Retour sur le scandale « Batouala »
Le 14 décembre 1921 au restaurant Drouant, dix écrivains-jurés se retrouvèrent face à un problème : cinq voix pour pour Batouala de René Maran et autant pour L’Epithalame de Jacques Chardonne. La double voix du président Gustave Geffroy, membre fondateur de la société littéraire des Goncourt alors composée notamment de Léon Daudet et des deux frères Rosny, fit pencher la balance en faveur du premier. Pour la première fois depuis sa création dix-huit auparavant, elle couronnait un écrivain noir. Mais les Dix n’en étaient pas à leur coup d’essai puisqu’en 1905 déjà, ils avaient distingué Les Civilisés, roman férocement anticolonial dans lequel Claude Farrère dénonçait âprement Saïgon, capitale de la colonie française de Cochinchine, comme une nouvelle Sodome.
Quoique né en Martinique, René Maran (1887-1960) était guyanais. Fonctionnaire de l’administration coloniale en Afrique, comme son père, il considérait son roman comme « une succession d’eaux-fortes », y dressant un constat se gardant de toute indignation. En fait, même si le roman fut attaqué par les tenants du parti colonial à sa parution, c’est surtout sa consécration littéraire qui changea la donne. Car dès lors que Batouala était ceint du bandeau rouge « Prix Goncourt 1921 », son auteur avait conquis une légitimité, il se sentait protégé pour diffuser ses idées auprès d’un plus grand nombre de lecteurs ce qui augmentait l’ire de ses détracteurs à proportion. Ils lui reprochèrent de cracher dans la main qui le nourrissait et lui firent un procès en ingratitude. En témoigne, entre autres, la critique parue dans Le Petit Parisien le 15 décembre 1921:
« M. René Maran, administrateur colonial domicilié à Fort-Archambault, à deux journées de marche du lac Tchad, au milieu de Noirs qui lui ressemblent comme des frères, a reçu hier le prix Goncourt (…) C’est la première fois que les Noirs jouent et gagnent (…). Sa grande qualité de nègre a séduit les dix de l’Académie Goncourt épris de couleur et d’étrangeté »…
Comme le firent peu après lui Albert Londres (ses reportages dans l’Union indochinoise en 1922 et ceux sur la construction du chemin de fer Congo-océan réunis dans Terre d’ébène en 1928,) et André Gide (Voyage au Congo, 1927), il ne dénonçait pas le colonialisme mais ses excès violents sinon criminels plutôt que ses « errements » ainsi que le ministère des colonies voulaient le faire croire ; l’administration n’appréciait guère qu’il parlât de « négriers ».
Si son roman à proprement parler relève de l’observation ethnographique en Oubangui-Chari (Afrique équatoriale française) relevé par une classique histoire d’amour, la préface est d’une autre encre. Elle tient du manifeste politique et condamne mais sans jamais renier la fidélité de l’auteur à la France. Ce n’est pas la mission civilisatrice de l’impérialisme français qu’il dénonce mais, au contraire, la violation de ses principes, l’oubli de ses hautes valeurs. Il prend à témoin ses « frères en esprit, écrivains de France » pour s’adresser à la civilisation occidentale :
« Tu bâtis ton royaume sur des cadavres. Quoi que tu veuilles, quoi tu fasses, tu te meus dans le mensonge. A ta vue, les larmes de sourdre et la douleur de crier. Tu es la force qui prime le droit. Tu n’es pas un flambeau, mais un incendie. Tout ce à quoi tu touches, tu le consumes… » écrivit-il dans une préface qui lui valut tant d’injures.
Noir dans un monde de blancs, représentant des blancs dans un monde de noirs, tenu pour un écrivain par les fonctionnaires coloniaux et pour un fonctionnaire colonial par les écrivains, il vécut dans un inconfortable entre-deux sans rien renier de sa double identité. Une position inconfortable qu’il réussit à tenir en équilibre instable sur une ligne de crête jusqu’à ce que la fin des empires et la vague de la décolonisation le balaie. Certes, tant Aimé Césaire que Léopold Sédar Senghor avaient loué en lui un pionnier de la négritude ; pour autant, il n’était pas à l’aise dans ce rôle :
« Considéré par les Noirs comme un précurseur de la négritude, il avouait qu’il la comprenait mal et avait tendance à y voir un racisme plus qu’une nouvelle forme d’humanisme. Il se voulait, par-dessus tout et avec obstination ‘un homme pareil aux autres’ » selon Lilyan Kesteloot, professeur à la Sorbonne et pionnière des littératures négro-africaines francophones.
Au faîte de sa notoriété, un Frantz Fanon, nettement plus radical en conformité avec l’air du temps, n’en fit qu’une bouchée, lui reprochant dans son fameux essai Peaux noirs, masques blancs (1952) d’incarner la détestable « humilité du Noir ».
Il écrivit d’autres romans, des poèmes, des esais historiques et se fit le biographe de Livingstone, Savorgnan de Brazza, Félix Eboué et pour finir du connétable Bertrand Du Guesclin ainsi qu’un roman Un homme pareil aux autres qui vient d’être réédité par les éditions du Typhon. Autant de livres en grande partie occultés par l’inscription dans la durée du « scandale » suscité par Batouala sur lequel Fabrice Gardel et Mathieu Weschler reviennent dans le documentaire qu’ils consacrent à son auteur, diffusé par France 3 le 14 octobre prochain. Nul doute que sa bibliographie sera analysée à nouveau frais lors du colloque international qui se tiendra à Dakar les 25 et 26 novembre prochains consacré à « René Maran, la France, l’Afrique et la littérature » coordonné par les professeurs Mamadou Bâ et Charles Scheel, ainsi que lors d’un autre colloque centré, lui, sur Batouala qui se tiendra en décembre à l’université de Bangui coordonné par le professeur Jean-Claude Azoumaye.
On y rappellera certainement qu’il y a un siècle, lorsque les Goncourt le couronnèrent, Batouala était suivi sur sa couverture d’un sous-titre : « Véritable roman nègre ». Cent ans après, son éditeur Albin Michel le réédite fort à propos précédé d’une belle préface de l’écrivain Amin Maalouf ; mais, étrangement, le sous-titre a disparu. Autres temps…
(« René Maran » photos D.R.)
847 Réponses pour Retour sur le scandale « Batouala »
quand bonne clopine elle dit y en a til une grosse dans la taule..polo ça lmet dans une colère noire
La réflexion de Mohamed Mbougar Sarr mentionnée dans le dernier article de Pierre Assouline, à propos d’auteurs africains
il a déja essayé..smette en rage ça change rien polo..
revue critique:
Afrique et Philosophie ne sont pas des noms qui vont très bien ensemble : ainsi parle un vieux préjugé. Il est aujourd’hui renversé. Est-ce à dire qu »il faille parler d’une philosophie africaine ? L’expression est problématique et nous lui avons préféré : Philosopher en Afrique , qui désigne une activité, non une essence. Comme l’écrit Souleymane Bachir Diagne, professeur à Columbia University et lauréat 2011 du prix Édouard Glissant, qui a conçu ce numéro : Il y a une activité philosophique des humains partout où ils se trouvent, qui va dans plusieurs directions, qui est posture herméneutique devant les œuvres d’art, distance critique devant les traditions, réflexion sur le langage, l’oralité et l’écriture, sur le développement des sciences, mais aussi sur les conditions politiques de l’émancipation, sur les modernités, sur la mondialisation, une activité qui est pensée de l’humain et des droits qui lui sont attachés. Qui est aussi évaluation de sa propre histoire. Quelles formes prend cette activité, aujourd’hui, sur le continent africain ? Est-elle sans rapport avec les extraordinaires sursauts auxquels nous assistons ? C’est ce qu’analysent les philosophes africains ou africanistes présents dans ce numéro.
https://www.presenceafricaine.com/sciences-humaines-autres-editeurs/1295-philosopher-en-afrique-revue-critique-n771-772-9782707321985.html
ils étaient très macistes à l’époque
et encore aujourdhui..dirphilou il kiffe à mort victor mature aussi
« Le pari fou de Thomas Sankara
Au Ciné Neerwaya, on vient s’évader, trinquer, draguer, mais aussi « faire la sieste » et « se rafraîchir pendant la saison chaude », glissent des voisins. On y croise aussi « toutes les nationalités, tous les âges. C’est le seul endroit où tu peux t’asseoir entre un ministre et un mécanicien ! », clame le gérant Rodrigue Kaboré. Plus qu’un cinéma privé, le « Neerwaya », imaginé par l’ancien président révolutionnaire Thomas Sankara (1983-1987) est un lieu emblématique du Burkina Faso. »
Machistes c’est aussi machistes ?
Le petit frère d’Ungaro, le cadet ?
aussi macistes ?
Son Du Guesclin, au Maran, il vaut mieux l’oublier
..pas de brèque pour bodjo!..jusque dans les ouatères! qu’il dit cloclo
« 15 octobre 1987, Thomas Sankara tombe sous les balles d’un commando. Plus de trois décennies après, on ignore toujours qui a commandité l’assassinat ou l’a encouragé. Quel a été le rôle de son frère d’armes Blaise Compaoré ? du président Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire ? De la France ? De la Libye ? Le procès doit s’ouvrir ce 11 octobre.
En 2017, à l’occasion du 30eme anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara, RFI avait retrouvé des témoins, dépouillé des archives et mené une enquête approfondie. Nous vous proposons de la redécouvrir. »
https://webdoc.rfi.fr/burkina-faso-qui-a-fait-tuer-sankara/index.html
Bah, parfois je me sens comme le petit enfant des habits neufs de l’empereur… Mais il est curieux de voir tout ce qu’on peut provoquer avec une simple question. Ça en dit plus, à mon avis, sur les spectateurs du défilé que sur les petits enfants.
Puisque tout revient, pourquoi pas Bridgetower ?
24 mai 1803, création à Vienne de la Sonate pour violon et piano en la majeur op.47 n.9, « a Kreutzer » de LvB. L’idée d’écrire une sonate brillante, très concertante, serait venue à Beethoven après avoir rencontré le violoniste George Bridgetower — fils d’un père noir et d’une mère allemande, il avait étudié composition avec Haydn, puis avait déménagé en Angleterre où il devint violoniste du prince de Galles.
Ayant obtenu en 1802 un permis de visite à sa mère, il avait joué à Dresde puis à Vienne, où se fit connaître pour sa singulière personnalité d’interprète. Czerny, qui l’écouta, a écrit (Die Kunst des Votrags der älterer und neureren Klavierkompositionen, Vienne 1842) : « … il se distingue par un jeu audacieux et extravagant « .
Les capacités exécutives de Bridgetower ont dû affecter LvB, car l’autographe de la Sonate op. 47 porte le titre (en italien) : » Sonata mulattica Composta per il Mulatto Brischdauer gran pazzo e compositore mulattico » (chez Beethoven la manie des jeux de mots est bien connue).
La Sonate a été interprétée par Bridgetower et LvB le 24 mai 1803 dans la salle de concert de l’Augarten à midi. Selon Ries, Bridgetower n’avait pas eu le temps d’étudier l’œuvre, parce que LvB ne l’avait terminées qu’a la veille du concert, et il avait donc lu la partie de violon du manuscrit. D’après le journal d’un spectateur nous savons qu’au concert « il n’y avait pas beaucoup de monde, mais un public choisi » ; et d’une note de Bridgetower sur un exemplaire de la Sonate (cité par Thayer, Ludwig van Beethoven Leben, vol. II, Leipzig 1872) nous informe que le violoniste pendant la répétition improvisa deux petites cadences virtuoses et que Beethoven très heureux l’embrassa.
Bridgetower aurait donc bien mérité la dédicace de la Sonate. Mais lorsque l’op. 47 fut publié en 1805, le célèbre violoniste français Rodolphe Kreutzer figura comme dédicataire, LvB l’avait rencontré en 1798 à l’ambassade de France à Vienne, et qu’il estimait parce que, disait-il, « sa simplicité et son naturel me sont plus chers que le toute extériorité sans intérêt de la plupart des virtuoses » (lettre à N. Simrock 4 octobre 1804). Beaucoup plus tard, Bridgetower dira que la Sonate ne lui était pas dédiée parce que lui et LvB étaient tous deux tombés amoureux d’une femme, qui préférait le prefera à LvB (déclaration rapportée par le directeur du « Musical World », JW Thirlwall dans son journal, le 4 décembre 1888).
mais, étrangement, le sous-titre a disparu. Autres temps…
« étrangment étrangment..moi j’ai dit étrangment..comme c’est bizarre »
Paulin J. Hountondji
Professeur émérite aux Universités nationales du Bénin
Présentation de l’auteur, par Ernst Wolff
Les Études Ricœuriennes/Ricœur Studies intègrent dans le présent dossier un texte de témoignage historique de Paulin
Hountondji. Il compte, avec Theophilus Okere et Nkombe Oleko,1 parmi les quelques grands philosophes
africains qui ont eu des échanges significatifs avec Ricœur pendant leurs études doctorales. Dans l’article qui suit,
Hountondji détaille et contextualise sa relation avec Ricœur. Quelques notes s’imposent toutefois pour présenter
l’auteur à ceux des lecteurs des ERRS qui ne connaissent pas encore son œuvre.
Après ses premières expériences comme enseignant universitaire à Besançon, Kinshasa et Lubumbashi,
Hountondji est nommé à l’université d’Abomey-Calavi2 en 1972. Il a également été directeur de programme au
Collège international de philosophie de Paris (1986 et 1992) et est depuis 1998 le directeur du Centre africain des
hautes études à Porto-Novo. Parmi les fonctions académiques qu’il a remplies, citons la vice-présidence du
Conseil international de la philosophie et des sciences humaines (1998-2002), la vice-présidence du Conseil pour
le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA, 2002-2005) et sa participation
au comité-directeur de la Fédération internationale des sociétés de philosophie (1998-2013). En outre, il a été
ministre de l’Éducation nationale et ministre de la Culture et de la Communication au Bénin au début des années
1990.3
Paulin Hountondji a atteint la notoriété académique grâce à la publication et à la traduction de son livre de 1976,
Sur la “philosophie africaine”
4
(dont il évoque certaines parties dans cet article – sa célèbre critique de
l’ethnophilosophie et son étude sur Guillaume Amo). La plupart des thèmes qui occuperont son attention
file:///C:/Users/WAM/Downloads/554-1873-1-PB.pdf
Ça en dit plus, à mon avis, sur les spectateurs du défilé que sur les petits enfants
bonne clopine srêvant en ptite fille au miyeu dla vapeur d’un conclave
Et alii
Je ne sais pas pour le fil à plomb. La Cavalerie est à la Bastide des Jourdans. Un joli pays perché.
Ils font aujourd’hui de l’huile d’olive qu’ils commercialisent avec Olivier Baussan, un homme d’affaires, entrepreneur qui a la bosse du commerce, et des souliers ailés.
Par contraire, surprenant, domaine ancien ayant appartenu aux Templiers.
Or, ma mère me questionnant mais qui c’est Tapie ?
Rajoutant « c’est un Président ? », je lui ai parlé de « La vie l’amour la mort » de Paul Éluard et de Caïn et Abel.
La veille, elle avait écrit déni au scrabble.
Lui racontant que dieu la veille avait prévenu Caïn mais qu’il avait quand même assassiné son frère, elle m’a demandé « quelle a été la punition de Dieu ? ».
Je ne savais pas. Suis allée chercher chez moi. Gougueule a écrit que Dieu la ui avait attribué la croix pattée, (oui, avec des pattes) qui servirait désormais à marquer l’Ordre des Templiers.
Je n’ai pas compris en quoi était-ce une punition.
Et alii, pouvez-vous m’éclairer ?
La vapeur d’un conclave.
Autoclave : gyoza, gyoza, gyoza.
Un conclave : le pape est mort, un nouveau pape est appelé à régner.
Araignée, araignée, pourquoi pas libellule ou papillon ?
Voudriez pas que l’on vieillisse comme des vieux teigneux, hein ?
Conclave.
Autoclave.
Enclave.
Esclave.
Et alii, pouvez-vous m’éclairer ?
et ça va sonner comme ça jusqu’à paques..la trinité..yom quipour..comme dab
«… fil à plomb… »
Par le passé, faute de fil à plomb, les maçons regardaient tomber un crachat, ce qui marchait bien en absence de vent.
La croix pattée..googeule va en faire un fromage
Comme punition à Caïn, j’aurais donné, le ventre ouvert en croix (pas pattée), resté vivant, bouffé par des fourmis rouges, et les entrailles par des petites blattes, marron clair.
Mais, je ne suis pas dieu.
Tant, l’aurais dit, comme ma mère, va ma fille, mon fils itou, je t’aime encore.
Ma mère est une sainte.
Lui ai dit, il y a qq.jours : tu es une sainte.
L’aurait dit, dieu
Pour le rôle de la France, dans l’assassinat de Sankara, et afin de rétablir la réalité des faits, les archives françaises devaient être declassifiees et communiquées, comme Macron s’y était engagé.
Certainement un problème de valise… puisque la dernière livraison, en principe, est arrivée bien après la clôture de l’instruction. Mais pas que.
Par Pierre Firtion –
« Peut-on s’attendre à une annonce particulière ce jour-là ? Comme la déclassification de certains documents réclamés depuis un an par la justice burkinabè ? Lors de la campagne présidentielle, le candidat Macron avait eu cette phrase sur la décolonisation : « c’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons regarder l’avenir avec confiance ». Sa venue au Burkina Faso suscite une vraie attente sur ce point. Mais l’espoir placé dans cette déclassification n’est-il pas démesuré ? Saura-t-on forcément la vérité après l’examen de ces pièces ? Le journaliste Antoine Glaser n’y croit pas. « Les choses importantes ne sont jamais écrites, donc déclassifier ne changera pas grand-chose, avance-t-il. Houphouët-Boigny parlait tous les mercredis avec Jacques Foccart et tout ça est resté oral. J’ai du mal à imaginer qu’on retrouve un texte… » »
https://webdoc.rfi.fr/burkina-faso-qui-a-fait-tuer-sankara/chap-04/index.html
11 octobre 2021, 13h33
Normalement on voit une croix pattée chez les croisés
Hountondji (Paulin J.) – Sur la « philosophie africaine », Critique de l’ethnophilosophie.
Eboussi Boulaga (F.) – La crise du Muntu, Authenticité africaine et philosophie [compte-rendu]
https://www.persee.fr/doc/rfsp_0035-2950_1978_num_28_2_393780_t1_0376_0000_000
@ « La réflexion de Mohamed Mbougar Sarr mentionnée dans le dernier article de Pierre Assouline, à propos d’auteurs africains qui «avaient tous écrit en se croyant libres quand de robustes fers enserraient leurs poignets leurs chevilles leurs cous et leurs esprits» »
La « réflexion » de MMS a propos des aînés, ecrivains noirs adoubés par l’intelligentsia » culturelle » et la diaspora parisiennes ( le Ghetto ) se développe sur plusieurs pages, une charge héroïque de haute volée ☻
Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de philosophie, docteur en philosophie de l’université Paris-Nanterre1, il a enseigné aux universités de Besançon, Kinshasa, Lubumbashi. Il enseigne depuis 1972 à l’université d’Abomey-Calavi au Bénin (ex-Université nationale du Bénin). Il est membre fondateur du Conseil inter-africain de philosophie (CIAP) dont la revue scientifique Conséquences n’a eu qu’un seul numéro. À la suite du changement de régime consécutif à la Conférence des forces vives de la nation de février 1990 au Bénin, il a successivement occupé les fonctions de ministre de l’Éducation nationale dans le gouvernement de transition (1990-1991), puis ministre de la Culture et de la Communication (1991-1993).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Paulin_J._Hountondji
bouguereau dit: à
Et alii, pouvez-vous m’éclairer ?
que dieu vous grandpardonne si c’est votre question; mais laissez le s’occuper de moi
« 15L’Éternel lui dit: Si quelqu’un tuait Caïn, Caïn serait vengé sept fois. Et l’Éternel mit un signe sur Caïn pour que quiconque le trouverait ne le tuât point.
Pour garantir que la vie de Caïn soit épargnée (Dieu ne laissera personne l’exécuter), Dieu lui donne un signe, une marque. Le mot hébreu est « signe ». »
Le signe serait la croix pattée mais pkoi symbole des Templiers.
Il s’occupera de vous, et alii, et vous serez son chouchou.
Je déteste les chouchous. Mais n’hésitez pas et ne tremblez pas.
a propos (Derrida , maisaussi Mannoni)
Derrida,un egyptien SLOTERDIJK
MAIS N4OUBLIONS PAS QuE Derrida se disait marrane
« Je n’oublierai jamais le moment où mon éditeur allemand me demanda, pendant mon passage à la foire de Francfort en octobre 2004 : » Tu sais que Derrida est mort ? » Je ne le savais pas. J’eus l’impression de voir un rideau tomber devant moi. Le bruit du hall où se déroule la foire était d’un seul coup passé dans un autre monde. J’étais seul avec le nom du défunt, seul avec un appel à la fidélité, seul avec la sensation que le monde était subitement devenu plus lourd et plus injuste, seul avec le sentiment de gratitude pour ce que cet homme nous avait démontré. De quoi s’agissait-il au bout du compte ? Peut-être du fait qu’il est encore possible d’admirer sans redevenir un enfant. P S.
rose, gardez vos choux, vos bijoux ,et vos scandaleux bijoux
bonne journée
scandaleux cailloux!
La croix de Jérusalem est à béquilles. Pas pattée.
Ces pierres ont un nom précis. Les grosses s’appellent «scandales» (selon la racine grecque), les petits cailloux ou graviers s’appellent «scrupules» (selon la racine latine).
Préambule
Histoire du mot « scandale »
Olivier Got
https://www.cairn.info/revue-sigila-2014-1-page-13.htm
In Derrida. Un égyptien.
https://www.decitre.fr/livres/derrida-un-egyptien-9782350040592.html
Un scrupule dans la chaussure.
Les scrofules, ailleurs.
Les chancres aussi.
DERRIDA/
Les photos tirées du film Les derniers marranes2 que Frédéric Brenner montra à Jacques Derrida pour qu’il les commente, arrivèrent au bon moment dans sa vie : « J’ai de plus en plus souvent, déclara-t-il, ces dernières années, joué, mais sérieusement, à me présenter comme un marrane… »3 « Je suis une sorte de marrane de la culture catholique française », annonça-t-il pour la première fois dans Circonfession4. Du Monolinguisme de l’autre à Abraham, l’autre, en passant par La contre-allée ou Tourner les mots, on rencontre de nombreuses occurrences de ce genre de formulation dans ses textes. À chaque fois « marrane » vient qualifier un « je » au sein de séquences à teneur auto-biographique, d’écriture de sa propre vie. Ce qualificatif n’est d’ailleurs pas le seul, il y aurait aussi : je suis « le seul francomaghrébin »5 ou « je suis le dernier des juifs »6. Dans ces invraisemblables énoncés, il ne s’agit pas du « je » universel du philosophe mais du « je » de celui qui signe Jacques Derrida
je le lui ai entendu dire au colloque « l’écriture et la mort »
https://books.openedition.org/demopolis/174?lang=fr
Maoïstes français
« En 1968, c’était un dogme à Normale sup , et ceux qui n’étaient pas maoïstes étaient considérés comme des fascistes, fussent-ils trotskistes. » (Hubert Védrine, 2021
### RT @marcbassets: Los premios de otoño, tan franceses como la baguette o la Torre Eiffel Sello de la excelencia literaria: no se otorgan a i…
Yo hablo pas l’espaniol
Les prix d’automne, aussi français que la baguette ou la Tour Eiffel Sceau de l’excellence littéraire : ils ne sont pas attribués à des livres inédits, mais à des livres publiés, et c’est là l’essentiel.
Pour redécouvrir Gustave de la tour Eiffel, apres- demain:
https://atmospheres-lemag.fr/entretiens/eiffel-caroline-bongrand/
Derrida
Né en Algérie.
Juif.
Conclusive Evidence > Speak, Memory, sous-titre A Memoir…
rose, nul ne vous oblige à lire aucun auteur de philosophie connu , ni à vous prendre par un lexique amplement débattu pour son hyper interprète en toute méconnaissance des questions déterminantes de son oeuvre,même si votre maman nu vous l’a pas dit;
ne
DERRIDA:
inJacques Derrida au site de « l’entre ». Identification marrane et anamnèse autobiographique
Martine Leibovici
ans une des scènes du film de Safaa Fathy, D’ailleurs, Derrida, ce dernier est à Tolède, filmé dans la synagogue Santa Maria la Blanca dont l’architecture est celle d’une mosquée. Cette synagogue qui, ainsi que toutes les mosquées de Tolède, était redevenue une église après l’Inquisition, est aujourd’hui un musée. Santa Maria la Blanca suscite en Derrida l’évocation d’une autre synagogue, celle d’Alger où son père l’amenait, enfant, avec son frère, les jours de grandes fêtes ; la synagogue d’Alger est aussi une ancienne mosquée et elle l’est redevenue après la décolonisation. L’énoncé de cette succession d’attributions renvoie bien sûr à une histoire « coloniale et précoloniale » violente, telle que « tous les lieux de culte (ont été) appropriés, expropriés, rappropriés, désaffectés, réaffectés », et ce jusque dans la période post-coloniale. En même temps, une telle succession de réappropriations et de détournements fragilise toute prétention d’un culte à la propriété d’un lieu. Aucune installation nouvelle n’échappe au fantôme des anciens propriétaires, chaque nouveau culte est toujours hanté par la mémoire de l’autre. Les synagogues, les mosquées et les églises sont ici des « lieux de passage » à l’identité précaire. Derrida aime ce type de lieu, comme s’il était plus propice que d’autres à accueillir sa propre situation « d’émigré ou de migrant », de celui qui traverse, qui passe par des lieux sans en être, sans qu’aucun de leurs noms ne le qualifie jamais. Celui qui traverse ou passe n’est cependant pas sans qualificatif, dans la mesure où « à partir » de l’expérience du traverser ou du passer, certaines possibilités surgissent. Cet « à partir de »
Aussi Derrida ne se qualifie-t-il pas seulement de migrant mais encore de « marrane clandestin », un marrane moderne cependant car indissociable non seulement d’une « certaine histoire des colonies françaises » mais aussi de ce qu’il nomme ici la « postcolonialité [1]
[1]
Toutes les citations qui précèdent, sont tirées de la… ».
derrida:
« Si je suis tombé amoureux (du mot « marrane ») qui est devenu comme une sorte d’obsession qui réapparait dans tous mes textes ces dernières années, c’est parce qu’il renvoie à ces origines supposées judéo-espagnoles, mais aussi parce qu’il dit quelque chose d’une culture du secret et naturellement la question du secret m’a toujours beaucoup occupé indépendamment de ma question juive [5]
[5]
D’ailleurs, Derrida, op. cit..
il écrit MA question juive et non « la » ni votre
Derrida:
« « Je suis une sorte de produit colonial ou postcolonial. Quoique je dise, j’appartiens à une certaine histoire des colonies françaises. Tout ce que j’essaie de penser a une certaine affinité de synchronie avec la post-colonialité », Ibid.
Sarr dine à l’huile ?
Moi ce soir c’est endive jambon-béchamel au gratin.
Patrice Charoulet, que mangez-vous ?
sur
Philomag:
Kwame Anthony Appiah est l’un des penseurs contemporains les plus féconds sur les questions d’identité. Né d’un père ghanéen et d’une mère anglaise, homosexuel, ce professeur à Princeton publie Repenser l’identité. Ces mensonges qui unissent (trad. N. Richard, Grasset, 2021). Une traduction d’un ouvrage ayant fait grand bruit en 2018, où il affirme l’importance des identités personnelles (genre, classe, nationalité…), qualifiées de « bien sociaux », tout en apportant des nuances importantes sur ce thème qui génère souvent de fortes crispations.
Êtes-vous de gauche ou de droite, Norman Ajari ?
Norman Ajari : Si j’examine mes convictions, on peut logiquement me rattacher à la gauche. Je suis en faveur du panafricanisme, du décolonialisme, du communisme, et favorable aux droits des personnes trans et des gays. Pendant plusieurs années, j’ai été membre du PIR (Parti des Indigènes de la République), que j’ai quitté depuis. Plus généralement, je me reconnais dans les luttes qui portent le projet d’une tradition radicale noire, et qui ont aussi un souci de la justice sociale. Il ne suffit pas d’être noir et de le revendiquer : à l’intérieur de la communauté noire elle-même, il y a de la bourgeoisie et des personnes qui n’éprouvent aucune solidarité envers les pauvres. Il est donc nécessaire d’avoir cette double approche ethnique et sociale. Toutefois, même si mes convictions me conduisent à gauche, je n’ai pas d’affection particulière pour la gauche. Je préfère largement la notion américaine de « Left », qui est beaucoup moins ambiguë. Être « leftist » signifie clairement être hostile à l’économie de marché telle qu’elle existe aujourd’hui. En français, la notion de « gauche » a perdu cette idée fondamentale. Elle est devenue une simple identité, plus qu’une véritable conviction.
Philomag
bonsoir
Norman Ajari
Né en 1987, Norman Ajari est docteur en philosophie, enseignant à l’université Villanova de Philadelphie et membre du bureau exécutif de la Fondation Frantz-Fanon. Il est l’auteur de La Dignité ou la mort. Éthique et politique de la race (La Découverte, 2019).
« J’ai découvert l’œuvre de Frantz Fanon alors que j’étais au Brésil en échange universitaire pour un semestre. Là-bas, j’étais censé étudier des auteurs assez classiques comme Bergson, Wittgenstein ou Deleuze. Mais j’avais aussi emporté avec moi quelques livres d’auteurs noirs. Je pensais que cette exposition à un autre contexte, à une autre culture, était l’opportunité pour moi, qui avais étudié essentiellement la philosophie traditionnelle européenne, continentale, de découvrir d’autres horizons. Un soir que je lisais Peau noire, masques blancs, j’ai fondu en larmes. Ces pages résonnaient tellement avec ma vie, mon expérience personnelle ! Je me souviens de m’être tout simplement effondré. C’était particulièrement le chapitre “L’homme de couleur et la femme blanche”. Fanon y analyse un roman de René Maran [1887-1960, prix Goncourt 1921], Un homme pareil aux autres [1947], dans
https://www.philomag.com/articles/norman-ajari-la-dignite-seprouve-et-se-realise-dans-lhistoire-cest-un-effort-pour-lenoir
Rama Yade est d’origine léboue et initialement de confession musulmane. Issue d’un milieu aisé et proche du monde politique sénégalais, sa mère est professeur de lettres et son père, diplomate, a été le bras droit et secrétaire particulier du président Léopold Sédar Senghor. En 1987, alors que Rama Yade est âgée de 11 ans, sa famille quitte le Sénégal pour la France[1],[2].
En 1990, les parents de Rama Yade se séparent. Son père rentre au Sénégal et sa mère, qui a la charge de ses quatre filles, traverse alors une période de précarité et vit dans une cité de Colombes (Hauts-de-Seine). Rama Yade est inscrite à l’Institution Jeanne-d’Arc de Colombes où elle poursuit sa scolarité[1]. Elle est naturalisée française en 1997[3],[2].
Rama Yade poursuit ses études en hypokhâgne au lycée Paul-Valéry (Paris) et sort diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris en 2000[2].
ajari
« Psychiatre de formation, Frantz Fanon emprunte à la psychanalyse le concept d’abandonnisme. Il en parle comme d’une névrose dont souffrent des personnes qui ont été abandonnées à la naissance. Il se trouve que j’ai grandi sans mon père noir que j’ai à peine connu et que j’ai été élevé par une mère blanche. Cela a créé une perte dont je n’avais jamais eu conscience avant de lire Fanon. Pour lui, l’abandonné est dans une situation où l’amour de l’autre n’est jamais suffisant, il ne peut faire confiance à personne et doit toujours être sur le qui-vive. Cette histoire d’abandon n’est pas qu’une question raciale, mais elle l’est en partie – d’ailleurs,…
L’Air du Temps :
https://www.letemps.ch/images/chapatte/un-phenomene-francais
Depuis 2021 : En retrait de la politique
Le 29 mars 2021, elle devient directrice Afrique de l’Atlantic Council, un think tank américain basé à Washington[60].
@Rama Yade
Un itinéraire typiquement français
Maran de Martinique.
« Au cours de la période coloniale les Antillais ont eu une place importante dans l’administration française en Afrique. En effet, pour comprendre la présence des Antillais dans l’administration coloniale il faut se pencher sur la politique et et les liens de la IIIe République avec ces derniers. La période coloniale en Afrique prend un essor sans précédent à partir de 1885 après la Conférence de Berlin qui ouvre le partage de l’Afrique entre les Européens et permet à la France de compenser la défaite de Sedan (1870) face à la Prusse. Puis, à cette date on assiste à l’affirmation de la IIIe République en France. Les républicains souhaitent, auprès des Antillais, bâtir une société nouvelle dans laquelle on tente de reléguer au passé l’histoire de l’esclavage des noirs et les rapports de domination maître-esclave, dorénavant ils sont tous considérés comme citoyens de la République. »
« Au début de la colonisation les Français sont réticents à voyager dans les colonies en raison de leur éloignement géographique, la méconnaissance des lieux, et des pensées qui les assimilent à des territoires dangereux. Ceci explique en partie la forte présence des Antillais dans l’administration coloniale, ils ont déjà amorcé une mobilité sur Paris et qui se poursuit dans les colonies. Une fois sur place, on observe une segmentation entre les Antillais devenus administrateurs et les populations colonisées. Ils n’ont pas le même statut. En effet, il existe une distinction juridique, les Antillais sont des citoyens de la République et sont soumis au Code Civil alors que les populations africaines sont soumise par le Code de l’Indigénat. Même dans l’administration on peut retrouver des Antillais à des postes très élevés, en témoigne le cas de René Maran. »
J’ai surmonté ma prévention contre les 3 heures de durée pour aller enfin voir « Drive my car »…
Très beau film en effet qui oscille entre le mélodrame sentimental et la réflexion sur le ratage ou la réussite d’une vie en contrepoint de la mise en scène d' »Oncle Vania »…Le personnage central a beau se débattre, il sera rattrapé par Tchékov. Les images sont très belles, le dépaysement dans le contexte japonais ajoute à l’attraction du film. On passe d’Hiroshima à Hokkaido sous la neige. Puis, arrive l’apaisement dans cette superbe Saab 900 turbo rouge, qui n’est pas la plus mauvaise actrice du film!
(en lire plus chez le Lézard)
« Ma retraite en short et en claquettes au Sénégal »
Closer, si je peux me permettre, votre étiquette dépasse de votre tee short.
D. dit: à
Sarr dine à l’huile ?
D, j’ai raccourci la question. Est-ce que Saar dîne?
Est-ce que Saar Rhin vous dit ? (de jolis vins mais à mon goût trop saturés en CO2 dans leur jeunesse et de toute façon trop onéreux pour ma bourse, y compris l’entrée de gamme : https://www.idealwine.com/fr/acheter-vin/B2111346-4434-1-Bouteille-Riesling-Scharzhofberger-Auslese-Egon-Muller-2018-Blanc-Liquoreux.jsp )
The Impact of Abdulrazak Gurnah’s Nobel Prize
His beautiful, sensory novels are enlivened by streams of literary influence from outside the English-speaking world.
C’est ici : https://www.newyorker.com/books/page-turner/the-impact-of-abdulrazak-gurnahs-nobel-prize
« J’ai découvert l’œuvre du lauréat du prix Nobel Abdulrazak Gurnah lorsque j’étudiais pour des examens de terrain en littérature postcoloniale, en 2009, et ce dont je me souviens le plus, c’est la façon dont son écriture a court-circuité ma réponse analytique cinglante, qui avait pris des proportions monstrueuses. À ce stade de ma carrière universitaire, je ne pouvais pas lire une page de fiction sans gribouiller dans la marge un fouillis de points d’interrogation, de points d’exclamation et de commentaires ineptes. Mais j’ai plongé dans « Paradise », le roman historique de Gurnah sur l’Afrique orientale coloniale, publié en 1994, comme une personne qui savait encore lire pour le plaisir. Mes souvenirs les plus précis de ce livre sont liés à sa richesse sensorielle, à ses éclairs d’érotisme et à l’intériorité rêveuse de la protagoniste, mais l’évocation dans le roman d’un réseau de communautés multilingues menacées par l’empiètement de la monoculture coloniale m’a assuré que j’avais beaucoup de choses à noter lorsque j’ai repris la plume.
Quelques années plus tard, j’ai enseigné le sixième roman de Gurnah, « By the Sea », dans le cadre d’un cours sur la littérature postcoloniale. Ce livre, qui dépeint la relation tendue entre deux hommes de Zanzibar qui se retrouvent en Angleterre des années après leur première rencontre, s’inscrivait parfaitement dans les thèmes du cours, à savoir l’histoire, l’identité et la mémoire, mais dans mon propre souvenir (certes imparfait), il n’a pas été enseigné aussi bien que je l’avais prévu, pour des raisons qui sont tout à son honneur. « By the Sea » est long, immersif et centré sur les personnages ; c’est un roman qui demande à être vécu plutôt que discuté.
Lorsque Gurnah a reçu le prix Nobel de littérature, jeudi, j’ai profité de l’occasion pour laisser tomber mes autres échéances et lire son roman de 2017, « Gravel Heart », que j’ai choisi parce que a) je ne l’avais pas encore lu ; b) le titre m’intriguait ; et c) il était disponible sur Kindle, et je n’avais pas envie de me battre avec les nouveaux curieux de Gurnah pour ce qui était probablement les quelques exemplaires restants de son œuvre à la librairie Strand, sur Broadway. Je recommande « Gravel Heart » comme une façon mélancolique, évocatrice et parfois très drôle de passer un après-midi d’automne, même si je pense que le comité Nobel a probablement eu raison de désigner « Paradise » comme l’œuvre majeure de Gurnah.
« Gravel Heart » commence par une confidence saisissante et quelque peu trompeuse : « Mon père ne voulait pas de moi », annonce le narrateur, Salim, dès la première ligne. Les raisons pour lesquelles Salim a perdu l’amour paternel sont évoquées dans un récit qui fait des allers-retours dans le temps, et le livre semble souvent s’éloigner de ce qui est ostensiblement son mystère central. Le livre semble souvent s’éloigner de ce qui est ostensiblement son mystère central. Puis le père de Salim revient dans le dernier tiers du livre pour relier les fils du roman. Dans le style caractéristique de Gurnah, le récit est tissé de ce qui peut ressembler à des digressions : des méditations sur des photographies, des lettres et d’autres artefacts ; des flashbacks sensoriels, des anecdotes, des hypothèses – tous ces aides-mémoire épars sur lesquels s’appuient les personnes déplacées. L’histoire du père de Salim, quant à elle, est racontée dans un élan irrésistible et propulsif. C’est le genre de récit propre, axé sur l’intrigue, créé par des personnes qui ont passé toute leur vie à peaufiner une réponse à une question fondamentalement sans réponse : Pourquoi cela m’est-il arrivé ?
Salim quitte l’Afrique à l’adolescence pour vivre en Angleterre, où il décide, malgré la forte opposition de sa famille, d’étudier la littérature. Il y reste pendant la majeure partie du roman, ne rentrant à la maison et n’affrontant son père qu’après avoir contemplé la rupture de loin pendant des années. Vers la fin du livre, après que le père de Salim a terminé son explication, Salim lui demande : « As-tu déjà lu « Mesure pour mesure » ? « Et lorsque son père répond qu’il n’a jamais vraiment compris Shakespeare (« Je n’ai pas pu dépasser les zounds, les exeunts, les harks et les rummages de ce prologue »), Salim se lance dans un résumé exhaustif de l’intrigue, dont le but est que la tragédie de leur famille reflète les événements de « Mesure pour mesure » et que le rôle de son père dans leur propre histoire est si mineur qu’il n’a pas d’équivalent dans la pièce de Shakespeare.
Le père de Salim, comme on peut l’imaginer, ne semble pas perturbé par la réponse intellectuelle et critique de son fils à son épanchement émotionnel. « Je ne prendrai pas la peine de le lire alors, dit-il, s’il n’y a pas de partie pour moi ». On pourrait penser que cet échange est destiné à illustrer comment le poids culturel disproportionné du canon littéraire occidental finit par faire disparaître d’autres histoires, même s’il tente de les embrasser – ou, peut-être, à quel point il peut être aliénant de se chercher dans une tradition qui ne reconnaît pas son expérience comme réelle. Les deux interprétations suggèrent que Gurnah, comme tant d’autres auteurs qui choisissent d’écrire en anglais bien que ce ne soit pas leur langue maternelle, a réfléchi en profondeur aux questions de tradition, d’influence et de canon.
Dans un essai publié en 2004, intitulé » Writing and Place « , Gurnah note : » Je crois que les écrivains viennent à l’écriture par la lecture, que c’est à partir du processus d’accumulation et d’accréditation (…) » à suivre
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)
(mais où donc les valeurs portées par les humanités gréco-latines, l’humanisme, les Lumières ont-elles survécu aux funeste couple de parvenus capitalo-marxsiste ?)
aux funeste > au funeste
Vous a-t-on rapporté des faits de rafles et de déportations survenus à Caen, Paul Edel ? Etant entendu que le breton est par nature plus taiseux que le marseillais, mais non moins chafouin
Comparer le breton et le marseillais, c’est mettre sur le même plan la pâte à crêpes et la bouillabaisse.
Non.
Les bretons, qui ont grand nombre de qualités, les marines n’étant pas les dernières, sont pauvres (d’origine).
Les marseillais, d’origine sont riches. Une peuplade première de la terre de France, une situation géographique d’exception, l’humidité est très mauvaise pour le métabolisme tout entier, m’a t’il été dit il y a deux jours, Bordeaux aussi est humide, mais couronnant le tout, un sens de l’accueil et de la générosité à nul autre pareil. La manière de faire d’un étranger son fils, en remerciement de l’avoir hissée à sa place, ita est, hors de sa mauvaise réputation qui lui collait aux basques, Forza Massilia.
Suis abalobée par Karim Benzema.
Ces conneries.
La punition.
La gueule tirée.
Son talent à Madrid avec Zinedine son compatriote.
Son retour en grâce.
La paix avec Didier Deschamps, à qui il ne faut pas en faire voir.
Son succès.
Pas vu son but, contre l’Espagne, non, mais vu sa tête : et, il est beau.
De manière inimaginable, il est beau.
Que tous nos compatriotes algériens prennent modèle sur lui : être français, de terre d’accueil. Algérien de terre d’origine, fier de ses origines et fier de sa terre d’accueil.
Zemmour au poteau. 5% de votes, pas plus.
Les siennes : ses conneries.
c’est un roman qui demande à être vécu plutôt que discuté.
Comme la vie, en somme.
– ou, peut-être, à quel point il peut être aliénant de se chercher dans une tradition qui ne reconnaît pas son expérience comme réelle. Les deux interprétations suggèrent que Gurnah,
Déjà, il a la chance que le père lise.
Le mien, non. Sauf des revues fascistes comme Valeurs Actuelles.
Ensuite, avec le scandale Batouala, je pense beaucoup à ces milliers d’enfants martiniquais qui ânonnaient « mes ancêtres les Gaulois ».
Et, en lien, à l’intelligence de ce père qui, réaction ou pas, nomma son fils Charlemagne.
Et Charlemagne, avec qui j’ai travaillé, à combien il avait combiné harmonieusement sa négritude avec les apports de la culture occidentale, mais la sienne était ô combien solidement ancré, comme lorsqu’il marchait et dansait alors.
Et son fils à lui, oublié son prénom qu’était pas à piquer des vers, qui lui disait « si tu me frappes, j’appelle le 119 ». Cet espèce de petit monstre, pur produit de l’adulation de la mère, que le père avec ses grandes patasses, pouvait même pas lui en coller une pour lui remettre les idées en place.
Mettre Caen en Bretagne, alors que c’est en Normandie.
Lu Lucéram hier matin, Jazzi : comme Ange a du être heureux de vivre partie de son enfance dans ce lieu paradisiaque.
Jazzi
C le e cauchemar horrible qui vous a mis sur les routes ?
« Première étudiante noire à la Sorbonne, première journaliste noire à Paris, la Martiniquaise Paulette Nardal brisait les barrières de couleur. Curieuse et intellectuelle, elle prit conscience des spécificités de la culture noire en arrivant en métropole et prit une part active à l’émergence du courant de la négritude. L’histoire a retenu les noms d’Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et autres illustres penseurs. Celui de Paulette Nardal est tombé dans l’oubli. Pourquoi ? »
« One might argue that this exchange is meant to illustrate how the disproportionate cultural weight of the Western literary canon ends up bludgeoning other stories out of existence, even as it tries to embrace them—or, perhaps, how alienating it can be to search for yourself in a tradition that fails to acknowledge your experience as real. Both interpretations suggest that Gurnah, like so many other authors who choose to write in English despite its not being their first language, has thought deeply about questions of tradition, influence, and canon.
In a 2004 essay, “Writing and Place,” Gurnah notes, “I believe that writers come to writing through reading, that it is out of the process of accumulation and accretion, of echoes and repetition, that they fashion a register that enables them to write.” He goes on to trace the evolution of the reading that enabled his own register: his limited access, growing up in Zanzibar, to literature written in his first language, Kiswahili; the alienating British-colonial education that he received there; the Quranic learning that took place in his local mosque; and his self-directed reading in English, after he fled Zanzibar for England as a young refugee. »
M. Mbougar Sarr dit à peu près la même chose, en french, sur les canons occidentaux qui s’imposent à la litterature africaine.
Et toutes ces réappropriations » innutrition » dit MMS, qui irriguent les livres des lecteurs-écrivains africains.
Le Nobel et potentiel Goncourt ( à ce jour tout est permis) décrivent cette même condition nécessaire pour eux, pour devenir écrivain: être un lecteur avant tout.
Mais ce qui les lie surtout, et les caractérise, c’est une littérature d’exil.
Qui ne connaîtra probablement aucun retour, que ce soit pour les auteurs eux-mêmes, ou pour un lectorat » là-bas » pas concerné…
MMS fait dire à son narrateur des choses très fortes à ce sujet.
Soit dans sa » conversation » humainement très dure en face-time avec les parents », soit quand un de leur petit cercle litteraire de jeunes africains a Paris décide de retourner au Zaïre, et qu’il lui enjoint de ne pas faire un énième récit de retour au petit pays, ce départ signifiant un adieu.
On cherche encore , en France, le black-power africain littéraire, post colonial, bien de son temps, et non exilé…
Victor Hugo l’a écrit
« Victor Hugo l’a évoqué dans son poème La conscience, dans La Légende des siècles : « Hénoch dit : – Il faut faire une enceinte de tours / Si terrible que rien ne puisse approcher d’elle. / Bâtissons une ville avec sa citadelle, / Bâtissons une ville et nous la fermerons. – ». »
Hénoch, fils de Caïn(fils d’Adam et Eve) né à Nod. Serait aujourd’hui l’Afghanistan, pays très abîmé.
Peut-être qu’au lieu de le chercher en France serait-il judicieux de le chercher en Afrique noire, c’est à dire aux sources.
@ à paraitre bientôt sur tous les stands d’ Elu-zée.. ça va morfler pour l’Eper-dû de lui-même… LE TRAITRE ET LE NEANT, de Gérard Davet et Fabrice Lhomme (Fayard, 13 oct. 2021 – 638 pages)
(spitch) – Dix ans après « Sarko m’a tuer ». Cinq ans après « Un président ne devrait pas dire ça… » Voici le nouveau livre politique de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, grands reporters au journal Le Monde. Après Sarkozy et Hollande, ils ont enquêté sur Emmanuel Macron. Plus de cent dix témoins de premier plan parlent, à visage découvert, crûment. Ils confient aussi leurs documents. Les auteurs racontent le pouvoir solitaire d’un homme suprêmement habile, éperdu de lui-même. Ils révèlent les dessous de la conquête de l’Élysée, puis l’exercice de la toute-puissance, et la vaine quête d’une idéologie. La trahison a enfanté le néant.
——
Je ‘incline devant le grand Dr Denis Mukwege,… Un homme qui mérite de vivre. Et quel vermisseau sommes-nous en comparaison de cet être ‘humain » ?…
——
Mais je m’incline aussi et surtout devant mon frère D., disparu il y a 33 ans, un 12 octobre. Et sans attendre la Toussaint de sa mémoire. Aujourd’hui, je vais doubler son temps d’existence à 15 heures, et n’aurai strictement rien appris de la vie de plus qu’il n’en apprit lui-même. Pour le consoler durant ses derniers jours, elle lui avait dit : « je ne serai pas longue à te suivre »… Elle est toujours là, mais a oublié ses encouragements passés. Parfois, elle me confond avec lui… Morte-vivante, le temps qui s’écoule en elle n’a plus aucun sens… Alors, maintenant, je peux à mon tour mourir tranquille, comme j’avais rêvé ce jour là du 12 octobre 2021… Le temps (qu’il me reste) n’est plus ni ne sera plus un tourment… ou le sera de moins en moins…, De vivre ou d’avoir vécu n’est guère intéressant en soi. Même si cela tient parfois du miracle… et je laisse à votre dieu le soin de choisir entre le mien et le sien. Bàv,
(J Ext, 12.10.21@9.38)
@ Merci rôz…, de ce petit rappel à la Conscience…
__________
Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes,
Echevelé, livide au milieu des tempêtes,
Caïn se fut enfui de devant Jéhovah,
Comme le soir tombait, l’homme sombre arriva
Au bas d’une montagne en une grande plaine ;
Sa femme fatiguée et ses fils hors d’haleine
Lui dirent : « Couchons-nous sur la terre, et dormons. »
Caïn, ne dormant pas, songeait au pied des monts.
Ayant levé la tête, au fond des cieux funèbres,
Il vit un oeil, tout grand ouvert dans les ténèbres,
Et qui le regardait dans l’ombre fixement.
« Je suis trop près », dit-il avec un tremblement.
Il réveilla ses fils dormant, sa femme lasse,
Et se remit à fuir sinistre dans l’espace.
Il marcha trente jours, il marcha trente nuits.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif, sans regarder derrière lui, sans trêve,
Sans repos, sans sommeil; il atteignit la grève
Des mers dans le pays qui fut depuis Assur.
« Arrêtons-nous, dit-il, car cet asile est sûr.
Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. »
Et, comme il s’asseyait, il vit dans les cieux mornes
L’oeil à la même place au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachez-moi ! » cria-t-il; et, le doigt sur la bouche,
Tous ses fils regardaient trembler l’aïeul farouche.
Caïn dit à Jabel, père de ceux qui vont
Sous des tentes de poil dans le désert profond :
« Etends de ce côté la toile de la tente. »
Et l’on développa la muraille flottante ;
Et, quand on l’eut fixée avec des poids de plomb :
« Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l’enfant blond,
La fille de ses Fils, douce comme l’aurore ;
Et Caïn répondit : « je vois cet oeil encore ! »
Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs
Soufflant dans des clairons et frappant des tambours,
Cria : « je saurai bien construire une barrière. »
Il fit un mur de bronze et mit Caïn derrière.
Et Caïn dit « Cet oeil me regarde toujours! »
Hénoch dit : « Il faut faire une enceinte de tours
Si terrible, que rien ne puisse approcher d’elle.
Bâtissons une ville avec sa citadelle,
Bâtissons une ville, et nous la fermerons. »
Alors Tubalcaïn, père des forgerons,
Construisit une ville énorme et surhumaine.
Pendant qu’il travaillait, ses frères, dans la plaine,
Chassaient les fils d’Enos et les enfants de Seth ;
Et l’on crevait les yeux à quiconque passait ;
Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles.
Le granit remplaça la tente aux murs de toiles,
On lia chaque bloc avec des noeuds de fer,
Et la ville semblait une ville d’enfer ;
L’ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes ;
Ils donnèrent aux murs l’épaisseur des montagnes ;
Sur la porte on grava : « Défense à Dieu d’entrer. »
Quand ils eurent fini de clore et de murer,
On mit l’aïeul au centre en une tour de pierre ;
Et lui restait lugubre et hagard. « Ô mon père !
L’oeil a-t-il disparu ? » dit en tremblant Tsilla.
Et Caïn répondit : » Non, il est toujours là. »
Alors il dit: « je veux habiter sous la terre
Comme dans son sépulcre un homme solitaire ;
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On fit donc une fosse, et Caïn dit « C’est bien ! »
Puis il descendit seul sous cette voûte sombre.
Quand il se fut assis sur sa chaise dans l’ombre
Et qu’on eut sur son front fermé le souterrain,
L’œil était dans la tombe et regardait Caïn.
Le cauchemar horrible qui vous a mis sur les routes de Caen en Bretagne, Caïn ?… – Comment retrouver le fil, Ariane ? de l’araigne Ascaride ?… – Marseille une fille riche. Et Bordeaux, un sens de l’accueil et de la générosité à nul autre pareil !… (Faudrait pas y avoir vécu)…
Moij pense que. Houla, ce matin…
DE L’IRONIE
Sur un blog assez connu, étant particulièrement sceptique sur les capacités de séduction de Zemmour (63ans) sur la jeune énarque (28 ans ) qui travaille pour lui (voir la couv de « Match ») , j’ai conclu mon post en ironisant par ces mots; « D’ailleurs Zemmour a un corps sexy et un visage très avenant. » Le sens était : « Il est racho et sa tronche fait fuir. »
Commentant ma prose , un habitué à pseudo se permet d’écrire : « Allons bon (suivent mon prénom et mon nom) va défiler à la prochaine marche des fiertés !» On agrémente cela d’une frimousse exprimant l’autosatisfaction.
Commentaire du commentaire.
1° L’ironie n’a pas été comprise.
2° On me taxe d’homosexualité , ce qui est un comble !
Petite dérive sur des écrivains issus de l’esclavage aux Antilles, Se souvient-on du fils d’une esclave, Thomas Alexandre Davy de La Pailleterie, le valeureux général Dumas, héro républicain ; de son fils Alexandre Dumas qui écrivit ce beau livre, Georges, (le héros d’une révolte d’esclaves, mais lui-même beau, riche, noir et cultivé) ; de ses petits-fils, Alexandre Dumas (fils) académicien, et Henry Bauër, valeureux communard, critique et homme de lettre engagé; de son arrière-petit-fils, Gérard Bauër, homme de lettre et membre de l’académie Goncourt.
Je ne sais pas ce que leurs enfants, s’il en eurent, ont fait.
@ ce qui est un comble !
un honneur, plutôt !… (sur ce plan-là, la TVA est à 20% -> art. 278 du CGI) – Bàv
En passant, Denis Mukwege, Nobel 2018.
@Mettre Caen en Bretagne, alors que c’est en Normandie
Foi de marseillaise
On cherche encore , en France, le black-power africain littéraire, post colonial, bien de son temps, et non exilé…
Non exilé, ça veut dire dans cette réflexion: vivant en Afrique noire, qui correspond à la partie sub-saharienne du continent africain.
Au-delà, cette réflexion prête en fait des facultés indues à la litterature, comme vecteur de transmission et d’héritage.
Et cette » religion » ne revêt pas la même importance dans d’autres cultures, et même en Occident, cette forme de religiosité n’aura rien épargné en terme de barbarie.
Qu’on arrête surtout de vouloir imposer ce qui s’apparente à un testament dont un notaire vereux aurait subtilisé tout ce qui fait justement la mémoire des hommes, pour imposer son » literatur über alles », rayon développement personnel.
MMS, dont un Schopenhauer viendrait sans peine a démonter son » art d’avoir toujours raison », lui aussi considère comme acquis ce necessaire préambule, la littérature pour essayer de sonder l’âme humaine, a la recherche d’ un « livre essentiel », alors que cette recherche relève plutôt de la psychologie et de l’histoite des idées. Niant ainsi toute l’ histoire des connaissances.
Vaste programme. Qui n’engage que ceux prêts à croire.
Il n’y a pas de récit littéraire contemporain venant d’Afrique noire ?
Ils existent bien sûr, pas sur support alphanumérique.
Paulette Nardal
Reductio ad nihilum du commentarium
Je découvrais l’approche que donne le blog en attendant Nadeau de la plus secrète mémoire, il m’a semblé à cette lecture que l’auteur utiliserait pour la faire vivre à l’écrit le procédé de la mémoire orale. Ne suis pas suffisamment loin dans ma lecture pour l’avoir repéré.
MS, sans et a lii, le blog s’écroule. Puck doit tout de même fournir un effort de travail de temps en temps et les autres sont au cinoche.
Et bien Janssen J-J
Ceci
« L’oeil était dans la tombe et regardait Caïn » l’emporte sur fourmis rouges affamées et blattes tout autant.
Je ne pensais plus à l’oeil.
Être éperdu de soi-même,. Comme ce doit être terrible…
2° On me taxe d’homosexualité , ce qui est un comble !
A voile et à vapeur, manque encore les bateaux à aubes, les sous marins à
propulsion nucleaire .
3J, je ne comprends pas cette mention à la TVA.
http://www.chanaz-croisieres.fr/bateau-electrique-le-chanaz.html
@ B… TVA ?je sais b., j’ai un humour un peu « space » que personne ne comprend en général… Il écrivait plus haut : « 2° On me TAXE d’homosexualité , ce qui est un comble ! »… D’où, la suite, ironique et néanmoins ludique. Faut dire qu’il se donne des verges, Mister Charoulaid…
Cela dit, n’accablez pas mes mauvais jeux (pro) d’omo (plaidoyer pour une lessive), narrivions point à nous en empêcher, vous le saviez bin… Je suis d’un lourd… et dingue : 101 kg, encore ce matin. Faut s’y faire… Ils jaillissent de mon clavier à mon insu… Pas moyen de le tempérer…
https://www.youtube.com/watch?v=CEfUaUbo8DY
Bàv,
B,une révolte de mon clavier qui a du prendre pour une bénédiction le sirop à la menthe hier;
mais j’ai mis un clavier neuf juste pour vous saluer ; bonne journée ;
Bravo et alii.
Bravo B.
Un clavier bien tempéré ne compense pas un climat mais c’est un premier pas.
En mars 1948, Amadou Doucouré, sénateur du Soudan, siège au Conseil de la République à Paris. Il se plaint de « l’influence néfaste sur les jeunes Africains de la projection dans les territoires d’Outre-Mer, en particulier en aof, de nombreux films d’aventure français ou étrangers ». Ne va-t-elle pas « déformer dangereusement la conscience et le caractère de ces enfants jusqu’à les pousser à s’affranchir prématurément de la tutelle de leurs parents »1.
in https://journals.openedition.org/etudesafricaines/16988
Ainsi, quelques années plus tard, en 1954, lors d’une conférence donnée au Cercle d’études culturelles de Rufisque, Abdoul Aziz Kane dénonce les films projetés : ils comprennent « un gros pourcentage de représentations de nature à conduire l’Africain vers le pervertissement ». A. A. Kane rejoint en cela le sénateur sur l’impact négatif des films : « […] les actes répréhensibles accomplis actuellement par les noirs africains se commettent seulement depuis que le cinéma et ses mauvais exemples sont à leur portée. » Il en tire cependant d’autres conclusions car il y voit une stratégie de la part des autorités coloniales :
lien idem
un climat bien tempéré ne compense pas un clavier… de quoi ? 🙂
Membre de la commission de censure cinématographique de Dakar, A. A. Kane critique son orientation et déplore « avoir souvent constaté, à ladite Commission, l’interdiction des films susceptibles d’aider les masses africaines dans leur évolution »3. Au nom de l’épanouissement personnel et du progrès, concepts novateurs, il conteste le droit des colonisateurs à restreindre la diversité des films.
en pensant à un erdélien:
Salvador de Bahia, la « Rome noire », Roma negra, la ville sainte des Noirs, comme l’avait appelée au début du XXe siècle une des prêtresses du candomblé, Mae Aninha. Bahia où la part de la population déclarée métisse (52 %) et noire (28 %) est la plus
Sur la côte nord-est du Brésil, Salvador de Bahia, «ville la plus noire» du pays, incarne le point de convergence des cultures européennes, africaines et amérindiennes. Son carnaval en est le symbole le plus fort. Il est aussi celui que les Brésiliens viennent fêter loin des artifices touristiques du carnaval de Rio.
Pour la première fois, ce rassemblement est l’occasion d’entendre battre le cœur de l’Afrique au rythme des batucadas : la communauté afro-brésilienne intègre les grands parcours et s’empare de la ville après plus de quarante ans de lutte contre la discrimination raciale. Les protagonistes du documentaire, qu’ils soient musicien, chanteur ou danseur, incarnent des figures emblématiques de la population noire de Salvador.
8 La circulaire du 16 mars 1932, « Adoption d’une politique du film aux colonies et dans les territoi (…)
10Dans ce contexte, les colonisateurs ne voient pas les films comme des
Tierno Monénembo (de son vrai nom Thierno Saïdou Diallo, né le 21 juillet 1947 à Porédaka en Guinée) est un écrivain guinéen francophone, lauréat du prix Renaudot en 2008.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tierno_Mon%C3%A9nembo
Ahmadou Kourouma est né de parents guinéens d’éthnie malinké, une ethnie présente dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Son nom signifie « guerrier2 » en langue malinké. Son père est un marchand de noix de kola. Il vit une partie de son enfance à Togobala en Guinée3. Ce lieu a constitué un des cadres de Les soleils des indépendances, sa première œuvre. Sous la responsabilité de son oncle Fondio, il fréquente l’école rurale de Boundiali, à partir de l’âge de sept ans, dès 1935. Il poursuit ses études à l’école régionale de Korhogo (1942), à l’école primaire supérieure de Bingerville (1943) et à l’école technique supérieure de Bamako (1947). Deux années plus tard, il est renvoyé de l’école pour avoir conduit des mouvements estudiantins et retourne en Côte d’Ivoire en tant que tirailleur au Bataillon autonome de Côte d’Ivoire à Bouaké3. Cette période coïncide avec les luttes pour l’indépendance des colonies africaines. Il est arrêté pour insubordination après avoir refusé de prendre part à des interventions visant la répression des manifestations de Rassemblement démocratique africain (RDA). Comme sanction, il est emprisonné, dégradé et forcé de se rendre en Indochine3.
De 1950 à 1954, il est envoyé comme tirailleur sénégalais en Indochine,
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ahmadou_Kourouma
Renforcer la résilience des institutions africaines de la mémoire
https://www.youtube.com/watch?v=VUXZ36i8ODM&t=81s
Salvador de Bahia, la « Rome noire », Roma negra, la ville sainte des Noirs
Fernandez, Dominique, a manqué d’y rester, étranglé sur la plage. Raconté dans son livre sur le baroque, puisqu’il faut parler de littérature.
Opinion
Afrique-France : la disruption
par Achille Mbembe
Si Achille Mbembe a répondu à la sollicitation du président Macron, c’est pour « prendre à témoin, et, au besoin, prendre date ». Pour AOC, le philosophe revient sur l’expérience du « Nouveau Sommet Afrique-France » qui s’est récemment tenu à Montpellier et dont il fut la cheville ouvrière, notamment chargé d’animer, en amont de cet événement, un cycle de 65 débats auxquels près de 4000 personnes ont participé dans 12 pays africains. Lire l’article
LES AFRICAINS
RÉPERTOIRE DES PERROQUETS D’ORIGINE AFRICAINE
http://www.breizh-oiseaux.fr/Africains.php
En Afrique, les maladies du XXIe siècle sont déjà là. Ce n’est pas le professeur Lamine Gueye, recteur de l’université Alioune-Diop de Bambey, qui dira le contraire. « Au Sénégal, les maladies cardiovasculaires sont devenues un véritable problème de santé publique, dit-il. Un quart des personnes de plus de 20 ans souffrent d’hypertension, tandis que le paludisme concerne désormais seulement 1 % de la population. L’hypertension est d’autant plus préoccupante qu’elle est méconnue par la population et rarement dépistée. Elle est diagnostiquée trop tard, lorsque des complications comme les attaques cérébrales sont déjà là. »
https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/03/13/ces-nouvelles-maladies-qui-sevissent-en-afrique_5435616_3212.html
Le vol Air Afrique semble cloué au sol. Et alii en boubou distribue des bonbons.
certains reportages ayant hissé, sans ambages, Bukavu au rang de « capitale mondiale du viol ».
bonsoir
et alii dit: à
Opinion
Afrique-France : la disruption
Drôle. Entendu de la bouche de Dante ce matin, le verbe disrupter. Semble être entré ds le vocabulaire courant.
Un clavier de quoi ?
Pas de piano.
et alii dit: à
B,une révolte de mon clavier qui a du prendre pour une bénédiction le sirop à la menthe hier;
mais j’ai mis un clavier neuf juste pour vous saluer ; bonne journée ;
C’est ça, allez vous coucher Et Alien.
Vous avez oublié le lien:
Denis Mukwege: «Nous pouvons extraire les minerais de la RDC sans tuer, violer ni exploiter les enfants»
Bukavu.. »capitale mondiale du viol »
Prononcez Costermansville, plus sexy
Le Nobel 2018 a répondu à cette question: pourquoi le viol et les violences sexuelles.
Une des réponses est là:
« La RDC est un pays très riche en ressources naturelles. Le développement technologique du XXIe siècle ne pourra se faire sans la RDC. Aujourd’hui, il est impossible de parler de voiture électrique ou de matériel électronique sans parler du cobalt, du coltan ou encore du lithium produits en RDC. »
Les commanditaires ne sont pas à Bukavu.
je ne demande rien aux erdélien-n-es; j’ai interlocuteurs et trices indifférents à leurs jeux; et surtout leurs grimaces érotiques :
et pas qu’en FRANCE décalages horaires à calculer!
@je ne demande rien aux erdélien-n-es;
C’est ça vieux marteau, débranchez de temps en temps.
Bravo B.
Ah mince, j’ai réveillé le dragon, le serpent du blog.
Ils ont beaucoup de terres rares… ont besoin d’aides à leur extraction pour le moment. Du tungstène aussi. Les mines. Leurs sols, leurs ressources en sont gorgées… L’Afrique doit leur appartenir., se reconquérir seule. Ne pas laisser de place à la Chine. Trouver de nouvelles solutions.
Bàv,
les conversations des erdélien-n-es ne m’intéressent plus du tout
inutile de persévérer « avec » et contre moi;
j’ai une vie qui me suffit
Bérénice, comment se fait-il qu’on dise que le chauffage coûte cher alors qu’en même temps on se plaint du réchauffement ?
Pourquoi Rose trouvez-vous les narines des bretons mieux que celles des marseillais ?
Monsieur Charoulet a un problème avec la ponctuation.
Moi je trouve Zemmour sexy et si j’avais été une femme, j’aurais tout fait pour le séduire.
Notre collègue Alban Bensa est mort avant hier. Il était un formidable spécialiste des kanaks de Calédonie et fut un pilier de la revue Genèses. Je me joins à Francis Affergan pour saluer sa mémoire.
https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2021/10/11/l-anthropologue-alban-bensa-specialiste-de-la-nouvelle-caledonie-est-mort_6097938_3382.html
C’est curieux comme prénom-nom. Ça fait ban-ben.
En tout cas il faut des spécialistes de la Nouvelle Calédonie. Comment et pourquoi le devient-on, cela reste un mystère.
Moi je suis spécialiste en tout.
Posez-moi une question dans n’importe quelle domaine et vous aurez la réponse. Allez-y.
Je suis plus fort que tous les ordinateurs quantiques galactiques de l’univers.
Et vous le savez bien.
D, pouvez vous me prédire une histoire d’amour viable et enviable? Où, quand, comment, avec qui et sans pourquoi.
Bon, sinon Macron voir l’avenir du pays à l’horizon d’Oreno, nouvelle planète. On en a pour les milliers d’années à rembourser l’hypothèque. Un avenir se construit.
Voter va devenir une mission impossible.
Les kanaks de Nouvelle Calédonie forment une civilisation qui me fascine.
Comment savent-ils tout ça ?
D. dit: à
Pourquoi Rose trouvez-vous les narines des bretons mieux que celles des marseillais ?
J’ai juste buté sur le terme chafouin.
Quant à foi de marseillaise, foie de morue, oui. Ou de sardine.
B dit: à
D, pouvez vous me prédire une histoire d’amour viable et enviable? Où, quand, comment etc
Moi, je peux vous la prédire.
Aux questions précises, je ne peux pas répondre.
Et vous serez chouchoutée.
N’oubliez pas votre cake au beurre, battu et rebattet avec la maryse.
@Quant à foi de marseillaise, foie de morue, oui. Ou de sardine.
Une huile d’Olive
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0e/Jean-Baptiste_Olive_-_Vue_du_port_de_Marseille.jpg
pour Ali, en boubou, qui distribue des bonbons
https://www.amazon.fr/Boubou-Boite-bonbons-ronde-Haribo/dp/B01LYMCJMB
@ B… J’ai toujours préféré la première version historique avec Barbara Bain… Les remake sont toujours de pâles copies abâtardies bien décevantes…
https://www.youtube.com/watch?v=EiSh_utT_og
C’est comme Emma Peel sans Diana Rigg…, ça n’avait plus aucune allure ! Bàv,
Martin Landau, effrayant à souhait.
Je suis d’accord avec tout ça.
Et vous le savez bien.
B dit: à
D, pouvez vous me prédire une histoire d’amour viable et enviable? Où, quand, comment, avec qui et sans pourquoi.
–
Oui je peux.
Je peux vous dire où, comment, sans qui et avec et pourquoi.
Bérénice, je vous prédis une histoire d’amour enviable et viable.
(L’huile d’olives noires de Nyons (robe bouton d’or aux reflets vert tendre) est l’une des huiles d’olive française de caractère parmi les plus raffinées : https://www.nyons-aoc.com/ )
(Un de ces jours, D. nous fera la grâce de passer en revue l’extrême variété, justifiée, des appellations d’origine contrôlées/protégées françaises.)
Nous aurons l’heur, d’avoir D., qui nous fera grâce.
Etc.
Nyons, Die, l’enclave des papes, etc.
Quant à une huile de Cézanne, peindre, peindre, peindre, l’Estaque :
https://images.app.goo.gl/gGqx34naR2tPJAoMA
Incidemment, connarD., vous pourriez mieux vous documenter et réécouter, in extenso, le discours d’Obama dit du Caire.
Je préfère celui de Monsieur Malou, dans un tout autre style.
C’est mon droit.
Et en plus il dit des choses très justes, si vous y faites un peu attention.
Soit. Monsieur ConnarD.. Cela étant, je vous adresse un conseil de simple bon sens : don’t believe your own press
Vous pouvez vous référer à DeepL.com pour obtenir une traduction fidèle respectant les voies diplomatiques
L’art de la diplomatie étant une vertu cardinale de la France et du français depuis quelques siècles, disons durant la période des temps modernes vous vous voudriez peut-être les extraire …
la période des temps modernes dont vous vous voudriez peut-être les extraire …
@Et en plus il dit des choses très justes, si vous y faites un peu attention.
Un noir qui use d’adjectifs et de mots choisis pour confondre des blancs ? Stupéfiant. Digne d’un petit cul blanc de chafouin charentais. Plus sérieusement, avez-vous lu la présentation que fait le site wikipédia du prodigieux (on a le Périclès qu’on mérite dirait le glorieux et pourtant copieusement croisé Mr. Synthétique, dit Court) discours du Caire ? On croirait une fiche de propagande commandée par le premier ministre israélien d’extrême droite, le petit Benett, qui se targue d’intervenir sur les réseaux pour y « prolonger la guerre » partout où ses fantasmes sont contrariés …
Il vient dans les totamaks.
Édifiant.
Brillant.
Belle rencontre avec Eddy Malou, ipso facto.
Parler avec le président, mais pourquoi ?
D.(notre D. qui sera aux cieux) est peut-être son frère. Fait partie lui aussi de lgqcbdc.
Bonne nuit.
Chez wiki.
Un tokamak est un dispositif de confinement magnétique expérimental explorant la physique des plasmas et les possibilités de produire de l’énergie par fusion nucléaire. Il existe deux types de tokamaks aux caractéristiques sensiblement différentes, les tokamaks traditionnels toriques et les tokamaks sphériques. Wikip
Je le choisis sphérique, puisque nous avons le choix.
Pour deux raisons :
La terre et la femme sont rondes et parfois mal lunées.
Thor, lui dieu de la guerre, hic, mauvais signe. Sauf dans hic et nunc.
Le progrès prochain d’Eddy Malou consistera à remplacer le latin, qu’il manie bien, par ses langues autotochnes.
Avons tout à apprendre encore de l’Afrique noire. Toi mon frère que je n’ai jamais eu.
Couleur café : ce soir la nuit sera blanche
https://www.youtube.com/watch?v=K3OozfVG4tY
L’armée malienne ouvre la marche lors du défilé du 14-Juillet.
Après le passage de la célèbre Patrouille de France dans le ciel de Paris, une soixantaine de soldats maliens a ouvert au sol le traditionnel défilé du 14-Juillet aux côtés de militaires français, dont les unités ont été engagées au Mali. Un détachement de la Minusma, la force de l’ONU à forte composante africaine qui a pris ses fonctions début juillet au Mali, a également défilé, au son du célèbre Chant des Africains.
C’est nous les marocains …
https://www.youtube.com/watch?v=z49lTldsf4Y
Mon frère, l’africain.
Sur le point aveugle au sens figuré.
https://christianwery.blogspot.com/2015/06/le-point-aveugle.html?m=1
Nelly Sach & Christa Wolf, chère à Paul.
Ce soir, la nuit sera blanche
Bien partie pour.
Demain, fera la grasse.
« Bérénice, je vous prédis… », etc.
L’on fait dans la cartomancie maintenant ?
Tristan TZARA, Note sur l’art négre
L’art nouveau est en première ligne : concentration, angle de la pyramide vers le point du sommet qui est une croix ; par la pureté nous avons d’abord déformé, puis décomposé l’objet, nous nous sommes approchés de sa surface, nous l’avons pénétrée. Nous voulons la clarté qui est directe. L’art se groupe dans ses camps, avec ses métiers spéciaux, dans ses frontières. Les influences de nature étrangère qui s’entremêlaient sont les lambeaux d’une doublure de la Renaissance encore accrochés à l’âme de nos prochains, car mon frère a l’âme aux branches aiguës, noires d’automne.
Mon autre frère est naïf et bon et rit. Il mange en Afrique ou au long des îles océaniennes. Il concentre sa vision sur la tête, la taille dans du bois dur comme le fer, patiemment, sans se soucier du rapport conventionnel entre la tête et le reste du corps. Sa pensée est : l’homme marche verticalement, toute chose de la nature est symétrique. En travaillant, les relations nouvelles se rangent par degrés de nécessité; ainsi naquit l’expression de la pureté.
Du noir puisons la lumière. Simple, riche naïveté lumineuse. Les matériaux divers, balances de la forme. Construire en hiérarchie équilibrée.
ŒIL : bouton, ouvre-toi large, rond, pointu, pour pénétrer mes os et ma croyance. Transforme mon pays en prière de joie ou d’angoisse. Œil d’ouate, coule dans mon sang.
L’art dans l’enfance du temps, fut prière. Bois et pierre furent vérité. Dans l’homme je vois la lune, les plantes, le noir, le métal, l’étoile, le poisson. Que les éléments cosmiques glissent systématiquement. Déformer, bouillir. La main est forte, grande. La bouche contient la puissance de l’obscurité, substance invisible, bonté, peur, sagesse, création, feu.
Sic, n°21-22, sept-oct 1917
Parmi les écartés de la sélection Goncourt, on trouve ce récit qui
« s’inspire du naturaliste français Michel Adanson, pour imaginer l’arrivée au Sénégal, en 1750, d’un jeune homme parti étudier la flore locale et qui découvrira les « richesses immatérielles » de l’Afrique. »
Un bon français des Lumières, dans une vision idyllique du bon colonisateur blanc qui tombe amoureux d’une indigène, dans une réécriture esclavagiste de l’histoire de d’Afrique.
Sur ce fil a été signalé un roman prix Renaudot 2008, » le roi de Kahel », plus
« À partir de ses voyages, Sanderval a publié quatre ouvrages. Nous ne nous intéresserons ici qu’aux deux premiers, De l’Atlantique au Niger par le Foutah-Djallon : carnet de voyage3 et Soudan français. Kahel, carnet de voyage4, qui ont offert à T. Monénembo un très riche matériau narratif et dans lesquels il a puisé un certain nombre de citations, qui sont l’objet de la présente étude.
4Les récits de Sanderval et le roman de T. Monénembo s’inscrivent dans des contextes complètement différents, sur le plan énonciatif, esthétique, socio-historique et idéologique. Les uns ont pour auteur un explorateur du XIXe siècle, précurseur de la conquête du continent africain, et relèvent d’une longue tradition du carnet de voyage en terre lointaine. Celui-ci est d’abord le récit d’une aventure périlleuse et surprenante, qui intéresse à ce titre le grand public. Mais dans la seconde moitié du XIXe siècle, le récit de voyage en terre africaine devient l’instrument d’une future conquête en diffusant un savoir sur un monde encore très mal connu : ceux de Sanderval comportent ainsi une large part d’observations scientifiques visant un public plus restreint, le cercle des savants. Il est aussi l’expression de l’idéologie coloniale dont il justifie – très explicitement dans le cas de Sanderval – le bien-fondé et la légitimité. »
Ces deux pitches font ressortir l’idee de conquête territoriale en terre inconnue et non cartographiee selon les critères occidentaux.
Passionnant :
« Woodward, par exemple, reconnaît trois manifestations différentes de la connaissance spatiale traditionnelle : la cartographie cognitive, composée de constructions mentales ; les cartes de l’action, qui se traduisent par la création de représentations essentiellement immatérielles et éphémères (gestes, rituels, chants, poèmes,…) ; et enfin la cartographie purement matérielle, à son tour distinguée entre cartographie in situ (comme l’art rupestre) et « mobile » produite sur différents supports (papier, peaux des animaux, sable, écorce, tissus, corps humain) (Woodward, 1998, p. 307). Les études sur le contexte africain, s’attardent souvent sur les supports cartographiques comme s’ils constituaient la spécificité de cartes africaines, faisant du support l’objet principal de l’analyse [8]. Ainsi, des aspects extrêmement actuels, concernant la fonction des représentations « in situ » plutôt que « mobiles », sont mis de côté. Pour ce qui concerne la cartographie matérielle, elle présente une forme cartographique originale dans sa manière d’articuler récit oral et écriture graphique à l’intérieur des sociétés sans écriture. »
https://www.cairn.info/revue-l-information-geographique-2013-4-page-68.htm
Sur » le roi de Kahel »:
:En écrivant Le Roi de Kahel (2008), Tierno Monénembo choisit de s’intéresser à une figure marginale de la conquête coloniale, peu connue en France mais célèbre en Guinée, Aimé Victor Olivier de Sanderval.
L’humeur chagrine eût convenue.
https://www.lemonde.fr/m-actu/article/2014/04/11/je-te-sens-d-humeur-chafouine-aujourd-hui_4398918_4497186.html#xtor=AL-32280270-%5Bdefault%5D-%5Bandroid%5D
Le Monde.fr
eût convenu.
Depuis quelques temps, IL montre sa vraie nature… diplomatique. –
Omar Sy vient de se marier avec Netflix…. encore un qu’on ne pourra plus voir dans les salles obscures. Des maisons closes bientôt deviendront, Marthe. – Quand doit-on en finir avec le prix G-2021, au juste ? ça devient bin long. – Laisse ta gondole, nilda, en (n’)attendant.
https://www.youtube.com/watch?v=2FetSBgTPfE? Bàv,
L’on fait dans la cartomancie, maintenant ?
Renato, oui.
Pour B. mi a carte de tendre (et déterminé).
https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/carte_du_Tendre/111911
mi totalement superfétatoire.
Des Lumières qui, dans leur ensemble,
n’éclairaient qu’au droit du réverbère…
Et entre Voltaire et JJR, préférer la langue de Rousseau.
« Toujours est-il que le continent africain reste inconnu en Europe. Les relations de voyage se multiplient, mais, comparativement aux autres parties du monde dont l’ExtrêmeOrient, le Nouveau Monde, l’Inde, elles sont très peu nombreuses. Les limites de cette connaissance européenne de l’Afrique sont exprimées dans cette phrase qu’on retrouve dans le Discours sur l’origine de l’inégalité parmi les hommes qu’écrit Jean Jacques Rousseau en 1754 : « Depuis trois ou quatre cents ans que les habitants de l’Europe inondent les autres parties du monde et publient sans cesse de nouveaux recueils de voyages et de relations, je suis persuadé que nous ne connaissons d’hommes que les seuls Européens… 136» »
Andiamo, Passou au pays des sushis, saura peut-être faire reculer des fantasmes ?
Pas sûr.
Tweet
« Je pense même que les japonais ont une image négative de la France : les attentats, les gilets jaunes. Quand on vit en France, on sait que ce n’est pas la réalité et que le pays ne se résume pas à ces phénomènes sociaux mais quand on est loin, malheureusement on ne voit plus que ça…. »
Ryōko Sekiguchi
(entretien dans Diacritik) »
Ben mon colon, Lumières qui s’éteignent pas…
Pas tweet mais Facebook.
LA FRANCE VUE DU JAPON
Un fantasme , comme celui du Japon vu par une française, C. Atlan et ses brumes éthérées.
Bref.
je n’ai pas oublié
René Caillié1, né le 19 novembre 1799 à Mauzé-sur-le-Mignon (Deux-Sèvres) et mort le 17 mai 1838 à La Gripperie-Saint-Symphorien (Charente-Maritime), est un explorateur français, connu comme le premier Occidental à revenir de la ville de Tombouctou, dans l’actuel Mali2.
bonne journée
… « son véritable objet est peut-être de proposer un tableau de cette France de 1970 passée aux oubliettes. Ce qui affleure, ce sont d’autres acteurs des années 1960, ces familles des classes populaires, immigrés italiens ou polonais notamment, dont les enfants malades étaient soignés dans ces institutions totales, gouvernées par des médecins et des régiments de religieuses, ces employés à peine formés, pour certains recrutés alentour, ces petits arrangements locaux, mais aussi le pouvoir de Paris, le pouvoir incontesté et incontestable des médecins et des architectes. À travers le catastrophe du Roc des Fiz, par la mémoire faite à ses 71 victimes, l’auteure peint avec une grande efficacité non seulement la vie en sana mais aussi une France ordinaire dominée par des intérêts économiques et un immense mépris ». (C-C)
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2021/10/13/memorial-garcons-engloutis-lamy-quique/
—-
Pour en finir un brin avec le romantisme de la Montagne magique de Thomas Mann, peut-être ?… Bàv
@Pour en finir un brin avec le romantisme de la Montagne magique de Thomas Mann, peut-être ?…
Coucou.
…Ou pour continuer de trouver des responsables à toutes les catastrophes naturelles…
Ce même hiver, deux mois plus tôt, un autre établissement de l’UCPA, accueillant des jeunes à été soufflé par une avalanche.
J’imagine que M. Houellebecq s’en souvient…
Marie Curie est passée au Plateau d’Assy…
Ce même hiver, deux mois plus tôt, un autre établissement accueillant des jeunes , UCPA, a été soufflé par une avalanche
vous oubliez vos classiques:
Équatoria est un album de bande dessinée, de la série Corto Maltese. Publié en 2017, il est le deuxième de la série après la mort de Hugo Pratt
, pendant que Corto débarque avec une esclave à Zanzibar. Il y rencontre l’ancien trafiquant Tippo Tip, qui finance une expédition pour que la fille d’Emin Pacha puisse retrouver les restes de son père en Équatoria, à Wadelai (en), où il était gouverneur. Maltese dirige l’expédition. Malgré les turpitudes dues aux colonialistes britanniques, il mène à bien sa mission.
Troller oui, mais troller utile.
« Précieuse guide, Chloé nous emmène à Sancellemoz, fondé par le fameux docteur Tobé et inauguré en 1931. Classé aux Monuments historiques comme bon nombre de ces édifices, il est haut de sept étages, couronné de toitures-terrasses servant de solariums. 280 tuberculeux y étaient soignés. Il est devenu un centre de rééducation (neurologie, traumatologie, éveil de coma). «Ma star», dit Chloé en admirant le colossal édifice.
Au cours de ses recherches, elle découvre qu’Igor Stravinski l’a fréquenté de 1935 à 1939 où furent soignés son épouse Catherine et trois de ses enfants. Elle décédera de la tuberculose ainsi que sa fille Ludmila. Lui-même atteint au poumon gauche, le musicien y séjourne et y compose le 2e mouvement de la Symphonie en ut »
https://www.letemps.ch/culture/splendeur-ruine-decheance-sanatoriums-passy
Netflix va tout dévorer et sans laisser de miettes.
Netogreflix.
Les GAFAM et Netflix sont les nouveaux cavaliers de la nouvelle apocalypse qui enterreront pour toujours les anciens cavaliers de la vieille médialypse :la radio, le cinéma et la télévision.
Sur que je suis pas intéressée par ce bouquin de merde qui vient de sortir, et proposé en troll.
Pour aller plus loin avec Chloé, une guide , décidément bien sympathique :
« Ultime étape: le Roc des Fiz, un sanatorium pour enfants. Il n’y a à voir que de la végétation. Dans la nuit du 15 au 16 avril 1970, une coulée de boue, de rochers et de neige a emporté l’aile ouest de l’établissement; 56 enfants sont décédés et 15 adultes. Plus grande catastrophe de ce genre en France. L’événement meurtrier a contribué à la mise en place d’une politique publique de prévention des risques naturels.
Le sanatorium a été ensuite intégralement rasé. Il ne reste qu’une modeste stèle, à peine visible. On peut y lire: «Aux 71 victimes qui auraient pu être épargnées.» Le massif de Platé où a été érigé le sanatorium était, en effet, propice aux éboulements. La catastrophe aurait pu être évitée, soutient-on encore à Passy. Mais Roc des Fiz promettait d’être le plus rentable des établissements de soins du Plateau… Ce qu’il fut jusqu’à ce que la montagne l’engloutisse. »
Que fera l’homonuméricus quand tout lui sera offert virtuellement ?
Même son sommeil sera numérique.
Cette histoire n’a apparemment rien à voir avec l’Afrique, puisqu’elle commence en Inde. Et quand elle passe de l’Inde à l’Afrique, elle concerne l’Afrique orientale, notamment l’Éthiopie, et non le Mali. Mais je suis encouragé à la raconter parce qu’il y a au moins du lien entre Tombouctou et le sujet de mon histoire, à savoir le royaume du Prêtre Jean.
2C’est par les écrits de Léon l’Africain que, pour la première fois, l’Occident a entendu parler de Tombouctou de manière non légendaire. Léon, Arabe de Grenade (Al Hassan ibn Muhammad), s’était refugié, à Fez au Maroc, après la Reconquista et la chasse des Arabes d’Espagne. À Fez, il étudia, et effectua de nombreux voyages dans le monde musulman : à Constantinople, à Tombouctou dans la vallée du Niger, en Égypte d’où
Umberto Eco :
Le royaume du Prêtre Jean
http://revel.unice.fr/alliage/index.html?id=3842
Y aura-t-il une guerre entre les grecs américains et les chinois troyens pour dominer le monde numérique ?
La guerre de Troie 2.0, version Gir.Au.Doux.0 aura-t-elle lieu ?
Le temps des livres comme celui des cathédrales est éternel.
Immortelles reliques.
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