de Pierre Assouline

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Rentrée littéraire : troisième salve !

Rentrée littéraire : troisième salve !

Feydeau ? On y court, cette fois non au théâtre mais en librairie pour Feydeau s’en va (20,90 euros, 272 pages, Albin Michel) de Thierry Thomas. Voilà un roman vraiment réjouissant, c’est assez rare pour être signalé et plutôt bienvenu en cette période sombre. La personnalité́ du héros n’y est évidemment pas étrangère. Comment ne pas avoir le sourire aux lèvres à la seule évocation du nom de Georges Feydeau, incarnation de l’esprit de la Belle époque, le roi du vaudeville et de la comédie de mœurs, celui qui a changé notre perception de la légèreté́ ? Il s’agit du Feydeau de la fin, saisi pendant une dizaine de jours à 54 ans en 1916 (année de la création de sa dernière pièce Hortense a dit : « Je m’en fous »), cinq ans avant sa mort, lorsqu’il se sent sombrer dans la folie. Il n’arrive pas à terminer une pièce (Cent millions qui tombent) et demande à une jeune veuve de 17 ans, Virginie, qui veut lui vendre une lettre de Napoléon, de le rejoindre à l’hôtel Terminus-Saint Lazare où il vit depuis sept ans afin de l’y aider (aujourd’hui, ce ne serait plus possible…). L’homme, aussi tourné vers le passé que sa muse regarde vers l’avenir, prussien passionné et grand collectionneur d’impressionnistes, est pathétique tant il est rongé par le doute face à la page blanche. La hantise de ne plus y arriver alors que le folie issue de la syphilis le gagne. Tragique pour celui qui, selon l’auteur, pratique un théâtre gouverné par un absolu du rire mais dénué du moindre sentiment et tout amour. On assiste en fait à la chute du héros pris dans la tragédie de son roman familial tandis que la guerre s’apprête à tuer le vaudeville. Là le romancier se fait le biographe non pas factuel mais instinctif du personnage. Au fil du récit, on voit Feydeau se persuader que son succès repose sur une imposture. Et tout cela à cause de l’irruption d’un cheval dans sa pièce, un malheureux canasson dont le dramaturge ne sait que faire ! Aussi drôle que triste. Thierry Thomas, en fan du second Empire et de la Belle époque, est à son meilleur lorsqu’il nous livre en creux une belle réflexion sur le théâtre, une revisitation en passant du Dindon, de la Dame de chez Maxim’s, de On purge bébé, des dialogues formidablement ciselés, un rythme plein d’allant dans la marche du récit malgré́ la contrainte du huis-clos… On imagine sans peine l’adaptation théâtrale de ce roman. Et pendant ce temps, dehors, la guerre se poursuit.

Les femmes en question, dans Les femmes de nos vies (360 pages, 20,90 euros, La Belle étoile) de Canesi & Rahmani, se dévoilent dès l’épître dédicatoire : « A nos mères, à nos sœurs » laquelle  irrigue ce roman à la couleur et au parfum très méditerranéens comme l’ont été leurs précédents livres ensemble. Mourad, son personnage central, est sauvé de l’autodestruction, par l’amour que trois femmes lui portent. Trois femmes d’origines très différentes : une Algérienne, une Jurassienne, une Parisienne. Trois femmes puissantes et résilientes. Confrontées aux choix de vie de leurs fils, les deux premières se lient d’amitié sous les yeux de la troisième qui en est le témoin au sens conjugal du terme. Deux mères qui « quand elles aiment, sont capables d’entendre l’inaudible » notamment ce que leur éducation, leur tradition, leur conviction réprouvent. Le trio se retrouve dans une maison à Reilhac, non loin d’Aurillac dans le Cantal, pour l’empêcher de glisser inexorablement dans la dépression, puis au bout d’un tunnel de plus en plus sombre, la mélancolie et la mort volontaire. Entièrement creusé dans les roches de ses personnages même si la nature y tient son rang, celles de l’Algérie, de l’Auvergne et de l’Aisne, sans parler de la magie de l’Authre, la rivière qui soigne, c’est un roman qui ose « les beaux et les bons sentiments » malgré la mauvaise réputation que leur fit Gide, en faisant passer en contrebande un message de tolérance, de réconciliation, d’optimisme même si la mort est bien présente à travers le spectre du sida qui fit des ravages. Les valses de Chopin n’y sont peut-être pas étrangères mais l’émotion passe là où tant de préjugés résistent. On pourra toujours épiloguer une fois de plus sur la question de savoir si, lorsqu’un duo signe un livre, celui-ci a été écrit à deux mains ou à quatre mains, celles de Michel Canesi et Jamil Rahmani. Vain débat car seul importe son unité afin qu’il s’en dégage une seule voix, celle d’un écrivain, ce qui est bien le cas en l’espèce, tout en finesse et délicatesse.

Etrange road-bookie (ça se dit quand il ne s’agit pas d’un film ?) à cheval entre la France et la Suisse, admirable par le raffinement de sa construction que La Ferme du paradis (Albin Michel) de Bernard Comment. Un homme rencontre une femme. Ils sont jeunes et libres. Ils fuient Paris pour le Sud où elle est maitre-nageuse. Elle a passé identitaire chargé, complexe, enchevêtré. Tout remonte au gré de leurs errances par la curiosité de son ami et l’amour qu’il lui porte. Leur enquête commune est peuplée de fantômes, féminins pour la plupart. Des secrets de familles peinent à affleurer, des non-dits à se formuler. Le récit aboutit in fine près du lac Léman et à Porrentruy (canton du Jura), ville de naissance de l’auteur, moyen d’explorer le génie des lieux et de faire parler des murs qui ont de la mémoire. On connait des travailleurs frontaliers. Ce livre est un roman frontalier très prenant, littérairement impeccable. La guerre est très présente avec ses passeurs clandestins, ses réfugiés, ses refusés. Au cours de multiples changements d’identité, un personnage adopte l’état-civil d’Antoine Rouge, clin d’œil au personnage de La Beauté sur la terre du grand Ramuz. Car c’est de ce vieux fantasme très partagé qu’il s’agit, aussi : disparaitre sans laisser de traces, dérailler au sens propreA intervalles réguliers, le récit fait une pause de quelques pages en italiques avec les grands moments de l’exil français : les Huguenots de 1686 (dont l’expertise en micro-mécanique fera les beaux jours de l’horlogerie suisse), les Républicains de 1848, puis 1871, 1940… Des gens venus d’ailleurs mais de tout à côté dont l’intelligence a irrigué la jeune Confédération. Et même si à la fin, l’héroïne tend le doigt par de-là le Léman en murmurant « C’est quand même beau, aussi, la France », on ne peut l’emporter avec soi sans oublier celle qui domine le récit : « L’étranger aussi est une occasion ». Ce beau roman se tient sur une ligne de crête entre les deux. A la frontière…

(« M. et Mme Feydeau sur un sofa, 1901 », huile sur toile de Jean-Edouard Vuillard, musée ou collection privée inconnus ; « L’Authre en amont du pont ouest à Vercuères, Laroquevieille, Cantal, » photo père Igor ; « Château de Porrentruy » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 191 Réponses pour Rentrée littéraire : troisième salve !

Damien dit: à

Moulins-Beaufort in seinen Werken oder bis zum Anfall getriebene Heuchelei :

« Enfin, par choix personnel, l’abbé Pierre a presque toujours vécu à distance de tout cadre proprement ecclésial. Mettre en cause l’Eglise et le célibat sacerdotal n’est pas à la hauteur de ce que les agressions sexuelles commises par l’abbé Pierre nous obligent encore à voir. »
Ich glaube nicht, dass die Berufung auf mildernde Umstände im Interesse der Kirche liegt. Es ist ungeschickt und Mgr. de MB ist ein großer Fehler. Ich wäre ein Opfer von Abbé Pierre, wie der Sänger Lio, ich wäre sehr wütend. Alle Frauen sollten protestieren, bis sich die Kirche schließlich schuldig bekennt. Ich beweise es Ihnen durch die Demonstration des Sängers Lio, in den ich selbst verliebt war, als wir jung waren: https://youtu.be/sJZ1G0e5bWU

Damien dit: à

Mein eigener Fehler wird korrigiert worden sein. Lio ist ein Mädchen, also eine Sängerin. Und sie hat ihr Geschlecht nicht geändert, zumindest meines Wissens nach.

rose dit: à

Rosanette
Je suis contente que le pataouète vous ait parlé, et que Lanly ait été du jury de votre agrégation de grammaire.
L’avez-vous parlé avec vos parents ?

rose dit: à

Renato
Ai fini votre com.
rose
1, je parle de grandes carrières, présidence, etc.. Ensuite, il y a les autres carrières [etc.].
Me souviens encore comment Ségolène Royal fut dégommée au vitriol par François Hollande aux élections présidentielles de 2002 (?).
Pour un père de quatre enfants, il s’est posé là.

On peine à trouver l’équilibre.
Pour Artemisia, je suis loin de là réduire à ce viol. C’était pour souligner combien les amis des parents peuvent être aussi dangereux.

rose dit: à

2007 Ségolène Royal

Clopine dit: à

Rose, en fait, j’ai un peu honte sur le « lien à venir sur Gérard ». Car il y a des tas de liens sur lui qu’on pourrait consulter, ses performances de clown, de musicien, qu’on pourrait mettre aussi en ligne. Je n’ai pensé qu’à celui qui pouvait le rattacher à moi, et qui était, inconsciemment, pur moi, le plus « valorisant », comme s’il pouvait être réduit à une lecture de Proust, alors qu’il a été un baladin avec des tas d’autres moments formidables. C’est mon fiston, mon Jiminy Criket à moi, qui m’a fait remarquer cet autocentrisme. Faut dire que l’intelligence me manque parfois, souvent, trop souvent, quand l’émotion submerge le reste. Au moins je peux en convenir. Je voudrais être une surfeuse. Les surfeurs jouent avec les vagues, c’est à mon sens une des plus belles métaphores de la vie humaine, si on pense qu’on semble « dominer » une vague, alors qu’on naît d’elle, qu’on la chevauche sans la déflorer, qu’on meurt avec elle. C’est un peu tard pour me mettre à ce sport, hélas. Au moins puis-je surfer avec les mots ? Sans m’embarrasser des écumes des insultes que je fais naître, quasi spontanément ?

rose dit: à

Sans m’embarrasser des écumes des insultes que je fais naître, quasi spontanément ?

C’est vrai cela, Clopine, ne vous embarrassée pas.

Étonnant votre idée de surfeuse. Y ai pensé récemment à ces sportifs qui jouent incessamment, le soleil les vagues la met la glisse.

Récemment trois ont été tués au Mexique, dans baja California pour une sordide histoire de vol de pneus de leur camping-car.

De Gérard, vous pouvez mettre et sa lecture de Proust et un autre lien sur sa vie de baladin.

rose dit: à

Ne vous embarrassez pas.

La mer

closer dit: à

Oui Renato, la grande Angelica Kaufmann fait aussi partie de la tribu des « filles de… »
C’est extrêmement émouvant, cette complicité fille/père, si fréquente dans l’histoire de l’art.

Nicephore dit: à

Rosanette dit:
Ce n’est pas Roland Barri, mais Roland Bacri

MC dit: à

Barri pour Bacri. Une coquille , je pense, Rosanette ayant ailleurs écrit et commenté ce nom très correctement.

closer dit: à

Thierry Breton ferait un excellent Ministre des Finances et on se débarrasse de Séjourné.
De là à penser que…

D. dit: à

Non, Closer. Il ne ferait pas un excellent ministre des Finances !
Vous allez mal, Closer ?!
Pas plus dangereux que Thierry Breton dans un ministère.

puck dit: à

D. sur ce coup je ne suis pas d’accord avec toi.
Thierry Breton e démontré qu’il était, sinon un bon politicien, au moins un excellent censeur.
je pense par exemple à sa décision d’interdire la diffusion en France de l’interview de Musk avec Trump.
Et bien d’autres types de censures en tout genre visant à limiter la liberté d’expression.

en ce sens Thierry Breton a démontré son aptitude à la tyrannie et aussi à la pratique d’une certaine forme d’inquisition visant à avoir un contrôle complet sur la liberté de parole des citoyens.

en ce sens je pense que Thierry Breton ferait, non seulement un bon ministre des finances mais aussi un super bon président de la République !

parce que sans tyrannie point d’avenir pour la France.

je pense que closer pense à ça quand il fait l’éloge de ce monsieur.
et crois -moi, en ces domaines closer a du flair !
moins que pedro, mais il a du flair…

renato dit: à

Quand je parle de président, roses, ce n’est pas à la politique que je pense mais à l’industrie.

puck dit: à

D. d’ailleurs au niveau de la censure nous avons un gros problème avec l’Inde.

les américains avaient prévu dès la première heure de la guerre en Ukraine d’interdire la diffusion des médias russes en Europe : l’Europe l’a fait ! parfait…

et là Mr Tony Blinken, grand démocrate américain et grand défenseur du premier amendement suer la liberté d’expression, vient de demander à l’Inde d’arrêter la diffusion de Russia Today en Inde.

et tiens toi bien D. ! tu sais quoi ? les indiens ont dit à Blinken d’aller se faire f.utre…

non en fait il faudrait prendre Thierry Breton comme ministre des affaires étrangères pour mettre au pas des pays récalcitrants comme l’Inde…

puck dit: à

après le premier attentat contre Trump, Biden avait supprimé ses twitts où il disait que Trump c’était Hitler et qu’il fallait utiliser tous les moyens pour s’en débarrasser.

d’autres démocrates ont voulu faire la même chose après le 2ème attentat contre Trump et Musk a refusé de supprimer les twitts.

j’adore Elon Musk…

Rosanette dit: à

@Rose
vous écrivez :
L’avez-vous parlé avec vos parents ?
Votre question n’est pas pertinente car le pataouete n’est pas une langue c’est u français asssorti de quelques particularités ,une sorte de parler régional parmi d’autres
C’est d’abord et surtout un accent celui qu’on entend quand je parle ,
et aussi
-quelques mots ou expressions arabes ou espagnoles qui truffent le discours français, par exemple vexer quelqu’un peut se dire « lui faire un suffoco », la mention d’une chose espérée peut être précédée de l’expression « auralla « :AUralla que les choses s’arrangent
-quelques curiosités syntaxiques: « si j’aurais su » ,une robe plus jolie  » et non tres jolie »et des tournures de phrases inusitées en bon français : »rien que tu vas t’embêter pour faire ce travail »
-des expressions françaises qui n’ont pas le même sens qu’en français ordinaire ::on fait « la chaine » et pas la « queue »:on prend une « crème » et non une « glace  »
@nicephore
Barri pour Bacri c’est évidemment un coup du modérateur

renato dit: à

« Dans cet autoportrait, au bout de la chaîne en or, un masque grimaçant en allégorie du viol (la mort ?) »

Pour être précis, cet autoportrait est conforme à ce que dit Carlo Ripa dans son Iconologie à propos de l’allégorie de la peinture : une femme avec une longue chaîne en or autour du cou à laquelle pend un médaillon en forme de masque, ses cheveux noirs sont quelque peu ébouriffés, elle porte une robe de couleur irisée, elle tient un pinceau dans une main et une palette dans l’autre. Le masque, explique Ripa, est un symbole d’imitation, et l’imitation est « indissociable de la peinture ».

FL dit: à

Lisez Paul Claudel. L’écrivain français que vous allez aimer haïr. Opportuniste, sans coeur, il se prenait pour un martyr de la foi dès qu’il avalait de travers.

C’est hideux de laideur mais c’est instructif.

renato dit: à

Pardon, Cesare Ripa, pas Carlo !!!

puck dit: à

parait que le type qui a voulu assassiner Trump était « obsédé » par la guerre en Ukraine.

je veux rien mais sur ce blog aussi on trouve des « obsédés » de la guerre en Ukraine.

un blog littéraire où l’usage et la bienséance voudraient que ces gens parlassent de littérature et d’écrivains comme Flaubert ou Ramuz et ne gonflassent pas avec la guerre en Ukraine des gens comme moi qui n’en n’ont rien à taper des russes et des ukrainiens !

aussi je pense qu’il faudrait voir si passou ne voudrait pas embaucher Thierry Breton pour qu’il régule les conversations sur ce blog dans un sens qsui allasse plus vers la littérature et moins vers des sujets sans intérêt.

sérieux on ne peut pas virer tous ces commentaires qui parlent d’autre chose que de littérature !

puck dit: à

je sais pas si passou autorise les paris en ligne sur son blog ?

pour d’autres peut-être pas, mais moi il ne me refuse rien.
aussi j’aimerais lancer des paris, mise mini 100 euros, le deal est simple : 2 choix possible, comme le rouge et le noir à la roulette.

question : Trump va-t-il rester en vie jusqu’à l’élection ?

petite info : le « non » est donné à 4 contre 1 !

allez ! faites vos jeux ! pour vous acheter plein de jolis livres…

Clopine dit: à

Toujours recommencer, Rose !

puck dit: à

le premier qui a voulu tuer Trump était un ancien de Black Rock.
le dernier est un ancien du bataillon Azov.
je commence à me faire du soucis pour pedro….

pedro je t’en conjure mon frère, pense à ta famille, ne fais pas une bêtise !

FL dit: à

Je conseille de « Poèmes et paroles durant la guerre de Trente ans », après une petite mise en bouche sur la guerre d’Espagne (les communistes menacent la vraie foi), on passe à des ronds de jambe à destination du Maréchal, pour terminer par des mots adaptés pour le retour du Général.

En plus pour la mise en jambe sur la guerre d’Espagne il faut ensuite aller voir chez Bernanos, car il a peu apprécié. Tous les chrétiens ne pensaient pas de même.

Du grand Claudel.

Rosanette dit: à

Roland Bacri a écrit deux épopées héroïcomiques hilarantes consacrées a l’histoire de sa lignée:Les rois d’Alger et le Bactriade
N’oublions pas que c’est le blé fourni par les Bacri a la France du directoire qui a eté a l’origine de la colonisation;
la régence avait payé les Bacri mais ne pouvait se faire rembourser par la France
Le refus insistant du consul de France auprès du Bey pour ne pas reconnaître cette dette contractée par un regimeaboli a eu pour conséquence le fameux coup de chasse mouche , affront qu’il fallait laver ,et qui a servi de prétexte rêvé au débarquement de 1830

D. dit: à

qui allasse. Je suis ébloui par ce maniement impeccable, Puck. Tu es un vrai erdélien maintenant.

D. dit: à

Qu’est-ce que tu as fait, aujourd’hui, Puck ? Des dosages de lithium ? J’aime nien savoir…

D. dit: à

Le problème de Thierry Breton c’est qu’il est Breton. Tout simplement.

D. dit: à

Bon, trêve de plaisanterie, Thierry Breton a eu trop de fonctions stratégiques dans le privé, y compris dans des Banques, pour pouvoir répondre correctement aux attentes des Français, notamment en terme de service public. C’est extrêmement simple à comprendre et je m’étonne que personne d’autre que moi ne le voit. Breton ne connait que la rentabilité, il n’a administré et conseillé que des entités tenues d’être rentables par tous les moyens, notamment les compressions d’effectifs, aux fermetures d’agences, le recours aux emplois précaires, aux filiales de toutes sortes.
Vous voulez confier à Breton les finances de la Santé, de l’Enseignement, etc ?

MC dit: à

Édition que j’ai ratée à un prix plus clément il y a peu, FL!

puck dit: à

n’importe quoi ! c’est comme dire que Gérard le Normand était normand.

puck dit: à

D. c’est vrai, j’essaie de faire des efforts d’écriture pour me fondre dans le moule.

aujourd’hui ? ma foi rien, juste fait un petit sandwich avant d’aller marcher au bord de l’eau.

D. tu mets quoi dans tes sandwichs ? à chaque fois que je me fais un sandwich et que je vois une tomate dans le frigo ça me fait penser à un sandwich que j’avais fait il y a longtemps.

en fait j’avais fait 2 sandwichs avant d’aller en balade au bord de l’eau dans les Calanques avec une amie.

dans le frigo il y avait une belle tomate entière toute neuve, et une demi tomate. Pour l’aoccasion j’avais coupé la tomate entière pour faire les sandwichs et j’ai laissé la demi tomate dans le frigo. Là mon amie me dit pourquoi je n’ai pas pris la demi tomate au leiu d’utiliser la tomate qu’elle venait d’acheter, il suffisait que je la coupe en daux et que je laisse la moitié dans frigo et quand échange je prenne la demi tomate qui était déjhà là. j’ai dit que c’était dimanche et pour l’occasion il m’avait semblé préférable d’utiliser la tomate entière, pour marquer le coup. Et là elle m’a dit qu’elle voyait bien que ce n’était pas moi qui faisais les courses et qui travaillait pour acheter les tomates et aussi pour payer le loyer. Elle a ajouté que même si j’allais à la fac je pouvais trouver un petit travail ce qui m’aurait permis d’aller moi-même faire les courses et là j’aurais compris qu’il aurait mieux valu utiliser la demi tomate dans le frigo. J’ai dit que c’était pas grave que cette demi tomate je la mangerai le lendemain. Et là elle est totalement partie en vrille en disant que le fait que je prévois de manger cette demi tomate le lendemain était la preuve, je dis bien « la preuve » que je n’avais pas aucune intention de trouver un boulot en plus de l’école et qu’à partir de là c’est elle qui continuerait à payer seule le loyer et les tomates. Je lui ai dit de ne pas s’inquiéter, que quand je finirai mes études je trouverai un boulot où elle n’aurait plus à travailler et à payer le loyer et les tomates. Et là elle a dit que l;e fait que je ne prenne pas la demi tomate qui était dans le frigo, et qu’à la place je préfère gaspiller une tomate entière toute neuve qu’elle venait d’acheter lui mettait des doutes, je dis bien « des doutes » dans son esprit, et là elle a ajouté que cela prouvait que sa mère avait raison quand elle lui disait qu' »elle avait misé sur le mauvais cheval, et le fait que je ne prenne pas la demi rtomate était en soi la preuve évidente que sa mère avait raison de dire que j’étais le mauvais cheval, et qu’à partir de là la meilleure chose à faire était de prendre toutes mes affaires et barrer de chez elle !

ma foi c’est ce que j’ai fait, du coup à chaque fois que je vois une tomate dans le frigo j’y repense.

Samuel dit: à

Il est bavard et tapageur le mal-être de ce pauvre Puck. Arriver à la vieillesse et ne pas apprendre les vertus du silence !
Quelle souffrante immaturité chez ce pitoyable Puck.

J J-J dit: à

@ Il y a ce film de 2002 Parle avec elle De Pedro Almodovar.
… et aussi, ce bon roman d’Atiq Rahimi, Pierre de patience (Syngué Sabour). On peut faire des // avec Pedro …

closer dit: à

Le bilan de Thierry Breton comme Ministre des Finances de 2005 à 2007 est excellent.
Il n’est pas complètement idiot de choisir quelqu’un de compétent pour faire un travail difficile, voire quasi impossible, comme celui de Ministre des Finances aujourd’hui.

D. dit: à

Closer, je regrette mais j’ai raison et vous avez tort. Donc maintenant ça suffit, l’affaire est close. Ni revenez pas.

Phil dit: à

yes dear Closer, envoyons un bègue dyslexique dans les choux de Bruxelles.
Belle photographie vintage de Kundera et sa femme, dear Paul Edel. Erlauben Sie, entre blog prestigieux les vases communiquent, Léautaud pensait fort comme Kundera. Drôle d’idée de devoir désormais passer par fessbouc pour commenter sur vos terres, y a t il un serrage de « vice », manière « Charoulet » ?
yes Baroz, le cinéma français de et sous l’Occupation est éminemment regardable, outre quiévrain même histoire en bédé, Hergé a produit ses meilleurs Tintin sous la férule. Des inconnus dans la maison, dirait Simenon.

Dn dit: à

Il commence à sérieusement me courir sur le haricot, le closer, ce soir.
Je ne sais pas s’il se rend compte qu’il est en train de me contredire.
C’est incroyable.

Phil dit: à

il semble qu’un intervenant du prestigieux blog à passou du temps d’avant son prestige, Highlander, soit passer prendre des nouvelles et donner des siennes. Personne n’a moufté, le lifting est complet.

D. dit: à

soit passé, Phil. Faites un peu attention. C’est un blog de prestuge, uci.

D. dit: à

Je me méfie beaucoup des Thierry qui sont ordinairement des gens prétentieux et caractériels. Voilà. C’est dit. Il y a eu un fâcheux précédent sur ce blog.

Phil dit: à

merci dédé, de la tenue. vous qui faites dans le gotha, vous avez aussi remis Villepin à sa place.

D. dit: à

Par charité, je tairai son nom.

D. dit: à

La famille de Villepin est une illustre famille néanmoins. Quand nous serons Roi, nous l’anoblirons et lui donnerons un haut titre.

et alii dit: à

Retrouvez le Pr Christian Jorgensen, ainsi que tous les autres intervenants à la 8ème édition de Futurapolis Santé, qui se déroulera le 11 et 12 octobre prochain à l’Opéra Comédie de Montpellier, sur le thème « IA, tech, découvertes – Les révolutions de la santé ». Prenez également part aux animations disponibles sur place, accessibles à tous sur les deux jours. Billetterie disponible ici : https://evenements.lepoint.fr/futurapolis-sante/programme/

rose dit: à

Moi, je connais un thierry polygame, qui peu de temps après son mariage m’a proposé un 50/50. Sa pacsée, une vieille amie à moi, m’a larguée salement, alors que c lui qu’il aurait fallu larguer. Son père à elle était déjà un vrai polygame, ouvertement. Sa mère à elle avait consenti et elle admirait que sa mère ait consenti.

—–
Une vague : un rouleau.
Ces gens, blonds, beaux, musclés, aux cheveux décolorés par le sel, qui jouent, en ayant zéro conscience du danger.

——
Oui, on peut ne rien répliquer et j’y ai songé, (et c’est le choix de ma mère, y compris lorsqu’on lui dit « toi, tu n’as jamais travaillé ». Elle et mon père se parlaient pataouète ou assimilé, langage marseillais de leur enfance ; mon père en cinq mois a démoli ce qu’il a mis 64 ans à construire avec elle, triste vie/triste sire,), oui on peut laisser croire que l’on aime cela *, mais celui qui trinque c toujours l’agresseur parce qu’il est dans l’impossibilité totale de s’arrêter si une personne extérieure ne met pas le hola.

rose dit: à

* ce petit garçon de onze ans massacré pendant une semaine de colonie de vacances par trois garçons sans que personne ne voit rien et ne dise quoi que ce soit.

rose dit: à

Ce livre merveilleux Syngué Sabour.

rose dit: à

Samuel dit: à
Il est bavard et tapageur le mal-être de ce pauvre Puck. Arriver à la vieillesse et ne pas apprendre les vertus du silence !
Quelle souffrante immaturité chez ce pitoyable Puck.

Puck n’a strictement rien de pitoyable.
Et cette histoire de tomate, montre bien que l’avais de la mère « tu as misé sur le mauvais cheval » déconsidère fortement les chances de l’amoureux auprès de fille.
J’aurais eu besoin de la tomate et demie, pour deux.
Nous commandons de jolis pains ronds comme la lune chez notre boulanger et nous les coupons partiellement en deux. Jeudi, je laisserai un tiers attaché pour que ce soit plus pratique lorsqu’on le mange.
Dans l’ordre chronologique :
Un lit de salade.
Une tomate et demie bien mûre.
La moitié d’une boîte de thon dans huile.
Un oeuf dur coupé en deux.
Trois olives.
Refermer le pain.
À côté, préparer de l’huile d’olive vierge.
Et un petit flacon de vinaigre balsamique.
Au moment de manger, ouvrir le pain et arroser l’intérieur avec la sauce. Pas de moutarde, ni de mayonnaise, ni de ketchup.

Avec la demi-tomate qui reste quand même dans le frigo mettre de l’aubergine, du poivron rouge, casser deux oeufs lorsque le tout a fondu, cela fera une chatchouka délicieuse. Sel, poivre.
C’est notre sandwich à nous.

rose dit: à

L’avis de la mère. Le jour où elle t’a eu dit « mets des oursins dans ta poche », ça a été le commencement de la fin. Solution radicale.

rose dit: à

Le thon sans huile pour ne pas mouiller le pain à l’avance.

renato dit: à

Haydn symphonie 95

C’est l’une des symphonies composées à l’occasion de son premier séjour à Londres, et la troisième des Londoniens. C’est la plus courte des symphonies de Haydn et la seule qui ne comporte pas d’introduction lente, elle commence en fait par un Allegro moderato.

Il existe des similitudes entre la 95 et la symphonie KV 551 de Mozart, particulièrement au début du premier mouvement avec les deux motifs opposés et le fugato final. Toutefois, il n’est pas certain qu’au moment de sa composition de la 95, Haydn ait connu la KV 551.

https://youtu.be/9AKlU5jarSY?si=5MWy4523HHvbRDfw

renato dit: à

de sa composition > de LA composition

closer dit: à

Barnier: « comment faire pour me débarrasser de Séjourné, un nul, copain de Macron et dans son domaine soi-disant réservé? »

Breton: « je suis le meilleur, de loin, de très très loin, le meilleur et je dois supporter cette harpie d’Ursula qui ne m’arrive pas à la cheville! »

Barnier: « personne ne veut de Berçy! Trop casse gueule qu’ils disent! »

Breton: « au fond, une seule tâche est à ma hauteur, redresser les finances de la France. Elle est jugée impossible par tous, mais pas pour moi, meilleur Ministre des Finances du dernier demi siècle! Pour me remplacer dans cette pétaudière de Bruxelles, Séjourné suffira bien »

Le téléphone sonne:

« Allo Michel, ici Thierry! »
« J’allais t’appeler! »

JC..... dit: à

MUSEOPHILIE
Vous aimez Sumer, Ur, Babylone, Thèbes, Rome ou Carthage ? Allumez à n’importe quelle heure votre écran TV préféré.

Apparaissent aussitôt Annibal, Caton l’ancien, Tibère, Eannatum de Lagas, Alexandre, Cléopâtre, leurs décorations attachés aux clous d’or plantés dans le sillon de leurs rides profondes, bien installées depuis leur adolescence dans leur visage résolument passéiste !

Patrice Charoulet dit: à

On ne se relit jamais trop

Il m’arrive de scribouiller assez souvent quelques lignes , intitulées « Langue française », publiées un peu partout. Avant publication, je me relis trois fois, ce qui me permet d’éviter des inadvertances.
Récemment quelqu’un me signale aimablement dans mon scribouillage ce qu’il considère comme une faute d’orthographe. Or ladite faute était vraiment due à l’inattention. Je vais devoir passer à quatre relectures. Si j’avais écrit « la filozofie », on aurait eu raison de me blâmer. Mais dans le cas d’espèce l’inadvertance était flagrante.
Il n’en demeure pas moins qu’on ne se relit jamais trop.

et alii dit: à

Séjourné n’était-il pas l’ami d »ATTAL?

MC dit: à

Le Gay d’Orsay limogé, c’est déjà quelque chose!

Jazzi dit: à

Loin des remugles de haine, le léZard est allé s’oxygéner l’esprit sur les cimes enneigées du Tibet. Purifiant !

JC..... dit: à

OUBLI EN MUSEOPHILIE PARISIENNE

Je crois pouvoir rajouter un bel oublié, ANTINOUS, à la lumière des propos tenus à juste titre par l’honorable Marc Court …. !

closer dit: à

C’est sûr que l’on imaginait pas Séjourné dialoguer d’égal à égal avec Serguei Lavrov ou Anthony Blinken. Il faudra trouver deux ou trois pointures au-dessus…

et alii dit: à

finalement, je crois que PUCK EST UN GRAND SENTIMENTAL

renato dit: à

Ah, les croyances !

J J-J dit: à

Ce qu’on ne comprend pas dans cette affaire sordide, pour l’instant, malgré le « mea-culpa » de l’accusé, c’est sa justification du viol par ses copain (nous étions tous des violeurs), mais lui, pendant ce temps, qu’est-ce qu’il faisait : comment justifiait-il leur recrutement, d’abord, ensuite, comment les regardait-il faire (voyeurisme décuplé ou non ?) et/ou participait-il lui-même à l’orgie collective ? et enfin, leur demandait-il un justificatif de satisfaction post coïtum ?

Je sais, je sais… mais après tout, les haïtiens mangent bien des chiens et des bêtes, d’après fn@mcdonaldtr.edu, c pas les fake qui vont nous empêcher, et d’ailleurs, ce ne sont là que des questions qui seront sans doute évoquées lors de l’audience. Pourmaparj, RPTV.
Bàv,
Bàv,

J J-J dit: à

On ne se relie (sic) jamais trop,… surtout quand on donne des leçons de savoir-vivre.

D. dit: à

Oui, Puck est un grand sentimental. Et alors ? Le sentiment vous dérange ?

puck dit: à

@ »C’est sûr que l’on imaginait pas Séjourné dialoguer d’égal à égal avec Serguei Lavrov ou Anthony Blinken »

avec Lavrov non.
mais Séjourné avec Blinken oui.

faut pas oublier que Blinken joue de la guitare, la fois où il est allé à Kiev pour parler d’envoi d’arme, Blinken est allé dans un bar pour jouer et chanter avec un groupe de rock ! il a même chanté une chanson de Neil Young.

d’autre part Blinken est un type capable de dire le même jour :
– les russes ont annexé la Crimée ce qui est illégal au regard du droit international et
– Israël a le droit de conserver le plateau du Golan même si cette annexion est illégale au regard du droit international.
– le Kosovo a le droit d’être une région autonome même si c’est illégale au regard du droit international
etc etc…

ça n’a l’air de rien, mais cette façon de jongler avec le droit international exige une certaine gymnastique de l’esprit qui ne serait pas sans déplaire à Mr Séjourné qui aussi pratique la gymnastique de l’esprit.

alors que Lavrov, comme la plupart des russes, est nul pour ce qui relève de la gymnastique de l’esprit…

D. dit: à

Quand j’etais à Uschuaïa, dans le cadre de mes études, j’ai interrogé des personnes du pays que je rencontrais sur les phénomènes observés dont on parlait depuis quelques années. Dès que je posais la question « Et vous, avez-vous vu quelque chose ? », immédiatement la personne me répondait « Moi, jamais rien vu, depuis ma naissance, rien du tout. Et Dieu sait si je connais bien le pays. Même mon frère, qui est berger à….. il a rein vu. Jamais »…puis la conversation continuait un peu et soudainement mon interlocuteur me disait avoir un jour bien vu une boule rouge…ou un disque noir…ou un triangle gris.
Quand je demandais ce que c’était, ils étaient tous incapables de me le dire.

D. dit: à

Non en effet, Puck. Lavrov c’est plutôt la gymnastique de l’ICBM a haut niveau.

rose dit: à

Séjourné n’est pas doué que pour la gymnastique de l’esprit.
Sans haine et sans commentaire.

J J-J dit: à

et quand tu passes un mamotom (une biopsie du sein) pour savoir s’il n’y aurait pas de cellules malignes, par hasard, et que tu attends les résultats pour dans 15 jours, il est sûr que la passation breton-séjourné te passe un peu au dessus de la tête… Un peu comme pour Georges Friedman qui continua à faire du ski en apprenant la nouvelle du pacte germano-soviétique.
Et vous, sages-femmes et pompiers à la retraite, que faites-vous d’autre que de lire des stupidités goucourables, plutôt que de lutter contre les désastres du monde, en mettant la main à l’appât- pâte ? Bàv,

rose dit: à

Mazan.
Pour l’instant, nul commentaire a faire.
Ai noté : »elle ne méritait pas ça. »
Détestation de la notion de mérite et puis qui mériterait ça ?

Demander pardon : et si d’abord, il disait qu’il avait honte ?
Ai noté aussi que, puisqu’il est sur un bateau qui coule, il compte bien couler ses « copains », « complices » conviendrait mieux, avec lui. En aucun cas, il ne compte endosser la responsabilité sur lui-même : or, qui est l’instigateur ? C’est bien lui.

D. dit: à

Un de mes sandwiche préféré est celui au Rollmops russe de la Baltique sans peau. Je fais venir ces Rollmops à Chaville par une filière spéciale sur laquelle je ne souhaite pas m’étendre bien que tout soit parfaitement légal.
J’utilise un pain letton que je me procure dans une boulangerie lettone.
La sauce est tartare. J’y ajoute des gros cornichons Malossol coupées en lamelle et des tranches de pommes de terre chaudes.
Une tuerie.

J J-J dit: à

@ puis la conversation continuait un peu et soudainement mon interlocuteur me disait avoir un jour bien vu une boule rouge

Oui, classique, la dénégation policière au sujt des bavures, puis l’aveu que c’est pas tout à fait ça dans la réalité, hein ? c’est le sujet central du récent roman primé par la France inter : « Aliène » de Phoebe H-C. Pourriez assurément commencer le vôtre « étranges lueurs sur Chaville et Ushuaia ». Bàv,

J J-J dit: à

Oui, pour l’instant, on ne peut pas dire grand chose de plus. Il a du remords, plutôt que de la honte… Icelle viendra plus tard, une fois totalement dessillé. La première ne mange pas trop de pain.

puck dit: à

Gilbert Sorrentino est avec Thomas Pynchon et Don Delillo, probablement un des plus grands écrivains américains des ces 50 dernières années.

« le petit casino » (d’où est extrait ce passage sur la demi tomate) est un ensemble de petites chroniques à Brooklyn.

je sais bien que les médias, la critique institutionnelle qui définit ce qui est bien et mpoins bien, qui sont les bons auteurs et les moins bons, cette critique officielle a dit que des types comme Paul Auster ou comme Philip Roth étaient des écrivains supérieurs à des types comme Gilbert Sorrentino ou Thomas Pynchon ou même Don Delillo, et beaucoup l’ont cru parce qu’ils font confiance à cette critique d’état, et moi-même j’ai aussi fait confiance à tel que lorsqu’on me demandait si Paul Auster était meilleur que Gilbert Sorrentino j’étais pris de panique à l’idée de donner une réponse qui n’aille pas dans le sens de la critique institutionnelle d’état et cette p.tain de frayeur me poussait à répondre quze oui Paul Auster et Philip Roth étaient probablement les deux meilleurs écrivains, bien meilleurs que Sorrentino et Pynchon simplement parce que j’avais dû le lire dans un p.tain de magazine littéraire dans un article écrit par un p.tain de critique insitutionnnel d’état qui était payé pour dire que Philip Roth et Päul Auster étaient ma foi de bien meilleurs écrivaine que ne pouvaient l’être d’autres écrivains comme Gilbert Sorrentino ou Thomas Pynchon et j’ai subi cette p.tain de pression durant des décennies !

mais ça c’était avant et maintenant c’est fini.

je me suis débarassé de cette peur et j’ose dire que Gilbert Sorrentino, Pynchon et Delillo sont des écrivains bien meilleurs à Paul Auster et Philip Roth.

je pourrais expliquer pourquoi, mais après Samuel va encore dire que je suis bavard…

renato dit: à

Et William Gaddis, oublié ?

et alii dit: à

le savoir, c’est le pied, ou au pied? domination

IL S’agit d’une statue de Champollion au collège de france,le pied sur la tête de pharain;uneimage de celles queque nous n’avions jamais vues avant de nous souvenir d’elles » dont parlait Walter Benjamin dans un texte intitulé « Petit discours sur Proust »
https://laviedesidees.fr/Champollion-devant-l-universalisme-republicain

et alii dit: à

pharaon

Bihoreau, duc de Bellerente dit: à

L’économie d’un pays est une auto dont l’accélérateur, les freins, le tableau de bord, ne sont pas très fiables. On doit y aller prudemment. Ou choisir de ne rien faire, de laisser aller.

Quoi qu’on fasse, ou ne fasse pas, il y ara des mécontents. Et des râleurs.

renato dit: à

Pas difficile à comprendre :

« Lorsque l’on demande aux gens de faire des sacrifices, il faut un grand consensus, une grande crédibilité politique et la capacité de s’attaquer à des privilèges exorbitants et intolérables. Si ces éléments ne sont pas réunis, l’opération est vouée à l’échec. »

Enrico Berlinguer

puck dit: à

très belle citation en effet !
de cette citation il faut en retirer les mots :
– sacrifice
– consensus
– crédibilité
– politique
– privilèges
et surtout le mot de la fin :
– échec

MC dit: à

Bon lien , et Alii, même si Bartholdi n’est pas n’importe qui, et la Statue de la Liberté, plutôt sans orgueil déplacé ! Bien à vous. MC

puck dit: à

du coup avec ces mots on peut s’amuser à réécrire cette phrase en plaçant ces mots ailleurs du genre :

Lorsque l’on demande aux gens de faire des consensus, il faut une grande crédibilité, un grand privilège politique et la capacité de s’attaquer à des sacrifices exorbitants et intolérables. Si ces éléments ne sont pas réunis, l’opération est vouée à l’échec.

puck dit: à

@ »L’économie d’un pays est une auto dont l’accélérateur, les freins, le tableau de bord, ne sont pas très fiables. »

yep ! c’est même pour ça qu’on demande aux gens de rouler à vélo.

D. dit: à

Je n’aime pas quand tu fais yep, Puck. Tu me fais penser à Bloom.

Jean Langoncet dit: à

ouaip

Highlander dit: à

Merci, Phil, d’avoir remarqué la chose. C’est vrai, je ne connais que dalle maintenant, à part vous et… non, personne d’autre. A l’époque, j’avais bien rencontré feu Montaigne à cheval, une personne assez sympathique, pas du tout comme un certain « puck » ici qui joue je ne sais pas quelle partition. Je vous lis assez rarement, disons tous les trois ou quatre mois. Les rentrées littéraires sont quand même assez intéressantes à suivre, et PAssouline en est un très bon tuyau. J’avais aussi remarqué sa critique de Mbougar Sarr avec sa « Mémoire la plus secrète.. », plus tard un prix Goncourt, à juste titre d’ailleurs.

Voilà, portez vous bien.

et alii dit: à

mr charoulet
jelis dans le monde:
Un expert supplie aux françaises de « combler »
ça me laisse perplexe;je vous supplie de m’éclairer!
merci

rose dit: à

Passionnant article sur Champollion. J’y reviendrai demain.
Bonne soirée

rose dit: à

Cornichons Malossol, j’y ai voué révérence, en hommage à Gary, en attendant d’aller à Roquebrune Cap Martin.
Et puis non, y a que les tous petits, riquiqui de Maille qui m’aillent.
Et puis, rien ne m’oblige aux révérences à coup de cornichons.

FL dit: à

Le gros problème au XIXe siècle c’était de réussir à parler aux femmes dans la rue. Car elles étaient chaperonnées. Ça demandait des ruses de Sioux.

« Parce que votre style éblouit les lunettes
Des duègnes et des marguilliers »

C’est un vers de Hugo sur son bien-aimé Louis Veuillot. Il le vouvoie. Il l’insulte mais il le vouvoie.

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Hugo_-_Les_Ch%C3%A2timents_(Hetzel,_1880).djvu/214

puck dit: à

@ »A l’époque, j’avais bien rencontré feu Montaigne à cheval, une personne assez sympathique, pas du tout comme un certain « puck » ici qui joue je ne sais pas quelle partition »

effectivement à l’époque je peux même dire nous avions commencé un début d’amitié avec la personne que vous citez, nous échangions de longs messages, c’était une personne très attachante.

à l’époque il y avait d’autres personnes fort sympathiques.

mais à l’époque c’était une autre époque, aujourd’hui c’est différent.

à l’époque régnait une forme de joyeuse insouciance agrémentée d’une légère pointe d’humour lui-m^$eme joyeux.

le problème chez Monsieur que c’était effectivement, comme le dites si bien, à l’époque.

ce à l’époque voulant à une autre époque, donc une époque différente de cette époque-ci.

à l’époque d’aujourd’hui les choses ont bien changé.
le dernier changement en date étant la curieuse mutation de notre ministre des affaires étrangères : à l’époque ce genre de truc n’aurait pas été imaginable !

du coup à l’époque d’aujourd’hui si diffente de cet à l’époque de cette autre époque mon ami D. et moi-même avons décidé de prendre le taureau par les cornes poiur marquer justement le changement d’époque que vous visons !

you follow me ?

FL dit: à

« Poëmes et paroles durant la guerre de Trente ans ». Paul Claudel avait ses petites manies. Mais pourquoi ses éditeurs modernes conservent-ils l’ortographe archaïque de « poëme » ?

FL dit: à

Ni Paul Claudel ni Charles Maurras n’aimaient Victor Hugo.

Tant de bassesse. Des envieux !

Jean Langoncet dit: à

@you follow me ?

yep ; tous ceux qui s’opposent à la politique de Netanyahu et de ses alliés d’extrême droite, suprémacistes ethniques et religieux, sont assurément des antisémites : à la tête de l’UE, à la tête de ONU, bientôt à la tête des USA … sans compter le reste du Monde ; ainsi en a-t-il toujours été, pas vrai ?

Jean Langoncet dit: à

(on peut se moquer des cousins fondamentalistes du hamas et autres factions fanatisées du Livre …)

Jean Langoncet dit: à

(et al-qaïda refait surface ; étonnant, non ? l’ère du diktat des minorités radicalisées)

Jean Langoncet dit: à

(factions fanatisées du Livre > factions fanatisées se revendiquant du Livre pour faire de la politique)

Jean Langoncet dit: à

(effets sur la vie politique française : que dit le CRIF de la politique de Netanyahu ?)

Jean Langoncet dit: à

(la question est légitime : près de 300000 citoyens français, la plupart de confession juive, vivent en Israël)

Clopine dit: à

Ce que je remarque encore dans « le procès de Mazan », c’est le parallèle fait avec « le procès d’Aix » des années 75. Mais personne ne semble souligner la remarquable évolution : quand on parle du procès d’Aix, le nom qui y est attaché est celui de l’avocate, Gisèle Halimi. Alors d’aujourd’hui, à Mazan, celui qui surgit est celui de la victime, Gisèle Pelicot. Ce n’est pas anodin, d’après moi, et pas anodin du tout ! Et l’ironie est qu’il s’agit de « Gisèles », qui peuvent ainsi ressembler à des athlètes de relais, se passant le témoin !

Clopine dit: à

Gisèle étant, dixit wikipédia, un prénom issu du germanique « orage » et « dur ». Ah là là.

Samuel dit: à

À cause de Clopine la vacarmeuse et de Puck le tapageur, la Rdl est devenue un sacré ramdam !
Le bavardage oiseux et assommant de ces deux moulins à parlottes est sacrément assourdissant.

Marie Sasseur dit: à

17/09/2024
Bonsoir Passou, Comment , ça va ?
De retour d’un petit tour, oh très rapide dans le Jura, le Jura de la Vache qui rit, du Comté, de retour de la vallée de la Furieuse ce qui ne manque pas de sel … je relis votre billet, après avoir lu le roman de B. Comment.
C’est pas l’Ajoie, votre lecture de « la ferme du Paradis »
Et pour ce qui me concerne, la lecture de ce roman, c’est pas vraiment la joie.
Mais il me semble que le billet ne rend pas bien compte du topo.
Le roman se situe dans un futur proche, assez facile à dater : 2027. Et si on n’explique pas le contexte, cette histoire de frontaliers reste sujette à contre-sens.
En 2027 la France est devenue un état de répression où sont organisées des chasses aux « migrants », l’Europe comme entité politique est en passe de disparaitre, chaque pays se referme dans des frontières et dans sa monnaie, la police est partout, contrôle tout, tout le temps.
Si cette dystopie a un sens , pas inenvisageable… ce roman est assez invraisemblable dans les faits.
C’est l’histoire d’une fuite, dont on ne sait trop ce qui l’a motivée, à part un burn, d’un vieux CSP+ , qui plaque tout et se barre avec le fric, et oui quand même, un bon paquet de pognon, normal c’est pour aller en Suisse et avec une jeune femme qui l’a hélé dans la rue.
Pas si jeunes, surtout lui, ni si libres…
Un récit intimiste raconté à la première personne. On suit la fuite de cet homme, qui ne veut plus être traçable à un point paranoïaque. Et on voyage, dans le sud méditerranéen, donc, ce qui ne nous dépayse pas vraiment. Un roadbookie, certes, mais autant dire que l’intérêt se limite aux régionaux des étapes. Des étapes certes remarquables. Un grand Tour… Et on va y aller voir ces chutes du Caramy !
La rencontre entre le narrateur et sa complice dans la fuite, est tellement improbable qu’on se dit qu’il faut être romancier pour le penser. Un Suisse par lointaine ascendance qui , sortant d’un resto à Paris, court sous la pluie pour aller récupérer son téléphone dans sa voiture, se fait accoster par une Suisse, qui a des attaches dans le même bled. Avouez que sans Tinder, ça parait quand même improbable, mais suffisamment pour que sans se douter de ce destin commun, le narrateur oublie de retourner au resto…
La rencontre fortuite entre l’une qui cherche des traces de son aïeule , juive, persécutée en 1940, et l’autre qui devait descendre de passeurs qui faisait traverser la frontière, c’était impossible, c’est pour cela qu’il l’a fait…
Et puis tout est bien qui finit bien, en Suisse, le pays des « gardes du temps »…
Les encarts historiques insérés dans le roman, pour la valeur refuge de la Suisse par temps de guerre ( Bourbaki est un général, je ne connaissais que le nom du groupe…la honte, lol) ne peuvent faire oublier que la Suisse a eu ses lois dites de refoulement en 1940 et 1942 , comme la France a eu ses lois sur le statut des Juifs, et puis après c’est devenu le refuge d’un peu n’importe quel collabo.
Terminer en remerciant tous les passeurs , par le portrait d’une passeuse

Marie Sasseur dit: à

Terminer en remerciant tous les passeurs , par le portrait d’une passeuse
Cette passeuse s’appelait Marianne Cohn, et voici son poème:

« Je trahirai demain pas aujourd’hui.
Aujourd’hui, arrachez-moi les ongles,
Je ne trahirai pas.
Vous ne savez pas le bout de mon courage.
Moi je sais.
Vous êtes cinq mains dures avec des bagues.
Vous avez aux pieds des chaussures
Avec des clous.
Je trahirai demain, pas aujourd’hui,
Demain.
Il me faut la nuit pour me résoudre,
Il ne faut pas moins d’une nuit
Pour renier, pour abjurer, pour trahir.
Pour renier mes amis,
Pour abjurer le pain et le vin,
Pour trahir la vie,
Pour mourir.
Je trahirai demain, pas aujourd’hui.
La lime est sous le carreau,
La lime n’est pas pour le barreau,
La lime n’est pas pour le bourreau,
La lime est pour mon poignet.
Aujourd’hui je n’ai rien à dire,
Je trahirai demain. »

MC dit: à

Mais c’est exact, FL! A quoi l’on peut ajouter avec des bémols Leon Daudet, qui connaissait bien la famille pour y avoir été allié. De manière générale, on reproche à Hugo son coté Milliardaire, et ses discours. On évoquait naguère Musset, Verlaine, mauvais prophète mais on voit pourquoi : « De Hugo il ne restera que les poèmes d’enfants, et encore y en a-t-il beaucoup de mauvais » on peut-y mettre Valéry: ‘Hugo est un milliardaire, ce n’est pas un Prince », plus tout ce qui se réclame de l’Ecole Romane. Cela fait du monde. La rafale Anti-Hugolienne, déjà pressentie dans l’accueil réservé au William Shakespeare, ( » Il semble que ce livre ne dise que Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, Moi, » dixit Barbey, déferle après la mort du poète dans une étrange alliance symbolisto-Romano-parnassienne.Le choix du successeur à l’Academie dit tout: Lecomte de Lisle,coupable d’un « Hugo? Il est bête comme l’Himalaya! » Lequel s’entendit répondre par ledit Hugo:  » J’ accepte le mot de Lecomte de Lisle. Au moins, l’Himalaya, c’est quelque chose! »

MC dit: à

En sommes-nous toujours là? c’est toute la question…

D. dit: à

prouti prouta

rose dit: à

rose, dans son sinistre grangeon qui ne regarde pas la télévision depuis 30 ans. Elle n’a même pas eu les bons échos.
https://www.instagram.com/reel/C8xIMfrvV-v/?igsh=dWVnZnhwNHNkeWR1
Je vous quitte pck je vais prier pour les cinquante et aussi les trente en cavale, et le mari qui, au bout de quarante ans de bonheur certain mais sûrement ennuyeux, péril en la demeure, a disjoncté plein pot.
Je suis totalement décalée.
Si on l’avait chopé avant, il se serait arrêté plus tôt.

Et pas encore en train de quitter mon ermitage, mais ça va venir.

Bonne soirée,

rose dit: à

De manière générale, on reproche à Hugo son coté Milliardaire, et ses discours.

Ce que l’on reproche à Hugo, c’est son génie.

rose dit: à

Face au corps.

Journées d’étude au musée Rodin.

renato dit: à

Haydn symphonie 96, Miracle

Miracle car un lustre est tombé sur des sièges vides alors que les spectateurs s’étaient approchés de la scène pour voir de plus près Haydn, qui était assis au clavecin et dirigeait l’orchestre, donc pas de blessés. Cela s’est apparemment produit lors de la première représentation de 102 : le mystère de la naissance des légendes.

https://youtu.be/DzxM3Je93IQ?si=kBG62QaCyNE_37js

18.9 — 6.00

Clopine dit: à

Désolée mais je vais continuer à parler de Mazan, parce que tout ce que j’entends ou peut lire là dessus éveille chez moi de multiples interrogations. Par exemple, pourquoi ne mentionne t’on pas que les viols ont été perpétrés sur une femme ménopausée ? Je veux dire Dominique Pelicot a t’il « attendu » qu’il n’y ait plus de risques de fécondation avant de livrer le corps de sa femme ? On parle de « sexualité nécrophile », le violeurs auraient eu des fantasmes de ce genre, vu l’inconscience de la victime ; mais quid d’un corps devenu infécond ? Autre sujet d’étonnement. La répétition à l’envie que les 80 violeurs sont « comme vous et moi », des hommes sans pathologie et dans la normalité. Soit et on a envie de dire « évidemment,cela fait des années que les féministes ont souligné que les violences sexuelles sont systémiques ». Mais cependant, il y a une particularité commune aux violeurs de Mazan : leurs pratiques de la pornographie et leur participation à un site internet disons « spécialisé » dans les rencontres sexuelles. Autrement dit, aujourd’hui, ces accès à des contenus sexuels sur internet sont « la norme ». Voilà. Il est devenu normal d’accéder à des vidéos de cul où la femme est bien entendu, dans l’extrême majorité de la production pornographique, asservie. Il est normal de payer une plateforme qui vous promet en bout une relation sexuelle. Moi je trouve tout cela vertigineux, et surtout l’absence d’interrogation sur ce type de phénomène. Et je pense que tous les gamins et gamines de douze ans que je croise dans la rue ont accès d’un clic à tout ça… alors, après, ben ils sont 80 « types normaux »qui viennent violer une femme endormie.

JC..... dit: à

SEXE ET BLOG

La République des Livres est un blog prestigieusement sexuel : ici, on ne parle que de ça, l’esprit tendu vers une copulation épanouie …!

Clopine dit: à

Et ça ne date pas d’hier, JC, grâce à vous entre autres. Dès sa création, il suffisait d’être identifiée comme « femme », ici, pour être systématiquement renvoyée à son sexe, au point d’être exclue de toute conversation littéraire. Et si cela n’est plus le cas aujourd’hui, c’est juste que la vague me-too a enfin fait bouger les lignes, à mon sens. Alors, oui, je vais continuer à parler de Mazan ici, dans le silence boudeur des erdeliens qui d’habitude ne sont pas les derniers, pourtant, à commenter l’actualité.

JC..... dit: à

Ne généralisons pas ! tous les hommes ne sont pas irrespectueux avec nos sœurs bien-aimées, lesquelles ont pour la plupart un coeur énorme….

Et s’ils ont le silence boudeur en RdL, c’est qu’ils se gardent bien de raisonner à courte vue.

Bonne journée !

Marie Sasseur dit: à

@Alors, oui, je vais continuer à parler de Mazan ici.

De ça ou d’autre chose, libre à tous.
Mais inutile de le faire au nom des femmes qui commentent sur ce blog.
Je ne suis pas concernée par ce féminisme militant  » sexué « .
Gisèle Pélicot a dédié son combat à toutes les femmes victimes de violences sexuelles, et c’est un combat qui fera date.

Clopine dit: à

Non, je ne parle pas de Mazan « au nom des femmes de ce blog ». Je rappelais juste à JC sa place honorable parmi les robustes machos obsédés croisés par ici. Et oui, Mazan fera date, évidemment. Tous les subterfuges employés jusqu’ici pour cacher les violences systémiques, les violences issues des fondements mêmes de notre société, pour masquer la domination masculine, tombent. Non, la victime n’était pas dans un espace public, boîte de nuit, rues, bref ces endroits où, quand on veut qu’il ne vous arrive rien, « on n’y va pas » (sous entendu, donc normal !). Elle était chez elle. Non, elle n’était pas consentante, elle était droguée. Non, elle n’était pas affriolante, elle était une femme de plus de soixante ans au physique ordinaire et à l’allure banale. Non, elle ne ment pas, les vidéos sont des preuves accablantes. Donc enfin, on va peut être pouvoir se poser les vraies questions ?

Marie Sasseur dit: à

Question littérature. Après tout, pourquoi pas.
Jour de ressac.
Jacaranda
Le syndrome de l’orangerie
Cabane
Alors c’est bien
Hôtel Roma
Que du vent
Les guerriers de l’hiver (un mot de remerciement à venir)
La ferme du Paradis

10/ a suivre : L’île du là-haut, in petit cadeau qui m’a été retourné avec ce commentaire : il faut que tu le lises, il m’a bouleversée.

Le sujet ne vous intéresse pas ?

Alors , il faut aussi préciser que le père Pélicot est également mis en cause dans d’autres affaires criminelles,des viols, l’un suivi de meutre.

Marie Sasseur dit: à

Meutre, en meute

J J-J dit: à

@ L’île du là-haut, in petit cadeau qui m’a été retourné avec ce commentaire : il faut que tu le lises, il m’a bouleversée (MS)

On me l’a offert, en me disant la même chose. Mais il s’agissait de « L’île haute » de Valentine Goby (Actes sud, 2022). Charmant, quoique sur un sujet un brin rebattu. Je le lis présentement et c’est pas mal, anéfé. Une métaphore du mont Ararat durant le déluge universel, que cette île haute.
S’agit-il bien de la même chose ?
@ RM, merci pour la miraculée n° 96, une jolie histoire si elle est attestée.
Belles journées à vous, 19.9.24-9.31

Marie Sasseur dit: à

@S’agit-il bien de la même chose ?

A propos de ce livre ( pas lu, mais que je note) ?

https://www.actes-sud.fr/lile-haute
Non, mais oui, un peu, ou alors de bien loin…
_______
Adrien Borne donne une autre dimension , romanesque, au récit de P. Lamy-Quique chronique de la rdl- que je trouve complotiste, complotiste par le ton et par des reproductions de courriers dont j’aurais aimé savoir si ce sont des originaux…

maestri dit: à

«… on va peut être pouvoir se poser les vraies questions ? »

Et quels sont les vraies questions ? Que puis-je dire ? D’après ce que je comprends, il s’agit d’un groupe de pervers qui se sont rencontrés sur un site à la moralité douteuse et ils ont répondu à la proposition obscène d’un criminel. Sont-ils des gens normaux ? Si comme dit l’une de mes amies « Dieu, Patrie, Famille, Pornhub » est la normalité, oui, ce sont des gens normaux. Et cela ne me surprend pas du tout, car il m’arrive de voir dans la rue des couples avec leur enfant : elle la tête dans le téléphone, lui dans le cul d’une femme qui passe, et l’enfant livré à lui-même… c’est le commencement. Sont-ils nécrophiles ? Je pense plutôt qu’ils sont onanistes, car pratiquer une action sexuelle sur un corps sans réponse consciente n’a pas de sens. Je me demande quelle forme prend leur vie. Est-ce que violer une dormeuse la rend moins douloureuse ? Il leur arrive-t-il d’imaginer de désirs réciproques ? Veulent-ils faire payer aux autres leur malheur, mais ils craignent qu’une femme réveillée soit trop cruelle ? S’ennuient-ils dans la routine : maison, famille, télévision — jour après jour, année après année ? En un sens, tous des talibans, car pour ma part il ne m’est jamais venu à l’esprit de penser « C’est sa femme, il fait ce qu’il veut avec ». Peut-être n’y a-t-il que la peur que, si elle était réveillée, elle saperait les fondements de la belle famille traditionnelle. Mais tout cela ne concerne pas tous les hommes, jusqu’à preuve du contraire c’est l’action d’un homme (le vigile du supermarché) qui est à l’origine de la révélation de cette histoire obscène.

Clopine dit: à

Découverte du tombeau de Du Bellay sous Notre-Dame de Paris. Décidément, si j’étais superstitieuse, je dirais qu’il y a comme des liens invisibles, immatériels et littéraires entre cette église et…moi..
Jugez-en : le Clopinou et son demi frère partent en voyage à l’autre bout de la terre… A leur retour, je fais broder sur deux tee-shirts la phrase « Heureux qui comme Ulysse… », histoire de leur dire que c’est bien de voyager, mais rentrer aussi c’est bien ! Et voici que l’auteur du poème est retrouvé… Sous Notre Dame, qui m’a inspiré via Hugo mon pseudo. Vous admettrez que je puisse en sourire (un peu)

J J-J dit: à

@ CT, Comme la plupart des hommes « normaux » et plutôt sains d’esprit, je ne me sens nullement concerné par le prétendu geste masculin d’un viol nécrophile systémique (berk), au sujet d’une femme ménopausée droguée, sur une invitation de son mari.
Si j’avais été convié à semblable horreur, (et comme par hasard, cela ne m’est jamais arrivé, étonnant, non ?) – j’aurais immédiatement alerté la police, la justice, la presse et Victor Castanet, à la première occurrence. Si 80 types n’y ont pas pensé, il y eut pourtant des alertes non entendues de la part de certains d’entre eux, (ce que prouvera la suite, comme au Vatican pour l’AB Pierre), c’est assurément qu’ils étaient eux-mêmes, à la fois sous l’emprise d’un pervers de génie et assez mentalement faibles pour dépendre en même temps de la non maîtrise de leurs hormones détraquées.
Pour l’instant, c’est mon avis, que je pourrais approfondir si d’aventure on voulait bien nous relancer sur ce terrain. Mais la RDL ne le souhaite pas… Et notre féminisme ne regarde que nous.
Car enfin, il semblerait que « l’affaire de MAZAN » importerait plus que le nouveau naufrage du gouvernement français et l’histoire de la littérature en général. Bàv,

Rosanette dit: à

@clopine
vous parlez de l’affaire Pélicot comme si elle était l’expression d’un éternel masculin ,produit d’une société patriarcale engendrant ce type de comportement
Et vous vous insurgez sur ce tte situation qui justifierait la revendication féministe-mitoo et sa détestation du mâle blanc ordinaire perçu comme un violeur en puissance ;
mais cette affaire n’a rien a voir avec ça
;il s’agit ici d’un être pervers qui a construit un réseau de pervers qui lui ressemblent
S’il y a queque chose a incriminer ce sont les réseaux sociaux qui permettent a des pervers de se fédèrer , mais pas le prétendu machisme de notre société , dont cette affaire ne saurait être ni de pres ni de loin l’expression
Si on vous suit on devrait punir les hommes d’avoir toujours sur eux l’arme d’un attentat à la pudeur

J J-J dit: à

Effectivement, c une drôle de coïncidence pour vous, CT… Mais moij, de la découverte de Joachim du Bellay sous la tour Eiffel, je veux dire, cela ne m’échauffe pas trop. –
Il avait un demi-frère, votre enfant ? Est-ce là un nouveau scoop de votre saga familiale propre à relancer la machine à jazzman ? Bàv,

rose dit: à

C beau Clopine

Heureux qui comme Ulysse.

D. dit: à

En résumé, c’est un horrible fait divers ?

Clopine, un avis sur un autre fait divers, le viol et la torture d’une blondinette, Lola Daviet, 12 ans, il y a un an. Suspecte mise en examen et reconnue saine d’esprit par les psychiatres : Dahbia Benkired, née en 1998 en Algérie.
Autre mis en examen pour recel de cadavre : Rachid Nasri, 43 ans, chauffeur de VTC.
Tout cela dans Wikipedia.

J J-J dit: à

… eh bé, je suis heureusement réconforté par la réaction de Rosanette. Et pourtant, dieu sait que je remercie tous les jours l’avancée de la conscience humaine vers un peu plus d’égalité, depuis l’avènement du mouvement metoo.
Merci, chère DHH, de faire « bouger les lignes » dans le bon sens. Bàv,

J J-J dit: à

Merci RM pour votre commentaire, paru après le mien. Sa perspicacité me réconforte également.
Quant à la remarque de D., raciste comme à son habitude, mieux vaut n’en rien dire. Bàv,

Jazzi dit: à

Le léZard est heureux de vous offrir en exclusivité le reportage complet sur l’état des lieux d’après les festivités olympiques ! Attention, certaines images ne sont pas à mettre sous tous les yeux…

Clopine dit: à

Oui, Rosanette, votre réaction est parfaitement compréhensible, et nous ne saurions être vous et moi d’accord, puisque nos manières de voir et d’analyser la situation sont essentiellement différentes.

Là où vous voyez une perversion favorisée par les réseaux sociaux, je vois une mise au jour des mécanismes de domination sur lesquels notre société fonctionne. Là où vous voyez l’exception, je ressens la règle. Car le procès de Mazan pose de multiples questions, mais il en est une que je souhaite vraiment vous poser, ô vous si pondérée : comment se fait ‘il que 80 hommes ordinaires, parfaitement insérés dans la société, de tous milieux sociaux confondus, de tous âges aussi, recrutés pour la majorité d’entre eux dans un cercle de vingt kilomètres autour de Mazan, n’aient pas refusé l’ignominie ? Pire, les deux ou trois qui ont tourné les talons n’ont même pas songé à prévenir la police ? Comment l’expliquer vous ?

D. dit: à

Comment ça, c’est raciste ? Et en quoi ? Je ne fais que recopier les données de l’article de Wikipédia. Allez vérifier. C’est un article raciste, c’est ça ?

Par contre c’est un crime atroce, avec torture et acte de barbarie. Commis sur une enfant de 12 ans.
Comme ici Clopine croit être, la représente des droits des victimes de crimes du sexe féminin, je lui rappelle ce fait divers, afin qu’elle puisse le commenter. Qu’elle n’hésite pas.

puck dit: à

c’est très compliqué, même hyper compliqué comme situation.
pour l’abbé Pierre ce type a fait tout de même de grandes choses pour les plus démunis, pour les miséreux.
j’ai écouté les journalistes qui en parlent : ils dissocient les deux, d’un côté le violeur de l’autre le grand homme généreux.

alors que le type de Mazan c’est plus simple vu qu’il n’a pas fondé Emmaüs.

en fait les choses sont généralement plus simple avec les gens ordinaires, peu connus, qui n’ont rien fait de sympa pour les autres.

et alii dit: à

excusez moi,d’avoir pensé sur MAZAN ET CES VIOLEURS ETleurs sites spécialisés, à »
« qui veutla fin veut les moyens » , etpour le mari,c’es « la fin » qu’il visait :et y arriver au plus simple:soumission chumique,des hommes qui ruminent comme lui,ce qu’il a pu entendre raconter,éventuellement voir en porno;

et alii dit: à

chimique, comme les docteurs

puck dit: à

comme pour Bill Gates : sa femme vient de demander le divorce depuis qu’ils ont rendu publique la liste des habitués de chez Jeffrey Epstein : son nom fait partie de ceux qui reviennent le plus avec celui de Bill Clinton.
en plus il passait son temps a courir derrière ses petites jeunes employées, un peu comme Clinton.
du coup sa femme le quitte.

ça va être compliqué de faire un procès public de Bill Gates parce que c’est un grand humaniste qui a a vacciné tout le continent africain.

Bioll Gates c’est un peu l’abbé Pierre version « software ».

du coup les médias ont mis son cas de côté pour le moment.

le problème du type de Mazan c’est qu’il n’a pas vacciné même un petit village.

Jazzi dit: à

« Joachim du Bellay propre à relancer la machine à jazzman ? »

Un de ses vers immortels, JJJ :

« A force de voir le mâle partout, d’aucune en perdit son vagin ! »

Chaloux dit: à

On n’est pas certain qu’il s’agisse vraiment de du Bellay. Le mort en question aurait passé son enfance en Île de France. Dixit Philippe Charlier.

closer dit: à

Vous avez lu Lysistrata Clopine?
Lorsqu’une femme lui objecte que son mari peut la prendre de force, elle lui répond de rester totalement passive car les maris n’éprouvent pas de plaisir si leur femme ne participent pas !
Il y a 25 siècles et aujourd’hui c’est toujours vrai.

Les nécrophiles et les violeurs de belles endormies sont une minorité de tarés dont l’existence n’a rien à voir avec je ne sais quel domination masculine systémique. Si c’était vrai, les femmes afghanes et saoudiennes seraient toutes violées du matin au soir. Vous me direz que c’est peut-être le cas…Cela se saurait un peu tout de même.

puck dit: à

le cas du procès de Trump était hyper révélateur de ces visions un peu variables.

Trump a refilé une « petite » somme d’argent à une fille pour ne pas qu’elle parle de ses relations avec lui pendant sa campagne éléectorale, il ne l’a pas violée, il l’a juste payée pour la faire taire.

par contre, quand il était président, Bill Clinton avait refilé un demi million de dollars à une jeune fille mais là il l’avait violée, et là c’est passé comme une lettre à la poste…

d’ailleurs le nom de Bill Clinton est celui le plus cité dans la liste de Jeffrey Epstein.

Marie Sasseur dit: à

@ »Les nécrophiles et les violeurs de belles endormies sont une minorité de tarés dont l’existence n’a rien à voir avec je ne sais quel domination masculine systémique »

On a déjà dit moi, que ce proces permettait de découvrir des mots rares dans le dico des DSM, et ce que vous nommez nécrophilie, ou intellectualisez de belles endormies c’est à la lettre s comme somnophilie.

le viol conjugal par exemple, version basse et banale de cette barbarie a tout à voir avec cette affaire retentissante.

Pensez-y, c’est plus  » à votre portée  » intellectuelle.

Rosanette dit: à

@clopine
Je sais par cœur ,comme tous les gens de ma génération ,ce poème de du Bellay dont les profs nous faisaient apprécier non seulement la qualité poétique mais la noblesse du sentiment qu’il exprime ;
A la réflexion je ne partage plus leur avis sur ce dernier point.
Je trouve ce poème tristement franchouillard
C’est d’ailleurs, dans la vie ,de du Bellay son échecà se faire une vraie place à Rome qui explique cet hymne au cocon d’origine , qui sent les raisins trop verts
Peut-être les « palais romains au front audacieux « ne lui seraient-ils pas apparus plus aimables que la « maison de ses aïeux « s’il y avait été bien reçu
,Dans le cas de vos voyageurs je ne pense pas, heureusement pour eux ,que leur retour signifie une décision de retourner
…………………………plein d’usage et raison
Vivre entre ses parents le reste de son âge
Vous avez bien fait de tronquer la citation imprimée sur le tie shirt

D. dit: à

Ce soir c’est tête de veau.

maestri dit: à

« n’ont même pas songé à prévenir la police ? »

Mais où vit cette femme ? Elle ne sait pas qu’en France la moindre dénonciation d’un vrai crime est tout de suite traitée de délation ? Et cela parfois même par l’autorité compétente, j’en ai fait l’expérience.

closer dit: à

Je viens d’écouter le torrent d’éloges déversé sur Georgia Meloni par Keith Starmer (travailliste pour mémoire) lors de son discours à Rome!
La petite blonde à la belle voix grave a eu tout bon ou presque depuis son arrivée au pouvoir sous les ricanements des machistes de gauche…
Je me demande bien comment elle a pu réussir à être là ou elle est malgré la domination masculine systémique qui ne doit pas être moindre en Italie qu’en France…Pas vrai CT?

Marie Sasseur dit: à

@ »Elle ne sait pas qu’en France la moindre dénonciation d’un vrai crime est tout de suite traitée de délation ?  »

On sait au moins que 3 femmes qui faisaient du shopping et vivent en république qui dispose de tout un corpus légal, ont pour finir sauvé la vie de Gisèle Pélicot, en allant déposer plainte.

D. dit: à

Rome, je n’y suis jamais été, mais ce que j’en ai vu sur street-view ne m’encourage pas trop à y aller.
Déjà je vois des touristes partout. Pas une photo sans touriste traînant ses tongs et bouffant des gelati. Premier mauvais point.
Second mauvais point, je n’aime pas la couleur des façades. Ce n’est sans doute pas propre à Rome, mais ces ocres-jaune, ces teintes rosatres, olivatres me dépriment. Je n’aime pas ces couleurs, qui mangent la lumière au lieu de la refléter.
Je déprimerais vite à Rome à cause de ça. Il n’y a finalement que la cité du Vatican qui apporte véritables lumière et noblesse.
Le colisée me fait peur. Cette espèce de stade écrasant, certes de conception ingénieuse, m’est fortement désagréable.
Non je pense que je n’irai jamais, ça ne vaut pas le déplacement.

D. dit: à

Vous aimez assez la tête de veau, je crois, renato ?

maestri dit: à

puck, attention ! une information devient vite une fausse information.
Le procès Tromp n’est pas une affaire de sexe mais d’une question relative à l’origine de l’argent versé à Stormy Daniels.
L’histoire : l’avocat de Trump a versé 130 000 dollars à Daniels en échange de son silence pendant la campagne électorale de 2016. Sous enquête, l’avocat il a admis que le paiement à Daniels était une contribution financière illégale dérivée de la campagne électorale de Trump. Ils sont apparus par la suite des faux documents d’entreprise conçus pour dissimuler la véritable nature de l’argent et de son utilisation (le paiement à la star du porno).

Donc, Clinton-Lewinsky c’est une affaire de sexe. Le procès Tromp une affaire d’argent.

Clopine dit: à

Eh bien, Closer, je hausse les épaules devant votre comparaison. J’espère juste, sinon c’est juste navrant, qu’il s’agit juste d’une provocation, que vous ne pensez pas un mot de ce que vous osez dire là. Cherchons une comparaison ? Il n’y a pas de problème de racisme aux États Unis, la preuve ? Obama a été président. Ce n’est même pas du sophisme.

D. dit: à

Voyons, Closer… Georgia Meloni, c’est le DIABLEUDEXTREMEDROITE. Comment osez-vous en faire l’éloge.
Non. Non et non. Notre Macron en marche et renaissant est tellement mieux. A tous points de vue. Et tout est constitutionnel dans cette belle ruine de la France !

renato dit: à

«… l’agent, qui surveillait Dominique Pélicot, remarque le comportement suspect de celui-ci. Grâce à sa vigilance, il est capable d’interpeller immédiatement l’individu, le mettant devant ses actes. L’agent ne se contente pas de stopper Pélicot, il prend également les mesures nécessaires en demandant à la victime de porter plainte et en contactant les forces de l’ordre. »

Marie Sasseur dit: à

Bien sûr René faut rester très factuel…
Sinon on va croire que c’est le vigile qui était filmé à poil.

Chantal dit: à

j’ai été voir hier le procès du chien de Laeticia Dosch et j’aimerais exprimer mon ressenti, j’ai trouvé que la manière de traiter le sujet était une peu tirée par les cheveux et caricatural à propos des clichés qui sont véhiculés sur les suisses, la justice, et passablement vulgaire et agressif, certes on rit parfois, mais ce genre de documentaire fiction commence à m’énerver. Je me souviens des émotions ressenties lors du film de Valéria Golino sur l’euthanasie réclamée par certains humains en bout de course et qui réclamaient de manière illégale la dose létale destinée aux chiens. L’émotion y était, on ressentait la détresse réelle des protagonistes je suis sortie du film les foies noués. Ici rien de tout cela rien que du cinoche en carton. Bon pour me consoler j’ai vu le film sur la préparation et la montée de l’Everest d’Inostag le youtubeur geek que a fait un pari de ouf et finalement son énergie combattive et participative a été bienvenue, même si c’est matraqué de pub NordFeace.

closer dit: à

Sur Meloni je vous charriais Clopine, évidemment.

Mais entendre un premier ministre anglais de gauche cirer les pompes longuement à une cheffe de gouvernement italienne que tout le monde présentait comme un diable d’extrême droite, une fasciste, ce fut un régal pour moi…

Marie Sasseur dit: à

NordFeace. ?

North Face
C’est vrai que Inoxtag avait d’autres sponsors que Nadir doudoune, heu Dendoune lol

closer dit: à

Relisez Lysistrata, cela vous fera un bien fou!

Chantal dit: à

le film de Valéria Golino s’appelait Miele : https://www.dailymotion.com/video/x15dc9v

Et surtout je crois que je ne supporte plus François Damiens, c’est en partie à cause de lui que l’on continue à véhiculer une image risible des belges, faut pas pousser nous avons des comédiens plus fins et sensibles

Samuel dit: à

Aimer, baiser, c’est peut-être la même chose pour le mâle, mais pour la femelle, tout dépend de la douceur ou de la violence de l’acte charnel.
C’est Marguerite Yourcenar qui disait, je crois, que la satisfaction sexuelle pour une femme dépend toujours de la tendresse que met l’homme dans l’acte d’amour.
Avis aux amatrices. Et aux amateurs aussi !

et alii dit: à

les femmes sot capables depenser l’inverse si j’en crois ue femme italienne qui(me)se demandait si les deux hommes qui poussaient son fauteuil roulant le faisaiet, ça et autres simagrées pour de l’argent
évidemment, je ‘en sais rien et ne m’étais jamais posé la question;serais-je trop Neaive?

et alii dit: à

le faisaient

rose dit: à

comme somnophilie.

le viol conjugal par exemple, version basse et banale de cette barbarie a tout à voir avec cette affaire retentissante.

Oui. Elle me l’a dit, je ne l’ai pas crue.
Redit. Pas cru encore.
Redit. J’ai tendu l’oreille.
Redit encore. J’ai écouté.
Redit, j’ai entendu.
Redit j’ai compris.
À chaque fois elle me disait « c’est un viol. »
À chaque fois, je , sidérée, la regardait. J’ai mis longtemps à la croire.

et alii dit: à

la femme qui se fait promener envisageait il ‘ya pas si longtemps de prendre u petit appart avec un hommemort peu après en disant que l’argent de cet homme la traquillisait

D. dit: à

Chaloux, aimez-vous la tête de veau ?

Jazzi dit: à

et alii, relisez-vous avant de poster, svp !

et alii dit: à

de penser et non dépenser

et alii dit: à

mon ordi déconne et je l’oublie parfois

Marie Sasseur dit: à

La rosse se sert de mes commentaires pour en faire de la merde.
Je dis non.

D. dit: à

Et alii, j’ai une importante question psy à vous poser, vous qui avez réponse à tout en la matière.
Freud a dit que les rêves de dents qui tombent correspondent à la culpabilité inconsciente de la personne se masturbant, particulièrement chez ceux et celles qui en toute conscience pensent que ça n’a aucune importance. Mais chez ceux qui ne masturbent jamais, à quoi imputer un rêve de dents qui tombent ?

et alii dit: à

peut-être faut-il réfléchir avant de prendre des « exemples »belges, ou italiens;
les femmes italiennes ont aussi leur réputation (la « mamma »)
feu ma belle soeur qui avait épousé (un peu tard)un italien s’était lancée dans « l’éducation  » des femmes italiennes à so idée « féministe » à elle

Jazzi dit: à

Comment se fait-il que Patrice Charoulet, si vigilant en matière de sémantique médiatique, ne nous ait pas parlé du nouveau mot à la mode sur les plateaux de télévision ?
Pas un politique, un journaliste, un expert qui ne nous dise pas désormais de prendre les problème et d’y répondre de façon… systémique !
En voilà un beau mot qui aurait plu à Molière, à placer dans la bouche d’un monsieur Jourdain, qui l’aurait prononcé sans le savoir, repris et redit à l’envi par autant de précieuses ridicules.
Un mot digne de faire paraître les singes savants plus intelligents et avec lequel on a tout et rien dit…

D. dit: à

Par ailleurs, les poules n’ayant pas de dents, mais possédant un petit inconscient, peut-on en déduire qu’elles ne se masturbent jamais ?

Rosanette dit: à

Marie sasseur ecrit
« Bonsoir Passou, Comment , ça va ?
De retour d’un petit tour, oh très rapide dans le Jura, le Jura de la Vache qui rit, du Comté, de retour de la vallée de la Furieuse ce qui ne manque pas de sel … je relis votre billet, après avoir lu le roman de B. …… »amusant de voir ce personnage si conscient d’être au dessus de la piétaille qui peuple le commentarium , s’installant dans la posture d’interlocuteur officiel et privilégié du maître ,dans un entresol de happy new avec lui
qu’en penser? une figure du monde littéraire se cacherait -elle derrière son pseudo?

Jazzi dit: à

« peut-on en déduire qu’elles ne se masturbent jamais ? »

Pauvres poules, elles n’ont pas le temps d’y songer, à force de se faire défoncer le fion par leurs pervers de maîtres, D. !

MC dit: à

Il y a aussi l’ Assemblée des Femmes à recommander à notre illustre théoricienne . ( C’est toujours d’ Aristophane!) . D’ici à ce qu’elle nous dégotte un monstrueux complot machiste dont Péricles fut le chef d’ orchestre et Aristophane l’instrument, le tout avec la complicité d’ Aspasie, ça ne va pas faire un pli.

Chantal dit: à

En effet Jazzi mais j’était invitée à cette projection, car ici on bénéficie d’aides pour la promotion de films de réalisatrices « Elles tournent » du coup je vais voir ce qui est proposé
Ce dispositif existe depuis quelques années, et dans le petit cinéma d’Art et d’Essais que je fréquente, il y a deux ans un monsieur assez âgé mais de grande taille m’a cédé son siège, sa tête me disait bien quelque chose, mais quoi ? En voyant les images de la formation de votre gouvernement en suspens, j’ai vraiment ri car c’était bien Michel Barnier,

Marie Sasseur dit: à

Deachach veut aussi se servir de mon commentaire, pour rn faire de la merde.
Alors que MA lecture du roman chroniqué par Passou, est en comparaison d’une finesse et d’une rare intelligence. Hein Passou ?

Je le remets, en souvenir de Marianne Cohn.

Marie Sasseur dit: à
17/09/2024
Bonsoir Passou, Comment , ça va ?
De retour d’un petit tour, oh très rapide dans le Jura, le Jura de la Vache qui rit, du Comté, de retour de la vallée de la Furieuse ce qui ne manque pas de sel … je relis votre billet, après avoir lu le roman de B. Comment.
C’est pas l’Ajoie, votre lecture de « la ferme du Paradis »
Et pour ce qui me concerne, la lecture de ce roman, c’est pas vraiment la joie.
Mais il me semble que le billet ne rend pas bien compte du topo.
Le roman se situe dans un futur proche, assez facile à dater : 2027. Et si on n’explique pas le contexte, cette histoire de frontaliers reste sujette à contre-sens.
En 2027 la France est devenue un état de répression où sont organisées des chasses aux « migrants », l’Europe comme entité politique est en passe de disparaitre, chaque pays se referme dans des frontières et dans sa monnaie, la police est partout, contrôle tout, tout le temps.
Si cette dystopie a un sens , pas inenvisageable… ce roman est assez invraisemblable dans les faits.
C’est l’histoire d’une fuite, dont on ne sait trop ce qui l’a motivée, à part un burn, d’un vieux CSP+ , qui plaque tout et se barre avec le fric, et oui quand même, un bon paquet de pognon, normal c’est pour aller en Suisse et avec une jeune femme qui l’a hélé dans la rue.
Pas si jeunes, surtout lui, ni si libres…
Un récit intimiste raconté à la première personne. On suit la fuite de cet homme, qui ne veut plus être traçable à un point paranoïaque. Et on voyage, dans le sud méditerranéen, donc, ce qui ne nous dépayse pas vraiment. Un roadbookie, certes, mais autant dire que l’intérêt se limite aux régionaux des étapes. Des étapes certes remarquables. Un grand Tour… Et on va y aller voir ces chutes du Caramy !
La rencontre entre le narrateur et sa complice dans la fuite, est tellement improbable qu’on se dit qu’il faut être romancier pour le penser. Un Suisse par lointaine ascendance qui , sortant d’un resto à Paris, court sous la pluie pour aller récupérer son téléphone dans sa voiture, se fait accoster par une Suisse, qui a des attaches dans le même bled. Avouez que sans Tinder, ça parait quand même improbable, mais suffisamment pour que sans se douter de ce destin commun, le narrateur oublie de retourner au resto…
La rencontre fortuite entre l’une qui cherche des traces de son aïeule , juive, persécutée en 1940, et l’autre qui devait descendre de passeurs qui faisait traverser la frontière, c’était impossible, c’est pour cela qu’il l’a fait…
Et puis tout est bien qui finit bien, en Suisse, le pays des « gardes du temps »…
Les encarts historiques insérés dans le roman, pour la valeur refuge de la Suisse par temps de guerre ( Bourbaki est un général, je ne connaissais que le nom du groupe…la honte, lol) ne peuvent faire oublier que la Suisse a eu ses lois dites de refoulement en 1940 et 1942 , comme la France a eu ses lois sur le statut des Juifs, et puis après c’est devenu le refuge d’un peu n’importe quel collabo.
Terminer en remerciant tous les passeurs , par le portrait d’une passeuse

Rosanette dit: à

@mc
Belle illustration du pouvoir des femmes ,dans la fameuse scène de Lysisistrata (traduit récemment par demobilisette) ou papres avoir surjoué la préparation amoureuse auprès d’un mari impatient et de plus en plus tendu qui attend le moment suprême l’épouse se dérobe, et l’abandonne a sa frustration .scene tresdrôle a lire ou relire .

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