Shakespeare au coeur d’une manipulation
Voilà un « Du même auteur » qui pourrait s’intituler « Des mêmes auteurs ». Quitte à jeter un trouble, cela aurait pour vertu d’annoncer la couleur. Celle du double et de l’ambiguïté à l’œuvre dans La Tragédie d’Arthur (traduit de l’anglais par Bernard Hoepffner, 516 pages, 22 euros, cherche midi) d’Arthur Philips. Car vérification faite, il y a bien deux listes en page de garde : d’une part les œuvres de William Shakespeare, d’autres part celles un peu moins nombreuses et nettement moins connues d’Arthur Philips. On devine déjà que l’on va pénétrer dans un grand roman de manipulation, couronné par le New York Times et le New Yorker qui ont eu la main heureuse.
Essayons d’y voir clair. Non que ce soit accidentellement confus mais volontairement flou. Le héros, un jeune romancier, s’appelle Arthur Philips (toute ressemblance etc n’est pas fortuite). Son père n’est pas un cadeau : menteur, escroc, faussaire, condamné. Il n’en a pas moins trouvé le temps et le goût d’élever ses enfants entre deux séjours à l’ombre. Mais à sa manière : dans le culte du grand Bill. A l’instant de mourir, il leur a légué un cadeau empoisonné : un manuscrit qu’il dit être d’une valeur inestimable. Et pour cause : rien moins que ce qui se présente comme la vraie dernière pièce du dramaturge, inédite cela va de soi, qui daterait de 1597, intitulée La Tragédie d’Arthur. A rajouter aux trente-huit pièces canoniques. Le fils n’y croit pas ; la méfiance et le doute systématiques lui sont devenus une seconde nature tant son père l’a habitué aux coups tordus les plus improbables ; le pire est que son éditeur, Random House, une grande maison tout de même, et les experts en théâtre élizabéthain, eux, y croient. L’auteur pousse le vice jusqu’à les instrumentaliser sous leur vrai nom d’universitaires. Le narrateur se résout donc à publier la pièce à condition de raconter les coulisses de sa découverte en une sorte de préface de plusieurs centaines des pages, dans laquelle il ne cesse de se demander si son père-l’imposteur ne serait pas l’auteur de ce faux ; or aucun spécialiste ne parvient à le démontrer.
Cette mise en abyme, qui livre en passant une subtile analyse du shakespeareland, est le roman que nous tenons entre les mains ; elle se poursuit jusque dans les notes en bas de page ; malgré son titre arthurien, l’intrigue a moins partie liée avec la mythologie de la Table ronde qu’avec le Roi Lear puisqu’il s’agit d’une histoire de succession ; mais les fausses pistes s’entremêlent et se nouent si subtilement avec les vraies, qu’à mi-parcours de ce jeu de miroirs, on ne sait plus. Plus le récit est captivant, virtuose, brillant, excentrique, moins on s’y retrouve dans ce labyrinthe de signes et d’interprétations où l’auteur et le narrateur ne font qu’un, naturellement, mais lequel ? en l’observant rassembler son puzzle au cours de l’enquête, on se surprend même à douter de l’authenticité des citations de Coleridge et Melville.
La pièce en question, reproduite intégralement dans la dernière partie du livre, a tout d’une vraie ; Arthur Philips l’a imaginée dans le pur style du pastiche à partir des Chroniques d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande (1587) de Raphaël Holinshed. Le vrai, le faux, le réel, l’imaginaire, l’avéré, le vraisemblable, qu’importe au fond : à force de tournis, on veut juste savoir où mène cet entrelacs de vérités successives. A celle-ci : les romanciers sont les vrais faussaires – et Nabokov est leur maître en illusions. Ce qui se corse lorsqu’on devine que le traducteur Bernard Hoepffner, lui-même artiste en ironie, a pris goût à manipuler le manipulateur pour mieux lui être fidèle. Surtout dans le translation de la fameuse pièce elle-même : écrite en vers blancs en anglais, rendue en alexandrins du XVIème siècle, elle contiendrait six phrases piquées à Agrippa d’Aubigné ; enfin, c’est le traducteur qui le prétend mais faut-il le croire ? Tout cela n’est qu’un jeu auquel éditeur, universitaires et critiques ont accepté de se prêter. Jusqu’au maquettiste qui a confectionné une fausse couverture à s’y méprendre. Pour la plus grande gloire du plus grand des dramaturges.
C’est le quatrième roman d’Arthur Philips publié en traduction française. Ce new yorkais n’a que 43 ans. La réussite de sa Tragédie d’Arthur donne vraiment envie de le suivre, sourire aux lèvres, pour savourer les prochains. Car il nous aura bien baladé. A propos, son roman débute ainsi : « Je n’ai jamais beaucoup aimé Shakespeare ».
(Illustration de Lefteris Pitarakis)
612 Réponses pour Shakespeare au coeur d’une manipulation
J’aime beaucoup ces jeux de miroirs.
Arthur Philips l’a imaginée dans le pur style du pastiche à partir des Chroniques d’Angleterre, d’Ecosse et d’Irlande (1587) de Raphaël Holinshed.
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A. Philips a fait comme le Grand Will, qui, dans les Chroniques du compilateur, traducteur, historien qu’était le très populaire Holinshed, a trouvé la trame de ses drames historiques (Histories/History plays), ainsi que celles de Lear et de Cymbeline.
Et puis Passou, Shakespeare est non seulement le plus grand des dramaturges, il est aussi et surtout un immense ‘poète au théâtre’, comme le démontre si brillament M. Edwards – un poète qui, hors ses
Sonnets, renonce à l’étroitesse du ‘je’ pour mettre sa poésie dans la bouche de ses multiples personnages.
Il n’est pas impossible que le vrai faux facsimilé de la page de garde de l’Arthur soit inspiré de celle de Locrine, une des nombreuses pièces apocryphes un temps attribuées à WS. Locrine, tragédie historique située dans la Bretagne ancienne et légendaire a été publiée en 1595, sans nom d’auteur. Le texte y est dit avoir été récemment « set forth, overseen and corrected » (préparé, revu et corrigé) par W.S.
On ne compte plus les pièces apocryphes attribuées à WS: Arden of Faversham, Locrine, The Reign of King Edward III, Mucedorus, une comédie, The Life of Sir Jiohn Oldcastle (le célèbre lollard qui servit de modèle au personnage de Falstaff), The True Chronicle of the Life and Death of Thomas Lord Cromwell (salut, H.Mantel…), The London Prodigal (Le débauché londonien), A Yokshire Tragedy, Two Noble Cousins, etc etc….
Bizarrement, les légendes arthuriennes ne font absolument pas partie de l’inspiration shakespearienne, qui s’est nourrie à des tas de sources (antiquité, Italie, Espagne, Bohême, histoire médiévale anglaise et écossaise revue par Holinshed), mais n’a jamais puisé dans l’important fonds narratif et mythique antérieur à l’invasion normande du 11e s. ou à celle des Angles, Saxons et Jutes, l’Adventus Saxonum du 6e s. Il semblerait qu’Arthur et ses chevaliers aient été totalement absents de l’imaginaire élisabethain. Le Graal ne faisiat pas rêver…
Rien de ce qui concerne le Graal ne m’est étranger. L’histoire des sept coupes de la Cène taillées dans la gigantesque émeraude détachée par l’Archange du front de Lucifer est toute entière dans le manuscrit enfoui depuis plusieurs années sous la terrasse du café du Port de l’île aux rêves. Non signé, il en intriguera plus d’un dans l’avenir, je le vois bien faussement attribué à Perec, Desproges ou Dac…
PQ, l’île aux mauvais rêves, la demeure du Malsain Graal.
à propos de PQ les habitants du quartier qui sont tous des artistes épris d’avant-garde ont exposé il y a peu dans une rue avoisinante et passagère un véhicule rouge entièrement enduit de colle à laquelle adhérait une non négligeable quantité de papier toilette rose en emballage,je n’ai pu déchiffrer l’intention déposée mais c’était beaucoup moins réussi que pour le Pont.
Que de vers auront été versés pour recouvrir la médiocrité la vilenie en déployant les affres la grandeur des hésitations les nobles sentiments la beauté des âmes l’esprit abreuvé de musique céleste et de desseins divins des Seigneurs et monarques ,eut-on changer de vocabulaire la treille viendrait à manquer à nos jardins.
W, tes artistes s’ils sont tous d’avant-garde, il n’y a plus de garde, non ? Le papier cul rose, c’est pour la déjection artistique des coprophiles à court d’idées.
J’en ai vu de ces génies à la FIAC.
Le rose, c’est une couleur immonde …
« …nearly two years (after) the enforced closure of the theatres and the resumption of playing at the Rose in May 1594 (…) Lord Strange (…) died. his acting protégés had to seek a new protector, and they found him in Henry Carey, Lord Hunsdon, Lord Chamberlain. The Lord Chamberlain’s Men, the greatest body of actors of all time, with the greatest playwright of all time, were at last in existence. »
– Shakespeare, Anthony Burgess
‘The Lord Chamberlain’s Men’ devinrent ‘The King’s Men’ en 1603, date de l’accession au trône de Jacques I, premier Stuart, commanditaire de la traduction de la Bible qui fait autorité, la King James / authorised Version, avec l’oeuvre de Shakespeare et Lewis Carroll, un des trois piliers de la langue cultivée.
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BUSINESS IS BUSINESS
Premier toute catégorie : Shakespeare ! 4 milliards de books pour 44 pieces.
Puis Agatha Christie, à peu de choses près, le même score.
Troisième…HORREUR … Barbara Cartland, toute de rose papier cul vétue.
Enfin, Georges Simenon, belge, sixième avec 570 ouvrages pondus.
Premier français, dans les 50ème avec 150 millions de livres, Gérard de Villiers
Conclusion : excellent ratio ventes/livre pour le grand Bill ! Fascinant, pour les écrivains, en mal de notoriété ….
Pendant ce temps là, son eminence Passou manipule le grand Bill, par le truchement des illustrations …
Bloom, C’est curieux, en effet, cette indifférence du grand Bill, autant l’immense poète que le dramaturge number one, à la légende arthurienne. Mais à la réflexion, faut-il le regretter ? pas si sûr. Cette mythologie a déjà nourri tant de créateurs… Là aussi il marque sa singularité. Se serait-il arthurisé que son génie créateur s’ en serait peut-être appauvri.
@passou numberone
number one des 46 shake it !
Le Bible du roi Jacques (King James Version) : certains pensent que Shakespeare aurait contribué à la traduction de la version du Roi Jacques, en révisant certains passages pour les rendre plus poétiques ; leur théorie s’appuie sur le fait que le style de plusieurs versets ressemble à celui de Shakespeare. Ils citent le psaume 46, où le verbe « shake » (secouer) apparaît 46 mots à compter du début du chant, et le mot « spear » (épieu), 46 mots à compter de la fin.
Laissons le colleur-copieur à ses minables statistiques futiles (les Sonnets, Venus & Adonis, y sont où le Demeuré?) et écoutons l’auteur de la manip parler de son travail:
« Specifically, like in Edward III there’s a line that turns up in the sonnets. Edward III is published anonymously eight or nine years before the sonnets are published. So I took a line from the sonnets and stuck it in my play with a similar excuse. And the rest were somewhat having fun, lines that were used by writers 150 years later, a line taken from Marlowe because they were possibly hanging together and sharing manuscripts, maybe workshopping it. For the most part, I didn’t take anything else. I went the opposite direction. I read everything. I gave myself six months to read. I read it in one of the proposed chronological orders, trying to get a sense of his development over time. I read the whole thing out loud basically [at the café we are sitting in] getting funny looks from people. Then I started to look at templates. I went through and outlined all the plays very generically. What happens in every act one? What happens in every tragic act one of a certain period? Then I went back and looked at source stuff that he had used to try to get a sense of what he actually had in front of him. What did he get from Holinshed? What did he get from the work in front of him to produce Henry V? What did he cut or expand? What did he disregard? That was the part that I was most excited about; it was gaining the feeling of a working writer. He’s got something on the desk in front of him. It’s also one of the reasons I hate the anti-Stratfordians so much. He’s not a falconry expert; he’s a guy with a book on falconry. Or he’s a guy who’s talked to a friend of his who’s done falconry work. He’s not a nobleman. He’s a guy who’s met noblemen because of his job. »
sur » He’s not a nobleman. »
remarque importante , reprise et interprétée à propos de l’intérêt de Freud pour les écrivains dans Pontalis
En ce dimanche, Seigneur, écoute notre prière : « Donne à ceux qui l’ignorent (tu as les noms) le goût de l’humilité, le goût de la futilité, le goût de vivre dans cette histoire de bruit et de fureur écrite par un idiot »
C’est l’influence de Montaigne sur Bill ! Montaigne ne disait pas « idiot » mais « badin de la farce ». Mais c’est idem.
La légende arthurienne est trop liée au Moyen-Âge et au règne de Henri II Plantagenêt dans sa propagande, et à la littérature française. Ceci expliquant sans doute cela.
9h26 Bloom/ Alors il aurait parcouru le chemin des comédiens des acteurs qui endossent les multiples personnalités de leurs personnages pour mieux les incarner,les jouer,les donner et qui s’approchent au plus près de tous ces êtres empruntant l’écrit ou la réalité de leur vie afin de mieux en traduire le fonctionnement encore qu’il serait possible de développer en suivant d’autres pistes mais il serait question de son acuité,sa perception,sa vision,sa transcription.
En ce dimanche, Seigneur, écoute notre ultime prière : « Pardonne aux compagnes de ces têtes d’oeuf (tu vois qui je veux dire, en particulier…) de les faire cocus pendant qu’ils pérorent comme vieilles autruches agrégées sur de prestigieux blogs littéraires ! Elles s’ennuyent tellement avec eux ! Pardonne leur ! Donne leur toujours un peu de joie, de bonheur, de fantaisie ! Ainsi soit-il ! »
passouline écume les histoires de jumeaux !
. A certain amount of cheap psychology turns out to be true: because of our family’s early dynamics, I have as an adult always tried to impress these two idealized readers with my own language and imagination, and have always hoped someday to hear them say they preferred me and my work to Shakespeare and his.
Even as I write that — as I commit it to print and thereby make it true — I know it is ridiculous. »
« le translation » de ce nouveau billet du dimanche matin donne bien envie d’aller courir acheter le document, car le maître (de Ballantrae) des lieux nous a vraiment bluffé. Nous voulons bien croire a priori qu’Arthur Philips soit un excellent jeune écrivain, comme tous ceux qui manduquent du petit Bill sans réussir à se convaincre de l’exacte hauteur où les britanniques ont placé son universel génie.
Rien de ridicule ,si Shakespeare n’avait pas écrit Arthur Philips n’aurait pas éprouvé l’envie de s’y fondre pour le chercher ,on sent un intérêt passionné dans ce qu’il dit de son travail rien d’une rivalité et cette auto- dérision pour le titre ,cette drôlerie affichée de la première phrase…
Je suis tout à fait de votre avis, W !
(cela n’a rien, au premier razboi, d’inquiétant)
mais n’a jamais puisé dans l’important fonds narratif et mythique antérieur à l’invasion normande
sacré kabloom aprés abraham pour dracul c’est lancelot et guenièvre..de quand date la morte d’arthur si qu’on parle des brits, du populo écrit par un loufiat dans une taule?..et quant a ton plus gr!t du monde..remembeur : »j’ai trouvé quelques perles dans tout ce tas de fumier » chacun est le loufiat d’un autr..mais toujours prompt a lécher les burnes de ses mêmaitres..si qu’au moins il lui prête aussi leur batte de baisebol pour régler ses petits comptes
Au-delà de Bill, c’est le jeu de miroir qui est intéressant. Il reste à l’appliquer à la vie ordinaire d’aujourd’hui, qui repose sur de tels jeux, angoissants dans le réel.
L’image qu’on a de l’Autre qui peut avoir une image de l’image que vous avez de lui, etc. Watslawick a étudié ça dans La logique de la communication. Et c’est notre quotidien le plus banal.
Vous écrivez « leur batte de baisebol », mais vous auriez aussi pu écrire : « leur bol de baise bate »… Sacré Bougre !
en tout cas avec cette gueule de békamisé photoshope plutôt que la gueule de caillera avec anneau à l’oreille..on y a perdu..shakespeare aussi chuis sûr
Boug ! il manipule, Passou, il manipule le Gros Bill !
(je fais appel au spécialiste : gode-ceinture pour Willie ?)
L’image qu’on a de l’Autre qui peut avoir une image de l’image que vous avez de lui, etc. Watslawick a étudié ça dans La logique de la communication. Et c’est notre quotidien le plus banal.
ajoutons
et qui peut assez vite avoir une image de l’image qu’il a de vous :
ne soyez pas aussi parcimonieux !
Et c’est notre quotidien le plus banal.
ajoutons encore que sur un blog où il n’y a pour ainsi dire aucuncommentateur qui écrive grammaticalement au féminin spontanée, je doute que les jeux de miroirs puissent convaincre celles-ci d’autre chose que de questions d’identité communes sur la toile et ailleurs .
aucune commentatrice qui écrive au féminin spontané .. ment
quant à Shakespeare,Bill , il n’a plus grand chose à craindre des commentaires ni des peintres,
et ajoutons toujours
et qui peut assez vite avoir une image de l’image que vous avez de lui !
et puis zut et flut !
j’ai une image de l’image que vous n’avez pas encore de moi :
quelqu’un d’irréductible aux images que vous avez trouvée : mais qui vous empêche d’en chercher d’autres !
bonne journée !
aux images que vous avez trouvées
zut et flut , encore
: mais qui vous empêche d’en chercher d’autres ???
Il y a chez tout pasticheur sérieux une ambition que Borges a décrite dans sa nouvelle « Pierre Ménard auteur du Quichotte » : se rapprocher de l’auteur qu’on pastiche au point de se confondre avec lui. Proust n’est pas loin de réaliser ce rêve dans ses pastiches regroupés dans « Pastiches et mélanges », notamment ceux de Balzac. On n’a sans doute pas étudié assez sérieusement les vertus du pastiche.
, elle contiendrait six phrases piquées à Agrippa d’Aubigné ; enfin, c’est le traducteur qui le prétend mais faut-il le croire ?
Peut-être que P.Quignard le sait ? là, ça e désarçonnerait plus d’un , mais comme tout cela me plaît beaucoup!
ça en
le clavier ne lâche pas les lettres sans manipulations.. sauvages
. L’auteur pousse le vice jusqu’à les instrumentaliser sous leur vrai nom d’universitaires.
ce n’est pas une premère, mais est-ce toujours de l’instrumentalisation ?
de l’instrumentalisation ou… du vice?
du vice d’imaginaire ?
On n’a sans doute pas étudié assez sérieusement les vertus du pastiche
..en barbouille on dit « d’aprés », ou « à la manière »..en littérature ça cannibalise plus vite..aprés ne dit pas que tu ne sais pas faire du chaloux et que ça ne te fais pas des trucs
hildenstein a pris des amphés ou quoi??
holà , pubelle, le maître des subjonctifs imparfaits se fait une collerette comme celle du grand Bille en feuilles de cannabis !
il dit qu’il lui ressemble comme un dimanche de travail à un mardi sur l’avon !
va lui en piquer une pour faire un pas : chiche qu’il t’adorera
Poubelle , pardon antonomase jolie, jolie, tu plais à à godelu reau tu plais aux bourreaus, bourreaux , esprit de taverne pour pauvres arvernes
bourreaux !
«King of Britain» dit la page indiquant 1597.
Ça laisse songeur….
C’est fait JB ! J’ai le bouquin dans ma bibli sur le pastiche. Chez Corti, je crois bien en plus.
Natalie Nougayrède à la direction du radeau ‘le Monde’, voyons si le quotidien arrive à renaitre de ses cendres…
je ne suis pas hildenstein
C’est bien la sincérité, encore que ce ne soit pas une posture donnée en pasture du haut de son inanité.
17 février 2013 à 16 h 50 min et suivant s > usurpationde pseudo .
frigidaire fou,je n’ai pas à répondre des personnes qui usurpent les pseudos . ça vous ennuie? Je le regrette pour vous.
Mauvaise langue va peut-être proposer un divertissement digne de Shakespeare et de Lear !
Nous nous voyons dans l’obligation de changer de pseudonyme une fois de plus.
Nous espérons que chacun aura remarqué que les messages de 16 h 50 et suivants n’émanaient pas de nos services. Nous veillons toujours à respecter scrupuleusement la charte.
Après enquête, il semblerait que les messages de 16 H 50, 16 h 52, 16 h 53 et 16 h 54 fussent l’œuvre de la mauvaise langue.
n’ayant eu connaissance d’aucune charte , pas plus que de la magna carta » rédigée en 1215, sur le sol français, dans l’abbaye cistercienne de Pontigny par des Anglais émigrés, en révolte contre leur roi, Jean sans Terre »
je prie les distingués trafiquants de bien vouloir me faire connaître ce qui est stipulé à l’attention des petits , grands et ordinairement chéris de Mauvaise Langue .
Chaloux nous informe que, selon lui, il s’agirait plutôt de John Brown. Thierry Kron pense que c’est Dexter. La seule certitude jusqu’à présent est que les messages incriminés ne contiennent pas de viande de cheval.
Il n’est pas impensable que Hildegarde s’usurpe elle-même !
Nous avons acquis la certitude que toute l’oeuvre de Shakespeare a été écrite en français, puis traduite en anglais par Johnny Mangiafoco pour édition chez Hieronymus Gallimarus, Anvers.
bravo pour les enquêteurs comme à l’habitude objectifs , spirituels, et aussi peu manipulatuers qu’un écureuil dans une roue .
bonne soirée donc ..
La situation parait désespérée. Une équipe internationale de chercheur aurait découvert une empreinte digitale de William Shakespeare dans une grotte décorée par nos ancêtres les paléolithiques. Le porte porte-parole de l’équipe, en effet une vraie blonde, n’a pas répondu au questions des journalistes : « Afin, elle aurait dit, de préserver l’intégrité des lieux ». Une journaliste, rouge vénitien, aurait observé un curieux sourire se dessiner sur les lèvres de la vraie blonde au moment où elle a dit « préserver l’intégrité des lieux ».
Allez voir « Le songe d’une nuit d’été » qui se joue actuellement à Paris.
J’arrive dans mon immeuble. Ascenseur. Tout de suite, je vois bien que ma soeur, la blonde pas l’autre, a un blème. Je l’examine : elle est couverte d’empreintes digitales de William Shakespeare !
Un Brit ! la salope, ils ont installé les juifs chez nous, en Palestine, ces saletés…
J’lui colle une baffe, en attendant mieux.
Et me voilà à la recherche d’une batte de base ball, un dimanche, moi qui ait horreur du sport !
JC ou le côté obscur de la connerie !
« C’est fait JB ! J’ai le bouquin dans ma bibli sur le pastiche. Chez Corti, je crois bien en plus. » (rédigé par ML)
Pourriez-vous m’en indiquer le titre et l’auteur ?
Michel, je revendique une « connerie éclairée » ! Tes références sont vieillottes. Un peu de formation ne nuirait pas au relooking de ton petit ego…
J’aimerais bien JB, mais c’est un tel bordel chez moi que je ne sais plus où il se trouve ce bouquin. Je vais essayer de vous le retrouver sur la toile, c’est plus simple que chez moi… Mais je promets rien.
Vous avez de la chance JB, je l’ai tout de suite trouvé sur la toile :
Daniel Sangsue, La relation parodique,
éditions José Corti, 2007.
Un très bon bouquin, vous pouvez y aller en toute confiance JB.
>J’aimerais bien JB, mais c’est un tel bordel chez moi que je ne sais plus où il se trouve ce bouquin.<
voilà un autre bouquin dont il causera sans l'avoir lu
C’est bon, j’y vais.
En toute confiance, hein.
Et puis je vous dirai.
J’aimerais quand même avoir l’avis de Chaloux.
Je naviguais en toute tranquillité en cherchant une photo que, j’en suis sûr et certain, j’ai déjà vu lors d’une autre traversée du réseaux, quand je suis tombé sur ça « Cette botanique de la mort, c’est ce que nous appelons la culture ». Enfin, les gens écrivent n’importe quoi… bon, c’est vrai que du point de vue DaDa cela fonctionne. Cependant, et DaDa bien à part, il y a-t-il aussi une zoologie de la mort ?
09H09 > le truchement des illustrations
Je propose : le trucman
Bonne jour
Je lu la note sur Shake & Spear et je veux vous dire que en Amérique cette livre est édité chez Random & Arrow.
une ophélie et Eurydice de Bracha Ettinger sur cette page
http://feministesentousgenres.blogs.nouvelobs.com/bracha-l-ettinger/
@ Michel dit:17 février 2013 à 18 h 42 « JC ou le côté obscur de la connerie ! »
Personnellement je trouve chez vous etJC, plutôt le coté rayonnant de la connerie sur des sujets précis.
Le jeu de miroir. Classique mais efficace.
Allez voir « Le songe d’une nuit d’été »
A la bonne heur ! Mais comme j’ai déjà vu « Le songe d’une nuit à l’autre », je me demande si cela ne fait pas double emploie.
gJohn Brown dit:17 février 2013 à 14 h 43 min
Il y a chez tout pasticheur sérieux une ambition que Borges a décrite dans sa nouvelle « Pierre Ménard auteur du Quichotte » : se rapprocher de l’auteur qu’on pastiche au point de se confondre avec lui. Proust n’est pas loin de réaliser ce rêve dans ses pastiches regroupés dans « Pastiches et mélanges », notamment ceux de Balzac. On n’a sans doute pas étudié assez sérieusement les vertus du pastiche. »:
Croyez vous sincèrement qu’un Marcel Proust, puisse avoir voulu se confondre avec ses ainés ? Si cela avait été le cas, serait-il devenu l’auteur de la RdTP ?
Quelque part un pasticheur ressemble pour l’écrit, à ce qu’est un faussaire en art plastique. Il manque la capacité de création de quelque chose de nouveau. Pas sûr non plus, que Proust pasticheur ne se moque pas un peu des pastichés.
je ne l’ai pas encore lu mais ce n’est pas un pasticheur ,il a tenté de se mettre dans des conditions d’écriture analogues ,s’est imprégné de toute son oeuvre et s’est ensuite demandé comment WS s’emparait des personnages ,son but ne semble pas uniquement d’écrire dans son style il s’amuse également à tout mélanger,brouiller pour perdre les plus affûtes d’entre vous.
@la mauvaise langue en lisant ce texte j’ai un peu pensé à vous: Juden in der DDR Flucht aus dem besseren Deutschland http://einestages.spiegel.de/s/tb/27803/julius-meyer-organisierte-1953-die-flucht-der-juden-aus-der-ddr.html
Ce n’est pas que je veuille jouer les bons élèves (fayot!), mais on pourrait quand même saluer M. Hoepffner, qui a donné un très bon billet ici même sur Sorrentino.
« Et, d’ailleurs, ce n’est pas l’anglais de Brooklyn que je traduis, mais le sorrentinien, de même que le Brooklyn de Daniel Fuchs, que j’ai traduit dans Été à Williamsburgh, était surtout du Fuchs. Ma recherche de fidélité va d’abord à l’auteur, ensuite à l’anglais et pour finir, quand c’est possible, au français. »
Ça s’applique probablement ici.
« Si j’apprends un jour qu’un livre de Gilbert Sorrentino est en traduction mais que je n’en suis pas le traducteur, je crois bien que ma première réaction sera l’achat d’un revolver. »
C’est tout à fait moi pour Shakespeare.
Ça fait tant d’années que j’ai envie de tirer à vue.
la fréquentation connait une très légère baisse aujourd’hui,à peine 100 commentaires et déjà 12 heures que ce fil attend son déroulement qui peut être l’amènera à un dénouement paroxystique où culmineront ML Ueda Bloom Chaloux D Bougureau et tant d’autres dans une joute chevaleresque avec coup de lance transperçant le heaume sweet home tandis que du haut d’un donjon fictif mes voiles et mes larmes noieront l’horizon vaporeux et retentissant d’un Tintoret…
Guigou pire que MAM en Tunisie :
http://lessakele.over-blog.fr/article-guigou-pire-que-mam-en-tunisie-115437753.html
Tkt, au lieu de batifoler les jambes en l’air (comme je dis parfois à mes élèves qui bavardent), vous nous le montriez sur les textes, ce serait plus convaincant…
ML vous vous situez résolument en dehors du débat parlementaire et votre réflexion tombe comme un cheveu sur le velouté de poireaux pomme de terre ,ce que vous pouvez décevoir!Jamais je n’aurais imaginé qu’une telle chose puisse avoir lieu ici.
Les Arabes israéliens, nouveaux marranes palestiniens :
http://lessakele.over-blog.fr/article-les-arabes-israeliens-des-marranes-palestiniens-115439128.html
, qui daterait de 1597, intitulée La Tragédie d’Arthur. A rajouter aux trente-huit pièces canoniques. Le fils n’y croit pas
La naissance de W.S. étant fixée 64, Arthur aurait donc 33 ans à la date de cette tragédie mystérieuse !
on comprend que ça mette la puce à l’oreille
« Quelque part un pasticheur ressemble pour l’écrit, à ce qu’est un faussaire en art plastique. »TKT.
Là, c’est toute une partie essentielle de l’art contemporain que vous chérissez tant que vous oubliez, cher ami!
Depuis Duchamp et Duchamp lui-même est un génial pasticheur avec son emblématique « pharmacie ». Et la suite des pastiches, ma foi, fort créatifs,de Gérard Gasiorowski,Picabia,( et là, je vous renvoie au passionnant travail d’analyse d’Arnauld Pierre, Francis Picabia, La peinture sans aura dans la collection art et artistes chez Gallimard) pour ne parler que de ces deux artistes Français.L’oeuvre de Bertrand Lavier encore. L’art de la seconde partie du XXème siècle repose sur un grand et formidable pastiche. Allez voir encore par curiosité l’œuvre de Jean Le Gac dont le héros est « Monsieur le peintre » et son avancée créative, lapeinture, en un seul mot.
Bien à vous.
Proust pastiche pas mal aussi dans La Recherche, pastiche toute sorte de discours et d’écrivains.
Mais Tkt, il voit tout à l’aune de sa conception de la société civile : les banquiers ne se mélangent pas avec le bas peuple. C’est ça le raisonnement de Tkt sur la littérature et sur l’art. C’est hyper drôle… quand on le lit, on n’arrive pas à croire que c’est possible d’être aussi dénué de bon sens…
Tkt, au lieu de batifoler les jambes en l’air (comme je dis parfois à mes élèves qui bavardent),
C’est épouvantable.
La chaise de gynéco face au public, c’était exclusivement un fantasme de Jacques Barozzi.
Les lycées républicains?
Moi, je dis non.
dans le lit, on n’arrive pas à croire que c’est possible d’être aussi dénué de bon sens…
Dans le lit?
Maître Jacques?
C’est sûr, négliger ainsi le beau sexe…
C’est son choix, hein.
Moi, je dis non.
Vous avez bien raison, ueda !
Tiens, un petit max Frisch pour la route, mais uniquement parce que c’est vous, hein !
« Le début serait facile :
J’entre, le matin, j’entre simplement dans un magasin et je reste là debout. Vous désirez ? Je fais comme si je ne comprenais pas un mot de suisse allemand. Tout autour de moi : des lunettes, des loupes, des télescopes, des lunettes de toutes sortes, des pince-nez, des jumelles de théâtre, mais avant tout des lunettes. Ce que je désire se trouve dans la vitrine du côté de la rue de la Cathédrale des femmes (devant à droite) depuis des semaines déjà. D’ailleurs, la demoiselle en blanc, qui traduit la question qu’elle a prononcée en dialecte au sujet de mes désirs, d’abord en américain, ensuite en haut allemand, n’est pas encore disponible, et il suffit au passage d’un signe de la tête pour lui indiquer que je peux attendre, à tout le moins que je suis bien élevé. (Je considère qu’il est préférable d’entrer dans la peau de mon personnage en haut-allemand. J’ai constamment le sentiment de jouer un personnage chaque fois que je parle en haut-allemand, et de ce fait moins d’inhibition. Mon anglais serait trop pauvre ; ça suffit toujours bien assez pour être compris en gros. Et la question du français se pose encore moins ; je me sens inférieur à tout Français, pour autant qu’il comprenne lui-même sa propre langue.) J’étais donc là debout tandis que la demoiselle s’occupait d’une dame, qui, chaque fois qu’on lui mettait une nouvelle paire de lunettes sur le nez, tendait le cou comme un oiseau qui avale de l’eau, et j’espère seulement que personne de ma connaissance n’entre à présent dans ce magasin. La dame, une Américaine, est à chaque fois déçue quand elle s’avance pour découvrir dans le miroir les nouvelles lunette, et n’arrive pas à se décider, semble-t-il, à accepter ce que le miroir lui montre, et ça peut encore durer longtemps. » (M. Frisch, Que ton nom soit Gantenbein)
Vous êtes bien taquin ce soir, Ueda …… avec Jacounet ..
Euh, vous avez raison, Daaphnée.
C’est que je médite une intervention sur Shakespeare, mais suis un peu abasourdi par le feu d’artifice de mes camarades aujourd’hui.
(Mâtin, qu’ils sont bons).
Du coup, ça m’intimide.
Je me mets en deuxième ligne.
(En vous baisant la main, bien sûr).
je ne connaissais pas Arthur Philips, mais je n’aime pas cette idée de détourner Shakespeare …
(tiens, Ueda, je comptais écouter « Archéologie du premier empereur de chine : vie, œuvre et fin tragique de Qin Shihuangd » sur FCul mais ce n’est que la semaine prochaine )
Falstafe – Serais-tu donc à moi, mon ange tombé du ciel?Ah,que me vienne la mort!J’ai bien assez vécu puisque l’heure bénie où tendait tout mon être a sonné dans l’éternité!pardonne-moi,ma bien-aimée,je forme un voeu,un voeu damnable:que ne puis-je voir ton mari dormir de son dernier sommeil!
…
_Ne fais pas la sotte,élue de mon coeur!Le moindre éclair de tes yeux met le diamant hors de course.Ce front de noble architecture,ces cheveux d’ébène et de jais sont dignes des plus hauts efforts de l’esthétique capillaire.Il n’est visagiste à Venise,friseur à Londres ou à Paris,qui n’en serait émoustillé,trouvant matière à un chef-d’oeuvre.
cette histoire ça nous pendait au nez.
j’ai pas compris comment s’appelle ce livre de Shakespeare sur cet Arthur Philips ?
hamlet, quand vous aurez lu le billet, vous pourrez aller au cimetière !
Falstaff – Peut-on être à ce point ennemie de soi-même?D’où viendrait l’amour qui m’enflamme?Dieu de bonté,débouchez ses oreilles,aidez-moi à lui faire entendre qu’il est en toute personne quelque chose d’exceptionnel.Ne fais pas la sotte,je te dis.Je t’aime,Alice,je t’aime,Alice,c’est plus fort que moi!Quand je voudrais mentir,j’en serais incapable.Je ne suis pas de ces gandins,de ces débiteurs de sornettes qui vous pourrissent l’atmosphère de leurs after-shaves insolents.Mais je t’aime,vois-tu,je n’aime que toi.
@ ML
Très agréable à lire.
N’y a-t-il pas un pb de concordance des temps?
« J’ÉTAIS donc là debout tandis que la demoiselle s’occupait d’une dame, qui, chaque fois qu’on lui mettait une nouvelle paire de lunettes sur le nez, tendait le cou comme un oiseau qui avale de l’eau, et j’ESPÈRE seulement que personne de ma connaissance n’ENTRE à présent dans ce magasin. »
@ Daaphnée
C’était un affreux.
Nous avons su, heureusement, préserver leurs meilleures traditions.
Pourquoi ne nous accueillent-ils pas à bras ouverts?
un grand roman de manipulation,
c’est un genre en soi , mais ça sera officialisé quand ce era traduit en allemand , ou en danois
(Frisch)
A la réflexion, non, si l’accent est bien mis sur le « à présent ».
Ueda pensez-vous qu’il faille un Bac+7 pour aborder ce livre qui à ma reflexion du soir me semble bien au delà de mes moyens?
Oui, il faut écrire JE SUIS DONC LÀ etc. Merci pour cette correction qui m’avait échappé.
Oui, il faut mettre tout au présent. Une négligence de ma part.
il ne manque plus que le bruit de quelques planches disloquées et d’un acteur qui tombe dans la fosse au souffleur!
Ça se corse en Syrie :
Plus de 1.000 miliciens du Hezbollah ont traversé la frontière syrienne, dimanche, selon le porte-parole de l’Armée Libre Syrienne, Louai Meqdad dans une interview télévisée.
Selon Meqdad, l’organisation chi’ite “a envahi la Syrie et lance une veritable guerre contre les rebelles”, ne mise en movement qu’il dit avoir pleinement coordonné avec le régime Assad.
L’emploi du présent rendrait la scène plus vivante?
maintenant pour écrire un livre il faut trouver un bon sujet.
un sujet original, qui de préférence n’a jamais été traité.
le sujet d’un livre est ce que les éditeurs et les lecteurs regardent en premier.
j’ai même entendu un critique dire : un bon livre est un livre qui ne vous tombe pas des mains.
sous entendu où le lecteur est captivé par le sujet.
par exemple pour les Bienveillantes le sujet était bien.
pour l’art de la guerre aussi c’était un super sujet.
un écrivain très fort pour trouver les sujets c’est Carrère.
A la limite Carrère n’aurait même pas besoin d’écrire des livres tellement les sujets qu’il trouve sont passionnants.
il suffirait d’expliquer le sujet en quelques phrases du coup on économiserait du papier.
un autre qui super bon pour trouver les bons sujets c’est Regis Jauffret. Lui aussi pourrait se passer d’écrire ses livre sur ses sujets.
Le gros problème des livres actuellement c’est les sujets sont tellement bons que souvent les livres ne sont pas à la hauteur.
Par exemple quand Thomas Mann a écrit la Montagne Magique sûr que c’était la sujet du livre qui l’intéressait le plus, on se demande même s’il avait un sujet.
pareil pour Shakespeare, chez lui c’est même le contraire : il prend un sujet pour parler d’autre chose.
De choses qui en général dépasse le cadre du sujet qui devient un prétexte, un truc secondaire..
Alors que chez Carrère le livre dépasse rarement le sujet.
C’est une déformation de journaliste : les écrivains journalistes veulent rester tellement fidèles à leur sujet qu’ils évitent de déborder sur des considérations un peut trop compliquées qu’ils auraient du mal à expliquer.
Ils se disent : le sujet se suffit à lui-même, ensuite il vaut mieux laisser le lecteur rajouter ce qu’il veut.
c’est une idée qui se défend.
en plus essayer de vouloir dire des trucs compliqués genre considérations métaphysique, c’est toujours prendre un risque.
Le truc le plus risqué pour un écrivain c’est d’écrire un livre qui serait plus intelligent que lui.
Aussi trouver comme sujet original genre thriller policier de son livre un auteur qui lui n’écrivait pas sur des sujets précis c’est au mieux ce qu’on peut appeler une trahison, au pire ??…
dites moi , Hamlet, qu’est-ce qu’il peut y avoir de pire pour un fils que d’avoir un père, à part en avoir deux, trois ou quatre ?
« … qu’est-ce qu’il peut y avoir de pire pour un fils que d’avoir un père … ? »
Que sais-je ? migraine ? lithiase rénale ?
C’est pas ça W, c’est tout simplement que tout le texte est au présent. Sans doute, oui, plus vivant comme ça. Une sorte de lissage des événements par l’emploi du présent. Plus de relief dans la narration. Ça crée un effet de déréliction, je pense, voulu. Car au bout du compte, le type achète une paire de lunettes pour aveugle…
Ces histoires qui défilent les unes après les autres ça fait penser un peu aux films de Bunuel, comme Le charme discret de la bourgeoisie, ce genre de film satirique.
Il est comique, ce hamlet.
lire de mauvais commentaires d’apothicaire sur le roi Lear sur un blog littéraire
Là, il y a une satire évidente des Américaines…
Mais aussi de la Suisse.
… et une vacherie pour les Français : « Et la question du français se pose encore moins ; je me sens inférieur à tout Français, pour autant qu’il comprenne lui-même sa propre langue. »
À mon avis, ce roman de cette fausse pièce de Shakespeare est une satire de la littérature moderne qui ne vit, depuis Proust, que de pastiche et de parodie. Comme le cinéma, notamment celui de Godard. Je me souviens d’un entretien avec Rohmer qui en faisait le reproche au cinéma contemporain, pas spécialement à Godard, mais au cinéma en général.
Lui, Rohmer, il s’est rabattu sur les vieilleries comme l’Astrée. À ce propos, en Sologne, j’ai visité le château de Fougères sur Bièvre. Eh bien, j’ai découvert que c’est là que Rohmer a tourné son adaptation de l’Astrée. Ce qui est drôle et charmant en même temps, c’est que les lits à baldaquin qu’il a fait construire pour son film sont à présent des meubles du château à part entière. Le château lui-même ne manque pas d’intérêt car il a été construit à la fin du XVè siècle, et son style est à cheval sur le moyen-âge et la Renaissance. Il a une construction typique des châteaux du Moyen-Âge avec une tour octogonale comprenant un escalier en colimaçon qui distribue l’espace dans les étages. Mais cette tour est du plus grand intérêt si on la compare avec la fameuse tour ouverte du château de Blois qui a la même fonction architecturale. Mais la comparaison met d’autant mieux en évidence toute l’invention architecturale de la tour de Blois, et sa théâtralité pour la montre, les effets auprès des courtisans. L’espace public se construit et nait aussi là.
Fougères sur Bièvre, ce n’est pas connu. C’est à une vingtaine de kilomètres au sud de Blois. Un coin vraiment charmant de la Sologne. On peut faire toute une balade en vélo à travers la campagne et les vignes. J’y étais fin septembre, il faisait un temps splendide. On emporte un casse-croûte dans son porte-bagages et on déjeune au bord de la Bièvre dans une belle forêt, c’est génial !
J’y retourne début mars. Je connais quasiment tous les châteaux de la Loire. Des châteaux très peu connus comme le château du Gué-Péan. Je vous le recommande. Là, en mars, je vais découvrir le château de Talcy à vingt-cinq kilomètres au nord de Blois, à une cinquantaine de kilomètres de la ferme, où Ronsard a rencontré Cassandre, la fille du banquier italien Bernard Salviati. Et faire un peu de cheval à l’occasion.
une jeune française depuis dix ans, pardon onze et mariée là bas, aux U.S.A. m’a écrit récemment u’elle parlait parfaitement américain : et elle le croyait surement !
« Municipales à Paris : Duflot «n’exclut rien» »
Surtout pas les petits fours.
Question: doit-on faire confiance à une ministre qui grossit de manière épouvantable?
(1) Oui, la tâche est dure, on vient de loin, et il est normal de savourer la cuisine de la république, qui est enviée dans le monde entier;
(2) Oui, c’est le stress qui fait grossir, donc l’acharnement au travail au service des citoyens, on doit dire: merci, madame le ministre.
Il n’y a pas de non, ce serait indécent.
« Quand les pères divorcés crient à l’injustice »
Attendez, ils sont un million, s’ils se mettent à crier, quel exemple pour les enfants.
Je lui trouve des faux airs de Jésus efféminé sur l’illustration ce Shakespere, ainsi qu’il est écrit en couverture du livre de 1597.
Le roman en abyme n’est pas un genre nouveau.
TKT n’a pas tort de souligner les limites du pastiche et on comprend que John Brown, roi de la parodie erdélienne, s’intéresse au problème !
ueda, je suis pour un théâtre où les comédiens doivent se présenter nu, au propre ou au figuré, face au public et lui envoyer les répliques comme autant d’upercuts dans l’estomac, ainsi que le voulait Julien Gracq pour la littérature.
« Et puis Passou, Shakespeare est non seulement le plus grand des dramaturges, il est aussi et surtout un immense ‘poète au théâtre’, comme le démontre si brillament M. Edwards – un poète qui, hors ses
Sonnets, renonce à l’étroitesse du ‘je’ pour mettre sa poésie dans la bouche de ses multiples personnages. »
A savoir que le poète, à la différence du romancier, dit toujours la vérité : entre fantasmes et réalité, ses multiples personnages sont autant de facettes de sa propre personnalité, pour le moins particulièrement tourmentée, vicieuse dirait Philippe Régniez, un pédé, vous pensez !
à tort ou à raison, je vois dans ce billet au moins deux fils essentiels qui sont le pastiche et le roman de l’université dont Lodge est l’un des maîtres;
avec la ficelle du manuscrit retrouvé en héritage pour nouer le thriller .
a priori , ce peut être excitant à lire
;
Le blog, c’est aussi une espèce de tour octogonale ouverte, avec Passou en jabot et collerette qui monte les marches suivi de tous ses courtisans qui l’applaudissent… Et lui opine du chef.
Et puis lire des auteurs qui s’extirpent de notre temps permet de refermer sa propre vie ,c’est presque une pathologie de ne pas vouloir exposer son temps à l’actuel en prise sur nos jours ,c’est jouer du miroir aux alouettes qui elles ont oublié l’hiver puisqu’elles en sont sorties et si vous ne les entendez plus elles sont mortes gelées.
« … qu’est-ce qu’il peut y avoir de pire pour un fils que d’avoir un père, à part en avoir deux, trois ou quatre ? »
Même en parlant de pères moyennement bons et étant donné la forme de la société où on vit il vaut mieux en avoir un ou plus que aucun. Avec ‘moyennement bons’ j’entends ceux qui subviennent aux besoins de leurs enfants, tous les besoins, dans les limites de ses possibilités, sans en faire trop ni trop peu.
Puis, il y en a certainement qui aiment bouffer de la naphtaline, et ce n’est pas seulement une question de goût car déjà l’odeur de la naphtaline est dégoutant, on doit donc supposer d’autres vertus ou peut-être seulement le fait d’une fascination pour les produits toxique. Je ne sais pas si cela se fait encore, lorsque j’avais une moto on employait l’éther pour la nettoyer et je me souviens qu’il y avait des gars qui aimaient l’inhaler, ce qui était pour moi incompréhensible.
On parle de courtisans qui applaudissent et on oublie les bouffons. C’était inevitable ?
Mais non, renato, on ne t’oublie jamais !
Quoiqu’il en soit : Daty, NKM, Hidalgo ou Duflot, le prochain maire de Paris sera une femme ! Les femelles sautent sur la capitale, au viol, revient t’y installer, JC, je t’échange mon appartement parisien contre un logement idem confortable à Porquerolles !
Que celui qui me censure sache que je ne lui en veux pas, même si je désapprouve sa conduite.
Bien que j’adore l’odeur de l’éther, je n’en ai jamais inhalé par plaisir , et c’est un goût comme un autre …
Tout ça pour avoir des archives proprettes. C’est foncièrement injuste. Mais toute l’histoire est truffée de trucs comme ça.
Cet ML reste d’une ‘élégance’ sans pareil… mais c’est peut-être le signe de l’échec d’une vie, donc on compatit.
Il n’est pas donné à tout le monde de jouer le bouffon du roi, renato, ML n’a pas le profil suffisant !
Attention l’éther est explosif. Extrêmement volatil, très dangereux.
L’odeur de l’éther ne me dérangeait pas plus que ça : il faillait en faire usage pour avoir une machine propre, donc… Mais de là à l’inhaler…
Richard Leakey, doc sur Arte.
…
…donc,…un art d’escroquer un public,…littéraire,…
…
…faire, écrire, fabriqué, des fausses-monnaies vendues comme « curiosités »,… » mystifications »,…
…
…en somme, le sort des vrais « romans »,…
…autrement, c’est la « bible » du temple,et « ben hur » du cinéma,…
…
…il faut bien vivre,…tout le monde n’est pas marchand de canon,…
…
…l’utile et le beau,…c’est quoi au juste,…se comparer au vulgaire,…s’inventer sa « grâce »,…
…
…bien mon choux,…au lieu de t’épouser,…je faisait fortune avec toi, comme client,…j’en attrape même une nouvelle esthétique du visage,…
…
…et dire que la ménagère, ne prend pas de pension,…elle est droite celle là,…et gonflée,…à l’hélium,…on voie même le Vatican et ses bonnes soeurs,…
…
…etc,…arrête ton char Ben Hur,…
Jacques Barozzi, Shakespeare inverti ? Elle est bien bonne celle-là. Il est vrai que les malades voient des malades partout.
« … les malades voient des malades partout. »
Gottfried Benn, qui était loin d’être ‘inverti’ dit que des trois monuments qui sont Michel-Ange, Shakespeare et Goethe, seulement le troisième était totalement hétérosexuel. Peut-on en déduire que Benn était un malade qui voyait des malades par tout ?
qui était loin d’être ‘inverti’ dit > qui était loin d’être ‘inverti’ (virgule) dit
que vos sommeils soient ou non éthérés, bonne nuit !
M.L. , le rôle des bouffons n’est pas mince ,on compte sur vous pour épargner ceux qui ne sont pas à la hauteur de leurs shakespeariennes ambitions .
avec tout mon scepticisme sur les hommes et les femmes totalement hétérosexuels !
il me semble que personne de notre temps n’est prêt à avaler ça , même pas ceux qui se disent hétéro!
« … personne de notre temps n’est prêt à avaler ça… »
Apparemment la Teigne n’est pas prêt à avaler la possibilité d’une (au moins) bisexualité de Shakespeare.
Quant à l’affirmation, de Benn elle se fonde sur ce qu’on savait à son époque des trois personnages dont il parle.
Quant à l’affirmation, de Benn > Quant à l’affirmation (sans virgule) de Benn
« totalement hétérosexuel » quand les poivrots de bistrots de mêlent de vouloir causer.
renato, vous êtes comme du papier chiotte déjà utilisé vingt fois, usé, usé…
Il est encore acceptable en France de Parler de ‘negresses’? Tain…j’etais au London Fashion Week aujourd’hui, ou ma gamine avait son show…j’ai Jamais vu autant de nationalities ni de personages interessants…les mannequins etaient divines…toute cette energie…je passe ici et on parle encore de negresses…fuck me! I’m off to bed
une citation hors conversation, qui n’est pas (assortie d’) un commentaire de Genette entrée « diagonale »
Alors retenu à Amiens par mes obligations pédagogiques, je ne fus pas témoin de cette nouvelle diagonale qu’Aragon incarnait à lui tout seul, et je n’eus droit qu’un peu plus tard à sa reconstituion en forme de pastiche vocal de la fameuse diction aragonienne, presque aussi ridicule que celle de Chardonne (Jacqueline était une impitoyable imitatrice, et mon reste d’accent parigot en était souvent la cible » ).
Shakespeare était certainement au moins bisexuel, comme l’attestent les Sonnets. Les moeurs de l’Angleterre élisabéthaine et jacobéenne étaient bien plus libres qu’on se l’imagine. Jusqu’à Victoria et son puritanisme industrieux qui prévoyait la peine de mort pour homosexualité, Merry England pourvoyait à tous les goûts, comme Bangkok aujourd’hui. Sur l’hypocrisie de la répression sexuelle sous Victoria, voir le tout récent livre de Neil McKenna, excellent biographe d’Oscar Wilde, consacré à deux célèbres travestis londoniens, Stella Boulton and Fanny Park.
« Shakespeare était certainement au moins bisexuel, comme l’attestent les Sonnets »
Ah bon?! ces sonnets sont autobiograhiques alors? !
(mais qu’est ce qu’on en a à cirer de toute façon?!)
Il a été aussi dit et écrit qu’il n’avait pas pu écrire ce qu’on lui attribue ..
« Shakespeare était certainement au moins bisexuel… »
Au moins ! Oui, au moins ! C’est c’la…!
(Peut-être même tri ou quadrisexuel, va savoir !)
ces sonnets sont autobiograhiques alors? !
—
Ceux qui n’écoutent pas au fond, près du radiateur, un bonnet d’âne Bottom chacun.
Et l’autre petit blanc qui s’accroche toujours scrogneugneu…
parle pas de ce que tu sais pas (cad de kwakeuseusoi), asswipe.
« Merry England pourvoyait à tous les goûts »
Vous voulez donc nous achever,comme si l’épreuve de l’annonce du départ de saint benouax n’était pas assez foudroyante en soi
« la répression sexuelle sous Victoria »
Une sainte femme, qui savait tenir son peuple
« quand les poivrots de bistrots de mêlent de vouloir causer »
Je ne savais pas que Gottfried Benn était un fort buveur…
La collerette de WS sur cette photo est du plus bel effet
« vous êtes comme du papier chiotte déjà utilisé vingt fois, usé, usé… »
Pour faire cette élégante image vous avez du faire l’expérience, est-ce que vous vous êtes lavé les mains depuis ?
Tiens ! et le scootériste aussi y met du sien en démontrant ainsi que son niveau de reflexion n’est pas ce qu’il y a de plus frais sur le marché. Mais il fait dans la science lui… qu’il dit… il a donc une belle habitude à la classification…
Renato,
PRénié est un saint homme, il faut vous y faire
Jamais personne n’aurait entendu parler du « fair lord » ici ? Curieux dans un environnement cultivé comme la RdL.
Il est évident qu’à l’époque où il vivait Shakespeare n’était pas tenu pour homosexuel ou bisexuel : ces définitions n’existaient pas. On ne parlait que de sodomie, et la sodomie était un crime.
Bon, pas le temps de donner une leçon aux archaïques de PQ ou expatriés qu’il soyent.
on pourrait dire le contraire
qui a-t-il de pire pour un père que d’avoir un fils ?
———————
Sonnets shakespeariens : s’éloignent du sonnet pétrarquiste ; composés de trois quatrains successifs – aux rimes croisées- suivis par un distique
selon le schéma abab cdcd efef gg.
En eux-mêmes, renouvellement du sonnet, structure simple mais différente, à part, intraduisibles. D’ailleurs, existent des sonnets à autre mélodie que classique (deux quatrains suivis de deux tercets), qui ont été assimilés au terme sonnet (les quinzain, à codas and so on) ; de l’italien sonnetto, de l’ancien provençal sonet, petite chanson, du latin sonare, sonner.
———————
qu’y a-t-il de pire
pensé-je justement
Matin calme.
Du mou dans les horions.
Ces gens-là s’aiment, c’est sûr.
Et ML n’a pas évoqué Shylock.
Il y a pensé, mais il ne l’a pas fait.
Matin de méditation, d’échange, d’écoute, de sagesse.
Le ciel est magnifique.
renato ,un péché ,la Loi était religieuse et l’oeil était dans la tombe.
non jamais entendu parler de fair lord renato
« mine be thy love and thy love’s use their treasure », sonnet 20.
ne suis ni expatriée ni archaïque, veux bien une leçon collective/publique, les sonnets shakespeariens en soi c’est quelque chose d’élevé.
quadrisexuel
on dit levrette jicé
non jamais entendu parler de fair lord renato
heureusment que renato environne pour relever le niveau
en fait fallait se planquer épicétout.
Oscar Wilde + tard, s’affichant, a fréquenté les cachots humides.
De manière générale, quand même, le sonnet quatorze vers.
4
espace
4
espace
3
espace
3
Shakespeare 4,4,4 puis 2 tous seuls (les pauvres) au total 14 aussi. Du pareil au même.
quadrisexuel
chez shakespeare on encule même les juments..kabloom devrait savoir qu’un grand artiss et le plus gr!t des gr!it du moooonde de surcroit n’a pas de sesque, ou plutôt les a tous
tous ?
tous !
Quant on sort de la lecture d’une pièce de WS, les anti-Stratfordiens donnent parfois l’impression de flairer les draps.
Il y a sur leur visage de méticuleux et d’un peu ricanant.
Quand l’effet de la pièce s’est dissipé, on peut les écouter bien sûr.
Y en a d’bons, y’en a d’bons…
L’en faut, l’en faut.
Y a pas qu’ça, mais l’en faut.
On ne parlait que de sodomie, et la sodomie était un crime.
permets que j’environne aussi, il n’y a pas la sodomie mais les..la « sodomisation » comme dit philippe au sujet des films cochons des années 70 n’en étant qu’un avatar
« comme le démontre si brillament M. Edwards – un poète qui, hors ses Sonnets, renonce à l’étroitesse du ‘je’ pour mettre sa poésie dans la bouche de ses multiples personnages. » (Bloom)
C’est un charmeur, cet Edwards.
Je connais une auditrice dont le corps entier est un grand Oui.
La sexualité du Barde c’t’une chose, mais celle qui anime ses pièces, c’en est une autre, ma bonne dame. Contrairement au théâtre classique français, sanglé dans sa camisole de règles classiques qui traversent si mal les siècles, chez le Barde, le thème de la sexualité est bien présent, quoique de façon variable. Richard II et Macbeth (cf Lady M: ‘unsex me…! + le monologue du Géôlier sur les maladies vénéro-françaises) sont des pièces sans sexe, alors que Mesure pour Mesure, par exemple, y est largement consacrée. Dans cette pièce, la plus philosophique du Grand Will, la libido est à la fois servitude et mode d’affirmation de soi, et le texte oscille entre l’eudemonisme sexuel d’un Lucio et la censure fanatique de toutes les transgressions qu’incarne Angelo. Sur la sexualité, comme sur le reste, Shakespeare ne fait aucun prêchi-précha, et ‘se contente’ de souligner la complexité essentielle de cette dimension centrale de la condition humaine. Pour le plus grands plaisir des lecteurs/spectateurs avertis, les références érotiques, obscènes et égrillardes abondent (à l’époque élisabéthaine et jacobéenne, ‘to die’ signifiait aussi ‘jouir’, on imagine les possibilités infinies de jeux de mots…).
En cette absence d’étroitesse morale, il est mille et une fois plus avancé sur l’échelle humaine que les petits blancs de ce blog. (Petits blancs, dans le sens de ‘mal blanc’, comme disait Artaud le Momo dans son Théâtre de la Cruauté) .
Petit aperçu, Love Labour’s Lost / Peines d’amour perdues, IV, 1.
COSTARD
By my troth, most pleasant: how both did fit it!
MARIA
A mark marvellous well shot, for they both did hit it.
BOYET
A mark! O, mark but that mark! A mark, says my lady!
Let the mark have a prick in’t, to mete at, if it may be.
MARIA
Wide o’ the bow hand! i’ faith, your hand is out.
COSTARD
Indeed, a’ must shoot nearer, or he’ll ne’er hit the clout.
BOYET
An if my hand be out, then belike your hand is in.
COSTARD
Then will she get the upshoot by cleaving the pin.
MARIA
Come, come, you talk greasily; your lips grow foul.
COSTARD
She’s too hard for you at pricks, sir: challenge her to bowl.
BOYET
I fear too much rubbing. Good night, my good owl.
Exeunt
Les stratfordiens sont des O’Hara, avec de très larges pavillons, il savent écouter.
Les anti-stratfordiens sont des O’Timmins, tout dans le museau.
Je connais une auditrice dont le corps entier est un grand Oui.
..tu recule devant rien pour nous faire croire que ta baraque a frite est un monument hétérosexuel
e thème de la sexualité est bien présent
« il ramène les macabes les zombis et la stout sur la scènes »..c’est de ton copin aussi kabloom..il a peut être pas dit zombi mais il l’a pensé
Le blog, c’est aussi une espèce de tour octogonale ouverte, avec Passou en jabot
..non mais franchement
Bloom
L’absence des trois unités, et les sonnets (de Shakespeare)ne « prouvent » pas ce que des obsédés acharnés ou pseudo freudiens voudraient lui faire faire- En tout cas il aimait les femmes. Faudrait peut-être qu’on le laisse tranquille!Franchement, en quoi ça nous regarde, sa vie privée?!
je suis pour un théâtre où les comédiens doivent se présenter nu, au propre
…non mais franchement
faire croire que ta baraque a frite est un monument hétérosexuel
un monument has been?
Franchement, en quoi ça nous regarde, sa vie privée?!
bloom il a raison..ça devait surement être un enculé d’anglais ça fait pas un pli..et son portrait d’avant en keupon chafouin l’était mieux..feuque feuque feuque épicétou
après tout, on pourrait vendre du Phillips pour du Sakespeare, on vend bien du cheval pour du boeuf…
Que l’on veuille bien me pardonner cette comparaison douteuse, mais je n’ai pas pu m’en empêcher… Il y a des jours comme ça…
Salut les géants de la pensée ! Vous permettez que je m’introduise érotiquement dans la ronde ? Parmi-vous, voulais-je dire ? Rassurez-vous, le 28, je dégage comme promis avec le pape. Cause commune. Fin du bac à sable, on passe aux choses sérieuses.
comparaison douteuse, mais je n’ai pas pu m’en empêcher… Il y a des jours comme ça…
make all your days hé..spèce de monument sexuel
comment peut-on raconter n’importe quoi sur Shakespeare?
Il n’y a pas plus de ‘fair lord’ dans les Sonnets que que d’intelligence chez les petits blancs du blog
‘fair child’, ‘fair aspect’, ‘fair subject’, soit mais pas de ‘fair lord’…
‘When in dead night thy fair imperfect shade…’
Même s’il n’avait composé que ses Sonnets, Shakespeare serait un auteur majeur de la littérature anglaise.
Ode à la ‘négresse’
Sonnet 131
Thy black is fairest in my judgment’s place.
In nothing art thou black save in thy deeds,
And thence this slander, as I think, proceeds.
Bloom, vous êtes à votre affaire: foutez un moment en l’air les dépêches, les TD, les bordereau d’envoi, à votre clavier!
Attention au mythe du p’tit blanc:
1. Pour peu qu’il ne soit consommé qu’après 11h du matin, le p’tit blanc sec dissipe l’âcreté des humeurs, dissout les graisses et vivifie les esprits animaux;
2. Pierre Nora vient de rééditer son livre sur les Français d’Algérie, écrit à chaud dans les années 1950; il y a ajouté une longue lettre que lui avait envoyé Jacques Derrida, une lettre qui mérite d’être lue (autant que les papiers plus anciens de Camus).
Les p’tits blancs sont parfois une communauté accablée par le mépris que leur vouent les philosophies de l’histoire.
Et je ne vous parle pas des p’tits jaunes.
avoue qu’on dirait du français traduit pas un moteur de recherche a lunette kabloom..il était en avance sur son temps cette homme là
Et puis on s’en fout, on ne jurerai que par le latin
(à l’époque élisabéthaine et jacobéenne, ‘to die’ signifiait aussi ‘jouir’, on imagine les possibilités infinies de jeux de mots…).
En cette absence d’étroitesse morale, il est mille et une fois plus avancé sur l’échelle humaine que les petits blancs de ce blog.
1/Belle méconnaissance de l’esprit anglais
to die = petite mort quoi de plus banal
[2/Quand on n’aime pas les français on rentre chez soi en Suisse, s’enterrer et bon débarras]
3/ Les anglais sont coincés du cul et décoincés de la musique : il leur faut pas mal de joints & d’alcool pour se décoincer et leur jouissance est directement liée à cette violation de leur pruderie intrinsèque.
4/ Un anglais qui jouit c’est « o my god je jouis » et il est content (mais ça n’a pas été une mince affaire cf. le prince Charles).
[5/ L’auditrice dont tout le corps dit oui et ses gode aussi disent oui => Misère du peuple dans sa bassesse répugnante.]
Je n’ai rien appris.
« Stratfordiens,sortes de nouveaux gros-boutistes et petits-boutistes dont l’oeuf à la coque étaient le tête de WS. » (Shakespeare and co.Libellules)
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