Ce chien de Shylock et Sa Nègrerie de retour à Venise
Voilà un cadeau auquel tout shakespearien bien né ne pourra échapper, à condition toutefois d’avoir des parents ou des amis particulièrement généreux (on peut encore se cotiser). Rien moins que l’illustre Bill en majesté à travers deux de ses pièces somptueusement présentées, éditées et illustrées, ou plutôt accompagnées par des œuvres de la Renaissance italienne. Elles ont rarement ainsi été mises en scène ailleurs que dans un théâtre ou au cinéma. Othello et le Marchand de Venise réunis en un coffret Shakespeare et Venise (285 euros, deux volumes, éditions Diane de Selliers)… qui fait le poids, en édition bilingue, l’original anglais et sa version française en deux colonnes mitoyennes sur la même page, dans la traduction de Jean-Michel Déprats.
Le format est tel que ca ne peut se lire ni au lit ni assis à un bureau mais nulle part mieux que dans un profond fauteuil, sous la lampe. Toutes les dix pages, un « intermède » vient renforcer notre connaissance du contexte en livrant une clé sur la bataille de Lépante, les mercenaires de l’armée de Venise, l’héroïsme stoïcien et la damnation chrétienne… Michael Barry en est l’auteur inspiré, de même que des chronologies particulièrement fouillées et de la bibliographie. Un pari qu’une telle entreprise tant les deux mots associés « Venise » et « Shakespeare », la beauté et le génie, sont devenus deux poncifs appelant systématiquement un concentré de lieux communs. Avec l’un comme avec l’autre, nous sommes dans un embarras de richesses. Alors l’un dans l’autre !
On s’en doute, la sélection des illustrations sur des sujets aussi documentés par l’histoire de l’art est un choix tant artistique que littéraire et historique au sens le plus « politique » du terme. Un véritable choix d’auteur, d’autant que bon nombre resserrent la focale sur un détail plutôt que sur l’œuvre dans son entièreté : un Saint-Maurice noir sorti de l’atelier de Cranach, Jésus et la femme adultère du Titien, l’Enlèvement de la dépouille de Saint-Marc par le Tintoret, le Banquet chez Lévi de Véronèse, le Jugement de Salomon de Giorgione, la Vue idéale suggérée par la Piazzetta de Venise de Francesco Giorgio di Martini (auquel Ralph Toledano consacra une brillante monographie chez Electa, Milan, 1987). Renaissance à ses débuts ou Renaissance tardive, pour le Marchand de Venise, Carpaccio, Bellini et Messine ont été privilégiés ; pour Othello, plutôt Giorgione, Titien, Véronèse… Comme si l’éditeur avait tenté de faire du théâtre à livre ouvert, et de donner celui-ci en spectacle, suivant par là le conseil du comédien Michel Bouquet lorsqu’il encourageait ses élèves à trainer dans les musées pour mieux appréhender leur jeu d’acteur au contact des tableaux de maître.
On connait l’histoire, les personnages, la traduction, la ville et nombre des tableaux reproduits et pourtant, leur réunion invite à les redécouvrir par la grâce de ce théâtre de papier. Il y a de cela dans le défi de l’éditrice. D’autant qu’une telle œuvre autorise toutes les interprétations puisque William Shakespeare ou le supposé tel (il n’a pas mis les pieds en Italie et a puisé sa source dans Il Pecorone, recueil toscan de nouvelles écrites à la manière de Boccace) n’a jamais laissé d’écrits qui ressembleraient à quelque chose comme un mode d’emploi, ainsi que le souligne Denis Podalydès dans sa préface « Cosa mentale ». Et au lecteur inquiet d’avoir à s’approprier le vers shakespearien dans sa particularité (le pentamètre ïambique), il renvoie à l’écoute de la voix de trois acteurs : Micheàl Mac Lianmoir et Orson Welles dans l’Othello de ce dernier, et Al Pacino dans le Marchand de Venise de Michael Radford. Ce qu’il y a de bien avec les pièces de Shakespeare, c’est que, pour chacune d’elles, à côté du titre, on entend résonner l’écho de son « Or What You Will » (ou ce que vous voudrez ») placé à la suite de La Nuit des rois.
La Venise de Shakespeare était une cité radieuse de l’humanisme, surtout d’un point de vue anglais et protestant. Celle qui permet à un Juif (Shylock) et à un Noir (Othello) d’exprimer librement l’un sa souffrance, l’autre ses douleurs, quand dans le reste de l’Europe les minorités étaient tolérées avant d’être expulsées. Le Marchand n’en est pas moins une comédie amère, bien que le conflit entre l’amour et l’amitié en soit le thème central et non son antijudaïsme comme le titre complet de la pièce (La Très excellente histoire du Marchand de Venise. Avec l’extrême cruauté du juif Shylock envers ledit marchand dans son dessein de couper exactement une livre de chair ; et l’obtention de Portia par le choix entre trois coffrets) et la légende qui la précède l’y ont longtemps réduite, et Othello une tragédie sombre.
Un mot encore à propos de la traduction qui est elle aussi « engagée », son auteur ne dit rien d’autre dans son manifeste en annexe intitulé « Pour une poétique théâtrale de la traduction », et curieusement « poétique » sonne ici comme « politique ». Il s’agit de la version conçue pour la scène de Jean-Michel Déprats pour la Pléiade ; le metteur en scène Antoine Vitez y est d’ailleurs souvent cité en référence. Le traducteur dit avoir été pris entre le désir de traduire et l’impossibilité de traduire, tant sont irremplaçables « la physique d’une langue et les propriétés des sons ». Outre quelques aménagements secondaires gouvernés par le rythme ou le sens, ou d’autres qui le sont par un souci d’esthétique autorisé par la plasticité du shakespearien tel qu’il se dit (vers écourtés), on notera que dans Othello (I, 1, 32), His Moorship (« Sa Nègrerie ») a été préféré à His Worship (« Sa Seigneurie ») en raison de sa force de dénonciation. Ce qui n’est pas sans rapport avec l’air du temps dont toute traduction d’un classique est un miroir. Manière délicate de rappeler qu’elle est provisoirement définitive.
(« Vue idéale suggérée par la Piazzetta de Venise « (détail), 1495, détrempe sur bois de Francesco di Giorgio Martini , Gemäldgalerie, Berlin ; « Le miracle de sainte Agnès, 1575 (détail), huile sur toile, du Tintoret, église Madonna dell’ orto, Venise)
1 261 Réponses pour Ce chien de Shylock et Sa Nègrerie de retour à Venise
« provisoirement définitive »
Magnifique, Passou !
Bonne soirée et longue vie…
à condition toutefois d’avoir des parents ou des amis particulièrement généreux
J’ignorais que notre ami Passoul fut à ce point nécessiteux. Cet homme est vraiment bien entouré… Enfin ce n’est qu’une première réaction à la lecture de la 1ère phrase, je n’ai pas encore eu le temps d’aller à la 2e. Mais n’étant pas un jexpirien bien né, je pense la poursuite inutile…
Mais quand Passou dis « je », ici, c’est en totale empathie avec « nous », JJJ !
Passou, est-ce un article critique ou une préface ?
Vous avez tout dit et vanté tous les mérite du produit, sans oublier le catalogue complet des illustrations.
Juste un point de détail, trouve t-on mon nom dans l’index ? Toujours gage de bonne qualité de l’ouvrage… ou pas, pour moi !
672 pages si Amazon ne ment pas…
L’argent n’a de valeur que dépensé. J’achète.
JiBé, ignore la postérité, crois moi, elle n’est que le résultat de mièvres passions.
Jazzi, Avez-vous déjà vu index à la fin de pièces de théâtre ?
« Manière délicate de rappeler qu’elle est provisoirement définitive. »
Et encore, « provisoirement » : une traduction est aussi fugace qu’instantanée. Ce livre restera sans doute parce que c’est un bel objet, avec de belles illustrations. Mais ce qui vieillira en premier, c’est la traduction. Heureusement que le texte original y figure. Ceci étant, 285 € c’est cher !
Jazzi, mais oui, notre hôte a donné les références :
réunis en un coffret Shakespeare et Venise (285 euros, deux volumes, éditions Diane de Selliers)
285 euros, moi j’oublie (ou je tente d’oublier, snif) tout de suite.
y’aura-t-il une bibliothèque de prêt qui mettra l’ouvrage à disposition de ses abonnés ? Rien n’est moins sûr…
Ou alors, une émission genre « Palettes », peut-être, pour nous en faire découvrir le goût, et les couleurs ?
Oui, Passou, je me suis laissé emporter par ces lignes :
« Toutes les dix pages, un « intermède » vient renforcer notre connaissance du contexte en livrant une clé sur la bataille de Lépante, les mercenaires de l’armée de Venise, l’héroïsme stoïcien et la damnation chrétienne… »
Mais alors, peut-être un « intermède » sur les grandes familles aristocratiques…
Dell’Orto c’est des carbus… Et des essellents !
Chaque année, spécialement à l’approche des fêtes, il parait des livres de plus en plus beaux et de plus en plus chers sur la Sérénissime…
C’est un peu comme pour les marrons glacés et les bûches de Noël !
Cette année, il parait que le foie gras a augmenté de plus de 30% ?
Sinon, moi aussi, JJJ, Shakespeare, je le laisse à Bloom. Moi je garde Molière et Goldoni !
l’illustre Bill en majesté
ya pas dbison chez rénateau lassouline..viiite havant que kabloom djoke
« y’aura-t-il une bibliothèque de prêt qui mettra l’ouvrage à disposition de ses abonnés ? Rien n’est moins sûr… »
Sauf que ce genre d’ouvrage, ce n’est pas fait pour être emprunté à la bibliothèque. C’est fait pour le posséder soi-même et le mettre sur sa table de chevet. Donc, cela s’adresse aux passionnés qui cassent leur tirelire, ou liquide de l’assurance-vie, ou carrément aux milliardaires !
L’argent n’a de valeur que dépensé. J’achète
propos demploiyé chiraquien fictif..et comme personnage de roman c’est tchip comme dirait bill baroz
C’est un peu comme pour les marrons glacés
ça c’est bon mais cher..et une fois mangé ça perd de sa valeur
Mais enfin ! 285 euros, pour une belle tentative livresque, c’est rien !
Manière délicate de rappeler qu’elle est provisoirement définitive
nous les franseuziches on a dla chance
@les coupleux
All By Myself (shake your money maker)
https://www.youtube.com/watch?v=gkH9FEjMxec
« L’argent n’a de valeur que dépensé » (JC)
Bougboug, tu critiques à tort !
On en reparlera lorsque tu auras dessoulé : l’argent n’a pas de valeur si tu ne t’en sers pas. Sors ta valise de billets de banque de dessous ton lit, et claque le, fissa !
Sinon, ce n’est que papier….
La Venise de Shakespeare était une cité radieuse de l’humanisme, surtout d’un point de vue anglais et protestant
je veux..des arrièrés comac
C’est vrai que la prescription de notre hôte, là, fleure bon le cadeau sous le sapin (chez les riches); de là à faire peser sur lui le soupçon d’une sponsorisation…
(mai quand on pense que, pour Macron, un retraité à 1200 euros est un « retraité aisé », on voit bien que le rapport à l’argent est, ma foi, relatif…)
« L’argent n’a de valeur que dépensé » (JC)
tu crois que je dois acheter un âne comme bonne clopine?
Oui, le boug, au moins un âne peut te tirer en brouette et toi en levrette !
Vous reprendrez bien un vers de Bill, pour accompagner cette omelette vénitienne.
« Ce chien de Shylock et Sa Nègrerie de retour à Venise »
Didon, y’a du laisser-aller dans cette nouvelle trad’ du Marchand.
J’vois pas pourquoi on continue à se faire suer à commenter, » souffrance et douleur » (pour le même prix on peut avoit plein de boîtes de Doly Prane) quand on lit des trucs pareils:
(il n’a pas mis les pieds en Italie et a puisé sa source dans Il Pecorone, recueil toscan de nouvelles écrites à la manière de Boccace)
bonne clopine elle sait trop bien dépenser son argent..c’est pas comme les jéroboams à la mairie de paris du temps de chirac
(pour le même prix on peut avoit plein de boîtes de Doly Prane)
(tèrezoune haussi y dépense bien son argent..)
C’est superbe : provisoirement définitive. Bravo Passou !
Comme un silence assourdissant. Oxymore.
Pièce de théâtre, généralement, liste des personnages en tête d’ouvrage.
Parfois, quelques détails sur leur rôle dans la pièce.
pour ton hédification jicé
https://fr.wikisource.org/wiki/La_L%C3%A9gende_dor%C3%A9e/Sainte_Agn%C3%A8s
le titre complet de la pièce (La Très excellente histoire du Marchand de Venise. Avec l’extrême cruauté du juif Shylock envers ledit marchand dans son dessein de couper exactement une livre de chair ; et l’obtention de Portia par le choix entre trois coffrets)
Pas facile de dire aujourd’hui dans quelle mesure ce titre peut être une concession prudente aux préjugés du peuple et de ses responsables politiques. On peut le penser quand on se remémore la si justement célèbre tirade de Shylock, qui dut paraître extraordinairement audacieuse à plus d’un spectateur du temps.
Un jéroboam
https://lacavedusenat.com/1846-thickbox_default/ruinart-r-de-ruinart-brut-jeroboam.jpg
J’aurais pine à mettre 285 euros dans un ouvrage neuf mais je mettrais volontiers 5000 dans un livre ancien rare. C’est aussi une forme d’investissement.
Sinon la dernière bouteille de pinard sérieuse que j’ai acquise était à plus de 600. Je la boirai pas seule mais avec des bons potes comme aurait fait Johnny.
joli marque page pour un bréviaire dédé
le mettre sur sa table de chevet
je n’ai pas de table de chevet, rien à regretter, je ne saurais où poser ce livre coûteux ( pour milliardaires faut pas exagérer, ils investissent dans la plomberie en or!)
Le thème des trois coffrets analysé par Freud dans Le Marchand de Venise et Le roi Lear, texte français de 1927 :
http://psychaanalyse.com/pdf/theme_trois_coffrets.pdf
« [La livre de chair que je réclame à Antonio me servira] à amorcer les poissons. Si elle ne nourrit rien
d’autre, elle nourrira ma vengeance. Il m’a humilié ; il m’a fait tort d’un demi-million ; il a ri de mes pertes ;
il s’est moqué de mes gains ; il a humilié ma nation ; il m’a fait manquer des marchés ; il a refroidi mes
amis, échauffé mes ennemis ; et pourquoi ? Je suis Juif. Un juif n’a-t-il pas des yeux ? Un juif n’a-t-il pas,
comme un chrétien, des mains, des organes, des dimensions, des sens, des affections, des passions ? N’estil
pas nourri de la même nourriture, blessé par les mêmes armes, sujet aux mêmes maladies, guéri par les
mêmes remèdes, réchauffé et glacé par le même été et le même hiver ? Si vous nous piquez, ne saignonsnous
pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas ?
Et si vous nous faites du mal, ne nous vengerons-nous pas ? Si nous sommes semblables à vous en tout le
reste, nous vous ressemblerons aussi en cela. Si un Juif cause du tort à un Chrétien, quelle est sa
modération ? La vengeance. Si un Chrétien cause du tort à un Juif, devra-t-il souffrir à l’exemple des
Chrétiens ? Il se vengera. La vilénie que vous m’enseignez, je l’exécuterai ; et quelque peine qu’il m’en
coûte, je dépasserai mes maîtres »
celle-ci Jean?
N’ai-je pas des yeux ? N’ai-je pas des mains, des organes, des sens, des dimensions, des affections, des
passions ? Ne sommes-nous pas nourris de la même nourriture, blessés par les mêmes armes, sujets aux
mêmes maladies ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous
pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas ?
Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous
empoisonnez, ne mourons-nous pas ?
[Ne sommes-nous pas humains ?] N’avons-nous pas des yeux ? N’avons-nous pas des mains, des organes,
des sens, des dimensions, des affections, des passions ? Ne sommes-nous pas nourris de la même
nourriture, blessés par les mêmes armes, sujets aux mêmes maladies, guéris par les mêmes remèdes,
réchauffés et glacés par le même hiver et le même été ? Si vous nous piquez, ne saignons-nous pas ? Si
vous nous chatouillez, ne rions-nous pas ? Si vous nous empoisonnez, ne mourons-nous pas ? Et si vous
nous faites du mal, ne nous vengerons-nous pas ?
Assouline a raison de parler, à propos du « Marchand de Venise », d’antijudaïsme, et non pas d’antisémitisme. En effet, les préjugés anti-juifs dont la pièce se fait l’écho ne sont aucunement de nature raciste mais essentiellement de nature religieuse. De même (qu’on me corrige si je me trompe), on ne trouve dans « Othello » l’écho d’aucun préjugé racial, y compris dans la bouche d’Iago. C’est que le racisme tel que nous l’entendons aujourd’hui n’existe pas dans la société du temps de Shakespeare. C’est le XIXe siècle qui a inventé le racisme et argumentaire pseudo-scientifique. Sur ce plan, le XVIe siècle est extraordinairement en avance sur les temps « modernes ».
D’accord, il y a « His Moorship » dans « Othello ». J’aurais dû lire Assouline plus attentivement. Mea culpa.
Mais « His Moorship » doit-il se traduire par « Sa Nègrerie ». C’est plutôt « Sa Seigneurie le Maure », me semble-t-il.
antijudaïsme, et non pas (d’)antisémitisme
ouaip, j’trouve ça louche aussi, le vocabulaire a changé ici en qq années. Mais que Jean& avatars s’y colle comme une lucilia caesar, et ça c’est pas nouveau!
le cadeau sous le sapin (chez les riches); Clopine.
Mais qu’ achète donc » les pauvres » sinon un téléphone portable à 300 euros? Prix cassé, bien sûr!
Sinon, les 285 euros peuvent servir à une édition originale avec autographe, à un livre d’ artiste à tirage limité, à un original d’ artiste marginal, singulier ou brut, celui-là précisément que » les pauvres » trouvent laid et dont les gribouillis ne représentent rien pour eux sinon pour se moquer du monde!
Mais qu’ achètent donc..
Illustration rare. On sent l’architecte épris d’harmonie parfaite.
« À Urbino, dans une cour d’une culture avancée, où s’est développé l’ humanisme mathématique, Francesco di Giorgio Martini a été formé à l’œuvre de L.B. Alberti qui lui aurait inspiré la perspective urbiniate de la Cité idéale, dans les années 1470. »
Sur la partie gauche des mesures d’architecte :
http://www.sartoretti.org/images/images/0000000/0007029.jpg
« Vers 1480, un habitué de la cour d’Urbino, Piero della Francesca, a rédigé à la demande du duc un traité en trois livres De prospectiva pingendi (« De la Perspective en peinture »), l’« optique des peintres » où se trouvent des propositions géométriques et de constructions graphiques. Il avait rencontré Alberti à Urbino, vers 1465. »
Après les recherches passionnantes de W. (Freud et les trois livres or, argent et plomb), voici une autre piste en « trois livres », artistique celle-ci, d’un traité d’architecture.
« La Venise de Shakespeare était une cité radieuse de l’humanisme… »
Mais encore, « Celle qui permet à un Ju.if (Shylock) et à un Noir (Othello) d’exprimer librement l’un sa souffrance, l’autre ses douleurs, quand dans le reste de l’Europe les minorités étaient tolérées avant d’être expulsées. »
Soudain ce billet fait entendre une vérité de l’Europe qui n’a guère changé…
lu dans le billet:
« on entend résonner l’écho de son « Or What You Will » (ou ce que vous voudrez ») placé à la suite de La Nuit des rois. »
Et A. Markowicz, lui entend Dalida…
(private joke, souvenir d’une adaptation d’une grande dinguerie, que je viens de retrouver dans l’un des nombreux billets WS)
…
…tout est disponible,!…bien entendu, les commentaires aussi,!…
…
…comme je le dis, plus souvent, et, pour ma pratique,!…
…
…ne rien, laisser filtrer, de mes goûts,!…pour évitez les concurrences, après-coups, déloyales,!…
…
…tout, ce qui y est écrit, c’est en plus, l »évidence & comportements inné, sans aucun livre de chevet, de cet acabit,!…
…
…de la pub,!…etc,…
…
…en être aux plus,!…casser des œufs, économiques, pour se rassasier, de prolonger, la confiance des investisseurs, dans ses forfaitures des crédits à la consommations,!…
…
…les enjeux, en bourses, des chaises, absentes,!…ou investissements liquidés,!…
…la côte en baisse, ou inexistante,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…
…pile je gagne, et face tu perd,!…
…en, petits caractères,!…jeux, de cons,!…
…
@On sent l’architecte épris d’harmonie parfaite.
Avoir le compas dans l’œil ou les maths et la baise dirait l’autre
…tout est disponible,!…bien entendu, les commentaires aussi,!…
ecco !
Le monologue, en bilingue.
http://michel.balmont.free.fr/cav_docs/films/lubitsch_tobeornottobe/Monologue_Shylock.pdf
c’est possible
…
…20 h 06 min,!…ecco,…dai,!…
…
…j’écris,quand, je veux, ce que je veux, comme je l’entend,…avec, ou sans ordres,!…
…
…personne, à considérer,!…
…continuer, vos balbutiements,!…etc,!…
…
…
…20 h 56 min,!..et, si vous nous créez, quelques » opales « ,!…blanches, noires, etc,!…
…
Je ne connais pas Ce soir des rois , quelqu’un pourrait-il expliquer ce qui se cache dans -ou ce que vous voudrez-? Quelle intention de l’auteur?
provisoirement définitive.
quel pessimisme, les rapports de force évolueront peut-être ne serait-ce que pour permettre aux puissants de continuer de prospérer, sans les pauvres que deviendraient-ils?
Rose par désœuvrement n’ont-ils pas tenté de transformer l’or en plomb, ça pourrait servir pour passer les frontières en améliorant la méthode , en la rendant moins coûteuse de façon à y gagner quand même un peu par rapport aux codes de fiscalité ?
Si cela avait été mis au point Mr Erdogan ne serait nullement inquiété par exemple dans ce trafic de lingots à moins qu’il ne s’agisse que de cash. Je ne sais plus trop, en tous les cas des arrestations en nombre en Turquie à distance( autrefois) et un actuel procès où l’incriminé incrimine à son tour à New-York pour ne pas se sentir trop seul en face du Tribunal.
Le problème continue à se poser, car nous ne croyons pas, ainsi que le font tant de mythologues, que les mythes aient été lus dans le ciel et en descendent ; nous jugeons plutôt, avec O. Rank (3), qu’ils ont été projetés au ciel après avoir surgi ailleurs dans des conditions purement humaines
C’est ce que dit la mythologie grecque.
cf Robert Graves in Les mythes grecs.
Et les constellations sont les mythes projetés dans le ciel.
la livre de chair ce que dit la psychanalyse
http://www.psychanalyse-medecine.org/publications/livre_chair.html
bérénice à 21h24
c’est dans l’autre sens que cela se passe en alchimie ; c’est très passionnant.
C’est la même chose -le même principe de choix- dans Indiana Jones et le temple maudit au cours de la recherche et du choix du Graal.
Les cupides sont « punis » ; plongent aux enfers.
https://www.youtube.com/watch?v=VA7J0KkanzM
Les trois coffres de Freud, texte mis en lien par Wider. c passionnant ; je suis dedans.
Au- delà de ce qui est dit, c’est comme s’il y avait le danger souligné de porter intérêt à l’argent, vaine valeur vénale. Dans ces fables, contes et fabliaux. Cela ramène incessamment aux qualités morales et aux vertus à développer.
—————————————–
bérénice, je pense gravement à la Californie qui flambe, me demandant comment elle renaîtra de ses cendres.
San Diego est un abominable lupanar, mais le reste ?
Tant de difficultés à trouver sens aux évènements.
livre de chair suite
http://aejcpp.free.fr/adherents/basualdo/sacrifice.htm
pardon bérénice, Indiana Jones et la dernière croisade.
Par le fait que Shakespeare a attribué au Marchand une condition juive, Lacan dira que c´est précisément la Bible hébraïque qui nous fait sentir cette zone sacrée: « ce côté implacable de la relation à Dieu, cette méchanceté divine par quoi c´est toujours de notre chair que nous devons solder la dette »[43].
Récapitulons brièvement. À cause de la dialectique signifiante, il y a toujours dans le corps quelque chose de statufié: la livre de chair. A partir de quoi Lacan évoque la loi de la dette et du don. Surgit alors une question : le fait que cette loi soit en rapport à un élément tiers, qui est échangeable dans l´enjeu, est-ce quelque chose de différent de cette livre de chair qui viendrait payer la dette vis-à-vis du Dieu implacable? Le paragraphe de Lacan reste ambigu. Reprenons, donc, le fil de notre recherche, et essayons de trouver une réponse ailleurs.
lien déjà donné
Rose, oui mais si on réussissait l’opération dans les deux sens, imaginez la super tenue de camouflage et bien qu’à y regarder de plus près on puisse penser que ces fortunes ne se dissimulent qu’à peine, les circuits découverts que peuvent les Etats .
Il manque tous les mots grecs dans le texte, c’est une grave lacune ; page 10 par exemple.
bérénice à 21h46
vous seriez braconnière transfrontalière, de Suisse en Italie au hasard ?
Non .
ah. bérénice
la fin de l’article de Freud sur les trois coffrets, après un début ethousiasmant me semble très datée.
pas convaincue par toutes les métaphores autour de l’image de la mort.
me reviennent aussi les liens familiaux complexes tissés par Freud, sa femme, sa soeur, son beau-frère, sa fille etc. mariages et liens très intriqués très entremêlés, jusqu’à sa belle-soeur qui vient habiter chez lui etc.
Me pose la question si on n’écrit ce qui nous arrange de croire, sur la pente de la facilité ?
Il existe une similitude entre tous les contes ou mythologie, l’interprétation me paraît cohérente bien que ne possédant pas ces symboles avant de lire l’article je n’aurais pas accordé la même signification à cette histoire des trois coffrets, j’y aurais mis le désintéressement des sentiments purs.
22h27 bérénice
et à ce que vous dites, le désintéressement des sentiments purs, j’aurais lié le jeune âge et rien d’autre que cela. Le fait que la soeur choisie soit la plus juene serait lié à ce qu’elle soit la plus pure. Pure hypothèse de ma part.
je suis d’accord avec vous, bérénice
« D. dit: 11 décembre 2017 à 18 h 56 min
J’aurais pine à mettre »
« Je la boirai pas seule (sic) mais avec des bons potes. »
In vino vérita !
jusqu’à sa belle-soeur qui vient habiter chez lui etc.
sûrement vivaient-ils dans une immense demeure, à cette époque la notion de famille était un peu moins étriquée du moins dans le vivre au quotidien qu’actuellement, les grands-parents faisaient souvent partie des meubles alors pourquoi pas une belle-sœur, en difficultés?
Rose, il y a trois coffrets et une fille à marier, l’un est en or, le second en argent , le troisième en plomb. Je vais relire.
t. Bassanio, le
1 A paru d’abord dans Imago, Il (1913), puis dans la quatrième série de la Sammlung kleiner
Schriften zur Neurosenlehre.
Sigmund Freud, “ Le thème des trois coffrets ” (1913) 6
troisième, se décide pour le plomb; par là, il obtient la fiancée qui, avant même
l’épreuve du sort, avait éprouvé un penchant pour lui. Chacun des prétendants avait,
dans un discours, donné les motifs de son choix vantant le métal préféré et diminuant
le mérite des deux autres. La plus difficile des tâches était par là échue à l’heureux
concurrent ; ce qu’il trouve à dire pour magnifier le plomb par rapport à l’or et à
l’argent est peu de chose et semble forcé. Si, dans la pratique de la psychanalyse, nous
rencontrions un discours de ce genre, nous ne manquerions pas de flairer, derrière ces
raisons peu satisfaisantes, des motifs secrètement dissimulés.
Shakespeare n’a pas, lui-même, inventé le thème des trois coffrets …
première impression sur le sacrifice chez Freud :
daté encore, la mort du père, le sacrifice/jouissance.
Lorsque les faits, à deux reprises successives à courte distance temporelle donnent tort absolu au fait et de tuer le père, et de vivre le contraire de ce que l’on pense après exposition publique humiliante (parce que devant des inconnus), « elle ne conçoit le sexe que lié à l’amour » – à quoi elle saura répondre « oui mais je ne conçois pas l’amour sans le sexe », elle osera donc bafouer l’un et bafouer l’autre, tuer le père parce qu’un l’a écrit, elle l’a cru, et pratiquer le sexe sans l’amour et verra dans l’échec absolu et cuisant du résultat que ce n’était pas là qu’il aurait fallu chercher. Mais trop tard.
Elle y a perdu sa chasteté et c’est définitif. Et inaliénable.
Même impression que pour les trois coffres, pardon, aucun désir de mépris, Freud, c’est daté.
Ancien. Machiste.
sans vouloir blesser quiconque.
Si c’est le cas, pardon.
je n’éprouve plus de penchant, quelqu’un pourrait-il me faire pencher?
bérénice à 22h34
Je ne sais le pourquoi ; ce que je sais c’est que le jour où la soeur de sa femme vient vivre chez eux, Freud ne couche plus avec sa femme.
J’avais parlé anciennemnt de Frida Kahlo et de son chagrin immense lorsque Diego Riviera va coucher avec sa jeune soeur.
Là, chez les Freud,cest comme si la situation de bigamie familiale était acceptée. Sans bigamie parce qu’il n’a plus de relations sexuelles avec sa femme. Tolérée. Rien n’est dit.
Rose , avant Freud il y eut Sade qui dévoya sa belle-sœur religieuse, nous n’en étions plus à l’époque de Freud à une petite transgression près. Mais faut-il trouver dans son histoire familiale des motifs à l’édification de ses théories psychanalytiques?
…
…je ne me mêle, pas de çà,!…
…j’ai autre choses, en têtes,!…continuer,!…etc,!…
…
@les gommeux
Rockin’ My Life Away
https://www.youtube.com/watch?v=Gwna_ApcXYc
D 18h59, hier j’ai ouvert une bouteille loin de cette valeur et mal entreposée , miraculeusement ce vin a bien vieilli , 2012 vin des schistes, pas trop mal mais je ne saurai lui accorder le vocabulaire adéquat.
bérénice 22h53
je ne sais
ce qui m’intéresse sont les écarts entre ce qui est dit – écrit et ce qui est fait, mis en pratique, appliqué sur le terrain.
c’est comme si – hypothèse absurde- ses écrits justifiaient ses actes, odieux et comme si tout ce qui est dit sur les femmes, la dévoratrice la maléfique etc. justifiaient l’ampleur de ses écarts de conduite. Je me comporte salement parce que la femme est terrifiante.(Freud)
Je cherche : ce qui est sûr c’est que ce qui nous a été dit, seriné, baragouiné est faux, à jeter aux orties ; entre autres énormités le fameux complexe de castration.
Dès que l’on sait comment se termine l’histoire du zizi, dès que l’on apprend aussi comment continue la jouissance féminine, on a compris l’ampleur de l’enfumage : il n’y a pas de perte de phallus pour la femme : c’est l’homme qui perd son phallus lorsqu’il ne bande plus, pas la femme.
Les hommes ont intérêt à développer leur féminité : là est la clé de leur avenir et pas dans le contraire.
Ce n’est que mon petit point de vue.
Fini le bourrage de crâne.
sur les deux demi-soeurs de Lacan
une pensée affectueuse à David et à Laura : ils sont les enfants biolgiques cent pour cent.
je crois comprendre que Carina s’est suicidée ; je cesse là. Besoin de calme, grosse journée demain même si le boeuf bourguignon et la polenta sont prêts.
bonne soirée
Shakespeare pour les fêtes ; quelle plus belle idée ?
Sybille c’est le secret
http://www.journaldumauss.net/A-propos-d-Un-pere-puzzle-de
Dans cette mesure, vous êtes invitée
https://www.youtube.com/watch?v=JzXG3M0AR2w
Rose, je suis, je crois, assez Freudienne, la triangulation, le complexe d’œdipe , les différentes périodes de maturation de la psyché à respecter ; pour la castration je ne dirai rien j’ai rien lu sauf qu’il existe des mères castratrices. Tuer le père symboliquement afin de ne pas être rongé, mangé, détruit par le modèle, l’autorité ce peut-être simplement le dépasser, s’en écarter, ou alors on tombe dans l’auto-destruction . Je ne sais rien de très précis mais tout ceci mérite l’intérêt et je ne suis pas d’avis de jeter toute cette théorie aux orties,. Le travail de Lacan s’appuie sur ce précédent, non?
« Oui, l’appropriation post-mortem de Lacan a bel et bien débuté lors de cet enterrement en cachette [6]. »
de carina basualdo
je ne crois pas que le facteur déclenchant soit l’enterrement en cachette.
Je crois que le facteur déclenchant peut être l’appropriation du défunt par le resté-vivant peut-être dans le but :
deux hypothèses :
la facile, de vivre de son titre de gloire en s’appropriant pleinement ses biens, niveau de vie très élevé.
de faire payer ce qui a été donné de soi indûment : sa jeunesse, sa virginité, son temps, son dévouement inaltérable, les tromperies subies : je ne connais personne ayant été, étant satisfait d’être trompé.
tout rapprochement avec des personnes ayant existé est purement imaginaire. Pourtant, il y est.
et de fils en aiguilles on invite à voter Le Pen, fille, petite-fille ?
je jette bérénice : et je jette les deux et Freud et Lacan.
C’est l’appropriation de la puissance féminine par une autorité masculine castratrice.
Le plus fort, après « Du côté des petites filles » de Belotti auteur italienne reste, au sein de milliers d’autres (Et Virginia Woolf et toutes nos anglaises chéries par Clopine) « Femmes qui courent avec les loups » de Clarissa Pinkola Estés. La référence.
Beauvoir à côté c’est du pipeau. Inféodé à l’homme et souffrant autant que les autres d’être trahie in La femme rompue.
Carina Basualdo s’est suicidée. Pas reconnue, bafouée, isolée, elle a sombré dans la dépression, elle a mis fin à ses jours ; Sybille aussi. Inouïe, je le découvre ce soir avec grande émotion, la maladie dont elle a souffert ses dernières années est tellement intimement liée à ce qu’elle écrit de son père dans son ouvrage Un père (puzzle).
Les deux au feu Lacan, Freud, et leurs ouvrages au milieu : tout est à reconstruire.
Je vais cesser là.
Merci des pierres, petit poucet.
bérénice
la plus belle triangulation
http://www.psaila.net/report/Chauvet/content/bin/images/thumb/1870236.jpg
Dévotion mariale pour petites têtes …
Et autre hypothèse imbécile depuis longtemps envisagée : si le beau-fils, gendre qui a épousé la demi-soeur judith au prénom chargé de sens délaie incessamment la parution des écrits du maître, père de l’épouse et beau-père, dans l’attente inaltérable des mordus voulant décrypter les messages, c’est qu’il n’y a rien dedans autre que bidonnage et imposture.
Et que tout ce qui est obscur eh bien est obscur.
Cela est clair.
Bonne réplique de Jean-Claude Darmon à Sylvie Vartan et Polanreff, qui déraillent :
« S’il voulait venir à Saint-Barthélémy, c’est peut-être pour avoir cette solitude dont il avait besoin car toute sa vie était un tumulte »
Johnny a le droit de reposer où il veut, même s’il y a là une volonté religieuse de silence enfin retrouvé après une vie agitée. C’est cela aussi une belle existence catholique !
Rose, c’st surtout l’ampleur de la bêtise de votre pseudo-lecture de Freud qui impressionne les lecteurs de la Rdl. C’est pourquoi je vous avais conseillé d’ouvrir surtout ce qu’il y a entr vos deux oreilles. Vous avez déjà ouvert vos oreilles, poursuivz vos efforts et n’en restez pas là. Votre niveau de lecteur est pour le moment proche du zéro infini. Pariez pour l’infini et lisez Freud au lieu d’en rester à vos misérables clichés de concierge mal dégrossis sur la psychanalyse.
Cessez d’être une rosse, laissez s’épanouir la rose qui est en vous…!
Lacan dit en effet :
« Étant donné que l’union typique, normative, légale, est toujours marquée par la castration, elle tend à reproduire chez lui la division, le spliting, qui le rend fondamentalement bigame. Je ne dis pas « polygame » contrairement à ce qu’on croit d’habitude, bien que… lorsqu’on compte deux, rien ne limite le jeu dans le palais des mirages »
Le terme bigame ne suffit pas ; il s’agit bien de polygamie.
De séduction et d’appropriation de la puissance féminine à son entier bénéfice en prenant soin de, parallèlement, prendre le plus possible en donnant le moins possible ; en rechargeant ses batteries, en vidant les accus de celle qui recharge.
Certaine commence à le comprendre, comment elle se fait exploiter. Son silence en dit long sur sa compréhension des faits. Elle se fait baiser.
Sans être baisée : ce qui est le plus délicieux. Au sommet.
Elle donne tout sans rien gagner. Sans atteindre le sommet.
C’est extrêmement passionnant : comment ont été construits sur le XIXme siècle en tout cas une puissance machiste totalement surjouée et reposant sur une bulle. Sur du factice.
Ce que dit Sybille du ridicule de son père, la lucidité de son regard sur lui replacent tous les mordus à leur place de bernés. Face au grand gourou. Fatigué parce que trichant. Si ce n’était pas triche, il n’y aurait pas fatigue, il y aurait accroissement de l’énergie vitale, démultiplication.
Nous sommes au XXIème et cela commence à bouger.
Reprendre le texte ci-dessus de Lacan et tout modifier du point de vue d’une femme.
Pas de syndrome de castration : désir de retour en vie intra-utérine si protectrice lors de ce temps-là
désir de bandaison permanente : puissance virile robotique, fantasme de surpuissance.
vitalité projetant la mort à distance : être immortel, voler tel Icare.
La division est peur de l’engloutissement ; désir parfait d’une autonomie contrariée par le fameux nourrissage cité plus haut (recharge de batteries).
Bref : modifier totalement les relations. S’éloigner du Tao : donner ce que l’on prend et prendre ce que l’on donne ; sans aucune dimension sacrificielle.
Ne pas se perdre mais se retrouver.
Ne pas se fondre mais s’enrichir.
Puissance doublée.
Widergänger
est-ce que vous auriez la possibilité de vous moderniser, je vous prie ?
Delalourde sort de see gonds. On va bientôt le retrouver béatifié à Lourde.
Quand tes cheveux s’étalent
Comme un soleil d’été
Et que ton oreiller
Ressemble aux champs de blé …
Quand l’ombre et la lumière
Dessinent sur ton corps
Des montagnes, des forêts
Et des îles aux trésors …
Quand ta bouche se fait douce
Quand ton corps se fait dur
Quand le ciel dans tes yeux
D’un seul coup n’est plus pur …
Mais c’est vous, ma pauvre rose, qui en êtes restée aux vieux clichés des névrosés antifreudiens. Vous n’avez même pas pris le temps de lire cet écrit de Freud de 1913, un écrit très important pourtant pour toute la critique littéraire, souvent cité, qu’il est déjà passé par votre moule à gaufre d’illettrée du freudisme. C’est pathétique ! Vos commentaires ne sont que du pâté pour chien.
« Delalourde sort de see gonds. On va bientôt le retrouver béatifié à Lourde. »
A ce compte-là, je ne serai pas le seul. Tout le clan Hallyday y aura droit avant moi.
La chanson de Johnny commence à sortir des habituels clichés de l’amour quand elle commence à se faire « chienne ». Alors là c’est un peu plus intéressant, je veux dire du point de vue strictement poétique…
Ce vieillard possédait des champs de blés et d’orge ;
Il était, quoique riche, à la justice enclin ;
Il n’avait pas de fange en l’eau de son moulin ;
Il n’avait pas d’enfer dans le feu de sa forge.
Sa barbe était d’argent comme un ruisseau d’avril.
Sa gerbe n’était point avare ni haineuse ;
Quand il voyait passer quelque pauvre glaneuse :
– Laissez tomber exprès des épis, disait-il.
Cet homme marchait pur loin des sentiers obliques,
Vêtu de probité candide et de lin blanc ;
Et, toujours du côté des pauvres ruisselant,
Ses sacs de grains semblaient des fontaines publiques.
Booz était bon maître et fidèle parent ;
Widergänger dit: 12 décembre 2017 à 0 h 19 min
je n’attendais pas moins de vous ; ah comme est loin le temps de mignonne allons voir si la rose. Vous êtes statufié. Moi pas. Sans rancune.
Et lisez les Ecrits de Lacan publiés au Seuil au lieu de passer votre temps à lui cracher dessus alors que vous en ignorez tout. Vous comprenez pourquoi je ne viens plus commenter sur la Rdl. On n’y rencontre que des imbéciles dans votre genre qui se croient tout permis avec des penseurs auquels ils ne comprennent strictement rien et n’ont l plus souvent même pas pris soin de lire tellement vous êtes superficielle et vaine parlant pour parler comme les concierges d’autrefois. Vous êtes pitoyables. Vous, comme emblème, ou champ de ruines intellectuelles…
@les bougnats
d’un point de vue strictement poétique, jonas, lorsqu’elle commence à se faire chienne, tu as des chances de sortir de la baleine…
étonnant comment la symphonie garde le mystère de ce qui va suivre ; aime beaucoup cela, les grosses batteries -la grosse caisse (une livre de chair est un demi kilo) & l’orchestre symphonique et aussi bien la mise en scène où il descend de deus ex machina, grande cape à la star war. Jamais vu, jamais participé, sacrée ambiance, un a mis woodstock hier, il y a de ça.
beau paradoxe également « toute la musique que j’aime » ; grand silence paisible.
bien cordialement à chacun ; trouvez-vous vos clés ; have nice dreams.
ne me dites pas widergänger que vous vous vous prenez comme un penseur ?
Quelle idée quelle pensée viennent de vous ?
Vous êtes un contempteur, un idolâtre ; Attali votre maître : vous péchez par les idées gobées.
Salut à vous.
la concierge, dans l’escalier vous salue bien bas. (Y aura bien un japonais qui viendra s’installer dans l’immeuble) in petto.
@bien cordialement à chacun
c’est tout con
Mr. Hitler
https://www.youtube.com/watch?v=VQva5wKSfzM
Attali ? Ah là là …
L’on doit se montrer prudent envers TOUS les penseurs actuels car ils ont en horreur de laisser penser qu’ils n’ont pas la capacité intellectuelle nécessaire pour dominer la complexité infinie de ce monde, et y apporter un système de réponses qui leur soit propre !
Méfiance raisonnée, et réserve prudente, donc ….
Pour 3 euros, le complexe de castration:
https://www.cairn.info/le-complexe-de-castration–9782130560173-page-35.htm
Micheàl Mac Lianmoir
—
Protestant anglais bon teint né à Londres, Micheàl Mac Lianmoir, de son vrai nom Alfred Wilmore, a vécu une partie de sa vie à se faire passer pour un Irlandais. Fasciné par le celticisme, il s’invente un patronyme, élit résidence à Dublin, où, avec son compagnon Hilton Edwards, il fonde le Gate Theatre, qui devient vite le pendant moderniste du mythique Abbey Theatre de Yeats & Lady Gregory. Son enregistrement de « The Importance of Being Oscar », disponible en téléchargement sur amazon.fr, est un bel hommage rendu par celui qui s’évertua à être plus irlandais que les Irlandais à celui qui s’évertua d’être plus anglais que les Anglais.
Il incarne, au sens propre, un fabuleux Iago dans le chef d’oeuvre de formalisme qu’est l’Othello d’Orson Welles, où, consumé par un mélange purulent de joie et d’effroi, il est trimballer dans une cage avant de connaitre le châtiment ultime. On songe à Pound à Pise, encagé comme traitre à la nation par l’armée américaine avant d’être interné dans un HP de Washington DC, inapte à répondre de ses actes…
« I am not what I am », dit Iago; Micheàl Mac Lianmoir aurait pu dire « I am what I am not »…
Sainte Agnès ? peu me chaut ! Je préfère Sainte Thérèse, celle qui rit quand on l’apaise…
Match jouent les lettrés à propos de Johnny, et se gourent lorsqu’il écrit :
Car après tout, comme le disait Arthur Rimbaud, «les souvenirs c’est ce qu’on peut amener de plus beau dans l’éternité». Paris-Match
Or, cette citation attribuée par ces crétins de Match à Rimbaud n’est pas de lui, mais d’un écrivain québécois contemporain. Les fumistes !
Œdipe, ses complexes et notre époque
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2002-1-page-129.htm
s Othello (I, 1, 32), His Moorship (« Sa Nègrerie ») a été préféré à His Worship (« Sa Seigneurie ») en raison de sa force de dénonciation.
—
Qu’entendez-vous par « préféré », Passou?
“ Si l’homme ne naissait pas impuissant et immature, il n’aurait pas besoin de se défendre contre ses désirs œdipiens. ”
Grunberger, L’Œdipe et le narcissisme, 1966.
https://www.cairn.info/revue-francaise-de-psychanalyse-2003-4-page-1203.htm
Johnny et la foi :
«On peut me faire ce qu’on voudra, je resterai chrétien. Je crois qu’il y a un Dieu, mais ce Dieu, je ne le connais pas. Par contre je pense que j’ai une très bonne étoile ! Cette étoile, c’est peut-être Dieu… Je crois en quelque chose»
je ne suis pas Passou, ils ont choisi et pas le moindre ou le moins offensif; dénonciation ajoute en fin de billet Pierre Assouline, ce qui justifierait selon lui le choix du vocable qu’on percevra comme irrévérencieux , raciste ? ironique, quoi d’autre ?
toujours les mêmes têtes de » Turk » ?
« Nous voudrions suggérer ici une autre piste, et envisager les deux pièces sous l’angle de la conversion, question centrale dans l’Europe de la première modernité et dans les pièces vénitiennes de Shakespeare, en liaison avec la situation géographique de cette ville d’entre-deux, étape intermédiaire où les marranes espagnols et portugais optaient définitivement pour le christianisme ou retournaient au judaïsme »
Venise entre Orient et Occident
Venice between East and West
Michèle Vignaux
http://journals.openedition.org/shakespeare/1497
Lu dans le billet:
« La Venise de Shakespeare était une cité radieuse de l’humanisme, surtout d’un point de vue anglais et protestant. »
Peut-être mais pour quelle raison ?
Parce que c’était un port maritime où se faisait un max d’changes… commerciaux.
C’est tout con, et bien moins compliqué que vos rêves à deux balles, expliqués par jacquesfreudsigmundlacan, et toute cette falsification de l’histoire ( et le plus grave, de la religion juive ?!).
« Aux craintes suscitées par le crypto-judaïsme et le catholicisme s’ajoutait le spectre de la conversion (forcée ou volontaire) à l’Islam. Cette crainte ancienne, déjà présente dans nombre de récits relatifs aux croisades, se trouvait ravivée par l’accroissement du trafic maritime et de la piraterie, et les récits de captivité qui accompagnaient la collecte d’aumônes destinées à payer la rançon de chrétiens faits prisonniers par des navires turcs et soumis à la tentation de la conversion à l’Islam pour échapper à la servitude avaient rendu cette menace familière aux Élisabéthains30. Ceux qui résistaient étaient célébrés comme des héros de la « vraie » foi ; ceux qui avaient succombé à la tentation de la conversion étaient l’objet de tous les efforts pour tenter de les ramener dans le giron de la religion chrétienne, par l’édification ou par la peur. »
même lien
Sans adhérer totalement à « Venise, cité de l’humanisme », oui, LVDB a parfaitement raison : la notion de port de commerce, les routes maritimes peu sures, les pirates turcs, l’esclavage des mécréants, les conversions, tout cela est juste et bien vu.
@la concierge, dans l’escalier vous salue bien bas. (Y aura bien un japonais qui viendra s’installer dans l’immeuble) in petto.
rôôô,, mais dans le bouge de la rosse, Paloma- 12 ans- ne risque pas d’y mettre les « pieds ». Elle habite au 7, rue Grenelle.
à 0 h 23 min
wesh, and Hamlet required silence.
Bloom, Dans sa version de la Pléiade, JM Déprats avait écrit « Sa Seigneurie ». Cette fois, il lui a préféré « Sa Nègrerie » pour sa puissance de dénonciation. En fait, »His Worship » se trouvait dans le Quarto shakespearien que le Pléiade avait pris comme texte de référence : Déprats a préféré cette fois prendre comme texte de référence le Folio shakespearien dans lequel on trouve « His Moorship ».
Iago : « Et moi, Dieu vous bénisse, je suis l’enseigne de Sa Négrerie »/ « And I, God bless the mark, his moorship’s ancient » (Acte I, scène 1, vers 32)
Je trouve que « Sa Négrerie » est particulièrement minable, comme son !
Traduction bizarre.
Consonance trop proche de « Sa Boulangerie », « Sa Charcuterie »….et même « Sa Blanchisserie »
…
…pas, de quoi, se taper, la mégère apprivoisée,!…
…
…la diplomatie, de Venise, avec les pays, arabes, de la mer,!…était, bonnes,!…
…
…en, celà, la prise de Constantinople,!…
…et, les rançons, et pirates,!…
…systèmes, comme, aujourd’hui, léser, les parvenus-contraires, à les spolier, avec le ridicule, des soumissions,!…
…
…tient, à nos assurances-vies,!…en manque d’investissements,!…
…
…ce qui, advient, de la perte, de crédibilité, des pays d’Europe, pour Venise, à éviter, de tout crédits,!…
…pour s’installer, à divers comptoirs, en Venise dans les mers,du Nord,… et, à d’autres échelles,…comme notre Union Européenne d’escrocs et lobbyings, avec les raisons des lucres, comme les quarante voleurs, accomplis,!…
…
…les Ali Baba, aux milles et une nuits, le paradis, sans papiers,!…
…
…un tableau, succinct,!…aux couleuvres,!…Go,!…etc,…et ces Bitcoins,!…à la lettres,!…Ah,!Ah,!…
…
…les cours, en projections,…le prof, en simple surveillants,…avec, caméra, installée,!…
…le téléphone, 5 minutes, et à heures fixes, chronométrées, avec, les cas d’urgences divers,!…
…l’élève, est un citoyen, actif, et pas un parchemin, qui ne véhicule, que des bla-bla, sur son dos d’âne, à former,!…etc,…
…
…brefs , qui dit mieux,…Bip,!Bip,!…
…larrons en foires,!…
Ah, les intellectuels !
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/03/suda-issei-kanda-tokyo.html
« Sainte Agnès ? peu me chaut ! Je préfère Sainte Thérèse, celle qui rit quand on l’apaise… »
Euh…vous n’avez rien sur Sainte Véronique ?
« His Moorship »
Titre copié sur ceux de la NAVY.
Iago est l’enseigne du commandant de la flotte du maure.
Selfridges’ Project Ocean :
@8h08,
Le traducteur aurait pu coller à « Sa Mauresquerie », rappelant en cela le mot « soldiership », apparu juste avant dans les mots du vilain Iago (à rapprocher peut-être de « soldatesque », même s’il est plus à retenir dans le sens de ‘métier des armes’) ?
Moor en anglais c’est bien sûr la place du Maure, mais comment penser que Shakespeare négligerait le jeu de mot avec le verbe « s’arrimer », mouiller un bateau ?
Iago se reproche à lui-même autant qu’à ses amis lieutenants leur grande « mouillerie » vis à vis d’Othello, il n’y a plus aucun vent dans les voiles de la promotion, ni de souffle battant la bannière que lui Iago doit porter par proxy pour son maître. He’s moored.
Madonna dell’Orto !
Voilà que Videgreniers revient cracher sa bile sur la RdL.
Renato, l’apport de Wiwi est essentiel à la RdL car il en est le menhir premier, tout comme vous, et votre merveilleuse manie photographique, en êtes le dolmen primal…..
Coucou again… j’apprends que sur un blog voisin (sergio ?) on me prête quelques commentaires malvenus… je précise qu’il n’en est rien car j’ai d’autres bonnes choses à faire plutôt que participer à ce genre de balivernes ; dont acte et point final
His moorship est traduit: Sa moresque Seigneurie par Pierre Messien….la traduction de Deprats me laisse perplexe.
« Euh…vous n’avez rien sur Sainte Véronique ? » (Tristan)
Se méfier de Sainte Véronique : elle empoisonne à l’arsenique, aime que le Titanique, meugle souvent « œcuménique! », assume « y a pas photogenique! »
« His moorship est traduit: Sa moresque Seigneurie par Pierre Messien….la traduction de Deprats me laisse perplexe. »
Pas besoin d’être perplexe de nota. Il y en un (Messien) qui traduit honnêtement et l’autre qui invente à des fins de combat idéologique présent. Le second n’est qu’un falsificateur…et il faudrait dépenser plus de 200 euros pour ça!
Il y en a un
Un bonheur n’arrive jamais seul.
Comme un train peut en cacher un autre… Wiwi et Delair sont de retour !
Merci pour cette explication, Passou. Je pensais bien aussi qu’il allait être question de Folio & de Quarto. Je crois me souvenir que le Folio était considéré comme le meilleur texte par le jury de l’agrégation (il y a toujours une pièce de WS au programme).
de nota,
à mon avis, la traduction de « his Moorship » par « Sa mauresque Seigneurie » est un tantinet trop explétive et ne rend que partiellement justice au mépris fielleux que contient l’invention de Iago, un mot valise à tiroirs…En outre, sur un plan morphologique, « Sa Nègrerie » est davantage fidèle à l’hapax shakespearien puisqu’il suit la dérivation classique /substantif (Moor/Nègre) + suffixe (-ship/-rie)/. C’est certes un parti pris politique fort, mais compte tenu du dépit que Iago ressent dans sa sujétion hiérarchique à Othello et des noirs desseins qu’il nourrit à l’endroit du mari de la déesse-démone (« I follow him to serue my turne vpon him »), la trouvaille de Desprats me parait tout à fait recevable. Cela n’engage que moi, bien entendu.
Je supplie Saint Delaporte du Pénitencier de me pardonner une libre interprétation de la personnalité de Sainte Véronique, niq.., etc, etc… sa consœur aux mœurs libertaires.
Analphabète littéraire, vulgairomane chronique (encore ! zut…), écologiste écossais, je me soigne au Scapa Glansa*, 67 euros les 70 cl.
*Détails techniques :
– Robe: Riche couleur d’automne.
– Nez: Doux et fruité avec des notes de pêche, ananas, vanille entremêlées de subtiles touches de fumée de feu de bois.
– Palais: Saveurs de pêche et de poire mûre, de caramel crémeux et de vanille, parfaitement équilibrées par un goût subtilement fumé.
– Finale: Très longue, s’achevant par une note fumée prononcée.
« la trouvaille du traducteur Déprats »
…. on s’amuse entre soi ?! ….Même moche, si c’est une trouvaille, coco, c’est bon….
Quittons nous sur un cadavre, petit, moins d’un mètre…celui de Michel Petrucciani, défunté en 99, enseveli au Père Lachaise pas loin de Chopin, et qui lui n’était pas une partie de la France, cette veuve de Jeannot le Belge, saltimbanque iconique (encore, zut…) tillinacisé !
Delaporte, vous délirez. Croire en « kékchose » ne fait pas de vous un chrétien, ou alors on m’a mal enseigné le catéchisme. Johnny n’est évidemment pas chrétien, ou c’est un chrétien de la décadence (comme on dit des Romains). Il n’avait probablement aucune culture religieuse, il n’allait pas à l’église, ne communiait pas, ne croyait peut-être même pas en la résurrection du Christ. Son attachement au catholicisme était purement affectif, sentimental (comme Houellebecq, d’un certain côté, autre chrétien de carnaval). La croix qu’il portait autour du cou représentait un Christ avec une guitare ! Grotesque et blasphématoire. Les funérailles de Johnny en disent long sur l’état réel du christianisme en Occident. C’est bien une idole païenne, « un dieu » qu’on a mis en terre, pas un simple mortel, et certainement pas un chrétien. Ce n’est pas qu’une image facile : les stars de la pop sont des divinités qui forment une mythologie, et dont le statut d’ immortels entre en concurrence avec Dieu Lui-même, désormais. Johnny pouvait se dire « croyant », cela ne change rien. La dimension légendaire qu’il a fini par prendre nous fait entrer dans une nouvelle ère, dans un néo-paganisme new age qui va peut-être nous débarrasser – enfin ! – des monothéismes mortifères. Les masses se détournent de Dieu pour adorer, comme aux temps anciens, une multitude de petits dieux ridicules (Elvis, Johnny, Zidane, etc.). Cela, les islamistes l’ont parfaitement compris, lorsqu’ils nous accusent d’être des idolâtres. Et , à tout prendre, ce n’est pas plus mal.
Orson Welles serait ravi de cette nouvelle traduction « négrière », lui qui fut si mal récompensé en son temps pour sa prestation « ci rageuse » d’Othello.
Je viens de terminer un des plus beaux chapitres de la littérature amoureuse, le chapitre LXII (62) de « Middlemarch » de George Eliot.
Deux êtres se rencontrent une dernière fois et sont incapables de se dire qu’ils s’aiment.
Tous les chapitres de « Middlemarch » présente une citation parfois longue en ouverture. Ici elle est très courte: « He was a squire of low degree, that loved the king’s daughter of Hungary » Old Romance.
La première phrase:
« Will Ladislav’s mind was now wholly bent on seeing Dorothea again, and forthwith quitting Middlemarch. »
J’espère vous avoir mis en appétit.
Pas besoin d’être perplexe de nota. Il y en un (Messien) qui traduit honnêtement et l’autre qui invente à des fins de combat idéologique présent. Le second n’est qu’un falsificateur…et il faudrait dépenser plus de 200 euros pour ça!
négritude ça aurait plusse déménagé..hou négregrigri..ça ça aurait été plus groovy tu trouves pas cloclo..négrerie ça vient bien trop tard..c’est ça l’probloc..’nègre’ n’est plus recevab ni en franceusiche ni en angliche..négrerie ça sniff sa naftaline de traducteur..zéro pointé
fallait aller chercher un mot chez bill faulknère..mais c’était beaucoup trop casse gueule..négrerie c’est juss bon pour faire pouffer dieudonné..il aurait du lui envoyer un mail tiens..et faire un brainstorming en webcam
…
…à l’esprit, ouvert, rien à se museler,!…
…la voix, de son maître,..la fortune absolue,!…
…en attendant,!…d’être le roi des fortunes, balance, tout les autres capitalismes absolus,..sans partages, à ses miettes et misères, les comédies et autres conditions, les meurtres en séries par les diplomaties, et cours d’astreintes,!…Ollé,!…
…
…le temps est passer,…pour les partages, en prix Goncourt,!…balance, les systèmes, qui exploite les peuples, sans merci,!…
…Ollé,!…
…être riche et reconnu, plus riche, que tout les riches,!…la fonction, la vérité, le prestige, monopoliser,!…Ah,!..Ah,!…etc,!…
…Go,!…pas de pitié, pour les autres » riches « , de chaussettes trouées,!…
…
Il avait un talent monstre, Michel Petrucciani, JC !
Deux êtres se rencontrent une dernière fois et sont incapables de se dire qu’ils s’aiment
tu rgardes trop pornhub cloclo..t’es toujours pécho déculotté
c’est bête cque tu dis baroz..jamais ça srait vnu a ses copines à loutouse..elle l’aplaient ‘la téière’
» riches « , de chaussettes trouées,!
pleines de patates
Diogène, que Delaporte et D. ne feraient-ils pas pour récupérer et placer le cadavre à peine refroidi de Johnny, ou celui toujours tiède de Houellebecq, dans le giron du catholicisme !
Scapa Glansa*, 67 euros les 70 cl
une grappa à 15 euro te surclasse ça..dailleurs polo y dit ‘quand qu’on aime hon compte pas’..sé béné vérato..
il est payé par le mossad pour compenser jéruzalème+nationalisme baroz..et toi tu prends même pas ta com..te dire l’air que t’as..barozerie..ou quelquechose comac
djoni c’était un vrai flahute baroz..mais tu peux pas comprende
Bloom ne perd jamais une occasion de nous rappeler qu’il est agrégé !
Cependant, son point de vue expert, valide parfaitement le choix du terme « Négrerie », obsolète aujourd’hui, mais encore en usage dans mon Dictionnaire Larousse, en deux tomes, du XIXe siècle !
Je reviens sur ma décision d’acheter ce coffret si magnifiquement tentant !
Le responsable ? Le traducteur Déprats : ça ne passe pas ! Sa « Nègrerie » est une erreur monumentale pour le bolo standard, acheteur suspicieux et sensible !
J’espère que ce maladroit, loin du peuple, sera bientôt à la retraite. En Maison, naturellement ! Médicalisée ? Pourquoi, médicalisée…
Ne soyons pas méchant : il tente un coup ? Et il se plante….
12.06 décryptage boug vs jazzman… Petrucciani : un petit homme talentueux sur le plan de ses attributs virils ? – Erreur : les copines de toulouse lautrec n’auraient pas pensé au service 3 pièces, mais plutôt à une théière ? Faut suiv’, mais on n’est pas sûr de l’encryptage. Enfin, au moins ça nous change de la « négritude » jexpirienne (quoi que je sois OK avec cette proposition de trad qui est bien + drôle). Cela dit, je trouve ce débat insignifiant, la meilleure preuve en est que l’gwg n’y intervient pas. Préfère décochez des fourches freudiennes et déclencher la guerre des 2 roses. Mais l’a fait un flop, qu’il s’en r’tourne s’moucher chez polo lexisko.
Je crois qu’il est préférable d’écrire Négrerie plutôt que Nègrerie ? On demande le point de vue d’une autre experte : DHH !
Je voulais juste signaler que D. ne m’avait jamais paru un chrétien fervent avant l’apparition de Delaporte qui a semblé lui ravir la vedette. Et puis, il s’est rendu compte que la nature de ses repas du soir n’intéressait plus grand monde. En revanche, GS’A tient bon sa barre. On peut compter sur lui qui survit à toutes les tempêtes bancaires et bulles spéculatives ! Go…,
Bonjour à toussent et à chacun.
12.20 Nous sommes quand même heureux d’avoir des internautes désagrégés sur ce blog de la rdl, voyons don/. Cela lui donne une certaine tenue de soirée ! d’autres blogues peuvent point en dire autant.
On demande
tu causes toujours comme un autocrate dans ta culotte baroz
Article particulierement interressant sur la negritude d’Othello mais qui, a mon sens, ne plaide pas pour le choix de Deprats….
mais encore en usage dans mon Dictionnaire Larousse, en deux tomes, du XIXe siècle !
sapré baroz..
Préfère décochez des fourches freudiennes
zigmund c’était pas un bouseux 3j..et puis la terre ne ment pas
« la terre ne ment pas »
C’est bien vrai, çà, comme disait la mère Denis, qui n’avait pas vue le film !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19573635&cfilm=252185.html
Merci de nota pour cet article qui règle son compte indirectement à Déprats…
Deux êtres se rencontrent une dernière fois et sont incapables de se dire qu’ils s’aiment.
—
Situation analogue dans la dernière scène entre Miss Kenton et Stevens, dans ‘The Remains of the Day’, de Kazuo Ishiguro, un moment de grand pathos.
Aurait-on affaire à un « topos » de la littérature anglaise qui mettrait volontiers en scène des personnages incapables d’assumer leurs sentiments?
Faut-il y déceler l’influence d’un certain puritanisme, d’une pression sociale liée de près ou de loin à aux usages et aux abus de la religion?
Quelle « influence » !!!
Ce sont deux connnards, le majordome et sa gonzesse de cœur. Point barre !
Bloom ne perd jamais une occasion de nous rappeler qu’il est agrégé !
—
agrégé d’anglais, baroz, j’y tiens…je passerai l’agrèg de philo en 2019, pour le fun…
En comptant Bloomie, ça fait 3….
Bon sang de bonsoir, je craque, faut que j’en parle, pardon.
A chaque fois qu’au détour d’une phrase de Michon je commence à être exaspérée, haussant les sourcils et les épaules, prête à jeter le bouquin à travers la pièce en ricanant par-devers moi que Michon fait en littérature ce que Piano et Rogers font en architecture, que ce ne devrait pas être permis de montrer comme cela le boulot, qu’on doit masquer l’odeur de la sueur, faire couler le style mais en planquant la tuyauterie, qu’il est inélégant d’exposer la toile du canevas, que dis-je « exposer »? Que ce soit précisément cela qui soit le sujet, l’objet et le résultat de l’effort, contre tout ce que j’ai toujours considéré (ou bien me l’a-t-on fait considérer ?) comme le principe essentiel de l’écriture, oui, juste au moment où, à force de références, de vagabondages, de détours enfin, à moi imposés, je ressens comme une overdose écoeurante envers le bonhomme et tous les siens, petites gens, amoureuses, ratés divers et jupes froissées, vlan, le voilà qui arrive et qui, dans une sorte de modestie irréelle, sans que je sache s’il est sincère ou non, parle de lui avec une telle douleur que je comprends soudain que je lui ressemble. Je me dis « mais il est en train de demander pardon, ma parole ! », et tout ce qu’il est en train de faire tourne autour de ce péché premier d’orgueil, dont il ne peut mais… Du coup, j’ai honte de mon mouvement premier, balancer son bouquin comme ça mais ça relève de la même pulsion malsaine qu’un lancer de nains voyons, et je continue, lentement, péniblement, devant parfois relire trois fois une phrase pour l’avaler tant j’ai l’impression d’être avec le garagiste sous la voiture et en train de régler les soupapes – et qu’ on me demande en même temps, en même temps n’est-ce pas, d’extraire de l’exercice la vision des lignes courbes, la sensation de la vitesse et le confort des sièges en cuir, sans même un chiffon pour nettoyer mes yeux pleins de cambouis.
Ah et puis aussi cette tenace impression de lire un mort, alors que, ma foi, Michon est vivant, non ?
J’ai tapé son nom dans la barre de recherche, ici, rien trouvé de bien convaincant à part un article consacré à la difficulté de le traduire, et des références à lui, à chaque fois qu’il s’agit d’une oeuvre traitant de petites gens, comme Marie-Hélène Laffont.
Pourtant, et si on reprend l’argumentaire de Clerc sur d’Ormesson, il semble évident que cette écriture-là doit, va, ou peut-être même a déjà fait l’objet de thèses et d’exégèses et d’études universitaires, parce qu’ici la virtuosité est celle du tâcheron qui sait qu’il est un tâcheron, en fait. Ce qui déroute, évidemment…
Je rigolais l’autre jour en imaginant Pierre Assouline mi-content, mi-jaloux, d’Ishiguro. C’est peu de dire que Michon m’impressionne, ou qu’il éveille chez moi une furieuse envie d’avoir été lui. La jalousie, ici, me lèche toute entière, me laisse dévorée, noirâtre et tendant juste, comme un arbre brulé, des bras calcinés en guise de moignons à jamais incapables d’écrire un mot, comme l’illettré de l’hôpital est incapable de tracer une lettre…
Merde à Michon.
Je ne peux plus lui échapper.
Tu ne te comptes pas, JC ?
« Pardon » de quoi, Clopine ?
d’être trop bonne baroz
ça relève de la même pulsion malsaine qu’un lancer de nains voyons, et je continue, lentement, péniblement
même que ça lui lèche de pareutout..c’est son droit baroz
« La jalousie, ici, me lèche toute entière, me laisse dévorée, noirâtre et tendant juste, comme un arbre brulé, des bras calcinés en guise de moignons à jamais incapables d’écrire un mot, comme l’illettré de l’hôpital est incapable de tracer une lettre… »
Belle phrase, sans grande valeur … comme le reste !
mais qui, a mon sens, ne plaide pas pour le choix de Deprats….
..le noir n’est quun marqueur fatal qu’haprés..ça veut pas dire que l’esclavagisme et le ‘racisme’ nexistait pas..hou halors l’antisémitisme n’existait pas non plus mes ptis chéris..pas plus que les vendeurs desclaves souvent juif de blancs aux ‘maures’ (arabe)..pas davantage les serfs..faut comprende cloclo que tu vis dans une société globalisé de marketting..les mauvais doivent havoir « l’air »..noir..nez crochu..odeurs..bruits..etc
ça nveut pas dire du tout que cela n’est pas transposabe..ce meussieu est haussi un benet.. »l’étranger »jusqu’à up to babilone..toi haussi tu vends dla mauvaise came cloclo
Je viens de lire les 27500 documents mis en ligne, et il est clair désormais qu’on voit très nettement se dessiner l’influence de virginia woolf sur l’œuvre de ggm.
https://hrc.contentdm.oclc.org/digital/collection/p15878coll51/
bras calcinés en guise de moignons
les bras sont ptête brulé mais le cul reste à point..faut tout te dire jicé..la fanfare joue du mozart
Mais d’écrire, Jazzi, d’écrire. Michon nous en demande pardon – de la même manière que s’il écrit sur ses obscurs ancêtres (- car dans sa famille de petits paysans, manufacturiers, ivrognes etc., les jeunes hommes partent et seuls restent les femmes, les enfants et les vieux – et que lui aussi est parti, et le plus loin possible, à l’autre bout des mots quoi, du savoir, de tout ce qui aura manqué à jamais à ses ascendants -) c’est parce qu’il a honte d’eux, et honte d’en avoir honte….
As-tu lu Michon ? Je commence juste les Vies Minuscules, je vais passer aux « Onze » dans la foulée, enfin, j’espère…
Oui, Clopine. Moi aussi je lui trouve une certaine préciosité formelle. Mais le résultat est beau et on a tellement l’impression que lorsqu’il a publié, tardivement, ses « Vies minuscules », c’est sa vie qui était en jeu !
Michon, c’est un peu Flaubert, mais qui n’aurait écrit que « Un coeur simple » ! Il se définit plus comme lecteur qu’écrivain.
Michon, c’est l’anti d’Ormesson. Entre les deux, mon choix est rapidement fait…
(il n’a pas mis les pieds en Italie et a puisé sa source dans Il Pecorone, recueil toscan de nouvelles écrites à la manière de Boccace).
—
Voilà qui va, en partie, dans le sens de la thèse de Lamberto Tassinari qui, dans son « John Florio alias Shakespeare », démontre que le Barde d’Avon était un homme d’origine italienne qui vivait à Londres, lexicographe de son état et traducteur de Montaigne.
JJJ, j’ai tiqué sur les numéros 19501 (8ème paragraphe, 2ème alinea) et 25096 (3ème, alinea 5). Et quand je tique, je tique.
Et Michou ?
On connait tes sources, D. !
http://www.dailymotion.com/video/x2en17p
@ 14.18 ah mais moi, c’était au 9e § al 4 du 19501 et au 4e § al 2 du 25096 que j’ai eu ticket. Très heureux de constater nos saines lectures communes, et qu’en dépit de ces quelques tiques désynchronisées, nous partagions d’identiques préoccupations d’épistémologie littéraire. Du coup, je me demande si je ne pourrais pas goûter à votre dîner ce soir. Qu’avez-vous prévu au juste ?
Je pense être davantage chrétien que Delaporte dont beaucoup de commentaires sont accusateurs. Or l’accusation ne vient pas de Dieu. Benoît Hamon non plus.
C’est exact, D., maintenant que vous le dites, je vois bien que vous êtes beaucoup plus proche du message pastoral du Christ qui s’efforçait de pratiquer la paix fraternelle et d’inciter au pardon des offenses, plutôt que ne le serait un Delaporte qui n’entend apparemment de son message divin que la nécessité de chasser les marchands du temple et d’exciter les passions bellicistes.
Dieu reconnaîtra les siens !
…
…bouguereau, 12 h 07 min,…pleines de patates,…il en faut, mais, dans les sacs,… et,…
…
…J J-J,…12 h 31 min,…qui, survit, aux bulles spéculatives,…c’est, un requiem, à porter de tout, le monde,…strictement, sans luxes, ni goûts » intellos « ,!…faut vivre, avec son temps,…
…
…se remettre de tout çà,!…( qu’est ce qu’il y a, des radios, avec toutes ces pubs, de voitures,…)
…autant, trouver, son boulot, devant sa porte, et vivre, à côté, des supermarchés,!…
…
…une voiture, pour quoi faire, rendre services, aux banquiers, à nous escroqués, par des crédits, et taxes d’états, par des parc-mètres,…
…
…quand, informations, et états, sont complices, avec , les misères, des faux luxes, et faux investisseurs,!…
…il faut s’organiser,…autrement, que par, des qualités, de vie(s), » bidons, styles » à générations,!…
…
…pas, de pitié, pour la planète, autant, faire, plus, que les U.S.A.,…jusqu’à, qu’ils changent, d’opinions, » la conscience du suicide collectif,..ne pas, restez en reste,sur l’herbe,…
…des outsiders, partout,!…
…
…les » riches « , le trop, qui mansue, pour exercer, sa générosité, au dessus de l’Histoire universelle,…
…des fayots, pour les porcs,!…Go,!…
…merci,…GS’A,…
…la bourse, ou la vie,…de la merde, du commerce, plein, les poches et portefeuilles,!…Go,!…
1261
commentaires