Richard Wagner réécrit l’histoire, la sienne
« Pourquoi voulez-vous que j’écrive mes mémoires, je n’ai rien à cacher… ». Je ne sais plus de quel homme politique est cette répartie, mais j’y repensais en découvrant de Ma vie (528 pages, 8 euros, Folio) de Richard Wagner. Si cette nouvelle édition n’avait pas été aussi parfaitement ficelée par Jean-François Candoni, je ne m’y serais peut-être pas risqué. Il arrive parfois qu’avec certains livres, on sente à l’avance la nécessité de garde-fous. Un appareil critique, une bibliographie, des notes érudites mais pas trop. Tout y est. J’avais souvenir d’une ancienne édition compulsée à la vieille bibliothèque nationale, dont les spécialistes disaient que la traduction de Noémi Valentin et Albert Schenk , datant de 1911, était lacunaire, fantaisiste, et qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, coupant des paragraphes entiers, en réécrivant d’autres. M. Candoni, expert en wagnérisme et bon connaisseur du romantisme allemand, a revu tout cela (encore que « Charles-Marie de Weber », c’était savoureux). Il a coiffé le tout d’une préface substantielle et savante mais sensible qui donne vraiment envie d’y aller voir.
Curieuse tout de même, cette manière de raconter sa vie. C’est même le principal intérêt de ce récit. Bien sûr, il y a le témoignage sur le siècle culturel et artistique d’un point de vue allemand, et même franco-allemand car une bonne partie est consacrée à l’expérience française de Wagner. Mais pour le reste, c’est un cas d’école par le modèle narratif qu’il propose, à mi-chemin entre chronique historique, fiction poétique et autobiographie traditionnelle, qui n’hésite pas à emprunter au mythe et aux grands récits épiques, toutes choses concourant à la rédemption du compositeur qui se considérait mal aimé. Mais pas par Mallarmé :
« Singulier défi qu’aux poètes dont il usurpe le devoir avec la plus candide et splendide bravoure, inflige Richard Wagner ! »
Cela dit, le mémorialiste décolle rarement de son récit chronologique assez monocorde ; on y chercherait en vain un recul et un surplomb sur l’époque, un peu de hauteur pour des réflexions sur les hommes ou les événements, quelque chose de l’ordre d’un jugement moral sur l’Histoire au moment où il la vit. On sait que Wagner voulait tout contrôler de la réception de son œuvre, jusqu’à son écho pour la postérité. La communication l’obsédait. Le terme revient souvent sous sa plume. C’est bien dans cet esprit qu’il faut lire sa version de sa vie, qui ne coïncide pas sur bien des aspects avec celles qu’en donnèrent ses biographes Martin Gregor-Dellin et Ernest Newman, pour ne rien dire des portraits qu’en ont laissé Nietzsche, Thomas Mann ou même de l’essai savant d’Adorno, sans oublier le plus subjectif et le plus perspicace, celui d’André Suarès. De l’avis de l’éditeur de cette nouvelle édition, il n’y a pas d’erreurs grossières ou de fautes dans les dates. Ce qui serait véniel. L’essentiel est ailleurs : dans la présentation et l’interprétation de faits établis. Sur Spontini auquel il consacre de belles pages. Sur la révolution telle qu’il l’a vécue à Dresde entre barricades et combats de rue, avec la Marseillaise perçue dans le brouillard et Bakounine en vedette. Sur sa découverte de la mythologie scandinave. Sur ses séjours à Londres et Venise. Sur le scandale de la représentation de Tannhaüser à l’Opéra de Paris et la francophobie qu’il entraînera dans les milieux musicaux allemands. Sur le reproche de dilettantisme qui lui fut souvent adressé, alors qu’il s’agissait de l’éclectisme d’un homme curieux de tous les arts et qui ne voulait s’en interdire aucun : compositeur bien sûr, mais aussi écrivain, dramaturge, chef d’orchestre…. Ou sur son antisémitisme tel qu’il se manifeste non dans son œuvre musicale, mais dans ses propres livres tel Le judaïsme dans la musique (1850). Il en veut à Meyerbeer et Mendelssohn de réussir mieux et plus rapidement que lui, de voir leur musique acclamée, parce que, selon lui, ils sont à l’abri du besoin et des humiliations qu’il entraîne, oubliant au passage ce que le premier des deux avait fait pour lui. En fait, si on veut le suivre dans sa « logique », il faut s’armer de Sur la Question juive 1843 de Marx. « Ils » y sont assimilés à l’argent, la banque, la finance prédateurs. Wagner, qui en tirait l’idée que le phénomène était responsable de la marchandisation de l’opéra dans le goût du public, y a rajouté sa haine des journalistes en général tant il était persuadé que tous les journalistes hostiles à sa musique étaient nécessairement juifs. Cela dit, il ne voulait pas les tuer : juste les convertir pour les rédimer…
Sa mémoire court de sa naissance (chapeau !) en 1813 jusqu’au moment où Louis II de Bavière en fait son protégé en 1864, le jour même où meurt Meyerbeer. Dès lors, pour répondre à la commande de son mécène, il commence à dicter Ma vie à Cosima et ne s’arrêtera qu’en 1880, trois ans avant sa mort à Venise. Entre temps il aura créé Tristan et Isolde, Les Maîtres-Chanteurs, la Walkyrie, l’Anneau du Nibelung, Parsifal. C’est dire tout ce qui n’est pas dans ce livre, hélas, même si tout religionnaire et processionnaire du Festspielhaus de Bayreuth en fera son livre de chevet. La suite eut été plus intéressante : les rencontres décisives avec Louis II et Nietzsche, la création du festival de Bayreuth, et les opéras écrits entretemps…. Au fond, Cosima Wagner a écrit la suite à sa façon dans son Journal. Ce n’est pas que sa mémoire ne soit pas à son avantage. Mais à force de faire état des persécutions et des intrigues dont il s’estime la cible, il donne au lecteur des verges pour se faire battre. Le manuscrit original connut bien des tribulations. Mary Burrell, une riche collectionneuse anglaise groupie de Wagner au point de réunir absolument tout ce qui le concernait, s’était vue proposer la chose. Et savez-vous pourquoi elle ne l’a pas acquise ? Parce qu’elle était convaincue qu’il s’agissait d’un faux probablement rédigé par des ennemis de son idole…
716 Réponses pour Richard Wagner réécrit l’histoire, la sienne
J’aime beaucoup Wagner, en dépit de quelques longueurs.
D’ailleurs regardez cette gueule sur la photo, c’est quelqu’un de droit dans ses bottes, à qui on en remontre pas.
Le regard est profond, l’expression sereine, volontaire et aristocratique, comme la mienne, la bouche est à la foi sensuelle, tendre et volontaire.
Je vais vous dire quelque chose : de nos jours des types comme ça, on en manque. Regardez nos artistes, nos acteurs de cinéma, de théâtre : pour la plupart des types douillets et mollason, pas grand chose de taillé à la hache, des personnalités toutes aussi molles et convenues, des retranchements derrière la pensée facile et unique. A part Depardieu, qui a une gueule et la ramène, aujourd’hui ?
Vaste et ample fresque littéraire qui nous donne enfin l’envie de découvrir les aventures du Teuton musicien!
Sa musique est tout à l’image du bonhomme, d’ailleurs : profonde, grandiose, pleine, puissante, juste, mystérieuse et charmante.
h*ttp*://www.youtube.com/watch?v=LTyj856BtWY
« Singulier défi qu’aux poètes dont il usurpe le devoir avec la plus candide et splendide bravoure, inflige Richard Wagner ! »
Franchement, Mallarmé nous aurait moins pris la tête, une fois encore, en écrivant tout simplement : « Singulier défi qu’inflige Richard Wagner aux poètes dont il usurpe le devoir avec la plus candide et splendide bravoure! »
De toutes façon je hais Mallarmé et son œuvre.
Mallarmé, c’est du flan, et qui se démoule pas bien en plus. Du flan prise de tête.
…
…un musicien,…un » trou-bas-dour « ,…
…
…le seigneur a dit, obéit, courtise moi,…et tu mangera de mon pain,…
…s’il en reste des pierres après l’édifice de mon château de Bavière,…of course,…
…etc,…
…bonjours les bruits de fonds,…la vie de château en construction,…le travail en musique à la Stalag 13 de Bavière,…
…
…l’orchestre instrumental,…une franc-maçonnerie corporatiste,…
…à l’Ôpus des con-sorts,…ni d’Eve, ni d’Adam,…en flûte de Pan,…etc,…
…
Par contre, Nietzsche fur une super-mauvaise fréquentation. Vous voyez que je consens à mettre un bémol. Fréquenter Nietzsche, apprécier Nietzsche, c’est fréquenter et apprécier le diable en personne.
Heureusement qu’il a fini par s’en apercevoir.
Il n’y qu’un seul Wagner: Dick Wagner, un des deux guitaristes (avec Steve Hunter) de Lou Reed sur Rock n’ Roll Animal et Lou Reed Live.
L’intro de Sweet Jane n’est pas interdite en Israel, et pour cause – Lou est un Yid, et Reed une anglicisation possible de Rabinowitz. Ellis Island est passée par là.
Ah, les grandes messes hitlériennes au son de Parsifal, délices le l’ouïe fine des Maitres Exterminateurs de Nüremberg! Comme disait Woody, « Quand j’entends Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne ».
DE l’ouïe fine
« Bayrouth » a dit Passou : c’est donc vrai !
AFP 23/08/2013
LIBAN. L’Armée de l’Air israélienne a ciblé un site terroriste situé entre Bayreuth et Saïda en réponse aux quatre roquettes lancées sur le nord d’Israël hier », précise le communiqué de l’armée. « Les pilotes ont dit avoir touché la cible directement ».
Tiens… tiens… comme c’est étrange…
Merci JC, c’est corrigé. Ah, l’inconscient…
L’inconscient, le seul, le vrai, le tatoué, c’est « Biroute »…
Me revient à l’esprit un individu nommé « Birut » dans un film du cinéaste polonais Wajda. L’homme de fer, de marbre, de papier, de chamallow, ou quelque chose comme ça…
JC L’homme de fer? L’eau ferrugineuse? Bourville n’est pas si loin!
« Singulier défi qu’aux poètes dont il usurpe le devoir avec la plus candide et splendide bravoure, inflige Richard Wagner ! »
Splendide ironie ?
Deux livres concernant le maître :
– « Lohengrin et Tannhäuser de Richard Wagner » par Franz LISZT, chez Adef-Albatros, où Liszt essaie d’expliquer quels mécanismes Wagner utilise pour créer de nouvelles émotions orchestrales et littéraires.
– « Wagner et Nietzche, l’initiateur et son apostat » par Dieter FISCHER-DIESKAU, chez Francis van de Velde, où l’interprète conte l’amitié déçue, les jalousies, le conflit entre les deux hommes…
L’essentiel est ailleurs : dans la présentation et l’interprétation de faits établis
En somme, ce gros paquet peu digeste de 528 pages aurait pu être réduit, pour l’agrément du lecteur, à un recueil de morceaux (bien) choisis. Mais cette formule n’est pas à la mode. les éditeurs se sentent obligés de nous fourguer l’intégrale in extenso. On rêve d’un Sartre expurgé des âneries, un Camus débarrassé du prêchi-prêcha, un Hugo purgé des mirontonnades.
C’est « biroute » vouliez-vous écrire Bayreuth ou Beyrouth, ce qui s’accorderait tout à fait bien à votre piano, la partition se jouant entre la dorure d’un auditorat select et patient d’une part et l’incendie qui avance tel un front du coté des religions.
Cornecul ! j’en ai retrouvé un troisième, mal rangé :
– « Wagner et Gobineau » par Eric EUGENE, chez Le cherche midi, où l’enseignant conclut que Wagner, malgré ses erreurs et ses lâchetés, n’a pas failli sur l’essentiel, expliquant comment et par quels moyens le vilain Adolf Hitler a pu détourner la pensée de Wagner à son profit.
Eugène a écrit en outre « Les idées politiques de Richard Wagner et leur influence sur l’idéologie allemande » que je n’ai pas lu.
Bonne journée tétralogique !
C’est « biroute » vouliez-vous écrire Bayreuth ou Beyrouth (HIC)
A Beyrouth, les opéras se donnent plutôt avec accompagnement d’orgues de Staline
Cela dit, il ne voulait pas les tuer : juste les convertir pour les rédimer…
et poire d’angoisse et torquémada et lhitler l’aurait eu dans lfion..zim boum..c’était pas compliqué..mais voilà..les juifs n’ont pas d’oreille
pis lassouline cite matzneff qui dit que vert sur vert..comme du jambon mayencé..ha il aime l’odeur du napalm au petit matin lassouline
Comme disait Woody
quand j’entends woody j’ai envi d’envahir le sinaï..enfin seul..non kabloom il y a la supériorité du français indiscutable, « les avoir avec soi c’est comme aller à la chasse avec un acordion »..rimembeur somzing?
sapré passou. toujours atteint de sévère biographite..
Un compositeur extraverti, féodal du roi introverti dopé au champagne, cousin à sisi. et l’antisémitisime, sicher, immer.
Gobineau est-il au moins de la fête dans cette biographie ?
Nos amis Français gagneraient à relire Gobineau si bien compris par Wagner. Mais ils préférent les mots du trublion woody allen qui vient pourtant de se faire moucher par Sorrentino dans « la grande bellezza ».
Franchement, Mallarmé nous aurait moins pris la tête, une fois encore, en écrivant tout simplement : « Singulier défi qu’inflige Richard Wagner aux poètes dont il usurpe le devoir avec la plus candide et splendide bravoure! »
pasque c’est pas cque ça veut dire..
J’achète… Merci M. Candoni. Permettez-moi de rappeler à l’aimable compagnie (si si) qu’on peut aussi lire une bio par Pourtalès (d’avant-guerre) autrement plus aisée que le Mallarmé.
« pasque c’est pas cque ça veut dire.. »
on croyait que bouguereau n’était qu’un gros porc, on voit que c’est aussi un âne.
« Ah, les grandes messes hitlériennes au son de Parsifal » (Bloom)
Non, la musique utilisée était l’ouverture (plus pompeuse) de « Rienzi ».
AH n’aimait pas Parsifal, jamais représenté à Bayreuth sous le nazisme (pacifisme, compassion, symbolisme « chrétien », etc.)
bouguereau un âne ? Allons, allons, allons ! Il a tout vu, tout lu, tout su, tout compris ! Et quel humoriste !
Bougboug ! Un âne ?
Diable ! vous l’auriez vu au printemps, alors . besognant dans toute sa splendeur !
Phil dit: 23 août 2013 à 10 h 11 min
« Mais ils préférent les mots du trublion woody allen qui vient pourtant de se faire moucher par Sorrentino dans « la grande bellezza ».:
Vous avez vu La Grande Belleza, moi aussi; non Phil, Sorrentino ne mouche personne, bien au contraire il travaille avec le concept de « Huldigung », d’Hommages et clins d’œil. Son film ne veut pas être (bon c’est subjectif) du sous-Fellini ou de l’imitation ou, du genre « d’après… ». Au contraire des vraiment immenses cinéastes à qui l’on pense en visionnant La Grande Belleza, le film de Sorrentino ne laisse pas indifférent, mais le début est assez ennuyeux et si par la suite certaines scènes sont drôles, caustiques et bien « observées », le tout semble parfois décousu et laisse le goût d’un fil qui n’est pas un « chef d’œuvre ». Au contraire de Fellini, Woody Allen, Almodovar et de tant d’autres, nous ne pouvons pas juger Sorrentino sur tout le Travail d’une vie.
« woody allen qui vient pourtant de se faire moucher par Sorrentino dans la grande bellezza »
Vous pourriez développer, svp, Phil ?
Je ne me souviens pas à quel moment. A moins que vous vouliez dire que la Rome filmée par Sorrentino est bien plus belle que celle de Woody Allen ?
« Ah, les grandes messes hitlériennes au son de Parsifal » (Bloom)
L’usage de ce cliché banal est tellement habituel qu’on ne peut en vouloir au camarade Bloom de s’en emparer avec facilité !
TKT, sur la Grande Bellezza, vous semblez partager l’avis de D. ?
@ JC…
Oh toi tu vas te faire moucher par TKT, attention.
» Allons, allons, allons ! Il a tout vu, tout lu, tout su, tout compris ! Et quel humoriste ! »
Ne serait-ce pas renatus juriconsultus plutôt?
En effet, Jacques, je vois que Thierry dit la même chose que moi sur Sorrentino. J’ai dû me tromper quelque part.
of course baroz. La Rome de woody, comme son paris before, c’est pour le word tourisme, fesse book des e-readers.
sapré baroz, le goût de l’original.
Barozzi, tu n’es qu’une » hyène dactylographique », comme disaient les méchants idolâtres !
AH n’aimait pas Parsifal, jamais représenté à Bayreuth sous le nazisme (pacifisme, compassion, symbolisme « chrétien », etc.)
et ça ?
http://richardwagner.free.fr/pourquoi.htm
Hitler avait un lien très personnel, depuis son adolescence, avec le décorateur Roller et c’est très vraisemblablement lui qui a conseillé à Winifred de l’embaucher.
cf. la thèse de la spécialiste française, Fanny Chassain-Pichon.
Dans le Dictateur, Chaplin utilise deux fois le prélude de Lohengrin, de manière remarquable: lors de la danse mégalomaniaque de Hynkel avec les mappemondes et à la fin, quand l’ancien barbier délivre son message de paix et de fraternité.
Une même musique se trouve intégrée avec des sens opposés, et la tonalité finale participe du renversement qui est le motif central du film.
Mais il ne faut pas jeter la pierre aux auditeurs simplistes de Wagner: c’est eux-mêmes qui se privent d’un plaisir supérieur.
Ils en ont bien le droit…
« Parsifal, jamais représenté à Bayreuth sous le nazisme »
aïe, aïe, aïe, u. a encore dit une bêtise.
D., en faisant dire à Fanny Ardant : « Dior, j’adore », vous m’avez définitivement gâché le film !
« Il n’en demeure pas moins que n’étant ni le lieu de « représentations modèles » des œuvres de Richard Wagner (comme l’est devenu, pour Shakespeare, le stupéfiant Nouveau Théâtre du Globe de Londres), ni un Théâtre d’un niveau artistique exceptionnel, le Festspielhaus est devenu aujourd’hui une somptueuse coquille vide. »
Dernière phrase d’une page d’un site Bayreuth, lien fourni par François Delpla plus haut.
« Coquille vide » ? ou conclusion d’article, stupide…! Décidément, les françois…
Entre Parsifal et le dernier Lady Gaga, vous choisissez quoi, renato ?
http://www.aol.fr/video/lady-gaga-en-live-aux-mtv-awards-dimanche/517906563/
u. dit: 23 août 2013 à 10 h 34 min
AH n’aimait pas Parsifal, jamais représenté à Bayreuth sous le nazisme.
Je ne sais si Hitler aimait ou non Parsifal, mais l’opéra fut donné à Bayreuth en 1934, 1936, 1937 et 1939.
u. dit: 23 août 2013 à 10 h 58 min
la danse mégalomaniaque de Hynkel avec les mappemondes
Etes-vous sûr d’avoir vu le film ? Ce sont des globes, non des mappemondes.
Euh…! On parle Wagner ou nazisme ? Parce que ce sont deux choses bien distinctes.
Wagner et le nazisme, même pas parvenu à la centième…
AU SUIVANT !
Au suivant, le coup de pied de l’ âne…
Phil dit: 23 août 2013 à 10 h 11 min
« Mais ils préférent les mots du trublion woody allen qui vient pourtant de se faire moucher par Sorrentino dans « la grande bellezza ».:
Vous avez vu La Grande Belleza, moi aussi; non Phil, Sorrentino ne mouche personne, bien au contraire il travaille avec le concept de « Huldigung », d’Hommages et clins d’œil. Son film ne veut pas être (bon c’est subjectif) du sous-Fellini ou de l’imitation ou, du genre « d’après… ». Au contraire des vraiment immenses cinéastes à qui l’on pense en visionnant La Grande Belleza, le film de Sorrentino ne laisse pas indifférent, mais le début est assez ennuyeux et si par la suite certaines scènes sont drôles, caustiques et bien « observées », le tout semble parfois décousu et laisse le goût d’un fil qui n’est pas un « chef d’œuvre ». Au contraire de Fellini, Woody Allen, Almodovar et de tant d’autres, nous ne pouvons pas juger Sorrentino sur tout le Travail d’une vie. La Grande Belleza est un film qui sans être un des meilleurs films italiens, restera un très bon « entertainment ». Dommage que parfois on puisse regretter, lors de la projection du film, le manque de cette qualité du travail parfait que nous donnent les génies Fellini et Woody Allen. Excellent portait des Mondains tels qu’ils existaient quand tout le monde ne travaillait pas. En dehors de l’humour, j’ai aimé les personnages du film. le thème sur la création artistique et les stars de l’édition, les grands moments humoristiques sur la scène artistique et les « performances »* et last but not least le mode italienne est montrée sur son meilleur aspect, surtout la mode masculine. Est-ce un film sur la grande belleza de Rome ? Cela se passe à Rome, grande beauté urbaine, aussi bien vue par Woody Allen…
Quant au titre « La Grande Belleza », ce n’est pas la ville de Rome, mais c’est un rappel d’un dialogue du film: Quand le personnage principale, qui n’a écrit qu’un seul roman, explique qu’il n’a rien fait depuis, car il n’a pas rencontré « la grande belleza », le sujet dans la vie, dans sa vie, qui l’aurait fait poursuivre son œuvre. Il a perdu son temps avec les mondanités, les dîners en ville, les 5 à 7, les nuits dans les boites au milieu de gens qui se tirent une ligne de « snowwhite » au risque de de leur cloison nasale…
Il y a certaines inconsistances dans les scènes, mais dans l’ensemble, je ne me souviens que de celles qui m’ont fait rire. Je retournerai voir ce film, je dois me dépêcher, il n’est pas resté longtemps au cinéma « Le Paris, ce qui veut dire que ce ne fut pas vraiment un succès. Le mois d’août est aussi un mauvais « timing ».
Phil, bientôt va sortir le dernier Woody Allen, « Blue Jasmine », la critique du NY Times est excellente. Et puis, quand un film de Woody Allen est raté, il reste toute sa carrière avec de multiples grands films.
Note de bas page: dans les divers hommages de Sorrentino, j’ai remarqué celui à Daniel Buren, avec une pièce de Buren en haut d’un escalier, dans la scène chez un collectionneur.
Amusant ces grincheux qui voudraient que tous les artistes soient des génies et toutes les œuvres des Chefs d’Œuvre.
Je me demande ce qui leur donne le plus de plaisir, voir les Chefs d’œuvre ou critiquer ce qui n’est pas « parfait » ? Ou, plus simplement, n’apprécier que ce qui fut créer « avant » ? Avant quoi ? Je crois que l’on devient un vieux crouton, quand on n’apprécie que le passé. Je ne parle pas de sa propre vie privée, mais de la création artistique des Autres et des nouvelles technologies.
Fazit: Phil, en écrivant « vieux grincheux », je ne pensais pas à vous. Vous n’aimez pas Woody Allen ? Mais aimez vous Brahms ?
Trublion, trouble-maker, je le prendrais pour un compliment, si j’étais W.A.
Godwin dit: 23 août 2013 à 11 h 19 min
Wagner et le nazisme, même pas parvenu à la centième…
Etonnant que D. n’ait pas encore parlé de Nietzsche.
« J’ai dû me tromper quelque part. »
Enfin, D., j’essaie de vous arranger le coup et vous cassez tout le travail !
« Vous n’aimez pas Woody Allen ? Mais aimez vous Brahms ? » (TKT)
Ah, que voilà une question pertinente.
« Mais aimez vous Brahms ? »
Après Bonjour tristesse, je n’ai plus réussi à lire le moindre roman de Sagan !
Mais j’ai aimé ses mémoires : Avec mon meilleur souvenir.
/décousu et laisse le goût d’un fil qui n’est pas un « chef d’œuvre »./:
Cette faute de frappe m’amuse, je voulais écrire film et le mot « fil » serait valable aussi, pas au sens de fil rouge (il y en a plusieurs), mais au sens de fil comme le fil de point de couture qui fait tenir des pièces ensemble. C’est un film sans vraie intrigue, en fait c’est un ensemble de scènettes de diverses qualités, comme les « sitcoms » quand ils sont bons et qu’ils ne durent pas 10 saisons.
Hitler et Parsifal
En effet, écrit trop vite.
Je pensais à l’interdiction de représenter Parsifal pendant la guerre: cette interdiction fut respectée à Bayreuth comme ailleurs.
Il reste que le livret de Parsifal a toujours « résisté » à AH.
Il aurait voulu que tous le message schopenhaurien (et quasi-bouddhique, davantage que chrétien!) soit aboli au profit d’une idolâtrie du sang (et autres misères).
On trouve dans le Journal de Goebbels une remarque de AH recommandant une transformation de cet opéra.
Cette faute de frappe m’amuse (TKT 11 h 34 min)
Moi aussi, hi hi hi.
Richard Wagner ?
Oublions son antisémitisme et écoutons sa musique.
L’Homme est un personnage assez déplaisant, mais comme un L.F. Céline, se priver de son Œuvre pour des raisons dogmatiques ou de morale politique, serait une erreur, à mon sens.
Pour ceux qui n’aiment pas Richard Wagner, en tant qu’individu, lire le livre de son descendant, Gottfried Wagner (né en 1947): « Wer nicht mit dem Wolff heult » Verlag Kiepenheurer & Witsch, ISBN 3 462 02622 4. Préface par Ralph Giordano. C’est en fait un livre sur la famille Wagner, sur la Firma Wagner zu Bayreuth et sur le flirt avec Herr Hitler.
« Vous n’aimez pas Woody Allen ? Mais aimez vous Brahms ? » (TKT)
Vous n’aimez pas les pommes ? Mais aimez-vous la saucisse…?
Oui, TKT, pas trop envie d’en rajouter sur ce sujet.
L’essentiel est archi-connu, et bien labouré par les historiens.
D’autant que c’est un thème sur lequel circulent, parallèlement, des écrits d’amateurs et d’idéologues qui ne méritent guère l’attention.
Le bonnet d’âne revient au bouquin de Joachim Köhler: « Wagner’s Hitler: The Prophet and his Disciple »
Aimez vous Brahms ?
Clin d’œil cinématographique, mais surtout question absurde loin de Sorrentino. Pas tellement mauvais pour passer à Wagner, d’un antisémite à l’autre.
« Richard Wagner ? Oublions son antisémitisme et écoutons sa musique. »
– Non ! il n’y a pas « antisémitisme » de la part de Wagner, seulement la judeophobie de l’époque, ce qui n’est pas la même chose
– Oui ! Ecoutons sa musique….
@ “Brun Milicien, micheton en retraite alias JC: 23 août 2013 à 11 h 47
« Vous n’aimez pas Woody Allen ? Mais aimez vous Brahms ? » (TKT)
Vous n’aimez pas les pommes ? Mais aimez-vous la saucisse…?
Là vous avez bien compris que ma question était de forme excentrique, bravo JC, avec encore des efforts, vous parviendriez à ne pas être « a pain in the Blog »
Enfin Thierry, si je vous envoie ma photo dédicacée vous constaterez qu’entre blanche-neige, pute au foyer, et moi, il n’y a aucune corrélation sinon involontaire et malvenue !
Rendons hommage à votre « Ecoutons sa musique » qui est de bon goût, contrairement à nombre de vos affirmations d.biles !
@ Jacques Barozzi dit: 23 août 2013 à 10 h 50: Voilà un film que D.bordéDubénitier ne devrait pas voir, les prélats y sont un peu malmenés. On y voit même une sainte extravagante.
JC, une pute au foyer, c’est une femme mariée avec un nantis et, une femme qui prend des amants, son chauffeur ou son jardinier ou voir même, l’assistant de son mari. Quant à Blanche Neige, mais JC, c’est de la coke
Mais non, Thierry ! c’est le type, le mari, qui est une pute au travail, la drôlesse, elle, est proxénète-cool.
(pour Snow White, ne tuez pas nos rêves d’enfant, please !)
Au contraire des Mémoires de Berlioz, patchwork très parisien de textes d’époques différentes mais très allègrement troussé ,Cette « Vie » est en effet indigeste, un peu comme le Rienzi enlaidi par Lavelli. Pour quelques éclairages complémentaires récents, la Cosima Wagner parue en édition française chez Perrin cette année. Le livre de Liszt sur Tannhäuser et Lohengrin est tout sauf inédit. S’il y avait à choisir un Saint Patron pour les beaux pères, Liszt, à quelques cotillons troussés près, en ferait un très acceptable…On peut aussi parfois trouver « les amis Français de Richard Wagner », au Mercure -précieuses fiches- ou s’égayer sur les voyages de Judith Gautier et Catulle Mendès à Bayreuth. En cas de crise wagnerienne, écouter sans modération les Souvenirs de Munich et les Souvenirs de Bayreuth.
La perte de Weber, puisqu’il est question de lui, reste une des plus cruelles de l’Histoire de la Musique. lui n’avait pas ce coté plat de choucroute qui enfonce la Walkyrie, ni ce radicalisme musical qui caractérise son successeur et dépare une bonne partie de la Tétralogie. il avait par contre un orchestre plus varié dont Tannhauser se souvient parfois avec l’air d’Elisabeth; Mais ceux que les dieux aiment meurent jeunes….
Bonne journée.
MC
Marrant le nombre de spécialistes cachés de Wagner dans ce blog! Ach, la Grande Musique, tsin boum boum…Allez, un petit impromptu de Schubert avant de sortir pour demander à ces fichus Sonderkommando de nettoyer les crématoires…
Que les spécialistes s’épargnent une occasion de briller, on peut remplacer Schubert par du Beethoven ou du Brückner.
JC, je vous en prie, cessez de contrarier TKT à tout propos.
@ « Cela dit, il ne voulait pas les tuer : juste les convertir pour les rédimer… »: cela m’étonnerait que Richard Wagner eut épargné les (grandes) familles Juives converties. Aurait-il combattu les pogroms ?
Il avait le culte des Aryens, ce n’est pas par hasard que les nazis le récupèrent, ni par hasard que la famille Wagner furent les premiers, dès les années 20, à encenser l’alors agité Autrichien.
Franchement le meilleur moyen pour se débarrasser d’éléments qui dérangent, c’est l’exclusion hors des frontières ou la mise à mort.
La conférence de Wannsee, c’est l’étape final d’un long processus de haine raciste, donc (cela n’engage que moi) quelque chose sans fondement rationnel. Seuls les gars comme Teignez et JC, peuvent dissocier judéophobie et antisémitisme. Les plus illuminés rajoutent le verdict de mise à mort de J.C., le fils de Joseph et de Marie.
Blomet a raison, écoutons plutôt Pump and Circumstance, ça, ça a de la gueule et, au moins, c’est british.
Bloom/Piscine Blomet, ce nouveau pseudo est-il annonciateur de ton rapatriement dans l’héxagone ?
savez-vous que chaloux joue toute la tétralogie par cœur en réduction pour piano ?
JC, là vous marquez un point. Cela me fait souvenir d’une déclaration que j’avais faite à mon père, à propos de ma marâtre et de la libération des épouses: « C’est toi qui devrait te libérer ». En 2013, la grande majorité des femmes de nos milieux* (je ne connais pas le votre), ont fait des études et travaillent.
* Je parle des générations plus jeunes que la mienne.
L’opéra préféré de Bloom piscine est Les Maîtres-nageurs de Nuremberg.
Touite
« Matzneff : pourquoi les Verts aiment les mahométans »
Constat exact, explication débile.
Fruit d’une existence protégée?
Il est vrai qu’il est plus facile de rabacher des « idées justes » sur l’hitlérisme.
Tout le monde est lucide et courageux (bravo)!
@ JC alias Rastaquouère dit:23 août 2013 à 12 h 31 min
« JC, je vous en prie, cessez de contrarier TKT à tout propos. »:
Contrarié ? Il n’y a pas d’anti-insectes sur un Blog
lui n’avait pas ce coté plat de choucroute qui enfonce la Walkyrie
c’est comme céline nourrit au plat d’nouilles ça plombe la stance littéraire du souschiens moisis
ce n’est pas par hasard que les nazis le récupèrent, ni par hasard que la famille Wagner furent les premiers, dès les années 20, à encenser l’alors agité Autrichien
et ça va continuer jusqu’à la quatrième génération comme ça…qu’on les égorge épicétou
Richard Wagner ?
Oublions son antisémitisme et écoutons sa musique.
voilà..on les égorge avec musique pour sonderkommando..c’est moins grave que dle cuire dans le lait dsa mère
jveux pas faire mon matznef..mais wagner..il payait pas l’igf comme badiou?
Dear tkt, Woody Allen est un excellent cinéaste mais depuis son Match Point, qui vous a beaucoup plu, son oeuvre de fiction manque diablement de vices.
Besoin d’argent ou crainte de froisser le ventre mou de ses spectateurs, aimables bobos ipodés…? allez savoir.
J’ai vu « la grande bellezza » au cinéma louxor de Barbès, lieu apprécié de Baroz.
L’écran est un peu étroit pour projeter Rome, le public fatalement pas issu du quartier, mais le décor est sympathiquement égyptomaniaque. La France de demain, quoi.
Il suffit d’une scène pour sauver un film, la bande-son de celui de Sorrentino en est une. Il fallait un Italien frotté de ruines romaines pour mettre en abyme le colisée ou savoir planter une girafe dans les thermes de Caracalla.
Comme pour réussir le Knödel, il faut avoir connu mille d’histoire habsbourgeoise, disait Roth (Joseph d’Autriche). ceci pour revenir à la germanité tambour battant du sujet.
D. vous voulez bien svp répondre à un questionnaire pour prouver que vous êtes pas moi :
1 – êtes-vous wagnérien ?
2 – êtes-vous nietzschéen ?
3 – êtes-vous onfraysien ?
4 – avez-vous déjà lu Mathias Enard et Emmanuel Carrère ?
5 – votre femme s’est-elle barrée de chez vous pour aller vivre à Argentan en vous laissant un petit mot : « un homme c’est bien… un surhomme c’est mieux »
6 – avez-vous vu le film « la grande bellezza » de Sorrentino
7 – avez-vous vu Roma with love de Woody Allen
8 – si oui lequel des 2 vous préférez ?
question subsidiaire : pourquoi des 46 lettres de l’alphabet vous avez choisi ce p.tain de D.
vous n’avez pas un deuxième prénom ?
Didier Marcel ? prenez donc le M., il vous ira très bien.
u., la grosse « Encyclopédie » de Thimotée Picard est riche : il est vrai que « Parsifal » a été mis à l’écart après 1938-39, mais le lien donné par François Delpla est très utile lui aussi. Sur le lieu d’héritage, on peut discuter « coquille vide », mais on a pu et on peut voir et entendre tellement le « Ring » ailleurs que je n’y n’insiste pas.
Marc Court dit juste, à mon sens, sur « La Walkyrie ». J’aime beaucoup en revanche « Siegfried »… C’est égal, sauf qu’un point Godwin est venu, sans que même que sur les vilains (mais Mime en est-il ? ) JC ne revienne à Alberich, qu’il évoquait pour une autre raison hier. Relu (vraiment) Adorno, qui n’est pas sans arguments, même contestés. Je suis d’ailleurs paumé entre anti-judaïsme allemand, antisémitisme, nationalisme et universalisme : Wagner théoricien et publiciste dit tout et son contraire. Les récupérations, attaques et défenses sont donc ouvertes.
Autre point G prévisible : Proust et Wagner ?
« Wagner: un beau coucher de soleil que l’on a pris pour une aurore ».
Il a raison, Debussy:
Bouguereau, après le deuxième acte, on s’nnuie ferme dans la Walkyrie; je passe sur l’or du Rhin et son coté rendez-vous de chantier (walhallesque) qui tourne mal.
Bien à vous
MCourt
PS
pour la musique enrégimentée, il me semble que R Strauss a du fournir sa part à Nuremberg. Pas seulement Rienzi, donc.
@ Hamlet: D. a choisit D., car il s’est souvent pris pour Dieu, dans ses connentaires de malade mental, tout en signant Pathos ou Connemara ou Fiat Lux etc… Peut-être dans la vraie vie se nomme-t-il vraiment Dominique (qui ne nique pas) ou Denis. Dédé, surnom (cosy-name disent les Anglais) populaire s’il en ait, vaudrait bien Julo ou Lulu Fifi (Firmin)
Mais vous, parmi vos autres pseudos, pourquoi cette référence au roi toqué Danois ?
L’un des derniers concerts de Karajan (le dernier au Festival de Salzbourg en 1988?) :
– C’est fini…
@ Phil dit:23 août 2013 à 13 h 04: Phil, si Maubeuge avait les moyens économiques de commanditer un film se passant dans cette ville, Woody Allen dirait-il oui ou non ? Barcelona avait bien des atouts et Rome des trouvailles amusantes (le ténor qui prend sa douche).
Marc Court dit juste, à mon sens, sur « La Walkyrie »
..les allemands et la choucroute..bof, la musique allemande, la langue allemande..etc..les anglosaxons communie avec cela sans jamais oublier de conchier le latin au passage..vieille billevesée des « races et des nations du xix eme »..toujours et à l’usage du fort, exclusivement, et l’instrumentaliser avec lui c’est connaitre les surcodes..kurkurku..et pour une fois qu’avec wagner on peut laisser libre court a son ressentiement.. »choucroute » et « plat de nouille » kurkurk..
« Timothée », pardon !
Pendant ce temps, dans A TWIT’ VITESSE, le roman de Claro, « CosmoZ », publié en 2010, est toujours un « chef d’oeuvre de la rentrée »…
n’empêche court qu’a la paramount on donnait les 3 mousquetaires aux scénariss et wagner aux musiciens..rideau
c’est vrai qu’a la paramout ils payaient pas l’isf que diraient les officines de keupu..nan djust entertaining le populo..éthique
Court,
ce n’est pas parce que vous maniez bien la faux qu’il faut vous en servir pour taillader le génial Richard qui a réussi, lui, ce qu’il a tenté.
Bouguereau, après le deuxième acte, on s’nnuie ferme dans la Walkyrie
trés juste..et du coup on en fait heu..des choux gras..on va s’géner..tu veux qu’on se mette a citer tous les morceaux de kador où on s’emmerde ? si qu’on continuait avec les italotes..toujours un peu voleur et pédé ? et les russes..ha les russes..assassins et alcolo
Vous êtes passé par Paris, Phil, et vous ne m’avez pas fait un petit signe !
Récemment, j’ai rencontré rose, et nous avons pris un pot sur les quais, au pied de la Grande Bibliothèque, c’était sympa…
Constat exact, explication débile.
Fruit d’une existence protégée?
constat ?..allons -saloperie- petite musique qui s’écrit toute seuls..joli coup de matznef, belle pub de lassouline, rideau
..et chus pas écolo et j’adore qu’ils en prennent plein leur guiffe..mais là..puant
joli coup de matznef
..ou comment qu’on remet l’pied a l’étrier et qu’on s’remet dans la boucle
alors raclure de keupu..cet isf de badiou..quelle officine?
J’ai pas compris pourquoi Sorrentino faisait mourir u. au début du film ?
..tiens zouzou..qui qu’a dit « celui qui parle de l’axe washington jérusalème est un antisémite »
Allez, quoi !, bouguereau : « La Walkyrie » plonge un peu, par rapport au reste du « Ring », même comme belle occasion de chant, je n’ai pas dit autre chose. Mais surtout comme occasion plus faible de mise en scène théâtrale : avant, mais après Chéreau surtout, c’est bien que l’on ait fait bouger des comédiens-chanteurs. « Siegfried » s’y prête au mieux. Je sais pourquoi je parle de ça.
« joli coup de matznef »
Franchement, son papier ne mérite même pas un twit !
En revanche, sa dispersion des cendres de Montherlant à Rome aurait mérité une séquence, avec une citation appropriée du Malatesta, dans la Grande Bellezza !
En revanche, sa dispersion des cendres de Montherlant à Rome aurait mérité une séquence
tu sais j’ai pas vu l’film mais je suppose que la fanny ardant c’est pour lorgner sur le public français..grand supportère du cinéma italien..et la dispersion de montherlant..non franchement c’est trop tartignol français baroz..enfin a mon gout..trop acordion à la chasse..pourquoi pas un petit mec au loin en chapeau mou et cache nez avec son baton..grimpant une cote..?..rocco et ses frangines c’est ça qu’on veut
« Wagner était antisémite mais non raciste. Gobineau était raciste mais non antisémite. […] Wagner, qui a été quarante ans plus tard antibismarckien, antiesclavagiste et qui finit par prendre parti pour le Christ contre les Grecs. […] Wagner aurait-il été antisémite après l’Holocauste? […] Le livre de Wagner « Le Judaïsme et la musique » est raciste, mais il a été précédé d’un livre de Marx: « La Question juive ». »
(Jean Daniel. « Avec le temps. Carnets 1970-1982).
« Wagner, de son propre aveu et si l’on en doit croire les plus anciens confidents de sa jeunesse, est le fils et l’élève du comédien juif Geiger, amant de sa mère et, de très bonne heure, soutien de la famille. Il l’a révélé lui-même dans « Ma vie » […] Le père de Siegfried et de Brunhilde, le père de Hans Sachs, le démiurge qui a ressuscité Wotan, le Walhalla et les dieux germaniques, l’idole de l’Allemagne, le fétiche que les ogres de l’Hitlérie osent adorer sans d’ailleurs y rien comprendre, Wagner demi-juif ! Quelle vengeance vraiment divine! »
(A. Suarès. 2Vues sur l’Europe »).
je n’ai pas dit autre chose
mais oui cépé…c’est la choucroute..d’abord c’est recommandé par les nutritionniss..ça a commencé par être la martingale contre le scorbut des marins..c’est pas rien
“Je me sens plus à mon aise lorsqu’on m’insulte que lorsqu’on me loue.” (Malatesta)
Wagner demi-juif ! Quelle vengeance vraiment divine!
..il avait plus d’oreille et d’humour qu’eux..mais tout s’esplique..divinement
“Je me sens plus à mon aise lorsqu’on m’insulte que lorsqu’on me loue.” (Malatesta)
c’est fort vrai baroz..louer louer..il en restera toujours quelquechose comme de l’imbécile gratitude
Le chou est bon pour la peau… et… pour la transmission de l’influx nerveux…
On croirait déjà avoir lu ça ici dans la bouche de ML !
“Car tout ce dont vous m’accusez est pure invention et calomnie. On m’accuse de ce que j’ai fait, de ce que je n’ai pas fait, et aussi des mêmes actes pour lesquels on ne blâme pas les autres, quand ce sont eux qui les font, et pour lesquels même il arrive qu’on les loue. On m’accuse de ce dont on me croit capable, et on me croit capable de tout, parce que ce sont mes ennemis qui ont pris le dessus dans la fabrication de ma légende (…) Je suis entouré de haine, d’une haine qui depuis trente-cinq ans n’a pas désarmé (…) La haine ! toujours la haine ! Ah ! comme on aura été infâme avec moi !” (Malatesta)
Et la dernière, pour la route :
“Il y a en lui, (Malatesta), par instants, quelque chose de désarmé. Souvent ses nerfs de femme; et parfois ses idées d’enfant. Il ne sait pas dissimuler avec persévérance; sa vitalité amère et ingénue le trahira toujours.” (Isotta, épouse de Malatesta, au Pape)
c’est sur baroz qu’à louer un parano..il peut croire qu’on veuille qu’on l’encule
..à une minute j’étais mequisédèque encore..il suffira d’une fois baroz et tu devras te mettre à genoux épicétou
« Wagner demi-juif ! Quelle vengeance vraiment divine! »
C’est ce que les Anglais appellent un canard.
Il court toujours même si on lui a depuis longtemps coupé la tête.
Le chou est bon pour la peau
mais bon baroz on peut préférer l’oignon..tous les gout sont dans la nature et déousse sivé natura
La citation de Jean Daniel est donnée avec trois crochets […].
Le substance est probablement à chercher entre ces crochets.
Avec Jean Daniel, la substance on peut la chercher longtemps…
Ben oui, bouguereau, sauf que vous y faites avec des charcuteries. Et pour moi, qui ai même renoncé à la cervelle de mammifères (au beurre noir, pour vous), bon dieu, ce serait la choucroute aux fruits de mer ? Rares dans le Rhin !
(Pardon ! Ce commentaire est une adresse spéciale : bouguereau, qui m’est cher (vraiment), m’a recommandé naguère les ormeaux, s’en souvient-il ? Seulement, ça coûte bonbon, et je vais être obligé de travailler jusqu’à ma mort pour seulement me nourrir de chair d’invertébrés).
beaucoup des oreilles qu’on trouve sont fruit de braconnage (c’est facile)..c’est un animal qui est fort utile à la sélection de certaines algues..j’ai pas tout compris mais c’est important..et c’est malheureusement délicieux..déousse çivé natura
j’aurais plutôt dit que c’est Woody Allen qui a mouché Sorrentino avec le type qui chante le Vaisseau Fantôme sous sa douche.
comme il ne chante bien que sous sa douche du coup il amène sa douche sur la scène.
le genre de truc qu’on verra jamais à Bayreuth, les wagnériens ne rigolent pas avec ce sens de truc, même un type qui serait parfait pour le rôle de Siegfried ils le prennent pas.
alors qu’en Italie ça choque personne.
dear tkt, les cinéphiles germanophiles (faut cqui faut) donnent Maubeuge comme possible origine de Mabuse. sapré tkt !
Depardieu aussi fait de la pub pour les nouilles barilla.
baroz, sur la terrasse du Louxor, une pensée pour vous qui relatiez ici l’éphémère propriétaire des lieux.
Certains romains ont dû recevoir des cendres de Montherlant dans leur espresso.
Wagner est un grand musicien, ses eouvres sont une perfection techniques, avec ses motifs qui reviennent jusqu’à plus soif, avec ses accords parfaits qui tombent toujours au bon moment, un coup en mineur, un coup en majeur : avec l’Or du Rhin, et son nais Alberich prêt à tout pour avoir l’or, Wagner a réussi à faire de l’antisémitisme une oeuvre d’art à ce jour inégalée.
les types sortaient de là ils n’avaient qu’une envie : se payer un pogrom.
ceux qui vont écouter un opéra de Mozart vont se payer une petite bière en sortant.
ceux qui vont écouter l’Or du Rhin eux ils se payent un petit pogrom.
d’ailleurs si on prend les 15 types qui se sont réunis à Wansee, c’était tous des super wagnériens.
Avec du citron, contre l’avitaminose C. Les marins en embarquaient aussi.
Heydrich, Eichmann, Bülher, Lange et les autres, c’était tous des potes : ils allaient ensemble à Bayreuth.
sans Wagner à Wansee ils auraient fait une belote.
Touite
L’immortalisation par Gavalda
« La romancière Anna Gavalda compte au rang des admirateurs de Bertaud du Chazaud. Ils s’étaient rencontrés lors d’un entretien organisé par le magazine Lire, et depuis un déjeuner à la brasserie parisienne le Balzar, ils correspondaient :
« Chacune de ses lettres était une merveille. Dans mes livres, je glisse toujours des mots que l’on ne trouve que chez lui. L’une de mes nouvelles à paraître contient le terme « pchuteux », qui désigne un jeune homme prétentieux. J’aime lui emprunter des expressions anciennes ou à caractère régional. C’est ma façon de lui dire : « vois, tu étais encore sur mes genoux ! » Savez-vous qu’à l’entrée « se plaindre », on trouve par exemple le mot « ouiouiller » ? Il n’y a que lui pour dénicher cela. »
Être porté aux nues par Anna, ouille-ouille-ouille.
si la musique allemande s’était arrêtée à Mozart……?
hamlet, ce n’est pas faux, mais Ben Heppner, qui pèse ses cent kilos, s’est remué le cul en Siegfried. Tout est donc possible…
Voyons hamlet, si votre grand-mère était locomotive vous seriez… etc., etc.
@ U
« Wagner demi-juif ! Quelle vengeance vraiment divine! ». C’est ce que les Anglais appellent un canard. Il court toujours même si on lui a depuis longtemps coupé la tête. »
Il faut un peu plus que deux phrases anodines d’un inconnu anonyme pour contredire la biographie de Robert W. Gutman « Richard Wagner, the man, his mind and his music (Harcourt, Brace and Jovanovich, 1990).
@ U
« La citation de Jean Daniel est donnée avec trois crochets […]. Le substance est probablement à chercher entre ces crochets. »
C’est vrai que tes deux phrases, par contre, débordent de substance. Je vais pouvoir les méditer tout le reste de la journée…
C’est quand même bizarre (oui, j’ai dit bizarre), la choucroute alsacienne dans une Alsace redevenue Française en 1918, redevient (la choucroute) allemande dans un commentaire du dessus. Et avant que le Roi Bourbon prenne possession du pays des Rohan, la choucroute était quoi ? La salade de cole-slaw est américaine, crue et sans charcuterie assez lourde.
Phil, pas sûr qu’en DIALECTE LOCALE, Maubeuge se dise Maubeuge.
Wagner demi-juif, bon c’est ce qui se dit aussi parfois, de Herr Hitler.
Bon, puisque TKT m’a percé à jour, j’avoue, je suis JC. Et, en tant que tel, dès l’instant qu’on en est aux aveux, je veux préciser certaines choses.
Le personnage de JC, que j’ai inventé pour réveiller la RdL, a vécu. J’avais créé un commentateur raciste, antisémite, égoïste, cynique et néoconservateur de la pire engeance par pure provocation. Je vais désormais changer de pseudo.
Donc, à l’instar de D., je l’affirme solennellement ici : tout commentaire signé J.C. ou Rastaquouère après celui-ci sera d’un(e) autre que moi.
tout commentaire signé J.C. ou Rastaquouère après celui-ci sera d’un(e) autre que moi
je est plusieurs c’est un trucs de touze pour prolo jicé
TKT dit bizarre: 23 août 2013 à 15 h 50 min
(oui, j’ai dit bizarre)
d’accord, d’accord.
bon c’est ce qui se dit aussi parfois, de Herr Hitler
de torquemada aussi..
les maitres du bien les maitres du mal..et bientôt les maitres de la choucroute
Jacques Barozzi dit: 23 août 2013 à 14 h 03 min
c’était sympa…
Ouaip sur un banc à ras de terre, comme à la plage, avec des trentenaires branchés autour d’un cocktail branché lui aussi. Jacques, tu es reparti à vélo-lib et moi en RER pas lib du tout. Bonne conversation, une heure trente, et puis chacun chez soi. Et bibi à la campagne, paysanne comme Jacques Dufilho. Pas de grand secret, pas de petit secret. Juste, mettre la tête de quelqu’un sur ses mots. Rien de plus, rien de moins : total respect, Jacques.
Bises
rose
le risque d’une Mémoire c’est d’être sélectif. Le risque du Mémoire c’est d’être rébarbatif. Le risque des Mémoires c’est d’être anecdotique. Prenez les Mémoires de Guerre du Général de Gaulle par exemple : on y apprend moins sur la période considérée que sur la manière dont l’auteur voit son rôle
Quant à moi, je suis D. Certes, on pourra reconnaître chez moi certaines ressemblances avec Rastaquouère mais, puisque Rastaquouère est J.C., ça ne peut pas être moi.
D’ailleurs, si j’avais été Rastaquouère, bouguereau, à qui on ne la fait pas, m’aurait tout de suite intimé l’ordre de fermer ma gueule de keupu.
le risque d’une Mémoire c’est d’être sélectif
mais non banane, une mémoire c’est sélectif
Moi aussi, j’ai rencontré Annibal, rose, du temps où je signais montaigneàcheval.
Le personnage de JC, que j’ai inventé pour réveiller la RdL, a vécu. J’avais créé un commentateur raciste, antisémite, égoïste, cynique et néoconservateur de la pire engeance par pure provocation. Je vais désormais changer de pseudo.
Ce qui est dégueu, c’est qu’avec ce personnage de réveille-mâtins tu as conspué tout Porquerolles. Qui a du mal à s’en remettre. Cette nuit, ce matin, de retour de Chichilianne, je pensais que ce qui ne collait pas c’était justement cela : que celui qui punit les autres, les osctacise est celui qui devrait être « puni ». J’ai pensé au cheval qui a mordu un autre plus jeune -violemment- à la jambe et qui a été puni c’est à dire séparé du groupe de la manade. Isolé, seul comme un couillon.
C’est cela qui ne colle pas sur ce blog. C’est que tu fais la pluie et le beau temps alors que c’est toi qui mord les autres chevaux. Qui, au fond, t’aiment bien.
dear tkt, maubeuge, mabuse..connaissez-vous Jan Goassert ? il introduisit le nu en Europe, si l’on ose dire.
La b.o. de « la grande belleza » se vend comme des petits pains. c’est tétralogique.
Rastaquouère est J.C., ça ne peut pas être moi
qui qu’encule qui c’est privé..çanenous
>J.J
j’aimerais bien vous croire mais je doute que vous soyez montaigne à cheval. De même que je doute que diagonal soit le vrai diagonal. (beaucoup plus classe antécédemment).
connaissez-vous Jan Goassert ?
sa mère grand c’était une marrane carapatée phil..et tu sais bien ce que veux dire marrane..dsk épicétou
>Je suis en dehors du sujet mais cela ne va pas durer ;
j’ai aussi pensé à la ménopause en lien avec la cueillette du safran. Pendant c’est chiant, galère et interminable. Quatre ans c’est long pour passer du stade de féconde à inféconde.
Ensuite, quand le changement est entériné, c’est comme si l’on se retrouvait avec des milliers de pistils, odoriférants et surtout le reste. A manipuler avec précaution. Et modération.
>rose
je ne crois pas que vous soyez rose, la vraie rose était d’une naïveté touchante. Je crois plutôt que vous vous êtes fait passer pour elle afin de rencontrer mon ami Jacques Barozzi.
(beaucoup plus classe antécédemment)
..c’est l’entropie
Cela ne signifie pas baisable à imbaisable.
Ce qui ne laisse de me surprendre c’est l’immensité de la liberté qui surgit, chatoyante.
baroz va faire son coming in
..c’est l’entropie
>boug. j’avais songé la retraite.
Mais je veux bien vous croire.
Le risque d’une Banane est d’être un gnon chic
coming in baroz. ? Je ne le pense pas du tout. Il respire un équilibre certain, un goût des autres. Masculin.
D’ailleurs, c’est bien simple, il suffit de demander à TKT qui je suis. Il reconnaît tout de suite le commentateur caché sous un pseudo.
Mais je veux bien vous croire
on ne crois pas la science on la met à l’épreuve..moi je suis que sa servante..et pas cul nu
Ça y est, bouguereau essaie encore de se faire passer pour moi.
J. J. dit: 23 août 2013 à 16 h 13 min
Après un certain nombre de baffes en pleine gueule, avoir la même naïveté touchante ce serait comme être bergers et voir la dame apparaître. On sort de l’enfance J.J. J’aimerai bcp que montaigne à cheval écrive encore ici. LML a dit que non ; s’il s’est trompé, tant mieux.
Jan Gossaert.
Kainz, vidé par Louis II à coup de Wagner. Gobineau avait fini son traité des races inégales. Y faisait plus que des bustes. Buste à pattes, comme Céline disait du Montherlant.
Cela voudrait dire aussi qu’il a cessé de gueuler tout le temps ; si c’est vous, que vous avez cessé de…de maudire d’invectiver de monter sur vos grands chevaux.
Au travail, Pablo!
La bio de Gutman est ancienne, et la volonté de relier chaque oeuvre à un épisode de la vie de RW relève d’une critique bien vieillotte.
On a beaucoup publié depuis, le sais-tu?
(Laisse tomber l’histoire de Geyer, tout cela a été passé cent fois au laser, il n’en reste pas grand chose).
bouguereau dit: 23 août 2013 à 16 h 17 min
on ne croit pas la science on la met à l’épreuve
Taratata
toute mise à l’épreuve balaie les hypothèses annoncées pour en laisser surgir de nouvelles balayant les précédentes. Je crois plus aux gimmicks. A la nature profonde qui surgit, schplaf.
dans une société libérale globalisée on aime les challenges difficiles dédé..c’est a ça qu’on me reconnait
beaucoup trop de balais dans ton post rose
Ben justement, Thierry Traube, il n’est pas question de chou cru dans Sauerkraut(e), mais de chou fermenté. Le français « choucroute » est une confusion redoublante qui ne veut dire… que chou-chou (kraut + chou).
j’ai jeté un papier au hasard pour voir ce putain daspirateur erratiquement l’aspirer..ça c’est scientifique
chou fermenté
la fermentation lactique..une merveille culinaire..ça marche avec tout..ou presque vontraube
Curieuse tout de même, cette manière de raconter sa vie
Hier soir sur FC ai écouté pour la première fois M.Onfray qui déconstruisait patiememnt la manière dont Guy Debord a construit son personnage soulevant les incongruités, pas à pas, lettre après lettre, évènement après évènement. Ou plutôt non-évènement après non-évènement, expliquant comment celui-ci a bâti de plain-pied son mythe, sa légende, qui, IRL, n’a/n’ont aucun fondement.
Je n’ai pu m’empêcher de penser à Michel Onfray lui-même et à ce désir de s’inscrire dans l’histoire.
« j’avais songé la retraite. » : « j’avais sonné la retraite » serait plus correct
Comme pour se justifier cette manière d’écrire ses mémoires. Comme s’il était besoin de se justifier.
ha c’est comme toi rose ici même déconstruisant onfray..en plus petit
Sur la dépression, je veux vous dire cela aussi, que j’ai compris en montagne : c’est comme marcher dans le lit du torrent alors qu’il y a les chemins de crête. Casse-gueule et fatiguant.
Là-haut, les cols. Les calvaires.
En bas, l’eau, les grosses pierres, l’absence de vision lointaine et de perspective.
Marcher, monter.
Savoir aussi, avoir vérifié de ses pas, qu’une combe, même si tendre et douce ne rejoint pas forcément la ligne de crête. Non. Même si pas de falaise ni de ligne brisée, la combe ne rejoint pas forcément le col.
« (kraut + chou) » = non. Vient du suisse roman, pas du germanopratin = herbe sûre
http://www.cnrtl.fr/etymologie/choucroute
>boug.
il était intéressant à écouter. Pas assassin. Mais je n’ai pu m’empêcger, comme qd on se parle ici de penser in petto « cui qui le dit il l’est ». Parce qu’en fait, il disait que Guy Debord c’était rien d’autres qu’un mec qui voulait de la bouffe et des femmes (qu’il ne respectait guère d’après lui). Dès qu’entretenu par un magnat, a divorcé de M. Bernstein qui faisait des horoscopes dans Ici Paris pour épouser Trucmuche-machin. Alors que l’épouse number one faisait bouillir la marmite. Il y a des approximations boug. dans ce que je te retranscris.
ou du romand suisse
dans chou-croute, il y a la macération du chou qui devient sûre sur ? qui tourne. Fermentation, en vrai dûe à la macération.
oui, rose
Titre-Livre dit: 23 août 2013 à 16 h 32 min
« j’avais songé la retraite.
>Titre-Livre
non : j’avais songé qu’ayant pris la retraite, il aurait pu être devenu plus détendu, plus souple, moins cassant, moins hautain. Je suppute.
ou encore mieux : « j’avais rêvé la retraite ». Hélas, elle n’est pas ce qu’on peut imaginer.
A vous, Rose…
rose dit: 23 août 2013 à 16 h 10 min
>J.J
j’aimerais bien vous croire mais je doute que vous soyez montaigne à cheval. De même que je doute que diagonal soit le vrai diagonal. (beaucoup plus classe antécédemment).
On s’en fout des absents déjà de supporter les présents…
Guy Debord c’était rien d’autres qu’un mec qui voulait de la bouffe et des femmes
Voilà : et je voulais vous parler aussi de ce bonheur immense, inouï, que j’ai contemplé et auquel je n’ai pas participé tant je fus restée figée par ce qui s’est instillé dans mes veines, comme un sang bouillonnant :
le soir, les chevaux, une centaine -poneys compris, sans les poulains en pâturage sur les hauts plateaux, dans la réserve naturelle- partaient au pré, accompagnés par les stagiaires, huit filles aux parcours divers et variés, les filles des propriétaires de la manade. A pieds tous, chaque individu tenant de cinq à sept chevaux. Parfois, les petits, ou les ados, et les personnes responsables montant à cru un des chevaux et guidant les autres vers le pré.
Le matin, c’était magnifique. On entendait d’abord les sabots. Je ne les ai pas vus au pré. Il était assez loin, je n’ai jamais suivi le mouvement, je l’ai contemplé du lieu des écuries. Statique.
Puis ils arrivaient, pareillement.
Calmes, heureux, superbes.
Caloc caloc caloc.
Puis eux ensemble en groupe.
Les chevaux.
…
…la musique en survol,…
…
…l’art de la crise,…symphonie encore en cours » long – play « ,…et démesures,…
…
…la tyrannie des » Spéculations « , en être,…des privilégiés nantis des complicités par les domesticités,…moins naïves des » rôles » en partages,…des lucres et marchés de dupes,…
…
…tout s’achète et tout se vend,…surtout les corniauds,…surtout ce qui est escroqués,…
…par contraintes, par sécurité des habitudes mis en assurances d’évidences,…
…protégeons nous du péril jaune,…
…de la crise du » pétrole « ,…et des palestiniens,…
…protégeons nous,…de nos classes dirigeantes à deux balles de pourboire,…etc,…
…protégeons nous de nos segmentations par les sciences politiques,…
…Alors ces harnais , sont bien fixés,…mon carrosse,…tirer par des escargots en châteaux du lucres à rester sur les trônes,…
…
…nos cas pour cas des » Spéculations aux parfums « ,…Ho!,…Ho,…envoyez la chasse a courre,…
…Oui,…du petit gibier spéculatif, à ne pas négliger pour survivre en faisant table rase,…etc,…Bip,…Bip,…Ah,…Ah,…etc,
…
…que du bonheur,…s’il en reste,…en musique en partage,…son rôle dans l’orchestre un manche en mains,…etc,…
…envoyez,…
…
huit filles et en plus les filles
pas toutes tout le temps.
on s’éloigne de notre sujet : un vague nerf richard qui crie famine à Sienne : telle est son histoire…
Titre-Livre dit: 23 août 2013 à 16 h 48 min
ou encore mieux : « j’avais rêvé la retraite ». Hélas, elle n’est pas ce qu’on peut imaginer.
A vous, Rose…
J’entends, me semble-t-il, ce que vous dites d’amer derrière vos propos. Néanmoins, j’ai vu tout récemment quelques parcours d’hommes habités par la passion qui les animait, Matisse, Chagall, Gustave Moreau, et je les ai trouvés beaux. Parce qu’habités par ce qui les animait.
De toutes façons, Titre Livre, il faut y aller, alors autant y aller, puisque nous ne pouvons y échapper.
A monter trop à cru elle fut cuite mais personne ne la crue!
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