Shakespeare, toujours aussi déconcertant
Déconcertant : c’est le mot. Celui qui revient le plus souvent pour évoquer les comédies de Shakespeare. Leur interprétation y semble ad infinitum. On dit de cet univers qu’on peut s’y perdre comme dans l’ordonnancement labyrinthique d’un jardin anglais. Leur structure est pleine d’énigmes. Dès qu’en surgit la part dissimulée le doute envahit le lecteur/spectateur (la, précision s’impose car on en connaît qui n’apprécient pas Shakespeare au théâtre mais s’en régalent lorsqu’ils en tournent les pages). On aura beau ranger ces comédies sous l’étiquette bien commode de « maniériste », avec tout ce que cela suppose d’énergie dans le scepticisme, il en faudrait davantage pour dissiper la perplexité, d’autant que c’est une auberge espagnole (enfin, anglaise…) de l’humanisme.
Déconcertant, le genre même, dans son indéfinition, de ce qu’on appelle là des comédies mais qui ont été classées par l’auteur même en tragi-comédies, comédies du renouveau, pièces à problème, voire romances, ce qui ne l’empêcha pas de bousculer les genres. Mais c’est bien sous le titre collectif de Comédies I (1 520 pages, 60 € jusqu’au 31 janvier 2014, Bibliothèque de la Pléiade) que Jean-Michel Déprats, maître d’œuvre depuis vingt-cinq ans des Œuvres complètes dans la même prestigieuse collection et Gisèle Venet ont choisi de regrouper La Comédie des erreurs, Les Deux gentilhommes de Vérone, Le Dressage de la rebelle, Peine d’amour perdue, le Songe d’une nuit d’été, Le Marchand de Venise. Et contrairement aux apparences, La Mégère apprivoisée n’a pas été oubliée puisque The Taming of the Shrew a été traduit pour la première fois par Le Dressage de la rebelle ; à lui seul, ce choix a déjà fait couler beaucoup d’encre, ce qui est assez dire qu’avec les shakespeariens, on a affaire à des fans aussi exclusifs que les amateurs d’opéra ; mais les éditeurs n’ont pas été jusqu’à rebaptiser The Comedy of Errors, La Comédie des méprises comme d’autres l’ont fait dans le passé au risque de perdre l’idée d’errance ; ils n’ont pas davantage rendu Twelfth Night à la douzième nuit après Noël et donc à l’Epiphanie, lui préférant La Nuit des rois. Le choix d’un titre français revêt une telle importance, quasi programmatique, que s’agissant de « La Mégère », Jean-Michel Déprats et Jean-Pierre Richard ont tenu à signer le paragraphe de la notice qui s’y rapportait. Il vaut d’être reproduit et médité car il reflète bien les débats intérieurs d’un traducteur, le réseau de connaissances convoqué, son travail tout en infinies nuances dans le rendu d’un mot, d’un seul, parfois :
« « Apprivoisée », qui exprime un résultat plus qu’un processus, est un terme trop faible pour décrire la torture physique et morale (privation de sommeil, de nourriture, humiliations …), dite taming (to tame vient du grec damao : « soumettre au joug »), dont le paradigme est la domestication des animaux ou, plus clairement désigné dans la pièce, le dressage des faucons. Le mot « mégère » évoque depuis le XVIIème siècle en français une femme méchante, acariâtre, généralement âgée et d’une apparence peu amène (sinon effrayante, comme l’est Mégère, celle des trois Erinyes qui incarne la Haine), ce qui ne correspond pas à la flamboyante et jeune Katherina de la pièce, « droite et mince » comme « la tige du noisetier », surtout montrée comme indépendante, insoumise, rétive au joug conjugal, rebelle. Shrew désigne d’abord en anglais (encore aujourd’hui) une « musaraigne ». Si le terme s’applique de nos jours, d’après l’Oxford English Dictionnary, à « une femme railleuse et querelleuse » (…), cette définition ne rend pas compte de l’usage qui en était fait à l’époque de Shakespeare. En effet, ce sont les diverses connotations attachées au Moyen Âge au petit animal sauvage qu’est la musaraigne qui ont donné lieu à un sens métaphorique –dans lequel, signalons-le, le mot s’employait aussi, originellement, pour un homme. Shrew est apparenté à Shrewd, « rusé », « malin » – voire « mauvais »-, mais aussi « fin », adroit », subtil ». Et comme le montre bien Katherina (et Petruchio) dans la pièce, le mot est également lié à l’habileté et à l’astuce du discours. Le français « rebelle » nous a paru rendre compte, mieux que ne le fait « mégère », de ces nuances et de la personnalité de Katherina. Et nous substituons au participe passé adjectivé « apprivoisée » un substantif, « dressage », qui correspond à l’état actuel de l’action. »
Voilà qui vaut bien de réviser un titre ancré en nous depuis des lustres. Plusieurs traducteurs ont collaboré à cette édition. Leur point commun ? Loin du didactisme d’un François-Victor Hugo et de la poétisation d’un Yves Bonnefoy, ils ont eu le souci de traduire ces comédies pour la scène. L’orthographe, la ponctuation et la graphie ont été modernisées mais, par respect pour la scansion, des archaïsmes (élisions des finales de participes passés, élisions de syllabes à l’intérieur d’un mot) ont été conservés. Comme s’il fallait tout sacrifier à l’euphonie, en quoi ils ont été bien inspirés car, c’est encore plus évident en anglais que dans toute autre langue, le théâtre de Shakespeare est musique.
Dans sa préface à l’érudition lumineuse, Gisèle Venet dit que la traduction d’une comédie relève d’un « périlleux exploit » tant l’essentiel se perd de la finesse de l’original. Cet essentiel, Voltaire en avait dressé l’inventaire : bons mots, à-propos, allusions, quiproquos, mises en abyme etc Avec Shakespeare, la difficulté est supérieure encore en ce qu’il truffe son texte de jeux verbaux latins, français, espagnols, italiens, usant d’une imagination lexicale… déconcertante. Autant de défis lancés aux traducteurs que ses « fantaisies irrésolues ».
En regard des canons français de la dramaturgie, rien n’est irrégulier comme ces comédies. Elles semblent s’être données le mot pour bousculer l’injonction d’Aristote à respecter la règle des trois unités (temps, lieu et surtout action). Le grand Bill a pris une telle liberté en composant ses comédies, n’hésitant pas à se renouveler au lieu de répéter un schéma rassurant, que beaucoup en ont été comme désemparés. On croit tenir son art poétique dans une pièce et voilà qu’une autre le dément. Le Songe d’une nuit d’été, sa pièce la plus goûtée par les Français (Hamlet est hors-concours), y malmène avec bonheur les Métamorphoses d’Ovide. Pendant ce temps, dans un coin du Globe Theater, son fantôme en rit encore. On l’entend jubiler, heureux de tout s’autoriser tel un fou assuré de maîtriser sa folie. Douter de tout sauf du doute, accéder à la réalité par le biais du rêve. Quelle leçon, non seulement pour les dramaturges mais pour tout écrivain !
Est-il besoin de préciser que les notes sont à elles seules un livre dans le livre. Je les ai d’ailleurs lues comme telles, dans la continuité, sans me rapporter au texte. La notice consacrée par Gisèle Venet au Marchand de Venise, à l’ambigu naturalisme de Shylock et à l’antijudaïsme controversé de la pièce, est à elle seule un essai remarquable tant il intègre tous les aspects de la question, des plus anciennes aux plus récentes mises en scène, en passant bien sûr par l’examen des sources, la réception etc Enfin, précision d’importance, il s’agit d’une édition bilingue, le texte original en regard du texte français. Ce qui augmente l’enchantement du lecteur et le dédommage de l’anglais d’aéroport qu’il doit subir dès qu’il voyage ou rencontre des étrangers, le globish ayant enterré le shakespearien tel qu’on ne le parlait plus depuis longtemps mais tel qu’on le joue encore.
(« Est-ce bien lui ? En fait, on n’en sait rien… » Photos D.R.)
851 Réponses pour Shakespeare, toujours aussi déconcertant
Déconcertant ?
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2013/12/souvenirs-d-un-%C3%A9diteur-unique-robert-morel.html
Déconcertant pour surprenant ?
Parce que pour troublant,
à part pour les légistes
penchés sur le corps,
la place est au divertissement.
Tourbillonnement.
plusieurs des pièces que vous dénombrez dans votre billet font partie de ce qu’on appelle ‘problem plays’…difficile a cerner certaines, sauf disons ‘le Songe d’une nuit d’été’ qui est a mon humble avis, une méta-pièce et une superbe réflexion sur la magie du théâtre, mais qu’en sais-je hein ?…sinon, perso, je ne pense pas que le marchand de Venise soit une comédie, ni même une tragi-comédie, dans le sens large du terme, et telle que pourrait l’entendre disons un Finkie ou un garde-champitre…je ne vous apprends rien de nouveau, je sais, mais il faut bien rendre a César etc…sinon, quand Mandela était incarcéré dans sa geôle puante a Robben Island avec ses camarades, le seul livre qu’il pouvaient lire était l’œuvre complète de Shakespeare, sous couverture d’un texte religieux Hindou qu’un camarade avait secrètement introduit dans la prison…il s se le passaient de cellule en cellule et se soulignaient les passages (et les messages) qu’ils voulaient se communiquer…le passage préféré de (et souligné par) Mandela t de Jules César : ‘ »Cowards die many times before their deaths/The valiant never taste of death but once. »
les geôliers, des gros beaufs d’Afrikaans , ne pouvaient pas faire la différence entre Shakespeare et leur trouduc…
Le Dressage de la Rebelle : bien vu pour dressage, qui traduit mieux les méthodes de Petruchio – celles de feues nos maisons de redressement pour apprivoiser les mauvaises manières. Mais dans le français contemporain, rebelle a acquis une connotation positive de romantisme droit-de-l’hommiste, qui affadit la misogynie réjouissante de la pièce. Le Dressage de la Chieuse m’aurait semblé plus shakespearien…
la société du spectacle Shakespearien ?
pourquoi cette mode actuelle de Shakespeare ?
l’autre jour, en conduisant, j’écoutais parler à la radio Stanislas Nordey, j’ai été obligé de m’arrêter tellement j’étais mort de rire en l’écoutant, pourtant les journalistes qui lui posaient les questions avaient de prendre ses réponses toutes faites au sérieux, mais Dieu que c’était drôle.
Qu’est-ce qui était le plus drôle : ce qu’il racontait ou sa façon de le dire ? l’intonation de sa voix, très théâtrale, tellement théâtrale…
ce type était devenu la caricature de ce qu’il pensait, ou voulait être.
ou comme Tartuffe de ce que les autres attendaient qu’il soit.
comme s’il jouait un rôle que nous avions écrit pour lui, un rôle qui satisfasse notre conscience.
autrement comment serait-il possible de remplir un rôle d’autant de bonté ? de le gaver de bonté comme on gave une oie pour la servir sur un plat pour Noel ?
quand on observe les acteurs de notre société du spectacle politique et culturelle la première question qui nous vient à l’esprit est : sont-ce des crétins ou bien des filous ?
si même les traders sont capables d’indignations morales pourquoi les geôliers de Mandela en seraient-ils dépourvus ?
ce choix a déjà fait beaucoup d’encre
Une manière comme une autre d’en fabriquer.
Souvenir, souvenir… La mégère apprivoisée avec Rosy Varte et le regretté Bernard Noël (qui a joué aussi le rôle de Vidocq en feuilleton et qui a été remplacé à sa mort par Claude Brasseur). On aimerait revoir de tels spectacles… mais place au gloubi-boulga.
Rétive au joug conjugal.
Sinon le joung porte à penser ailleurs.
http://portail.atilf.fr/cgi-bin/dico1look.pl?strippedhw=joug
au départ fait pour lier deux bœufs aux champs, pour que le sillon tracé par le soc soit droit.
Vous êtes bien matutinale ce dimanche, rose. Vous avez un message sur le billet précédent.
>Chantal dit: 8 décembre 2013 à 1 h 32 min
merci beaucoup
son travail fut proche du livre d’artiste et empli de fantaisie et d’iconoclastie.
Sa fille Marie est plasticienne.
de l’importance ré actualiser la traduction de WS.
les traductions anciennes étaient trop emberlificotées, trop intellos, avec des mots trop bien choisis.
parce que Shakespeare n’était pas un intello il écrivait pour ses acteurs et son public populaire, Shakespeare faisait de la pop théâtre !
et donc il faut redonner à WS sa voix populaire d’origine pour le redonner au peuple.
en France nous avons un spécialiste de la chose : Monsieur Jean Michel Déprats.
il sait comment parle le peuple et comment parle un intello, résultat des courses il sait comment il faut faire parler WS.
le grand malheur de notre beau pays est qu’il soit peuplé d’autant de grands esprits, intelligents, et qu’avec autant d’intelligence nous parvenions à obtenir de si piètres résultats.
mégère ou rebelle ? rebelle ou chipie ? chipie ou mégère ?
le jour où le peuple va finir par péter un boulon il ne faudra surtout pas venir se plaindre.
le but de la culture est de protéger les institutions bourgeoises en place, d’éviter les bouleversement, la culture est une arme lourde conservatrice.
littérature, théâtre, musique, philosophie, cinéma… sont ainsi instrumentalisés par ces pouvoirs administratifs, Shakespeare, compte tenu de la place qu’il occupe ne pouvait ne pas faire partie du lot.
il suffit d’écouter parler deux minutes Stanilas Nordey pour s’en convaincre.
The Taming of the Shrew a été traduit pour la première fois par Le Dressage de la rebelle
Une traduction aussi grotesque disqualifie à elle seule toute l’entreprise, c’est vraiment dommage. Les explications vaseuses des traducteurs ne tiennent pas la route. Qu’ils le veuillent ou non, « shrew » n’a jamais eu le sens de « rebelle ». Leurs justifications démontrent que ce titre n’est pas une traduction mais une adaptation dérivée de l’idée qu’ils se font du personnage.
ce titre n’est pas une traduction mais une adaptation dérivée de l’idée qu’ils se font du personnage
ou une adaptation aux rêves des moutons électroniques?
Je suis bien d’accord : le dressage de la rebelle n’arrive pas à la cheville de La mégère apprivoisée.
La sauce ne prendra pas.
Évoluons quand il s’agit d’évoluer mais pas pour du pipeau.
Le dressage est employé pour les chevaux.
On dresse un cheval.
Ou bien pour un plat : on dresse un plat avant de le présenter aux convives : opération essentielle, la vue avant le goût.
Leurs justifications démontrent que ce titre n’est pas une traduction mais une adaptation dérivée de l’idée qu’ils se font du personnage. (mézigue)
Une telle façon de « traduire », qu’on suppose inspirée par un féminisme de bazar, ouvre la porte à d’autres dérives du même genre. Les oeuvres littéraires au titre « gênant », pour une raison ou pour une autre, ne manquent pas. A quand une nouvelle « traduction » de « Dommage qu’elle soit une putain » dans le genre » Regrettable qu’elle soit une travailleuse du chapeau » ?
‘parce que Shakespeare n’était pas un intello il écrivait pour ses acteurs et son public populaire, Shakespeare faisait de la pop théâtre !’
WS savait tres enrober la dragee de son message profondement intello d’un sucre populaire…a l’epoque aussi, les spectateurs qui allaient au Globe Theatre emmenaient avec eux moult fruits et legumes juste au cas ou la piece n’etait pas a leur gout…la critique etait disons, spontanee…il est regrettable que cette critique theatrale facon ‘Action Directe’ ne soit plus acceptable dans notre societe ‘civilisee’…cela nous eviterait bien des navets et de contemplation du nombril…
Ce choix a déjà fait beaucoup d’encre (…)
Peine d’amour perdues (…)
rétive au joung conjugal (…),
Quel leçon (…),
etc
Bref… tout ça, Passoul, ce serait plutôt du français d’aéroport. Le dimanche matin, quand on n’est pas encore bien réveillé, ça craint un poquito…
Cela dit, sur le fond, pas d’accord, mais alors pas d’accord du tout, pour changer la mégère apprivoisée par la musaraigne rebelle… Ca en devient franchement ridicule et grotesque, tous ces charcutages et bousculades constants dans les titres les plus assis en français, rien que pour la soi-disante exigence d’une plus grande exactitude et vérité shakespearienne !… Elles sont vraiment laborieuses, leurs justifications emberlifricotées ! Dans trois ans, vous allez voir arriver une nouvelle traduction plus exacte d’un titre…, les présentes apparaitront comme totalement périmées…
Mais où on va, à ce rythme là ?
« rien que pour la soi-disante exigence d’une plus grande exactitude et vérité shakespearienne », Va te réveiller aussi Diagonal ! 🙂 Oui, j’y vas, mon pote !…
Hamlet ActeIII scène IV
My pulse as yours doth temperatly keep time,
And makes as healthful music. It is not madness
That i have utter’d. Bring me to the test,
And I the matter will reword, which madness
Would gambol from. Mother, for love of grace,
Lay not that flatteing unction to your soul
That not your trespass but mu madness speaks.
It will but skin and film the ulcerous place
Whiles rank corruption, mining all within,
Infects unseen. Confess ourself ti heaven,
Repent what’s past, avoid what is to come,
And do not spread the compost on the weeds
To make them ranker. Forgive me this my virtue,
For in the fatness of these pursy times
Virtue itself of vice must pardon beg,
Yea, curb and woo for leaves to do him good.
Je ne sais pas :
dans « Dommage qu’elle soit une putain », le titre dit le contraire du sentiment éprouvé. En fait, ce qui veut être dit c’est « chic, c’est une putain ». Je ne sais pas non plus comme figure si c’est d’opposition ou antithèse. Dire le contraire de ce qu’on veut dire. Ni euphémisme, ni litote.
Dans la Mégère apprivoisée cela signifie le début d’un état puis l’état final : comme passer de solide à liquide ou à gazeux. Changement de statut. Alors que par exemple dans The searchers, on traduit par La prisonnière du désert : l’accent mis sur les hommes bascule sur Debbie. Pas prisonnière du tout mais épouse d’un chef comanche, dit Le Balafré.
Compte-t-on ainsi orienter la lecture finale, diriger vers ce qui est attendu du lecteur ?
Ridicule.
ce blog devient bilingue à vive allure.
Globish d’aéroport ?
Ou vers shakespeariens ?
Faut faire avec.
Avec ce qu’on a.
Une bonne traduction ne nécessite pas tant d’explications.
Les traducteurs seraient-ils comme les metteurs en scène d’aujourd’hui pour qui le texte n’est plus qu’un prétexte et l’auteur un faire valoir à leur savoir faire ?
Shakespeare dans le texte = musique et poèsie.
La traduction d’un poète sera toujours supérieur à celle d’un savant.
Les âmes poétiques et populaires comprennent, d’instinct, que le mot « mégère » est d’autant plus fort qu’il s’adresse à une jeune femme belle et indomptable (Liz Taylor, dans mon souvenir), d’où le qualificatif plus prudent d' »apprivoisée » plutôt que « dressée » ou « domptée », car cette lionne-là, même amoureuse, ne sera jamais tout à fait sous la domination de son maître et amant…
Le niveau des commentaires est trop élevé. Je n’ose m’en mêler. Je ne voudrais pas faire tache.
Bon, si je traduis bien les réactions des erdéliens : « on n’achète pas cette nouvelle édition de la péiade » !
La Tempête Acte III, scène 3
You fools! I and my fellows
Are ministers of Fate! The elements,
Of whom our swords are temper’d, may as well
Wound the loud winds, or witch bemock’d-at-stabs
Kill the still-closing waters, as diminish
One dowle that’s in my plume.
» Le dressage de la rebelle » : L’existence d’excellentes éditions bilingues de Shakespeare (par exemple, celle, ancienne, du Club Français du Livre) permet de se dispenser d’acheter une édition qui affiche de façon aussi voyante et provocante une aussi détestable conception de la traduction. On ne va pas perdre son temps à vérifier dans le détail si Messieurs Déprats et Richard se sont permis d’autres dérapages du même tonneau. A dégager.
« Romeo et Juliette », mise en scène d’Olivier Py, un grand moment du plaisir d’être spectateur.
W.S. est un auteur universel, il s’adresse à tous, tout milieu confondu.
À l’époque les spectateurs devaient y voir et comprendre, ce qui s’adressaient à eux, quelque soit leur milieu socio-économique. Un peu comme Molière, non ?
Quant à ces commentaires, faisant de W.S., un artiste qui ne s’adresserait qu’au « peuple », c’est bien dans l’air du temps qui souffle sur la France.
Égare le Marchand de Venise,Trop de bruit pour rien, sans être bilingue jeter un œil à la traduction de Jean-Michel Déprats et Yves Bonnefoy ne donne qu’une vague idée de la difficulté de la traduction, la musicalité du rendu en unique boussole sans pouvoir évaluer la justesse du contenu.
Je n’ose m’en mêler. Je ne voudrais pas faire tache.
fait comme tout le monde, va t’acheter de la culture à la FNiak…
Je déteste le théâtre.
Je déteste Guillaume Poire-Branlante.
Il faut lire les vies de saints et prendre J-C (celui de Nazareth) pour modèle.
Ancien personnel du Deuxième Bureau, je sais utiliser mon pistolet et avec mon petit-doigt, je mets KO les joueurs de rugby, même les Tout-Noirs.
Aujourd’hui, c’est dimanche et jour de la saint Ellepaix, je me suis préparé un soufflé aux saveurs de navets de mon balcon, un verre d’eau du robinet.
Signé D., le vrai, futur roi de France
Crctn 11h00: Beaucoup de bruit pour rien.
il est regrettable que cette critique theatrale facon ‘Action Directe’ ne soit plus acceptable dans notre societe ‘civilisee’…cela nous eviterait bien des navets et de contemplation du nombril…
le théatre, spectacle vivant, n’est plus un art populaire ou presque et shakespeare, ce pauvre homme, est devenu une singerie idéologique, le nombre de gens qui n’ont jamais vu une de ses pièces mais qui savent que c’est « le plus grand auteur de spectacle vivant » aka l’anglais (langlais spectacle vivant hurkurkurk).. grotesque..dailleurs il suffit den terminer avec la querelle du globiche et de l’anglais de shakespeare..le populo parlant enfin globiche il est urgent de se dinstinguer
pour « la langue »..je rappelle qu’un brit est moins bien armé pour comprendre shakespeare qu’un français ayant de bonne notion de globiche..kabloom va nous faire un cours la dessus
W.S. est un auteur universel, il s’adresse à tous, tout milieu confondu.
huuuurkurkurkurkurk..vdqs..dailleurs si les bouteilles font 75cl c’est à cause d’eux « shakespeare a tuer le kilo »
« kabloom va nous faire un cours la dessus »
Pour l’heure, il est occupé à pleurer Mandela avec dignité, le boug !
Sur la photo du haut, c’est Shakespeare in rose !
le théatre, spectacle vivant, n’est plus un art populaire ou presque
parce que les nombrils virtuels ont pris toute la place, se faire le supporter de quelqu’un pour éviter le boulot impliquant de se supporter soi-même.. tu me diras que c’est d’la soupe de tarte ma théorie et t’auras bien raison mais après tout c’est dimanche, non? allez, bonne journée!
Quand Mordillat dit qu’il n’aime pas le théâtre, c’est plus original que le pauvre D. :
« Vous n’aimez pas le théâtre. Pourquoi ?
La représentation théâtrale ne m’émeut que très rarement. La prise de pouvoir des metteurs en scène sur le texte fait qu’aujourd’hui ce qui prime est ce que l’on peut faire à partir d’un texte, et non ce que le texte exprime profondément. L’acteur n’arrive plus à produire une interprétation originale. En revanche, je suis un grand lecteur de théâtre, particulièrement des pièces de Shakespeare et de Harold Pinter. »
Sur la photo du haut, c’est Shakespeare in rose !
brit donc forcément trés tafiole baroz..il aurait du aussi lui mettre un sandwiche au concombre d’une main et un hamburger de l’autre et en troiz une cctv pour la conférence mondial
En revanche, je suis un grand lecteur de théâtre, particulièrement des pièces de Shakespeare et de Harold Pinter
oui..c’est du pestac vivant
huuuuurkurkurkurk
« forcément trés tafiole »
A moins que ce ne soit un message amical subliminal à notre rose à nous, le boug ?
C’est Daaphnée qui va encore en être jalouse !
Dressage de puce ou Le dressage de la pute ?
Sublime, forcément sublime, la mégère !
Pardon, Barozzi ?
Qu’est-ce que vous dégoisez encore !
Ce qu’on peut lire ici est déjà assez consternant sans que vous y rajoutiez votre couche. Merci bien .
Sinon, édition bilingue, c’est très bien si l’appareil critique est bien fait.
Pierre Assouline semble dire que oui, tant mieux .
Pour ma part j’ai les oeuvres complètes chez Bouquin, en bilingue .. pas mal.
MAIS, les notes ne sont pas terribles : de l’interprétation parfois dont on n’a rien à faire alors qu’une référence au contexte historique ou une précision sur l’étymologie seraient plus utiles ..
Pour ce qui est de
« Est-il besoin de préciser que les notes sont à elles seules un livre dans le livre. Je les ai d’ailleurs lues comme telles, dans la continuité, sans me rapporter au texte. La notice consacrée par Gisèle Venet au Marchand de Venise, à l’ambigu naturalisme de Shylock et à l’antijudaïsme controversé de la pièce, est à elle seule un essai remarquable tant il intègre tous les aspects de la question, des plus anciennes aux plus récentes mises en scène, en passant bien sûr par l’examen des sources, la réception etc »
Tant mieux si c’est vraiment bien fait et tout à fait pertinent …. la question que je me pose, à la seule lecture de « un essai remarquable », c’est si l’édition de l’oeuvre en est le lieu approprié ..
Mandela ! Dégage !
Shakespeare in Daaphnée, ça le fait pas, non, Shakespeare in rose, c’est mieux !
Ben Ali dit: 8 décembre 2013 à 12 h 15 min
Mandela ! Dégage !: Quelle burne, ce FAF de JC
L’utilisation de burne, au singulier, est déposé JC©
pour Daphnée qui lit de la consternation quand ça l’arrange:
MACBETH ACTE II, SCENE III
Who can be wise, amazed, temp’rate and furious,
Loyal and neutral, in a moment? no man:
Th’expedition of my violent love
Outrun the pauser, reason. Hey lay Duncan,
His silver skin laced with the golden blood,
And his gashed stabs looked like a breach in nature
For ruin’s wasteful entrance: ther, the murderers,
Steeped the colours of their trade, their daggers
Unmannerly breeched with gore: who could refrain,
That had a heart to love, and in that heart
Courage to make’s love known?
traduction Pierre Jean Jouve
Flammarion
Texte intégral
Couverture Virginie Berthemet
Et Shakespeare in love ?
A propos de changer un titre inscrit dans nos mémoire – ce à quoi je ne trouve pas d’intérêt – vous connaissiez peut-être cette actualisation Romeo et Juliette en « Romeo kiffe Juliette » …. disons, sympathique:
« Roméo habite au rez-de-chaussée du bâtiment trois
Juliette dans l’immeuble d’en face au dernier étage
Ils ont 16 ans tous les deux et chaque jour quand ils se voient
Grandit dans leur regard une envie de partage
C’est au premier rendez-vous qu’ils franchissent le pas
Sous un triste ciel d’automne où il pleut sur leurs corps
Ils s’embrassent comme des fous sans peur du vent et du froid
Car l’amour a ses saisons que la raison ignore
etc etc …. »
http://www.youtube.com/watch?v=RcxRMikZrbY
ça fait popu, ça va plaire à Hamlet ..
Mais Shakespeare , c’est bien autre chose .
JC, il aurait fallu écrire utilisation est déposée
Voua ne pas savoir écrire correctement le français
vousa devriez eausi prendre des lessons de ponctuation
Une référence au contexte historique… On se demande à quoi servent les mises en scène actualisées au théatre et à l’opéra, que des postes inutiles et couteux alors qu’il nous faudrait rejouer le contexte immutable et le texte mortel.
Grand Corps malade, c’est pas un peu le Richard Clayderman de la banlieue, Daaphnée; mégère déconcertée ?
Daphnée qui lit de la consternation
Justement non, je ne la lis pas assez et je l’éprouve que trop.
Si en plus vous ne comprenez pas une phrase de français .. tant pis.
Grand bien vous fasse si vous comprenez ce que vous copiez-collez.
Amen.
Je dispose du travail de traduction, merci. j’ai sorti du contexte votre apport sur contexte historique et éthymologie qui ne me semblait pas anodin sur ce fil tenant compte de votre gout subtil pour l’intrigue et vos dispositions à placer des éléments de questionnement main mise sur une seule et unique réponse. Sans doute hativement rejoignons-nous tous un plan d’interprétation mais il n’est pas possible de procéder à une dissection du propos comme on le ferait d’un corps et poser le terme exact précis pour désigner telle ou telle intention du langage.
Décidément le dressage de la rebelle ne va pas… »Dressage » renvoie aux chevaux et au cirque, « rebelle » évoque le romantisme politique avec une forte connotation positive. Impossible de penser que ce titre corresponde au monde de Shakespeare et de « The taming of the shrew », même avec beaucoup de tolérance à l’anachronisme…
La prise de pouvoir des metteurs en scène sur le texte fait qu’aujourd’hui ce qui prime est ce que l’on peut faire à partir d’un texte, et non ce que le texte exprime profondément. L’acteur n’arrive plus à produire une interprétation originale. (Mordillat cité par Jacques Barozzi)
Autant dire que Mordillat n’a rien compris, mais vraiment rien compris au théâtre. On lui conseille d’en potasser la définition dans une encyclopédie quelconque et de relire quelques textes essentiels de Molière sur la question.
« Ce qu’on peut lire ici est déja assez consternant sans que vous y rajoutiez votre couche. »
Je vous cite pour mémoire, Daphnée à J Barozzi 11h59. Le climat s’est subitement refroidi, je vous ai lu plus chaleureuse avec JB, ne laissez pas croire que vous soyez, vous aussi, atteinte par l’hypocrisie. Enfin d’une phase de séduction vous entrez à présent dans la salle des critiques. « Critique » une insulte?
4oo morts à Bangui en 3 jours ? Peut mieux faire.
Sirius comment le traduiriez-vous? Sans que votre vision ne se pose en revendication prétentieuse, comme ça gratuitement pour avoir votre point de vue
périphrase, je n’ai pas la solution. Dans le doute, je choisis le moindre mal, c’est-à-dire le maintien de l’ancienne traduction qui a l’avantage d’avoir l’air d’époque. Malgré les explications du traducteur, « apprivoisée » me paraît très bon. Quant à « mégère », il correspond bien à « shrew », qu’on le veuille ou non. Son histoire de musaraigne ne me convainc pas. Le concours est ouvert…
C’est Daaphnée qui va encore en être jalouse !
et tu avances cela parce que tu n’as pas ta place dans l’équation, et ça c’est mathématique..
« tu n’as pas ta place dans l’équation »
Faux, kicking, c’est pour un jeune-homme beau et con, tel que je le fus, que Shakespeare in rose écrivit ses plus beaux sonnets.
Ce n’est pas la première fois que pour illustrer le grand dramaturge anglais, Passou le donne à voir sous la forme de sir John Elton !
» et ça c’est mathématique.. »
Cachez ces deux points que je ne saurais voir !
ne tenais pas absolument à être vache au point de dire que c’était physique mais si tu y tiens..
quant à enfoncer le clou en s’affichant homme du passé.. bon, j’y retourne..
[( Vous êtes bien curieuse, vous!
« Enfin d’une phase de séduction vous entrez à présent dans la salle des critiques. »
Et alors ? (et « séduction » avec Jacounet, je ne dirais pas cela )
Vous êtes monocorde, monochrome, monolithique vous ? Moi, non .
Ne le prenez pas mal, j’arrête là l’aparté et je sors profiter du soleil. )]
« un brit est moins bien armé pour comprendre shakespeare qu’un français ayant de bonne notion de globiche. »
tu dis ça parce que, contrairement à ce que tu t’imagines t’es nul en anglais
Sirius, je pèse bien plus lourd que vous sur ce blog.
un message amical subliminal à notre rose à nous, le boug ?
rosy alors..hach ortf
http://www.youtube.com/watch?v=jIP-0GvfdgE
Derrière les équipes de traducteurs chez différents éditeurs on retrouve parfois des « clans » universitaires opposés, et quand on a eu comme professeurs certains d’entre eux, il est alors difficile d’être parfaitement neutre dans son appréciation. (Pas, ou pas seulement pour des raisons « personnelles », même si elles jouent forcément un rôle, mais surtout en fonction de l’arrière-plan que l’on connaît, des choix d’approches).
C’était le cas à la Sorbonne Nouvelle.
Disons que j’aime énormément les traductions de Léone Teyssandier-Feldman (Richard II, Othello, Périclès, Joyeuses Commères de Windsor).
Attendons Bloom (je sais que nous avons Elise M. en commun), il aura sûrement un avis sur la question.
La péripatéticienne déflorée. Cela a de la gueule, non ?
Elena
comme chez les pipeuls, fleurissent aussi les réseaux: les ‘fils de’, ‘filles de’, ‘petites-filles ‘de’ traducteurs
Jacques Barozzi dit: 8 décembre 2013 à 12 h 24 min
Shakespeare in Daaphnée, ça le fait pas, non, Shakespeare in rose, c’est mieux !
Chat qu’expire en Jacques, c’est encore mieux.
« Hollande, Sarkozy, volent au vent africain »
Bonnet blanc ! Blanc bonnet !
Jacques Barozzi, vous qui avez l’air de bien connaître la question, il paraît que le vrai prénom de Shakespeare n’était pas William. Que savez-vous là-dessus ?
Bonnet blanc ! Blanc bonnet !
quel simplet ce jicé
J’ai pu remarquer en lisant différentes pièces de WS que son champ linguistique était traversé par des thématiques.
Le vocabulaire de la Mégère Apprivoisée emprunte beaucoup au bestiaire, tourterelle, chatte, chevaux, il suffit de lire certains passages dans les dialogues entre Petruccio et Catharina pour s’en convaincre.
En somme il intègre un vocabulaire qui est travaillé dans la fable pour l’injecter dans le dialogue.
Ce qui démarque et le pose c’est contrairement à l’esprit français du théâtre de l’époque très janséniste ( je me remets d’un Cid que nous pourrions qualifier de prise de tête du devoir ) si le parti- pris de la mise en scène n’avais été une mise en perspective dansante et musicale que permettait au mimé d’ironiser l’inflexibilité du texte.
Il y a une façon typiquement nordique de traiter la sensualité et de pervertir la morale qui date de l’époque médiévale, où le spectacle était un simple divertissement, les gens se baignaient nus dans des bains de bois enveloppés dans du tissu, et mangeaient au vu et au su tout en regardant une farce.
Les mystères étaient réservés aux parvis des églises. Ici nous est proposé une double intrigue, la plus vociférante étant celle de la soeur aînée qui mine de rien sous ses airs revêches et ses brimades verbales oppose des refus là où on entend sous l’exigence : je veux, j’exige et je joue ton jeu.
Celui secondaire de la cadette Bianca, qui soupèse ses soupirants, n’ayant dans le fond choisi aucun.
J’ai lu une étude sur la distorsion de la réalité des désirs en représentation, et c’était épatant hier soir la démonstration de Dominique Serron, avec une Chimène qui se débat comme une furie dans les bras de son Rodrigue. Avec des acteurs bien typés dans leur corporalité empruntée aux ménines de Vélasquez.
Tous les acteurs, hommes femmes dansant sur bottines carminées pour les femmes et et talons noirs pour les hommes des intermèdes choraux chorégraphiés, L’acteur qui joue Rodrigue ( un jeune qui monte Fabrizzio Roggione, révélé dans Rosetta des Frères Dardenne ) très juste d’une sensibilité écorchée vive qui déplace la pièce dans une bulle de douceur désarmante, qui va à contre courant d’une texte tout militaire, quand à l’avant scène avec une épée bricolée qu ressemble plus à une aiguille à tricoter bien frêle pour de si grandes victoires, ramène à proportion humaine l’ampoulé du vers, détaché flottant, les mots comme ces bateaux perdus en mer.
Tableaux, contrastes, inserts d’objets quotidiens qui renforcent le quotidien, un frigo, un planche à repasser. En fond de scène, simplement une triple rangée de fauteuils rouges et des chaises.
Les chaises outils et partenaires du corps de l’acteur, dans cette pièce qui ne fait que retarder l’union des sentiments et des corps; les chaises vides, les chaises empoignées, les chaises tour à tour dansantes, alignées pour faire passer le mouvement qui mène l’illusion et la désillusion de l’infante au fur et à mesure du sacrifice est contrebalancé par la solidité d’une Elvire entremetteuse efficace, ronde pétulante et joviale qui mène avec brio sa partition dans laquelle, on peut toujours chercher mais ne grince aucun bon sentiment ni calcul personnel. Ni affamée de gloire, ni coincée dans sa vertu filiale, dansant sarabande et tango à la barbe des rois et des enjeux politiques.
Faisant passer la sauce d’un texte dans le fond raciste, misogyne et camphré.
gaffe avec daphnée, baroz.
on a vu que tu voulais te faire inviter à porquerolles, on a tous remarqué ton appel du pied à jicé et on a compris que t’étais prêt à renie tkt pour ça mais attention quand même: si t’es en froid avec daphnée, u. peut mettre son véto, réfléchis bien.
J’ai fait plein de Fôtes et je m’en nexcuse, ceci n’est pas un billet.
Beaucoup trop de fautes, chantal. Et je ne parle même pas de la ponctuation bancale. Prenez exemple sur Daaphnée et ressaisissez-vous.
« Hollande, Sarkozy, vol au vent »
Euuuh…
Benêt blanc ? Blanc benêt ?
D. qu’est ce qui est important, le contenant ou le contenu, celui qui se cache derrière un livre ses points et ses virgules, ou celui qui vit les choses ?
Que nous dit Daaphnée ? Rien que du cent fois rabâché.
Si elle ose, qu’elle nous explique un peu, contextuellement ce que le traitement de la femme et de l’animal ont de significatif dans une pièce marquante sur la fessée.
La mégère, comédie de la femme battue ou éloge de la fessée et de la bataille d’édredon.
Restez dans votre coin et écoutez ce que les motivés voudront bien en dire hu hu , il ne manque pas de corneculs sur ce blog.
Remarque l’anglais d’aéroport ça frémit dans les reins… CAVOK ! Mais faut dire… Y a des bonnes femmes qui sont capables de demander le Duty Free sur un terrain en plaques PSP…
Pour enterrer la momie sud-africaine, une place libre troisième pyramide à droite, bail à long terme. Envoyer l’argent à la famille.
chantal dit: 8 décembre 2013 à 16 h 20 min
une pièce marquante sur la fessée
C’est pas facile de faire du Réage ou du Donatien mais du bon…
Il a des lunettes et probablement une Bentley comme les Beatles…
Quelle leçon, non seulement pour les dramaturges mais pour tout écrivain !
Absolument. Les plus grands écrivains sont ceux qui, faisant fi des catégories artificielles inventées par les doctes, s’abandonnent au libre jeu de leur imagination, de leur fantaisie, et imposent ce jeu à leur lecteur comme l’unique norme de leur création. Shakespeare est de ceux-là, le Joyce d’ « Ulysse » aussi. Si Shakespeare avait vécu en France au temps de Richelieu, il lui aurait été impossible de laisser libre cours à son génie.
Mettons tout le monde d’accord dit: 8 décembre 2013 à 14 h 59 min
La péripatéticienne déflorée. Cela a de la gueule, non
Non. Par contre, la bergère a le cul frisé. Ca fera plaisir à Daaphnée. Hein ?
J’ai pu remarquer en lisant différentes pièces de WS que son champ linguistique était traversé par des thématiques. (Chantal)
ça,c’est un scoop ou je ne m’y connais pas.
« l’époque médiévale, où le spectacle était un simple divertissement, les gens se baignaient nus dans des bains de bois enveloppés dans du tissu, et mangeaient au vu et au su tout en regardant une farce. (chantal 15h57) »
Au Globe aussi, paraît-il, du temps de Shakespeare, on mangeait, on buvait, les gens entraient et sortaient, des prostituées racolaient pendant le spectacle, qu’on commentait à voix haute.
On comprend bien, d’ailleurs, en visitant la reconstitution du théâtre à Londres, comment tout ça s’organisait.
C’était vachement gai. En fête.
John Brown dit: 8 décembre 2013 à 17 h 21 min
ça,c’est un scoop ou je ne m’y connais pas.
la réponse est : vous ne vous y connaissez pas.
Attendons Bloom (je sais que nous avons Elise M. en commun), il aura sûrement un avis sur la question. (Elena)
Pour avoir commis un calembour insortable et à connotation waciste, en tout cas clairement anti-afwicain, à pwopos de ces sacwées weliques que sont les T-shirts Madiba twansformés par son imagination pewvewse en T-Shit Madiba, Leopolda YopLàBloom est actuellement détenue au Lesotho Inféwieuw, en un lieu tenu secwet, par le WWWW (Wassemblement Wadical Wésolument Wafwicain)
John Brown dit: 8 décembre 2013 à 17 h 21 min
J’ai pu remarquer en lisant différentes pièces de WS que son champ linguistique était traversé par des thématiques. (Chantal)
ça,c’est un scoop ou je ne m’y connais pas.
Non, Johnny, ce sont des fautes de frappe. Il faut lire chant et non champ, thème à tics et non thèmatique, Chanteur et non Chantal.
dit: 8 décembre 2013 à 12 h 48 min
Et pourquoi pas « La Mouquère a le pis froissé » ?
parce que ça s’éloigne du sens originel.
Marcel dit: 8 décembre 2013 à 17 h 31 min
Nee, at fruchtenbluck um bretz, fer klaabsteh, Marcel. Goud lemforst !
Ha ! ha ! John Brown, vous êtes impayable. De toute façon, la Leopolda, moi, à sa place, je ferais profil bas. Non mais passe que, lape-suce, lape-suce, on dit ça, mais sur un coup comme ça, ça sent sa vanne raciste à des lieues. J’ai des contacts en Afrique africaine, eh bien je peux lui dire , à la Leopolda, que son « T-shit Madiba », c’est très mal perçu sur le continent, du nord au sud et d’est en ouest, surtout au vu des circonstances. Un copain à moi, qui perche dans la haute vallée de la Nyangalélé (des durs à cuire là-bas, coupeurs de bites à l’occasion) m’a bigophoné : « Son T-shit Madiba, on va le lui rentrer d’où elle l’a sorti ! » Là, ça risque de faire très mal. Surtout un T-shit. Moi, en général, je les fais en forme de I, quelquefois en forme de S. mais en forme de T, jamais ! Doit y avoir de la diablerie là-dedans. De la magie vaudou, peut-être.
Le commentateur de 17 h 43 a du style.
on leur doit cela à Roméo et sa Juliette
http://www.lesfoodies.com/ninou66/recette/confiture-de-mures
faut que ce soit dit: 8 décembre 2013 à 17 h 43 min
Non mais dis-donc, petit(e) canaillou(e), de quel droit ?
et la patine aussi on leur doit
http://static.ladepeche.fr/content/media/image/zoom/2009/06/01/photo-1243884899156-1-0.jpg
La ménagère à prix cassé ?
@chantal
de quel spectacle parlez vous ?
j’ai peine à imaginer comment la fantaisie choregraphique que vous evoquez peut constituer une mise en scene du Cid ,qui ne trahisse pas le sens de l’oeuvre .
sauf à se placer dans le cadre d’un parti pris parodique , mettant en evidence ,via le ridicule, ce qu’a d’obsolete cette religion de l’honneur familial qui malheureusemnt survit encore dans nos societé à coups de vendettas corses ou de freres aînes qui conservent sa respectabilité à leur famille en tuant sa soeur parce qu’elle a un petit ami
mais du bon…
si la french teutche c’est devenu le recours à l’huile de ricin….
routloumar alkteborgh dit: 8 décembre 2013 à 17 h 36 min
Marcel dit: 8 décembre 2013 à 17 h 31 min
Nee, at fruchtenbluck um bretz, fer klaabsteh, Marcel. Goud lemforst !
Vous pouvez répéter la question ?
Marcel dit: 8 décembre 2013 à 18 h 08 min
Vous pouvez répéter la question ?
Mais certainement. Bien que ce ne soit pas une question : Nee, at fruchtenbluck um bretz, fer klaabsteh, Marcel. Goud lemforst !
Le jour où Jean Brun fait preuve d’un poil d’humour, il paraît que TKT a promis de descendre dans des Formule 1 pour ses dix prochains voyages.
routloumar alkteborgh dit: 8 décembre 2013 à 18 h 17 min
Marcel dit: 8 décembre 2013 à 18 h 08 min
Vous pouvez répéter la question ?
Mais certainement. Bien que ce ne soit pas une question : Nee, at fruchtenbluck um bretz, fer klaabsteh, Marcel. Goud lemforst !
Ah ! vous m’en direz autant !
une mise en scene du Cid ,qui ne trahisse pas le sens de l’oeuvre . (DHH)
Décidément, entre Mordillat et DHH, on n’est pas sorti de l’auberge. Une mise en scène peut être loupée, assommante, laide, tout ce qu’on voudra, mais elle ne PEUT PAS trahir le sens de l’oeuvre, puisque c’est elle qui, de toute façon donne son sens à l’oeuvre, ou tout au moins, contribue, de façon décisive, à lui donner sens. Le même vers de Shakespeare, dit par un acteur, puis par un autre acteur, etc., n’a pas le même sens, il change de sens à chaque fois. Il faut absolument s’extraire de l’idée qu’une oeuvre dramatique posséderait un sens intangible et transcendant à toutes ses incarnations scéniques. Si on ne le fait pas, on ne comprend pas la fonction essentielle de l’incarnation théâtrale. On ne comprend d’ailleurs pas non plus l’opération de la lecture.
« Au Globe aussi, paraît-il, du temps de Shakespeare, on mangeait, on buvait, »
dans les années 70 on mangeait et buvait dans les cinés en GB
« Si Shakespeare avait vécu en France au temps de Richelieu, il lui aurait été impossible de laisser libre cours à son génie »
Il a tout de suite cartionné en Allemagne
En France aurait fait comme Racine un peu plus tard
@Jacques Duclos 8 décembre 2013 à 16 h 05 min
Toi être gros nul
Daphnée « vous êtes bien curieuse… » Je crois simplement vous avoir un peu dérangée, c’est embarrassant.
Mon Dieu, et sur quoi auriez-vous pu m’embarasser ???
chantal dit: 8 décembre 2013 à 16 h 13 min
–
CE que je dis, Chantal, c’est que quand on prétend avoir un bon fond, la moindre des choses est d’avoir une bonne forme.
Thierry n’a pas re-trollé depuis tout à l’heure. Il a dû se trouver une occupation. Peut-être des crêpes.
Célésold dit: 8 décembre 2013 à 18 h 05 min
La ménagère à prix cassé ?
L’âme légère et le pif rosé.
DHH : c’est en effet difficile à imaginer sans l’avoir vu, j’y allais un peu la mot dans l’âme en me disant que ce serait ennuyeux et compassé, et pour finir j’ai beaucoup ri.
Le jeu père fils, est vraiment bon et je ne l’ai pas rendu dans ce que j’ai écrit plus bas dans le déroulé.
Le père impuissant qui projette sans scrupule en décidant pour son fils sans tenir compte de ses affects.
Ce que Dominique Serron par sa mise en scène très enlevé met en relief c’est comment chaque obstacle rencontré peut se transformer en mini victoire, dans un monde régi par des lois centralisées et inhumaines. Elle met en avant la faveur qu’il y a d’être quelqu’un de simple et honnête dans ses sentiments, quand on est confronté aux jeux de pouvoirs. Et c’est en cela qu’elle réussi un tour de force, nous entendons complètement tout le texte du cid, mais en tant que spectateur sensible, touts sortes de propositions mimées, dansées, petits clins d’oeils, font un jeu de miroirs aux grandes envolées du récit : nous étions 500, puis 3000 ect .. c’est d’ailleurs un autre aspect, le récit bistrotier entre personnages masculins de la fameuse bataille contre les maures. Assis sur les chaises, bousculant, la tête jubilatoire comme des gars qui racontent un match de foot, se levant s’aspergeant d’eau le visage, pintant pendant que Rodrigue un peu soudard raconte ses trois heures de bataille. On ne sent pas du tout que c’est du vers à certains moment c’est complètement actuel et pourtant tout y est.
A vrai dir tout le monde en a marre des exigences de chimène, venger son père ? L’infante qui trouvais le Rodrigue un peu falôt, change d’avis comme de chemise et son jeu geignard est contrecarré par l’envie d’Elvire que l’affaire se fasse, elle est complice de tous les personnages et respecte tous leurs caprices, c’est la seule qui ne fait pas de mimiques derrière le dos. La cupidité, la vertu, l’envie de se surpasser sans cesse de manière sacrificelle des deux « princesses » fait finalement le jeu des hommes de pouvoir, et si ce n’était rodrigue qui comme un jeune fou avec la complicité de son auteur Corneille s’entête à privilégier son amour et n’exécute les ordres que pour parvenir à convaincre, c’est bien Corneille qui subverti la loi héréditaire en bousculant ses personnages. Le jeu accentue, et le choix de Serron sonnait très juste. Je n’en ai pas vu d’autre, c’est facile de venir démolir ..
pour DHH :
merci Chantal
ce que vous ecrivez est interessant et tentant.où peut-on voir cette version du CID ?
chantal dit: 8 décembre 2013 à 18 h 50 min
DHH : c’est en effet difficile à imaginer sans l’avoir vu, j’y allais un peu la mot dans l’âme. […] Elle met en avant la faveur qu’il y a d’être quelqu’un de simple et honnête dans ses sentiments, quand on est confronté aux jeux de pouvoirs.
C’est joli la mo’t dans l’âme.
J’ai du mal à comprendre qd même la suite !
Daaphnée dit: 8 décembre 2013 à 18 h 33 min
Mon Dieu, et sur quoi auriez-vous pu m’embarasser ???
Mais enfin, Daaphnée, il y a un a de trop là-dedans
Qui est DHH ?
Qui êtes-vous DHH ?
eh bé.
Vous ne vous êtes pas ennuyée chantal à vous lire ?
Suis contente que Rodrigue s’en sorte bien : il était temps pour lui.
@rose
je poste depuis depuis longtemps sur ce blog.
ceux qui sont aussi anciens que moi me connaissaient sous le pseudo de Judith.
Les femmes sont rares ici ; car une presence continue sur un blog suppose une disponibilité qui,pour les femmes, n’est à la portée que des vieilles dames oisives dans mon genre ou de celles qui font ça dans leur bureau plutôt que de faire des cocottes en papier
Voilà DHH : http://infinitheatre.be/dominique-serron/
vous avez son projet artistique en lien et ses principales mises à la scène. Hier soir c’était la dernière mais il y aura peut – être une tournée.
Je dois relire tout ce que j’ai mis et nettoyer les scories.
Je ne vous le fait pas dire, Marcel ..
Peut-être que cette histoire de trio infernal, par exemple et en définitive, n’est que le fruit d’une méconnaissance de la géométrie ..
Cela dit, l’étoile, ça commencerait à faire beaucoup de monde ..
Daphnée, DÉRANGÉE, vous avoir dérangée, chaussez vos lunettes!
>DHH
oui judith je l’ai beaucoup lue et appréciée.
Donc vous êtes, pour de vrai une fille ?
Je suis excessivement contente.
Plus Rodrigue qui ne s’en laisse pas conter par Chimène, dimanche ensoleillé ;
cordialement,
DHH dit: 8 décembre 2013 à 19 h 06 min
des cocottes en papier
Ha ça c’est l’enfer c’est la haine absolue… C’est halieutique… Euh non, maïeutique… Y faut un quotient intellectuel de trois cent quatre-vingts comme les tourelles du Missouri. Et même comme cela ça échappe énormément ! Vaut mieux un chapeau de Napoléon, tiens…
Elle met en avant la faveur qu’il y a d’être quelqu’un de simple et honnête dans ses sentiments quand on est confronté aux jeux de pouvoirs.
Rose j’ai enlevé la virgule, quand je tape à tt allure je met toujours 2 ll à millieu et des virgules n’importe comment. pas glop.
Pourtant j’ai appris l’orthographe avec des texte de Colette, ma mère serait furax si elle lisait ici.
Cotente aussi que le Rodrigue s’en sorte, m’enfin Corneille est un peu vicieux, quand ils ont tout avoué, la réalité politique reprend ses droits, touche Chimène du bout des doigts va ferrailler pour moi et mon royaume lui dit son roi et si tu reviens vivant Chimène s’étant calmée et ayant bien réfléchi, may be ..destino 🙂
C’est du théâtre et çà permet de sortir des grosses boules de têtes de noeud.
Vaut mieux un chapeau de Napoléon, tiens…
Bon, après il faut voir si on peut y accrocher quelques pampilles, pour le fun.
…
…sophisme de courtisant,…le théâtre à » chèque-expire « ,…etc,…
…une autre façon » d’usurier « ,…la culture,…bref d’un pépin,…etc,…
…
Daaphnée dit: 8 décembre 2013 à 19 h 42 min
quelques pampilles, pour le fun.
Des cocardes noires comme Marie-Antoinette ? Mais le problème c’est que la politique intéresse plus, on pourrait bien se balader avec vingt svastikas autant de faucilles encore plus de marteaux qu’on serait dénoncé que si… on traverse en dehors des clous !
Madiba sera inhumé dans son village de Qunu.
Les pauvres se reconnaîtront toujours en lui.
chantal dit: 8 décembre 2013 à 19 h 34 min
c’est pas grave du tout ; fort plaisant de vous lire, dans votre enthousiasme. Nous avons compris le sens de l’idée, croyé-je, de la metteur en scène.
Qu’il parte et qu’il revienne Rodrigue, Chimène aura grandi durant ce temps.
Quoique, née adulte au sortir du ventre de sa mère, elle aura vieilli ; mais charmante encore et espiègle. Il n’y résistera.
Le Cid, avec le roi Lear est une de mes pièces préférées. Je la raconte souvent aux gosses en la mimant mais je ne suis pas un bouffon : ils adorent le ton, les gestes, l’histoire (et qu’ça marche entre rodrigue et chimène ils kiffent grave ça). Surtout
ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie. Longtemps je l’ai dit, maintenant j’y suis. Bien préparée durant des années.
D’autres en sont restées à Sheila : comme les rois mages en Galilée.
Enfin, je ne regarde personne : dimanche pacifique. Honolulu.
bien cordialement à vous chantal (on va avoir la parité bientôt sur ce blog bilingue, yeah héhé).
bien cordialement à vous chantal (on va avoir la parité bientôt sur ce blog bilingue, yeah héhé
rose
Oh putain! Avec rose la tête dans le guidon, DHH aux pédales et les deux autres qui poussent, c’est le tour de France assuré!
chic alors Rose, je vous vois bien mimer, ce doit être bien rigolo, ils doivent aimer vos élèves.
on poste ici entre les bonnets de nuit et les grincheux.
j’ai envie de remonter sur scène pas pour faire la star, mais pour faire rire.
( Pierre Assouline, je vous assure que d’habitude je ne dis jamais ni oh putain, ni nom de Dieu; Seulement en voiture .)
ils doivent aimer vos élèves.
elle serait pas plutôt infirmière la rose?
Daphnée avez-vous levé le doigt avant de faire part de vos remarques au maître? Tant qu’à vous attarder dans le péri-scolaire et le garage à vélo. Sans doute n’ai-je pas tout suivi de vos accroches pourtant explicites, le blog souffrirait d’une absence de parité, la problématique ce soir?
chantal dit: 8 décembre 2013 à 20 h 55 min
j’entends cela très bien : monter sur scène pour faire rire même avec du tragique.
Le plus dur c’est quand tu rentres chez toi et que tu te refais le film. Pourquoi elle m’a dit « j’ai froid » quand je lui dis « enlève ton manteau », ou « à poil » c’est selon.
Ben parce qu’elle sait qu’elle aura froid. A quinze ans. Ou seize. Comme mon Anne Franck.
Alors les faire rire envers et contre tout et tous même.
Les rendre heureux.
>chantal je suis d’une humeur joyeuse tout le temps même s’il n’y paraît pas, c’est ma nature. Mais vous êtes timide alors comment faire ? Si vous le faites, je viens vous voir. J’emmène les roses.
on est les pieds dans le sable et on vous regarde passer Daaphnéee, on a piqué les pliants de jambrun, judith tricote un bonnet je vous raconte pas les couleurs, c’est vachement dur de vous faire en origami, je crois qu’on va laisser tomber .. au théâtre ce soir
>chantal
la salle qui hurle de rire.
Je l’vois bien.
la rose est mytho mais elle se soigne.
Mais je vous en prie, Chantal, le bonheur est dans la salle.
>chantal
c’est une brave fille daaphnée mais elle n’est jamais de bonne humeur. Pourtant, des talents divers elle a. Mais l’est trop sérieuse. Elle a la petite fille en face d’elle, elle lui tricote un pull. Elle est comme ça daaphnée brusque mais généreuse, faut faire avec.
Elle a des fulgurances en littérature cette enfant, des finesses éblouissantes. Mais elle doit prendre soin de ses parents.
>Chantal restons zen.
à plus,
bises
pourquoi en origami au théâtre et pas en ikebana chez truffaut ?
>chantal
je veux bien la grande colette sur le pliant pour lui faire des sushis
(j’ai très peur que judith soit un homme qui se déguise en femme : je le soupçonne vivement mais je n’ai pas encore la preuve : ses commentaires fins et subtils, sa distance du quotidien, elle ne parle jamais cuisine encore moins chiffons ; elle a un niveau nec plus ultra, même paul edel la félicite souvent ; j’aurais aimé qu’elle le dise si c’est le cas, et je lui pardonnerai bien volontiers. Si c’est une femme, alors chapeau bas, la culture, tout, rester dans le sujet etc. J’admire. Je n’arrive pas à me positionner.)
On le saura.
————————–
>Daaphnée ni infirmière ni mytho ; un esprit sain dans un corps sain. Ne fume pas, ne bois pas.
Lis, c’est pire.
Ai mis mon intimité de côté mais Vénus va me tomber dessus sans crier gare.
M’en doutais, mais ça me surprend quand même.
Suis contre travailler le dimanche : bon dimanche à tous.
Daphnée avez-vous levé le doigt avant de faire part de vos remarques au maître?
Non. Je jouis de quelques privilèges probablement.
dans la vie je suis timide, pas sur scène j’y étais déjà à trois ans, le trac me booste.
Anne Franck là c’est plus triste. Sobre. Il faut trouver le bon ton, une voix fraîche.
quelle désillusion, ici aussi Louis XVI
D’un autre coté il savait réparer les pendules, avez-vous connu cette expérience de vous sentir démunie et inefficace devant une montre ouverte? La complexité du mécanisme, la miniature des différents organes, l’absence de mouvement qui condamne le comptage du temps, le dysfonctionnement. Ce n’est pas comme un cœur qui s’ouvre et dont on recueille la confidence confiante.
@rose
je serais un homme parce que je ne parle jamais cuisine ;
Trois
remarques:
d’abord penser que la cuisine est l’apanage des femmes ,c’est de votre part un sexisme
qui surprend
par ailleurs ce blog offre peu d’occasion de parler cuisine
enfin en ce domaine ,je ne crains personne;la cuisine j’aime beaucoup et je la reussis bien ,car faute peu-etre d’autre centre d’interet et en l’absence d’autres talents je m’y investis beaucoup.
d’abord parce que c’est un acte d’amour;on ne cuisine qu’en pensant aux autres;ensuite parce que cuisiner c’est ce qui donne sa le sentiment de creer
(suite de mon post parti trop vite) et de voir rapidement le resultat de ce qu’on a realisé
« Une histoire misogyne et raciste ..une Infante geignarde , Un récit de bistrotier, tout le monde se fiche de Rodrigue, etc. »
J’accorde qu’il est aujourd’hui de mauvais gout pour Rodrigue d’avoir vaincu les Maures, qui, après tout, n’avaient fait qu’envahir l’Espagne.
Je reconnais très volontiers que la France actuelle ne tomberait pas dans une erreur pareille, témoin notre personnel politique qui s’applique, Amène le Pire compris, à ne pas ressembler au Cid, ce qui, d’ailleurs, droite , gauche, et extremes confondus, ne lui est pas très difficile.
Je sais que l’époque préfère aux écrivains professseurs d’énergie de puissants anesthésiques dont les élucubrations de cette Dame, dument subventionnées par le contribuable(?), paraissent l’exemple type. Il serait plus franc de se faire payer par le Quatar.
Mais…En dépit de ce crachat déguisé en spectacle dont la reprise n’est pas meme assurée,bien des spectateurs ayant du fuir avant la fin, il se trouve que la pièce tient depuis 1636 et sans doute pour longtemps encore.
Nous expliquera-t-on gravement que les siècles passés et le notre étaient dans l’erreur? La nouvelle Femme Savante nous dira–elle que Corneille est fini? Les vieux spectres du racisme servent ici à une entreprise d »épuration particulièrement imbécile ,qui, avec le meme succès peut s’appliquer indifféremment à Bajazet, Athalie, ou Polyeucte et à combien d’autres.
Un metteur en scène n’est jamais si redoutable et si mauvais que quand il projette sur un texte la phobie de ce texte. Il semble que ce soit ici le cas.
MC
PS
Oxford Dictionnary
Shrew: 1) a small animal like a mouse with a long nose
2) a bad-tempered un pleasant woman
Accord avec John Brown. La Rebelle est « out ».
@rose
encore moi!
Et si vous lisez le post que j’ai mis sur le fil precedent ,vous n’aurez plus aucun doute sur mon genre(c’es comme cela qu’on dit aujourd’hui) et vous serez confirmée dans votre espoir de parité
rose est un homme qui fait souvent partager ses recettes,je ne crois pas qu’il faille voir du sexisme chez lui. Les arts de la table sont un des atouts français qui s’exportent plutôt bien et la gastronomie du pays une richesse immatérielle reconnue, recherchée, cultivée.
@court
si on ne veut ni de megere ni de rebelle est-ce que harpie ou virago vous irait?
et si on ne veut pas de dresser, trop animalier,et qu’on veut garder le process et non le resultat, que pensez vous de « mise au pas ».
mais je ne sais p
rose est un homme qui fait souvent partager ses recettes
Vous dites ça à cause de la moustache mais c’est pas gentil.
que pensez vous de « mise au pas ».
mais je ne sais p
DHH
Au pas, DHH pile.
MR Court, je vous prie, je n’ai jamais relaté que tout le monde se fiche de Rodrigue, tout le monde autour de lui au contraire l’aime trop et le contraint à une vie qui n’est pas la sienne. C’est le parti-pris de la mise en scène. Ce que je craignais le plus c’est le vers hurlé, la posture statique et récitative. Cette dame calmez-vous ne rçois pas de subventions digne du Quatar .. Elle bosse comme une dingue, enseigne partout fait des stages, que ce soit en Sorbonne ou dans l’académie près de chez moi. Ce n’est pas une féministe enragée, simplement elle est libre des contraintes du théâtre d’état. Personne n’a quitté la salle, ni juré ses grand dieu qu’on ne l’y reprendrait plus.
Désolée mais les pamoisons de chimène et l’infante si ce n’est pas traité avec un minimum d’humour où va-t-on ? Pauvre Corneille, tragicomique.
Je comprend que vous soyez partisan des » ames fortes » et que les beaux sentiments vous aient a coeur. Mais je ne vais pas faire semblant d’avoir pleuré toutes les larmes de mon corps pour vous complaire, j’ai ri, hé oui.
je le soupçonne vivement mais je n’ai pas encore la preuve
Rose
Quand la poule pond un oeuf, c’est un oeuf.
La figure de rhétorique de ce matin est une antithèse, style, va je ne te hais point.
il ne manque pas de corneculs sur ce blog
ça peine à faire dans des styles vraiment variés toutefois..
Je l’ai trouvée en mangeant le premier kaki de l’hiver ; qui a eu gelé.
Plop, antithèse.
Je devrai passer l’agreg.
Et je ris.
LML ? where are you ?
Morte de rire.
Pas encore le riz à la saucisse ni le bœuf au gingembre mais, ne renoncez pas.
Jehanne non plus.
Bats-toi bichette.
Si j’étais un mec, j’aurais une paire de couilles qui pendouillent. Jour et nuit.
Personne n’a dit qu’on se fichait de Rodrigue, aïe, aïe, aïe.
Non, c’est un point de vue moderne sur les hommes (comme savent le faire les femmes). Ce sont les femmes qui sont moquées (si j’ai bien compris). Rire en voyant le Cid c’est top.
>DHH
je l’ai lu ce matin.
J’ai trouvé une idée.
Lorsque je suis en confiance je me sens très cool.
Mais je comprends bien ce que vous dites.
Comme un/une qui s’obstine à me voir avec du vin, ivre. Or, hors les mots, ivre ne suis point.
Pardonnez ma méfiance intrinsèque, je vous présenterai alors mes excuses les plus plates.
Merci, bonne soirée.
Donc vous êtes une femme de caractère, judith/DHH.
>DHH dit: 8 décembre 2013 à 21 h 34 min
oh non, là pas de sexisme !
de nombreux cuisiniers sont des hommes. Si vous restez soigneusement dans le sujet, bravo à vous. J’extrapole souvent, mais les liens y sont.
Donc j’admire votre rigueur et votre tenue de route sur ce blog.
Ouverture vers la confiance.
C’était pour cela que je n’avais pas répondu à votre proposition d’équipe faite hier, je crois. Je pense plutôt intégrer Daaphnée. Y songe. Ne sais comment.
Peut-être comme dans un troupeau d’éléphants qui en encercle un, le mettant au centre à l’abri.
——————————
>chantal je n’ai pas l’impression qu’il y ait quoique ce soit de satirique ou bien d’ironique dans la pièce que vous avez vue.
M. Court monte sur ses grands chevaux…
On peut être élégiaque et drôle. C’est alors de l’admiration.
harpie ou virago? Avec tous ces filtres il serait surprenant que vous puissiez faire accepter cette rupture avec la tradition, la mégère est devenue rebelle en dernière édition, a passé l’épreuve du dressage pour une plus grande satisfaction, je présume que ce changement naît d’une volonté politique puisque le tout politique s’impose actuel.
…
…elle sait pas » cuisiner « ,…
…elle sait pas coudre,
…
…elle sait pas » cuisiner « ,…
…elle sait pas » coudre « ,…encore que!,…
…en somme, elle s’est rien,…Oh!,…la fainéante,…de première,…communion,…
…
…mais, qu’elle poupée,…mensurations,?…
…déjà,…elle arrive à s’habiller,…avec sa maîtresse,…c’est gay’s la vie,…sous coupole,…
…et, en plus elle chante,…les yeux fermés,…en clin d’oeil,…déjà,…
…
…si elle lit « chêques Spyre »,…le fléau des Dieux,…gratos!,…ne jamais désespérer Oui!…sur mesures!,…etc,…
…envoyez,…
Deux obus qui mettent l’Iran à genoux !
J’ai déjà réglé avec mes deux fils le legs de mes 5 volumes du Desprats-Venet (2 tragédies, 2 histoires, 1 comédie, pour l’instant). Avec une option sur les 2 volumes à venir.
Mettre ainsi à la portée du plus grand nombre(prix d’un AR Lyon en TGV) et les textes anglais les plus « défintifs » de WS et ses traductions françaises les plus vivantes/lisibles/fidèles mériterait d’être remboursé par la sécu. C’t’une oeuvre de salubrité publique.
Les comédies ont beau être les pièces de Shakespeare que j’apprécie comparativement le moins, La nuit des rois (hilarante mise en scène de C. Tordjman à Créteil il y a 20 ans), Much Ado, Le Songe et La tempête n’en restent pas moins du miel.
Les 2 dernières vont bien plus loin que la seule comédie: je faisais toujours remarquer à mes étudiants que le schéma de départ du Songe était celui d’une tragédie, qui évoluait doucement vers la comédie fantastique à mesure qu’on se rapprochait du bois où règnent en maîtres êtres mythiques, syphides et autres dryades ovidiennes. Sans parler du bon gros rire que nous offre les « rude mechanicals » et l’impayable Bottom (who’an ass, as everyone knows).
Quant à The Tempest, c’est une tragi-comédie plus radicalement tragi que comédie, à l’exact opposé d’un gros navet comme Love Labour’s Lost. All’s Well That Ends Well (un autre très gros navet), Measure for Measure (plus chiant, tu meurs), The Winter’s Tale (circulez, rien à voir), Cymbeline (idem) qui ne sont pas du tout des comédies, mais des « Pièces à problème », tortueuses, verbeuses et médiocres (merci au Déchet Brun de ne pas reprendre pour une attaque ad hominem). Quant au Marchand de Venise, c’est le prototype du texte inclassable, du genre introuvable, parfaitement déroutant, à la fois antisémite ET philosémite, tout sauf une comédie.
Bref, WS continue à subvertir les genres et les lois du genre, à foutre la comédie dans la tragédie et lycée de Versailles. Même une pièce aussi sombrement noire foncée que Macbeth comporte 1m 43s de « comic relief » quand le portier (de l’Enfer), à peine remis d’une grosse cuite, déclare en titubant que si l’alcool accroit le désir, il fait décroître les possiblités de l’assouvir…Dialectique éternelle des fins et des moyens.
Tiens, en parlant de fin, voilà que deux personnages de King Lear m’interpellent à travers les siècles pour saluer la mémoire de Nelson Mandela:
Kent:
« The wonder is he hath endured so long »
Albany:
« The oldest hath borne most: we that are young
Shall never see so much, nor live so long. »
Il avait si totalement tort que ça, Jan Kott, quand il écrivait que WS était notre contemporain?
« Quant au Marchand de Venise, c’est le prototype du texte inclassable, du genre introuvable, parfaitement déroutant, à la fois antisémite ET philosémite »
« La définition du terme « philosémitisme » est tout à fait problématique, elle engendre un ensemble de questions difficiles à résoudre : de qui parle-on en parlant des Juifs ? S’agit-il d’une religion ? D’un peuple ? Rudolph M. Loewenstein dit qu’il n’y a pas de définition précise de l’antisémitisme, mais il y a un consensus en ce qui concerne ses symptômes — la même chose peut être dite sur le philosémitisme. Le préjugé concernant la particularité des Juifs ne se réduit pas à une caractéristique, mais est un composé assez complexe et non homogène. »
Bloom, très Cheick spirien.. indeed, un vrai pape !
On va assister à des funérailles en mondovision.
C’était quand et qui la dernière fois ?
Bloom, pourquoi le Dalaï Lama est-il interdit de séjour en Afrique du Sud (deux demandes de visas refusées) ?
ça manque de zitrone.
« Quant au Marchand de Venise, c’est le prototype du texte inclassable, du genre introuvable, parfaitement déroutant, à la fois antisémite ET philosémite » (Jacques Barozzi)
Ce n’est en tout cas certainement pas une pièce antisémite. On ne peut imputer à Shakespeare les stéréotypes violemment antisémites qui sont ceux de certains de ses personnages. La célèbre tirade de Shylock doit être interprétée au contraire comme l’expression de la protestation de l’auteur contre les préjugés antisémites de son époque. Il y a quelques années, j’ai été témoin, dans une ville de province, d’une levée de boucliers contre la représentation (dans une mise en scène pourtant excellente et certainement exempte de toute arrière pensée antisémite) du « Marchand de Venise »; ces pressions émanaient d’une partie de la communauté juive de la ville, mais pas seulement. Cette tentative de boycott était aussi aberrante, dans son genre, que les pressions de certains milieux musulmans, à la même époque, pour empêcher la représentation du « Mahomet » de Voltaire.
23 h 08 : « M. Court monte sur ses grands chevaux » ; il n’en est jamais descendu, les prétentieux restent toujours en selle, voyons, Rose
Je prends bonne note des réactions à mon commentaire sur le Marchand de Venise et me félicite de leur absence d’agressivité.
Je suis occupé à la préparation d’une conf internationale et à la curation (?) d’une expo sur les « nègres », « bougnoules », « sahibs », « asiates » et autres « culs-terreux » irlandais (bog-trotters) que les empires ont envoyé au casse pipe sur tous les fronts de la Der des der.
Je reviendrai à WS et à Shylock cette nuit, pour poursuivre la discussion.
Salam Shalom Zài jiàn Kudda hafiz Pop kan mai
Jacques Barozzi dit: 9 décembre 2013 à 9 h 02 min
« On va assister à des funérailles en mondovision. »
Super!Merveilleux!
« C’était quand et qui la dernière fois ? »
Jipétwo le très saint père copain des dictateurs? ou bien Mickael Jackson ?
Jacques Barozzi dit: 9 décembre 2013 à 9 h 05 min
Bloom, pourquoi le Dalaï Lama est-il interdit de séjour en Afrique du Sud
Naturellement, vous connaissez la réponse.
Depuis plusieurs années, la RSA est un des meilleurs alliés du gouvernement chinois, autre BRIC, dont elle admire le développement. Ils ont conclu un accord stratégique, les investissements chinois sont nombreux et le PC chinois est un bailleur de fonds de l’ANC (élections).
La palme revient à Netanyahu.
En substance: Le coup du déplacement en Afrique du Sud est trop cher, et on m’a déjà critiqué pour mes dépenses pour mes 3 villas.
Il faut faire des économies.
Bibi n’est pas une Mahatma.
(AFP)
Bibi n’est pas une Mahatma.
(AFP)
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Et puis il en estencore au stade de l’aparteid,
Chotto-atma
Il est encore au stade l’apartheid, Chotto-atma.
(pffft..)
La datation des posts n’est pas assez précise, il faudrait indiquer les secondes, et peut-être même les dixièmes, pour éviter toute contestation.
Par er exemple, mon message précédent a été posté à 10 h 37 min et 12, 8 secondes très exactement, il est utile de le savoir.
Il en va de l’harmonie universelle, on ne plaisante pas avec l’espace-temps.
c’est la chronoconnerie dédé..il faut être précis
we that are young
Shall never see so much, nor live so long
die young stay pretty kabloom
Vous me taquinez, bouguereau, mais ne craignez rien, je suis bon prince.
L’heure est grave D, pire encore pour le coureur du 100 mètres haies cependant en ces circonstances, le silence qu’une maîtresse-femme privilégie résonne comme le glas dans l’air atone , pour qui?
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