Roberto Bazlen, artiste sans oeuvre
Les fiches de lecture des milliers de manuscrits rejetés sont le secret le mieux gardé des maisons d’édition. Peut-être plus encore que les contrats. Car il n’y a pas toujours de quoi être fier. Bien sûr, avec le recul et le jugement de l’histoire littéraire, rien n’est facile et vain comme de railler un lecteur de grande maison qui n’a pas su déceler un chef d’œuvre ou même un livre appelé à faire date. Quand le refus est de la maison ou de son propriétaire, la responsabilité est diluée ; mais lorsque l’indiscrétion mêlée à la rumeur dévoile l’identité du lecteur coupable, la tâche est indélébile. Surtout lorsque celui-ci est lui-même devenu un écrivain important.
Des exemples ? Gide refusant A la recherche du temps perdu qu’il avait à peine survolé. Malraux rejetant la biographie pionnière de Staline par Boris Souvarine. Si c’est un homme de Primo Levi refusé par Einaudi à la suite de rapports défavorables de Cesare Pavese et Natalia Ginzburg, avant d’être rattrapé quelques années après. Tant d’autres encore, il y en a pour toutes les maisons, partout en Europe. L’édition est un métier de joueur.
Les avis de Roberto Bazlen (Trieste 1902- Milan 1965) sur les manuscrits et livres que les éditeurs italiens soumettaient à sa sagacité critique m’avaient échappé lors de leur parution en recueil il y a vingt ans aux éditions Le Passeur. Aussi me suis-je réjoui de la récente réédition ses Lettres éditoriales (Lettere editoriali, traduit de l’italien Adrien Pasquali, préface de Roberto Calasso, 150 pages, 14,50 euros, éditions de l’Olivier). Conseiller littéraire de prestigieuses maisons d’édition (principalement Bompiani, Einaudi), Bazlen jouissait d’une grande indépendance d’esprit et de jugement vis à vis d’elles. Il n’avait affaire qu’au patron, le plus souvent un ami, à qui il adressait ses rapports de lecture sur un ton et dans une forme épistolaires. Sa fonction tel qu’il la définissait ? L’aider à décider.
Il a du nez, le flair plutôt sûr appuyé sur son expérience de grand lecteur. La nouveauté, la fameuse primavoltità qu’il prisait tant, y est mise à l’épreuve d’une solide culture classique. Il connaît ses fondamentaux mais cela ne l’empêche pas d’aller voir ailleurs du côté de ce qui se prépare. Son rôle est aussi de humer l’air du temps, de ne pas passer à côté de la pépite laquelle, en cas de refus ou de retard à l’allumage, s’en ira faire le bonheur du concurrent. Ne parlons pas de chef d’œuvre, il n’y en a qu’une poignée par siècle. Encore que le recueil s’ouvre par sa lecture de Der Mann ohne Eigenschaften (en bon triestin de l’empire autro-hongrois, il maitrisait l’allemand aussi bien que l’italien). A publier les yeux fermés, conseille-t-il en 1951 (L’Homme sans qualités ne commencera à paraître en France qu’en 1956 dans la traduction de Philippe Jaccottet). Après l’avoir lu deux mois durant sans discontinuer, il ne se fait pas moins l’avocat du diable en anticipant sur les quatre arguments que les collaborateurs de l’éditeur Luciano Foà ne manqueront de lui opposer pour le dissuader de publier la grande machine romanesque de Robert Musil : trop long, trop fragmentaire, trop lent, trop autrichien. S’il ne dissimule pas les difficultés de lecture, l’ennui peut-être, s’il chicane sur quelques mots d’esprit, Bazlen n’en conclut pas moins au miracle en raison « d’une précision de pensée et d’écriture impeccables, et d’une sensibilité d’associations qui dépasse souvent les plus belles pages de prose de Rilke ». N’empêche :
« Cependant, je ne voudrais pas avoir la responsabilité, même minime, d’avoir terrassé un éditeur dans cette aventure »
C’est justement ce qui distingue le conseiller littéraire de l’éditeur : le risque de la décision, celle qui représente un engagement autant intellectuel que financier, c’est ce dernier qui le prend. A lui louanges ou blâmes. La vocation du conseiller est de rester dans l’ombre. Il demeure par essence irresponsable. Bien qu’il soit toujours argumenté et enrichi d’attendus, son avis est parfois un oui sans mélange : oui donc au Musil ! Un grand oui sans hésiter au Ferdydurke de Gombrowicz. Pareillement pour la Chouette aveugle de Sadegh Hedayat (1960), livre « douloureusement sordide » qu’il met sur le même plan que les récits de Kafka en raison de leurs communes violence et nécessité, et qu’il se désole de voir présenté dans l’édition anglaise comme « A Persian disciple of Sartre » (qui dira jamais les ravages de l’existentialisme…). Avec Le Monde désert de Pierre-Jean Jouve, c’est un « oui mais » mais un oui quand même car, malgré tout ce qui peut déranger dans cette œuvre d’art, on trouve une grande richesse dans le décharné, l’anguleux, le tendu.
Stendhal est liquidé en quelques mots, et encore, à propos d’un livre qui n’est pas de lui, en auteur « sympathique, amusant, étroit, superficiel, banal ». Le Georges Bataille de Sur Nietzsche et La littérature et le mal ? Exécuté en caricature de petit névrotique esthétisant et plein de compassion pour lui-même, qui se voudrait loup mais n’est qu’aspirant. Lampedusa s’en sort aussi mal, sa fresque du Guépard étant jugée comme le livre d’un provincial cultivé, bâclé dans sa construction :« En résumé, un bon technicolor de et pour gens bien » conclut-t-il en 1959, ce qu’on ne peut lire évidemment sans songer au film de Visconti. Trieste n’est vraiment pas en Sicile. Le roman paraitra finalement chez Feltrinelli.
Il faut néanmoins reconnaître à Bazlen qu’il y va même s’il a des préventions contre un auteur. Pour avoir lu et subi plusieurs livres de Maurice Blanchot, il s’était promis de ne plus se laisser voler plusieurs heures de sa vie par lui. Et pourtant, en recevant L’Espace littéraire en 1961, il l’ouvre quand même à contrecoeur, s’irrite à la lecture de plusieurs chapitres puis rend les armes à celle du « Regard d’Orphée » parce que « je sais que quand il y va d’Orphée (et d’Eurydice avec), je trouve la clé de toute mon intolérance ». Ainsi il est prêt à faire son mea culpa par rapport à ses éreintements antérieurs. Il enjoint l’éditeur de lire plusieurs fois ces six pages, de les comparer avec « les sottises » qu’Herbert Marcuse a écrites sur Orphée dans Eros et civilisation que celui-ci a l’intention de publier, de voir où se situe le génie et d’accepter d’éditer le livre de Blanchot uniquement pour ces six pages exceptionnelles.
Ce qu’il y a de bien avec Bazlen, c’est qu’il ne cherche pas à épater ou tromper ses correspondants, tous des professionnels, en les prenant de haut depuis le donjon de sa culture cosmopolite et des succès éditoriaux dont il est à l’origine ; dans ses analyses, sa langue est simple, directe ; et il ne touche jamais autant que lorsqu’il laisse parler son cœur, confiant avoir lu Le Plateau de Mazagran d’André Dhôtel avec la même émotion que Le Grand Meaulnes à 17 ans, qu’il en a eu pareillement la chair de poule et qu’il en a même oublié « que je lisais cette histoire pour t’en dire quelque chose ».
Décortiqueur de première, détricoteur de prose, Bazlen est souvent partagé : autant en 1956 il admire l’intelligence et la sensibilité d’un Robbe-Grillet dans Le Voyeur, son art méticuleux de la description, autant il ne comprend pas qu’un tel homme ait passé autant de temps à recréer les conditions pour que le lecteur revive quelques journées d’un vendeur à la sauvette, petit criminel en quête d’un alibi. A quoi bon ? Mais si le millier de pages très denses de The Recognitions de William Gaddis lui est tombé des mains, il convient in fine après avoir fait lire l’immense minestrone par deux autres lecteurs :« Je n’exclus pas que ce soit un livre à faire, avec des perspectives financières plutôt bonnes ».
Ces notes, c’est ce qu’une maison d’édition conserve de plus secret. Du moins une maison à comité de lecture. Plus secret encore que la correspondance échangée entre l’éditeur et ses auteurs et, en un sens, encore plus secret que les contrats. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si de temps en temps, un biographe entêté finit par reproduire des lettres de manière plus ou moins autorisée, ou qu’un journaliste opiniâtre parvient à consulter les contenus des traités. Mais les rapports des comités de lecture, jamais. Sauf exception.
Les notes de Bazlen sont parfois incomplètes, voire incompréhensibles, ce qui témoigne de sa totale indifférence à produire pour être publié. A méditer en gardant à l’esprit qu’il s’agit de fiches de lecture internes, et de non de critiques destinées à être publiées. Et que le membre d’un comité de lecture est le premier lecteur d’un livre en devenir, vierge du bruit qu’il fera, signé le plus souvent d’un inconnu. J’allais oublier les derniers mots du recueil de Roberto Bazlen. Ils sont adressés au patron de la maison d’édition Adelphi.
« … j’attire encore une fois ton attention sur le seul fait que c’est le seul classique que nous ayons, mais pour un monde qui n’aura plus besoin de le lire (ni de lire) »
C’était à propos d’August Strindberg, en 1963… Cela dit, outre ces Lettres éditoriales, ce qui reflète le mieux la personnalité de Roberto Bazlen (une biographie lui a été consacré), c’est encore le roman dont il est le héros : Le Stade de Wimbledon (Rivages, 1985) de Daniel del Giudice. On y voyait un personnage s’aventurer dans Trieste à la recherche du fantôme d’un certain Roberto Bazlen, écrivain sans œuvre de son vivant mais non sans notoriété posthume, auteur de notes de bas de page dans ses correspondances, révéré par le cercle de ses amis (outre les éditeurs, des poètes et des écrivains tels Eugenio Montale, Umberto Saba) qu’il comblait de ses goûts et dégoûts. Un authentique homme d’influence éditoriale, qui oeuvrait dans l’ombre pour la plus grande gloire de la littérature, et aura finalement fait œuvre par procuration.
(« Trieste, Roberto Bazlen et au centre Robert Musil » photos D.R.)
979 Réponses pour Roberto Bazlen, artiste sans oeuvre
En tout cas, c’est po vous les fleches ! Comme dirait le Bresilien qui manie la langue française comme j’aimerais manier une langue étrangère, y a quelque chose qui cloche !
Hélas Christiane, mon ignorance est abyssale. Je prends note comme on dit
Non je ne pense pas m’être trompé, Claudio.
La flèche comportait 250 tonnes de plomb. On conserverait 200 tonnes de plomb-support et 50 tonnes d’or dessus.
L’or à une masse volumique de 21,4 grammes au cm-cube. Soit 21,4/5 pour 1 cm2 d’épaisseur de 2 mm, soit 21,4/5*10000 pour 1m2. Soit 42,8 kg pour le mètre carré d’or de 2mm d’épaisseur.
50000 kg / 42,8 kg = 1168 metres-carré pouvant être recouverts, ce qui est parfaitement vraisemblable pour une flèche de cette dimension avec tous ses recoins.
Je ne me suis donc pas trompé.
J’ai l’impression que Claudio s’est emmêlé les pinceaux quelque part avec ses millions de mètres carré.
Vous dites n’importe quoi Delaporte! La flèche a été construite au 13 ième siécle, a duré cinq cents ans et a été démontée au 18 ième siècle pour cause de fragilité. La reconstitution de Viollet Leduc était fine et gracieuse.
D. dit: 3 mai 2019 à 14 h 07 min
« Après il faut oser.
Qui est capable d’oser de nos jours ?
Le défi est à ce niveau. »
« Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait » Michel Audiard.
“Omnes stulti, et deliberatione non utentes, omnia tentant”, soit à peu près : “Tous les imbéciles, et ceux qui ne se servent pas de leur discernement, ont toutes les audaces.” » Saint Thomas d’Aquin.
D. dit: 3 mai 2019 à 14 h 07 min
« Après il faut oser.
Qui est capable d’oser de nos jours ?
Le défi est à ce niveau. »
« Les cons ça ose tout. C’est même à ça qu’on les reconnait » Michel Audiard.
“Omnes stulti, et deliberatione non utentes, omnia tentant”, soit à peu près : “Tous les imbéciles, et ceux qui ne se servent pas de leur discernement, ont toutes les audaces.” » Saint Thomas d’Aquin.
C’est tout à fait mon avis, Closer.
Très élégante et parfaitement à sa place.
Quant à Ed : un vrai perroquet prêt à répéter des sottises sans s’être donné la peine de réfléchir un peu.
UN SUICIDE ORIGINAL
Il y a trente ans , j’avais acheté un livre intitulé « Suicide , mode d’emploi ». Là-dedans, on énumérait tous les produits qui permettent de mettre fin à sa vie, quand on a des souffrances physiques absolument insupportables. Au cours de mes multiples déménagements, parfois d’un pays à l’autre, j’ai perdu bien des livres, dont celui-là.
On sait que Montherlant n’a pas voulu rater son suicide : il a mis un revolver dans sa bouche en le dirigeant vers le haut. Il s’était longtemps renseigné. Il ne s’est pas raté.
Dans une Histoire de la philosophie, en Pléiade , j’apprends un suicide …original.
Le 11 février 1862 , le philosophe français Jules Lequier, pour se suicider, se jette à la mer et nage vers le large jusqu’à épuisement de ses forces. On ne l’a pas revu.
Dois-je considérer vos propos comme insultants, Lavande ? Auquel cas l’insulte glisserait sur moi comme la bave du 🐸 qui n’atteint pas la blanche 🕊. Le cas échéant.
Il est bien ce Closer, quand-même.
J’aimerais bien comprendre pourquoi vous nous racontez tout ça, Patrice.
« La reconstitution de Viollet Leduc était fine et gracieuse. »
Excusez-moi, closer : j’ai quand même le droit de na pas aimer cette pourriture de flèche, comme de préférer le roman au gothique ? closer, vous êtes sous hypnose médiatique, secouez-vous, avant de redire sans réfléchir les banalités que les médias putrides vous serinent.
@ D; je me suis lamentablement trompé d’un millier en ordre de grandeur; la surface serait en effet de 1295 m carrés, pour une densité de 19,3. Toutes mes excuses.
j’adore le silence;là, je viens de dormir,grâce au silence parfait autour de moi(je m’en coche plus tard , profitant du silence de la nuitquand rien ne le trouble ,sauf mes reves, en ce moment houleux et tempetueux;mais j’aime aussi rever;bien aimé ce poè-me,trouvé à mon retour d’ailleurs
Ed dit: 3 mai 2019 à 14 h 40 min
je ne manie pas la langue française si bien que cela, mais j’ai depuis 25 ans une épouse francophone, je veux dire de langue maternelle française; cela aide, mais pas pour tout, par exemple elle ne m’a jamais enseigné un unique vilain mot, elle dit qu’elle ne connais pas! Et notre fils est bilingue mais plus portugais, évidemment, avec l’école.
De plus, j’écrit avec l’ordinateur, et dès qu’il y a une erreur, ça me souligne en rouge et fait une suggestion de correction.
Donc, il n’y a pas de mystère
Oui Delaporte vous avez le droit de préfèrer le Roman au Gothique, seulement Notre-Dame est du pur gothi, voyez-vous ?
je m’en couche!sur un autre ordi, je mettais la correction ;je ne sais pas ce que je ferai sur le prochain;là je m’astreins à relire mais je me méfie;tout à l’ heure ,j’ai lu une histoire de rats que je ne retrouve plus;peut-être un reste de la mésaventure de léonardo et du mariage dévorévpa les rats?
saviez vous ça?
Léonard de Vinci souffrait peut-être d’un strabisme qui a contribué à son sens de la perspective, augmentant son champ de vision et la perception de la profondeur, selon une étude britannique. Dirigée par Christopher Tyler, de la City University de Londres, cette étude a porté sur six portraits et autoportraits réalisés ou représentant le maître italien de la Renaissance, deux peintures, deux sculptures, et deux dessins.
Le chercheur a mis en évidence que les yeux des personnages visibles dans ces œuvres présentaient «un angle de strabisme divergent», notamment dans le tableau «Salvator Mundi», le «Saint Jean Baptiste» ou encore le célèbre dessin de «L’homme de Vitruve», étudiant les proportions du corps humain.
Soleil vert,
il reste l’énigmatique parole de votre ami : rien ne se perd… Plutôt qu’une métamorphose, j’y vois une transmission de vous à lui…
D. 15h05 : pas du tout. Jamais je ne me le permettrais.
C’était juste une suggestion au cas où vous n’arriveriez pas à trouver quelqu’un qui ose ! Michel Audiard et Thomas d’Aquin me semblent couvrir un très large éventail d’opinions.
Bon silence, Et Alii. Je vais marcher. La lumière est belle.
Au Brésil, le ministre qui veut réduire les sciences humaines
Abraham Weintraub a décidé de réduire les budgets alloués aux universités de sociologie et philosophie et a affirmé vouloir faire de même avec toutes les universités fédérales.
oùen est le Japon?
Selon une légende urbaine Le tre rane di Sandro e Leonardo était la taverne de Sandro Filipepi dit Botticelli et Leonardo da Vinci — dont les expériences de jeunesse l’avaient bien préparé aux métiers de bouche : le mari de sa mère était un pâtissier de talent.
Légende urbaine — ou pas — bien à part, Leonardo fut pendant de nombreuses années le grand maître des fêtes et banquets à la cour des Sforza à Milan, et c’est en adempimento de ses fonction qu’en occasion du mariage de Gian Galeazzo et Maria Isabella d’Aragon, pour montrer toutes ses incomparables qualités inventa la recette du riz Ducal : “piglia il riso, e allessalo in bono brodo lardiero de ogni carne salvacina e lassarai bollire per lo spatio quanto diresti un Miserere et un Pater, far stiepitire aggiungendovi poi ova sperdute e zaffrano de Grosseto ed imbandirai ponendogli sopra cacio duro grattato e cannella e zuccaro”.
Recette que légèrement modifiée — moelle à la place des œufs et écorce de citron râpée à la place de cannelle et sucre —, deviendra le risotto à la milanaise.
Léonard de Vinci est beaucoup trop médiatisé.
C’est un maître et c’est tout. Il n’y a aucune rauson d’en faire un tel foin surtout au vu des nombreuses incertitudes et lacunes existant sur sa vie et ses fréquentations.
Les gens se font prendre comme des mouches avec du miel avec ce genre de choses, c’en est fatigant. Ils essayent de faire un culte de ce qui n’a pas à être célébré et à côté négligent le vrai culte. Ils le regretteront.
Je t’en foutrais du risotto à la moëlle, moi.
D?maitre des endives,vous ne nous aviez pas dit que vous étiez jaloux de Reger et Bernhard;ça se soigne peut-être?
— moelle osseuse, substance située à l’intérieur de nombreux os et permettant la formation des cellules du sang ;
— moelle spinale, organe du système nerveux central contenu dans le canal vertébral ;
— moelle allongée, partie inférieure du tronc cérébral, dans le crâne et faisant aussi partie du système nerveux central ;
— un tissu végétal situé dans la tige des plantes vasculaires.
Detailllé dans le TLFi
MOELLE, subst. fém.
A. Moelle (osseuse, des os)
1. BIOL., HISTOL. Substance de consistance molle qui remplit les différentes cavités et aréoles des os« (Méd. Biol. t.2 1971). Dans les os plats (…) cette partie spongieuse et imbibée de moelle, comprise entre deux surfaces compactes, est nommée diploé (CUVIER, Anat. comp., t.1, 1805, p.107). Les tissus générateurs du sang comme la moelle osseuse et la rate (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p.217):
1. Le sang qui s’écoule des vaisseaux au moment de l’accident, les sucs de la moelle osseuse et des muscles déchirés, mettent en branle les processus physiologiques de la réparation.
CARREL, L’Homme, 1935, p.240.
P. méton. Jusqu’à la moelle. Au plus profond du corps, complètement. Être glacé, pénétré, saisi, transi jusqu’à la moelle. Il tombait une pluie fine, menue, qui se dégageait du brouillard et pénétrait jusqu’à la moelle des os (PONSON DU TERR., Rocambole, t.3, 1859, p.39). Voyez cette enfant. Elle est phtisique jusqu’à la moelle des os, et n’ira pas jusqu’au printemps… (CUREL, Nouv. idole, 1889, I, 4, p.174).
2. Au fig. La moelle, les moelles
a) Le fond de l’être. Les intentions du ministre me pénètrent de reconnaissance jusque dans les moelles. Ce n’est pas tant la chose en soi que la manière délicate dont il s’y prend (FLAUB., Corresp, 1879, p.220). Toi, socialiste! Toi, l’aristocrate jusqu’aux moelles, toi qui ne rêves que raffinements de luxe, haute fortune (VOGÜÉ, Morts, 1899, p.42).
Loc. verb.
Se ronger* les moelles.
Être corrompu jusqu’à la moelle, jusqu’aux moelles. Être complètement corrompu. La chute du premier homme a corrompu l’humanité jusqu’aux moelles. Nous ne sommes que péché (BREMOND, Hist. sent. relig., t.4, 1920, p.384).
b) Vigueur physique. Prenons garde de nous assombrir avec l’âge! Moi (…) je me sens accablé, comme si je n’avais plus de moelle dans les os (FLAUB., Corresp., 1879, p.270). Quand Gaspard eut déchiqueté son morceau de viande, qui était presque crue et exécrable, il lui sembla pourtant qu’il avait plus de sang dans les veines et de moelle dans les os (BENJAMIN, Gaspard, 1915, p.73).
3. BOUCH. et ART CULIN. Os à moelle. Os de boeuf rempli d’une moelle très appréciée. Ces entrecôtes ces grands pâtés ces os à moelle et mirotons (APOLL., Alcools, 1913, p.62).
Au fig. La moelle. Le meilleur, la partie essentielle:
2. Nourri comme il [Monsieur de Lessay] l’était de la plus pure moelle de l’Encyclopédie, il ne se bornait pas à parquer les humains à tel degré, tant de minutes et tant de secondes de latitude et de longitude. Il s’occupait de leur bonheur, hélas!
A. FRANCE, Bonnard, 1881, p.389.
Loc. verb.
Sucer la moelle de qqc. Prendre le meilleur de. Il a lu des «cinquantaines de douzaines» de livres dont il a sucé la moelle et (…) il sait le grec comme pas un (BLOY, Journal, 1906, p.311).
Sucer la moelle (des os) à qqn, sucer qqn jusqu’aux moelles (péj.). Tirer tout ce qu’on peut de, dépouiller complètement, épuiser. Cette fois, elle [Nana] finit Steiner, elle le rendit au pavé, sucé jusqu’aux moelles, si vidé, qu’il resta même incapable d’inventer une coquinerie nouvelle (ZOLA, Nana, 1880, p.1355). Voilà une affaire qui, depuis deux ans, me suce la moelle des os. Et cette affaire me pète dans les mains, juste au moment où elle commençait à prendre bonne tournure (DUHAMEL, Passion J. Pasquier, 1945, p.152).
B. P. anal.
1. ANAT. Moelle (épinière). Portion du système nerveux central contenu dans le canal rachidien« (Méd. Biol. t.2 1971). Affection, maladie de la moelle épinière. Les nerfs dorsaux sortent du canal de la moelle épinière par les trous que forment les échancrures correspondantes des deux vertèbres qui se touchent (CUVIER, Anat. comp., t.2, 1805, p.250). La section de la moelle épinière dans la région cervicale fait devenir le sang rouge et augmente l’irritabilité musculaire (Cl. BERNARD, Notes, 1860, p.83). V. aussi bulbe ex. 3.
Moelle allongée (vx). Synon. de bulbe* rachidien. Des expériences directes (…) ont prouvé que le cerveau, la moelle allongée, la moelle épinière et les nerfs, sont les véritables, ou du moins les principaux organes du sentiment (CABANIS, Rapp. phys. et mor., t.1, 1808, p.54).
2. BOT. Substance molle contenue au centre de la tige et de la racine d’une plante. Il brisa la tige d’un cycas, qui était composée d’un tissu glandulaire et renfermait une certaine quantité de moelle farineuse, traversée de faisceaux ligneux (VERNE, Île myst., 1874, p.298):
3. … les peuples tropicaux mélanésiens ou papous, auxquels la moelle farineuse du palmier-sago ou l’arbre à pain fournissent à moins de frais, une nourriture élémentaire qui leur suffit.
VIDAL DE LA BL., Princ. géogr. hum., 1921, p.143.
Prononc. et Orth.: [mwal]. MARTINET-WALTER 1973: 11 [-a-], 5 [–], 2 [–]. Ex. de [–] au XIXe s. att. par les rimes moelle – cruelle (HUGO, Cromwell, 1827, I, 5, p.77), moelle – elle (BAUDEL. ds BUBEN 1935 § 72). Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. A. 1. a) 1121-34 mëule «substance molle et grasse renfermée à l’intérieur des os» (PHILIPPE DE THAON, Bestiaire, 2169 ds T.-L.: … l’oisel at un os Eng la quisse, gros: Se om la mëule a …; 2211: la mëule de l’os de l’oisel); XIIIe s. [ms.] moelle (MARIE DE FRANCE, Fables, éd. K. Warnke, 57, 14, var. N); spéc. b) 1155 synon. de moëlle épinière (WACE, Brut, éd. I.Arnold, 11800: Bos le feri parmi la gule Dessi al col en la mëoule [mouele, leçon rejetée du ms. de base P, XIIIe s.]); ca 1200 id. (Doon de la Roche, 4362 ds T.-L.: cop … Que dou maistre os del col li froissa la mëolle); 1534 mouelle spinale (RABELAIS, Gargantua, XLII, éd. R. Calder et M. A. Screech, p.247, 20); 1660 mouelle espiniere (HABICOT, La semaine ou pratique anatomique ds FEW t.12, p.180a); 1667 moelle epiniere (J. des Sav., cr. du 28 nov. d’apr. P. GASON ds Fr. mod. t.23, 1955, p.222); 2. emplois fig. a) ) 1re moitié XIIe s. «la partie la plus profonde, la meilleure, la fine fleur de quelque chose» (Psautier d’Oxford, éd. F. Michel, p.244: E les bucs ot la moule de froment [Deut. 32, 14: medullam tritici]; cf. Psautier Cambridge, même éd., 274); 1387-91 «mie du pain» la meole dou pain (GASTON PHEBUS, Chasse, éd. G. Tilander, 15, 77 et 78, p.111); ) ca 1223 appliqué à une personne (GAUTIER DE COINCI, Miracles N.-D., éd. Fr. Koenig, 2 Dout 34, 2525: La mere Dieu … Est li moieus et la mooulle Qui toute paist l’ame et saoule; cf. 2 Sal 35, 440: Tu ieés de toz les biens la mouele et la mie); b) fin XIIe s. «ce qu’il y a de plus profond, de plus intime» (Homélies St Grégoire sur Ezéchiel, 89, 12 ds T.-L.: l’amons de la molle de nostre cuer [medullitus amamus]); 1er quart XIIIe s. (RENCLUS DE MOLLIENS, Miserere, éd. A. G. van Hamel, 9, 8: Hom, entent a che ke tu os! Dusk’a la moële des os T’en toukera ancui la glose) c) 1269-78 «ce qu’il y a d’essentiel dans une oeuvre de l’esprit» (JEAN DE MEUN, Rose, éd. F. Lecoy, 11830: Or vos ai dit du sen l’escorce… Or en veill la moële espondre); cf. 1534 (RABELAIS, Gargantua, prol., éd. citée, p.14, 79: …vous convient estre saiges, pour fleurer… ces beaux livres…Puis…rompre l’os et sugcer la substantificque mouelle). B. [ca 1240 le dér. La möulette del junc (GUILLAUME LE CLERC, Joies N.-D., 639 ds T.-L.)] début XIVe s. moeule de ronce (Recettes médicales, Bibl. nat. lat. 8654 B, éd. P. Meyer ds Romania t.37, 1908, p.362); ca 1314 moele de seu [v. sureau] (HENRI DE MONDEVILLE, Chirurgie, éd. A. Bos, § 1959). Du lat. medulla «moelle de l’os; d’un végétal» (d’où mëole, et moële par métathèse), qui présente tous les sens att. en fr. Fréq. abs. littér.: 843. Fréq. rel. littér.: XIXe s.: a)1759, b) 1349; XXe s.: a) 1201, b) 638. Bbg. NIGRA (C.). Metatesi. Z. rom. Philol. 1904, t.28, p.2. Sculpt. 1978, p.614. Le terme moelle ([mwal], du latin medulla, même sens) peut désigner :
pour D,maitre des endives
bateau endives et carottes rapées
http://lescreationsdebabette.blogs.marieclaireidees.com/media/01/01/866143195.JPG
Da Vinci était un sacré poseur. Déjà enfant il faisait preuve d’egoïsme et d’opportunisme. Arrivé adulte il devient le parfait mandarin faisant bosser ses apprentis à sa place en se pavanant sous les feux de la rzmpe en mangeant à tous les rateliers du pouvoir.
Voicu la réalité d’un Da Vinci.
J’imagine tout à fait Christiane en train de faire 3 heures de queue cet l’automne au Louvre pour aller se mettre à genoux devant les tableaux de Da Vinci.
J’suis sur qu’elle a déjà sa résa.
Personne ne sait pourquoi DA Vinci n’a rien peint pendant ses 4 années françaises ?
La réponse est pourtant très simple : seul, il en était incapable.
Et en plus il chiait a posteriori sur ses mécènes. Ah bah oui.
« Quant à Ed : un vrai perroquet prêt à répéter des sottises sans s’être donné la peine de réfléchir un peu. »
« J’imagine tout à fait Christiane en train de faire 3 heures de queue cet l’automne au Louvre pour aller se mettre à genoux devant les tableaux de Da Vinci.
J’suis sur qu’elle a déjà sa résa. »
Mais qu’est-ce qu’il a lui ? On dirait presque (presque !!) Chaloux. Calmos Ramos.
« il chiait a posteriori sur ses mécènes »
Ben s’ils le lui demandaient gentillement…
Rhaaaah, tu as raison, Ed. Je dois gnnnme calmer.
D, c’est vraiment une grande erreur de votre part d’essayer de déconsidérer Léonard. Croyez-moi, il s’en remettra. C’est vous qu’on va oublier, plutôt.
Pour cette histoire de la flèche de Notre-Dame, il nous aurait fallu un Léonard, qui était aussi un grand architecte, l’oeil sur l’avenir. C’est mieux qu’un Viollet-Leduc et sa prétention, l’enflé, comme dirait Zazie.
D, je sais que Notre-Dame était gothique, mais je l’aimais bien quand même. A l’intérieur, c’était supportable, quoique un peu austère et rigide. Ils sont mieux, à Saint-Sulpice, église plus confortable. J’allais pour ma part quelquefois à Notre-Dame, surtout pour prier et mettre un cierge. Quand j’y suis allé la dernière fois, ils avaient changé le système des cierges. Ce n’était plus comme avant. Du coup, je n’ai pas mis de cierge, et j’étais furax. i ça se trouve, c’est à cause de ce nouveau système pour les cierges que Dieu, pas content, en a eu marre et a déclenché cet incendie – qui doit être, pour le moment, définitif. Il est trop tôt pour reconstruire ! Flèche à la con ou pas.
Je ne parlerai plus de DA Vinci.
C’est entendu.
Attention au blasphème, Delaporte.
Dieu ne met le feu que dans les coeurs dont il veut lnamour.
Sinon il permet une destruction mais n’en est pas l’acteur.
journée jardin…, les os rompus
taille de haies et arrachages de haies intérieures qui entravaient la perspective du gazon. Coupes des branches basses des deux sapins sexagénaires, des centaines de pommes oblongues récoltées, mises à sécher. A la déchetterie végétale dans la remorque du tracteur orange (trois fois) débarrrasser. La chienne Jenny s’est jetée sur la petite poule rousse ce matin, en prie à une crise de folie. Elle est morte sur le champ. Il ne reste que le coq et la vieille blanche, qjui ont mis un quart d’heure à retrouver leur rythme cardiaque. Sommes allés acheter la même poule rousse chez Gamm vert. Ils venaient d’en recevior, des Marans, et dede bonnes pondeuses aussi. Mais Blanchette (ou Gertrude) lui fait la guerre, elle pensait être devenue veuve monogame apèrs la mort de sa rivale niaquée. Eh bien non, il lui en faut au moins deux, à Georges, le coq, une jeune et une vieille, comme chez les être humains, ma compagne est OK, elle préfère soigner 3 gallinacées plutôt que 2. Dans le corps de la poulette que j’ai plumée et éviscérée malgré ses blessures, il y avait un oeuf prêt à l’emploi, je l’ai gobé, j’adore renouer parfois avec cette pratique rurale, et deux autres pour samedi et dimanche. Hier, les 3 s’étaient arrêtés devant la porte de la cuisine, interloquées par la musique de In the mood for love, au passage passage de Caetano Veloso, quizas. Elle ont eu un quart d’heure de bonheur musical, je pense que roussette est partie au paradis des anges. Ce soir je suis bien fourbu, et donc je voulais me délasser icite, mais je ne sais pas quels sont les sujets du jour. Ah oui la toiture et la flèche. Cette nuit, « l’homme de Kiev », ce roman de Malamud me bouleverse.
Mon copain Sebastien me remplace à Montréal, pour une confé. J’ai préféré décliner pour finir mes vacances charentaises. Voilà. Tout va bien. Bises à la rdl. Encore deux jours de plaisirs. Je sais pas pourquoi je raconte tout ça, j’ai comme du bonheur, autant le faire partager, après tout.
Café :
une poule en crise de folie
un jardin comme chez passou, jjj (en micheline à 18.37)
les vacances en Charente, « le bonheur de Barbezieux », de quoi en faire une jaunisse
@ Je sais pas pourquoi je raconte tout ça, j’ai comme du bonheur, autant le faire partager, après tout.
on en voudrait un peu plus, des posts comme le votre JJJ; moi aussi, je me met en parenthèse pour cette fin de semaine, départ vers l’intérieur, juste après l’épreuve de bio du fils.
@D. dit: 3 mai 2019 à 16 h 44 min
Vous écrivez :
« J’imagine tout à fait Christiane en train de faire 3 heures de queue cet l’automne au Louvre pour aller se mettre à genoux devant les tableaux de Da Vinci. »
Avez-vous déjà vu dans une expo ou dans un musée des tableaux accrochés au ras du sol, ce qui pourrait peut-être conduire le visiteur à se baisser ? Moi, pas.
Faire une queue de 3 heures ? Cela ne m’est jamais arrivé ! J’ai horreur des foules dans les lieux où je vais rencontrer un tableau. Au pire, si c’est une grande expo, j’y vais tôt le matin ou en nocturne. Toujours seule car je marche vite, m’arrête longuement devant la toile recherchée, passe devant d’autres les regardant de loin, fais des retours arrières, m’assois parfois pour écrire.
La seule réservation prise longtemps à l’avance, je ne l’avais pas faite. C’était par « les amis du Louvre » pour l’expo Vermeer. Nous étions contactés par Mail pour choisir un créneau. J’ai regretté. Une heure et demie de queue, salles bondées, impossibilité d’approcher une tableau. On ne m’y reprendra pas. Donc, pas de réservation pour Léonard de Vinci que je n’ai évoqué qu’en lien avec des commentaires et parce que j’avais vu sur la chaîne Histoire un documentaire épatant. Je ne crois pas avoir été dithyrambique évoquant ces toiles et dessins mais le plus précise possible. J’aime ses toiles et dessins à l’égal d’autres peintres. J’avoue aimer l’approche d’une caméra car on voit des détails qu’il est souvent impossible de voir à l’œil nu. (La série « Palettes » réalisée par Alain Joubert avec la voix off très utile du comédien Marcel Cuvelier, le Mystère Jerôme Bosch de José Luis Lopez-Linares, Le mystère Picasso de Clouzot et même un film réussi : Le van Gogh de Pialat avec Dutronc fiévreux et tourmenté…;
Beaucoup de livres aussi. Des catalogues d’exposition, remarquables.
Et les musées aux heures creuses et hors expositions.
J’aime les conseils de Closer ou de M.Court toujours pertinents.
Même devant une icône rare exposée dans une petite chapelle orthodoxe, je suis restée debout puis assise. Je ne suis pas Thérèse de Loyola en extase ! Et puis, j’ai les rotules fragiles !
Bon appétit.
@Janssen J-J dit: 3 mai 2019 à 18 h 37 min
Quel régal !
@D. dit: 3 mai 2019 à 16 h 59 min
Il n’a pas arrêté de travailler ! et était entouré de son équipe de fidèles compagnons. Recevait beaucoup de visites. Puis l’âge, la santé….
« Personne ne sait pourquoi DA Vinci n’a rien peint pendant ses 4 années françaises ? »
L’artiste pris dans les processus de la production aliéné bien à part — de Kooning, Bacon —, il y a divers types d’artistes ; il y a par exemple celui qui ne travaille que s’il a une intuition à vérifier, mais aussi celui qui travail seulement s’il peut faire une expérience, etc., pas envie de rediger une liste
Il ne faudrait non plus oublier l’observation de Borges selon qui un vieux artiste ne peut que faire très bien quelque chose qu’il a fait toute sa vie, et là on trouve des artistes qui préfèrent rêvasser plutôt que se refaire…
Naturellement pour comprendre les différentes manières de vivre l’art il faut faire preuve d’un brin d’intelligence, ce qui ne court pas les rues.
Phase créative, remise en question, nouveau titre pour le nouveau film (finalement, je trouve que « tant qu’il y aura des pommes » est peut-être plus adapté au propos que « une autre pomme est possible »), petit vent rafraîchissant quand je m’autorise intellectuellement une audace (ici, commencer le film par les mots « il était une fois », ce qui nous le place d’autor’ dans le champ littéraire) et… bonheur d’écrire le scénar’. Ca doit être l’effet du mois de mai, soit mon premier printemps hors des tristes bureaux où j’ai laborieusement gagné ma vie en la perdant. En tout cas, me voici passereau, bergeronnette, ou rouge-gorge : comme eux, je ramasse mes brindilles et construis mon nid.
Quant à Ed : un vrai perroquet prêt à répéter des sottises sans s’être donné la peine de réfléchir un peu.
Inutile qu’elle s’en donne la peine : sotte comme un panier. Résultat nul, quoi qu’il arrive.
Chaloux vous n’avez pas l’impression d’être un peu fatigant ?
« Personne ne sait pourquoi DA Vinci n’a rien peint pendant ses 4 années françaises ? »
Il a peint saint Jean Baptiste, et a retardé une échéance, celle de l’achèvement, le plus longtemps possible…
Lavande, n’avez-voue pas l’impression que je ne fais que répondre à la petite dinde?
« vous ». Pas mes lunettes.
Il ne faudrait non plus oublier l’observation de Borges selon qui un vieux artiste ne peut que faire très bien quelque chose qu’il a fait toute sa vie.
Et le Titien?
En fait Leonard n’aurait dû mettre les pieds en France. Il s’y est emmerdė comme à Rome, comme un rat mort.
Il faut dire aux imbéciles qu’ils sont des idiots. Pas d’illusions, pas de déception.
Hurkhurkhurk!
lavande,j’ai renoncé à faire un post sur le lacher prise, craignant que cela fasse empirer ce jeu stérile avec Ed; à tous bonne soirée
3J, pour continuer avec les oiseaux et bien que vous n’ayez de regards que pour vos gallinacés, j’ai croisé la station et le vol de dix charmants guêpiers au chant de ralliement joyeux comme une donzelle dans les lointains. La premiere station sur des branches dénudées a été dispersée par la voix tonitruante d’un resident de camping car, je les ai retrouves un kilometre plus loin, reconnus de loin à leur chant . Ils sont autrement plus rares que vos poules et je regrette de ne pas disposer de jumelles pour les observer aussi bien que je les entends.
Sonnaille pour donzelle, correcteur.
Chaloux, à l’avenir, choisissez un panier en osier.
20h43 et oui, Le Titien!? Si vous nous en entreteniez, nous serions plus avancé!
Un missionnaire sur Arte en première partie , cela risque de réveiller nos bas instincts. Ils ne devraient pas programmer nos soirées et nos cerveaux à la légère à la veille des europennes. Elle a rencontré un homme qui a des vaches et qui est gentil dit elle après avoir commis l’irréparable dans la campagne rurale.
Clopine, sous titres en anglais pour faire plus pro Holliwoodienne, tant qu’il y aura des pommes c’est une idée géniale et pleine d’humour. Avant vous, nous avons eu:
A partir de 70 ou 75 ans, son style -Titien- a changé, tremblé, flous etc. Il est devenu un très grand peintre.
Disons plutôt, au contraire de Borgès, qu’avec l’âge, chez le créateur, le champ de l’expérimentation se réduit mais peut-être pas sa finesse. Chose que Borgès n’a peut-être pas sentie parce que son champ créateur (je parle de celui de l’écrivain, pas du poète que je connais moins) était au départ très limité,- ce qui n’est certes pas une critique,-je l’admire beaucoup. Peut-être était-il d’avance pris au piège. On n’a pas l’impression que Flaubert à la fin de sa vie allait vers la répétition de soi.
C’est tres interessant Et Al, cette approche de la perspective chez Leonard de Vinci, qui serait dûe a un strabisme.(15h46)
C’est presque aussi farfelu que ces études « prophétiques » sur Goya, exilé volontaire , et malade dans une baraque sombre. Et sans électricité, forcément.
@Avant vous, nous avons eu:
Pour saluer Bérénice et avant le point de vue vitreux d’Edel sur Nostre Dame, nous avons eu Clovis 1er aka Trouille sur toile aux enchères
La toile s’est vachement bien vendu. Clovis est mort depuis longtemps et n’aura pas profité du prix de vente, il serait intéressant de savoir s’il était coté de son vivant.
Alors moi, j’ai profité d’un rayon de soleil entre Saône et Rhône, bien calée en terrasse juste en dessous de Notre Dame ( de Fourviere)
Je ne sais pas pourquoi, je vous raconte ça, si ce n’est pour emmerder Bahia, qui ne compte pas ses fakes…
Bien sûr, par Onfray, déjà ; une manière de discréditer son oeuvre, longtemps après qu’il ait cassé sa pipe
Un lien à la manière de et alii et sa soeur
https://www.google.com/search?q=clovis+trouille+images&tbm=isch&source=univ&sa=X&ved=2ahUKEwjdpfW4joDiAhXlAWMBHdoCDPcQsAR6BAgHEAE&biw=1152&bih=721
Pour ce qui me concerne Langoncet envoyez vos liens en me laissant en dehors de vos « rêves « .
Done
Jean L, l’une est la roue de secours de l’autre, pour fausser la statistique , je m’étonne du comptage.
Au cas où personne ne se risque à dénoncer la supercherie de cette graphomane erudite en manque d’interlocuteurs et toujours en vacances.
: 3 mai 2019 à 21 h 22 min
c’est une hypothèse d’ophtalmo assez répétée ;
évidemment je n’en ferai pas une crise d’hurkitaire
chauve qui peut
http://p6.storage.canalblog.com/60/65/276147/22064387_p.jpg
Sasseur, c’est grotesque. Tout le monde vous a , je crois, identifiée mais comme les uns n’ont pas envie de déclencher vos foudres et votre déni, les autres par paresse ou lâcheté, tous vous fichent plus ou moins la paix .
«… l’observation de Borges… »
Il y a des exceptions, naturellement.
Tu l’as bouffée au moins, ta poule, JJJ ?
Concernant le strabisme du maître, c’est une piste que suivent les scientifiques outillés des moyens de ce siècle. surement des publications cachées dans la toile.
t: 3 mai 2019 à 21 h 40 min
mal vu! vous trouverez les ophtalmois qui ont posé le diagnostic de leonardo sur la toile et peut-être dans cerveau et psycho(vieux numéros que je feuilletais autrefois)
pour l’hurktikaire, je ne sais pas si l’on fait toujours du phénerganmais vous pouvez essayer le dentifrice
« Plusieurs grands artistes, de Rembrandt à Picasso, auraient eu le strabisme. Ce contexte est plutôt bénéfique pour un peintre, car regarder le monde d’un seul œil permet de mieux se concentrer sur les surfaces planes les plus rapprochées, » explique Christoper Tyler.
La déviation intermittente d’un œil permettrait ainsi une meilleure perception de la profondeur. Et donc un talent particulier pour représenter des scènes en trois dimensions. « Le strabisme expliquerait la grande facilité de Vinci à restituer aux visages et aux objet leurs trois dimensions, ainsi que les impressions de profondeur de ses tableaux représentant des scènes montagneuses », observe Christoper Tyler.
https://www.nouvelobs.com/culture/20181022.OBS4304/le-genie-de-leonard-de-vinci-explique-par-un-strabisme.htmlbien sur si vous êtes bigle aussi!
Langoncet, cette semaine j’ai vu un film on tv, de Schlöndorff. Qui m’a plu, vraiment.
Il y avait dans la BO, un titre qui collait bien à cette histoire. (un peu space. De l’ecrivain qui se croit irrésistible).
Et en fait c’etait du Bob Bazlen, tout craché.
Merci Et Al, je vais lire ça a tête reposée.
C’est vrai, il y a Titien, et, parmi bien des merveilles, ses Disciples d ‘Emmaus du Salon Carré . Lumière sur le Christ et les disciples, nuages gris noirs qui tombent en vague en fond . Rien de gratuit ici, mais le seul commentaire génialement traduit par le pinceau des mots de l’Evangéliste : « Reste avec nous, Seigneur, il se fait tard ».
On pourrait aussi commenter l’ultime tableau (une Sainte Marguerite de Cortone me semble-t-il) entre inachèvement et ouverture sur autre chose. Il ya un peu du Chef d’Oeuvre Inconnu, dans ce Titien là…
MC
https://www.neonmag.fr/et-si-le-genie-de-leonard-de-vinci-venait-de-son-strabisme-519717.html
durer degas rembrandt picasso sont dans la même confrérie; cherchez si ça vous intéresse
Et alii, les chercheurs d’aujourd’hui, pas ceux d’autrefois car vous devez approcher la cinquantaine et votre autrefois pourrait avoir atteint l’obsolescence s’il est tres éloigné de notre actualité scientifique qui marche plus vite que nos souvenirs. Pour Sasseur, marie SS, il ne fait aucun doute que vous êtes parfois tres seule et énervée , aussi avez vous installé ce double pseudo pour occuper votre solitude et vous détendre en communiquant votre indispensable ouverture au monde et à ses habitants les plus pertinents tout en vous recouvrant de la dorure des tranches.
Non merci Et Al. A la reflexion, je vais aller lire autre chose.
Et je souhaite une bonne nuit aux intérimaires de manpower… 😉
3 mai 2019 à 22 h 06 minmarie, détrompez la follequi ,veut nous confondre;c’est une malade sans intuition, ni authentique culture; j’ai autre chose à faire que de me coltiner des obsédé-e-s de son genre merci et bonsoir
22h03, n’importe quoi.
…ces points de vues d’artistes;
…aussi la cataracte aux yeux,
… une fois opérée, la vision, de son propre œil, prend une tournure plus simple,… » comme le constat, des différents stades d’évolutions des » tableaux » de Matisse, pour finir en papiers découpées,… »
…
…en tout cas rien à Lascaux,!…
S’asseoir et alii, je ne savais pas que votre d’autrefois courrait jusqu’en 2018. Lu avec intérêt votre offrande.
on lit toujours Ramachandran ,l’auteur-des neurones miroirs-(cerveau fantome) qui me convainquit de feuilleter cerveau et psycho qui s’intéressait beaucoup aux artistes et à certaines pathologies identuifiables par leurs oeuvres,maintenant je trouve mon bien « ailleurs »
bonne soirée
Qu’est-ce qui vous fait dire que les disciples d’Emmaüs avaient un salon carré, Monsieur Court ?!
J’ai lu quelque part que van Gogh souffrait de dyschromatopsie et de xantopsie.
pour ramachandran,k il s’agit des livres sur le membrefantome, et le cerveau aretiste que j’avais lus en bibliothèque de province
Monet n’y voyait bientôt plus ce qui donne les nympheas.
artiste
renato,surement des spécialistes pourraient vous indiquer des articles (si la toile ne peut vous aider)j’arrete pour ce soir bonne nuit
Clopine, sous titres en anglais pour faire plus pro Holliwoodienne, tant qu’il y aura des pommes c’est une idée géniale et pleine d’humour. Avant vous, nous avons
Et
Des souris et des pommes
?
Il cause, il cause, c’est tout ce qu’il sait faire : une visite au Louvre et voilà dévoilé le mystère du Salon carré.
. J’ai préféré décliner pour finir mes vacances charentaises. Voilà. Tout va bien. Bises à la rdl. Encore deux jours de plaisirs. Je sais pas pourquoi je raconte tout ça, j’ai comme du bonheur, autant le faire partager, après tout.
Comme c’est bon.
Jjjà 18h37.
Pas ok pour la manger petite poule rousse, hein ?
Et Soulages broie plus de noir que la population moyenne aussi émerge la theorie du pouvoir de réflexion du noir. Il fallait utiliser le stock acheté au détour de ses crises dépressives.
Un missionnaire sur Arte en première partie , cela risque de réveiller nos bas instincts. Ils ne devraient pas programmer nos soirées et nos cerveaux à la légère à la veille des europennes. Elle a rencontré un homme qui a des vaches et qui est gentil dit elle après avoir commis jl’irréparable dans la campagne rurale.
Il l’est. Il m’plaît.
Elle Tagliatoni, al dente, a un q de folie de tomber sur un mec pareil. Tous les paysans ne sont pas aussi respectueux.
Aimer pareillement Iphigénie, c’est donc possible.
Bravo à la scénariste/ réalisatrice, sensibilité et pudeur.
Et Rembrandt, comment ne pas penser à lui, qui s’en va vers l’ombre sans trêve.
A la réflexion, il me semble que le danger qui guette le créateur vieillissant -je ne parle pas des petits perroquets- ce serait plutôt un affaissement du courage.
redemption song(s)
https://www.youtube.com/watch?v=jvnHFl2WuEE
Il y a évidemment des différences : ceux qui vivent dans un processus — Tiziano, Rembrandt — et ceux qui expérimentent — Leonardo —.
23h05 est ce que vous le vivez? Sinon, il y a un siècle et avant plus encore, les maladies liées au vieillissement sans meme voir l’hygiène de vie étaient autrement prises en charge. Les artistes bénéficient des progrès de leur époque ou des carences. Le courage n’avait pas grand chose à faire dans ces vieillesses du XIX ou XVII ème. Actuellement, si l’on a les moyens, il est possible de repousser , de soigner ces atteintes pour les amoindrir, les ralentir.
C’est quoi cette légende d’un Léonard de Vinci ne foutant rien à la fin de sa vie ?
Il arrive en France, apportant avec lui trois de ses toiles majeures sur lesquelles il travaillera jusqu’à sa mort : « Saint Jean Baptiste », « La Vierge, l’Enfant Jésus et sainte Anne » et « La Joconde ».
Excusez du peu !
Au Clos Lucé, Léonard travaille comme ingénieur, architecte et metteur en scène, organisant pour la Cour des réceptions et fêtes somptueuses. Il inspire autour de lui la pensée et la mode. Il travaille à de nombreux projets pour le roi.
Il projette et réalise pour la reine Louise de Savoie (mère de François Ier) la construction d’une nouvelle demeure à Romorantin, sur la base d’un château médiéval pré-éxistant, intégrant le détournement d’un fleuve dans la Sauldre. »
Ajoutez à cela qu’il était accompagné de ses deux modèles préférés, probables amants et futurs héritiers : Francesco Melzi et Salaï (modèle du Saint-Jean Baptiste et peut-être même de Mona Lisa).
Pour l’oisiveté, vous repasserez !
Léonard de Vinci : un travail et une production à la mode de son temps, celui des grands mécènes. D’où l’efficacité (il n’est que de voir son carnet de notes, qui fut publié bien après sa mort). Rien dans l’apparence, tout dans le secret de l’intime. Lorsque sera votée l’abolition légale du travail, c’est comme cela qu’à nouveau les artistes travailleront. Ils n’auront plus le temps de flâner. La production sera démultipliée, la véritable richesse sera là. Vinci restera le grand modèle de cette maîtrise et François Ier le souverain admirable, protecteur des arts et des lettres. Et tout cela grâce à l’abolition, Jacuzzi !
Je m’intéresse à Léonard, car les artistes du futur lui ressembleront étonnamment. Pour comprendre notre monde, et notre avenir, la figure et l’oeuvre de Léonard s’imposent.
Retrouvé dans ma bibliothèque le meilleur essai biographique que j’aie lu sur Léonard, le Léonard de Vinci de Silvia Alberti de Mazzeri, Payot 1984. Sauf sur un point de détail sans importance.
« C’est quoi cette légende d’un Léonard de Vinci ne foutant rien à la fin de sa vie ? »
C’est l’esprit à Dd, très maison de paroisse, mais ça nous aura permi d’ouvrir une parenthèse à propos de la vieillesse.
Cela dit, intéressante la dernière annotation de Leonardo : « etcétéra, car la soupe refroidi ».
Rimbaud a cessé d’écrire à vingt ans. Pourquoi Léonard n’aurait-il pas cessé de peindre à soixante-cinq? Je ne vois pas le mystère.
Je ne parviens pas à vous comprendre, Delaporte.
La Renaissance est une mauvaise époque perverse qui dévoile ce qui ne doit pas être dévoilé, celle qui a enterré le splendide Moyen-âge et tout son symbolisme ésotérique, tout voué au Christ. Tous ces artistes de la « Renaissance », même s’il faut reconnaitre leur talent, ne méritent que d’être regardés avec la pus grande méfiance.
Jazzi je n’ai pas dit qu’il était oisif, bien au contraire il se croyait indispensable dans plein de domaine. J’ai une connaissance qui lui ressemble. Il ne peut pas s’empêcher de croire qu’on a besoin de lui dans tous les domaines. Ce manque d’humilité m’est souvent insupportable, bref, oh non il n’était pas oisif, il était juste bien embarrassé de faire avancer seul quelque chose. Il y a de nos jours des architectes de renom qui en sont au même point. Il seraient incapables de vous tirer un plan ni sur papier ni sur autocad, encore moins capable de vous calculer la structure la plus élémentaire et tout aussi incapables de superviser un petit chantier de construction.
Une fois encore vous pressentez bien tous ici que j’ai raison mais qui aura le courage de l’admettre ?
Bérénice, peut-être.
J’aime à la fois le Moyen Age et la Renaissance. La Renaissance nous parle davantage, aujourd’hui, c’est pourquoi Montaigne, Léonard, et., restent des références absolues du « gai savoir », comme disait Nietzsche. C’est ainsi.
Patrice Charoulet dit: 3 mai 2019 à 15 h 04 min
« Un suicide original »
Les lecteurs du Sang noir de Louis Guilloux en avaient entendu parler (via le sujet de thèse du protagoniste, Cripure, qui portait sur la vie et l’œuvre d’un certain Turnier qui semble avoir été inspiré par Lequier).
(Dans un chapitre mémorable de Au Château d’Argol, Albert, Herminien et Heide ne passent pas loin du même genre de noyade recherchée, si l’on considère que l’effet d’entraînement mutuel supplée à l’absence de planification, de détermination préalable).
Encore à propos de Bazlen :
https://sellerio.it/it/catalogo/Diritto-Al-Silenzio-Vita-Scritti-Roberto-Bazlen/Ferla/2318
[Pour les italophones]
Les derniers exploits de Castaner, son laius, sont hallucinants.
Le journaliste et écrivain ne voit-il pas qu’il se ridiculise et perd toute crédibilité en continuant de soutenir ce régime?
Les manipulations putride de Castaner et autres magouilles :
« Alors que l’affaire de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière ébranle le gouvernement, la visite de Castaner dans l’hôpital a été calibrée pour esquiver une autre question, celle de la grève des urgentistes parisiens. Une banderole des grévistes a été retirée par les CRS, et le personnel en grève a été écarté des caméras. » révolutionpermanente
Dans le Principe d’incertitude (Seuil, 1993), Michel Rio évoque aussi une nage suicidaire vers le large, qui ne sera pas menée à terme. Qu’est-ce que ce roma, me direz-vous : « C’est une histoire de fin de parcours. Une hisoire pour apprendre à chuter, une fois pour toutes. » Et un bon Michel Rio.
Me réveille ayant dormi, comme bébé bercé dans le liquide amniotique dans le ventre de sa mère, pensant à petite poule rousse croquée suite au hrain de folie du chien.
À mon père, ensuite, défunt, dont hier c’était l’anniversaire ; il aurait eu 95 ans. À sa manière de faire exploser notre famille, en mourant, durant cinq mois, avec une violence incommensurable, la sienne.
À ma maman, dans le chagrin, qui a perdu son bras droit et a tellement mal à celui-ci. Mon père, son bras droit, qu’elle a follement aimé. Pour être si bafouée en sa fin de vie à lui.
À moi, qui le matin de la lecture du testament(l’a’t-elle lu à 10h pour nous le lire à 20. ?) me suis chopée un torticolis de première et depuis, ai compris ce qu’est la décapitation pck ma tête ne tient qu’à un fil. Un tendon dur et noué. Pour le reste, je dois la soutenir av3c mes mains. Comme est fragile la jonction entre la tête et le corps, et comme ce lien tient du miracle.
Me réveille pleine de courage.
Après avoir traversé Roquevaire et Trets, irons découvrir Martigues, en train longeant la côte. Et manger des moules farcies.
Vais emmener un maillot, on sait jamais.
Bon shabbat
Il me semble que déjà Stendhal conseillait à ceux qui voulaient s’ôter la vie de disparaître lors d’une sortie en barque, afin d’empêcher aux gens de se poser des questions relativement à leur disparition, et éventuellement se donner des réponses.
« Les naufragés n’écrivent leur épitaphe que sur la mer. » Shelley
Delaporte dit: 4 mai 2019 à 7 h 49 min
« Les naufragés n’écrivent leur épitaphe que sur la mer. » Shelley
Surtout ceux qui ont péri au large de La Pallice !
En fin de semaine prochaine, je serai à Illiers-Combray pour installer mon modeste « printemps des pommiers en fleurs » dans le « OFFx » du « printemps proustien », grosse manifestations avec ramifications un peu partout dans la région.
Ca me trouble quand même pas mal, car le « IN », allons, crachons le morceau qui fait buter mon esprit, est plein de « gens de la Haute », venus de Paris : une sorte d’ élite artistique et intellectuelle, comme par exemple le jury Goncourt dans son entier, ah là là.
Vous me direz que ce n’est certes pas trahir l’écrivain, mais au contraire lui rendre hommage, que ce milieu-là n’est pas si loin de celui dont faisait partie Proust, d’autant que tous ces artistes (musiciens, comédiens, écrivains, sculpteurs etc.) ont, pour la plupart d’entre eux, bien du talent. Et écouter des savants tels Jean-Yves Tadié représente une sorte de Graal pour quelqu’un comme moi.
Certes, des esprits mesquins (et j’en connais hélas quelques uns) ont pu, dès l’annonce de la manifestation censée fêter le centième anniversaire de l’attribution du Goncourt à Marcel Proust, qualifier le tout de « kermesse imbécile ».
Mais comme j’y tiens un stand, donc, même tout petit, dans une allée parallèle et sans trop de lampions, je dois m’efforcer d’être « à la hauteur ». Mais à la hauteur de quoi, en fait ?
Je me connais : je suis si souvent lâche qu’il va me falloir faire un effort pour m’exposer ainsi ; mais d’un autre côté, je me rassure en me disant que je ne serais pas toute seule, que d’autres amateurs, même s’ils sont moins balbutiants et sujets à la honte que moi, prennent eux aussi part aux « festivités », chacun à sa manière ; qu’il ne s’agit pas de briller ou de se pavaner, mais de partager un simple plaisir.
Et d’être là. Dans l’ombre, certes, mais c’est ce qui me convient le mieux. Et puis Laurence Grenier, dont la simplicité met tout de suite à l’aise, pourra m’épauler.
Mais quand même : qu’est-ce qui me pousse ainsi, à braver le regard d’autrui en lui exposant ce qui relève d’une émotion intime, et d’un goût esthétique qui pourrait presque, compte tenu de ce que je suis et d’où je viens, passer pour illégitime ?
Pour me l’expliquer, je me dis que ce n’est pas moi qui fais tout ça, mais Proust à travers moi. Que le plaisir ressenti à la lecture de la Recherche se fraye un chemin et déborde, et que les mots et les images (même limités) que je m’en vais aller livrer aux passants de Combray ne sont rien d’autre qu’un témoignage de reconnaissance.
Et ce n’est plus si souvent que j’ai l’occasion de dire « merci »….
haloux dit: 4 mai 2019 à 1 h 35 min
Les derniers exploits de Castaner, son laius, sont hallucinants.
–
…ou comment commencer une fin de règne présidentiel à +2 ans au lieu de +4.
par E.M, assisté de E.P et C.C
« Mais comme j’y tiens un stand »
Un stand de quoi, au juste, Clopine ?
Un stand de dégustation-vente de pommes ?
Un stand d’animation : tu récites l’extrait du printemps de Proust dès qu’un « client » s’approche ?
Jazzi, les pommes ne se récoltent pas début mai dans l’hémisphère Nord. A priori.
Le mieux serait que tu y viennes, Jazzi !
Mais bon : il y a un écran sur lequel passe en boucle le petit clip « ma soeur âne », et juste à côté, un grand kakemono (2 mètres X 85 cenimètres) explicatif :
* marche à suivre (c’est-à-dire incitation à mettre le casque sur les oreilles pour écouter le clip),
– explication (c’est-à-dire, en quelques mots, raconter ma surprise quand j’ai constaté à quel point ce clip était « nourri » de Proust) et…
– Texte du passage en question de Sodome et Gomorrhe. Clopin a poussé le scrupule jusqu’à recopier la page de l’édition originale du texte !
On a agrémenté le tout d’une photo « proustienne » (à savoir mes vieux volumes de la pléiade tout bouffés à force d’être ouverts) sur fond de décor 1900 et petite madeleine entamée) qui nous avait valu, à Clopin et à moi, de gagner un atelier Télérama. (il s’agissait d’illustrer l’idée de « bonheur de lecture » par une photo. J’ai donc installé tout ça, Clopin a fait la photo… Et on a gagné !!!)
Ici, sur la Rdl, vous avez déjà vu tout ça, et vous me connaissez suffisamment pour savoir que je sais bien à quel point tout ça est modeste, limité. Pas la peine de me le dire.
Mais c’est cependant une « installation » qui va rester là-bas toute la durée du festival « OFFx », et qui vient du désir de Laurence Grenier de m’inclure dans l’aventure.
Et je dois reconnaître que j’ai été transportée d’aise par le « kakémono » : ça « rend bien », d’après moi. Oh, certes, ce sont juste des mots imprimés sur du tissu. Et mes contemporains prennent rarement le temps (ou ne veulent plus faire l’effort) de lire autre chose que 3 lignes de tweet sur fond d’images géantes, alors que là, c’est juste, à fond, du texte et encore du texte !
Mais cependant : je me dis que les badauds du printemps proustien doivent avoir, plus que d’autres, conservé le goût des mots, et donc peuvent prendre les deux minutes que le tout demande ? On verra bien !
Courage et bonne chance Clopine.
Espérons qu’il y aura du soleil et que vous pourrez mettre votre plus belle robe de mousseline fleurie et votre capeline à rubans de soie (ça c’est mon côté costumière incorrigible).
Tenez-nous au courant de votre rencontre avec les membres du jury Goncourt et surtout avec un certain P.A.
Anne Frank n’était certes pas dénuée d’humour. Mais…?
Clopine, d’après le site Goncourt, pas tout à fait « entier », le jury. Six sur dix. Il y manque : Ph. Claudel, E.E. Schmitt, P. Rambaud et V. Despentes. Dommage de rater les deux derniers.
Je n’y serai physiquement présente que très peu de temps, et n’aurai sans doute pas l’occasion de saluer notre hôte. Surtout si ce dernier participe plus aux manifestations installées à Chartres, et dîne là-bas ! Vu les tarifs (150 euros le repas, par exemple), les places aux différents programmes semblent fort chères. Et définitivement hors de ma portée. Mais bon : j’aurai au moins le plaisir de revoir la maison de Tante Léonie (entrée gratuite pendant tout le festival), et d’aller saluer le Fou de Proust. Ne croyez pas que je sois amère, d’une telle « sélection » par l’argent. Elle correspond en fait au monde de Proust, qui ne mélangeait certes pas les serviettes (dont celle de la réminiscence balbecquoise) et les torchons grossiers (de la vie beaubecquoise). Un jour peut-être ma modeste installation pourra trouver place, d’ailleurs, de Beaubec… à Balbec !!! (merci de votre intérêt, Lavande, jamais démenti. Et votre idée de « costume » devrait se décliner en Rose, comme une certaine Dame…)
clopine, profitez bien de votre aventure proustienne et compliments pour votre persévérence;nous croyons en vous
renato dit: 4 mai 2019 à 7 h 23 min
Comment ne pas penser à la disparition de Majorana (peut-être autrement d’ailleurs).
Et en littérature, Martin Eden qui a dû s’y reprendre à deux fois (ou le colonel Bigua à la fin du Voleur d’enfants de Supervielle, qui a moins insisté puisqu’il y aura ensuite Le Survivant).
Mort liquide, en mer, mais sans la dimension de « l’appel du large » à partir du rivage.
« Vu les tarifs (150 euros le repas, par exemple), les places aux différents programmes semblent fort chères. »
Dans le genre du tourisme culturel, on atteint des sommets ! Pauvre Léonardo de Vinci et pauvre Proust…
http://www.lefigaro.fr/culture/un-couple-de-touristes-a-pris-l-aperitif-devant-la-joconde-au-louvre-20190501
« Pourquoi l’admirons-nous ? Nous l’admirons d’abord parce qu’il est cet abandon et n’a pas hésité à se montrer tel qu’il était, tantôt en frac et tantôt en robe de chambre, avec un flacon de potion, un soupçon de fard homosexuel et hystérique, avec ses phobies, ses névroses, ses faiblesses, ses snobismes, avec toute sa misère de Français déliquescent. Nous l’admirons car, au-delà de ce Proust corrompu, excentrique, nous découvrons sa nudité d’être humain, la réalité de ses souffrances et sa sincérité.
Hélas ! A le contempler mieux encore, nous retrouvons au-delà de sa nudité un Proust en robe de chambre, en frac, en chemise de nuit, avec tous ses accessoires : lit, potion, bibelots .C’est un jeu de colin-maillard. On ne sait plus ce qui est décisif : la nudité ou l’habit, la santé ou la maladie, l’hystérie ou la force. C’est pourquoi Prout est un peu tout cela à la fois : profondeur et platitude, originalité et banalité, perspicacité et naïveté.. Cynique et candide, raffiné et de mauvais gout, habile et maladroit, plaisant et ennuyeux, léger et pesant. »
Witold Gombrowicz, Journal
« C’est pourquoi Prou[s]t est un peu tout cela à la fois : profondeur et platitude, originalité et banalité, perspicacité et naïveté.. Cynique et candide, raffiné et de mauvais gout, habile et maladroit, plaisant et ennuyeux, léger et pesant. »
Witold Gombrowicz, Journal
Merci, P. Edel pour cette citation. Exactement ce que j’ai toujours éprouvé à la lecture de Proust mais que je ne serais jamais parvenue à ramasser dans cette époustouflante formule.
nous croyons en vous
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Ah mais oui. Et il faudra nous raconter.
Paul Edel dit: 4 mai 2019 à 11 h 49 min
–
À lire les deux premières phrases je pensais à Macron. Mais non.
Vus, hier, coup sur coup, deux films sur le thème de l’homosexualité.
Un documentaire : « Coming Out » de Denis Parrot, et un film de fiction « Tremblements » du cinéaste guatémaltèque Jayro Bustamante.
Le premier est un montage de vidéos filmées par des jeunes du monde entier au moment où ils annoncent à leurs parents qu’ils sont gays. Témoignages que le « cinéaste » a recueilli sur le Net. Est-ce encore un film ou une simple succession de copiés/collés ?
Le résultat est cependant intéressant.
Les jeunes garçons et filles appartiennent tous au monde Occidental. Parmi eux on dénombre une majorité d’homo mais aussi quelques transsexuels. Tous font leur coming out à leur mère. Un seul, un jeune Canadien l’annonce à son père. On les voit plein de trac et d’appréhension, mais en général ça se passe plutôt bien. Et, quand la religion s’en mêle, parfois plutôt mal, très mal même. Là, il est question d’aller pourrir en enfer et l’un d’entre eux prend des coup de sa mère et de son père venu en renfort. Parfois aussi, certaines mères bienveillantes mais maladroites répondent à leur enfant qu’elles respectent leur choix. Ce à quoi les enfants répondent tous que ce n’est pas un choix et que s’ils avaient eu vraiment le choix, ce n’est pas celui qu’ils auraient fait.
J’ai été très étonné de voir que dans la salle il y avait une grande majorité de jeunes du même âge que les protagonistes du film. Et qu’ils étaient empreints d’une certaine gravité.
J’ai alors pensé que les choses étaient loin d’être gagnées…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19582964&cfilm=269799.html
(à suivre…)
Le second est un film de fiction plus traditionnel et bénéficiant de certains moyens budgétaires.
Pablo, 40 ans, est un homme de la bonne bourgeoisie guatémaltèque. Un beau mec, viril, cadre supérieur, superbement incarné par Juan Pablo Olyslager.
Religieux pratiquant, il est marié à une non moins superbe femme (Diane Bathen, qui a des faux-airs de Carla Bruni).
Le couple modèle a deux enfants merveilleux, une grande fille et un petit garçon.
Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu’au jour où Pablo tombe amoureux de Francisco.
Patatras !
Scandales sur fond de séismes et tremblements à tous les étages.
C’est alors que la famille s’en mêle et demande secours au pasteur et à son étrange épouse de leur paroisse pour le « soigner ».
Le film tourne dès lors au cauchemar surréaliste…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19583395&cfilm=252204.html
Il n’est pas nécessaire que je vous en dise plus. D’autant plus qu’en ce qui me concerne, je vous ai déjà tout dit.
Seulement pour finir, un appel à toutes les mères et à tous les pères de ce blog : votre enfant ou petit-enfant vous annonce qu’il, qu’elle est homo, comment réagissez-vous ?
x, à 11 h 35 min
Stendhal conseillait la disparition en mer pour éviter que les gens aillent chercher les raisons de la disparition ; sur la disparition de Majorana il y a même un livre — intéressant que Sciascia ait écrit aussi sur la mort de Raymond Roussel.
Intéressant le suicide de Cacciopoli. Un soir au bar, quelqu’un parlait de son suicide manqué — a-t-on idée ? — ; Cacciopoli lui expliqua comment il aurait dû procéder afin de réussir l’action ; puis il rentra chez soi et fit la démonstration.
Patatras !
dis donc baroz..c’est comme zorro c’est le même navet sur toutes les chaines
Mais tu sais où tu peux te le foutre le navet au moins, le boug, rassure-moi ?
lit, potion, bibelots
le temps des visites au grenier polo..il y en avait que chez les gens de bonnes origines et cela haussi ‘a passé’..et plutôt vite..féroce..féroce nostalgie
le navet c’est aussi un légume de l’ancien temps..un légume bon marché et formidable pour le bon cuisinier modeste..qui était souvent cuisinière..vas en trouver de bon que tu ne mangras pas chez mon couillon 2 étoiles qui aura le culot de te dire qu’il fait revivre l’humilité..un peu comme proust
je réponds plus aux questions que toi baroz
Dans le genre du tourisme culturel, on atteint des sommets ! Pauvre Léonardo de Vinci et pauvre Proust…
c’est au contraire trés esquellent..on crève..je dis bien on crève du respect dolent religieux et fétichiste à l’art et aux artistes..c’est une pause parfaitement hypocrite que tu illustres baroz bien hentendu..et qui fait le lit moelleux des conneries stupidesque de l’art contemporain justement..que rénateau hillustre souvent à plein tube..
Clopine
grand bravo…
n’ai pas vu le clip « ma soeur âne ».
Ce peut se faire ?
Si vous photographiez le kakemono, nous pourrions le voir.
Ici, fin du festival Flamenco azul. Ce soir au théâtre Toursky, demain à Toulon. Ne sais si nous pourrions en être. Le savoir toutefois est réjouissant. Première édition.
Tu vas aller voir le stand de Clopine, le boug ?
Le poète Alexandre Toursky, né la même année que ma mère, était le père de ma copine cannoise Hélène, rose.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Toursky
n’ai pas vu le clip « ma soeur âne »
la zoophilie est ferbotteune en france car c’est un ‘mauvais traitment à animaux’..c’est dingue tu trouves baroz..mais sed lesque..un phrasé de merde par des législateur de merde dont on se contante
le navet, hormis dans la soupe est excellent avec des lentilles, vertes, du Puy, à côté de l’Auvergne.
jazzi
n’y suis jamais allée encore, chez Toursky.
En rêve, depuis 40 ans. C’est pas loin du Canet, je crois.
Pardon, Irène, pas Hélène, sa fille, rose. Elle est partie s’installer à Forcalquier où elle a tenue longtemps une mercerie…
Elle parlait souvent de son père, mais lui je ne l’ai pas connu.
Réponds à la question de Passou, le boug : « Maigret est-il de gauche et Sherlock Holmes de droite ? »
Rose
http://www.beaubecproductions.fr/medias/files/ma-soeur-a-ne3.mp4
Le navet : excellent légume.
Les lentilles, c’est aussi très bon avec du hareng-pommes à l’huile (surtout des lentilles à la marocaine). J’en ai mangé un jour par hasard, très concluant.
« Maigret est-il de gauche et Sherlock Holmes de droite ? »
Maigret, c’est plutôt un centriste, en tout cas social-démocrate. Pas très révolutionnaire, juste gilet jaune par capillarité. Holmes, c’est plus la fantaisie, le génie, la mégalomanie, et, pour finir, la solitude.
Jazei et Delaporte
en fin de vie, Leonardo mène… la vie de château. 🤗
mange peu de hareng. ne connais guère, c’est pour cela.
Purée aux épluchures de navets :
épluchures d’environ 20 navets selon leur grosseir
1 c à soupe huile olive
2 bonnes cuillères à soupe crème de soja ou d’amande à cuisiner ( du plateau de Valensole)
gruyère rapé très facultatif
faites cuire les épluchures ( que vs avez pu stocker au congo au fur et à mesure) ds une casserole avec de l’eau et faites-les cuire à feu moyen pdt 30 mn.
conserbez l’eau à part. écrasez les épluchures + huile d’olive + crème de.soja ou d’amande.
mélangez bien.
faites gratiner si vous.voulez avec gruyère si vous voulez en passant 10 mn à four chaud à 180 ° C.
bon app.
Lavande à 15h20
merci 😊
Alors Quenotte est une fille !
Clopine
beau clip, bravo !
jazzi à 15h12
pas Bordas quand même ???
soupe de fanes de navets
les fanes de navets se consomment en soupe avec des pommes de terre. Elles ne se conservent pas plus de deux jours au réfrigérateur.
Tu peux te les garder tes épluchures en purée, té.
j’aurais pu les partager avec toi D.
in Du bon usage des épluchures chez Larousse 2017
en fin de vie, Leonardo mène… la vie de château
du temps ou la france était plutôt bonace avec les italiens..ils partaient quelquefois avec l’argentrie et ça fsait rire françoué..le connetable qu’était hun peu hauvergnat était plus rapiat
ce n’est pas « le » navet mais la
https://www.youtube.com/watch?v=RPD3NZGf3Lc
Réponds à la question de Passou, le boug : « Maigret est-il de gauche et Sherlock Holmes de droite ? »
comme c’est la tienne je dirai..henfin quoi baroz..c’est 2 keufs..si de droite ou de gauche pour lassouline ça veut dire de la gendarmerie ou de la police national c’est qu’il se voit au milieu comme yavé
tiens Bouguereau, une belle chanson
« Maigret est-il de gauche et Sherlock Holmes de droite ? »il faut regarder la pipe ,la fumée et le sens du vent
en fleurs
https://news.artnet.com/app/news-upload/2019/05/damien-hirst-cherry-blossoms.jpg
« en fin de vie, Leonardo mène… la vie de château »
Il avait déjà fait une période d’apprentissage :
Bazlen est un clou planté dans le flanc des cons.
Jouer le petit célinien ne garantie que tu soit capable de subjectivité déhistoricisante, bouguereau.
et alii 16h20; belle parenthèse . L’un des plus beaux « moments » de Fellini
Peu de temps après Léonard de Vinci, un autre grand architecte italien de la Renaissance fut appelé en France
« Giacomo Barozzi ou Jacopo Barozzi da Vignola (dit Vignola et en français Vignole), né à Vignola (duché de Modène) le 1er octobre 1507 et mort à Rome le 7 juillet 1573, est un architecte et un théoricien italien de l’architecture de la Renaissance.
(…)
Le Primatice (qui est au service de François Ier) l’emmène en France, où il reste deux ans (1541-1543) occupé, avec le fondeur Francisque Ribon, à l’exécution en bronze des figures moulées en Italie qui servent à la décoration des jardins de Fontainebleau. Vignole aurait également conçu un projet pour le château de Chambord (non réalisé). »
(source Wiki)
Jouer le petit célinien ne garantit pas que tu sois capable de subjectivité déshistoricisante, bouguereau (sic).
-> voilà ce qu’il avait dit, il y a qq temps…
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