de Pierre Assouline

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La République des livres
Rentrée littéraire : troisième salve !

Rentrée littéraire : troisième salve !

Feydeau ? On y court, cette fois non au théâtre mais en librairie pour Feydeau s’en va (20,90 euros, 272 pages, Albin Michel) de Thierry Thomas. Voilà un roman vraiment réjouissant, c’est assez rare pour être signalé et plutôt bienvenu en cette période sombre. La personnalité́ du héros n’y est évidemment pas étrangère. Comment ne pas avoir le sourire aux lèvres à la seule évocation du nom de Georges Feydeau, incarnation de l’esprit de la Belle époque, le roi du vaudeville et de la comédie de mœurs, celui qui a changé notre perception de la légèreté́ ? Il s’agit du Feydeau de la fin, saisi pendant une dizaine de jours à 54 ans en 1916 (année de la création de sa dernière pièce Hortense a dit : « Je m’en fous »), cinq ans avant sa mort, lorsqu’il se sent sombrer dans la folie. Il n’arrive pas à terminer une pièce (Cent millions qui tombent) et demande à une jeune veuve de 17 ans, Virginie, qui veut lui vendre une lettre de Napoléon, de le rejoindre à l’hôtel Terminus-Saint Lazare où il vit depuis sept ans afin de l’y aider (aujourd’hui, ce ne serait plus possible…). L’homme, aussi tourné vers le passé que sa muse regarde vers l’avenir, prussien passionné et grand collectionneur d’impressionnistes, est pathétique tant il est rongé par le doute face à la page blanche. La hantise de ne plus y arriver alors que le folie issue de la syphilis le gagne. Tragique pour celui qui, selon l’auteur, pratique un théâtre gouverné par un absolu du rire mais dénué du moindre sentiment et tout amour. On assiste en fait à la chute du héros pris dans la tragédie de son roman familial tandis que la guerre s’apprête à tuer le vaudeville. Là le romancier se fait le biographe non pas factuel mais instinctif du personnage. Au fil du récit, on voit Feydeau se persuader que son succès repose sur une imposture. Et tout cela à cause de l’irruption d’un cheval dans sa pièce, un malheureux canasson dont le dramaturge ne sait que faire ! Aussi drôle que triste. Thierry Thomas, en fan du second Empire et de la Belle époque, est à son meilleur lorsqu’il nous livre en creux une belle réflexion sur le théâtre, une revisitation en passant du Dindon, de la Dame de chez Maxim’s, de On purge bébé, des dialogues formidablement ciselés, un rythme plein d’allant dans la marche du récit malgré́ la contrainte du huis-clos… On imagine sans peine l’adaptation théâtrale de ce roman. Et pendant ce temps, dehors, la guerre se poursuit.

Les femmes en question, dans Les femmes de nos vies (360 pages, 20,90 euros, La Belle étoile) de Canesi & Rahmani, se dévoilent dès l’épître dédicatoire : « A nos mères, à nos sœurs » laquelle  irrigue ce roman à la couleur et au parfum très méditerranéens comme l’ont été leurs précédents livres ensemble. Mourad, son personnage central, est sauvé de l’autodestruction, par l’amour que trois femmes lui portent. Trois femmes d’origines très différentes : une Algérienne, une Jurassienne, une Parisienne. Trois femmes puissantes et résilientes. Confrontées aux choix de vie de leurs fils, les deux premières se lient d’amitié sous les yeux de la troisième qui en est le témoin au sens conjugal du terme. Deux mères qui « quand elles aiment, sont capables d’entendre l’inaudible » notamment ce que leur éducation, leur tradition, leur conviction réprouvent. Le trio se retrouve dans une maison à Reilhac, non loin d’Aurillac dans le Cantal, pour l’empêcher de glisser inexorablement dans la dépression, puis au bout d’un tunnel de plus en plus sombre, la mélancolie et la mort volontaire. Entièrement creusé dans les roches de ses personnages même si la nature y tient son rang, celles de l’Algérie, de l’Auvergne et de l’Aisne, sans parler de la magie de l’Authre, la rivière qui soigne, c’est un roman qui ose « les beaux et les bons sentiments » malgré la mauvaise réputation que leur fit Gide, en faisant passer en contrebande un message de tolérance, de réconciliation, d’optimisme même si la mort est bien présente à travers le spectre du sida qui fit des ravages. Les valses de Chopin n’y sont peut-être pas étrangères mais l’émotion passe là où tant de préjugés résistent. On pourra toujours épiloguer une fois de plus sur la question de savoir si, lorsqu’un duo signe un livre, celui-ci a été écrit à deux mains ou à quatre mains, celles de Michel Canesi et Jamil Rahmani. Vain débat car seul importe son unité afin qu’il s’en dégage une seule voix, celle d’un écrivain, ce qui est bien le cas en l’espèce, tout en finesse et délicatesse.

Etrange road-bookie (ça se dit quand il ne s’agit pas d’un film ?) à cheval entre la France et la Suisse, admirable par le raffinement de sa construction que La Ferme du paradis (Albin Michel) de Bernard Comment. Un homme rencontre une femme. Ils sont jeunes et libres. Ils fuient Paris pour le Sud où elle est maitre-nageuse. Elle a passé identitaire chargé, complexe, enchevêtré. Tout remonte au gré de leurs errances par la curiosité de son ami et l’amour qu’il lui porte. Leur enquête commune est peuplée de fantômes, féminins pour la plupart. Des secrets de familles peinent à affleurer, des non-dits à se formuler. Le récit aboutit in fine près du lac Léman et à Porrentruy (canton du Jura), ville de naissance de l’auteur, moyen d’explorer le génie des lieux et de faire parler des murs qui ont de la mémoire. On connait des travailleurs frontaliers. Ce livre est un roman frontalier très prenant, littérairement impeccable. La guerre est très présente avec ses passeurs clandestins, ses réfugiés, ses refusés. Au cours de multiples changements d’identité, un personnage adopte l’état-civil d’Antoine Rouge, clin d’œil au personnage de La Beauté sur la terre du grand Ramuz. Car c’est de ce vieux fantasme très partagé qu’il s’agit, aussi : disparaitre sans laisser de traces, dérailler au sens propreA intervalles réguliers, le récit fait une pause de quelques pages en italiques avec les grands moments de l’exil français : les Huguenots de 1686 (dont l’expertise en micro-mécanique fera les beaux jours de l’horlogerie suisse), les Républicains de 1848, puis 1871, 1940… Des gens venus d’ailleurs mais de tout à côté dont l’intelligence a irrigué la jeune Confédération. Et même si à la fin, l’héroïne tend le doigt par de-là le Léman en murmurant « C’est quand même beau, aussi, la France », on ne peut l’emporter avec soi sans oublier celle qui domine le récit : « L’étranger aussi est une occasion ». Ce beau roman se tient sur une ligne de crête entre les deux. A la frontière…

(« M. et Mme Feydeau sur un sofa, 1901 », huile sur toile de Jean-Edouard Vuillard, musée ou collection privée inconnus ; « L’Authre en amont du pont ouest à Vercuères, Laroquevieille, Cantal, » photo père Igor ; « Château de Porrentruy » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 232 Réponses pour Rentrée littéraire : troisième salve !

B dit: à

D, ici de toutes façons nous n’avons que des prie-Dieu pour le faire. ( Je confesse être de mauvaise foi mais les fauteuils sont si inconfortables…).

Jazzi dit: à

On voit bien que tu n’as pas lu Genet, Pablo75.
Sa poésie n’est pas dans son poème mais dans sa prose.
Commence par lire le Journal du voleur, qui se passe en grande partie à Barcelone…

Chantal dit: à

Chaloux est du genre à tirer sa crampe à l’hôtel du minet galant avec Mademoiselle Follavoine, plus suranné tu meurs !

Chaloux dit: à

@PAblo. Je crois que Genet aimait plutôt les jeunes gens virils, genre mauvais garçon, mais je ne suis pas spécialiste de la question. Jazzi, dont c’est plutôt le domaine, pourrait peut-être nous éclairer. Je vais lire et relire, on verra bien.

Reste le très beau livre de François Sentein.

Pour Cocteau, je te trouve dur. Il faudrait que je relise aussi.

il y a un morceau de piano très connu à la fin de l’entretien de Léautaud. Qu’est-ce que c’est? Je ne parviens pas à me le souvenir.

D. dit: à

Après Pablo, si c’est là-dessus que tu me sondes, je considère Feydeau comme une personne immorale voire vicieuse et cela l’a évidemment beaucoup aidé à écrire son oeuvre.
Évidemment.

Chantal dit: à

divertimento n° 17 en D Majeur de Mozart je pense

Jazzi dit: à

Oui, Chaloux, aucune pédophilie chez Genet et pas plus d’antisémitisme. Tu pourras le constater en lisant le Captif amoureux.

Pablo75 dit: à

des phénomènes géniaux comme Christian Hecq qui est un trésor national.
Chaloux dit:

Je l’ai vu dans à la TV dans « Hôtel du libre échange »: fabuleux. Et plus récemment (on peut encore la voir dans le replay de Free), dans « La Mouche », une oeuvre étrange et drôle avec une mise en scène dingue

https://www.bouffesdunord.com/fr/la-saison/la-mouche

Chaloux dit: à

@Chantal. La lecture me sert à voyager à travers les siècles (je lis aussi beaucoup d’histoire). Au présent, politique par exemple, je m’intéresse, mais ma curiosité littéraire et historique va plutôt au passé. Dans la vie, j’aime les campagnes délaissées (la pointe ardennaise, la Corrèze) auxquelles personne ne s’intéresse. Je m’y sens chez moi. J’aime les délaissés comme Léautaud, ou Satie, les grands solitaires, Ravel (bien que Ravel ait eu une vie mondaine fournie). Prout est aussi un de ces solitaires. Et Yourcenar qui compose une grande partie de son oeuvre complètement isolée dans une île frigorifique à 5000 kilomètres de ses lecteurs qui longtemps ne savent même pas qui elle est.

Mais je lis aussi des contemporains, tel Pierre Vesperini, dont l’intelligence pour ne pas dire le génie, est un grand évènement pour notre pays et la langue française. Une intelligence, un génie, que je comparerais volontiers (bien que les domaines n’aient rien à voir) à ceux de Taine, qui reste aussi un des grands évènements de notre production intellectuelle et que je place au premier rang.

Pablo75 dit: à

J’ai toujours été incapable de lire Genet
Pablo75 dit

On voit bien que tu n’as pas lu Genet, Pablo75.
Jazzi dit: à

Tu ne serais pas un pu voyant, Jazzi?

B dit: à

Chantal, il se fait vieux, bientôt tout ceci ne sera plus que souvenir mais je pense que ses goûts pour cette  » chose » sont hétéroclites. De toutes manières le théâtre des opérations n’a pas beaucoup d’importance quoique le décor quand on s’ennuie un peu permet d’accéder au plaisir de la contemplation. Faire l’amour sous les frondaisons, un bonheur si ce n’était les cailloux!

Chaloux dit: à

J’oubliais Maître Eckhart et tant d’autres.

puck dit: à

Jazzi ce livre de Genet dont tu parles montre son antisémitisme !
sinon pourquoi Genet estimerait-il que le popotin des jeunes fedayin à la tombée du soir sont plus attirants que celui des jeunes soldats de Tsahal ??
je veux dire les jeunes soldats israéliens ont aussi un beau petit popotin !
c’est juste de la discrimination de différencier de cette manière la beauté des popotins !
et c’est discrimination c’est justement de antisémitisme.

Pablo75 dit: à

il y a un morceau de piano très connu à la fin de l’entretien de Léautaud. Qu’est-ce que c’est? Je ne parviens pas à me le souvenir.
Chaloux dit:

Je connais aussi. Couperin?

Pablo75 dit: à

je considère Feydeau comme une personne immorale voire vicieuse
D. dit:

On dirait un curé de l’Opus Dei…

Clopine dit: à

Chaloux, l’affirmation « Proust était un solitaire », relève d’après moi de l’appropriation que ses lecteurs font de la Recherche. Ou, en d’autres termes, vous êtes un solitaire. Parce que Proust ne l’était pas, même si, et là vous pourriez marquer un point, le narrateur de la Recherche veut donner cette impression. Avez-vous lu la préface de Tadié à la nouvelle édition de la Recherche ? Il en dit quelques mots éclairants… Bon, bref. Je sens que vous allez de nouveau me demander de « fermer mon clapet » là-dessus, pour cause d’illégitimité, ahahah.

puck dit: à

quant à savoir pourquoi des personnes comme D. ou moi ou Elon Musk n’avons pas la perception de Donald Trump que le troupeau humain c’est simplement parce que moi, D. ou Elon Musk n’appartenons pas à ce troupeau servile et stupide dénoncé en son temps par Mr Nietzsche…
j’ai pas raison D.?

Chaloux dit: à

Clopine, avez-vous lu les essais la correspondance de Proust?

Chaloux dit: à

les essais et la correspondance de Proust?

puck dit: à

« Proust était un solitaire »

c’est une affirmation à la fois vraie et fausse.
en fait tout dépend de quel Proust on parle.
du Proust écrivain ou bien du Proust mondain ?

parce que le Proust mondain est un Proust solitaire, plus il y a du monde autour de lui et plus il est seul, son côté bling bling genre dîner chez Maxim’s sont le signe d’un type qui s’ennui avec les autres parce que ces autres sont ennuyeux, ils parlent de choses sans intérêt, ils n’ont aucun goût, aucune sensibilité, aucune intelligence etc..
il est évident que le Proust mondain est un Proust solitaire.

par contre le Proust écrivain n’est jamais seul !
il s’entoure de personnages qui pétillent par leur caractère, il transforme leurs défauts en choses sublimes, leur stupidité devient une source de curiosité sans limite.
le Proust écrivain n’est pas un solitaire.

et si Proust écrit c’est justement pour échapper à la solitidue qu’il éprouve au milieu de ce troupeau humain autant stupide qu’inintéressant.

Pablo75 dit: à

aucune pédophilie chez Genet et pas plus d’antisémitisme.
Jazzi dit:

Dans les années 60, alors qu’elle était une enfant, Jean Genet a abusé sexuellement de Carole Achache fille de son amie Monique Lange.
(Wikipedia Genet)

Quand Carole Achache était enfant, elle a été abusée par l’écrivain français Jean Genet, un ami de sa mère Monique Lange. Ces abus l’ont conduite à la consommation de drogue et à la prostitution entre Paris et New York dans les années 1970.
(Wikipedia Carole Achache)

*

« Polémique autour du nazisme et de l’antisémitisme de Genet

Cette polémique a toujours été active. Selon Cocteau et Sartre, ce serait sous la forme d’un renversement des valeurs bourgeoises qu’il faudrait lire ces lignes sur l’Allemagne nazie :

« Il est naturel que cette piraterie, le banditisme le plus fou qu’était l’Allemagne hitlérienne provoque la haine des braves gens, mais en moi l’admiration profonde et la sympathie. Quand un jour, je vis derrière un parapet tirer sur les Français les soldats allemands, j’eus honte soudain de n’être pas avec eux, épaulant mon fusil et mourant à leurs côtés […].

Je note encore qu’au centre du tourbillon qui précède — et enveloppe presque — l’instant de la jouissance, tourbillon plus enivrant quelquefois que la jouissance elle-même, la plus belle image érotique, la plus grave, celle vers quoi tout tendait, préparée par une sorte de fête intérieure, m’était offerte par un beau soldat allemand en costume noir de tankiste.

On me dit que l’officier allemand qui commanda le massacre d’Oradour avait un visage assez doux, plutôt sympathique. Il a fait ce qu’il a pu — beaucoup — pour la poésie. Il a bien mérité d’elle […]. J’aime et respecte cet officier. »

Par ailleurs, Pompes funèbres est une analyse des fantasmes morbides qu’engendre l’ensemble des appareillages militaires, avec un démontage complexe de ces fantasmes, la Milice et le vocabulaire érotisant des collaborateurs.

Certains de ses critiques, dont Éric Marty, condamnent toujours son nazisme et son antisémitisme. »

(Wikipedia Genet)

En plus d’être un voyant hors-pair, tu as l’air très informé, toi…

(Si j’avais le temps – et l’envie – je chercherais dans mes archives plus des choses sur l’antisémitisme de Genet. Je crois que c’est son grand ami Juan Goytisolo – compagnon de Monique Lange malgré le fait d’être homo – qui raconte leurs discussions sur ce thème. Et j’ai connu -et traduit- un écrivain célèbre dont la seule chose qui l’intéressait de Genet était « son courage d’être antisémite publiquement »).

Pablo75 dit: à

Chaloux, l’affirmation « Proust était un solitaire », relève d’après moi de l’appropriation que ses lecteurs font de la Recherche. Ou, en d’autres termes, vous êtes un solitaire. Parce que Proust ne l’était pas
Clopine dit:

Un type qui s’enferme dans une chambre pendant 15 ans pour écrire un livre n’est pas un solitaire?

MC dit: à

Non seulement c’est superbe, Paul Edel , mais ça a bien peu à voir avec « La Semaine Sainte » avec lequel on opère un téméraire rapprochement….

et alii dit: à

Quelques syphilitiques célèbres
Les syphilitiques célèbres (vrais ou supposés) sont trop nombreux pour les citer tous. On se contentera des noms suivants, par ordre chronologique et d’activité : le roi de France François 1er ; Casanova (cela n’est guère étonnant compte tenu de sa vie amoureuse trépidante), les musiciens Paganini, Donizetti, Schubert (qui était homosexuel), Schumann et Smetana, les écrivains de langue allemande ETA Hoffmann, Heinrich Heine et Franz Kafka, les écrivains français Baudelaire, Flaubert, Alphonse Daudet (qui souffrait atrocement du tabes), Verlaine, Maupassant (qui en est mort), Feydeau (également mort de la syphilis), les écrivains russes Dostoïevski et Tolstoï, les écrivains britanniques Oscar Wilde et James Joyce, les peintres Manet, Gauguin et Toulouse-Lautrec, et le milliardaire et cinéaste américain Howard Hughes (qui contamina pas mal d’actrices de cinéma).

Parmi les noms cités, beaucoup étaient atteints de la paralysie générale, comme les écrivains Heinrich Heine ou Guy de Maupassant, ou le compositeur Robert Schumann, qui a sombré dans la folie.

Article publié le 15 août 2016

et alii dit: à

Un type qui s’enferme dans une chambre pendant 15 ans pour écrire un livre n’est pas un solitaire?
pas forcément!

Chaloux dit: à

Je répète. Cabanis a abandonné l’idée d’écrire un roman sur la bataille de Toulouse (1814) après la publication de la Semaine Sainte d’Aragon, ce qui explique que la narrateur de la bataille de Toulouse soit en train d’écrire un livre sur la bataille de Toulouse (ou projette de le faire) et que le livre soit intitulé la bataille de Toulouse. Et c’est loin d’être un des meilleurs récits de Cabanis.

José Cabanis a expliqué tout cela lui-même.

M. C. l’ignore. Qu’y puis-je?

D. dit: à

Euh….Puck. Comment te dire.
Pour moi, Nietzsche est dans l’erreur sur quasimment tous les tableaux. Alors bon.

Puck, concernant Trump, il y a évidemment quelques bricoles inacceptables chez lui. Mais il est typiquement de ces personnes ultra-compétentes et ultra-intelligentes, qui sont capables d’apprendre très vite tout en donnant l’impression du contraire, ayant une vision des situations à très grande échelle et une force particulière leur permettant d’avancer là où d’autres reculent, et de s’opposer réellement et efficacement à des systèmes dont il voit la perversité finale avec une acuité peu courante.

Et alii dit: à

à propos
récemment une femme qui m’avait demandé (disons à sortir » oppose à mon refus »je vous l’ai demandé gentiment »sic
elle aurait pu me demander gentiment si elle pouvait me couper la tête,j’aurais refusé

ça, elle ne comprend pas

Jazzi dit: à

Pablo, j’ai vu le film de Carole Achache et j’ai rencontré et interviewé Monique Lange.

Ce n’est pas Genet qui a abusé de sa fille, ainsi qu’elle le dit dans le film, mais ses compagnons arabes, qui auraient dit à Genet qu’elle les suce moins bien que lui…
Que Genet ait été fasciné par les jeunes miliciens, ceux qui l’ont lu le savent bien.
Pour l’antisémitisme, c’est plus compliqué que ça, chez lui, toutes les valeurs étaient inversées…
J’aurais pu rencontrer Genet dans mon adolescence à Cannes, mais j’ai tout fait pour que cela ne se fasse pas…

Chaloux dit: à

@Pablo. après on ira dire que c’et moi qui vais chercher le chercheur qui ne trouve rien et ne semble pas non plus chercher grand-chose, sauf à reboutonner son pantalon.

Suis hilare…

Chaloux dit: à

c’est

puck dit: à

D. désolé pour Nietzsche je savais pas, j’aurais dû te demander la permission avant…
Sinon pour Trump je suis d’accord avec toi concernant les bricoles, mais je pense que les US ont dépassé le stade des bricoles.
Sinon tes poules ont été heureuses de te retrouver ?

et alii dit: à

chantal,j’ai lu aussi la presse sur l’affaire pélicot
autra question:son entourage déclare maintenant n’avoir rien vu(peutêtre par là se faire un reproche, se sentir coupable)

D. dit: à

On peut dire que Kamala Harris, c’est à peu de chose près exactement le contraire : tout semble très acceptable chez elle. Mais elle moyennement compétente et intelligente, n’apprenant pas grand chose voire rien du tout, ayant une vision convenue et étroite des situations, peu de force et pleinement inscrite et inféodée à un système odieux où les conflits extérieurs, le meurtre de masse et l’immigrationisme débridé sont rois.

puck dit: à

Le fait que Macron ait pris pour premier ministre le type le vieux qu’il avait sous la main marque un tournant philosophique dans la politique française.

en effet durant de nombreuses années la tendance en Europe a été de prendre des hommes et femmes politiques de plus en plus jeunes.

ce changement de cap est une bonne chose !

en effet si on trace une courbe montrant cette tendance et qu’on projette cette courbe à 10 ans on arrive à un premier ministre de 8 ans et un président de 12 ans, ce qui n’aurait été une bonne chose pour personne, je veux dire manifestement.

D. dit: à

Le vieux paysan, que tu aurais dû écrire, Puck. Le vieux paysan.

D. dit: à

Eul Ba’lnier eul mange sa soupe en fzant slourp api eul va lentler les vaches, eul Ba’lnier d’Matignon.
Clévinguiou.

Chantal dit: à

rien vu c’est quand même un peu gros en effet, si autant de personnes rentraient de nuit chez moi autant vous dire que mon voisin qui promène ses chiens tardivement et surveille le quartier aurait tenu une comptabilité et posé des questions. Surtout dans un village …

bon je vais penser à autre chose, bonne journée quand même par ce temps bizarre il fait vraiment glacial depuis quelques jours

puck dit: à

l’économiste américain Jeffrey Sachs met la soumission de l’Europe aux US et aussi le fait que l’Europe défende l’hégémonie américaine plus que ses propres intérêts, Jeffrey met tout ça sur le compte justement de la baisse de l’âge des hommes et femmes politiques en Europe.

selon lui le fait d’avoir des politiques de plsu en plus jeunes en Europe a incité les néoconservateurs américains à considérer les politiques européens comme des enfants.

et effectivement les dirigenats politiques européens se sont comprtés comme des enfants.

ce changement est récent, Jeff cite les exemples suivants :
en 2003 l’Allemagne, la France et d’autres avaient refusé de suivre les américains en Europe.
en 2008 l’Allemagne et la France s’étaient opposés à l’entrée de l’Ukraine dans l’otan.

Jeffy dit que le changement s’est fait en 2014 quand la néoconservatrice américaine Victoria Nuland avait insulté les européens avec son « f.ck Europe ! »

cette insulte a marqué un changement important dans l’attitude de l’Europe vis à vis de l’Amérique dans la mesure où elle a marqué le début d’une soumission d’ordre quasi sado maso quand on regarde l’état de l’Allemagne ou de la France.

puck dit: à

en 2003 l’Allemagne, la France et d’autres avaient refusé de suivre les américains en Irak…

D. dit: à

Toi et moi, Puck, sommes de la même trempe que Donald Trump. Mes poules ont été très contentes de me retrouver. Elles m’ont fait la fête et comme il a fait un peu frais à Chaville elles ont eu le droit de dormir avec moi dans ma chambre.
Eh bien, c’est une expérience très plaisante et émouvante, parce qu’elle se sont blotties tout contre moi et une sorte de communion s’est établie. Je savais dans le noir leurs petits yeux cligner doucement, leur paupière tomber doucement, toutes engourdies d’un ineffable bonheur.

rose dit: à

Paul,

Achetez-le, il est magnifique !

D. dit: à

Tu sais que je n’aime pas beaucoup les USA, Puck. Eh bien c’est à cause de cet engeance soit disant progressiste et mondialiste pseudo-intellectuelle de l’Est-américain. Parce que sinon j’aime beaucoup l’Americain d’ailleurs, attaché aux tradition, à Dieu et aux véritable esprit américain, celui des champs de maïs à perte de vue, des maisons en bois et des bagnoles.

closer dit: à

« tirer sa crampe », c’est un belgicisme Chantal?

closer dit: à

C’est peut-être une question d’interprétation, Pablo. En revanche je me souviens d’un  » Chapeau de paille d’Italie » de Labiche hilarant. C’était il y a longtemps.

D. dit: à

« Curé » ou plutôt prêtre dans l’Opus Dei, c’est un très beau compliment que je ne mérite pas. C’est une très belle oeuvre, très exigeante, où ne se trouvent que des personnes ayant une haute idée de l’homme et du travail accompli pour Dieu, dont les fruits retombent ensuite sur les familles vertueuses comme sortis d’une corne d’abondance et d’une fontaine du miel le plus doux.

D. dit: à

C’est quand même bizarre qu’il y ait autant de gens, en apparence instruits, incapables de faire la différence entre curé, qui est une fonction, et prêtre, qui est un état.

Pablo75 dit: à

Chaloux, il est de plus en plus clair que MC est malade…

vadeboncoeur dit: à

Elle garde la flamme, 1939.

Bravo Mimi! 🙂

Chaloux dit: à

Oui, Pablo, j’en ai bien peur, il est complètement vidé. Tu me diras qu’il n’a jamais dû être très plein.

vadeboncoeur dit: à

Elle garde la flamme, 1939. Klee.

Un rayon de beauté sur ce blog, merci Mimi!

D. dit: à

Chantal, tant que vous êtes là, je voulais poser une question sur lrs frites. On dit que la frite belge se mange l’hiver et non l’été, tout simplement parce que la production de pommes de terre de variété Bintje est principalement en hiver. Du coup, est-ce que l’été vous ne mangez pas de frites, et en profitez donc pour aller en vacances en France, ou bien vous en mangez quand même mais moins ?

rose dit: à

Cela conforte mon opinion sur la soi disant « libération » que représente l’hypersexualisation, la pornographie, la prostitution, le libertinage etc. La sorte de proposition faite aux femmes n’est qu’une mascarade de la domination masculine à l’état pur.

Merci Clopine : vous analysez les choses avec grande clarté.

rose dit: à

B

Qu’est ce que cela veut dire sub comateuse ?

MC dit: à

J’ai rêvé que le duo Chablo-Paloux , subitement touché par la Grâce , se mettait à créer des œuvres géniales. Hélas, dans le réel, ça n’en prend pas le chemin. Peut-être serait-il temps d’ignorer ces deux Dupont de la RDL…. MC

et alii dit: à

La sorte de proposition faite aux femmes n’est qu’une mascarade de la domination masculine à l’état pur.
opinion que je partage

Clopine dit: à

D’après moi, le tsunami du procès Mazan ne vient pas du Dominique Pélicot, un pervers meurtrier de plus. Mais bien des 73 violeurs, dont cinquante inculpés, tous plus propres les uns que les autres, tous nos voisins, maris, collègues. Si notre société ne comprend pas que ce sont eux qu’il faut interroger, donc interroger vraiment la masculinité, ben on n’aura eu qu’un fait divers sensationnel de plus. Alors qu’il s’agit de bien plus profond que ça.

Chaloux dit: à

 » des œuvres géniales. »

En tout cas, complètement à Marc Mou, Pabloux et Chalo comprennent ce qu’ils lisent.

Chantal dit: à

non closer tirer sa crampe n’est pas un belgicisme c’est du français ancien, au départ c’était pour parler du sabot d’un cheval aux jarrets crispées et puis plus tard c’est devenu un équivalent de forniquer sans grand affect, ou bien s’enfuir

https://www.expressio.fr/expressions/tirer-sa-crampe#:~:text=Donc%2C%20la%20'crampe'%2C,deuxième%20moitié%20du%20XIXe%20siècle.

contrairement à ce que croit D je mange peu de frites car je tiens à ma ligne, mais en effet les patates à frites sont une variété plus tardive que les primeurs. Je mange surtout de fruits et des légumes crus pour les vitamines, mais c’est plus un choix personnel que le fruit d’une éducation ou des injonctions culturelles.

Chaloux dit: à

« Contrairement » à Marc Mou, correction intempestive de l’appareil.

Jazzi dit: à

Avec la généralisation de l’homme objet dans la publicité, le striptease masculin, l’escort boy, le retour du père au foyer pour garder les enfants et faire le ménage…, pourrait-on aussi dire que : « la soi disant « libération » que représente l’hypersexualisation, la pornographie, la prostitution, le libertinage etc. La sorte de proposition faite aux hommes n’est qu’une mascarade de la domination féminine à l’état pur. » ?

B dit: à

Rose, dans un sévère coaltar si vous préférez l’expression populaire et pour avoir abuser de ces substances je dois vous dire que le mari devait forcer la dose pour mettre au point ses cocktails soporifiques ou anesthésiques.

Chantal dit: à

je pens equine même que depuis la libéralisation des mers une partie des publicités d’hommes nus et escort boy ne sont pas nécessairement adressés aux femmes mais aux consommateurs gays, la nouvelle pub dernier parfum YSL homme par exemple j’ai pas vraiment l’impression que cela s’adresse à la ménagère de + de 50 ans et son fameux panier.

Clopine dit: à

B;, il a forcé la dose.

Jazzi dit: à

Encore un effort et on aura la parité dans le harcèlement sexuel au travail !

« L’analyse détaillée des chiffres de l’enquête française de la Dares sur les conditions de travail en 2016 montre que les femmes sont plus nombreuses que les hommes à se déclarer confrontées aux situations suivantes : « entendre des choses obscènes ou dégradantes » au cours des 12 derniers mois (3,6 % chez les femmes contre 2,4 % chez les hommes) ou « faire l’objet des propositions à caractère sexuel de manière insistante » au cours des 12 derniers mois (0,5 % chez les femmes contre 0,4 % chez les hommes).
L’enquête européenne sur les conditions de travail (Eurofound) de 2015 fournit des indications similaires : 2 % des travailleurs européens disent avoir au cours des 12 derniers mois, au travail, fait l’objet de discrimination liée à leur sexe. Ce chiffre passe à 3 % dans le groupe des femmes.
Des auteurs de ces comportements à l’intérieur de l’entreprise

Dans l’enquête « Conditions de travail » de la Dares, les auteurs des comportements hostiles (de manière générale) sont :
très majoritairement une ou plusieurs personne(s) de l’entreprise (84 % en 2016) ;
surtout des hommes (48 % en 2016) ; les femmes sont citées ensuite (31 % en 2016), puis des personnes des deux sexes (21 % en 2016) ;
le fait du supérieur ou des collègues, dans une proportion à peu près équivalente (58 % en 2016).
Par ailleurs, 17 % des femmes se disant victimes de comportements hostiles l’attribuent au fait qu’elles soient des femmes, contre 3 % pour les hommes (en 2016). »

B dit: à

pornographie, la prostitution, le libertinage etc. La sorte de proposition faite aux hommes n’est qu’une mascarade de la domination féminine à l’état pur. » ?

Jazzi, les hommes n’ont pas attendu la relative évolution de la condition féminine pour aller au bordel, se livrer au libertinage. En revanche une étude assez ancienne tendait à démontrer que face aux nouvelles femmes, plus libres, plus éduquées, moins soumises, l’homosexualité masculine résultait de cette évolution, les hommes leur préférant, par choix, des hommes.

puck dit: à

D. exact ! moi, toi et Elon Musk sommes de la Trump et trempe ! et si tu veux mon avis je pense vraiment que c’est pour cette raison que tes poules t’aiment !

tes poules n’aimeraient pas tous ces démocrates qui vivent à Washington ou New York parce que ces gens méprisent tes poules, ils les considèrent comme des êtres inférieurs sans imaginer une seconde que c’est grâce à elles qu’ils mangent des omelettes !

tout comme ils méprisent ces gens du Montana, du Texas, du Nouveau Mexique ou de l’Arkansas parce que ces gens les nourrissent !

B dit: à

Pas question de négocier avec leur égale , sûrement est-ce une injure à leur masculinité.

Jazzi dit: à

B, longtemps et encore, les mères habillent généralement leurs garçons en bleu et leurs filles en rose et donnent des poupées aux unes des des pistolets aux autres.
De manière à bien marquer les genres : féminité versus virilité…

Chantal dit: à

de ton temps peut être mais je n’ai jamais habillé mon fils comme çà, je travaillais pour petit bateau et catimini quand il est né et on conseillais plutôt d’accorder la couleur au teint de peau des enfants que d’obliger à une couleur par sexe.

et alii dit: à

si vous continuez, puck, vous aurez droit à une de ces truempsque vous n’aurez pas volée!

Jazzi dit: à

Chantal, les gays des deux sexes représentent – de 10% de la population, les femmes, + de 50%.

Jazzi dit: à

Et pour Noel, tu offrais une poupe à ton fils ou un beau camion ?

Jazzi dit: à

poupée…

puck dit: à

pour les femmes c’est bien pareil !
l’idéal pour une femme est de vivre avec une autre femme et certainement pas avec un mec.
d’ailleurs après les divorces un pourcentage de plsu en plus grand de femmes ne repartent pas vivre avec un mec.

pour les mecs c’est différent : les hommes ont peur de l’altérité, et pour un mec la femme c’est le summum de l’altérité, limite un mec se sentirait plus proche d’un martien que d’une femme, c’est pour ça que les mecs sont aussi violents avec les femmes, du coup ils préfèrent être avec un être semblable à eux, c’est comme un miroir qui leur renvoie leur propre image.

alors que pour une femme c’est différent, ce n’est pas la peur de l’altérité, c’est plus qu’à la longue elles trouvent les mecs gonflants parce qu’ils ne leur répondent pas même quand elles ne posent pas de question ce que ne fera jamais une femme.

Chantal dit: à

oui mais avoue que pour le moment c’est tendance du coup l’influence ne représente pas spécialement le panel, je parlais de Myself de YSL la pub est bien différente que celle du parfum l’Homme, je serais prof de marketing j’en ferais un chapitre de cours. C’est de plus en plus segmenté.

Chantal dit: à

il n’a jamais aimé les camions, je lui achetais des mobiles en bois et son père lui achetais des peluches franchement ça dépend plus du caractère que du sexe, mon frère, lui réclamait des moteurs et est devenu installateur de climatiseurs.

Jazzi dit: à

la tendance actuelle est au transgenre, Chantal : chanson, cinéma, téléfilms, spectacles en tous genres, télé la cérémonie d’ouverture des JO…
Partout et plus seulement dans les boites d’artistes transformistes.
D’ailleurs, Michou a mis la clé sous la porte !

puck dit: à

perso si j’étais une femme je vivrais en couple avec un sextoy, le soir de son anniversaire je préparerais des petits plats et je dinerais aux chandelles avec lui en écoutant le dernier disque de Florent Pagny.

Chantal dit: à

Quand c’est vraiment trop transformé limite caricatural c’est un peu malaisant mais c’est une tradition du monde du spectacle, par contre on a investi mon fils et moi dans un bar lgbt très sympa qui fait vide dressing et point culture et c’est vraiment chouette pour se rencontrer sans jugements ni crispations. Ce sont des créatifs et ils se voient surtout comme çà d’abord.

lmd dit: à

Je fais grève …

et alii dit: à

et qu’en dit renato?
la palme du spectacle revient incontestablement au rôle – titre : en « Sir John », le baryton italien Ambrogio Maestri (« Michonnet », en janvier dernier, à l’Opéra-Bastille, dans Adriana Lecouvreur) fait un Falstaff inoubliable.

MC dit: à

Oh oui, ils comprennent ce qu’ils lisent , à condition que l’auteur ait au moins un siècle et demi. Ça donne des choses curieuses telles que ce petit dialogue. Pablo- « Chaloux tu as lu le Journal des Goncourt ? -Chaloux, -oh oui, chef d’œuvre absolu . Quand on pense que des écrivaillons contemporains essaient d’égaler ça ! Ou allons-nous? Pablo – Et les Œuvres Complètes de Bloy , que j’ai chine pour cinquante cents aux Puces? Chaloux -Tout simplement magnifique! Et quand on pense qu’on nous prône Christine Angot! Et Léautaud, scandaleusement oublié ? Et Cabanis, dont je parlais tout à l’heure, qui n’est jamais meilleur que dans ses biographies. Car ses Romans… du sous-Aragon. Mais Charles X, mais Napoleon (?), mais St Simon. Tiens même le Diable a la NRF. Celui-là, je crois que c’est MCourt qui m’en a parlé. ( très vite) c’était avant qu’il ne devienne un de ses universitaires de sous-préfecture!. Pablo- Ah, les universitaires! Ils enlaidissent tout de leur style lourd et crasseux! Leur fonction est de faire des briques de sept cent pages. Tu fiches quoi, toi, avec ça ? Ça te sert à quoi? Et ils sont sollidaires entre eux ! Tu as vu quand je lui ai répondu sur H 4?
Chaloux (émerveillé) J’ai lu ton auguste pensée. C’est beau. Où vas-tu chercher tout ca ? -Pablo. Qu’est ce que tu veux, il est des fois où je m’étonne moi-même!… »

renato dit: à

Étant donné, et alii, que Falstaf est un rôle taillé sur mesure pour lui, et qu’il s’agit de son premier rôle en 2001, je ne suis pas surpris qu’il ait reçu de bonnes critiques.

renato dit: à

FalstafF !

et alii dit: à

MERCI MICHONNET

Chaloux dit: à

Le Marc Mou de la recherche sonne les quarts et les demies.

Chaloux dit: à

Personne n’a jamais eu besoin de Marc Mou pour lire Cabanis, ni quelque auteur que ce soit.

Tous les renseignements qu’il donne ici sont faux. Il faut le reprendre sans arrêt. Mais il continue tout de même à raconter n’importe quoi.

Chaloux dit: à

« Les universitaires » ça n’existe pas. J’ai toujours dit que j’admirais les livres de nombre d’universitaires, Pierre Brunel, Marc-Pierre de Biasi et d’autres, mais pas les minables, les aptères à chemises à carreaux qui zozottent, comme Marc Mou, évidemment.

MC dit: à

Curieux comme vous vous rapprochez, jusque dans l’iinsulte bêtasse, de Marie Sasseur, Chaloux…

Lucien Bergeret dit: à

À l’attention de Clopine Trouillefou

Je ne connais pas monsieur Court, mais il s’agit d’évidence, pour autant que quelque chose puisse être évident sur un forum d’internet, d’un homme
C’est là une première différence importante avec moi.
Je vous l’ai déjà dit, vous ne le croirais encore pas, mais il faut parfois répéter: dans la vraie vie, on m’appelle Annie,ce qui correspond mieux que Lucien à mon apparence physique. En un mot, je suis une femme.

Il me semble que monsieur Court est plutôt un homme de droite.
Je vote LFI.
Deuxième différence importante.

Je parierais que monsieur Court est plus jeune que moi. Je suis née en Mai 1943.

Je ne suis pas D non plus.

Je me souviens d’un temps où vous me confondiez avec Puck, après quelques autres.

Il m’arrive parfois de signer Zoé Bergeret ou Charlotte Bergeret.

J’ai essayé une fois Jaques le F.

Bien à vous, Annie

Lucien Bergeret dit: à

vous ne le croirez…

D. dit: à

Voilà une clarification qui a le mérite d’être claire.

D. dit: à

Chaloux dit: à

 » des œuvres géniales. »

En tout cas, complètement à Marc Mou, Pabloux et Chalo comprennent ce qu’ils lisent.

J’ai d’abord lu « génitales ». C’est curieux, les rêves, par ailleurs.

FL dit: à

J’ai pris une place pour Le Soulier satin. J’ai déjà mal aux lombaires. Qui vivra verra.

C’est bien rempli. Mais pas complètement complet. Je ne sais pas pourquoi (lol) mais « Le Soulier de satin » les gens ne se précipitent pas.

Maintenant faut que je le lise.

D. dit: à

tous nos voisins, maris, collègues.

Les salauds… j’ai commencé à en insulter quelques uns. Dont mon voisin d’à côté sur la droite, au moment où il rentrait sa poubelle. Sale violeur.
Par contre je n’ai pas de mari.

puck dit: à

D. une oeuvre est par définition toujours génitale dans la mesure où elle est créée par un créateur donc elle a un géniteur ou une génitrice.

si on prend l’art comme un grand ensemble on peut ainsi dire que l’oeuvre est une partie génitale de ce grand ensemble.

du coup on peut dire d’un type qui passe ses journées au Louvre qu’il est accro aux parties génitales.

tu me suis ?

Pablo75 dit: à

Oh oui, ils comprennent ce qu’ils lisent , à condition que l’auteur ait au moins un siècle et demi. Ça donne des choses curieuses telles que ce petit dialogue.
MC dit:

Monsieur Marc Court, auteur de conférences comme « Former des saints : la diffusion des habitus de sainteté dans les collèges jésuites via la congrégation, la culture miraculaire et l’image » souhaite changer de métier et devenir humoriste professionnel, tellement il a dû se faire chier pendant des décennies en essayant de devenir un érudit dans un thème qui n’intéresse personne. On le comprend. Mais on a le regret de lui dire qu’il n’a jamais eu le moindre talent pour faire rire… volontairement. Par contre, de façon involontaire, cela fait des années que sur ce site il arrive très, très bien.

Pablo75 dit: à

Personne n’a jamais eu besoin de Marc Mou pour lire Cabanis, ni quelque auteur que ce soit. Tous les renseignements qu’il donne ici sont faux. Il faut le reprendre sans arrêt. Mais il continue tout de même à raconter n’importe quoi.
Chaloux dit:

MC est à littérature française ce que Puck-Puck est à la géo-stratégie internationale.

Un clown.

FL dit: à

« dans un thème qui n’intéresse personne »

C’est intéressant les Jésuites. C’est même très intéressant.

Pablo75 dit: à

J’ai pris une place pour Le Soulier satin.
FL dit:

Je t’avais dit, Chaloux, que ce site est plein de masos…

Pablo75 dit: à

D. une oeuvre est par définition toujours génitale dans la mesure où elle est créée par un créateur donc elle a un géniteur ou une génitrice. si on prend l’art comme un grand ensemble on peut ainsi dire que l’oeuvre est une partie génitale de ce grand ensemble. du coup on peut dire d’un type qui passe ses journées au Louvre qu’il est accro aux parties génitales. tu me suis ?
puck dit:

Fais attention à ses génitales: il te suit de très, très, très près… trop même.

FL dit: à

Je retrouve pas cet article sur cet homme politique d’Europe de l’Est spécialiste de la diatribe homophobe. Un site de son pays a montré récemment que le monsieur avait les mêmes habitudes sexuelles que Jean Genet mais ni son courage, ni son talent.

Quelqu’un a-t-il la référence ?

Je pense quand même qu’une représentation des Paravents est particulièrement utile à notre temps. On va risquer sa vie en allant la voir comme en 1966.

Et puis ça va plaire aux wokes.

Pablo75 dit: à

C’est intéressant les Jésuites. C’est même très intéressant.
FL dit:

J’ai étudié chez eux, je connais la musique. Mais « la formation des saints dans les collèges jésuites » cela ne peut intéresser personne parce que c’est de la science-fiction.

MC est tellement bête qu’il est spécialiste dans quelque chose qui n’a jamais existé.

B dit: à

MC, bien que je ne sois de taille à évaluer la plus-value culturelle des uns des autres, remarquez qu’un bouc émissaire s’avère indispensable à l’équilibre de cette compagnie. Ce sera donc vous, ça vous apprendra à porter des chemises à carreaux pour vous y tenir.

B dit: à

De mon côté, j’ai appris hier que j’étais une femme intéressante, surprenant , n’est-ce pas étant donné mon pauvre bagage. Je suis même singulière, je me demande bien ce qui motive de telles affirmations. Je dirais plutôt que c’est le grand canyon entre ce que je représente et la majorité d’entre vous. La culture n’ouvrirait-elle, elle aussi, qu’à d’aigres querelles de chapelles?

D. dit: à

Qui vous a dit de telles fadaises, Bérénice ?

renato dit: à

Ainsi, le mari indigne devient le mari malade : il n’est donc même pas capable d’assumer les conséquences de ses actes. D’autre part, pour arriver à ses fins, il a dû la droguer au-delà de toute mesure, ce qui en dit long sur sa qualité humaine.

B dit: à

Pas vous D, votre attaché est strictement affectif, je sais bien.

B dit: à

Attachement. Vous m’appréciez sans raison valable ou quantifiable, objectivable, mon sex-appeal vraisemblablement.

rose dit: à

Normal :
Les intestins, le second cerveau.
Le système urinaire : la cystite beau marqueur de dérèglement.

Peut être va-t’il comprendre qu’il était malade depuis un bon moment déjà.

et alii dit: à

AU FAIT/
LE PSY DENIS VASSE 33 mars 2018 — Ami de Françoise Dolto, le jésuite et psychanalyste Denis Vasse est mort lundi 12 mars, à 84 ans. Il a forgé une œuvre où la vérité se cherche …
ET EGALEMENT JESUITE/
François Roustang

Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › François_Roustang
François Roustang, né le 23 avril 1923 à Loisey et mort le 23 novembre 2016 à Paris ,, est un philosophe français. Ancien jésuite et ancien psychanalyste, ..François Roustang.

et alii dit: à

Diplômé de l’Université de Salamanque, le philosophe, théologien et exégète jésuite Juan Maldonado s’était rendu célèbre par ses cours publics au Collège de Clermont, rival de la Sorbonne. Pierre de Lancre, grand chasseur de sorcières et parent de Montaigne par alliance, dit qu’il était « l’âme du sieur de Montaigne ». On ne saurait l’affirmer, même si leurs rencontres à Épernay et à Rome (Journal de voyage) laissent entendre qu’ils se connaissaient sans doute déjà et qu’ils s’appréciaient mutuellement. https://classiques-garnier.com/montaigne-studies-2001-an-interdisciplinary-forum-n-13-la-famiglia-de-montaigne-montaigne-et-maldonat.html

D. dit: à

Vous êtes sûre, Bérénice ?
C’est incroyable ce que vous dites. Je n’y avais jamais pensé.

et alii dit: à

MONYAIGNE/
M. de Montaigne accoſta en ladite egliſe après la meſſe M. Maldonat[1], Jheſuite duquel le nom eſt fort fameux, à cauſe de ſon erudition en theologie &r philoſophie, & eurent pluſieurs propos de ſçavoir enſamble lors & l’après dinée au logis dudit ſieur de Montaigne, où ledit Maldonat le vint trouver. Et entre autres choſes, parce qu’il venoit des beings d’Aſpa[2] qui ſont au Liege, où il avoit eſté avec M. de Nevers, il lui conta que c’eſtoint des eaus extrememant froides, & qu’on tenoit là que les plus froides qu’on les pouvoit prendre c’eſtoit le meilleur. Elles ſont ſi froides qu’aucuns qui en boivent en »
page wiki pour maldonat

Jean Langoncet dit: à

@md dit: à
Je fais grève …

Le laisser-faire qui est la règle dans ce cul de basse fosse n’a pas vocation à s’exporter ; on a le harem qu’on peut ; reprenez donc du service

B dit: à

Je n’y crois pas non plus, D.

MC dit: à

Sur Maldonnat, le livre ancien de Prat, de la même compagnie , mais mieux formé que Pablo , et bon historien, ce qui n’est pas difficile. B , je ne suis que le bouc émissaire du couple Chaloux-Pablo, ce qui est ma foi assez peu….Bien à vous et merci de votre sens de l’humour. MC. PS «  Des renseignements inexacts? «  Un seul, et qui l’est bien. Mais il est probable que Chaloux veuille oublier qui lui à parlé du «  Diable à la NRF »

J J-J dit: à

FR, l’inventeur de la « perversion narcissique » est mort ?

MC dit: à

Au vrai, je n’ai pas prétendu que les Jésuites formaient des saints, mais qu’il y eut, sur fond de sociétés collégiales plus ou moins secrètes, mais avec des témoignages sûrs, un cursus pour les élèves les mieux doués entre le XVI eme et le XVIII eme siècle. Ce qui est coherent , et nous éloigne du monde de Pablo, qui , que je sache , n’a connu ni les guerres de Religion, ni le dix-septième siècle. La sainteté, c’est le point terminal du processus, pas son but, toujours incertain.

MC dit: à

Je n’ai pas non plus écrit que cela….

Jean Langoncet dit: à

(Le banquier anarchiste ne se laisse pas apprivoiser par le premier communautariste « woke » venu ; des tables de la loi à la déclaration des droits, il reste un peu de chemin à parcourir …)

puck dit: à

le gros problème avec l’école des jésuites et autres écoles du même genre c’est qu’ils ne pratiquaient pas la discrimination positive !

maintenant ils ont changé le nom, on a repris l’appellation américaine DEI : diversité, équité, inclusion.

les jeunes qui en ont bénéficier commencent à être sortis des écoles, ils ont un job, certains sont chirurgiens, ou d’autres sont pilotes d’avion.

être opéré du couer par un chirurgien ayant bénéficier de la discrimination positive ça ne veut pas dire qu’on va y laisser sa peau.

ou même prendre un avion piloté par un pilote ayant bénéficier de la discrimination positive ne veut pas dire qu’on a moins de chance d’arriver à destination.

en fait on sait pas trop parce que pour le moment il n’existe encore pas de statistiques.

et alii dit: à

c’est une question,(puisque j’ai lu avec plaisir l’article sur MONTAIGNE que je vous ai signalé
vous dites « les guerresde religion » soit
wiki propose une « définition  » pour « la france » et
« la langue française » donc:
« En France, on appelle guerres de Religion1 les huit guerres civiles d’origine religieuse qui se sont succédé dans le royaume de France de 1562 à 1598, opposant partisans du catholicisme et partisans du protestantisme (les « huguenots ») dans des opérations militaires pouvant aller jusqu’à la bataille rangée. Les catholiques sont en général soutenus par le pouvoir royal et son armée, mais les deux camps disposent de leurs propres forces militaires, la noblesse française étant divisée entre les deux confessions, y compris la haute noblesse.

Le fondement religieux de cette division est le mouvement de réforme de l’Église catholique commencé en 1517 par le moine allemand Martin Luther, excommunié et
mais on doit pouvoir penser,par ailleurs, « des » guerres de religion ,et peut-être en avons nous -oresque tous connu,(eu égard à notre âge)?
c’est une question

et alii dit: à

presque

Chaloux dit: à

Je lis tous les écrivains qui m’intéressent en oeuvres complètes. Je n’avais donc nul besoin qu’on me « conseille » un titre de Cabanis, que j’ai d’ailleurs recommencé à lire quelques mois après sa mort, c’est à dire tout début 2001, et bien avant d’arriver ici (fin 2008)
A chaque fois que Monsieur Mouche du coche s’immisce dans mes posts, c’est ce qui se produit et non le contraire, c’est pour dire une sottise ou donner une information non vérifiée qui finit par se révéler fausse (généralement prise sur un site qu’il prétend ne pas connaître). Je voudrais que cet insignifiant personnage, dont les interventions m’importunent et qui déforme tout ce qu’il lit, me laisse tranquille définitivement. Ses recherches ne doivent pas servir à grand-monde. A moi, elles ne servent à rien.

Ainsi, il n’y aura pas de problème.

et alii dit: à

Sous l’effet de températures élevées, des lézards génétiquement mâles deviennent des femelles

et alii dit: à

philomag:
« L’émission C ce soir et Philosophie magazine lancent une nouvelle collection littéraire ! Extrait exclusif de nos premières parutions »
es deux ouvrages qui inaugurent la collection sont consacrés à la guerre en Ukraine et au rôle des écrans dans nos vies. Il s’agit de Faire la guerre sans l’aimer ?, un dialogue entre l’historien Stéphane Audoin-Rouzeau et le diplomate Gérard Araud ; et Les écrans contre la parole ?, un échange entre la femme politique Najat Vallaud-Belkacem, l’anthropologue David Le Breton et la linguiste Julie Neveux.

rose dit: à

14 septembre 2024 5h04.
Je suis réveillée depuis 3h38.
Je pense, j’analyse.
Toujours pas compris qu’est ce que j’ai fait, qu’est ce que j’ai dit pour me prendre une telle volée de bois vert.
J’attends la réponse.
Et aussi le salaire d’un journaliste en fin de carrière, presse écrite, journal prestigieux.

Cystites à répétition, tu vas voir un urologue
Si tu tombes sur un taré newyorkais, tu n’es pas sorti de l’auberge. Les chrétiens et /ou les psychanalystes, surtout si jésuites peuvent poser l’hypothèse que tu trinques par où tu as péché. Ah tu as eu beaucoup de femmes, ita est tu les as bien baisées, et bien pisse le sang maintenant. Non, c’était ma femme, et je n’étais pas seul. Et bien, expliquez-vous pour que l’on comprenne comment votre misère peut vous emmener là, jusque là, à ce point là.
Lorsque je pense aux délices de l’amour, transformer un champ de roses en porcherie, il s’agit de ne pas être doué vraiment. On pourrait inventer une autre catégorie que ParaOlympiques.

JC..... dit: à

RDL – LFI

Pris un par un, les membres de chacune de ces sectes connues semblent intéressants, voire fréquentables. Hélas, dès qu’ils sont ensemble, groupés, dès qu’ils constituent une famille, une communauté, un collectif, un clan, ça dégénère et les individus séduisants de prime abord y laissent bien des plumes qui les paraient en solitude !

Attention ! Danger …

Damien dit: à

Indem ich jetzt auf Deutsch schreibe, umgehe ich die Blog-Zensur. Ich werde über die königlichen Hoheiten sprechen können. Du weißt, dass ich Camilla überhaupt nicht mag, diese professionelle Hure, die der König verehrt. Andererseits zeigte Kate viel Mut. Ich hasse auch das Paar Harry-Meghan, zwei Vollidioten. Diese Menschen sollten verhaftet und mit ihren Kindern zum Tower of London transportiert werden. Legen Sie sie in trockenes Brot. Und lassen Sie sie es hundertmal kopieren: Wir sind große Idioten. Komm schon, ich wünsche dir einen schönen Tag, Deiche!

rose dit: à

Organisez une activité, à votre façon
Visite gastronomique à vélo, photographie de nuit, tapas sur un bateau ou yoga avec des chèvres. Créez et organisez une activité unique que les voyageurs voudront essayer.

Voilà ce que propose Airbnb à ses clients.
Outre de se faire des couilles en or à rien branler (mais construire un site coûte 300 O00€ m’a t-il été dit) Airbnb a des idées de génie.
Moi, je choisis yoga avec les chèvres sous les panneaux photovoltaïques en Montagne de Lure, car Boralex a construit sa centrale avant que le Tribunal ( la magnifique collusion de la justice en France, désormais, nous en sommes à deux contre neuf, mais quelles deux !) ne s’oppose. Oui, on va aller en cassation.
Je préparerai à les élèves du thé matcha et des cookies à l’épeautre sans beurre, sans chocolat et sans sucre, pour préserver le foie, les artères et le pancréas.

Airbnb c une société capitalistique.
Les chèvres ne toucheront pas aux cookies, sinon casserole.

rose dit: à

Ton Deiche Damien, tu peux te le mettre dans le cul.
Quant au reste, mon avis différent totalement du tien. Que l’on s’en foute.

MC dit: à

« à chaque fois que Mr Mouche du coche s’immisce dans mes posts ». Sans commentaires . Il y a autre chose ici à commenter que les posts de Chaloux, même s’ils se distinguent des autres….

puck dit: à

« un avion piloté par un pilote ayant bénéficier »

les mecs ils fréquentent un blog littéraire pour se la jouer « lecteur » et ils ne savent même pas conjugué les verbes.
C’est bien à l’image de notre époque : dès qu’on gratte un peu derrière les apparences on trouve du vide…

puck dit: à

Riverman de Nike Drake

une pièce tout à fait représentative de la construction musicale chez ce compositeur : une suite d’accords 9ème mettant en valeur l’aspect mélancolique du poème. à noter le moment de l’entrée des violons qui restent sur une note, la dominante du premier accord qui devient atonale sur les 2 derniers à l’image de l’eau de cette rivière qui s’écoule et change tout en restant la même…

https://www.youtube.com/watch?v=idcaRTg4-fM

rose dit: à

In un article de blog de Philippe Gaberan du 25 mai 2023

[…]justification à ces actes extrêmes. Cette tension entre les deux hommes, entre le refus ou la compréhension de l’inacceptable, mise en scène dans les toutes premières pages du récit Le premier homme (p.66), aura été le fil conducteur de la vie et de l’œuvre d’Albert Camus. Jusqu’à cette conférence à l’université de Stockholm à la suite de laquelle l’opinion retiendra ce propos apocryphe : « entre la justice et ma mère, je choisis ma mère ».

Autant Albert Camus s’était tôt élevé […]

« entre la justice et ma mère, je choisis ma mère ».
Moi aussi.
D’autant plus lorsque la justice est trafiquée par des voyous. Ce mot est celui de ma mère. Elle a eu dit deux petits salopards ; maintenant c’est voyous. Le terme correspond aux faits.

Décidément, Albert Camus est mon compagnon de route.

Nicephore dit: à

FL dit: à
J’ai pris une place pour Le Soulier satin. J’ai déjà mal aux lombaires. Qui vivra verra.

C’est bien rempli. Mais pas complètement complet. Je ne sais pas pourquoi (lol) mais « Le Soulier de satin » les gens ne se précipitent pas.

Maintenant faut que je le lise.
Heureusement qu’il n’y avait pas la paire.

D. dit: à

Je ne sais plus quelle était la dernière question que tu me posais, Puck ? J’ai peur de ne pas avoir répondu à toutes.

rose dit: à

Moi, Claudel, parce qu’il a fait enfermer sa soeur, je le boycotte.
Ce rêve de l’aîné de faire enfermer celui qui lui a volé le sein de sa mère. Pierre, le grand frère de Marguerite et Paul.
La tare qui s’ensuit.

closer dit: à

Kamel Daoud raconte que la fameuse déclaration de Camus sur la justice et sa mère était partagée par tous les méditerranéens. C’est du moins ce qui avait été dit par Bouteflika « n’importe quel méditerranéen aurait dit la même chose »…
(remarquable entretien avec KD dans la dernière Revue des Deux Mondes).

Elle n’est pas à proprement parler apocryphe, mais elle est généralement tronquée et sortie de son contexte.

puck dit: à

D. je t’ai posé une multitude de question pour la simple raison que je considère tes réponses comme équivalentes à celles d’un guide spirituel et tu n’as absolument jamais répondu à une seule de ces questions.
et maintenant tu viens me demander à laquelle de mes questions tu n’as pas répondu ?
la réponse est simple : à aucune !!!

D. dit: à

MACRON DÉMISSION.

Jazzi dit: à

PAUL CLAUDEL

Vin de mer

Œuvre maîtresse du théâtre claudélien, Le Soulier de satin est structuré en « quatre journées », dont la dernière est sous-titrée Sous le vent des îles Baléares. Ce véritable hymne métaphysique à l’amour, où le désir sensuel s’entremêle étroitement à la plus haute spiritualité, et dont la composition n’obéit à aucun ordre linéaire, logique ou chronologique, est constitué d’une multitude de fragments autonomes, comme autant de pièces d’une flamboyante fresque baroque que ne parcourent pas moins de 73 personnages ! La seule unité de ce drame poétique, plus symboliste que romantique, est de se dérouler à la fin du XVIe siècle espagnol et au début du XVIIe. Dix ans en effet séparent la troisième et la quatrième journée qui, selon les indications de l’auteur, « se passe sur la mer en vue des Baléares. » On y retrouve Don Rodrigue, vieilli et doté d’une jambe de bois, réduit sur son rafiot au commerce d’images pieuses. Doña Prouhèze, l’objet de son éternelle flamme, qui l’avait quitté pour suivre le Maure Don Camille à Mogador, au Maroc, est morte depuis longtemps. Ici, quatre pêcheurs des Baléares et un enfant occupent le devant de la « scène première » de la quatrième journée. Rideau !

« Les pêcheurs Alcochete, Bogotillos, Maltropillo, Mangiacavallo,
qui est très poilu et noir et a l’air particulièrement stupide.
A l’arrière, l’enfant Charles Félix tenant une ligne à la main.

ALCOCHETE, trempant son doigt dans la mer
et le suçant avec attention

C’est sucré !

BOGOTILLOS. Il prend de l’eau dans sa main,
la fait passer dans l’autre, les frotte toutes deux
avec force et respire l’odeur.

Si ça ne vous a pas un petit goût de vendange, je veux qu’on me fiche dans les Contributions Indirectes.

MALTROPILLO. Il puise de la mer dans une tasse
et les yeux blancs, s’étant rincé la bouche avec,
la recrache à la manière des buveurs de vin.

Je vas vous dire, si ça ressemble à quelque chose, c’est à du malvoisie que le père portier du couvent m’a fait une fois boire un soir.

AlCOCHETE

Goûte donc, Mangiacavallo.

MANGIACAVALLO, incertain et déjà penché.

Vous voulez me tirer la jambe.

BOGOTILLOS, lui fourrant la tête dans la mer.

Goûte, que je te dis, artiste !

MANGIACAVALLO, ruisselant et éternuant.

Puah ! frtt ! Prha !

MALTROPILLO

C’est-i du sec ou de l’oloroso ?

MANGIACAVALLO

Bougres d’idiots ! j’ai jamais rien goûté de si salé ! pour sûr que c’est ici les entrepôts ! […] Ca goûte tout pareil aussi la même chose que de l’eau salée qu’est salée.

BOGOTILLOS

Toi, tu n’es pas ici pour causer. On te paye pour ramer, rame. Quand on aura besoin de ton avis on te le dira.
Tout le monde sait qu’il y a ici quelque part une source de vin, une espèce de tonneau débondé. »

(« Le Soulier de satin », Editions Gallimard, 1929, 1957, 1997)

Jazzi dit: à

PAUL CLAUDEL

L’Eve idéale

Chaque scène du Soulier de satin constitue un tableau différent. Et tandis que le nouveau décor se met en place sous l’œil du public, les acteurs de la scène suivante, selon les didascalies de Claudel, doivent entrer se mettre en place avant que les précédents n’aient achevé leurs répliques. Ainsi, à la scène VII de Sous le vent des îles Baléares, voit-on apparaître Diégo Rodriguez, un conquistador ruiné, le double grotesque de Rodrigue. Dix ans après, de retour à Majorque, telle une Ithaque Moderne, il apprendra que sa Pénélope à lui, contre toute attente, lui est restée parfaitement fidèle. Ici, la tragédie grecque tourne à l’espagnolade la plus burlesque !

« Sur le pont, le Commandant Diégo Rodriguez et son
Lieutenant, un jeune homme.

DIEGO RODRIGUEZ

Dès le milieu de la nuit j’ai reconnu l’odeur de Majorque, comme si c’était une femme coup par coup qui me l’envoyait avec son éventail noir. Il n’y a que la Corse qui sente aussi bon.

LE LIEUTENANT

Il y a aussi la ville de Marseille.
Comme je donnerais la Corse et les trois Baléares pour respirer l’odeur du bois humide qui brûle sur le rivage de Timor !

DIEGO RODRIGUEZ

Si je vous entends répéter ces paroles impies, je vous envoie par le fond la tête la première.

LE LIEUTENANT

Ah ! je n’ai fait qu’y mettre les lèvres et vous me l’avez retirée aussitôt ! Que n’ai-je bu plus profond à cette coupe empoisonnée !

DIEGO RODRIGUEZ, braquant sa longue-vue.

Rien n’a changé ! Voilà la maison du notaire, voilà celle de Monsieur le Bailli, voilà le couvent des Clarisses au milieu des cyprès ! C’est ridicule.

LE LIEUTENANT

Montrez-moi la maison de Doña Austrégésile.

DIEGO RODRIGUEZ

On ne la voit pas. Elle est de l’autre côté de la pointe.

LE LIEUTENANT

Nous y serons dans quelques minutes avec ce bon vent. Vous pourrez débarquer ce soir.

DIEGO RODRIGUEZ

Non, nous n’avançons pas avec ce vieux rafiot à la quille incrustée de barnacles. Il est trop tard. Je vais dire qu’on mette l’ancre.

LE LIEUTENANT

Vous avez peur, Capitaine ?

DIEGO RODRIGUEZ

J’ai peur, j’ai peur ! c’est vrai.

LE LIEUTENANT

Peur de cette joie qui vous attend ?

DIEGO RODRIGUEZ

Quelle joie ? Doña Austrégésile aura eu le temps de se marier et d’être veuve deux fois ou trois. Au moins je n’ai pas d’illusion ! Je ne suis pas assez béjaune pour croire qu’elle soit restée fidèle à ses serments ces dix ans qui viennent de s’écouler.

LE LIEUTENANT

Non, je ne le crois pas non plus. […]

Entre Don Alcindas.

DON ALCINDAS

Je salue Don Rodriguez, capitaine du Santa Fé. Je suis Don Alcindas.

DIEGO RODRIGUEZ

Bien le bonjour, Monsieur Alcindas, c’est vous la douane ?

DON ALCINDAS

Non, ce n’est pas moi la douane.

DIEGO RODRIGUEZ

Je pensais qu’il n’y avait que la douane pour nous amarrer aussi vite. […]

DON ALCINDAS

Eh quoi ! avez-vous donc oublié Doña Austrégésile ?

DIEGO RODRIGUEZ

Doña Austrégésile est vivante ?

DON ALCINDAS

Elle est vivante.
DIEGO RODRIGUEZ

Achevez. dites-moi le nom qu’elle porte à présent
Quel est le nom de son époux ? […]

DON ALCINDAS

Personne. Elle n’est pas mariée.

DIEGO RODRIGUEZ

Et puis-je savoir pourquoi, belle, riche, vertueuse et la plus noble femme de Majorque, cependant elle n’a trouvé aucun époux ?
DON ALCINDAS

Eh quoi ! ne pouvez-vous, Don Diègue, le deviner ?

DIEGO RODRIGUEZ

Non, je ne le sais pas ! Non, je ne le sais pas !

DON ALCINDAS

Encore quelques minutes, elle vous le dira elle-même. C’est elle qui a reconnu votre bateau. Chaque jour elle montait sur cette tour pour regarder la mer. C’est elle qui m’envoie. […]

DIEGO RODRIGUEZ

Mais sait-elle en quel état je reviens, un homme vieux, un conquérant manqué, un marin claqué, un commerçant failli, et le plus ridicule et pauvre homme de toutes les mers d’Espagne ?

DON ALCINDAS

Vous n’êtes pas pauvre. Doña Austrégésile s’est occupée de votre bien en votre absence et vous êtes l’homme le plus riche de Majorque. »

(« Le Soulier de satin », Editions Gallimard, 1929, 1957, 1997)

Jazzi dit: à

Mais de quel « Goût », ces deux souliers sont-ils extraits ?

Jazzi dit: à

Faut-il que rose soit bien sotte !

MC dit: à

Et il faut imaginer Claudel avec les fresques de Jose Maria Sert, à qui le Soulier , je crois, est dédié. Une sorte de Tiepolo égaré au vingtième siècle. Voir à Carnavalet la Salle à Manger (?) des Barobs de Wendel. Comme dit l’autre, ça en jette …

Nicephore dit: à

Sur internet, Rose est très jolie. Souriante et gironde, comme dit Jazzi.

FL dit: à

« Certains de ses critiques, dont Éric Marty, condamnent toujours son nazisme et son antisémitisme. »

Et par ailleurs Eric Marty dit beaucoup bien de Sade.

Bolibongo dit: à

« les Jésuites formaient des saints »

L’ abbé P. aurait dû bien se tenir…

Bolibongo dit: à

L’ abbé P. aurait dû bien se tenir…

Les saints de glace, bien entendu!

FL dit: à

Sur le site « Catalogue critique de la Bibliothèque de
La Pléiade » on trouve:

« Le Soulier de satin (version intégrale) (p. 661 à 948);

Le Soulier de satin (version pour la scène) (p. 949 à 1112); »

Et sur le site de la Comédie-Française:

« Version scénique, mise en scène et scénographie : Éric Ruf »

Les indications sont frustes. De quelle version êtes vous partis, Comédie-Française ?

Il y a un texte Mesdames et Messieurs, il y a un texte ! C’est pas de la commedia dell’arte, on n’est pas dans l’improvisation sur un canevas.

J’ai rien contre l’improvisation, ça peut être bien fait. Mais là il y a un texte.

https://www.comedie-francaise.fr/fr/evenements/le-soulier-de-satin-2425

rose dit: à

D. dit: à
MACRON DÉMISSION.

Comme saloperie, il en tient une couche tellement épaisse, qu’il bat, à lui seul, tous ceux que je ne côtoie qui en tiennent, eux-mêmes une couche de taille conséquente.

rose dit: à

C pas la peine de rattraper le coup Nicéphore.
Je suis très laide et très vieille.

rose dit: à

Le vigile qui a chopé Dominique Pélicot en flagrant délit lui a dit « si c’avait été ma mère, je t’aurais arraché la tête. » Pendant que une des femmes dit « mais tu es un gros dégueulasse, toi ». Les hommes, ordinaires, la banalité du mal, n’ont pas même capté qu’ils avaient affaire à un gros dégueulasse.

rose dit: à

Jazzi,

Sotte : oui, je sais remercier, moi, ne pas garder de rancune, dire bonjour et au revoir, et surtout aller de l’avant. Je ne suis bloquée ni à ma naissance, qui n’était pas de mon plein gré, ni à mes douze, seize, vingt, quarante, cinquante soixante ans, et moi, je suis capable d’aller de l’avant. En regardant où je mets les pieds.

rose dit: à

Ce qui m’intéresse seulement c’est pourquoi moi comme Lelen avant que de mourir. « Pourquoi moi ? ».

Je n’appelle aucun pardon non plus. Sur ce sujet, c minime, sur le grave, je ne pardonne pas, et je convoque les Érynies.

rose dit: à

Les Érinyes.

Jazzi dit: à

Comment rater une comédie ? Masterclass du léZard !

rose dit: à

Ah, je ne le savais pas. Elle le nomme toujours le petit frère.
« Marguerite Donnadieu naît le 4 avril 1914 à Gia Dinh en Cochinchine – l’actuel Vietnam – où ses parents sont enseignants. Deux garçons l’ont précédée : Pierre, en 1910, le « frère voyou », puis Paul, en 1911, le « petit frère » dont la figure adorée ressurgit avec force dans les œuvres des années 1980. »

Mais c le second. Et Marguerite la troisième. Ce qui explique pourquoi le second a été torturé par l’aîné. C pathologique.

Pierre
Paul
Marguerite

rose dit: à

Ne vous excusez pas, hein, Jazzi, de m’avoir traitée de sotte sans aucune motivation.
Ni de ne jamais dire merci. Ce qui témoigne d’un gros handicap personnel.

D. dit: à

J’étais au marché ce matin et franchement c’est pas brillant.
Des employés de commerçants qui ont affiché à leur stand « sens de la file 》》 » trouvent le moyen de dire « ce n’est rien, ne faites pas attention » à ceux qui demandent faussement s’ils ne sont pas passés devant d’autres. On croit rêver.

D. dit: à

Non seulement ce n’est pas rien, mais c’est beaucoup de choses à la fois : désobéissance au patron, mépris de la discipline, mensonge, insulte aux clients (dont des habitués), temps supplémentaire perdu pour eux, entâchement de la réputation de la maison.
Voilà. Ce n’est rien.

D. dit: à

Abrutis.

Jazzi dit: à

Dire que Paul Claudel a fait enfermer sa soeur à l’asile est une sottise, rose. Remerciez-moi plutôt pour les extraits du Soulier de satin.

puck dit: à

pour les non anglophones « get lost » signifie « va te faire f.utre » ou pour les amoureux des poules comme D. « va te faire cuire un oeuf »

Paul Edel dit: à

Rose, attention, il faut être extrêmement prudent sur les causes de l’internement de Camille Claudel.C’est un cas particulièrement complexe. Les témoignages de ses proches,notamment ses amies,comme la fidèle Jessie Lipscomb, sont terribles sur la dégradation de son état mental sur des années, à partir de 1909. Elle ne se lave plus, elle fait des fugues de plus en plus incontrolables. Crises de paranoïa dont la fréquence et la gravité s’accélere destructions par le feu de ses dessins et travaux divers, sous alimentation grave ,etc.La procédure utilisée est celle du « placement volontaire » demandé par sa mère et ça ne s’est pas fait sur un coup de tete de la maman . Le 7 mars 1913, le docteur Michaux diagnostique :
« Je soussigné, docteur Michaux, certifie que Mademoiselle Camille Claudel est atteinte de troubles intellectuels très sérieux ; qu’elle porte des habits misérables ; qu’elle est absolument sale, ne se lavant certainement jamais… ; qu’elle passe sa vie complètement renfermée dans son logement et privée d’air ; que depuis plusieurs mois elle ne sort plus dans la journée mais qu’elle fait de rares sorties au milieu de la nuit ; que d’après ses lettres […] elle a toujours la terreur « de la bande à Rodin » que j’ai déjà constatée chez elle depuis 7 à 8 ans, qu’elle se figure être persécutée, que son état déjà dangereux pour elle à cause du manque de soins et même parfois de nourriture est également dangereux pour ses voisins. Et qu’il serait nécessaire de l’interner dans une maison de santé. »
Accabler Paul Claudel est vraiment d’une grande injustice. On sait que Camille internée ne reçoit aucune visite de sa mère, qui meurt en 1929, ni de sa sœur, décédée en 1935 alors que Paul Claudel , souvent retenu à l’étranger par ses fonctions diplomatiques, son frère Paul vient la voir une douzaine de fois et jusqu’à la fin . On a d’ailleurs dans sa correspondance et son « Journal » , les traces de ces visites si secouantes et si tragiques devant l’état de délabrement mental de sa sœur . Si on lit des revues médicales récentes, les psychiatres s’accordent à dire que le cas de Camille était effectivement grave et quasiment impossible à traiter à l’époque mais qu’aujourd’hui, avec un traitement chimique approprié, on aurait pu,sinon la guérir, du moins la stabiliser et lui rendre une vie plus équilibrée , sans danger pour elle, et peut-être lui ouvrir les portes de l’hôpital.

Clopine dit: à

Bon. Moi j’en suis à me dire que le vrai problème est la recherche, par les femmes, en situation d’asservissement, social, psychologique ou physiologique , d’un compagnon qui pourrait dépasser sa situation de dominant pour offrir une relation égalitaire. Le procès de Mazan prouve que ce n’est pas dans une configuration individuelle que se trouve le salut, mais bien dans une lutte collective. Et moi, lâche comme aucune, perdante sur toute la ligne, je voudrais avoir dépassé ma posture d’intello qui a tout compris mais n’a rien fait, je revendique pour autant mon rêve. Et interroge les mecs : jamais la moindre interrogation sur ce que peu bien vouloir dire la masculinité ? Les hommes opposent aux femmes un mensonge systémique. Et ne répondent pas à leurs aspirations, sinon à considérer qu’elles sont, pour correspondre à leurs désirs, à des corps dépourvus de conscience, drogués et jambes écartées, à des objets sexuels. Merdalors.

et alii dit: à

MCmerci
José Maria Sert, un artiste assez méconnu en France mais beaucoup plus renommé en Espagne, son pays d’origine. Sert est un «peintre-décorateur». Il le revendique. Il en avait la vocation. Mais ne pas comprendre peintre-décorateur au sens de celui qui va refaire votre 3 pièces-cuisine-salle de bains défraîchi. Non, Sert est un peintre qui, dans la première moitié du 20ème siècle, a imaginé des décors grandioses pour de riches mécènes dans leurs luxueuses résidences à Paris ou dans leurs ambitieux gratte-ciel à New York (Building RCA de Rockefeller) ou pour de plus austères institutions publiques, comme le bâtiment de la Société des nations à Genève.

Sert, «Le Titan à l’œuvre» : voici le titre dont le Petit Palais à Paris gratifie l’artiste et qui expose – encore pour quelques semaines (jusqu’au 5 août) – les réalisations marquantes de son parcours. En soi, c’est déjà une gageure : comme l’indiquent les commissaires de l’exposition, il est difficile d’apprécier toute la valeur d’un décor hors de son environnement qu’il s’agisse d’un hôtel particulier, d’une institution onusienne ou d’une cathédrale. Sauf que Sert s’appuyait sur une méthode de travail extrêmement méthodique : maquettes, photos, santons, esquisses… L’éventail de ses outils est vaste. Leur présentation au côté des œuvres qu’ils ont contribué à faire émerger reste pédagogique sans frôler l’ennui. Et l’ensemble est porté par une énergie flamboyante, une palette de couleurs qui sait marier des arrière-plans vert-bleutés ou grisés, fondus, distants, servant de faire-valoir à des avant-scènes vives, rouges, dorées, chamarrées…
https://www.lessoireesdeparis.com/2012/07/08/jose-maria-sert-un-peintre-dans-le-decor/exposition/marie-j/5836/

Clopine dit: à

J’ai depuis fort longtemps été féministe… Intellectuellement. Mais mon féminisme, comme arme de combat contre l’ordre du monde, pour sincère qu’il ait été, s’est toujours adressé, dans ses questions, aux hommes, et non aux femmes. Ce n’est pas une question de faute : je n’étais pas « une fille comme les autres », je ne lisais pas de magazines féminins, je ne me maquillais ni ne m’épilais, je refusais les jeux de séductions, j’avais la prétention « infinie » d’être hors de ma classe sexuelle, puisque je me trouvais toujours bien de conversations avec les mecs, contre celles que je pouvais avoir les filles me semblaient toujours plus « pauvres », moins intéressantes, que mes échanges culturels avec les tenants du savoir, donc des mecs.

closer dit: à

Merci Paul pour cette mise au point sur le cas de Camille Claudel.

Clopine dit: à

« qui ». Y’a un « qui » qui manque. Avant « semblaient. Bref.

Clopine dit: à

Eh bien, non, Paul Edel, sur vos remarques « éclairantes » sur le cas de Camille Claudel. Elles font en fait partie intégrante du mensonge systémique.

Clopine dit: à

Tu parles d’un « cas grave et impossible à traiter ». C’est la société collective qui était bien entendu la cause… Oh, Paul Edel, si vous aviez seulement un tantinet de retour sur vous-même, une, je ne sais pas moi, une honnêteté intellectuelle ?

Clopine dit: à

Et qu’on ne me dise pas que ce sont des situations « individuelles », face à des « monstres ». Ils sont cinquante sur le banc des accusés, tous autour de quelques kilomètres de Mazan. Or, Mazan, c’est en fait tout le territoire. Cinquante à Mazan, c’est combien à Paris, Rouen, Carpentras ou Lyon, Marseille et alentours ? Et ici même ? Je pense à des types comme Sollers, assis sur l’abbé Pierre ?

et alii dit: à

différence
je n’ai jamais penséma différence en termede rouge à lèvres ou de bigoudis:
je n’étais pasautorisée à jouer avec mes petit-e-s voisin-e-s;je n’allais pas à l’école comme eux jusqu’aux années de collège,je ne désirais pas des bonbons

Jazzi dit: à

C’est curieux cette manière de toujours rendre Paul Claudel responsable de l’enfermement de sa soeur Camille.

Claudio Bahia dit: à

très belle victoire de Luna Rossa aujourd’hui. J’espère qu’il y en aura d’autres à suivre.

Nicephore dit: à

rose dit: à
C pas la peine de rattraper le coup Nicéphore.
Je suis très laide et très vieille.
Non, pas sur LinkedIn…

MC dit: à

J’ajouterais pour Claudel, même si le cas est désespéré, que le Docteur Michaux, loin d’être un quelconque médecin de campagne ou un praticien au service des Claudel, est un des fondateurs de la notion de Paranoïa, À la différence de Clopine, il sait ce dont il parle.

Patrice Charoulet dit: à

Qui a acheté le nouveau livre de Pierre Assouline
« Brèves de blog » ? Etes-vous cité ?

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