de Pierre Assouline

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La République des livres
Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse

Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse

Pourquoi parle-t-on tout le temps de Camus et pas de Roth depuis quelques semaines ? Trop injuste alors que lui aussi, après tant d’autres il est vrai, a raconté les ravages d’une épidémie. J’y repense alors que l’on peut voir actuellement sur OCS et sur un tout autre sujet (ce que c’est que l’esprit de l’escalier…) l’adaptation en série de son Complot contre l’Amérique (The Plot against America). C’est aussi désespérant que rassurant : on n’invente jamais rien. Ou si peu. En prendre conscience permet de garder la tête froide et de relativiser notre génie. Le cas échéant, Internet se charge de rafraîchir la mémoire des oublieux.

Némésis (traduit de l’anglais étatsunien par Marie-Claire Pasquier, Gallimard et Folio), le trente et unième et dernier roman de Philip Roth paru il y a dix ans en anglais, et deux ans plus tard en France, raconte les tragiques conséquences de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, sont évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le mène à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes (ici on peut lire un extrait).  Une guerre dont ce Bucky Cantor est l’absent résigné et coupable ayant été réformé. Il n’en mêne pas moins « sa » guerre sur place à Newark contre l’ennemi invisible (air connu, depuis…). Non seulement une épidémie mais sa menace. Il en fait son affaire personnelle.

Un temps, impuissant car désarmé, il croit se soustraire au spectacle de l’hécatombe à venir, annoncée par des morts parmi les enfants, en rejoignant sa fiancée au bord d’un lac mais revient vite à sa base et ses compagnons d’infortune. D’autant que, aussi loin qu’il ait cru fuir, il a emporté le virus avec lui en lui, à son insu. Infesté, lui qui a voulu faire le bien se retrouve être l’instrument du Mal. Tel Job en son fumier à l’entrée du village, il accable le ciel et son principal locataire : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? L’absence de réponse à son exigence d’explication le ronge. Cet innocent au coeur immense, homme de devoir s’il en est, n’admet pas que ses pourquoi restent sans écho. Dans son monde rationnel, pour un homme comme lui, ni scientifique ni religieux, l’absurde n’a pas de place non plus que l’aléatoire. C’est peu dire que dans ce roman, Philip Roth s’en remet plus au hasard et à la chance, qu’à l’inconscient ou à la providence. Némésis dans la pensée grecque était la messagère de la justice qui châtiait ceux qui devaient l’être, sévère mais juste. Elle sanctionnait la démesure, et son coup était perçu comme une vengeance. A Newark, si l’épidémie de polio est déjà cruelle, sa seule menace sur chacun était déjà perçue comme perverse tant elle torturait les esprits.

Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir. N’empêche que cette inspiration inavouée n’aurait pas été remarquée si des blogueurs américains ne l’avaient remarquée. Nemesis n’en est pas moins un roman parfaitement made in Roth.

Et comme les nouvelles vont de plus en plus vite, avant que quiconque ne se risque à exiger de l’Américain qu’il paie clairement sa dette au Français, le romancier J.M. Coetzee, qui consacrait un long article à son livre dans The New York Review of Books, rappelle celle contractée par le Camus de La Peste (1947) à l’égard du Daniel Defoe du Journal de l’année de la peste (1722)…       Tout se ligue pour nous faire comprendre qu’en littérature, dès lors qu’une idée et non une forme gouverne la naissance d’un roman, on n’invente jamais rien. Et même une forme, parfois… Savez-vous pourquoi Montaigne est soudainement revenu dans l’air du temps il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis ? Parce qu’on a voulu voir dans les Essais (1580), exploration à sauts et à gambades d’un moi face au monde, la géniale préfiguration des blogs, sites personnels, affichages au Mur et autres journaux intimes en ligne, ainsi que l’écrit Sarah Bakewell un peu partout sur la Toile après l’avoir exposé dans son livre How to live or A life of Montaigne in one question and twenty attempts of an answer (400 pages !) encensé par les meilleurs journaux.

A quoi tient un regain de popularité littéraire ! à une récupération abusive au profit d’une conception assez extensive du simple narcissisme dans tous ses étals (Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu…). Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative puisque Twitter a fait de Félix Fénéon (1861-1944) son pionnier au motif que ce grand critique absolu (livres, art, théâtre) est également l’auteur de nouvelles en trois lignes qu’il publia dans une rubrique à elles dédiée en 1906 dans Le Matin ; réunies en volumes (Le petit Mercure), ces brèves bien dans sa manière, issues de simples dépêches relatant des faits divers, demeurent un classique du haïku à la française :

« Rattrapé par un tramway qui venait de le lancer à dix mètres, l’herboriste Jean Désille, de Vannes, a été coupé en deux[] ». Ou encore : «Allumé par son fils, 5 ans, un pétard à signaux de train éclata sous les jupes de Mme Roger, à Clichy : le ravage y fut considérable. »

Las ! S’étant aperçu qu’elles étaient longues chacune de cent à cent trente signes, un éditeur américain avisé les fit traduire, les publia et les lança, devinez comment ? En créant un compte Twitter Novelsin3lines qui expédie chaque jour à ses correspondants un fragment de Fénéon.

(« Philip Roth in 1968 visiting his home town of Newark, New Jersey ; Philip Roth, at rear of table, at his Weequahic High School prom. » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

2 031 Réponses pour Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse

hamlet dit: à

« Mais mon pauvre garçon, arrêtez de croire à tout ce que vous lisez… »

parce qu’on lire ça où ?

non, si je le dis c’est parce que je le sais !

vous me faites penser à pablito : tirer des conclusions sans avoir tous les éléments permettant de le faire.

vous en tenez une sacrée couche vous aussi !

hamlet dit: à

parce qu’on PEUT lire ça où ?

hamlet dit: à

arrêter des moniteurs de personnes encore en vie : je ne pense pas que ce soit le genre de truc qu’on raconte aux journalistes.

d’ailleurs en dehors des écrivains il y a très peu de gens qui racontent des choses aux journalistes.

hamlet dit: à

si Trump vient d’accuser l’oms c’est juste parce qu’il a dû parler avec des gens qui lisent le magazine Science.

impossible de se dire qu’en France personne ne lit Science, que même les personnes en charge de santé publique préfèrent lire et tirer leur savoir de la Peste de Camus.

et alii dit: à

correspondance bellow Roth
« A great idea, but palpably idea. I have a thing about ideas in stories. Camus’ The Plague was an Idea! Good or bad? Not so hot, in my opinion. » Even here, in a fairly formal letter to a young writer, there is something of that characteristic energy, the sense of his enormous appetite for vibrant communication.
https://www.theguardian.com/books/2005/oct/08/fiction.saulbellow

hamlet dit: à

j’ai imprimé tous les articles de Science depuis le 1er janvier 2020 : de quoi constituer un dossier pour attaquer tous les gouvernants européens !

hamlet dit: à

« Camus’ The Plague was an Idea!  »

il aurait pu ajouter JUST an idea.

passou n’a-t-il pas récemment écrit qu’un auteur qui écrit en imaginant les réactions à la publication de son livre est un écrivain foutu pour la littérature.

et voilà ! il n’y a rien à ajouter de plus.

Camus a écrit la Peste comme Flaubert a écrit Bovary, dès la première ligne ils connaissent la fin et ils ont en tête l’impact de leur livre sur le public.

du coup ils écrivent de bons romans, mais à aucun moment il ne s’agit de littérature.

c’est ça que veut dire Bellow.

et si Bellow et passou le disent c’est qu’il doit quand même y avoir un fond de vérité.

hamlet dit: à

idem pour Roth !

il n’y a jamais plus d’une idée dans un roman de Roth, et lui aussi commence son livre en sachant comment ça va finir !

pour Bellow la littérature ce n’est pas ça !

sauf que Roth n’a jamais pu faire plsu que ça, et du coup il n’est jamais parvenu à se hisser au niveau même le plus bas de Bellow !

Roth est Bellow ce que Salieri est à Mozart !

hamlet dit: à

et Camus est à Roth ce que Claude François est à Salieri.

Alexia Neuhoff dit: à

Fénéons :
Allumé par un dragon qui lui a volé dans les plumes, Georges s’est éteint, dans une cocotte, douce mort pour un coq.

renato dit: à

Reste que, hamlet, c’est à Salieri que Constance, cette constance, a confié l’éducation musicale du jeune Mozart.

OZYMANDIAS dit: à

Bon, puisque « hamlet Zinzino » et « et alii Follette » sont toujours là, aussi ennuyeux, collants, gluants et baveux que deux limaces shootées au LSD…
Moi, j’me casse.
Merde à la fin !

OZYMANDIAS dit: à

Bon, puisque « hamlet Zinzino » et « et alii Follette » sont toujours là, aussi ennuyeux, collants, gluants et baveux que deux limaces shootées au LSD…
Moi, j’me casse.
Merde à la fin !

hamlet dit: à

« Mais un écrivain qui se demande au moment de l’écrire quel effet produira son roman à sa parution, qu’est ce qui est approprié et qu’est ce qui ne l’est pas, est un écrivain fichu pour la littérature. » (passou)

hamlet dit: à

Ozy !!!! désolé. ne vous cassez pas svp ! je me casse moi !

hamlet dit: à

Ozy, vous êtes le seul à égayer un peu ce triste blog, ce qui est bon pour le moral et les défenses humanitaires de tous ! alors please ne partez pas !!!

D. dit: à

Je salue la Sainte colère de Bruno Lemaire que pourtant je n’ai jamais pu blairer autrefois.
Nous avons bien affaire à de vrais salauds côté gouvernement de Netherlands et Germany. Moi je l’écris ici depuis 10 ans !
Alors, pitié, prenez-en enfin conscience et surtout souvenez-vous en toute votre vie : ils sont nos ennemis car leurs actes aujourd’hui sont des déclarations de guerre.
La véritable guerre se jouera à ce niveau : couper radicalement le lien avec ces états scélérats et leur faire un jour, France, Italie et Espagne unies, manger la poussière.

D. dit: à

Et pitié,n’achetez plus rien à partir de maintenant à ces gens. Tirez un trait sur Bosch, AEG, Audi, Wolfwagen. Mercedes, BMW. Regardez aussi côté alimentaire parce qu’ils sont partout et notamment dans le bio.
Faites-leur payer dès maintenant la facture que eux prétendent nous faire payer.

Phil dit: à

dédé, avant de penser donner des leçons aux bataves rois du grand commerce, il faut d’abord déconfiner pour repartir sur le théâtre du monde, sinon se contenter d’onaniser à la Philip Roth sans Alfred Nobel.

renapatatras dit: à

OZYMANDIAS dit: à

Bon, puisque « hamlet Zinzino » et « et alii Follette » sont toujours là, aussi ennuyeux, collants, gluants et baveux que deux limaces shootées au LSD…
Moi, j’me casse.
Merde à la fin !

Et totolariflette qui leur tend le bavoir…

Jazzi dit: à

Anne Hidalgo, Bruno Lemaire, encore un effort et D. va nous faire l’éloge d’Emmanuel Macron !

Phil dit: à

zallez bien, dear baroz ?
s’agit pas de perdre le goût

Janssen J-J dit: à

@ on m’a dit ce matin que dans un EPHAD, des femmes se cognaient dessus,même la nuit ! bonne chance !

Non mais j’hallucine devant pareille saloperie de message… Et vous faite encore crédit à cette foldingue qui, en dehors de ses liens de tout et n’importe quoi, se met à colporter les pires ragots de sa voisine… Non mais j’hallucine, bis.

@ Mais non, Aleskiane, il est vivant, Georges et bel et bien, même ! C’est lui qui nous mangera tous. Ah, le bel animal.

@ Tu vas foutre l’Europe à feu et à sang avec tes copies d’écran depuis le 1er janvier ? On dirait un mauvais remake d’un mauvais post de chachalublito voulant pourchasser WGG en Jhustisssssssssss.
Décidément, les max la menace ont gjuère d’imagination, quand le sont à bout de souf’, pas vrai l’boug ? Feraient mieux de s’hankhuliser, non, comme dirait bonnetalii ?

Janssen J-J dit: à

@ dirfilho ?… et j’en ai bien peur…, pas que l’agueusie, jzmn.

Janssen J-J dit: à

j’ai connu des huitres au cerveau politique plus lucide que celui de notre ami DD. Hein.
Cela dit, nul n’est parfait, jzmn, celui de Marennes est bien meilleur que celui de Ré, plus affiné, moins salé.
Bon, je sors. le devoir de lecture ma pelle. Aplusse. Je réfléchis à mon 4e chapitre. Je vais peut-être commencer par celui, dans ma très future mise en ligne sur la RDL.
Ce sera plus clair pour les erdéliens, plus à suspense, aussi.

Candide dit: à

@ Phil :
Benjamin Griveaux à onanisé le pauvre. Confiné avec sa légitime…
Botul, le fils disait :
Mieux vaut une maturation bien conduite Qu un coit banal..

Candide dit: à

Correction une masturbation bien conduite

et alii dit: à

et pour la précision sur l’EPHAD,c’est une aide soignante en EPHAD qui m’a raconté l’épreuve pour elle, et ses collègues de déménager une « cogneuse » et une « cognée »,dans la nuit, et après l’agressivité entre elles les soignantes,le jour:voilà pour le non ragot,mais le TEMOIGNAGE, et j’ai eu la précision sur la manière dont elles se parlent entre elles et ne se supportent pas,mais TIENNENT LE COUP (et les coups)

et alii dit: à

(et les coups) la boite avait dû récemment vider 2personnes(un homme et une femme)

de nota dit: à

L’OBS
BIBLIOBS
IDÉES
Jean-Loup Amselle : « bio-pouvoir » ou « thanatocratie » ?
TRIBUNE. Pour l’anthropologue, la pandémie du coronavirus marque la rupture avec le « biopouvoir » des Etats modernes, théorisé par Foucault, et l’entrée dans un nouveau régime : celui qui trie et sacrifie.

Publié le 08 avril 2020 à 15h15

Dans ses célèbres cours du Collège de France de 1976 publiés sous le titre « Il faut défendre la société », Michel Foucault a opéré une distinction tranchée entre deux types de pouvoir, celui prévalant au XVIIe et XVIIIe siècle et l’autre débutant au XIXe siècle et s’étendant jusqu’à l’époque contemporaine.

Le premier type de pouvoir, de nature disciplinaire, est celui du souverain qui s’exprime essentiellement en affirmant ses prérogatives sur la mort de ses sujets. C’est l’époque des exécutions capitales en place de Grève, des supplices appliqués aux corps des condamnés (écartèlement, etc.) et de l’interdiction du suicide.

A partir du XIXe siècle se met en place un nouveau type de pouvoir qui entend régir la vie des citoyens tout en laissant toute latitude quant à la mort. Celle-ci devient discrète voire cachée. La dernière exécution publique dans les prisons est celle d’Eugène Weidman qui a lieu le 17 juillet 1939 à Versailles.

Tous les moyens sont-ils bons pour traquer le virus ? La réponse du philosophe Michaël Fœssel
L’emblème de l’Etat moderne
A travers ce nouveau type de pouvoir que M. Foucault nomme « bio-pouvoir » se manifeste l’essence même de l’Etat contemporain, c’est-à-dire le racisme moderne. C’est le seul moyen dont il dispose pour, selon son expression, « faire vivre » et « laisser mourir ». Il permet d’une part de gérer et de contrôler la « population » en la fragmentant en une série de sous-ensembles (natalité, mortalité, maladies endémiques) assimilés à des races et, d’autre part, en étatisant la mortalité, d’exercer, dans le cadre du système politique, la fonction substitutive de la mort.

Pouvoir de vie, non-pouvoir de la mort, tels semblent être les deux emblèmes de l’Etat moderne, ceux-ci s’appliquant aussi bien à sa forme démocratique, qu’à ses variantes totalitaires, le nazisme et le stalinisme.

Le modèle du « bio-pouvoir » de l’Etat contemporain tel que l’a énoncé M. Foucault a reçu depuis sa définition un large écho dans de larges secteurs de l’opinion à l’échelle internationale. Le contrôle des individus à travers l’hygiène publique, la Sécurité sociale, les dossiers médicaux (carnet de santé, etc.), la carte Vitale, les campagnes de vaccination obligatoire, de détection préventive de certaines affections (cancer colorectal, mammaire, etc.) semblent être, outre leur utilité intrinsèque, des exemples convaincants de la manière dont l’appareil institutionnel assujettit les citoyens au nom de son souci de les maintenir en bonne santé.

Le libéralisme contre le « bio-pouvoir » ?
Si le « bio-pouvoir » peut être considéré comme le moyen de maintenir la force de travail en bon état tout en minimisant son coût de fonctionnement, c’est-à-dire en limitant les frais de dépense de la Sécurité sociale, ce modèle trouve ses limites tout d’abord dans le cadre de l’extension de l’ultra-libéralisme qui vise à minimiser le plus possible les dépenses publiques en matière de santé.

Le démantèlement du secteur public et notamment de l’hôpital public représente déjà une première limitation du « bio-pouvoir » dans la mesure où il annonce le développement du secteur des cliniques privées censées se substituer à la prise en charge des malades par l’ensemble de la société. Cette ultra-libéralisation de la santé publique se traduit donc progressivement par une individualisation des parcours de soin d’ailleurs en phase avec l’option libérale du dernier Michel Foucault.

On peut ainsi considérer que son adhésion à cette doctrine a été vue par lui comme permettant précisément d’échapper au pouvoir de l’Etat, et donc à son « bio-pouvoir ». La privatisation du domaine de la santé, le fait de recourir exclusivement à des médecins nommés justement « libéraux », à des cliniques privées peut apparaître précisément comme le moyen privilégié d’échapper à l’emprise coercitive de l’Etat. La liberté de se soigner, ou de ne pas se soigner, de mourir, sans être pris en charge peut être également vue, en un sens, comme une libération.

L’insoutenable légèreté du capitalisme vis-à-vis de notre santé, par Eva Illouz
La « bio-pouvoir » a-t-il fait son temps ?
Le désengagement de l’Etat peut être ainsi analysé comme un désengagement du « bio-pouvoir » et cela peut s’étendre également au secteur des personnes âgées et des retraités qui sont considérés depuis quelque temps par certains penseurs ultra-libéraux comme une charge insupportable dont il faut se débarrasser. Bref, le maintien en bonne santé et en vie de la population ne semble plus être le but ultime du capitalisme dans sa phase actuelle, de sorte que le « bio-pouvoir », fût-ce dans son aspect coercitif de contrôle des citoyens, paraît avoir fait son temps comme schème d’explication, comme épistémè, de l’Etat contemporain.

Comme la pandémie actuelle du Covid-19 le montre, un nouveau modèle se met en place, celui du darwinisme social dans lequel la survie des plus aptes devient la préoccupation essentielle. Le corollaire de cette position est que les plus faibles doivent céder la place, soit dans le cadre de l’« immunité de groupe » qui fait fonction de tri avec un grand nombre de contaminés et de victimes, soit dans le cadre d’un tri effectif où l’on décide de n’intuber et de ne réanimer que les malades les plus jeunes – ou les moins vieux – en raison du manque de respirateurs et de lits de réanimation.

Avec le tri des malades, va-t-on vers une éthique « utilitariste » ?
Du pouvoir sur la vie au pouvoir sur la mort
Le pouvoir médical n’est donc plus un pouvoir sur la vie mais un pouvoir sur la mort des individus concernés. Contrairement à ce qui passait depuis le XIXe siècle, il ne s’agit plus désormais de « faire vivre et laisser mourir » les citoyens mais de « faire vivre le capital » et de « faire mourir » les vieux et les improductifs. En témoigne l’appel à la réouverture des entreprises indépendamment des conditions d’hygiène et de distanciation requises, appel entrant en contradiction avec les injonctions à rester chez soi. En témoigne également l’encombrement des quais de la gare du Nord du RER à 6 heures du matin contrastant avec les rues désertes de Paris dans la journée.

Le triage a donc pour effet de séparer ceux qui sont destinés à survivre de ceux dont la vie n’a pas d’importance, que l’on peut sacrifier sur l’autel des actionnaires qu’il s’agisse des inaptes (personnes âgées et malades) ou des indésirables (migrants, réfugiés). Bref, du bio-pouvoir de l’Etat, on est donc passé à un « thanato-pouvoir » ou à une « thanatocratie ».

et alii dit: à

Bref, du bio-pouvoir de l’Etat, on est donc passé à un « thanato-pouvoir » ou à une « thanatocratie ».
exact !souvenir d’une conversation »éducative » d’un médecin avec un enfant
le médecin-et si je fais ça que se passe-t-il?
l’enfant- ???
le médecin-tu meurs

et alii dit: à

Bref, rien de vraiment nouveau sous le soleil. Cured est en revanche « une critique acerbe de la médecine occidentale », poursuit-elle. Rediger est convaincu que la médecine moderne ne se préoccupe que de la maladie au détriment du malade. Il insiste particulièrement sur la nécessité de mieux étudier les liens entre le corps et l’esprit, insistant sur tous les bienfaits de l’effet placebo. « Ce que les guérisons spontanées nous apprennent c’est que prendre conscience de notre valeur et de nos forces peut changer notre physiologie », assure Rediger. Une conclusion, qui même avec toutes les précautions possibles, ne peut que culpabiliser les malades, note Steven Poole, visiblement très peu convaincu par cet ouvrage. »
lettre de BOOKS AVEC DES LIENS

Cured, de Jeffrey Rediger, Flatiron Books, 2020.

et alii dit: à

Changements ? Quels changements ? « Diététique, exercices, diminution du stress, renforcement des relations sociales, amour, foi et recherche de son ‘vrai moi’ », résume Mary Hadar dans The Washington Post.

et alii dit: à

Cured by Jeffrey Rediger review – stories of spontaneous healing
The power of placebos, faith, yoga, love … a psychiatrist explores cases of miraculous recovery from illness

bouguereau dit: à

tout ça c’est pas trés bon dénota..la réussite de la médecine c’est surtout la statistique..les grands effets des petits gestes a grande échelle..et comment capter loutpout indze poquette en faisant accroire..methode peirastique qu’il disoit l’ivan des brosses..catho de gauche..convivial en tout

bouguereau dit: à

Benjamin Griveaux à onanisé le pauvre. Confiné avec sa légitime…

c’est un fait qu’aprés la confusion davec la désocialisation et cette réjouissance à la lutte de tous contre tous à la keupu il y a des bouffées dhumour de mysoginie fort âcre..au kilo

bouguereau dit: à

dyson..c’est lmec qu’était pour le brexit..pis qui s’est dépéché de délocaliser..tu connais le d!pmarketting rénateau?..on est la cible certe..essayons dpas ête ses ptis soldats

bouguereau dit: à

Correction une masturbation bien conduite

bien porter son nom c’est performer candide

christiane dit: à

« Connaisseurs ! êtes-vous vraiment myopes au point qu’il faille tout vous mettre sous le nez ? N’êtes-vous capables de rien comprendre ? Quand je suis parmi ces savants, je jurerais que je me trouve dans une basse-cour. Cessez de me piquer à coups de bec. Cessez de m’arracher des plumes. Cessez de caqueter, de glapir ! Cessez, avec une arrogance de dindons, de faire les étonnés en disant que cette pensée-ci, eh bien, on la connaît déjà… que cette autre, ça fait longtemps qu’on l’a formulée : je n’ai, moi, jamais signé de contrat stipulant livraison d’idées absolument inédites. Certaines idées flottant dans l’air que nous respirons ont su se nouer en moi en un sens spécifiquement gombrowiczien, unique et impossible à recréer : et ce sens, je le suis moi-même. »
pp.208/209 – année 1954 – Journal – Tome 1 – Witold Gombrowicz. (folio – Gallimard)

et alii dit: à

le psychiatre:
The author, a psychiatrist with a theology degree, is determined to keep an open mind about all this – but not so open, the reader hopes, that everything falls out. He notes, for example, that people who attend the Brazilian healing community experience a sudden change in diet (lots of fruit juices and vegetarian meals), spend hours a day meditating, and experience the loving kindness of strangers, all of which are definitely good for you. The keto diet, in particular, might be excellent for the immune system – and we know, thanks to the growing field of cancer immunotherapy, that a supercharged immune system can defeat tumours all by itself. Even forgiving those who have wronged you, some research suggests, is good for the immune system.

There are no stories here about people who became ill, changed their diet, avoided stress – and still died anyway
This is all interesting and warmly related, and Rediger mainly avoids woo, as you would hope a medically trained person would – though there is one dispiriting section in which he excitedly suggests that quantum physics might explain how the mind can affect the body. How, exactly? Oh, just because quantum physics apparently “is showing us that some of the laws of the universe that we thought of as fixed or immutable are, in fact, not”. Actually, quantum physics, too, is grounded

Cured by Jeffrey Rediger review – stories of spontaneous healing
The power of placebos, faith, yoga, love … a psychiatrist explores cases of miraculous recovery from illness

bouguereau dit: à

t’es un drole de faux cul dédé..t’es l’genre à foutre profond des gros pétard a signaux de train à alesquia juste pour pouvoir lire dans l’figaro qutas la plus grosse de la galaxie..

William Legrand dit: à

bougros rentre chez toi tu vas attraper une méningite carabinée, prend exemple sur l’autre andouille pareille que toi

et alii dit: à

mon amie kiné quand je la voyais-elle est confinée avec ses enfants;son mari est médecin-était obsédée par l’hygiène et les rapports du corps et de l’esprit;et suivait des « formations »(?)

Marie Sasseur dit: à

Philip a l’école..;-)

« As a student, he displayed considerable aptitude, skipping two grades. He attended Weequahic High School, then considered among the finest secondary schools in the nation. Still, his homeroom teacher remembered Roth’s interests lying outside textbooks. “He was very eager for experience, especially sexual,” recalled his high school teacher Robert Lowenstein in 2008, when he was 100 years old. “He was very interested in the girls.” »

Marie Sasseur dit: à

Il avait de l’avance aussi, lol.

bouguereau dit: à

Certaines idées flottant dans l’air que nous respirons ont su se nouer en moi en un sens spécifiquement gombrowiczien, unique et impossible à recréer : et ce sens, je le suis moi-même

tu vois polo..en plus y parle pas dla vodka de bison à mon cul qu’il s’envoie par dessus tout ça pour faire bien mariner..avec leur gras dcochon fermenté..salo qu’il appelle ça..c’est pas mauvais si on a pas peur de tuer les ours à main nus et de se faire piétiner par les éléphants rose..ha les italiens là peuvent rien mais rien du tout pour toi

bouguereau dit: à

bougros rentre chez toi

sapré keupu..

bouguereau dit: à

D. va nous faire l’éloge d’Emmanuel Macron !

dédé il est en quadruple nelson des épaules et des couilles..une enclume au prépuce comme dans harakiri d’antan..le tout suspendu a des crocs de boucher comme au baqueroume..baroz y va dire qu t’es bien conduit..corrige la position bordel dédé

bouguereau dit: à

D. va nous faire l’éloge d’Emmanuel Macron !

et tèrezoune de matznef..c’est bien son droit..dla largeur d’esprit nom de nom baroz!

bouguereau dit: à

s’agit pas de perdre le goût

le gout de rien ou le gout à rien..ya hune différance présocratique..au moins

Jazzi dit: à

Les brèves de chiens écrasés de Félix Fénéon, c’est vachement bien, c’était pré-oulipien !

bouguereau dit: à

Allumé par un dragon qui lui a volé dans les plumes, Georges s’est éteint, dans une cocotte, douce mort pour un coq

et pis elle est cruelle alexia

Jazzi dit: à

Le vieux Godard, hilare, un trognon de cigare enfoncé dans le bec, qui a enterré ses deux premières femmes, confiné depuis quelques décennies chez lui, vient nous expliquer que le coronavirus, c’est comme pour la communication, ça se fait à deux avec un émetteur et un récepteur !

Candide dit: à

pour 3J, avant qu’il ne parte :
« Pater is est, quod JUSTAE nuptiae demonstrant « 

Patrice Charoulet dit: à

Il y a peu, j’avais scribouillé sur Facebook et deux blogs un texte bref titré « Une assertion, deux questions ». L’assertion de Patrick Pelloux a été descendue en flammes sur le blog de Bilger par,
Robert Machenoir, l’un de mes détracteurs les plus constants. Je lui ai répondu. Voici, à titre de curiosité, sa réponse à ma réponse :

« @ Sa Majesté Patrice Charoulet | 07 avril 2020 à 11:04
« Vous vous adressez à moi le 6 avril à midi. »
Intolérable affront au protocole. On ne s’adresse pas à Patrice Charoulet. On attend qu’il s’adresse à vous. C’est qui le prof, ici ?
« Cela fait quelque temps que nous n’avions plus d’échanges ici. Je m’en accommodais aisément. »
Nominé au best of 2020 du faux-culisme prétentieux et passif-agressif.
« L’assertion de Patrick Pelloux, je vous l’accorde volontiers, est évidemment excessive. »
Non. Elle n’est pas excessive : elle est fausse, irresponsable et non pertinente.
« C’est tout aussi excessif que les phrases commençant par ‘Toutes les femmes sont…’ ou par ‘Tous les Noirs sont…’. »
Je vois que vous avez encore besoin de prendre votre fessée. A chaque fois que vous viendrez me chercher sur les Noirs, vous me trouverez.
Donc : je n’ai jamais dit « Tous les Noirs sont ». J’ai dit : les Noirs d’Afrique ont en moyenne un quotient intellectuel de 71, contre 100 pour les Européens, ce qui est proche de la débilité mentale, et devrait interdire leur immigration en masse dans les sociétés européennes, qu’ils ne peuvent que détruire par leur seule présence.
Et je vous la fais courte.
Okay ? N’hésitez pas à me demander une piqûre de rappel à chaque fois que vous en aurez besoin.
« Jamais votre serviteur ne verse dans ces excès. »
En effet. Mon serviteur est un exemple de conformisme et de servilité intellectuelle.
« Patrick Pelloux, que vous décriez et dont je ne partage pas les opinions politiques, est aussi président des urgentistes. Cela me laisse penser qu’il a quelques infos que ni vous ni moi ne possédons sur les médicaments qu’ont pris ou non la plupart de ses confrères atteints de ce virus. »
C’est bien ce que je disais. L’Urgentiste est, depuis quelques années seulement, et en France seulement, une espèce d’aristocrate de la médecine, doté de super-pouvoirs accessibles à nul autre.
Et donc, il connaît les noms des médecins qui se sont auto-prescrit de la chloroquine (illégalement, et de façon anti-déontologique, puisque cela crée une pénurie pour ceux de leurs patients qui en ont réellement besoin).
Par exemple, il sait que le docteur Lucien de la Villardière, généraliste à La Chapelle-en-Valgaudémar (Hautes-Alpes), a obtenu du Plaquénil en douce auprès du potard local.
Comment le sait-il ? Parce que c’est urgent de le savoir, je suppose, et que rien de ce qui est urgent ne lui est étranger.
« Quand un gouvernement a tant fait CONTRE les prescriptions du professeur Raoult (approuvées par des centaines de confrères), il serait très intéressant de savoir si les ministres atteints du Covid-19 ont pris ou non ces deux médicaments (dont un antibiotique passé sous silence par nombre de commentateurs). »
Raoult n’a rien à prescrire du tout. Raoult n’est pas le chef de la médecine en France. Le gouvernement n’a rien fait contre lui. Il s’est contenté de ne pas obéir complètement aux revendications des groupies énamourées de Raoult, ce qui, après tout, est la moindre des choses pour des dirigeants dignes de ce nom.
Si un gouvernement se laissait impressionner par les moindres criailleries des uns et des autres, ce ne serait plus un gouvernement, ce serait une bûche dérivant au fil de l’eau.
Je ne vois pas en quoi ce serait intéressant de savoir ce que tel ou tel ministre a dans son armoire à pharmacie. Vous avez un petit côté France-Dimanche qui est surprenant. A moins que vous ne considériez qu’un ministre est un dieu vivant, et que s’il prend de la chloroquine, c’est forcément qu’elle est efficace ? »

et alii dit: à

La luxure est un péché capital. Elle est représentée au montant gauche de la porte : une femme enlacée par un serpent, dont le sein gauche est dévoré par un crapaud. Charlieu Abbey or St.Fortunatus’…
Plus
https://www.pinterest.fr/pin/14003448828792037/

Marie Sasseur dit: à

Face à l’épidémie de coronavirus, tous les Américains ne seraient pas égaux. Pour l’instant, les statistiques sont publiées de manière disparate, selon les Etats et les villes, et ne permettent pas de comprendre si une inégalité spécifique au Covid-19 est à l’œuvre, ou si la disproportion ne fait que refléter les inégalités socio-économiques et d’accès aux soins qui affectent les Noirs historiquement dans ce pays.
Libé

Phil dit: à

Le cinéma de Godard signifie, dear Baroz. le cigare conserve, les femmes passent. faut analyser au calme, un obsédé un peu antisémite dira Etalii

Chaloux dit: à

@Charoulet. Mais c’est quoi l’assertion de Pelloux? On comprend rien à votre pâté, Charoulet.

Marie Sasseur dit: à

La France des cobayes.
Avec cette bronca des savants acquis à la macronie et contre le Pr Raoult, cette bronca des mandarins qui « exprimentent » et ont le temps, contre des toubibs qui soignent au quotidien,et ici il y a urgence, les prescriptions médicales pourraient devenir étatiques. Mais c’est monstrueux, ça.

Marie Sasseur dit: à

Le pâté de charoulet c’est celui du marché noir…

Marie Sasseur dit: à

Didier sera donc notre dernier raisonnable, face à cette dinguerie qui s’est emparée des conseillers du PR

bouguereau dit: à

tèrezoune elle est prête a dumper l’marché à charoulet..noir c’est noir

Janssen J-J dit: à

@ Avec le tri des malades, va-t-on vers une éthique « utilitariste » ? (Amselle) – Propos qui semble rejoindre un brin, un autre mis en ligne au dessous.
@ Du pouvoir sur la vie au pouvoir sur la mort
Le pouvoir médical n’est donc plus un pouvoir sur la vie mais un pouvoir sur la mort des individus concernés. Contrairement à ce qui passait depuis le XIXe siècle, il ne s’agit plus désormais de « faire vivre et laisser mourir » les citoyens mais de « faire vivre le capital » et de « faire mourir » les vieux et les improductifs. En témoigne l’appel à la réouverture des entreprises indépendamment des conditions d’hygiène et de distanciation requises, appel entrant en contradiction avec les injonctions à rester chez soi. En témoigne également l’encombrement des quais de la gare du Nord du RER à 6 heures du matin contrastant avec les rues désertes de Paris dans la journée.

Le triage a donc pour effet de séparer ceux qui sont destinés à survivre de ceux dont la vie n’a pas d’importance, que l’on peut sacrifier sur l’autel des actionnaires qu’il s’agisse des inaptes (personnes âgées et malades) ou des indésirables (migrants, réfugiés). Bref, du bio-pouvoir de l’Etat, on est donc passé à un « thanato-pouvoir » ou à une « thanatocratie ».

La thanatocratie médicale qui supplanterait le bio-pouvoir pastoral de sécuriser et sauver les vies plutôt que de les surveiller et de les punir comme à l’âge classique… Ouigr, c’est bin joli toussa pour faire postfoucaldinien, mais c’est totalement déplaqué… comme vision de gouvernance de l’avenir. Car ce ne seront pas les « humains » qui en décideront, nom de dlà… ça, ce sont encore des fantasmes eugéniques d’essayistes non décrochés de la french theory, qui veulent encore se la péter sur le dos des corvidés19…
______________

Ont pas encore compris grand chose à ça, nos intellectrouelles germanacradins. Yak l’boug… qui voit l’imposture. Il qu’il a raison – kidit.dixit : (la réussite de la médecine c’est surtout la statistique..les grands effets des petits gestes a grande échelle..et comment capter loutpout indze poquette en faisant accroire..methode peirastique qu’il disoit l’ivan des brosses..catho de gauche..convivial en tout)
_______

Balaise l’boug sous ses airs de pas… J’l’ai tjs dit ! Suffit d’le décoder, alhors, on y trouve des péplites et des péplomes…

(kidiwiki) Une grande partie de l’oeuvre d’Ivan Illich (en particulier ses ouvrages des années 1970) est caractérisée par une méthode critique que Martin Fortier nomme « peirastique » (le terme est emprunté à Aristote). Cette méthode consiste à critiquer son adversaire en partant des axiomes mêmes de cet adversaire : « il s’agit de démontrer à mon adversaire que (1) la conclusion qu’il soutient (…) ne dérive en fait pas de ses prémisses (sauf à commettre une faute de raisonnement), et que (2) la conclusion que je soutiens pour ma part, en plus d’être dérivable de mes propres prémisses, est également dérivable de celles de mon adversaire ».
Par exemple, Illich critique l’institution des transports, non pas en remettant en cause l’axiome selon lequel il faudrait aller le plus vite possible ou être le plus efficace, mais en admettant que cet axiome soit valable, et en en dérivant des théorèmes contraires à ceux que dérivent les partisans de la voiture : Illich démontre en effet que la voiture va en réalité plus lentement que la bicyclette si on intègre dans le calcul de la vitesse le temps qu’on passe à gagner l’argent nécessaire à la financer.////

Bonne DQV, hein ! Dans mes wonderbras, gaël, mon fils.

bouguereau dit: à

Le cinéma de Godard signifie

joli dirfiloo..mais pas dans mon bimeur..faut allerr au temple..dans les chapelles privées godard y fait chier..faut des orgues et des gladiateurs comme baroz

OZYMANDIAS dit: à

et alii dit : (La luxure est un péché capital).

La luxure est un bonheur fondamental, un plaisir radical, un délice de Tantale et le péché mignon le plus transcendantal.
Tu piges la follette ?
Cette et alii, quelle bigote congénitale !

Marie Sasseur dit: à

Le tri des malades. Pour l’instant, trop occupés à faire des courbes, on a toujours pas bien compris quelle était la proportion parmi ceux qui sortent de l’hôpital en rémission, combien y étaient admis directement en réa.
Il a raison Didier, si tu tousses comme un malade, il vaut mieux aller à l’hosto, pour être réanimé. Lui préfère agir avant d’en arriver là.

et alii dit: à

renato, je croyais avoir vu dans les photos ce matin un oiseau perché sur un cigare;alors je me préparais à faire un commentaire de haute volée;et voilà que je ne le vois plus:fatigue?
il semble que la france byzantine va fermer ; fatigue aussi!
bonne soirée d’initiés

Marie Sasseur dit: à

C’est quand même pas compliqué à comprendre leur analyse mathématique.
Tu poses x= nombre de malades ( c’est à dire ceux qui ont été dépistés)
Tu poses y= nombre de lits d’hospit’, en mettant un coeff réducteur pour ceux de réa, soit y= 15 000, leur objectif.

Tant que x ne seras pas égal à y, tu seras séquestré.

et alii dit: à

P.Assouline , régentez les commentaires en vous inspirant de votre billet et
deMa thèse en 180 secondes est un concours international de vulgarisation scientifique ouvert aux doctorants francophones du monde entier. Les doctorants doivent présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant(e) doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche.1

Janssen J-J dit: à

Dans « péchés capitaux », très curieusement le vieux Jim Harrison ne s’attarde pas trop sur la luxure car il en a longuement traité par ailleurs. Non, lui, ce qui l’intéresse c’est la « violence », le huitième PC, mais l’Eglise n’en a jamais fait un péché mortel… vu qu’elle l’a pratiquée et justifiée tant et plus, tandis que la gourmandise et la colère, là… non c’était pas bien !… Quant à la luxure, elle en avait quelque complaisance…
Mais Ozanam, vous votre pb c qe vous êtes trop païen … sa vous perdra, m’enfin chacun son imnàlajoie –

Viens de découvrir un nouveau mot sous la plume de Richard Powers traduit ainsi par jy Pellegrin : « immelmanns ».
D’après l’wictionnaire : Un immelmann ou « rétablissement normal » est une figure acrobatique constituée d’un demi-looping avec un demi-tonneau lors de la montée. Cette figure fait partie des acrobaties de base, elle est utilisée dans les spectacles aériens et présente de l’intérêt en combat aérien. Elle aurait été inventée par l’as allemand Max Immelmann pendant la Première Guerre mondiale ; la manœuvre consiste à surprendre ses adversaires par l’arrière, bien qu’en se présentant de face. Ce sont les britanniques qui ont baptisé cette figure du nom de Immelmann Turn ».

T’en bouche un coin du looping, pas vrai, TXFL! Y’a longtemps que t’en a pas fait, mais ça peut encore… Pas d’souci. Y’a pas d’âge pour se relancer, hein !

Jazzi dit: à

ça s’est passé près de chez moi, JJJ !

« Comme aux temps mythologiques, un bouc a assailli une bergère de Saint-Laurent, dans le lit du Var, où elle paissait ses bêtes. »

Marie Sasseur dit: à

Tant que x ne seras pas. oui, oui, c’était vite fait.

Marie Sasseur dit: à

#elle paissait ses bêtes.

C’est pas bête , c’est cretin, cette faute.
Allez paître ailleurs.

et alii dit: à

Coronavirus: la providence des gourous ILS ONT OUBLIE DES GOUROUS ERDeliens
et comme j’ai autre chose à faire que de subir des gourous , je choisis autre chose

Jazzi dit: à

Pas commode le mari de Marie Sasseur !

« Un chasseur de Tessancourt a contraint sa femme et le quidam à attendre sur la couche adultère (3 heures) le gendarme constatateur. »

Jazzi dit: à

ça, c’est pour le boug !

« Être de la classe rend fou Berlin, du 22e d’artillerie, à Versailles : il se déshabille devant saint Antoine et se dit son cochon. »

Jazzi dit: à

Histoire de famille à Marseille, rose !

« Avec un couteau à fromage, le banlieusard marseillais Coste a tué sa sœur qui, comme lui épicière, lui faisait de la concurrence. »

Jazzi dit: à

Un dernier pour et alii !

« Mondier, 75 bis, rue des Martyrs, lisait au lit. Il mit le
feu aux draps, et c’est à Lariboisière qu’il est maintenant
couché. »

rose dit: à

Jazzi

Suis KO.
Mais vais revenir.

Une allemande de 101 ans s’est échappée de so EHPAD pour aller voir sa fille !

Pétition anti EHPAD les lignes bougent.

Etc.

Ma maman est sortie de sa quatorzaine.
Elle a une copine.
Elles se baladent en long en large en travers en se tenant par la main.
Ai demandé à ce que ma mère partage sa chambre. Elle a dit au préalable d’accord. La copine aussi. On lui a dit non.
Ma mère refait depuis hier atelier mémoire cours de gym et elle se déplace partout. Elle n’est plus dans sa chambre.
À partir de demain, je me détends.

Ai tenté d’amadouer la curatrice : Niet Staline Lénine.
Ma mère ne sortira pas avant la fin du confinement. Mais vite ensuite, elle ira s’exprimer chez la juge des Tutelles. L’espoir -pour ma mère-me fait vivre.

Je me visualise ou bien en sanatorium à Davos en train de cracher mes poumons ou bien en carpette de bête sauvage africaine, toute aplatie et la tête redressée, les yeux en verre, posée devant la cheminée.

Marie Sasseur dit: à

C’est plus facile d’imaginer la scène qui se prépare a l’HP. Je vois ça d’ici.

Phil dit: à

Les anciens en Allemagne ont du souvenir, dear Rose. pas rare d’y retrouver Riefenstahl en Nosferatu, ça incommode les visiteurs qui connaissent que le numérique.

Marie Sasseur dit: à

Enfin, le Prime est un garçon de bonne famille, surtout par son beau-pere.
Pour le reste, commis aux basses oeuvres de la macronie, on ne peut pas dire que c’est un destin idéal.

Jazzi dit: à

Votre mère a de la ressource, rose. Pensez aussi un peu à vous !

bouguereau dit: à

T’as jamais entendu parler du cochon de saint Antoine, le boug ?

dans mon coin djeunesse on haplait les cloportes qu’on trouvait sous les pierres les cochons de saint antoine..son apport de protéine comme renfield les blattes..hououou tèerezoune ses morbacs..dirphiloo avec ses filet dboeuf cerise confinés de 6 smaines il a du souci a se faire à la course à la vie

Jean Langoncet dit: à

(Darwin bientôt en réanimation 😉 l’adaptabilité n’implique pas qu’un système immunitaire de gorille mangeur de fraises espagnoles)

D. dit: à

Il faut que Macron et Lemaire lancent un ultimatum à Germany+Netherlands. 1 semaine pour accepter la mutualisation des dettes, pas une de plus.

Après quoi rappel des ambassadeurs par la France, l’Italie et l’Espagne et boycott dur et définitifs de tous leurs produits.

rose dit: à

Jazzi j’vais devoir.

Ai tél. à 15h. Envoyé le mail à 15h33 pour amadouer Staline Lénine et que ma mère partage la chambre avec sa copine.
Elles sont allées voir la.chambre a 17h. Quelqu’un d’autre a été installée.

À partir de demain, je commence le confinement heureux.

Ai eu ma mère ce soir. Elle a reçu mon p’tit colis. 8 jours poir 124 km.
Elle m’a.dit
« Je ne veux pas rester ici mais tout ce que je demande c’est que le temps où je reste ici cela se passe bien. »
Ce soir je mange chou vert carottes une o de terre.Pomme au vin.
À midi pâtes boeuf bourguignon.
Hier soir soupe légume pâté poire au miel
Hier midi deux sardines à l’huile un brocoli frais.

Grosso modo ça va.
Mange moins.
Bouge trop peu.

D. dit: à

carpette de bête sauvage africaine, toute aplatie et la tête redressée, les yeux en verre, posée devant la cheminée.

J’en ai une comme ça dans le Cantal, Rose. Un lion, tué à la chasse par mon arrière-arrière grand-père, au Cameroun.

D. dit: à

Pas assez de protéines dabs votre ration quotidienne, Rose. Faites 2 oeufs au Bacon le matin et ajoutez des protéines le soir. Fromage par exemple. Blancs de poulet bio, dinde. À votre âge la protéine est TRES importante. Je n’ai cessé de le répéter ici.

D. dit: à

Viande rouge pas plus de 2 fois par semaine.

rose dit: à

D

dans le Cantal, Rose. Un lion, tué à la chasse par mon arrière-arrière grand-père, au Cameroun.

Chai pas pkoi. Me vois plutôt en tigre (pour les rayures) ou en ours blanc pour ma douceur du pelage.

rose dit: à

Demain vais manger 1/2 magret de canard.
Mange pas bcp de viande. Et jamais le soir.
Pas de bacon ds mes provisions.

rose dit: à

Aime beaucoup beaucoup la maturité bien conduite vaut mieux qu’un coït banal.

L’autre soir, me suis couchée sans manger. À cinq heures un p’tit goûter.
Kiwis. Un yaourt. Une tranche de cake.

Suis moins stressée qu’au début du confinement => mange moins, me sens mieux.

Marie Sasseur dit: à

Et Al, si vous êtes au lit, je vais vous en tirer.

c’est assez immonde de votre part d’aller chercher un obscur journaleux de l’express, herve qui ? qui mêle allègrement la collapso , ses fanatiques, et le boulot de Raoult,authentique résistant, dans un même sac de gourous.
Pourquoi?
Pour le plaisir de faire un pamphlet comme ce toubib, a peine diplômé, bon pour l’hygiène de masse, et nazie, qu’était Celine?

Ne venez plus plus emmerder, pour le simple plaisir de le faire.

Tenez le voilà, le winner de votre MT180, même Jacques Drillon va en rigoler.

https://youtu.be/tmIBm6-I2GM

christiane dit: à

Pour Clopine.
Flaubert, écrit dans Bouvard et Pécuchet : » Dans ce genre de livres, on doit interrompre la narration pour parler de son chien, de ses pantoufles ou de sa maîtresse. Un tel sans-gêne d’abord les charma, puis leur parut stupide, car l’auteur efface son œuvre en y étalant sa personne » (chap. 5).
Dommage, la première partie était réussie…

rose dit: à

Clopine

Vous ai lu ce matin : bel hommage de la pianiste avec Mozart dédié à son père.

Quant à la suppression de l’école à la maison, ne suis guère favorable. On peut rompre le rythme, rendre les apprentissages ludiques, mais cesser tout effort me semble contre-productif.
Pour garder une structure, y compris confiné et le goût du savoir. Une.fois acquis, ce sera à la vie à la mort.
Les parents peuvent se régaler.

christiane dit: à

Bonsoir Rose,
heureuse de cette amélioration de la vie de votre mère. Prenez soin de vous.

rose dit: à

Christian

Bonsoir.
J’en ai repris la lecture.de.Bouvard et Pécuchet. En suis à leurs ratages d’apprentis paysans.

rose dit: à

>Candide pour la maturité etc.

> alors si y = 15 000
X doit être égal à 15 000.
En sommes-nous là ?

rose dit: à

Christiane
Christiane (dslée)

rose dit: à

Ozymandias

Votre panégyrique sur la luxure.
Mais alors vous êtes JiCé ? 🙄

renato dit: à

« Quelle joie, le lendemain en se réveillant ! Bouvard fuma une pipe, et Pécuchet huma une prise, qu’ils déclarèrent la meilleure de leur existence. Puis ils se mirent à la croisée, pour voir le paysage.
On avait en face de soi les champs, à droite une grange, avec le clocher de l’église, – et à gauche un rideau de peupliers. »

rose dit: à

Su bien compris Bruno Le Maire et sa colère homérique, Nederland et Germany refusent un soutien économique européen ?

Ce ne sera pas possible un chacun pour soi.

rose dit: à

Si bien compris Bruno Le Maire et sa colère homérique, Nederland et Germany s’acrochent aux vieilles lunes alors que magnifique nouvelle lune en vue ?

rose dit: à

s’accrochent

rose dit: à

Qui est la première personne à avoir été infectée par le Covid-19 en France ? Un militaire, un agent secret, une hôtesse de l’air ? « Le Monde » a eu accès à l’enquête épidémiologique qui remonte la chaîne de contamination dans l’Oise, où les premiers cas sont apparus.

rose dit: à

Qui est le patient zéro en France ?

Et d’où revenait le jeune homme en Lombardie ?

et alii dit: à

rose

SANTÉ ENQUÊTE
Des familles se battent face à des directions d’Ehpad muettes
8 AVRIL 2020 PAR MATHILDE GOANEC
La transparence est loin d’être de mise dans les Ehpad. Des familles reprochent aux directions de plusieurs établissements privés qu’une chape de plomb se soit abattue sur l’état de santé de leurs parents, parfois même jusqu’à leur décès. Le groupe no 1 Korian est particulièrement visé.
https://www.mediapart.fr/journal/france/080420/des-familles-se-battent-face-des-directions-d-ehpad-muettes?utm_source=20200408&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20200408&M_BT=1249929909253
peut-être trouverez-vous un interlocuteur -trice-qui vous aide et vous soutienne
bonne nuit

rose dit: à

Recettes :

Poires au miel :

Mettre au fond d’un plat à gratin quatre belles tranches de pain de campagne rassis.
Poser dessus quatre poires pelées creusées en leur coeur.
Ds le coeur verser une cuillère de miel. Un peu de beurre sur le pain.
Saupoudrer de cassonnade.
Verser au fond du plat du vin.blanc sec à eas du pain.
Faire cuire au four.
Tiède c’est délicieux.
Froid c’est encore bon.

rose dit: à

Recettes :

Pommes au vin rouge :

Mettre au fond d’un plat à gratin quatre belles tranches de pain de campagne rassis.
Poser dessus quatre pommes non pelées si bio creusées en leur coeur.
Ds le coeur verser de la cassonade. Un peu de beurre sur le pain.
Saupoudrer de cassonnade.
Verser au fond du plat du vin rouge à ras du pain.
Faire cuire au four.
Tiède c’est délicieux.
Froid c’est encore bon.

Recette de ma mère. J’ai adapté les poires en mettant miel et vin blanc. Ça va bien.
C’est tout à la fois léger et roboratif. Un peu sucré, ça fait du bien. Le vin.cuit aussi. Enfants, ma mère nous faisait manger ces pommes au four.

et alii dit: à

pour les accrocs des songes:sur le monde
Ce rêve, tel que nous le rapporte Suzanna, 40 ans, pourrait être un classique de la période, si l’on en croit Hervé Mazurel, historien et sociologue, et la psychanalyste Elizabeth Serin, qui ont entrepris une collecte des rêves de confinement dans le cadre de leur tout nouveau « Laboratoire de psychanalyse nomade ». Une initiative fondée sur le modèle de la DreamBank, créée par l’université de Santa Cruz, en Californie, qui a recueilli 22 000 rêves mis à disposition des chercheurs.

rose dit: à

Et ali
Je mène le combat.
Peux pas toit raconter.
Hier j’ai entendu « les familles vous nous faites chier, y en a six (familles)qui m’emmerdent ; pensez à nous et foutez-nous la paix ; les résidents vont bien mieux quand vous n’êtes pas là et votre absence leur permet de progresser, etc.. ».
Très grand désir d’un monde clos.

On déménage les gens de chambre. N’écoute pas s’ils veulent être dans la même chambre.
C’est la loi du « écrase-toi c’est moi qui décide ».
À côté de cela bcp de précautions prises pour ne pas répéter Mougins.

Bcp de dévouement des aides soignantes. Bcp d’investissement. J’essaie de ne pas que critiquer.

Bien cordialement à vous et alii, vais lire, ai dormi 2 heures cet aprem. au soleil.

rose dit: à

et alii

Marie Sasseur dit: à

Le dr Lecter, dit à Clarice, de mémoire, un truc du genre: regardez les étoiles ce soir, nous sommes sous le même ciel.

Un vrai cinglé, Et Al
A la réflexion.

D. dit: à

Pas assez de protéines le soir. Les protéines sont nécessaires à TOUS LES REPAS. Particulièrement à votre âge relativement avancé, Rose. Vous êtes probablement carencée ce qui peut contribuer à votre grand stress.
Et vous favorisez également déminéralisation et ostéoporose.
Si vous voulez absolument ne pas manger, pratiquez le jeune intermittent. Vous mangez à 19h 30, AVEC PROTEINES (par exemple un bout de poisson de 150g). Puis plus rien jusqu’à midi. Café noir sans sucre permis le matin. Je vous donne le feu vert pour ça.

rose dit: à

La machine judiciaire -hormis les délits traités non stop- se remettra en marche le 24 mai. Faudra un mois – 24 juin – pour que ce soit opérationnel.
Courage à tous, de tout ♡ avec vousLes baleines.vleues, les dauphins, nous soutiennent.

rose dit: à

sont nécessaires à TOUS LES REPAS. Particulièrement à votre âge relativement avancé,

Nanmého D.
J’ai un coeur de jeune fille qui frétille.
Je mange du fromage au petit déjeuner.

rose dit: à

les baleines.vleues et les rorquals
Les pinguoins aussi

rose dit: à

Je ne bois jamais de café, D.
Et si oui pck nécessité urgente d’être dopée alors je le sucre.

rose dit: à

Les baleines bleues

et alii dit: à

Hier j’ai entendu « les familles vous nous faites chier,
cela, rose, je vous en avais prévenu;
mais je me méfie des familles accaparatrices et d’esprit « sectaire » -« totalitaire » comme c’est une tendance de la RDL . voilà pourquoi je ne veux pas être de la famille et « suivre les flèches »;

Marie Sasseur dit: à

La machine judiciaire ne s’est certainement pas arrêtée. Heureusement.

Janssen J-J dit: à

@ « Didier sera donc notre dernier raisonnable ? »
Notre dernier Raout d’honneur ? On l’appelle par son prénom, ast’heure ?
Prenez soin de votre cyclosporine à faire fondre dans votre pisse mémé du soir, hein… y’en arua pas pour tout le monde.
Bien codialement,

rose dit: à

et alii dit: à
Hier j’ai entendu « les familles vous nous faites chier,
cela, rose, je vous en avais prévenue.

Oui et alii et je vous en remercie.

Marie Sasseur dit: à

@ le keuf
Je te recommande la tisane des 2 Marmottes, si tu as un problème urinaire.

et alii dit: à

le billet:
C’est aussi désespérant que rassurant : on n’invente jamais rien. Ou si peu. En prendre conscience permet de garder la tête froide et de relativiser notre génie. Le cas échéant, Internet se charge de rafraîchir la mémoire des oublieux.
une citation
Il y a plus de choses dans le ciel et sur la terre, Horatio, que n’en rêve votre philosophie.Shakespeare hamlet

Patrice Charoulet dit: à

L’assertion de Patrick Pelloux, président depuis 1997 de l’Association des médecins urgentistes, était : »Tous les médecins français atteints par le coronavirus prennent les deux médicaments prescrits par le Pr Raoult ».
Cela dit pour répondre à une question d’un habitué qui ne comprenait pas de quoi je parlais.
Je redis que le second médicament dont ou parle peu est un antibiotique, jugé indispensable par le professeur Raoult.
Dernière minute : écouter in-dis-pen-sa-ble-ment sur YouTube ses déclarations du 8 avril. Les débats télé en ont donné des extraits. Mieux vaut tout écouter et réécouter.

et alii dit: à

pour clopine:
Risque, technique, démocratie
Lundi 9 mars 2020 | Sociologie | Séminaire | Mont-Saint-Aignan (76)
Depuis le 26 septembre 2019, la ville de Rouen est touchée par les conséquences de l’incendie de l’usine de produits chimiques Lubrizol et l’entreprise Normandie Logistique. Les membres du DySoLab, le laboratoire des dynamiques sociales de l’université de Rouen, ont décidé d’engager un programme collectif de réflexion visant à analyser les effets sociaux et politiques d’un tel événement. Dans ce cadre, le séminaire général du laboratoire de l’année 2020 sera entièrement consacré à la question des risques sanitaires et environnementaux, appréhendés sous des angles variés. Ce séminaire a pour ambition de mener une réflexion à la fois théorique et méthodologique et d’ouvrir des pistes pour les recherches actuelles et futures sur l’après Lubrizol.

https://calenda.org/758456

rose dit: à

Vu pleine lune Marie Sasseur.
Ronde. Épanouie.

Janssen J-J dit: à

Next,
Frédérick Lemarchand : « Approche Sociologique de l’accident de l’usine Lubrizol Rouen. De la gestion de crise aux représentations individuelles et collectives du risques »
le 14 SEPTEMBRE 2020,
Serez-vous des nôtres, CT, pour nous faire part de vos représentations ?

Janssen J-J dit: à

@ pisse-mémé et txfl, qq lumières sur la « pragmatique sanction »
_____ dans ma thèse de 180 minutes______

N’espérant plus conquérir le trône espagnol, Charles VI décide de s’opposer à la Disposition léopoldine et, en 1713, fait rédiger une « Pragmatique Sanction » qui établit qu’à défaut d’héritier mâle, la succession reviendrait en premier lieu aux filles du dernier empereur régnant, c’est-à-dire les siennes. En 1716, Charles VI a un fils, ce qui semble mettre fin aux incertitudes. Mais l’enfant meurt au berceau. Le 13 mai 1717, l’impératrice donne le jour à une fille, Marie-Thérèse. En 1718, puis 1724 naissent deux autres filles dont la plus jeune meurt en bas âge. Les filles de Joseph, Marie-Josèphe et Marie-Amélie, se trouvent exclues de la succession. Charles VI exige de ses deux nièces le serment de se soumettre aux dispositions de la Pragmatique Sanction. Lorsqu’elles se marient, il exige le même serment de leurs époux : en 1719, Marie-Josèphe épouse le fils de l’électeur de Saxe et roi de Pologne Auguste II ; en 1722, Marie-Amélie épouse le fils de l’électeur de Bavière. Ces deux princes sont puissants et leurs États bordent dangereusement les frontières des États habsbourgeois.
T’imagines !!

Chaloux dit: à

@Patrice Charoulet.

Merci.

et alii dit: à

Gouverner les corps et les conduites
Samedi 2 mai 2020 | Sociologie | Appel à contribution | Lyon (69)
Seize ans après la parution de l’ouvrage Le gouvernement des corps (Fassin et Memmi, 2004), nous proposons de nous (ré)interroger sur la notion foucaldienne de « gouvernementalité » et sur ses usages. Si le terme « gouvernement de » insiste sur l’objet gouverné (ou à gouverner), « gouverner par » s’interroge sur les instruments d’évaluation mobilisés comme des techniques de gouvernement. Comment les sciences sociales se réapproprient et mobilisent-elles les deux versants de la gouvernementalité ? Ce colloque se propose d’éclairer ces enjeux en faisant varier les ancrages disciplinaires et théoriques, les échelles d’analyse, les objets d’étude, les espaces et les temporalités.

https://calenda.org/764164
les erdéliens ne songent qu’à gouverner ;voilà qui les concernent,donc,eux aussi;

OZYMANDIAS dit: à

Impression, lune levante… Monet n’est plus là.
Hélas !

D. dit: à

Mais enfin et alii, comment-pouvez-vous-imaginer-une-seule-seconde que le moindre colloque puisse se tenir le 2 mai ?!

OZYMANDIAS dit: à

Une nuit, des Sélénites atterrirent sur la Terre.
Ils virent quelques humains de loin. Les trouvèrent lunatiques. Aussitôt, ils quittèrent notre Terre pour leur Lune-Patrie.

OZYMANDIAS dit: à

Alunissons tous et toutes, à l’unisson, cette nuit, sur les tristes songes de notre intime et mélancolique lune.
Nuit lunaire, sommeil éphémère…
Bonne lune à tous et à toutes.

Jean Langoncet dit: à

@Jean Langoncet dit: à
(Darwin bientôt en réanimation 😉 l’adaptabilité n’implique pas qu’un système immunitaire de gorille mangeur de fraises espagnoles)

Le génie humain tient à si peu

rose dit: à

>D

“Si l’ange daigne venir, ce sera parce que vous l’aurez convaincu, non par vos larmes mais par votre humble résolution à toujours commencer, à être un commençant.” Rainer Maria Rilke

vedo dit: à

@D.
D’où vient la citation de Rilke que vous avez postée?

Patrice Charoulet dit: à

Une France effondrée

Les décisions sanitaires et politiques du gouvernement vont mettre notre pays dans une situation proche de la crise de 1929. Les supermarchés mis à part presque toutes les entreprises seront anéanties, des dizaines de milliers de faillites auront lieu, un niveau de vie divisé par deux pour la plupart des classes moyennes, un nombre de chômeurs record, une vie qui n’en est plus une, chacun évitant l’autre, on ne parle plus à ses voisins,on ne rencontre plus ses amis, des amendes à qui est seul dans sa voiture ( où est le risque ?) , à qui marche seul en bord de mer. C’est l’enfer.

Revenons à l’épidémie. Ceux qui écoutent tous les débats ont appris ceci : cette maladIe a deux phases. Phase 1 : Le virus envahit le corps. Phase 2 : une réaction disproportionnée atteint notamment les poumons. C’est à cause de cette deuxième phase que l’on en vient à mettre tant de monde en réa pour plusieurs semaines. On me dit qu’alors on est devant un pile ou face. Un sur deux en meurt. Notons que les survivants de réa ont subi un cauchemar infernal.
Les médecins chinois, très en avance, puis le professeur Raoult, ont eu l’idée de prescrire un médicament bien connu depuis 70 ans et prescrit à un milliard de patients Ce médicament fait chuter la charge virale (première phase). Et la réaction disproportionnée de l’organisme ou l’emballement dans les poumons ne se produit plus, et donc il n’y a pas lieu d’envoyer en réa. Le Pr Raoult prescrit aussi un antibiotique bien connu pour des raisons qu’on trouvera dans l’une de ses vidéos sur YouTube.
Encore faut-il tester les patients dès les premiers symptômes. Ce que fait chaque jour à Marseille le professeur Raoult et ses équipes à 800 patients. Avec succès.
Tester, diagnostiquer, isoler, traiter. Si tout cela était fait partout, la situation française serait totalement changée.
Les décisions des deux ministres de la Santé, mal entourés, mal conseillées, approuvées par le Premier ministre et le chef de l’Etat ont été catastrophiques.
Nous vivons un cauchemar assorti d’une propagande ridicule du matin au soir. Nous sommes sommés de répéter comme des perroquets les messages martelés. On nous prend pour des moutons et des débiles.

Basta !

Marie Sasseur dit: à

#les erdéliens ne songent qu’à gouverner ;voilà qui les concernent,donc,eux aussi;

Et Al, pour votre gouverne, je crois que ça y est, je vous ai pris en grippe.

je ne doute pas que vous ayez une responsabilité sociale qui va au-delà de celle de stigmatiser tous les jours tous les contributeurs d’un forum internet.

Le merdelien que vous êtes devrait revoir à la baisse ses prétentions.

Marie Sasseur dit: à

Le merdelien que vous êtes, Et Al devrait revoir à la baisse ses prétentions. Vous faites concurrence au keuf.

Alexia Neuhoff dit: à

diagnostiqués / morts / guéris
España 146.690 / 14.555 / 48.021
Italia 135.893 / 17.127 / 24.392
Alemania 103.228 / 1.861 / 8.481
Francia 78.167 / 10.328 / 19.337
Reino Unido 55.242 / 6.159 / 135

Source El Pais 8 avril 2020
Ces chiffres montrent :
. le très faible nombre de décès liés au Covid en Allemagne malgré une contamination importante, la 3ème en Europe.
. le très faible nombre de guérisons au Royaume-Uni, seul pays où le nombre des décès excède (largement) celui des guéris.

Janssen J-J dit: à

(J. Ext, 9.4.20 / @ 8.43)

@ Presque 11 000, ils ont dit ce matin. Et après ça…, comment repartir au turbin ?

@ Mounir. Il est hors de question que je me laisse tracer ! Je me fous totalement de savoir si j’ai été en contact avec un.e (ex) contaminé.e, mais pas qu’une centrale des traces de vos applications de merde prétendument totalement anonyme, veuille m’en avertir… Car une fois que je saurais, j’aurais bonne mine. Cette soi-disant solution relève une fois de plus de la sorcellerie technologique, elle ne servira évidemment jamais à enrayer quoi que ce soit, vu que nous aurons tous été dépistés entre temps…
Et on n’est pas reparti comme en 40, non mais une fois de plus, dans le pire des salades de l’interconnectivité numérique.
Ras l’bol de marre, déjà ce matin.
https://www.aefinfo.fr/assets/medias/documents/4/9/493303.pdf
Et j’ai encore rien lu des posts de la nocturne RDL, après mon caca et kawa matinal.
Bon je poste ça et je descends pour voir s’il y a qq chose d’un peu intelligent pour alimenter mon journal du C19… A plusse pour la remontée.

B dit: à

PC, les allemands s’en sont sortis beaucoup mieux par un dépistage massif suivi d’un isolement . Ici nous commençons à en parler faute de dispositifs. J’ai lu aussi concernant les chinois qu’ils ont tout de même peut être dans les cas désespérés pratiqué leur médecine traditionnelle si respectueuse des animaux à base de bile d’ours. Leur bilan est toujours mis en doute. Il est possible que le compte soit juste au vu des mesures drastiques de confinement comme il pourrait avoir été falsifié, les villes, le pays cloisonné et surveillé comme jamais n’a pas autorisé les observateurs et comptables . Certains mathématiciens ont avancé le chiffre de 40 000 décès pour la Chine, ai je noté dans mes tablettes. La chloroquine si elle est efficace associée à un Antibiotique l’est au tout début de la contamination, ce traitement necessiterait un dépistage maximal comme en Corée du Sud ou en Allemagne . Je ne crois pas que ces deux pays y aient eu recours plus qu’ailleurs. Le principe de l’isolement ciblé est peut être encore la chose la plus efficace pour minimiser l’expansion de l’épidémie. N’y a t il toujours aucune étude sérieuse produite pour l’usage du plaquenil dans les limites de son efficacité? Stade grave et sévère cela n’est plus utile. Jusqu’à présent ses contradicteurs opposaient à son efficacité supposée que rien ne prouve que sans les patients auraient évolué autrement. Je crois que 80% des testés positifs ne dégénèrent pas vers une forme nécessitant l’hospitalisation et le crématorium dans la pire évolution. A vérifier. Sans dépistage et sans volonté de faire le compte le traitement proposé par le Pr Raoult reste à l’état de croyance.

christiane dit: à

@Vedo
Merci à D. Oui, c’est très beau.
L’Ange est la figure de l’invisible qui traverse Les élégies de Duino et Les poèmes à la nuit.
Une lettre que Rilke adresse à son amie Merline (la mère des peintres Balthus et de Pierre Klossowski). Il lui écrit ces mots le jeudi 18 novembre 1920 (Lettres françaises à Merline, édition du Seuil, p.38):

« il faut revenir à l’endroit où l’Ange vous a découvert quand il vous apportait le premier message engageant, il faut retrouver, derrière les ronces, cette couche où alors on était endormi, cette fois on n’y dormira pas; on va prier et gémir – n’importe; si l’Ange daigne venir ce sera parce que vous l’avez convaincu non avec des pleurs mais par votre humble décision de commencer toujours… » (traduction proche de la citation de D.)

Pour en savoir plus, une très belle page de « Terres de femmes », la revue de poésie d’Angèle Paoli :
https://terresdefemmes.blogs.com/mon_weblog/2007/11/21-22-novembre.html

Janssen J-J dit: à

Et ce que je viens de repêcher est édifiant.
(« au-delà de celle de stigmatiser tous les jours tous les contributeurs d’un forum internet »)… nous dit Marie Ma Soeur Alacoque. S’en prend à sa grande copine Taxifofolle en te lui faisant sa leçon de morale du jour.
Faut dire que la Terzoune commençait à se sentir vachtement concurrencée sur ses terrains (au bakasab et au darkweb de l’erdélie).
Et comme par hasard, plutôt que de baisser le front et lever son cul, s’en prend au pauvre keuf de service. Ah, ces histoires d’amours déçues, et de 1ère place en leadership moral !… s’en sortira jamais de ce type de fantasme occupationnel, la pôvre !… Reusement que PA la rassure de temps à autre sur sa place : « merci Pierre », qu’elle y a répondu, tombant à tous coups dans le pucier à salade.
Est-elle niaise, un brin !, des fois).

christiane dit: à

@Vedo
Merci à D. Oui, c’est très beau.
L’Ange est la figure de l’invisible qui traverse Les élégies de Duino et Les poèmes à la nuit.
Dans une lettre datée du jeudi 18 novembre 1920 que Rilke adresse à son amie Merline (la mère des peintres Balthus et de Pierre Klossowski), on trouve ce passage.(Lettres françaises à Merline, édition du Seuil, p.38):

« il faut revenir à l’endroit où l’Ange vous a découvert quand il vous apportait le premier message engageant, il faut retrouver, derrière les ronces, cette couche où alors on était endormi, cette fois on n’y dormira pas; on va prier et gémir – n’importe; si l’Ange daigne venir ce sera parce que vous l’avez convaincu non avec des pleurs mais par votre humble décision de commencer toujours… » (traduction proche de la citation de D.)

christiane dit: à

Vedo,
désolée pour le doublet. (Le commentaire était bloqué. J’ai pensé que le lien ne passait pas !)

Janssen J-J dit: à

@ B. Vous, au moins, perdez pas le Nord en vaines palabres.
(Sans dépistage et sans volonté de faire le compte le traitement proposé par le Pr Raoult reste à l’état de croyance).
Oui. Et c’est une chute logique à votre démo. pleine d’humilité et d’excellent réflexivité. Je vous le dis en toute amitié.
Cela dit, vous conviendrez qu’une bonne partie de la terre a toujours eu besoin de croire aux magiciens illuminés. Souvenez-vous comment aux bons temps du petit pépère des peuples, comment ce catholique fervent de Delaporte que des années de pratiques assidues devant la grotte de Massabielle sans aucun succès pour son coriza, avait fini, par dépit, par la plaquer et se convertir au communisme, pis au revenu uiversel payé à rin fout’.
Savez-vous d’ailleurs s’il a été contaminé, ce vampire-là ?

rose dit: à

Christiane

C’est totalement magnifique

Janssen-J-J
Moi non okus je ne veux pas me maisser tracer

B

À Anger, en lien avec Poitiers ils ont commencé un groupe témoin avec placebo et un groupe avec Plaquenil.
Dans 20 jours premiers résultats. Si les seconds guérissent ils fileront le médoc au premier. On n’a pas le droit de choisir son groupe. Moi je suis dans le second.

rose dit: à

Janssen-J-J
Moi non plus je ne veux pas me laisser tracer

christiane dit: à

Vedo,
voici un passage dans une autre lettre datée du 20 février 1921, où est exprimée la même idée (sans l’ange) : « un long chemin à faire pour être là où on commence »

« Dans ma lettre d’hier vous avez pu vous convaincre que je suis loin, loin du travail. Je ferai tout mon possible pour m’approcher, mais si j’arrive lentement par une discipline rigoureuse de tous les jours, même touchant au travail, je serai encore – et pour longtemps – loin de cette tâche suprême. Je ne peux employer aucune ruse, ni même aucun effort direct pour pénétrer dans cette sphère ineffable qui ne m’était jamais accessible qu’après un temps de soumission absolue et d’une obéissance quotidienne, employée d’abord à bien exécuter les ordres d’une valeur secondaire. Ce ne serait plus ma solitude si je voulais vous en découvrir toutes les lois – mais il m’est permis de vous confier que j’aurai un long chemin à faire pour être là où on commence. » (p. 82)

William Legrand dit: à

à poil GAGA BOUGUEREAU, va te doucher, tu schlingues

signé : tes larbins keupu et tèrezoune

Marie Sasseur dit: à

Les chiffres comparatifs proposés plus bas, ne comportent pas la donnee d’entree: quel est le ratio de personnes dépistées pour 100000 habitants?

En france l’échantillon de dépistés correspond aux personnes déjà confirmees en phase avancée de la maladie, et une partie du personnel soignant. C’est donc sur des courbes basées sur un échantillonnage vérolé que les magiciens vont prendre leurs décisions.

Marie Sasseur dit: à

Pour l’instant sur la carte du covid, la situation s’améliore sur la région de Marseille et dans les environs des services d’urgence qui ont enfreint le diktats parisien, Paris qui paie un lourd tribut.

bouguereau dit: à

les vieilles cassandres chez les pigmés on les enduit de pate de cacaouète et on les jette aux vieux babouin tèrezoune..

bouguereau dit: à

à un diner très ennuyeux il s’était fait un silence, qu’un des beaux esprits présents avait jugé fin de combler avec « un ange passe… »
-« Attrapez-le vite, qu’on l’encule ! »
Silence de mort.
-« Il doit aimer ça, il est revenu. »

haprés dédé charoulet mon larbin..merci qui baroz?

bouguereau dit: à

signé : tes larbins keupu et tèrezoune

hassez de bras cassés qui ruine ma maison..dellair les gueux ou je lache les chiens

Marie Sasseur dit: à

Chacun ses croyances, indeed.

Celle qui rapproche Nemesis de la carte XIV des arcanes majeures du tarot de Marseille m’emballe tout particulièrement….

Bonne journée ?

christiane dit: à

D’après les correspondances de Rainer Maria Rilke et Baladine Klossowska, un spectacle théâtral avait été créé et joué par la compagnie L’Eygurande « Vers le silence » :
http://www.eygurande.net/vers-le-silence.html

une main ... dit: à

09 04 2020 à 9 h 57
Bonjour!

renato dit: à

Woody Allen— autobiographie — dit de Diane Keaton « Il y a des personnalités qui illuminent une pièce. La sienne illumine une avenue. »

Pas compris le titre cageien : Apropos of nothing.

D. dit: à

Je ne me souviens plus où j’ai trouvé ces phrases de Rilke, que je lis à longueur de journée par ailleurs.

William Legrand dit: à

tes chiens sont comme toi, bougros : poussifs arrrgh plouf !!

renato dit: à

T.S. Eliot, Four Quartet, n° 1 Burnt Norton :

http://www.davidgorman.com/4quartets/1-norton.htm

[Time present and time past/Are both perhaps present in time future,/And time future contained in time past./If all time is eternally present/All time is unredeemable. Etc.]

christiane dit: à

Pour vous remercier, D., de nous avoir fait partager votre lecture de Rilke ces quelques lignes du Testament (Seuil), écrites à la fin de son séjour au château de Berg. Des notes, écrites alors qu’il pensait ne pouvoir achever les Élégies. (Traduites de l’allemand par Philippe Jaccottet, elles restées inédites jusqu’en 1974.)
P.57.
« Quelquefois, dans la détresse, l’épreuve incessant de ces journées, me surprend quelque chose comme la lueur avant-coureuse d’une nouvelle joie de l’esprit […] »
C’était votre cadeau, ici.

christiane dit: à

Merci, Renato.
Ce qu’en dit Claude Vigée qui a traduit ces poèmes des « Quatre quatuors » : « l’obsession du temps qui s’y manifeste dès les premiers vers. Comment allais-je, à partir de ce no man’s land sans limites, affronter et reconstruire le temps à venir, mon propre temps à vivre ? […] J’avais écrit ce vers : «La récompense est pour celui qui sait dompter le temps», dans un poème qui se nomme «Le Sommeil d’Icare», […] la question d’Eliot : Comment vivre le temps, et que veut dire le temps ? »
Voici, l’article complet avec quelques extraits de sa traduction :
https://journals.openedition.org/palimpsestes/106

hamlet dit: à

« Woody Allen— autobiographie — dit de Diane Keaton « Il y a des personnalités qui illuminent une pièce. La sienne illumine une avenue. »

sûr qu’après ça Mia Farrow a tout fait pour qu’il finisse ses jours en prison.

hamlet dit: à

« Woody Allen— autobiographie — dit de Diane Keaton « Il y a des personnalités qui illuminent une pièce. La sienne illumine une avenue. »

réponse de Mia Farrow : « et moi j’alimenterai ta chaise électrique ! »

hamlet dit: à

j’étais dans un buraau de poste à Marseille, longue fil d’attente, un type bien sapé se pointe, passe devant tout le monde, dépose une lettre « c’est urgent elle doit partir tout de suite » « la fille au guichet : « faites la queue comme tout le monde » – le type : « vous ne savez pas qui je suis ? » – la cagole au guichet crie, sa voix résonne dans toute la rue : « quelqu’un peut-il aider ce monsieur ? il a perdu son identité il ne sait plus qui il est !!! »

ça c’est la devise de la cagole marseillaise : ni Dieu ni Maitre !

B dit: à

Les chiffres comparatifs proposés plus bas, ne comportent pas la donnee d’entree: quel est le ratio de personnes dépistées pour 100000 habitants?

AN, la remarque a été produite quant à la méthode statistique. L’Allemagne par exemple à un taux de létalité bas parce qu’elle dépiste beaucoup plus( c’ est un allemand qui a mis au point le test), par conséquent plus de porteurs sains, moins de morts. Alors qu’en France, jusqu’à présent le dépistage n’était existant que pour les symptomatiques, ce qui modifie un peu les résultats. Je ne sais pas trop si ce que j’écris est logique.

Jazzi dit: à

DANY LAFERRIÈRE

Comment travailler sans se fatiguer

Né à Port-au-Prince en 1953, Dany Laferrière, passa son enfance avec sa grand-mère, Da, à Petit-Goâve, celle-là même qui lui donnera le goût du café et d’une certaine nonchalance face à la vie. Il retournera dans la capitale haïtienne et retrouvera ses parents et ses nombreuses tantes maternelles à l’occasion de ses études secondaires. Le temps pour lui des premières pulsions sexuelles et de la découverte du Haïti du dictateur Duvalier et de ses sinistres acolytes, les fameux tontons macoutes. En 1976, Dany Laferrière fut contraint de quitter précipitamment Port-au-Prince pour Montréal, où il s’installa durablement et connut, dès son premier roman, Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer (1985), une notoriété internationale. Suivront plusieurs romans, qui lui vaudront d’être élu à l’Académie française en 2013. Dans Le goût des jeunes filles, Dany Laferrière, alors à l’aube de la quarantaine, et installé à Miami, revient longuement sur la période trouble de ses quinze ans, lorsque depuis sa chambre il observait les jeunes filles de la maison d’en face. À peine plus âgées que lui et particulièrement délurées, celles-ci, pour la plupart prostituées, l’initieront à leur manière à l’amour, à la poésie et à la révolte. Un superbe roman, où l’on découvre que le bureau de notre écrivain se trouve généralement au fond de sa… baignoire !

« J’adore lire mon courrier dans le bain. L’eau, assez tiède. Un long moment sans penser à rien. Le paquet par terre, à portée de ma main gauche. Quelques lettres (une de tante Gilberte, une autre de tante Renée et deux de ma mère). (…) Je me plonge la tête sous l’eau. L’eau, la merveilleuse. Dans le grand débat qui oppose, depuis l’origine des temps, l’eau au feu, j’ai toujours été du côté de l’eau. Je suis un être aquatique. Je reste un moment sans bouger. Je fais le mort. La noyade. Devenir un des éléments de l’eau. (…) Je m’enfonçais tranquillement dans un autre univers. Je m’essuie les mains avant de prendre les lettres bien enveloppées dans les pages du Nouvelliste*. Je défais soigneusement le paquet en évitant de déchirer le papier mince du journal. (…) Puis je palpe l’objet. Un livre. Ma mère m’envoie toujours les livres de mes amis. J’arrache avec une légère impatience la dernière page du journal. C’est un livre de Magloire Saint-Aude. Le vieil exemplaire de mon adolescence. Je relis la lettre de ma mère qui m’apprend, entre deux conseils pratiques (j’avais sauté quelques paragraphes auparavant), qu’elle a trouvé le recueil dans son armoire. Elle est tombée dessus par hasard et elle me l’envoie, dit-elle à sa façon simple et directe. Elle ajoute aussi que Miki (« Tu te souviens, chéri, elle habitait juste en face… ») a un magasin de bijoux et de tissus et qu’elle va régulièrement faire des achats à Miami. Elle lui a donné mon numéro de téléphone. (…)
Le téléphone sonne. C’est Miki. J’en suis sûr. Le destin, dit Borges ou un poète arabe, est un chameau aveugle. Il peut repasser trois fois au même endroit sans le savoir. Vous oubliez l’existence de quelqu’un pendant des années et, un jour, vous en entendez parler trois fois dans la même journée. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Pour le moment, j’essais de sortir du bain sans mouiller mes lettres qui sont par terre, ni laisser échapper le livre dans l’eau, ni encore trop inonder le plancher, et, s’il vous plait, avant que Miki ne raccroche. C’est fait. Bravo, mon vieux. Je décroche. C’est bien Miki. Il y a des jours comme ça. (…)
Je retourne dans la salle de bains, m’enfonce doucement dans l’eau tiède qui me protège des morsures du temps et des malheurs de la vie. J’ouvre le livre de Saint-Aude et je lis les derniers vers du poète. (…)
Je songe un peu à Miki. Même le téléphone n’a pas pu déformer sa voix fraîche. Je pense surtout à ce week-end terrible que j’ai passé chez elle, il y a près de vingt ans. On se demande pourquoi tel événement se fixe dans nos mémoires. (…) La mémoire de la peau. C’est une mémoire qui remonte à la surface uniquement quand je suis dans l’eau. L’eau qui permet de lire ce parchemin poussiéreux. C’est comme si l’air en asséchant la peau effaçait les hiéroglyphes qui la couvrent. Après quelques minutes, dans l’eau, les signes réapparaissent. Je n’essaie nullement de faire remonter un vieux souvenir du fond de ma mémoire (pourquoi aller chercher si loin ce qui est sous nos yeux ?). Je me contente de lire ce qui est écrit sur ma peau. (…)
Le téléphone sonne de nouveau. Il est tout près de moi, cette fois. Je n’aurai pas à mouiller le tapis.
– c’est encore moi… Miki.
– Oui.
– J’avais oublié de te dire quelque chose… Ne t’inquiète pas. C’est une bonne nouvelle. Regarde à la page soixante-trois du magazine Vogue de ce mois-ci… (…)
J’irai acheter le Vogue plus tard. Pour le moment, rien ne me fera sortir de mon bain. J’ouvre le robinet d’eau chaude. Je me savonne encore une fois. À blanchir un Nègre, dit le proverbe, on perd son savon. Je continue ma lecture du bouquin de Saint-Aude. »
(« Le goût des jeunes filles », éditions Grasset & Fasquelle, 2005)

* Le plus ancien quotidien d’Haïti.

renato dit: à

Les chiffres comparatifs ne signifient rien, on verra ça après la course. Si c’est pour soulever votre moral vous pouvez lire Strrne, Jarry ou les aventures de Donald Fauntleroy Duck.

renato dit: à

Strrne > StErne

B dit: à

Ni Dieu, ni Maître même nageur. Ceci étant, D, l’autre jour alors que je contactai un lieu qui offrait un emploi sans m’être présentée , la personne me repondit : nous conservons votre CV. Sur quoi je lui posai cette même question , ma situation ne garantissant pas une renommée sans nom.

B dit: à

En tout cas, nous sommes bien partis pour être les nouveaux grecs. L’Europe? Une chimère, rien qu’un marché.

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