de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Terrifiantes intuitions de Simenon

Terrifiantes intuitions de Simenon

Depuis le temps que des romanciers racontent la fin du monde ou presque, elle finira bien par arriver. Ce jour-là, on dira que la science-fiction avait bien anticipé. En attendant, il n’est pas une catastrophe naturelle (incendies de forêts, tremblements de terre, fonte des glaciers etc) qui n’ait pas déjà été écrite et décrite dans sa forme la plus massive par un roman il y a des années. Sauf que certaines prémonitions sont plus troublantes que d’autres : lorsque l’écrivain est le seul à annoncer à l’avance ce qui a va se passer précisément en un lieu donné.

Dans son premier livre paru à la rentrée de cet automne, Perrine Lamy-Quique, une savoyarde née en 1983 se fait incidemment l’écho de ce phénomène. Quoique publié à la rentrée par le Seuil dans sa collection « Fiction & Cie », tout est vrai dans Dans leur nuit ; d’ailleurs, il ne se présente pas comme un roman mais comme un récit. La forme est celle du dossier. Des entretiens à l’état brut effectués par elle avec les rescapés, les acteurs et les témoins du drame y côtoient des courriers, des PV d’auditions à la gendarmerie et des pièces d’archives datant de l’époque. Leur rassemblement sans commentaire aucun provoque un effet saisissant.

Le drame ? Dans la nuit du 15 au 16 avril 1970, une coulée de boue balaie l’aile-est du Roc des Fiz situé sur le plateau d’Assy (Haute-Savoie). Le « sana-tombeau » comme on l’a appelé ce qui passait alors pour un modèle de sanatorium pour enfants : 71 morts dont 56 enfants de l’aile des garçons, 14 femmes membres du personnel et une bonne soeur. Ce glissement de terrain fut l’un des plus meurtriers que connut la France au XXème siècle. Malgré des fissures constatées sur certains bâtiments et un glissement de terrain survenu une semaine avant, la version officielle maintiendra que rien n’était prévisible. La faute aux conditions météo lorsqu’elles rencontrent un vice de terrain.

Perrine Lamy-Quique a creusé loin dans le passé pour y établir des responsabilités du côté des architectes et des médecins qui avaient construit ce sana pour faire concurrence aux Suisses. Ce sera d’ailleurs l’établissement le plus rentable du plateau d’Assy. IL était dirigé par le docteur Philippe Couve de Murville au moment de la catastrophe. « Peut-être que c’était un parent du ministre et qu’on n’a pas voulu…» se demande Georges, un témoin. La lecture du dossier est édifiante. Et puis au détour de la page 352, on lit : « Tiens, dis-moi, l’écrivain Georges Simenon, ca te dit quelque chose ? » Et page 428, Luc : « c’est sûr que c’est impressionnant en termes de similitudes… ». Et dans les toutes dernières pages, par la voix de Michel, il est à nouveau question de cette prémonition : « Ben oui, ça interroge… ». Le « ça » en question qui laisse sans voix les acteurs du drame, c’est Maigret chez le ministre.

Le flic le plus célèbre de France y est confronté au mystère non d’un meurtre mais d’une disparition : celle du rapport Calame, du nom de l’ingénieur des travaux publics qui, dans un rapport établissait le risque majeur qu’il y avait à construire un sanatorium pour enfants déshérités dans une vallée de Haute-Savoie et le déconseillait fermement affrontant ainsi des intérêts financiers qui le dépassaient : crédits votés, pots-de-vins distribués, chantage, dénonciation… Le rapport Calame, qui annonçait en détail la catastrophe à venir, est si central sous la plume de Georges Simenon que, dans sa version anglaise, son roman s’intitule Maigret and the Calame Report.

Le problème, c’est que lorsqu’il a imaginé cette histoire, Simenon avait quitté la France pour les Etats-Unis depuis près de dix ans. Il a écrit Maigret chez le ministre du 16 au 23 août 1954 à Lakeville (Connecticut) ; le roman est paru un an plus tard soit… seize avant la tragédie du Roc des Fiz ! D’autant plus troublant qu’il n’enquêtait jamais sur son « sujet » avant de se lancer dans un roman, encore moins un « Maigret », dont il considérait l’écriture comme un délassement entre deux « romans durs » ; l’un d’eux, les Anneaux de Bicêtre, fut l’exception qui confirme la règle à laquelle il avait dérogée en adressant un questionnaire en dix points à des médecins et en effectuant lui-même des repérages in situ à l’hôpital de Bicêtre. Simenon a toujours estimé que les critiques passait à côté de son œuvre en ne voyant pas que l’intuition en était la clé.

Un autre de ses romans, qui n’a rien à voir avec cette affaire, trouble tout autant. Dans la Disparition d’Odile paru en 1971, la fille d’un grand historien suisse fugue à Paris afin de s’y suicider. Un scénario qui anticipe précisément ce que fera Marie-Jo, la fille de l’écrivain, sept ans après. Simenon s’expliquera :

« Peut-être intuition ? je l’ignore et je ne cherche pas à le savoir ».

Selon lui, son roman anticipait « à son insu » sur la réalité. En reprenant Dans leur nuit, le récit de Perrine Lamy-Quique, le regard revient sur ce qu’on avait manqué à la première lecture. La phrase placée en épigraphe :

« Oh Seigneur, je suis réellement persuadée que ce que j’essaie d’obtenir dans cette putain de vie n’existe pas. Marie-Jo Simenon ».

(« Georges Simenon », « In memoriam »,  « Marie-Jo Simenon » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature de langue française.

1150

commentaires

1 150 Réponses pour Terrifiantes intuitions de Simenon

bouguereau dit: à

La floraison a lieu désormais à droite

havec des crêtes de coq c’est celle de françois premier qu’il dirait meussieu courte à alesquia..on va pas réponde a sa place dédé

bouguereau dit: à

Si elle ferme la porte de la réalité des faits

térezoune a encore malocu mais elle a pas les noms..si ça fleurit à droite c’est que des présomptions..on va pas serrer meussieu courte la dsus..sinon tous le quai se rtrouve au ballon qu’il dirait maigret à simnon

bouguereau dit: à

« Antoine Gallimard et Françoise Nyssen aux avant-postes pour la liberté d’expression » c’est un peu fort de café, non ?

arrozé le café à polo baroz..plein de grappa..toi c’est du café en poude baroz..goblet en carton..beaucoup d’eau..révolte toi sacrénom qu’il dirait mélanchon

Marie Sasseur dit: à

A part un fonctionnaire du ministère de l’intérieur a la retraite h24 sur ce blog, depuis des lustres, d/ bougreau/ jijiji/ et avatars, violent, grossier et infect, qui saute sur tout ce qui bouge sur son écran, il n’y a plus grand monde, ici.

Marie Sasseur dit: à

De la cure.
Une princesse en retraite ( en fuite ?) qui fait bien du souci.
Reverra-t-on un jour la princesse, j’ai un mauvais pressentiment.

« Convalescente en Suisse? Mais de quoi? Le destin de Charlène de Monaco raconte une vie qui ressemble de moins en moins au conte de fées en carton-pâte qu’essaie de faire perdurer son époux princier. »

B dit: à

Et pas forcément pour interdire quoi que ce soit.

Nous ne sommes pas tout à fait en Chine, les fondements du capitalisme et du profit reposent encore sur une part de liberté d’expression. Il ne fera pas comme avec Canal+ où il a éliminé tout ce qui ne correspondait pas à sa vision du média.

Jazzi dit: à

« révolte toi sacrénom »

Moi, je m’auto édite désormais aux éditions du léZard, le boug !
Seras-tu le premier à commenter ?

Jazzi dit: à

Les éditions du léZard de Paris, à vocation gratuite et universaliste, accepte néanmoins les dons…

et alii dit: à

JE N4AI PAS VU QUE L4ESPACE JARDIN DE TEL HOPITAL avait été noté comme espace vert;
je me souviens de Lariboisière
« Ouvrir le jardin de l’hôpital Lariboisière aux Parisiens, comme celui de l’Hôpital Saint-Louis (https://www.paris.fr/pages/paris-etend-les-horaires-d-ouverture-des-jardins-de-l-hopital-saint-louis-et-de-l-observatoire-3898)

Le jardin pourrait d’ailleurs être redessiné (extension de la pelouse, plantation d’arbres). »
https://idee.paris.fr/projects/louis-blanc-aqueduc-10e/collect/depot/proposals/ouvrir-le-jardin-de-lhopital-lariboisiere-aux-habitants?_locale=fr-FR

Janssen J-J dit: à

@ Dans mon cercle
… infernal, ouais, et il ratisse large anéfé, l’jmb, t’es incluss dedans… mais pas ter’zoune elle est vesquéee et pathétirque, personne l’aime, passoul itoul, sauf le bon marc/court… Sait pas l’faire, elle vient quémander soi histoire du plateau d’Assy dont tout le monde se brande.

@ d/ bougreau/ jijiji/ et avatars,… C’est qui au jusss’ ?… t’as une idée, jmb ?

Bloom dit: à

Monsieur Bolloré dit qu’il ne fait pas de politique. Monsieur Bolloré prend les gens pour des demeurés, pour des bollos-nés. Bollocks!

Janssen J-J dit: à

@ Seras-tu le premier à commenter ?
De quoi ? Personne a eu pitié de se jeter à la fontaine ou au cimetière ?…
Pauv’jazmn, l’a pourtant pas mal ramé pour en arriver aux bateaux mouche… I’ vous balancera pas, si vous lui laisserz votre adresse IP et des cookilles, qu’il a promis à ter’zoune…, même !

D. dit: à

Et tu comptes donner combien, Jazzi ?

Janssen J-J dit: à

@ à vocation gratuite et universaliste, accepte néanmoins les dons…
Les dindons ?… de la farce… Tu m’étonnes, mon gars, déjà qu’on a pas mal de dindes au déjeuner, icite, d’après les stambouliotes. Hein ! 🙂
Bàv –

DHH dit: à

@JJJ
Evidemment vous avez raison sur les fautes d’orthographe de ED;moi aussi elles m’on choquée
Mais le problème n’est pas un problème de grammaire ,c’est un problème de génération
vous sans doute ,moi en tout cas , on nous a appris les regles d’accord du participe passé et elles s’installaient solidement dans nos têtes parce qu’avec avec 5 fautes a la dictée on avait zero a l’examen et on ne passait pas en sixième .
Nous n’hésitions pas s’il fallait écrire « je me suis lavée(accord) et je me suis lavé la tête (pas d’accord);elles se sont succédé(pas d’accord) et elles se sont précédées (accord)
c’est ce que nous apprenaient à maîtriser nos enseignants du primaire et qu’aujourd’hui les entreprises sont obligées de faire apprendre a leurs cadres supérieurs, en payant à prix d’or les service de marchands de soupe
ED n’est pas pire que ces jeunes cadres

et alii dit: à

Saint-Hilaire du Touvet, petite commune au-dessus de Grenoble, accueillait depuis les années 1930, trois établissements hospitaliers pour la rééducation et le soin de longue durée (sanatorium). En 2009, après plusieurs années de discussions, tombait la décision finale d’abandon de l’activité hospitalière (et son déménagement dans la vallée de l’Isère en contrebas).

La raison la plus couramment évoquée était le risque d’avalanche, jugé trop sérieux pour maintenir une activité pérenne. Une meilleure gestion de l’outil hospitalier semble aussi avoir été un élément-clé de la décision pour l’agence régionale de l’hospitalisation (ARH) ; à la clé, il y avait notamment la réduction du flux de malades et de personnels soignants entre les hôpitaux de la plaine grenobloise et ceux de Saint-
http://www.toraval.ch/hopitaux-de-saint-hilaire-du-touvet-perspective-personnelle-sur-un-fiasco-en-termes-damenagement-du-territoire/

et alii dit: à

Étude de 1996
Une première étude a été rendue en 1996 par le Cemagref. De ce que j’en sais, elle avait été commanditée par le service RTM pour le compte de la commune à la suite d’une demande de permis de construire qui avait été refusée. La préfecture de l’Isère (via le service RTM) souhaitait faire un point complet sur le risque d’avalanche avant d’autoriser une extension de bâtiment. Cette étude a été réalisée par François Rapin un ingénieur du Cemagref avec l’aide du technicien local du service RTM. Cette étude est importante car c’est elle qui a fourni une première image du danger d’avalanche au droit des bâtiments. Le tableau 2 fournit les valeurs données dans ce rapport et quelques valeurs guides qui permettent de comprendre la signification des chiffres (on se reportera utilement au guide de l’architecte Marc Givry Construire en montagne pour de plus amples informations). Il est important de noter que :

ces valeurs n’ont plus été reconsidérées par la suite. (Dans mon rapport remis en 1999, je les ai reportées intégralement sans les commenter. Il est en effet délicat pour un organisme de publier à peu de temps d’intervalles des valeurs contradictoires.) Ce sont donc elles qui ont servi par la suite à fixer le niveau de vulnérabilité des bâtiments ;
ces valeurs ont été estimées à dires d’expert sans calcul numérique (calcul de dynamique des avalanches, méthode statistique) ;
les deux personnes en charge du dossier étaient un technicien forestier et un ingénieur des travaux ruraux de Strasbourg. Si elles avaient un bon bagage et une connaissance naturaliste des avalanches, elles n’étaient pas des experts en dynamique des avalanches.

Patrice Charoulet dit: à

« Classique » en publicité

Pour le professeur de lettres que j’étais, « classique » était l’éloge suprême. Il me semblait que Racine, Molière ou La Fontaine , gloires du classicisme français, étaient indépassables et méritaient d’être lus , étudiés et admirés éternellement.
Les choses ont bien changé. Dans la publicité contemporaine « classique » est devenu péjoratif !
Exemple : «  (Notre dentifrice) est quatre fois plus efficace qu’un dentifrice classique. » Ce que je dis des dentifrices vaut aussi pour les lessives. « Classique » , dans la langue actuelle, veut dire « banal », « médiocre », voire « nul ».

DHH dit: à

@paul edel
je pense -et j’espère- que l’operation financière que vous déplorez ne passera pas l’obstacle du contrôle des concentrations exercé par la commission de la concurrence

lmd dit: à

Marie Sasseur, à propos du livre de Perrine Lamine-Quique vous citez un article de Anne Tobé : Henry Jacques Le Même (art du détail et génie du lieu) : « L’architecture de ces sanatoriums est rapidement saluée par le milieu professionnel et marque la production architecturale du XXe siècle.»etc.
Puis vous citez un article de l’Architecure d’Aujourd’hui très sévère pour les architectes :
« leur correspondance […] jette un jour très cru sur les « arrière-pensées » de ces deux protagonistes reconnus et célébrés de la scène architecturale « moderne » de l’entre-deux-guerres. Dans ces courriers, on est en 1930, il n’est question que d’argent, de solidité financière du mandant et lorsqu’on évoque une expertise géologique des sols, on discute seulement la docilité de l’expert et le coût de son intervention. D’architecture, il n’est question qu’une seule fois ; il s’agit alors pour H-J. Le Même de savoir si on allait livrer à Dugon du « moderne » ou du « savoyard », ces deux options n’étant évidemment qu’un habillage d’une seule et même chose».
Et vous concluez : (Perrine Lamine-Quique), si elle ferme la porte de la réalité des faits, de tous les faits, elle ouvre celle de toute cette pathétique psychohistoire a deux balles.
Voilà une pirouette indigne de vos fameuses rigueurs de raisonnement.
Je ne comprends pas bien si vous êtes pour le lion ou pour le dompteur ?
____________
Damien, vous assurez la défense de Bolloré. Bolloré est un prédateur qui promeut l’ultra libéralisme afin d’étouffer tout ce qui s’opposerait
à son appétit insatiable et sans scrupule ; il pille l’Afrique en achetant les ports, les présidents, les colonels et toute la sauce ; il pousse Zemmour et vous croyez qu’«avec Vivendi on avance ! Il faudra s’adapter à cette nouvelle réalité». Je vous entends.

Marie Sasseur dit: à

lmd, apprenez à lire.

Jazzi dit: à

Pas francs du col, les erdéliens, et en plus radins !
Pas grave, je les aime bien quand même…

« Et tu comptes donner combien, Jazzi ? »

J’ai jamais payé pour faire l’amour, D.
L’acte doit être gratuit et partagé.

Marie Sasseur dit: à

Quel gros con, ce lmd.

Marie Sasseur dit: à

J’ai eu moins 10 messages sous ce billet pour dire la daube qu’est cette pseudo enquête de fouille merde.

D. dit: à

En effet, Monsieur Charoulet, il faudrait utiliser ordinaire et non pas classique.

Marie Sasseur dit: à

« Et vous concluez : (Perrine Lamine-Quique), si elle ferme la porte de la réalité des faits, de tous les faits, elle ouvre celle de toute cette pathétique psychohistoire a deux balles.
Voilà une pirouette indigne de vos fameuses rigueurs de raisonnement. »

Évidemment pauvre cretin de lmd, que je conclue à la suite de cet article pour débiles en mal de theories complotistes, que P. Lamy-Quique ferait mieux de retourner à ses reblochons!

Je défends les architectes !

Marre des cons , ou comme d’hab  » mort aux cons »

Marie Sasseur dit: à

Effrayant ce lmd; plus con que lui, ça doit pas exister.

et alii dit: à

je suis ahurie de voir qu’on a censurée MAUSle monde)

D. dit: à

Moi ce qui m’énerve le plus, c’est cette mode de la barbe, parce que la barbe ne peut être portée que par un homme vénérable. Or de nos jours ce sont pour la plupart des hommes de peu de vertu et certainement pas vénérables qui la portent.

Amanda Lire dit: à

on a censurée MAUSle monde

C’est du charabia maousse costaud cette phrase!

Amanda Lire dit: à

des hommes de peu de vertu et certainement pas vénérables qui la portent.

Ils se cachent derrière leur barbe, c’est évident!

et alii dit: à

censuré mais ce n’est pas le mot qui convient; et le motif : » interdiction pure et simple de la BD était préférable, notamment en raison des problèmes liés aux droits d’auteur que posait une modification du texte. »
c’est aberrant!

racontpatavi dit: à

J’ai rasé la mienne et c’est bien mieux comme çà pour ceux qui m’entourent.

renato dit: à

Maus d’Art Spiegelman retiré du programme scolaire de certaines écoles du Tennessee…

Petit Rappel dit: à

Bollore….Comme on dit du côté de Pont l’Abbe où on est pourtant pas tendre: « Requins de pères en fils »

et alii dit: à

cette interdiction de MAUS me révolte

Amanda Lire dit: à

interdiction pure et simple de la BD

Il eût fallu écrire MAÜS alors… c’est pour cela que l’on a naturellement cru qu’il s’agissait de l’ethnologue Marcel Mauss.

Amanda Lire dit: à

certaines écoles du Tennessee…

C’est normal, c’est le far west!

D. dit: à

Je vous félicite, racontpatavi.
Par ce geste vous avancez dans la responsabilité et peut-être qu’un jour -qui sait- vous pourrez porter la barbe en toute légitimité.

D. dit: à

La responsabilité et la responsabilité.

renato dit: à

« … cette mode de la barbe… »

Il est vrai que la barbe est le terrain idéal pour l’élevage des pires saletés.

D. dit: à

Je voulais dire : non seulement la responsabilité mais également, avant que le correcteur d’orthographe ne s’en soit mêé, la responsabilité.

renato dit: à

« Classique » , dans la langue actuelle, veut dire « banal », « médiocre », voire « nul ».

C’est conforme à l’ignorance désormais diffuse des catégories (esthétique) métahistoriques.

D. dit: à

Non renato, je ne suis pas sur ce terrain.
Merci de ne pas intervenir à tort et à travers.

Amanda Lire dit: à

J’ai rasé la mienne

Il est vrai qu’une légère barbe tendre est un nid à frissons et que, diversement, une barbe sèche et drue, génératrice de griffons.

Ed dit: à

« A qui destinez vous ces pages denses et nourries en dehors d’un blog à la diffusion aléatoire ? »

Bonne question…

Merci pour votre bienveillance DHH. Je croise les doigts pour la traduction du roman suédois également, mais il est sorti il y a quelques années déjà et toujours rien à l’horizon.

JJJ Merci infiniement pour votre remarque sur le participe passé, c’est corrigé.

Je suis irrécupérable, mais comme vous parlez de Maus de Spiegelman, tadam

https://tomtomlatomate.wordpress.com/2019/05/01/lintegrale-maus-art-spiegelman/

Ed dit: à

Et pour ceux qui déforment mes propos, je n’ai jamais employé le mot « objectif » pour qualifier mes critiques. Je ne répèterai pas ce que j’ai dit pour me défendre sur mon procédé, mais je compte rester fidèle à celui-ci.

D. dit: à

infiniment. pas infiniement. C’est ennuyeux que vous ne vous relusiez pas, Edwige. Ennuyeux pour tout le monde.

renato dit: à

Le rasage ce n’est qu’une question d’hygiène, D., ce qui n’a rien à voir avec vos préjugés pseudo-moraux à deux balles.

D. dit: à

Je ne sais pas ce que vous avez mangé, renato, pour faire preuve soudainement d’autant d’animosité à mon égard. Quelque chose qui ne vous réussit pas en tout cas.

Moralès sed laisse dit: à

1)la barbe est le terrain idéal pour l’élevage des pires saletés.
2) Le rasage ce n’est qu’une question d’hygiène,

Bravo, renato a tout compris depuis le temps qu’il se baladait cul nu rasé sur les estrades! 😉

D. dit: à

Amanda, la barbe me dérange moins chez une femme que chez un homme qui la porte indûment. Par exemple j’ai un grand respect pour Helena Antonia, dame de compagnie de la reine polonaise Constance d’Autriche, qui pqr ailleurs était naine.

D. dit: à

Ca suffit maintenant, Morales sed laisse, vous, dépassez les bornes.

et alii dit: à

D, vous n’avez pas encore compris que renato peut intervenir quand ça lui chante, qu’il est toujours bienvenu;mais pour qui vous prenez-vous, D?RETOURNEZ VOS FOURNEAUX SANSoublier qu’un repas comporte une entrée, un plat, fromage, salade et dessert et qu’ici, chacun peut le prendre dans l’ordre qu’il préfère, et nien sur la boisson !

D. dit: à

Ah zut, j’ai mis une virgule en trop.

et alii dit: à

retournez à vos fourneaux, vos poeles et vos marmites

D. dit: à

Bon d’accord et alii, je file.

Amanda Lire dit: à

C’est vrai D, que ces jeunes hommes qui portent des barbes de « sapeur » peuvent paraître ridicules, surtout lorsque l’on remarque l’extrême juvénilité du reste de leur visage.

Amanda Lire dit: à

RETOURNEZ VOS FOURNEAUX

(C’est lourd! ;))

Mais et alii, renato est bien au four et au moulin toute la sainte journée!

D. dit: à

Je ne peux pas vous répondre, Amanda, je suis parti. Mais sachez que la question n’est pas d’être ridicule ou juvénile.

Amanda Lire dit: à

toute la sainte journée!

Et la nuit aussi…

bouguereau dit: à

des barbes de « sapeur »

c’est le tablier qui est de sapeur sacrénom qu’elle dirait bonne clopine qui perdant le sien le retrouve trop vite

bouguereau dit: à

Bravo, renato a tout compris depuis le temps qu’il se baladait cul nu rasé sur les estrades!

toufoulcan qu’il dirait votan..das ist ein lomgbard en peau dlapin élvé en chuisse

D. dit: à

Pourquoi évoques-tu Clopine si souvent, Bouguereau ? Je trouve ça suspect.

D. dit: à

Clopine par ci, Clopine par là…

Amanda Lire dit: à

Bouguereau, le blog légionnaire au tablier de sapeur!

D. dit: à

Bon je m’en vais.

pourmapar dit: à

Revenons à nos moutons :

Synthèse de la philosophie de KANT
synthèse_kant

_Le projet général de la philosophie de Kant est de faire coexister ces 2 ordres … les intuitions sont aveugles, sans intuition les concepts sont vides ».
Autres questions posées
Pourquoi l’intuition sans la raison est aveugle ?
Des pensées sans contenu sont vides, des intuitions sans concepts sont aveugles. … L’entendement ne peut rien intuitionner et les sens ne peuvent rien penser. C’est seulement dans la mesure où ils se combinent que peut se produire de la connaissance.

bouguereau dit: à

surtout lorsque l’on remarque l’extrême juvénilité du reste de leur visage

la barbe c’est comme tout..certain la porte bien..je connais le fiston d’une espèce de syrien javanais du neuf trois qu’on dirait assourbanipal..quand je lui dis il relève la tête..ses neoils s’agrandissent..quand je lui dis il ressemble surment au pot dbière de l’époque il le prends moins bien

bouguereau dit: à

Pourquoi évoques-tu Clopine si souvent, Bouguereau ? Je trouve ça suspect

c’est une intuition sans pensée

D. dit: à

Ah oui avec une hache. Moi je ne rate jamais les défilés du 14 juillet. Ils ont le droit de porter la barbe, ceux-là, ils sont vertueux et vénérables. Aucun problème pour moi. Comme les pionniers montaient à l’assaut en premier, leur espérance de vie était très faible. De ce fait, ils avaient le droit, lorsqu’ils partaient au combat, de ne pas se raser et revenaient barbus lorsqu’ils survivaient. Le port de la barbe est devenu obligatoire, à la Légion étrangère, en 1844.
Ca va totalement dans le sens de ce que je dis.

D. dit: à

Allez, changeons de sujet. Recentrons-nous.

bouguereau dit: à

Le port de la barbe

non taillé dédé..attation..sinon ça fait félon judas..autant dire keupu et t’es fusiyé de suite

D. dit: à

c’est une intuition sans pensée

Oui mais enfin bon.

bouguereau dit: à

une pensée une vraie..y’a du gras

D. dit: à

C’est ton inconscient qui te joue des tours ?

D. dit: à

et alii, l’inconscient de Bouguereau lui joue des tours. Vous devez bien avoir des solutions thérapeutiques en vue ?

bouguereau dit: à

si freud avait dit ‘l’inconscient c’est le gras’..ça aurait eu dla cuisse

D. dit: à

Déjà 16 heures 12 ! J’ai eu le temps de rien faire une fois de plus.

lmd dit: à

Marie Sasseur, je lis simplement les morceaux d’articles que vous avez proposés et j’y vois des contradictions. Ces contradictions ne suffisent pas à faire un avis éclairant.
Je n’ai pas lu ce livre, j’ai bien autre chose à faire; mais je crois avoir compris que P. L.-Q. a mis à jour des faits réels qui ne peuvent être ignorés.
Je connais depuis longtemps des plans et photos de cette série de sanatoriums du plateau d’Assy et j’ai toujours trouvé que c’est un très bel ensemble d’exemples d’architecture moderne française (années vingt et trente). Je salue les architectes Le Même et Abraham. La réalité des faits est que les études géothechniques ont été insuffisantes sur un site manifestement complexe et que l’envie de construire a été plus forte que la prudence. Les victimes de catastrophes ont parfaitement le droits de chercher des responsables, ce n’est pas de la psychohistoire à deux balles, c’est aussi une réalité.
Pour moi, la réalité principale, et je ne sais si ce livre la relève, est que ces belles constructions sont aujourd’hui à l’abandon à cause des mêmes erreurs de gestion que celles qui ont constitué les défauts et manquements les études.
Je vous remercie de prendre la défense des architectes.

Bloom dit: à

Tennessee…
C’est normal, c’est le far west!

Niet. C’est le Sud. Et par n’importe quel Sud. Celui de Pulaski, où naquit le Ku klux Klan, un sale jour de décembre 1865.
Bon, c’est aussi Memphis (nom piqué à l’Egypte) & Elvis, mais la tendance majoritaire y est furieusement poo’ white trash, rednecks and all.

Marie Sasseur dit: à

« @Marie Sasseur, je lis simplement les morceaux d’articles que vous avez proposés et j’y vois des contradictions. Ces contradictions ne suffisent pas à faire un avis éclairant. »

Évidemment, si les cons comme lmd n’ouvrent pas les liens…

« Je n’ai pas lu ce livre, j’ai bien autre chose à faire;  »

Oui, moi aussi. Autre chose à faire que de répondre à un con qui ne lit rien et comprend encore moins.

« mais je crois avoir compris que P. L.-Q. a mis à jour des faits réels qui ne peuvent être ignorés. »

Ah oui?

Et quoi donc ?

Prenez le temps de la réponse. On n’est pas face à baba, là.

B dit: à

Et pour ceux qui déforment mes propos, je n’ai jamais employé le mot « objectif » pour qualifier mes critiques.

Je me demandais après avoir lu votre résumé ou analyse de texte d’où venait cette nécessité de les publier? Vous ne dites rien de la construction littéraires, du style, vous vous attachez au contenu et faites part de ce que vous en aimez ou pas. Vous critiquez le fond , que deviennent la forme, le style?

Damien dit: à

Dans « le Figaro », ils parlent d’un metteur en scène qui n’a aucune considération pour le texte de Molière du « Tartuffe » qu’il a monté, et dont les dialogues sont à peine audibles lors de la représentation. A-t-il tort ou raison ? L’homme est-il fait pour admirer ? Pour respecter ? Le metteur en scène a choisi de détruire Molière plutôt que d’être détruit pas lui. Je comprends. On vous sert une purée au restaurant, elle a belle apparence : allez-vous la mettre dans un coffre-fort ou bien la manger ? La purée va passer par votre bouche, votre estomac, vos intestins. Et vous direz : « Putaing ! Elle est bonne la purée ! » Molière, c’est pareil. CQFD.

x dit: à

Oui, MS, Siloé est un roman magnifique et il ne faut pas laisser passer une occasion de mentionner Paul Gadenne.

La lecture de Siloé éveille inévitablement des échos (impossible de ne pas penser à La Montagne magique) : échos thématiques d’un « monde d’en haut » séparé de ceux qui vivent en bas, un univers clos avec ses rituels, ses horaires, l’empire des soignants sur les patients, le repos forcé (« cures d’air » et extinction des feux), l’attente et le rapport au temps, l’incertitude même de maladie (« à laquelle il lui semblait parfois être libre de croire ou non »), les relations parfois tendues, toujours intenses, entre malades venus d’horizons très différents (ici sur le plan social, intellectuel et spirituel), la montagne et ses dangers — ici une avalanche plutôt que la tempête de neige aveuglante où l’on s’égare —, les débats intellectuels, les divertissements et bien sûr les amours.
Démonstration également, s’il en était encore besoin, que le seul « sujet » ne fait pas le roman : à l’évidence, aucun des deux romans ne rend l’autre superflu, et Siloé est aussi profondément « gadennien » que der Zauberberg est « mannien ».
Les manières d’aborder et de traiter le « sujet » font toute la différence : ironie, dimension spirituelle, construction (la première partie de Siloé nous fait connaître le rythme et la teneur de la vie d’avant, parisienne, de Simon Delambre, agrégatif de lettres classiques, ses passions intellectuelles, les rivalités estudiantines entre forts en thème, tout ce à quoi il est brutalement arraché).
Sur le versant de la réception, Siloé offre en outre au lecteur français le plaisir de l’accès direct à une belle langue (classique !) et, du moins pour moi, une plus grande facilité à saisir les enjeux des conversations.

(Cela dit, il serait sans doute plus prudent d’ajouter un avertissement de « sensitivity reader » : jeunes ou moins jeunes lectrices féministes, attention ! certains passages dans lesquels Gadenne oppose Ariane à Minnie, et plus généralement sa vision des femmes, sont susceptibles de vous heurter. D’autre part, si l’on est fortement allergique à toute forme de spiritualité, le roman présente aussi un risque (pas d’œdème de Quincke signalé à ce jour). En revanche, le sentiment de la nature, qui y est très vif, devrait pouvoir réconcilier les lecteurs « présentistes » mais de bonne volonté avec Siloé.)

Marie Sasseur dit: à

Merci petitix, je ne manquerai pas d’aller voir.
C’est en cherchant autre chose, que j’ai lu cet extrait  » cure de silence  » que je n’ai pas réussi à copier-coller.

Damien dit: à

Extrait de l’article furibond de Philippe Tesson dans « Le Figaro » :

« Ce sont Tartuffe et Molière que l’on assassine là, ce sont une mémoire, un respect, une vérité, une culture que l’on offense. On n’est pas près d’oublier l’enterrement de Mme Pernelle, la grossesse d’Elmire, les clowneries d’Orgon (pauvre Podalydès!), le bain de Tartuffe, un misérable mendiant, la machinerie hostile du décor, etc. C’est devenu cela, ce Tartuffe, ce trésor d’intelligence transformé en une partie de catch, vaguement homo, en bazar de toc. C’est cela que le théâtre national de notre pays, chargé d’honorer notre répertoire, offre à voir à l’occasion du 400 anniversaire du plus glorieux de ses poètes, de surcroît pour célébrer la découverte d’un texte inconnu. »

Tesson est passé à côté d’une mise en scène, à la Comédie française, qui semble obtenir un certain succès auprès d’un public éclairé… D’où sa rage rentrée de critique réactionnaire. J’aime bien Tesson, pourtant. On le dit plein de jeunesse, à près de 100 ans. Il me semble qu’il peut rajeunir encore !

Marie Sasseur dit: à

Et il savoir gré au S.talker, dans sa très fouillée critique de ce roman de Gadenne, d’avoir évité le pont aux ânes qu’est la montagne magique, chaque fois que ça tousse…!

Marie Sasseur dit: à

Enfin, ne vous précipitez pas tous à Praz- Coutant, en même temps; en ce moment le fond de vallée est irrespirable, le scandaleux lobby du trafic !

bouguereau dit: à

Tennessee…
C’est normal, c’est le far west!

Niet. C’est le Sud

le tecsas ou bat le coeur de lamérique cest -dze- west..et il est plus au sud..cque c’est qula mythologie geographique idéologique américaine qutu fais circuler kabloom..et à quelle fin exactement

bouguereau dit: à

Il faut savoir gré , doublement

et la pipe térezoune..oublie pas la ptite pipe qu’il dirait lcommisaire à lassouline..vu qutu tmets à tabe

et alii dit: à

UNE DATE/
Henri Bergson, La Pensée et le mouvant, 1934, « L’Intuition philosophique », 1911, PUF, 2013, p.119-120

Bloom dit: à

fuck off le boug, you’re a useless nitpicker.

lmd dit: à

Marie Sasseur, je lis soigneusement quand le sujet m’intéresse et je ne suis pas certain que vous en ayez fait autant :
Sur le site consacré à HenryJaques Le Même, l’article de Anne Tobé (Maire adjoint déléguée à la culture à Passy, guide du patrimoine des pays de Savoie, elle anime également le Centre de recherche et d’étude sur l’histoire d’Assy (CREHA). Elle écrit :
«………Parmi ses membres, le Dr Alexandre Bruno, directeur-adjoint. Parmi ses collaborateurs français, les Drs Paul Émile Davy et François Tobé, phtisiologues français déjà très engagés dans la lutte antituberculeuse.»
Peut être a-t-elle un a priori positif .
Mais j’avais bel et bien lu tout l’article et j’ai reverifié, nulle part on ne cite la catastrophe ; mais je n’ai pas lu les 27 chapitres consacré à Le Même (que je le répéte je salue comme un architecte important par ce qu’il a réalisé et apporté) .
J’avais également lu tout l’article de l’Architecture d’Aujourd’hui qui indique :
«Le fait est qu’on se trouvait dans une zone à haut risque, connue comme telle et que sévissait depuis 1923 une solide polémique sur l’opportunité générale du choix des sites du plateau d’Assy. Spécialement, un avis de l’expert le plus qualifié du moment, le professeur Raoul Blanchard, fondateur à Grenoble de l’Institut de géographie alpine, qui déclarait que le projet d’édifier un sanatorium sur ce site était « monstrueux ».
Mais ne nous cassons pas les pieds plus longtemps.

bouguereau dit: à

..un peu comme larchitecture mhoderne et la tuberculose..un mariage de raison..le plan voisin..si baroz y fsait une ballade uchronic..et ben j’irai commenter..mais tu dvrais biffer le compte baroz..t’es pas dla police municipal a hidalgo sacrénom

Marie Sasseur dit: à

« Marie Sasseur, je lis soigneusement quand le sujet m’intéresse et je ne suis pas certain que vous en ayez fait autant »

Il est vraiment con ce lmd. Incroyablement con. Une calename-ité, comme le rapport du même nom.

Pour ce qui m’intéresse je lis évidemment les liens que je poste !

Je n’ai pas beaucoup d’ambition ici, mais permettez moi d’avoir au moins celle de m’adresser à d’autres que des toquards de nouveau 5ème G comme lmd. Qu’il se rassure cependant, c’est le niveau « intellectuel » de l’animateur pressenti pour devenir président, selon l’intuition de Houellebecq.

Marie Sasseur dit: à

Une calamité ! la connerie sur ce blog.

Amanda Lire dit: à

Bergson, y’a l’intuition qui son
et y’a person qui y répond!

Marie Sasseur dit: à

psst,lmd, ce blanchard a donné naissance à tout un tas de trous du cul, collés sur leur chaise à faire des » modèles  » mathématiques.

pourmapar dit: à

et y’a jamais person qui y répond!

Eh bien, si.
Gaston Bachelard par exemple.

bouguereau dit: à

un barbu qui rnaudait y parait

Marie Sasseur dit: à

Sûr que le Calame de Simenon, il devait être un peu comme ce Blanchard.

bouguereau dit: à

la légende disait qu’il le fsait exeupré pour ête peinard et éloigner les facheux..havec internet térezoune elle peut puer tout cqu’elle veut..meussieu courte il ne sent rien..le présentiel..et ben ça va faire mal

Marie Sasseur dit: à

Pour se faire peur,les Ricains sont très forts sur les films catastrophe. Drôle que cette cat nat n’ait pas fait l’objet d’un film. Mais ce reblochon de P. Lamy-Quique n’est peut-être pas encore tout à fait à maturité.

B dit: à

Une calamité ! la connerie sur ce blog

Et qui selon vous, en toute objectivité, entretiendrait le niveau de la calamité et de la connerie de l’esprit qui meut le calame? Qui mieux que l’autre

B dit: à

Merci Marie pour cette présence à l’autre toujours pondérée et ouverte au dialogue multilatéral.

x dit: à

Un peu étonnée que et alii n’ait pas mentionné Pierre Bayard à propos de ces « intuitions » littéraires ou « anticipations esthétiques » (il est toutefois possible qu’un lien m’ait échappé).

En 4ème de couv’ de Le Titanic fera naufrage :
« A l’image du romancier américain Morgan Robertson, qui raconta le naufrage du Titanic avec quatorze années d’avance, les créateurs semblent disposer d’un accès privilégié vers l’avenir, qui leur permet d’anticiper les guerres, les dictatures ou les catastrophes naturelles.
Prendre la mesure de cette capacité prémonitoire ne devrait pas seulement inciter à leur confier des responsabilités politiques et à les associer aux recherches de la science, mais aussi à remettre en cause notre lecture des œuvres ainsi que notre représentation de l’histoire littéraire et artistique. »

Il y est aussi question, inévitablement mais brièvement, de Kafka annonciateur des régimes totalitaires, de Jules Verne, pas seulement pour les voyages interplanétaires mais à propos de l’élévation du niveau des mers à la suite du réchauffement climatique (Sans dessus dessous, 1889).
Ou de prévisions à très court terme, comme celle du tremblement de terre du 12 janvier 2010 à Haïti, dans une pièce de Frankétienne écrite 2 mois auparavant (et en cours de répétition au moment de ce séisme auquel le poète survivra).
Plutôt que de parler de voyance ou de prophétisme, P. Bayard tire de cet exemple les deux notions de « lignes de faille » (fragilités déjà inscrites, identifiables, repérables par les esprits les plus sensibles, leur permettant de pressentir un événement inévitable dont seule la date est imprévisible) et de « pré-secousses », vibrations antérieures au déclenchement proprement dit. Il en fait un « modèle de pensée sismologique, étendu à d’autres situations », qui « incite à concevoir l’écriture comme un sismographe apte à capter des informations que l’intelligence ne perçoit pas nécessairement, mais que le corps ou l’inconscient enregistrent à leur insu ». (58)
Le chapitre dans lequel Bayard examine l’explication/objection de la simple coïncidence (à l’aide de l’ouvrage de Gérald Bronner, Coïncidences Nos représentations du hasard) est illustré par la proximité entre Plateforme de Michel Houellebecq (août 2001) et l’attentat de Bali (12 octobre 2002).
Celui qui évoque les biais de confirmation analyse ressemblances et différences entre 2 best-sellers de Tom Clancy et les attentats du 11 septembre.
Sont aussi convoqués H.G. Wells, The World set free, « Le mont Fuji en rouge » de Kurosawa, « La Chinoise » de Godard et quelques autres, et côté théorique la loi de Murphy et l’hypothèse des univers parallèles.

Damien dit: à

Le « Tartuffe » qui est joué à la Comédie française est la version originale en trois actes, avant qu’elle ne soit remaniée par Molière, selon la volonté de Louis XIV. La pièce est davantage comique et satirique, paraît-il. On peut en acheter le texte sur le site de la Comédie française. Voilà comment ce même site présente cette « nouveauté » :

— Il [Ivo van Hove, le metteur en scène] choisit cette version énergique, furieuse même, concentrée sur la crise que l’arrivée de Tartuffe provoque dans une riche famille, en ruines. Elle est resserrée sur la relation passionnelle de Tartuffe avec la deuxième et jeune épouse du riche Orgon, le conflit entre le père et le fils ainsi que l’opposition entre une vision progressiste et libertine du monde portée par Cléante et celle conservatrice d’Orgon et de sa mère. Ivo van Hove n’oublie pas que Tartuffe est un mendiant qui « se voit attribuer un rôle de sauveur, de dévot, par Orgon qui trouve en lui un confident, un maître spirituel » jusqu’à ce que, pour « sceller ce lien unique, il décide de faire de Tartuffe son seul héritier. La bombe explose. Comme un grand nombre des comédies de Molière, Le Tartuffe est un drame social. »

Mon commentaire : passionnant et passionnel.

et alii dit: à

X,vous avez raison et maintenant je sais que quelqu’un est susceptible de venir ici rappeler les explorations de P.Bayard qui me semblent judicieuses pour « la littérature »(auteurs,lecteurs,critiques) ,j’attendrai donc délibérément un peu en comptant sur vous! bonsoir

Jazzi dit: à

De quoi « La Chinoise » de Godard est-il prémonitoire, x ?

Jazzi dit: à

« D’où sa rage rentrée de critique réactionnaire. J’aime bien Tesson, pourtant. On le dit plein de jeunesse, à près de 100 ans. Il me semble qu’il peut rajeunir encore ! »

Quel Tartuffe tu fais, Damien !

MC dit: à

Le résumé du livre de Pauline-Quique place en lien sur le blog n’incrimine ni Ol Abraham ni son confrère, mais les entreprises et leurs malfaçons des années 1920. Et quand on sait les problèmes que posent la mauvaise conservation du béton de cette epoque, on se dit qu’outre le site, l’ensemble était bien mal parti.

D. dit: à

renato, pourriez-vous m’expliquer qui est « Térézoune » ?

Petit Rappel dit: à

Il n’y a pas, plus exactement, il n’y a plus, de version du Tartuffe en trois actes, Ce qu’on joue pour faire causer est à Moliere ce qu’un mauvais disciple de Viollet le Duc est au moyen Âge et on ne peut cacher qu’il y a là dedans du ravaudage.On a il est vrai des textes qui vous content la représentation telle qu’elle eut lieu, mais rien de ce premier Tartuffe dont on nous fait tout un fromage. Quant à l’interdiction par le Roi, faut-il souligner qu’il lui faut tenir compte d’un puissant parti dévot dont le Président de Lamoignon et Voyer d’ Argenson sont les têtes les plus solides ? Ce n’est pas un hasard si la permission du Tartuffe a pour corollaire la dissolution de la Comoagnie du St Sacrement, « coup de majesté » joué et réussi par le Roi, quelles qu’aient été l’activité ultérieure des confréries. Faudra-t-il, bientot , au motif qu’elles n’ont pas été transmises, imprimées, ou même finies, recreer Melicerte, écrire une Iphigenie en Tauride et l’attribuer à Racine qui n’en a qu’esquisse le plan, , voire tirer du néant la pièce Chinoise à laquelle pensait Corneille après Surena.?S’il y a une chose à dire aux professeurs mondains et aux médiocres gâcheuses d’ alexandrins, c’est que quand on a l’honneur de servir Moliere, il y a des choses qu’on ne fait pas dans sa Maison.

x dit: à

Jazzi, la Chinoise (1967) « anticipe » mai 1968, mais là n’est pas l’essentiel : le film serait surtout « prémonitoire de son échec et de celui du gauchisme » (v. Antoine de Baecque)

Jean Langoncet dit: à

@Amanda Lire dit: à
Bergson, y’a l’intuition qui son
et y’a person qui y répond!
Marie Sasseur dit: à
psst,lmd, ce blanchard a donné naissance à tout un tas de trous du cul, collés sur leur chaise à faire des » modèles » mathématiques.
pourmapar dit: à
et y’a jamais person qui y répond!
Eh bien, si.
Gaston Bachelard par exemple.
bouguereau dit: à
un barbu qui rnaudait y parait

L’essence du ridicule a une sale gueule et un cervelet bien conservé ; pas au point de passer le voile aux meufs, mais pas loin
https://www.youtube.com/watch?v=s11BuatTuXk

Jean Langoncet dit: à

go figure
Rory Gallagher – For The Last Time

JC..... dit: à

SAMEDI 29 JANVIER 2022, 5h21, 6°, temps dégagé

C’est le week-end. Le moment ou jamais d’accorder un peu de repos à ce vieux SIMENON, épuisé par ses intuitions terrifiantes. Relâche !

A l’EHPAD, l’écrivain épuisé par les commentaires d’ici-bas …

Damien dit: à

@ Petit Rappel : pourtant, il demeure que Molière avait d’abord écrit un « Tartuffe » en trois actes, et qu’il l’a transformé ensuite en une pièce en cinq actes, sous les injonctions spécieuses de Louis lui-même. Cette pièce en trois actes, éphémère, mais qui a été montée, existe donc bel et bien, et la Comédie française l’a fait réimprimer et la vend sur son site. Sa reconstitution est le fruit d’un travail scientifique sérieux. Ce n’est pas du vent ! Ivo van Hove a travaillé sur une matière très substantielle.

Jazzi dit: à

Un peu tiré par les cheveux, l’effet prémonitoire de « La Chinoise » de Godard, x !
Au moment du tournage, il croyait au maoïsme, et sa Chinoise récitait consciencieusement les pages du Petit Livre rouge…

Jazzi dit: à

« Présidentielle : Zemmour propose une bourse de 10000 euros par naissance dans les zones rurales
Par cette mesure, le polémiste entend mener « une vraie politique de natalité » et de « reconquête des campagnes ». »

De quoi étendre le « grand remplacement » jusque dans la France profonde !?

JC..... dit: à

A l’époque où a été tourné « La Chinoise », Mao Zedong avait remplacé Dieu dans l’esprit faible des intellectuels les plus subtils.

Je pense qu’il faut plutôt remplacer « effet prémonitoire » par « admiration sinophile »….

JC..... dit: à

Retour du jogging matinal dans une nature belle, calme et fraiche au lever du jour, et tellement accueillante dans sa simplicité.

Quel bonheur !

Alors … Jadot, Mélenchon, Taubira, Hidalgo, Pécresse, Zemmour, Macron, Bouvard, Pécuchet et autres marionnettes de la démocratie … Rien à foutre !

Marie Sasseur dit: à

« Quand on sait » rien.

Il est remarquable que les structures béton des bâtiments des sanatoriums du Plateau d’Assy aient maintenant presqu’un siècle, pour ceux conservés. On ne fera pas le même pronostic pour les constructions actuelles dites  » durables ».
Sur le site du CAUE 74, on peut lire comment cette architecture était novatrice, pensée pour les résidents et en harmonie avec le théâtre exterieur. Le matériau béton a évidemment permis cette prouesse technique, on pense évidemment à A. Perret et quelques autres; il suffit de voir quelques photos lors de la construction du Roc des Fiz, que l’on peut voir en ligne.

Jazzi dit: à

Décidément, après le dernier film de Claude Lelouch, le léZard trouve que le cinéma français est particulièrement crépusculaire ces derniers temps !

B dit: à

Jazzi, c’est peu si l’on envisage le parcours du combattant que représente l’éducation des enfants dans le but de les intégrer à la société productive et en considérant les exigences futures des entreprises et du marché de l’emploi . Démagogie, inconscience, achat d’un électorat. La France détient un taux de natalité respectable qui je pense est soutenu par une population enracinée ailleurs que sur son sol, cette politique si elle était menée ne ferait que monnayer pour les motiver de futures maternités. Les familles responsables et aptes à accompagner leur progéniture en nombre n’ont nul besoin de cet aide en revanche peut être revoir le système boursier afin de permettre aux enfants doués des classes modestes d’accéder plus facilement à l’enseignement supérieur et à vivre plus confortablement leur cursus plutôt qu’en faire des cyclistes livreurs ou des exploités sans protection.

et alii dit: à

excuses un seul B. IL Y A D2J0 LA RUE A PARIS;
L’allée Louise-Labé est une voie du 19e arrondissement de Paris, en France
Cette voie de desserte est créée en 1973 dans le cadre de l’aménagement de l’îlot 7, secteur Rébeval-Nord, et prend sa dénomination actuelle par un décret préfectoral du 18 mars 1974.

M. Victor dit: à

Silencieuse Rdl !

M. Victor dit: à

« La neige sur l’eau, le silence sur le silence ».
Jules Renard (Journal).

M. Victor dit: à

Samedi 29 janvier 2022
19 h 33 mn 36 secondes d’éternité…

M. Victor dit: à

HÉ ! HO ! Y A QUELQU’UN ?!
MAIS RÉPONDEZ BORDEL !!!

Janssen J-J dit: à

on est là, du calme… y’ pas l’feu quand même ! Si ? Appuyez sur la gachette, déjà !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*