
Rilke à l’écoute de la mélodie des choses
Bien sûr, il y a le nom de Rilke. Il suffit à lui seul à attirer le regard sur une couverture, en souvenir des Elégies de Duino, de la Lettre à un jeune poète (livre à offrir impérativement à tout jeune candidat à l’écriture d’un livre), des Cahiers de Malte Laurids Brigge, sans oublier le plus célèbre, du moins pour ceux qui n’ont connu Rilke que par ce chant lyrique sur la mort martiale, les soldats des tranchées allemandes qui en firent leur bréviaire, Le Chant de l’amour et de la mort du cornette Christophe Rilke. Mais il n’y a pas que cela. Il faut compter aussi avec l’attirance pour un texte inconnu même par ouï-dire (tant de gens ont lu des livres, mais pas personnellement !). Enfin, la beauté secrète du titre qui agit comme un aimant irrésistible : Notes sur la mélodie des choses (Notizen zur Melodie der Dinge, traduit de l’allemand par Bernard Pautrat, 64 pages, 3,50 euros, Allia). Les pages ne sont pas numérotées mais les chapitres le sont : quarante, longs d’une douzaine de lignes chacun en moyenne.
Rainer Maria Rilke avait 23 ans lorsqu’il a écrit ces fragments poétiques. C’était en 1898 et Lou Salomé était déjà entrée dans sa vie ; le détail a son importance car, comme le signale le traducteur en postface, on sent l’influence de Nietzsche, son ancien amant, dans cette pensée en mouvement, le Nietzsche de la Naissance de la tragédie. Ces Notes peuvent se lire à deux niveaux. Le premier, le plus évident car le plus signalé, relève de la conception théâtrale de l’auteur. Il entend bousculer la scène et ses codes figés (difficile de lire cela sans une pensée pour Bob Wilson qui vient de mourir), ces hommes côte à côte, hâter l’avènement d’un Théâtre d’Art en un temps où d’autres un peu partout (Stanislavski, Gordon Craig, Reinhardt…) veulent aussi en finir avec des conceptions et des traditions (réalisme, déclamation etc) qui ont vécu.
L’autre niveau de lecture nous touche davantage car il est immédiatement universel et intemporel ; la question théâtrale n’apparaît plus alors que comme allégorique de l’existence non comme spectacle mais comme difficulté à être ensemble, à se poser quelque part, thème récurrent chez cet authentique SDF dont on a pu dire qu’il fut le poète de l’indomiciabilité. On y perçoit déjà les premières lueurs de ce que sera son ars poetica. Les thèmes sont déjà là en germe. Et d’abord la solitude, l’art de se laisser choir de la hauteur des mots dans la mélodie une et commune. Ainsi le dit-il en y revenant sans cesse : la mélodie de l’arrière-fond, celle qui sourd tout doucement sous la forêt des rêves une fois absorbée la grande mélodie mêlée aux voix singulières. Rilke invite à se défaire du beaucoup pour n’en garder que l’important, à conserver un équilibre improbable entre la voix d’une heure marquante et la voix d’un groupe de gens.
On le lit, on le relit, on s’en imprègne et tout naturellement, on se prend, à sa suite, à détacher dans la conversation de tous les jours « la ligne vivante qui porte les autres ». Tout le texte de cet évadé permanent est tendu vers l’ample chœur de l’arrière-fond, sa généreuse mélodie, ce paysage que les personnes, leurs mots et leurs gestes dissimulent derrière le rideau de l’atmosphère. Celui qui accèdera à ce fond obscur pour faire partie de la mélodie saura quelle est sa place dans le monde ; il connaîtra la suprême félicité de ne jamais se sentir en trop. Ainsi, la vérité des hommes n’est pas en eux mais derrière eux. Mais qui se retourne pour se chercher dans le paysage ? Ce bref texte de celui qui se voudra un exilé absolu, s’achève par un chapitre que je reproduis ci-dessous, en français et en allemand puisque cette édition est bilingue, afin de vous en donner la musique originale, ce qui est bien le moins pour des Notes sur la mélodie des choses :
« Et ce sont les plus solitaires qui ont la plus grande part à la communauté. J’ai dit plus haut que l’un perçoit plus, l’autre moins, de l’ample mélodie de la vie ; en conséquence, incombe à ce dernier une tâche moindre ou plus médiocre dans le grand orchestre. Qui percevrait toute la mélodie serait tout à la fois le plus solitaire et le plus lié à la communauté. Car il entendrait ce que nul n’entend, et ce pour l’unique raison qu’il comprend en son achèvement, ce dont les autres, tendant l’oreille, ne saisissent que d’obscures bribes ».
« Und gerade die Einsamsten haben den grössten Anteil an der Gemeinsamkeit. Ich sagte früher, dass der eine mehr, der andere weniger von der breiten Lebensmelodie vernimmt ; dem entsprechend fällt ihm auch eine kleinere order geringere Pflicht in dem grossen Orchester zu. Derjenige, welcher die ganze Melodie vernähme, wäre der Einsamste und Gemeinsamste zugleich. Denn er würde hören, was Keiner hört, und doch nur weil er in seiner Vollendung begreift, was die anderen dunkel und lückenhaft erlauschen. »
(« Rainer Maria Rilke » photo D.R.)
1 111 Réponses pour Rilke à l’écoute de la mélodie des choses
Retour des frotteurs dans le métro.
Moi je n’en ai jamais rencontré !
« Avec près d’une agression sexuelle par jour sur le réseau en région parisienne et près de 300 arrestations par an, la situation est préoccupante. Les agresseurs défilent au tribunal judiciaire de Paris en cette période estivale. »
https://www.leparisien.fr/faits-divers/je-ne-pouvais-plus-bouger-durant-lete-gare-aux-frotteurs-dans-les-transports-en-ile-de-france-07-08-2025-UVRBKKAKTVGNRLOP3LCIANM4UM.php
Chaloux, vous dormez ?
He trouve que Soljénitsine est 50 fois plus intéressant que ce Rilke.
A quand un billet sur Soljénitsine, que l’on parle enfin de choses sérieuses ?
Chaloux est en peine de JJJ, D.
Il y a tant à échanger et à débattre sur Soljénitsine et son œuvre. Tant.
Alors on attend quoi ? Il faudrait passer au moins six mois dessus. C’est un minimum. Et a côté de ça, sa discute gras de saucisson sur le papier-bible. C’est honteux.
Jazzi, je te conseille de t’occuper de ton âme.
20h43 je vais séjourner dans une campagne belle et paisible. Mais comme vous le savez je suis retraitée pour ainsi dire en vacances jusqu’à ce que la mort vienne me cueillir.
Fini aux douze coups de minuit.
Honteux.
Adèle Yon.
Mon vrai nom est Élisabeth
Éditions du sous-sol
Les incendies dans l’Aude sont d’origine criminelle.
Et les criminels s’appellent l’Union Européenne et les écolos.
La gauche, les écolos et l’UE veulent « défranciser » la France et la créoliser pour la détruire !
PEUPLE DE FRANCE… RÉVEILLE-TOI !
Maurice, est qu’est-ce que ça aurait à voir en admettant que ce soit vrai avec ce désastre?
la moindre source de combustion provoque un incendie, l’Aude est servie cette année. Un grand merci au courage et à la bravoure des soldats du feu.
Depuis un moment la France brûle beaucoup, dear B, cultivez vos cactus.
Avez-vous le Caligula de Tinto Brass, ce considérable realisateur porno soft italien (mentionné par Renato plus haut) ?
Puck, tu es réveillé ?
Moi oui.
J’en ai vu deux, je me souviens que le premier contait l’histoire d’un homme amoureux de sa femme et qui derrière la porte de la salle de bains lui murmurait, en l’implorant des mots d’amour pour finir par O mon cul, mon cul! Qui m’avait fait sourire. Dans le second, le sexe était plus présent sous la forme d’un sexe masculin bien exposé, des scènes de danses très colorés, joliment tournées. Le souvenir est lointain, 2006. J’ai oublié et en cherchant je n’ai pas réussi à déterminer lesquels dans sa cinématographie avaient été projetés.
Pour l’Aude, un incendie tous les dix jours, ravageurs, connaissant ces paysages et certains des villages je suis( du verbe suivre) ces catastrophes, sincèrement attristée.
Vous avez avez retenu ce que Brass souhaitait, dear B. Votre deuxième souvenir, sans doute Peter O’Toole en Caligula bien outillé.
Bien outillé.
Cette litote.
Mieux vaut blanche et droite que black et d’équerre ?
B.
Les vignes !
Et les pêchers de vigne !
EN bavardant avec ube femme je lui dis soudain qu »il ,me semblait que lorsqu’ils se lancent dans les jugements, les hommes sont plus portés à trouver les autres hommes « cons »,et les femmes les autres femmes méchantes,ce qu’elle releva en disant que les femmes sont parfois vraiment mauvaises (sic)
(ordre du coeur et ordre de l’esprit)
PÄSCAL:
https://shs.cairn.info/revue-philosophique-2008-1-page-4?lang=fr
Bête et méchant, si vous êtes affreux(se) vous décrochez le prix spécial du jury.
Le plus bizarre quand même est que l’intelligence ne dispense pas certains individus de la méchanceté.
Rose, et les gens, leurs biens brûlés, leur environnement dévastés. Les animaux, sûrement une hécatombe.
Dévasté.
« Mieux vaut blanche et droite que black et d’équerre ? »
C’est raciste !
ce Rilke.
» De même que la nature abandonne les êtres
à l’aventure de leur désir confus et n’accorde à aucun d’eux
une protection spéciale dans la motte ou les rameaux,
de même le grand être d’où nous sommes issus n’a pour nous
aucune dilection particulière ; il nous aventure ( Sp. G,p.90).
Le sentiment qui domine chez Malte-Rilke est celui qu’exprime le terme allemand « Ungeborgenheit » : il ne se set jamais à l’abri, en sûreté ou, comme il le dira plus tard, « im Schoss » ; c’est pourquoi il a la hantise du giron maternel dans lequel l’enfant à naître est déjà en vie sans connaître la mort que pourtant il porte en lui. La nature, qui est aussi la vie et que l’on pourrait comparer au vouloir-vivre de Schopenhauer, projette dans le monde les êtres vivants ; elle les y aventure sans rn protéger aucun d’eux, ce qu’exprime le poème commenté par Heidegger. »
sent..
» il nous aventure » ..).
Nous courons – selon Rilke – un risque beaucoup plus grand que les autres êtres, car nous voulons ce risque et parfois nous nous aventurons plus encore que la vie elle-même ; aussi Rilke peut-il écrire dans un autre poème : » nous, les infiniment aventurés » ( Wir unendlich Gewaten, III, p.
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Il n’y aura pas de place pour tout le monde!
C’est raciste. Non, c’est de l’outillage de bonne qualité. Comme Facom.
B.
Les gens, les animaux, la nature. Le paysage dévasté.
En parlant de prix littéraires une belle photo prise le 11 novembre 1959 dans la salle à manger du plus célèbre prix littéraire de France.
Saurez-vous tous les reconnaître ?
« 12 places disponibles
Les Ateliers d’écriture – PIERRE ASSOULINE »
cool !!!
J’avais une amie qui avait été parmi les premiers à proposer la thérapie par l’écriture en France. Elle avait découvert au milieu des années 80 les travaux du psychologue américain James Pennebaker, le père de la thérapie par l’écriture. Elle venait de terminer ses études, immédiatement cette idée l’a emballée. Elle est partie à plusieurs reprises au Texas participer à ses séminaires (il était à Austin). Ensuite, au fil des années, l’écriture thérapeutique s’est développée, autant pour soigner les traumatismes psychiques que physique.
exemple au hasard : diverses études démontrent qu’écrire entraîne une baisse du rythme cardiaque et de la tension artérielle, cela améliore la circulation sanguine, la digestion et la respiration, cela peut aussi calmer certaines douleurs liées à l’arthrose ou certaines pathologies lourdes…
Sur l’aspect mental l’écriture est bénéfique pour son effet cathartique, je dis bien « cathartique » !, elle permet de mettre des mots sur nos émotions.
Écrire sur un épisode de notre existence, même traumatique ne fait pas revivre cet épisode : il permet de le recréer avec nos mots, ce qui permet de le relativiser, de le mettre à distance et aussi de lui donner une cohérence qu’il n’a pas toujours au moment où il arrive.
Ecrire permet aussi, comme l’emdr, de retrouver dans le passé des moments traumatiques qui peuvent échapper à notre conscience parce que leur souvenir est trop douloureux, une fois cet épisode traumatique décelée l’écrit permet de l’apprivoiser limite il devient votre meilleur ami (cf toutes les meufs qui écrivent sur des trucs hyper glauques genre viol, inceste j’en passe et des plus pires).
Par ailleurs l’écriture atténue l’angoisse, le stress et l’anxiété. Au fil des années mon amie s’est imposée comme une des meilleures dans son domaine, elle a rédigé deux livres et de nombreux articles traduits en plusieurs langues. Elle est toujours restée en lien avec son maitre, James Pennebaker (qui vit encore), à chaque fois qu’elle a eut l’occasion de le solliciter il s’est montré tel qu’elle l’avait connu au tout début quand elle faisait ses séminaires : généreux, humble et disponible. un peu comme passou en quelque sorte.
aussi perso moi je conseille à tout le monde d’écrire, c’est une activité peu couteuse qui n’apporte que du bonheur, même mes enfants ils ont appris à écrire avant de savoir lire.
même moi j’ai du mal à repérer les moments où j’écris des trucs sérieux ou des conneries.
Colette, c’est son institutrice et Willy qui lui ont appris à écrire.
Il l’a faite. Indéniablement il l’a faite.
Sans lui elle aurait jamais existé.
Elle doit beaucoup à ses deux premiers maris. Willy parce qu’il lui a appris le métier d’écrivain. Et son second mari, Henry de Jouvenel, qui l’a introduit dans le monde du journalisme.
* qui l’a introduite dans le monde du journalisme.
FL, le jeune homme à l’extrême-gauche de la photo est peut-être André Schwart-Bart qui vient de recevoir le Goncourt pour son roman « Le derniers des Justes ».
« Et son second mari, Henry de Jouvenel, qui l’a introduit »
j’imagine que c’est pour ça qu’elle a divorcé : son premier mari avait juste oublié de l’introduire ?
« le jeune homme à l’extrême-gauche »
houlà !! vous allez vous chauffer avec closer : ici on préfère les jeunes hommes à l’extrême droite.
« FL, le jeune homme à l’extrême-gauche de la photo est peut-être André Schwart-Bart qui vient de recevoir le Goncourt pour son roman « Le derniers des Justes ». »
C’est bien possible Paul Edel. Il y a comme un petit air de ressemblance avec cette photo de lui plus âgé.
https://www.liberation.fr/livres/2019/10/30/schwarz-bart-l-incompris-goncourt_1760621/
« Le dernier des Justes »
j’imagine que ça parle d’un truc qui s’est passé il y a très longtemps, parce qu’ensuite c’est comme les dinosaures ils sont jamais réapparus.
Comme Facom
Agréable de croiser des connaisseuses sur le prestigieux blog à passou. Facom, visseuses et autres increvables, indeed.
Colette a bien remercié Jouvenel, son second mari, en couchant avec son fils adolescent, elle roulait diablement bien les airs, la bourguignonne.
« Facom, visseuses et autres increvables, indeed. »
sans oublier la fameuse clé dynamométrique et le boulon ailé : c’était le bon vieux temps où nos valeureux ingénieurs des Mines, Centrales et autres gad’zards étaient fiers de notre glorieuse industrie.
il me semble que Macron a dû dire qu’il voulait ré industrialiser la France, sans doute un jour où il était encore bourré…
même le mec qui a hérité de Facom il l’a vendu à Stanley pour devenir collectionneur d’art et investisseur immobilier.
Suggestions d’harmonies :
le gros problème de la littérature autant côté auteur que côté lecteur c’est le rapport à la réalité et l’oubli que tous ces trucs c’est de la subjectivité.
je veux dire même ceux qui lisent Proust ou Flaubert oublient leur subjectivité : l’écriture est tellement belle qu’on pense que tout ce qu’il raconte est vrai.
exemple au hasard : un type qui va écrire dans un bouquin qu’il arrive à repérer dans un groupe de femmes celles qui sont lesbiennes parce que ce seraient les seules à avoir les ongles coupés court (pour des raisons qu’on imagine) ne dirait qu’un partie de la réalité.
perso je ferais un atelier d’écriture c’est le premier truc que j’enseigne aux futurs auteurs : c’est pas parce qu’une femme coupe ses ongles courts qu’elle est lesbienne !
garder ce genre de truc à l’esprit c’est le b-a-ba de la littérature.
Je me demande ce que fait Chaloux en ce moment.
… ou plutôt le l-g-b-t-q-q-i-a-a-p de la littérature.
Chaloux vous lit, D.
Puck, Catulle Mendes avait selon Fargue la réputation de deviner les préférences sexuelles d’un salon. Si c’est vrai, il ne s’en est guère servi en littérature, même dans ses « Monstres »…
Je dirais plutôt: Châlix vous lut, D….
Paul Edel dit: 8 août 2025 à 12h26
FL, le jeune homme à l’extrême-gauche de la photo est peut-être André Schwartz Bart qui vient de recevoir le Goncourt pour son roman « Le dernier des Justes ».
FL dit: 8 août 2025 à 11h55
En parlant de prix littéraires une belle photo prise le 11 novembre 1959 dans la salle à manger du plus célèbre prix littéraire de France.
Saurez-vous tous les reconnaître ?
FL
Nous donnez-vous la réponse ?
Moi, je dis François Mauriac au premier rang assis.
Et Raymond Queneau, rang du fond, au tout milieu.
En bas à droite, André Billy dont je découvre en ce moment certains livres tout à fait passionnants. Grand ami d’Apollinaire dont la mort lui fut une grande douleur.
Sûrement pas Mauriac, à gauche Mac Orlan, et à la gauche de Billy Roland Dorgelès. Pour moi plus difficile à identifier, l’homme assis de profil.
Debout à l’extrême droite Jean Giono, quelle honte pour moi de ne pas l’avoir reconnu immédiatement…
L’homme à la pipe Hervé-Bazin.
« Nous voulons que l’Ukraine cesse d’exister en tant qu’État. Nous voulons que sa population parte ; nous disons qu’elle devrait émigrer ou partir loin. Tel est notre objectif. »
Bogdan Bezpalko, membre du Conseil des relations interethniques de la Fédération de Russie.
L’homme assis de profil semble être Gérard Bauer.
Hervé Bazin, l’homme à la pipe, s’adresse à Philippe Hériat (qui a fait les fins de mois de Gaston Gallimard avec sa famille Boussardel). Armand Salacrou a le crâne rasé et se trouve à côté de Raymond Queneau. Mauriac n’a jamais été membre Goncourt.
Et Ria Novosti, la principale agence de presse gouvernementale russe, a lui fait écho avec un article qui prouve l’intention génocidaire de la guerre contre l’Ukraine : « Il n’y a pas d’autre choix : personne en Ukraine ne doit être laissé en vie ».
Hervé Bazin, d’accord.
Jean Giono, je ne le reconnais pas !
a lui > LUI A
Giono
Membre de l’académie Goncourt de 1954 à sa mort à Manosque en 1970.
Pourtant c’est bien Giono, le plus grand et qui paraît si modeste.
Assis, penché, de profil, c’est bien Gérard Bauer. On reconnait bien Giono, Rose.
Il manque l’homme de profil debout à côté de Giono.
Bon. Ce n’est pas quand Willy « a appris à écrire à Colette » ( déjà ça c’est drôle) que cette dernière est devenue une écrivaine. Ni quand « il lui a tout appris »(là je commence à piquer un petit fou rire), ni quand il l’a « introduite » (bon là faudrait arrêter les gars, d’accord je veux bien que des hommes fragiles dans leurs masculinités ne trouvent pas d’autres bouées que leurs poils de cul, qu’ils essaient de dresser façon hérissons, mais c’est si pathétique qu’on en pleure de rire). Colette est devenue une écrivaine le jour où elle a empoignée, non la verge du vieux beau Willy, mais sa plume, son stylo, sa remington, et ce qu’elle vous emmerde depuis !
Entre Bazin et Queneau et nettement plus grand qu’eux et une sacrée carrure, ce doit être Philippe Hériat, de la saga des Boussardel.
Assis juste en-dessous de lui, il me semble reconnaître à son beau profil Gérard Bauër, qui rédigeait le « Billet de Guermantes » au Figaro
C’est mon Giono, Paul, celui du Contadour, sac à dos, et pipe à la bouche.
Biographie – Centre Jean Giono https://centrejeangiono.com/biographie/
Paul Edel dit: 8 août 2025 à 17h08
Hervé Bazin, l’homme à la pipe, s’adresse à Philippe Hériat (qui a fait les fins de mois de Gaston Gallimard avec sa famille Boussardel).
ah pardon, je n’avais pas vu que Paul Edel les avait déjà identifiés
J’ai les quatre de devant et tous ceux du rang debout sauf l’homme de profil à côté de Giono.
Ici, le problème ce n’est pas le génie de Colette que personne ne nie (très heureux d’avoir lu dans Noeuds de vie, l’admiration de Gracq pour elle), … mais l’absence de talent de cette pauvre Clopine.
tout le monde peut jouer ?
moi je dirais debout de gauche à droite : Adamo le chanteur, Michel Rocard, Didier Codorniou l’avant de l’équipe de rugby de Tarbes, Léon Zitrone, Bourvil, Louis de Funès, Raymond Souplex
assis de gauche à droite : Louis Sollers (le père de Michel), Raymond Kopa, Jean Poiret et pour le dernier je donne ma langue au chat.
André Schwarz, Hervé Bazin, Philippe Hériat, Raymond Queneau, Armand Salacrou, X, Jean Giono.
Mac Orlan, Gérard Bauer, Roland Dorgelès, André Billy.
Il nous en manque un, et l’année.
Ce doit être Alexandre Arnoux, mais qui l’a lu ?
Giono est mort à Manosque en 70 ?
c’est pas vrai ! en 70 je travaillais l’été à la voierie de Valensole, je taillais les rosiers, si ça se trouve je l’ai croisé ?
L’inconnu est Alexandre Arnoux.
Il nous en manque un, et l’année.
pour les autres j’en sais trop rien mais debout au centre c’est Léon Zitrone ça j’en mets ma main à couper, disons l’ongle d’un pouce.
1959.
Merci
Alexandre Arnoux (27 février 1884 à Digne-les-Bains – 4 janvier 1973 à Boulogne-Billancourt[1]) est un romancier et un dramaturge français, membre de l’académie Goncourt où il occupa le troisième couvert de 1947 à 1973.
Et merci 1959
À Valensole, taillez les lavandes, plutôt. Pas de rosiers sur le plateau.
Je mets à jour (un reset).
Photo des membres de l’Académie Goncourt, 1959.
André Schwarz, Hervé Bazin, Philippe Hériat, Raymond Queneau, Armand Salacrou, Alexandre Arnoux, Jean Giono.
Mac Orlan, Gérard Bauer, Roland Dorgelès, André Billy.r
Il y a une pièce de Salacrou sur le site de l’INA.
Ce que vous êtes vieux, Puck ! Du coup, je ne vous dis pas d’adopter les vieilles barbes du dix-neuvième siècle, mais si vous abandonniez le personnage sautillant du lutin shakespearien de douze ans d’âge, vous pourriez peut-être (c’est une hypothèse) devenir enfin intéressant ? Parce que là, lassitude et patéthisme.Les vieilles personnes sont créditées, à tort ou à raison, d’expérience, de bienveillance, de savoir. Vous, vous agitez un cerceau au milieu duquel vous n’êtes plus capable de bondir, tel le lion de cirque dont vous adoptez la posture. Or, le monde tourne, et dès aujourd’hui, il n’y a plus de cirque où l’on fait paraître des lions sautant dans des cerceaux, vu que cela ne fait plus rire personne. « Vous êtes vieux, père Grégoire » !
moi j n’ai reconnu personne à part Queneau, mais ce que je retins de cette photo tiens c’est l’impression de bizarrerie que donne aujourd’hui l’absence de femmes dans ce groupe
Jazzi, « moi les frotteurs du métro, je n’en ai jamais rencontrés » ! Est-ce un regret lancinant ?
Oh oui, oui, oui, j’aime ça ?
Pour les femmes il y avait le Prix Fémina, Rosanette.
Sur cette photo de 1926, moi ce que ne me choque pas, c’est l’absence de mecs.
15/12/26, comité du prix Fémina [de droite à gauche assises,] Mmes E. Duclaux, A. Daudet, Gabrielle Réval, Zanta, Delarue-Mardrus, Myriam Harry , [debout] Saint-René Taillandier, Judith Cladel, Jean Dornis, André Corthis, [?], Hélène Vacaresco, Colette Yver .
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prix_Femina#/media/Fichier:Comitato_premio_Femina_1926.jpg
Tous les goûts sont dans la nature, notez. Mais on peut en préférer certains, au nom de la dignité humaine, à d’autres. Et oui, je suis, moi l’athée de gauche radicale, (puisque je crois que l’espèce humaine devrait se tirer fissa du capitalisme), dubitative sur la qualité de telles rencontres, ou plutôt de telles non-rencontres. Ça me sidère qu’on puisse avoir envie, comme vous le faites Jazzi, d’une séparation entre le sexe,( au cœur de toutes vos préoccupations), et d’une rencontre entre individus.
Et qu’on ne prononce pas ici le nom de Delarue-Mardrus, je ne connais guère d’elle qu’un seul poème, mais elle est le symbole qu’on aura beau faire taire, faire taire, faire taire la parole des femmes, le fait est là : aujourd’hui, elles ne sont plus condamnées à coudre, coudre, coudre … Ça change tout.
Je fais peut-être une erreur : le poème « je cousais, je cousais, je cousais, mon cœur qu’est ce que tu faisais » , n’est peut-être pas de Lucie … Bon, la flemme de vérifier.
C’est de Marie Noël.
Quelle gourdasse…
Hurkhurkhurk !
Lucie Delarue-Mardrus? » Duc Aile sur la Mer Rude », selon un bel anagramme ( horreur !) d’Andre Maurois. Je conseille ses Mémoires, fins et légers au rebours de certains commentaires que je vois fleurir ici…
Du moins a-t-elle tenté de rectifier le tir…..
Et c’est un très joli poème sur le coup de foudre…
reste des places encore avec passou pour la thérapie par l’écriture parce que je sais jmais pour les dialogues savoir s’il faut mettre des guillemets ou des tirets et savoir quand on dit untel dit ça il faut le mettre au début ou à la fin, si ça m’arrivait de lire je le saurais
exemple au hasard : un âne rencontre un autre âne :
– quel est ton nom, lui demande-t-il
ou « quel est ton nom » lui demande-t-il
– Bob, dit l’âne
ou « Bob » dit l’âne
en fait je sais jamais.
Courte-étreinte, vous devriez vous en inspirer !
(Et la lettre?)
Hurkhurkhurk !
perso j’ai essayé un fois de m’inscrire à un truc d’écriture, ça a été la cata parce que j’ai un problème de manque de conviction, la femme qui faisait ça elle était hyper sympa, mais le fait de d’écrire un même personnage grand et mince et à la phrase suivante petit et gros, j’avais beau lui expliquer que j’arrivais à me décider un moment elle m’a proposé de m’inscrire à l’atelier poterie.
« de d’écrire » ça plus l’orthographe, la pauvre j’ai eu pitié d’elle, alors que vous c’est marrant j’ai pas du tout pitié de vous.
J’ai demandé à ma femme si elle a déjà lu Virginia Woolf.
Woolf, quelle cruche, m’a-t-elle répondu, je lui préfère Edith Wharton.
Pourquoi ?
Parceque Wharton, c’est la classe.
Ah, bon…
« Que je lis ici », comme d’habitude sans rien comprendre.
La débilité de ce type… c’est un poème.
Préférer Edith Wharton à Virginia Woolf me paraît tout à fait respectable.
Monsieur de Valois pourrait peut-être nous en dire plus sur les motivations de Madame son épouse.
Et bien entendu tu a gâché des tonnes de terre cuite à l’atelier de poterie, puck.
Et manque de pot, la terre cuite a une durée de vie considérable, ainsi dans X mille ans on retrouvera encore les chefs-d’œuvre assemblées en vue de « l’épanouissement personnel » des idiots qu’infestent la société d’aujourd’hui.
les chefs-d’œuvre assemblées > assemblés !
Entre l’atelier poterie et l’atelier d’écriture, pas une seconde d’hésitation.
Au moins avec le papier, on peut faire un joyeux feu de joie.
Ce soir on m’a invité dans un très bon restaurant. Eh bien à l’une des tables, un type était en bermuda. Bonjour la honte.
Jamais vous n’auriez fait ça, vous, renato.
Je vous sais capable de manger des cornichons dans une église, mais aller au restaurant gastronomique en bermuda, ça non. C’est une ligne rouge pour vous comme pour moi.
Éthan Frome.
« À l’époque, il a vingt-huit ans et est marié depuis sept ans à une femme acariâtre et hypocondriaque, Zeena ».
Être acariâtre, ce n’est pas facile pour l’entourage, mais être hypocondriaque c’est infernal.
Sachez-le.
C’est la preuve que vous et moi avons de nombreux points communs.
Moi écrire au milieu des gens qui écrivent aussi, très peu pour moi, Puck. J’écris tout seul dans mon coin.
J’allais un âne ne s’appellera Bob.
Depuis que je suis entré à l’internat, où le pantalon de l’uniforme était long, je n’ai jamais changé mes habitudes vestimentaires, D. Mais en principe, ce que font les autres ne me concerne pas.
Jamais un âne etc.
«… manger des cornichons dans une église » ?!
Cela ne me viendrait jamais à l’esprit.
Je ne suis pas d’accord, renato. Chacun a le devoir de faire régner correction et ordre public. On ne devrait pas permettre à un type en bermuda d’aller se faire servir dans un restaurant gastronomique.
Vous seriez néanmoins capable de manger des cornichons dans une église, renato. Je le sais. C’est pourquoi je vous déconseille fortelebt d’en acheter avant d’entrer dans une église.
Voyez-vous, D., je suis agnostique, bien sûr, mais je suis poli — je ne jure pas, par exemple —. Je pense qu’il faut considérer comme un droit le fait de discuter les croyances, comme les opinions par ailleurs. Cependant, je ne conçois pas le manque de respect, ce qui serait manger dans une église.
Quand je suis arrivé à Paris, au début des années 1970, on m’a interdit l’entrée en terrasse d’un restaurant qui n’était même pas gastronomique, D.
Les temps changent…
Cette prochaine rencontre Poutine-Trump, sur le dos des Ukrainiens, est proprement ubuesque !
C’est la faillite des institutions internationales, telle l’ONU ?
Closer,
Madame mon épouse aime bien me contredire pour me contrarier.
Elle savait que j’aimais lire Virginia Woolf, alors pour elle, l’autrice de Mrs Dalloway est une cruche, et moi, un pot de chambre !
Sur le dis des ukrainiens ?! C’est pourtant leur offrir une porte de sortie très avantageuse. Cette guerre pourrait en effet durer encore 40 ans mais dès lors ils seraient assurés de la perdre et d’être en totalité vassalisés comme l’exige la Grande Russie. Là il vaa s’agir de céder quelques territoires seulement. Le Tsar n’acceptera pas cette négociation, de toutes façon. Et Trump avec sa cravate jaune-babane devra trouver une autre manière de gesticuler.
cravate que j’aime beaucoup au demeurant.
Alors je vois déjà Pablo arriver avec ses gros sabots sur le thème des sanctions qui vont ruiner la Russie, que Poutine va se faire bouffer de l’intérieur par tous ceux qui gagnent moins d’argent etc. etc.
Sauf que c’est du flan et du meilleur des flans. J’ai déjà exposé ici les chiffres et beaucoup sont repartis la queue basse se coucher au panier en gémissant. Toute la clique intoxiquée par Arte et compagnie.
Ça ne m’intéresse pas beaucoup, Jazzi, tes débuts parisiens. Ne m’en veux pas. Je t’aime bien quand même.
Demain je vais me faire du merlan. Si j’en trouve.
Ce soir on m’a invité dans un très bon restaurant. Eh bien à l’une des tables, un type était en bermuda. Bonjour la honte.
D. dit: 8 août 2025 à 20h44
Il y a une dizaine d’années de la famille suisse de ma femme qui étaient venus à Paris, nous ont invité un soir au restaurant de la Tour Eiffel, à l’époque dirigé par un grand cuisinier (je crois que c’était Alain Ducasse). La haut, dans un endroit très bien décoré et aux vues exceptionnelles, on était les seuls à être habillés normalement. Le reste c’était des hordes de touristes américains en tenues bariolées. Un vrai carnaval.
(Le repas, très bon).
moi l’athée de gauche radicale…
Clopine dit: 8 août 2025 à 19h02
Ça, c’est de la foi… Et double !!
L’histoire du restaurant de la Tour Eiffel c’était en plein été, un jour de canicule comme aujourd’hui. On peut imaginer l’état des touristes américains, habillés comme pour aller à la plage, après une journée de ballade sous un soleil de plomb.
«Toudouze, vous salissez! » Certes l’auteur de « Péri en Mer, » Georges, n’est certes pas une pointure. Mais il eut un fils,Georges-Gustave, dont le « Du Guesclin, Clisson, Richemont et la fin de la Guerre de Cent ans « reste très lisible, de même que ses autres livres d’ Histoire, dont « Molière Tapissier du Roi, « ou « « La Comtesse de Châteaubriant ». Au reste, doué par ailleurs du même cancer de l’écriture que son père…quand il s’attaque à autre chose que de l’Histoire!
Consulter la dessus BN Opale…
Salacrou? On peut lire « L’Inconnue d’Arras » une intéressante machine de théâtre en trois actes novatrice à l’époque. Elle me fascine et j’aime bien la relire. Je crois que Sartre s’en est inspirée pour écrire « Huis Clos. », car il y a déjà ce ton boulevardier qui vire au noir avec des personnages qui ont traversé la mort. C’est déjà le ton existentialiste .Voilà ce que j’en disais sur mon blog.
Elle fut représentée pour la première fois à la Comédie des Champs-Élysées le 22 novembre 1935 et publiée l’année suivante.
Elle s’ouvre sur l’agonie d’un homme, Ulysse,35 ans .Il vient de se suicider après avoir appris que sa femme Yolande, le trompe avec son meilleur ami, Maxime.
Les trois actes de la pièce sont censés durer entre la première seconde du coup de revolver et la dernière seconde de son agonie ,ce mince intervalle entre le coup de feu et la mort réelle, au cours duquel -prétend-on- chacun revoit défiler les moments de sa vie en accéléré.
De fait, la pièce n’est qu’un long flash-back au cours duquel le film de sa vie se déroule. Sous l’œil de son majordome Nicolas, Ulysse est donc assailli -il n’y a pas d’autres mot- par une foule de personnages qui l’ont connu depuis sa toute petite enfance. Il revoit ainsi son père, son grand père (mort à vingt huit ans pendant la guerre de 70) , un proviseur, un mendiant, un garçon de café.il y a surtout les trois femmes qu’il a aimées avant de rencontrer celle qui deviendra sa femme, Yolande « la garce« tant détestée, et cette inconnue d’Arras si mystérieuse.
La pièce est curieuse et intrigante à plus d’un titre .D’abord sa construction. c’est une des toutes premières pièces à ne reposer que sur un flash-back, originalité que revendique l’auteur. Mais surtout, le ton boulevardier du début cède la place au tragique des vérités dévoilées par le passage dans l’Au-delà. Enfin ,le role du Majordome est intéressant. Ce meneur de jeu commente chaque rencontre avec des personnages de l’existence abolie d’Ulysse. Il le fera avec un mélange de détachement, de lucidité narquoise , d’intérêt sadique, comme s’il était un peu le crieur de vérités face aux mensonges ou illusions dont se bercent chacun des personnages . Le défilé des membres de la famille et le cortège de femmes plus ou moins bien aimées , vont dissiper les confortables illusions sur lesquelles la vie d’Ulysse reposait.
En dehors de la maison, D., je ne mange que dans des lieux dédiés, comme les restaurants, et non dans la rue ou dans une église.
restaurant de la Tour Eiffel
le plus difficile aujourd’hui pour ces restaurants reste à trouver des serveurs qui ne sont pas tatoués.
dabs la vie la vraie,j’ai pêine à comprendre les personnes qui s’obstinent à répéter les mêmes critiques de tierces pêrsonnes sans rien avoir tenté
pour rémédier aux désagréments à leurs yeux -qui sont
pour beaucoup considérables (toxiques
Sauf que mes débuts parisiens coincident avec l’apparition du bermuda dans la capitale, D.
Un moment historique, que dis-je une révolution, dont je suis l’un des acteurs principaux !
Les plus tatouées aujourd’hui se sont les filles, Phil…
Très moderne pour l’époque, la pièce cinématographique de Salacrou, Paul.
Ici, Yolande n’est pas Pénélope !
Ce qui date un peu c’est que le héros ait un majordome…
Tu peux nous en dire un peu plus sur cette mystérieuse inconnue d’Arras ?
Yes dear baroz, la deferlante des sévèrement tatouées fait mal aux yeux, avant d’être un cas de santé publique dans quelques années.
Limité au revers de la cuisse, vous avez bon goût, même en bermuda.
La villa Salacrou au Havre, également de bon goût.
i » veux onsinuer quelque chose comme
avait-il épousé la pianiste parce qu’il détestait LE ¨PÖIANO ?
-le juif ?
Ce matin Passou et Nathalie Azoulay chez Finky. Passionnant.
(rediffusion)
Oui, très intéressant. Il aurait peut-être été intéressant qu’un ou deux invités de pensée différente y soient présents ?
Je tiens à préciser que renato ne mange pas de cornichons dans les églises, ni rien d’autre d’ailleurs.
C’est simplement que quand je demande à mon AI si renato peut manger des cornichons dans les églises, elle me dit que oui, bien sûr.
Je quis content que et alii soit revenue parmi nous. Je savais que psychologiquement elle ne tiendrait pas bien longtemps sans la RdL.
Non mais, Jazzy, est-ce que tu imaginerais Passou en bermuda avec des tatouages chez Drouant ? Non, évidemment. Alors réfléchis-y.
Ce matin Passou et Nathalie Azoulay chez Finky. Passionnant.
(rediffusion)
Et à propos de quel sujet?
merci! 🙂
@ »Ce matin Passou et Nathalie Azoulay chez Finky. Passionnant. »
ouai j’ai écouté, ‘passionnant’ n’est pasd vriament le mot que j’utiliserais.
j’utiliserais plutôt le mot ‘indécent’.
parce qu’entendre des gens raconter leurs états d’âme, de savoir s’ils sont fatigués ou pas d’être juifs etc… alors que pendant ce temps des milliers de gamins meurent de faim à Gaza c’est vraiment pas top.
alors je comprends bien qu’il faille faire la promo de ses bouquins et faire faire marcher les éditeurs mais là c’est juste pas possible d’aller aussi loin.
alros effectivement l’antisémitisme c’est violer une gamine à Courbevoie pour la punir d’être responsable de Gaza juste parce qu’elle est juive.
mais quand on sait la prédisposition de l’Europe chrétienne à sombrer facilement dans cette force obscure depuis 2000 ans la responsabilité desz juifs serait de la mettre en veilleuse sur leurs états d’âme.
parce qu’en ce moment les gens n’en ont absolument rien à cirer des états d’âmes des juifs, tout ce qu’ils voient c’est des photos de gamins qui meurent de faim !
sérieux je comprends pas comment des gens qui s’imaginent intelligents peuvent être aussi idiots, je veux bien qu’il faille gagner sa vie mais là il y a des limite à la morale et à la pudeur qu’il faut ne pas dé&passer actuellement sinon ça va vite gonfler les gens et quand les juifs commencent à gonfler le monde on sait comment ça se termline !.
« Passou en bermuda avec des tatouages chez Drouant ? »
J’imagine très bien, D.
Et encore mieux en string et des percings partout.
Ses stages d’écritures seraient complets à peine annoncés et ses ventes de livres s’envoleraient !
Et son style littéraire s’en trouverait totalement déhinibé…
Des propos pareils sont honteux.
C’est ce que tu dis à puck, D. ?
Désinhibé, of course…
On bouffe bien à l’église, des hosties, du vin et des curés !
A partir de leurs livres respectifs, la discussion portait sur la possibilité ou non du « mélange » entre juifs et non juifs et l’attitude des juifs vis à vis d’Israel et des palestiniens. J’ai pris l’émission en cours de route et j’ai surtout entendu parler du livre de Nathalie Azoulay qui met en scène un couple mixte juive/breton qui se défait. Pour répondre à la remarque fielleuse de puck le potier, il a été beaucoup question de la souffrance des palestiniens et du déchirement de la société israélienne et des juifs en général sur cette question…
Je savais que psychologiquement elle ne tiendrait pas bien longtemps sans la RdL.
C’est ce que vous pensez vraiment ?
Enfin, D., pour le discernement qu’une intelligence artificielle peut avoir, quelqu’un appelé R. sans aucun autre paramètre, pourrait certainement manger des cornichons dans une église. Mais l’usage de la troisième personne du singulier du conditionnel présent, lui poserait un problème si on lui donne d’autres paramètres, par exemple : son âge, son mésologique d’origine, son évolution par rapport au mésologique d’origine, ses habitudes alimentaires, ses critiques subjectives de ceci et de cela.
Cela dit, rappelons-nous le vieil adage : « Les enfants, ne jouez pas avec le allumettes ».
Incidemment le « atoren dit: 8 août 2025 à 21h22 » c’était moi. Je n’ai pas encore compris comment mon téléphone a pu faire cet embrouillement, mais ça n’a pas d’importance : c’est lui qui l’a fait — ou moi, complice ma dyslexie ?
À 13 mn 33, P.A parle de inextricabilité entre l’universel et le particulier.
Je dirai l’intime.
C’est ainsi que je trouve l’argumentation à ma remarque passée « c’est honteux de réduire ces récits de Clopine et rose à une misère petite bourgeoise ».
Nous passons de l’intime à l’universel dans un puissant mouvement de fond destiné à modifier la société, et pas, gna gna gna à relater de simples bobos.
Comme Adèle Yon.
Bouffer du curé.
Comme Mouchette ?
Peu importe comment on s’habille, on peut se promener en sous-vêtements et être archaïque. Et au contraire, mettre une cravate et devenir l’un des plus importants partisans et promoteurs du dadaïsme, le faisant connaître en France, à Berlin et à New York.
C’est incroyable que les gens puissent croire que leur misère petite-bourgeoise puisse produire un mouvement de fond, etc., alors qu’ils confondent intime et privé.
Moi, Renato, je n’ai aucune misère petite bourgeoise.
Être borné, c’est aussi un truc incroyable.
Mais je reparlerai de Adèle Yon.
ça chauffe à Ankara et le léZard était là !
« Peu importe comment on s’habille »
Trump en costume cravatte était bien moins digne que Zelensky en polo noir…
Jazzi, « l’ inconnue d’Arras » de Salacrou est une pièce très dense, très particulière, pleine de nuances et d’échos de toute une vie qui se défait de ses certitudes et de ses clichés. C’est aussi une constellation familiale habilement morcelée impossible donc à résumer, et encore moins de dire qui est cette inconnue d’Arras, il faut progresser dans la lecture pour le savoir. Il n’y a pas toujours des « raccourcis » en littérature ou genre de fiches pour le bac. Faut lire ligne à ligne.
@ »Pour répondre à la remarque fielleuse de puck le potier, il a été beaucoup question de la souffrance des palestiniens et du déchirement de la société israélienne et des juifs en général sur cette question… »
rien de fielleux c’est juste un principe de précaution.
concernant la souffrance des palestiniens j’ai surtout entendu une litanie de noms et de prénoms de juifs alors que les palestiniens n’ont jamais de noms : le seul nom qui revient quand on parle des palestiniens c’est « Hamas ».
l’antisémitisme c’est rendre responsable de Gaza une gamine qui vit à Courbevoie au motif qu’elle est juive.
le pendant de cet antisémitisme pour les palestiniens c’est de faire mourir de faim un gamin palestinien de 4 ans au motif qu’il existe le Hamas.
tu le comprends ça avec tes 2 neurones closer ?
ce gamin de 4 ans qui meure de faim il n’a pas de nom, pas plus qu’on ne connait le nbom de sa mère qui le tient dans ses brais en le voyant mourir de faim ! en fait ce gamin il n’existe pas et il n’existait pas plus dans cette émission que j’ai écouté ce matin.
j’ai effectivement entendu parler du déchirement de juifs qui eux avaient la chance d’être nommés, sont que personne n’en a absolument rien à battre du déchirement des juifs ! ce n’est juste pas le problème ! c’est hjors sujet !
tu le comprends ça crétin que tu es !
Fini.
Trois remarques.
De P.A
1/ »on n’a pas cru les guetteuses qui ont tout vu depuis plusieurs jours simplement pck elles étaient des femmes » (comme ds Mon vrai nom est Élisabeth, les conseils des médecins psychiatres au mari, je n’y crois pas : j’essaie, mais je n’arrive pas à y croire).
2/ les ultraordodoxes : sans doute savent-ils eux au centre la jeunesse et le savoir, contre la guerre y a pas photo ; d’où leur refus que leurs jeunes partent à la guerre ; ils ont raison.
3/ le sordide :
-les petits Bibas et son frère allaités par une Gazaoui, et Romus et Rémulus par la louve.
-les enfants gazaouis confrontés à la famine et aux seins plats de leurs mères ?
L’abjection est des deux côtés.
Creuser des tunnels sous des hôpitaux est abject.
Prendre les enfants en orage l’est aussi.
Dans la rencontre avec JP Kauffmann à Aix en Provence, celui-ci a souligné plusieurs fois l’immense douleur, en tant qu’otage, d’être instrumentalisé par les ravisseurs. Tels que, récemment les deux otages israéliens faméliques.
La guerre, ce n’est pas laid d’un côté et beau de l’autre : c’est laid des deux côtés.
Finki.
On peut être intelligent, érudit et borné.
« un puissant mouvement de fond destiné à modifier la société »
On doit rire ou applaudir, rose ?
Exemple donné :
In Libé « notre vie sans le sexe. »
Ce n’est pas le problème intime, privé, particulier de Alexia et Léa.
C’est un problème de société.
Idem pour la ménopause.
Idem pour la répudiation.
Idem pour la lobotomie des femmes pendant vingt ans.
Autant que pour vos bermudas qui ont changé Paris, jazzi.
Mais je ne m’attarde pas.
Rien n’est plus pitoyablement ridicule qu’un vieux qui se croit toujours jeune parcequ’il s’accoutre comme les jeunes.
Voyez Jazzi et son bermuda !!!
Une précision: l’émission de Finkielkraut a été enregistré en Février 2025; elle ne peut donc prendre en compte les événements récents.
Pour que chacun puisse se faire une idée:
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/apres-le-7-octobre-6972525
Inutile de préciser que les interventions de Passou ont été parfaitement pertinentes.
La Gigi a disparu.
Ouf ! Enfin une bonne nouvelle.
Finki répète deux si ce n’est trois fois à Nathalie Azoulay « ah je connais votre livre par cœur » et, à peine s’il lui laisse la parole.
Je t’aime, chérie, ne prends pas trop de place.
Cette émission est passionnante.
Février c’était au moment de la sortie de leurs livres respectifs.
Moi, je suis d’accord plein pot avec Nathalie Azoulay : l’altérité, niet.
« Autant que pour vos bermudas qui ont changé Paris, jazzi. »
Mes ambitions sont plus modestes, rose, et avouées avec… humour !
« Ouf ! Enfin une bonne nouvelle. »
Mais Chaloux est inconsolable !
JJJ a droit aussi aux vacances…
« Woolf, quelle cruche, m’a-t-elle répondu, je lui préfère Edith Wharton. »
La tombe d’Edith Wharton.
Elle est enterrée au cimetière des Gonards 🙂 à Versailles.
Le caveau du duc de Morny. Et donc la tombe de Mathilde de Morny.
Je suis certain qu’elle est déjà au Ciel, et qu’elle fait partie de la Cour céleste avec les anges et les archanges. Elle était très bonne et elle a beaucoup souffert. Une martyre.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/31/Charles_de_Morny_-_P%C3%A8re-Lachaise_01.jpg
Bravo à tous pour votre identification des jurés et du récipiendaire du prix Goncourt de 1959.
Ça se termine comme ça, l’entretien :
FL
Paul nous a mis sur la voie, ce n’était pas facile.
https://books.google.fr/books/about/Le_Dernier_des_Justes_Prix_Goncourt_1959.html?id=s8mPCgAAQBAJ&printsec=frontcover&source=kp_read_button&hl=fr&newbks=1&newbks_redir=0&gboemv=1&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
« Trump en costume cravatte… »
Ce n’est pas indicatif, car Trump ne sait pas porter une cravate.
La parole des femmes est politique.
« Elle ne parle pas d’elle, elle parle de nous ».
Pour les médiévaux de ce blog.
https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/11/08/adele-haenel-parle-d-elle-mais-surtout-elle-s-adresse-a-nous-en-un-mot-elle-est-politique_6018416_3232.html
Ni le costume et encore moins la coiffure, renato !
Moi aussi, mon plat préféré, c’est le croque monsieur. Et les petits suisses, pour la même raison que Mimi Mathy.
https://youtu.be/CtbrJesMGzs?feature=shared
@ »Une précision: l’émission de Finkielkraut a été enregistré en Février 2025; elle ne peut donc prendre en compte les événements récents. »
oui et c’est encore pire !
ils auraient pu choisir une autre émission que passer cette émission obsolète et totalement décalée.
en plus juste le lendemain où Netanyaou décide de prendre possession de Gaza ce qui si il le fait va provoquer un carnage !
ils ont des gens qui réfléchissent 2 secondes à France Culture ?
La parole des hommes est érotique.
« ils ne parlent pas d’eux ils parlent de nos désirs ».
Pour les frigides de ce blog.
“Mon plus grand malheur fut toujours de ne pouvoir résister aux caresses.”
(Jean-Jacques Rousseau / Les confessions)
“Le sexe sans péché c’est comme un oeuf sans sel.”
(Carlos Fuentes De Carlos Fuentes / Diane ou La chasseresse solitaire)
“Pucelage. Petit oiseau qui n’a pas de queue. Quand on lui en met une, il s’envole.”
(Alexis Piron)
“Le sexe masculin est ce qu’il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève.”
(Frédéric Dard)
“Scrabble : Jeu où le Q vaut encore plus cher que dans la vie de tous les jours.”
(Jacques Sternberg / Dictionnaire des idées revues)
“Des nouvelles du sexe : on enregistre un net durcissement de la situation.”
(Coluche / Revue de presse – 1980)
“Etre marié ! Ca, ça doit être terrible. Je me suis toujours demandé ce qu’on pouvait bien faire avec une femme en dehors de l’amour.”
(Sacha Guitry / Faisons un rêve)
http://evene.lefigaro.fr/citations/theme/sexe-hommes.php
Oui ils ont des gens qui réfléchissent 2 secondes. Et après ça se fige
le fait que cette émission soit obsolète au bout de 6 mois pose un problème littéraire parce que ça signifie que ces 2 livres sont obsolètes.
limite ces 2 livres ont une péremption encore plus courte qu’une boite de doliprane ce qui littérairement n’a aucun sens : un livre ne peut pas avoir une durée de vie de 6 mois.
ça c’est le problème des bouquins qui ont le nez collé à l’actualité avec une vision hyper égocentrée de cette actualité sans prendre ce recul nécessaire qui donne un sens à la littérature : ils écrivent un truc qui n’a pas plus de sens 6 mois plus tard.
un livre c’est pas juste un article de Libé ou du Monde.
Il est regrettable que le mouvement #MeToo ait été relégué au second plan, car la parole politique ne peut être considérée comme valable qu’à condition d’être ancrée dans la réalité. Or, les gens devraient comprendre qu’Internet n’est pas la réalité, que les médias ne sont pas la réalité.
Il y a un « décrochage » dans le spectre de la réflexion chez franceculture qui doit dater de vingt ou trente ans, dear Puck. Difficile d’être précis, il faudrait réécouter les émissions. Un peu comme ce constat d’un ancien conservateur du Louvre, au foulard rouge, de l’affaissement culturel des visiteurs qui a débuté avec l’arrivée d’internet, soit début dea années quatre vingt dix.
Il reste une seule chose à faire pour la marquise de Belbeuf, née de Morny : prier beaucoup pour arracher son âme au diable et aux enfers.
Et ce n’est évidemment pas en écrivant « la pauvre » et « qu’elle était bonne » qu’il est possible d’y parvenir.
J’ai arrêté d’écouter France Culture en 80-82, Phil. Je réessaie parfois, mais infailliblement, ce que j’écoute m’irrite.
J’ai lu récemment une réflexion d’une femme que j’estime pour son discernement relativement aux événements actuels (ce qui se passe réellement), elle s’interroge : « Pourquoi traitons-nous [les acteurs] comme s’ils étaient des intellectuels dont la tâche première est de nous expliquer le monde et de nous montrer la voie ? »
Il y a quarante ans, France Culture m’agaçait déjà, surtout « Le panorama », au cours duquel de lamentables critiques dits littéraires (dont l’inénarrable Laure Adler) assa.ssinaient des écrivains de valeur tout en tressant des couronnes de laurier aux pires crétins. L’ère Mitterrand faisait des siennes. Elle provoquait déjà mon dégoût, mais j’ai mis vingt ans à l’admettre.
Oui dear Renato, lorsque l’envie d’arracher le micro vous prend, il vaut mieux fermer le poste. Puisque vous passez ici, Missy de Morny ressemblait à Annemarie Schwarzenbach.
La politique des femmes, c’est la parlotte.
Elles parlottent de tout, de rien et de n’importe quoi avec n’importe qui.
Je me souviens en particulier de la mise à mort de Michel Tournier pour son roman La goutte d’or. Il avait certainement cessé de plaire au château, les chiens étaient lâchés.
Or c’est un bon livre. Arlette Bouloumier a raison, il n’y a pas de baisse de qualité après 83, c’est simplement que Tournier est passé à autre chose. C’est d’ailleurs le côté un peu scandaleux de sa Pléiade. (Même s’il aurait dû laisser inédit son Éléazar.)
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