de Pierre Assouline

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La République des livres
Sanjay Subrahmanyam, un brahmane consterné à Paris

Sanjay Subrahmanyam, un brahmane consterné à Paris

N’avez-vous jamais éprouvé cette curieuse impression à la lecture d’un livre qui vous enthousiasme : soudain, vous tombez sur un chapitre, une page, voire une ligne dissonants, qui vous troublent par l’inexpliqué hiatus qu’ils provoquent avec le reste ? Le cas avec Leçons indiennes. Itinéraires d’un historien (Is Indian Civilization a Myth ? Fictions and histories, traduit de l’anglais par Jacques Dalarun, 350 pages, 25 euros, Alma éditeur) du fameux historien indien Sanjay Subrahmanyam (1961) qui a enseigné à la Delhi School of Economics, puis à l’EHESS (Paris), à l’université d’Oxford et depuis dix ans à UCLA (Los Angeles).

On y découvre une vingtaine d’articles et entretiens, écrits entre 1995-2012 et publiés dans des revues ou des quotidiens en Inde mais aussi en Europe et aux Etats-Unis. Le livre idéal pour se familiariser avec la pensée d’un pionnier de la « world history », intellectuel particulièrement critique, quitte à ce qu’il la simplifie sans que le goût de l’anecdote, de la formule ou du trait ne le fasse renoncer in fine aux exigences de la complexité (à lire et écouter ici sa leçon inaugurale au Collège de France en 2013).

Polyglotte formé à l’histoire économique, il entend promouvoir une histoire globale libérée d’une vision centrée sur l’Europe et d’une grille d’analyse modélisée sur l’Etat-nation. Pour y parvenir, il invite à juxtaposer les échelles, locale, régionale, nationale, continentale ; puis à exploiter les sources écrites de première main et les archives mais dans de nombreuses langues, à travers les bibliothèques et les centres de recherches de nombreux pays. Son franc parler peut s’exercer en plusieurs langues. Il s’illustre ici pour dénoncer le « filon » des études postcoloniales ou moquer « les carnets de voyage pleins de bile de V.S. Naipaul ». Il y a là un ton qui participe d’un style littéraire qui est aussi sa signature ; en témoignent les pages assez caustiques dans lesquelles il s’interroge sur l’énigme que constitue l’arrêt du développement mental chez Churchill, grand homme dont « l’intelligence a pu être largement surrestimée ».Image

Il est l’homme des grands espaces, des horizons élargis, des ensembles qui décloisonnent, des vastes aires culturelles, avant tout soucieux des connexions entre empires et zones commerciales, entre l’Inde du sud, l’Empire moghol et l’Eurasie à l’époque moderne ; mais il en est tout aussi bien à son affaire lorsqu’il s’agit du fossé qui sépare notre laïcité du sécularisme anglo-saxon (même si on aurait aimé qu’il creuse davantage le sens de secular) ou la discographie complète des Beatles.

Toutes choses passionnantes à lire car exposées dans une grande fluidité tout en s’appuyant sur une érudition très sûre, même si elle manifeste parfois sur une pointe d’arrogance vis à vis de certains de ses collègues avec lesquels il entretient d’anciens désaccords. Mais passons pour en venir au texte qui m’a fait écarquiller les yeux. Tant et si bien que je l’ai relu plusieurs fois. Intitulé « Un Parisien ambigu », c’est l’un des deux inédits du livre, l’autre étant consacré à Lisbonne.

Sanjay Subrahmanyam a vécu à Paris au milieu des années 1990 lorsqu’on lui a proposé un poste d’enseignant en histoire ; il y avait déjà séjourné durant un mois une dizaine d’années auparavant, abrité par la Maison franco-britannique à la Cité universitaire, non loin du parc Montsouris, puis dans un petit hôtel proche de la place de la République. Par la suite, il vivra dans le XIIIème dans le Vème et dans l’Essonne (91). Son expérience de la capitale, parfois chèrement acquise de son propre aveu, a fait de lui « un Parisien malgré tout fort ambigu ». En effet.

Le chapitre égrène ses souvenirs parisiens, mélange de gratitude envers un chauffeur de taxi portugais qui lui a ramené son portefeuille et de  sidération devant la solidarité constatée quarante ans après chez les anciens militants de la Gauche prolétarienne. Jusqu’à ce qu’il évoque sa population immigrée. On y découvre que, de même que les Africains de l’ouest, les Maghrébins et les Sud-Asiatiques, « les Serbes » y sont également en grand nombre, ce qui est déjà étonnant.

Et puis, dans une description de la population parisienne censée s’épanouir entre couscous et Tati, il y a cette phrase :

« En 1988, comme c’est toujours le cas aujourd’hui, Paris était en grande partie une ville de Maghrébins et pour les Maghrébins ».

On se frotte les yeux et on essaie de comprendre. Entendons-nous bien : il ne s’agit pas de s’en offusquer ou de décréter son caractère politiquement correct/incorrect ce qui ne présenterait guère d’intérêt. Il s’agit encore moins de l’instrumentaliser pour discréditer un historien de cette qualité ou pour invalider un livre aussi intellectuellement excitant. Il s’agit juste de se demander ce que cet homme, aussi précis, rigoureux, maniaque dans la formulation de ses jugements, peut bien vouloir dire par là.

Passe encore que Sanjay Subrahmanyam déplore le manque d’esprit civique, l’absence de solidarité et l’individualisme rampant des Parisiens. Air connu et il n’est pas tout à fait faux, même si on sait ce que valent les généralisations. Mais un autre passage à la fin de ce chapitre où l’on va de surprise en surprise, achève de nous renseigner sur sa vision de ce petit monde. Le grand historien du global y évoque les relations que les Parisiens entretiennent avec les chiens. Déjections canines jonchant les rues, passants s’apitoyant sur les animaux des passants etc Beurk ! Surtout, il ne tolère pas la tolérance dont bénéficient les bêtes dans les restaurants. Qu’on les laisse entrer, qu’on leur permette de s’asseoir sur la banquette, qu’on les nourrisse même !

« Ce doit être, en moi, un reste de brahmane qui me fait trouver cela consternant »

Et de regretter qu’en tournant Midnight in Paris, Woody Allen n’ait pas jugé bon de se pencher sur cette question cruciale, laquelle, il n’en démord pas, révèle les Parisiens « sous leur vrai jour ». Si on veut y comprendre quelque chose, et pénétrer enfin l’âme du Parisien, il ne nous reste plus qu’à trouver l’enquête sociologique qui nous expliquera la proportion de Maghrébins parmi les propriétaires de chiens à Paris.

(« Paris, 1952 » photo Elliott Erwitt ;  » Sanjay Subrahmanyam » photo Maurice Rougemont)

 

 

 

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500 Réponses pour Sanjay Subrahmanyam, un brahmane consterné à Paris

H2S dit: à

même pas peur… du ridicule, le pompeux cornichon delpla qui traite lvdlb de ‘insulteur sous pseudo’ : sauf erreur de ma part l’usage du pseudonyme est la règle, sur Internet. Et si pour le reste l’éminent delpla, que le monde entier nous envie, profite de toute discussion pour venir sans vergogne déposer sa carte de visite : lvdlb n’est pas obligé de lui emboîter le pas pour jouer les Marcel Prout.

Abou-Jissé-al-Porquerolli..... dit: à

@concombre masqué
Je suis, gage de vertu, d’engagement pour une cause noble, certificat de valeur chevaleresque, une pièce que vous pouvez admettre ! Une pièce rapportée de Syrie, courant EI … !

la vie dans les bois dit: à

François, vos commentaires toujours moins étayés comblent un savoir jamais rassasié. Ca , c’est du cinquantième degré.

jean pacte dit: à

(lvdlb) je dirais même plus : c’est du cinquante-cinquième parallèle de latitude nord ! Car enfin, même place du colonel Fabien on n’en fait plus des comme ça.

Widergänger dit: à

Le concombre masqué dit: 9 mars 2015 à 11 h 33 min
Mais oui, mais oui ! L’un de mes sublimes ancêtres était vicomte de Montbazillac, Daniel d’Alba qu’il s’appelait (blason : De Gueule au sautoir d’argent ; la branche principale : De gueule à trois têtes de chiens courants d’argent; un chef d’azur chargé de trois molettes d’éperon d’or, et une autre branche encore, le même barré d’un lambel à trois pendants), répertorié dans la noblesse du Périgord, mes petits chéris. Eh oui, c’est comme ça, c’est la vie, j’y peux rien…!

Cette branche de ma sublime famille s’est éteinte (supposè-je au regard des documents dont je dispose) vers 1730, branche cadette, semble-t-il. Le propriétaire actuel d’un autre de mes châteaux (enfin, vous aurez tous compris, un château qui appartenait jadis à l’un de mes ancêtres) m’a contacté voilà quelques années pour savoir si je comptais lui rendre visite un jour. Ce que je ne manquerai pas de faire bien évidemment (mais je ne sais plus lequel c’est de château ; ils en possédaient cinq, mais j’arriverai bien à retrouver). Pour la chasse au renard, on verra, quand je serai devenu châtelain…

domi dit: à

« la chasse au renard,  »

et après vous le mangez ?

François Delpla dit: à

« faire des bâtards à l’histoire »
« commentaires toujours moins étayés »

je crois que je commence à comprendre :

démonétisez, il en restera toujours quelque chose

auriez-vous lu de moi je ne dis même pas un livre, mais un article ?

la vie dans les bois dit: à

Delpla, nothing at all personal about you.
Economie du court-circuit spécifique à la rdl: directement du producteur de commentaire au lecteur.
Et à part « ça » vous avez écrit un bouquin d’histoire sur l’Inde?

fr delpla dit: à

Pour commenter une mise en cause de Churchill il faudrait avoir ecrit des livres sur l’Inde !
Il faudra trouver mieux.

la vie dans les bois dit: à

François, cherchez encore.
En dernier recours faites appel à Slumdog Millionnaire.

François Delpla dit: à

Encore une fois, mon savoir sur l’histoire indienne (ou son absence) n’a pas à entrer en ligne de compte puisque la seule question en débat, induite par une phrase de Passou, est celle de la responsabilité personnelle de Churchill dans la famine.

Aucun des documents auxquels vous renvoyez ne l’établit.

Quant à vous, vous niez contre l’évidence les comportements que je vous reproche.

la vie dans les bois dit: à

Delpla, je ne me fais aucun souci pour votre senté mentale.

Si vous faites le procès à charge de Churchill dans la famine du Bengale en 1943, et que vous avez lu Madhusree Mukerjee, donnez des nouvelles à l’occasion, ça peut interesser du monde.

Je vous laisse travailler.

la vie dans les bois dit: à

oups, lire: santé, où avais-je la tête.

H2S dit: à

disons plutôt, sentez…

Lord Niet dit: à

(@lvdlb) mieux vaudrait surtout que ce delpla arrête son cinéma, là où il est question de : Churchill. Car s’il en pince à ce point pour Churchill c’est uniquement parce que ce stalinaud-mal-blanchi sait gré à Chuchill d’avoir fait preuve de la fermeté que l’on sait face à Hitler lorsqu’en 1941 celui-ci se retourna contre l’autre moustachu, Staline, avec lequel ils étaient copains comme cochons…

François Delpla dit: à

Zelig-Nemeth a vite attrapé les pires morpions de la République, avec ses changements incessants de pseudos; il est vrai qu’il avait de l’entraînement.

Mais il y a dans cette dernière intervention une question de fond : pousserais-tu, Luc, l’antistalinisme jusqu’à déplorer qu’en 1941 Churchill n’ait pas abandonné à Hitler sa proie soviétique ?

Mais j’ai bien peur que sur « Chuchill » tu continues à chichiter.

Lord Niet dit: à

apparemment le désopilant delpla est inconsolable d’une discussion qui s’était déroulée en février 2010 sur le site http://www.nonfiction.fr, sous le titre « Claude Lanzmann contre Yannick Haenel, suite et fin… » et dans laquelle il s’était fait moucher par un internaute, Luc Nemeth. Eh bien si en ce cinquième âne-hiver-serf il se sent mort-voeux, et même apparemment, mort-pion : qu’il se mouche (du coche) !

Luc Nemeth dit: à

en bibliothèque où je me trouve j’apprends que j’ai été pris à partie par le sinistre delpla, sur le mode : « pousserais-tu, Luc, l’antistalinisme jusqu’à déplorer qu’en 1941 Churchill n’ait pas abandonné à Hitler sa proie soviétique ? »
Je n’ai pas à répondre à ce personnage dès lors que j’ai porté plainte (en cours) contre lui auprès de la CNIL.
Je précise toutefois, puisqu’encore et sans fin il cherche à nous brouiller l’écoute : que je pousse la haine (même rétrospective) du fascisme jusqu’à déplorer que Churchill, avant de faire preuve d’une admirable fermeté face à Hitler (avant même 1941 comme l’écrit le divagateur) ait été, durant toute la période de l’entre-deux-guerres : l’un des plus solides piliers de toutes les dictatures de l’entre-deux-guerres.
A tel point d’ailleurs que ses écrits d’époque ont subi un lifting, dans ses « Complete Speeches » : le texte du discours qu’il prononça à Rome le 20 janvier 1927 (afin de réinsérer l’Italie parmi les nations fréquentables alors que les lois fascistissimes de déc. 26 venaient de faire le plus mauvais effet et risquaient de compromettre le prêt-géant en cours auprès de la Bank of England) n’est pas le même, que dans le « Times » du lendemain. Quant au discours qu’il prononça au moment de l’invasion de la Mandchourie par le Japopn : ce n’est même plus d’un lifting mais d’une… cure amaigrissante, qu’il faut ici parler.

François Delpla dit: à

je retire le « concours de non-réponses » puisqu’elle se concoctait pendant que je déplorais son absence (le fait que Lord diffère peu de Luc n’échappe, je pense, à personne !).

Cette vision de Churchill est peu exacte, de même que ce qui est dit de mes écrits sur lui.

Je le campe en adversaire résolu de Hitler dès septembre 1930 et sans discontinuité aucune jusqu’en 1945. Corollaire : pas une seconde il ne laisse son anticommunisme prendre le pas sur son antinazisme… et c’est bien là ce qui enrage Hitler, qui adore qu’on dise du mal de lui-même pourvu qu’on en dise au moins autant de Staline.

Quant aux complaisance de Hitler envers Mussolini, d’une part il ne s’en est jamais beaucoup caché (peux-tu préciser les modifications du discours de 1927 dans le recueil par rapport à la version des journaux ?), d’autre part elles ont cessé dès qu’il a été satellisé par Hitler, enfin il n’était pas de mauvaise politique, auparavant, de lui disputer cet allié… alors qu’un Léon Blum, par exemple, les mettait sur le même plan avec un léger avantage à l’Italien dans la détestation.

Luc Nemeth dit: à

(le nommé Delpla, aggrave son cas, avec son affirmation selon laquelle Churchill aurait été un « adversaire résolu de Hitler dès septembre 1930 ». C’est là un point de vue qu’on ne peut soutenir que si on regarde l’histoire par le petit bout de la lorgnette, comme dirait Lord Niet, et si on se place du point de vue de l’histoire-bataille. Mais si on considère la période dans sa globalité, quiconque a lu les écrits churchilliens tels que le nauséabond article « All the Truth about Hitler », pour ne citer que cet exemple, sait ce qu’il en était encore, au milieu des années 1930…)

Luc Nemeth dit: à

(ce serait à n’en pas finir… Toutefois je note avec surprise, au milieu de l’agitation moléculaire delplasique, à propos des complaisances de Churchill envers l’ami Benito, et faisant ici allsuion à Hitler : « enfin il n’était pas de mauvaise politique, auparavant, de lui disputer cet allié ». Sic. Mais si ce delpla avait commencé par me lire, au lieu de se précipiter pour tirlipoter sa souris, ou mieux s’il avait commencé par réviser ses livres de classe de première alors il aurait noté que je faisais allusion à l’année 1927 -il n’y a pas d’Hitler à la tête de l’Allemagne, à cette date-, ou il saurait que plus de dix ans s’écoulent, à dater d’octobre 1922, durant lesquels Mussolini est le pape du cfascisme mondial. Mais bon, le mieux serait sûrement que ce nécessiteux-du-cerveau aille mettre son groin-de-selles ailleurs, au lieu de nous gonfler inutilement les bits et les octets).

François Delpla dit: à

Lvdlb, vous ne vous rendez pas compte !

Le troll commence à dépasser (un tout petit peu, mais le premier pas coûte) son obsession d’agresser une personne pour aborder un point en rapport (un peu lointain mais même remarque) avec le billet initial et, tenez-vous bien, en rapport avec ses compétences de docteur en histoire du fascisme italien.

Je réponds donc : je ne te le fais pas dire, qu’en 1927 le danger hitlérien est inexistant, ou du moins oublié. Churchill cherche donc encore son grand rôle, et sait déjà que ce ne sera pas le sauvetage de la valeur-or de la livre. Reste sa dénonciation du communisme. En toute logique il encense celui qui se fait gloire d’en avoir préservé l’Italie. Il oublie un peu ses professions de foi démocratiques ? sans doute mais… en Europe du Sud après tout…

Il faut aussi répondre sur l’article de 1935, unique portrait un peu fouillé de Hitler par Churchill. Là-dessus je suis (du verbe suivre !) lvdlb : ce n’est peut-être pas le lieu, sous ce tir de mitraille. Je préfère mettre en ligne tantôt http://www.delpla.org le passage de Churchill et Hitler (1992) que j’ai consacré à ce texte, dont j’ai consulté des brouillons à Cambridge… pas lui, na !

Quant à vous, lvdlb, vous n’avez toujours pas justifié vos fantaisies sur mon salto arrière, ma lecture insuffisante de Madhusree Mukerjee, etc., ni expliqué la gloire que vous espériez tirer de vos insultes sous pseudonyme.

François Delpla dit: à

je rappelle aussi cette demande de précision à Luc :

peux-tu préciser les modifications du discours de 1927 dans le recueil par rapport à la version des journaux ?

la vie dans les bois dit: à

Delpla, tu te crois où ?
Je n’achète pas vos salades.

Je vous rappelle simplement aussi par ailleurs et de manière tout à fait marginale, que le sujet du billet n’était pas hitler en Inde.
Clear to you ?

François Delpla dit: à

Clear to you ?

Oui-da !

le pseudo ne permet pas seulement d’insulter à l’abri, mais de changer de sujet à volonté pour éviter de justifier ses affirmations précédentes.

ZEUS..... dit: à

Il vient un moment où la branlette hindoue… épuise ! Pas vous ?

bombay le torse dit: à

ZEUS… ça faisait maintenant trois heures que ce delpla avait l’air calmé, qu’est-ce que vous avez besoin d’aller réveiller la bête !

ZEUS..... dit: à

Vous savez bien que nous ne regardons jamais nos Rolex, ici … le Temps nous est étranger.

François Delpla dit: à

Nemeth prend ouvertement (à la signature près) le parti de l’insulteur sous pseudo adepte de la non-réponse !

Il ne sait même pas varier son style si élégant :

« ce delpla »
Luc Nemeth dit: 10 mars 2015 à 17 h 55 min
puis
bombay le torse dit: 11 mars 2015 à 13 h 43 min

lvdlb, rougissez-vous de ce soutien ?

quant à la plainte contre moi déposée, cela fait trois ans que j’en entends parler… par Luc et par personne d’autre !

Je rappelle qu’au départ de cette inextinguible haine, il y avait un désaccord sur la valeur historique d’un roman (aimé de lui et contesté par moi)…

Par bonheur, je suis resté ami avec des gens qui aimaient ce livre !

Par bonheur

la vie dans les bois dit: à

eh bien soyez heureux Delpla de ce bonheur non partagé. Tout ça pour ça, franchement.
Puis-je vous appeler Tartempion, désormais ?

François Delpla dit: à

vous choisissez déjà de vous appeler comme bon vous semble, alors appeler les autres n’importe comment est dans l’ordre des choses.

Quoi « tout ça pour ça « ? c’est moi qui fais dévier les débats peut-être ?

renvoyer dos à dos les créateurs de problèmes et leurs cibles, autre vieille plaie du Net et de ses lecteurs pressés…

la vie dans les bois dit: à

On a oublié le sujet.

« Sanjay Subrahmanyam, historien polyglotte qui a placé la connexion entre sources et historiographies de langues différentes au centre de ses recherches (persan, urdu, telugu, tamoul, portugais, anglais, espagnol, italien, hollandais, allemand et français), s’est volontiers prêté au jeu d’une interview en anglais et en français. Il en ressort des réponses assez différentes aux mêmes questions, et nous invitons nos lecteurs à examiner leur versant anglais sur Books and Ideas, la version anglophone de La Vie des Idées. »

http://www.laviedesidees.fr/Le-gout-de-l-archive-est.html

François Delpla dit: à

Le texte annoncé hier, pour faire pièce à l’affirmation de Luc Nemeth suivant laquelle Churchill aurait manifesté de la sympathie pour Hitler en 1935, est en ligne :
http://www.delpla.org/site/articles/articles.php?cat=9&id=84

Début :

C’est dans l’été de 1935 que Churchill écrit son article sur Hitler, qu’il reprendra avec des variantes significatives, mais sans en altérer l’économie, dans son recueil sur Les grands contemporains en 1937. Il est de bon ton aujourd’hui de lui reprocher ce texte où, dès l’exorde, des louanges nuancent un jugement sévère. Or, s’il n’est guère équitable d’isoler celles-là en taisant celui-ci, il l’est moins encore de ne pas remarquer que les louanges portent essentiellement sur un hypothétique avenir, tandis que les actes passés sont stigmatisés. A une exception près : Churchill tire son chapeau devant le courage du lutteur surgi du peuple qui a relevé le défi de la défaite quand tous s’inclinaient, et considère la rapidité du redressement obtenu comme « l’un des plus remarquables exploits dans l’histoire du monde ».

Luc Nemeth dit: à

sauf erreur de ma part la présente discussion est supposée concerner l’Inde. Aussi le mieux est que le delplagateur obsessionnel aille se faire voir à : Cochin

François Delpla dit: à

la présente discussion est supposée concerner l’Inde.

on ne te le fait pas dire !

Mamie Nova dit: à

non mais où on va, là ? C’est quoi : ce travail-là ? C’est bien vous, monsieur delpla, qui le 10 mars 2015 à 13h 25 min et sur ce ton de pompeuse cornichonerie qui n’appartient qu’à vous avez invectivé cet internaute, sur le mode : « pousserais-tu, Luc, l’antistalinisme jusqu’à déplorer qu’en 1941 Churchill n’ait pas abandonné à Hitler sa proie soviétique ? ». Il y a, dans ces conditions, quelque impudence à la ramener… sur le terrain de l’Inde !

François Delpla dit: à

en défalquant la phraséologie de haine, tu as raison

oh mais…

omets !

tu étais censé en particulier justifier ton accusation portant sur un discours churchillien de 1927 modifié lors d’une édition en recueil (par rapport à la version des journaux, que tu as donc lue, semble-t-il).

Je n’exclus pas la chose mais j’aimerais en avoir le coeur net et tu me frustres, cruel !

churchill dit: à

ou bien Sir Delpla a oublié ses médocs, ou bien il a trop forcé sur le Medoc, mais il devient de pire Empire…

gilbert dit: à

churchill, ni les médocs ni le Medoc n’ont rien à voir en cette affaire… le pauvre fou est tout simplement ivre de rage d’avoir été pris en flagrant délit d’ignorance à propos de ce qui est tout de même un peu plus qu’un « détail », à savoir, l’existence de réécritures dans la prose de votre glorieux ancêtre…

François Delpla dit: à

Dans une telle ambiance, il est bon que quelqu’un continue à débattre normalement et ceux qui désapprouvent n’ont qu’à pâlir.

Donc :

-oui, j’ignorais tout d’une divergence entre les journaux et un recueil quant au texte du discours hagiographique de Churchill sur Mussolini en 1927;

-non, ce délit n’est guère flagrant, tant que tu ne nous donnes pas les deux versions;

-spécialiste des relations internationales des années entre 1930 et 1945, ce qui est déjà fort ample, j’ai cependant quelques notions et sur les années 20, sur la carrière de Churchill et, surtout peut-être sur l’antichurchillianisme, sport de combat de bien des mouvances de droite en dépit du conservatisme du personnage.
Il me semble que si la correction en question déformait grossièrement le propos, je le saurais depuis longtemps par ces braves gens.

Vas-tu finir par nous dire ce qu’il en est ?

luc dit: à

non content de parler de ce qu’il avoue ignorer ce furieux nous assure que si c’était vrai, il le saurait ! Le titre d’historien ne vaut décidément pas cher par les taons qui courent…

La mère Denis dit: à

monsieur delpla vous êtes mal tombé avec moi vu que j’y étais, à Rome, le 20 janvier 1977 pour me faire bénir par le Pape ; et je peux vous dire que les anciens fascistes qui étaient à côté de moi dans la queue ils en avaient encore la larmichette, cinquante ans plus tard, de la déclaration d’amour que l’ami Winston avait faite à l’ami Benito. Bref si vous aviez commencé à faire fonctionner votre cerveau avant de tirlipoter votre souris, hier soir à 19h 01, vous vous seriez aperçu que vous étiez en train de vous tirer dans les pattes : on voit mal par quel masochisme les fascistes auraient brandi une version ultérieurement atténuée, du texte qui leur avait fait tant plaisir. Et toc !

François Delpla dit: à

tu parles de deux versions. Ne nous fais plus languir, produis-les, que nous puissions les comparer !

La mère Denis et son ami luc dit: à

non non vous avez très bien compris, monsieur delpla : il n’y a pas ici deux versions mais une seule -celle qui fut remise à Rome aux journalistes le 20 janvier 1927. Je le sais : j’y étais ! Même que Churchill, un peu honteux de ce qu’il était en train de faire et tremblant d’avoir à affronter les journalistes, leur fit savoir… qu’un texte écrit de ce qu’il prévoyait de raconter, leur serait remis. Evidemment le précédé n’était pas très catholique, pour une conférence de presse, mais il présente au moins l’avantage d’éviter toute contestation, quant à une éventuelle prise de note défectueuse, en temps réel.
Quant à la version ultérieure… Allons allons, monsieur delpla : vous n’allez tout de même pas nous faire croire que vous, vous qui vous êtes ici présenté, pas plus tard que le 12 mars 2015 à 19h 01min, comme un grrrand « spécialiste des relations internationales des années entre 1930 et 1945 », vous n’auriez pas dans votre bibliothèque la version publiée des Complete Speeches ?!!!
Allez allez, monsieur Delpla, passez votre chemin : la place du colonel Fabien c’est pas dans vos pas-rage

PS. y’a du courrier pour vous, sur le site « www.lesinfluences.fr », dans le fil de discussion « François Delpla parle à François Delpla »

François Delpla dit: à

Tu va encore tourner longtemps autour du pot ?

Pas de chance, une autre de mes idoles britanniques est Jeremy Paxman, un journaliste de télé renommé pour reposer les questions auxquelles les interviewés ne répondent pas, et ne pas se lasser le premier.

Deux versions scandaleusement différentes donc, dans des journaux et dans un livre ? Produis les deux passages, et donne à tes lecteurs la liberté d’apprécier l’ampleur de la différence.

Tout le reste est calomnie gratuite.

la vie dans les bois dit: à

La question était pourtant simple: «combien font 15 + 6?»

«17», a-t-il répondu.

Même si la famille du marié a tenté de convaincre la future épouse de leur fils de revenir, elle a refusé, estimant que l’homme lui avait menti à propos de son éducation. Selon le père de la mariée, même un élève de première année serait capable de résoudre ce calcul.
http://www.journaldemontreal.com/2015/03/13/incapable-de-resoudre-un-probleme-mathematique-son-epouse-le-quitte-en-plein-mariage

François Delpla dit: à

vous avez raison de vous exiler : comme noyeur de poisson, Luc vous a battu par KO !

La mère Denis dit: à

le nommé delpla, qui après avoir été pris en flagrant délit d’ignorance habits-sales tente de gonfler les bisques Otto, se fourre le doigt dans l’oeil s’il imagine qu’on va lui répondre.
En effet à l’heure qu’il est il aura nécessairement procédé (par curiosité de concierge, sinon par amour de la vérité) à la vérification dont mon ami luc, qui lui donne tant de tourment, lui a donné les éléments.
Et il aura été à même de constater qu’à vouloir ici-encore-et-sans-fin avoir le dernier mot, y compris à propos de ce dont il ignorait visiblement tout, il aura surtout : perdu une belle occasion de se taire.

PS. j’enrage, alors qu’il y a tellement de sujets de conversation plus intéressants : à commencer, par l’Inde

François Delpla dit: à

tu te montres incapable non seulement de justifier une accusation de falsification mais d’en exposer la

François Delpla dit: à

teneur alors que tu y étais tenu ?

t’es nu !

quant à l’altération, elle était soit inexistante, soit

ténue !

Bref, Churchill peut aller se

désaltérer.

luc dit: à

« quant à l’altération, elle était soit inexistante, soit ténue » : ce qu’il y a de bien avec le nommé delpla, qui aura donc maintenant constaté la véracité du propos, c’est qu’il retombe toujours sur ses pattes !
Mais bon, trève de plaisant tri.
Ignorer l’existence d’altérations ténues peut se concevoir, de la part du profane : cela fait pour le moins, mauvais genre, quand on a soutenu sa thèse sur… Churchill.

François Delpla dit: à

moi, soutenu ma thèse sur Churchill ?
cette erreur découle peut-être de la vérité suivante : mon livre « Churchill et Hitler » http://www.lorientlitteraire.com/articl … 6&nid=3893 (*) a servi de mémoire principal lors de ma soutenance d’habilitation, en juin 2012.

Quant à Luc-la-tortue, tout en continuant à priver ses lecteurs de toute précision sur la falsification dont il accuse Churchill, il vient de sembler reconnaître qu’il n’y avait pas de quoi fouetter un lion.

(*)Je viens de découvrir cette recension !

La mère Denis dit: à

non mais il a pas fini, cet insupportable delpla, de se prendre pour la reine d’Angleterre ? C’est pas lui, le sujet, mais la chose qu’il tentait de nier, à savoir les retouches dans les Complete Speeches de Churchill. Mais bon, n’en parlons plus, pusique même s’il continue de fanfaronner : le moscoutaire a cette fois été obligé de tourner kazakh…

La mère Denis dit: à

(suite) une vache n’y reconnaîtrait pas son veau, au Salon de l’Agriculture, et même au Salon du Livre. On peut lire en effet ce qui suit, sur le blog agaga.agaga.delpla :

« Ma thèse de doctorat est parue en mars 2003 chez François-Xavier de Guibert sous le titre : La face cachée de 1940 Comment Churchill réussit à prolonger la partie. »

François Delpla dit: à

tu vois que tu peux !
et citer la source et, du même coup, je pas te planter.

Il ne s’agit donc pas d’une thèse sur Churchill, sauf à le réduire à son rôle dans la prolongation de la guerre en 1940, ce contre quoi précisément je m’élève.

La mère Denis dit: à

on comprend mal comment un soi-disant historien peut s’abaisser à ce point à caricaturer la réalité… En aucune façon je n’ai « accusé Churchill de falsification » mais rappelé -et c’est bien ce qui rend ivre de rage notre éminent spécialiste, qui ne les avait pas détectées- l’existence de retouches dans les soi-disant Complete Speeches.

luc dit: à

calmez-vous calmez-vous, mère Denis… Certes je comprends votre colère mais l’important est qu’il m’a surnommé Luc-la-Tortue, et concédé par là-même que je me donne le temps de la réflexion tandis que lui aura fait preuve, à travers ses puérilités : d’une précipitation qui sied mal, à qui se pare des plumes de l’historien.

Mamie Nova dit: à

je dirais même plus : Luc-la-tortue a levé un lièvre, et c’est bien ça qui défrise le delplagateur !

François Delpla dit: à

Luc Nemeth dit: 10 mars 2015 à 17 h 07 min

Je précise toutefois, puisqu’encore et sans fin il cherche à nous brouiller l’écoute : que je pousse la haine (même rétrospective) du fascisme jusqu’à déplorer que Churchill, avant de faire preuve d’une admirable fermeté face à Hitler (avant même 1941 comme l’écrit le divagateur) ait été, durant toute la période de l’entre-deux-guerres : l’un des plus solides piliers de toutes les dictatures de l’entre-deux-guerres.
A tel point d’ailleurs que ses écrits d’époque ont subi un lifting, dans ses « Complete Speeches » : le texte du discours qu’il prononça à Rome le 20 janvier 1927 (afin de réinsérer l’Italie parmi les nations fréquentables alors que les lois fascistissimes de déc. 26 venaient de faire le plus mauvais effet et risquaient de compromettre le prêt-géant en cours auprès de la Bank of England) n’est pas le même, que dans le « Times » du lendemain.

pardon d’avoir rappelé ton délire sur un Churchill soutien des dictatures pendant toute la période 1919-1939, mais il fallait un minimum de contexte, en un mot comme en deux.

Si les mots ont un sens, tu accuses l’orateur d’avoir présidé lui-même aux altérations (que tu ne précises ni dans ce premier message, ni dans aucun des suivants), et de l’avoir fait lors de la du discours.

Ensuite, tu as noyé le poisson en introduisant l’édition des discours en livre.

François Delpla dit: à

message parti prématurément

reprise de la dernière partie :

Si les mots ont un sens, tu accuses l’orateur d’avoir présidé lui-même aux altérations (que tu ne précises ni dans ce premier message, ni dans aucun des suivants), et de l’avoir fait lors de la transmission du discours aux journaux.

Ensuite, tu as noyé le poisson en introduisant l’édition des discours en livre.

On s’y perd, franchement. Peux-tu reprendre le tout en citant précisément les passages incriminés ?

luke dit: à

si ce delpla veut gonler les biceps pour faire oublier qu’il a été pris en flagrant délit d’ignorance, c’est son problème, mais, « les faits sont tétus », comme disait Lénine (que je cite sans autre plaisir).
Je n’y peux rien si le 20/1/1927 à Rome, comme l’a rappelé la mère Denis le 14 mars 2015 à 16h 40 min, Churchill se livra à une peu ordinaire pitrerie en faisant distribuer aux journalistes un texte par lequel il répondait par avance aux questions… qu’ils avaient certainement l’intention de lui poser !
Et pour le reste oublions… « Churchill » : même un élève de classe de première sait aujourd’hui ce que fut le jeu des conservateurs britanniques durant toute la période de l’entre-deux-guerres.

luke dit: à

(pardon : « gonfler »)

Joe Dalton dit: à

Ta gueule Luke!

François Delpla dit: à

T’excite pas, Joe !

Cette fois-ci, je pense que les plus obtus sont édifiés.

Celui qui a soulevé la question ne nous dira rien de plus de ces variations du même texte entre discours et journal (ou, d’autres fois, livre); pour cette raison même on peut douter de leur gravité, et même de leur existence.

La mère Denis dit: à

… et pourquoi pas : le café au lit avec les croissants, monsieur delpla ?
Apparemment, vous êtes familiarisé, avec Internet.
Eh bien vous n’aurez qu’à pianoter discours+Churchill+Rome+janvier+1927 et je suis sûre (à tel point que je n’ai même pas pris la peine de vérifier) que vous y trouverez plus de renseignements qu’il ne vous en faut -en l’état de votre « savoir ».

luc dit: à

(@mère Denis)
j’ai tenté l’expérience que vous proposez et suis embarrassé car dès la première page sur « google » j’ai trouvé l’indication : http://larepubliquedeslivres.com/sanjay/ ! Imaginez : cela veut dire que des gens qui ne sauraient pas à quoi s’en tenir sur le nommé delpla pourraient être abusés par l’imposteur qui non content de dissimuler son ignorance se voit déjà laisser planer le doute sur ma fiabilité. Aussi et sans que soit question de se justifier devant ce sinistre personnage je précise que le texte que Churchill fit distribuer à la presse fasciste le 20/1/1927 eut bel et bien une existence réelle et fut même publié, dans le « Times » du lendemain, p. 14 (la version qui figure dans les Complete Speeches et dans laquelle un combat TRIOMPHAL n’est plus qu’un combat VICTORIEUX, ou bien encore dans laquelle un soutien DE TOUT COEUR n’est plus qu’un TOTAL soutien se trouve en pp. 4125-4126).

luc dit: à

(@Joe Dalton)

Pas étonnant, avec ton blaze, que t’aies même pas vu venir le gros « rouge »…

François Delpla dit: à

un combat TRIOMPHAL n’est plus qu’un combat VICTORIEUX, ou bien encore dans laquelle un soutien DE TOUT COEUR n’est plus qu’un TOTAL

tout ce bruit pour ça !

de plus, s’il y a divergence entre le texte remis avant le discours aux journalistes et le texte des journaux du lendemain, c’est peut-être que les amendements ont été pratiqués par l’orateur lui-même, lorsqu’il a prononcé le speech.

L’altération reste donc en tout état de cause, soit légère, soit imaginaire. Et le procès fait à Churchill bien futile.

Bien plus encore que celui de Subrahmanyam à propos de la famine au Bengale.

PS.- c’est l’occasion de rappeler une règle généralement admise dans les débats de forums ou de blogs: c’est à celui qui invoque un document de le produire.

la vie dans les bois dit: à

Pour une fois, François, je ne vous donne pas tort. On joue des mots.

Vous avez avancé dans le boulot ?

Celui qui consistait à prouver, -défi que vous vous êtes lancé- que Churchill était responsable de la famine au Bengale en 1943.

la vie dans les bois dit: à

ça date un peu, 10 jours, François, 10 jours déjà.
Je vais vous aider. On va recommencer au début.
Vous avez écrit:

« Ramener des navires vers l’Atlantique en 1943 pour approvisionner le Royaume-Uni « en produits alimentaires et en matières premières » pouvait procéder du souci, non de suralimenter la nation colonisatrice, mais de vaincre Hitler. »

François Delpla dit: à

Il me semble que la citation de mes propos dans votre dernier message infirme à elle toute seule la lecture que vous en faisiez dans l’avant-dernier.

François Delpla dit: à

Et en attendant que Luc profère une nouvelle bordée d’insultes, il convient de faire un bilan de sa prestation.

Une querelle personnelle partie d’un désaccord sur un roman historique dont l’auteur pratiquait la défense élastique (tantôt « je dis la vérité la plus vraisemblable » tantôt « foutez-moi la paix, je suis un créateur ») a dégénéré en un harcèlement de site en site. Trois procédés ont été principalement utilisés : prêter à l’adversaire une allégeance politique nauséabonde, multiplier les cocoricos sur des joutes anciennes qu’il aurait perdues sans donner de références précises, tirer grand argument d’une plainte prétendument déposée, inconnue par ailleurs. Sans parler de changements de pseudonymes à donner le tournis, même aux usagers de la RDL qui se croyaient champions en la matière.

Cela ne vaudrait pas le moindre commentaire si l’auteur des coups n’était historien, docteur et bon connaisseur de l’Italie fasciste. Puisse-t-il désormais utiliser ses compétences de façon constructive !

la vie dans les bois dit: à

François, tu es désespérant de pusillanimité.
Peu t’importe les énormités éléphantesques que tu écris sur un évènement de l’histoire, ici: la famine au Bengale en 1943, pourvu que tu puisses poursuivre de ta vindicte Nemeth, pour une raison obscure : celle de la lecture d’un roman que tu as bien aimé et pas lui.

C’était quel bouquin, au fait ?

François Delpla dit: à

LVDLB, si tu commentes une dispute, renseigne-toi un minimum ! cela t’évitera cette plaie du Net, presque aussi laide que l’insulte sous pseudo, qu’est le renvoi dos à dos par méconnaissance.

Les disputes, je ne les entretiens guère en général, et en l’occurrence, il n’y a pas besoin de longues recherches pour voir que c’est Luc qui remet sans relâche de l’huile sur le feu.

En l’occurrence encore, sur la RDL, il faut bien répondre de temps en temps sinon il y a assez de malveillants pour estimer que ce qu’on laisse dire doit receler un fond de vérité.

En l’occurrence enfin, dans la querelle qu’il me cherche sur ce fil Luc Nemeth s’est déchaîné d’une façon tellement aberrante qu’il vaut le coup de tirer deux ou trois conclusions, comme je l’ai fait de grand matin.

En demandant quel roman, dix fois cité est à l’origine de sa rage, tu achèves de prouver ta paresse mais comme je suis trop bon j’obtempère : Jan Karski de Yannick Haenel, Gallimard (hélas pour Gaston ! http://larepubliquedeslivres.com/gaston-gallimard-versus-bernard-grasset/ ) 2009.

la vie dans les bois dit: à

T’emballe pas François.
Si j’avais fait ne serait-ce qu’attention que votre différend portât sur un livre d’Haenel, même pas je t’aurais posé la question.
Une nullité, vacuité auto-suffisante, comme  » Cercle » ôte toute velleité de mouiller sa chemise pour cet écrivassier.

So, bonne bourre comme on dit par chez moi; à une prochaine fois pour l’histoire des Français en Inde, pourtant si riche…

luc nemeth dit: à

au lieu d’utiliser l’imparfait du subjonctif, comme il l’a fait à 10h 07min : le bigleux lvdlb ferait bien de commencer par se renseigner…

Il y a maintenant plus de… cinq ans le truqueur Delpla (auquel il accepte de tenir le crachoir alors même que l’intéressé vient ici une fois de plus d’être pris en flagrant délit d’ignorance et de mauvaise foi) a été atteint par la rage lorsque s’est avéré que le 03/02/2010 à 18:54 un internaute nommé luc avait commis le crime de lèse-majesté en ouvrant la discussion, sur un site (www.nonfiction.fr) où était question de ce qu’il considère comme sa chasse gardée à savoir la seconde guerre mondiale -vaste programme.
Contrairement aux dires du truqueur et de lvdlb qui inconsidérement lui emboîte le pas : je n’ai en aucune façon dit du bien ou du mal du roman de Yannick Haenel, pour la bonne raison que je n’en pensais pas grand chose ; ce qui m’amenait ici était le fait que Lanzmann, que l’on connut mieux inspiré, avait piqué sa crise. Par ailleurs ce qui a fait ensuite l’objet de mes commentaires sur le terrain historien (je n’ai pas vocation littéraire) a été l’ignorance et la mauvaise foi déployées par le nommé delpla. J’ai fini par mettre un terme à la discussion non sans avoir fait preuve d’une patience que lvdlb serait à même de constater sur le site en question, s’il voulait bien commencer par se documenter.
Je rappelle enfin qu’une des spécialités du nommé delpla est celle qui consiste, à chaque fois qu’il perd pied, à « jouer la troisième mi-temps » sur son site. C’est ce qu’il a fait en ouvrant une page à mon nom (!) sur laquelle, dans la grande traditions stalinaude, il se posait en toute impudence en victime et prétendait que… ce serait moi qui l’aurait abordé ! La mise en demeure que je lui ai adressée étant restée sans réponse j’ai alors porté plainte auprès de la CNIL, dont je ne peux que regretter l’inertie.

la vie dans les bois dit: à

Dis donc Luc, tu vas pas t’y mettre aussi !
Si j’utilise l’imparfait de l’objectif pour affirmer que le livre « Cercle » et une nullité de première et que Haenel est un écrivassier, c’est que j’ai des raisons.

La première, figure-toi, c’est que je l’ai lu.

Et tant pis pour son éditeur chez feu Gaston. Komen il s’apel déjà ?

François Delpla dit: à

La mise en demeure que je lui ai adressée étant restée sans réponse

faux !

dans un geste de bonne volonté j’avais consenti à deux modifications.

luc nemeth dit: à

(ce ne sera sûrement pas, « ma parole », contre celle du truqueur abject. Je tiens toutefois le texte à la disposition de qui en ferait la demande)

remember dit: à

« If I had been an Italian I am sure that I should have been wholeheartedly with you from start to finish in your triomphant struggle against the bestial appetites and passions of Leninism ».

W. Churchill, Rome, 21/1/1927

François Delpla dit: à

luc nemeth dit: 18 mars 2015 à 10 h 58 min

(ce ne sera sûrement pas, « ma parole », contre celle du truqueur abject. Je tiens toutefois le texte à la disposition de qui en ferait la demande)

LE texte ?

puisque j’ai répondu, modifié les points incriminés et reçu alors des demandes de retrait total, il y a eu PLUSIEURS textes.

Je les tiens moi-même à disposition… et donne, pour ma part, mon adresse (sur la première page de mon site).

PS.- et pour répondre, par exception, à une insulte : « truqueur abject » ? doit-on comprendre que tu l’es, toi, de façon honorable ?

delpla mots dedans ploie... dit: à

??? apparemment le commentaire de delpla est un troll, destiné à détourner l’attention du rappel de remember

François Delpla dit: à

@remember 11 h 15 min

qui a nié que Churchill ait prononcé cette phrase ?

la vie dans les bois dit: à

Personne ne nie quoi que ce soit Delpla, à propos de la visite en Italie de Churchill alors ministre des finances britannique d’un gouvernement conservateur, en 1927 et de son admiration pour Mussolini, comme homme d’état et pour le fascismo à l’italienne, comme rempart au bolchévisme; ce qu’il illustra dans une conférence de presse à l’ambassade d’Angleterre à Rome le 15 ou 16 janvier 1927.
Si ce mot leninism était déjà dans le langage politique de l’époque, je sais pas trop, j’ai lu socialismo.
Et ce que les journalistes en ont fait alors là, c’est encore plus obscur.

Clio dit: à

Vous racontez n’importe quoi, monsieur delpla : cette phrase n’a pas exactement été « prononcée »… Comme d’ailleurs vous le sauriez si vous aviez lu l’article (le début ici suffira) dont on vous a rappelé la référence :

MR. CHURCHILL ON
FASCISM.
« ANTIDOTE TO SOVIET
POISON. »
PRESS STATEMENT.
(FROM OUR OWN CORRESPONDENT.)
ROME, JAN. 20.
Before leaving for London by the mid-day train to-day, Mr Churchill received representatives of the Italian and foreign Press. Mr Churchill informed his audience that he had prepared what he, an ex-journalist, considered the questions and answers most likely to help them in their work, and that a typed copy of this would be given to whomsoever desired one. The following are extracts in his own words from the impressions made upon him by a week’s visit to Italy :
(…)

François Delpla dit: à

tu as beau changer de signature, tant que tu ne peux pas t’empêcher de me dénigrer pour ce que je suis, en sus de ta critique de ce que j’écris, tu signes !

mais ton dernier pinaillage sur la différence entre triomphant et triomphal trahit surtout un désir d’avoir le dernier mot, et je te l’abandonne bien volontiers.

luc dit: à

(la générosité avec laquelle monsieur delpla laisse à ses tourmenteurs le dernier mot, l’honore. Aussi et pour l’en remercier j’affiche ici une lettre que Le Nouvel Economiste avait publiée dans son n° du 28 septembre 2001, p. 10)

Le coup de pouce de Churchill
à Mussolini date de 1927

Un encadré qui figure dans l’article intitulé «28 avril 1925:Churchill rétablit la convertibilité or de la livre» (‘Le Nouvel Economiste’ du 23 mars 2001) date du 20 janvier 1925 l’adoubement donné par Churchill, à Rome, à un Mussolini qu’il allait par la suite combattre. Or, c’est du 20 janvier 1927 que datent ses déclarations, dont le contexte vaut d’être rappelé. L’Italie fasciste, qui avait obtenu en 1925 un prêt géant de JPMorgan Co, savait déjà que celui-ci ne suffirait pas et cherchait à en obtenir un second;ce dernier, qui fut finalement obtenu en 1927, associait à JPMorgan la Federal Reserve Bank de Washington, mais comportait également une large prise de participation de la Bank of England. D’où, pour Churchill, en ce mois de janvier 1927, la nécessité de «recrédibiliser» un régime qui connaissait déjà les premiers symptômes d’une crise économique d’origine dite interne (indépendante de la crise mondiale de 1929), et dont la position internationale devenait fragile, après qu’en décembre 1926 se fut achevé le processus de fascistisation «totale» qui, à cette époque où il n’y avait pas encore de Hitler au pouvoir, faisait de l’Italie l’une des deux principales dictatures existantes. Telle était, alors, la politique des conservateurs britanniques:ils en arrivaient à prêter de l’argent à l’Italie fasciste pour lui permettre de mener victorieusement la bataille de la ‘quota novanta’ (c’est-à-dire maintenir un taux de change de 90 lires ou moins pour 1 livre sterling); bref, pour mener victorieusement une bataille, qui au premier degré, en termes de propagande, était volontiers utilisée… contre la Grande-Bretagne!

Luc Nemeth, docteur en histoire contemporaine, Paris

Un amoureux du système décimal et des comptes ronds..... dit: à

500 !

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