De quoi se réjouir de la confusion des genres
Le roman sans fiction est devenu un tel phénomène que L’Orient littéraire juge même qu’il « phagocyte la rentrée ». On en a parlé ici-même il y a peu, mais les occasions d’y revenir ne manquent pas, surtout ci c’est pour parler de livres qui valent le détour. N’allez pas y voir une résurgence du bon vieux réalisme ou une manière de néo-naturalisme. Pas vraiment une école, pas encore une discipline. Plutôt une famille d’esprit. Il est vrai que leurs livres ont un air de famille : des récits très écrits qui intègrent l’Histoire avec une grande hache, comme eut dit Georges Perec, à leur propre histoire. Le procédé est certes ancien mais, devenu récurrent depuis plusieurs années, le phénomène s’accentue en cette rentrée littéraire. Sauf que cette fois, il n’est plus hanté par les deux guerres mondiales et l’Occupation. Tout en se focalisant sur le vécu de l’écrivain, le spectre s’élargit à plus larges horizons dans le passé.
Patrick Deville, l’un des plus attendus, est l’aîné de la bande. Il avait frôlé le Goncourt il y a deux ans ; pour le cinquième volume de sa fresque, qui court de 1860 à nos jours (Pura vida, Equatoria, Kampuchéa, Peste & choléra), il part à nouveau d’un lieu, cette fois le Mexique, et récidive avec Viva (216 pages, 17,50 euros, Seuil) lequel paraît, hélas, un peu en-deçà. A croire que la méthode Deville montre ses limites, et que celles-ci souffrent de trop enchaîner le récit à la recherche documentaire. Une trop grande densité de noms et de références géographiques gâchent la poésie de l’évocation. De quoi étouffer le récit et lui enlever sa légèreté dès qu’il décolle. Traven & Cravan, de même que Lowry & Greene ne se sont pas rencontrés, mais pour ce non-événement, l’auteur les gratifie chacun d’un chapitre. Celui consacré à l’épisode Artaud est très bon. C’est à se demander si désormais le genre renouvelle moins le roman que la biographie ou le récit historique. Cette lecture apprend des choses, intrigue, fascine mais ne fait pas rêver car elle est sans mystère, sans non-dit. Le premier dialogue arrive enfin page 45. En bref, cela manque de fiction, ce qui est d’autant plus regrettable que l’écriture est là, le souffle aussi. Le malaise naît du statut incertain de ce vrai faux roman ou inversement. Un tel livre a le mérite collatéral de nous confronter à la question : que reste-t-il d’un roman une fois qu’on l’a débarrassé de sa part de fiction ? Pas toute, mais presque. Au vrai, on aurait aimé que tout soit de cette encre :
« Des Indiens dorment assis dos au mur, le grand chapeau abaissé sur leur visage. Le Consul écume les sombres cantinas aux tables poussées contre les murs. Des bougies meurent dans les goulots de bouteilles de bière Moctezuma dernier empereur aztèque de Tenochtitlán. Il invoque le souvenir d’Yvonne comme un simulacre tissé des filaments du passé. Puis elle est revenue, un an plus tard, le Jour des Morts. C’est le privilège du roman de ramener les amours enfuies. Elle est entrée à l’aube cuivrée dans la pénombre de l’hôtel où le Consul a passé la nuit accoudé au comptoir, et c’est une scène d’Apparition des saintes Écritures. Le Consul la voit sans y croire, « légèrement aveuglé sans doute par la lumière du soleil qui dessinait une silhouette un peu floue, debout, là, devant lui, main passée dans la poignée d’un sac rouge vif tenu serré contre la hanche ». Tous deux mourront au crépuscule.
On poussera le Consul avec une balle dans le ventre au fond de la barranca après l’avoir traité de Bolchevik. »
L’auteur a tenu à ce que « roman » figure en couverture et que les dialogues soient authentiques. Cette fois, Patrick Deville ne s’attache pas à suivre Alexandre Yersin dans sa quête du bacille de la peste, mais Trotsky, personnage on ne peut plus romanesque considéré à l’égal d’un écrivain, fondant la IVème Internationale dans sa fuite, et Malcolm Lowry vacillant au-dessous du volcan, les deux saisis dans la même effervescence révolutionnaire qui secoua le Mexique dans les années 30. L’originalité tient évidemment à l’écriture ; car les faits rapportés, puisés aux meilleures sources, sont ruminés par l’auteur en situation, mettant ses pas dans ceux de ses personnages et les accompagnant dans leurs doutes et leurs rêves. Cela dit, même lorsqu’un livre de Patrick Deville déçoit une attente, il demeure tout de même au-dessus du lot de nombre de bluettes nombrilistes comme toute rentrée en charrie. Car sa manière d’opérer une saisie poétique du réel est sans équivalent.
Il faut croire que l’intrusion de l’auteur comme personnage dans le corps même du récit est la marque de fabrique de ces livres. Il s’y meut comme un peintre dans le motif. C’est aussi le cas indirectement de Lydie Salvayre : dans Pas pleurer (273 pages, 18,50 euros, Seuil), qui se déroule en pleine guerre civile dans la Barcelone de l’été 1936 prise dans le souffle libertaire, elle noue le récit de sa mère Montse à la prise de conscience du Bernanos des Grands cimetières sous la lune. Le point commun entre maman et le grand écrivain? Le courage. le même courage : celui d’oser changer de camp, manière de reconnaître que l’on s’est trompé, jusqu’à prendre le risque de témoigner contre ce et ceux qui étaient son camp. On peut écrire un livre à charge contre l’Eglise sans qu’il ne cède en rien aux canons de l’écriture romanesque, même si parfois cela sent un peu le dossier. Même si la charge est rude :
« L’Eglise espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs (…) l’infâme institution (…) etc « .
L’imprégnation des (re)lectures de Bernanos probablement, aussi grand pamphlétaire qu’il fut un puissant romancier (si au moins Pas pleurer pouvait engager ceux qui ne l’ont jamais lu à y aller voir, ils n’en reviendraient pas – d’autant que le Castor Astral le réédite avec soin). Ce qu’il a fait en faisant le jeu des Républicains, lui qui s’était rendu en Espagne naturellement acquis à la cause nationaliste, Bernanos ne l’a pas fait par goût du scandale mais parce que sa conscience chrétienne fut profondément révoltée par la manière dont l’Eglise avait prêté main forte au crime. S’il lui en a coûté de le dénoncer, il lui en aurait coûté bien davantage de n’en rien faire.
Il ne s’en dégage pas que le son d’une conversation d’outre-tombe de deux voix entrelacées mais une couleur. D’aucuns regretteront que nombre de phrases ne soient pas traduites ; mais enfin, c’est de l’espagnol, pas du sanskrit ! Ils se consoleront en se disant que cet entre-deux-langues, qui correspond bien à la double fidélité franco-espagnole de l’auteur, participe justement de sa musicalité. Encore que, dès l’épigraphe tirée du Quijote, ils risquent de lui en vouloir :
« De qué temes, cobarde criatura? De qué lloras, corazon de mantequillas? »
Rien n’est inventé : la narratrice est bien Lydie Salvayre, c’est de sa mère qu’il s’agit, alors une jeune femme d’une grande force de caractère (une étreinte est l’occasion d’un baiser de quatre-vingt dix minutes, un exploit qui n’est heureusement pas délayé pendant quatre-vingt dix pages !), et du vrai Georges Bernanos. Toute à la violence de son propos, elle se donne pour idéal la charge de Carlo Emilio Gadda contre l’abjection mussolinienne. Ou encore les déchirements d’un José Bergamin, catholique et républicain. Il est de pires modèles. Tout sauf la lâche neutralité d’un Saint John Perse alias Alexis Léger du quai d’Orsay, jouant un rôle déterminant dans la non-intervention. Pas pleurer est un hommage, aussi émouvant que secouant, de la fille à sa mère, cette femme qui fit partie de l’interminable colonne de réfugiés passant la frontière du Perthus à pied au début de 1939 après un long voyage, se retrouvant dans un camp à Argelès avant d’échouer dans un village du Languedoc où elle vit encore ; elle y a passé sa seconde vie, comme la première, à montrer à ces enfants comment affronter les travaux et les jours, mais sans pleurer.
Eric Vuillard est lui aussi bien au centre de Tristesse de la terre (156 pages, 18 euros, Actes sud), son septième livre, aussi dérangeant que Congo (2012) ; mais il accomplit un exploit dans l’ordre de la pudeur et de l’effacement : dans l’Amérique des années 1890, lier l’histoire des spectacles de masse de Buffalo Bill Cody (1846-1917) et celle des massacres d’Indiens sans user du « je » alors que tout part du choc qu’il reçut à la vue d’une photographie. Il s’ensuit une réflexion sur la mystification dont des peuples, soudainement jugés surnuméraires tant par l’Histoire que par la géographie, ont été victimes, le cirque en étant le cadre atrocement idéal. L’auteur n’ignore rien du Wild West Show (800 personnes y travaillaient avec quelques 500 chevaux et nombre de bisons). Si l’on conserve encore une certaine tendresse pour Buffalo Bill, en souvenir nostalgique de nos jeunes années bercées par le mythe, on l’éprouve davantage encore pour le vénérable Sitting Bull, incarnant jusqu’à la caricature son propre rôle sous le chapiteau. Le titre contient le mot « tristesse ». Pour une fois, un titre dit vrai, car bien de cela qu’il s’agit tout au long de ce petit livre, lui aussi, comme le précédent, si dévastateur dans son acte d’accusation. Tristesse de la terre : un petit mot suivi d’un grand. A la grande exposition universelle de Chicago en 1893, le cadavre desséché d’un nouveau-né indien était exposé devant 21 millions de visiteurs. Et le reste ? Wounded Knee et général Custer in memoriam. L’Histoire mise en scène en racontant une histoire pour exalter la conquête de l’Ouest, et stupéfier le public par l’intuition de la mort, quel sanglant barnum ! Tragique au coeur de la société du spectacle et happy end. Allez, that’s entertainment !
Reste à savoir si cette autre manière d’approcher la vérité et de la rendre avec les moyens de la littérature renouvellera le roman, le récit historique ou la biographie. A moins qu’elle soit assez lucide pour demeurer un électron libre. Ne restera plus alors qu’à entériner là aussi la confusion des genres toutes frontières abolies.
(« Le show Buffalo Bill » photo D.R. ; « Trotsky et Natalia Sedova à Mexico city » photo Francis Miller pour Life ; « Colonne de réfugiés espagnols arrivant en France en 1939″ photo Robert Capa ; Sitting Bull » photo David Francis Barry)
899 Réponses pour De quoi se réjouir de la confusion des genres
allons lassouline nonos il a jamais changé de camp..
Après on aura Winnetou ? Pour oncle Wolf…
Il me semble que le portrait de Sitting Bull est de David Francis Barry.
soudainement jugés surnuméraires tant par l’Histoire que par la géographie
l’histoire et la géographie ne change jamais de camp..hurkurkurkurk.. »c’est sa faute à l’histoire et à la géographie »..c’est pas mal du tout
bouguereau adore les livres de Stéphane Bernanos, normal
« Vae victis ! »
Cela dit, même lorsqu’un livre de Patrick Deville déçoit une attente, il demeure tout de même au-dessus du lot de nombre de bluettes nombrilistes comme toute rentrée en charrie.
—-
Tout est dit.
Le nombril des autres, fussent-ils pléthoriques & historiques, voilà la grande affaire de la littérature, de l’écrire-au-monde.
Je me contenterai de ce livre cette rentrée. Pour garder l’espoir.
c’est clair, le Goncourt : Lydie Salvayre
Un nombril reste parfois préférable à une monumentale régression dans la poche…
Goncourt 2014 ?
Le peuple des lecteurs me l’a accordé ! (…l’autre restera un raté commercial …)
En effet, merci Renato de 17.00
Deville, Salvayre, Vuillard se partagent le même billet, Reinhardt a eu l’exclusivité, lui : je persiste à parier pour un vote assoulinien que, tous, nous lui déconseillons. Ce qui serait un motif supplémentaire, si notre hôte était poussé par le démon de la perversité. (et ce n’est pas sûr qu’il ne le soit pas ! -sourire.)
Question d’un non-littéraire
Au regard de l’histoire, que l’on peut lire, quel est exactement le but de ces fantaisies un peu nécrophiles?
Tuer le temps?
En train? en avion? sous la couette?
Qu’en reste-t-il?
« Des Indiens dorment assis dos au mur, le grand chapeau abaissé sur leur visage. Le Consul écume les sombres cantinas aux tables poussées contre les murs. Des bougies meurent dans les goulots de bouteilles de bière Moctezuma dernier empereur aztèque de Tenochtitlán. Il invoque le souvenir d’Yvonne comme un simulacre tissé des filaments du passé. Puis elle est revenue, un an plus tard, le Jour des Morts, etc »
Le jeu consiste à aligner sur sa table de travail des osselets (petits fragments visuels), puis à les enfiler.
Un tel texte n’a aucune nécessité.
Mieux vaut relire Au dessous du volcan.
Naturellement, venant d’un non-littéraire, cette remarque est dénuée de la moindre importance.
Bronstein buvant de la téquila, Voldémar en sombrero, Koba tapant le carton à Ciudad Juarez…
Putain, comme la grande histoire russe prend un coup de jeune.
« ces fantaisies un peu nécrophiles? »
J’écris une connerie.
De toute évidence, bon ou mauvais, le livre de Mme Salvayre ne relève pas du même genre.
widangeur, tu lui mets ça, il disprarait des crans radars:
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/09/08/deux-ong-israeliennes-fustigent-l-echec-total-de-la-justice-militaire_4483810_3218.html
Ethique en toc, mon pauvre widangeur!
si même les démocrates israéliens se mettent à déconner et à accuser votre chère Tsahal, on est mal barre
Toutes les armées du monde , sont faites pour le massacre mon pauvre widangeur, programmée pour, Israel a perdu son âme!
…
…Umberto €co,!…le nom de la rose,!…
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…belle histoire pour enrager les gens à lire,!…
…
…à cheval, sur les mécanismes imposés aux vivants,!…les usuriers des âmes, les profits desquels sur les croyants soumis et divisés,…
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…un western des classes spectatrices, à la revanche du bon-sens,…les amalgames bien, ficelés,!…aux films cultures et raison d’être,!…
…l’art d’écrire,…pour se pavoiser le scénario en film,!…
…chacun,…Oui,!…imagine le film du livre en plus ou moins suivant son état d’âme,!…
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…tout dépend, de ce qu’on veut faire ressentir,!…parfois en reléguer des acteurs,!…
…quel,!…rôle,!…jouer ou écrire cela,…comme piégés des hommes dans des rôles politique,!…
…Ah,!…non,!…pas rentrer dans une telle coalition,…détruire notre image,…de liberté égalité fraternité,!…
…nos interventions militaires-coloniaux,!…
…sauvez le monde,!…en partage au détriments de nos barons nos économies,…
…bon, pour ceux qui n’ont plus ni les uns, ni les autres,!…tout n’est plus que » national-socialiste – bourgeois « ,…extraordinaires et merveilleuses en connivences aux parfums, la lèche-cul dans l »administration, sinon rien,!…çà baigne son hzut de forme,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…
…une autre,!…
Photo 1
« Cette Valérie était malgré tout d’origine modeste ».
Photo 3
Le président Hollande en 2034, stoïque dans sa maison de repos.
Photo 2
J’atteints là la limite de la moquerie.
Je regarde et je me tais.
…
…mon commentaire est en attende de modération,!…
…
…vous voulez » Rire « ,…s’en doutes,!…Ah,!…
…etc,!…
Ah l’église cacatholique du temps de Franco…
Ah Mgr Diaz de Gomorra…
« c’est clair, le Goncourt : Lydie Salvayre »
Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué ! Joy Sorman n’a peut-être pas dit son dernier mot !
la tête à toto: OK… ce sera l’une des deux
…
…presque de circonstance,…la langue au chat en scooter,!…
…
…Douchka- Taram et le Chaudron Magique ( clip intégral ),…
…
…un rappel d’imagination pour en donner d’avance,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Je suis allé à la plage cet après-midi, et j’ai regardé ce que lisaient les rares qui tenaient un livre entre les mains : pas un seul roman de la rentrée ! Petit sondage rapide, et sans doute significatif.
etudiant a Toulouse j’ai eu le bonheur de connaitre Lydie Salvayre etudiante en espagnol habitant a Auterive au bord de l’ariege j’ai meme rencontrer ses parents refugies espagnols fiers et modestes.Grace a lydie j’ai fait connaissance de la culture espagnole,Neruda,paco ibanez LYDIE femme magnifique pleine de talent et de charme.
séquence émotion
L’Eglise au trou et les emplumés sur un piédestal, la rentrée littéraire n’est pas si éloignée de celle de la politique. Des espagnolades. Quand Deville passait chez Pivot, y causait pas de bisons. Tout ça n’est pas bon signe. Geronimo m’a toujours paru plus aimable que l’autre. Un poil dans la vodka littéraire.
une famille d’esprit
un esprit de famille
confusion des genres = manque d’objectivité, trop de sujectivité=> autofiction = littérature française sur la ligne du parti pris.
Marre un peu.
Pensez-y à cette histoire d’indiens vue de l’intérieur:
http://www.albin-michel.fr/Le-Fils-EAN=9782226259769
Oui, le Sitting Bull est de Barry, comme l’était le portrait de Custer the Killer. Ses mises en scène lui furent d’ailleurs assez rapidement reprochées comme empreintes de grandiloquence, trop travaillées, ethnocentrées, d’un message ambigu. Le tout est judicieux, bien que sans dénier la portée politique des photographies commises, telle remarque en elle-même pêche d’une autre façon, soit entachée d’un anachronisme dû au hors contexte. Taxerait-on le studio Harcourt de mentir en appuyant sur une sophistication exagérée?
La rentrée, donc. Je vais commencer, ou plutôt poursuivre avec Eric Vuillard, ayant lu cet été ce « Royaume » partout ou presque vanté, encensé tel un cercueil de prélat ayant beaucoup à se reprocher, en état de péché mortel,qu’un ami m’avait prêté et dont je n’ai pas retiré les nourritures espérées, moi qui ai tant aimé la bio de K Dick, ou encore l’extrême perversité torturée de l’Adversaire. Là, électroencephalo plat, de même effet & même portée que cette joute rigolarde mais de l’ordre de la pochade, à Rostov sur le Don, entre Houellebecq et Beigbeider il y a qq années : tout le monde n’est pas Bukowski. Pour cela il faut la détresse sans filet, l’innocence cachées du gros blanc bu au goulot ou le subterfuge d’une théière emplie de whisky, Denise Bombardier serrant les cuisses sous l’effet de l’outrage, de la surprise, et Cavanna prêt à leur en coller à tous une bonne, à la fin! Pour dire un mot sur le fil de la pornographie du livre évoquée dans le billet précédent (ou celui d’avant), Carrère donne en effet un bien meilleur aperçu de son talent, de sa complexité dans Classe de neige, lorsque son héros connait ses premières pollutions nocturnes devant une illustration maladroite de la Petite sirène : il y avait dans cette délicatesse qui semble enfuie une charge sexuelle, émotive, puissante,un ton, une vérité autrement inquiétants, vénéneux et troublants, que dans des pages à la truelle.A cette enseigne je préfère le Nourissier de la fin, sa manière sans chiqué de dire le naufrage entre porno et main tremblotante arrimée à un verre d’alcool.
Puis Vuillard m’intrigue, l’évocation du petit cadavre exposé au public comme au zoo brusquement m’évoque une autre obscénité, m’ayant quasi rendue malade : ces milliers de momies, habillées, si l’on peut dire souriantes, sagement entassées ou dressées, debout, toutes phanères dehors, vous accueillant à leur manière édentée, à Palerme, dans cette immense nécropole où plus personne ne paraît se souvenir que ce furent des gens, où les badauds se pressent, excités, hilares. Parmi elles, un géant de foire regardé comme une attraction, une petite fille de deux ans si bien embaumée qu’on dirait qu’elle dort.J’ai dû sortir. Failli tourner de l’oeil à Quatro Canti.
« l’évocation du petit cadavre exposé au public comme au zoo brusquement m’évoque une autre obscénité, m’ayant quasi rendue malade »
Ah, s’il s’agit de littérature obscène, ça m’étonne pas du tout que ça emballe !
« m’évoque une autre obscénité, m’ayant quasi rendue malade : ces milliers de momies, habillées, si l’on peut dire souriantes, sagement entassées ou dressées, debout, toutes phanères dehors, vous accueillant à leur manière édentée, à Palerme, dans cette immense nécropole où plus personne ne paraît se souvenir que ce furent des gens, »
Votre relation à la mort est curieuse ….
Doit-on en conclure qu’il y a quelque chose de pourri dans des ( attention piège) universités de littérature en France et qui forment des écrivains professionnels, alors ?
ça m’étonne pas du tout que ça emballe !
Quand il n’y a plus de sujet qui dérange faut y aller à fond avec le traitement, logique !!!
michu c’est sûrement un sujet pour vous l’obscénité. Chacun ses goûts, comme dit Emmanuel Carrère ( non, je n’ai pas digéré)
Des journées dans les arbres, 20h13, votre raisonnement est de pur syllogisme. A vous écouter, les appartement bon marché étant rares et tout ce qui est rare étant cher, les appartements bon marché seraient chers. Ce qui fait l’obscénité est que 21 millions de personnes y aient vu spectacle. Mais pas le temps de rester discuter plus avant, dommage. Sur ma pile, après Emmanuel Carrère et Vuillard, deux autres qui sont sur la liste (le hasard). Bonne(s) lecture(s)
La Reine, ne m’en dites pas plus. Vous avez pris un médicament anti-nausée après lecture ?
« ueda dit: 8 septembre 2014 à 17 h 59 min »,
Ben, ç’à s’ra deux « non-littéraire ».
« La Reine des chats dit: 8 septembre 2014 à 20 h 07 min »,
Visiter un lieu de recueillent, à notre époque,
impossible.
Toujours un touriste béât, nez en l’air,
l’admiration tonitruante.
Il y a des périodes historiques auxquelles on n’accroche pas, dans ce cas, on n’ira même pas fouiller. Raison pour laquelle je ne jetterai pas même un œil curieux dans ce livre.
Pour ce qui est du genre naissant, je le trouve intéressant – et moins « casse-gueule » que l' »autofiction ». Au moins le « je », s’il n’est pas doué d’une personnalité remarquable et d’un style exceptionnel, peut se racheter par ce qu’il a à raconter. Cela dit, comme partout ailleurs, on n’échappe bien évidemment pas à de gros navets (exemple type : HHhH…)
Des Journées, pas du tout. Ce que je reproche à ce livre est justement son innocuité.Missile longue portée enrichi au polonium, bourré de gaz sarin, garni de grenades à fragmentation qui fait pschitt. Et j’ai énormément aimé d’autres livres d’EC,porteurs d’une fragilité, une hésitation que je ne retrouve pas, un trouble, qq chose d’un scrupule, d’interrogation à être, d’une difficulté à se trouver, enfin bref,vs voyez ce que je veux dire, un écrivain, quoi. et pourquoi ça ne reviendrait pas, chez lui?
Depuis que l’antisémite W est parti, on respire mieux.
Merci Buffalo Bill tout droit sorti des tablettes de chocolat de mon enfance.
Faut-il vraiment se réjouir de « la confusion des genres », cette tarte à la crème assoulienne? Simple symptôme, Bouillon de onze heures d’une civilisation qui se suicide.
Tout autre chose. Vous avez vu? On a retrouvé Jack l’Eventreur. C’était un garçon-coiffeur.
Comme bouguereau! Pas étonnant.
Bonne soirée,
Chevillard pense-t-il au site de Pierre Assouline, en expliquant ce matin :
« Les membres des réseaux sociaux sont principalement des misanthropes, des égocentriques et des autistes cavernicoles. On pourra fréquenter de même les partouzes d’onanistes pour voir s’ériger si joliment le paradoxe. »
En même temps, bien souvent, c’est une très bonne définition de ce qu’est un écrivain.
@Chaloux oui tiens… On attend donc sans grande impatience la « faction » qui en découlera prochainement…
Pour HHhH je reviens sur mes propos, pas sûr qu’on puisse le classer dans le genre, pour diverses raisons (cela n’en demeure pas poins un gros navet).
La Reine, je vous demandais si vous aviez pris un médicament anti-nausée après la lecture de Vuillard, soyez attentive, un peu des fois, si je peux me permettre.
(si je dis : je n’ai pas digéré, c’est à cause de l’accueil fait au » royaume » par le père la morale, accessoirement président de jury, en exercice)
Je me souviens que vous êtes hispanophone, enfin vous connaissez Barcelone.
Ce que je mettais dans un post ( sauté, il fait orage), c’est la chose suivante:
Le billet du jour fait un tarif famille nombreuse pour des personnes n’ayant aucun lien de parenté. ( deux parents pauvres, mais vraiment à la rue, même pas la rambla pour Salveyre !) et puis P. Deville.
C’est dommage pour le Mexique ! Frida Kahlo, les indiens des Chiapas, tout un tas de souvenirs, qui ne devraient pas voyager dans le même vol que d’autres.
Phil dit: 8 septembre 2014 à 19 h 36 min
L’Eglise au trou et les emplumés sur un piédestal, la rentrée littéraire n’est pas si éloignée de celle de la politique. Des espagnolades. Quand Deville passait chez Pivot, y causait pas de bisons. Tout ça n’est pas bon signe. Geronimo m’a toujours paru plus aimable que l’autre. Un poil dans la vodka littéraire.
[whisky a go go, ça se tenait aussi ; et consommer du cuivre en ampoule, c’est bon pour l’ouïe : https://www.youtube.com/watch?v=MlM334uLrHE ]
« Denise Bombardier serrant les cuisses » (Reine)
Je vais choisir de m’endormir ce soir en caressant cette image terrifiante.
c’est sûrement un sujet pour vous
Ah ça, si vous le dites, forcément !
une civilisation qui se suicide
Les cinq pouvoirs (exécutif, législatif, judiciaire, presse + économie) jouant à qui sera le plus merdeux faudrait après cela encore s’étonner ?
« A cette enseigne je préfère le Nourissier de la fin, sa manière sans chiqué de dire le naufrage entre porno et main tremblotante arrimée à un verre d’alcool. » (Reine)
J’ai pensé à mon avenir.
Après un coup de bourdon, j’ai trouvé cette phrase plutôt réconfortante.
exemple type : HHhH…
drôle de type, enfin surtout le troisième..
« J’ai pensé à mon avenir »
reprenez vous, voyons
Je l’avais dit que Lydie Salvayre aurait le Goncourt. Elle l’a presque déjà !
Saint John Perse, une pourriture d’antisémite, lui aussi ! Sa grandiloquence cache beaucoup de vilenie et de médiocrité littéraire.
Toujours se méfier de la grandiloquence. Le lyrisme des ordures.
Et Joy Sorman, considérable auteur de « La Peau de l’ours » ? Antisémite, aussi ?
Deville imite Malcolm Lowry, c’est évident. Avant que n’apparaisse son nom, j’ai cru que c’était une citation d’au-dessous du volcan.
Zéro + zéro + la tête à toto !
Toujours valable…
L’est con le toto ! L’est un gros con le toto ! L’est l’ignare typicaly french, toto comme tod, mort !
« Zéro + zéro = la tête à toto »
Je voulais vous le faire dire ! J’ai gagné.
À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mon pauvre toto !
Vous êtes un personnage dangereux, WG, vous ne facilitez pas le travail des démocrates.
Vous allez nécessairement susciter des réactions perverses.
« Des gens que cet imbécile de WG déteste autant ne sauraient être complètement mauvais »…
Amis juifs, foutons WG
(1) à poil
(2) à l’eau
(3) autre!
La valeur (normalement) n’attend pas le nombre des années, mon pauvre Widergänger !
Marions-le à Denise Bombardier.
Il deviendra tout miel.
« Marions-le à Denise Bombardier. »
Voilà une bonne idée. En plus, ils s’entendraient très bien…
Le bourdon, c’est comme le bourbon mais sans la fiction…
Oui bon, c’est clair que « considérant » le genre mâle alpha de certaines poufs, forcément qu’après t’imagines que tout plein de mecs vont adorer lire la Trierweiler !!!
Pour une fois je rejoins Chaloux dans la dénonciation de cette tarte à la crème de la confusion des genres !
Comme si le roman n’était pas fondé depuis le début, depuis Chrétien de Troyes sur la confusion des genres !
Ah ! je comprends que le Chaloux, y soit furax ! C’est vrai, quoi ! Ça n’a rien de pertinent cette confusion des genres. C’est la norme, le minimum syndical pour le roman.
Le Chevalier au lion de Chrétien de Troyes pratique déjà la confusion des genres :
— la rhétorique judiciaire qu’il applique à l’art du récit pour établir une démonstration par le récit ;
— L’art lyrique des troubadours qu’il applique à l’amour mais cette fois dans le mariage au lieud e chanter pour une dame déjà mariée ;
— le merveilleux des contes qu’il intègre à la fonction narrative pour donner un sens à l’histoire qu’il raconte, allant au-delà du simple statut ornemental du merveilleux des contes ; des objets magiques comme la bague au chaton qui rend invisible qu’il reprend de Platon mais qu’il fait servir à une nouvelle conception de l’amour dans le mariage;
— la fusion de l’idéalisme chevaleresque et d’une attention toute zolienne avant la lettre aux réalités sociales les plus crues et les plus sordides pour dénoncer par exemple l’exploitation de jeunes filles dans une entreprise de textile par le comte du château de Pème-Aventure. On se croirait pour un peu dans Germinal.
— le ton épique de la chanson de geste appliqué à des aventures d’ordre privé avec une vision critique du roi Arthur et de ses courtisans qui met en valeur le caractère d’Yvain.
Le problème n’est pas la confusion des genres. Car chez les grands écrivains, il n’y a absolument aucune confusion. IL Y A UNE FUSION DES GENRES pour inventer un nouveau genre, le genre romanesque avec des histoires qui ne ressortissent pas à l’Histoire comme la chanson de geste mais à l’invention pure.
Que la CONFUSION aboutisse in fine au constat d’un échec, quoi de plus inéluctable ?
« …IL Y A UNE FUSION DES GENRES pour inventer un nouveau genre… »
le genre sandale unique compensée ? (si vous avez un tuyau – me sens tout chose)
le genre sandale unique compensée ?
_________
Non ! Pas de confusion ! Ça c’est pour la fusion des cons ! La confusion !
le genre sandale unique compensée ?
ah ben le problème c’est que pour la jouer proprette faudra bien en trouver une autre plus sale..
Tout le problème (que doit affronter tout bon critique) est de savoir comment un écrivain s’y est pris pour fusionner les genres.
Ici, on n’a même pas su bien poser le problème des genres. On n’a encore moins abordé l’analyse critique de la fusion. Bref, on a saboté le travail !
>bonsoir à tous
célébration du riz sauvage
Yana Hana
http://www.youtube.com/watch?v=1Tbr0eerQ8U
le genre, c’est surtout une histoire de faux-culs, et ça on pourra dire que c’est devenu vraiment très très clair ! (enfin sauf là où on ne se permettra jamais de le dire)
et cérémonie de l’hiver
Tor Cheney Nahana
http://www.youtube.com/watch?v=HXFNWFPcr_U
Le pseudo rose sur le retour : partons vite avant que cela pue…..
kicking dit: 8 septembre 2014 à 23 h 04 min
le genre sandale unique compensée ?
ah ben le problème c’est que pour la jouer proprette faudra bien en trouver une autre plus sale..
plutôt garder ses distances ; y songer
« Tout le problème (que doit affronter tout bon critique) est de savoir comment un écrivain s’y est pris pour fusionner les genres. »
Et ta soeur ? Le seul problème est celui du talent. Pour le reste, basta !
trajet pour les indiens hopis
sortir de Salt Lake City
prendre l’autoroute 70 direction Denver
Après Green river tourner à droite à 90° direction Moab ;
rouler ; vous êtes sur la 191.
tirez vers le sud passer Monticello, puis Blanding
ralentir
tourner à droite à 90° juste après Blanding en prenant la 95.
Gravir le plateau par une route en lacet.
Poursuivre.
Pen revenant en arrière jusqu’à la 95.
Là, repartir vers la gauche tout droit.
Filer droit. Arriver à Natural Bridges.
Au fond du fleuve sur les ponts naturels vivaient les indiens Hopis.
Je vous mets la carte.
http://www.frankstehno.com/sagemesa/destinations/utah/naturalbridgesnm/nbnmimg/nbnmtopo.jpg
Si vous continuez vous arrivez à l’extrémité nord est du lake Powell, d’où sort le Colorado fleuve.
Toto est un esprit simple. Il ne peut pas comprendre les grands problèmes de la critique.
Nuit étoilée à Owachomo bridge
http://www.nps.gov/media/photo/gallery.htm?id=5AF91578-155D-451F-67E830852E0F04E7
salut
Mais j’espère bien être un personnage dangereux pour toutes les ordures dans votre genre !
Pas de confusion des genres !
« Toto est un esprit simple. Il ne peut pas comprendre les grands problèmes de la critique. »
Surtout, il n’aime pas les gens jaloux de leur pseudo-science et ennuyeux comme une porte de prison et/ou d’asile psychiatrique.
Papoose ficelé ds sa structure en osier pour être porté dans le dos de sa mère.
Quelques rappels utiles :
Les pyramides d’Égypte datent d’il y a environ 10500 ans, et non pas du temps de Khéops qui s’est contenté de se les approprier.
Elles ont toutes les trois été bâties en même temps, avec l’aide de visiteurs venus de la ceinture d’Orion. La taille de ces visiteurs est d’environ deux mètres et leur vision est davantage adaptée à l’obscurité qu’au grand soleil. Ces visiteurs ont dit qu’ils reviendraient voir où l’on en est, et c’est pour très bientôt.
Magnifique, Wgg a mis en ligne sous le fil précédent la liste des intervenant à « éradiquer »…
Après ça faites ce que bon vous semble et jouez aux indiens si ça vous chante.
Et vous en faites partie, renato. Vos jours sont comptés…
…
…la confusion des genres,…
…c’est déjà & aussi,…quand les femmes disent des mensonges en collusions pour leurs intérêts en groupes,…
…
…un des plus historiques,…c’est l’art d’envoyer tout les croyants chrétiens-crétins, par des procédures complices aux incantations des religions,…
…et intelligences ciblées, pour y manipulé et convaincre les hommes dans le préalable à l’amour-courtois d’auparavent en délivrer le tombeau du Christ,!… » reines du côté de l’Aquitaine-Languedoc-Roussillon,… « , époque des ménéstrels,…et interrogatoires sur les vêtements de soies,…que les aussi troubadours portaient,!…
…
…en conséquence des plans ont été construits pour accéder à la route de la soie,…le tombeau du Christ,…le prétexte pour mêler les intérêts du confort de porter les soieries,…avec le soutien de l’église pour convertir plus,…à envoyez charcuter,…ges gens tranquilles pris en ôtages de leurs croyances,!…
…Merci,!…aux femmes des connivences,!…
…le commerce du ventre pour prostitués de la route de la soie,!…
…
…des morts et enfants en errances,…sur les routes du tombeau du Christ,…à seul » buts « ,…porter aussi les vêtements de la soie,…pour ces dames des artifices aux parfums,!…
…à la bonne-heure,!…
…détails sur un de mes livres,!…
… » croire aux femmes « ,…pour les endoctrinés aux lèche-culs,!…
…etc,!…
C’est du favoritisme : je n’y figure pas. Je suis horriblement vexé.
Heureaux d’en faire partie, petit chéri…
Mais vous pouvez toujours y être intégré, toto. Tenez-vous à carreau si vous ne voulez pas en faire partie. Tout délire et débordement de connerie sera sanctionné.
« plutôt garder ses distances ; y songer »
https://www.youtube.com/watch?v=UCmUhYSr-e4
Alba, je suis fort marri de ne pas trouver mon nom sur votre liste.
Y a pas non plus le garçon coiffeur à cutter, porc fermier et Mercedes rouillée.
Ça peut s’arranger.
************************SUPPLÉMENT GRATUIT******************
« Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 21 h 33 min
B comme Berlin (un sacré con !) »
Tue Dieu, Bonux, tu baise !!!.
WGG, soyez gentil avec moi, « svp »… .. .
Une histoire de nomination…
« Ah mon gentil petit agneau bêlant »,
dit-elle au petit matin en essayant de friser mon crâne chauve…
Je me carapate, les vêtements sous le bras, sans demander mon reste.
« Ah mon vaillant petit lapin »,
là… dubitatif le mec… Qu’est-ce qu’elle veut dire ?.
J’enfile mon pantalon, jamais assez précautionneux, et je poursuis la discutions.
« Putain de merde, toi t’es vraiment un gros cochon »,
Ouah, là, je frétille,
je me mets bien à plat,
les quatre membres écartelés…
Et j’implore :
quant’est-ce qu’on r’commence.
PS : Larousse « nomination »,
Fait d’être cité publiquement parmi les lauréats pour une récompense, un prix.
« Widergänger dit: 9 septembre 2014 à 1 h 06 min
Ça peut s’arranger. »,
C’est de cela dont je doute fort, mon cher WGG.
Sans mon aide, aucune chance de salut pour vous…
Ayez confiance, je vais vous prendre en main, faire de vous un Nobel de « choisissez », mais pour le reste, laissez vous emporter par le flux qu’insidieusement je vais vous insuffler.
Je vous mènerai à votre grant-oeuvre, WGG.
« Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 22 h 25 min
Deville imite Malcolm Lowry, c’est évident. Avant que n’apparaisse son nom, j’ai cru que c’était une citation d’au-dessous du volcan. »,
Commencez par apprendre à lire !
Le pourquoi de la lettre à Yvonne est aussi important que cette lettre… perdue.
Intéressant contrepoint à la rude critique d’Emmanuel Carrère par notre hôte il y a quelques jours.
Cordialement
…
…croire à Dieu,…c’est aussi se bluffer, pendant son vivant,…
…des combines pour faire porter le chapeau à Dieu,…de toutes les escroqueries des hommes entre-eux,!…
…après on n’en parle plus, dans la communauté des morts-vivants,…l’usure & profits,!…etc,!…
…
Ah ! la confusion des genres !
Comment le peuple imbécile peut-il confondre « négligence » et « fraude » chez un député socialiste, et espérer qu’il démissionne de son fauteuil confortable au Palais-Bourbon ?! …
Qu’il est bête, ce peuple qui paie ses impôts !!! Dieu qu’il est bête … enfin…. il paie : c’est l’essentiel !
Ah ! la confusion des genres !
Comment pourrait on confondre vérité historique et barnum de maquillage ?! Démocratie et oligarchie ? Rentrée littéraire mercantile et amour de la lecture ?!…
Dieu que nous sommes faciles à duper …
Ah ! la confusion des genres !
Notre Président, comme tout être raisonnable, avait fait une liste des choses à changer pour que les choses changent sous un mandat du « changement normal » … La liste était remisée dans la poche gauche de son veston boudiné de faux maigre. Tout était pensé…
Regrettable confusion des genres : tout à ses amours, il se retrouve avec en mains la liste des courses à faire, celle de la poche gauche perdue, celle de la poche droite, irréalisable en Socialie crispée sur ses idées idiotes !
Vraiment, nous n’avons pas de chance : ça confuse à tous vents !
Ah ! la confusion des genres !
Le meilleur d’entre nous, l’homme des Juppettes, confuse lui aussi. Il ne trouve rien de choquant à ce que le Parti Communiste, dont on connaît la remarquable réussite passée au service des peuples fascisés, soit autorisé à faire rêver les Français alors qu’il traite le Front national de parti fasciste, dangereux pour la démocratie et incapable de faire rêver les Français honnêtement, lui !
Comment expliquer au meilleur d’entre nous que ces deux partis étant autorisés, la République ne craint rien … leurs objectifs étant tout à fait honorables, démocratiques et populaires ?!
Si Juppé confuse, vieux sage bon à jeter, lui aussi … nous sommes vraiment foutus !
Hommage justifié à Eric Vuillard dont le livre est tout à fait fascinant
Je sais pas où y crèche à Berlin, l’abruti de B comme Berlin, mais c’est assurément un sacré con ! En bonne place dans la liste, bien au froid.
Surtout, vous remarquerez qu’aucun écrivain retenu ne parle du monde dans lequel nous vivons.
Jadis, la revue Action poétique, N° 54, avait consacré un numéro à l’évocation de José Bergamin, numéro où j’avais publié quelques poèmes à l’âge de 17 ans.
Le problème c’est qu’on la connaît déjà l’histoire racontée par Eric Vuillard. Vue au cinéma, etc.
De qué temes, cobarde criatura? De qué lloras, corazon de mantequillas?
________
en latin :
temo, is ere : craindre
cobarde > co(b)ard(e) > coard > couard : lâche, couard ;
creatura > criatura > créature (facile) ;
D’où :
Que crains-tu, lâche créature ?
Pour le reste, faut connaître un peu d’espagnol. (facile)
Trotsky a des allures d’acteur américain en vacances.
…
…la confusion des genres,…Bon,!…
…
…chacun son pied et mesures,…son écart de compas,!…à son échelle d’agrandissement et ou de réduction,!…
…copies conformes,!…faut voir la juxtaposition sur les échiquiers,…les solutions contre-versées,!…Ah,!…c’est bien sur,!…les visions appropriés les plus à encrages multiples,!…
…bon,!…gouverner, c’est pas réaliser une station orbitale exclusivement française,…
…
…faut partager avec le » reste » du monde,!…quoi,!…soyons sérieux, avec notre avance technologique,!…enfin ou çà,!…çà ira, çà ira,!…faire avec, quoi,!…aux Bus-Air’s,!…
…etc,!…pas la tête à rire ce matin,!…Ah,!Ah,!…
…
Oui, main forte au crime. Je veux bien.
Mais avant ! AVANT ! AVANT ! L’INQUISITION EN ESPAGNE ! NON ?! NON?!
La conscience de Bernanos, AVANT, AVANT, AVANT, NON ?! NON ! NON !
Les bûchers de l’Inquisition en Espagne, NON ? NON ? NON ! NON !
drôlement sélective la conscience de Bernanos ! Drôle de conscience, la conscience de Bernanos !
LES ATROCES INSTRUMENTS DE TORTURE CONTRE LES JUIFS EN ESPAGNE, NON ? NON ?
NON ! NON ! NON ! POURTANT UNE VRAIE SHOAH AVANT L’HEURE !
PAS UN MOT DANS LA CONSCIENCE DE BERNANOS !
Une grande confusion en vérité, je vous le dis, la conscience de Bernanos !
A inscrire, en tête, sur la Liste des Cons de Luxe : XAVIER DE MARCHIS
« Xavier de Marchis, gérant de la librairie Contretemps à Paris, fait partie de ceux qui refusent de vendre l’ouvrage Merci pour ce moment. Libraire à contre courant, Xavier de Marchis avoue n’avoir pas lu le fameux livre de Valérie Trierweiler. «Je ne l’ai pas reçu et j’ai refusé de l’avoir», tranche-t-il d’emblée.
Gérant de la librairie Contretemps à Paris dans le 7e arrondissement, il trouve le marketing autour …/… ce jeu autour d’un livre …/… au tirage foudroyant de 200 000 exemplaires lui semble malsain.
Pire, il est choqué par la façon dont les gens viennent lui demander le livre. …/… selon lui, toute cette hystérie «a créé un climat d’énervement et d’excitation qui a empêché sa librairie de tourner pendant deux jours »
PAUVRE CHOUCHOU !
Les lecteurs de Trierweiler ont EMPECHE sa librairie de TOURNER PENDANT DEUX JOURS !
Mais c’est horrible ! N’oubliez pas ce nom… il deviendra célébrissime !
Décidément, il est très intéressant cet « Orient Littéraire », mis en lien par Passou ! On n’y parle pas de « roman sans fiction » pour définir la tendance de cette rentrée, terme assez impropre me semble t-il, mais plus justement de « fiction biographique », voire autobiographique pourrait-on rajouter.
Le salut viendra t-il de l’Est ?
…
…à chaque confusion, chacun se repositionne,…
…comment en tirer le meilleur profit, la stature,…
…l’opposition de mes couilles, aux lèches-culs de pions sur l’échiquier politique,!…
…les soumis » de « ,…aux châteaux en Espagne, avec des » si » ce qui empêche de tourner depuis deux jours,…les dogmes con-servateurs de tout poêle à se chauffer par s’initier les allumettes-littéraires!…le four en tête,!…
…çà prend les têtes brûlées ,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…
Merci Rose du 8 septembre 2014 à 23 h 19 min
Les Rocheuses for me next year, si tout va bien.
Beau pays d’indiens également, ici, qui lorsque je l’ai visité avait un peu changé :
Before the 18th century rolled around, the Creek Indians occupied quite a bit of the southeast United States, what we know now as Georgia and Alabama. They were part of a union that comprised a few other tribes that also lived in the area. It was believed that this Creek union was formed to protect itself from larger, marauding bands of Indians.
Bel incipit de « Tristesse de la terre » d’Eric Vuillard :
« LE SPECTACLE est à l’origine. »
Dès 5h36 P.F.N.(papy facho nolife)n’a rien de mieux à faire que squatter la rdl pour y faire son agit-prop. A 6h08 il trépigne contre Alain Juppé (c’est bon signe !)….
Je sens que « Bernanos ANTISEMITE » ne va pas tarder…
Petit éclat de rire du matin (cliquer sur la page « intermède » si elle ne s’affiche pas)
Chronique dit: 9 septembre 2014 à 8 h 59 min
Dès 5h36 P.F.N.(papy facho nolife)n’a rien de mieux à faire que squatter la rdl pour y faire son agit-prop.
C’est l’heure, pour le vieillard incontinent, de vider sa vessie. Légèrement désorienté, il prend la RdL pour la cuvette des WC. Mais Widertrüc passe la serpillière.
« L’affaire Thévenoud tourne à la pantalonnade. Qu’il faille sanctionner l’éphémère secrétaire d’État au Commerce extérieur est l’évidence même. Mais s’en prendre à sa femme est d’une rare inélégance et d’un machisme qui ne dit pas son nom. Sandra, l’épouse du jeune espoir déchu du gouvernement pour n’avoir pas réglé ses impôts pendant trois ans travaillait comme chef de cabinet de Jean-Pierre Bel, président du Sénat, a été « mise en congé sans traitement ». Faut-il s’acharner sur l’épouse si le mari commet une faute ? »
Nous attendons, nombreux, les cris justifiés des féministes contre cette vilenie machiste !
@cargo @chronique
Rodomontades virtuelles…. rions de vous, voulez-vous ?
à Cargo à bout de souffle : combien de fois j’ai protesté contre le fait de ses servir de ce blog pour nous faire part des délires raciste et d’extrême extrême-droite de ce JC… il est donc toléré en toute impunité et c’est regrettable… il faut faire comme moi : NE PAS LES LIRE (ainsi que ceux de l’autre vieux débris, ce bougue-rot)
« brève » appuie « cargo » qui appuie « chronique » !
… on n’est jamais si bien compris que par soi-même, tout seul ….. hihihi !
Dernier détail : pourquoi ne devrait-on être, en ces lieux bénis, qu’humaniste taubiresque, propalestinien explosif, et d’extrême-gauche assisté et irresponsable ?
Hein ?…….j’attends !
… on n’est jamais si bien compris que par soi-même, tout seul ….. hihihi !
mais non jicé c’est même l’unique esplication valabe de ta présence ici..
on est là pour te révéler on est pas là pour se faire engueuler
@brève
Il y a belle lurette que je fais l’impasse sur les revues de presse du susdit de même qu’on veille à ne pas marcher sur les crottes qui jonchent un trottoir. Quant à Bouguereau, lorsque je parviens à décrypter son patois, il m’arrive parfois de sourire.
dès qu’il décolle. Traven & Cravan, de même que Lowry & Greene ne se sont pas rencontrés, mais pour ce non-événement, l’auteur les gratifie chacun d’un chapitre.
je crois qu’il y a trés grave erreur de la compréhension du non-événement..dracul dirait que la teneur double bindée du roman t’échappes complétement..c’est une faute professionnelle trés grave..tu perdrais aux prudhommes..galérien de la république des livres..le monde est bien fait en somme
Enfin, Bougboug, tu sais bien que je suis ici pour une seule raison : mettre un peu d’air frais, merdique, puant, dans ce cloaque littéraire pompeux, hasbeen, arriéré voulu par nos saintes nitouches.
Une grande confusion en vérité, je vous le dis, la conscience de Bernanos !
la tienne c’est une antienne défoncé du bétar dracul alors évidemment le double sens t’échappe tellement que tu bovarises..la femme à barbe c’est toi!
sans la reboute quotidienne normande tu serais perclus et gouteux..alors que là tu cours comme un lapin
Les horaires de boumou changent sans arrêt. Il doit faire les trois cuites.
publications chez First éditions du dernier livre d’Alain Bentolila : « COMMENT SOMMES-NOUS DEVENUS AUSSI CONS »… réponse: en lisant JC et bougue-rot
mes deux destrier fougueux djeust in time
bon ça piaffe dans l’étabe les gars..vamos
bouguereau dit: 9 septembre 2014 à 10 h 01 min
boumou croit que « destrier » signifie « fossoyeur ». Il confond.
Tandis qu’elle rame, on a pas de mal à imaginer Clopine heureuse !
Extrait d’un article de Fabrice d’Almeida, professeur d’histoire à la Sorbonne, dédié à Madame CLOPINE Trouillefou:
« Moi, j’irai écouter Marcel Gauchet. Je ne suis pas forcément d’accord avec ses prises de position, voire son approche de l’histoire politique. Je suis parfois sceptique sur ses publications, mais je crois que le débat intellectuel ne se résume pas uniquement à entendre des femmes et des hommes avec lesquels on est d’accord, ni que l’on approuve. C’est même exactement le contraire. Les tribunes doivent avoir leur ouverture à des opinions que je réprouve, pour autant que le pluralisme et le respect de l’autre soient de mise.
Or, les Rendez-vous d’histoire de Blois sont précisément un espace ouvert, où de multiples sensibilités intellectuelles, politiques et spirituelles même sont représentées à condition qu’elles présentent un minimum de sérieux dans la méthode historique. Ainsi, chaque année, j’y découvre de nouvelles personnes avec qui je suis en désaccord, tantôt politique, tantôt scientifique, et qui me poussent à enrichir ma réflexion critique. Je crois que la République des lettres et des sciences suppose ces confrontations, parfois tendues, souvent âpres, mais jamais inutiles.
Je regrette donc de ne pouvoir y entendre ceux qui pensent devoir s’abstenir de venir parce que Pierre, Paul ou Marcel a été convié. J’aurais eu plaisir à voir jusqu’à quel point je ne les approuve pas non plus.
J’irai donc à Blois du 9 au 12 octobre 2014 écouter Marcel Gauchet et prendre la mesure de nos accords et désaccords, et j’en profiterai pour aller entendre plus de vingt tables rondes avec plus d’une centaine d’orateurs d’exception qui enrichiront ma connaissance de l’histoire et ma vision du monde. Il est vrai que je n’ai pas l’habitude de bouder, quand je suis en opposition avec une personne, une institution ou un pouvoir. Je préfère la confrontation à la fuite. »
deux destriers pour un vieux canasson hors d’âââge à bout de souffle, normal dirait JC
Ce qui est curieux, c’est que, en ce qui concerne les posts de boumou, la maréchaussée a lu la même chose que moi.
Main courante, comme je le prévoyais, et, me dit-on « patience ».
closer dit: 9 septembre 2014 à 10 h 10 min
Extrait d’un article de Fabrice d’Almeida, professeur d’histoire à la Sorbonne, dédié à Madame CLOPINE Trouillefou:
« Je préfère la confrontation à la fuite. »
Je ne rêve que de cela : Clopine réouvrant sa fosse à purin de commentaires* sur son blog …
* par exemple, je sens d’ici le fécal commentaire sur sa lifevest, ridiculement inadéquate à l’action de pagaier…ahaha !
La Maréchaussée ! Mais enfin Chaloux ! … entre gentlemen, vous ne pouvez pas imaginer un duel ?
JC, il est trop vieux et ses insultes sont trop basses. Il faut le traiter techniquement.
Mais c’est faux… plus aucune postière ne veux lui apporter son courrier, au Boug : elles en ont assez de tomber enceinte 9 mois plus tard*
*en plus, il reconnaît pas les moufflets, le godmicheur à temps partiel !
JC….. dit: 9 septembre 2014 à 10 h 35 min
Si elles accusent bouguereau de les avoir engrossées, ce sont de grosses menteuses. On voit pas avec quoi il ferait ça.
Vous avez raison, Chaloux ! Il doit utiliser un gode-clystère nouveau modèle, spécial postières … ah ! il est malin, le Bougre.
Passez une bonne journée !
Quoi qu’il en soit, il y a là une méthode qui peut resservir. Quand un type vous emmerde, il faut le pousser par tout moyen à montrer le fond de son sac. boumou jouait les remarquables, bien caché derrière son sabir et son goût pour l »humiliation d’autrui. Maintenant chacun sait à quoi s’en tenir. Il n’y a rien. Dès qu’il cause culture, c’est pour énoncer des inanités pires que celles d’Alba. Ce n’est pas une mince victoire.
Closer, juste un petit détail : je n’ai pas approuvé la demande d’interdit de Louis et Lagasnerie, au contraire, j’ai bien indiqué que c’était pour moi une erreur. Mais je soutiens pourtant Edouard Louis, parce que l’homophobie s’acharne sur le jeune homme, parce que l’intelligentsia lui fait payer sa qualité de transfuge social, parce que certains critiques ne voient pas la valeur littéraire de son travail, parce que certains jalousent son succès, et parce que je suis d’accord avec certaines des thèses bourdieusiennes illustrées par Louis. Donc, faire semblant de croire que je partage la position de Louis par rapport à Gauchet est une calomnie. Même si, in petto, je trouve que les vieux réactionnaires méritent bien d’être de temps en temps désignés comme tels, jamais je ne désirerai leur ôter le droit à la parole. Mais l’erreur de Louis, car c’est une erreur, m’est cependant bien sympathique, là !
À Pieve Santo Stefano, « Città del diario » : archives des écrits des gens ordinaires — journaux intimes, lettres, souvenirs autobiographiques.
http://www.archiviodiari.org/index.php/pieve-santo-stefano.html
parce que certains jalousent son succès,
Clopine, vous confondez succès et mise en place…
Jacques, ce n’est pas ramer qui me rend heureuse, c’est juste que je suis, fondamentalement, une fille d’eau douce. Ce qui vaut mieux, d’ailleurs, quand on habite la Normandie !
Un autre lien pour « Città del diario » :
Chaloux, rien du tout ! J’ai rencontré des lectrices de Louis si profondément touchées par ce livre qu’elles ont écrit au jeune auteur. Ce n’est pas une opération marketing qui pourrait expliquer l’effet cathartique de ce livre ; c’est la force de l’expression mise au service du dévoilement d’abîmes sociaux. Mais si vous préférez croire à la publicité… Allez donc lire du Beigbeder !
Clopine, vous êtes une grande naïve. Le royaume des cieux vous appartient.
Bonne journée,
Utiliser une pagaie n’est pas ramer.
Quant à Beigbeder, c’est pas demain la veille que je lirai cette nouille cocaïnée.
Edouard Louis est un produit marketing
Comme nous vivons en économie de marché, à part les auteurs dont les manuscrits sont refusés, tous les écrivains publiés sont des produits marketing…
Je préfère la naïveté au cynisme, mais bonne journée à vous tout de même.
… sont AUSSI des produits marketing, je le veux bien. Mais pas « que ».
En tout cas, Clopine, votre petite promenade sur la rivière, super.
Tous les auteurs publiés sont des produits, uniquement des produits, rien que des produits. Tous à vendre.
Naturellement, ils n’en ont pas une conscience exacte puisqu’ils se croient écrivains, libres, hors économie …
Ils ne sont que Éloïs, petits êtres gracieux, doux et décérébrés, nourriture des Morlocks.
Merci, Chaloux, vous êtes courageux : oser un compliment à mon endroit, ici !!!
Quelle confusion peut être réjouissante ?
Quelle confusion qui en resterait à son stade ?
A la rigueur, le moment de confusion, lorsqu’il
précède une clarification, qu’il y participe,
en quelque sorte, comme étaler les cartes
sur la table permet d’en percevoir le contour,
à la rigueur donc, le moment de confusion
est un chaos qui contient déjà de l’ordre.
Alors, quelle confusion demeure, celles des genres,
(à développer) ou celle de la surabondance ?
Quelle est la mécanique de sélection vraiment
à l’œuvre dans la comédie publicitaire organisée
autour des sorties, de la rentrée en particulier ?
Une extraction de la meilleure essence
ou le pilonnage d’une masse qui n’aurait
peut-être même pas dû en arriver jusqu’à
délibération s’il n’y avait derrière
une industrie de l’édition
en mal d’exister ?
Confusion des genres ?
Embarras du choix ?
Indigestion ?
Bicarbonatirelacouverturasoigneusement.
« le moment de confusion
est un chaos qui contient déjà de l’ordre. »
Merci pour ce moment de confusion !
« pas que », Wells, « pas que ».
Dans ce « pas que » (pas que marketing), la littérature se cache.
Par contre, les prix participent encore plus au marketing, non ? En ce sens, je crois avoir trouvé un plus naïf que moi : notre hôte, dont le plaisir à participer à cette opération, qui ressemble par certains côtés à la foire aux melons, est fondé sur une certaine éthique.
(tant que l’éthique n’est pas étique, d’un autre côté…)
Bon d’accord, je sors.
« Merci, Chaloux, vous êtes courageux : oser un compliment à mon endroit, ici !!! »
Oui, foire aux melons, tête de gondole, mise en place, offices, radio, télé, hebdos, retours, pilons : c’est une industrie. Et la littérature se cache.
révélation : bougue-rot en a une tout pitite, miniscucule, jaune à pois verts…
Bon, chacun sait faire la part des choses, n’est-ce pas ?
Oups ! le 12 h 06 min c’est à propos de foire aux melons, etc.
à renato je croyais que vous évoquiez la pipite chose à bougue-rot par ce que là ya pas de doute
..inutile de te dire que celui qui exiss sur un blog c’est surtout son webmastère..chacun ici se fera une opinion sur la cohérence de ce que je pense de toi et la logique des moyens que tu emploies pour empécher leur espression..mais au finiche tout l’monde y sait que tu fabules comme dab vu que t’es qu’une baltringue mon cheuloux..
« Merci, Chaloux, vous êtes courageux : oser un compliment à mon endroit, ici !!! »
cul qui se laisse éclairer par une main courante..hurkurkurkurk
« hooo saisie écran tlé joli..patience!..fusyé ! doch ! ratatata herr cheuloux!..achévement balle dans tête! doch mein herr..aufvideurséne..dos tournée?..ouf..poubelle » les cauchemards à cheuloux ressemble a sa réalité
« Surtout, vous remarquerez qu’aucun écrivain retenu ne parle du monde dans lequel nous vivons. »
Sauf peut-être l’incontournable « La Peau de l’ours », car « l’ours est partout » a tenu à préciser Joy Sorman !
Pauvre boumou, tout est vrai.
Pour le reste, chacun peut maintenant se faire une idée de ce que tu sais vraiment. Pas grand chose. Le vrai baltringue, c’est toi. Je ne suis pas le seul à m’en être aperçu. Lis mieux les réponses qu’on te fait. Même tes copains.
Maintenant, ferme le ban, STP, marre de jouer les équarrisseurs avec une vieille rosse minable comme toi.
Clopine, j’aurais plein de compliments à vous faire.
..escuse toi auprés de lassouline, c’est un minimum de respect que tu dois à son boulot et d’un peu de liberté qu’il nous donne..si t’as du respect pour le boulot des autes..
Clopine, j’aurais plein de compliments à vous faire.
clopine montre lui ton respect aussi..au boulot en général ! à lassouline et a celui de faux cul a cheuloux aussi..ils se décarcassent
Tout ton petit étalage du matin, boumou, de très bas niveau. Tu féminises l’adversaire mais c’est toi qui a des nerfs de vieille gonzesse malade.
Ferme le ban, tu t’humilies inutilement.
bouguereau dit: 9 septembre 2014 à 12 h 28 min
Dis, boumou, je vais faire une petite recherche de ta prose depuis des années. On verra bien qui doit « s’excuser ».
Tout ce qui te reste quand t’es coincé, le trou du cul et une petite morale merdeuse.
Arrête, je te dis, c’est insoutenable le spectacle que tu donnes.
Dommage que tu saches pas disparaître.
t’as fait mémére bougreau qui me traitait de trave a la chaire féméinie sans aucune pression mentale..hin mon cheuloux..t’es un marrant mais c’est pas l’tout
Je considère les comptes rendus comme une sorte de maladie infantile qui touche plus ou moins les livres nouveau-nés. On voit que parfois les plus robustes en meurent et que souvent les plus faibles s’en tirent. Certains ne l’attrapent pas du tout. On a souvent essayé de les protéger par les amulettes des préfaces et des dédicaces, et même de les vacciner par les jugements de l’auteur lui-même, mais cela n’est pas toujours suivi d’effet.
Ce n’est pas de moi, bien sûr, mais de Lichtenberg.
On a rendu hommage ici à un sinologue belge (Simon Leys) pour ses apports à la littérature et à bien d’autres choses.
Voici à présent un sinologue suisse, qui parle lui aussi bien au delà de sa spécialité.
Jean-François Billeter vient de publier un recueil des traductions qu’il a faite de textes (ne surtout pas dire « aphorismes », contresens très répandu) de Georg Lichtenberg.
C’est soigneusement et amoureusement fait.
Ne comptez pas sur moi pour faire de la démagogie contre les épais volumes de la rentrée littéraire (puisque je l’ai déjà fait), mais voilà un petit livre bien élégant et dense qu’on glissera dans sa poche pour la modeste somme de 6,20 euros (chez Allia).
La rencontre de Lichtenberg avec la langue française n’aura guère été une réussite, semble-t-il, mais voilà de quoi aller plus loin.
Puisque j’y suis, il fait paraître en même temps (même éditeur, même prix), « Trois essais sur la traduction » qui ont été rédigé avec le souci de pouvoir être lu par quelqu’un ne connaissant pas un mot de chinois.
C’est très bien, étant le fruit d’une longue expérience, et discutable c’est-à-dire digne d’être intelligemment discuté.
(Après cette petite contribution je me sens mieux, ça compense mes conneries de non-littéraire).
une petite morale merdeuse
sûr que menacer d’appeler keufs et fabuler des mains courantes c’est la pire de la honte..t’as mis mon secret de famille a jour cheuloux
Chaloux dit: 9 septembre 2014 à 12 h 34 min
Dommage que tu saches pas disparaître.
J’ai un jour entendu un homme rageur s’adressant en ces termes à Dieu.
Quel rapport, bouguereau, entre la main courante et ta fameuse culotte de zouave?
boumou, on ne parle pas tout le temps de sodomie et de godes-ceintures, comme tu le fais depuis des années à longueur de journée, sans avoir un grave problème avec ça. Tu l’as exprimé. Je l’ai lu. Je pense en effet, après t’avoir lu, que tu es un refoulé (et je ne suis pas le seul). Ce que tu ne veux pas qu’on lise, ne l’exprime pas.
Tiens, ça part en vrille, comme d’hab. Toujours les mêmes, se donnant en spectacle. C’est assez cocasse, C’est marrant d’avoir choisi cet endroit. Pas banal.Bonne journée.
boumou, je suis allé au commissariat. J’ai eu un entretien, j’ai montré ta prose, l’officier a compris. Ma main courante est enregistrée. Crois-le ou non, c’est ton problème. en cas de récidive, ils écriront à Assouline.
Je le fais, non pas pour moi-même, mais par souci de protection des miens, – et aussi parce que tu n’as pas tous les droits.
Quant aux secrets de famille (encore un lieu commun), tu n’imagines pas à quel point il y en a…
Maintenant, arrête, ça vaudra mieux.
J’ai un jour entendu un homme rageur s’adressant en ces termes à Dieu
tu sais ce qu’a répondu le grand charles.. »dans l’privé tu peux m’appeler bouguereau yvonne »
Sauf, Ueda, que je ne suis pas rageur. Je ne souhaite pas que Dieu disparaisse. Simplement, l’interminable agonie de boumou me lasse.
l’interminable agonie de boumou me lasse
moi je veux que tu vives et meurt le plus tard possible entouré des tiens en meilleur sante du monde mon cheuloux..tu le diras au juge que je leur souhaite un mal de ouf aux tiens..reste mon cheuloux ..reste..
zou! zouzou
J’ai lu ça:
Plutôt que de juxtaposer les chapitres, Bentolila aime mieux les interpénétrer (pas mal). Ainsi, juste après avoir réfléchi à la logique communautariste des langues régionales, il analyse « l’inculture comme marque de virilité » : les garçons en classe rivalisent de cancrerie affectée, marque de fabrique du macho con/temporain, si je puis dire – ce qui ruine assez vite les espoirs des batailles pour l’égalité des genres ou l’égalité des sexes.
Et voici l’anecdote, pour le café.
C’est l’expérience d’un homme las, qui conclut ainsi une conférence à Casablanca:
« – Comme vous le savez vraisemblablement, je suis juif, né pas très loin de chez vous. Le soir de Pâques, mon grand-père disait une longue prière que l’on appelle « Hagada ». Pour nous, les enfants qui attendions le dîner, elle paraissait interminable. Mon grand-père disait cette prière d’abord en hébreu, puis la traduisait en espagnol pour les membres de la famille qui ne comprenaient pas l’hébreu, et, enfin, il la disait en arabe à l’intention de nos voisins musulmans qui traditionnellement participaient à nos fêtes. À l’époque, je trouvais cela pénible ; ces longues heures que nous passions, la faim au ventre, attendant désespérément que le supplice s’arrête, nous semblaient de l’ordre de la punition arbitraire. Aujourd’hui, je ressens une grande tendresse et un immense respect pour cet homme que j’ai bien peu connu et qui donnait une si belle leçon d’humanité. Il pensait que la parole, fût-elle de Dieu, devait être comprise, sa signification transmise.
Un des étudiants barbus se leva alors et me dit, sans agressivité excessive :
– Professeur Bentolila, votre grand-père avait grand tort.
– Et pourquoi donc avait-il tort ? répliquai-je.
– Parce que la parole de Dieu ne se traduit pas. Elle n’en a pas besoin. Et d’ailleurs, ajouta-t-il en prenant l’amphithéâtre à témoin, tout musulman sait lire le Coran.
– Mais, aventurai-je, le Maroc compte plus de 50 % de musulmans analphabètes : comment sauraient-ils lire le Coran ? Et de plus, n’oubliez pas que fort peu comprennent et parlent l’arabe classique, ce qui fait que même appris par coeur, ils n’en comprennent pas le moindre mot !
– Ils savent lire le Coran, me répondit-il de façon définitive, justement parce qu’ils sont musulmans.
Je compris que nous étions arrivés au bout de la discussion ; là où se confondent verbe et incantation, lecture et récitation, foi et endoctrinement ; là où le caractère sacré d’un texte dispense le lecteur de tout effort de compréhension ; là où la quête du sens devient immédiatement dangereuse, profanatrice et impie. »
De Lichtenberg, la très belle traduction publiée par Marthe Robert s’appelait « Aphorismes ». Moi, j’ai toujours été convaincu que Lichtenberg avait écrit ce qu’on peu appeler des « aphorismes », le terme n’est absolument pas dépréciatif.
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