de Pierre Assouline

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Un peu d’humanité pour le latin et le grec !

Un peu d’humanité pour le latin et le grec !

De quand datez-vous le début du XXème siècle ? 1900 ? 1901 ? 1914 ? 1918 ?.. Le critique Albert Thibaudet le fixait sans hésiter à 1902, année de la réforme scolaire qui déclassa les langues anciennes. On voit par là combien sont profondes les racines du débat qui agite les professeurs, les pédagogues, les élèves et leurs parents depuis quelques temps.

Il ne s’agit pas de dénoncer la politique éducative d’un gouvernement ou même d’un ministre puisque depuis des années, toutes tendances confondues, ils n’ont cessé de creuser la tombe des humanités gréco-latines. La polémique est récurrente mais elle n’a jamais été aussi alarmante. Balayons d’emblée l’« argument », si l’on peut dire, de ceux qui dénoncent une nostalgie réactionnaire dans la défense des langues anciennes, associée aux académies et au « parler Vaugelas ». Les autres, soumis à l’idéologie du présentisme, plaident pour un enseignement qui se voudrait plus efficace et plus utile pour le marché du travail ; ils oublient au passage que les années scolaires ont ceci d’exceptionnel dans la vie d’un futur adulte qu’elles sont justement le seul moment d’une vie où l’esprit doit se former en liberté, dans le pur plaisir d’apprendre, dans le bonheur de la connaissance gratuite, hors de la tyrannie de la rétribution, du profit, de la rentabilité, du retour sur investissement. Le collégien et le lycéen auront toute leur vie pour méditer l’épigraphe que Jules Vallès fit figurer en tête deuxième tome de sa trilogie autobiographique Le Bachelier :

« «  »A tous ceux qui, nourris de grec et de latin, sont morts de faim ! »  

Il ne suffit plus de dire qu’elles ne sont pas des langues mortes mais des langues anciennes. Il faut rappeler des vérités d’évidence un peu oubliées à commencer par la première d’entre elles : le latin n’est pas une langue ancienne parmi d’autres mais par excellence celle du français. A ce titre, elle seule permet à notre langue de s’échapper de son stérile huis clos. Elle en est le cœur palpitant, la fait vivre, l’ouvre à l’extérieur.

Se priver petit à petit du latin, jusqu’à décourager de futurs enseignants dans cette voie-là, c’est prendre le risque de priver les générations à venir de la maitrise du français comme outil. Ce qui serait aussi préjudiciable aux littéraires qu’aux scientifiques. De toutes parts et de tous milieux revient le même son de cloche : les étudiants ont de plus en plus de mal à maitriser le français. A leur stade, c’est déjà trop tard ; c’est bien en amont qu’il faut agir. Or sans le latin, on ne sait rien de la structure de la langue, de la grammaire, de l’étymologie, des aventures du sens dans l’histoire d’un mot.

Le bricolage qui a abouti aux nouveaux programmes banalise l’enseignement du latin et du grec jusqu’à les diluer confusément dans un magma optionnel. Pour la plus grande gloire du globish, ce bâtard de l’anglais qui désole les Anglais les premiers ? Misère… Il se dit du côté du ministère de l’Education que le but est de réduire les inégalités et les privilèges dans l’accès à la connaissance ; or c’est exactement la situation contraire qui adviendra ; les humanités au rabais pousseront une élite à y accéder à leur meilleur.

Le jour de la rentrée scolaire un livre intitulé Le Bon air latin (Fayard) paraîtra qui achèvera de convaincre les sceptiques. Une œuvre collective réunissant des latinistes, enseignants ou traducteurs, des linguistes et des écrivains, pour dire à l’unisson ce que notre langue doit au latin : sa respiration, son allure, son souffle, sa musicalité, sa stabilité, sa précision grammaticale, sa richesse lexicale… Et l’on voudrait nous couper de cet héritage ! Ce recueil pose clairement l’enjeu du débat : quel français voulons-nous ? La question est d’une brûlante actualité à l’heure des polémiques sur l’identité. Reste à savoir si les princes qui nous gouvernent ont jamais brûlé du désir de maitriser leur propre langue.

(« Graffiti du mouvement contra la loiTravail reproduit avec d’autres sur le site Lundi matin ) (ne cherchez pas le le rapport avec le billet, il n’y en a pas, enfin pas directement…)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 130 Réponses pour Un peu d’humanité pour le latin et le grec !

Béné dit: à

Pour le sourire! Les supposés ancêtre Gaulois, ils parlaient en quelle langue? Par ce que le latin et le grec, c’est sans doute bien! Mais nos fameux gaulois, ils sont où dans ce qui est ce langage français?

Sergio dit: à

la vie en cause dit: 10 juillet 2016 à 21 h 31 min
caser un carré magique

Le Sator ? Hon peut pas c’est ultra-secret…

berguenzinc dit: à

Béné dit: 10 juillet 2016 à 22 h 05 min

nos fameux Gaulois parlaient celte. D’ailleurs Gaulois, celte, galate ,c’est le même mot. Gallois et Gaêlique aussi.
Le français a hérité d’une centaine de mots gaulois, pas plus.
les langues celtes sont un des rameaux des langues indo-européennes qui s’est rabougri, contrairemen aux langues latines, slaves ou germaniques

désolé d’être un peu rasoir !

quelques mots gaulois: soc, bec, gué, gui, ambassadeur (si si ! ) barde, druide…etc etc

berguenzinc dit: à

@ribouldingue

le point culminant de la Margeride est…le truc de Fortunio 1501 m
ensuite il y a le Mont Mouchet 1489 m et le Mont Chauvet 1483m

Et, près de Chateauneuf de Randon, il y a même un villae qui s’appelle St Paul-le-Froid…;c’est dire

bien à vous

Béné dit: à

Astérix! Le parler français, il est totalement incongru de le cataloguer dans ce latin-grec. Quand les romains ont conquis ce n’ai pas possible qu’à ce même instant le langage n’a pas évolué! C’est probablement à cet instant, que le langage a évolué. Il y avait les langues gauloises et il y eu ce langage gréco-romain. Et si depuis la nuit des temps, le français est compliqué, pour tout le monde, y compris les français, ce n’est pas pour rien! C’est que la France est un pays compliqué depuis toujours et son langage est impossible; impossible aux ordinaires de la France, impossible d’en faire une langue fédératrice d’Etats.
Quand on en ai encore à se poser des question sur le greco-latin, pendant ce temps c’est l’anglais qui est devenu la langue internation!

Béné dit: à

La langue française actuellement pratiqué ne serait elle pas née longtemps après une révolution, longtemps, parce qu’il me semble que la langue française en réalité est née véritablement quand la révolution et les post-révolutionnaires, ont considérés qu’il fallait fédérer ce peuple un peu agité!
Avant le langage français n’existait pas, il s’agissait de langages locaux, de jargons régionaux, de patois. Le français n’existait pas encore véritablement à ce moment!
Est-ce Napoléon3 ou la République suivante qui a obligé ses écoles d’imposer ce langage?
Je suis curieuse! 🙂

Béné dit: à

Comme par hasard ou forcément, j’ai proposé une quantité de fautes… MDR!
MDR! Vous voyez que si des langues sont mortes, d’autres vivent!

berguenzinc dit: à

Béné dit: 10 juillet 2016 à 23 h 04 min

non, ce fut François 1er, en 1538, qui par l’Édit de Villers-Cotterêts en 1538

berguenzinc dit: à

rendit le français obligatoire dans le royaume

Charles dit: à

Mon ami Richard Millet avait raison ! Voilà ce qui arrive quand on se fait représenter par des nègues. Arriba el Portugoal !

Sergio dit: à

Le mont Mouchet il y a un monument (Résistance).

OZYMANDIAS dit: à

PORTUGAL 1 FRANCE 0

poseidonus dit: à

Béné dit: 10 juillet 2016 à 22 h 46 min
« c’est l’anglais qui est devenu la langue internation! »

Et ça n’a rien à voir avec une quelconque supériorité culturelle et politique de l’English

JC..... dit: à

EURO 2016

Fin de la Farce !
On peut revenir aux vrais problèmes : la distraction footballistique ne peut enfumer longtemps …

Cicerone dit: à

Un peu d’hu…mour pour le latin et le grec :

Pour en finir avec le latin et le grec par Pascal Engel, Philosophe, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) :

« Il faut applaudir des deux mains le projet de suppression de l’enseignement du latin et du grec dans les lycées et collèges. Ces langues ont fait assez de mal à des générations d’enfants soumis à la férule de maîtres imbéciles. Comme disait Leibniz, Nec proinde culpandi sunt quod ista sunt prosecuti, sed quod pueros fatigarunt. Elles les ont éloignés de la vie réelle. Non vitae, sed scholae discimus. On me dira que la connaissance des humanités contribue à l’éducation des citoyens. Mais quel rapport entre le monde ancien et le nôtre ? Ne savons-nous pas que chaque culture a son monde propre, intraduisible dans un autre ? Qui, à part Paul Veyne, peut encore lire l’Enéide ? Qui de nos jours agirait comme Regulus ou les Gracques ?
Le latin et le grec ne font que renforcer les inégalités sociales et bloquent l’intégration républicaine. Ils perpétuent des aristocraties académiques indignes de la démocratie du savoir, et empêchent les collégiens d’accéder aux matières utiles à la vie comme la conduite automobile, l’éducation civique et sexuelle. Litterae non dant panem. Ces langues misogynes réduisent la femme à une harpie ou à une ancillaire. Kakon anankaoion gunè ! Et qui, sur Facebook et Twitter parle latin ? Il n’y a même pas de mot pour désigner Internet en latin. Même les catholiques n’ont plus la messe en latin. Veut-on conserver le privilège ultramontain ? Quant au grec, ses locuteurs ne vont-ils pas sortir de l’Europe, et n’ont-ils d’ailleurs pas abandonné le grec ancien il y a des siècles ? Quod periit, periit !….
Non barbarus sum. Je ne demande pas qu’on détruise la Vénus de Milo. Mais avons-nous vraiment besoin d’appeler nos détergents «Ajax», nos slips «Athéna» et nos foulards «Hermès» ?  »

La suite ici :
http://www.liberation.fr/societe/2015/04/09/pour-en-finir-avec-le-latin-et-le-grec_1237894

J’espère que vous apprécierez le nombre de citations latines.

guillaume dit: à

Place au Tour de France

JC..... dit: à

…. et en 2017, joie sans mélange, début de la Farce Présidentielle ! ….

JC..... dit: à

« Le latin et le grec ne font que renforcer les inégalités sociales et bloquent l’intégration républicaine. »

Ardent défenseur de l’inégalité comme source de divers bonheurs liés à la diversité naturelle, je déplore la disparition de ces langues cadavériques qui la renforçait !

Voir une première ou une seconde génération d’esclaves affranchis, niais, bloquer net sur une traduction de Martial ! Quelle joie !… De quoi réjouir et faire vibrer toute honnête mentule martiale …

William Legrand dit: à

la mentule ! Madame Verniglia l’assure : ceux qui en parlent le plus comme le JC sont ceux qui en ont le moins c’est-à-dire minuscule comme celle du JC… tout le monde rigole au Camp à Nella

Charles dit: à

Mon ami Richard Millet m’a appelé ce matin pour avoir de mes nouvelles. « Je broie du Noir « , que je lui ai dit.  » — C’était pas après qu’il fallait le faire, a-t-il remarqué, c’était avant. » Et, avec un ricanement à la Chateaubriand, il a ajouté : « C’est bien fait ! « 

JC..... dit: à

20,8 millions de c.onnards devant la TV franzouèse, hier, pour regarder des loques colorées, riches et c.ons à la fois, taper bêtement dans un ballon rond devant des agités du bocal … !

Donnez leur du Pain et des Jeux, à ces veaux … c’est tout ce qu’ils méritent, les bolos bas du front, et que les meilleurs se tirent de ce lupanar républicain !

Charles dit: à

 » Panem et circenses ! ai-je dit à mon ami Richard Millet, ça y est, enfin je comprends le latin ! » —  » Dommage que ce soit un peu tard, mon corbeau; pas sûr qu’on ne t’y reprenne plus « , qu’il m’a répondu, en couinant de rire comme un renard. Est-ce qu’il se prendrait pour La Fontaine ?

bouguereau dit: à

en couinant de rire comme un renard

goupil malheureux!..reinhart c’est chleu..demande à jicé..dis lui reinhart..il a les cheveux du cou qui se dressent

OZYMANDIAS dit: à

LINDA de SUZA…………. 1

MIREILLE MATHIEU………. 0

bouguereau dit: à

et que les meilleurs se tirent de ce lupanar républicain !

faut pas faire de pube pour l’élite jicé..elle se reconnait d’elle même…mes valises sont faites pour jéruzalème..quand je me décide à partir je dois passer forcément devant un grand miroir que j’ai mis bétement à l’entrée..je me trouve tellement beau que je me fais peur..et je repose les valises

bouguereau dit: à

quelquefois je me dis que si j’étais ozy y’aurait pas de danger et je partirai d’un seul hélan..y’a des mecs qui sont béni par yavé

JC..... dit: à

La méconnaissance mécanique sa mère de cette pauvre Verminiglia fait peine à voir…

Doté d’une modeste mentule – pes au repos, cubitus en action – ma fidèle compagne volète, joue, picore, musarde, s’égare, bien mieux que d’autres lourdes hampes, bonnes à impressionner le photographe de Cour.

Dame ! restons modeste ….

bouguereau dit: à

tout le monde rigole au Camp à Nella

keupu devant son miroir il se voit césar de légion de manipule de khonnerie..

JC..... dit: à

Je ne pardonnerai jamais à Passou, un père spirituel pour moi, au même titre que Blaise Pascal, Eschyle ou Didier Deschamps, de ne pas avoir descendu en flammes cet histrion littéraire à la face molle d’Eric Reinhardt…

Je soupçonne une Entente Cordiale palermitaine…

bouguereau dit: à

Quant au grec, ses locuteurs ne vont-ils pas sortir de l’Europe

..les angliches c’est fait..rien a péter eux des rubicons..ils prennent le channel et « what do you mean in civilized languouage? »

bouguereau dit: à

nos slips «Athéna»

ça c’est pour les pédés moi je prends que du herculanome ou du vézuvusse

Charles dit: à

Au supporter français défait dans sa fan zone :

Une grenouille vit un boeuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle, qui n’était pas grosse en tout comme un oeuf,
Envieuse, s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant :  » Regardez bien, ma soeur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
Nenni. — M’y voici donc ? — Point du tout. M’y voilà ?
— Vous n’en approchez point.  » La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Deschamps veut bâtir comme les grands seigneurs,
Tout Griezmann veut avoir des pages
Avant de faire très grise mine.

bouguereau dit: à

Et ça n’a rien à voir avec une quelconque supériorité culturelle et politique de l’English

hévidemment que si..dmande a kabloom..spèce de dégénéré antisémite collabo de merde..vaé victis épicétou

Jibé dit: à

Désolé, les erdèliens, mais nous avons consacré la trop rare journée caniculaire d’hier de l’été 2016 à visiter parents et amis parisiens, intra et extra muros. C’est ainsi que nous nous trouvâmes, passé minuit, sur la ligne du RER entre Défense et Nation ! Entre les visages désespérés des bleus blanc rouge et les cris joyeux de jeunes lusitaniens s’exprimant dans un français sans accent. Une façon de prendre le pouls de cet échantillon représentatif de la France multiculturelle, qui beuglait : « Deschamps nique ta mère ! » ou « Fallait garder Benzema ! » A quoi rêvent ces jeunes gens en fleur ? Foot et sextape…
Répondons dons aux questions diverses et variées. Le boug, qui n’a jamais voyagé en autocar turc à vingt ans peut-il comprendre le monde contemporain, avec ou sans latin ? Désolé, closer, mais pour la photo, nous avons déjà le portrait en pied d’un certain Antinoüs, envoyé par sa mère…

bouguereau dit: à

non, ce fut François 1er, en 1538, qui par l’Édit de Villers-Cotterêts en 1538

houi..sur le papelard officiel..mais c’est bien la révolution et le xix qui fut a même de mettre en oeuvre sur l’oreiller..pleure et grincement de dent

Jibé dit: à

Oui, vaste programme, qui commencera ainsi, WGG…

« Un soir, j’ai assis la Beauté sur mes genoux,
je l’ai trouvé amère et je l’ai injuriée. »
ARTHUR RIMBAUD

« La vraie beauté est si particulière, si nouvelle,
qu’on ne la reconnaît pas pour la beauté. »
MARCEL PROUST

« La beauté sera convulsive ou ne sera pas. »
ANDRE BRETON

Face à la laideur ou à la vulgarité ambiante, le goût de la beauté ne se fait-il pas de plus en plus urgemment ressentir ?
Qu’est-ce que la beauté ? Où commence-t-elle et où finit-elle ? A quel besoin correspond t-elle en chacun d’entre nous ? Comment cette aspiration se traduit-elle dans notre façon de vivre au quotidien, tant du point de vue esthétique qu’éthique ?
Autant de passionnantes questions auxquelles notre enquête anthologique essaiera de répondre, à travers les extraits des écrivains choisis.

bouguereau dit: à

à 20 ballets jfsais du stop baroz..j’avais l’gout du lusque..hévidemment y’avait des risques..par exemple un certain mec complétement plein en montagne qui ralentissait juste assez pour me dire.. »vas y saute..une jambe cassée c’est mieux que d’plus rvoir manman »

bouguereau dit: à

Oui, vaste programme, qui commencera ainsi, WGG…

t’es qu’un lèche cul baroz..du coté de manche par derrière épicétou

closer dit: à

Jibé, pour le beau, surtout ne pas oublier Baudelaire, qui en a fait une très belle analyse (le beau est toujours étonnant).

Quant à Antinoüs, il peut aller se rhabiller à côté de certains d’entre nous…suivez mon regard. Mais je n’insiste pas

JC..... dit: à

Question ballon, la dimension, la grosseur de l’objet, compte étrangement dans la qualité du jeu :

– Montgolfier : de redoutables expérimentateurs, excellent ballon !
– basket : des types qui bougent sans cesse, sympathique !
– volley : magnifique, épuisant, méconnu !
– rugby : ovalie, où l’équipe supplante toujours l’individu, formidable !
– football : pourri … des nuls !
– handball : fatiguant …!
– tennis : des dopés aussi jaunes que la baballe rapide …!
– golf : les pires de tous, du snobisme en surface qui creuse en ravines jusqu’au cœur du snob lui même, lequel s’entroue définitivement !

bouguereau dit: à

..c’est pas ltout..dura lesque

JC..... dit: à

La question de la beauté est sans intérêt.

Jibé dit: à

Baudelaire, bien sûr, closer, dont « les déesses comme un rêve de pierre » lui permirent de composer un splendide bouquet de fleurs du mâle !

Et oui, mon pauvre JC, d’autant plus que chez moi aussi le beau fait trilogie avec le bien et le bon…

Crésus dit: à

Bonjour,
je ne voudrais pas gêner Mr. Pierre  » Job  » Assouline, mais la photo qui illustre son excellent article n’a pas grand chose à voir avec les dernières manifs, elle sort droit d’un opus sur les graffitis de Mai 68 ! Je le recherche et vous donne la référence.

JC..... dit: à

Le Beau ? ça n’existe pas.
Le Bien ? c’est illusoire.
Le Bon ? c’est relatif.

William Legrand dit: à

10 h 32, JC dit « la question de la beauté est sans intérêt »… Madame Verniglia rappelle qu’il est tellement laid que c’est normal

la fille à la voilette dit: à

@Cicerone 8h24.votre Pascal Engel dit: »il n’y a pas de mot pour désigner Internet en latin ». Ce brave homme ignore donc que c’est Jacques Perret, prof de latin à la Sorbonne qui a proposé le mot « ordinateur »(ordo, ordinis) mot qui fut retenu à l’unanimité. Ce brave homme d’Engel préfère sûrement PC,qui suinte l’anglais comme les Water closet qu’ils nous ont légué.Il n’aime pas « carpe diem »….ça se voit tout de suite, infréquentable..

keupu dit: à

pour ceux qui lisent encore bouguereau (faut du courage), à remarquer que comme pour le JC tous les autres sont des cons… sauf eux, tenants de l’intelligence suprême

Jibé dit: à

« Le Beau ? ça n’existe pas. »

Et pourtant, c’était déjà une question capitale chez nos anciens auteurs grecs et latins !

keupu dit: à

JC refait le coup de l’apitoiement aux mémères chez serdgio… bientôt sa chatte va re-mourir pour la cinquième fois… et ça marche

JC..... dit: à

Guère étonnant que nos anciens Grecs et Latins se soient posé des questions sur ce qui existait, facile, mais aussi sur ce qui n’existait pas, territoire où toute réponse est aussi ouverte que la question …

guillaume dit: à

10 h 18 min

l’English écrit et causé serait politiquement et culturellement supérieur ? pas au latingrec dirait wg
et que dire du sanscrit

JC..... dit: à

« ta gueule, raclure de keupu ! »
(copyright Bougboug, 2016)

keupu dit: à

ahahahahahah l’andouille haineuse n’en peut plus

la vie en cause dit: à

« du coté de manche par derrière épicétou »

mais non, il sent toujours le fayot de la gueule comme du derrière, un authentique art de vivre mais plutôt lassant…

la vie en cause dit: à

(pue serait plus précis)

Charles dit: à

Quant on choisit de sélectionner une bande de nègues christianisés, plus un Griezmann (tiens, avec un nom pareil, d’où qu’y sort, celui-là, ça m’étonnerait pas que, en fin, bon) plutôt que des joueurs de la qualité spirituelle d’un Benzema et d’un Ben Arfa, on attire sur sa tête le châtiment d’Allah.

Charles dit: à

Comme l’ont souligné les remarques pertinentes d’un Widergänger et d’une DHH (traîtres à leur cause, en l’occurrence, mais c’est leur affaire)sur les modulations consonantiques entre grec et latin, il appert que les sources de notre langue sont authentiquement indo-européennes et, pour tout dire, aryennes, et aucunement sémitiques. Toujours ça de pris.

jean claude dit: à

il faudrait rendre obligatoire l’apprentissage du sanskrit pour faciliter celui du grec et du latin

jean claude dit: à

« les sources de notre langue sont authentiquement indo-européennes »

charles et ses idées fixes..
les ancêtres étaient voyageurs

Janssen J-J dit: à

Je rappelle aux j’menfoutistes les mains pleines, comme moi, que le score avait été donné douze heures à l’avance par le
Janssen J-J dit: 10 juillet 2016 à 10 h 51 min
(…) Un à zéro, ce soir ?
Et l’aut Charlot qui veut coiffer sur le poteau le JC un peu faiblard ces temps-ci sur le même registre. C’est vrai qu’il avait un jour de récupération de moins sur l’autre. Un peu déprimé donc, et méditant sur le gouffre abyssal de ses turpitudes passés, je le fais pour apaiser son âme : nemo auditur propriam suam turpitudines allegans.

Janssen J-J dit: à

turpitudinem… passembleu !

closer dit: à

« Cette péripétie majeure a eu le don d’agacer la mère de l’intéressé. Devant son écran de télévision, Dolores Aveiro n’a visiblement pas apprécié le geste du Français et l’a fait savoir. «Je ne peux pas voir mon fils comme ça. Le jeu, c’est de frapper dans le ballon, pas de blesser l’adversaire», a-t-elle écrit sur son propre compte Twitter. »

Etait-ce vraiment un accident cette blessure de Ronaldo dès les premières minutes, hmmm?
C’est bizarre tout de même…

Elle est encore pas mal Dolores, d’après la petite photo!

closer dit: à

« nemo auditur propriam turpitudinem allegans. »

Un des plus beaux adages du droit Janssen!

Cicerone dit: à

à la fille à la voilette de 11 h 07 min

Tout d’abord : ne pas confondre les mots « ordinateur » et « internet » !

Ensuite, étant donné son amour pour les citations latines, je prend sa diatribe pour de l’humour au troisième degré. Prenez-vous vraiment cette phrase au sérieux :

« La plus simple consistera à supprimer les professeurs de langues anciennes du secondaire et du supérieur, mais aussi une bonne partie des archéologues. Cela ne les mettra pas au chômage, car on leur proposera, comme pour les postiers, de se reconvertir en moniteurs du permis de conduire » ?

Et la suivante :
«On demandera ensuite à l’Académie de toiletter la langue française en supprimant toutes les expressions grecques et latines, telles que statu quo, a prioriou et cetera, puis les mots à racine grecque et latine, commeabdominal, belliqueux, anonyme ou misanthrope, pour ne garder que ceux qui viennent du gaulois, de l’arabe ou de l’anglais.»

Enfin !!!

Sans compter celle-là : « On demandera à Uderzo d’enlever des albums d’Astérix toutes les allusions ridicules qu’y glissait Goscinny, telles que exegi monumentum, alea jacta est ou acta est fabula. »

Et le pompon :

« Par la même occasion, on rebaptisera le Quartier latin d’un nom plus attrayant, «Espace de loisirs rive gauche», et j’avance la modeste proposition de supprimer, également, l’alphabet latin. »

Non vraiment, ça ne vous amuse pas ?

Alors, allez lire le billet de Passou du 15 avril 2015, oui 15 avril et non pas 1er avril, et vous y verrez la co-signature de Pascal Engel

http://larepubliquedeslivres.com/une-logique-soft-de-taliban-contre-le-latin-et-

bouguereau dit: à

Un des plus beaux adages du droit Janssen!

keupu qui allègue que rapport a sa mère qui fsait l’trottoir et son père qui buvait..cousquè tandème !

Cicerone dit: à

Précisions : il se passe à peu près 30 ans entre l’utilisation d’un ordinateur et celui d’internet.

Pour internet en latin, je vous propose d’aller voir ce site :
https://la.wikipedia.org/wiki/Interrete

En répondant à miss voilette à la violette, je parlais de Pascal Engel scilicet.

bouguereau dit: à

pour ne garder que ceux qui viennent du gaulois

..là y savent pas trop..le comble c’est qu’un gaulois et un romain se comprenait assez bien..comment que c’est possibe on se perd en conjecture comme dirait mon larbin

bouguereau dit: à

c’est Jacques Perret, prof de latin à la Sorbonne qui a proposé le mot « ordinateur »

inane académie..hincapabe de rien proposer depuis..tous les jolies mots nous viennent du quebec

OZYMANDIAS dit: à

Le Grand Ordinateur c’est Dieu.
Microsoft et Apple sont les deux archanges Gabriel et Michael.
L’Internet c’est Satan.
Google c’est la Tour de Babel.
La première Connexion c’est le Péché originel.
Les internautes sont les pauvres mortels que nous sommes.

Charles dit: à

La langue grecque et la langue latine, la culture gréco-latine, s’identifient aux sources aryennes de notre identité. Les défendre, c’est faire barrage au complot judéo-christiano-sémitique qui, depuis deux mille ans, nous a fait tant de mal.

Al Ceste dit: à

Il y a quelques fables de la Fontaine qui peuvent être accessibles aux élèves actuels sans mise en situation « grand siècle ». Exemples : Le Loup et le Chien et surtout, ma préférée : les Animaux malades de la Peste. L’âne de la fable est le Lampiste du Canard (dont on fête le centenaire), la comptable de l’affaire Mamie Zinzin, etc.

Ci-dessous, article pour ceux qui aiment les rapaces :

http://misentrop2.canalblog.com/

OZYMANDIAS dit: à

Le fantôme du Judaïsme pour Kafka.
Le poison du Judaïsme pour moi.

bérénice dit: à

la fille à voile, l’ordinateur est un instrument , un outil, une machine, internet est un des usages de l’informatique , il n’y a pas de mot latin pur désigner internet.
http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-internet-3983/

votre ami sorbonnard n’a pas inventé ou déniché de d’étymologie latine le désignant. C’est un terme totalement nouveau, libre de toutes racines , attaché au présent. Carpe diem donc
http://voldemots.blogspot.fr/2008/06/carpe-diem.html

bérénice dit: à

14h12 en modération rejoint sans l’avoir su Cicerone.

Jibé dit: à

Et le poison du fantôme pour WGG ?

JC..... dit: à

HAMZA A TROUVE DU TRAVAIL !

Le fils d’Oussama ben Laden souhaite venger la mort de son père et poursuivre son combat contre les Etats-Unis.

« Nous allons continuer à vous frapper et à vous viser dans votre pays et à l’étranger en représailles à votre oppression des peuples de Palestine, d’Afghanistan, de Syrie, d’Irak, du Yémen, de Somalie et des autres terres musulmanes qui n’y ont pas survécu », a-t-il affirmé dans un enregistrement sonore diffusé sur internet.

Qualis pater talis filius ….

Sergio dit: à

Charles dit: 11 juillet 2016 à 13 h 54 min
faire barrage au complot judéo-christiano-sémitique

Tous ces mecs-là ? Mais i sont foutrement nombreux ! Des myards d’hommes comme dirait Boug… Faut pas venir seul avec une arquebuse en vingt-et-un temps !

Sergio dit: à

Charles dit: 11 juillet 2016 à 12 h 11 min
Quant on choisit de sélectionner une bande de nègues christianisés

Houi mais justement le wolof devient la langue officielle de l’équipe si on dit « je tire » l’ennemi comprend « je pointe » il l’a férocement dans le bab’s !

Jibé dit: à

@closer 10 h 30, soyons précis, voilà ce que disait exactement Baudelaire : « Le beau est toujours bizarre. Je ne veux pas dire qu’il soit volontairement, froidement bizarre, car dans ce cas il serait un monstre sorti des rails de la vie. Je dis qu’il contient toujours un peu de bizarrerie, de bizarrerie non voulue, inconsciente, et que c’est cette bizarrerie qui le fait être particulièrement le Beau. »

Widergänger dit: à

Mais, grand Dieu ! personne n’a jamais dit que les sources de la langue française étaient sémitiques ! Y a quand même un peu d’arabe dedans à cause des colonies, mectoub… !

Passou dit: à

A Crésus de 10.49, Quand c’est en rouge, ça renvoie à un lien. Vous cliquez sur Lundi matin, et vous avez la source de l’image.

Widergänger dit: à

Ce qui est bien avec Internet c’est qu’on peut consulter le Gaffiot en ligne comme le Bailly, qui sont d’une utilisation archi-pratique. En plus un gain de temps considérable. Vive le progrès, mes petits chéris !

Le site en latin est vraiment super. Je vais m’en servir pour mes élèves.

Widergänger dit: à

Passou dit: 11 juillet 2016 à 15 h 37 min
Faut tout leur dire et pas qu’une fois ! Ils ont une caboche en béton armé, c’est pas possible… !

berguenzinc dit: à

Charles dit: 11 juillet 2016 à 13 h 54 min
La langue grecque et la langue latine, la culture gréco-latine, s’identifient aux sources aryennes de notre identité. Les défendre, c’est faire barrage au complot judéo-christiano-sémitique qui, depuis deux mille ans, nous a fait tant de mal.

au complot judéo-christiano-ronaldo-sémito- pascuano-malgacho-siouxo-irondequoito-groenlando-basco-charlot oui !!!!!

rhalalalalalalala les bougnoules !!! rhalalalalalalalalalalalalalalalalalalaala not’belle frane !!!! vive la France perno-concoursdeboudino-canalplusso-lepeno-intégriste

vous êtes un grrrrrrros thon

JC..... dit: à

Mon Gaffiot – tout petit, mais j’étais déjà méchant – il me servait à frapper la tête de mes petits camarades de Lycée, des gosses de riche contrariants. C’était sympa le latin …

En plus, on voyait pas les taches de sang sur le carton ….

Va faire ça avec Internet !

Widergänger dit: à

Les fables de La Fontaine peuvent s’étudier à tout niveau mais évidemment pas de la même manière. Du primaire à la préparation à l’agrégation. Les études ont bien avancé sur ses fables, je m’en suis rendu compte en consultant Internet. Pas mal d’études sur les rapports des fables et du langage du droit, notamment par Christian Biet dont les axes de recherche vont dans ce sens et permettent de se faire une idée de l’âge classique passablement revu et corrigé. C’est à la fin du XVIIè siècle que les rapports du droit et de la littérature se mettent en place pour contester le pouvoir. Auparavant (la farce de maître Pathelin et alii) n’avait pas ce sens. C’est qu’avec Louis XIV c’est le monde de la bourgeoisie qui travaille le pouvoir de l’intérieur pour en saper les bases par le Roi lui-même, qui était, ma foi, un homme remarquablement intelligent.

Aujourd’hui, La Fontaine serait accusé de plagiat par toutes les âmes mortes.

JC..... dit: à

Lorsque Wiwi pointe le nez, quand Charlot fait son cinema, Berguie remue la queue et sort les dents ! Couché, sale bête !

William Legrand dit: à

le gaffiot au JC ? Madame Verniglia nous dit qu’il a même pas son certif’ tellement qu’il est nullos

Widergänger dit: à

Et aussi pour contester le droit et la justice des hommes. En cela, Camus est très très classique, avec L’Etranger comme avec La Chute, où il approfondit la plaie.

Widergänger dit: à

JC….. dit: 11 juillet 2016 à 15 h 52 min
Tu comprends, moi, en vacances, je dors jusqu’à deux heures de l’après-midi ! J’inverse le jour et la nuit. À quatre heures du matin, je suis encore en train de fourgonner une version latine ou un cours de grec. Je dois être le seul sur la terre à être aussi cinglé…

JC..... dit: à

« Je dois être le seul sur la terre à être aussi cinglé… » (Wiwi)

T’affole pas, on est deux… !
Pardon, trois : j’oubliais William Legland.

keupu dit: à

à WGG, tu comprends JC ? non, il comprend rien

Widergänger dit: à

Lisez par exemple cet admirable texte de Sénèque, comme il est pittoresque ! On a l’impression d’y être, à Rome, à ses côtés :

QUE DE BRUITS !

Voici toutes sortes de clameurs qui sonnent de partout à mes oreilles ; j’habite juste au-dessus des bains. Tandis que des champions s’exercent à jeter de lourds grappins de plomb, j’entends leurs gémissements ; chaque fois qu’ils relâchent leur respiration, j’entends leurs sifflements et leurs souffles rauques. Mais si un joueur de balle vient par surcroît et se met à compter les balles gagnantes, c’en est fait. Ajoute maintenant ceux qui plongent dans la piscine en faisant un bruit énorme avec les remous de l’eau qui jaillissent ; songe à l’épilateur dont la voix porte des sons aigus et stridents, qui jamais ne se tait sinon lorsqu’il arrache les poils des aisselles de l’autre qui pousse des cris forcés contre lui ! et puis songe aux mille exclamations du marchand de boisson, au marchand de boudins et au pâtissier qui vendent leurs marchandises d’une voix aux modulations caractéristiques !
(Sénèque, Ep, 56, 2)

Petit rappel dit: à

Charles, 13h 54
Votre sabir peut se traduire par « Je hais les mensonges qui vous ont fait tant de mal »
Un pétainisme à l’envers, d’obédience islamolatre. Il fallait l’oser. Souhaitons à cette Révolution Nationale de ne pas réussir plus que l’autre!

JC..... dit: à

« Ta gueule, raclure de keupu ! »

berguenzinc dit: à

Widergänger dit: 11 juillet 2016 à 15 h 56 min

ben moi, c’est deux heures chaque dimanche que je me farcis une version latine et une version grecque…oh, je ne me complique pas…
marcvs tvllivs kikro (comme prononcent les Boches) De catilina…

« et primum, Catilina, de officio meo respondebo. Negat fuisse rectum Cato, me et consulem et legis ambitus latorem rationem facti mei probem.. xétéra , xétéra

pis en grec, je fai un peu d’Anabase de ce vieux Parleurdelangueétrangère

commsssa , je perds pas.

JC..... dit: à

Charles est un idolâtre-islamolâtre-gazaouilâtre de circonstance : fasciné par le costume de Bal de sa Josette, burqa grillagée faisant disparaître toute ride, amplitude dissimulant le surpoids …. il s’est converti subito à cette culture du « je ne veux voir qu’une tête » !

Sergio dit: à

Internet c’est une agora ; bon. Et un ordinateur c’est un calculateur comme on dit en globish et même en french quand on est dedans à l’intérieur de ces choses… Mais c’est devenu un rien pompeux ; donc on se réfugie avec « une machine », seulement ç’a déjà été valable pour la bicyclette, l’automobile, l’avion ; mais enfin c’est passé…

JC..... dit: à

Le Xénophon, il me semble que j’ai lu une traduction d’un bouquin de gestion agricole venant de lui, …. je dois mélanger ! avec l’âge, on mélanche !

Delaporte dit: à

Merci pour ce petit morceau de Sénèque, toujours extrêmement rafraîchissant. Comment certains peuvent-ils y être insensibles ? Et en latin, c’est encore mieux…

DHH dit: à

@WGG
sur la fontaine à l’agrégation:
une année où cet auteur était au programme une de mes amies a du plancher sur ce magnifique sujet de leçon(6 heures de preparation une heure de presentation):
L’humour dans les fables de la fontaine

DHH dit: à

@JC
le xenophon dont vous prlez est sans doure l’economique un livre curieux qui explicite les principes de dressage mis en œuvre par le mari pour faire de sa femme une gestionnaire domestique accomplie .
je pense notamment à un passage hilarant ou il lui détaille les charmes de la contemplation d’une vaisselle bien rangée comme une armée bien ordonnée

berguenzinc dit: à

ah l’agreg…le hors-programme en histoire…1984, dire sç ça remonte. lycée Henri IV..;fait chaud, lamerdeauculmachemiscolle….papelards retournés..hop ! on tire !! ce gros con de Destin qui se bidonne… et paf « LOMÉNIE DE BRIENNE ». Sec..comme une perlouze sous la couette…alors adieu veaux, vaches ,cochons, maif, mgen, perrette, seau, lait…
Ce truc de cinglés n’existe qu’en France

Delaporte dit: à

Loménie de Brienne, beau sujet, moins difficile que l’humour dans les fables de La Fontaine, à mon avis.

la fille à la voilette dit: à

@ Cicerone 12h57 et aliqui scriptores..Je tire ma voilette, rouge de confusion. Me paenitet,tet tet..
Je sais bien qu’ordinateur et internet,ça fait deux;ma remarque se voulait ..amusante…me miseret! inter net= inter rete..Jacques Perret n’est pas mon cousin..
Merci du lien: »une logique soft de taliban contre le latin et le grec »( 15avril 2015)billet que je n’avais pas lu.Il n’y avait que 6 com.dont un d’Athena,fichtre quel soutien,qui proclamait les 7 piliers (de la sagesse); avec les signataires les plus brillants. Michel Zink, c’est chouette, pour Athena,ça s’impose..un médiéviste plein d’esprit qui sait de quoi il retourne puisque travaillant sur des textes où latin,latin de cuisine,dialectes,s’entremêlent et s’emmêlent.
Depuis combien d’années ferraille-t-on à propos de la disparition du latin & du grec ? bien plus que pour la disparition des sacs en plastique..Le seul intérêt que je vois à l’étude du latin et du grec est l’apprentissage de la langue et l’approche des textes en VO .Intérêt majeur. On ne peut pas faire de l’étymologie sérieusement , en saupoudrage, voir « jecur » désincarcéré par DHH ! la phonétique réserve souvent de belles surprises …Pourquoi faudrait-il aussi rendre le latin à tout prix « attractif »? et faire des profs de lettres classiques des bonimenteurs de foire « allez entrez, les petits enfants, vous allez voir c’qu’on s’amuse, ici ».Le quartier latin devenu la « fun Zone »..Bref, je suis favorable au maintien du latin et du grec, en collège, en lycée, pour les élèves et leurs familles, qui le veulent. Mes enfants ont dû suivre des cours de techno obligatoires et se sont embêtés à fabriquer des prises électriques à 2 ou 3 h/semaine pendant 2 ans…marrant
De toute façon, il n’y a plus de profs de lettres classiques,la question ne se pose donc plus !

la vie en cause dit: à

ah les publicitaires, leur savoir, le « vite dit », c’est fantastique!

bouguereau dit: à

Je sais bien qu’ordinateur et internet,ça fait deux

chtement pour les faire communiquer y’a du protocole..ma mère hun peu comme le latin..spendant je trouve désastreux de voir toujours oposé la technique havec le latin..spécialement ses travaux manuels apliqué..trés vieux tropes de division du travail..trés amenuisant

bouguereau dit: à

l’humour dans les fables de La Fontaine

..et bien chantez mainant

la vie en cause dit: à

caricature dessine plus noir

Charles dit: à

Petit rappel dit: 11 juillet 2016 à 16 h 02 min

Un pétainisme à l’envers, d’obédience islamolatre. Il fallait l’oser.

Hein ? Pas mal, non ? Je suis assez content de moi.

bouguereau dit: à

mais enfin c’est passé…

c’est pasque de monument qui prenait 3 étages il se fourre dans l’cul et tu sens rien à l’heure qu’il est..tout est là serdgio..la technique..et nous hon va l’voir..elle va disparaite de note vu..c’est difficile a concevoir qu’on qu’on a fait du latin

la vie en cause dit: à

« même en french quand on est dedans à l’intérieur de ces choses… »

c’est le programme qui fait débat c’est bien, on avance, ça se complique quand les singes font bouger les branches, faudrait un Tarzan au minimum

Delaporte dit: à

« Mes enfants ont dû suivre des cours de techno obligatoires… »

Effectivement, un calvaire ; alors que le latin-grec c’est tellement plus agréable.

Charles dit: à

JC….. dit: 11 juillet 2016 à 16 h 10 min

Charles est un idolâtre-islamolâtre-gazaouilâtre de circonstance

Gazaouillâtre prend deux « l ». Islamolâtre-idolâtre me plaît assez. Avec une louchée de pétainisme rénové. Essentiellement, je suis gouzigouzillâtre.

bouguereau dit: à

Un pétainisme à l’envers

un rétropétainiste ça fait plusse web 3

si versailles m'était conté dit: à

La fille à la voilette c’est ludovine de la rochère

Charles dit: à

berguenzinc dit: 11 juillet 2016 à 15 h 44 min

Charles dit: 11 juillet 2016 à 13 h 54 min

Berguenzinc n’a pas dû lire attentivement, comme moi, ce grand livre qui enthousiasma mon adolescence : « Mein Kampf ». L’auteur y montre comment l’Occident a été infecté par le judaïsme, via le christianisme, qui n’en est qu’une version soft. Ôte ton masque, Moshé, je t’ai reconnu ! J’attends beaucoup de l’effet de la réédition de ce grand classique sur les jeunes générations. Heil !

Charles dit: à

via le christianisme, qui n’en est qu’une version soft.

Ouais. Si on peut dire. En fin de compte, je suis de l’avis de Houellebecq : la Bible, c’est vraiment très con. L’Ancien Testament l’était déjà beaucoup, mais le nouveau, dans le genre, ça dépasse tout.

ce carolus... dit: à

il cherche à faire tomber montaigne de son cheval.

Delaporte dit: à

« J’attends beaucoup de l’effet de la réédition de ce grand classique… »

Il était déjà disponible, et ne fascinait vraiment, à part les historiens, qu’une extrême frange de demeuré mentaux.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 11 juillet 2016 à 17 h 02 min
c’est difficile a concevoir qu’on a fait du latin

Non, pas à proprement parler, mais a contrario qu’il y ait tant de pléthores qui se jettent dessus maintenant, c’est très bien, certes, mais ça me scie le bol..

Il y a aussi une chose qu’on passe en catimini chattemite sous silence, c’est que dans les anciens temps des lycées à colonnades, on n’était pas censé apprendre le latin au premier chef pour la linguistique, mais pour d’une manière générale la logique ; mais cela, c’était encore avant nos générations. Le relais a été pris par la logique formelle, puis les mathématiques appliquées (les bases de ce que l’on apprend maintenant lorsqu’on part dans l’informatique), enfin les mathématiques tout court, ce qui devient une autre paire de manches…

Sergio dit: à

Mein Kampf c’est fait par des types pas sérieux ! C’est abstrus tout noir sur des pages et des pages ; ce qu’il faudrait, c’est des illustrations, genre la Bible en images du chocolat Suchard !

Delaporte dit: à

« je suis de l’avis de Houellebecq : la Bible, c’est vraiment très con »

Si vous aviez lu attentivement ce que disait Houellebecq, vous auriez constaté qu’il nuançait son jugement. A vrai dire, l’écrivain est fasciné par la religion, et on peut penser même qu’un jour il se fera moine.

Charles dit: à

on peut penser même qu’un jour il se fera moine.

Ce jour-là, je me ferai pape.

bouguereau dit: à

houi et dailleurs latiniss c’était en effet un critère non pas d’humanité mais de rigueur pour les recrutments..les vrais matheux étaient pris pour des gars pas scrupuleux du tout dans la procédure..cqui est trés vrai dailleurs..logicien c’t’un état d’esprit

Charles dit: à

Delaporte dit: 11 juillet 2016 à 17 h 16 min

« J’attends beaucoup de l’effet de la réédition de ce grand classique… »

Il était déjà disponible, et ne fascinait vraiment, à part les historiens, qu’une extrême frange de demeuré mentaux.

Allons, allons. ne versons pas dans la caricature. Pour ne citer que quelques cas au hasard, Robert Brasillach, Darquier de Pellepoix, Heinrich Himmler (un des plus grands esprits de son siècle assurément, avec Heidegger) n’étaient pas spécialement des débiles mentaux.

bouguereau dit: à

A vrai dire, l’écrivain est fasciné par la religion, et on peut penser même qu’un jour il se fera moine

c’t’essentiellement une pause jean marron..c’t’un informaticien

ut dit: à

« Mein Camphre » comme le disait le regretté Pierre Dac est une sous m.erde totalement illisible. Une somme mal foutue de haines recuites, d’analyses mortifères à la mord-la-moi, une sorte de poubelle de tout le rebut intellectuel des siècles passés.
Haine de la France et haine des Juifs. point .Sur 800 pages effectivement « écrites » à la bourrative comme les knôdels souabes…
Simplement, ce bouquin contient à a lettre tout ce qui se passera dx ans à peine après sa publication. En France, seul Lyautey en 1925 avait dit « un livre que tout Français se doit de lire » . En effet ! Il contient mot pour mot ce qui va advenir.

Pour le reste, les couples allemands qui se marièrent sous le Reich, le recevaient gratuitement et on disait que c’était une cale idéale pour remettre d’aplomb une armoire de guingois !

bouguereau dit: à

Heinrich Himmler (un des plus grands esprits de son siècle assurément, avec Heidegger)

aout goering aout nulusse

la fille à la voilette dit: à

Culpam ac peccatum ! accusatif exclamatif ! me voilà épinglée trissotine !
Voici les textes qui pourraient montrer l’étude pernicieuse du latin, telle que pratiquée à la Sorbonne au M.Age. Textes de Rabelais; c’est la Renaissance,c’est vrai, mais ces 2 héros ont dû subir la férule des maîtres anciens de l’université
–la harangue de l’écolier limousin . Pantagruel (1532) chap 6 . atrocement drôle. Taper :écolier limousin, clic sur PantagruelChampfleury ,qui donne tout le texte.
—la requête de Maître Janotus de Bragmardo qui veut récupérer les cloches…in Gargantua . taper janotus de Bragmardo, clic sur acad Tours.
Comme les posteurs sont de vrais lettrés, ils connaissent par coeur ces 2 textes,démonstration glorieuse d’un enseignement moyenâgeux stupide.
Que soient enseignées les langues anciennes pour comprendre ,non pour singer .Le latin à toutes les sauces, c’est râpeux sur la langue et l’esprit.Et puisqu’il est question de l’humour de La Fontaine, inspirons-nous de la fable « les deux rats, le renard et l’oeuf » qui fait partie du Discours à Madame de la Sablière.

Widergänger dit: à

DHH dit: 11 juillet 2016 à 16 h 19 min
Oui, pas facile ! Et vaste ! Elle s’en est bien tirée quand même j’espère. Faut déjà problématiser le machin…

bérénice dit: à

« je ne veux voir qu’une tête »

Charles illustre à merveille la définition de l’intellectuel qui ne travaille qu’avec sa tête et ne s’adresse qu’à la tête, l’esprit qui donne une supériorité à l’homme. On pourra remarquer qu’il se situe à l’exact opposé de WGG pour ce qui a trait au judéo-christianisme, l’avers et le revers d’une même pièce sont ai nsi assemblés pour le bien-être de la collectivité par un débat nourri de bonnes volontés dûment documentés et non-instrumentalisées ( heureusement d’ailleurs, ils ne possèdent pas d’armes que celles inoffensives de la polémique qui ne convaincra ni n’influencera que les meilleurs d’entre nous)

berguenzinc dit: à

je me suis gaufré !! ut, c’es berguenzinc

OZYMANDIAS dit: à

« Pitié pour l’homme supérieur… » Ainsi parlait Zarathoustra.
La pitié est-elle une vertu nietzschéenne ?

bouguereau dit: à

aout bibi aout nulusse

la vie en cause dit: à

 » l’enjeu du débat : quel français voulons-nous ? La question est d’une brûlante actualité à l’heure des polémiques sur l’identité. »

la brûlante actualité plus réelle: tout le monde n’est pas fin lettré et ne cherche pas de passer pour

bonne soirée, bien du plaisir…

bouguereau dit: à

La pitié est-elle une vertu nietzschéenne ?

il poigne vilain..c’est pas pareil

bérénice dit: à

et ainsi le laissa, car le pauvre lymousin conchioit toutes ses chasse qui estoient faictes à queheue de merluz et non à plein fons; dont dist Pantagruel:
Saint Alipentin, quelle civette! au diable soit le mascherabe, tant il put!

L'Intellicon dit: à

Les couilles-molles et les mous-de-la-tige de la Rdl sont d’un pitoyable ! Quelle misère !

Jibé dit: à

L’humour, chez La Fontaine, est un puissant moteur, que l’on retrouve tout aussi si bien dans la bouche des pauvres que des puissant ou du conteur. Tel le loup disant à l’agneau : si ce n’est toi c’est donc ton frère ou le narrateur concluant que la loi du plus fort est toujours la meilleure !
Décapant !

bouguereau dit: à

tout le monde n’est pas fin lettré et ne cherche pas de passer pour

passer pour un clerc traite et pour rien..et si à goldman y dmande du latin c’est pasque qu’y font des messes nouères havec harry potère

rose dit: à

Lendemain de match.
Un se fera moine.
Si c’est le cas l’autre se fera pape.
Et moi cénobite.
Cela ressemble fort à la dépression post partum. Quand on pense qu’on y arrivera jamais. Que le bébé est sorti du ventre et qu’on aimerait bien qu’il y soit encore.
Mais là pas de retour arrière. Comme partout ailleurs. In fine.

la vie en cause dit: à

« qu’il y ait tant de pléthores qui se jettent dessus maintenant, c’est très bien, certes, mais ça me scie le bol.. » (Sergio)

et les autres sont pas forcément dégoûté par le français tout de même, mais je crois que certains ne voudront pas vous lire Sergio, pour quelles raisons ah ça…

bouguereau dit: à

Décapant !

faut qu’y ait d’lor dsous..sinon ça rabote les moignons

bouguereau dit: à

Les couilles-molles et les mous-de-la-tige

je reconnais le phrasé surmaché..c’est lui!

bouguereau dit: à

Ce jour-là, je me ferai pape

..les as tu béné pendentesse ? ha hon croit que c’est facile..qu’il suffit d’sappuyer sur la crosse comme le cantonier dson village..mais y’en faut lanedans qu’elle dirait béré

Charles dit: à

bérénice dit: 11 juillet 2016 à 17 h 36 min

ils ne possèdent pas d’armes que celles inoffensives de la polémique

Au risque dee vous décevoir, ma chère bérénice, je fréquente assidûment un stand de tir et possède une des plus belles collection d’armes de guerre du département. Et le jour où ça va péter, je ne serai pas le dernier à défourailler, je te dis que ça ! Le temps de descendre des hauts de Vérignon, de faire ma liaison avec les Blacas, et le soir même le comte de Chambord est rétabli sur le trône de ses ancêtres. Montjoye Saint-Denis !

Sergio dit: à

la vie en cause dit: 11 juillet 2016 à 17 h 48 min
certains ne voudront pas vous lire

Ha mais ça c’est parce que Passou i veut pas me reparieren mon lien qui mène à mon blogounet avant les fêtes di bicentenaire de la RDL, que il a pas le temps au galop…

Charles dit: à

rose dit: 11 juillet 2016 à 17 h 47 min

Et moi cénobite.

Scène aux quoi ? Un peu de tenue !

bérénice dit: à

Charles pour résumer, cénobite ou pas, vous seriez royaliste pro-islam anti-chrétien antisémite? Henri VII ne s’est pas déclaré mais il ne me semble pas qu’il lui soit possible d’être farouchement opposé à la chrétienté et bien que vraisemblablement infiltrés comme nous le sommes par des capitaux étrangers nous soyons un peu dans l’obligation de faire preuve d’allégeance ou de diplomatie dans un souci de conserver des relations facilitant l’investissement, la question serait jusqu’où peut-on aller dans ce sens en conservant un pouvoir décisionnel et organisateur et quoique le Qatar par exemple puisse aider les banlieues.

http://www.actionfrancaise.net/craf/?Qatar-La-France-est-elle-a-vendre

Sergio dit: à

Charles dit: 11 juillet 2016 à 17 h 55 min
le soir même le comte de Chambord est rétabli sur le trône de ses ancêtres. Montjoye Saint-Denis !

Faudra quand même vérifier dans quel état et Versailles ouvrir un peu y a des types qui sont passés depuis… Le divin Otto, Poincaré sans accent…

Sergio dit: à

dans quel état eSt Versailles, Trommelfeuer !

bérénice dit: à

tout le monde n’est pas fin lettré et ne cherche pas de passer pour

Vous êtes étonnante de ressources et il ne me viendrait pas de les mettre en doute mais vous ne devriez pas douter de l’honnêteté de ceux qui n’en possèdent de si grandes et trouvent tout de même un intérêt à circuler sur ce blog sans honte et sans prétention .

Jibé dit: à

L’humour de La Fontaine je le retrouvais chez ma grand-mère maternelle (la seule que j’aie connue), quand au soir de sa vie elle me racontait qu’elle n’avait été à l’école que les jours de pluie, le reste du temps ses parents l’envoyaient travailler dans nos campagnes de l’arrière-pays niçois. Et c’est ainsi qu’elle m’ânonnait de sa voix grêle l’unique récitation qu’elle avait jamais apprise, prétendait-elle : « Un riche laboureur sentant venir sa mort prochaine fit venir ses enfants… Travaillez, prenez de la peine, un trésor est caché dedans… »

rose dit: à

bon ben zélote alors, puisque c’est vos bites.

bérénice dit: à

Rose, moine ou solitaire? bonjour à vous.

Jibé dit: à

Les fables de La Fontaine, c’est le Latin-Grec du pauvre, enseigné par les hussards noirs de la République ?

rose dit: à

marchand de boudins (§mais c’est l’été…) pâtissier, mais je rêve !

Fi des tentateurs.
Me suis acheté mon premier bateau.
Je vais ramer.
Plus tard, lorsque j’oserai m’éloigner des côtes, j’aurai des voiles. Un foc une grand voile une trinquette.
Plus tard j’aurai une fortune de mer pour filer sous les tempêtes.

Hé hé, sgnarf, sgnarf

Tu quoique mi filia(s)

egressa est autem Dina filia Liae ut videret mulieres regionis illiu (et Jacob hein dans la phrase en latin oussqu’il est ?)

Hugo dans les Misérables consacre pas mal d pages à l’argot ; Il l’associe aux ténébreux. J’ai cru comprendre que ce n’était pas top l’argot. Faudrait faire un effort, tous.

rose dit: à

Tu quoque

DHH dit: à

« je crois que le iel a PERMIS pour nos peches cette infortune «
Dans cette phrase qui commence le discours du lion dans » les Animaux…. » La Fontaine avec ce seul mot de PERMIS opere une denonciation de ce qu’il peut y avoir de cynique dans la phraseomogie chretienne avec ce discours valorisant de manière hypocrite et interessée la souffrance comme redemptrice …..,surtout quand il s’agit de la souffrance des autres
Ce discours solennel à resonance de sermon veut signifier, avec le mot Permis ,que l’objectif de DIEU n’a pas ete banalement de punir mais de faire acte de generosité et d’indulgence , en accordant à cette population dans sa magnanimité , une grâce rare , celle de pouvoir souffrir pour expier ses péchés

Paul Edel dit: à

Voici quelques extraits de la Lettre de La Fontaine à Maucroix relatant les festivités du 17 Août 1661 ,cette fete somptueuse donnée à Vaux le victomte valut la déchéance si bfrutale du Surintendant Fouqué , et son emprisonnement à vie.

(..)

Je ne te conterai donc que ce qui s’est passé à Vaux le 17 de ce mois : le roi, la reine mère, Monsieur, Madame, quantité de princes et de seigneurs s’y trouvèrent : il y eut un souper magnifique, une excellente comédie, un ballet fort divertissant, et un feu qui ne devait rien à celui qu’on fit pour l’Entrée
Tous les sens furent enchantés;
Et le régal eut des beautés
Dignes du dieu, dignes du maître,
Et dignes de leurs Majestés
Si quelque chose pouvait l’être.

On commença par la promenade. Toute la Cour regarda les eaux avec grand plaisir. Jamais Vaux ne sera plus beau qu’il le fut cette soirée-là, si la présence de la reine ne lui donne encore un lustre qui véritablement lui manquait. Elle était demeurée à Fontainebleau pour une affaire fort importante : tu vois bien que j’entends parler de sa grossesse. Cela fit qu’on se consola, et enfin on ne pensa plus qu’à se réjouir. Il y eut grande contestation entre la Cascade, la Gerbe d’eau, la Fontaine de la Couronne, et les Animaux , à qui plairait davantage; les dames n’en firent pas moins de leur part.
Toutes entre elles de beauté
Contestèrent aussi chacune à sa manière
La Reine avec ses fils contesta de bonté;
Et Madame, d’éclat avecque la lumière.

Je remarquai une chose à quoi peut-être on ne prit pas garde : c’est que les Nymphes de Vaux eurent toujours les yeux sur le roi; sa bonne mine les ravit toutes, s’il est permis d’user de ce mot en parlant d’un si grand prince.
Ensuite de la promenade on alla souper. La délicatesse et la rareté des mets furent grandes; mais la grâce avec laquelle Monsieur et Madame la Surintendante firent les honneurs de leur maison le fut encore davantage.
Le souper fini, la comédie eut son tour : on avait dressé le théâtre au bas de l’allée des sapins.
(..)Tout combattit à Vaux pour le plaisir du roi
La musique, les eaux, les lustres, les étoiles. (..)

On avait accommodé le ballet à la comédie autant qu’il était possible, et tous les danseurs y représentaient des fâcheux de plusieurs manières : en quoi certes ils ne parurent nullement fâcheux à notre égard; au contraire, on les trouva fort divertissants, et ils se retirèrent trop tôt au gré de la compagnie. Dès que ce plaisir fut cessé, on courut à celui du feu.
Je voudrais bien t’écrire en vers
Tous les artifices divers
De ce feu le plus beau du monde,
(..)

Au bruit de ce feu d’artifice succéda celui des tambours : car, le roi voulant s’en retourner à Fontainebleau cette même nuit, les mousquetaires étaient commandés. On retourna donc au château, où la collation était préparée. Pendant le chemin, tandis qu’on s’entretenait de ces choses, et lorsqu’on ne s’attendait plus à rien, on vit en un moment le ciel obscurci d’une épouvantable nuée de fusées et de serpenteaux . Faut-il dire obscurci ou éclairé? Cela partait de la lanterne du dôme : ce fut en cet endroit que la nuée creva : d’abord, on crut que tous les astres, grands et petits, étaient descendus en terre, afin de rendre hommage à Madame; mais, l’orage étant cessé, on les vit tous en leur place. La catastrophe de ce fracas fut la perte de deux chevaux.

Ils étaient attelés à l’un des carrosses de la Reine; et s’étant cabrés à cause du feu et du bruit, il fut impossible de les retenir. Je ne croyais pas que cette relation dût avoir une fin si tragique et si pitoyable. Adieu. Charge ta mémoire de toutes les belles choses que tu verras au lieu où tu es.

Ce 22 août 1661.

jean claude dit: à

« pouvoir souffrir pour expier ses péchés »

le rêve de tout un chacun

berguenzinc dit: à

-ô préfet Alavacomjtepus c’est vous qui perdez ces petits cailloux blancs?

-?????

-tenez, je les ai ramassés pour vous !

– Nom d..bord..de m… !

« LE TOVR DE GAVLE »

la vie en cause dit: à

au fait Jibé, lorsque vous aviez posté chez Passou la photo de Bergé en pleurs c’était pour nous apprendre quoi sur le monde exactement ?

la vie dans les bois dit: à

« Dans cette phrase qui commence le discours du lion dans » les Animaux…. » » de La Fontaine,

eh bien, des notions de justice, pas vraiment « cujus regio, ejus religio » , mais un peu quand même beaucoup, lorsqu’un fléau endémique génère des lois arbitraires, selon que serez, etc, etc.
http://mementofrancais.blogspot.fr/2010/03/les-animaux-malades-de-la-peste-la.html

Mais DHH, qui fait le discours de l’âne, en se cherchant un bouc émissaire, transposant « les animaux et la peste » de La Fontaine, voulait peut-être causer  » expiation » façon transgressif et a-moral selon Bataille ? et pas expiation des transgressions dans le judaïsme et l’islam ?
ou « expiation » comme auto-justice, comme « auto-fiction » ? pour les plus  » transgressifs » et pour rester dans un certain  » genre » de littérature.

la vie dans les bois dit: à

coment’ 966, ce doit être un truc sataniss, comme 2066.

Perle de culture dit: à

Entendu sur Arte, émission les Batailles du Louvre, à propos du projet du Bernin:

« Colbert hésite, il louvoie »

Premier cas connu de dédoublement de la personnalité?

Julien Benda La Jeunesse d'un clerc dit: à

L’éducation du lycée a, dès les premières classes, profondément façonné mon esprit par plusieurs voies.
D’abord par le latin. J’ai tout de suite mordu au latin […] Tout m’y plaisait: les désinences casuelles, l’ablatif absolu, la proposition infinitive, les gérondifs, voire l’inversion du complément mis avant le verbe qui, si elle choquait les mœurs de ma langue produisait des effets que je goûtais fortement. Il me souvient avec quel culte, en sixième, je me répétai plusieurs jours cette phrase de Salluste, cueillie dans une version: « O urbem venatem et mature perituram, si emptorem invenerit. » (Jug., XXV) La musicalité de ces trois derniers mots m’enchantait. […] I me semble aujourd’hui que, si j’accueillis par tant d’amour soudaine une langue, en somme, étrangère, c’est que dans son essence elle répondait à la structure profonde de mon esprit, et que réciproquement cette structure s’est prodigieusement affirmée par dix années d’intime commerce avec cette langue. À la discipline du latin, je crois devoir rapporter ces traits de mon être mental: mon goût pour la pensée qui ne retient que l’essentiel, et l’enferme comme par une poigne de fer dans un très petit nombre de mots, voire de syllabes; e suis resté fasciné par des formes comme dimisit invitus invitam ou receperunt mercedem suam, vani vanam, sans igorer qu’elles sont intraduisibles dans notre langue précisément parce que l’espèce de furie de concentration qui les produit est contraire au génie français; — mon attrait pour les successions de phrases bien serrées l’une à l’autre, où chacune s’attache à la précédente d’une manière rigoureusement étanche qui ne laisse rien passer d’inutile, comme une série de pièces d’horlogerie où rien ne danse, où il n’y a pas de jeu (pas d’air, disent les méchants) dans les jointures; j’ai souvent regretté, venant de terminer une phrase par Alexandre, de ne pouvoir, comme en latin, commencer la suivante par: « Lequel, comme il s’était levé, il se mit » (Qui, cum exstitisset, …) au lieu d’avoir à répéter le nom d’Alexandre ou à employer le redondant et inane « celui-ci » ou à user d’une périphrase qui ne s’imposait pas […] — mon culte de la phrase hiérarchisée, où les idées secondaires, si valables soient-elles, ne doivent pas se développer pour elles-mêmes, mais toujours se souvenir qu’elles sont sous le commandement de l’idée maîtresse à qui revient de droit le dernier mot; — bref, mon amour pour une certaine forme militaire de la pensée et de l’écriture […] trait par quoi je m’oppose tout à fait à mon temps […] [lequel] est bien plus sensible à l’agrément des idées qu’on lui offre qu’à la manière dont on les conduit. Et peut-être ces traits, qui me semblent fondamentaux de mon esprit, s’y seraient déclarés sans le latin; mais je ne peux admettre qu’il ne les ait pas précipités et que, sans lui, ils ne m’eussent pas été bien moins clairement connus.

Voici encore, parmi l’enseignement du lycée, un trait auquel j’assigne une grande part dans mon composé spirituel: le culte comme exclusif qu’on m’y a appris pour la civilisation gréco-romaine, et pour la civilisation française en tant qu’elle en est l’héritière. […] Durant toutes les petites classes, on ne nous parlait que du monde gréco-romain. En fait de formes politiques, on nous faisait vivre pendant trois ou quatre ans, et uniquement, par le De Viris, avec le consul, le questeur, le censeur, le maître de cavalerie, le tribun, le Sénat, et le ton de nos maîtres montrait clairement que pour eux c’était là des formes sacrées, dont on ne pouvait pas discuter la grandeur. J’oserais presque dire qu’en leur inconscient nos braves professeurs de sixième tenaient Louis XIV, Napoléon, voire les chefs de la Troisième République pour les successeurs des consuls romains et que les nations, fût-ce les plus hautes, qui ne descendaient pas des inventeurs de ces fonctions en gardaient un relent de barbarie. […] Mais c’est surtout en fait de modèles littéraires qu’on ne nous entretenait que des anciens et de notre pays.
[…] Je découvre aujourd’hui que, lorsque nous arrivions aux guerres des Hannibal, des Jugurtha, des Mithridate contre Rome, j’étais bien tranquille sur l’issue; c’était là des sauvages qui ne pouvaient qu’être battus par la civilisation, par les Romains, par « nous ». […] que, si par hasard on nous disait un mot de l’histoire des Suisses, des allemands, des Russes, des Hongrois, j’écoutais distraitement comme il sied pour des gens qui ne font pas partie du monde cultivé. J’aurais volontiers fait une carte de l’Europe où, comme les anciens, j’aurais inscrit sur les parties autres que la France, l’Italie et la Grèce: Hic sunt leones.
Pourquoi adoptais-je ainsi cet enseignement? Etait-ce simple docilité de l’enfance? […] Etait-ce plaisir de porter aux nues la culture dont je relevais? […] Ou bien était-ce disposition native à trouver supérieurs les attributs de la civilisation gréco-romaine, primat que je n’eusse, bien entendu, point formulé de mon chef à quatorze ans, mais dont j’accueillais le propos comme la satisfaction d’un de mes besoins inconscients et profonds? J’opterais volontiers pour le dernier quand je songe que j’adhérais à l’apologie de cette ciilisation avec une vigueur que ne montraient nullement mes camarades. […] Cela tient peut-être simplement à ce que j’étais beaucoup plus qu’eux sensible à la proposition d’un idéal […]
Quand je constate avec quelle vérité, à mon âge, je persiste à n’aimer que les formes intellectuelles qu’ont faites Rome et la Grèce […] et combien je dirais volontiers avec Anatole France: « Cette tradition grecque et latine hors de laquelle il n’est qu’erreur et trouble », j’ai plus fot que jamais le sentiment que mon adhésion à l’idéal gréco-romain est une donnée foncière de mon être. […] Mes maîtres m’ont fait e que je suis parce qu’ils m’ont engagé dans les voies où, parfois très loin d’eux, j’ai réalisé ma nature.
Mes maîtres m’impressionnaient encore par leur évidente préférence pour les anciens contre les modernes. […] Je trouvais ridicule le fameux haro d’un contemporain d’Hernani, que citaient nos manuels: « Qui nous délivrera des Grecs et des Romains! » Je n’éprouvais nul besoin qu’on nous sevrât de ces grands ancêtres.

Roger Vailland Drôle de jeu dit: à

À la fin d’un récit qui a retracé les activités des « conspirateurs » d’un réseau de renseignements (dont le jeune patron a pris pour nom de guerre Caracalla), le protagoniste François Lamballe alias Marat rentre à l’hôtel.
Il se souvint d’avoir placé un livre parmi les objets de première nécessité de sa valise de secours, mais il ne se rappelait plus le titre; il fouilla sous les chemises et découvrit l’Anabase, édition Guillaume Budé, texte français et texte grec face à face. Il se coucha, ne laissant allumée que la lampe de chevet. […] Il ouvrit Xénophon.
La petite armée des Grecs est isolée au cœur de la Médie, […] ses guides l’ont abandonnée, […] une multitude d’ennemis, bien armés, pourvus de tout, l’entourent de toutes parts. Le chef des Perses sommes les Grecs de rendre leurs armes, de capituler. Le chef des Grecs répond au messager:
« Phalinas, actuellement, comme tu le vois, il ne nous reste plus que nos armes et que notre courage. Avec nos armes, il me semble que nsou pourrions tirer parti de notre courage, tandis que si nous livrons nos armes nous pourrions bien en plus perdre la vie. Ne t’imagine donc pas que nous allons vous remettre les seuls biens qui nous restent. […] »
Mais la plupart des chefs grecs tombent dans un guet-apens. Les éléments indigènes incorporés à l’armée grecque flanchent. Les dernières provisions sont épuisées. La situation semble vraiment sans issue. Cependant Xénophon réunit les soldats et leur parle.
« À la guerre, dit-il, vous le savez, ce n’est ni le nombre ni la force qui donnent la victoire, mais ceux qui ont, en marchant contre l’ennemi, les âmes les plus vigoureuses, ne trouvent pas le pus souvent d’adversaires qui leur résistent. […] à la guerre les gens qui cherchent par tous les moyens à sauver leur vie périssent ordinairement d’une mort lâche et honteuse, tandis que ceux qui comprennent que la mort s commune et fatale à tous les hommes et qui ne luttent que pour mourir avec gloire, ceux-là, je les vois plus souvent que les autres arriver à la vieillesse et, tant qu’ils vivent, avoir une existence heureuse. Convaincus de ces vérités, il faut, dans la situation où nous sommes, nous comporter nous-mêmes en hommes courageux et exhorter les autres à nous imiter. »

Les Français de la Résistance, pense Marat, sont un peu comme les Dix Mille […] entourés de toutes parts par un adversaire infiniment supérieur en nombre et en armement […] la lutte était tellement inégale qu’elle semblait folle; le seul parti apparemment raisonnable était de se rendre, de « collaborer » pour adoucir les conditions du vainqueur. Le corps indigène qui flanche, c’est la masse inerte des Français qui répètent: « Résignons-nous, nous ne devons pas oublier que nous sommes vaincus »; […] Comme parmi les Dix Mille, il y a de tout dans la Résistance: […]on s’y rencontre pour des raisons qui naguère les eussent opposés […] Mais entre nous tous […] il y a un sentiment commun: la ferme volonté de « ne pas chercher par tous les moyens à sauver notre vie », de ne pas nous incliner devant le plus fort, de ne pas céder au destin contraire […]
Marat poursuit sa lecture :
« Et maintenant, continue Xénophon, je vais vous rappeler les dangers que coururent vos ancêtres, pour que vosu sachiez combien il est important d’être brave […] Quand les Perses et ceux qui les accompagnaient vinrent en nombre immense pour anéantir Athènes, les Athéniens osèrent leur tenir tête tout seuls, et ils les vainquirent… Plus tard, quand Xerxès eut réuni son innombrable armée et qu’il marcha contre l’Hellade, encore une fois alors nos ancêtres vainquirent les ancêtres de nos ennemis et sur terre et sur mer. On peut voir dans les trophées des témoignages de ces victoires; mais le témoignage le plus certain que nous en ayons, c’est la liberté des cités dans lesquelles, vous autres grecs, êtes nés et où vous avez grandi: aucun homme, en effet, n’est adoré par vous comme étant votre maître. Voilà les ancêtres dont vous êtes les fils. » […]

Sergio dit: à

Essai sans blog

Julien Benda La Jeunesse d'un clerc dit: à

Essai fractionné

L’éducation du lycée a, dès les premières classes, profondément façonné mon esprit par plusieurs voies.
D’abord par le latin. J’ai tout de suite mordu au latin […] Tout m’y plaisait: les désinences casuelles, l’ablatif absolu, la proposition infinitive, les gérondifs, voire l’inversion du complément mis avant le verbe qui, si elle choquait les mœurs de ma langue produisait des effets que je goûtais fortement. Il me souvient avec quel culte, en sixième, je me répétai plusieurs jours cette phrase de Salluste, cueillie dans une version: « O urbem venatem et mature perituram, si emptorem invenerit. » (Jug., XXV) La musicalité de ces trois derniers mots m’enchantait. […] I me semble aujourd’hui que, si j’accueillis par tant d’amour soudaine une langue, en somme, étrangère, c’est que dans son essence elle répondait à la structure profonde de mon esprit, et que réciproquement cette structure s’est prodigieusement affirmée par dix années d’intime commerce avec cette langue. À la discipline du latin, je crois devoir rapporter ces traits de mon être mental: mon goût pour la pensée qui ne retient que l’essentiel, et l’enferme comme par une poigne de fer dans un très petit nombre de mots, voire de syllabes; e suis resté fasciné par des formes comme dimisit invitus invitam ou receperunt mercedem suam, vani vanam, sans igorer qu’elles sont intraduisibles dans notre langue précisément parce que l’espèce de furie de concentration qui les produit est contraire au génie français; — mon attrait pour les successions de phrases bien serrées l’une à l’autre, où chacune s’attache à la précédente d’une manière rigoureusement étanche qui ne laisse rien passer d’inutile, comme une série de pièces d’horlogerie où rien ne danse, où il n’y a pas de jeu (pas d’air, disent les méchants) dans les jointures; j’ai souvent regretté, venant de terminer une phrase par Alexandre, de ne pouvoir, comme en latin, commencer la suivante par: « Lequel, comme il s’était levé, il se mit » (Qui, cum exstitisset, …) au lieu d’avoir à répéter le nom d’Alexandre ou à employer le redondant et inane « celui-ci » ou à user d’une périphrase qui ne s’imposait pas […] — mon culte de la phrase hiérarchisée, où les idées secondaires, si valables soient-elles, ne doivent pas se développer pour elles-mêmes, mais toujours se souvenir qu’elles sont sous le commandement de l’idée maîtresse à qui revient de droit le dernier mot; — bref, mon amour pour une certaine forme militaire de la pensée et de l’écriture […] trait par quoi je m’oppose tout à fait à mon temps […] [lequel] est bien plus sensible à l’agrément des idées qu’on lui offre qu’à la manière dont on les conduit. Et peut-être ces traits, qui me semblent fondamentaux de mon esprit, s’y seraient déclarés sans le latin; mais je ne peux admettre qu’il ne les ait pas précipités et que, sans lui, ils ne m’eussent pas été bien moins clairement connus.

la vie dans les bois dit: à

« « Nemo me impune lacessit » : c’est ce qu’on peut lire, en latin dans le texte, sur l’écusson des policiers de Dallas. »

a touch of evil …

« D’où l’intérêt de pratiquer le latin dans la vie quotidienne »
la mort, la mort, la mort… brrr.

__________________________________

A cette question qui n’en n’est pas une, de l’intérêt du latin vulgaire dans la vie quotidienne, ( la latin classique est un langage de Cour, selon que vous soyez, etc, que vous en ayez l’usage ou pas, à des fins de  » courtiser ») il est amusant de voir comment chaque pays de l’UE a traduit:

« In varietate concordia ».

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 11 juillet 2016 à 22 h 58 min
« In varietate concordia ».

Le variomètre du Concorde filait dangereusement vers le bas* !

*En plus c’est vrai, le machin était pratiquement impilotable… Les mecs qui le faisaient étaient des super-bons et toujours à la limite de quelque chose…

Widergänger dit: à

Attali nous prédit une catastrophe pour l’Euro au mois d’août :
La France ne sortirait pas indemne d’un tel désastre. Les partisans de sa sortie de l’euro verront leur rêve se réaliser, pour le malheur du pays. De fait, bien avant que l’euro ne disparaisse, dès qu’il sera clair que l’Italie n’aura pas les moyens de résister à cette crise, les taux d’intérêt de la dette française monteront, aggravant le coût de son service, creusant le déficit, plaçant la France en première ligne des attaques des marchés, et rendant impossible le financement des innombrables promesses, fixant un cadre sombre pour la prochaine élection présidentielle.

Ceci n’est pas un scénario invraisemblable. Il pourrait se déclencher au mois d’août, quand on connaîtra les résultats des tests effectués en ce moment même sur les banques italiennes. C’est une catastrophe en chaîne d’autant plus crédible qu’on peut compter sur la City pour mettre de l’huile sur le feu, afin de montrer que, malgré le Brexit, Londres reste une place financière plus sûre qu’aucune capitale continentale.
https://www.linkedin.com/pulse/après-leuro-jacques-attali?trk=hb_ntf_MEGAPHONE_ARTICLE_POST

Ça va tanguer, mes petits chéris, pendant les vacances. Accrochez-vous au bastingage ou partez vite en vacances avant que vos économies de fondent comme neige au soleil. Après faudra pas venir vous plaindre et nous demander où est passé le blanc !

Jacques Perret Bande à part dit: à

Julien Benda et Roger Vailland sont dans le même bateau et ils attendent le nihil obstat. Le Caporal désépinglé aura-t-il plus de chance ?

Ce témoin « minuscule et anecdotique » ne parle que de sa petite troupe, mais il envisage son activité (une bonne partie entre copains sur les vieux sentiers de l’école buissonnière) sur un arrière-plan historique où rebelles et insurgés se superposent (avec une prédilection royaliste pour le Moyen-Âge ou la Vendée).
Jeu de rôles : s’écarter de la grand-route vous incline à la dissidence. D’où la « romanisation » de l’ennemi :
« Quant à nous, planqués et tapis, nous guettions l’apparition des véhicules à l’horizon de la route noire […] à cette heure nous n’avions pas d’amis sur les routes, et tout ce qui passait dessus était mauvais pèlerin. En ces cas-là il vous revient à l’esprit des idées gauloises, on pense que la route est faite pour la commodité des légions et le transport du butin […] »
Mais cette identification-là implique évidemment la connaissance des Commentaires sur la Guerre des Gaules. Ainsi lorsque l’adjudant Tabaraud, rendu éloquent par la colère, apostrophe les petits gars (qui veulent profiter de la proximité et prétendent s’absenter pour faire un tour chez eux à Pamélax), son discours impromptu fait lever cette image :
« Tabaraud se tenait debout sur le seuil de la cabane, le dos battu par la pluie, à peine plus noir à cette heure que n’importe quelle ombre au crépuscule et on ne voyait pas la lumière de son visage. Avait-il les bras fièrement croisés sur sa cuirasse ou les mains dans ses braies ? On pouvait imaginer n’importe quelle variante d’une des scènes les plus classiques d’un répertoire immémorial ; sa voix limousine, l’odeur des bois et l’obscurité de notre hutte enfumée me firent croire un instant que Tabaricus, émissaire d’Ambiorix, haranguait les Nerviens indécis. »
S’agissant de justifier les embuscades insuffisamment chevaleresques, l’exemple homérique est dénigré mais c’est bien lui qui vient en premier à l’esprit :
« Il est de glorieuses fourberies […] des illustres perfidies drapées à la grecque. Maints héros officiels, et particulièrement des antiques si appréciés depuis la prétendue Renaissance, nous ont appris qu’entre la ruse honorable et la pure lâcheté la distinction est parfois subtile et nous sommes priés d’accepter pour héros les petits sal.pards du cheval de Troie. »

Bloom dit: à

Le film « Love & Friendship » est une convaincante adaptation de « Lady Susan » de Jane Austen où se déploie une perversité & un sens du réalisme typiquement anglais. Ces romancières d’outre-Manche avaient beau vivre dans des mondes étriqués, elles comprenaient mieux leur société que tous les instituts de sondages & les pseudo-experts actuels la leur. Hats off, dame Jane Austen!

Hamida Chaouky dit: à

Alea jacta est…
Je préfère allez à Jacta Ouest plutôt que franchir le Rubicon de la globalisation linguistique

Nugae sunt eae

JC..... dit: à

« ça va tanguer ! » (Wiwi, 23h24)

J’ai fait des cauchemars toute la nuit !!! Attali, installé sur les épaules de ce cher WGG me tournait autour, en hurlant : « CA VA TANGUER ! CA VA TANGUER ! », mes gosses pleuraient d’angoisse, les compagnes se tordaient les mains de douleur…

Ouvrant mon coffre, je voyais, horrifié, mes euros en liasse diminuer de moitié, et les diamants en rivière se transformer en chapelet de pierrailles en granit !

Quelle horreur …. !

Please, avant la nuit, éviter ce genre de film catastrophe, nom de Gieu : je vais avoir sommeil tout le jour … !

renato dit: à

« … catastrophe pour l’Euro au mois d’août »

Le mois d’aout est traditionnellement un moment difficile pour les marchés, puis les choses s’arrangent et ils retrouvent leurs équilibres…

gontrand dit: à

A relire: Eloge de la Philosophie Antique » de Pierre Hadot. Leçon au Collège de France (66pages):

« Deux démarches sont donc inséparables: d’une part expliquer la pensée latine par son arrière plan grec; d’autre part retrouver à travers les écrivains latins, la pensée grecque perdue; il est donc tout à fait impossible de séparer dans la recherche, le grec et le latin. »

En plein dans le sujet et passionnant

guillaume dit: à

« Attali nous prédit une catastrophe pour l’Euro au mois d’août  »

il propose quoi à part la fin du monde

Charles dit: à

« Attali nous prédit une catastrophe pour l’Euro au mois d’août »

Il retarde. La cata a eu lieu jeudi.

Charles dit: à

gontrand dit: 12 juillet 2016 à 8 h 38 min

A relire: Eloge de la Philosophie Antique » de Pierre Hadot. Leçon au Collège de France (66pages):

Le Gontrand ne se rend pas compte que Hadot enfonce une porte ouverte à l’intention des bourriques intellectuelles dans son genre. Pauvre larve. Résidu de fausse couche.

JC..... dit: à

Charles,
C’est pourtant l’évidence, ce que rappelle gontrand !
… il est vrai que l’évidence, tu la nies souvent : par exemple que les juifs sont des être délicieux, alors que les palestiniens sont des nervis au service du Maal islamique !!!

Charles dit: à

JC….. dit: 12 juillet 2016 à 9 h 07 min

Charles,
C’est pourtant l’évidence, ce que rappelle gontrand !

C’est justement parce que c’est une évidence que ce crétin aurait été mieux inspiré de s’abstenir.

keupu dit: à

la cata ? c’est JC qu’a perdu ce qui lui restait de sa minuscule mentutule… uhuhuhuhuh

JC..... dit: à

Josette a raison : tu es un type impossible, difficile à vivre, étrangement agressif, versatile, démoniaque, fourbe, hypocrite et gontranophobe ce qui est impardonnable !
( il y a juste la lubricité où Josette pense que tu pourrais faire un peu plus d’efforts …)

JC..... dit: à

Infâme raclure de keupu : elle n’est pas « perdue », la mentulette, elle est chez le mécanicien vétérinaire. En réparation : tendinite !

bérénice dit: à

JC ces parties mécaniques sont après 60 ans soumises aux caprices, à l’aléa ou à l’ordonnance, c’est comme vous voudrez néanmoins je crains que votre mécano ne soit d’aucune utilité sauf si pudiquement vous désigniez ainsi votre pharmacien. La panne est un repos, la vacance pur l’âme de l’homme tout esprit.

gontrand dit: à

Old Charles, j’ai choisi un court passage très synthétique (la flemme de taper) pour illustrer de quoi parlait Hadot (auteur généralement apprécié des athées).

Si j’avais pu faire un copier/coller, j’aurais choisi qq chose de plus long et de plus élaboré.

Ça vaut la peine d’y aller voir…

William Legrand dit: à

Madame Verniglia nous confie : « ah fallait le voir le JC cherchant son p’tit bout tout racorni en courant tout partout dans le Camp à Nella, les gamins hurlant elle est là elle est pas là lalala, les gens adorent, ils ont l’habitude »

JC..... dit: à

Bérénice,
Toute ma vie d’homme instruit jeune par des maîtres éminents, jésuites, maristes, dominicains, mathématiciens déments, physiciens étranges, politiciens corrompus, je l’ai mise au service d’un unique objectif : battre le record de saillies de Giacomo Casanova l’aventurier vénitien !

Lequel, vous le savez certainement, était un hyperactif mentulaire avoisinant les deux chiffres dans une journée de 24 heures ….

A mon âge conséquent 93 ans en septembre, une saillie d’anniversaire, une à Noel, une autre à Paques, au 14 juillet, et la dernière au 15 août, cela me suffit et je vis, je vit, dans la joie de l’Homme Extended qui me permettra, bientôt, de battre l’épouvantable bibliothécaire du 18ème siècle dans ce qu’il avait de plus intime …. !

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