de Pierre Assouline

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La République des livres
Rentrée littéraire : troisième salve !

Rentrée littéraire : troisième salve !

Feydeau ? On y court, cette fois non au théâtre mais en librairie pour Feydeau s’en va (20,90 euros, 272 pages, Albin Michel) de Thierry Thomas. Voilà un roman vraiment réjouissant, c’est assez rare pour être signalé et plutôt bienvenu en cette période sombre. La personnalité́ du héros n’y est évidemment pas étrangère. Comment ne pas avoir le sourire aux lèvres à la seule évocation du nom de Georges Feydeau, incarnation de l’esprit de la Belle époque, le roi du vaudeville et de la comédie de mœurs, celui qui a changé notre perception de la légèreté́ ? Il s’agit du Feydeau de la fin, saisi pendant une dizaine de jours à 54 ans en 1916 (année de la création de sa dernière pièce Hortense a dit : « Je m’en fous »), cinq ans avant sa mort, lorsqu’il se sent sombrer dans la folie. Il n’arrive pas à terminer une pièce (Cent millions qui tombent) et demande à une jeune veuve de 17 ans, Virginie, qui veut lui vendre une lettre de Napoléon, de le rejoindre à l’hôtel Terminus-Saint Lazare où il vit depuis sept ans afin de l’y aider (aujourd’hui, ce ne serait plus possible…). L’homme, aussi tourné vers le passé que sa muse regarde vers l’avenir, prussien passionné et grand collectionneur d’impressionnistes, est pathétique tant il est rongé par le doute face à la page blanche. La hantise de ne plus y arriver alors que le folie issue de la syphilis le gagne. Tragique pour celui qui, selon l’auteur, pratique un théâtre gouverné par un absolu du rire mais dénué du moindre sentiment et tout amour. On assiste en fait à la chute du héros pris dans la tragédie de son roman familial tandis que la guerre s’apprête à tuer le vaudeville. Là le romancier se fait le biographe non pas factuel mais instinctif du personnage. Au fil du récit, on voit Feydeau se persuader que son succès repose sur une imposture. Et tout cela à cause de l’irruption d’un cheval dans sa pièce, un malheureux canasson dont le dramaturge ne sait que faire ! Aussi drôle que triste. Thierry Thomas, en fan du second Empire et de la Belle époque, est à son meilleur lorsqu’il nous livre en creux une belle réflexion sur le théâtre, une revisitation en passant du Dindon, de la Dame de chez Maxim’s, de On purge bébé, des dialogues formidablement ciselés, un rythme plein d’allant dans la marche du récit malgré́ la contrainte du huis-clos… On imagine sans peine l’adaptation théâtrale de ce roman. Et pendant ce temps, dehors, la guerre se poursuit.

Les femmes en question, dans Les femmes de nos vies (360 pages, 20,90 euros, La Belle étoile) de Canesi & Rahmani, se dévoilent dès l’épître dédicatoire : « A nos mères, à nos sœurs » laquelle  irrigue ce roman à la couleur et au parfum très méditerranéens comme l’ont été leurs précédents livres ensemble. Mourad, son personnage central, est sauvé de l’autodestruction, par l’amour que trois femmes lui portent. Trois femmes d’origines très différentes : une Algérienne, une Jurassienne, une Parisienne. Trois femmes puissantes et résilientes. Confrontées aux choix de vie de leurs fils, les deux premières se lient d’amitié sous les yeux de la troisième qui en est le témoin au sens conjugal du terme. Deux mères qui « quand elles aiment, sont capables d’entendre l’inaudible » notamment ce que leur éducation, leur tradition, leur conviction réprouvent. Le trio se retrouve dans une maison à Reilhac, non loin d’Aurillac dans le Cantal, pour l’empêcher de glisser inexorablement dans la dépression, puis au bout d’un tunnel de plus en plus sombre, la mélancolie et la mort volontaire. Entièrement creusé dans les roches de ses personnages même si la nature y tient son rang, celles de l’Algérie, de l’Auvergne et de l’Aisne, sans parler de la magie de l’Authre, la rivière qui soigne, c’est un roman qui ose « les beaux et les bons sentiments » malgré la mauvaise réputation que leur fit Gide, en faisant passer en contrebande un message de tolérance, de réconciliation, d’optimisme même si la mort est bien présente à travers le spectre du sida qui fit des ravages. Les valses de Chopin n’y sont peut-être pas étrangères mais l’émotion passe là où tant de préjugés résistent. On pourra toujours épiloguer une fois de plus sur la question de savoir si, lorsqu’un duo signe un livre, celui-ci a été écrit à deux mains ou à quatre mains, celles de Michel Canesi et Jamil Rahmani. Vain débat car seul importe son unité afin qu’il s’en dégage une seule voix, celle d’un écrivain, ce qui est bien le cas en l’espèce, tout en finesse et délicatesse.

Etrange road-bookie (ça se dit quand il ne s’agit pas d’un film ?) à cheval entre la France et la Suisse, admirable par le raffinement de sa construction que La Ferme du paradis (Albin Michel) de Bernard Comment. Un homme rencontre une femme. Ils sont jeunes et libres. Ils fuient Paris pour le Sud où elle est maitre-nageuse. Elle a passé identitaire chargé, complexe, enchevêtré. Tout remonte au gré de leurs errances par la curiosité de son ami et l’amour qu’il lui porte. Leur enquête commune est peuplée de fantômes, féminins pour la plupart. Des secrets de familles peinent à affleurer, des non-dits à se formuler. Le récit aboutit in fine près du lac Léman et à Porrentruy (canton du Jura), ville de naissance de l’auteur, moyen d’explorer le génie des lieux et de faire parler des murs qui ont de la mémoire. On connait des travailleurs frontaliers. Ce livre est un roman frontalier très prenant, littérairement impeccable. La guerre est très présente avec ses passeurs clandestins, ses réfugiés, ses refusés. Au cours de multiples changements d’identité, un personnage adopte l’état-civil d’Antoine Rouge, clin d’œil au personnage de La Beauté sur la terre du grand Ramuz. Car c’est de ce vieux fantasme très partagé qu’il s’agit, aussi : disparaitre sans laisser de traces, dérailler au sens propreA intervalles réguliers, le récit fait une pause de quelques pages en italiques avec les grands moments de l’exil français : les Huguenots de 1686 (dont l’expertise en micro-mécanique fera les beaux jours de l’horlogerie suisse), les Républicains de 1848, puis 1871, 1940… Des gens venus d’ailleurs mais de tout à côté dont l’intelligence a irrigué la jeune Confédération. Et même si à la fin, l’héroïne tend le doigt par de-là le Léman en murmurant « C’est quand même beau, aussi, la France », on ne peut l’emporter avec soi sans oublier celle qui domine le récit : « L’étranger aussi est une occasion ». Ce beau roman se tient sur une ligne de crête entre les deux. A la frontière…

(« M. et Mme Feydeau sur un sofa, 1901 », huile sur toile de Jean-Edouard Vuillard, musée ou collection privée inconnus ; « L’Authre en amont du pont ouest à Vercuères, Laroquevieille, Cantal, » photo père Igor ; « Château de Porrentruy » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 232 Réponses pour Rentrée littéraire : troisième salve !

et alii dit: à

People should wash their dirty linen at home, as Napoleon said.

B dit: à

Jazzi, il y a comme un hiatus entre le costume d’époque et la façon de parler des uns et des autres, mes références sont pauvres , plus encore que moi mais sans vouloir faire injure à ce grand du cinéma tout cela me fait penser à la discordance ( sans le coté absurde) présente dans Kamelot.

B dit: à

ah, excusez, je n’avais pas lu votre commentaire, évidemment, sous cet éclairage, je peux comprendre.

B dit: à

Puck, ce film met en scène une relation au pouvoir, un pouvoir tyrannique avec en plus quelques ingrédients contemporains, homosexualité assumée, pouvoir des réseaux sociaux, le personnage est assez antipathique et abuse de sa position. Elle aurait aussi bien pu choisir de dialoguer , d’accepter un refus, au lieu de quoi elle sanctionne. Le film montre aussi que les femmes peuvent n’être pas meilleures que les hommes quand elles disposent d’un pouvoir.

Pablo75 dit: à

il me semble que la Chine est en passe de detroner les USA
B dit:

Tu manies de l’information périmée depuis au moins 15 ans… Le chiffre officiel du chômage des jeunes en Chine est de 17 % – officiel, je répète (mais il faut savoir que les pays communistes ont de gros, gros, gros problèmes avec les chiffres – à peu près comme Puck-Puck avec les idées).

C’est dire si la Chine va bien…

Jazzi dit: à

Une discordance des temps, B.
Les visiteurs du soir ce sont les occupants allemands…

Jazzi dit: à

« Le film montre aussi que les femmes peuvent n’être pas meilleures que les hommes quand elles disposent d’un pouvoir. »

Oui mais le film va bien au-delà, B.
Il parle de l’exigence et de l’excellence, l’un ne va pas sans l’autre…

Jazzi dit: à

Alors qu’avec le wokisme ce serait plutôt le relâchement (laxisme) et le n’importe quoi…

Jazzi dit: à

Voyez dans quel état d’errance se trouvent certaines de nos commentatrices, B !

puck dit: à

B. la seule chose que vous oubliez de mentionner est que cette femme possède un talent hors norme.
C’est une musicienne exceptionnelle, c’est un être d’exception parce que le talent n’est pas donné à tous.
on le voit dans son rapport à cet autre chef qui prend sa place quand elle est virée : ce type n’a pas de talent, ce type est nul.

et donc ce que montre ce film c’est que le système « woke » préfère des nuls qui se conduisent « bien » à des êtres d’exception qui n’entrent pas dans les clous.

si maintenant vous vous placez du point de vu de l’art lui-même, à savoir un domaine qui ne connait pas le bien le mal, l’art n’est pas par essence « woke » et que vous vous demandez qu’est-ce qui est le mieux, non pas pour vous ou pour moi, mais pour l’art les réponses deviennent moins simples.

B dit: à

Jazzi, elle traite sasecretaire comme si elle était son caniche alors qu’elle estelle aussi musicienne, elle est incapable d’une réponse argumentée concernant Bach, une intellectuelle ne devrait pourtant pas manquer de raisons à convaincre ou tenter de le faire, elle renvoie une jeune femme qui a refusé ses avances, vous ne pensez pas que l’excellence devrait rayonner aussi dans le cercle des relations humaines? L’excellence n’excuse pas tout, c’est d’ailleurs le problème rencontré avec ceux qui supérieurs ou géniaux ne savent plus se mettre à la portee d’autrui et s’enferment dans de prétendues prérogatives, estimant par avance que dialoguer ne sert à rien puisqu’ils ont raison, leur position les scellant sur un socle dont on peut voir dans ce film qu’il peut être fragilisé ou détruit par un contre-pouvoir, discutable, certes mais opérant. Elle va tout de même juqu’à black-lister cette musicienne, sans d’ailleurs montrer de remords . Elle est inhumaine. L’excellence à mon humble avis ne dispense pas de l’élémentaire, de l’humilité, de la responsabilité.

puck dit: à

je veux dire qu’il est évident pour tout le monde que ce gamin qui décide ne pas jouer du Bach parce que selon lui Bach était misogyne, ce gamin c’est un crétin.

je pense que le type qui a fait ce film a pris cet exemple de « Bach misogyne » parce qu’il permet de repérer un crétin.

la question est de savoir à quel niveau on place le curseur : le type qui a maltraité sa soeur, un autre qui est raciste etc…

où placer le curseur ?

la réponse est que le wokisme et la cancel culture n’a pas de limite : refuser de jouer Bach parce qu’il est misogyne pour le wokisme c’est pas un truc de crétin c’est juste la norme !

Clopine dit: à

Jazzi, vous dites de plus en plus n’importe quoi. Je ne vous crois pas capable d’avoir une langue bifide, mais le côté serpentin, ça vous l’avez. Faites attention, parce qu’en dehors de la kermesse, le serpentin peut se dérouler en atteignant l’autre. La vie ne se résout pas à une cérémonie sportive, avec Bacchus tout nu jetant des fleurs, et une atmosphère de boîte de nuit branchée, sur fond de Paris illuminé. (dont le moindre loyer est désormais hors d’atteinte des gens de peu).

MC dit: à

On signale tout de même -Le Monde d’hier/ des achats par la Russie de missiles Iraniens à longue portée. Avantage 1) les Russes n’ont plus à puiser dans leur stock si le conflit change d’allure. Avantage ll des Missiles à longue portée immédiatement disponibles. La réponse une bombe atomique sur Kiev est à corréler avec les tractations ukrainiennes en coulisses pour obtenir des missiles à longue portée américain. Cette réponse s’adresse je pense prioritairement aux Americains. Maintenant, on peut toujours vouloir la défaite de la Russie, mais il faut savoir qu’elle constitue un sacré morceau, et qu’on ne connaît personne qui l’ait mise KO, mettons depuis 1812…. MC

B dit: à

ce gamin c’est un crétin.

Un crétin dans une master class de ce niveau est surement intelligent, je dirais qu’il est idéaliste ou immature et le role d’unprof meme excellent est d’aider les élèves à progresser que ce soit en sensibilité, en technique, intellectuellement.

MC dit: à

« Le serpentin peut se dérouler en atteignant l’autre ». Ne parle -t- on pas ici plutôt de serpenteau? Et qu’est ce qui est visé ? Les Visiteiurs du Soir, ou les autres dires de Jazzi? Le Clopinien devient de plus en plus abscons et difficile à comprendre…

D. dit: à

En effet, comme le dit Chaloux, l’UE est sur le point de voler en éclats.

puck dit: à

B non le mot qu’elle emploie c’est le mot « robot » !
elle lui dit « tu es un robot ».

ce mot « robot » n’est pas choisi au hasard.
parce que le contraire de « robot » c’est quoi B ?

c’est le mot « humain » !
et un humain n’est pas un être « parfait » : un humain il peut être misogyne, il peut tuer son voisin, être raciste, mettre sa soeur dans un asile : un humain est capable de tout !

sauf que l’art ne peut se dissocier de l’humanité.
et l’humanité c’est l’humanité
et les humains ce sont des humains
et les robots c’est des robots !
et les robots c’est des crétins !

et voilà ! à partir de là il faut choisir !

B dit: à

Pablo, revoyez vos infos concernant la Chine, au moins s’ils falsifient les stats ils ne sont pas sur ce point différents des autres. La Chine progresse à grands pas , de plus munie d’un pouvoir totalitaire, elle ira là où elle a décidé d’arriver, se fichant éperdument du sort des malheureux, enfermant tout ceux qui feront obstacles aux objectifs fixés. Des alliés riches et puissants la courtisent et pour cause, l’Orient prend sa revanche et ne s’embarrasse pas de règlements. La chine est un gros pourvoyeur de finance à l’ONU, le jeu des influences est ouvert pour elle.

JC..... dit: à

WOKISME

« Quelle est la qualité majeure du wokisme ? »

Euh, non …Rien !

puck dit: à

sauf qu’il faut peut-être accepter que l’homme soit entré dans une ère post-artistique et post politique, dans une ère nouvelle.

MC dit: à

Cf aussi, même source, Ministre Polonais des Affaires Étrangères: « la capacité à tenir de l’ Ukraine n’est pas illimitee », ce qui vient tout de même d’un voisin….

JC..... dit: à

SALVINI, UN SAINT HOMME

Soyons clairs, modérés, humanistes : empêcher des migrants d’accoster est scandaleux ! Car c’est faire le travail à moitié.

Il faut couler le boudin.

et alii dit: à

l’homme soit entré dans une ère post-artistique et post politique, dans une ère nouvelle.
au regret de ne pas comprendre ce que ça veut dire ;
on peut certainement parler d’une « ère nouvelle » pour l’homme, mais ce n’est rien en dire que dire cela

B dit: à

D? plutôt qu’une réponse abrupte, elle aurait dû étayer, recontextualiser, ajouter des exemples qui ne manquent pas. Pourquoi une masterclass si vous n’êtes pas fichu d’établir un dialogue. Vous défendez le même parti qu’elle, si ce jeune homme défend une position tenant compte de la personnalité du compositeur c’est qu’il n’a rien compris . Mais si quelque-chose lui échappe, pourquoi ne veut-elle pas l’aider, elle l’insulte presque et c’est une insulte de femme dominante à un jeune homme en formation et qui devrait se soumettre à l’enseignement diffusé sans réactions contrariantes. Ce genre d’entretien devrait ouvrir sur d’autres portes que ces deux, soumission silencieuse ou démission.

puck dit: à

sauf qu’il y a tout de même une grosse hypocrisie dans ce wokisme.

j’ai regardé au moins 20 fois l’interview de Victoria Nuland quand le journaliste ukrainien lui pose la question sur le moment où les ukrainiens et les russes allaient signer un accord de paix en mars 2022.
en fait la guerre aurait pu s’arrêter là, mais Nuland et tous ceux comme elles ont dit aux ukrainiens de ne rien signer et d’aller se battre.
ce choix de Nuland fait qu’on doit en être à plus d’1 million de morts et blessés.

j’essayais de regarder son visage, son expression quand elle parlait de ce choix d’envoyer les ukrainiens à la guerre, elle souriait, mais garder une froideur.

et là j’ai repensé à une autre femme : Madeleine Albright quand elle a été interrogée à l’ONU sur sa responsabilité sur la mort de plusieurs centaines de milliers d’enfants irakiens à cause du blocus, c’était en 1993.

Nuland est la disciple d’Albright, c’est elle qui l’a formée.

et quand elle a justifié la mort de ces milliers d’enfants irakiens Albright avait exactement la même expression que Nuland sur son visage ! une espèce de sourire narquois en même temps qu’une extrême froideur, un peu comme Eichmann ou Barbie à leur procès.

du coup notre monde actuel c’est la cohabitation des deux : le wokisme et Victoria Nuland !

Jazzi dit: à

Exemple récent qu’il m’a été donné à voir d’une jeune actrice réalisatrice passée à côté de la possibilité de réaliser une bonne comédie…

_______________

Pétard mouillé

« Le Procès du chien » de Laetitia Dosch, avec Laetitia Dosch, François Damiens, Pierre Deladonchamps et Jean-Pascal Zadi.

Il y avait pourtant tous les ingrédients pour réaliser une comédie loufoque.
Une bonne idée de départ, un chien trainé au tribunal pour avoir mordu une femme au visage et passible de la peine de mort.
Et des personnages bien campés dans le cadre feutré d’une prospère ville suisse : Laetitia Dosch dans le rôle de l’avocate des causes perdues d’avance ; Pierre Deladonchamps, son patron, obsédé par le sexe et l’argent ; François Damiens, mi clochard mi malvoyant, dans celui du maître du chien et tenu pour principal responsable aux yeux de la justice et Jean-Pascal Zadi, en irrésistible comportementaliste animalier sexy et déjanté.
On commençait à bien se marrer et s’attendrir sur le sort de l’adorable chien Cosmos, auquel on aurait donné à Cannes, où le film a été présenté en section parallèle, l’Os d’or d’interprétation, sans l’ombre d’une hésitation (en fait, il a eu la Palme dog).
Mais dès les scènes d’exposition achevées, on a senti comme des ratées dans le processus de mise à feu de la fusée.
L’actrice-scénariste-réalisatrice a cru bon de nous faire comprendre que l’on n’était pas là seulement pour rigoler et que son film s’inspirait d’une histoire vraie.
Un réalisme inapproprié de circonstance, aboutissant à l’introduction dans la narration de tout un tas de problématiques lourdes et sclérosantes : enfance battue, féminisme de bon aloi, écologie en péril, justice et police pourries, politiciens véreux…
Faute de s’en tenir au genre propre à la comédie qui finit bien, et sacrifiant au wokisme ambiant, le soufflé est impitoyablement retombé.
Passant pour finir de la comédie au… drame !
Remboursez !
https://www.youtube.com/watch?v=cwZTLoEIuAI

Jazzi dit: à

« Pourquoi une masterclass si vous n’êtes pas fichu d’établir un dialogue. »

B, un mec qui dit moi je refuse de jouer Bach parce qu’il était misogyne n’a pas sa place dans cette classe.
C’est un peu comme si un prof de littérature disait moi je refuse de lire Claudel parce qu’il a mis sa soeur à l’asile ?
Ce qui de surcroit n’est pas exact !

Jazzi dit: à

Cela aboutit a des commentatrices errantes prêtes à se jeter dans les bras du premier Mélenchon venu…

Clopine dit: à

Et aucun mot, ici, sur le dernier bouquin de notre hôte ? En résumé, donner à voir l’atelier des écrivains, avec en creux « lisez-moi, je vous dirais comment chacun d’entre eux dévoile son établi ? » Je suis fille de menuisier-ébéniste, mais ce n’est pas parce que mon père n’a échangé que trois phrases avec moi de 0 à dix-huit ans, alors que ma mère était dans une sorte d’incroyable rapport d’amour-culpabilité, que je ne sais pas d’où vient le besoin vital d’expression de soi-même. Il ne vient pas de l’établi. Ca, n’importe quel apprenti peut le comprendre. Et le dernier bouquin de notre hôte est en ce sens aussi mensonger qu’un livre de recettes. Alors que le sens premier, c’est celui d’avoir besoin de manger, pour rester en vie. C’est ça, à mon avis, qu’il faut comprendre dans les tentatives littéraires ; si humbles soient-elles.

D. dit: à

Ça va être la troisième guerre mondiale, il faut bien se mettre ça dans la tête. Et le conflit sera centré ici, chez nous.
J’ai la possibilité de retourner en Antarctique, j’ai même la possibilité que l’on vienne me chercher ici. Pas à Chaville-même, évidemment, ce sera plus discret. Je peux même emmener mes poules et mon chat avec moi. Mais si je pars, c’est pour ne plus jamais revenir.
Donc comprenez bien que j’hésite.

rose dit: à

Continuez à hésiter D.

B dit: à

JAZZI? les musiciens prouvent leur talent par leur virtuosité, la discussion sur l’engagement est secondaire surtout dans le registre du classique extrêmement sélectif. S’il était présent c’est qu’il y avait sa place et peut-être attendait-il de ce chef exceptionnel une réponse exceptionnelle à ses positions idéologiques .

rose dit: à

C’est un peu comme si un prof de littérature disait moi je refuse de lire Claudel parce qu’il a mis sa soeur à l’asile ?
Ce qui de surcroit n’est pas exact !

La répétition, hormis Ionesco, l’obsession, le rabachage, cela marque les prémices de cette maladie terrible codée par Alzheimer.

B dit: à

moi je refuse d’écouter Wagner parce qu’il me barbe et est l’auteur d’écrits puristes.

rose dit: à

Deux en ont parlé ici Clopine, Paul Edel et un autre du dernier livre de Passou.

Jazzi dit: à

Si l’âme errante lisait les commentaires des autres, elle aurait lu ces lignes sur le billet précédent, plutôt que de dire n’importe quoi sur un livre qu’elle n’a pas lu :

« A ma question, le dernier livre de Passou est-il une anthologie ?, un erdélien désirant garder l’anonymat me répond en privé :

« Une anthologie ? Non bien qu’on trouve beaucoup de citations mais aussi des souvenirs de rencontres.
C’est un ouvrage étrange écrit par un auteur multiple. Le chroniqueur, le prof d’atelier d’écriture à Science-Po, le lecteur, le diariste.
Le livre est structuré en chapitres méthodologiques : le plan – le genre – qui parle ? – du style – les personnages – les dialogues – décrire….

Mais quand on les ouvre, chaque chapitre est une rencontre qui invite plus à l’introspection : « Est-ce bien le moment pour moi d’écrire ? » Et là il nous parle du kairos, ce petit Dieu ailé qu’il faut attraper quand il passe… du doute qui l’a habité quand il écrivait, du doute qui habitait des écrivains qu’il connait bien.
Souvent on est arraché à ce monologue pensif par l’abondance des documents qui sont offerts : photos (portraits, intérieurs, objets…), manuscrits, couvertures de livres, dessins (portraits), dessins d’époque (caricatures…), dessins d’auteurs, calligrammes…
C’est un livre qui se lit comme une confidence ou comme une conversation…
De plus, il est beau. Tout est plaisir : le papier choisi, les couleurs du texte et des illustrations, un riche camaïeux d’ocres, la mise en page ludique avec le choix de grossir une pensée, une question.
Parfois le prof ressort comme un ludion ! Pierre Assouline a dû utiliser des conseils donnés à ses élèves, mais il s’échappe très vite de cette voix pour reprendre une méditation solitaire offerte à ces écrivains qu’il a lus, parfois rencontrés, parfois écoutés plus qu’à d’éventuels lecteurs. Il est ailleurs, dans ses souvenirs…. On entend presque sa voix, ce débit paisible, ses pauses, ses silences, ses rires aussi car le livre est léger tout en étant profond. On sent qu’il s’est fait plaisir à l’écrire et que de recherches, plusieurs années sans doute.
Un cadeau que, débonnaire, il offre sans contrepartie. » »

B dit: à

Ça va être la troisième guerre mondiale

guerre commerciale,l’Allemagne commence à fléchir et avec elle l’Europe va suivre. Sauf si tout le monde se met à fabriquer de l’armement vu que pour les voitures, c’est pas gagné .

MC dit: à

Et boum sur le Pierre Assouline qu’elle ne se donne même pas les gants de commenter! «  Notre hôte «  sera content de cette attaque venue d’un esprit profond et réfléchi…

Jazzi dit: à

Ne vous inquiétez pas pour ma mémoire, rose, elle est excellente.

Jazzi dit: à

On ne dialogue pas avec les CON.NE.S, B, c’est du temps perdu qui ne se rattrape plus !

rose dit: à

puck dit: à
en fait pour moi la réponse est simple : si on veut avoir à faire à des artistes moralement parfaits alors l’art deviendra insipide.

Non.
Si on veut que cela change, il est important que les fagots changent.
Nous en avons parlé récemment : tel réalisateur de cinéma a été blacklisté par l’équipe elle-même qui a demandé à être bien traitée.
Le résultat des courses, il s’est fait virer.
Qui est payé pour bosser avec un caractériel ?

rose dit: à

Que les fagots, mais surtout que les faits changent.
Comptez sur les bonnes fées.

renato dit: à

Aujourd’hui, une amie m’a vraiment fait rire, car elle a appelé un homme politique italien bien connu « Dieu-Patrie-Famille-Pornhub ».

Clopine dit: à

la servilité.

renato dit: à

Aujourd’hui, je me souviens de Oriana Fallaci : « Être une femme est tellement fascinant. C’est une aventure qui demande tant de courage, un défi qui ne lasse jamais ». Mais ce n’est peut-être pas un chemin pour toutes.

rose dit: à

Clopine,

Ne vous prenez pas la tête : c’est chacun leur tour qu’ils se dégomment une nana. Jazzi, ce vieux pédé, 7% des français sont pédés, s’enhardit lorsque untel lui sert de modèle. Il suit le mouvement.
Quant aux autres, à vrai dire, cela ne m’intéresse guère, pck la servilité et moi, cela fait deux.
Je reste vivement intéressée par ce qui se passe sur ce blog : sur comment le sexe masculin casse la gueule au sexe féminin, sans vergogne. Régulièrement, consciencieusement.
Cela ne me fait ni jouir, ni rire : j’observe.

puck dit: à

@ »Si on veut que cela change, il est important que les fagots changent. »

dans le cinéma ? qu’est-ce qui doit changer ?
il y a eu un documentaire sur Weinstein, le problème est que ces femmes voulaient avoir un rôle dans le film, elles rêvaient aussi d’avoir un Oscar.
qu’est-ce qu’elles n’auraient pas fait pour l’avoir cet Oscar ?

les paillettes, le luxe, Dior, Chanel, la célébrité, la gloire etc… le rêve est tellement important.

l’idéal aurait été qu’elles quittent la chambre d’hôtel, claquent la porte en disant votre rôle vous pouvez vous le mettre…

Hollywood… Weinstein n’a jamais violé personne, elles étaient toutes consentantes, c’était un abus de pouvoir, le pouvoir de réaliser leur rêve d’Hollywood.

franchement je ne sais pas comment il faudrait régler ce problème.

puck dit: à

on a l’impression que le wokisme va de paire avec un truc assez effrayant.

suffit de regarder la relation de la politique avec la dissuasion nucléaire : pourquoi n’a-t-on jamais été aussi proches de l’armagueddon ?

du temps de l’urss on est passé tout proche en 1963.
la Turquie est entrée dans l’otan en 1951.
la Russie n’a rien dit.
11 ans plus tard les américains ont mis des missiles nucléaires Jupiter en Turquie à la frontière russe.
les russes n’ont pas aimé : ils ont mis des missiles à Cuba.

retirer leurs missiles de Turquie représentait une vraie humiliation pour les américains.

pourtant Kennedy l’a fait !

en retour les russes ont retiré leurs missiles de Cuba (après avoir vérifié que les américains avaient bien fait ce qu’ils avaient dit)

nous on oublie l’histoire, mais les russes s’en souviennent et ils n’ont aucune raison d’imaginer que les US ou l’otan ont changé depuis 1962.

sauf qu’aujourd’hui qui peut dire que Biden et Poutine agiraient de la même façon ?

personnellement je ne le pense pas parce que les politiques sont moins responsables aujourd’hui qu’il y a 50 ans.

quand on entend parler nos dirigeants politiques on ne peut être effrayés par leur incroyable frivolité.

et la frivolité est justement aussi un des aspects du wokisme. donc tout cela marche ensemble.

Edmond Poivre dit: à

B dit: à
moi je refuse d’écouter Wagner parce qu’il me barbe et est l’auteur d’écrits puristes.

« Je ne vous demande que de l’argent, tout le reste je vous l’offre » c’est de lui ?
J’ai essayé la formule avec mon employeur avec le résultat qu’on devine pif paf ouste

Edmond Poivre dit: à

que l’on devine

Chaloux dit: à

@Pablo. j’ai lu ta réponse. Je n’ai aucune certitude mais beaucoup de doutes, mais tu me sembles bien optimiste en ce qui concerne l’Occident et le dollars. Le dénouement n’est peut-être plus très éloigné. On verra bien. (Je trouve Todd intéressant).

Qui a vu Macron sauter comme un cabri? La honte de la France.

MC dit: à

Pour Wagner, commencez par Tannhauser , qui est ce qui chez lui ressemble le plus à un opéra à numéros, puis passez à Tristan et aux Maitres. Laissez de côté la ferblanterie tetralogique. Enfin Parsifal. Bien à vous. L’auteur, non wagnérien. MC

rose dit: à

Puck, vous êtes au sommet ds l’analyse géopolitique, restez-y et laissez Weinstein où il est, en taule.

« Tout n’est pas une obligation de se mettre des gifles », contrairement, à ce que nous, les femmes vivons sur ce blog.

Ça doit être égalité et parité : de « et d’aventures en aventures », nous sommes passées à « et de raclées, en raclées ».

MC dit: à

Correction : ce qui ressemble le plus à un opéra à numéros, compte tenu des nombreux « tunnels » du Vaisseau Fantôme.

et alii dit: à

on dit,je crois,qi’oly a toujours une femme derrère un homme;mais on ne dit jamaIs qu’il y a toujours un homme derrière une femme:pourquoi?

Chaloux dit: à

Je dois être un des rares a avoir acheté le livre de PA, on me l’a déjà emprunté,- tout près de moi il est vrai. J’attends donc qu’on en ait terminé la lecture…

Repris la correspondance Flaubert-Sand dans sa récente édition (Le passeur). Elle m’avait émerveillé il y a 25 ou 30 ans, dans l’édition Flammarion. L’intérêt et l’émotion sont intacts, avec en supplément tout ce qu’un jeune lecteur ne pouvait peut-être pas encore percevoir et que je saisis beaucoup mieux aujourd’hui. Quel magnifique cadeau nous ont fait ces deux personnages!

Quand George Sand écrit à Flaubert qu’une partie de lui-même n’apparait pas dans ses livres mais que cela viendra, elle tout à fait raison. Ce sera pour Un cœur simple et Bouvard et Pécuchet.
Aujourd’hui, j’aurais voulu qu’on me laisse en paix, seul avec eux.

et alii dit: à

une thèse:
Comprendre l’acceptation du sexisme bienveillant par les
femmes et son adoption par les hommes :
L’approche des rôles de sexe.
Thèse de doctorat en vue de l’obtention du grade de Docteure en Psychologie de l’Université
Paris Ouest-Nanterre La Défense
Présentée et soutenue publiquement par Céline CLEMENT-PESSIANI
Sous la direction de Verena AEBISCHER et Patrick GOSLING
Le 15 décembre 2015

Chaloux dit: à

Le missile tombé près de Tel-Aviv ce matin, qu’aucun processus de défense n’a pu intercepter commence peut-être à fournir un élément de réponse.

Chaloux dit: à

Un des rares ici.

B dit: à

On ne dialogue pas avec les CON.NE.S, B, c’est du temps perdu qui ne se rattrape plus !

Jazzi, simple remarque, dans ce milieu vous n’auriez pas vos entrées, moi non plus . Ecouté une interview du cineaste à la sortie du film qui exprimait sa volonté de montrer une relation de pouvoir abusive , ma mémoire me joue peut-être des tours. Bien sur le contexte est actuel avec tout ce que ces temps charrient . C’est marrant cette situation où un jeune homme, con selon vous, refuse de jouer un compositeur génial à cause d’une misogynie répandue à l’époque, et se faisant rembarrer rudement par une femme qui n’accepte pas que de telles considérations puissent entrer en ligne de compte dans le choix des oeuvres à étudier et interpréter . Mon point de vue sur les déboulonnages divers est que c’est dommage d’effacer les traces de ces grands hommes car aucune représentation ne subsistera de l’influence immanquable des mentalités liées à d’autres temps d’autres moeurs même à la rencontre du génie, d’intelligences supérieures. Il serait possible de joindre à ces figures illustres, comme on le fait dans les musées pour expliquer le parcours des peintres, des notes mentionnant leurs failles et ce qui ternit l’oeuvre accomplie. ca nous dirait aussi de nous méfier des mots d’ordre, des modes, des courants dominants ou d’y penser avant de rejoindre le troupeau de Panurge.

Chaloux dit: à

50% de femmes ukrainiennes dans les bo.rdels allemands.

MC dit: à

Qu’est-ce qui fournit Une réponse à quoi? Et un missile pur la correspondance Flaubert-Sand!

puck dit: à

@ »laissez Weinstein où il est, en taule. »

je l’y laisse bien volontiers en espérant même qu’il partage sa cellule avec des costauds qui usent de leur pouvoir pour lui faire subir ce qu’il a fait subir aux femmes en utilisant son pouvoir.

Jean Langoncet dit: à

(les houthis ? le niveau monte …)

Jean Langoncet dit: à

(quelle est la source qui répertorie les « bordels allemands » et la nationalité de celles et ceux qui y exercent leur activité ?)

Chaloux dit: à

Die Welt.

Chaloux dit: à

C’est le journal Die Welt.

B dit: à

J’ai eu affaire à une coiffeuse ukrainienne au printemps, angoissée, son mari était en formation avant affectation et elle s’était réfugiée avec son enfant ( ses?) ici chez des parents, finalement elle y est retournée.

Jean Langoncet dit: à

Une édition en particulier ? Une référence à un article ? Le sujet est intéressant … la question des prostituées ukrainiennes est un leitmotiv de la propagande russe depuis le premier jour de la guerre pour tenter de discréditer la résistance ukrainienne (au besoin, remontez le fil des échanges qui se sont tenus ici même sur ce sujet depuis le 24 février 2022)

renato dit: à

La prostitution étant légale en Allemagne, certaines prostituées sont sous contrat et d’autres sont des travailleuses indépendantes, de ce fait elles sont assujetties à l’impôt su le revenu et doivent ajouter la TVA à leurs prestations. Je suppose que l’administration peut les recenser.

Voir éventuellement sur wiki l’entrée dédiée.

renato dit: à

Mais je n’ai pas de chiffres à ce sujet.

FL dit: à

« Et il faut imaginer Claudel avec les fresques de Jose Maria Sert, à qui le Soulier [est dédié] »

Oui cher MC, le Soulier est dédié à Sert. C’est en conversant avec lui en 1909 que Claudel a eu les premières idées qui allaient aboutir à cette pièce.

Jean Langoncet dit: à

Merci pour ce rappel B. Je me souviens en effet d’un article paru dans un journal tout-ce-qu’il-y-a-de-plus-sérieux relatant l’interception par deux portes avions américains déployés en mer rouge de trois « roquettes » (devenues depuis lors des « missiles ») tirées par lesdits houthis. Le principe de proportionnalité, qui marquait jadis un semblant de civilisation, est aux abonnés absents, là comme ailleurs

FL dit: à

Est-ce que le tableau de Sert « Pour les martyrs d’Espagne » a quelque chose à voir avec le poème de Claudel « Aux Martyrs Espagnols » ?

Claudel n’en rate pas une.

Jean Langoncet dit: à

La prostitution est illégale en France et pourtant les prostituées sont soumises à l’impôt sur le revenu (pas d’information sur une éventuelle TVA applicable et le taux retenu). Mystère. Qu’en dit Wikipédia ?
La prostitution, c’est un peu comme ce poème tardif d’Hölderlin Les lignes de la vie … 🙂

FL dit: à

Tandis que cette pauvre Simone Weil s’engageait ce qui faisait bien rire Sartre-et-Beauvoir.

renato dit: à

S’il s’agit d’une activité illégale, sur quelle base paient-elles l’impôt sur le revenu ?

Jean Langoncet dit: à

C’est bien la question qui se pose, renato ; et comme souvent, elle repose sur une interprétation sémantique (cf. Thucydide et le « sens » qu’on donne aux mots selon les circonstances, particulièrement en période de « crise »). Aussi, plutôt que la prostitution, terme trop générique, l’interdit touche le racolage sur la voie publique mais pas le fait de « se vendre » …

Jazzi dit: à

« Jazzi, ce vieux pédé, 7% des français sont pédés, s’enhardit lorsque untel lui sert de modèle. Il suit le mouvement. »

Bravo, rose, voilà qui vous honore !
No comment

Chaloux dit: à

Je crois que c’est plutôt 16%

Paul Veyne, grand amateur de nature humaine, affirme dans ses mémoires que 10% des humains sont hétérosexuels purs, 10% homosexuels purs (si l’on ose dire) et que tous les autres sont bisexuels. Seules, selon lui les restrictions de la civilisation empêchent le plein exercice de ces dispositions.

puck dit: à

@ »ça cartonne de tous cotés, au nord, au sud. »

j’entends sur les plateaux tv les experts et les militaires dirent qu’ils ne comprennent pas pourquoi les américains réfléchissent autant avant d’autoriser les ukrainiens à tirer sur le territoire russe…

là encore c’est d’une extrême frivolité.
les mecs ils ont juste oublié les capacités de nuisances de la Russie.
les russes peuvent donner la bombe atomique à l’Iran.
ils peuvent demander aux syriens ou aux irakiens de rayer les bases militaires américaines en Syrie ou en Irak.
ils peuvent même demander aux houthis de couler un bateau anglais ou même un porte avion américain.
d’un côté les maéricains ont les ultra nationalistes ukrainiens qui sont capables de tout et de l’autre les russes ont ces fous qui sont aussi capables de tout !

à partir de là soit on décide de calmer le jeu.
soit on décide d’aller plus loin et là plus personne ne controlera plus rien !

Jazzi dit: à

Bon, soyons pédagogue.
Maintenant, imaginez la scène.
Nous sommes au Conservatoire national supérieur d’art dramatique dans les années 1940 à Paris.
Un élève dit à Louis Jouvet :
– Euh, moi Monsieur je ne veux pas jouer du Molière, c’est un auteur immoral, qui s’est tapé la mère et la fille !
Que croyez-vous qu’il ferait ?
Perdre son temps à expliquer à ce postulant comédien qu’il est un abruti total ou le virer de son cours, à coups de pied au cul.
Probablement la seconde hypothèse et il aurait raison.
J’aurais applaudi, hier comme aujourd’hui.

puck dit: à

il suffit d’un rien pour atteindre ce seuil où la situation deviendra totalement incontrôlable.

les russes ont prévenu les américains au conseil de sécurité de l’onu et ils l’ont fait 2 jours de suite pour être sûr que le message est bien passé parce qu’ils ont à faire à des sourds.

Chaloux dit: à

M. Co.urt n’est compris dans aucun des groupes de cette statistique!

Hurkhurkhurk!

puck dit: à

@ »les restrictions de la civilisation »

ça c’est une tautologie.
parce qu’une civilisation est pas définition un ensemble de restrictions.
ces restrictions peuvent être d’ordre morale, religieux, esthétique, psychologique etc…

par exemple la pudeur est un élément lié à la civilisation.

autre exemple : Poutine a fait une plaisanterie sur le rire de K. Harris, les journalistes ont réagi en racontant n’importe quoi alors que la raison est simple : chez les russes une femme ne rit pas en public, c’est un manque de pudeur, du coup quand Poutine plaisante sur le rire de Kamala les russes le comprennent différemment de nous.

Jazzi dit: à

Je me demande ce que dirait Pierre Assouline si quelqu’une écrivait ici :
« Passou, ce vieux juif, 7% des français sont juifs… » ?

Jean Langoncet dit: à

(Manzoni … on n’en sort pas de ce concept creux du Beau)

Jean Langoncet dit: à

keupu roi ! universel

Jazzi dit: à

Trump, victime d’une seconde tentative d’assassinat…

Jean Langoncet dit: à

(se rendre à l’évidence : une tentative qui lui serait fatale mettrait fin à ses prétentions ; quel manque à gagner pour les pipelettes de tous ordres ce serait)

B dit: à

Jazzi, imaginez la scène

un homophobe dit à Pierre Assouline:

 » moi je ne veux plus voir ni lire aucun des commentaires de Jazzi parce qu’il est homo et se fait enculer, c’est une pratique déviante.  »

que pensez-vous qu’il se passerait?

PA l’inviterait à changer de crèmerie et faire un stage chez les mormons.

Jazzi dit: à

Où l’on constate que le wokisme est un totalitarisme, B.

B dit: à

imposer le respect en évitant la controverse ne vaut pas mieux, serait-il possible de rester indiscutablement admirable sans être respectable et que faudrait-il respecter, selon quels critères: en cours ceux du jour, historiques, anhistoriques?

Jean Langoncet dit: à

(on peut plus être tranquille nulle part, dans aucun espace vert, depuis que les époux balkany et tiberi ont été mis hors d’état d’exercer leurs talents en région parisienne … https://www.youtube.com/watch?v=BN1WwnEDWAM&t=1s )

D. dit: à

Tu sais, Puck, je vais commencer à apprendre le Russe pour ne pas me retrouver trop con quand ils seront là. Ça ne veut pas dire que je serai Russe. Je serai toujours Français, et pas d’une province russe ou européenne. Mais il faudra bien échanger au quotidien avec nos occupants. J’ai déjà la chance d’aimer l’âme russe et la Grande Russie amie de la France. Ce n’est pas donné à tout le monde ici. J’aime faire du traîneau dans la neige entre les sapins, j’aime les blinis et la vodka bue cul sec et le verre lancé en arrière, j’aime le gaz surchauffant les petits appartements des hlm moscovites, j’aime les tapis pendus aux murs des datchas. Et d’ailleurs je viens de pendre le mien. Je pars avec beaucoup d’avance et j’entends la conserver. Желаю тебе спокойной ночи, мой друг.

Samuel dit: à

Bon septembre à tous.
Vive le retravail !

rose dit: à

Jazzi dit: à
Je me demande ce que dirait Pierre Assouline si quelqu’une écrivait ici :
« Passou, ce vieux juif, 7% des français sont juifs… » ?

Bien évidemment, cela ne viendrait à l’idée de personne. Il y a des gens éduqués, et puis il y a les autres.
Venez faire votre chochotte depuis que je subis vos agressions depuis ce matin, sous le prétexte de Paul Claudel.
Stop là.
Je l’avais dit il y a quelque temps déjà, sous des conversations avec quelqu’un d’autre que vous étiez un vrai salopard.
J’y ai pensé ensuite, sous joints sans doute, pour être dans cet état d’agressivité constante.

Pablo75 dit: à

Je trouve Todd intéressant
Chaloux dit:

Lis ça:

Emmanuel Todd : une vision déformée
Par Alain Guillemoles
10 février 2024
Lecture de : La Défaite de l’Occident, par Emmanuel Todd, Gallimard, 2024, 378 p.

Alain Guillemoles est journaliste du quotidien La Croix. Il a été correspondant de l’AFP à Kyïv dans les années 1990, puis a couvert pour La Croix la Russie et l’Ukraine durant 20 ans. Il est l’auteur notamment des ouvrages « Ukraine, le réveil d’une nation », « Sur les traces du Yiddishland : un pays sans frontière » et « Gazprom, le nouvel empire. »

https://desk-russie.eu/2024/02/10/la-vision-russe-demmanuel-todd.html

rose dit: à

et alii dit: à
on dit,je crois,qi’oly a toujours une femme derrère un homme;mais on ne dit jamaIs qu’il y a toujours un homme derrière une femme:pourquoi ?

Parce qu’il n’y en a pas.

MC dit: à

La Contemporaine, Ida de Ste Elme, furent de bons éléments de ce qu’on appelait au XIXeme la Haute Police, pour ne citer que ce domaine là…. MC

renato dit: à

Je connais quatre femmes qui ont réussi (dans l’art, l’industrie, l’information) avec un homme qui les soutient – l’une d’entre elles a également divorcé, mais cela n’a rien changé à leur relation.

D’un autre côté, je connais plus d’un homme qui a réussi et qui n’est pas marié.

Samuel dit: à

Les vacances finies, retour aux travaux finis.

Jean Langoncet dit: à

sweet

Damien dit: à

Emmanuel Todd ist ein faszinierender Schriftsteller. Über die aktuelle Situation, Gesetzgebung, Barnier und andere, sagt er zusammenfassend: „Es passiert nichts!“ Ich habe viel von Todd gelernt, ich lese ihn schon seit langer Zeit. Manchmal liegt er jedoch falsch. Werden die USA zusammenbrechen? Nichts wird zusammenbrechen! Arrogante kapitalistische Gesellschaften wie die USA sind auf Dauer angelegt – und das gilt auch für Frankreich. Kurzfristig mache ich mir keine Sorgen, aber langfristig gesehen schon. Eines Tages wird die Sonne aufhören zu heizen … Der jüdische Witz des Tages: Papa, ich habe gelernt, dass sich die Erde um die Sonne dreht und dass die Sonne daher bewegungslos ist? Wenn das also wahr ist, warum blieb Joshua dann stehen? — Mein Kind, es ist ganz einfach, antwortet der Vater. Zuerst stoppte Joshua die Sonne … und vergaß dann, seine Bestellung zu stornieren. Also ! Der Sohn ist damit zufrieden!!!

Chaloux dit: à

Pablo, j’ai lu mais je ne suis pas convaincu. On ne saura le fin mot de tout cela que dans 20 ans. Que Todd soit souverainiste ne me gêne pas. Je le suis aussi, résolument. Et l’emploi des mots « complotiste », «complotisme » , est pour moi depuis le premier jour le signe d’une appartenance certaine et d’une soumission indécente au règne de l’imbécilité ambiante, d’une défaite volontaire de la pensée qui n’est pas tolérable. Je n’y ai personnellement aucun intérêt.
On verra comment tout cela tournera mais je persiste à te trouver très optimiste en ce qui concerne la puissance de l’Occident , bien que cela ne soit qu’un doute.

Chaloux dit: à

Quant à l’AFP, je ne lui confierais pas ma conscience politique.

Chaloux dit: à

Dans cette histoire, je ne suis qu’un pauvre citoyen emporté dans le tourbillon. Une chose est certaine, j’espère que Todd ne se trompe pas en prédisant l’éclatement de l’UE en cas de victoire de la Russie. Je ne souhaite la victoire de personne en particulier mais je souhaite vivement la disparition de l’UE telle qu’elle existe aujourd’hui, qui n’est qu’un organisme de soumission aux USA et une machine à faillites, au sein de laquelle Macron n’a été que la pire des chiffes molles.

renato dit: à

Haydn symphonie 94, Surprise ou mit dem Paukenschlag

Le titre allemand se réfère au soudain fortissimo du deuxième mouvement auquel, outre les timbales, participent tous les instruments de l’orchestre.

L’Adagio cantabile est l’un des moments les plus célèbres de Haydn. Mais la grande renommée de l’œuvre est principalement due au deuxième mouvement, qui a souvent été joué seul (instrumentations et arrangements divers, dont un pour piano et voix en anglais et en italien). On ne sait pas si le thème de l’Andante a été entièrement composé par Haydn ou s’il est tiré d’une chanson populaire.

Pour ce qui est de la réception de Haydn, la 94 a acquis une popularité qui nuit à sa compréhension plus profonde. Dans l’imaginaire populaire, elle occupe à peu près la même place dans le répertoire commun de Haydn que Eine kleine Nachtmusik dans celui de Mozart ou la Cinquième dans celui de Beethoven.

https://youtu.be/b9Umjnwvn4g?si=n2brI6VNhmlYiwWU

16.9 — 6.53

Chaloux dit: à

Information réjouissante, tous les suisses ne semblent pas ravis que leurs impôts servent à payer « le fossoyeur » (c’est leur mot) Bruno Le Maire. C’est une bonne nouvelle qui montre que l’affaire n’est peut-être pas totalement pliée. Ce qui serait amusant, c’est que devant un tollé devenu général l’école où il est censé enseigner renonce finalement à l’employer. Amusant et hygiénique. Je me demande pourquoi les suisses ont accepté de s’encombrer de cet incapable. La fin de la macronie est pour moi un soulagement.
Il faudrait interroger ceux qui ont eu la faiblesse politique de prendre parti pour Macron 2017 , parfois à l’étranger même , pour savoir ce qu’ils en pensent aujourd’hui.

rose dit: à

C’est vrai, je l’ai regardé sauter comme un cabri sur l’estrade hier soir. Si ce n’est un gosse de cinq ans, et encore, l’attitude d’un mec totalement taré, qui est seul, fier d’être président de la République pendant que nous sommes affligés.
Le Temps, ce grand seigneur.

JC..... dit: à

PETI DEJEUNER CHEZ SIGMUND FREUD

La maladie du cabri sauteur est due à une atteinte profonde, dégradante, de son EGO.

Cela serait plutôt, d’ailleurs, une malformation singulière de son EGA (… Pardon ! je voulais dire EGAGA, bien entendu… Mamy aura compris !)

JC..... dit: à

COMMENTAIRE CHEZ LACAN

« Mamy ! Fais les taire ! L’Europe rigole, le Monde s’esclaffe, Monaco s’inquiète … »

JC..... dit: à

FOU-RIRE CHEZ FERENCZI

« Taré ! complètement taré ! Dans six mois, l’Europe explose. Elle qui n’a jamais été autre chose qu’un rêve irréaliste, une Halle minable, un Marché ouvert à l’EURO, Concile corrompu par tous, pour tous ! »

J J-J dit: à

Carénage, lundi – le grand marin, c’était Catherine Poulain ? travaille pas le dimanche. Bàv pour la 94.

closer dit: à

Ursula a eu la peau de Thierry Breton!
Incroyable que cette femme ait été réélue à son poste.

closer dit: à

Rose vous oublié toutes ces femmes qui ont réussi grâce au soutien de leur père qui, étaient des hommes à ma connaissance. C’est le cas de pratiquement toutes les femmes peintres jusqu’au 19ième siècle…

rose dit: à

Oui, violées aussi grâce à l’ami de leur père, Artemisia Gentileschi.
Enterrées vivantes telle Unetelle, dans un soupirail ou un donjon, vendue à douze ans au seigneur féodal voisin, etc
Mais enfin, quatre femmes sur 26 millions, moi, personnellement, je, trouve cela formidable.

rose dit: à

Non, le grand marin, c ma mère, intrépide comme pas deux.
Pas encore questionnée sur le nettoyage de la coque à la brosse.

J J-J dit: à

dans un réclusoir au 12e siècle.

J J-J dit: à

ils nous font croire qu’ils lui cherchent un poste plus important.

J J-J dit: à

nous réparer les doigts cassés pour mieux lire

J J-J dit: à

tu l’as vu sauter comme un cabri, toi, CDG ?

J J-J dit: à

c la fin de l’union européenne, la suisse peut enfin respirer. A des dossiers sur lui.

J J-J dit: à

une femme de réveille et se révèle. Le mari va mourir de honte, ses potes aussi.

J J-J dit: à

l’intention coupable, un élément constitutif indispensable dans le passage à l’acte d’un crime, même non prémédité; difficile à plaider.

J J-J dit: à

ils n’auront plus jamais voie (sic) au chapître (sic), c une évolution favorable ma mère

J J-J dit: à

la prétendue civilisation chrétienne, des messages plus courts, depuis 2005. Net flixtoc, des poules atrophiées

J J-J dit: à

onze, tu as gagné ton pari phil, ils t’ont pas coupé

JC..... dit: à

REPUBLIQUE DES LIVRES ou DICTATURE DES LIVRES ?

Euh, non …Rien de bien nouveau ! Business as usual. Si plus aucun livre nouveau n’était édité, et bien, on ferait avec ceux du passé. Tout a été dit depuis Sumer et l’invention de l’écriture.

TOUT !

J J-J dit: à

cette femme ait été réélue à son poste. Était la seule possible pour la tâche de détricotage

Nicephore dit: à

Terminé Laure Murat , « Proust roman familial ».
Etincelant, brillant, érudit, drôle une pépite.
Toute mon adolescence, j’ai entendu parler des personnages d’À la recherche du temps perdu, persuadée qu’ils étaient des cousins que je n’avais pas encore rencontrés. À la maison, les répliques de Charlus, les vacheries de la duchesse de Guermantes se confondaient avec les bons mots entendus à table, sans solution de continuité entre fiction et réalité. Car le monde révolu où j’ai grandi était encore celui de Proust, qui avait connu mes arrière-grands-parents, dont les noms figurent dans son roman.
J’ai fini, vers l’âge de vingt ans, par lire laRecherche. Et là, ma vie à changé. Proust savait mieux que moi ce que je traversais. il me montrait à quel point l’aristocratie est un univers de formes vides. Avant même ma rupture avec ma propre famille, il m’offrait une méditation sur l’exil intérieur vécu par celles et ceux qui s’écartent des normes sociales et sexuelles.
Proust ne m’a pas seulement décillée sur mon milieu d’origine. Il m’a constituée comme sujet, lectrice active de ma propre vie, en me révélant le pouvoir d’émancipation de la littérature, qui est aussi un pouvoir de consolation et de réconciliation avec le Temps.

J J-J dit: à

dictature républicaine en soviétisme, S’humèrent

J J-J dit: à

il me montrait à quel point l’aristocratie est un univers de formes vides – Heureuse d’en avoir fait partie, néanmoins… Un livre de plus de chez Gomorrhe.

J J-J dit: à

vous oublié toutes ces femmes …
Zadie Smith et Zoé Oldenbourg, et Zizi j’emmairage et ZsaZsA, je gabore.

JC..... dit: à

@NICEPHORE

On peut guérir….!
BàV

J J-J dit: à

c pk y’a de la friture avec chedlye ben j’ai did, en ce moment, sont à kran, ça va passer, tout le monde connait ces passages à vide (uité), sont hors gonds.

J J-J dit: à

du calme

Nicephore dit: à

Modérateur a sucré mon post sur Proust.
Comprenne qui pourra.
Est-ce que parce que j’évoquais Marcel au bordel.
Son père lui avait donné 10 Francs pour y aller.
Or, il a cassé un vase de nuit 3 Francs. Il n’avait plus de sous pour le payer.
Cela lui avait gâché le plaisir.

Nicephore dit: à

Agrégation et doctorat.
Le doctorat n’a rien de facile. Le Nouveau Doctorat du moins qui remplace le doctorat d’Etat.
Il faut déjà avoir un DEA.
Trouver un directeur de thèse.
Tout est codifié :
Le nombre de pages. 320 au minimum.
La police de caractère / Times New Roman.
Le corps de la police : 12
Les notes de bas de page.
Enfin, il faut obtenir l’autorisation de soutenance et plancher devant le jury.
Enfin, offrir un buffet pour y convier sa famille et le jury.

Nicephore dit: à

Clopine dit: à
Et aucun mot, ici, sur le dernier bouquin de notre hôte ?
Clopine, il ne faut pas lire un post sur quatre.
Deux internautes en avaient parlé, avant Jazzi.

J J-J dit: à

le dernier bouquin de notre hôte ?
Non, CT… n’a strictement aucun intérêt.

closer dit: à

Rose vous débloquez grave. Artemisia a été violée par son précepteur qui a été jugé et condamné (peut-être que ce précepteur était un « ami » de son père avant le viol, mais la façon dont vous présentez la chose laisse entendre une complicité, ce qui est abject). Elle a rejoint son père à Londres, notamment pour l’aider dans ses vieux jours. Elle a eu une vie sexuelle plutôt libre, de nombreux enfants (dont un au moins illégitime) et a vécu de son art jusqu’à la fin…
Une femme extraordinaire.

MC dit: à

« Il faut d’abord passer un DEA, trouver un directeur de thèse. «  Ce n’est pas spécifique au nouveau Doctorat! La limitation des pages et le Chamoagne, oui!
FL , il y a de Claudel une édition du Soulier illustrée par José Maria Sert. On tombe rarement dessus. Bien à vous. MC

Nicephore dit: à

MC dit: à
« Il faut d’abord passer un DEA, trouver un directeur de thèse. « Ce n’est pas spécifique au nouveau Doctorat! La limitation des pages et le Champagne, oui!
C’est vrai .
On peut aussi faire un doctorat avec seulement un DESS ou un DES, mais il fait une dérogation du Conseil Scientifique de l’Université.

Chaloux dit: à

Ce n’est pas son père qui donne 10 francs à Marcel, c’est son grand-père.

JC..... dit: à

PARITE en EUROPE

C’est quoi la parité ? Un wokisme de plus ? Une connerie de trop ?

Une abjection voire un coup de corruption habillé propre avec le « fermez vos gueules » vos autres ! Un de plus…

Heureusement, un Breton c’est solide.

Chaloux dit: à

Cbf j’ai pas vu!

Hurkhurkhurk!

Ed dit: à

Merci pour vos réactions et désolée pour la réponse tardive.

@jazzi : ça va mieux niveau larmes, maintenant que les paralympiques sont terminés. Bon, c’est quand même reparti lors de la parade des champions, il me suffit de voir le sourire d’Aurélie Aubert et je suis fichue.

@rose : c’est vrai que je bouge pas mal, mais on ne se promène toujours qu’à l’intérieur de soi. Oui, j’ai commencé à lire Pessoa hier, donc bon…

@JJJ : les Paralympiques m’ont tirée de cette vie de m…C’est dommage, si j’étais restée dedans, je ne me serais rendue compte de rien.

https://rockandvolk.blogspot.com/2024/09/flamme-olympique-par-temps-pluvieux.html

JC..... dit: à

ABBE PIERRE

« Quand cesserons nous de nous poser des questions sur nous mêmes, alors que tant de cœurs ont besoin de notre engagement vigoureux ?… »

Et alii dit: à

ce qui fait dire au 17ème siècle à Spinoza que « si l’esprit de leur religion n’efféminait leurs âmes, je suis convaincu qu’une occasion favorable venant à se présenter, les Juifs pourraient reconstituer leur Etat »[2].
[2] « Traité Théologico-politique », Chap. 3, Spinoza

renato dit: à

rose
1, je parle de grandes carrières, présidence, etc.. Ensuite, il y a les autres carrières universitaires et libérales standard, où les maris ont déjà leurs problèmes de carrière. Cela dit, les quatre dont j’ai parlé sont parmi mes amis et aucune n’est française, mais cela n’a guère d’importance. Donc vos 26 millions sont tout à fait arbitraires.

2, pour Gentileschi, élève de son père, elle devient son assistante vers 1608 et pendant deux années travaille sur ses œuvres. En 1610, elle entre officiellement dans le monde de l’art avec une toile où elle montre qu’elle a assimilé la leçon du Caravage, sans pour autant être indifférente à l’école bolonaise (voir Suzanne et les vieillards).
Son père l’envoya travailler avec Agostino Tassi, virtuose de la perspective, afin qu’elle puisse se perfectionner dans cet art. Par ailleurs, Tassi connaissait la famille Gentileschi et travaillait avec son père à l’époque du viol.
Le viol. En 1611, la relation prend une tournure plus tragique lorsque Tassi, après plusieurs approches, toutes rejetées, profite de l’absence d’Orazio pour violer Artemisia — événement a eu une influence dramatique sur la vie et la carrière artistique de la peintre. Le viol a eu lieu dans la maison des Gentileschi, avec la complaisance de Cosimo Quorli, employé de la chambre apostolique, et de la servante des Gentileschi. Artemisia a décrit l’événement avec des mots terribles qui sont documentés *. Artemisia en informa son père et le Tassi lui promit de l’épouser. Elle le crut jusqu’à ce qu’il s’avère qu’il était déjà marié. Son père écrivit alors une lettre indignée à Paul V — documentée —. et le procès commença. Passons autres les faits de l’affaire judiciaire.
En 1612, Artemisia se marie avec Pierantonio Stiattesi, peintre de peu de valeur, et, après avoir délégué la gestion de ses affaires à son frère le notaire, elle part pour Florence où elle connaît un succès flatteur et tisse un intéressant réseau d’amitiés (Galileo Galilei, et surtout Michelangelo Buonarroti le jeune qui obtient à Gntileschi de nombreuses commandes. En 1616, elle est la première femme à être admise à l’Accademia delle artille del disegno.
Assez, car chacun peut s’informer, mais elle a eu une grande carrière : retour à Rome, puis Venise, Naples où, hormis la parenthèse anglaise et quelques voyages occasionnels, elle est morte.
Voir éventuellement les travaux de Roberto Longhi (qui parle d’elle comme de la pittora), Anna Banti, et d’autres qui ont cessé de référer Artemisia à la répétition du viol et ont largement reconnu ses mérites picturaux, jusqu’à Maurizia Tazartes **, qui ramènent enfin la peintre au centre sans rien concéder aux digressions dont est avide la littérature artistique annexe et ses pratiques de lyophilisation pop.

* Artemisia Gentileschi, la rivincita dell’arte, su restaurars.altervista.org, RestaurArs, 12 gennaio 2016.
** Artemisia “Tintora romana”, Livorno 2013.
.

puck dit: à

D. tu apprends à parler russe, c’est une excellente initiative.
par contre pourquoi attendre que la Russie vienne à toi, pourquoi ne pas partir y vivre toi et tes poules.

par contre pour l’âme russe ni besoin d’y aller ou de rester attendre : l’âme russe ne connaît pas les distances, pas la peine de prendre l’avion, ou attendre, il suffit d’ouvrir ton coeur et avoir la foi dans la fraternité humaine, car seule l’âme russe est aujourd’hui susceptible de répandre à travers le monde cette fraternité entre les hommes fondée sur une civilisation du coeur. nul besoin de te convertir à la religion orthodoxe il suffit d’ouvrir ton coeur et laisser cette fraternité venir en toi.

JC..... dit: à

CHIRURGIE ET COMMUNICATION

Ouvrir son cœur ?
Attention, danger !!!

rose dit: à

Une femme extraordinaire, je plussoie
La complicité qui en parle ?
Lorsque l’ami de la famille vous viole cela ne veut pas dire que les parents sont complices ou coupables

Non seulement, Closer, et lâchez-mou la grappe, mais qu’est ce qu’elle a ma gueule ?, non seulement je ne débloque pas grave mais enfin, j’ai retrouvé totalité de mon allant, de mon analyse et de mon acuité intellectuelle : ne comptez pas sur moi pour plaider coupable.
Oui, on guérit.
Du calme, a dit l’un.
Et oui encore Villepin est un brave type, aristocrate pourtant
Laure Murat, ce qu’elle démontre brillamment, c’est comment on échappe à son milieu tout en étant capable d’analyser le pourquoi et le comment de la chose. Pourvu qu’elle continue à écrire.

rose dit: à

Lâchez-moi la grappe.

rose dit: à

Donc vos 26 millions sont tout à fait arbitraires
D’accord avec vous, Renato. La justice implique que nous élargissions la proportion.
Quatre personnes sur plusieurs milliards : et bien c’est encore plus formidable !

De plus, j’avais bien compris que vous parliez de carrière ? Quelle importance cela a -t-il versus l’amour ?
Ont-ils ces hommes été de bons maris, ita est, de rendre heureux leurs femmes ?
Puisque la carrière, bien généralement, s’arrête fort avant que la vie cesse.

JC..... dit: à

« lâchez-mou la grappe »

J’ai adoré cette injonction …

renato dit: à

Je ne fais pas de statistiques, rose, je parle de gens que je connais, donc les millions et les milliards, dans ce contexte, n’ont pas de sens. Ce n’est pas difficile à comprendre.

renato dit: à

la gestion de ses affaires ROMAINS

Rosanette dit: à

@Rose
éloignée ces jours ci de la RDL je découvre en survolant ce fil ,un post qui m’est adressé sur la langue dite « partaouete » le français parlé en Algérie par les pieds noirs .
l’article auquel vous renvoyez ne cite pas l’universitaire qui s »est penche sur l’analyse scientifique de cette langue(phonétique vocabulaire syntaxe )
il est mort il y a quelques années; il était prof de philologie à a la fac de Strasbourg et et s’appelait Lanly
je possedé l’ouvrage publié a partir de sa thèse .
peut-etre devrais je avoir une dette de reconnaissance pour lui car il était du jury d’un oral auquel j’ai eu une bonne note ,qui a été décisive pour mon succès il y a tres longtemps …en 1963
la France métropolitaine a découvert le « partaouete  » dans les années 50 avec une pièce de théâtre qui mettait en scène la classe moyenne européenne d’Algérie ,tres métissée d’espagnols :la Famille Hernandez

puck dit: à

cette civilisation du coeur (pour reprendre l’expression de Flaubert) a définitivement quitté notre monde.

Todd relie la défaite de l’occident non pas seulement à la désindustrialisation, mais aussi à la disparition de la morale religieuse comme seule capable de maintenir les hommes dans un cadre propice à construire un monde commun.

encore que Todd fait aussi le lien entre désindustrialisation et la fin de la morale religieuse protestante.

sa logique est de dire que depuis les années 60 le PIB des pays occidentaux, notamment celui des US, ne repose plus sur la création de biens et de richesses, mais sur la financiarisation et les salaires surpayés de professions non productrices de richesses : avocats, médecine privée, spéculateurs, traders etc…
Du coup ce PIB fondé sur la financiarisation des sociétés occidentales non seulement il ne porduit pas de biens et de richesses, mais il détruit la collectivité avec la disparition des classes moyennes ou populaires et aussi l’écart grandissant entre riches et pauvres.

à partir de là on peut se demander ce qui va advenir après ? une fois qu’un pays a détruit son industrie nationale pour des raisons de cout de main d’oeuvre il est impossible de le recréer, même en faisant comme les américains qui ont explosé nordstream pour récupérer chez eux l’industrie allemande.

que peut-il arriver après l’effondrement moral lié à la fin de la religion ?

on a posé la question à Todd et il a eu une réponse assez pertinente où il dit qu’une raison de ne pas sombrer dans le pssimisme est de se dire que les humains ont réalisé de grands progrès avant l’arrivée des religions, à partir de là il n’est pas impossible qu’ils en fassent de même après les religions.

Clopine dit: à

Il y a longtemps, sur ce blog, j’avais évoqué un ami. Oh, parfaitement inconnu, voire incongru ici : pensez, il faisait la manche du côté d’une grande salle de concerts parisienne, raclant son violon (mais il jouait aussi du saxo et de la mandoline cajun) quand le public sortait des concerts… Il avait été clown, il était polyglotte avec une si jolie manière de le dire, quand on l’interrogeait sur ses aptitudes à parler des langues étrangères ! Il disait « je parle français naturellement, espagnol élégamment (il voulait dire « le castillan »), italien couramment, anglais pratiquement, et allemand laborieusement »… Il était petit, boîteux (polyo enfantine), énergique, et charmant. Nous étions nés à trois rues de distance, dans un bled inconnu du fin fond de l’Eure.

Je le pleure.

JC..... dit: à

Chère Rosanette
Pataouete, plutôt…non ?!

Clopine dit: à

ici, une commentatrice m’avait fait remarquer qu’elle avait parfaitement « repéré » Gérard, mais que sa proximité avec la grande salle de concerts en question le desservait. Quand on sort d’un concert classique, un violoniste de rues, n’est-ce pas… Mais comme il gagnait sa vie comme ça, je remercie tous les erdéliens qui ont un jour croisé Gérard, et lui ont donné un peu de leur temps et de leurs sous.

MC dit: à

Galouzeau de Villepin. Noblesse standard. Ne remonte pas au delà du dix-septième, lorsque l’acquisition de certaines charges royales ( Notaires, Conseillers royaux, Procureurs,
Etc ) se soldait par l’octroi de la particule. J’ignore si c’est le cas ici mais ce fut un mode prise….Les plus anciens titres sont du XV-XVI. Depuis l’Affaire Courtois, sous Louis-Philippe, on se méfie des titres qui remontent aux Croisades, même si la famille est ancienne! Bien à vous. MC

Clopine dit: à

Par mon intermédiaire, il a fait partie des « lecteurs de Proust » du « Proust Lu » de Véronique Aubouy. C’était, au dire de Véronique, un très bon lecteur. Je crois que je vais pouvoir récupérer le lien, grâce à l’amitié et la bienveillance de cette grande proustienne. Si oui, je le mettrai ici. Promis.

et alii dit: à

sur libé:
. Ce désir pour le corps féminin inerte n’a rien d’exceptionnel, nous apprend Félix Lemaître dans la Nuit des hommes. Une enquête sur la soumission chimique (JC Lattès), récit d’une quête vivante et documentée inspirée du journalisme gonzo.

C’est partant sur les traces de sa propre construction en tant qu’homme, et de toute une série d’affaires, à commencer par celles des piqûres sauvages en 2022, qu’il en arrive à cette conclusion : ce désir de posséder une femme inanimée n’est pas le fruit de quelques cerveaux malades, mais s’inscrit dans la domination masculine la plus banale, nos représentations culturelles, une culture du viol dans laquelle tous les hommes grandissent et qu’il convient de questionner de toute urgence.

Quel regard portez-vous sur le traitement médiatique du procès Pelicot ?

Malheureusement, il ramène tout à la figure du monstre et n’est pas à la hauteur. Ce devrait être le procès de la domination masculine plus que de la soumission chimique, qui n’est qu’un moyen de la première. Ce glissement risque de circonscri

Rosanette dit: à

@JC
« pataouete » bien sur ma coquille était à corriger .Merci
il y a une approche tres drôle de cette langue dans Le dictionnaire des racines pataouetes de Roland barri(le petit poete)du Canard)
on cite souvent souvent une « littérature » pataouete , qui compte quelques oeuvrettes qui relèvent lourdement de la parodie , notamment une parodie du Cid

une main dit: à

« journalisme gonzo ».

Philomag nous expliquera-t-il cette nouvelle spécialité, et alii?

Kilékon dit: à

Ah, une main, ce corps gonzo, là! 🙂

closer dit: à

Tout le monde peut « débloquer » à un moment ou à un autre Rose. Je me suis énervé car vous avez poussé le bouchon un peu loin en affirmant péremptoirement qu’aucune femme ne devait jamais rien à un homme dans sa réussite, alors que « derrière tout grand homme, etc ». Il m’est venu aussitôt à l’esprit l’exemple de nombreux pères, notamment dans l’art à des époques où les femmes y avaient difficilement accès, qui ont eu un rôle très important dans la réussite de leurs filles. Rosa Bonheur est un autre exemple.
Pourquoi nier l’évidence?

closer dit: à

L’exemple de son père, pourtant mort prématurément, a aussi été décisif pour Elisabeth VL.

Et alii dit: à

dites nous plutôt kilécon, si wiki n’en fait pas tout un fromage!

et alii dit: à

Le gorgonzola cremoso est un fromage traditionnel à pâte persillée, à base de lait de vache. Elle est fabriquée en Italie, dans les régions de la Lombardie et du Piémont. C’est un fromage crémeux et moelleux de couleur ivoire avec 45 % de matières grasses, au goût lacté qui révèle un subtil arôme de noisette. Il mesure environ 30 cm de diamètre et 16 cm de hauteur pour un poids entre 6 et 12 kg.

D. dit: à

Non, MC, Galouzeau de Villepin ce n’est pas noble du tout. C’est une famille bourgeoise mais néanmoins illustre.
Je ne sais pas ce que vous appelez noblesse standard. Il n’y a qu’une seule noblesse, celle attestée sur preuve écrite par un Roi ou ses mandataires légaux. Après il y a des titres ou pas, des honneurs de la Cour ou pas, des appartenance à des ordres ou pas, drs familles plus ou moins illustres et plus ou moins anciennes.
Le catalogue Valette est un bon outil, fiable, pour obtenir rapidement des informations.

Rosanette dit: à

Pour satisfaire au goût gout pervers d’ une sexualité sur corps inertes, on peut aussi ne pas se contenter de « belles endormies » japonaises ou d’épouses droguées mises à l’encan par leurs maris ; il y a aussi la nécrophilie
Peut être sa pratique n’a-t-elle pas cours dans l’occident civilisé ; En revanche, d’après Hérodote, elle était courante dans l’Égypte ancienne chez les embaumeurs qui œuvraient dans les ateliers spécialisés de l préparation des momies . Ils opéraient, sur des cadavres de femmes jeunes , choisis à leur réceptionparmi ceux qui leur étaient confiés pour momification .

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Au saut du lit, ce lundi 16 septembre, sur France Culture, j’écoute Guillaume Erner, journaliste cultivé, bien informé et très estimable. Soudain, il dit : « J’espère qu’ils réussisse. »
Erreur.
Rappel :
«Espérer que », employé affirmativement, se construit avec l’indicatif (ou avec le conditionnel si la proposition subordonnée exprime un fait hypothétique) Il fallait donc dire : « J’espère qu’il
réussira. »
Employé négativement, « espérer que » se construit avec le subjonctif : « Je n’espère pas qu’il se taise. »
Si la phrase est interrogative, « espérer que » se construit avec le subjonctif, l’indicatif ou le
conditionnel : « Espérez-vous qu’il se taise? » « Espérez-vous qu’il se taira , » « Espériez-vous qu’il se tairait ? »

et alii dit: à

on échappe à son milieu
ou il vous rejette! (voyez SPINOZA)

D. dit: à

Et rappelons en passant qu’un blason n’est en aucun cas une preuve de noblesse, une infinité fut attribuée dès le moyen-Âge aux artisans, négociants, bourgeois de tout poil.
Au point qu’il est fréquent de trouver les mêmes dans des almanachs de régions différentes.
Sinon, de nos jours, plus de la moitié des chevalières avec blason portées à l’auriculaire le sont par des non-nobles qui parfois découvrent assez tard qu’ils n’ont jamais appartenu à la noblesse et n’ont d’ailleurs jamais été instruits des rudiments de l’héraldique. On trouve par exemple quantité de femmes mariées conservant par une chevalière à blason en losange, qui est réservé aux demoiselles. Tout mariage implique une nouvelle chevalière en forme d’écu ou à la limite d’ovale, aux nouvelles armes.

rose dit: à

Quel regard portez-vous sur le traitement médiatique du procès Pelicot ?

Malheureusement, il ramène tout à la figure du monstre et n’est pas à la hauteur. Ce devrait être le procès de la domination masculine plus que de la soumission chimique, qui n’est qu’un moyen de la première. Ce glissement risque de circonscrire

C’est exactement ce qu’à dit Clopine, dès le début.

Merci pour le lien a venir sur Gérard.

rose dit: à

Rosanette et et alii
Il y a ce film de 2002 Parle avec elle De Pedro Almodovar.

Rosanette dit: à

#M; charoulet
la regle que vous présentez est évidemment xacte
Mais livrée sans autre explication elle semble absurde: pourquoi l’indicatif ici et le subjonctif là dans une complétive dépendant du même verbe?
Tout s’éclairer suçon si on referme a la valeur de ces modes :le subjonctif mode de ce qui est pensé ,l’indication mode du réel et le mal nommé& conditionnel le mode du possible, du douteux, de l’imaginaire du futur dans le passé

rose dit: à

Mais je n’ai jamais écrit cela
Aucune
Rien
Puisque je pense incessamment que toutes les choses sont possibles à chacun d’entre nous.

Que chacun aille régler ses fantasmes hors blog.

rose dit: à

In
« qu’aucune femme ne devait jamais rien à un homme de […] »

Si vous vous énervez, pas contre moi. Je ne suis pas une tête de turc.

Rosanette dit: à

Post réécrit pour correction des initiatives du moderateu
r
@M; charoulet
la regle que vous présentez est évidemment exacte
Mais livrée sans autre explication elle semble absurde: pourquoi l’indicatif ici et le subjonctif là dans deux complétives dépendant du même verbe?
Tout s’éclaire si on se réfère a la valeur de ces modes :le subjonctif mode de ce qui est pensé ,l’indicatif mode du réel et le mal nommé conditionnel le mode du possible, du douteux, de l’imaginaire du futur dans le passé

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