Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
Pourquoi parle-t-on tout le temps de Camus et pas de Roth depuis quelques semaines ? Trop injuste alors que lui aussi, après tant d’autres il est vrai, a raconté les ravages d’une épidémie. J’y repense alors que l’on peut voir actuellement sur OCS et sur un tout autre sujet (ce que c’est que l’esprit de l’escalier…) l’adaptation en série de son Complot contre l’Amérique (The Plot against America). C’est aussi désespérant que rassurant : on n’invente jamais rien. Ou si peu. En prendre conscience permet de garder la tête froide et de relativiser notre génie. Le cas échéant, Internet se charge de rafraîchir la mémoire des oublieux.
Némésis (traduit de l’anglais étatsunien par Marie-Claire Pasquier, Gallimard et Folio), le trente et unième et dernier roman de Philip Roth paru il y a dix ans en anglais, et deux ans plus tard en France, raconte les tragiques conséquences de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, sont évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le mène à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes (ici on peut lire un extrait). Une guerre dont ce Bucky Cantor est l’absent résigné et coupable ayant été réformé. Il n’en mêne pas moins « sa » guerre sur place à Newark contre l’ennemi invisible (air connu, depuis…). Non seulement une épidémie mais sa menace. Il en fait son affaire personnelle.
Un temps, impuissant car désarmé, il croit se soustraire au spectacle de l’hécatombe à venir, annoncée par des morts parmi les enfants, en rejoignant sa fiancée au bord d’un lac mais revient vite à sa base et ses compagnons d’infortune. D’autant que, aussi loin qu’il ait cru fuir, il a emporté le virus avec lui en lui, à son insu. Infesté, lui qui a voulu faire le bien se retrouve être l’instrument du Mal. Tel Job en son fumier à l’entrée du village, il accable le ciel et son principal locataire : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? L’absence de réponse à son exigence d’explication le ronge. Cet innocent au coeur immense, homme de devoir s’il en est, n’admet pas que ses pourquoi restent sans écho. Dans son monde rationnel, pour un homme comme lui, ni scientifique ni religieux, l’absurde n’a pas de place non plus que l’aléatoire. C’est peu dire que dans ce roman, Philip Roth s’en remet plus au hasard et à la chance, qu’à l’inconscient ou à la providence. Némésis dans la pensée grecque était la messagère de la justice qui châtiait ceux qui devaient l’être, sévère mais juste. Elle sanctionnait la démesure, et son coup était perçu comme une vengeance. A Newark, si l’épidémie de polio est déjà cruelle, sa seule menace sur chacun était déjà perçue comme perverse tant elle torturait les esprits.
Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir. N’empêche que cette inspiration inavouée n’aurait pas été remarquée si des blogueurs américains ne l’avaient remarquée. Nemesis n’en est pas moins un roman parfaitement made in Roth.
Et comme les nouvelles vont de plus en plus vite, avant que quiconque ne se risque à exiger de l’Américain qu’il paie clairement sa dette au Français, le romancier J.M. Coetzee, qui consacrait un long article à son livre dans The New York Review of Books, rappelle celle contractée par le Camus de La Peste (1947) à l’égard du Daniel Defoe du Journal de l’année de la peste (1722)… Tout se ligue pour nous faire comprendre qu’en littérature, dès lors qu’une idée et non une forme gouverne la naissance d’un roman, on n’invente jamais rien. Et même une forme, parfois… Savez-vous pourquoi Montaigne est soudainement revenu dans l’air du temps il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis ? Parce qu’on a voulu voir dans les Essais (1580), exploration à sauts et à gambades d’un moi face au monde, la géniale préfiguration des blogs, sites personnels, affichages au Mur et autres journaux intimes en ligne, ainsi que l’écrit Sarah Bakewell un peu partout sur la Toile après l’avoir exposé dans son livre How to live or A life of Montaigne in one question and twenty attempts of an answer (400 pages !) encensé par les meilleurs journaux.
A quoi tient un regain de popularité littéraire ! à une récupération abusive au profit d’une conception assez extensive du simple narcissisme dans tous ses étals (Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu…). Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative puisque Twitter a fait de Félix Fénéon (1861-1944) son pionnier au motif que ce grand critique absolu (livres, art, théâtre) est également l’auteur de nouvelles en trois lignes qu’il publia dans une rubrique à elles dédiée en 1906 dans Le Matin ; réunies en volumes (Le petit Mercure), ces brèves bien dans sa manière, issues de simples dépêches relatant des faits divers, demeurent un classique du haïku à la française :
« Rattrapé par un tramway qui venait de le lancer à dix mètres, l’herboriste Jean Désille, de Vannes, a été coupé en deux[] ». Ou encore : «Allumé par son fils, 5 ans, un pétard à signaux de train éclata sous les jupes de Mme Roger, à Clichy : le ravage y fut considérable. »
Las ! S’étant aperçu qu’elles étaient longues chacune de cent à cent trente signes, un éditeur américain avisé les fit traduire, les publia et les lança, devinez comment ? En créant un compte Twitter Novelsin3lines qui expédie chaque jour à ses correspondants un fragment de Fénéon.
(« Philip Roth in 1968 visiting his home town of Newark, New Jersey ; Philip Roth, at rear of table, at his Weequahic High School prom. » photos D.R.)
2 031 Réponses pour Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
Pourtant Janssen J-J, celui de Joseph Kessel
Merci Pierre Assouline !
(… Il n’en mÈne pas moins « sa » guerre…).
Réponse de l’Éternel à Job : »Où étais-tu quand j’ai fondé la Terre ? Déclare-le puisque tu es si intelligent… ».
Autrement dit, souffre et tais-toi !
C’est effectivement la grande supériorité de la France sur les asiatiques : nous avons Camus ! c’est notre exception culturelle ! alors qu’eux ont des masques et des tests de dépistages.
passou il faudrait faire un croquis pour expliquer aux gens comment ils peuvent se confectionner un masque avec le livre de Camus.
et ensuite arrêter de se la ramener parce qu’on passe tous pour des cons aux yeux du reste du monde.
je pratique le pardon des offenses
t’en causes comme dla sodomie ou la pêche à la mouche comme tous les ‘nice people’ lassouline..change de coté du mur
Autrement dit, souffre et tais-toi !
chais pas si roth lui aurait dit d’haller sfaire hanlécu..chus dans l’doute
hon pratique la sanction américaine comme la nouvelle imprimatur qu’il dirait fog..la dsus il est pas sans bisquit
Bon sang, la photo du nouveau billet, jointe à la demande de Jazzi (c’est lui qu’il vous faudra gronder, notre hôte), m’amène à sauter le pas…
Allez, zou, le deuxième chapitre d’Au nom du Fisc !
…
Ca vient, voilà : je suis en haut, j’ouvre la lettre.
ET CA COMMENCE.
C’est un « avis de vérification de comptabilité », vérification qui va commencer le jeudi 17 janvier à 9 heures, et sera menée par l’inspecteur Dominique B.
Je lis à peine le reste, l’essentiel tient dans ces trois informations : l’heure, le jour, et la personne qui va venir chez nous.
J’ai déjà eu un contrôle fiscal, en 1995 : je connais le déroulement de la procédure. Et je sais que l’on « s’en sort » quand on ne reçoit aucune « proposition de rectification ». Ca a été mon cas, en 95.
Mais pourtant, je ne suis pas pour autant rassuré. Qui le serait ? Rien que l’enveloppe éveille chez vous des sentiments mélangés, mais dont aucun ne contribue à vous rendre calme. Ni l’anxiété (que va-t-il se passer ?), ni la colère (n’ont-ils donc rien d’autre à faire, que de contrôler des gens qui travaillent ? Tous les jours, on entend parler de fortunes immenses qui échappent à l’impôt, de paradis fiscaux, de fraudes qui se chiffrent en millions. Moi, ma fortune, ce sont mes mains, mon énergie, et mon temps. C’est juste moi. Comment fraude-t-on, avec ça ? En aurait-on seulement le temps ?), ni surtout la suspicion (pourquoi « moi », pourquoi ? Y’a-t-il une raison particulière ?)
Je sais parfaitement n’être pas le seul à éprouver de tels sentiments. Ce n’est pas pour rien que l’administration fiscale est une exception, puisque c’est le seul endroit, dans toute l’organisation judiciaire française, où la présomption d’innocence n’existe pas. Tous fraudeurs potentiels. Tous coupables, d’office.
Mais « coupable », je n’en suis pas encore là puisque tout de suite, je suis debout, la lettre encore dans mes doigts.
Debout, mais pourtant… Ca ne se voit pas à l’extérieur, mais à l’intérieur, oui… Je commence déjà à flancher.
Car une partie de moi s’est détachée du présent, et commence à répertorier tout ce qu’il va falloir faire pour contenter Monsieur Dominique B. Ca aussi, cela fait partie du jeu : vous êtes censé continuer à travailler « comme d’habitude », alors que vous êtes occupé à tout autre chose. A aller au-devant de ce que l’on va vous demander… Comme un con.
Et puis il y a Patricia. Je ne veux pas qu’elle s’inquiète. Qu’elle se tourmente. Bon sang, je pense que si n’importe quel être humain avait l’idée saugrenue de venir l’importuner, il aurait affaire, direct, avec moi. Je serais là, devant elle. Mais que puis-je faire, SI LE TOURMENT LUI VIENT DE MOI ?
Elle me connaît tant, impossible de lui cacher quoi que ce soit, elle lit dans mes yeux… Mais là, le service va nous empêcher de nous parler à cœur ouvert. Ce qui signifie, si elle s’aperçoit de quelque chose, qu’elle va se faire du mauvais sang tout l’après-midi…
Je décide donc de ne lui apprendre la mauvaise nouvelle que ce soir. Je ne le sais pas encore, mais c’est précisément ce genre de décisions, la mettant à l’écart dans un premier temps pour finir par tout lui dire « au pied du mur », qui va peser encore plus sur toute mon histoire, mais quoi ?
Au beau milieu de la petite pièce baptisée pompeusement « bureau de la Direction » sur une petite plaque (un cadeau d’un de mes habitués…), je suis encore debout.
Mon jeudi 17 janvier, lui, commencera le nez dans la neige… Bon, n’allez pas vous tromper de bonhomme, hein. Je veux juste dire que ce matin-là, je manie la pelle. Une manière comme une autre (plutôt utile d’ailleurs, puisqu’avec le gros sel, ce dégagement permettra à tout un chacun d’emprunter les trottoirs) de tromper mon impatience.
Et voici que je subis la toute première violence issue de ce rapport déséquilibré entre l’administration des finances de mon pays, et ses contribuables.
A savoir que mon rendez-vous de 9 heures n’arrive pas.
Dans n’importe quelle relation, amicale ou professionnelle, si quelqu’un qui vous a fixé un rendez-vous ne l’honore pas, il est d’usage qu’il vous en prévienne, si possible, si ce n’est pas une entourloupe sciemment commise mais un vrai empêchement et qu’il n’est pas paumé en Sibérie Orientale sans aucun moyen de communication, téléphone, sms, mail, quoi ; et il est d’usage qu’il convienne avec vous d’une nouvelle date. Et il est même d’usage que celui qui vous a ainsi fait faux bond se contraigne un peu dans sa nouvelle proposition, retenant celle qui vous arrange le mieux, histoire de réparer le dérangement.
Rien de tout cela avec les impôts, n’est-ce pas. A dix heures, je n’ai toujours vu personne, ce qui n’est pas fait pour me calmer. Sur le conseil de Patricia, je vais donc appeler le service : en vain. Ce ne sera que vers midi que j’apprendrai enfin que le contrôleur, bloqué par la neige, n’a pas pu venir. Et ce n’est qu’au milieu de l’après-midi, après un autre appel, que je saurai que le rendez-vous est repoussé au lundi suivant.
Le déséquilibre est donc violent !
D’un côté, il y a moi, il y a nous, qui depuis dix jours, jour où j’ai ouvert la lettre, avons cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes : un contrôle fiscal, avec ce que cela signifie d’inquiétudes, de suppositions, de tracas. Un peu comme un automobiliste arrêté à un contrôle routier. Quand on voit la silhouette du flic qui vous signifie « stop ! », je crois que nous avons tous la même manière de réagir, non ? On se dit d’abord « merde ! », puis, très vite, on fait le tour en pensée de la situation : ai-je bien mes papiers ? N’y a-t-il rien qui cloche ? Est qu’ « ils » vont s’apercevoir que mon rétroviseur de droite est fêlé ? Etc., etc.
L’annonce d’un contrôle fiscal génère exactement le même genre de stress, à la seule différence qu’au lieu de durer de dix à quinze minutes, quand vous êtes le patron d’une petite entreprise, vous en prenez pour des jours et des jours d’attente, de supputations, de sourde inquiétude.
Ca, c’est donc mon état mental depuis dix jours. Je suis très précisément « sourdement inquiet ».
Et de l’autre côté, je suis un nom et une date dans l’agenda d’un fonctionnaire des impôts.
Rien de plus. Surtout rien de plus.
Processus d’autodéfense : les fonctionnaires des impôts, comme les flics, jouent à la fois sur le pouvoir qu’ils ont, qui les place au-dessus des conventions ordinaires, tout en se retranchant derrière leur technicité, et leur supposée objectivité.
C’est pourquoi Monsieur Dominique B. ne me préviendra pas qu’il a été empêché. Sans se soucier aucunement des répercussions de son silence. Nous saurons juste la nouvelle date… Et comme il s’agit de reculer pour mieux sauter, les angoisses de l’attente continuent.
Même si nous tentons, Patricia et moi, de « profiter » de ce répit, donc qui n’en est pas un, quelque chose, déjà, se dérègle. Certes, nous avons fêté son anniversaire. Certes, j’ai tenté de lui prouver ma reconnaissance pour tout ce qu’elle fait pour le Bistrot et moi : elle le mérite et n’a pas souvent, pas assez en tout cas, l’occasion d’être ainsi fêtée…
Certes, nous avons profité du dimanche pour faire une grande balade dans la neige…
Mais cette histoire de contrôle nous ronge déjà. Je ne suis pas à 100 % à son écoute. Je le devrais pourtant : son état de santé n’est pas très bon. Elle couve une grippe, douleurs et fièvre, se soucie de son épaule fragilisée. Son travail à la médiathèque implique beaucoup de manipulations de livres. Les séances de kiné ne sont pas efficaces : faudra-t-il en arriver à une opération ?
Oui, mais voilà : Patricia ne bronche pas, parce qu’elle est toute entière préoccupée par ce qui nous arrive. Et donc, ses soucis de santé, hein…
Et voici une nouvelle violence qui s’exerce : la répercussion de l’état de stress provoqué par le contrôle fiscal, sur notre état physique. Le sien, le mien.
Ce dont personne, et surtout pas le fonctionnaire en question, ne tiendra compte. Monsieur B. est d’ailleurs quelqu’un « comme tout le monde ». Petite taille, serviette, un air sympathique plutôt enjoué.
Quand je le rencontre enfin, ce lundi, je lui propose un café qu’il refuse et nous montons immédiatement au bureau.
C’est le jour de congé de Patricia à la médiathèque où elle travaille, c’est elle qui va donc assurer le service et la préparation des plats, me rendant ainsi disponible…
Mais si cela « tombe bien », c’est aussi quelque chose qu’il convient de relever. J’en ai déjà parlé, mais c’est important. Dans des activités comme la mienne, la présence au travail est non seulement indispensable, mais primordiale.
Qu’aurais-je fait sans Patricia ? Les services des impôts ignorent superbement cette réalité. A vous de vous organiser : vous êtes censé travailler comme d’habitude, alors que le contrôle génère bien entendu une indisponibilité irréparable, sans compter une perte de temps considérable.
Pour préparer la venue de Monsieur B, j’ai ainsi aménagé une table, une chaise, j’ai regroupé, contrôlé et vérifié, avec l’aide de Patricia, tous les documents demandés.
Factures, caisses, crédits, déclarations de T.V.A. : Monsieur B. me demande une prise téléphonique pour connecter son ordinateur, il aura ainsi accès à toutes mes déclarations et à ma comptabilité. Il pointera, au fur et à mesure, sur une feuille A3, tous les documents…
J’ai la gorge nouée. Je sais deux choses :
– Un, que je suis de la plus absolue bonne foi.
– Deux, que cela ne servira à rien.
Or, mes inquiétudes sont de plusieurs ordres.
D’abord, il y a la relation » minimum » avec mon comptable, celui qui est chargé de présenter les résultats de l’année en livrant la « liasse fiscale » à transmettre à l’administration Nous vérifions les comptes, rectifions les erreurs, mais pour des raisons d’économie, je me charge entièrement de toutes mes écritures. Il me téléphone juste, avant la clôture définitive, pour me tenir au courant du résultat, pertes ou bénéfices. Je gagne le salaire de l’expert, mais du même coup, mon comptable pourra se permettre de briller par son absence et par son désengagement, pendant tout le contrôle. Voire bien pire, comme nous le verrons… Salaire minimum, service minimum… Ainsi va la nature humaine…
D’autre part, il y a cette histoire de « mélange des comptes » via les activités de la « brocante ». J’ai déjà expliqué que la décoration du Bistrot vient de là. Nous avons eu l’intention de racheter cette brocante, pour exercer, plus tard, quand nous serons vieux, cette activité que nous pratiquons aujourd’hui comme un simple loisir. Nous avons donc commencé de constituer un stock d’objets, et il s’agissait de le faire exister dans la comptabilité. J’ai estimé le tout à 4000 euros, ouvert deux comptes séparés, insisté auprès du comptable pour qu’il fasse exister, dans les liasses fiscales, deux lignes. Le stock « restaurant », 4000 euros. Le stock « brocante », 4000 euros itou.
Mais ça n’a pas été fait tout de suite, et ça n’a pas été bien fait non lus. Le comptable n’a pas compris, il a bien inscrit 4000 sur la ligne « restaurant », mais 8000 ( !) sur la ligne « brocante ». On devait rectifier l’année suivante, et j’ai bien peur d’avoir zappé… Cette histoire de stocks serait-elle à l’origine du contrôle ?
C’est plausible.
Et enfin, ma troisième source d’inquiétude, c’est moi. Enfin, ma personnalité. Avec ma conviction d’être un citoyen, au service d’autrui, proposant repas, chaleur, accueil de tous, spectacles, dans mon établissement. Dieu sait que le Bistrot fait plus, pour ce que l’on appelle, à la radio, à la télévision, du « lien social », que n’importe quelle manifestation organisée par la Mairie. Mais du coup, je ne dissocie pas mon activité de moi-même.
Si je voulais être pompeux et parler comme un élu municipal, je pourrais affirmer sans mentir que le Bistrot était un « lieu culturel incontournable » de notre petite Ville, pendant ces années-là.
Je préfère dire, ce qui est plus conforme à ma personnalité, que nous avons le sens de la fête, le goût de la musique et l’amour du partage. Et que nous sommes des gens modestes, dans tous les sens du terme. Sans doute un peu trop : une certaine « élite » de notre ville n’a jamais vraiment apprécié ce que nous proposions… Sans doute, le snobisme se cachant aussi dans les portemonnaies, n’étions-nous pas assez chers : des repas à 13 euros, pensez donc. Patricia a entendu dire, sous la halle, que « si on ne dépense pas une petite fortune, ça veut dire que la prestation est bas de gamme »… Ben voyons…
Ainsi, nous organisons des « sessions celtes ». Bœufs d’une vingtaine de musiciens. Cornemuses, violons, bodhràns, guitares avec chants et danses.
Les musiciens viennent de plusieurs départements à la ronde. Ils aiment l’ambiance, plus chaude encore que dans un pub irlandais, et j’en connais certains d’avant, du temps où j’étais encore célibataire…
Ils sont devenus des amis qui adorent le Bistrot, qui le leur rend bien. Il y a des irlandais pure souche, des écossais, des gens d’ici, des chansons à boire, tristes, ou combattantes. Le vent souffle, les vitres bougent sur « The wild rover » repris en chœur. Un chanteur de ballades nous tire des larmes sur « The fields or Athenry ».
Une session, ce n’est pas un spectacle, c’est une réunion qui permet aux musiciens de répéter de la musique celte en public. Aucune publicité (sinon de prévenir nos habitués, oralement…) n’est faite, il n’y a pas de tickets d’entrées payantes, non plus.
Nous offrons aux musiciens le couvert, et les boissons. Nous avons tort, nous ne le savons pas. Pas encore.
Il faut souvent rajouter des tables.
Et j’ai toujours un œil sur l’entrée : pas question que des olibrius viennent nous gâcher ces moments-là.
Les lendemains et surlendemains sont généralement difficiles, il faut bien deux jours avant que la musique ne cesse de résonner dans nos oreilles, deux jours pour balayer les notes qui jonchent le sol, se cachent dans les recoins, derrière les rideaux.
Et puis il y a aussi, une fois par an, la semaine de folie du « Festival». Le Bistrot réserve sa grande terrasse aux journalistes spécialisés de la radio, de la presse. Le service est complètement anarchique, nous restons à deux autour de la grande table. En cuisine, la souplesse de l’équipe est formidable. L’entente entre Patricia et moi est primordiale : il nous faut nous comprendre au premier coup d’œil.
Nous proposons toujours le même deal aux musiciens : « une prestation musicale effectuée, un repas offert ». Parfois un journaliste me demande de faire un geste envers un groupe, de le prendre en charge pour tous les repas pendant le festival, pour telle ou telle raison, c’est toujours accepté, sans calcul. Et le dernier samedi, le restaurant est réservé aux festivaliers, avec une prestation musicale.
Autant vous dire que toutes ces heures, malgré la fatigue qui en résultait, étaient le sel de ma vie de bistrotier. Patricia y mettait un bémol : elle trouvait que les « musicos » auraient pu être plus « reconnaissants, financièrement parlant ». C’est qu’elle sait que ces sessions, vous l’aurez compris, ne sont pas forcément rentables. Nous arrivons bien sûr à couvrir les dépenses, mais c’est surtout une formidable publicité pour le resto.. Et puis Patricia m’accepte tel que je suis. Oubliant volontiers, trop volontiers je veux bien l’admettre, la rentabilité…
Mais c’est qu’il s’agissait d’une question de reconnaissance. Maintenant que mes lecteurs ont commencé à comprendre quel personnage je suis, leur surprise sera minime d’apprendre que, issu d’un milieu modeste et n’ayant pas suivi de longues études, j’ai, par compensation, toujours tenté de m’exprimer. La vie n’est pas tendre pour les « petites gens », je le sais d’expérience, et le vérifierai encore plus tard, très concrètement. Je ne suis pas d’accord pour qu’en plus, ces « petites gens » ne jouissent jamais de l’estime de leurs semblables.
Je m’emploie à déjouer les déterminismes… Même maladroitement. Je tente d’améliorer mes connaissances, je suis sensible à certains archétypes de la littérature. Don Quichotte est mon ami. J’ai de la tendresse pour D’Artagnan…
Et n’hésite ni à me « mettre en scène », comme l’acteur que peut-être, allez savoir ? J’aurais pu devenir ? Ni à écrire les poèmes que mes sentiments si forts m’inspirent…
Bien sûr, cela m’amène parfois à « surjouer », à devenir le clown, le showman des journées du Bistrot.
Lors de ces soirées avec mes clients, notamment anglais, (il y a une forte colonie anglaise autour de notre ville), et sur leur demande, où je me mets sciemment en scène, je « surjoue », bien sûr. J’écorche le plus possible leur langue, je me présente comme Mister Big (Ben, of course) j’imite le cri des animaux pour identifier les plats… Meuh pour le bœuf, bééé pour le mouton… Les convives répètent en chœur ma manière d’offrir à chaque nouvel arrivant, en toute circonstance, « ma meilleure table »…
Et ils apprécient aussi que, sans aucune retenue, je sois d’un chauvinisme totalement exagéré lors du Tournoi des Six Nations… C’est cela aussi, « Nous » : un spectacle, partagé…
Parfois, après tous ces moments épuisants, surtout certaines sessions parfaitement exceptionnelles, nous allons nous promener main dans la main, Patricia et moi.
Nous parcourons notre petite ville de province, hiérarchisée : bourgeois, fonctionnaires, d’un côté. Paysans, viticulteurs, de l’autre, à l’accent aussi rocailleux que leurs terres.
Ces promenades sont encore des moments d’échange entre ma compagne et moi. Elle m’écoute, se contentant de poser sa main sur mon avant-bras quand je divague sur d’audacieux projets commerciaux, au hasard d’une vitrine… Elle attend d’être à la maison pour me remettre les pieds sur terre…
Mais là il n’est pas question de promenade, n’est-ce pas. La tension due au contrôle nous permet juste d’assurer les services et la vie quotidienne. Je n’ai certes pas le temps de philosopher…
Ceci est également important pour faire comprendre la violence de ce qui m’arrive : les impôts s’adressent à des êtres qui n’existent pas, qui n’ont ni sentiments, ni valeurs, ni vie. Qui sont réduits à des chiffres, des papiers. Les impôts vous proposent juste de jouer au chat et à la souris, avec eux. Ils auront la même posture, que vous soyez le PDG d’une multinationale pourvue d’un service juridique à même de monter des stratégies d’ «optimisation fiscale » (entendez : payer le moins d’impôts possibles pour le maximum de bénéfices empochés) ou le patron du Bistrot, incapable de fraude mais incapable également de supporter les soupçons et la sécheresse administrative. Bref, un être qui est tout, sauf une souris face à des chats…
C’est pourquoi, dès cette première entrevue, je craque, et, malgré le moment de gêne réciproque qui a présidé à son installation dans le bureau, je commence à poser des questions au contrôleur.
J’outrepasse donc, déjà, la neutralité qui est de mise. J’ose demander ce qui justifie un contrôle aussi poussé, y’aurait-il eu une dénonciation calomnieuse par exemple ? Mes démêlés avec la mairie de notre ville , où je suis un « empêcheur de tourner en rond », auraient-ils à voir avec la venue chez moi de Monsieur B. ?
J’ai en effet été le président de l’Union des Commerçants de la Ville, et j’ai plusieurs fois « mis les pieds dans le plat » de la vie municipale, avec l’imprudence qui me caractérise, doublé d’une relative indifférence pour mon chiffre d’affaires … Je me souviens ainsi d’une lettre recommandée adressée au Maire, le dispensant ironiquement de fréquenter mon établissement, ou bien de l’expulsion de conseillers municipaux proches du Maire, lors d’une session : la politique municipale vis-à-vis des commerçants du centre ville méritait, à mes yeux, et encore maintenant, une telle intransigeance. .. C’est mon côté Don Quichotte. A la place des moulins, moi, je montais à l’assaut des Carrefours et des Mammouths. Des Géants d’une autre sorte… J’en ai fait bien d’autres. Blocage de l’agence France Télécom, colères contre les assurances, les fournisseurs, les travaux anarchiques menés par la Mairie, sérieuses divergences de vu sur les notions de démocratie municipale… Oui, j’exagérais. J’ai toujours été prêt pour défendre une cause indéfendable et perdue d’avance..
Et là, j’ai comme le sentiment que cette cause perdue d’avance, c’est Nous…
Alors j’interroge Monsieur B., au risque de le « braquer » contre moi : le Bistrot est une toute petite affaire, qu’est-ce qui a déclenché son contrôle ? Une dénonciation calomnieuse ? Mes relations tendues avec la Mairie ? Il sait très certainement qu’un adjoint, qu’une conseillère municipale sont ses collègues, qu’ils travaillent aux services fiscaux ?
Ou bien est-ce cette histoire de stock qui est à l’origine du contrôle « poussé » ?
Monsieur B. , calmement, ne répond bien évidemment qu’à la dernière question. Oui, les services fiscaux ont bien décelé le problème du stock… Il ne m’en dira pas plus. Prendra note de l’absence de mon comptable, que je justifierai par le décalage du rendez-vous. Me confirmera qu’il n’a plus besoin de moi, et me renverra à mes gamelles, avant, deux heures plus tard, de me remettre l’inventaire de tous les documents qu’il va emporter à son bureau.
Il reviendra le lundi suivant.
Nous vivrons cette période, ces sept jours, comme une relative accalmie. Ce sont les vacances, la grippe de Patricia lui vaut un arrêt de travail d’une semaine, son fils Tom va revenir au Bistrot pour aider au service. Nous aimons bien quand les enfants donnent un coup de main, ils connaissent la maison, mes habitudes, mes exigences. Je reprends mon tablier en cuisine, la maison ronronne doucement, l’équipe est top, comme d’habitude…
Ce calme trompeur va éclater au retour de l’inspecteur.
Pourtant, d’après lui, il ne s’agit toujours que d’une procédure courante, il me laisse entendre qu’il faut aller un peu plus loin dans le contrôle, c’est tout…
Mais pour de vrai il s’agit d’un « rejet de comptabilité », et c’est très grave.
J’ai eu droit, à ce sujet, par téléphone ou en direct, pendant toute la duré du contrôle, à ce qui ressemblait à des sortes de « cours » que les fonctionnaires des impôts avaient la « gentillesse » de me prodiguer. Le vocabulaire technique de la fiscalité est en effet à peu près aussi limpide qu’un texte hébreu traduit en chinois. Cela aussi participe de la mise en infériorité du contribuable, de l’impossibilité d’un rapport équitable. De l’insupportable fausseté qui enrobe le tout.
Car tout ce qui m’a été expliqué, indiqué, « conseillé » par les services fiscaux n’aboutissait qu’à une seule chose : une proposition inacceptable.
(suite s’il y a de la demande)
»
Pourquoi parle-t-on tout le temps de Camus et pas de Roth depuis quelques semaines ? »
Parce que le gros du troupeau n’a lu que le titre du livre de Camus.
l’année du grand carnaval ou comment un masque va changer la face du monde :
la Chine humilie la France en ne faisant pas passer en priorité : vous attendrez jusqu’à fin juin !
le ministre des affaires étrangères riposte :
« Cette pandémie doit permettre un sursaut, doit permettre de revisiter, de refonder la relation que les Etats ont entre eux face à de nouveaux dangers, de nouvelles menaces, de nouveaux enjeux, de nouveaux défis que sont les biens publics mondiaux, au cœur desquels il y a la santé et le climat. Ce qu’il faut éviter c’est qu’après la crise on considère que nous avons vécu une parenthèse, on soit victime d’amnésie et que tout repart comme avant »
j’ai comme qui dirait l’impression qu’à l’avenir les airbus, les tgv, les parfums, Montaigne et Camus ne seront plus les produits phares de notre beau pays…
les français vont-ils apprendre à être modestes ? rien n’est moins sûr…
le gros du troupeau s’en contrefout rénateau..essaie dfaire sans lui..there is no zuch thing az ‘gros du troupeau’..
les français vont-ils apprendre à être modestes ?
en rvanche t’as rien a apprende a un haredim keupu..ou halors il t’hancule tout dbout
Christiane, vous avez vu sur le blog d’Edel ? c’est super il est monté d’un cran et il conseille maintenant la lecture d’une thèse sur la vision anthropologique de l’immaturité chez Gombrowicz.
christiane, vous voyez, comme quoi il ne faut jamais désespérer, tout peut arriver !
Paul Edel conseille la lecture d’une thèse sur la vision anthropologique de l’immaturité chez Gombrowicz.
greubou !!! tu vous bien que je n’ai aucune raison d’être modeste !
greubou !!! tu vous bien que je n’ai aucune raison d’être modeste !
bsolument haucune raclure de keupu
correction : Paul Edel conseille la lecture d’une thèse sur la DIMENSION ANTHROPOLOGIQUE de l’IMMATURITE chez GOMBROWICZ.
greubou !!! ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit : moi je n’ai aucune raison d’être modeste, mais pas toi ! ni tous les autres ici ! parce que vous êtes loin d’être des lumières si tu vois ce que je veux dire !
bouguereau, pas lu La Peste — le masochisme et moi on ne fait pas bonne menage —, mais je prends un pari : combient parmi ceux qui l’ont acheté l’ont lu ? je dis 2 sur 10.
Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
on dirait du marcel dassault lassouline..faut sreprende sacrénom!
D’après ceci dans le FT, les librairies restent ouvertes comme magasins de biens essentiels aux Pays-Bas, en Belgique et à Berlin.
est ce que c’est génant que 2 sur 10 des italiens qui ont acheté le décaméron l’aient lu rénateau..voilà tout ton subliminal
« Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu… »
je ne vois pas pourquoi ?
Montaigne, Camus et Arendt ont été utilisés comme les piliers de la pensée ultra libérale actuelle.
et facebook fait juste partie du lot de ce mouvement ultra libérale.
d’ailleurs je me demande si Saul Bellow (qui avait tout bien vu avant les autres) ne le dit pas dans Herzog.
en plus si Bellow n’aimait pas Camus c’est qu’il avait de bonne raison de ne pas l’aimer.
les librairies restent ouvertes comme magasins de biens essentiels aux Pays-Bas, en Belgique et à Berlin
ce monde est une forét de symbole etc..
renato, faut pas non plus en faire un plat : la peste est un livre qui se lit en même pas une journée.
« Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu… »
c’est une hantiphrase..
Camus c’est tout de même pas Spinoza.
»
« Montaigne en saint-patron de Facebook… »
c’est une hantiphrase..
»
non c’est une tautologie.
Je ne sais pas maintenant, bouguereau, mais au college on lisait quelques segment du Décaméron ; d’ailleurs le titre n’est pas parlant. Restons a Camus, en bonne position des ventes en Italie aussi.
Pourquoi toujours traiter le corona par la peste a Oran?
Dans ces conditions, c’est pas demain la veille qu’il y aura un vaccin…
Le sauveur
Il s’est arrêté à Eboli et a trouvé la malaria…
Quand il s’est arrêté à Nzara, il trouva ebola.
Pas lu ce livre de Roth, Nemesis.
Le poliovirus , pour le souvenir qu’il a laissé sur des personnes encore en vie, la où il a été éradiqué, c’est cette cruauté de s’en prendre aux enfants.
« les librairies restent ouvertes comme magasins de biens essentiels aux Pays-Bas, en Belgique et à Berlin »
oui à Hanoï et à Hong Kong aussi :
DIMENSION ANTHROPOLOGIQUE de l’IMMATURITE chez GOMBROWICZ
hum..polo y connait ptête les ritals mais mal les polacs..c’est que c’est des sacrés engins..le gros belge qu’est mort haussi..combat titanex!..peut ête lafrenchézado dpédro dirait 2-3 trucs pertinents la dsus..mais vla..meussieu herborise cul nu et récolte la rosée..chacun ses premières necessité vitale sinon je meurs
J’avais beaucoup aimé la façon dont Alain Finkielkraut avait analysé, dans une page du Monde, l’évolution du personnage de Bucky Cantor. Comment, tel Œdipe voulant échapper aux prédictions de l’oracle, il les avait réalisées, se rendant compte qu’il avait été le porteur du virus. Apprécié aussi qu’il s’aventure dans la responsabilité du Dieu qui laisse de telles abominations survenir lâchement.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2012/10/05/malheur-et-chatiment_1769810_3260.html
J’ai trouvé dans le début du billet très intéressant le face à face Roth / Camus, Némésis / La Peste. Là où Camus écrit combat, solidarité, Résistance, Roth écrit une hécatombe, l’impuissance des victimes et cela évoque une sorte d’Extermination.
Qu’est-ce que la fatalité, qu’est-ce qui est plus fort que la fatalité ? Némésis ?
Quant à la fin du billet, on y retrouve le mordant de Passou…
comme quoi il ne faut jamais désespérer, tout peut arriver !
effectivement, quand vous avez parlé de la Némésis, je vous ai dit ROTH,et vous avez dit non, pas d’accord,pas pertinent;maintenant c’est P.Assouline qui le dit tout haut, au billet, alors moi, je ne vous parle plus ;divaguez, blaguez, je ne suis plus
de votre public;je sors, bonsoir
@hamlet dit: « Christiane, vous avez vu sur le blog d’Edel ? c’est super il est monté d’un cran et il conseille maintenant la lecture d’une thèse sur la vision anthropologique de l’immaturité chez Gombrowicz.
christiane, vous voyez, comme quoi il ne faut jamais désespérer, tout peut arriver ! »
Chic, j’y vais de ce pas !
Restons a Camus, en bonne position des ventes en Italie aussi
on ne dit pas de mal du marketing..il sautoréalise..ainsi cette phrase « Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu… » est elle en quelquesorte un satisfecit..le gros du troupeau à rempli que la main de chirac..qu’était un genre de magicien dla main gauche..main dsinge
Ici l’ignorance de beaucoup n’est pas une fatalité , c’est le seul alibi à leur cruauté. Enfin, c’est ainsi que je le plaiderais..
etalii ne soyez pas vesquée de n’e^tre pas entendue à temps, c’est que vous écrivez mal, et on ne retient rin de vos liens.
Pa rexemple, moi j’ai établi une filiation entre Montaigne Stevenson Camus Roth, et bien… personne n’a vu le chainon manquant avec Giono
Je laisse, le chien vient d’attaquer Georges… Reprendrai plus tard… Aplusse
sapré passou..encore Roth au Nobel loupé ! ça vient ça passe comme le corona et le sparadra du capitaine haddock
si tèrezoune c’est ta commise d’office dirfilou..t’as hintéret à mettre 7 slips
Le texte de Flau-Berthe alias Ecritofoiroclopine est absolument illisible.
J’appelle immédiatement EDF pour leur demander de lui couper électricité et à la gendarmerie de confisquer d’éventuels groupes électrogènes. On ne meurt pas de froid en avril.
Le narrateur est comme son auteure (sic) un con qui veut à toute force se faire plaindre. Qu’il s’adresse à un expert comptable et qu’on n’en parle plus.
Vous allez arrêter de nous faire chier avec votre Camus oui ou merde ?!
Camus est un auteur scolaire, vous comprenez, scolaiaiaiaiaiaire bordeeeeeeeel !
Il pue l’imposture votre Camus, une fois passées les années lycée…
au pédant3J
,je ne me vexe pas parce que je sais d’où ça vient en ne demande pas pourquoi;je n’avais pas mis de lien , juste dit que j’avais eu une attaque de polio dans mon adolescence; il n’y a pas de lien là-dessus;
votre sabir ne m’intéresse pas, vos cours d’anatomie, non plus,et votre psychologie, en mal d’instruments est à frémir;vous pouvez calculculer, je m’en tape de vos grimaces à vous faire hanculculer, ce qui est tout ce que vous cherchez
ton casque lourd et ta carlingue ne t’as jamais hempéché de prende des baffes..et la kamandantur ne réussit que moyenement aux larbins..reste en cuisine..avec tes tinettes et tes seau de merde..pour ton bien
et ne demande pas
Soit Roth est le nouveau produit phare de Gallimard, soit, au contraire, le pauvre Brotin-le-petit a beaucoup de papier invendu sur les bras. Assouline est chargé d’écouler le stock.
Bon les pokémons, savate & philopede, pas d’humeur, mais alors pas du tout.
L’autre vieil infect il est comme le chien de Pavlov, par roth alléché il accourt, toujours déçu de tomber sur Philip, alors y va de son sapré, pour mieux l’encululer.
Oui, hamlet c’est très juste ce qu’il retient dans l’extrait de cette thèse de Laurie Hudon, dans le rapport maturité / immaturité. Le fait que pour survivre, Jojo (et nous), devons présenter un faux visage, un masque « venu de l’extérieur » pour avoir la paix et vivre incognito le temps de l’éveil de son immaturité. Et ce n’est pas un renoncement ! C’est ce que j’avais ressenti du désir de Jojo après sa fuite : tricher, mentir dans l’apparence (le masque) et intérieurement s’abandonner au temps de l’éclosion de cette immaturité, de ce devenir en gestation jusqu’à ce que, sachant qui il est, Jojo puisse un jour entrer dans le dialogue et l’altérité.
Et ne me dites pas que j’ai encore « rien compris » de cette thèse et de l’idée directrice de Paul Edel !
Il est plus clair que vous. Ce n’est pas un reproche… mais vous glissez dans vos commentaires tant de retournements de pensées et de pitreries que parfois je m’y perds et je lis « non » quand vous avez écrit « oui ». Mais ça vient aussi de ma façon de me déplacer dans l’écrit que je lis.
Ce jour, j’ai dégusté le nouveau billet de Passou. Toute cette ironie à fleur de mots (et quelques récents commentaires) prouvent qu’il résiste à cette fatalité en virevoltant dans les mots.
tèrezoune elle kiffe les tendrons ozy..par ici la sortie scolaire
Relève-toi et reculotte-toi, boumol, pauvre fiotte, il y a longtemps que le facteur est passé.
pas « devons » mais « doit » (sujet choisi : Jojo)
Et la vieille folle dingo, elle distribue son papier cul ici. Vivement qu’ils rouvrent la Closerie.
lassouline y’en a rien a péter mon larbin..pardon y pardonne..c’est ni cruel ni pervers..c’est jusss le biznèce
« vous êtes loin d’être des lumières »
Je n’aspire qu’à être une petite veilleuse d’humanité, hamlet !
» combien parmi ceux qui l’ont acheté l’ont lu ? »
Je me souviens de la couverture de La Peste, en poche, acheté dans ma jeunesse, renato, mais ne me souviens pas de contenu. Contrairement à L’Etranger.
jusqu’au début des année 50, quand le vaccin n’existait pas, la polio frappait tres fort ,c’était un mal répandu et la terreur des parents, ce dont je me souviens bien
Beaucoup d’enfants en mouraient et la plupart restaient handicapes certains souvent boiteux avec une jambe peu atrophiée
dans l’edition que j’avais de l’ouvrage du docteur Spock qui a servi longtemps de bible aux meres néophytes il y avait un chapitre entier consacré a l’attitude à adopter en face de ces ebnfants pour les aider a supporter leur handicap
Mais ça vient aussi de ma façon de me déplacer dans l’écrit que je lis.
elle est plutôt statique dans sa biglerie à lire hommes pour femmes et cul pour tête
qu’on la retourne à ses amies « comme » et qu’elle change de disque!
corbu sans les tubars c’est comme tèrezoune sans la chtouille..hon comprend pas drh
Un Vaccin Poliomyélitique Oral (VPO) a été développé par Albert Sabin, également dans les années 50. Le VP0 contient les trois sérotypes de virus vivants, atténués à la suite de mutations. C
Ses principaux inconvénients sont sa mauvaise conservation aux températures ambiantes et son instabilité génétique, cause possible de cas extrêmement rares de « poliomyélite paralytique associée au vaccin » apparaissant quelques jours après la vaccination chez les sujets vaccinés ou leurs proches non vaccinés.
corbu c’était le soleil..céline l’au minéral..mon larbin la balance..comme toi la tripe a la mode de caen..chacun son hidéal
Gaga bouguereau évoque de son larbin, c’est vrai qu’il en a bien besoin, il ne peut rien faire tout seul, même ses besoins le pépère
, on peut observer des paralysies résiduelles occasionnant des handicaps avec des atteintes de degrés très variables. Celles-ci vont de paralysies mineures laissant une indépendance complète à des paralysies extrêmement handicapantes nécessitant une assistance respiratoire.
Certains anciens malades développent, plusieurs décennies après la poliomyélite aiguë, un syndrome « post-polio » qui se caractérise par de nouveaux déficits progressant lentement. Les causes exactes du développement de ce syndrome ne sont pas actuellement bien définies. Il pourrait être dû à la persistance du virus chez certains patients.
DHH
Comme Frida Kahlo qui attrape la polio enfant et sa jambe droite restera estropiée.
seau de merde..tinette..facteur..ha prévert y’est pas à la fête avec des larbins et des keupus
Passou, je ne sais pas si ce militaire qui a servi 9 ans en Afrique, a lu Feneon, mais en 140 signes, sur son compte twitter, il dit en gros que le PR prend les français pour des abrutis. Il a du prendre pendant 4 mois, tous les jours de la Nivaquine ( chloroquine), comme tous les autres, et qu’il n’était pas question alors de faire des simagrées pour des tests cliniques… Il est en pleine forme.
Rompez!
N’empêche que cette inspiration inavouée n’aurait pas été remarquée si des blogueurs américains ne l’avaient remarquée.billet
eh bé , tiens!
Ce matin sur France Culture Marc Aurèle et Olivier Stone Tueur 1994 autoir de la question devient-on un monstre suite à une éducation parentale désastreuse ?
@ »Qu’est-ce que la fatalité, qu’est-ce qui est plus fort que la fatalité ? Némésis ? »
non Némésis n’a rien à voir avec la fatalité, c’est la déesse qui intervient pour combattre l’Hubris !
il faut commencer par rechercher l’hubris dans ce roman et vous comprendrez la raison du titre !
Tueurs nés
1994
Olivier Stone
https://youtu.be/dB6YIo3–Do
Il me semble que Frida Kahlo s’est pris aussi une main courante de bus dans le dos, non ? Le fabuleux biopic qui lui est consacré ne mentionne pas la polio…
Un de mes meilleurs amis, violoniste et clown de rue, a précisément eu cette jambe atrophiée, suite de la polio. Il en joue (c’est pour de vrai un type formidable).
et alii : je vous ai dit non pour Roth parce que Roth fait un mauvais usage de cette déesse : il utilise Némésis pour une situation « individuelle ».
c’est juste une vision de putain d’américain : il ramène tout à l’individu ! pour les athéniens Némésis ne concernait pas les individu elle concernait la cité !
christiane : c’est clair ce que je viens de dire ou il faut que j’explicite un peu plus ?
Et puis, de toute façon, ce n’est plus une épidémie, mais une pandémie. Qui n’a aucun affect, bien sûr.Qui n’est pas « cruelle », en soi. Dont les effets sont cruels, oui. La phrase « sa menace est perverse » est joliment tournée, (les deux terminaisons de « menace » et perverse » se répondant), mais elle ne recouvre qu’une réalité humaine, alors que, dit comme ça, on a l’impression qu’il y a une intention derrière…
Bref.
Traitons le coronavirus de la manière qu’il convient, la seule à mon sens, la scientifique… Non ?
On verra après, pour la littérature, ce qu’il en sort. Pour l’instant, on est en plein dedans, on rame.
Dans Testament, il me semble que Gombrowicz raconte qu’un de ses parents, sa mère, je crois, mentait énormément et qu’il en a été marqué. On a l’impression qu’ensuite ses personnages essaient souvent de prendre contact avec la réalité à travers l’épaisseur de cet écran primitif, souvent grotesque, et premier dans le cerveau de l’écrivain, (comme par exemple chez la comtesse Fritouille, soi-disant végétarienne mais chez qui le sang est partout). Au dernier chapitre de l’œuvre, Cosmos on ne peut plus rien voir ni savoir. Le mensonge semble avoir contaminé l’Univers entier. Il y a une idée nietzschéenne dans cette vision (voir Vérité et mensonge au sens extra-moral qui fournit à mon avis une piste fondamentale et incontournable qui a pu canaliser la création de G., et le petit texte d’Alexandre Koyré, Réflexions sur le mensonge reparu chez Allia).
Pour le reste, Gombrowicz, à la lecture de Kronos me semble avoir été un homme très libre. Il y a forcément un lien entre cette liberté bohème et le nœud de son œuvre, mais difficile à trouver, tant l’écrivain se refuse à écrire à découvert et piège ses livres. Le thème de l’homme qui ne peut s’extraire de l’enfance est non seulement très secondaire (secondaire, certes, comme une scène primitive), mais je suis aussi persuadé qu’il ne s’agit que d’un écran factice destiné à cacher l’essentiel. Sans que personne ne le sache, l’enfant a réussi à s’extraire de l’enfance, à s’en évader mais cela doit rester secret. Je me demande s’il n’y a pas sur ce point un lien entre les livres de Gombrowicz l’extraordinaire trilogie d’Agota Kristof. Il faudrait travailler sur les textes pour ne pas dire trop de bêtises, surtout pour ne pas tomber dans l’à-peu-près dont on est gavé ici, et je suis dans tout autre chose pour le moment.
le fait d’utiliser Camus, Montaigne et Arendt a permis aux penseurs ultra libéraux de mieu nous enfumer !
il suffit d’écouter Finkielkrault parler de Camus, ou même de Rousseau : le rousseauisme de gauche !
alors ça c’est le plus grand enfumage intellectuel des vingt dernières années : Hobbes de droite et Rousseau de gauche.
alors qu’aujourd’hui on se rend compte avec ce virus de l’exact contraire : Hobbes, père fondateur du libéralisme, attend des gouvernants de protéger leur peuple afin de préserver la liberté de chaque individu.
exactement ce que n’ont pas fait les gouvernements européens, de droite comme de gauche, ils ont mis la vie de leurs citoyens en danger et ils ont entravé leur liberté, en favorisant les injustices sociales au détriments de la santé et la justice !
rousseau ? la nature ? c’est le penseur de la droite libertaire post 68arde qui aura foute le bordel dans les pays occidentaux !
donc tout le contraire de ce qu’on nous raconte.
greubou ne me fait pas dire ce je n’ai pas dit : quand je parle de Hobbes il ne s’agit pas de Calvin et Hobbes !!!
Et Marc Aurèle.(2/4)
bien envoyé dans l’article du monde,et à se l’approprier:
l’autre pathologie de Bucky Cantor : la pathologie de l’explication.
Elle a 18 ans. C’est à Mexico. Une barre métallique qui la transperce de part en part et l’empêchera de porter des enfants.
un peu comme la petite Joy affectée d’un cancer à la jambe que Richard Kraft doit amputer… Une gamine incroyablement intelligente… Personne n’a parlé de ce roman (1994) qui vient d’être traduit. Il est vrai qu’il n’est pas le meilleur des dix.
(Richard POWERS, Opération Ame errante).
Il a parfois des accents rothiens, mais bon j’ai pas lu non plus… Némésis.
Mais etalli, je vous trouve incroyablement vulgaire par moment, alors que vous aviez commencé à vous rapprocher, FMLP. Je n’ai assurément point pensé à VOTRE polyomiélite, puis me suis souvenu… C’est à se demander si vous n’auriez pas, vous non plus, un poil de paranoïa persistante. Je sais bien que le drame des paranoïaques, c’est qu’ils ont aussi des vrais ennemis, m’enfin moi j’en fais pas partie, et n’ai nul besoin de bouc-émissaires pour pouvoir exister un brin icite !
@ chalu-lu : vous avez réussi à lire le 2e chapitre ? Mais pourquoi s’infliger pareil supplice, si ce n’est le plaisir coquet de faire un bon mot par jour, pour vous détendre à peu de frais ? Vous ne mettez pas nécessairement les rieurs toujours du côté de votre clavier non tempéré. Pourquoi mépriser ainsi les erdéliens qui entendraient se lancer dans un galop d’essai ? Regardez jzmn, lui, l’a pas peur du KANDIRATON ? Ou bouguereau qui s’essaie à peaufiner son style Guyotatesque… Vous feraient-ils quelque ombrage et comme uen rage à ne point oser essayer vous-même, alors que vos chapitres sont ultra peaufinés depuis des plomges ? Allez, envoyez les nous, qu’on puisse comparer, hein… –
Et puis encore ceci : désolé, mais les considérations d’Echenoz sur la garde-robe de Ravel ou les cuisses de Zatopek, moi j’avais trouvé ça, hach’ment intéressant comme problématique littéraire. Enfin brefl.
hamlet, j’ai écrit : »qu’est-ce qui est plus fort que la fatalité ? Némésis. »
Relisez les quatre premières lignes de l’article de Finkiekraut :
« aux hommes qui volontairement ou malgré eux, transgressent toutes les limites, empruntent la voie de l’outrage ou de l’outrance et succombent ce faisant, à l’Hubris, les Grecs promettaient la vengeance de Némésis. Cette messagère de justice, nous disent Platon et les tragiques, sanctionne la démesure par un châtiment approprié. »
Nous avons l’équivalent de nos jours. Souvenez-vous, lors de l’incendie de Notre-Dame, ce qu’on a pu entendre comme équivalent de cette Némésis.
Et actuellement avec cette pandémie, la recherche de boucs émissaires, les coupables vite trouvés et condamnés… (justement ceux qui transportent le virus ailleurs). Des humains à la « colère de Dieu », il n’y a qu’un pas qui sera vite franchi par certains.
Tout n’est pas fatalité et dans les causes, il faut trier ce qui ce qui se relie à une superstition, une croyance et ce qui est de source scientifique.
@chaloux : l’immaturité c’est surtout Ferdydurke, et dans tous ces autres on retrouve la critique de la « forme ».
et les 2 sont liés, car mettre en avant la « forme » c’est un signe d’immaturité.
et c’est pour ça qu’il se fout de la « gueule » de le Clezio, relisez son commentaire : il s’agit chez le Clezio d’une posture qu’il se donne, il fait la « gueule » par principe.
sûr que quand on a grandi en Pologne dans les conditions qu’on sait, tomber sur un jeune type qui a tout pour lui mais qui se complait dans la contrition et l’auto flagellation juste pour par posture, forcément ça fout les boules si vous voyez ce que je veux dire !
c’est ça que Gombro ne supporte pas : quand on est jeune;, beau et riche et bien il faut l’afficher, l’assumer et en profiter !
après ça, le fait que le Clezio ait pu enfumer tout le monde : lecteurs, critiques etc… qui sont entrés dans ce jeu, cela signifie qu’ils n’ont juste tenu compte que de la forme et non pas du fond, ce qui pour Gombro est le signe d’une infantilisation.
et voilà comment ça marche chez Gombro !
du coup dans on dit des trucs du genre l’homme c’est le style, ou Flaubert ah quel style… tout ça c’est des trucs totalement infantiles !
et aujourd’hui on en fait les frais avec ce virus à la con !
C’est une maison bleue, Passou, de mémoire, avait fait la visite, comme JMG.
https://www.lesoir.be/art/%252Ftoute-une-vie-a-la-maison-bleue_t-20030115-Z0MPNK.html
Oui, Gigi, ça m’amuse. Mais je n’ai pas pu lire le tout. Impossible. Une nouvelle pleurnicharde qui n’existerait pas avec l’intervention d’un expert-comptable sensé c’est absolument ridicule. La pauvre Bourdassoclopine ignore ce qu’est la littérature. Elle y aspire sans y réfléchir. Laissons cela.
Pour le reste, occupe-toi de tes vieilles miches, STP.
je me sers des mots des bottomerdéliens qui se croient distingués à s’entr’imiter surtout en interdits de (fais pas ci, fais pas ça)
’hubris est le corollaire du « présentisme » et de l’effondrement dont il est question dans cet article : sortir du présentisme pour habiter le monde de demain
« L’hubris est le thème principal de la tragédie.
Le concept d’hubris est tiré non seulement de la philosophie grecque – on le retrouve chez Platon et Aristote – mais également du théâtre, où il permet de raconter de grandes épopées, où le succès monte à la tête du héros, qui prétend se hisser au rang des dieux ; il est alors impitoyablement remis à sa place par Némésis, la déesse de la Justice rétributive.
Les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre ( proverbe grec)
Ne restons pas dans la cécité ! Une cécité qui vient de loin ! »
on peut écrire le mot « ubris » en alphabet grec mais ce n’est pas écrit sur le site d’où j’ai copié
@ »Cette messagère de justice, nous disent Platon et les tragiques, sanctionne la démesure par un châtiment approprié. »
mais il ne s’agit jamais d’une sanction « individuelle » comme dans le livre de Roth !!!
c’est là où Roth a pris un titre qui ne correspond pas à ce qu’il raconte !
christiane vous parlez une autre langue ? on peut communiquer en polonais si vous voulez ?
Merci, Janssen J-J, vous m’évitez de répondre à ces deux-là !
« Mais etalli, je vous trouve incroyablement vulgaire…
@ chalu-lu : si ce n’est le plaisir coquet de faire un bon mot par jour, pour vous détendre à peu de frais ? Vous ne mettez pas nécessairement les rieurs toujours du côté de votre clavier non tempéré. Vous feraient-ils quelque ombrage et comme une rage ? Allez, envoyez les nous, qu’on puisse comparer, hein… »
Excellent !
Le syndrome d’ hubris : la fascination du pouvoir
@hamlet
CUT !
J’ai pas bien compris le lien entre Flaubert et le virus, hamlet !
JJJ,
vous avez oublié sanisette : « Marie Sasseur dit: »
Et la vieille folle dingo, elle distribue son papier cul ici. Vivement qu’ils rouvrent la Closerie. »
Madame MOI est vexée ?
christiane voilà ce qu’on peut lire page 10 de la thèse mise en lien par Edel :
« Tandis que chez Kundera l’immaturité est associée aux notions de kitsch et de lyrisme et désigne l’attitude de ceux qui refusent de regarder le monde tel qu’il se présente, l’immaturité gombrowiczéenne s’oppose à la forme et fait partie intégrante de l’existence humaine. Synonyme de chaos et d’inachèvement, l’immaturité gombrowiczéenne est chargée d’une connotation anthropologique: c’est pourquoi nous pensons qu’il est pertinent d’établir des analogies entre cette notion et la théorie de la néoténie de Dany-Robert Dufour. »
immaturité : inachèvement : néoténie !!!
alors là, si j’avais imaginé lire un jour la thèse que je défends…
trop drôle !
si ce ,’est pas de l’ubris de vouloir traiter les gens en petit garçon , et s’arroger le droit de les « instituer » (voir la notion d’instituer la vie »,) de nier leur histoire singumlière, qu’est ce que c’est?
c’est plus que vulgaire, c’est abject
ce n’est pas nouveau que l’enfant soit « interprété » comme « philosophe »
L’enfant philosophe, avenir de l’humanité ?
Jacques Lévine, psychologue du développement et psychanalyste pour enfants,
Geneviève Chambard, animatrice d’ateliers de philosophie en collège.
Jacques Lévine et de nombreux enseignants mettent en place depuis des années des Ateliers de Philosophie AGSAS, Ateliers de Réflexion sur la Condition Humaine, dans les classes, dès la Moyenne Section de Maternelle jusqu’à la classe de troisième de Collège, en SEGPA, en IME… Un travail approfondi d’analyse, de recherche et de réflexion, lui a permis d’élaborer un livre intitulé L’enfant philosophe, avenir de l’humanité ? Ateliers AGSAS de Réflexion sur la Condition Humaine, publié très prochainement. Comme on peut le voir, le titre, qui présente comme centrale la réflexion sur la Condition Humaine, ne donne pas la priorité – sans les négliger – aux processus que développe la Discussion à Visée Philosophique – DVP (problématisation, argumentation, conceptualisation).
@ Pour le reste, occupe-toi de tes vieilles miches,
Je m’occupe de ce qui me préoccupe. Normal, non ?
Et vous…, vous me préoccupez souvent, ad’honk.
NB/ Georges est vivant, sain et sauf. Il a eu chaud. On a eu vraiment peur ! Une heure avant de le retrouver ! On l’a bien soigné après avoir rèussi à l’extirper de sa cache. On n’a pas fait les gestes barrière avec lui, le C19 n’est pas transmissible entre nous.
de l’ubris de vouloir traiter les gens en petit garçon , et s’arroger le droit de les « instituer » (voir la notion d’instituer la vie »,)
ie les déposséder sans contrepartie (de valeur comparable pour eux)
@ »si c’est pas de l’ubris de vouloir traiter les gens en petit garçon »
non c’est pas ça l’hubris.
l’ubris c’est quoi ?
l’ubris c’est un truc qui vient s’opposer à la nature de l’homme afin de créer les conditions permettant de gérer la cité.
la nature de l’homme c’est quoi ? la nature de l’homme c’est la volonté de puissance, c’est accroitre son pouvoir, sa puissance, sa richesse, sa domination etc…
ça c’est le signe de son immaturité.
ce désir individuel nuit à la cité, à la collectivité, au vivre ensemble, au bien commun etc…
cela réveille Némésis, elle se fâche toute rouge, brandit ses poings et intervient alors pour restaurer par la violence l’équilibre et l’harmonie du monde.
voilà comment ça marche.
et ce mythe grec devrait être appris dans toutes écoles à la maternelle !
interrogation écrite :
citez-moi tous les textes de Platon / Socrate dans lesquels nous retrouvons ce thème Ubris / Némésis.
vous avez 30 mn pour rendre vos copies !
et là nous allons voir si vous êtes des lumières !
et sans regarder sur google ou sur wiki !!!!!!!!!
Toi Gigi la visqueuse, tu ne me préoccupas pas, tu m’amuses. Comme la pauvre vieille Cricri Gobe Tout. à qui tu fais tant bien. Amusez-vous.
NB/ Georges est vivant, sain et sauf. Il a eu chaud. On a eu vraiment peur ! Une heure avant de le retrouver ! On l’a bien soigné après avoir rèussi à l’extirper de sa cache. On n’a pas fait les gestes barrière avec lui, le C19 n’est pas transmissible entre nous.
Qui est Georges ?
il y a des ateliers de « philosophie » avec des enfants en primaire ,peut-être maternelle(il faut vérifier ») où ils travaillent en jouant sur ces questions anthropologiques
si, c’est du désir de puissance et de domination-comme bien ressenti par Clopine -de traiter l’autre en « enfant » totalement inconscient de ce qui se joue, même en envoyant une réécriture surtout pseudo poétique- pour se mettre en scène
:mais je ne sais pas ce qu’en dit « le professeur forgeron »
L’hubris est la démesure chez les grecs, le synonyme de tous les excès.
L’image de couverture, sur l’édition française de ce livre Nemesis, devait en dire plus sur la mythologie.
Simplement, Neuhoff, habitué des after sélect, comme l’avait rencontré Delaporte ( pourvu qu’il aille bien), s’etait encore fendu d’une illustration personnelle :
« Que les personnes âgées se rassurent. La mort n’est pas faite que pour eux. »
https://amp.lefigaro.fr/livres/2012/10/04/03005-20121004ARTFIG00667–nemesis-un-ete-44-a-newark.php
alors là, si j’avais imaginé lire un jour la thèse que je défends…
trop drôle !
Hamlet
Vous, vous défendez la thèse que le fœtus doit naître plus tard et donc passer deux ans et demi dans le ventre de sa mère. Si j’ai bien suivi.
Quant à l’idée aujourd’hui diffusée selon laquelle le droit a pour fonction d’« instituer la vie », j’ai consacré deux séminaires à montrer qu’elle se fonde sur un contresens. La locution latine (vitam instituere) n’a d’autre sens que pédagogique. Elle ne dit pas que la loi, ou le droit, ou un quelconque tiers, instituent la vie ; elle dit seulement que le maître d’école enseigne (instituere) les préceptes de la vie éthique et pratique (vitam) à ses élèves ; ou que le disciple conduit sa vie conformément à ces préceptes (le sujet du verbe instituere n’étant alors plus le maître, mais le disciple). Il n’existe aucun contexte juridique de cette formule, aucun texte juridique où elle est reprise – et notamment pas Digeste 1, 3, 1, où l’on a tenté de faire croire (et même réussi à faire croire à des juristes apparemment hors d’état de lire ce texte par eux-mêmes) qu’elle avait son siège.
https://journals.openedition.org/annuaire-ehess/18891
, on touche du doigt, à propos d’un détail philologique, à quel point l’étude des textes reste un garde-fou nécessaire contre certains dérapages, repris en chœur comme vérité première, sans nul souci d’aucun contrôle. Ces trois premiers séminaires ont été l’occasion de discuter de la fonction critique de l’histoire – et particulièrement de l’histoire du droit.
il y a des atreliers de philosophie en maternelle,j’ai vérifié, mais faites le vous-mêmes poue en croire VOS yeux
Le projet des Petites Lumières, créé en 2014 par Chiara Pastorini, est d’accompagner les enfants (et les adolescents !) dans la découverte de la philosophie de façon ludique, en associant néanmoins la pratique très interactive de l’échange non seulement à une activité artistique, mais aussi à des références philosophiques classiques.
Ne soyez pas surpris : c’est possible dès 4 ans !
Et, depuis le début, nous avons initié à la philosophie plus de 10.000 enfants !
Voici le déroulement d’un atelier type : à travers des situations incarnées par des marionnettes-philosophes, les enfants sont invités à aborder un thème. Ce dernier peut se présenter sous forme de question philosophique et être orienté vers une définition. Par exemple : Qu’est-ce que la liberté ? Qu’est-ce que la peur ? Qu’est-ce que grandir ?… Il peut s’agir d’une question philosophique non orientée vers une définition : Quelles sont les différences entre une poupée et nous ? À quoi sert une maman ? Sommes-nous libres de faire tout ce que l’on veut ?… Ou encore, le thème peut être donné sous forme de terme inducteur (L’amour, L’amitié, Le bonheur, La peur…) ou de confrontation entre deux notions : Les filles et les garçons, La vie et la mort, Le jeu et le travail…
Lorsque la situation le requiert, l’atelier peut commencer par une petite séance de relaxation. Les enfants sont invités à fermer les yeux, à se concentrer sur leur corps et à écouter leur respiration. Cette pratique de l’attention permet de se recentrer et de retourner au calme émotionnel, ce qui favorise la disponibilité du cerveau pour penser et réfléchir. Quelques minutes généralement suffisent pour
Inspirée par les travaux de Matthew Lipman, considéré comme le père fondateur de la philosophie pour enfants pendant les années ’70 aux Etats Unis, la méthode des Petites Lumières peut être définie comme « holistique ».
D’un point de vue logique (mais pas forcement chronologique) nous pouvons reconnaître deux phases philosophiques principales dans notre pratique :
1) une phase de pratique verbale ;
2) une phase de pratique artistique (déclinée dans les formes du dessin, de la peinture, de la sculpture, du théâtre, de la danse, de la musique, du cinéma, de l’écriture etc. selon les compétences de l’intervenant).
Si, de premier abord, ces deux parties peuvent sembler indépendantes, eh bien, nous pensons, au contraire, que la pratique verbale et la pratique artistique sont complètement interdépendantes et toutes deux nécessaires pour les démarches philosophiques de conceptualisation, argumentation et problématisation.
Tandis que l’ennemi est dans nos murs, certains dissertent encore sur l’Hubris et la Némésis…
Némésis :
« son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir. »
L’épidémie ici est un arrière plan discret. Le sujet du roman c’est l’incompréhension d’un homme qui croyant au Destin, réalise que l’existence consiste à s’adapter aux aléas.
3lignes
et Gombro son
Cours de philosophie en six heures un quart
Pour Rose : connaissez-vous Sylvie Stéphanides ? C’est une « proustienne » et pianiste, qui a eu la jolie idée d’enregistrer, pour son papa loin d’elle, un morceau chaque jour…
Je trouve que cela touche juste… Sylvie Stéphanides s’est aussi élevée contre l’injonction de « d’obliger les enfants au travail scolaire » pendant ce confinement. En ce sens, elle rejoint une psychanalyste qui, il y a deux ou trois jours, sur radio france culture, enjoignait les auditeurs à « foutre la paix » aux mômes, si les parents (qui ne sont pas des maîtres) s’énervaient là autour. Il valait mieux de la douceur entre générations qu’acte éducatif, selon elle…
Eh bien, il me semble que Sylvie Stéphanides en est un bon exemple, non ?
De tous vos romans, Némésis semble être celui où vous exposez le plus votre propre vision de l’existence.
Philip Roth – En effet, je pense que tout dans la vie est une question de chance ou de malchance. Je ne crois pas à la psychanalyse, ni à un inconscient qui nous guiderait dans nos choix. Nous avons seulement la chance ou la malchance de faire certaines rencontres qui seront bonnes ou mauvaises pour nous. Ma première femme, par exemple, s’est révélée être une criminelle – elle volait sans cesse, mentait, etc. – or je ne l’avais pas choisie pour ça, je déteste les criminels. Mais voilà, j’ai eu la malchance d’épouser la mauvaise personne. Les psychanalystes diraient que je l’ai choisie inconsciemment : je n’y crois pas, mais cela rejoint d’une certaine façon mon point de vue selon lequel, face à la vie, nous sommes des innocents. Il y a une forme d’innocence en chacun de nous dans la façon dont nous abordons nos vies.
Soleil Vert, il est dommage que vous réduisiez ce roman de Roth, en énonçant » en meme temps » une nécessité inverse. Je préfère encore lire ce qu’a découvert Neuhoff ( un scoop?)…tout en se baffrant de canapés…;-)
Et Alii, comme quoi on peut être un génie littéraire et dire cependnt de grosses, grosses, grosses conneries.
comme quoi on peut être un génie littéraire et dire cependnt de grosses, grosses, grosses conneries.
pas uniquement littéraire, mais qu’est ce que vous commentez ainsi?
Quelqu’un se souvient de l’asiatique ?
»
Jazzi dit: à
Tandis que l’ennemi est dans nos murs, certains dissertent encore sur l’Hubris et la Némésis…
»
hé oui, et même que si tu avais en peu de jugeote tu verrais que si l’ennemi est dans nos murs c’est bien à cause de l’hubris dont nos sociétés se sont rendus coupables.
du coup cet ennemi n’est que notre Némésis qui vient nous le faire payer !
Jazzi en plus Némésis est le sujet de passou, pour une fois qu’on parle de son article je vois pas le problème !
il faudrait accorder au moins 10% de vos commentaires à ce que dit passou, ce serait la moindre des politesses.
disons 5%
allez 2% et on en reste là !
??? Je commente ainsi, Et Alii, l’opinion de Philip Roth que les vies se déroulent, non à l’ombre de nos vies psychiques, non déterminées par les rapports sociaux, mais par le « hasard ». Ce qui est tout de même une grosse, grosse, grosse connerie… (s’il faut me répéter, bien sûr).
Clopine, savez-vous que bien des psychanalystes qui croient à l’inconscient (freudien!) considèrent bien de leurs confrères comme des « criminels »?
@hamlet dit: à
allez 2% et on en reste là !
2% de 65 millions, c’est économiquement acceptable
S’agissant naturellement des 2% les moins productifs
est-ce une » connerie » que de ne pas admettre la grille freudienne? Le monde antique ne l’avait pas, que je sache, et Philip Roth peut bien ne pas vouloir qu’on la lui applique.
D’autant que littérairement, ça peut donner des choses cocasses. Ou très prévisibles, l’un n’excluant pas l’autre.
Trés déçu par la très nombrilique suite de certaine nouvelle. C’est lourd,long, taillé à la hache pour les psychologies, des coupures massives s’imposent.
« En effet, je pense que tout dans la vie est une question de chance ou de malchance. »
C’est la sagesse même.
« Voilà à peu près ce qu’elle disait : l’héritage, comme le milieu où nous avons grandi et le statut social, sont des cartes que l’on distribue à l’aveuglette au début du jeu. Il n’y a aucune liberté là-dedans : on se contente de prendre ce que le monde nous donne arbitrairement. Mais, poursuivait ta mère, la question est de savoir comment chacun dispose des cartes qu’il a reçues. Il y en a qui jouent formidablement avec des cartes médiocres, et d’autres qui font exactement le contraire : ils gaspillent et perdent tout, même avec des cartes exceptionnelles ! Voilà où réside notre liberté : nous sommes libres de jouer avec les cartes que l’on nous a distribuées. Et nous sommes également libres d’y jouer comme nous l’entendons, en fonction – là est l’ironie – de la chance de chacun, de sa patience, de son intelligence, son intuition et son audace : vertus qui sont également des cartes distribuées au hasard au début du jeu. Que reste-t-il donc de la liberté de choix dans ce cas ? Pas grand-chose, selon ta mère, sauf peut-être la liberté de rire de notre situation ou de la déplorer, de jouer ou de ne plus jouer, d’essayer plus ou moins de comprendre les tenants et les aboutissants ou d’y renoncer, bref – nous avons le choix entre passer notre vie sur le qui-vive ou dans l’inertie. C’est en gros ce que disait ta mère, mais avec des mots à moi. Pas les siens. Avec les siens, je n’en suis pas capable »
Extrait de « Une histoire d’amour et de ténèbres » Amos Oz.
@ hamlet @ et alii
Ça va les deux monstres comiques du cirque forain de la Rdl, Zinzino et Follette !
Vous allez nous faire marrer longtemps avec vos commentaires de tarés ?! Rien d’autre à foutre ?
C’est fini vos numéros d’acrobatie pseudo-intello-merdique à la con ?
Non mais quel duo de sinoques !
»
rose dit: à
alors là, si j’avais imaginé lire un jour la thèse que je défends…
trop drôle !
Hamlet
Vous, vous défendez la thèse que le fœtus doit naître plus tard et donc passer deux ans et demi dans le ventre de sa mère. Si j’ai bien suivi.
»
non, l’idée en laquelle je crois c’est de dire que l’immaturité de l’adulte est liée au fait que nous sommes une espèce néoténique.
cela correspond à une des premières intuitions de Freud, on l’a retrouve dans son premier traité de psychologie.
l’idée de faire naitre l’humain à maturité n’était qu’un moyen de prouver que cette intuition était vraie.
Rose : ce qui permettait aussi de voir quel serait le comportement d’un humain exempt de cette immaturité : de la SF quoi
C’est vrai que le propos de Roth semble être démenti par d’autres de ces ouvrages.
Pour en revenir à Némésis imaginons Eugène Cantor dans la peau d’un superhéros de BD balancé dans un monde qui n’en a cure.
Godard sur insta, pour la théorie de l’information, le corona, par saut et gambade… Une masterclass
«Le virus est une communication, il a besoin d’un autre, d’aller chez le voisin, comme certains oiseaux, pour y entrer. Comme quand on envoie un message sur un réseau, on a besoin de l’autre pour entrer chez lui», disait-il en substance, évoquant la théorie de l’information. Et plus tard, à nouveau : «Le virus est une communication : comme ce qu’on est en train de faire… dont on ne va pas mourir, mais peut-être qu’on n’arrive pas à bien en vivre.»
hamlet dit: à
allez 2% et on en reste là !
hamlet dit: à
Jazzi en plus Némésis est le sujet de passou, pour une fois qu’on parle de son article je vois pas le problème !
il faudrait accorder au moins 10% de vos commentaires à ce que dit passou, ce serait la moindre des politesses.
disons 5%
Je le comprends, l’admets, l’admire : mais lorsque l’on sait tout sur l’hubris et rien sur la Nemésis, hein ? Comment s’est-y que l’on fait ?
« La marche est une vertu, le tourisme de masse un péché mortel. »
Werner Herzog
Selon un etude de l’institu israélien Weizmann, publié par Nature il me semble en 2017, les virus communiquent entre eux pour savoir s’il faut ou non attaquer une bactérie, et détectent les signaux chimiques laissés par leurs congénères afin de décider si tuer ou infecter leurs hôtes.
Dear Renato, Herzog comme Godard ont biberonné aux années septante, sagesse qui produit du Cohn-Bendit en politique, génération de jouisseurs sans péchés ni religion sauf écologique quand le numérique est apparu. Lacarrière aussi était un marcheur, malheureusement moins célébré que Romilly aujourd’hui.
(J. Ext, 8.4.20, @ 9.04)
1°) – @ r. « …détectent les signaux chimiques laissés par leurs congénères afin de décider si tuer ou infecter leurs hôtes ».
-> belle projection anthropomorphique qui ravira notre ami Bruno Latour… La question est de savoir si les virus apprennent des humains ou si les humains découvrent chez eux des calculs collectifs de ce genre qui auraient constitué une modalité d’action invariante parmi les microbes.
Cela dit… que faire de cette info, et surtout dans le débat némésis/hubris.
2°) – @ h. – > Je ne pense pas du tout que l’enjeu de « l’immaturité » (tel qu’on essaie de la cerner dans l’œuvre de WG) réside dans les débuts d’explication que l’on en a donné jusqu’à présent. Je m’en occupe, Tokup.
3°) – @ rôz – Des nouvelles de Georges. Notre vieux coq placide et philosophe guide chaque jour Viviane et Monique sur le chemin de leur émancipation jardinière. Ce sont les trois seules créatures vivantes parmi nous, que nous ne nous lassons pas d’observer durant ces jours de confinement verdoyant. Et nous entrevoyons et méditions sur les trésors de leur intelligence. Ces trois créatures nous aident à vivre, à lire, à méditer, à nous apaiser. Hier aprés-midi, Georges a été attaqué par un chien de chasse jailli de derrière la haie non clôturée. Nous eûmes tous les 5 la peur de notre vie. Au bout d’une heure, nous avons retrouvé Georges terrorisé, caché sous un vieil abreuvoir derrière une charrette à bras. Il avait réussi à échapper au chien, grâce à une vieille ruse de sioux. Nous mîmes plus d’une heure à le rassurer dans mes bras pendant que chérie lui soignait les pattes avec de la vaseline calmante. Ses ergots de 4 cm chacun ont dû effrayer le chien qui a laissé tombé. Georges s’en est tiré avec deux ou trois rémiges en moins, mais sain et sauf. Je pense qu’ils ont passé une bonne nuit tous les trois, canigés. Il gloussait de sérénité retrouvée vers 20 h, au moment de se coucher sur leur perchoir, avec double ration de graines.
4°) – Je ne crois pas hélas que la sorte du confinement français soit pour la date annoncée. Nous allons encore pas mal souffrir du confinement. Pour l’instant, en dépit, nous devons considérer, comme Hartmut Rosa, vivre un moment social miraculeux de décélération du temps. Miraculeux en ce que personne ne l’avait programmé sur cette terre, hormis peut-être quelques microbes décidés à nous avertir de la précarité de notre condition anthropocène. Le signal émis est bien que si nous ne les écoutons pas, ils ne nous avertirons pas une 2e fois.
Bonne médiation et journée à toutes. Nous avons encore un petit sursis collectif d’une journée. Transformons la en utile sursaut.
Philip Roth avait la plus jolie en face de lui.
Cela dit… que faire de cette info
hen plus c’est trop fin pour qutu tla carres au cul quelle dirait bonne clopine
Un débat némésis/hubris, où ça ?
l’enjeu de « l’immaturité »
la galaxie pipi caca prout à keupu à pied par la chine
renato dit: à
Selon un etude de l’institu israélien Weizmann, publié par Nature etc.
Comptons sur le talent des écrivain.e.s intervenant ici pour imaginer ce colloque entre deux virus, en smoking, assis dans des fauteuils, coupe de champagne en main, en train de délibérer ainsi que deux banquiers de leur plan d’action : tuer ou infecter ?
« La marche est une vertu, le tourisme de masse un péché mortel. »
..t’es mieux en lombard suisse antifrançais proaméricain rénateau..par donald simpson et dizney
Fénéons :
Rattrapé par Némésis, le commentateur bouguereau qui les lui avait brisées a été abelardé.
Godard sur insta
si tul vois ni ne l’entend godard c’est comme un camembert pasteurizé qui sort du frigo..y pue pas assez des pieds pour passer houtre comme toi tèrezoune
RENATOn’est pasxénophobe,il ne cherche pas à faire rigoler à tous coups les gens en S’pockant ça ce n’est pas de l’humour,c’estun effet d’immaturité
bonne journée
ha si nous étions tous des hydropathes alesquia
RENATOn
ça a son pti air égyptien à pti bidon..c’est à garder
Donald Simpson Bell, héros de la bataille de la Somme, fut un grand footballeur anglais, bouguereau.
pour la science
e 28 février 2020, Christian Drosten, directeur de l’institut de virologie à l’hôpital universitaire de la Charité, à Berlin, indique sur son compte Twitter qu’il a, avec son équipe, séquencé le nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2, provenant d’un patient berlinois infecté en Italie. Le génome ressemblait beaucoup à celui du virus d’un autre malade, habitant quant à lui Munich, en Bavière. Or ce patient était un maillon de la première chaîne d’infection découverte en Allemagne à la fin du mois de janvier.
Le virologue en a déduit que l’épidémie en Bavière n’avait pas été complètement vaincue et que le virus avait franchi les Alpes pour atteindre l’Italie sans être détecté. De fait, les deux séquences portaient les trois mêmes mutations qui les distinguaient des premiers échantillons venus de Chine. Une autre explication était toutefois possible : une variante chinoise du virus déjà porteuse des trois mutations aurait pu atteindre les deux pays simultanément. Christian Drosten a bien tweeté que ses résultats « n’étaient pas suffisants pour prouver un lien entre Munich et l’Italie », mais certains n’en ont pas tenu compte…
yavait pas que fainéon comme oneliner..une vraie proximité d’avec la presse aurait pu produire des genres
tiens rénateau j’ai lu par exemple que nietzlche et ses brèves étaient ptête du au fait qu’il devait utiliser une machine a écrire..un machin bizarre a demi forme de virus..hou que ça va se loger
Cependant, comme le virus s’est jusqu’à présent peu modifié, les réponses sont rarement claires. Bette Korber, biologiste au laboratoire national de Los Alamos, précise : « Le virus se transformant lentement pendant la pandémie, les chercheurs en sont réduits à émettre des hypothèses, et seulement des hypothèses, que l’on ne peut pas prendre pour des faits établis. »
Au début, c’était plus facile, explique Kristian Andersen, biologiste à l’institut Scripps, à La Jolla, en Californie. La première séquence obtenue début janvier a répondu à la question fondamentale : quel est l’agent pathogène à l’origine de la maladie ? Les séquences suivantes étaient presque identiques, ce qui plaidait pour un unique passage de l’animal à l’homme. Dans le cas contraire, les scientifiques auraient constaté une plus grande diversité génétique chez les virus des premières personnes infectées.
Un débat némésis/hubris, où ça ?
Là
enfin que c’était la forme qui l’avait adapté..un peu comme tèrezoune qui pendouille..pour taper tu dois tnir la corde avec les dents..ça a des conséquences
Imaginez une version géante du jeu de « passe-parole » dans lequel un premier participant chuchote une phrase à deux autres, chacun faisant de même, et ainsi de suite. Dans la chaîne de transmission, des erreurs se produisent parfois et au bout du compte on obtiendrait différentes versions de la phrase initiale. En recueillant toutes les phrases et en les analysant, vous pourriez reconstituer leurs histoires, dans quel ordre les petites différences se sont produites, quelles chaînes de joueurs elles ont empruntées, et même la longueur de ces chaînes… Les virologues et les généticiens font de même avec les génomes des virus à partir de leurs points communs et de leurs différences : ils déterminent ainsi l’histoire des multiples souches de SARS-CoV-2 et peuvent même repérer des chaînes de propagation qui avaient jusqu’alors échappé aux médecins.
une vraie proximité d’avec la presse aurait pu produire des genres
matznef c’était couçicouça qu’il dirait dirphiloo..
À un moment, bouguereau, Nietzsche a déclaré que lire et écrire pendant plus de vingt minutes devenait de plus en plus douloureux jour après jour, mais sa production intellectuelle ne semblait pas décliner en 1881, il achète donc une machine à écrire, et puisqu’il voulait un modèle facile à transporter, lui permettant de voyager pour s’installer dans des endroits aux climats plus sains, il choisit la Malling-Hansen Writing Ball. En la regardant on ne peut ne pas songer aux Machines Celibataires.
qu’est-ce qu’elle écrit bien, atalli, quand elle veut pas citer ses sources vu qu’elle pense parfois des choses par elle-même !
mieux que bouguereau, y’a pas d’mal, qui dirait dirgodbougrelon’, Hein !
@ on ne peut ne pas songer
J’aime beaucoup cette expression grammaticale tout emmêlée, après coup, on sait pu trop quoi en songer au just’hein ? (bridou). Bon, je vais voir si elles ont pondu leurs deux oeufs. Aplusse.
Voilà la Malling-Hansen Writing Ball de 1878 :
hirondelles soignantes et virus:
Depuis la nuit des temps débat Némésis/ Hybris, comme d’ailleurs celui choix/nécessité, serpente dans les réflexions des artistes. Je me demandait où, ici — dans la RdL —se faisait ce débat.
temps débat > temps, LE débat
Et rien sur ce que dit ce prof, renato?
Moi j’ai trouvé très instructif.
Mais bon, pour les motodidactes c’est toujours pareil. Peu habitués à l’effort, ils zappent facilement, et docilement..
Allez envoille photo+insulte, mais pas celle de Dürer, moche comme tout.
@alexia Neuhof
Bouguereau abelardé. Le moine sans glans..
Sans gland..
Vous trouvez instructif parce que vous êtes en retard de quelques années.
Have a nice trip.
Pas tout à fait renato, très tôt j’ai eu de l’avance..lol
Ça demande aux gens de rester confinés chez eux et ça sort de son palais pour aller faire le zouave… Comme disait ma chère et regrettée grand-mère, solide paysane pleine de bon sens morte à l’âge de 102 ans : « Ça sème des orties et ça s’étonne que ça pousse pas des rosiers! ».
Ça demande aux gens de rester confinés chez eux et ça sort de son palais pour aller faire le zouave… Comme disait ma chère et regrettée grand-mère, solide paysane pleine de bon sens morte à l’âge de 102 ans : « Ça sème des orties et ça s’étonne que ça pousse pas des rosiers! ».
Il n’y a aucune raison d’obliger à la fermeture certaines catégories de commerces ou service.
En organisant et soutenant un confinement sans nuance, entièrement fondé sur les recommandations souveraines d’un conseil scientifique, le gouvernement expose la France a une très grave récession dont les conséquences seront observables surtout fin 2020.
De nombreux commerces pourraient en effet dès à présent rouvrir en mode « comptoir » (pas de libre service, les employés vont chercher en stock une marchandise demandée) et éventuellement avec inscription préalable permettant de planifier les clients sur une journée.
Par ailleurs les commissions de sécurité dépendant des mairies et du ministère de l’intérieur pourraient fort bien être en cette période être redimensionnées et réorientées dans leurs missions, afin d’évaluer le risque sanitaire des commerces et services qui rouvrent, risque devenu prédominant pour le public, comparé au risque d’incendie/panique qu’elles vérifient habituellement. Enfin les organismes de contrôle agréés, dont beaucoup d’agents sont actuellement sans travail, pourraient être investis de missions préparatoires venant alléger le travail des commissions.
Enfin, c’est évidemment le port obligatoire et systématique du masque, même alternatif, dès lors que l’on quitte son domicile, qui doit être mis en place en urgence et qui seule conduira à un déconfinement total dans un délai le plus proche. Ce masque étant, je le rappelle, destiné à empêcher qu’un porteur potentiel crée dans son entourage un aérosol contaminant, et non pas destiné à protéger de la contamination un porteur.
La stratégie de Hong-Kong entièrement basée sur le port obligatoire du masque a été exceptionnellement efficace. Tirons des leçons de cela.
« Après avoir arboré un masque lors de son entretien avec ces professionnels, il l’a retiré à sa sortie du centre, faisant alors face à des dizaines d’habitants de Pantin venus le prendre en photo ou l’interpeller, semblant faire fi des mesures de distanciation sociale préconisées depuis le début du confinement. Le chef de l’Etat qui se tenait à plusieurs mètres d’eux, les a exhortés, en joignant les mains, à « respecter les règles » et donc à « rentrer chez eux ». Une scène qui n’a pas manqué d’être décriée sur les réseaux sociaux. »
Et les poulets en liberté, ils ne lui ont pas mis une amende ?
un génie(?)pour Clopine
But, more deeply, the idea that the plague woke the brilliance in Newton is both wrong and misleading as a measure of how well we apply ourselves during our own plague spring. The apple-falling-on-the-head element is part of the problem. There really was an apple tree across the lane from Newton’s front door; a little orchard still grows there. Newton himself, very late in life, told the story. He was contemplating his tree one day when he realized that the moon in its orbit and the apple on its bough were subject to the same forces in nature. It’s easy to leap from that old man’s memory to the notion that the quiet of the countryside sparked the birth of whole new provinces of knowledge. This is the popular fairy tale of genius: great ideas don’t require the tedious work of sustained attention and hard thinking; they arrive in lightning bolts of inspiration, which in turn come only in the right circumstances, like enforced isolation during an epidemic.
VIDEO FROM THE NEW YORKER
A Couple’s Last Words to Each Other
This much is true: during his nearly two years down on the farm, Newton produced an unbelievable number of exceptional results. He created major new insights across vital areas of mathematics—what became calculus, the mathematics of change, and analytical geometry. He created new physics as he used his mathematical discoveries to analyze motion through space and time. He performed experiments to measure gravity’s pull, and then began shaping his most famous idea: universal gravitation, the theory that would connect every object in the cosmos to the flight of that famous apple from bough to ground. He also stuck a needle in his own eye as part of his quest to understand how light and lenses work. All that, while secluded on a remote patch of dirt in Lincolnshire.
But what’s specious is the idea that Newton unleashed his mind on these problems once the plague had given him the gift of solitude. As his definitive biographer, Richard Westfall, meticulously documented in “Never at Rest,” Newton had begun to think about the most pressing questions in science while still studying for his exams in his rooms at Trinity College during the year before the plague struck. A document written in Newton’s hand lists the problems that he was trying to solve. Among them, as Westfall writes, were “matter, place, time, and motion…the cosmic order, then…light, colors, vision,” and the list continued on through questions that he would pursue for the next two decades. The year before the plague, 1664, was also when Newton first began to think deeply about mathematics, and to discover in himself the exceptional talent for abstract reasoning that would flourish when he reached his farmhouse. He tackled key problems that would lead toward calculus in the autumn and winter, while going some distance toward inventing a new approach to geometry, all months before he left Cambridge.
Similarly, when the epidemic finally burned itself out, in 1666, Newton kept on doing the same kind of work when he returned to his rooms just to the right of Trinity’s Great Gate. His crucial experiments with prisms, which showed how “white” sunlight is actually composed of the distinct colors of the rainbow, began in the late sixteen-sixties. He continued to revolutionize geometry; he would develop his theory of gravity in fits and starts for years before fully realizing it, only in the sixteen-eighties. Whatever may have enabled Newton to produce epic works of genius during, before, and after his enforced isolation, the retreat to the country itself couldn’t have been the decisive difference. Newton himself said as much. When asked how he worked out gravity, he replied, “By thinking on it continually.”
Doing the work was what mattered, and Newton did it as a student in Cambridge before the plague, he persisted at Woolsthorpe, and he kept going upon his return to college. He wrote much later, referring to the plague years, that he had been “in the prime of my age for invention & minded Mathematicks & Philosophy more than at any time since.” That prime lasted for half a decade at least. Newton was able to do what he did not because of where he happened to find himself during the plague but because of who he was—one of the handful of greatest mathematicians and natural philosophers of all time, who, for several years, was able to do almost nothing else with his time but think, reason, and calculate. Against that history, telling yourself as you shelter in place that now is the time to emulate Newton’s ambition is not so helpful. Not because his is an impossible standard (though it is) but because the real lesson is to remember whatever aspect of your life that fired your passion before this mess—and to keep stoking it now.
https://www.newyorker.com/culture/cultural-comment/the-truth-about-isaac-newtons-productive-plague
@ bouguereau :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/03/weegee-famous_10.html
Le gouvernenement qui on le sait a perdu énormément de temps entre janvier et mars continue à en perdre en ne réévaluant pas assez vite les stratégies.
Par ailleurs, il révèle au quotidien son manque de talent patent pour fédérer les Francais, les rassurer et les convaincre.
Très peu, hélas, lui font confiance.
Une fois n’est pas coutume, je salue les décisions prises par Anne Hidalgo, lesquelles vont à 100 % dans la bonne direction : séparer des autres personnes les joggeurs (dont je fais partie), gênants, encombrants et certainement contaminants par leur souffle. Encourager le port du masque alternatif et anticiper sa distribution gratuite aux parisiens.
Mercredi 8 avril à 11 h 32
La morale de la fable du Coronavirus et des Hommes c’est : » Consommons moins pour consommer mieux ». Avec toutes les déclinaisons qui s’imposent, tel que : « Editons moins pour méditer mieux ! »
Belle illustration des dégâts du couple Hubris /Nemesis, l’histoire de Niobé, transformée avec ses douze enfants en statue de pierre, parce qu’elle s’était orgueilleusement comparée àLatone avec sa minable progéniture réduite à deux enfants
chez Ovide bien sûr, et thème largement diffusé dans la statuaire
OZYMANDIAS dit: à
« Ça sème des orties et ça s’étonne que ça pousse pas des rosiers! ».
J’en viens à demander si votre grand-mère n’aurait pas connu certaine… personne… qui ici sème, sème tant… (s’aime -aussi- si on me passe ce médiocre lacanisme).
C’est plutôt l’inverse, Alexia N. Et alii sème des rosiers et ça ne pousse que des orties.
Un lien oublié par Passou
https://www.mercuredefrance.fr/Catalogue/le-petit-mercure/nouvelles-en-trois-lignes
« distribution gratuite (de masques) aux parisiens »
Où et quand ça, D. ?
méfions nous quand nous interprétons, surtout des fables:
a morale du fabuliste et juriste La Fontaine : « Mieux vaut plier que rompre »
on peut rompre des lances et des javelots, certes;mais je préfère plier bagages
Tous lacanismes son médiocres, Alexia Neuhoff. L’un de mes amis, psychiatre et analyste, aimait dire : « Non menar Lacan per l’aia », ready-made construit à partir de « non menar il can per l’aia » qui vaut en fr. « Tourner autour du pot » ou « Mener [quelqu’un] par le bout du nez ».
Ça a été annoncé hier, Jazzi.
Je n’en connais pas les modalités.
@ et Alii, j’ai la pièce jointe :
https://journals.openedition.org/annuaire-ehess/18891
Costaud .
En bas de la page de la revue, une publication sur l’enfant dans le droit.Son intérêt .
Sans doute, cite-t-on : infans conceptus…
Chacun sait que la phrase complète est :
« Infans conceptus pro nato habetur quoties de commodis ejus agitur… »
Ça a bien servi…
on n’a pas assez médité Latour B (du 25 mars)
(L’agent pathogène dont la virulence terrible modifie les conditions d’existence de tous, ce n’est pas du tout le virus, ce sont les humains !) –
Laissons tomber etalii/TXFL et ses laconismes de chauve-souris à deux balles. Comme sa Soeur pro israélienne, elle n’est vraiment pas en avance dans les débats constructifs de son temps de confinement.
Comment percevez-vous l’etrangeité ?
@ la morale du fabuliste et juriste La Fontaine
Bécasse… Il vaudrait mieux dissocier le fabuliste du juriste qui prenait un S, comme vous l’aurait dit plus élégamment MC/PR.
Je vous renvoie à Marnier, le meilleur exégète de Pierre de Fontaines, comme chacun sait, du moins ceux qui n’ont pas pris de retard dans leurs études de management. Un bouquin que l’on peut encore lire à la BFM dont j’ai personnellement gardé un exemplaire… Ne l’ai pas sous la main présentement, mais me souveins qu’il était sorti à Paris chez Durand et Joubert en 1846 si mes souvenirs sont bons. Le titre en était, je crois, d’Ange-Ignace Marnier : Le Conseil de Pierre de Fontaines, ou traité de l’ancienne jurisprudence française.
Rien à avoir avec « Infans conceptus »… A quoi on préférera l’ancienne présomption de paternité par la mariage : « pater is est quem nuptiae demonstrant » (dont on trouve les fondaments religieux chez Loisel, comme aurait dit belzébuthée).
un entretien de ROTH AVEC UN VRAI PSY qui aime la littérature:
roth:.. J’ai arrêté et je me suis mis à relire tous mes livres en sens inverse, de « Némésis » à « Goodbye Columbus ». Je me suis dis: ça va. Tu n’es pas un faux écrivain. Ça tient. Depuis, je ne lis plus de romans,
https://www.lepoint.fr/livres/philip-roth-je-sais-que-la-mort-vient-27-09-2012-1696334_37.php
« La stratégie de Hong-Kong entièrement basée sur le port obligatoire du masque a été exceptionnellement efficace. Tirons des leçons de cela. »
tu veux leur échanger nos intellectuels et nos comités d’éthique contre leurs masques ?
pas sûr du tout qu’ils acceptent.
puisque vous parlez de comité d’éthique, notez qu’il y a quelques semaines à peine un médecin qui débranchait un monitoring d’un patient encore en vie était poursuivi en justice.
alors qu’aujourd’hui c’est la routine.
mais où sont donc passés nos comités d’éthique et leurs belles théories sur l’euthanasie ?
je préfère plier bagages
Cassez-vous toi bourrique, tu racontes que de cogneries à longueur de journée. Vous m’énervez, hein, « mais avez le droit », coronette virale, comme dirait god miché DQV.
non seulement il y a qq semaines les médecins qui débranchaient les moniteurs de patients en vie étaient poursuivis en justice, mais le fort est qu’aujourd’hui ce sont ces médecins qui vont assigner l’état en justice pour l’avoir fait…
@ Comment percevez-vous l’etrangeité ?
Personnellement, très mal. C’est un concept néo-camusien issu de la lèpre réapparue dans la théorie complotiste du Grand Remplacement, après le rand ménage opéré par la peste bubonique.
Roth à un psyDevant une épidémie, pas de rire ou d’humour possibles. Pour le sexe, mes deux jeunes sont des créatures sexuelles que la société, puis la maladie condamnent à renoncer au sexe.
ceux qui ici croient encore nécessaire de passer pour spirituels sont « à côté de la plaque » ou des corniauds pour corniauds
bonne journée marrez vous bien ,elle viendra aussi pour vous, la mort ou « la vérité »
on m’a dit ce matin que dans un EPHAD,des femmes se cognaient dessus,même la nuit!bonne chance!
Ecriveur
« Ce matin, j’écris dans un transat au soleil au fond d’un jardin anglais que le soleil levant caresse voluptueusement pour en essuyer la rosée. À portée de main, sur un guéridon de paille tressée, le thé aux herbes tiédit à la brise. Le bouvreuil effronté qui m’espionnait hier déjà, sautille et pirouette en stridulant des joliesses absconses dont j’appréhende cependant qu’elles veuillent dire » Tire-toi de là bonhomme, que je finisse les miettes de ton croissant qui sont tombées dans l’herbe.
» Eh bon, comme l’oiseau, j’ai la plume frivole et baladeuse, et tendance à papillonner autour du sujet sans m’y soumettre, voire même à m’en écarter carrément. Ce qui est pénible, avec les livres, je veux dire quand on les écrit, c’est qu’on est plus ou moins poussé à s’en tenir au sujet qu’on prétend traiter[…]
Pas plus tard qu’hier soir, en me brossant les dents, j’ai réussi – sans me forcer le moins du monde – à penser successivement à la femme de Renaud, à un tube de harissa du cap Bon, à la mort, et à demander à ma fille cadette de me rendre mes ciseaux à ongles.
J’aurais dû être dérouleur de pensées plutôt
qu’écriveur de bouquins. »
Pierre Desproges
Offert par la librairie Le Bleuet de Banon, 04, avant qu’elle ne rouvre ses portes.
Candide, sur le Droit et les curés, il y avait eu aussi du costaud , sous un billet consacré à Pierre Legendre, en vous remerciant de m’y avoir fait penser.
@ notez qu’il y a quelques semaines à peine un médecin qui débranchait un monitoring d’un patient encore en vie était poursuivi en justice.
Mais mon pauvre garçon, arrêtez de croire à tout ce que vous lisez… A de plus hauts objets, élevez vos désirs, etc…
M’enfin quoi … voyez bien que la normativité délirante par temps incertains produit de la soft law totalement inutile. Le droit flexible a fini par se rompre dans la conscience même de nos technocrates effarés qui nous remplissent de la vacuité médiatique à longueur d’estampes.
Il est temps d’entrer dans l’ère du management sanitaro-policier autoritaire, et d’en tirer toutes les conclusions pragmatiques, hamlet. Elles devront s’imposer aux juristes défenseurs de cette éthique plutôt que de celle des libertés fondamentales. « Liberté d’aller et de venir » et moncuq, est-ce du viandox de poulette ?
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