Saloperie de métier que le nôtre !
Si l’envie vous prenait un jour de lancer un mouvement littéraire, il ne faut jurer de rien, songez en tout premier lieu à lui inventer un nom de baptême facile à mémoriser, puis à commander une photo qui immortalise ses membres ; le reste (écrivains, livres, éditeurs, théorie, thèses etc) est secondaire. Un label et une image : voilà du marketing bien senti ! Le « Nouveau roman » est, dans ce registre, une réussite exemplaire. Comme chacun sait, cela n’existe pas ; il n’empêche qu’on lui a consacré depuis des lustres d’innombrables articles, études, ouvrages, doctorats, émissions ; pendant très longtemps, les étudiants américains d’est en ouest ont même été persuadés par leurs professeurs qu’il incarnait à lui seul la littérature telle qu’elle se vivait en France ; aux dernières nouvelles, on en trouve encore dans des universités reculées. Nul doute qu’ils seront guettés par l’épectase lorsqu’ils découvriront dans les prochains jours la publication par Gallimard des lettres échangées de 1946 à 1999 par Michel Butor, Claude Mauriac, Claude Ollier, Robert Pinget, Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute et Claude Simon sous le titre, devinez quoi, Le Nouveau roman (336 pages, 20 euros) ! Ce qui témoignerait de son existence contre la méchante rumeur répandue depuis des lustres par de mauvais esprits et des langues de vipère que le milieu littéraire aime à réchauffer en son sein.
Ce septuor improbable figurait bien sur la photo historique, appuyé contre le mur de l’ancien bordel qui est le siège historique des éditions de Minuit à Saint-Germain-des-Prés. L’idée de ce cliché revient au photographe Mario Dondero. Le mensuel culturel l’Illustrazione italiana lui avait commandé un reportage sur l’avant-garde littéraire française. A l’époque (rentrée 1959), c’étaient eux. Ils ne passaient pas là par hasard. Le plus extraordinaire est que leur éditeur et ami Jérôme Lindon ait réussi à les réunir pour l’occasion même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras (il est vrai qu’elle les commentait à sa manière déjà forcément sublime : « Le Nouveau roman, ce serait plutôt à eux de se réclamer de moi »). Pour l’historienne Anne Simonin, auteure de l’indispensable Les éditions de Minuit 1942-1955 Le devoir d’insoumission (Imec éditeur, 2008), il s’agit sans nul doute d’une image fondatrice :
« Elle n’enregistre pas l’existence du Nouveau roman, elle l’institue, transmuant un ensemble d’écrivains solitaires en groupe-manifeste d’une nouvelle tendance littéraire. Cette photographie est ainsi devenue le symbole de ce qu’initialement prétendait représenter (…) Plutôt que de de déclarations d’intention, de controverses critiques, de textes subversifs, l’ »Ecole du regard » est née de l’objectif d’un appareil photographique ».
Encore fallait-il avoir le talent opportuniste de l’intrumentaliser. Le savoir-faire commercial de Jérôme Lindon (bien qu’il ne fut pas leur seul éditeur), allié au sens stratégique de son conseiller Alain Robbe-Grillet fit le reste. Et comme pour le fauvisme et le cubisme entre autres, on doit leur nom de baptême à l’article d’un critique qui ne les aimait pas, Emile Henriot dans le Monde en 1957. Mais au-delà, quelle réclame pour les éditions de Minuit !
Et voilà que plus d’un demi-siècle après parait le recueil des sept écrivains saisis dans leur épistolat. Quelle affiche que tous ces noms sur la couverture ! et quelle déception déploreront les lecteurs friands d’histoire littéraire… Au moins y apprend-on, sans en être surpris, que Beckett aida Pinget financièrement, ce dernier ayant eu l’amère surprise de voir son manuscrit de Graal-Flibuste refusé par les éditions de Minuit sauf à la réduire de 280 à 200 pages « uniquement pour vendre un livre moins cher »… Les autres verront plutôt dans ces échanges de vues sur leurs problèmes matériels, leurs voyages, leurs conférences, les basses manœuvres des jurys littéraires, les relations avec les éditeurs, les petits bobos de l’âge, leurs lectures et les avanies de la météorologie la confirmation que ce groupe n’en était pas un, que ce mouvement n’avait jamais été constitué, et qu’ils ne s’étaient jamais plus retrouvé ensemble en dehors de cette photo ; le fait est qu’ils n’avaient pas grand-chose à se dire, chacun traçant brillamment son sillon de son côté. On comprend que Jérôme Lindon ait renoncé à faire aboutir son projet de « Dictionnaire du Nouveau roman » écrit par les Nouveaux romanciers même. Ils auraient pu former une famille d’esprit comme les surréalistes et les dadaïstes, mais non, rien.
Les Hussards, comme les avait baptisés Bernard Frank ? Jacques Laurent aurait eu bien du mal à les réunir, Roger Nimier étant mort jeune en 1962, Michel Déon passant son temps en Irlande ou en Grèce ou ailleurs et Antoine Blondin ne décollant pas des stades un peu partout. Pas la moindre photo des quatre ensemble, et pour cause. Quant aux pères fondateurs de la Nouvelle Revue française (Gide, Rivière, Schlumberger, Martin du Gard), s’ils ont bien posé ensemble lors de décades à Pontigny, s’ils avaient beaucoup en commun et qu’ils oeuvraient vraiment à partir d’un projet littéraire collectif, ils ont échappé aux pires néologismes que la postérité aurait pu retenir, de « gallimardeux » à « nrfeux » ; le truculent Henri Béraud les avait bien enrôlés dans un pamphlet fameux au sein de La croisade des longues figures (éditions du Siècle, 1924) en raison de leur austérité supposée ou déduite de leur exigence artistique, mais ça ne prit pas.
Qu’importe que les nouveaux romanciers, en principe les premiers concernés, aient nié avoir eu quoi que ce soit en commun (guère de « nous » dans leurs lettres), ou alors comme nombre d’écrivains en tête à tête, Carrie Landfried et Olivier Wagner, les préfaciers et éditeurs de cette correspondance croisée insistent en écrivant cette chose extraordinaire :
« …la question n’est pas, quand on aborde le nouveau roman, de savoir s’il exista jamais, mais à quel point dans l’histoire, on le considère ».
Ca, c’est fort ! Poussée à ce niveau de conceptualisation, l’esthétique de la réception devrait être considérée comme l’un des beaux-arts bien que Robert Pinget parle de l’un de ses textes comme d’un « petit caca » et qu’il craigne parfois, question production littéraire, de « finir caca ». Le même, l’un des plus attachants de cette bande qui n’en était pas une avec Claude Ollier qui sera une découverte pour beaucoup (et donnera envie de se reporter à ses livres), n’en manifeste pas moins une rare lucidité : « Saloperie de métier que le nôtre ! ».
(« Quand Alain Robbe-Grillet, Claude Simon, Claude Mauriac, Jérôme Lindon, Robert Pinget, Samuel Beckett, Nathalie Sarraute, Claude Ollier tenaient le mur rue Bernard-Palissy » photos Mario Dondero, 1959)
1 450 Réponses pour Saloperie de métier que le nôtre !
Un chef d’oeuvre de vacherie! Dans les thèses, ne pas oublier pour Robbe-Grillet, le role de Bruce Morissette, et la phrase sidérante du meme ARG qui s’y trouve: « Vous m’avez sauvé du symbolisme! »
CLAUDE OLLIER
Au commencement était l’image
Né à Paris, Claude Ollier (1922-2014) appartient à ces premières générations d’écrivains pour lesquels la découverte du cinéma a précédé celle de la littérature. Cet art naissant, encore balbutiant, associé au cirque et au music-hall, et que Georges Duhamel qualifiait de « divertissement d’ilotes », marquera néanmoins, durablement, l’imaginaire de tout futur romancier. Même les plus exigeants. En introduction de son recueil de notes et de critiques de films, écrits entre 1958 et 1968, Claude Ollier, qui fut un temps lié au Nouveau Roman, évoque, dans son style concis et sans fioritures, l’évènement considérable que représentait alors, surtout pour un enfant, le simple fait d’aller au cinéma. Tout un cérémonial, familial et dominical, qui remplissait ces nouveaux temples de spectacle et vidait les églises, inimaginable de nos jours ! Témoignage.
« C’est dans les années 30. On a loué, bien entendu. La salle a six mille places, mais on n’est jamais certain d’entrer en se présentant à la caisse un dimanche après-midi, au dernier moment. Le Palace a été refait, complètement transformé, la façade est une pagode en béton, panneau-affiche énorme, échafaudage, les héros du drame ont vingt mètres de haut. Quatorze heures. Les familles se pressent, tout le quartier est là, escaliers à n’en plus finir, ascenseurs. On a une loge au deuxième balcon, tous les quatre, comme chaque dimanche ou presque, mon père nous fait tirer au sort, quatre papiers dans son chapeau : « cinéma », « promenade à pied », « promenade en voiture », « musée ». Il suffit de mettre quatre papiers « cinéma », ça a marché plusieurs semaines. Il fait très chaud, la nef est immense, c’est une manifestation de masse, on est là pour l’après-midi entière. Première partie, music-hall : danseurs, jongleurs, clowns, chanteurs, prestidigitateurs, animaux savants, trapézistes. Entracte pour le goûter, à n’en plus finir. Puis concert d’orgue électrique : le bonhomme surgit lentement des profondeurs, soudé à son instrument – comme dans un rêve, smoking bleu ciel, pleins feux multicolores, musique douce, l’extase. Vers dix-sept heures, le film. On sortait de là fourbus, pour le dîner. Même chose, en moins luxueux, dans les autres salles du quartier, bondées. Les Misérables en famille, un mois durant, ces fins de semaines qu’on n’appelait pas week-ends. Toute une éducation.
Me demandant récemment pourquoi, au fond, j’avais écrit pendant dix ans sur les films, comme ça, au hasard des sorties en salle et des rétrospectives de la Cinémathèque – de courtes notes au début, puis des articles plus importants, certains très longs en fin de compte –, je me suis aperçu, relisant ces « papiers », que les deux derniers donnaient réponse exacte à la question : l’enfance, et l’écriture – l’écriture de fiction. Liées de toujours étroitement, il faut croire.
Le cinéma fut ainsi donné d’enfance, familiale, et apprentissage des récits chez l’enfant, avant les livres assurément : tous les mélos, les romans populaires, les drames sévères en noir et blanc, croisières jaunes, épopées, l’idylle aux colonies, la guerre… […]
Fascination des films, jeux d’écriture et d’enfance : si ces « critiques » – publiées assez régulièrement, principalement dans la Nouvelle Revue Française, le Mercure de France et les Cahiers du Cinéma – ont un intérêt, c’est de montrer peut-être comment la vision des films a pu se lier très tôt, se rattacher à un travail d’écrivain, par repérage de convergences dans la pratique de la fiction, ou d’interférences dans le traitement des textes et des mythes, voire d’un certain « objet » commun – à une époque qui fut de renouvellement sans doute, et d’ouverture : on le mesure mieux aujourd’hui. »
(« Souvenirs écran », Editions Gallimard, 1981)
Et Claude Ollier, de préciser, en ouverture du livre : « De toutes les évocations personnelles, celles des souvenirs d’enfance ont encore le plus de chances de recueillir indulgence et compréhension, surtout si le propos qui les mobilise entend souligner le rôle primordial de l’élément cinématographique dans la formation culturelle actuelle – rôle quotidiennement vérifiable chez les nouvelles générations, mais que les « maîtres » traditionnels, s’ils n’osent le nier, minimisent toujours en pratique, tant par une méconnaissance vertigineuse du sujet que par leur refus de réviser des hiérarchies désuètes (combien encore, poussés à bout, n’accordent point qu’un film ait jamais atteint, ou puisse jamais atteindre à la beauté, à l’envergure, au rayonnement d’une musique ou d’un écrit : quel lot d’objections offusquées pour qui soutient que Nosferatu est à estimer sur le même plan que Le Château !). »
Intéressant papier… , mais in fine…, quid ? (qq réactions à chaud à première lecture, avant la messe du dimanche matin, 11/7/21@10.49)…
1 . Anéfé, Claude Mauriac, un personnage toujours dans les bons coups, et toujours un peu incongru, à susciter la perplexité… Quid du label « nouveau roman » dans les 30 tomes de son journal… ?
II . Relevé qq scories mesquines : ‘en FAIRE (?) revivre un livre moins cher… – Béraud (…) les AVAIENT, etc …
III. « Comme chacun sait, cela n’existe pas »… Quand ça existait et qu’on y croyait… au « Nouveau roman », non, on ne le savait pas… Personne ne le savait… On se gargarisait tout au plus, on vomissait ou on se délectait, mais ça existait bel et bien… Pourquoi nous faire complice de ce qui paraitrait une imposture, aujourd’hui ?… Ils n’y ont peut-être pas cru eux-mêmes, mais ils n’ont apparemment rien fait pour démentir la légende de ce label, qui a bien dû les arranger durant des plombes…, non ? A ton vu l’un. d’entre eux.elle se « battre » à la grande époque pour le disqualifier…. Même la Margot Dudu s’en attribuerait la maternité… t’imagines la rivalité avec la Sarraute ?…
Pourquoi en permanence, faudrait-il réécrire le monde ?…
– Osons un parallèle avec les « nouveaux philosophes »… qui n’en ont jamais été : Glucksman et Lévy s’y reconnaissaient-ils en 1974 dans ledit mouvement de ces médiocres essayistes, découvrant Soljenitsyne sous la férule de Jean Daniel ? etc,…
IV. En quoi est-ce une « chose extraordinaire » que l’esthétique de la réception qui recouvrirait du vide ? – Et comment lire cette chute : « Saloperie de métier que le nôtre » ?… N’est-ce pas une simple coquetterie de grande cocotte ! – Faut-il faire de ce caca nerveux la preuve d’une grande lucidité ?… –
Plouf. Tous comptes faits (ergo), pensons point que j’irions nous farcir ce bouquin de correspondances croisées… Merci pour Landfried et Wagner (?)… de les avoir fait exister en avant première mondiale chez Gallimardias, 20 euros !
Bàv, PA,, MC et… au souvenir revenu d’un accident où je faillis griller ma robe 🙂 … je sais, je sais…
addendum -> épistolat – épectase, …
La classe, quoi !
« Nous n’écrivons pas pour des inférieurs, mais pour des pairs ».
– – Georges Simenon, lettre à André Gide (1946)
(dans le tweet Simenon de P.A)
Alain Robbe-Grillet, « Pour un Nouveau Roman » (1963) :
« L’écriture, comme toute forme d’art, est […] une intervention. Ce qui fait la force du romancier, c’est justement qu’il invente, qu’il invente en toute liberté, sans modèle. Le récit moderne a ceci de remarquable : il affirme de propos délibéré ce caractère, à tel point même que l’invention, l’imagination, deviennent à la limite le sujet du livre.
Et sans doute une pareille évolution ne constitue-t-elle qu’un des aspects du changement général des relations que l’homme entretient avec le monde dans lequel il vit. Le récit, tel que le conçoivent nos critiques académiques — et bien des lecteurs à leur suite — représente un ordre. Cet ordre, que l’on peut en effet qualifier de naturel, est lié à tout un système, rationaliste et organisateur, dont l’épanouissement correspond à la prise du pouvoir par la classe bourgeoise. En cette première moitié du XIXe siècle, qui vit l’apogée — avec La Comédie humaine — d’une forme narrative dont on comprend qu’elle demeure pour beaucoup comme un paradis perdu du roman, quelques certitudes importantes avaient cours : la confiance en particulier dans une logique des choses juste et universelle. Tous les éléments techniques du récit — emploi systématique du passé simple et de la troisième personne, adoption sans condition du déroulement chronologique, intrigues linéaires, courbe régulière des passions, tension de chaque épisode vers une fin, etc. —, tout visait à imposer l’image d’un univers stable, cohérent, continu, univoque, entièrement déchiffrable. Comme l’intelligibilité du monde n’était même pas mise en question, raconter ne posait pas de problème. L’écriture romanesque pouvait être innocente.
Mais voilà que, dès Flaubert, tout commence à vaciller. Cent ans plus tard, le système entier n’est plus qu’un souvenir ; et c’est à ce souvenir, à ce système mort, que l’on voudrait à toute force tenir le roman enchaîné. Pourtant, là encore, il suffit de lire les grands romans du début de notre
siècle pour constater que, si la désagrégation de l’intrigue n’a fait que se préciser au cours des dernières années, elle avait déjà cessé depuis longtemps de constituer l’armature du récit. Les exigences de l’anecdote sont sans aucun doute moins contraignantes pour Proust que pour Flaubert, pour Faulkner que pour Proust, pour Beckett que pour Faulkner… Il s’agit désormais d’autre chose. Raconter est devenu proprement impossible. »
P.Assouline;
comme les avait baptisé ET S!
seriez vous anglophobe ?
A la sortie de l’ouvrage en question, Paul Edel nous avait fait part de sa déception, à quelques exceptions près, à propos de cette correspondance plurielle.
« Saloperie de métier que le nôtre ! »
Faut en changer, Passou !
Claude Ollier, grand écrivain.
Merci etall pour la correction, c’est fait
Les correspondances publiées par Gallimard ne sont plus ce qu’elles étaient.
Et pendant ce temps, Phil attend toujours le second tome de celle échangée par Morand et Chardonne !
Le cinéma fut ainsi donné d’enfance, familiale, »
oui, c’est ainsi pour moi,et aussi pour mes enfants et petits enfants; mais il me semble que ce fut aussi pour mon père, sinon enfance, jeunesse,
A propos du terme « Nouveau Roman », la fiche Wikipédia est plus précise, Passou :
« Le Nouveau Roman est un mouvement littéraire du xxe siècle, regroupant quelques écrivains appartenant principalement aux Éditions de Minuit. Le terme est employé la première fois par Bernard Dort en avril 1955, puis repris deux ans plus tard, avec un sens négatif, par l’Académicien Émile Henriot dans un article du journal Le Monde le 22 mai 1957, pour critiquer le roman La Jalousie d’Alain Robbe-Grillet et Tropismes de Nathalie Sarraute. »
Ce fut ainsi pour nous tous, et alii !
Ensuite, l’enfant, devenu grand et détaché de l’influence familiale ira au cinéma pour… flirter !
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ROGER GRENIER
Mélodrame en fond de salle
Le Magic Palace, un modeste cinéma de quartier, situé à la périphérie d’une ville du Sud-Ouest de la France, est le héros principal du Ciné-roman de Roger Grenier, Prix Femina 1972. Edifié au temps du muet, le Magic Palace connaîtra bien des vicissitudes durant les dernières années d’avant la Seconde Guerre mondiale, période à laquelle se cantonne le roman. L’occasion pour Roger Grenier, dont les parents exploitèrent une salle de cinéma à Pau lorsqu’il était adolescent, de faire revivre tout un monde pittoresque au cœur d’un univers où le rêve se confond avec la réalité. Ici, un jeune militaire à la veille d’être rendu à la vie civile tente d’obtenir les faveurs d’une midinette dont le seul but est de se faire épouser. Il n’ira pas au-delà de ce que l’obscurité de la salle de cinéma (où l’on projette un sombre mélodrame dont le héros est un certain Pascuale Michele), et les conventions en vigueur à l’époque, permettaient alors aux jeunes gens de s’offrir en matière de sexualité.
« L’heure officielle du début de la séance était passée depuis longtemps. Le soldat Gérard Auger avait acheté un paquet de caramel à sa compagne. Quand il sembla enfin qu’on ne pouvait plus espérer voir arriver un seul spectateur, malgré les rangs de fauteuils vides, la lumière s’éteignit. Gérard prit la main de Gisèle. Sur l’écran passaient des actualités vieilles de plusieurs semaines. Il lui caressa la main, le poignet, l’avant-bras, tout doucement, prenant son plaisir à la conquérir centimètres par centimètres, avec l’idée voluptueuse de toute la séance devant lui – documentaire, dessin animé, grand film – pour parvenir à ses fins. Gisèle Mirando se laissait faire. Elle avait enlevé la veste de son tailleur rouge, l’avait jetée sur ses épaules et s’était calée bien au fond de son fauteuil, le nez levé vers l’écran. Le soldat passa le bras autour de ses épaules, protecteur encore plus que tendre. Il pencha sa tête de côté et sa joue vint reposer contre les cheveux de la jeune fille. Ce n’est pas ce qu’elle avait de mieux : ni bruns ni blonds, du châtain le plus banal, ni courts ni longs, raides avec une misérable ondulation. Au bout d’un moment, il tenta de l’embrasser, mais elle regardait le documentaire et ne daigna pas tourner la tête. Il rata les lèvres et posa un baiser sur sa joue. Il essaya ensuite, comme si son bras était extensible, d’allonger celui qui entourait les épaules, pour que la main puisse descendre et se poser sur le sein. Il y parvint au prix d’un douloureux effort musculaire et il eut l’impression d’être semblable à l’un des animaux du dessin animé que voyaient ses yeux au même moment et dont les pattes s’allongeaient, se tordaient comme des spaghettis, faisaient des nœuds. La main immobile là-bas, très loin de lui, transmettait fidèlement les impressions de rondeur, de doux poids, d’élasticité qu’elle enregistrait. Le soldat Auger lui demanda un effort supplémentaire. Les doigts se tendirent douloureusement et essayèrent de trouver l’ouverture du corsage. L’extrémité des phalanges atteignit un bout de peau. La main reçut aussitôt une tape.
– Non, dit Gisèle Mirando.
Le soldat retira son bras et passa un moment à le désengourdir et à laisser rétablir la circulation sanguine. A l’entracte, tout en mâchant un caramel, la jeune fille dit :
– Ou è heu ha ha euh.
Il lui fit répéter et il compris :
– Vous n’êtes pas sage.
Mais elle ne semblait pas fâchée et quand le noir revint et que le grand film commença, Gérard Auger se cru autorisé à reprendre ses caresses. Cette fois il s’attaqua aux jambes. Gisèle Mirando ne protesta pas. A travers les bas, les mollets piquaient comme une barbe mal rasée et le soldat trouva qu’à la réflexion, c’était normal, bien qu’il n’eût jamais pensé à la question auparavant : puisque les femmes se rasent les jambes, il est fatal que le poil repousse et qu’il arrive un moment où il pique. Il s’empressa de passer aux genoux. Sur l’écran, Pascuale Michele subissait un sort abominable. Son frère séduisait une pure jeune fille, lui faisait un enfant, puis commettait un crime ; Pascuale Michele, amoureux depuis toujours de la jeune fille, s’accusait du meurtre, afin que l’enfant de sa bien-aimée n’ait pas un assassin pour père. Maintenant, la main de Gérard Auger montait à l’intérieur des cuisses. Il regarda le profil de sa voisine, pour essayer de deviner s’il fallait s’attendre à une rebuffade. Il vit qu’elle pleurait, et lorsque l’image sur l’écran devenait plus claire, il pouvait distinguer les larmes coulant sur sa joue. Pascuale Michele comparaissait devant le tribunal. Le procureur, le président l’accablaient. Mais il renonçait à se défendre. La main serra un instant le renflement de la cuisse. Le tribunal revenait avec le verdict. Gisèle Mirando pleurait. Le film cassa et la lumière s’alluma dans la salle. C’était fréquent au Magic Palace.
Il y eut un beau chahut, des cris, des sifflets et, quand les images revinrent, un long « Ah !… ». Pascuale Michele était condamné à vingt ans de bagne. Le soldat Gérard Auger repartait à zéro. Mais les vingt ans de malheur de Pascuale Michele lui permirent d’atteindre ce passage délicieux entre tous où la navigation, la lente et périlleuse remontée du bas cesse soudain, et l’on débarque sur une brûlante et étroite plage de peau douce. Qu’il était bon de s’y reposer, de s’y attarder, d’y savourer sa victoire avant l’assaut final ! Pourvu que le film ne casse pas de nouveau !
A sa sortie de prison, Pascuale Michele, désespéré, entrait au couvent. Gisèle Mirando s’était rendue et maintenant, les jambes ouvertes, elle fondait sous les doigts de son voisin. Elle avait de brefs sursauts de plaisir, mais, sans pitié, il recommençait aussitôt à la caresser pour que renaisse la tension, la crispation de tous les muscles, jusqu’à cette détente qu’il guettait, mécanicien consciencieux. La seule difficulté désormais venait des maudits fauteuils de bois qui craquaient à tout mouvement trop vif. Il fallait agir en douceur. Une femme venait un jour au couvent et, dans l’ombre du confessionnal, le vieux frère Pascuale reconnaissait celle à qui il avait sacrifié sa vie. Elle racontait ses années de pécheresse, qui était allée de déchéance en déchéance, entraînée par des hommes toujours plus abominables. « Et pendant ce temps, disait le confesseur, un homme vous aimait d’un amour pur, noble, sublime, un amour comparable à celui que vous porte le Rédempteur, mon enfant. Si bas que vous soyez tombée, l’immensité de son amour saura vous retrouver, vous relever, vous réchauffer. » Elle reconnaissait cette voix. Elle comprenait. « Hélas, disait-elle, il est trop tard. Je suis atteinte d’un mal incurable. C’est pourquoi je suis venue ici demander l’absolution, car je vais bientôt mourir. » Alors le frère Pascuale faisait sur elle un lent signe de croix, elle murmurait, dans les larmes : »Merci, mon Père, adieu ! » Et elle s’en allait, cette fois pour toujours.
La lumière se ralluma et les fauteuils de bois claquèrent bruyamment. « C’est affreux, dit Gisèle Mirando, on va voir que j’ai pleuré ». »
(« Ciné-roman », Editions Gallimard, 1972)
ah, l’ écrasement de la scutigere dans la Jalousie…Souvenirs, souvenirs…Peu convaincants, mais C’ est un autre probleme.
Émile Henriot , spécialiste des livres du second rayon, avant l’inventaire de l’ Enfer par Pascal Pia, mais fort documente sur la chose. Au fond aurait pu trouver des points d’entente avec Robbe-Grillet période Curiosa….
JE CROIS QUE L’on dit qu’il n’y a pas de sots métiers
« métier », c’est professionnel! et le professionnalisme est un choix! peut-être pas « dégueulasse » (saloperie) ; questions de « gouts »!
Pour saluer Bernard Dort
« https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Dort
« Bernard Dort est né le 29 septembre 1929 à Metz. Après la mort de sa mère et le début de la Seconde Guerre mondiale, il est recueilli chez une tante à Noyon puis, pendant l’Occupation allemande, il est interne au lycée d’Auch. Il termine ses études secondaires au Lycée Charlemagne à Paris. Il entreprend en 1945 des études de droit, jusqu’à l’obtention de son diplôme à l’Institut d’études politiques pour poursuivre, de 1951 à 1953, son cursus à l’École nationale d’administration. De 1953 à 1963, il occupe les fonctions d’administrateur civil au ministère de la santé et de la population.
Mais il est déjà passionné par l’opéra, le cinéma (il sera lié un moment avec tous les animateurs de la Nouvelle Vague et des Cahiers du cinéma, mais le « hollywoodien de gauche », comme il aimait à se qualifier, opèrera bientôt avec eux une rupture politique) et surtout par le théâtre : dès 1950, il écrit ses premiers articles aux Temps modernes (où, en 1954, il défend en particulier Les Gommes d’Alain Robbe-Grillet), et dans Les Cahiers du Sud, où il découvre à peu près à lui tout seul Michel Butor, Jean Cayrol, Paul Gadenne ou Bernard Pingaud, et où il écrit aussi sur le Festival international d’art lyrique d’Aix-en-Provence et sur l’opéra, ce qui n’était pas alors chose courante. Il collabore à L’Express de 1953 à 1955, à France-Observateur entre 1952 et 1954.
En 1960, il signe le Manifeste des 121, déclaration sur le « droit à l’insoumission » dans le contexte de la guerre d’Algérie.
Avec Roland Barthes, il codirige la revue théâtre populaire, dont il demeurera membre de rédaction du premier au dernier numéro (1953-1964). C’est surtout là que, après avoir assisté, en juin 1954 et en compagnie de Roland Barthes, aux représentations de Mutter Courage und ihre Kinder de Bertolt Brecht, avec le Berliner Ensemble en tournée, au théâtre Sarah-Bernhardt, il devient bientôt l’un des principaux artisans de la connaissance du théâtre de Brecht, en même temps qu’il contribue à l’étude de grands auteurs contemporains comme Jean Genet ou Arthur Adamov.
En 1961, il a trente-deux ans quand il soutient sa thèse de doctorat sur Bertolt Brecht, ce qui lui ouvre en 1962, les portes de l’Institut d’études théâtrales de Paris III où il enseigne jusqu’en 1981 (et qu’il dirigea même quelque temps). Ses étudiants s’appellent par exemple Valère Novarina, Patrice Chéreau, Jean-Pierre Vincent ou Jacques Lassalle.
En 1976, il est titulaire de la chaire de professeur en esthétique et science de l’art (théâtre). Entre 1981 et 1988, il est nommé professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris.
Commencée dès sa jeunesse, son activité dans les périodiques ne s’interrompt pas. Il fonde en 1971 la revue Travail théâtral qui paraîtra jusqu’en 1979. Il collabore au Monde-Dimanche (de 1980 à 1984) et aux Cahiers de la Comédie-Française, alors revue trimestrielle de la Comédie-Française de 1991 à 1993.
Il retrouve son ancien étudiant, Jacques Lassalle, au théâtre national de Strasbourg dont il est le conseiller littéraire, ce qui lui fournit l’occasion de plusieurs traductions de pièces comme Woyzeck de Georg Büchner, Emilia Galotti de Lessing ou Rosmersholm de Henrik Ibsen (en collaboration avec son ancien étudiant Terje Sinding).
De 1988 à 1989, il est nommé Directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la culture.
Il meurt à Paris le 5 mai 1994, laissant derrière lui l’admiration de ses étudiants et une œuvre considérable. »
Dort dont le Corneille dramaturge reste toujours à lire. Un bijou de concision et de culture.
Jazzi.. Dort, magnifique critique dramatique n’est sans doute PAS l’inventeur de l’expression Nouveau Roman.J’ai cherché et rien trouvé de ce coté là.
une rare lucidité: c’est inquiétant comme « jugement »
Là, Paul
https://prixmedicis.tumblr.com/post/49780046202/nouveau-roman-origine-de-cette-expression
Ce qui est passionnant, Jazzi, c’est de voir apparaitre, dès 1954(retiens cette date) dans la revue « Critique » un long article remarquable de Roland Barthes -très prophétique- pour défendre le jeune romancier Robbe-Grillet, publiant « les gommes » aux éditions de Minuit. Cet article ne parle pas de « Nouveau roman » mais de « littérature objective » .Barthes décortique,analyse, installe tous les éléments qui vont constituer le futur « Nouveau Roman » à partir du roman de Robbe-Grillet, avec notamment la prépondérance de la description (mais sans vérisme) ,importance du visuel, et une influence capitale : celle de la peinture abstraite. Claude Simon en deviendra lle maitre incontesté.lui qui se crut longtemps peintre.. Avec cette article, Barthes invente aussi, en partie, une « Nouvelle Critique » qui bat en brèche l’ancienne critique universitaire et une partie de la critique littéraire journalistique traditionnelle. Le champ était ouvert pour une polémique passionnante qui a duré au moins une décennie et qui continue mezzo voce , sournoisement.
… et chez Paul Edel… Claude Simon…
Nouveau roman et consorts : un assemblage hétéroclite d’individualités talentueuses sans doute. Voir réunis Beckett et Sarraute …
En science-fiction il y eut aussi plusieurs mouvements mais plus homogènes. Les « classiques » (Heinlein, Van Vogt, Asimov …) groupés autour de Campbell qui accordaient la primauté de l’idée dans un texte, le mouvement cyberpunk, contraction de cybernétique et punk qui érigeait l’informatique en contre-culture, la new-wave apparue à l’époque de la … nouvelle vague, qui sans supprimer la « spéculation » rétablissait l’importance de l’écriture (Ballard, Silverberg, Moorcok …) etc.
« dès 1954(retiens cette date) »
Je m’en souviens très bien, Paul. J’avais 2 ans et je déchiffrais déjà l’alphabet dans « Critique » !
une source:
Le Nouveau Roman et les États-Unis
Ce volume rassemble les actes d’un colloque qui s’est tenu à l’université de Bretagne occidentale (Brest). La publication des lettres adressées par Nathalie Sarraute, lors de son premier séjour en Amérique du nord, à son mari Raymond, du 1er février au 14 mars 1964, a fourni l’occasion de s’interroger sur le succès que remportèrent outre-Atlantique des romanciers ayant pour point commun de se détourner des modes traditionnels de narration.
Les États-Unis ont en effet souvent reconnu avant la France les écrivains du « Nouveau Roman ». Ils y ont rapidement été traduits, on les y a invités, leur œuvre y a rayonné alors qu’elle restait marginale dans leur pays d’origine.
Des spécialistes de renommée internationale analysent les séjours que firent aux États-Unis dans les années 60 Michel Butor, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet, Samuel Beckett, Claude Ollier, Marguerite Duras et Robert Pinget, ainsi que la diffusion et la traduction de leurs romans en Amérique du nord. Ils démontrent aussi la façon dont fonctionnaient les réseaux américains. La réactivité des universitaires, traducteurs, attachés d’ambassade, dans le domaine culturel, leur a permis d’être les premiers à détecter les avant-gardes. Fermer
Jazzi. déjà l’intello perçait sous le charmant bambin;je te vois bien froissant les pages de cette revue que ta maman te lisait pour l’endormir.
renato, peut-on dire que la musique concrète était de la Nouvelle Musique ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Musique_concrète
sur la RDL/
Aussi sincère que Beckett écrivant à Robert Pinget (1966) :
« On n’est pas des gensdelettres. Si on se donne tout ce mal fou ce n’est pas pour le résultat mais parce que c’est le seul moyen de tenir le coup sur cette foutue
https://larepubliquedeslivres.com/le-jour-ou-samuel-beckett-mange-une-orange/
Passion et mépris pour le cinéma, par Jean-Paul Sartre :
« Je défie mes contemporains de me citer la date de leur première rencontre avec le cinéma. Nous entrions à l’aveuglette dans un siècle sans traditions qui devait trancher sur les autres par ses mauvaises manières et le nouvel art, l’art roturier, préfigurait notre barbarie. Né dans une caverne de voleurs, rangé par administration au nombre des divertissements forains, il avait des façons populacières qui scandalisaient les personnes sérieuses ; c’était le divertissement des femmes et des enfants ; nous l’adorions, ma mère et moi, mais nous n’y pensions guère et nous n’en parlions jamais : parle-t-on du pain s’il ne manque pas ? Quand nous nous avisâmes de son existence, il y avait beau temps qu’il était devenu notre principal besoin.
Les jours de pluie, Anne-Marie me demandait ce que je souhaitais faire, nous hésitions longuement entre le cirque, le Châtelet, la Maison Electrique et le Musée Grévin ; au dernier moment, avec une négligence calculée, nous décidions d’entrer dans une salle de projection. Mon grand-père paraissait à la porte de son bureau quand nous ouvrions celle de l’appartement ; il demandait : « Où allez-vous, les enfants ? »
« Au cinéma », disait ma mère. Il fronçait les sourcils et elle ajoutait très vite : « Au cinéma du Panthéon, c’est tout à côté, il n’y a que la rue Soufflot à traverser. » Il nous laissait partir en haussant les épaules ; il dirait le jeudi suivant à M. Simonnot : « Voyons, Simonnot, vous qui êtes un homme sérieux, comprenez-vous ça ? Ma fille mène mon petit-fils au cinéma ! » et M. Simonnot dirait d’une voix conciliante : « Je n’y ai jamais été mais ma femme y va quelquefois. »… »
(« Les Mots »)
CETTE FOUTUE PLANETE
Dans « La Force de l’âge » Simone de Beauvoir témoigne que Jean-Paul Sartre pleurait volontiers au cinéma !
« Il y avait un mode d’expression que Sartre plaçait presque aussi haut que la littérature : le cinéma. C’est en regardant passer des images sur un écran qu’il avait eu la révélation de la nécessité de l’art et qu’il avait découvert, par contraste, la déplorable contingence des choses données. Par l’ensemble de ses goûts artistiques, il était plutôt classique, mais cette prédilection le situait parmi les modernes ; mes parents, les siens, tout un vaste milieu bourgeois regardaient encore le cinéma comme « un divertissement de bonniches » ; à l’Ecole Normale, Sartre et ses camarades avaient conscience d’appartenir à une avant-garde quand ils discutaient avec gravité des films qu’ils aimaient. J’étais moins mordue que lui mais je le suivais quand même avec empressement dans les salles d’exclusivités, dans les petites salles de quartier où il avait repéré des programmes alléchants ; nous n’allions pas là seulement pour nous divertir ; nous y apportions le même sérieux que les jeunes dévots d’aujourd’hui quand ils entrent dans une cinémathèque.
J’ai raconté comment Sartre m’avait détournée des « films d’art » pour m’initier aux chevauchées des cow-boys et aux histoires policières. Il m’emmena un jour au Studio 28 pour voir William Boyd dans une classique histoire hollywoodienne : un flic honnête et au grand cœur découvre que son beau-frère est un criminel. Drame de conscience. Il se trouva qu’on donnait en début de spectacle un film qui dès les premières images nous coupa le souffle : Le Chien andalou de Bunuel et Dali dont nous ignorions les noms. Nous eûmes quelque peine ensuite à nous intéresser aux tourments de William Boyd. Il y eut d’autres grands films, pendant ces deux années : Tempête sur l’Asie, La Symphonie nuptiale, Jeunes Filles en uniforme, Les Lumières de la ville. Nous observâmes avec une curiosité rétive les débuts du cinéma sonore et parlant : Broadway Melody, Le Spectre vert. Dans Le Fou chantant, Al Johnson chantait Sonny boy avec une émotion si communicative que j’eus la surprise, quand la lumière revint, de voir des larmes dans les yeux de Sartre : il se faisait volontiers pleurer au cinéma et je regrettai la peine que j’avais prise pour m’en empêcher. »
UNE DATE/
Depuis plusieurs années, de Michel Onfray à Éric Zemmour, en passant par Alain Finkielkraut ou Michel Houellebecq… qu’il soit professeur, éditorialiste ou écrivain, la figure de l’intellectuel médiatique s’est imposée. Par ses interventions télévisées, elle rythme le débat d’idées au sein de la société française. Ces derniers temps, les thèmes estampillés : perte d’identité, déclin de la culture, suicide de la nation, attestent d’une droitisation des discours.
En forçant un peu le trait, on pourrait dater la naissance de l’intellectuel médiatique au 27 mai 1977. Ce soir-là, sur le plateau de l’émission Apostrophes, les Français découvrent les « nouveaux philosophes ». Cette expression désigne un groupe d’intellectuels, aux profils et aux parcours différents, mais qui se retrouvent sur un point : en finir avec la pensée marxiste qui, selon eux, domine la scène intellectuelle française de l’époque et mener un nouveau combat : celui de l’antitotalitarisme.
https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-04-janvier-2017
Si la querelle des Anciens et des Modernes se déroulait sur les bancs de l’Académie française, la naissance des « nouveaux philosophes » se fait à la télévision,
POUR SOLEIL VERT/
PAS TOUT 0 FAIT LA NOUVELLE EVE (il y en a)mais
«L’Ève future» est une oeuvre assez complexe, mais elle est considérée comme fondatrice de la science-fiction. Ce roman publié en volume en 1886 propose en effet non pas un automate en guise d’imitation de l’homme, mais une véritable copie conforme d’une femme entièrement construite par Thomas Edison.
sur mediapart:
Psychiatrie confinée et nouvelle anti-psychiatrie covidienne
les deux premiers tomes de la correspondance « M-C » (copyright JJJ) sont parus, dear Baroz. C’est le le troisième tome qui se fait attendre comme le fromage de savoie. Gallimard-troisièmedunom a des vapeurs, paraît-il, devrait prendre un ticket pour la fusée comme Baizosse Amazone pour enlarge ses idées.
« D’après le marchand d’art Wilhelm Uhde, le terme « cubisme » est un néologisme inventé par Max Jacob1, qui participait en juin 1907 avec Pablo Picasso et la compagne de celui-ci Fernande Olivier, Guillaume Apollinaire et Marie Laurencin, à de joyeuses réunions animées par le haschisch et les discours du mathématicien Maurice Princet. En 1908, au cours d’une réflexion, Henri Matisse, qualifie de « cubiste » sur wiki (ne confirme pas le « comme » de P.A)
peut-être P.A fait-il allusion à :
le critique Louis Chassevent, dans son article de 1906 sur Les Artistes indépendants, définit alors Jean Metzinger comme « un mosaïste comme Signac, mais il est plus précis dans sa découpe des cubes de couleurs, qui semblent avoir été fabriqués par une machine2 ».
M.Jacob à J.Cassou (lettre)
Max Jacob, racontant l’invention du cubisme, évoque l’importance qu’aurait eue une statuette africaine pour Picasso : « Aucun mathématicien n’a servi le cubisme et Apollinaire a été aussi surpris que moi de sa naissance. Le cubisme est né un matin, ou plutôt un soir. Apollinaire, Picasso et moi dinions chez Matisse, lequel montra une statuette nègre. Picasso la regarda longuement et le lendemain en arrivant au 13 de la rue Ravignan, je trouvais sur le plancher de grandes feuilles de papier, études au trait du canon nègre. À partir de ce jour, Picasso s’enfonça dans la méditation et le silence… Bien entendu Apollinaire mit de la très belle littérature autour de ce chou nouveau, comme il en avait mis autour des arlequins. Je crois que ceci se passait en 1906. »
L’année 1906 semble être une année importante pour la découverte de l’« art nègre » chez les artistes d’avant-garde.
Quoi qu’il en soit, en novembre 1906, Matisse se rend chez Emile Heymann au 87 rue de Rennes et y achète une statuette Kongo-Vili. Il peint en 1907, La Nature morte à la statuette Nègre…
(De nombreux ouvrages ont paru sur le sujet, tout et son contraire ont été dits sur la paternité de la découverte de l’«art nègre», la paternité du cubisme…).
https://detoursdesmondes.typepad.com/dtours_des_mondes/2007/12/matisse.html
» Nous dînâmes un jeudi soir quai Saint-Michel, Salmon, Apollinaire, Picasso et moi. […] Or Matisse prit sur un meuble une statuette de bois noir et la montra à Picasso.
C’était le premier bois nègre. Picasso le tint à la main toute la soirée… Le lendemain matin, quand j’arrivai à l’atelier, le plancher était jonché de feuilles de papier Ingres. Sur chaque feuille un grand dessin, presque le même, une face de femme avec un seul œil, un nez trop long confondu avec la bouche, une mèche de cheveux sur l’épaule. Le cubisme était né. » Max Jacob
» J’accrochai le masque blanc( un masque fang) au-dessus de mon lit. J’étais à la fois ravi et troublé : l’Art Nègre m’apparaissait dans tout son primitivisme et toute sa grandeur. Quant Derain vint, à la vue du masque blanc il resta interdit « . Maurice Vlaminck
N’importe quel ensemble de sons peut être écouté comme œuvre musicale s’il est produit par un processus d’organisation et transformation, Jacques.
Selon Diderot la musique n’est pas née du langage, comme on le supposait jusqu’alors, mais du cri, il affirme même que la musique vocale lui avait toujours donné l’impression d’une sorte de stylisation du cri animal — et puisque le bruit peut être comparé au cri.
Dans La Querelle des anciens et des Modernes, le Parallèle de Perrault, ce dernier trés vilipendé outre Atlantique parce que suspecté Dieu sait pourquoi d’avoir chipé les Contes aux conteuses, se lit encore très bien. Il affiche d’ailleurs un sage relativisme: « ce qui est ancien a été moderne, ce qui est moderne sera un jour ancien ». ça ne nous eloigne pas trop du vieillissement du Roman dit Nouveau… Nouveauté toute relative et fort peu drole, comme le rappelait une Encyclopédie Oxfordienne, pour qui ces problèmes, récents en France, avaient déjà été tranchés par Sterne outre-manche. Polémique, mais qui fait réfléchir.
Je me demande si on mesure aujourd’hui a quel le « nouveau roman »était mediatisé au debut des annéeesz 60 et l’effet de mode autour de son pape et théoricien Robbe-grillet
Tout le monde en parlait même si peu avaient lu autre chose que la Modification
En 1964 mes eleves de terminale au lycée de Chartres , en majorité filles de paysans beaucerons , et donc totalement étrangères aux milieux bobo, avaient tenu a ce que nous étudiions iun texte de Robbe-Grillet Ce fut les Gommes ;Et malgré l’investissement personnel qu’a nécessité la préparation de ce cours , je n’ai aucun souvenir aujourd’hui du contenu de ce roman, à l’exception d’une description de tomate qui m’avait impressionnée par sa précision
De ces ecrivains artificiellement regroupes sous une bannière unique, qui indique une parenté bien discutable,, je continue à me délecter de Claude Simon ,à aimer Butor et Nathalie Sarraute .;Mais de la lecture de Robbe Grillet je ne garde que l’ impression d’avoir assisté à un numéro d’acrobatie littéraire expérimentale qui n’a plus grand sens ,et sa relecture ne me tente pas
« masques blancs »
https://media.paperblog.fr/i/749/7498220/suis-romantique-avec-moitie-scientifique-mati-L-jUWWiO.jpeg
DHH, Créditons Alain Robbe-Grillet d’avoir travaillé avec Alain Resnais pour nous donner « L’année dernière à Marienbad » avec Delphine Seyrig,cygne blanc frémissant de plumes dans un décor baroque avec ses enfilades de couloir et une bande son novatrice.. bcp de cinéastes de l’époque en ont pâli d’envie devant ce si bel objet cinématographique.
Vous avez fait le 51eme commentaire, Paul Edel. Nombre hautement symbolique. Je ne crois pas au hasard
marienbad merci
https://www.youtube.com/watch?v=G8qIr_Ni4Aw
La Modification, de Michel Butor, est un très grand livre, tout sauf gratuit. Pourrait être étudié par tous les aspirants managers, afin de mettre en lumières les ressorts du processus décisionnel. Et, dans La Route des Flandres, Claude Simon se hisse au niveau de Faulkner.
Je me souviens d’une belle balade radiophonique dublinoise sur les pas de Joyce en compagnie de Butor.
Moment important de la littérature française que ce « Nouveau Roman ». Derniers éclats avant extinction des feux.
le 51eme commentaire…Je ne crois pas au hasard
—
Vous avez raison, D. Un 51, sinon rien!
(Version néo-calédonienne,Un Rocard,sinon rien!)
Euro : finale : vu quelques images — panoramiques pré match — : belle expression de la stupidité humaine.
alors ?… Emile Henriot ou Bernard Dort ?… Quel suspense !
Il faudrait vider c’te controverse définitivement sur la rdl… rechercher l’auteur de la fiche wiki… pour lui faire rendre gorge, je sais pas moi, ou faire appel aux immenses lumières de SMS, pour trancher au cœur des ténèbres, en remontant le Congo du darkweb, sur le Nellie !
L’objet au bas de la photo à droite du pied de C. Mauriac serait-il le rétroviseur extérieur d’une décapotable?
La rue n’est pas très large. Le trottoir non plus. Concentration de talents. Les lumières de Minuit – « noor » en arabe et persan.
Pour l’instant, tout le monde a l’air de bien s’en tirer, sauf ce pauvre Robbe-Grillet, le seul affublé de l’infamante étiquette de fumiste…
Moi, j’en ai surtout pincé pour Claude Simon, -moins pour Butor- et quand je lis la défense passionnée « du Vent » commise en simultané à côté par notre Paul, -un roman que je ne connais pas encore-, me dis avoir encore bien des plaisirs à glaner de cette grande et belle époque d’ouvertures… Quant à savoir si Simon appartient au NR, bof !… c’est pas trop mon souci… Apparemment, il résiste bien au temps…,, Je le découvre et le redécouvre… Pour le reste,…, hein…
j’avais bien aimé le « dîner en ville » de Claude Mauriac »
roman classique mais pas très innovant .Pourquoi le mettre dans la mouvance du « nouveau roman’?
oui, c’est bien la bagnole de Françoise Sagan, au volant, avec son pote Mario Dondero à ses côtés, qui prend la photo dans la rue Bernard Palissy… La fameuse AC Bristol rouge, immatriculée 1935 HF 75. Bàv
@ DHH / Pourquoi le mettre dans la mouvance du « nouveau roman « ?
Ce n’est pas ce que fait Passoul, il s’étonne de le voir sur cette photo… (dixit : « même si on peut s’interroger sur la présence de Claude Mauriac et l’absence de Marguerite Duras » )…
——–
(anecdotes dans le fil)… De Claude Mauriac, je me souviens maintenant de son « Toutes les femmes sont fatales »… J’essayais de voir en quoi il se distinguait de son père… C’est surtout Michel Blanc qui tomba amoureux de ce roman, à l’origine duquel il entra en contact avec Mauriac et entretint par la suite une longue correspondance dont on retrouve des traces dans le journal d’icelui, mais aussi et surtout dans celui de Michel Blanc (journal intime qu’il a tenu toute sa vie, et tient encore… sans savoir trop quoi en faire…, Un dépôt à l’APA fondée par Lejeune, peut-être ?,… mais il faut les déposer en version électronique, et lui, n’a jamais fait autrement qu’écrire à la main son journal sur des cahiers à ressort… D’où, blème)…
https://lesmomentslitteraires.fr/les%20sommaires/le10.html
Bàv, DHH.
Le « Journal immobile » de Claude Mauriac m’avait beaucoup intéressé en son temps. Plus oulipien dans la démarche que du ressort du Nouveau Roman…
JJJ, j’ai donné la source qui attribut la première mention du terme par Bernard Dort !
Vous dormiez ?
à propos de ARG:
pourquoi ne pas renvoyer a l’article qui présente ce manifeste comme un « résultat » , qui compliquerait peut-être les « soupçons », mais raviverait des mémoires en liant des contributions antérieures nombreuses ?
sur LES DISCOURS DU NOUVEAU ROMAN | Galia Yanoshevsky
https://books.openedition.org/septentrion/54734?lang=fr
bonsoir
les soupçons:
c’est en effet une histoire de « dette »et de récidive
quoique Robbe-Grillet ne signale pas toujours explicitement sa dette envers Sarraute. En effet, l’appel à l’autorité de son aînée, qui s’avère presque naturel en raison de la réticence qu’ils éprouvent tous deux à l’égard du roman classique (même s’ils divergent sur les solutions) est souvent masqué dans la version finale, pour des raisons stratégiques liées à la visée manifestaire du recueil. C’est pour cette raison sans doute que le second des deux comptes rendus publiés par Robbe-Grillet au cours d’une même année (1956) sur L’Ère du Soupçon2 sera exclu de Pour un nouveau roman.
bien sur, on peut toujours répéter » Il s’agit désormais d’autre chose. » mais il est trop facile de soutenir que » Raconter est devenu proprement impossible. » »
on peut espérer que la correspondance sera sur ce point éclairante!
je précise que
Galia Yanoshevsky est Professeure au département de Culture française à l’Université Bar-Ilan, Israël, membre de l’équipe ADARR (AD, argumentation, rhétorique) Tel-Aviv et professeur invitée en 2017 à l’équipe ELLIADD (sciences du langage) de l’Université de Bourgogne Franche-Comté. Auteur de L’entretien littéraire. L’anatomie d’un genre (Classiques Garnier 2018), et des Discours du Nouveau Roman: Essais, Entretiens, Débats (Septentrion 2006), elle s’est spécialisée dans des genres limitrophes de la littérature comme le manifeste (2009) et l’entretien littéraire (2004, 2014) et les collections d’auteurs. Son intérêt dans les rapports entre le visuel et l’écrit et dans le patrimoine culturel se manifeste dans le projet de recherche qu’elle dirige actuellement sur les représentations des relations France-Israël dans les guides touristiques de 1948 à nos jours (Israel Science Foundation, 2016-2019). En 2014-2016, elle a dirigé, avec Prof. Silvia Adler, un projet d’engagement pour la communauté financé par le Conseil israélien des hautes études (apprentissage du français langue de patrimoine en interaction avec des personnes âgées).
http://humanities1.tau.ac.il/adarr/fr/sur/membres/2-uncategorised/160-galia-yanoshevsky
Galia Yanoshevsky is professor of Rhetoric and Communication in the French Department of Bar Ilan University. She is the author of L’entretien littéraire. L’Anatomie d’un genre [The Literary Interview. The Anatomy of a Genre (Classiques Garnier, 2018), Ethique du discours et responabilite (Lambert-Lucas, 2018, ed.), and of Les discours du Nouveau Roman: Essais, Entretiens, Débats [The discourses of the New Novel: Essays, Interviews, Debates] (Septentrion 2006), as of numerous articles on the theoretical writings of Nathalie Sarraute (Revue des sciences humaines, 273 (1), 2004) and of Alain Robbe-Grillet (Études littéraires, Automne 2005). Her research interests include the relationship between the press and twentieth century literature and the question of the audience as expressed in journalistic genres (Front page, political leader). In recent years, she has worked extensively on visual argumentation and its articulation with the verbal, (cf. Yanoshevsky 2016, 2017 on the photo-album and tourist guides). Her latest research (2016-2019, ISF research fund; 2020 ISF workshop) focuses on representations of collective memory in tourist guidebooks. In 2014-2016 she lead, with Prof. Silvia Adler, a community engagement project (financed by the Council for Higher Education) involving the improvement of French language skills through work with French Speaking elderly.
She was invited researcher, professor and lecturer in several universities abroad, amongst which: Université Franche-Comté (Sept.-Déc. 2017 bourse régionale Bourgogne Franche-Comté mobilité entrante de professeur invité), Sorbonne Universités, CELSA_GRIPIC école du journalism (Dec. 2017), Université de Pau et des pays de l’Adour, UFR LLSHS (Nov. 2017), Sherbrooke University, Canada, centre de recherche GRELQ (Oct. 2019), McGill University, Canada, French Departement (Oct. 2019), Pisa University, Department of Philology, Literature and Linguistics (Nov. 2019)
In 2013 she became Chevalier dans l’ordre des palmes académiques.
galia a son site propre et des élèves:
https://www.youtube.com/watch?v=PhPeLTT3qmk
21h51
Live le monde.fr haschtagJSUL
Légende photo :
À la vie, à la mort.
que ta maman te lisait pour l’endormir.
En langage des signes.
Laman aimante et affectueuse.
Maman de jazzi aimante et affectueuse.
Pkoi Samuel Beckett n’est-il pas dans la.liste alors qu’il est sur la photo ?
Et alii
Merci pour la succession de com sur l’art nègre, les masques blancs.
@ jzmn, je ne dormais pas, mais il me semble que PE et PA ne sont pas encore convaincus par votre source… Ou du moins, n’ont pas encore décidé ni admis que Dort fût le père de l’expression à la place d’Herriot… Ces gens-la n’aiment pas trop les outsiders, en matière d’histoire littéraire, moi je compte les points… J’aime bien compter les points dans les combats de coqs à Bali…
@ D., j’ai toujours beaucoup aimé le manteau de Nathalie Sarraute sur cette photo.
Bàv
11 juillet. Le sais.
Demain le 12.
… de retour en son petit Liré, le reste de son âge, maman E…
Dis, quand reviendras-tu ? La date est-elle fixée ou pas encore ? Et ne peut-on pas craindre un nouveau tir de barrage de la fratrie ? –
Il faudrait que demain soit le 12 juillet, le jour de Macron… Il ne va rien rendre obligatoire pour nos personnels soignants… Mais les persuader néanmoins des se faire piquer. Un nouveau roman, un nouveau défi…
Ça vous fait rêver, vous…, le tourisme spatial pour tous, à partir de 2049 ?
Moi, non, pas de tout !… Gerber, plutôt…. – BONSOIR, etalii
Galia Yanoshevsky Universités de Tel-Aviv et de Bar-Ilan L’entretien d’ecrivain et la co-construction d’une image de soi : le cas de Nathalie Sarraute
Galia Yanoshevsky
Galia Yanoshevsky
https://www.academia.edu/3819053/Galia_Yanoshevsky_Universit%C3%A9s_de_Tel_Aviv_et_de_Bar_Ilan_Lentretien_decrivain_et_la_co_construction_dune_image_de_soi_le_cas_de_Nathalie_Sarraute
Janssen J-J
Pas de date prévue.
Vendredi la curatrice a refusé de donner les clés de chez elle à ma mère.
La serrure a été changée il y a un bon moment.
Vendredi 18h30 ai écrit à la directrice pour dire que j’amebais ma mère au restaurant (à l’Estaque) et au cinéma à Saint Henri.
Pas de réponse écrite.
Arrivée hier à l’Ehpad à 10h40, interdiction absolue de sortir avec ma maman.
Pas un résident ne sort de l’Ehpad sauf en minibus avec membre de l’Ehpad ou rv médical.
Tous les jours ma mère me demande quand.
Hier samedi ai
ai eu un refus absolu.
Ai mangé avec ma mère. Elke avait pris son maillot de bain.🤗
Vous n’y êtes pas du tout, Bloom.
www.http://www.nombresdesanges.com/signification/nombre-51/
Bien que je m’en foute complètement, renato, je félicite les italiens d’avoir remporté cette coupe européenne de balle au pied.
La formule inventée dans le Gault & Millau n’aura pas attendu longtemps pour sortir des frontières de l’Hexagone et se propager en un éclair dans le monde entier. « Un nom de baptême qui figure déjà en bonne place au nombre des exportations invisibles », se réjouissent ses auteurs. À tel point que les 13 chefs pères spirituels de cette innovation ont carrément décidé de transformer en 1975 leur groupement « la grande cuisine française » en « nouvelle grande cuisine française ». Leurs noms sont parmi les plus célèbres de la profession :https://www.lepoint.fr/art-de-vivre/generation-1975-le-sacre-de-la-nouvelle-cuisine-24-12-2019-2354632_4.php
Lundi 12 juillet 2021, 5h11, 22°
Le ballon rond présente pour moi un intérêt dérisoire, comparable à celui de la religion : je l’ignore volontiers dédaignant le voyeurisme.
Cependant, le fait que les Italiens aient vengé Jehanne d’Arc en battant ces maudits rosbeefs, cela me comble de joie !
Chapitre 9. Nouvelle Critique
Michel Jarrety
Dans La critique littéraire en France (2016), pages 207 à 230
Q’une essentielle réorientation des études littéraires se soit ainsi produite, contre l’héritage du lansonisme, dès après la Seconde Guerre, et qu’elle se soit largement appuyée sur des œuvres – celle de Bachelard ou celle de Sartre – dont le commencement est encore antérieur, cela permet d’immédiatement mesurer quel décalage, aujourd’hui surprenant, supposait l’appellation de Nouvelle Critique lorsqu’en 1965 elle fut tout à coup portée à une lumière crue par le pamphlet de Raymond Picard, Nouvelle Critique ou nouvelle imposture, auquel Roland Barthes, l’année suivante, répondit en faisant paraître Critique et vérité.
https://www.cairn.info/la-critique-litteraire-en-france–9782200614676-page-207.htm
Il n’est pas 6 heures et déjà les cigales chantent de désir, ce qui cause la principale nuisance en Provence, territoire de tous les excès en ces périodes de relâchement.
Quelle plaie, ces insectes bruyants ! Quelle plaie…
« Le Nouveau Roman.
Tendance pcaractérisée par une série d’innovation dans les formes et les techniques narratives⁰ : les onjets y semblent plus importants que les personnages quinmanquent d’individualité, l’intrigue devient alors quasiment inexistante et l’on assiste à l’effacement des catégories du trmps et de l’espace.
(Nathalie Sarraute, Marguerite Duras, Claude Simon, Alain Robbe-Grillet, Michel Butor). »
XX ème siècle
Précédé par l’Existentualisme, suivi en // par le Nouveau Théàtre auquel appartient Beckett.
Butor lui se consacre ensuite à la Poésie.
Bonne fête Olivier
L’ange du Marthuret à Riom
https://www.terravolcana.com/patrimoine-culturel/eglise-notre-dame-du-marthuret/
La critique se déchaîne
« FOIE DE VEAU
S’il y a bien un domaine où on attendait Verhoeven, c’était celui de la représentation de la sexualité, systématique terrain d’affrontement chez le réalisateur, expression incarnée des enjeux de ses personnages. Malheureusement on ne trouvera ici ni trouble, ni audace, pas même de l’érotisme, mais l’étalage d’une galerie de fantasmes bas de plafond, platement filmés et mis en lumière. Un peu comme si un vieil oncle priapique s’était finalement décidé à filmer ses vacances au Cap d’Agde, entre deux parties de bridge. »
Just a girl
« Lettre à mon ange gardien »
Jean Guitton
« Lorsqu’une personne , par de simples paroles éveille en moi une émotion, soudaine, douce, un peu mélancolique et toutefois radieuse, qui me fait prendre conscience de ma destinée; lorsque j’ai le désir de devenir ce que je suis, je me dis qu’a passé un ange.
La visite de cet ange est pleine d’humour et d’Amour, surprenante, crépusculaire, semblable à celle de ce voyageur inconnu qui causait avec les Pèlerins en marche vers Emmaüs, et qui ne se fit connaître qu’en disparaissant.
[…]
Qui es-tu ? Es-tu homme ? Es-tu femme ? Je ne sais. L’image que j’ai de toi est celle de l’androgyne de Léonard de Vinci, l’image de ces êtres qu’il n’a cessé de peindre, qui sont à la fois homme et femme.
Je t’imagine double; Fait de douceur et de vigueur, comme l’ange peint par Delacroix et qui terrasse Jacob. Tes ailes sont immenses, tes cheveux sont des rayons de lumière, ta face éblouissante est une lumière issue de la lumière. Je ne te vois point de bras, point de mains : tu es une flamme. Et, toujours, tu souris. Lorsque les sculpteurs t’ont représenté dans la pierre, ils t’ont donné le sourire, qui semble ton seul langage.
Que de poètes t’ont célébré ! Vigny, Lamartine, Claudel. Entre tous, Mallarmé et son disciple, Valéry, que Degas appelait « Ange ». Tous ceux qui ont voulu créer une nouvelle manière d’unir l’esprit à la lettre se slnt inspirés de toi, le Silencieux, l’éternel.
[…]
Tu es ce visiteur inattendu; qui vient annoncer un bonheur. Comme l’ange Gabriel visitant Marie, la saluant comme « pleine de grâce », se projetant en elle et l’accueillant en lui.
[…]
Es-tu un ? Es-tu multiple ? Combien y a-t-il d’anges ?
[…]
» J’ai cherché (au-delà des symboles, des liturgies, des poèmes, des croyances et des gestes) le sens, l’idée, la signification ultime.
« Et je crois que, dans chaque continent, dans chaque nation, dans chaque province, dans chaque vie, dans chaque destinée individuelle, peut-être dans chaque heure qui passe, il existe un Ange. »
Je cherche le mot le moins inexact poir définir l’office de l’ange. Je n’en trouve pas d’autre que celui-ci : GARDER. C’est la fonction que t’assigne la foi. L’ange garde.
[…]
Serge et Arno Klarsfeld : « Les juifs doivent se tenir à l’écart de l’extrême droite ». Tribune dans le Monde (dans le viseur : Zemmour). Il était temps.
« Quelle plaie, ces insectes bruyants ! Quelle plaie… »
Déménage !
Jazzi, merci pour avoir trouvé le numéro d’Actes Sud avec l’expression banale : un nouveau roman, par Dort,mais c’est un simple qualificatif sur un seul roman et a peu à voir avec un groupe qui s’institue en école.
bien sur,il y a « le nouveau testament », mais pas pour les juifs, pour lesquels il n’ a pas d »ancien testament et qu’on ne saurait dire Vétérotestamentaire
il n’y a pas
« Dans une recension publiée dans le numéro du mois d’avril 1955 de la revue les Cahiers du Sud, consacrée au roman Le Voyeur d’Alain Robbe-Grillet, Bernard Dort évoque en effet pour la première fois un « nouveau roman »
Mais il annonce aussi un renouveau littéraire, Paul :
« Le roman est à nouveau possible. Un nouveau roman. Un roman à ras du sol. Un roman sans mauvaise conscience, ni usurpation d’une impossible divinité. Et c’est de ce roman entre chien et loup que, peut-être, naîtra la vérité de notre littérature »
Des arguments que reprendra Robbe-Grillet plus tard…
Actes Sud n’était pas né, Paul… et rien de bien nouveau sous le soleil d’Arles !
Le vent, de Claude Simon, c’est une mer-veille, je l’ai écrit plusieurs fois ici, c’est extraordinaire.
Incapable de vous détailler un argumentaire, c’est un emportement de lecteur. Un rapt.
« Incapable de vous détailler un argumentaire »
Paul Edel le fait très bien sur son blog, Jibé
https://pauledel.blog/author/pauledel864/
il y a une question d’air du temps dans « nouveau » nouveautés (dansla mode!) aujourd’hui il n’y a pas que « new » d’happy new year, on se « réinvente » (voir Macron)
Merci Jazzi, j’y vais
métiers:
selon FREUD:
Gouverner, éduquer et analyser : trois métiers impossibles ? [1]
Roland Gori
Dans Cliniques méditerranéennes 2016/2 (n° 94),
O.K. il ne dit pas dégueulasse comme
j’ai fait:
https://www.cairn.info/revue-cliniques-mediterraneennes-2016-2-page-159.htm#:~:text=Dans%20un%20texte%20c%C3%A9l%C3%A8bre%20de,%C2%BB%2C%20selon%20le%20texte%20original.
Le Nouveau Roman.
« Né ds les années 50 et formé de plusieurs écrivains des éditions de Minuit, (dont le mocal était un bordel) le groupe des « nouveaux rimanciers » se fait remarquer par sa critique virulente de la tradition réaliste du XIX ème siècle.
Proclamant la crise de la représentation de l’espace et du temps romanesque, ainsibque la faillite du personnage et de l’histoire, ils proposent de nbreuses pistes de recherches narratives. La formule de l’un d’entre eux résume leur programme : substituer » l’aventure d’une écriture à l’écriture d’une aventure. »
Considéré comme « élitiste »en France, le groupe connut la notoriété ds plusieirs grdes universités américaines où certains de ses membres devinrent professeurs. »
Le Nouveau Roman en France ne commence-t-il pas avec Marcel ?
Le témoignage de Jean dont on ne se lasse pas !
https://www.youtube.com/watch?v=cuqJbbiWf50
J’en reviens, je suis d’accord avec l’essentiel de ce que dit Paul Edel -pas avec ces critiques qui comparèrent Montes à Meursault ou au Prince de Dostoïevski (même si il y a référence à l’idiot). Par contre, oui, Faulkner, je vois bien.
Et Morandi aussi.
A ce propos, il y avait une superbe exposition Morandi à Grenoble, je crois qu’elle est malheureusement terminée de puis le 4 juillet.
Le rapprochement du roman et de la peinture est pertinent en tout cas.
Serait-ce un roman difficile? Je ne crois pas. La sensibilité est immédiatement touchée, le reste suit. Par contre, c’est en le relisant bien plus tard que j’ai mieux saisi ce qu’il se passait de manière factuelle, mais ça avait été sans importance la première fois. J’étais dedans. Je sentais et je regardais, voilà tout.
@ » un nouveau roman, par Dort, mais c’est un simple qualificatif sur un seul roman et a peu à voir avec un groupe qui s’institue en école ».
Je vous l’avais bin dit, jzmn, que l’aviez point encore convaincu !… Etes un outsider illégitime à ses yeux d’historien de l’anecdote littéraire… Hein ! Faut pas contredire les gens sur leur terrain. Voilà, c’est pareil pour les cigales !…
Songez que 1954, durant qu’on vous berçait, fut l’année d’un grand moment pour l’abbé Pierre et pour l’Angélique Ionatos. Moi je n’étais pas encorné, j’attendais depuis quelques mois dans un ventre, accompagné, et j’apparus en avril, comme le bélier…
Vous ne voyez pas le Rappoport avec les Klarsfeld et le match de football ? Moi si, rien ne se mélange… mes enchainements mentaux sont tout à fait cohérents.
C’est que le matin, il faut tout remonter tout ce qu’il y a dans les filets, puis onlaisse décanter au sec. Et on fait le tri plus tard… La plus belle trouvaille, c’est assurément le maillot de bain bleu marine d’E… d’une seule pièce. Et puis ai ramené la fin d’un lambeau lumineux du rêve matinal : … après avoir parcouru en vain dans la nuit sur le quai Anatole France toutes les librairies où rien de ce que je cherchais ne se trouvait, une libraire finit par m’indiquer celle où je trouverais tout ce qu’il me fallait, deux titres que j’étais incapable de formuler : « en face d’ici , allez donc voir à « la douleur des oreillers » ! Lui fait répéter, elle confirme : vite vite !… » J’y cours, j’y vole, pourvu qu’il ne soit pas trop tard !… Des gamins hurlent entre eux : « tous à la douleur des oreillons (!) on va faire une razzia…. Quand j’y parviens, au bout d’un labyrinthe tortueux, la directrice de l’établissement me dit…. « eh ébé, c’est pas trop tard monsieur, hélas pour vous, je ferme, c’est samedi et j’en peux plus…, fallait vous dépêcher, on n’a pas que ça à faire » – « Je vous en supplie, Madame, laissez moi entrer : j’ai parcouru toute la France et Paris pour vous trouver, je viens chercher « le coeur des ténèbres »;voilà je m’en rappelle maintenant !… « Non non, c’est trop tard… : – « Mais on n’est pas samedi ! c’est pas l’heure d’arrêter le travail !… « Taisez vous je suis chez moi à Paris, dans ma librairie et c’est pas au client de décider/Moi je n’en peux plus, de tous ces clients de province qui ne savent pas ce qu’ils veulent… ! » Je trépigne d’injustice, fais un caca nerveux, j’enrage : ils sont vraiment lourds, à la RDL »… Et puis, je me réveille à 6.10, vérifie que j’ai tenu 7.20 avec mon masque à oxygène, sans me réveiller une seule fois, une première depuis des mois… Et j’éclate de rire en observant la position de mon oreiller…
Bon; la semaine commence bien. Je crois que je vais ouvrir ma petite librairie dans le coin, j’ai enfin trouvé son futur nom : « Au bonheur des oreillers »….
ô merci…, RPTV ! BJ à tous.tes erdélien.nes (12.7.21 @ 9.56)
« Merci Jazzi, j’y vais »
Fais attention en traversant, Jibé. Une trottinette électrique est si vite arrivée !
j’en suis revenu Jazzi, cf ci-dessus. Entre les gouttes et trottinettes je suis passé!
» mes enchainements mentaux sont tout à fait cohérents. »
gaffe gaffe JJJ, c’est ce que pensent tous les cinglés, en toute amitié!
Cocorico, JJJ !
Il est des coqs dont on fait un opéra et ça se passe près de chez vous…
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/ile-doleron-le-coq-maurice-chanteur-dopera-depuis-lau-dela-12-07-2021-L7LMVAQH45EBHKFL36UX5BWHG4.php
Le Nouveau Roman en France ne commence-t-il pas avec Marcel ?
—
Proust, Joyce, Kafka et Faulkner, mais aussi Blanchot, Leiris et Paulhan sont abondamment cités comme inspirations majeures par les membres de ce ‘groupe de recherche en écriture’.
Tu es jaloux des cigales, Jice, car il y a bien longtemps que tu ne chantes plus de plaisir ? (ce n’est qu’une question).
Un soi-disant « artiste » qui se veut provocateur-révolté-dérangeur-du-pouvoir et toutes ce choses-là devrait déjà être un artiste (ce qui n’est pas toujours évident) et surtout renoncer aux subventions de l’état, ce qui garantirait de sa bonne fois.
Déjà être capable de définir l’extrême droite. Etre capable d’expliquer si un nationaliste, un gaulliste souverainiste en fait partie. Ne pas hésiter à en aborder l’aspect moral, éthique. Car c’est le point central, non ? Après seulement on pourra affirmer des choses.
@ gaffe gaffe JJJ, c’est ce que pensent tous les cinglés, en toute amitié!
Vous inquiétez pas pour ma répute, jibé, elle est faite depuis longtemps sur cette chaîne virtuelle… J’y raconte pas vraiment ma vie, allons donc vouloir y démêler quelque chose entre le boire et le manger !… Faut pas essayer. ‘La (vraie) vie est ailleurs, tu crois ça Milan ? In/dans le vent…
Bàv,
Aurais-je le plaisir d’y faire votre connaissance, le 15, jzmn ?
https://www.oleronmag.com/events/opera-les-apaches/
Non, suis bloqué à Paris où je consulte tout azimut en vue de la création de mon futur site, JJJ. Ai déjà trouvé le webmaster idoine. Me reste juste à trouver l’argent pour le payer…
Vous avez acheté une place pour boy Georges et ses deux cocottes ?
JJanssen, ce n’est pas une question d’illégitimité.. tout le monde peut parler de critique littéraire, heureusement est libre et ouverte à tous…. mais c’est un point de l’histoire littéraire passionnant, comme le fait de savoir qui a utilisé pour la première fois l’expression « Nouvelle Vague » à propos du cinéma de Godard, Truffaut, Chabrol,etc.On dit que c’est Francoise Giroud dans l’Express… enfin ,un détail qui me fascine à propos du Nouveau Roman, c’est que Roland Barthes a fait beaucoup pour défendre le « Nouveau Roman »dans des articles brillants alors que Bernard Dort a toujours considéré comme un produit un peu trop bourgeois à son gout, pour le brechtien militant qu’il était.
Non jzmn, B G est tellement jaloux du succès de Maurice que jamais il n’aura voulu l’honorer de sa présence !… Et il l’a même interdit aux deux cocottes qui adorent pourtant les concerts d’opéra.
Dommage pour votre absence!… Je vous souhaite néanmoins le plus grand succès pour l’édification du blog, nous pouvons essayer de nous cotiser pour vous aider, le K échéant. Bàv,
Il y a déjà le Coq d’Or de Rimsky-Korsakoff, maitre trop peu connu en France, hormis l’inévitable Schéhérazade que l’on sait. Entre Oléron et la Mythologie , il y a un abime. Et puis le Chantecler de Rostand, conçu pour la voix d’or de Lucien Guitry
MC
Et la voix de Madame Simone dans le role de la Faisane!
Peut-être, Paul, mais il semble avoir été le premier à semer « la graine », qu’Emile Henriot à seulement contribué à faire germer en réaction contre ce mouvement naissant…
Ce n’est pas un problème de légitimité mais de vérité. Faut toujours que JJJ sème sa graine de zizanie !
Oui PE, vous avez raison !,…
J’en déduis que Roland Barthes n’était pas vraiment brechtien.
Mettons cela à son crédit, c’est fascinant, anéfé…
A mon avis, pour la Nouvelle Vague, on doit plutôt la popularité de cette métaphore à Pierre Billard. Giroud n’avait pas attaché d’importance à ces deux mots arrivés sous sa plume par hasard, en tout cas, elle ne crut pas devoir annoncer une école, me semble-t-il, mais je ne suis pas un spécialiste de ce mouvement…
Il vaudrait également le coup d’aller rechercher chez Edgar Morin l’origine du terme « star system » dans « les Stars » (1957), sait-on jamais ?
Merci JJJ, mais l’appel aux dons se fera ultérieurement sur le site, que je désire gratuit et bilingue. L’urgence est que je doive d’abord créer une association loi 1901, à but non lucratif…
Maurice est mort, il ne risque plus de séduire les deux poulettes de Georges !
pensons à « la place de l’adjectif » en français:
La plupart des adjectifs épithètes se placent après le nom, certains se placent avant.
Il y a des adjectifs qui peuvent se placer avant ou après le nom et changent le sens de la phrase.
@ Faut toujours que JJJ sème sa graine de zizanie !
Plaignez-vous des bouffons de l’Herdélie, jzmn !… Ils se font suer le burnous* en leur faisant de la pub gratuite ! Quant à semer la zizanie… j’avons rien à envier à Zinedine Zidane dans la réalité des stades de football…
____
@ etalii & ozamandias : Faire suer le burnous = exploiter au maximum la main d’œuvre des arabes d’Afrique du nord qui portaient de grands manteau de laine avec capuche… Merci qui ?
@ pensons à « la place de l’adjectif » en français:
A chaque minute de la journée, je ne pense qu’à ça, etalii… ! merci pour cette petite piqûre de rappel pour MC, surtout. Bàv,
on dit:
Beaujolais nouveau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beaujolais_nouveau
*** vous nous avez oublié Camille, MC !
https://www.youtube.com/watch?v=5_-8Mnrw7bI
Janssen, pendant longtemps , Barthes a été le pilier de la revue « théâtre populaire »de 1954 à 60.. et il était un fervent brechtien pur et dur.En 1956 il a écrit un article dans la revue « Arguments » ,dans lequel il déclare que pour le théâtre en France ,il n’y a de salut que dans la dramaturgie brechtienne,ça s’appelle « les tâches de la critique brechtienne »un bréviaire!
En 1958, dans la même revue, Barthes déclare « Il n’y a pas d’école Robbe-Grillet ».
En 1961, dans la revue « Tel quel », au début de l’ entretien il parle de « jeune roman » à propos de « la Jalousie » de Robbe grillet et de « La modification » de Butor,mais en fin d’article il met les choses au point:
« En dépit du sentiment que l’on peut avoir d’une certaine affinité entre les œuvres du Nouveau Roman, et dont j’ai fait état ici même à propos de la vision romanesque, on peut hésiter à voir dans le Nouveau Roman autre chose qu’un phénomène sociologique, un mythe littéraire dont les sources et la fonction peuvent être aisément situées:une communauté d’amitiés, de voies de diffusion et de tables rondes ne suffit pas à autoriser une synthèse véritable des œuvres ». Voilà qui est dit et bien précis.Merci Barthes.
J’avoue que vos mises au point sont assez déconcertantes, Paul… Je vous en remercie, bien sûr, mais je pense que vous vous donnez beaucoup trop de mal pour moi… J’espère surtout que les autres erdéliens, bons connaisseurs de la carrière biographique de roland Barthes (Tabasse), comme x, MC, etalii, Phil, Ch., D. ou jean-louis Calvet (alias lmb), vous en sauront gré… Bien à vous.
tous azimuts, Jazzi.;)
4 blogs et 2 comptes FB, puis-je vous aider?
Merci, racontpatavi.
Il ne s’agit pas d’un blog personnel, mais d’un site sur le patrimoine parisien, historique et pratique, à destination des amoureux de Paris en France.
Je suis en train de constituer autour de moi une petite équipe de fondateurs du site et de l’association, aux compétences diverses et complémentaires.
Vous tiendrez au courant…
tiendrai. Il y a un correcteur dans l’équipe ?
Le Nouveau Roman, c’est un super concept commercial et éditorial, qui a profité à l’ensemble des auteurs membres et surtout à l’éditeur des éditions de Minuit.
On ne sait pas combien le package a coûté au racheter actuel…
En dehors du thème du billet, pardon, mais PA s’intéresse parfois aussi au sport. L’Angleterre est plus impressionnante dans la défaite qu’elle ne l’aurait été dans la victoire. Un exemple pour tous. Même le Telegraph écrit que les Italiens méritaient de gagner.
« Il y a un correcteur dans l’équipe ? »
Oui, D.
J’aurais bien un poste de traducteur de libre pour Bloom ?
Mais en attendant d’éventuelles recettes : subventions ou publicité, ce serait sur la base du bénévolat…
au racheteur…
1959, tous les hommes de la photo portent une cravate ; ce ne sont pourtant pas des conformistes déclarés. Sur quelle photo de groupe d’une dizaine d’écrivains de l’actualité d’aujourd’hui pourrait-on percevoir une signe, une marque vestimentaire commune ?
Est-ce que cela veux dire quelque chose?
souvenirs d’un galeriste parisien qui exigeait que tous ses artistes soient présents à tous les vernissages
il y avait des rencontres à BEAUBOURG qui avaient un NOM;ainsi
https://www.centrepompidou.fr/fr/programme/agenda/evenement/cRRBq9b
de belles et d’étrangères quel est l’adjectif? OU Y A-T-IL DEUX ADJECTIFS ?
NOUS TIENDRONS , mais quel est le sujet de tenir?
Je me porte candidat correcteur à titre bénévole pour cinq ans.
Bien à vous,
J J-J
UNE DRÖLE D’HISTOIRE DE FAMILLE autour de
Britney Spears! avec tutrice etc
Vous tiendrai au courant…
( Je suis bénévole Jazzi!)
L’important c’est l’hébergeur et on a vu ceux qui fermaient les portes pratiquement sans prévenir…
Les gens de Google à des blog gratuits (blogger) avec de belles possibilités mais ils vous préviennent qu’en septembre, désormais cela va changer! Moins d’opportunités numérique pour faciliter la diffusion pour appareils que l’on tient en main et que l’on consulte à la va vite. Et l’inclusion de pub ce qui n’est pas le cas actuellement. Tout pour rentabiliser la soi-disant gratuité!
Nous changeons pour un des blogs que je gère entièrement depuis 9 ans en adoptant une gestion par un professionnel ( le club paiera désormais…)qui s’occupe de site de vin à vendre, etc…Le problème c’est qu’il impose plus ou moins un style esthétique de visualisation des textes et des images qui n’est peut-être pas sa spécialité en tant que technicien. L’ergonomie de lecture et de visualisation est aussi importante que la construction du blog… Et l’image ( sa qualité) va compter pour ton blog sur Paris.Courage! 😉
ont des blogs…
Qu’on le nomme Nouveau Roman ou pas, avec ou sans adjectif, c’est un mouvement qui a signifié un rapport spécifique à l’écriture et une manière de production tout aussi spécifique. Faulkner, Joyce, Proust, tout ceux qui essayèrent et excellèrent avant eux, oui bien sûr.
Et depuis, quid novi?
Sympa, Baroz. Mais je crains de n’avoir pas le temps de tout mener de front dans l’année venir.
En cas de gros coup de chauffe ou pour la relecture, why not?
Un anglophone pur-laine-natif serait mieux à même de faire l’affaire.
Je ne me suis jamais vraiment demandé pourquoi un auteur fait carrière chez tel éditeur, en change ou se fait éjecter.
J’ai eu la surprise de constater que j’ai un livre des Éditions de Minuit dont l’auteur n’est même pas au catalogue ! Le Grand Escroc, traduction d’Henri Thomas (The Confidence-Man) d’un petit inconnu de rien du tout, qui s’est fait virer, Herman Melville.
http://www.leseditionsdeminuit.fr/index_auteurs-Nos_auteurs-auteurs-0-0-0-4.html
« Est-ce que cela veux dire quelque chose ? »
Qu’il y a du conformisme jusque chez les anticonformistes, lmd !
Jazzi, Nanni Moretti déçoit à Cannes avec Tre piani..ça fait un bout de temps qu’on a perdu le cinéaste de « Journal intime ». Qu’en penses-tu?
Je te le dirai quand le film sortira en salle, en octobre 2021, Paul.
Je ne suis pas un inconditionnel de Nanni Moretti.
Mais à priori, l’accueil de la critique n’est pas si mauvaise ?
Bon je vais me faire des merguez ce soir en regardant le président à 20 heures.
ayant évoqué Max Jacob à propos de la paternité du mot cubisme,je signale une nouvelle biographie de MAX JACOB qui mentionne la dénommée « bande à Picasso »;
Dans sa nouvelle biographie, fruit de 30 ans de recherche, la poétesse et universitaire Rosanna Warren montre une grande compassion pour la vie angoissée de Jacob : un juif dont la conversion au catholicisme n’a jamais été vraiment acceptée ; un chercheur d’aventure dont l’adoption d’un style de vie semi-monastique n’a pas réussi à apaiser l’attraction de la ville et le désir non partagé d’hommes plus jeunes. »
« Picasso domine les écoles artistiques naissantes du Paris de Warren. La constellation d’artistes qui se forme bientôt autour du peintre – la soi-disant bande à Picasso – était marquée par une « non-conformité élégante », « le plaisir du désordre » et une « expression d’irrévérence pour tout code extérieur au sien ». À l’extérieur du célèbre repaire de Montmartre Lapin Agile, Picasso tire un pistolet en l’air pour éloigner certains Allemands en visite qui voulaient qu’il « explique son esthétique ». Jacob contribue aux rassemblements de la roue libre bande en chantant et en faire le clown, montrant l’amour de l’ opéra – comique hérité à l’ origine de sa mère.
La bande , cependant, était aussi « tissée par un objectif esthétique que par l’envie et l’agressivité fraternelles ». Jacob, dont « les amitiés suivaient un rythme de plaintes, d’offenses et de réparations douloureuses », a été meurtri par sa recherche de chaleur dans cette clique rivale, compliquée et imprévisible. »
in
Max Jacob et l’ange au mur
Une nouvelle biographie traite de la vie angoissée de l’écrivain et peintre, si souvent éclipsé par des amis accomplis comme Pablo Picasso, avec une considération exemplaire
PAR
MARDEAN ISAAC
https://www.tabletmag.com/sections/arts-letters/articles/max-jacob-angel
« souvenirs d’un galeriste parisien qui exigeait que tous ses artistes soient présents à tous les vernissages »
Et tous « ses » artistes ont-ils accepté ?
… Algorithmic Music Composition
http://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download?doi=10.1.1.91.3832&rep=rep1&type=pdf
@et alii
sur le changement de sens de l’epithete en fonction de sa place:
une sacrée vache /une vache sacrée
une pauvre fille /une fille pauvre
un sale gosse:/un enfant sale
Dans la ligne du brulot de Picard ,le « Assez décodé » de René Pommier , repris dans son blog, lecture stimulante
Joueuse d’harpastum, IIIe siècle
https://twitter.com/renato_maestri/status/1414467039490629636/photo/1
renato, je l’ignore; il s’est associé avec un collectionneur photos, me parla de GUIBERT ? ET FERMA BOUTIQUE
Hervé Guibert (Saint-Cloud, 14 décembre 1955 – Clamart, 27 décembre 1991) est un écrivain et journaliste français. Il écrit des nouvelles et romans dont certains font partie du mouvement littéraire appelé autofiction1. Pratiquant la photographie, il est également reconnu pour ses textes sur cet art2.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Herv%C3%A9_Guibert
DHH, merci ; voici un billet de LSP 5J4ENCONNAIS UN AUTRE sur la même question de place mais pas le temps de le rechercher
bonsoir:
13 AVRIL 2007 PAR CORRECTEURS
les adjectifs passent à gauche
https://www.lemonde.fr/blog/correcteurs/2007/04/13/les-adjectifs-passent-a-gauche/
la place!
et nous avons deux places pour l’adjectif : un gros bonhomme mais une fille svelte : renverser l’ordre de l’adjectif et du nom dans ces exemples est presque impossible. Nous savons qu’en vieux français, l’adjectif venait normalement avant le nom, comme aujourd’hui dans bel homme ou jolie fille, mais qu’ensuite on a préféré les mettre après, comme dans un thé brûlant ou canard laqué… tout en gardant le « vieil ordre » dans beaucoup de cas. Dire que c’est le « vieil ordre », en suggérant qu’il est révolu, est évidemment très superficiel, et n’aide pas ceux qui apprennent le français !
« En 1963, le linguiste américain Joseph Greenberg (1915-2001), d’après un échantillon d’une trentaine de langues, montra qu’on y repérait des tendances assez nettes, par exemple dans l’ordre des mots, ou plutôt des sortes de mots1. Ainsi, dit-il, « dans une phrase avec un verbe, un sujet, et un complément d’objet : le plus souvent le sujet vient avant l’objet. »
https://caramel.hypotheses.org/4191
Viens d’achever ‘Au coeur des ténèbres’… sur les conseils de Bl. et Jibé. Une sacrée épreuve, hein !…, certainement pas une épreuve sacrée !…
Bin content, mais eu du mal.
conclusion de caramel:
« Dans les langues assez nombreuses où il n’y a pas de verbe être exprimé dans cette situation, le contraste dans l’ordre des mots devient essentiel. »
l’oiseau bleu!
https://www.youtube.com/watch?v=pSCDgFbjAXk
J3
Au coeur de ténèbres a inspiré l’épisode initial d’Apocalypse now
Will Shakespeare, ‘Macbeth’:
(Macduff, ): « O horror, horror, horror! »
Joseph Conrad, Heart of Darkness:
(Kurz): “‘The horror! The horror!”
Helen Berr,Journal (derniers mots):
« Horror! Horror! Horror! »
Traduction par J-J Mayoux : « Horreur ! horreur ! » : -> aujourd’hui, je dirais plus justement : « l’horreur, l’horreur, l’horreur ! », ce me semble…
(NB/ la glose du bouquin (chez GF Flammarion : Maisonnat et Paccaud-Huguet) dit : « le nom abstrait sans article exprime le concept nu et l’affect associé, l’anglais est plus explicite car l’article THE introduit nécessairement le contexte dans lequel cette petite phrase surgit »…
Bon, merci DHH, suis au parfum… On peut toujours faire « savant » ici… Mais à quoi bon ?… Je persiste, j’ai eu du mal… Me sens un brin comme la Serena Frome de McEwan : Conrad, un siècle plus tard, c’est trop dur » 🙂
Bonne soirée…
@D. dit: à
Déjà être capable de définir l’extrême droite. Etre capable d’expliquer si un nationaliste, un gaulliste souverainiste en fait partie. Ne pas hésiter à en aborder l’aspect moral, éthique. Car c’est le point central, non ? Après seulement on pourra affirmer des choses.
Salut connarD. Alors, vous aussi, vous êtes Charlie ?
@lmd dit: à
1959, tous les hommes de la photo portent une cravate ; ce ne sont pourtant pas des conformistes déclarés.
Il y en a même un qui porte un foulard et des ballerines ; toutes les audaces étaient permises en France, en 1959
Même des américains de passage à Paris se soumettaient à l’époque au port de la cravate, sinon aux codes dudit Nouveau Roman
https://img.scoop.it/SXD9vE5jYc4ITgaCkFKc9zl72eJkfbmt4t8yenImKBVvK0kTmF0xjctABnaLJIm9
Certains portaient même encore des haut-de-forme ; récollection : https://www.youtube.com/watch?v=Brs0JRLeYbg
@Bloom dit: à
Will Shakespeare, ‘Macbeth’:
(Macduff, ): « O horror, horror, horror! »
Joseph Conrad, Heart of Darkness:
(Kurz): “‘The horror! The horror!”
Helen Berr,Journal (derniers mots):
« Horror! Horror! Horror! »
‘Quickly, bring me a beaker of wine, so that I may wet my mind and say something clever’
Aristophanes
Nous voilà à peu près replongés dans une situation analogue à celle de la fin des cinquante aux États-Unis et en France ; on attend que se révèlent tous les Passou influenceurs qui dénieront aux Dylan des temps modernes toutes prétentions à la littérature, faute d’avoir “fait œuvre” selon leur goût
@ JL / hauts de forme, certes, m’enfin quid par ex, de l’histoire du pèlerin en pyjama rose sur le bateau qu’a pas bougé du début à la fin ?… l’revient trois fois… ! –
un Rocky horror picture show, please… ! Tchinz ! https://www.youtube.com/watch?v=ZCZDWZFtyWY
Nanni Moretti ? …
Jansen J-J, le haut-de-forme est pour moi irrémédiablement attaché à la figure de Verlaine prisonnier ; la cour des miracles de vos recoins abyssaux m’est étrangère
‘Quickly, bring me a beaker of wine, so that I may wet my mind and say something clever’
Aristophanes
—
You trying to sound clever, Langoncet?
Gai kaken!
pas grave @ JL…, pouvions pas tjs êt’ sur la même longueur d’onde irrémédiab’… Mes recoins abyssaux s’adressaient plutôt aux spécialistes de Heart of darkness…
Verlaine, un ancêtre de la Beat ?
Serviteur
@sound clever
Qui évoquait le « cri » aux fondements de la musique ? renato avec Diderot, non ?
Un beau tiful, un tiful beau.
Maigre sera ma contribution et pourtant je compte aussi parmi mes nombreux non lus des auteurs de minuit, Chevillard, Echenoz, Beckett, Marie NDiaye.
Un pur esprit, un esprit pur.
Bon alors hier je tentais d’écouter une oeuvre de Verdi dirigée par Riccardo Muti sur ma platine nouvelle, eh bien le son n’y est pas du tout. Mon ampli est capricieux, autant pour Egberto Gismonti en depit d’une tête de lecture pour ainsi dire flottante la musique était au rendez vous autant pour Verdi et ses quattro Mezzo Sacri et ce apres avoir compris enfin comment insérer correctement la teête de lecture je n’ai obtenu que des basses en excès tout en baissant au minimum le niveau des basses. Bref un son credo digne du heavy métal.
Crado.
Quand j’aurai resolu le problème s’ il est possible, je m’ofrirai Norma par la Callas
offrirai, quelle plaie ce correcteur!
Mardi 13 juillet 2021, 5h26, 20°
Saloperie de dictature sanitaire que la nôtre !
fake ou pas?
Jicé, il faut remercier les chercheurs du P4. Chinois , difficile d’assurer l’étanchéité d’un de ces dispositifs de recherche . Et puis c’est une manne, covid à toutes les sauces du matin au soir depuis 18 mois , covid pour ne pas trop s’exprimer sur l’inertie industrielle du pays . France pays le plus attractif d’Europe, dans quels secteurs et à quelles conditions?
Marguerite Duras n’appartient pas au Nouveau Roman en ce sens où elle a un style à part qui lui appartient en propre.
Ensuite, il y eut de beaux cafouillages, pas grand-monde d’intéressant depuis Zola et Victor Hugo, puis, une, fin du XX ème siècle a crevé le plafond de verre avec un style en propre tout à fait percutant qui décrit bien son siècle.
Virginie Despentes. Qui n’appartient ni à une école, le romantisme pour faire court, ni à un mouvement littéraire nommé/appelé.
Sinon, l’effet fin de siècle et début du XXIème est que tout le monde écrit, et pire encore, chacun écrit ou à tout le moins a des vélléités.
Sinon, la dame qui se déguise, c’est pour faire partie du clan.
Marguerite aussi, sa jupe elle l’a portée 25 années durant semblerait-il. Mais elle, s’intégrer au clan ne faisait pas partie partie de ses projets.
Quand à cette photo classique qui illustre ds les manuels scolaires les écrivains du Nouveau Roman sans mentionner que Beckett est du Nouveau Théâtre qui lui se rattache à l’absurde, initié par Antonin Artaud, suivi par Ionesco, and co, son intérêt réside dans la direction des regards.
La seule qui regarde dehors, loin devant c’est Nathalie Sarraute.
Une femme, dans sa splendeur, mal fagotée exprès.
On peut parler de fake, car ce n’est pas la Chine qui siphonne etc., mais les propriétaires français qui exploitent les forets sans critères.
Lu article.de Bensoussan, passionnant, cinquante choses à dire.
Le Pérou, c ÷@/ le Pérou, résume les 50.
Bonne journée
un siècle plus tard, c’est trop dur » 🙂
Bonne soirée…
Janssen J-J
J’éprouve un peu la même chose avec Marguerite Duras (mais lirai Les petits chevaux de Tarquinia).
C’est soi-même qui évolue plus que les temps.
COVID
Dans une société démocratique de surinformation où la liberté d’expression est de mise, tout peut être dit par n’importe qui, ce qui est magnifique !
Pourquoi se gêner lorsque tant de menteurs officiels parlent vrai, médiatiquement, sans la moindre honte ?
Allons y gaiement !
« Le COVID est une grippette sans autre danger que de faire mourir les vieux et les fragiles! »
Dictature sanitaire avez-vous dit ?
Il est possible que le Covid-19 soit devenu une sorte de métaphore, presqu’un précipité symbolique, de la condition humaine dans la postmodernité. Ce n’est pas le VIH, naturellement, mais la panique suscitée semble la même, et ça parce que les gens ne savent pas intégrer l’idée de mort dans l’idée de vie.
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