Un peu d’humanité pour le latin et le grec !
De quand datez-vous le début du XXème siècle ? 1900 ? 1901 ? 1914 ? 1918 ?.. Le critique Albert Thibaudet le fixait sans hésiter à 1902, année de la réforme scolaire qui déclassa les langues anciennes. On voit par là combien sont profondes les racines du débat qui agite les professeurs, les pédagogues, les élèves et leurs parents depuis quelques temps.
Il ne s’agit pas de dénoncer la politique éducative d’un gouvernement ou même d’un ministre puisque depuis des années, toutes tendances confondues, ils n’ont cessé de creuser la tombe des humanités gréco-latines. La polémique est récurrente mais elle n’a jamais été aussi alarmante. Balayons d’emblée l’« argument », si l’on peut dire, de ceux qui dénoncent une nostalgie réactionnaire dans la défense des langues anciennes, associée aux académies et au « parler Vaugelas ». Les autres, soumis à l’idéologie du présentisme, plaident pour un enseignement qui se voudrait plus efficace et plus utile pour le marché du travail ; ils oublient au passage que les années scolaires ont ceci d’exceptionnel dans la vie d’un futur adulte qu’elles sont justement le seul moment d’une vie où l’esprit doit se former en liberté, dans le pur plaisir d’apprendre, dans le bonheur de la connaissance gratuite, hors de la tyrannie de la rétribution, du profit, de la rentabilité, du retour sur investissement. Le collégien et le lycéen auront toute leur vie pour méditer l’épigraphe que Jules Vallès fit figurer en tête deuxième tome de sa trilogie autobiographique Le Bachelier :
« « »A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! »
Il ne suffit plus de dire qu’elles ne sont pas des langues mortes mais des langues anciennes. Il faut rappeler des vérités d’évidence un peu oubliées à commencer par la première d’entre elles : le latin n’est pas une langue ancienne parmi d’autres mais par excellence celle du français. A ce titre, elle seule permet à notre langue de s’échapper de son stérile huis clos. Elle en est le cœur palpitant, la fait vivre, l’ouvre à l’extérieur.
Se priver petit à petit du latin, jusqu’à décourager de futurs enseignants dans cette voie-là, c’est prendre le risque de priver les générations à venir de la maitrise du français comme outil. Ce qui serait aussi préjudiciable aux littéraires qu’aux scientifiques. De toutes parts et de tous milieux revient le même son de cloche : les étudiants ont de plus en plus de mal à maitriser le français. A leur stade, c’est déjà trop tard ; c’est bien en amont qu’il faut agir. Or sans le latin, on ne sait rien de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot.
Le bricolage qui a abouti aux nouveaux programmes banalise l’enseignement du latin et du grec jusqu’à les diluer confusément dans un magma optionnel. Pour la plus grande gloire du globish, ce bâtard de l’anglais qui désole les Anglais les premiers ? Misère… Il se dit du côté du ministère de l’Education que le but est de réduire les inégalités et les privilèges dans l’accès à la connaissance ; or c’est exactement la situation contraire qui adviendra ; les humanités au rabais pousseront une élite à y accéder à leur meilleur.
Le jour de la rentrée scolaire un livre intitulé Le Bon air latin (Fayard) paraîtra qui achèvera de convaincre les sceptiques. Une œuvre collective réunissant des latinistes, enseignants ou traducteurs, des linguistes et des écrivains, pour dire à l’unisson ce que notre langue doit au latin : sa respiration, son allure, son souffle, sa musicalité, sa stabilité, sa précision grammaticale, sa richesse lexicale… Et l’on voudrait nous couper de cet héritage ! Ce recueil pose clairement l’enjeu du débat : quel français voulons-nous ? La question est d’une brûlante actualité à l’heure des polémiques sur l’identité. Reste à savoir si les princes qui nous gouvernent ont jamais brûlé du désir de maitriser leur propre langue.
(« Graffiti du mouvement contra la loiTravail reproduit avec d’autres sur le site Lundi matin ) (ne cherchez pas le le rapport avec le billet, il n’y en a pas, enfin pas directement…)
1 130 Réponses pour Un peu d’humanité pour le latin et le grec !
Sergio mal barrés? Non je crois pas si on considère l’éphémère d’une vie sans penser à nos descendants, beaucoup sont bien installés et pour les autres il y reste le détachement ascétique. A chacun sa solution. Nous avons atteint le stade de l’irréversible mais si comme Allègre on s’inscrit dans une histoire sans début ni fin, peccadille.
LDVB projettez vous un voyage interstellaire où les années lumières compteront pour des heures? Cette prospection dans l’espace ne console pas de devoir abandonner ce qui bientôt ne sera plus qu’archive et fond comme les glaciers irréparables.
projetez-vous
LVDB, tracez un cercle de façon à circonscrire exactement la base de la grande Pyramide et mesurez-en le périmètre p1. Faites la même chose avec un cercle intérieur à la base de la pyramide et mesurez-en le périmètre p2.
p1-p2 = 299 792 458.
Mes amitiés à votre fils. Le mien a du subir un mauvais sort et de ses maigres atouts s’est vu dépouillé. Par chance en un réflexe salvateur, d’un méchant clebs a pu défendre ses testicules. C’est au moins cela qu’il put sauver du marasme. Un résultat satisfaisant, madame ne fut pas malgré cet incident tout à fait rassasiée. Un bel été à vous, cher chaloux.
bérénice dit: 8 juillet 2016 à 23 h 14 min
une histoire sans début ni fin
Oui mais justement comme l’Auvergnat est méfiant j’aurais préféré surveiller de visu au début et à la fin qu’il y en avait pas… J’aurais fait partie de l’organisation, quoi ! En intérimaire…
Bien entendu, cette pyramide n’a été que ré-utilisée pour le roi des deux Égyptes nommé Kéops. Elle est considérablement plus ancienne, probablement âgée 22000 ans. Les blocs qui la composent n’ont absolument pas été posés par les extraterrestres eux-mêmes, mais par une civilisation ayant appris d’eux une certaine magie enseignée par eux. Il ne s’est pas agit de mouvoir des blocs par la force psychique volontaire, mais de communiquer très naturellement avec la substance même de la pierre, l’âme de la roche en quelque sorte.
Il est donc totalement erroné de laisser penser que c’est l’effort, le sang et la sueur qui on permis de bâtir cette pyramide.
Oui cette pyramide s’est bien faite en vingt ans, mais par la force de l’esprit et il y a plus de 20 000 ans.
Vous pouvez tenter l’expérience vous-même : prenez une pierre et contentez-vous de l’aimer, de l’aimer, de communier avec elle et ce qu’elle est. Ce qui habite cette pierre et « fait » en quelque sorte cette pierre, vibrera à l’unisson avec vous et alors vous obtiendrez tout ce que vous voudrez d’elle : sa lévitation, sa translation et même sa taille et son polissage.
Cet art était, il y a des dizaines de millénaire, pratiqué à la perfection par une caste de mages et de compagnons. Depuis, cela c’est perdu et lors des tentatives de refondation de ces castes, c’est l’outil vil qui a été choisi faute d’autre chose : marteau et burin. On peut parler d’une chute, cela est symbolique de la chute, mais fut bien une réalité.
Oui Wiederganger.
QQ se dévoue pour faire comprendre à Bouguereau que le latin dépasse de beaucoup les curés ?
Ras-le-bol d’arguments insanes.
Je me dévoue :
« Bougboug, tu fais de la peine à notre noble Court ! Essaie de comprendre que le latin n’a rien à voir avec cette engeance qu’est la valetaille pontificale, l’opium du peuple, quoi ! Le latin, c’est du latin. Y a pas meilleur argument … »
Je suis lève-tôt mais bon, aujourd’hui point de grasse matinée. Tant de choses à faire autour de la maison; ce bon Clément a beau être là, j’aime bien me montrer utile. Les maçons ont refait en mars le mortier de la tour ronde qui en avaient grand besoin; la vigne sauvage ne demande qu’à y revenir. Pourquoi pas? Elle n’est nullement en cause question besoin de réparer.
>Bonjour marc court
Victor Hugo dans les Misérables donne plusieurs titres de chapitres en latin ; recension :
Et vous auriez tant raison d’encore la satisfaire car un tel appétit ( monstrueux) on ne sait trop ce que d’une faim saurait faire.
Et quand d’un stupéfiant hasard nos routes se rencontrent
Tirez-en du plaisir comme un vin nouveau qu’une vendange nous sert au plus près de l’hiver.
Nous n’irons plus au bois, nos cœurs sont fanés.
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Est ce que l’Alberto Manguel dont il est question aurait commis un « DICTIONNAIRE DES LIEUX IMAGINAIRES, chez Actes Sud, avec un complice ? Un livre qui m’a beaucoup plu …
« Est ce que l’Alberto Manguel dont il est question aurait commis un « DICTIONNAIRE DES LIEUX IMAGINAIRES, chez Actes Sud, avec un complice ? »
OUI
Merci Lucien ! T’es un frère …
(suite de L’été 1974)
5. A part cuisiner et faire la vaisselle pour les filles, assurer son quart en mer et participer aux manœuvres et au lavage du pont ou à l’astiquage des cuivres pour les garçons, en retranchant quelques heures pour les achats et le tourisme local, l’essentiel de notre temps était consacré au farniente : baignades collectives dans les criques désertes, longues séances de bronzage sur le pont du bateau, lectures, siestes, jeux de cartes et jeux de société… A l’exception de Roger, qui s’activait tout le temps. En plus de son quart, il était constamment requis par l’entretien du bateau ou du moteur et ses recherches d’itinéraire à la table des cartes avec règle et crayon en main, ou sur le pont en observant l’horizon avec son sextant. Ce dernier, contrairement à Hélène, participait rarement à nos moments de détente collective. Père de deux grands enfants, divorcé de sa première femme, et ayant mis son garage en gérance, il consacrait désormais l’essentiel de son temps aux voyages : la mer en été, la montagne et la neige en hiver. Taciturne et peu souriant de nature, mais toujours courtois avec chacun de nous, son humeur s’assombrissait au fur et à mesure que nous nous rapprochions de Bodrum ? Trouvait-il que nous prenions plus de bon temps que lui sur son propre bateau ? Il évoqua devant moi la possibilité de sauter l’étape en Turquie, au prétexte que cet été-là, les troupes turques venaient tout juste d’envahir le Nord de Chypre, créant ainsi de grandes tentions tout au long de la frontière maritime séparant les deux nations méditerranéennes. J’insistai pour dire et redire à Roger combien cette escale était capitale pour moi. Finalement, il accéda à ma demande.
La suite de L’été 1974, chapitre 5, votre palpitant feuilleton estival, est en attente de modération à 8 h 42…
vous obtiendrez tout ce que vous voudrez d’elle : sa lévitation, sa translation et même sa taille et son polissage. D.
Bof vous savez ce genre d’expérience ne me dit rien qui vaille. Enfant je pensais à des faits impossibles, à la vie des objets, leurs mouvements qui profitaient du sommeil puis plus loin au pays des chamanes à une possible pensée transmissible par la force de la volonté , indépendamment de la distance et de l’absence de véhicule, j’ai aussi longtemps songé aux modes de communication de cétacés dont on sait à peu près peu. Tout ceci pour obtenir une transmission directe, être devenue une espèce d’objet possiblement téléguidé, toujours perçu dont on peut se jouer à loisir, quel avantage! Sans même évoquer le soupçon que cette situation engendre quand ce n’est pas de la jalousie, je suis truquée, dépossédée, rien n’est de moi, c’est entendu, la faute exceptée.
TOME I
FANTINE
Livre cinquième La descente
XI. Christus nos liberavit
TOME II
COSETTE
Livre premier Waterloo
XVI.Quot libras in duce ?
Livre sixième Le petit-Picpus
Post corda lapides
TOME III
MARIUS
Livre premier Paris étudié dans son atome
X.Ecce Paris, ecce homo
Livre troisième
IIIRequiescant
Livre quatrième Les amis de l’ABC
VI. Res Angusta
Livre sixième La conjonction de deux étoiles
II.Lux facta est
Livre huitième Le mauvais pauvre
XIII.Solus cum solo, in loco remoto non cogitabuntur orare pater roster
TOME IV
L’IDYLLE RUE PLUMET ET L’EPOPEE RUE SAINT DENIS
Livre troisième La maison de la rue Plumet
III. Foliis ac frondibus
TOME V
JEAN VALJEAN
Livre premier La guerre entre quatre murs
XVII Mortuus pater filium moriturumexpectat
Livre sixième La nuit blanche
Immortale Jecur
pardon
le dernier c’est IV. Immortale Jecur page 1561
Passou si vous aviez la gentillesse de rajouter le IV devant, je vous en remercie
(je n’y suis pas encore à Immortale Jecur, pauvre de moi)
Victor Hugo Les Misérables
Madame Verniglia confirme : JC débite toujours ses menteries pour faire cultivé, aucun livre n’est entré chez lui depuis la libération du Camp à Nella, les gens opinent, les gamins se moquent mais ses mémères y croient dur comme fer, tant pire
immortale Jecur = foie immortel…
jecur, – coris/-cinoris (n) : le foie
Je ne vois pas ce que le foie vient faire là… Ce ne serait pas plutôt LA foi dont veut parler V. Hugo ? En ce cas il se serait trompé ? confondant le foie et la foi ?
XIII.Solus cum solo, in loco remoto non cogitabuntur orare pater roster
Ça doit plutôt être :
XIII.Solus cum solo, in loco remoto non cogitabuntur orare pater Noster
Clitor, clitoris : Ville d’Arcadie
nous dit Félix Gaffiot dans son pavé signé de 1934 chez JHachette !…. ah ! le Gland ! Sacré Félix !
Essaie de comprendre que le latin n’a rien à voir avec cette engeance qu’est la valetaille pontificale
hallons y’a pas plus latin..et pourquoi que dracul s’est tant décarcassé à écarter rome comme un des grand midi..goye chca l’os..fais moi la liste des vertues romaines jicé..vas y qu’on rigole
@Bérénice
Evangile de Jésus-Christ selon St Matthieu, chapitre 17
14 Quand ils eurent rejoint la foule, un homme s’approcha de lui, et tombant à ses genoux,
15 il dit : « Seigneur, prends pitié de mon fils. Il est épileptique et il souffre beaucoup. Souvent il tombe dans le feu et, souvent aussi, dans l’eau.
16 Je l’ai amené à tes disciples, mais ils n’ont pas pu le guérir. »
17 Prenant la parole, Jésus dit : « Génération incroyante et dévoyée, combien de temps devrai-je rester avec vous ? Combien de temps devrai-je vous supporter ? Amenez-le-moi. »
18 Jésus menaça le démon, et il sortit de lui. À l’heure même, l’enfant fut guéri.
19 Alors les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent en particulier : « Pour quelle raison est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ? »
20 Jésus leur répond : « En raison de votre peu de foi. Amen, je vous le dis : si vous avez de la foi gros comme une graine de moutarde, vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”, et elle se transportera ; rien ne vous sera impossible.
vous direz à cette montagne : “Transporte-toi d’ici jusque là-bas”
..ceci dit nonos les kiffait pas du tout.. »cochons batisseurs » qu’il les aplait..10000 esclaves ça fait toujours un peu peur..tiens dédé c’est hun peu comme les chinois
« fais moi la liste des vertus romaines jicé..vas y qu’on rigole » (Bougboug 1er, roi des Rois)
Le boulot a été fait par Marc Aurèle, un bon gars, … tu te rajoutes un p’tit coup de Montesquieu et t’as tout compris.
Je te laisse l’entièreté de la responsabilité de telles paroles, Bouguereau.
helles ne sont pas blasphématrice dédé..chte rappelle que chez certains orthodosques pilate est saint homme..et c’est pas complétment con
Ponce Pilate ? Le Hollande romain ….
tu te rajoutes un p’tit coup de Montesquieu et t’as tout compris
montesquieu..trés haprécié de ton copin karl masque jicé..tout s’esplique
Ponce Pilate ? Le Hollande romain ….
hévidemment t’aurais voulu qu’ils mettent au fer tout le diabe et son sanédrin..mais voilà..pour déplacer une montagne quand qu’on est romain..faut des bras
Ponce Pilate ? Le Hollande romain ….
joli..chez les orthodosques catholiques c’est sa pauvre femme qui est sainte
La Gayet …. ?!
Le Commissaire est venu me voir. Il m’aime bien, question pastis…. « A votre âge, au noms des habitants de cet îlot enchanteur, je vous demande de vous arrêter ! »
Ah ! bon ? j’y fais … Pourquoi donc ?…
« Votre suédoise, elle a 72 ans, vous en avez 92… vous pourriez être son père. Bref … ça jase ! »
Ah ! Bon ! j’y fais … Incestueux, je serais ?
« Voui, et pédophile par dessus le marchepied ! », y rajoute. J’aurai été dénoncé par un inconnu, sur les rumeurs de sa bonne, une convertie convertueuse…
c’est la dernière qui sra rconnue..comme félisque faure
il drague une autre actrice en ce moment…
Faulkneriens , réjouissez vous !
Le volume V des œuvres romanesques de William Faulkner sera publié en novembre prochain. Il comprendra les admirables romans ultimes :« la ville »(1957), « la demeure »(ancien titre « le domaine »(1959) et « les larrons »(1962).
Les anciennes traductions ont été révisées sous la direction de François Pitavy et de jacques Pothier, ces révisions ne sont pas un luxe tant les premières traductions avaient traficoté , morcelé , démembré l’ample phrase faulknérienne et abimé sa respiration naturelle. La ponctuation originale avait été souvent ignorée.. au profit d’une curieuse « clarté française (influence de Gide et du style Nrf sur Coindreau ?.. allez savoir..) .
Cette bonne nouvelle ne vient pas seule, car la bibliothèque de la pléiade proposera, à une date ultérieure, un volume pléiade regroupant l’ensemble des nouvelles du grand William du Mississippi..Rappelons que sa nouvelle préférée, si l’on en croit sa correspondance avec son éditeur, était « l’ours »..A lire ou relire.
Très bien, Paul, mais quel rapport avec le sujet ?!
(suite de L’été 1974)
6. Tandis que nous étions encore au large, nous vîmes venir vers nous, à toute vitesse depuis le port, une embarcation de la police militaire turque. Elle nous accosta et trois moustachus en uniforme montèrent d’autorité à bord de notre voilier. Nous dûmes présenter chacun nos papiers d’identité, subir un mini interrogatoire et le bateau, vaguement examiné plus que fouillé, fut officiellement autorisé à entrer dans le port.
Après avoir dinés sur le roof du Senouire, amarré dans le joli port fortifié de Bodrum, nous allâmes tous prendre le café sous la fraîche tonnelle de vignes vierges d’une sympathique buvette populaire proche du quai, à l’exception de Roger, resté surveiller le bateau. A cette occasion, Hélène me prit à part. Elle me donna sa carte d’identité et me demanda de retirer pour elle, le lendemain, le courrier adressé à son nom en poste restante à Izmir. Et de le lui donner au retour, en toute discrétion, tournant ostensiblement son regard en direction du bateau.
Grillant une dernière cigarette sur le pont, je laissai gambader mon imagination, pensant qu’Hélène devait avoir un amant plus jeune à Paris, que Roger devait probablement s’en douter et qu’il cherchait, coûte que coûte, à couper toutes relations, physiques et verbales, entre les deux amants ? D’où, peut-être, sa mauvaise humeur à l’idée d’accoster à Bodrum, notre seul lien possible avec la civilisation que nous avions quittée voilà un mois déjà et pour un autre mois encore ? Sur le pont d’un Yacht voisin de notre voilier, apparut alors un marin moustachu d’une quarantaine d’années. Il me tendit son paquet de cigarettes turques, à forme ovale et au parfum sucré, j’en pris une et l’allumai. A la suite de quoi, nous tentâmes d’échanger quelques mots. Il était turc et ne parlait pas un mot d’anglais, encore moins de français. A force de gestes de sa part, je finis par comprendre qu’il m’invitait cordialement à venir boire un verre dans sa cambuse. A ses mains calleuses et ses vêtements bon marché, j’en déduisis qu’il n’était probablement pas le propriétaire de ce superbe yacht blanc, mais plutôt son gardien-mécanicien. Je le suivis et nous nous retrouvâmes, comme je le pensais, dans une modeste cabine, faiblement éclairée et passablement en désordre. Dès que je fus assis à ses côtés, sur l’unique couchette qu’il m’avait désignée de la main, il prit une bouteille de liqueur à peine entamée, qui se trouvait au sol. Nous en bûmes, tour à tour, près de la moitié, à même le goulot, dans un silence religieux. De temps à autre, il m’offrait des carrés d’une tablette de chocolat noir qu’il avait extraite de dessous son barda. Faute de discussion possible, il m’adressait de brefs regards sournois auxquels je répondais par un sourire gêné. Estimant que je devais être suffisamment grisé, il commença par caresser délicatement le haut de ma cuisse colée à la sienne, glissant sa main sous mon bermuda. Sa calleuse caresse m’emplit d’émotion. Aussitôt, nous nous retrouvâmes nues et en pleine érection. C’est alors, que de tendre il devint brutal, me tournant autoritairement dans l’autre sens, sans m’avoir demandé mon avis. Il crachat dans ses doigts et commença à me fouiller l’anus. Quand, après m’avoir plaqué contre la porte de la cabine, il voulut m’introduire son gland, je me refermai tout de go. Lui faisant comprendre, par de vifs mouvements de tête horizontaux, que c’était non : « désolé, je suis plutôt du genre actif ! » Peine perdue. Pesant alors de tout son poids dans mon dos, il raffermit encore son étreinte en m’enserrant le cou de sa main gauche et, m’étouffant à moitié, il repartit de nouveau à l’assaut. Tandis qu’il m’enfonçait à fond dans l’anus un doigt enduit de salive pour mieux lubrifier la voie, je parvins à lui saisir les couilles et les broyai à pleine main. Son étreinte se relâcha instantanément, juste le temps pour moi de ramasser mes fripes éparpillées au sol et de m’enfuir jusqu’au Senouire.
Désolé, mais le 5 est toujours en modération !
VOTRE VIE NOUS INTERESSE
(Grand concours de l’été, sous le haut patronage de LVMH)
Question 1 :
« Quelle part, en pourcentage temporel, la littérature occupe t elle dans votre vie quotidienne ? »
Question 2 :
« Pour quelle raison avez vous menti dans votre réponse à la première question ? »
Question subsidiaire :
« Que pensez vous du questionnaire ? Êtes vous assuré tous risques ?… »
Passou,
Il est grand temps de rendre hommage à Jibé pour sa capacité à provoquer le bourgeois…. Que faire ? …..
J’avoue hésiter sur le remède à prescrire !
« immortale Jecur = foie immortel…
jecur, – coris/-cinoris (n) : le foie
Je ne vois pas ce que le foie vient faire là… » (WGG)
Mon vieux copain Gaffiot–je peux le dire mon vieux copain pour l’avoir promené avec moi partout ou presque d’Octobre 1955(on ne l’adoptait qu’à partir de la 4ème) à Juillet 1959–me dit que si Cicéron et même Pline n’y ont vu que le foie, pour Horace et pour Juvenal c’était aussi le siège des passions…
@Paul Edel dit: 9 juillet 2016 à 11 h 33 min
« C’est avec son Mississippi et ses fêlures rivés à l’âme qu’il a arpenté la planète. Dans chaque ville, une femme soignait son coeur et le bourbon, ses blessures. Il fut, aussi, l’écrivain le plus profond du Sud(…)
Un monde jailli – tapé, autre forme de brutalité – sur une vieille Underwood placée devant une fenêtre voilée, sur une table peu reluisante aux pieds chantournés, à côté d’un gros cendrier et d’une lampe à 1 dollar, et dont les touches les plus tordues sont d, e, f, g, i, r, s, t, u, celles qui s’usèrent à former les mots grief (chagrin) et dust (poussière)(…) »
(L’Express : « William Faulkner Le Sudiste vagabond » par Dufreigne Jean-Pierre), un beau papier publié le 13/08/1998, à lire en entier )
JC, c’est ma contribution afin de mettre un peu d’humanité pour le grec et le latin. Mon Ulysse à moi en somme, que je dédie à tous ceux qui nourris de filmsX et de cassettes porno sont morts de frustration !
Pour ceux qui n’auraient pas tout suivi, je rappelle que le feuilleton titré « L’été 1974 » à débuté le 7 juillet 2016 à 15 h 27 min. Après, il suffit de remonter jusqu’ici…
D. sachez que Faulkner aimait le latin . Il a même écrit une nouvelle en 1931en lui donnant un titre latin « Per aspera ad astra ». C’est est une locution latine signifiant « Par des sentiers ardus jusqu’aux étoiles. » car il a toujours voulu être aviateur. Il avait pris des leçons de pilotage au Canada en 1918 pour venir combattre en Europe. Et quand il a gagné de l’argent à Hollywood,(agent= argent..) il s’est acheté un petit avion de tourisme.. voyez vous.. D…. y’a rapport..
L’in.nocent extrait 5 est toujours en at.tente de mode ration au 9 juillet 2016 à 9 h 45 min.
J’ai tenté d’aller ter Pas.sou à l’adresse mail indiquée par lui, mais mon mes.sage m’a été re.tourné ! Il y a le feu dans sa mai son, mais il a l’air de s’en fou.tre passa.blement ?
(Idem pour celui-ci que je ponc.tue à des.sein…)
Rappel de quelques particules élémentaires du Lévitique 18 :
22 Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. 23 Tu ne coucheras point avec une bête, pour te souiller avec elle. La femme ne s’approchera point d’une bête, pour se prostituer à elle. C’est une confusion. 24 Ne vous souillez par aucune de ces choses, car c’est par toutes ces choses que se sont souillées les nations que je vais chasser devant vous.
(suite de L’été 1974)
7. Après une brève nuit de repos, je partis de bon matin pour Izmir, situé plus au nord sur la côte, à trois bonnes heures d’autocar, six avec le retour. Roger m’avait fermement averti que le voilier quitterait le port dans la soirée même, après le diner, et que nos naviguerions de nuit. Ses « quarante-huit heures » d’escale s’étaient subitement réduites à vingt-quatre. Je n’avais pas à chômer, si je ne voulais pas me retrouver sdf en Turquie ! Le double voyage en autocar fut épique. Les véhicules étaient antiques, certes, mais, à l’aller comme au retour nos chauffeurs moustachus les menèrent à une allure d’enfer, filant à toute berzingue dans la poussière des routes à travers des paysages de plaines et de cols dignes des vastes horizons du western hollywoodien. De la gare centrale des autocars d’Izmir, je me rendis directement à pied à la poste principale : un imposant palais néo haussmannien, situé à une demi heure de marche. Je n’avais qu’à suivre les panneaux de signalisation et avancer en droite ligne sur les larges trottoirs de quelques rues et avenues qu’un agent de police avait préalablement soulignées du doigt sur mon plan. Sur une placette, à l’angle d’un carrefour, se tenait un marché de fruits et légumes en plein air. Je n’avais pas le temps de m’y attarder, et me contentai de le longer sur l’un de ses côtés. Au débouché d’une allée, une femme-tronc, obèse, entre deux âges, apparut à ma vue. Elle reposait, à ras de cuisses, sur une planche à roulettes peinte en bleu clair, qu’elle faisait mouvoir à l’aide de ses mains enfouies dans des lambeaux de tissu, arborant sur son large poitrail des rangées de tickets de la Loterie nationale : vision inoubliable ! A la poste, je trouvai une grande enveloppe à mon nom, avec la lettre de l’Idhec à l’intérieur. Hector s’était chargé de me la faire suivre, alors que j’en avais fait la demande express à Nelly ? En revanche, aucun courrier pour Hélène. Sur le chemin du retour vers la gare des autocars, je m’attardai un peu dans de petites ruelles plus sombres et plus populaires. Je déjeunai à la terrasse d’un bistrot, dans un souk où étaient rassemblés plusieurs ateliers de chaudronnerie. Des enfants d’à peine plus de dix ans, à moitié nus, la peau noire de graisse, s’activaient en cadence malgré la brûlure des flammes du foyer où ils remodelaient la ferraille à grands coups de masses. Tous présentaient un corps malingre, un visage flétri et un regard éteint, que soulignaient de larges cernes bleus.
L’homme sage renonce à tout, nous le savons bien !
Passou est sur le bon chemin ! Je connais bien ce chemin ardu pour en emprunter depuis des siècles les délicieuses contre-allées …
L’essentiel c’est qu’il ne renonce pas à sa régie publicitaire, JC !
Un peu de bienveillance pour le premier traducteur français de Faulkner, sans lequel ce dernier n’aurait jamais eu une telle réputation (à défaut d’avoir un lectorat) mondiale, merci. ME Coindreau, fut un inégalable passeur.
En outre, les traductions de Michel Gresset sont brillantes. Prof dilettante ( il nous a bousillé Lowry l’année du concours) mais grand faulkerien, le père Gresset, nettement plus punchy que des poids moyens actuels.
orare pater noster
Vérifié
Page 868
Vérification 2
Immortale Je curieux
Page 1561
C’est le combat de Jacob avec l’ange
Jouez hautbois
Résonnez musette
Non je ne le lirai pas maintenant. Non.
Non non non et non et renom
IMMORTALE JECUR
En raison de votre peu de foi
De qui vous moquez-vous, la foi c’est comme l’espoir il arrive qu’elle s’épuise à moins d’être réduit à l’extrême, là je veux bien imaginer qu’aucun choix ne s’impose: prier pour ne pas mourir en traversant un territoire miné, en choisissant la fuite sur une embarcation bondée, en restant seul et orphelin au milieu des décombres. C’est paradoxal car ce sont autant de situations où Dieu s’est absenté du cœur des hommes.
Bonne nouvelle que cette parution en Pléiade du volume 5 de Faulkner. Cela devrait toucher quiconque sur ce blog aime la littérature.
je parvins à lui saisir les couilles et les broyai à pleine main
..ma mère de ma mère..jamais béré frait un truc pareil..elle prendrait son portabe et phonerait son lawyer.. »il me dit que si t’arrêtes maintenant c’est déjà 5000 boules »
quand lucienne parle de son « siège des passions » ça fait des trucs
pour saluer Jacques Rouffio.
« Le Sucre », magnifique fable sur la cupide stupidité de l’actionnaire et « Violette et François » et , évidemment « La Passante du Sans-Souci »
« la passante de Sans -Souc » ach ! z’st a rengondre endre Friedrich der grosse et une vamme vatale tans le palais te Zang-Zouzi….ach, l’amoua ! touchoua !
« Quelle part, en pourcentage temporel, la littérature occupe t elle dans votre vie quotidienne ? »
t’as même pas été capabe de finir reinhard..hou halors c’est que tu spécules sur le sens de la litterature et son temps passé à..c’est ça le 21éme siècle..tout est cul par dessus tête dirait béré
bouguereau dit: 9 juillet 2016 à 13 h 59 min
je parvins à lui saisir les couilles et les broyai à pleine main
Foutre !!!!!!!!!!!!!
Delaporte et comme son oeuvre ressemble à un fleuve, nous sommes priés de voyager en bateau à aube. Deux titres seulement à mon effectif, Sanctuaire ( merveilleux pour commencer) et Le bruit et la fureur. Au delà de la reconnaissance souvent posthume pour un auteur d’être publié en Pléiade je ne saisis pas le bénéfice que cela constitue pour le lecteur, aucun confort de lecture en raison des caractères très fins si ce n’est l’avantage du volume réduit pour plus de contenu.
D. sachez que Faulkner aimait le latin
de sa part je nsaurais définir le sens que ça a..pour dire le ptit doigt hen l’air qu’il n’aurait pas passé son temps a la litterature..pisque c’est un dépit chez lui..ha c’est pas simple le latin..comme le décurion qui écrivait des sentences immortelles pasqu’il valait pas un clou ha la guerre aurait dit nicolas..
l’avantage du volume réduit pour plus de contenu
c’est comme un 501 moulant pour béré..
Autre hypothèse, Delaporte, affirmez que l’on y voit comme à 20ans puisque de pléiade en pléiade nous visitons les galaxies? Il me faudrait une lunette astrale pour pouvoir lire là-dedans.
Elle reposait, à ras de cuisses, sur une planche à roulettes peinte en bleu clair, qu’elle faisait mouvoir à l’aide de ses mains enfouies dans des lambeaux de tissu, arborant sur son large poitrail des rangées de tickets de la Loterie nationale : vision inoubliable !
là baroz t’aurais du emmancher un épisode de cul dantesque..tu déçois
Il me faudrait une lunette astrale pour pouvoir lire là-dedans
..pas mal..ça aurait pu commencer comme ça baroz
Les essais aussi talentueux soient-ils, sont toujours décevants. Témoin celui de Jean Birnbaum sur la gauche et la jihadisme par exemple. Sa thèse consiste à montrer qu’à nier politiquement la foi animant des millions de musulmans sous prétexte que l’islam n’aurait rien à voir avec le radicalisme terroriste susceptible de découler de l’une de ses interprétations perverses, les gens de la gauche française auraient tout faux… quand bien même leurs attitudes sont faites de détestation absolue, d’une certaine empathie ou une forme d’indifférence. Or ces attitudes auraient des origines historiques , et JB essaie de les expliquer. Mais pour en conclure quoi au juste ?… Que nos gouvernants ont tort ? Qu’ils seraient assez stupides pour ne pas bien comprendre ce qui se passe ? Je me sens proche de bien des valeurs de gauche, en tant que laïc, athée et républicain (je sais, je sais, tout cela est bien neu-neu). Je ne nie pas la foi des autres et la respecte. Je peux partager, selon les circonstances quotidiennes, ces trois attitudes stigmatisées. Mais j’en fais quoi, au juste ? Faut-il que je réactive le socle de mon origine chrétienne (et non juive) pour m’opposer aux horreurs du moment et partir en guerre et en croisade ? Faut-il que je passe le reste de ma vie à étudier le Coran alors que la Bible de l’AT comme du NT m’indiffère, en attendant que la foi me tombe dessus ? Et si je n’adhère pas au message de vigilance de Birnbaum, … faut-il alors que je « relève la tête » en militant pour en finir avec les valeurs de l’estimable République qui m’a nourri, supposée désormais dirigée par des élites restée dans le « déni » qui m’a nourri ? Finalement, les sciences humaines qui s’efforceraient de donner leurs bouts d’explications n’apprendraient rien. Seule la philosophie sous-jacente à la thèse du jeune Birnbaum pourrait nous montrer une voie de sortie émancipatrice (?). Mais il n’y en a pas, et il n’en donne pas… Il faut la deviner. Elle ce qui s’en laisse deviner ne me plait que très modérément. C’est pourquoi je préfère m’accommoder des romans de Houellebecq, ils m’apprennent plus de choses sur le métaphore dans laquelle nous vivons sans prétendrfe me dicter ce que je devrais faire ni de demander à mes représentants ce qu’il leur faudrait faire. Ne rien faire à gauche pour réactiver une foi populaire histoire de contrer la prétendue « menace jihadiste » me semble préférable à vouloir m’embringuer dans des combats douteux. Ce n’est pas du défaitisme mais de la lucidité. Et je vous emm… le cas échéant.
On n’a toujours pas d’explication pour le rapport entre le foie (iecur) et le combat de Jacob et de l’ange ? C’est une énigme des Misérables.
Il est clair que V. Hugo n’a pas pu se tromper entre : immorale iecur/immortalis fides.
C’est pas clair. Même avec l’idée que le foie est le siège des passions.
« filant à toute berzingue dans la poussière des routes »
Faute de frappe Jibé, c’est « filer à toute berguenzinc » qu’il faut dire.
C’est pas qu’ils sont stupides, voyons !
C’est qu’ils présupposent que stigmatiser l’islam, même à travers une lecture fanatique du Coran, nuirait aux intérêts de la France. C’est bien plutôt en ces termes qu’il FAUT poser le débat, voyons !
Pour y voir plus clair, on peut partir du postulat que la dénégation du réel n’est en aucun cas une bonne politique.
Le problème est largement embrouillé de toute façon :
djihadiste=Arabie Saoudite=USA versus Iran=Hesbolah=Palestiniens versus Israël…
Tu piges le problème politique ?
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 14 h 39 min
Albablabla, ce qui est tout à fait clair c’est que si tu lis l’histoire de Jacob tu auras déjà une piste. Tu ne connais décidément pas grand-chose. Mais quel naze ce prof’ de collège… Pitié tu fais.
quelle part ? euh circulez c’est pareil…
et bérénice qui n’a pas des yeux à superpouvoirs, étonnant, everybody’s doing it
Puisque ça ne passe pas.
Immortale Jecur
Le chapitre peint la douleur lancinante, implacable, de JV, qui le poursuivra jusqu’au tombeau.
La citation esquisse un parallèle avec une autre grande figure, celle de Prométhée, lui aussi torturé dans ses entrailles par l’aigle de Zeus, et condamné à voir son foie perpétuellement repousser. C’est l’image d’une douleur infinie .
Bien à vous.
MCPR
Hugo
Et que nous enseigne l’histoire de Jacob, je ne l’ai pas lu non plus?
dernière ligne :secrétariat d’Hugo
Jacob boite d’une hanche, la Lutte lui a trituré le foie.
lue. La vie en cause, que fait tout un chacun? Et encore désolée pour la pléiade mais je n’y vois plus suffisamment bien pour ne pas fatiguer mes vieux yeux chaussés de lunettes sur cette typographie.
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 14 h 39 min
« On n’a toujours pas d’explication pour le rapport entre le foie (iecur) et le combat de Jacob et de l’ange ? C’est une énigme des Misérables. »
Voyez-moi, Michel Alba, prof’ de collège, ce grand spécialiste avec ses énigmes de velléitaire…
petit rappel, quel rapport avec l’Islam?
Janssen, même si Birnbaum ne propose pas de solution (évidemment: il n’y en a pas…puisque toute solution serait coercitive et discriminatoire et ne pourrait pas être adoptée, encore moins être mise en place), il a le mérite de mettre en évidence l’insondable co…nerie des tiers mondistes et anticolonialistes des annnées 50/60 qui croyaient, ou faisaient semblant de croire pour les plus lucides, que les « mouvements de libération » luttaient pour une société libre, juste, sans discrimination, où chacun aurait sa place quel que soit, etc…En fait, le FLN par exemple, luttait pour une société 100% arabo-musulmane et se moquait pas mal de la liberté et du pluralisme. Bien au contraire, il n’en voulait pas.
Et maintenant, c’est la conquête qui continue, de ce côté ci de la Méditerranée. Birnbaum met bien en lumière ce que Bernard Lewis et tous les spécialistes de la question se tuent à rappeler: la religiondepaix etd’amour n’est pas une religion comme le christianisme ou le bouddhisme.. Elle vise à instaurer une Loi qui régit la vie des individus du matin au soir et de la naissance à la mort. Cette Loi permet un contrôle social complet puisque son respect est vérifiable à l’oeil nu quasiment tout le temps et par tout le monde… »no place to hide »…
Vous me direz que le judaïsme, c’est un peu la même chose. Oui, sauf que celui-ci est largement édulcoré par des siècles de cohabitation très minoritaire en Europe et surtout, différence essentielle, il ne vise pas à convertir le monde entier. Il est très satisfait de sa position minoritaire, conforme à sa vocation de peuple élu.
Voilà, donc c’est foutu en effet. Il nous reste à espérer crever avant d’être réveillé par le chant du muezzin, de ne plus voir de femme seule en jupe, sans voile, assise à la terrasse d’un café, de vivre dans une ville morte toute la journée un mois par an et d’être obligé de faire 100 kms pour trouver du bon jambon et du bon pinard, si on en trouve encore…et ce n’est que l’aspect le plus visible de la question.
C’est l’image d’une douleur infinie
Il existe des antalgiques majeurs mais il est vrai que la souffrance morale ne peut être que divertie provisoirement aussi sans même que religion soit nécessaire chacun s’efforce de faire de son mieux dans le respect de soi-même ( les paramètres moraux sont cependant d’une variabilité allant du zéro à l’infini) et pour ne pas blesser autrui, comme il existe une interdépendance entre soi et les autres ( un enfer parfois qui nous renvoie à une image qu’on préférerait ne pas voir ou à l’opposé une absence de concessions qui appelle à la remise en cause) on voit rapidement que ce n’est pas donné à tout le monde hors psychopathologie enfermant l’individu dans l’indifférence, la cruauté, l’irresponsabilité qui confine à une forme de folie car il nous faudrait en toutes circonstances rester fidèles à quelque-chose de juste et honnêtes en ne nous dérobant pas à notre vérité.
la religiondepaix etd’amour
de quoi s’agit-il?
Il faut reconnaître que closer, lorsque retentit le commandement « les moins cons sortez du rang ! » a parfaitement le droit de faire un pas en avant. L’islam est la peste spirituelle et temporelle de notre temps.
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 14 h 39 min
ce jecur-là est une allusion au mythe de Prométhée, je pense.
A propos du latin ,du grec etc…le mot « hépar » en grec a subi la mutation consonantique classique
hépar jecur
ippos equus
pente quintus
l’allemand et l’anglais Leber et Liver sont issus directement du grec, comme Tochter et Daughter sont issus de Tugatèr.
On peut captiver les élèves, même jeunes avec ce genre de truc..et crois-moi, je l’ai souvent fait, et quelle leçon pour ces gangsters du ministère et pour tous ces cloportes incultes que le latin et le grec font gerber. Qu’ils soient conchiés ad vitam aeternam !!!!
la religiondepaix etd’amour
ahahahahahahaa AUCUNE religion n’est ni de paix ni d’amour et l’Islam encore moins que les autres. Rien que l’idée de l’hérésie en dit long sur la conception du monde construite par la pensée religieuse. La religion , c’est la guerre, et l’irreligiosité aussi. L’homme est une fosse septique.
Je suis une fosse sceptique…
Comme dirait bouguereau, dracul s’hépar-pille.
berguenzinc dit: 9 juillet 2016 à 15 h 54 min
tous ces cloportes incultes que le latin et le grec font gerber. Qu’ils soient conchiés ad vitam aeternam !!!!
Le latin et le grec c’est de la merde et je te conchie dans ta merde.
L’homme est une fosse septique.
Je te pile au pilon dans ta fosse septique gréco-latine et je te compisse et te conchie abondamment.
Comme dirait bouguereau, dracul s’hépar-pille.
et quand il ne serait pas il faudrait l’inventer? Quel malheur relatif!
Hon peut pas rester ad vitam aeternam dans les toilettes, ce n’est pas raisonnable…
Remarque le cloporte c’est encore un truc… Ca doit être harticulé, non ? Ou alors démontable…
D’accord pour Prométhée, mais le problème c’est qu’il s’agit dans le chapitre du combat de Jacob avec l’ange, et pas du tout de Prométhée. Donc la question demeure du rapport du foie avec le chapitre.
Sergio, surtout que les haies du jardin attendent d’être taillées.
…
…bref,!…
…depuis un cybercafé,…une vision de plus,!…
…Oui,!…
…les langues,!…
…et tout ces modernismes à jour,!…
…bien sur des connivences, mais encore,…
…des connivences cathares, albigeoises,!…
…quoi encore,!…du hollandais sous roches,!…
…et mon Van Gogh,!…vrais ou faux,!…même sans l’expertise du personnel-papal du musée Van Gogh,!…
…un acheteur,!…oui ou non,!…prix du niveau d’enchère,…pas moins de 320 millions d’€uros,!…c’est cher,!…
…pas du tout,!…
…quand on aime,!…on ne compte pas,!…
…le premier avant les enchères à 500 millions emporte le tableau,!…promis,!…
…
…et tout ce réseau social, qui fait du chiffre en connivences avec les sociétés et les états,!…
…connivences cathares albigeoise ou au niveau » hollandais « ,!…faire du chiffre » sans frontières « ,!…
…enfin,!…payer oui,!…attendez votre tour,!…sur mon 1/5 saisissable,!…
…et votre Visa-Paris-bas,!…du chocolat pour parasites d’héritiers,!…la normes des nobles belges, plus cathares et albigeois que des lobbyings hollandais de souches,!…
…alors ces bataves,!…
…du profit, des profits » scorpions – ciblés « ,!…en connivences,!…
…Merlin l’enchanteur de retour d’une rose garden,!…party,!…ces aquarelles succinctes,!…à la lèche des syndromes,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…envoyez,!…
Il est très satisfait de sa position minoritaire, conforme à sa vocation de peuple élu.
toutafé..et litlère était perfectioniss
« AUCUNE religion n’est ni de paix ni d’amour »
Ca paraît évident, comme disait le Doc, mais avec la tartine de morale, même rance, au moins c’est nourrissant…
et quand il ne serait pas il faudrait l’inventer? Quel malheur relatif!
l’élection est mesuré à l’aune de l’himagination béré et peu ça fait chic
bérénice dit: 9 juillet 2016 à 16 h 06 min
surtout que les haies du jardin attendent d’être taillées.
Ha mais ça je l’ai fait, ça ! Chez Vilmorin… Chais pas si Malraux surveillait discrétos…
Oui sans doute.
mais avec la tartine de morale, même rance, au moins c’est nourrissant…
c’est ça lprobloc qu’a dit nietzleche plus t’as dreligion moins t’as bzoin dmoral..et moins t’as dreligion..regarde jicé..y mesure son beurre au trébuchet..sa gnole au des a coudre..sa tranche de jambon au pied a coulisse..vla cque c’est que la vie des nondupes..ma mère!
Sergio, surtout que les haies du jardin attendent d’être taillées
pour chter sa culotte par dessus ça dvient trop de sport
(suite de L’été 1974)
8. Vers le milieu de l’après-midi, je pus prendre place dans l’autocar qui devait me reconduire dans les temps impartis à Bodrum. Du moins, si le chauffeur, qui filait maintenant à toute vitesse, dépassant parfois inconsidérément sur la droite ou sur la gauche les camions et les voitures qui roulaient à une allure plus modérée, parvenait à nous ramener vivants à bon port ! J’étais entouré d’une joyeuse population d’autochtones, de tous âges et de tous sexes, dont je notai que, parmi les mâles en capacité de la porter, j’étais le seul à ne pas arborer fièrement la moustache. Devrais-je me la laisser pousser ? Durant le voyage, j’eus tout le loisir de relire la lettre de l’Idhec, que j’avais rapidement parcourue à la terrasse du café au souk des chaudronniers, et dont l’un des trois sujets proposés avait particulièrement retenu mon attention. Elle était signée par le directeur des études, le cinéaste communiste Louis Daquin, dont j’avais pu voir à la cinémathèque Chaillot, l’hiver dernier, Le Point du jour : un film social, tourné quelques années après la Dernière Guerre, sur la vie quotidienne d’hommes et de femmes travaillant aux charbonnages du Nord et dans lequel l’acteur Michel Piccoli faisait sa première apparition au cinéma. Le sujet qui m’intéressait nous proposait de retracer, sous la forme d’un synopsis détaillé, le portrait d’une célébrité, réelle ou imaginaire. Nous disposions d’une quinzaine de feuillets maximum pour rédiger la continuité séquentielle qui donnerait corps à un projet de film, que nous devions présenter par une « note d’intention » de trois pages. Les idées commençaient à affluer dans ma cervelle et je disposais encore de six bonnes semaines pour leur donner corps.
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 16 h 06 min
« mais le problème c’est qu’il s’agit dans le chapitre du combat de Jacob avec l’ange, et pas du tout de Prométhée. Donc la question demeure du rapport du foie avec le chapitre. »
Mais quel gros naze bouché à l’émeri, cet Alba. On peut pas faire pire, décidément. Ce qu’il explique à ses pauvres petits martyrs? Des sornettes….
L’homme est une fosse septique
c’est sofistiqué une fosse septique..et c’est participatif
Charles, votre argumentaire est sexy….ha ! ha ! fais-moi mal Charlot, un bon coup de turbine à chocolat. Turbinam chocolatensis. Latina lingua per cloportes non facta est..
« j’étais le seul à ne pas arborer fièrement la moustache. Devrais-je me la laisser pousser ? »
Tu devrais couper ça, Jacquot, ça fait Villed’ge Pipole à la mamelle.
Les idées commençaient à affluer dans ma cervelle
c’est bien matérialiss baroz..tu faisais corps havec le sujet..la suite devait bourrer dans les galries profond comme zola
…
…restez ouvert,!…pour les commerces,!…
…à tout le monde, le plus offrant,!…
…quelle que soit,!…son niveau de religion ou de morale,!…
…le commerce c’est le commerce,!…basta,!…
…les religions d’oeufs au beurre,!…
…le matin avec du jambon,!…
…bien sur, chacun son chameau,!…of course,!…putain,!…c’est vraiment Gio qui écrit son mot à la balle au paume,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
Jibé dit: 9 juillet 2016 à 16 h 19 min
dis, Baror, ton autocar, c’était un dolmùs, non? en turc, ça veut dire fourré, remplis à ras bord…comme les dolmas, les feuilles de vigne…j’en ai pris moi aussi des dolmùs à Manavgat…amusant..
ils ont un autocollant « mashallah » en haut du pare-brise. Moi, je préfère mâcher autre chose, mais enfin bon !
bàt
…le commerce c’est le commerce
jésus il aimait pas ça le commerce.. »mon ennemi c’est la phynance » qu’il disait
berguenzinc dit: 9 juillet 2016 à 15 h 54 min
Oui, c’est ce que je vais faire en 5ème pendant l’heure allouée pour les langues anciennes. Je suis en train de préparer les cours.
et hil havait rien contre la pompe a merde jésus..
Je suis en train de préparer les cours
pensez soudainment à quelquechose comme hune envie dpisser c’est travailler dracul..étché homo
tiens, quelque chose de gai, de frais, de poutoupoutou !!!!!
les blacks aussi monstrueusement cKons que les occidentaux
quand je parlais de fosse septique, j’aurais dû parler de citerne à pus
les blacks aussi monstrueusement cKons que les occidentaux
..les élus sesscluent de par leur minorité..c’est mathématique
…
…tout le monde, n’a pas le temps de faire du Jésus sur lèvres,!…
…des tableaux, oui,!…des croix , des croix,!…en pâtes,!…
…les pâtisseries j’adore, juste pour en goûter,!…mais le moins sucrés possible,!…
…les au limon par exemple, à la vanille,!…mais le chocolat,!…justes des marionnettes quoi,!…un peu,!…
…sans plus,!…la vie en rose,!…bien sur, même censuré,!…
…des gouvernement de cons administrateurs alités de lobbyings,!…qu’elle Europe en l’air,!…etc,!…je m’éclipse au soleil,!…
…
et pis pour casser du noir y’a une fenête de tir..vive la police merde..
« pour leur donner corps », jibé faites attention à votre prose, à un dû près et vous vous retrouviez en fâcheuse position sur des toilettes orientales..
Bérénice, sur une île déserte j’emporterai mes Pléiades. C’est un format bien pratique, et l’appareil critique est toujours intéressant. Peut-on par exemple lire Saint-Simon ailleurs, et ce dans les deux dernières éditions (je préfère l’avant-dernière, question de goût) ?
berguenzinc dit: 9 juillet 2016 à 16 h 33 min
C’est aussi l’image qui vient naturellement sous la plume de Pascal, ou peu s’en faut, comme tu sais.
Pascal, très proche de Baudelaire, ou réciproquement. Ce sont des esprits de même lignée en tout cas.
les blacks aussi monstrueusement cKons que les occidentaux
ben ouais, c’est l’internationale de la connerie ou connerie sans frontières, une nouvelle compagnie qui offre un service aller-simple.
En tout cas, moi, mes petits chéris, je me fais du latin et du grec, de l’allemand et de l’espagnol. C’est un vrai plaisir. Ah, tu vas voir que je vais me la torpiller sa réforme, à cette salope…!
…
…modération,…encore,!…mais il faut en mettre de trop,!…pour en imaginer de trouver de l’immodération enfin,!…
…qu’elle imagination des modérateurs,!…
…c’est de la provocation à chercher le sens du modérateur,!…à l’eau vive d’esprit,!…etc,!…
…de la source au robinet,!…etc,!…
…
comme tu sais ça fait corps
(suite de L’été 1974)
9. A Bodrum, je retrouvai un Roger tout aussi maussade qu’à mon départ. Et quand j’informai discrètement Hélène que je n’avais rien pour elle, celle-ci me fit la tête à son tour, comme si j’en étais personnellement responsable ! Dès ce moment-là, l’ambiance conviviale de la première moitié de notre croisière tourna sensiblement au vinaigre. Le huis-clos que nous subissions sur le Senouire devenait de plus en plus pesant. Après plus d’un mois d’amours flamboyantes avec Mathilde, ce grand échalas de Xavier manifesta une certaine lassitude à son endroit. Heureusement que Thierry, avec lequel je partageais la cabine, et que j’avais hâtivement classé dans la catégorie des petits bourgeois gâtés, se révéla à l’usage un compagnon plutôt facile à vivre. Délaissant Mathilde, Xavier vint se joindre à nous plus souvent pour discuter, fumer une cigarette, jouer aux cartes, ou aller boire un pot dans les cafés lors des escales. Les sites que nous découvrîmes étaient toujours aussi enchanteurs.
Une nuit, dans les Cyclades, nous fûmes surpris par le Meltem, terrible vent d’août local, dont la force monta jusqu’à 8 sur l’échelle de Beaufort, déchiquetant impitoyablement la Grand voile, que nous n’avions pu remonter à temps, avant de poursuivre notre itinéraire à moteur. Mais Roger, toujours aussi prévoyant, en conservait une de rechange dans ses soutes. C’était impressionnant de voir notre frêle esquif, submergé par les eaux rendues soudainement furieuses sous l‘effet de la tempête, ployer de façon inquiétante vers la mer. Le Senouire avait la souplesse et l’agilité d’un roseau : il pliait mais se relevait toujours, droit sur sa quille. Dans ces moments agités – nous en connûmes plusieurs –, la nausée me revenait aussitôt. Non, décidément, la mer n’était pas mon élément !
Delaporte dit: 9 juillet 2016 à 16 h 44 min
Bérénice, sur une île déserte j’emporterai mes Pléiades
moi, Placid et Muzo, rapport que Rahan, eh ben, c’est trop dur
Bérénice, sur une île déserte j’emporterai mes Pléiades.
c’est une déclaration d’amour béré..on a l’himpression qu’il y est déjà..et à qui qu’il cause..ha..chtouche ma bille en quantique
Oui, je le crois aussi : Pascal et Baudelaire ont mis à nu un des ressorts fondamentaux de la nature humaine, cette prison existentielle dans laquelle l’homme se débat sans espoir.
raf berguen y shinvite pour tpourrir l’ile déserte
ouais donc argumenter c’est que pour les cons, misère misère…
cette prison existentielle dans laquelle l’homme se débat sans espoir
..hon dirait du chaloux
L’année prochaine, avec mes 5ème, je vais faire un travail aussi sur les fables d’Ésope en grec comparées aux fables de La Fontaine en prenant deux ou trois fables pour leur faire comprendre l’art génial de La Fontaine. Je vais leur apprendre à lire le grec tant qu’à faire… On va bien voir si ça marche.
« c’est une déclaration d’amour béré »
Tous mes messages sont des déclarations d’amour.
bouguereau dit: 9 juillet 2016 à 16 h 50 min
Sûrement, pas grosse vache. Pas du tout mon point de vue.
..mon avis c’est que ton chalet de necessité a bsoin d’un sachet d’activateur jean marron..et ça repart c’est pas plus compliqué
Oui, chaloux vit dans les fers, c’est évident. Il ronge son os.
Delaporte n’avez-vous pas remarqué que je gîte nettement en dessous de la ligne de flottaison du blog , Saint Simon connais pas et quand on sait l’usage qu’ont bien des lettrés de leurs acquis et bien qu’à avouer ne pas avoir lu tout venilia on passe pour un inculte infréquentable et non bancable, je n’en nourris pas de regret. Le papier d’emballage culturel est trop souvent une monnaie d’échange qui ne réussit qu’à cacher de belles hypocrisies.
je parlais dla formulation mon couillon..le point de vue..huhuhu..prétentieux
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 16 h 50 min
Je vais leur apprendre à lire le grec tant qu’à faire… On va bien voir si ça marche.
Tu ferais mieux de leur apprendre à recoudre un bouton. Davantage dans tes cordes.
Pour défendre la civilisation occidentale, la solution est simple : rendre le latin, le grec, l’hébreu, OBLIGATOIRES dès la plus tendre enfance.
C’est bien ce qu’on fait avec le français, les maths et la physique, non ? Rien de choquant.
béré fait la sirène jean marron..t’as une touche..chais pas a quoi tu pêches..tu t’y connais en quantique
jicé c’est une groupie de belkacem..
bouguereau dit: 9 juillet 2016 à 16 h 53 min
Tout ce que tu veux, vieille boumolle, du moment que ce n’est pas ton point de vue, celui du fond d’un seau de nuit…
…
…J.C.,…à fini sa sieste,!…il n’a pas changer,!…l’opportuniste,!…
…c’est gratuit les etc,!…Ah,!Ah,!…
…
Hépar.
Mon foie connaît pas.
Promethée son foie dévoré par le vautour.
Je ne le lirai pas avant d’y être.
Néanmoins, j’ai jeté un oeil curieux.
Patio signifie souffrir. La passion. Or, dans ce chapitre très final Jean Valjean souffre que sa Cosette aime Marius de manière réciproque ce qui n’est pas donné au moindre des pékins. Et donc, il souffre car aimer Cosette a donné un sens à sa vie.
Je pense que cela veut dire qu’il m’aimera encore car il écrit Toto « sa conscience lérvaille » celle de J. V.
Je crois bien pouvoir vous dire que la.hanche c’est juste pour que Jacob n’oublie pas combien sa conscience l’a travaillé. La douleur est sa mémoire. Parce qu’il de vida suite au combat avec l’ange le père des fils des douze tribus d’Israël.
Je ne voudrai pas lire ce chapitre avant d’y être.
Votre ministrelle aux yeux de gazelle, je lui filerai bien un coup de mentule laïque, en l’orientant dans la bonne direction : c’est tout ce qu’elle mérite !
la mecque toujours..t’es hincorigibe
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 16 h 52 min
Comme toujours, Alba fit ce qu’il pue.
c’est juste pour que Jacob n’oublie pas combien sa conscience l’a travaillé
c’est la rligion révélé..chez les antic y’a des contes sur la rencontre himpossibe havec dieu qui est hunique et qu’on revient fourbu et usé..hon hinvente des esprits..plein
hou bien hon fabule..hon a bataillé
pour ça que les animiss disent toujours au tenant des religions révélés ‘soi disant’..le mec comprend pas..et il ajoute ‘soi disant révélé’
alors JB, on ne daigne pas répondre à la question dont à laquelle je te vous avais posée?
je pense que, dans les Misérables, Javert est l’aigle qui dévore sans cesse le « foie » de Jean valjean, sa liberté, retrouvée et reperdue…l’inéluctabilité de la destinée
bouguereau dit: 9 juillet 2016 à 17 h 08 min
« la mecque toujours..t’es hincorigibe »
Orientation logique : Rome, Athènes, puis Jérusalem….uhuhu !
WGG /Rose « .Immortale jecur. » Il n’y a aucun mystère.
Au livre VI des Misérables (la nuit blanche) la partie 4 est intitulée immortale jecur; c’est un écho à l’Enéïde livre VI qui est en entier consacré à la descente aux Enfers d’Enée;il parcourt les différents cercles des Enfers où résident les morts et arrive enfin dans le Tartare:
« ibant obscuri sola sub nocte per umbram »
ils allaient ombres obscures dans la solitude de la nuit
Tartare où gémissent et sont torturés tous les héros coupables, notamment Tityos (et alii)
« ……..rostroque immanis vultur obunco
immortale jecur tundens…………….
un énorme vautour ,à coups de bec crochu // dévore(fouille)son foie immortel.
Le tableau est descriptif et psycho à la fois, pour les héros du Tartare et Jean Valjean qui ne cessera jamais d’être tenaillé par le remords et la culpabilité.
jecur signifie le foie ET le siège de toutes les douleurs, les sentiments ( jecur continere: modérer sa douleur)Donc, le foie immortel veut dire: une douleur qui renaîtra sans fin.
Ces vers de Virgile (VI 595 sq sont bien évidemment connus de Hugo) font entrer Jean Valjean parmi les Grands Héros damnés de la mythologie et de l’Antiquité.
S’il y a une raison pour ne pas tuer l’étude des Langues anciennes, la voici: la descente aux Enfers d’Enée, de même que la descente aux Enfers d’Ulysse. Des textes indispensables, pour la beauté de la langue et la profondeur de la pensée.
ps: apprendre le latin est un jeu d’enfants, il y a des logiciels,intelligents, qui transforment l’apprentissage de la morphologie; et une utilisation fûtée de l’ordinateur qui permet à une classe de 4° ,de 3°, de 1° de traduire comprendre,vite, les fables de Phèdre, la mort de Tibère, de Néron ou les métamorphoses d’Ovide. Il faut un peu d’imagination.
ps: je n’appartiens pas à l’E.N. et je n’ai pas d’entrée au Ministère.
Bonnes lectures.
bouguereau dit: 9 juillet 2016 à 16 h 16 min
sa tranche de jambon au pied a coulisse
Halor là le pied à coulisse, c’est le machin, un peu comme les cocottes en papier j’arrivais pas à comprendre ! Après c’était le marmitage absolu je rampais dans les trous d’eau…
Sinon y a le palmer, mais ça doit être bourré d’engrenages à l’intérieur…
« Tout dire en une phrase. » aurait écrit (ou dit) W.Faulkner. En ce sens, dans son essai, Michel Gresset le rapproche de Flaubert, Joyce et Proust.
Sartre posa une question : « Qui fut Faulkner ? ». Les biographies, dont celle de J.Blotner transforme , selon M. Gresset, la question en « Qu’a fait Faulkner ? » . Cette dernière renvoie à ses manuscrits, à sa création.
De Falkner, il choisit de devenir « Faulkner » (Le nom signifie Fauconnier. M.Gresset fait le lien avec les oiseaux de proie, les avions.)
son éthique (Cit. M.G) ?
« Mon ambition, écrit-il en 1949 à Cowley, est d’être aboli, de disparaître de l’histoire en tant qu’individu ; de la laisser intacte, sans restes sinon les livres imprimés ; il y a trente ans, j’aurais dû être assez clairvoyant pour ne pas les signer, comme le firent certains élisabéthains. Mon but et tous mes efforts y concourent, est que la somme et l’histoire de ma vie figurent dans la même phrase qui sera tout à la fois mon acte de décès et mon épitaphe : il a fait des livres et il est mort. »
Stendhal ajoutera sur la sienne :
« Scrisse, amo, visse » Vie… écriture… amour…
la fille à la voilette dit: 9 juillet 2016 à 17 h 20 min
Merci pour la référence très claire.
TOLLE , LEGE….voilà ce que tout enfant, St Augustin entendit dans une pièce, à côté de la sienne…il raconte dans ses Confessions que cela fut pour lui le signe de la Providence pour que sa main rédigeât son oeuvre…
Montaigne aurait pu , lui aussi dire « tolle, lege »
Oui, mais entre l’enfance du saint et Tolle, legs, il a aussi entendu : fornicem facere…
la fille à la voilette dit: 9 juillet 2016 à 17 h 20 min
Chapeau bas devant une telle intelligence;…MERCI…
ps: je n’appartiens pas à l’E.N. et je n’ai pas d’entrée au Ministère.
si tu vends dla bonne c’est cool ma soeur
Primo Augustus puellas pulchras in cælum sustulit…
Sinon y a le palmer
l’inspecteur ?
En travaillant sur les fables, je viens de découvrir un auteur grec de fables, Babrius. Intéressant de comparer « Le chêne et le roseau » d’Esope, de Babrius et de La Fontaine, et même Pascal pour finir. Voilà un petit groupement de textes que je vais me ménager.
c’est sur qu’havec un bon moteur hon peut latiniser sans faute fyalavoilette..et houi y’en a des caisses chez google..les mots sont leur minerai à pub et pour les draculs..leur algrorizeum hen habuse havec..profit
L’homme est un roseau pensant, ah fallait le trouver !
je viens de découvrir
ça a couté 3000 kilowatts en suède..haprés hon sdemande d’où qu’elle vient la fin du monde
La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable.
Fragment 397, Pascal
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C’est quasiment du Sartre…! ou du Husserl.
L’homme est un roseau pensant, ah fallait le trouver !
c’est moins bien qu’une plume dans lcul dracul
L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature ; mais c’est un roseau pensant. Il ne faut pas que l’univers entier s’arme pour l’écraser : une vapeur, une goutte d’eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l’univers l’écraserait, l’homme serait encore plus noble que ce qui le tue, puisqu’il sait qu’il meurt, et l’avantage que l’univers a sur lui, l’univers n’en sait rien.
Toute notre dignité consiste donc en la pensée. C’est de là qu’il faut nous relever et non de l’espace et de la durée, que nous ne saurions remplir. Travaillons donc à bien penser : voilà le principe de la morale.
Roseau pensant. — Ce n’est point de l’espace que je dois chercher ma dignité, mais c’est du règlement de ma pensée. Je n’aurai pas davantage en possédant des terres : par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends.
Pascal, Pensées (1670), fragments 347 et 348 dans l’édition L. Brunschvicg
Un arbre ne se connaît pas misérable
pasque t’as aucune pensée pour lui quand qu’il brule dans ta cheminée dracul..ha t’es bien hun révélé
Ce que dit Pascal, c’est quasiment du Heidegger.
comme dirait dédé t’as pas l’oreille assez fine pour hentende crier ta plouz
JC….. dit: 9 juillet 2016 à 15 h 58 min
Je suis une fosse sceptique…
Pourtant, c’est un endroit où en général on ne doute pas de la réalité.
Ce que dit Pascal, c’est quasiment du Heidegger
et c’est carrément kon cque tu dis
Pourtant, c’est un endroit où en général on ne doute pas de la réalité
par exempe dracul..keupu se vit de manière espatrouillante en raclure..c’est une preuve de l’existence de yavé épicétou
« par l’espace, l’univers me comprend et m’engloutit comme un point ; par la pensée, je le comprends »
Toute la sociologie future est dans cette expression, comme l’avait bien remarqué Pierre Bourdieu.
bourdieu..une profession de foi subjectiviss..ma mère
moi, en lisant l’extrait de pascal, je pense à Wittgenstein. A son histoire du réel qui n’existe pas sans qu’on porte sur lui un regard. ou qui existe quelque que soit le regard qu’on porte sur lui. L’en-soi du réel.
Et tu as raison, c’est absolument de la phénoménologie.
Comme quoi, si tu y ajoutes Spinoza Descartes et Bergson, la philosophie n’est pas l’apanage des Chleuh, encore une belle idée reçue, tiens…
bouguereau dit: 9 juillet 2016 à 17 h 51 min
L’homme est un roseau pensant, ah fallait le trouver !
c’est moins bien qu’une plume dans lcul dracul
ça, faut voir….
la pensée n’est pas hors hou sans espace hou bien en dehors du temps..pas pour heidegueur au moinsse
la philosophie n’est pas l’apanage des Chleuh
la langue latine étoye pas adapté non pus y parait..y sméfiait du grec et dses manières
S’il y a une raison pour ne pas tuer l’étude des Langues anciennes, la voici: la descente aux Enfers d’Enée, de même que la descente aux Enfers d’Ulysse. Des textes indispensables, pour la beauté de la langue et la profondeur de la pensée.
Nous n’espérions pas vous retrouver ainsi métamorphosée en Méduse. Un style qui ne trahit pas, toujours un peu péremptoire et jaloux de diffuser une approche univoque.
Wittgenstein. A son histoire du réel qui n’existe pas sans qu’on porte sur lui un regard
vu a dire des konneries dracul
https://fr.wikipedia.org/wiki/George_Berkeley
Widergänger dit: 9 juillet 2016 à 16 h 50 min
L’année prochaine, avec mes 5ème, je vais faire un travail aussi sur les fables d’Ésope en grec comparées aux fables de La Fontaine en prenant deux ou trois fables pour leur faire comprendre l’art génial de La Fontaine.
C’est vrai que La Fontaine a beau s’être abondamment inspiré d’Esope, celui-ci ne fait pas le poids, confronté à l’art divin du grand Jeannot. Barthes aurait pu choisir le fabuliste grec comme exemple du degré zéro de l’écriture. Pour s’assurer du génie de La Fontaine, lire impérativement à haute voix quelques uns de ses plus hauts chefs-d’oeuvre, « Les animaux malades de la peste » ou « les obsèques de la lionne » par exemple. Impérativement à haute voix.
» Même il m’est arrivé quelquefois de manger
Le berger »
» Eh bien manger moutons, canaille sotte espèce… »
» le monarquee lui dit : » Chétif hôte des bois,
Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix »
Sans oublier, bien entendu :
» — Vous chantiez? j’en suis fort aise;
Eh bien ! dansez maintenant . »
J’ai beau être blasé, j’en ris encore comme au premier jour
c’est qui , dracul?
Comme toujours, Alba fit ce qu’il pue.
Et vous Chaloux, compromis jusqu’aux poux?
Berguenzinc, je crois que c’est une interpellation par défaut, ce peut être tout le monde et n’importe qui le prendrait pour lui . Une façon de ne pas s’engager à fond dans une procédure qui risquerait comme un seau rempli d’eau de tomber sur la tête de celui qui l’ouvre.
bérénice dit: 9 juillet 2016 à 18 h 11 min
S’il y a une raison pour ne pas tuer l’étude des Langues anciennes
La vraie et légitime place des langues anciennes, c’est à l’Université. Dans l’enseignement secondaire, vue l’extrême modestie des résultats, c’est du temps perdu et de l’argent gaspillé. Aucun des arguments en faveur du maintien de ces enseignements à ce stade ne tient la route. Il y a d’autres urgences. Que des gens comme Wiedergänger défendent des enseignements qui leur assurent un bon nombre d’heures de service dans des classes peu chargées et de bon niveau, cela se comprend, mais c’est un point de vue fort intéressé.
J’ai beau être blasé, j’en ris encore comme au premier jour
moi aussi jen revois plusieurs main derrière le dos se balançant davant en arrière sur lestrade en jupette et soulier..et la maitresse disant « 7 moins 2 pour ce balancement ridicule »..quelle salope
dracul c’est la crème de golème de jéruzalème..le mec interessé..ha tu suis pas
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