Richard Wagner réécrit l’histoire, la sienne
« Pourquoi voulez-vous que j’écrive mes mémoires, je n’ai rien à cacher… ». Je ne sais plus de quel homme politique est cette répartie, mais j’y repensais en découvrant de Ma vie (528 pages, 8 euros, Folio) de Richard Wagner. Si cette nouvelle édition n’avait pas été aussi parfaitement ficelée par Jean-François Candoni, je ne m’y serais peut-être pas risqué. Il arrive parfois qu’avec certains livres, on sente à l’avance la nécessité de garde-fous. Un appareil critique, une bibliographie, des notes érudites mais pas trop. Tout y est. J’avais souvenir d’une ancienne édition compulsée à la vieille bibliothèque nationale, dont les spécialistes disaient que la traduction de Noémi Valentin et Albert Schenk , datant de 1911, était lacunaire, fantaisiste, et qu’elle n’en faisait qu’à sa tête, coupant des paragraphes entiers, en réécrivant d’autres. M. Candoni, expert en wagnérisme et bon connaisseur du romantisme allemand, a revu tout cela (encore que « Charles-Marie de Weber », c’était savoureux). Il a coiffé le tout d’une préface substantielle et savante mais sensible qui donne vraiment envie d’y aller voir.
Curieuse tout de même, cette manière de raconter sa vie. C’est même le principal intérêt de ce récit. Bien sûr, il y a le témoignage sur le siècle culturel et artistique d’un point de vue allemand, et même franco-allemand car une bonne partie est consacrée à l’expérience française de Wagner. Mais pour le reste, c’est un cas d’école par le modèle narratif qu’il propose, à mi-chemin entre chronique historique, fiction poétique et autobiographie traditionnelle, qui n’hésite pas à emprunter au mythe et aux grands récits épiques, toutes choses concourant à la rédemption du compositeur qui se considérait mal aimé. Mais pas par Mallarmé :
« Singulier défi qu’aux poètes dont il usurpe le devoir avec la plus candide et splendide bravoure, inflige Richard Wagner ! »
Cela dit, le mémorialiste décolle rarement de son récit chronologique assez monocorde ; on y chercherait en vain un recul et un surplomb sur l’époque, un peu de hauteur pour des réflexions sur les hommes ou les événements, quelque chose de l’ordre d’un jugement moral sur l’Histoire au moment où il la vit. On sait que Wagner voulait tout contrôler de la réception de son œuvre, jusqu’à son écho pour la postérité. La communication l’obsédait. Le terme revient souvent sous sa plume. C’est bien dans cet esprit qu’il faut lire sa version de sa vie, qui ne coïncide pas sur bien des aspects avec celles qu’en donnèrent ses biographes Martin Gregor-Dellin et Ernest Newman, pour ne rien dire des portraits qu’en ont laissé Nietzsche, Thomas Mann ou même de l’essai savant d’Adorno, sans oublier le plus subjectif et le plus perspicace, celui d’André Suarès. De l’avis de l’éditeur de cette nouvelle édition, il n’y a pas d’erreurs grossières ou de fautes dans les dates. Ce qui serait véniel. L’essentiel est ailleurs : dans la présentation et l’interprétation de faits établis. Sur Spontini auquel il consacre de belles pages. Sur la révolution telle qu’il l’a vécue à Dresde entre barricades et combats de rue, avec la Marseillaise perçue dans le brouillard et Bakounine en vedette. Sur sa découverte de la mythologie scandinave. Sur ses séjours à Londres et Venise. Sur le scandale de la représentation de Tannhaüser à l’Opéra de Paris et la francophobie qu’il entraînera dans les milieux musicaux allemands. Sur le reproche de dilettantisme qui lui fut souvent adressé, alors qu’il s’agissait de l’éclectisme d’un homme curieux de tous les arts et qui ne voulait s’en interdire aucun : compositeur bien sûr, mais aussi écrivain, dramaturge, chef d’orchestre…. Ou sur son antisémitisme tel qu’il se manifeste non dans son œuvre musicale, mais dans ses propres livres tel Le judaïsme dans la musique (1850). Il en veut à Meyerbeer et Mendelssohn de réussir mieux et plus rapidement que lui, de voir leur musique acclamée, parce que, selon lui, ils sont à l’abri du besoin et des humiliations qu’il entraîne, oubliant au passage ce que le premier des deux avait fait pour lui. En fait, si on veut le suivre dans sa « logique », il faut s’armer de Sur la Question juive 1843 de Marx. « Ils » y sont assimilés à l’argent, la banque, la finance prédateurs. Wagner, qui en tirait l’idée que le phénomène était responsable de la marchandisation de l’opéra dans le goût du public, y a rajouté sa haine des journalistes en général tant il était persuadé que tous les journalistes hostiles à sa musique étaient nécessairement juifs. Cela dit, il ne voulait pas les tuer : juste les convertir pour les rédimer…
Sa mémoire court de sa naissance (chapeau !) en 1813 jusqu’au moment où Louis II de Bavière en fait son protégé en 1864, le jour même où meurt Meyerbeer. Dès lors, pour répondre à la commande de son mécène, il commence à dicter Ma vie à Cosima et ne s’arrêtera qu’en 1880, trois ans avant sa mort à Venise. Entre temps il aura créé Tristan et Isolde, Les Maîtres-Chanteurs, la Walkyrie, l’Anneau du Nibelung, Parsifal. C’est dire tout ce qui n’est pas dans ce livre, hélas, même si tout religionnaire et processionnaire du Festspielhaus de Bayreuth en fera son livre de chevet. La suite eut été plus intéressante : les rencontres décisives avec Louis II et Nietzsche, la création du festival de Bayreuth, et les opéras écrits entretemps…. Au fond, Cosima Wagner a écrit la suite à sa façon dans son Journal. Ce n’est pas que sa mémoire ne soit pas à son avantage. Mais à force de faire état des persécutions et des intrigues dont il s’estime la cible, il donne au lecteur des verges pour se faire battre. Le manuscrit original connut bien des tribulations. Mary Burrell, une riche collectionneuse anglaise groupie de Wagner au point de réunir absolument tout ce qui le concernait, s’était vue proposer la chose. Et savez-vous pourquoi elle ne l’a pas acquise ? Parce qu’elle était convaincue qu’il s’agissait d’un faux probablement rédigé par des ennemis de son idole…
716 Réponses pour Richard Wagner réécrit l’histoire, la sienne
Non, je sais pas Le Boug, je plaisantais, c’est trop loin de chez moi. Mais la question du « où aller » se pose.
D., comptable junior d’âge senior (en Entreprise), vous vous mettez dans quelle catégorie ?
Le back-office ?
Prolétariat en col blanc ?
Imaginez, les managers souffrent aussi, ils passent à partir d’un certain niveau dans les grandes entreprises (genre multinationale) leur temps, à faire de la politique d’entreprise et d’organiser leur carrière. Rentrés chez eux, ils sont accrochés à leur Blackberry, idem en vacances.
Sans oublier qu’ils ont la même peur, que les petits employés du back-office, de se retrouver sur la liste des futurs dégagés. Leaning, leasing, leaning….
Et puis, D., seriez vous resté junior (subalterne dans votre spécialité et catégorie) par ruse paysanne ?
@ Carmencito
Vous avez raison, le « dialogue » est impossible avec JC, vu son niveau mental. Mais étant nouveau ici il m’a fallut quelques échanges pour me rendre compte que c’est un vrai handicapé neuronal.
Et pourtant, c’est la vérité toute simple Le Boug, rien de désobligeant. Ma rentrée c’est lundi et nous sommes assez débordés par tout ce qu’il y a faire.
Tout ce qu’il y a à…
Je ne sais pas qui est ce Pablo, s’il est un vrai nouveau ou pas, mais ce qui est certain c’est qu’on n’est pas sortis de l’auberge…
Mais la question du « où aller » se pose
néchin c’est pas mal
on n’est pas sortis de l’auberge…
voilà néchin c’est une auberge espagnol..tu trouves cheuloux..je sais ça se discute..faut pas compter son temps etc..
Bouguereau,
vous Zavez pas compris non plus.
la gnose c’est un truc de luciférien, une cerise sur le gâteau, à déguster avec une grande cuiller.
@ Bouguereau
Je pense à la côte d’Azur parce qu’il y fait chaud (et que j’y ai ma famille et des amis), à la pointe ardennaise parce qu’il y fait froid et que je n’y connais plus personne, à la Bourgogne parce que ce n’est pas loin de Paris, à L’Île d’Yeu parce qu’on y a la paix, à Rome parce que c’est l’endroit au monde que je préfère, à l’île de Céphalonie parce qu’elle est pleine d’italiens etc. Impossible de se décider.
Que la médiocrité d’un philosophe auto ^proclamé soit excusée par la médiocrité intellectuelle proclamée et supposée de son public, il n’y avait que Clopine pour l’oser. elle a osé!
Merci, TKT, de votre salubre remise en place.L ‘intéressée ressemblant de plus en plus à sa propre caricature.
MC
à Rome parce que c’est l’endroit au monde que je préfère
Alors n’hésite plus, Chaloux. Si tu connais l’endroit que tu préfères, pourquoi chercher ailleurs ? Tu es trop velléitaire.
Regarde u. L’endroit qu’il préfère, c’est Maubeuge, eh bien il s’y est fixé tout de suite, dès qu’il l’a découvert.
“Les personnes continuent d’exister après la mort » nous annonce Dédé. Vadiou, vous auriez écrit l’âme, Ahjah ahhhhhh, OK lah ! Mais franchement les personnes, c’est un peu une vue de l’esprit, bon, c’est comme les extraterrestres. Ils existent dans votre imagination et, combien de Napoléon à Saint-Anne ? Tous vos pseudos correspondent à des morts toujours existants ? Pas étonnant qu’ils sentent le cadavre et l’eau bénite moisie.
J’ai acheté chez un bouquiniste un livre, à cause de vous, le titre ? « La Chasteté Perverse », Docteur Paul Voivenel., éditeur La Renaissance du Livre, Paris.
Acheté aussi, en même temps, « Fouquet » par Paul Morand, passionnant, surtout, quand on pense que dans les années 50/60, les Italiens avaient la place des nouveaux émigrés venus plutôt d’en dehors de l’Europe blanche ou rose de peau. Paul Morand épousa une princesse exotique…
PS: Faire table rase ? Quand on jouera un requiem en votre honneur
Non, j’ai péché,Le Boug, l’endroit que je préfère, ce sont les montagnes de Grèce Centrale, mais je n’y vivrais pas.
court, dit: 24 août 2013 à 11 h 56 min
Merci, TKT, de votre salubre remise en place.
Là, tu y vas fort, mon petit Court. Détester Clopine est une chose, encenser TKT en est une tout autre, qui confine vite au ridicule.
D., vous auriez pu devenir un nanti, un chef d’Entreprise, combien de petits comptables sont devenus patrons ? Un nombre suffisant, vous auriez été à votre compte, je ne sais pas, fiduciaire pour le clergé en terrain agricole, fiduciaire pour les populistes xénophobes. Seul problème, un patron, même nano, doit travailler, impossible de passer son temps aux chiottes pour connenter sur un smart phone et polluer des sites qui méritent mieux.
@ Chaloux
En plus de quelqu’un de très imprudent (comme le montre votre « Vous pensez avec un burin » adressé à un inconnu) doublé d’un professionnel du poncif à la pédanterie insipide, je vois que vous êtes un couard, que « la castagne » chère à Nougaro vous fait peur. Soit. Pour ma part, et contrairement aux apparences, je suis un adepte du Zen et je viens ici parce que les thèmes dont on parle m’intéressent. Mais si on me cherche on me trouve. Et quand on me provoque, aimant beaucoup la boxe littéraire et la connaissant bien, je cogne. Avis aux amateurs et aux masos.
Claude Nougaro – Toulouse
http://www.youtube.com/watch?v=M7q3XtmF-tQ
JC, changer de pseudo, ne vous rend pas moins con, un mauvais con, un cafard faisandé. Vous deviez changer de stratégie, il vous faudrait inventer un commentateur bienveillant tout en restant de bonne foi. Une sorte de Pathos of Connemara, œcuménique et Européen.
Pablo,vous me semblez surtout très présomptueux. Il ne suffit pas d’écrire « je cogne » pour faire mouche, surtout ici. Mais si, je me trompe, vous faites très bien « mouche ». Pas comme vous le croyez, mais « mouche » tout de même. Je vous le disais plus haut.
les Italiens avaient la place, des nouveaux émigrés venus eux plutôt d’en dehors de l’Europe blanche ou rose de peau.
TKT, il faut enfin que je vous fasse un aveu. J’ai menti, c’est un péché, je le sais, mais j’ai menti. Je n’ai jamais été comptable de ma vie.
Et je vais vous décevoir mais je SUIS un nanti, en partie par héritage, comme vous, en partie parce que j’ai des revenus tout à fait confortables.
Me « mettre à mon compte », dites-vous ? Mais j’exerce une profession dite libérale, liée aux métiers du livre. Je n’en dirai pas plus.
Et voilà, TKT m’a encore reconnu.
Ah, tu es fort, Thierry.
@ Chaloux
« Je ne sais pas qui est ce Pablo, s’il est un vrai nouveau ou pas, mais ce qui est certain c’est qu’on n’est pas sortis de l’auberge… »
C’est très simple, mon pote. Je suis en train de lire le passionnant « Vies de Job » de P.Assouline (Folio, 8 € dans toutes les bonnes librairies). J’ai regardé sur le Net ce qu’on disait de ce livre et je suis tombé sur le blog de son auteur. Voyant de la lumière, je suis rentré. Et là il y a quelques pédants qui m’ont « cherché noise » sans que personne les sonne, dont toi. Voilà, c’est simple, non?
Mais encore un effort, Thierry. Je ne suis pas seulement JC, je suis aussi… cherche.
Pablo.
« En plus de quelqu’un de très imprudent (comme le montre votre « Vous pensez avec un burin » adressé à un inconnu). »
Vous verrez que mon imprudence est assez mesurée et que je ne refuse pas le combat. Pour le reste, que vous soyez connu ou inconnu importe peu, ce que vous racontez est tout à fait commun, et ici tout à « imprudent ». Vous allez mettre peu de temps, je pense, à vous en apercevoir.
Bienvenue.
Vous voulez dire « je suis entré », puisque vous n’êtes jamais venu. Entrez donc Pablo, initiez-vous c’est très bien, mais prenez garde à votre autosatisfaction, vous allez au gadin.
@ Chaloux
« Pablo,vous me semblez surtout très présomptueux. »
Venant d’un pédant dans ton genre, je prends ça pour un compliment (involontaire, mais compliment quand même).
Par ailleurs, je ne suis pas « ton pote ».
Quant à ta propre pédanterie, on verra bien ce qu’elle est, il y en a toujours une.
Prends ce que je te dis pour un compliment si ça t’amuses, mais tu vas très vite t’apercevoir que c’est une ligne qu’on ne peut pas tenir ici très longtemps.
Chaloux dit: 24 août 2013 à 12 h 28 min
Par ailleurs, je ne suis pas « ton pote ».
sûr, parce que son pote, c’est ma pomme.
A vous deux vous allez pouvoir faire « compote » !
@ Chaloux
« Vous voulez dire « je suis entré », puisque vous n’êtes jamais venu. »
Comment tu le sais, ça?
(Pour couper court à toute critique sur la langue, je te dirais que je suis Espagnol et que ma langue de travail est l’espagnol. Donc, tu permettras à un étranger de faire des fautes dans une langue qu’il n’a jamais voulu apprendre à fond pour ne pas perdre la sienne.)
« prenez garde à votre autosatisfaction ».
Aucun danger. Pascal est un de mes auteurs de chevet.
Pablo,
le titre est à toi : de facto !
@ Chaloux
« Par ailleurs, je ne suis pas « ton pote ».
Bien sûr que tu es mon pote, puisque c’est moi qui le veux. Et bientôt tu seras « mon pote chéri ».
« Quant à ta propre pédanterie, on verra bien ce qu’elle est, il y en a toujours une. »
Je vois que ma présence ici t’affole. Personne te contredit sur ce blog? Tu as peur pour ton image sur ce site? As-tu un cour d’admirateurs que tu crains de perdre? Si tu ne veux pas des problèmes avec moi, c’est très simple: tu m’ignores. Moi j’ai survécu jusqu’à aujourd’hui sans te connaître, je peux survivre à partir d’aujourd’hui sans que tu m’adresses la parole.
« une cour »…
@Pablo.
Que tu arrives c’est toi qui le dit.
Tu arrives, mais tu fais fort.
U. qui est la finesse même l’a détecté tout de suite.
« prenez garde à votre autosatisfaction ».
Tu arrives, mais tu fais déjà très fort :
Moi: « prenez garde à votre autosatisfaction ».
Toi : « Aucun danger. Pascal est un de mes auteurs de chevet ».
Grotesque.
Tout le monde peut entrer à cheval dans une église. Nul ne sait dans quel équipage il en ressortira.
J’attends vraiment la suite avec impatience.
Ce type croit qu’il « fait peur », qu’il y a des « cours », qu’on craint pour son « image ». Encore une buse.
Tu es specimen bien trop amusant pour qu’on te lâche si vite… Tu peux compter sur moi.
Pablo75 dit: 24 août 2013 à 12 h 41 min
« Je vois que ma présence ici t’affole. »
Il nous manquait un « espagnol affolant ». On l’a:
Hourrah !
Et en plus, une pointure.
On va bien s’amuser.
Combien de : « Ma vie », par moi-même ?
Un genre à part, l’autobiographie
ou autant de perles que d’essais aboutis ?
Le « je », ni explorateur ni, au contraire,
digéré par le nous, n’est que nombriliste.
Centripêtement.
Pablo, malheureusement j’ai bien peur qu’il nous faille rapidement le deuil de Pablo. C’est un troll, un habitué qui s’amuse. Aucun être humain normalement constitué ne pourrait écrire autant de c… en si peu de temps.
C’est ce que me dit ma femme à chaque fois qu’elle entre dans notre lit.
Pour elle, c’est vrai.
« Aucun être humain normalement constitué ne pourrait écrire autant de c… en si peu de temps. »
Tu sous-entends que TKT n’est pas normalement constitué ?
Pablo, c’est trop beau. J’adopte ce pseudo pour vous écrire, et vous rappeler cette phrase immortelle digne des plus grands.
Des plus grands quoi?
Pas d’impatience, nous trouverons.
Chaloux.
@ Chaloux
Je vois que, en plus d’un pédant pathétique, tu es un petit branleur hystérique qui ne sait même pas aboyer. Et que même en pédalant dans une choucroute mentale bien épaisse, tu arrives à perdre les pédales.
Tu devrais lire Gracián, Saint-Simon, Swift, Rivarol, J. de Maistre, Schopenhauer, Baudelaire, Bloy, Laurent Tailhade, Léon Daudet, Unamuno, Céline, Bernanos, Juan Ramón Jiménez, entre autres, pour éléver le niveau de qualité de tes aboiements.
Hasard, ce « tweet » pêché en haut,
dans la colonne à droite du billet
sur une autobio :
« Richard Ford parle de son travail.
Banal, contrairement à ses romans.
Les écrivains ne gagnent pas à être connus. » ?
(La conclusion ne mériterait-elle pas
toutefois un brin de modération sous peine
de dévaluer le fonds de commerce de la RdL ?).
« Tous les écrivains ne… ».
Autopromoqueusement.
Merci, mais j’en ai lu une bonne partie, et je travaille inlassablement sur Saint-Simon. Et je te dirais volontiers, comme Rivarol: « N’avoir rien fait est un grand privilège mais il ne faut pas en abuser ». Reviens, écris ici, qu’on examine un peu ce que tu as dans le ventre.
Tes rodomontades présentes ne prouvent rien.
A bientôt,
Chaloux.
Boxe – Toulouse, c’est une déclaration d’intention ?
@ Chaloux
« je travaille inlassablement sur Saint-Simon »
Vu l’état de tes neurones, cela doit être le Saint-Simon du « Catéchisme des industriels » et le « Nouveau Christianisme ».
Encore une fois, ne t’affole pas, Chaloux, calme-toi, reprends ton souffle, pense à ton coeur… Je ne voudrais pas que tu abandonnes le ring à cause d’un infarctus ou d’un AVC (puisque vu le ton de tes mots tu ne dois pas être « un perdreau de l’année »).
Le ton est un jeu.
Pablo, tu accumules sottises sur sottises, mon système cardio-vasculaire est en très bon état, j’ai un peu plus de 45 ans (46 3/4), et tu n’as pas fini de te prendre les pieds dans le tapis.
Et le ton est un jeu.
Cette fois, il faut vraiment que j’y aille.
Chaloux.
« pourquoi la mort serait-elle le seul état définitif? »
On ne peut pas dire qu’il soit définitif, mais on ne peut pas dire le contraire non plus — si ce n’est pour un acte de foi, ce qui est abominable. On suspend donc le jugement… Reste que chez certains l’angoisse du Néant prime sur cette possibilité qui nous est donnée de nous dire : « On verra ça ».
Accessoirement, le Saint-Simon c’est le duc.
@ Chaloux
« Pablo, malheureusement j’ai bien peur qu’il nous faille rapidement le deuil de Pablo. C’est un troll, un habitué qui s’amuse. »
Effarante la pétoche que j’ai déclenché en toi. On dirait un personnage de film d’horreur qui est dans le noir, qui entend des pas qui approchent et qui se dit à soi-même que ce n’est pas vrai, qu’il rêve, que le cauchemar va finir bientôt.
Tu vois à quoi ça mène de sortir ton « burin » pour menacer des inconnus qui passaient par là sans rien te demander?
« y veulent pus des français..trop arrogants… »
Quoi, bouguereau, tu lis la presse suisse ?
« Je suis en train de lire le passionnant « Vies de Job » de P.Assouline (Folio, 8 € dans toutes les bonnes librairies). »
On n’a pas le droit de rigler ici ?
Tout de suite faut que ça devienne sérieux.
Que ça cogne ?
« Passionnant », passons comme dit P. Assouline critique littéraire.
« bonnes librairies », faut voir, même en grande surface, Job faisait voir sa misère en rayon, sa » haine de soi » comme dit P. Assouline critique littéraire.
L’énervement que j’ai eu, là tout de suite, à écouter la radio française culturelle, je vous dis pas.
Je précise juste que ce n’est pas à cause du fond sonore, musique de western spaghetti ?, pour illustrer l’attribution à D. Fernandez du Goncourt 1982, où l’académicien dit sa fascination pour Pasolini dans sa « quête du danger et de la saleté »; A la limite Pasolini, je m’en fiche un peu ( sauf le film avec un corbeau qui parle)
Non, le crime proustien sonore advient plus tard, au Goncourt 1984.
on en vient à regretter les discussions nées des effets du Godwins Gesetz à propos du cas Wagner. on en a marre de la guerre des egos des popotins des nains pablô, û et châlou. qu’ils aillent s’entrepéter sur la tronche ailleurs. por favor.
Pablo, tu es vraiment un cas. Je me dois de te dire que je m’intéresse beaucoup aux créatures imperméables comme toi. C’est pourquoi tu n’auras rien » à demander ». Si tu crois que tu « fais peur » (c’est la deuxième fois que tu en parles), tu es déjà un cas intéressant. C’est l’idée que tu te fais de toi-même que tu livres ainsi, sans t’en apercevoir, à tes risques et périls. C’est ce sur quoi tu seras travaillé.
Pour le reste:
« Il faut savoir que l’univers est une lutte, la justice un
conflit et que tout l’univers est déterminé par la
discorde »1
« Le combat est père et roi de toutes choses. Les uns, il
les produit comme des dieux, et les autres, comme des
hommes. Il rend les uns esclaves, les autres libres ».
Héraclite
@ Chaloux
« Le ton est un jeu. »
« Accessoirement, le Saint-Simon c’est le duc. »
« mon système cardio-vasculaire est en très bon état, j’ai un peu plus de 45 ans (46 3/4) ».
Autant je peux être violent quand on m’agresse, autant devant une naïveté désarmante comme la tienne en ces phrases, je me « gandhinise » ipso-facto. Je vois qu’au fond, tu es un bon bougre, un peu imprudent, c’est vrai, mais qui n’aime pas la violence, qui est mal à l’aise dans l’attaque, qui préfère le dialogue poli à l’échange d’invectives. Je sens que tu regrettes de m’avoir lancé à la figure ton burin.
OK, n’étant pas rancunier, je prends note.
@ machoupichoucroute
Que te den por donde amargan los pepinos.
Il faut voir : « Quelle est la place du conflit ? »
Non, tu te trompes, Pablito, ne te ghandinises pas trop vite. Ce que tu vois, c’est qu’au contraire de toi, je ne t’insulte pas, – que je constate tout au plus. Je continuerai à te constater. Je t’insulterai plus tard, quand j’aurai fini de te constater. Mais c’est vrai que je suis indulgent par nature.
Chaloux
@ Chaloux
« C’est l’idée que tu te fais de toi-même que tu livres ainsi, sans t’en apercevoir, à tes risques et périls. »
Tu es tellement obsédé par la peur que tu n’arrêtes pas de parler des « risques et périls » que je vais trouver ici, de me menacer avec les foudres que les Dieux des blogs vont déclencher sur moi. Tu n’as pas encore compris que j’aime la castagne, même si je ne la provoque jamais? Et que j’admire infiniment la langue française des grands pamphlétaires (au point que j’en ai traduit certains), entre autres choses parce que c’est dans ce genre (et celui de l’aphorisme) qu’elle est « insurpassable »?
Merevoilou, pour saluer notre hôte : qu’elle était donc jolie, sa « langue chamoisée » de l’émission du jour…
Je ne sais pas vous, mais cette évocation des Goncourt me paraît être menée avec toute la malice requise. Je m’en vais attendre avec impatience les années 2000 : comment, par exemple, notre hôte va-t-il traiter le Goncourt 2003 ? (allusive question réclamant une toute aussi allusive réponse !)
Chaloux : ce n’est pas parce que vous reconnaissez les déterminismes sociaux que vous ne pouvez pas les combattre, voyons. M
zutre, je continue : mais je vous remercie sincèrement de faire l’effort d’écouter… Et vous promets de faire l’effort de lire ce que vous en penserez.
« Aucun être humain normalement constitué ne pourrait écrire autant de c… en si peu de temps. »
A cet égard, je dois dire que là où je simule la connerie, Pablo06 est, lui, d’un naturel…. un don ? l’hérédité ? un père ouvrier agricole, une mère femme de ménage ?….
@ Chaloux
« Non, tu te trompes, Pablito ».
Quand on commence à utiliser les diminutifs, c’est qu’on est à bout, mais vraiment à bout, d’arguments.
« Je continuerai à te constater. Je t’insulterai plus tard, quand j’aurai fini de te constater. »
N’excite pas mon agressivité, s’il te plaît (surtout de façon aussi ridicule). Ne continue pas à tendre le burin pour te faire battre.
« Mais c’est vrai que je suis indulgent par nature. »
Tu vois que je t’avais « pigé » bien plus que toi à moi (la psychologie n’est vraiment pas ton fort). Tu méditeras sur le thème de l’imprudence cet après-midi, mon fils…
@Pablo.
C’est toi qui parles de la peur, de celle que tu crois inspirer. Pas moi. On verra à l’usage ce que tu as vraiment à dire. C’est une école très dure. Mais ce n’est pas à coups de déclarations sur soi-même, en projetant sans arrêt sa propre image, qu’on exprime vraiment quelque chose. J’en connais qui font ça depuis vingt-cinq ans et qui n’en sortiront jamais.
14H15, ou presque ?
Salut.
@ JC
« là où je simule la connerie… »
Ah, non, JC, ne sois pas si humble. Toi la connerie t’habite, tu es la connerie sur pattes, on sent que chacun de tes mots sort d’un noyau infini de connerie lové dans ton cerveau en compote…
« Chaloux : ce n’est pas parce que vous reconnaissez les déterminismes sociaux que vous ne pouvez pas les combattre, voyons. »
La question de combattre les « déterminismes sociaux ? Très simple : c’est essayer de faire d’un noir, un blanc … ou l’inverse !
On peut avoir des amusements cons, … mais alors là !
Pablito, comment te faire comprendre que lorsque tu crois frapper tu ne frappes pas? Orgueil démesuré? Présomption infinie? Tu prends la proie pour l’ombre. Quand on a vraiment frappé on ne s’en aperçoit pas tout de suite.
Si tu ne viens ici que pour y déposer une image invincible de toi-même, attends-toi à bien des surprises.
Je laisse le relais aux autres.
Chaloux.
Tu es admirable, Pablo !
Dressé sur tes petites pattes de mouche, tu demandes l’enculade. Elle viendra, soit en sûr, car au fond… tu es fou d’amour pour Bouguereau, notre maître ferronnier !
(un de ses gode-ceintures est exposé de puis 1917 au MOMA, à coté de l’urinoir de l’autre dada crevard)
Quel con, mais quel cons ce chaloux.
Boh, assister à un combat de coqs c’est être indulgent; tout comme il est indulgent de lire Heraclite sans broncher, ou, pour ceux qui veulent y donner une couleur politique, de lire le Duc de Saint- Simon plutôt que son lointain parent pauvre, récupéré par des idéologues.
Il faut en conclure que tant qu’on se « traite » pas, on est indulgent.
Assister à un combat de quoi ?!
Le nombre d’hidalgos invincibles qu’on retrouve à quatre pattes dans les backrooms, c’est pas croyab’.
Je laisse le relais aux autres.
Chaloux.
Franchement, « les autres » t’emmerdent chaloux..quand deux cons font la paire…
Nous (c’est un nous de majesté, plutôt administratif) enfilerons Pablo76 en place de Grève au son des cornemuses wagnériennes de Parsifal.
Venez nombreux!
renato dit: 24 août 2013 à 14 h 28 min
Assister à un combat de quoi ?!
Un dieu parle et proteste !
Tote, esprit supérieur, conscience par-delà toute conscience, regard plus perçant que tout regard, oreille plus sensible que toute oreille, éclaire-nous, développe ta sublime pensée, libère-nous de la poussière d’un langage inadéquat et d’une pensée fortuite.
Nous t’en prions.
TKt dit…« Fouquet » par Paul Morand, passionnant, surtout, quand on pense que dans les années 50/60, les Italiens avaient la place des nouveaux émigrés venus plutôt d’en dehors de l’Europe blanche ou rose de peau. Paul Morand épousa une princesse exotique…
dear tkt, c’est Mazarin que vous appelez Italien ? et les années 60, de quel siècle ? Sa femme était d’origine gréco-roumaine et banquière. Les deux étaient des gens du voyage, si l’on ose dire.
Chaloux dit: 24 août 2013 à 12 h 00 min
Non, j’ai péché,Le Boug, l’endroit que je préfère, ce sont les montagnes de Grèce Centrale, mais je n’y vivrais pas.
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Ça c’est amusant parce que moi aussi j’adore les montagnes de Grèce centrale, et peut-être pourrais-je y vivre, encore que l’hiver leurs sommets sont enneigés.
Ces paysages semi-arides, ces couleurs minérales ocre-rouge pâle, ce thym sauvage, ces biquettes, ces fromages, ces gens frustres, entiers et chrétiens, ces petites monastères, j’en suis fou aussi.
LIBAN. Tripoli
Attentat : 42 morts, 500 blessés.
Tu comprends Pablito que, avec tes couillonnades, tu es juste bon à passer sous les tables pour te faire un peu de monnaie, hein ? Bien à toi…. Amitiés à Johnnie !
« … libère-nous de la poussière d’un langage inadéquat et d’une pensée fortuite. »
Faut voir. Il y a des offrandes ?
les une et les autres dit: 24 août 2013 à 14 h 29 min
mais quel cons ce
Moi, je te dirais que j’aime bien le con.
Par contre les trouffignards dans ton genre, beaucoup moins.
Question de goût(s).
Justement, pour cet après-midi, je te suggère de réviser les règles d’accords du pluriel. Un con, des unes… Mais ce n’est qu’une petite suggestion. Ensuite tu pourras jouer les cerveaux (en miniature, tu sens le microcéphale à plein pif).
Oui, Traube, les personnes continuent d’exister après la mort. Il existe le corps terrestre et le corps spirituel. Corps spirituel + âme + esprit forment une véritable personne dans l’au-delà.
LA ROCHELLE
Valls : « je suis un socialiste ! »
(j’ajouterai : un socialiste wagnérien, ça rime avec « bon à rien ». Quelle honte !….)
JC….. dit: 24 août 2013 à 14 h 36 min
« Tu comprends Pablito que, avec tes couillonnades, tu es juste bon à passer sous les tables pour te faire un peu de monnaie, hein ? »
C’est vrai, « Pablito », ici il faut d’abord passer sous la table et pomper tout ce qui passe.
« Corps spirituel + âme + esprit forment une véritable personne dans l’au-delà. »
Dédé, dans le cocktail, tu as oublié la limonade … Ne me remercie pas.
renato dit:
Faut voir. Il y a des offrandes ?
Oui, c’est Bouguereau qui distribue les prix.
Il va se régaler le Toto !!!
Je laisse le relais aux autres.
Chaloux.
Quelle trouffignadise, en effet.
@ Chaloux
« On verra à l’usage ce que tu as vraiment à dire. C’est une école très dure. »
Mais quel usage? De quelle école tu parles? Cela fait 13 ans que je fréquente des blogs. Dans certains, très intéressants, je suis resté longtemps (comme celui de Paul Jorion, aujourd’hui « fermé au public » par manque de modérateurs – blog dans lequel j’ai appris beaucoup de choses). Je fréquente un autre blog littéraire en Espagne, celui d’un écrivain bien connu en France. Cela pour te dire que je connais « la mécanique » de l’endroit. Dans tous les blogs il y a les mêmes personnages. Des « chaloux » j’en ai connu quelques uns. Ils sont inoffensifs et bons bougres, au fond, une fois passée « la première étape », toujours conflictive.
Ici je ne viens que pour glaner des informations (livres, citations, articles, musique, sites), tout en donnant aussi. C’est la seule chose qui m’intéresse. Si sur ce blog il y a plus de discussions stériles que des informations, je ne perdrai pas mon temps ici à m’engueuler avec des types qui n’ont rien à faire du leur, même si je trouve la castagne amusante de temps en temps.
Bon, la meilleure chose à faire reste de laisse le crétin se défouler. Puis il ira se cacher derrière le tablier de sa maman… que c’est tout ce qu’il sait faire.
A+
Voyez Proust entre autres auteurs chaloux
ce que j’ai fait dans l’autodictionnaire : une lettre très précise du 20 A vril 1918 àJ de Lacretelle (il y a un renvo à la préface p 60
« les trémolos suggèrent le prélude de Lohengrin »
je vous laisse vérifier….. et gloser le « je n’aime pas Saint Saens »
Bonne journée , bonne suite
Pablo84, c’est Brown, j’en suis certain : je le croyais pourtant en sureté à l’Hôpital psychiatrique de Montfavet … où séjourna un Christ débile.
…..Josette doit être morte de trouille !
@ JC
Un vrai spectacle ta diarrhée mentale.
les burnes et les autres dit: 24 août 2013 à 14 h 46 min
les burnes…
Tes deux mots de vocabulaire de caporal-chef à la retraite. Con et burne.
On voyait pas venir le second. On commençait à s’inquiéter.
Ensuite, après tes révisions susdites, tu observeras l’orthographe du vocable « trouffignard » et de ses avatars, ceci afin de les orthographier convenablement à l’avenir, ce qui te donnera l’occasion d’être convenable.
quel après-midi en perspective. Pour un peu, on t’envierait ta brillante carrière et l’état dans lequel elle t’a laissé. (N’oublie-pas tout de même d’essorer et de suspendre les sous-vêtements qui trempent dans le lavabo de ta chambrette, sinon tu n’auras rien de propre demain). Les études ne sont pas tout.
tentative qu’on évitera de dire scrupuleusement votre dit: 24 août 2013 à 14 h 50 min
Malheureusement je ne peux pas regarder dans l’autodictionnaire, ma bibliothèque proustienne très abondante ne comporte que des ouvrages sérieux. Je ne me voyais pas mettre 26 euros dans un auto-dictionnaire sans intérêt pour moi. On a beau apprécier Assouline, tout de même, il y a certaines limites.
@ Chaloux
« Si tu ne viens ici que pour y déposer une image invincible de toi-même, attends-toi à bien des surprises. »
Étrange, ta naïveté au milieu d’autant de cinglés. J’ai connu pas mal de blogs, mais avec autant de fous par centimètre carré, aucun. On se croirait à la salle d’informatique de Charenton pendant l’heure de pose du surveillant.
JC, il doit y avoir du vrai dans votre déduction. J’adore John Brown, quoiqu’il soit souvent bizarre et provocateur, c’est un homme authentiquement bon. Cela expliquerait pourquoi je n’arrive pas à me colleter avec Pablo.
Pablo75 dit: 24 août 2013 à 14 h 52 min
@ JC
« Un vrai spectacle ta diarrhée mentale. »
Ma diarrhée est plus consistante que tes dards, eh provincial !
À propos de « pinacothèque » :
Je laisse le relais aux autres.
Chaloux.
Alors casse-toi pov’con!
Beaucoup plus intéressant est le musée imaginaire de Proust, chez Thames & Hudson, malencontreusement paru peu de temps avant l’auto-dictionnaire, et qu’Assouline avait plus ou moins dézingué en son temps. Ce genre de bouquin (l’auto-dictionnaire) est surtout intéressant pour des auteurs qu’on ne connait pas du tout, qu’on éprouve quelque peine à aborder, ou qu’on ne lira jamais.
En revanche, dans le même genre, il y a chez Léo Scheer un « dictionnaire Montaigne » que j’ai trouvé intéressant quand je me suis remis aux essais.
fumer du chelou tue! dit: 24 août 2013 à 15 h 04 min
Là, y a pas de faute.
fumer du chelou tue! dit: 24 août 2013 à
Alors casse-toi pov’con!
Faut vraiment être un minable pour utiliser une citation aussi minable.
@ Chaloux
« J’adore John Brown, quoiqu’il soit souvent bizarre et provocateur, c’est un homme authentiquement bon. Cela expliquerait pourquoi je n’arrive pas à me colleter avec Pablo. »
Je suis troublé, parce que je correspond assez bien à ce portrait (il paraît). Par contre j’ignore qui est John Brown. On dit qu’on a tous un jumeau quelque part. Quelqu’un sait où on peut trouver ce JB?
Sans compter le sublime Dictionnaire Montaigne des éditions Champion, mais ce n’est plus du tout la même cour.
Oui, à Falicon, dans une cage à lapin à laquelle on accède par une passerelle.
Je regrette, Duchoix !
Cette citation est parfaitement représentative du règne de l’Agité, ainsi que l’autre, en provenance de la grande Couille Molle.
– 2007-2012 « CASSE-TOI, PAUVRE CON ! »
– 2012- « LE CHANGEMENT, C’EST MAINTENANT ! »
S’il y a dans la salle des romanciers, qu’ils copient les posts de JC. Ce type est une mine pour ceux qui veulent créer un personnage de fou. Il a un ton de cinglé très difficile à inventer. Ses phrases sont des bijoux de loufoquerie pathologique.
JC, vous pignochez dans les déjections. Il y a longtemps que je n’en mange plus.
Non, Pablo ne peut pas être Jambrun. Car Jambrun a un péché mignon : quel que soit l’avatar qu’il se choisit, il ne peut se résoudre à faire des fautes d’orthographe.
(au fait, avant d’attaquer les autres sur leur orthographe, relis-toi, chaloux, tes posts en sont truffés. Si tu ne te contrôles pas, tu seras bientôt aussi ridicule qu’après ton fameux Enterrement à Ornans.)
« Quelqu’un sait où on peut trouver ce JB ? »
Evidemment ! je suis chargé de la mise sous tutelle de John Brown, de son vrai nom Marcel Virgiliu Blücher, décision prise au moment où il s’est mis à lire Onfray dans le texte.
J’ai donc la charge de Josette, des animaux, et des enfants (ordre décroissant). Si vous avez des dettes à régler, nous sommes là …
c’était un homme très laid (intérieur, extérieur) mais charmant. Va comprendre !
Très laid, mon homme ? Non, mais dis donc, Jules ! Déjà que tu me fais bouffer des patates trop cuites, si maintenant tu critiques mon homme, ça barder !
« Prenez un grand roman, disons A la recherche du temps perdu. Prenez chacune des évocations d’oeuvres d’art que vous y trouverez. Prenez le moteur de recherche du site du Louvre. Mettez les uns dans l’autre, remuez, faites revenir à feu doux et servez quand c’est prêt. Cela donne un beau plat qui a un drôle de goût. Au départ, une vraie idée d’éditeur ; à l’arrivée une fausse bonne idée. C’est Le Musée imaginaire de Marcel Proust (traduit de l’anglais par Pierre Saint-Jean, 350 pages, 32 euros, Thames and Hudson). On espère que ce n’est pas le début d’une collection et que nous ne sommes pas menacés d’un Balzac ou d’un Stendhal du même tonneau. »
L’article d’Assouline était d’une mauvaise foi manifeste. deux ans après : Paf! l’autodictionnaire…
Moi, à tout prendre, je ne suis pas convaincu que copier (et même choisir) 400 pages de Proust, imprimées il est vrai en assez gros caractères, soit une bien meilleure idée.
Et dire que ce bouquin est sorti le jour de mon anniversaire…
Josette, tu parles tant que tu veux … de Wagner, de préférence, …. mais ….tu n’achètes RIEN ! Nous sommes d’accord ?…
bb dit: 24 août 2013 à 15 h 19 min
Les fautes, je les fais exprès pour toi. De même, à l’avenir, je soutiendrai mordicus que la Joconde est de Michel-Ange (Molitor pas l’autre), et la Balzac de Rodin de David.
Que veux-tu, j’ai un faible pour les pervers narcissiques dans ton genre.
c’était un homme très laid (intérieur, extérieur) mais charmant.
vos ne savez pas encore qu’un homme dit d’un homme-qu’il a connu- qu’il est « délicieux
Tentative,
je peux « exagérer » par l’usage de « charmant » pour le dément JB, mais mentir en usant à son égard de « délicieux »….jamais !
L’enterrement à Ornans, un lapsus malheureux, est devenu la scie d’un imbécile. Que la forêt y passe donc, je m’en fous. Quant aux fautes d’orthographes, je fais mes petites fautes d’usage (chacun a les siennes sauf les rigidifiés dans ton genre, et encore, comment le savoir, puisque le courage te manque même pour apparaître son ton pseudo habituel. Ne pas avoir même le courage de se montrer sous pseudonyme en dit davantage sur toi que mes fautes).
De plus, ce que je disais, il s’agissait de « peinture et politique » au temps des impressionnistes n’était pas si bête, même avec un lapsus. On connait l’engagement de Courbet, et Manet entré dans Paris juste après la semaine sanglante a bien dessiné les morts de la Commune.
BB t’es un minable qui ne fais jamais de lapsus mais un minable quand même. Tu dois être rose ou quelqu’autre malade du même genre. Je ne suis pas docteur.
Pour exister encore – un peu – après sa mort,
pondre soi-même « ma vie » n’est pas la plus sotte
des manières, à défaut d’être garantie et, surtout,
de constituer un legs apprécié d’autrui.
Autoenterrement. (Supplément 1ère classe !).
Chaloux dit:raison de plus pour nous parler de Wagner :ils osnt nombreux qui s’identifient à
PROUST &WAGNER en récusant la qualité de mandarins quand leurs collègues les disent « parano » entre deux barres de mesure
Le pire chez John, c’est ses pieds.
Josette est mourante ! Josette se meurt !
Dans son agonie de solitude, j’étais à son chevet, seul, elle s’est écriée : « Ah ! que j’étais heureuse, jadis ! Prends-moi ! Prends-moi, grand fou ! une dernière fois … »
Les dernières volontés d’un mourant sont des ordres. Je m’exécutais les larmes aux yeux mais tout à ma tâche.
Tudieu ! Josette ! C’était un sacré bon coup … elle devait s’ennuyer avec l’autre drôle…
Wagner a une choucroute sur la tête!
M’ennuyer avec l’autre ? Je te laisse à tes rêveries, jeune homme. Si, à ton âge, tu ne sais pas reconnaître une exultation simulée, tu as encore du chemin à faire. Non, mon Jeannot, c’est du rigide.
Et si JC était John Brown ?
Non, finalement non, impossible. C.P. nous l’aurait dit — ou fait comprendre, à son habitude…
Mais je sais qui sont u. et Daaphnée…
Et si JC était John Brown ?
Peuh ! Voudrait bien mais peut pas.
Josette, tu n’es pas la vraie Josette !
La vraie Josette m’a aimé ! Comme on aime un légionnaire quand on a le goût du sable chaud, une envie d’Afrique, un désir de harlem !
PS : pour être franc, une amie vient de m’offrir « Peste et Choléra » de Patrick Deville. Je n’ai jamais rien lu de ce type … son style est épouvantable ! A chier ! Je vais continuer, c’est l’histoire romancée de Yersin …
Mais que ce Deville écrit mal !!!
Petite moisson Saint-Saens chez Proust.
« Dis à Melle Giraudeau qui m’a prêté ce cahier que je suis, à les jouer, serré par les Griffes d’or, et broyé, et charmé, sans m’illusionner d’ailleurs sur la valeur de cette musique ».
1893 (il s’agit de Samson et Dalila).
« Cher Antoine,
Un seule ligne car je suis très souffrant, pour te remercier de tout cœur et te dire que la Sonate de Vinteuil n’est pas celle de Franck. Si cela peut t’intéresser (mais je ne pense pas !)je te dirai l’exemplaire en mains, toutes les œuvres (parfois médiocres) qui ont « posé » pour ma Sonate. Ainsi la « petite phrase » est une phrase d’une Sonate pour piano et violon de St-Saens que je te chanterai (trembles !) l’agitation des trémolos au-dessus d’elle est dans un Prélude de Wagner, son début gémissant et alterné est de la Sonate de Franck, ses mouvements espacés Ballade de Fauré etc. etc.etc. Et les gens croient que tout cela s’écrit au hasard, par « facilité ».
Tendresse aux deux frères. »
Lettre à antoine Bibesco entre le 21 septembre et le 4 octobre 1915.
Les renseignements donnés dans la lettre du 20 avril 1918 à Jacques de Lacretelle mentionnent les mêmes œuvres avec une précision sur « le degré de vérité » .
« Mes souvenirs sont plus précis pou la sonate. Dans la mesure où la réalité m’a servi, mesure très faible à vrai dire, la petite phrase de cette sonate, et je ne n’ai jamais dit à personne, est (pour commencer par la fin) dans la soirée Saint-Euverte, la phrase charmante mais enfin médiocre d’une Sonate pour piano et violon de Saint-Saens, musicien que je n’aime pas ».
Et ceci qui n’a rien à voir mais qu’apprécieront les proustiens. Correspondance, laboratoire de l’œuvre.
« C’est à la frivolité qui suit une crise épouvantable que j’ai eue tantôt (il n’y a rien de frivole comme l’agonie) (…)».
Lettre à Robert de Montesquiou du 21 mars 1912.
Le pire chez John, c’est ses pieds
à la sainte ménehould aprés 6 heures de four c’est comme le king à graceland
Tremble !
Un point pour BB…
mais ma parole cheuloux..tu mens..du temps t’en fais commerce
Comprends pas le Boug. C’est mon fils qui a accepté de copier (après quelques tartes). Très mal copié, d’ailleurs.
Wagner a une choucroute sur la tête!
les cols de fourrure, les flamiches sur la tête, les satins..c’est quand même mieux que bismark et guillaume et hindenbourgue..bien sûr il y a eu goering..mais c’est trop de boulot pour un seul homme
Il était une fois un commentateur qui répétait sans cesse : « Désolé, je n’ai pas le temps de vous répondre, il faut vraiment que je m’en aille, je suis pressé, etc. »
Un jour, le 24 aoüt 2013, il dit à nouveau (à 14 h 13 min) :
« 14H15, ou presque ?
Salut. »
À 16 h 45, il n’avait toujours pas décollé de son siège.
(après quelques tartes)
on frappe plus petit que soi..et un jour ça fait de la muscu et ça te dépasse d’une tête..et ça t’en fait une de tête..en plus on peut avoir donné naissance a un inverti comme dit jicé..et une fois a terre il te ruine ton capital santé pour ta dignité sur le tard..prudence cheuloux!
Quelques tartes: une tarte à la fraise, une tarte aux abricots, une tarte aux prunes. Suffit de savoir comment un ex-enfant juge un beau jour les adultes qui l’on entouré pour s’en abstenir à jamais. En vérité, je te le dis, c’est moi qui ai copié, comme un sagouin, situation oblige. Quant au reste, je fais de la résistance, je dis « j’arrive » tant que ça grogne. Au-delà, j’y vais.
Mais je ne suis pas posé sur une chaise (la chaise de mon bureau est un très vieux fauteuil Louis XIII en tapisserie, et le bureau est lui aussi Louis XIII). En fait, je suis en train de passer la peinture sur le plafond de l’entrée. Demain, la salle de bain (et ranger, m’a-t-on dit, le bureau, périlleuse entreprise). Voila comment je pars et comment je reste.
Chaloux dit: 24 août 2013 à 11 h 41 min
Ma rentrée c’est lundi et nous sommes assez débordés par tout ce qu’il y a faire.
Eh ben il serait peut-être temps de te sortir les doigt duc. Tu papotes, tu papotes et la rentrée n’attend pas.
Il y a une dizaine d’années, dans la gare Saint-Lazare, j’ai failli attraper au col un type qui frappait son fils à coups de poings dans le cou. M’en suis abstenu en me disant que le gamin s’en prendrait le double en rentrant. Mais je le regrette maintenant.
@ TKT
Sauras-tu deviner qui je suis ?
J’ai entendu la fin des réponses du philosophe normand à son auditoire (lien donné par le philosophe hamlet).
Il est matois.
Il met en scène de gros animaux (civilisation, Oumma).
Mais on a le droit, on a le droit.
Il diagnostique la fin de notre civilisation chrétienne qui a culminé au 12ème siècle (pas mal, pour l’a-théologue) et décliné ensuite, jusqu’à l’ère post-coloniale: aujourd’hui, en effet, plus personne n’est prêt à mourir pour ses valeurs.
En revanche une civilisation plus forte se répand planétairement, qui est prête à mourir et tuer au service de ses imaginations, manifestant ainsi une plus « grande santé » nietzschéenne.
C’est déjà un fait accompli, dit-il, et il ne sert à rien de jouer les moralistes: il lui souhaite bonne chance, à cette nouvelle civilisation plus robuste que la nôtre, laquelle est « fatiguée » et a fait son temps.
Il est matois, et sur le coup, je soulève mon chapeau.
Son raisonnement est auto-contradictoire et il le sait (sauras-tu le montrer?), mais c’est sans doute la seule manière de souligner implicitement la veulerie des Français (capitulant devant les formes de vie régressives qu’on leur impose sans demander leur avis), tout en échappant à l’accusation d' »islamophobie ».
Pas mal.
Vraiment pas mal.
Reste à savoir comment l’auditoire habituellement béat a accueilli ce coup tordu de son idole.
M’en suis abstenu en me disant que le gamin s’en prendrait le double en rentrant.
T’es sûr que c’était pas en te disant que le mec était deux fois plus baraqué que toi ?
Bon, puisque TKT ne m’a pas reconnu, j’arrête mes conneries.
A demain.
U. pas encore écouté, mais raisonnement vraiment spécieux. D’ailleurs, ce n’est pas un raisonnement mais une croyance. L’Islam est devenu la terreur de l’an Mille de notre temps. Toute religion sera bue dans tout autre chose, mais je crois que le Christianisme et même l’Eglise de Rome ont encore de fort beaux jours devant eux. Deux ou trois générations l’ont ignoré mais que sont deux ou trois générations. Ces petits bonshommes né en 1935 et 1960 se sont tous crus de grands réformateurs et n’ont rien réformé du tout. Générations inutiles.
bouguereau dit: 24 août 2013 à 16 h 45 min
on frappe plus petit que soi..et un jour ça fait de la muscu
Comme dans la pub du Bullworker ! Je crois que même dans les camps soviétiques je m’en souviendrai toujours, de celle-là…
Je retourne à mon plafond. Je le signerai Cournet ou Marbet pour contenter le pervers narcissique.
nés…
BB deux points.
Chaloux dit: 24 août 2013 à 17 h 07 min
L’Islam est devenu la terreur de l’an Mille de notre temps.
Ha oui mais en plus ils vont s’étendre comme les déserts ! Finalement tout est climatique comme dirait Orsenna…
Ce qui se passe vraiment, on ne le sait pas. La rumeur médiatique le couvre.
Moi il me semble plutôt que l’Islam va se trouver confronter à la Chine et à l’Inde. Surtout à la Chine.
Depuis que HR est venue commenter sur son blog, le patron n’en fout plus une rame. On est resté bloqué au mois de mai.
Confronté.
trois points pour BB.
Vraiment temps de reprendre le pinceau.
Le jour où on n’aura plus besoin de pétrole, l’Islam s’écroulera.
Surtout le jour où la Chine aura mis la main sur les réserves restantes. Ce qui ne saurait tarder.
Chaloux dit: 24 août 2013 à 14 h 38 min
Justement, pour cet après-midi, je te suggère de réviser les règles d’accords du pluriel.
C’est bien ce qu’on disait ce matin, Onfray est c… comme un sac. Je me rends rarement aux conférences données par des sacs. Même philosophes. Le sac philosophe…
L’hôpital qui se fout de la charité dit: 24 août 2013 à 17 h 22 min
Oui, mais moi ce sont des fautes de frappes. Toi tu sais vraiment pas. J’ai de la peinture plein les mains. Toi aussi tu es c… comme un sac. C’est la foire aux sacs.
« Reste à savoir comment l’auditoire habituellement béat a accueilli ce coup tordu de son idole. »
Avec une réponse de normand, Uh, Uh. Vous raccrochez les wagons ?
Alors revenez nous dire les résultats à la Saint Michel, ce sera bien à peu près la fin de la transhumance.
Pour rester dans le sujet, vous avez une idée, avec une suite dedans, pour ce qui s’est passé après 1864; disons en 1877 ?
Connaissez-vous une « entremetteuse » du nom de Malwida von Meysenbug ?
Secrétariat de Sergio dit: 24 août 2013 à 17 h 15 min
plus une rame.
ha c’est pas vrai je suis occupé à monter un propulseur à effet Hall sur ma Yam les émirs ils seront lobés comme lobés…
Un peu de musique. L’ouverture des Maîtres chanteurs dirigée par le grand Giuseppe Sinopoli (mort d’un infarctus – comme Keilberth, Konwitschny ou Mitropoulos – en plein concert, lui pendant qu’il dirigeait le 3e acte d’Aida à Berlin en 2001 – à 44 ans) avec la Staatskapelle de Dresde:
http://www.youtube.com/watch?v=vrd0qTjp2rY
Et le génial Solti faisant sa gym en dirigeant la Marche funèbre de Siegfried avec la Philharmonique de Vienne:
C’est un personnage très riche.
C’est un personnage très riche, il y a de quoi écrire sur lui.
@ Chaloux
« Moi il me semble plutôt que l’Islam va se trouver confronter [sic] à la Chine et à l’Inde. Surtout à la Chine. »
J’ai un livre (que je n’arrive pas trouver dans mon bordel de livres), imprimé en 1999, qui dit dans sa dernière page qu’il y aura dans les prochaines années un fait dont le retentissement sera universel et qui déclenchera une longue guerre des États-Unis contre l’islam.
Il n’existe pas d’exemple de suprématie d’une civilisation qui n’était pas une super-puissance.
Pablo, votre bouquin quand vous le retrouverez jetez-le, c’est une manipulation idéologique.
@ Chaloux
« votre bouquin quand vous le retrouverez jetez-le, c’est une manipulation idéologique ».
Une manipulation rétrospective? Explique-moi ça, je pige pas.
Pas le temps. Mais des phénomènes prévisibles (que je sache, le terrorisme religieux n’était pas une nouveauté en 2001)ne font pas un raisonnement historique. Rien a voir. Ils ne constituent pas une preuve, n’authentifient pas une théorie. Le concept de « preuve » engendre surtout des croyances. Ton esprit demeure à former. Croyance/savoir. Il faudrait trouver un exemple d’une prophétie historique qui se soit révélée juste. Sauf dans la Correspondance de Flaubert, qui a eu des éclairs sur ce qui venait, je ne vois pas.
@ Chaloux
« L’Islam est devenu la terreur de l’an Mille de notre temps. »
Après la chute du communisme l’Islam est devenu l’ennemi dont l’économie américaine avait besoin pour ne pas s’écrouler trop vite et l’excuse parfaite pour mettre la main sur Internet. Avant Snowden les naïfs croyaient que « tout ça » étaient des histoires des « complotistes ». Maintenant ils savent à quel point les Américains manipulent tout ce qu’ils peuvent (comme c’est normal pour une superpuissance en plein déclin). Il faut vraiment être idiot pour croire que la réalité est celle qui raconte la presse.
Le lieu était saisissant, l’énormité de l’attaque ou plutôt de ses conséquences était saisissante. L’esprit était saisi. Ce saisissement est devenu pour beaucoup « une preuve ». En fait, ce n’est une preuve de rien du tout. C’est une preuve qui étaie une croyance. Pendant ce temps-là, pendant ce temps des « preuves », l’histoire marche, mais elle ne dit ni où ni pour quoi.
Chaloux vs Pablo : deux génies au travail et une foison de conneries.
Pablo, vous êtes Gilgamesh ?
Je me fous du prétexte et je me fous du nom de la super-puissance. Après les Etats-Unis, s’il y a un après, il y en aura une autre. Chacun manipule tout ce qu’il peut. Je ne vois vraiment pas en quoi les Etats-Unis seraient à blâmer plus que n’importe quelle autre puissance.
Chaloux dit: 24 août 2013 à 18 h 03 min
l’histoire marche, mais elle ne dit ni où ni pour quoi.
Bravo. Je sûre que même u. sera impressionné.
Shasha dit: 24 août 2013 à 18 h 07 min
De grâce, un troisième mot de vocabulaire. Ton intelligence ne se fait guère entendre.
Rouletabille a peut-être vu juste : Pablo serait bibliothécaire à Montpellier que je n’en serais point étonnée.
Ah d’accord. Je vois le topo en lisant.
Des trucs de post-millénaristes, en fait.
@ Chaloux
Je vois bien que tu ne connais pas du tout le thème. Donc pas la peine de perdre son temps en en parlant avec toi.
Parlons littérature. Une question. Pour toi, qui as l’air de connaître un peu Proust, quel est sa meilleure biographie, si no ne doit acheter qu’une? Moi je n’ai lu que celle de Painter il y a plus de 20 ans – malgré le fait d’avoir aussi celle de Tadié en Folio dans le coin des livres à lire depuis pas mal de temps. Petite précision: c’est pour des jeunes de 25-30 ans, pas pour des érudits qui veulent savoir quelle était la taille des pantalons de l’ami Marcel.
Non, en fait, je fais semblant, mais Pablo75, c’est moi. Mon second prénom est Paul à cause de Paul Valéry. Le pompier qui lui donnait son sang à la fin de sa vie, était un ancien valet de pied d’un de mes grands-oncles.
@ Shasha
« Chaloux vs Pablo : deux génies au travail et une foison de conneries. »
Tu déranges ton clavier pour éructer des âneries pareilles?
Bien, voyons ça :
« Petite précision: c’est pour des jeunes de 25-30 ans, pas pour des érudits qui veulent savoir quelle était la taille des pantalons de l’ami Marcel. »
C’est vrai que la taille des pantalons de Marcel ne peut qu’interesser le vieux Compagnon.
@ Rouletabille
« Pablo, vous êtes Gilgamesh? »
Je suis un peu plus jeune que lui (j’ai à peu près 4.600 années de moins que lui).
La Tadié évidemment. La Painter dépassée, la Diebasch trop grinçante, et celle du spécialiste de Mme de Sévigné dont le nom m’échappe, jamais réussi à en venir à bout. Pour une première approche très courte, il y a la toute première, celle de Maurois, le premier livre que j’aie acheté sur les quais. Mais la Tadié c’est un grand bouquin. Et puis tout un tas de petits livres qui peuvent être intéressants. Comme Le Sommeil de Marcel Proust de Dominique Mabin dont j’ai souvent parlé,et la Léon-Pierre Quint (années 30), Le tombeau égyptien d’Anne Henry etc.
« C’est vrai que la taille des pantalons de Marcel ne peut qu’interesser le vieux Compagnon. »
D’autant plus qu’à l’époque un Monsieur comme Marcel Proust jouissait des services d’un tailleur chic (le même que celui de Raymond Roussel, si mes infos sont bonnes), et dans ces cas-là, on ne peut vraiment pas parler de taille… mais bon…
J’oubliais un livre très intéressant en deux volumes. Marcel Proust entre 1907 et 1914 de Henry Bonnet chez Nizet (mais c’est le premier volume qui contient le texte, comme dans La Vieillesse de Chateaubriand de Marie-Jeanne Durry que tu liras quand tu en seras à Chateaubriand), sauf pour trente pages d’un texte sur Du Côté de chez Swann que je n’ai jamais lu, -mon exemplaire du second volume n’est pas coupé.
@ Chaloux
« La Tadié évidemment. »
Ok, merci, je copie-colle. Voilà l’intérêt d’un blog: papoter avec des gens qui savent plus que nous sur un thème qui nous intéresse.
« la Diebasch trop grinçante ». Ça, ça me fait dresser l’oreille, aimant comme j’aime tout ce qui grince, tout ce qui sort de l’ordinaire, tout ce qui est hétérodoxe (mot qu’on utilise bien plus en espagnol qu’en français). « Trop grinçante » dans quel sens? Trop critique avec Proust? Ou tu parles de son style?
Depuis le commentaire fort pertinent de Sur la Photo (16h06) qui nous informait que « Wagner a une choucroûte sur la tête » ,il n’est plus du tout question du mage de Bayreuth. en revanche, d’aucuns paraissent fort versés dans l’islamologie. J’ai noté que certains s’interrogeaient sur l’identité de John Brown. Je tiens à lever toute ambiguïté : John Brown, c’est moi. Je souhaiterais aussi qu’avant de faire dire n’importe quelle sottise à Josette, on me demande mon avis.
Chaloux,
Quand vous ferez votre blog, sans pub, il faudra mettre Marcel et ses madeleines en bannière. Avec une déco florale minimaliste: du chiendent.
Non c’est le style de Diesbach, cousin de Yourcenar, genre grand-bourgeois qui me gène un peu, tout comme dans son Chateaubriand. Mais ce sont tout de même de bons livres. La Tadié, c’est l’oeuvre du grand spécialiste de Proust, de l’homme qui connait chaque parcelle infime de l’oeuvre et de la Correspondance, auquel rien ne peut échapper. Ce n’est pas le produit d’un contrat avec un éditeur, c’est le produit d’une vie. Irremplaçable. De plus, c’est un homme dont la finesse, l’intelligence et le tact, sont au niveau du sujet, ce qui n’est pas toujours le cas.
Non, pas de madeleines, je mettrai les yeux de Jeanne Duboulan, peintre née en 1861. Titre : Dans les Yeux de Jeanne.
une longue guerre des États-Unis contre l’islam.
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Fait pas bon être un des +/- 3 M. de musulmans US, alors… Les Japs eurent droit au camps…Vrai qu’être Jap, c’est pas une riligion.
@ Chaloux
Voilà l’intérêt d’un blog: papoter avec des gens qui savent plus que nous sur un thème qui nous intéresse.
Mais il ne connaît rien à rien le Chaloux, il cause, il cause, il étale deux trois trucs lus sur gougueul et fait le fiérot en bombant le torse.
C’est du TKT qui ne s’assume pas.
C’est Roger Duchêne, très grand spécialiste du XVIIe, qui avait écrit l’impossible Marcel Proust.
On peut lire aussi, on doit lire, les souvenirs de sa gouvernante Céleste Albaret, Monsieur Proust. C’est un très beau portrait qui à mon avis traversera le temps avec le roman lui-même, qui dit beaucoup de choses.
@ Chaloux
« Marcel Proust entre 1907 et 1914 de Henry Bonnet chez Nizet ».
Ok, je marque. Merci encore.
« que tu liras quand tu en seras à Chateaubriand ».
Cela fait très longtemps que j’ai lu Chateaubriand (les Mémoires et Rancé, surtout) ayant eu un projet de traduction intégrale de las Memorias de ultratumba il y a 25 ans qui n’a pas abouti à cause de l’analphabétisme inguérissable des éditeurs espagnols et sud-américains. Étant un grand amateur de Mémoires, Correspondances et Journaux intimes et ne lisant pas de la littérature actuelle, tu penses bien que Chateaubriand est un auteur qui m’intéresse depuis longtemps (malgré son côté mythomane). Il y a quelques mois j’ai relu encore quelques pages (celles où il décrit, si bien, Cauterets).
@ Chaloux
« La Tadié, c’est l’oeuvre du grand spécialiste de Proust, l’homme qui connait chaque parcelle infime de l’oeuvre ».
Et l’éditeur de La Recherche dans la Pléiade accessoirement… 😉
(C’est effarant la quantité de connards qui s’amusent ici à changer de pseudo pour dire des âneries dont la taille décourage toute réponse).
Et très amusants, les livres d’un avocat, Christian Péchenard, Proust à cabourg, Proust et son père, Proust et Céleste. Proust vous écrira de Marie-Odile Beauvais que j’ai beaucoup aimé, Le Manteau de Proust, un petit livre d’Elisabeth de Clermont-tonnerre sur Proust et Montesquiou – vraiment très précieux-, les souvenirs de Robert Dreyfus, de Fernand Gregh etc.
Le livre d’Anne Henry cité plus haut m’avait vraiment ébloui. Antoine Compagnon, le curieux « Psychanalyse de Proust » de Miller etc. etc., c’est sans fin, le Proust et l’obscur de Diane de Margerie qui commence par montrer comment Proust fait disparaître entre Jean Santeuil et La Recherche le personnage du frère, Proust et les siens de Suzy-Mantes Proust etc…
Tout cela trouvé sur Google évidemment, comme d’habitude. (Je parle uniquement de ce que je connais pas, c’est plus sur, et dans le vent).
Bien, tout le monde a fait son marché proustique ?
On peut aller dormir de bonne heure, alors.
J’ai toujours personnellement regretté que Richard Wagner n’ait pas eu l’idée de naître Noir en Géorgie. Aveugle et sourd, comme Beethoven, il aurait composé à l’orgue Hammond des opéras-rock dont les grands airs se seraient intitulés « Georgia on my mind » et « What’d I say ». On imagine la tronche de Louis II de Bavière et bonjour l’ambiance au Festpielhaus. Sans compter que le compositeur aurait été bien plus difficilement récupéré par Adolf, d’autant que Cosima n’aurait pas figuré au scénario, remplacée par Aretha Franklin. James Brown aurait interprété Siegfried et Mahalia Jackson Isolde. Quant à moi, je me serais contenté d’incarner Mime, en tirant mon interprétation vers une caricature de Sarkozy.
Pablo75 dit: 24 août 2013 à 18 h 56 min
Vous êtes nouveau ou vous avez encore changé de pseudo tel le connard moyen.
Ah non, il manque encore un truc.
ki ma fé me reveyé d1bon
c 1 istoire de pan de mur.
De celui qu’a peint la laitière.
Vous vous souvenez de la pub pour la laitière ?
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