Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
Pourquoi parle-t-on tout le temps de Camus et pas de Roth depuis quelques semaines ? Trop injuste alors que lui aussi, après tant d’autres il est vrai, a raconté les ravages d’une épidémie. J’y repense alors que l’on peut voir actuellement sur OCS et sur un tout autre sujet (ce que c’est que l’esprit de l’escalier…) l’adaptation en série de son Complot contre l’Amérique (The Plot against America). C’est aussi désespérant que rassurant : on n’invente jamais rien. Ou si peu. En prendre conscience permet de garder la tête froide et de relativiser notre génie. Le cas échéant, Internet se charge de rafraîchir la mémoire des oublieux.
Némésis (traduit de l’anglais étatsunien par Marie-Claire Pasquier, Gallimard et Folio), le trente et unième et dernier roman de Philip Roth paru il y a dix ans en anglais, et deux ans plus tard en France, raconte les tragiques conséquences de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, sont évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le mène à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes (ici on peut lire un extrait). Une guerre dont ce Bucky Cantor est l’absent résigné et coupable ayant été réformé. Il n’en mêne pas moins « sa » guerre sur place à Newark contre l’ennemi invisible (air connu, depuis…). Non seulement une épidémie mais sa menace. Il en fait son affaire personnelle.
Un temps, impuissant car désarmé, il croit se soustraire au spectacle de l’hécatombe à venir, annoncée par des morts parmi les enfants, en rejoignant sa fiancée au bord d’un lac mais revient vite à sa base et ses compagnons d’infortune. D’autant que, aussi loin qu’il ait cru fuir, il a emporté le virus avec lui en lui, à son insu. Infesté, lui qui a voulu faire le bien se retrouve être l’instrument du Mal. Tel Job en son fumier à l’entrée du village, il accable le ciel et son principal locataire : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? L’absence de réponse à son exigence d’explication le ronge. Cet innocent au coeur immense, homme de devoir s’il en est, n’admet pas que ses pourquoi restent sans écho. Dans son monde rationnel, pour un homme comme lui, ni scientifique ni religieux, l’absurde n’a pas de place non plus que l’aléatoire. C’est peu dire que dans ce roman, Philip Roth s’en remet plus au hasard et à la chance, qu’à l’inconscient ou à la providence. Némésis dans la pensée grecque était la messagère de la justice qui châtiait ceux qui devaient l’être, sévère mais juste. Elle sanctionnait la démesure, et son coup était perçu comme une vengeance. A Newark, si l’épidémie de polio est déjà cruelle, sa seule menace sur chacun était déjà perçue comme perverse tant elle torturait les esprits.
Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir. N’empêche que cette inspiration inavouée n’aurait pas été remarquée si des blogueurs américains ne l’avaient remarquée. Nemesis n’en est pas moins un roman parfaitement made in Roth.
Et comme les nouvelles vont de plus en plus vite, avant que quiconque ne se risque à exiger de l’Américain qu’il paie clairement sa dette au Français, le romancier J.M. Coetzee, qui consacrait un long article à son livre dans The New York Review of Books, rappelle celle contractée par le Camus de La Peste (1947) à l’égard du Daniel Defoe du Journal de l’année de la peste (1722)… Tout se ligue pour nous faire comprendre qu’en littérature, dès lors qu’une idée et non une forme gouverne la naissance d’un roman, on n’invente jamais rien. Et même une forme, parfois… Savez-vous pourquoi Montaigne est soudainement revenu dans l’air du temps il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis ? Parce qu’on a voulu voir dans les Essais (1580), exploration à sauts et à gambades d’un moi face au monde, la géniale préfiguration des blogs, sites personnels, affichages au Mur et autres journaux intimes en ligne, ainsi que l’écrit Sarah Bakewell un peu partout sur la Toile après l’avoir exposé dans son livre How to live or A life of Montaigne in one question and twenty attempts of an answer (400 pages !) encensé par les meilleurs journaux.
A quoi tient un regain de popularité littéraire ! à une récupération abusive au profit d’une conception assez extensive du simple narcissisme dans tous ses étals (Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu…). Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative puisque Twitter a fait de Félix Fénéon (1861-1944) son pionnier au motif que ce grand critique absolu (livres, art, théâtre) est également l’auteur de nouvelles en trois lignes qu’il publia dans une rubrique à elles dédiée en 1906 dans Le Matin ; réunies en volumes (Le petit Mercure), ces brèves bien dans sa manière, issues de simples dépêches relatant des faits divers, demeurent un classique du haïku à la française :
« Rattrapé par un tramway qui venait de le lancer à dix mètres, l’herboriste Jean Désille, de Vannes, a été coupé en deux[] ». Ou encore : «Allumé par son fils, 5 ans, un pétard à signaux de train éclata sous les jupes de Mme Roger, à Clichy : le ravage y fut considérable. »
Las ! S’étant aperçu qu’elles étaient longues chacune de cent à cent trente signes, un éditeur américain avisé les fit traduire, les publia et les lança, devinez comment ? En créant un compte Twitter Novelsin3lines qui expédie chaque jour à ses correspondants un fragment de Fénéon.
(« Philip Roth in 1968 visiting his home town of Newark, New Jersey ; Philip Roth, at rear of table, at his Weequahic High School prom. » photos D.R.)
2 031 Réponses pour Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse
Il a raison le motodidacte, la première leçon de maths, c’est qu’on ne compare pas des tables et des chaises.
Alors autant qu’il reste etalité.
« Si c’est pour soulever votre moral vous pouvez lire Strrne, Jarry »
et aussi Flann O’Brian, grand moraliste irlandais à l’origine de théorie quantique du mixage des atomes entre le cycliste et sa bicyclette.
Jazzi tu pourras écrire un jour « le gout de la cagole » ?
Et la blague de la cagole parisienne, vous la connaissez?
Le port du masque est inutile et déconseillé tant qu’on n’en a pas.
Il sera obligatoire, dès qu’on en aura.
et pourquoi donc qu’on pourrait pas comparer les tables et les chaises ?? :
« Dans la vie quotidienne, nous présumons certaines de nombreuses données; or, à l’analyse, elles se révèlent en réalité si pleines de contradictions manifestes que seule une réflexion suivie nous permet de définir ce qu’il nous est vraiment permis de croire. Dans notre recherche d’une certitude, il est naturel d’étudier en premier lieu notre réaction du moment et, en un sens, nous pouvons sûrement en tirer quelque connaissance. Mais toute affirmation concernant la nature de ce que notre vécu empirique immédiat nous fait connaître a de fortes chances d’être erronée. Ainsi, il me paraît qu’en ce moment je suis assis sur une chaise devant une table d’une forme particulière, sur laquelle je vois des feuilles de papier couvertes d’écriture ou de caractères d’imprimerie. En tournant la tête je vois par la fenêtre des maisons, des nuages et du soleil. Je crois que le soleil est distant de la terre d’environ 149 millions de kilomètres, que c’est un globe de feu, de nombreuses fois plus gros que la terre, et que, à cause de la rotation de celle-ci, le soleil se lève chaque matin, et qu’il en sera ainsi pendant un temps indéterminé. Je crois que, si une autre personne normale entre dans la pièce où je me trouve, elle verra les mêmes chaises, les mêmes tables, les mêmes papiers et les mêmes livres que moi; et que la table que je vois est la même que celle que je perçois en y appuyant mon bras. Tout cela semble si évident qu’il est presque inutile d’en parler, sauf s’il s’agit de répondre à quelqu’un qui mettrait en doute ma connaissance. Pourtant, de cela on peut douter raisonnablement, et toutes ces assertions demandent à être minutieusement discutées si nous voulons être sûrs que nous les avons faites sous une forme absolument véridique. »
désolé Ozy.
@ rôz Taureau, bonjour. Je vous mets votre horoscope, issu du magasine ELLE, des fois que vous l’auriez pas vu…
Non, vous n’êtes pas une cagole, ça non !
« L’amour te porte dans tes efforts. L’amour, de tout délie du secret. Et face à tous ceux qui te dévorent. Aimer, plus fort que d’être aimé » On l’aime encore et toujours… Daniel Balavoine. Peut-être parce qu’il a su aimer plus fort que d’être aimé ? C’est ce qui part de nous qui nous élève. Ce que l’on a envie d’offrir, de partager. Mesurez aujourd’hui et les jours d’après, les bienfaits qu’il y a à donner pour donner. Tout donner ».
sur la table :
« Il est évident que nous ne pouvons connaître quoi que ce soit à propos de la table si ce n’est par le truchement des témoignages sensoriels (la couleur brune, la forme rectangulaire, la surface lisse) que nous associons à la table; mais pour les raisons déjà énoncées, nous ne pouvons pas dire que la table est constituée par ces témoignages des sens, ni même que ces témoignages sensoriels sont par eux-mêmes des propriétés inhérentes à la table. Un problème se pose ainsi qui est celui des relations existant entre les témoignages sensoriels et la table réelle, à supposer qu’une telle chose existe. »
désolé Ozy.
« Devant ces solutions surprenantes, le doute s’élève et suggère que la table n’existe peut-être pas du tout. La philosophie, si elle ne peut répondre effectivement à toutes les questions que nous voudrions poser, est au moins capable de poser des questions qui accroissent en nous l’intérêt que suscite le monde; nous pouvons ainsi soupçonner les merveilleuses possibilités que recèlent les choses les plus ordinaires de la vie quotidienne. »
et si les choses qui nous entourent n’étaient pas réellement ce qu’elles semblent être ?
Rien ne serait objectif, il n’y aurait plus d’objet. Un sujet sans objet ne peut agir, vivre, survivre. C’est la fin de l’être et de ses attributs.
exemple : comparons deux écrivains : Gustave Flaubert et Thomas Pynchon.
le premier est sûr de savoir toutes choses qui entourent ses personnages, comme il est sûr de connaitre leur perception de ces choses qui les entourent, ainsi que les motivations de leurs actes, il résume en deux ce qui constitue le socle de sa théorie : le Beau dit le Vrai, ainsi en se focalisant sur la beauté du style il parviendra à toucher la vérité de la réalité.
le second fait le cheminement exactement inverse, il part de situation tangible, perceptibles et définissables par tous ses personnages, pour nous conduire vers le doute de cette réalité, si chez le premier le beau dit le vrai, chez le second le vrai ne peut pas être dit, ni lui, ni ses personnages ne savent cette vérité, et de cette ignorance nait non pas de la beauté, mais du merveilleux, dans la mesure ou la beauté se révèle et le merveilleux se cache, il est là sans que nous puissions le voir.
« C’est la fin de l’être et de ses attributs. »
tout à fait B. ! mais cette fin n’est que le début d’autre chose !
@ hamlet
Hé Zinzino, j’ai un message pour vous, de la part d’une table tournante tenue par Gitanita, ma voyante préférée. Le voici :
« Suis qu’une table moi, vous savez, pas besoin de philosopher sur la chose. Venez me rendre une visite un jour et j’vous dévoilerai votre avenir de clown loufoque, aussi loufoque qu’un esprit farceur ! Ok mon Zinzino ? ».
Les « attributs de l’être » ?! et les voilà que maintenant ils pataugent dans la Métaphysique !
« … l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse »
Et puis l’on rit de ceux qui humanisent leur chien, leus chat, leur plante verte…
il suffit d’observer l’usage de l’intelligence pour permettre aux entreprises de ne pas payer leur impôt aux états dans lesquels s’exerce leur activité.
c’est génial ! dans cette guerre, sur le plan de l’intelligence l’armée des fraudeurs est de très loin la plus forte ! l’armée d’en face est complètement impuissante, et si vous interrogez un des soldats de cette armée, il vous dira qu’il est absolument émerveillé par toute cette intelligence qu’ils n’ont pas la chance d’avoir !
une banderole sur la grille d’un grand hôpital parisien intepelait ces entreprises fraudeuses en leur demandant de payer leur impôt et en ajoutant que « l’hôpital se fout de la charité » !
dans un camp ils ont l’intelligence, et dans l’autre l’humour !
@Ozzy Mandias : ton cousin Ozzy Oosbourne dirait comme il dit à Mr Crowley : ton style de vie me semble si tragique juste parce que tu entendais l’appel de Satan…
Ozy : je pense qu’il y a de la place pour toi et pour moi sur ce blog, le lit est assez grand, la table aussi et le nombre de chaises suffisant !
» C’est la fin de l’être et de ses attributs « .
L’être et le néant ?
Les personnes qui ont illégalement quitté leur domicile (infraction contre les arrêtés d’urgence sanitaire) sont identifiables par leur mobile qui « bornent » dans une région différente et pourraient donc être poursuivies si elles ne sont pas en mesure de justifier leur déplacement au cours pendant une enquête.
Ceci permettrait à l’Etat de récupérer le mon tant d’amendes très conséquentes de l’ordre de plusieurs dizaines de milliers d’euros dans certains cas. Resterait aussi à déterminer si les intéressés auraient affaire au tribunal de police ou bien à une chambre correctionnelle.
renato dit: à
Les « attributs de l’être » ?! et les voilà que maintenant ils pataugent dans la Métaphysique !
Madame pipi renifle ses attributs, cette mare aux diables! 😉
La France des cobayes, suite.
« En conséquence, l’AP-HP a décidé de ne plus être promoteur de cet essai clinique, explique le groupement hospitalier dans un bref communiqué, qui précise que l’essai n’avait pas débuté et aucun patient n’a donc reçu ce produit »
@ hamlet
T’as raison de me tutoyer, comme ça, moi aussi j’pourrais me foutre de ta gueule comiquement et te massacrer la tronche à coups d’guignoleries et de saillies bien senties.
On sent qu’t’es quelqu’un de bien, qui n’se prend pas au sérieux et qui a d’l’auto-dérision et tout et tout…
Quant à Ozzy Osbourne, là franchement, c’est pas du tout ma tasse d’Irish coffee, je lui préfère plutôt les AC/DC et Metallica… C’est plus heavy, plus hard et plus destroy…
Tu piges Zinzino ?
Delirium tremens de la Macronie.
Le préfet de Seine et Marne réquisitionne des chasseurs pour « prévenir et signaler aux représentants des forces de l’ordre » les infractions aux règles locales du confinement .
Naissance de la milice, avec les plus cons, évidemment.
(Décidément, Assouline, vos choix politiques s’avèrent de plus en plus judicieux.)
Une table ? une chaise et pourquoi pas un éléphant ? Un conte traditionnel soufi, classique de la sagesse bouddhiste, illustre la relativité de tout point de vue.
« Il était une fois, six hommes aveugles qui vivaient aux abords d’un petit village de Bénarés. Un jour, ils entendirent les villageois et les enfants dire : «Hé ! il y a un éléphant dans le village aujourd’hui.»
Les aveugles n’avaient aucune idée de ce que pouvait être un éléphant. Ils en discutèrent entre eux et décidèrent : «Nous pouvons y aller. Nous avons de toute façon nos autres sens pour aussi bien l’observer que pour le découvrir.»
Ils allèrent donc là où était l’éléphant et chacun d’eux s’en approcha pour le sentir et le toucher.
Le premier s’approcha de l’éléphant et, alors qu’il glissait la main contre son flanc, il s’exclama : «Un éléphant est comme un mur !».
Le deuxième, tâtant une défense, s’écria «Rond, lisse et pointu! Selon moi, cet éléphant ressemble à une lance !» Le troisième se dirigea vers l’animal, pris la trompe dans ses mains et dit : «Pour moi, l’éléphant est comme un serpent». Le quatrième tendit une main impatiente, palpa une patte et fut convaincu qu’un éléphant ressemblait à un arbre ! Le cinquième s’étant saisi par hasard de l’oreille, dit : «cet éléphant est semblable à un éventail !» Le sixième chercha à tâtons l’animal et, s’emparant de la queue qui balayait l’air, perçut quelque chose de familier : «Je vois, dit-il, l’éléphant est comme une corde !»
Alors, les six aveugles discutèrent longtemps et passionnément, tombant chacun dans un excès ou un autre, insistant sur ce qu’ils croyaient être la vérité. Lorsqu’un sage, qui passait par-là, les entendit argumenter. «Qu’est-ce vous agite tant ?» dit-il. «Nous ne pouvons pas nous mettre d’accord pour dire à quoi ressemble l’éléphant !» Et chacun d’eux dit ce qu’il pensait à ce sujet.
Le sage, avec un petit sourire, leur expliqua : «Vous avez tous dit vrai ! Si chacun de vous décrit l’éléphant si différemment, c’est parce que chacun a touché une partie de l’animal très différente ! L’éléphant à réellement les traits que vous avez tous décrits.»
Oh ! s’exclamèrent-ils. La discussion s’arrêta net et ils s’en furent tout heureux d’avoir dit chacun une part de la vérité. »
« Le préfet de Seine et Marne réquisitionne des chasseurs pour « prévenir et signaler aux représentants des forces de l’ordre » les infractions aux règles locales du confinement. »
Et ils ont le droit de tirer dessus, Chaloux ?
On peut déduire que les chasseurs ne sont pas confinés ? premières surprenantes exceptions ?
« COVID-19 est la dernière d’une série d’émergences qui pourraient justifier la restriction de nos libertés: à quoi faut-il faire attention pour ne pas être obligé de choisir entre santé publique et droit à la vie privée? »
De ce point de vue, le grand écrivain du confinement, c’est Olivier Cadiot qui, de Futur, ancien, fugitif à Un mage en été en passant par Un nid pour quoi faire, n’a cessé de renouveler cette figure du Robinson moderne. Le Robinson de Defoe, c’était le capitaliste colonial, le Robinson de Rousseau le dépressif paranoïaque, Nemo – le Robinson de Jules Verne –, le misanthrope technophile, mais le Robinson de Cadiot, c’est tout cela à la fois et encore bien plus : Robinson et Vendredi fondus l’un dans l’autre, un serviteur et un tyran, un aliéné et un médecin de la civilisation, un naufragé et un rescapé, un endeuillé et un mage… Bref, une description assez parfaite de nos expériences actuelles de confiné. Regarde par exemple le roi de Thaïlande qui s’est réfugié avec un harem dans une station de ski en Bavière : c’est le synopsis presque exact d’Un nid pour quoi faire, une vraie merveille ! Donc à lire ou à relire d’urgence.
Dans les deux cas, le maître mot, ce serait l’inauthenticité. On va vivre des expériences dans ce confinement, mais des expériences mêlées, impures, inauthentiques, et ce ne sera pas si grave – l’inauthenticité est peut-être le propre de toute expérience moderne, au-delà même du confinement. Ce sera donc l’occasion de mesurer combien nos vies sont devenues inextricablement tocs et consistantes, striées de souffrances et de joies de vivre, in-sauvables mais peut-être encore vivables, au moins pour certains.
Tu es comme moi de la génération sida, qui a commencé sa maturité sexuelle dans les années 1980. J’ai repensé à ton livre La Traversée des catastrophes, marqué par cette expérience existentielle, et qui reste un manuel de survie pour
https://www.philomag.com/lactu/dialogues/pierre-zaoui-comment-ca-va-avec-la-catastrophe-42995?utm_source=Philosophie+magazine&utm_campaign=28cef33490-pmfr20190915nl28_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_dee8ebacdf-28cef33490-217926025&ct=t(pmfr20190915nl28_COPY_01)
bonne journée bonne suite
MS : apprendre aux enfants à ne pas additionner des choux et des carottes, ou des tables et des chaises, n’a jamais empêché personne de les comparer dans une autre discipline (sauf ceux qui en sont restés au premier stade, évidemment).
Certains problèmes très, très simples doivent même supposer la compréhension de catégories comme celles de « meuble » ou « légume », c’est-à-dire des classes d’objets présentant des points communs.
« La maman de Jojo (plus célèbre désormais que Toto) achète deux choux à tant la pièce, 2 kilos de navets, 3 kilos de carottes à tant le kilo et 5 kilos de pommes de terre à tant (les salauds, ils stockent ?), combien aura-t-elle dépensé pour faire ses provisions de légumes ? »
« Monsieur et Madame Lamorale doivent meubler leur appartement de fonction ; ils achètent une table à tant, douze chaises à tant, 8 bureaux d’écolier à tant, 8 sièges de bureau (ils ont une famille nombreuse), 2 bureaux « ministre » à tant, 2 sièges de bureau ergonomiques à tant, 4 bibliothèques à tant, 3 canapés et 6 fauteuils, 8 lits (largeur 90 cm) à tant, trois lits (largeur 140) à tant (on apprend ainsi qu’ils font désormais chambre à part et disposent d’une chambre d’ami, mais ce n’est pas le but du problème), à combien se monte la facture du mobilier ? »
Rien n’empêche l’instit’ d’ajouter, histoire de piéger les inattentifs, « 2 kilos de paleron [bidoche] à tant » ou un certain nombre de nappes et serviettes.
Le préfet Coudert n’est pas exactement un macronien, même s’il a changé de parti comme de chemise brune, mais jusqu’où n’irait pas l’huissier pour se faire pardonner des offenses, hein Passou ?
Moi les milices je n’ai rien contre quand elle sont dirigées vers les ennemis de la vie paisible de monsieur tout-le-monde.
Rien n’empêche l’instit’ d’ajouter, histoire de piéger les inattentifs
ha la salope..
Pas encore, Jazzi, mais ça viendra sûrement.
Qu’est-ce qu’un homme debout?
Réponse pour ceux qui restent éternellement couchés.
François Sureau.
https://www.youtube.com/watch?v=P_DQQ4m6Iuk&feature=emb_logo
y’a des axident dédé..un coup de 12 de trop au mauvais moment..dans la mauvaise direction..mais tout ces contingences avec toi alignées dans la ligne de mire c’est que t’es jugé coupabe par toute la galaxie qu’il dirait pédro
(…) mais jusqu’où n’irait pas l’huissier pour se faire pardonner des offenses, hein Passou ?
N’ai pas l’intention de me faire pardonner, pauvre buse. Bien au contraire.
B dit: à
En tout cas, nous sommes bien partis pour être les nouveaux grecs. L’Europe? Une chimère, rien qu’un marché.
–
Faudra pas t’en plaindre ma vieille sachant que tout tes votes témoignaient de ta confiance envers l’Europe communautaire.
Alors que moi qui l’ait toujours dénoncée je suis aujourd’hui une victime. À la limite tu devrais m’indemniser.
Un éclairage très pertinent et mesuré de Rony Brauman interrogé par Eric Aeschiman / Obs :
Que pensez-vous de la polémique sur la chloroquine ? N’est-ce pas affligeant, dans une telle période ? (Eric Aeschiman)
Réponse de Rony Brauman (médecin, diplômé de médecine tropicale et épidémiologie)
La forme a été parfois affligeante, mais pas la controverse elle-même. Ce qui donne le caractère polémique à cette discussion, c’est le sentiment de vivre une tragédie collective dans laquelle tout désaccord prend une dimension énorme. Mais, en temps normal, c’est le lot commun du travail médical. Pour des pathologies émergentes et même pour des pathologies déjà connues, il faut des années d’essais cliniques et de traitement pour obtenir un consensus. (…) Ce n’est pas parce qu’on est en période d’état d’urgence sanitaire qu’il faudrait fermer la porte aux discussions contradictoires, aux critiques. Surtout pas. Nous avons besoin de cette pluralité d’avis. Cela étant dit, la façon dont Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un médicament miracle appartient plus à un prophète qu’à un spécialiste de santé.
(Plus loin) Didier Raoult a un passé de chercheur sérieux, mais son personnage de génie autoproclamé n’incite pas à la confiance.
Plus littéraires, les considérations de Lily Briscoe sur le métier de philosophe de Mr. Ramsay :
« »Oh, but, » said Lily, « think of his work! »
Whenever she « thought of his work » she always saw clearly before her a large kitchen table. It was Andrew’s doing. She asked him what his father’s books were about. « Subject and object and the nature of reality, » Andrew had said. And when she said Heavens, she had no notion what that meant. « Think of a kitchen table then, » he told her, « when you’re not there. »
So now she always saw, when she thought of Mr. Ramsay’s work, a scrubbed kitchen table. It lodged now in the fork of a pear tree, for they had reached the orchard. And with a painful effort of concentration, she focused her mind, not upon the silver bossed bark of the tree, or upon its
fish-shaped leaves, but upon a phantom kitchen table, one of those scrubbed board tables, grained and knotted, whose virtue seems to have been laid bare by years of muscular integrity, which stuck there, its four legs in air. Naturally, if one’s days were passed in this seeing of angular essences, this reducing of lovely evenings, with all their flamingo clouds and blue and silver to a white deal four-legged table (and it was a mark of the finest minds to do so), naturally one could not be judged like an ordinary person. »
La partie centrale de To the Lighthouse reprendra (dans une approche totalement différente) l’idée des meubles, des objets, de toute la maison de vacances fermée, livrée à elle-même quand les humains n’y sont pas.
On peut déduire que les chasseurs ne sont pas confinés ?
on lui donne licence..to kill le gros et la grosse comme meussieu bond..réfléchi..le prédateur connait le territoire..l’écolo a quelques trés rare exeptions prés moins..et va t’en donner licence à bonne clopine..elle va tuer meussieu courte..c’est dans les astres
Ayant écrit (publié en 1964) Le Pré, Francis Ponge à ses yeux a achevé sa tâche. Il n’a plus qu’à répondre aux commandes, et continuer de révéler son œuvre, – et noter d’autre part la partition de son chef-d’œuvre ultime, La Table, ni «dossier», ni «fabrique», mais autre chose.
La table : «je puis maintenant […] l’effacer et du même coup effacer tout ce que j’ai écrit sur elle, l’effaçant enfin du même coup elle-même pour absolument en finir».
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Blanche/La-Table
Rien de mieux que des chasseurs sachant chasser et des miliciens sachant militer ainsi que des militaires sachant militirer pour canarder tout ce gibier de confinés ne sachant pas se confiner!
faut prende ceux du bouchonois ozy..ils tirent..mais ..comment dire..c’est pas pareil
ne faisons pas « table rase » d’un différend sans merci
Ponge, lecteur de Michaux : un différend sans merci [article]
sem-linkJérôme Roger
https://www.persee.fr/doc/litt_0047-4800_1999_num_115_3_1637
Didier Raoult a un passé de chercheur sérieux, mais son personnage de génie autoproclamé n’incite pas à la confiance
hors le complesque militarohindustriel alesquia.. c’est que des ptits prétentieux..
moi entre dédé et l’hintelligence hartificiel je choisi le calcul massivmement parallèle..les calculs à dédé c’est dla peu prés..ça se sent ces choses là..bon et puis on a l’hintuition scientifique où on l’a pas..épicétou
D, Chaloux cherche un accusateur, je vous le donne en objet de vengeance. Moi j’ai pas de sous pour les dessous de table et ce que vous attendez n’est pas conventionnel, hors limite, le vote n’est pas comme l’opinion un delit sauf si vous faites le salut hitlerien et toutes ces choses que la loi punit. Il faut une politique politique et ce n’est pas possible, l’Europe est loin d’être une puissance politique.
Alors que moi qui l’ait toujours dénoncée je suis aujourd’hui une victime. À la limite tu devrais m’indemniser
hen plus c’est un mercanti à la soros qui cherche a spéculer sur les devises..enfin le soros d’avant..y s’est achté une conduite debout qu’il dirait mon larbin
Ça vient de tomber. Les ouvriers chinois qui ont construit l’hôpital en 6 jours vont venir en France pour terminer le chantier de Notre-Dame, vendredi prochain, entre midi et 15 heures.
OK, je sors.
Okay petitix, revenez en a ceux qui vont en réa dépistés et ceux qui ne sortiront pas vivants de l’hosto.
Sauriez-vous reconnaitre la femme sur la photo. Aujourd’hui âgée de 82 ans, et connue pour une tout autre activité, elle commença sa carrière en tant que comédienne dans des films érotiques…
https://i.ytimg.com/vi/FaG5tVVrX3Y/hqdefault.jpg
Excellente la blague des ouvriers chinois, mais actuellement , ils bossent pour le privé..😁
« OK, je sors. »
Candide avec un « C » comme Clopine !
Info :
Le mieux pour Notre Dame serait l’hologramme, On doit bien pouvoir bidouiller toutes les perspectives en utilisant les archives. Et ça serait fidèle à l’édifice. En trois heures après la fête vers lumières à Pékin les chinois peuvent le faire et en plus il leur sera demandé une indemnisation soumise à leur PIB.
Bon, ben j’ai tenu compte de vos remarques bienveillantes, aux uns et aux autres.
J’ai gardé l’introduction…
Et j’ai changé tout le reste.
Mis le mot « Fin » cette nuit.
Deux-trois, disons quatre-cinq lecteurs, m’avaient demandé de « lire la suite ».
Rassurez-vous : pas ici, hein. Parmi mes proches. Qui m’ont à la bonne…
Un premier verdict vient de tomber, d’une bouche, en plus « autorisée » : ça fonctionne impec, on lit rapidement, j’ai bien fait d’opérer les changements notamment l’anonymatisation (euh, ça existe ça, comme mot « anonymatisation » ? Bon, je m’en vais le garder tout de même, parce que j’en ai besoin, hein.) du tout.
Et, cerise sur le gâteau, c’est intéressant, m’a-t-on dit.
Alors me voilà un peu consolée. J’attends les retours de mes autres lecteurs-critiques pour pavoiser, m’enfin voici votre sévérité collective déjà un peu réparée…
On peut bidouiller toutes les perspectives à partir de simples traces, D., avec des archives c’est une promenade.
…jeudi 9 avril 2020 à 15 h 00 min.
…
…rien à signaler de tordu,!…
…
…si ce n’est un petit rien,!…
…
…si déjà, la France est chrétienne, ou convaincu de l’être!,…
…qu’est ce qui peut arriver de mieux, dans cette collectivité qu’une pandémie de virus, attendue depuis très longtemps,!…
…Oh,!…la guerre sociale,!…enfin,!…
…Ah,!Ah,!…ou çà,!…
…plusieurs millions de chaque catégorie sociale,!…
…un scoop nécrologique pour en acheter, son journal quotidien,!…
…c’est du sport,!…
…après le fascisme, le capital, la droite, les juges, le crime organisé, l’hôpital et sa charité crématoire,!…etc,!…la famille,!…
…
…la folie mise en doute, et notre argent de singe, pour de l’emporte-pièce-préfabriquer chinois,!…depuis le temps,! et la qualité des normes mise en doute,!…
…Mao et son Confucius,!…
…la traite des jaunes ( gilets ), avant la traite des blanches, et les sages à avaler leurs métiers à tisser, chacun ses peaux de vaches et ses ( sacs à mains ),!…
…des millions de morts, pas encore,!…
…la guerre polie-tique selon Walt-Disney,!.
…Dallas et ses chasses aux sorcières, via le plan Marshall,…
…l’amour pour faire ( créer ) du pauvre, de préférence ignorant, victime de droite à la grande gueule, débile qui crève aussi l’écran,!…Stop,!…
…je ne suis pas ivre,!…Bip,!Bip,!…
…encore,!…
…le self-contrôle de la démesure,!…
…et une couche de fromage râpé,!…
…vin rouge of course,!…
Jazzi, c’est Elisabeth Tessier, sur ta photo, là, pas vrai ?
Et ce n’est pas gentil de ta part de remettre ça sur le tapis. L’astrologie, veux-je dire. J’ai blessé gravement Pablo75 dans ses croyances, avec ça.
Bref.
Elle pourrait être la mère de Monica Belluci, je trouve… Non ?
« anonymatisation »
Qui m’ont à la bonne…
J’ai blessé gravement Pablo75 dans ses croyances, avec ça
sapré bonne clopine
putin rénateau envoie pas ce genre de lien..dla netiquette bordel
Le premier ou le deuxième, bouguereau ?
Jazzi
On dirait Monica Belucci du temps où Cassel avait la tête sur les épaules.
Clopine dit: à
Bon, ben
L’éternelle histoire du sonnet d’Oronte, à la puissance nucléaire.
Ridicule.
Réponse de Rony Brauman : (médecin, diplômé de médecine tropicale, épidémiologie et beau parleur prisé par les radios appelé par certains le 3onfray de la santé »)
dans la série les experts ont la parole :
– « La forme a été parfois affligeante, mais pas la controverse elle-même » : ma foi c’est vrai.
– « Ce qui donne le caractère polémique à cette discussion, c’est le sentiment de vivre une tragédie collective dans laquelle tout désaccord prend une dimension énorme. » ma foi ce n’est pas faux
– « Mais, en temps normal, c’est le lot commun du travail médical. » ah bon ?
– « Pour des pathologies émergentes et même pour des pathologies déjà connues, il faut des années d’essais cliniques et de traitement pour obtenir un consensus. » : personne ne s’en doutait.
– « Ce n’est pas parce qu’on est en période d’état d’urgence sanitaire qu’il faudrait fermer la porte aux discussions contradictoires, aux critiques. » : ouai c’est cela
– « Surtout pas ». !
– « Nous avons besoin de cette pluralité d’avis. » : oui c’est mieux que l’inverse.
– « Cela étant dit, la façon dont Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un médicament miracle appartient plus à un prophète qu’à un spécialiste de santé. » : magnifique conclusion.
donc : « diversité des points de vue d’accord, mais pas avec des prophètes »
belle parole prophétique d’un prophète qui sait magnifiquement parler pour ne rien dire et enfoncer des portes ouvertes : tout ce que les radios adorent !
« J’ai blessé gravement Pablo75 dans ses croyances, avec ça. »
si ça peut vous rassurer je pense que rien ni personne ne peut faire douter pablito ! surtout pas vous ! je ne suis même pas sûr qu’il connaisse le mot « doute ».
ma foi un peu comme vous Clopine !
B. je pense qu’il y a dans toutes les femmes quelque chose d’un turfiste : choisir l’homme avec lequel on va procréer équivaut à miser sur le bon cheval !
et là il faut un don, parce que quand vous regardez les chevaux avant la course ils se ressemblent tous et rien ne permet de dire ceeux qui finiront premiers, placés, sans compter les outsiders qui vous permettent de gagner mille fois votre mise de départ !
Gombrowicz et Proust chez Paul Edel
les yeux de sylvana-manga, la bouche de monicab ou de sofia(-lolo ? un montage truqué ?…
« On peut déduire que les chasseurs ne sont pas confinés ? »
l’avantage du chasseur c’est qu’il est armé ! il peut toujours dégommer le type qui tousse près de lui avant d’être contaminé.
alors que quand vous allez acheter votre pain c’est déjà plus compliqué.
si nos gouvernants avaient un peu de jugeote ils rendraient obligatoire le port du masque et aussi le port d’arme, avec ordre de tirer sur tous ceux qui toussent allergiques au pollen inclus !
@ Christiane,
Merci pour ces informations. Les lettres à Merline, sont-elles écrites en français ou en allemand? Je suis étonné que vous ayez trouvé tout de suite. (J’ai fait une recherche de « Engel » dans toute sa poésie, un très grand nombre d’anges, mais pas pour la phrase citée par D). J’ai cependant trouvé le texte allemand de la phrase, mais comme Rilke écrivait aussi en français…?
choisir l’homme
Roth dit que c’est lui qui avait choisi sa femme qu’il considérait comme une criminelle:qui choisit qui?
Today, c’est un peu particulier, Delaporte n’est pas là pour le souligner. C’est le jour où Jesus a lavé les pieds de ses condisciples.
Je n’y vois pas un signe, mais, puisque certains, planqués dans des bureaux , et sans patient, l’ont comparé à un gourou…
ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE, dit-on mais choisit-on ses enfants ? Sans doute aujourd’hui « un peu » ,( c’est à préciser)
calcul de probabilités : calculer l’espérance mathématiques de la configuration la plus probable pour chacune des trois assertions suivantes :
1 – Gombrowicz et Proust chez Edel
2 – Edel et Proust chez Gombrowicz
3 – Gombrowicz et Edel chez Proust
Ozy !!! désolé j’ai oublié que 3j et toi vous voulez pas qu’on vous tutoie.
je te demande pardon camarade ! c’est mon côté communiste.
la question est : comment vas-tu m’empêcher de te tutoyer si j’en ai envie ?
L’annonce de cette révolution avait partagé la France en deux dès le départ. Aujourd’hui les deux camps s’affrontent plus que jamais. D’un côté, les partisans se félicitent de cette avancée scientifique majeure qui permettra aux parents d’avoir le bébé de leurs rêves : « Nombre de parents sont déçus en découvrant le visage de leur enfant lors de l’accouchement. Et je ne parle pas de ceux qui sont tout bonnement abandonnés car ne correspondant pas aux critères définis. Il est probable que d’ici dix ans le nombre d’abandons aura fortement diminué » affirme Laurette Marloin, présidente de l’association Touche pas à mon beau bébé.
De l’autre côté, les opposants ne peuvent croire que leurs actions massives n’ont servi à rien. « Nous nous battons depuis des années et nous regrettons de n’avoir pas été entendus. Cette avancée est dangereuse, nous allons nous retrouver dans une société formatée ou les laids n’auront pas de place », déplore Jean Langlet, fondateur de Bébés laids, bébés beaux, bébés tous égaux.
La loi entrera en vigueur dès le 1er juillet prochain.
Paris – C’est officiel, la technique permettant aux futurs parents de choisir les caractéristiques physiques de leur bébé a été validée par le CSRE (Collège Scientifique pour la Recherche Embryonnaire) et, dans la foulée, la loi permettant d’y avoir recours a été votée à l’Assemblée Nationale.
« ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE, dit-on mais choisit-on ses enfants ? »
je ne voudrais pas trop m’avancer, mais je crois bien que ses enfants font en principe partie de la famille ?
et même, ce qui arrive souvent en Calabre et en Sicile, quand on tue son fils parce qu’il a comploté avec son cousin pour prendre votre place en vous essayent de vous doubler en détournant le cargo qui amener la dernière commande de coke passée au Mexique ça ne reste pas moins la famille.
Natacha Tatu est journaliste à l’Obs, elle est l’auteure de La fabrique des bébés (éd. Stock), une enquête sur le monde de la procréation assisté, parue ce mercredi 1er février.
« Si l’on n’en est pas encore à ‘choisir’ son enfant, il y a des techniques qui permettent d’ores et déjà de ‘sélectionner’ des embryons en cas de fécondation in vitro (FIV, pour les parents qui n’arrivent pas à avoir d’enfants par les voies naturelles), pour éliminer ceux atteints de maladies. C’est le cas du diagnostic préimplantatoire (DPI), qui existe depuis 1990.
on ne se marit pas pour soi montaigne qui avait une fille de coeur
se marie
hamlet dit: à
Rien ne vous interdit de réagir à un texte posté ici sauf à le travestir comme vous le faites avec des annotations qui ne s’en différencient pas. Il existe des moyens typographiques d’ajouter, si besoin, vos remarques personnelles. Vous n’avez aucun droit de manipuler le contenu d’une déclaration.
@Alexia Neuhoff : je n’ai rien travesti, j’ai simplement essayé de montré que ce type parle pour ne rien dire et ne fait rien d’autre qu’enfoncer des portes ouvertes !
pour vous le dire autrement : qu’avez-vous appris de nouveau dans ce qu’il dit que nous ne saviez pas déjà ?
dites-moi juste la moitié d’une chose que vous ne saviez pas déjà ?
je veux bien être bon public et faire semblant d’être étonné, c’est juste qu’il faut arrêter de prendre les gens que pour des imbéciles !
les journalistes arrivent à fabriquer des experts de mes deux qui ne valent guère mieux que les prophètes !
entre experts de pacotille, prophètes et des gogos de votre genre qui se laisse embobiner par le premier beau parleur venu je vous dis pas dans quel merdier nosu sommes !!!
sans rien travestir voilà ce qu’on obtient quand on découpe chacune de ses affirmations :
– La forme a été parfois affligeante, mais pas la controverse elle-même.
– Ce qui donne le caractère polémique à cette discussion, c’est le sentiment de vivre une tragédie collective dans laquelle tout désaccord prend une dimension énorme.
– Mais, en temps normal, c’est le lot commun du travail médical.
– Pour des pathologies émergentes et même pour des pathologies déjà connues, il faut des années d’essais cliniques et de traitement pour obtenir un consensus.
– Ce n’est pas parce qu’on est en période d’état d’urgence sanitaire qu’il faudrait fermer la porte aux discussions contradictoires, aux critiques
– Nous avons besoin de cette pluralité d’avis
– Cela étant dit, la façon dont Didier Raoult a présenté la chloroquine comme un médicament miracle appartient plus à un prophète qu’à un spécialiste de santé.
même pas besoin de travestir, il se travestit de lui-même.
ce n’est pas un discours savant c’est une caricature de discours savant qui n’aurait pas dépu à Flaubert !
le plus marrant est que ce type est l’ancien président de MSF et qu’il parle comme si la France était la seule touchée par cette épidémie, une France avec ses débats, ses prophètes, etc… et le reste du monde n’existe pas, seule existe la France, belle, éternelle et tellement littéraire.
@AN : relisez-le bien et vous verrez qu’il parle comme s’il s’adressait à des gamins de 8 ans, et rien que ça cela devrait suffire à vous interroger sur vous-même !
sans doute le fait-il parce que 8 ans c’est votre âge mental ?
Christiane
Merci de tous vos liens sur Rilke autour de « commencer ».
Me les garde pour ce soir au coucher. Comme vous garderiez des pralines après une longue période de jeûne.
Cet après-midi Macron rencontre Raoult à Marseille.
hamlet dit: à
« ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE, dit-on mais choisit-on ses enfants ? »
« je ne voudrais pas trop m’avancer, mais je crois bien que ses enfants font en principe partie de la famille ?
et même, ce qui arrive souvent en Calabre et en Sicile, quand on tue son fils parce qu’il a comploté avec son cousin pour prendre votre place en essayant de vous doubler en détournant le cargo qui amener la dernière commande de coke passée au Mexique ça ne reste pas moins la famille. »
Oui.
Comme le fils qui tue son père qui lui a piqué sa femme qu’il a épousé vierge dans un champ d’oliviers à Catagne et qui considère qu’il a droit de cuissage. Alors que le père avait déjà violé la première promise qui à seize ans respirait la lavande et le romarin. Le fils avait la rage mais c’est quand même son père.
ferme ta sale gueule raclure de keupu
Vous reconnaîtrez l’auteur, hamlet :
« Peu m’importe où l’eau va, l’important est qu’elle n’aille pas dans le vin. »
Je n’y vois pas un signe, mais, puisque certains, planqués dans des bureaux , et sans patient, l’ont comparé à un gourou…
en claire la babouin trouve que macron..que soudain elle aime beaucoup..dégouroute au kilo et fait minabe lhincroyant à la tonne..
« bouguereau dit: à
ferme ta sale gueule raclure de keupu »
et tout ça c’est ta faute raclure de journaliste !
l’important est qu’elle n’aille pas dans le vin
que les gaulois y buvent le vin pur rénateau étoye le signe qui ne trompait pas..ni les grecs ni les romains qu’ils étoyent des barbaresques..il boivaient en masse celui des étrusques -déjà-
ON NE CHOISIT PAS SA FAMILLE
abeit macht frei c’est plus décent
Me les garde pour ce soir au coucher. Comme vous garderiez des pralines après une longue période de jeûne
..non mais frinchmin qu’il aurait dit djonebraoune..confiné dans son chalet..le povrome
Ducon, que tu deviennes marteau entre tous tes pseudos, c’est ton problème.
On dirait que Didier dérange.
Et comme il dérange des petits et des grands, et à ce niveau de leurs déclarations diverses et avariées c’est criminel, comme celle du « représentant » des médecins de France, qui n’a plus de patient depuis peu,
il faut sauver le soldat Didier.
Le motodidacte préféra au Martini avec de l’eau gelée en cubes, cette petite sagesse, qui perso me botte, j’ai une nostalgie des petits ruisseaux : les petits ruisseaux font de grandes rivières.
Le premier ou le deuxième, bouguereau ?
pas de load direc rénateau..
mâme la babouin prend parti pour son archiprête ..destabilise l’évéché..on dépéche un nonce pour henquéter si elle a pas été trop visitée
Oui, c’était bien Elizabeth Tessier…
Heureusement il y a des merles :
vedo,
Oui, j’avais aimé ce livre. Ma fille me l’a… emprunté, durablement. Il me reste quelques passages notés…
Il a écrit ces lettres en français et en allemand. Cette correspondance passionnée et poétique, amoureuse et intellectuelle (1920-1926), est très belle.
Rilke avait la quarantaine lorsqu’il s’installa en Suisse, dans le Valais, (frontière linguistique entre le français et l’allemand). Il y écrivit les « Élégies » et les « Sonnets ». C’est le lieu de sa rencontre en 1919 avec Baladine Klossowska, qu’il nommait Merline, une femme avec laquelle il entretint une relation fidèle jusqu’à sa mort. Merline était férue de culture française, pour elle et pour ses fils. Donc la correspondance entre eux est bilingue. C’est grâce à elle qu’il s’installa dans le château de Muzot.
« Rainer Maria Rilke et Merline, Correspondance 1920-1926 », éd. Dieter Bassermann, Zürich : Max Niehans, 1954 (que ne connais pas)
« Lettres françaises à Merline, 1919-1922 » (Français), 1984, au Seuil. Celle que j’ai eue et beaucoup aimée. C’est un choix de lettres (1919-1922), soit le début de leur relation.
« Correspondance 1920-1926 ». Éditeur : Lausanne, Guilde du Livre (coll. « La Grande Ourse »), 1963. (je ne connais pas).
Et d’autres…
@ hamlet
Mais j’t’ai pas demandé de me vouvoyer, espèce d’andouille prolo-gaucho-communisto-frito sans caviar !
Lis les commentaires avant de les commenter bêtement.
On ne va quand même pas se vouvoyer et faire des manières de snobinards sur un blog ?! Entre pseudos en plus !
Et je vous donne du « Monsieur » et vous me donnez du « Cher », et je vous redonne du « Mon cheeeeeer » et patatchi et patatcha…
Hé hamlet, tu te souviens de la réponse donnée par Mitterrand à un paysan, je crois, qui lui demanda, un peu trop familièrement, s’il pouvait le tutoyer de camarade à camarade ? « Comme vous voudrez » lui répondit-il. Et toc !
on dirait qut’es déçu baroz..
Ducon & cie, next.
Fais ton apéro sur whatsapp avec ta babouine préférée, bonsoir à bobonne. Elle a eu bien du mérite.
Ceci dit pour les autres, qui n’ont pas compris ton cirque.
et tout ça c’est ta faute raclure de journaliste !
oui oui oui je suis belzébut
chpréfère la première fragile et hésitante en pti collant baroz
https://www.youtube.com/watch?v=_7XJHiLSKKk
Clopine dit: « Bon, ben j’ai tenu compte de vos remarques bienveillantes, aux uns et aux autres.
J’ai gardé l’introduction… Et j’ai changé tout le reste. »
Super !
@ Jazzi
Ah bon ! C’est Élizabeth Teissier sur la photo ?
L’était canon l’astropatatologue.
Un peu trop grave comme genre de beauté mais sacrément excitante comme gonzesse jouant les mystérieuses pour bien attirer le mâle sans défense dans ses filets de prêtresse de charme aux yeux bibliques.
Élizabeth-Esther et Mitterrand-Assuréus !
Espérons qu’un entomologiste croise par ici : il trouvera un spécimen nouveau hybride d’acarien, de punaise, de tique, de sangsue, de pou et de morpion.
En l’absence de Delaporte, il est bien pour le soudard de mediter ce passage de la bible.
« Jésus accomplit ici pour ses disciples un rite propre à l’hospitalité orientale. La Bible en offre d’ailleurs plusieurs exemples : ainsi lorsque Abraham demande qu’on apporte de l’eau pour que ses trois visiteurs, après leur longue route, puissent se laver les pieds (Genèse 18,4). »
« Permettez qu’on apporte un peu d’eau, pour vous laver les pieds; et reposez-vous sous cet arbre. »
bougros a écrit : « ferme ta sale gueule raclure de keupu »
AH! ENFIN !!! Le vieux GAGA n’en peut plus, BRAVO ! il reperd les pédales de son déambulateur
@ Aux membres du cercle littéraire des confinés de Paris,
Bon, alors quelques idées de livres puisque c’est l’objet de vos demandes. Pas de trouvailles géniales… Et que des romanciers américains connus de vous tous.tes, c’était histoire de boucher les trous de ma pile.
-> Le plus nouveau pour moi : Bernard MALAMUD, le père spirituel de Bellow et Roth. LE TONNEAU MAGIQUE (Payot). Un recueil de nouvelles assez cohérentes, moins fortes que son roman « Le commis », mais dans la même veine. Des histoires d’exilés juifs de l’Est, pauvres, vivotant dans les quartiers pourris du New-York des années 50 (tailleurs, épiciers, étudiants crève la faim..). Des gens de peu toujours aux prises avec les contradictions morales de l’honnêteté et du pardon face à la perversité de méchants aigrefins à qui ils cherchent toujours à trouver des excuses. Des perdants du rêve US, résignés et fatalistes, mais… juifs… ! Alors, tout va bien.
-> Richard POWERS, Opération âme errante (Cherche-Midi – Dernier roman traduit en français sur le tard (il date de 1994)… J’y reviens toujours, et toujours avec le même sentiment. Des pavés énormes (il sait pas faire autrement), un univers à chaque fois différent servi par une documentation érudite étourdissante, mais, mais, mais… Là, on est dans un hôpital de Los Angeles avec un couple de soignants fantasques que tout oppose : un jeune chirurgien en pédiatrie qui pratique selon des voies peu orthodoxes quand ses collègues ont jeté l’éponge envers des cas désespérés, et une infirmière, conteuse d’histoires hors pair… tous deux au service de préados éclopés et mutilés de la vie (coups, polyhandicaps, malades congénitaux, victimes de violences subies). Les deux héros ont subi des chemins aussi tortueux que ces gamins sacrifiés auxquels ils redonnent vie et espoir, et font des miracles… Un grand roman de la résilience avant l’heure…, et une interrogation existentielle sur : « qui sauve qui ? ». On le sait, Powers démontre… d’une manière toujours un peu trop appuyée… Faut pouvoir entrer chez lui… Et c’est pas toujours facile, mais une fois qu’on y est installé, Powers te retient dans ses rets. Savez que je suis bon public, j’aime toujours autant me plonger dans des pavés…
-> Comme celui d’Alain DAMASIO, La Horde du Contrevent… Un grand roman de science fiction (2004), bien plus fort que son premier « La Zone du Dehors ». J’insiste pas…, vu que la SF n’a jamais été la tasse de thé du cercle.
-> Jim HARRISON, Péchés capitaux (son avant dernier roman, avant la sortie). Vous avais déjà dit tout le mal possible au sujet du « Vieux Saltimbanque ». Ai voulu repêcher ce nageur et pêcheur de truites fario invétéré, mais pas réussi… En dehors de son amour pour la bouffe carnée et pour la baise que l’âge abandonne, le personnage s’accroche à son idée de violence, le 8e pêché capital que la Bible n’a pas envisagé d’épingler. Il en aurait pourtant des choses à témoigner là-dessus au regard de ce qu’il a pu en observer des ravages, au fin fond des States. Mais il n’y arrive pas devant sa page blanche… Crépusculaire, il se raccroche aux branches, comme ces romanciers alimentaires qui n’auront jamais su s’arrêter à temps, avant le naufrage. Bien sûr, la métaphore de la condition du vieil écrivain qui s’obstine est on ne peut plus lourde en ciment. Fait pitié… Et pourtant, on l’avait tant aimé notre Jimmy, du temps où il était encore robuste et costaud, et hédoniste et écolo !
Allez, adieu l’Amérique !… C’est décidé, je vais me plonger dans « la Sorcière » de Michelet… Depuis 37 ans que j’ai résisté à son chant, ou l’avais juste feuilletée en deuxième main, hein !… (Faut dire que Robert Mandrou, de l’Ecole des Annales, avait pas mal déblayé le terrain, hein !). Mais depuis maintenant que la Recherche de Proust est derrière mon hiver 19-20, ce gars m’a redonné le goût d’écrire mes Mémoires biobibliographiques, et j’hésite plus. Rien ne me fait plus peur…, au soleil et à l’abri du C19, dans la fauteuil enherbé de la pré-retraite bénite, vous embrasse tous.tes. bien fort. Prenez soin de vous et des vôtres. Allez pas faire de bêtises ou des enfants dans le dos. Bon courage. Racontez moi vos nouvelles trouvailles imprimées. Les nouvelles de la RDL sont pas toujours bin bandantes et les erdéliens tournent en rond, se foutent sur la g. comme d’hab… A bientôt !
@ Christiane,
Merci pour vos références, très fournies. Ce qui me frappe dans cette phrase c’est la constance depuis les Lettres à un Jeune Poète.
Martini extra dry — very-very dry selon Hemingway —, recette :
6 cl de gin
Quelques gouttes de Martini dry
zeste de citron
glace 10 cubes
Mettez 3 cubes de glace dans le verre pour le refroidir.
Mettez la glace restante dans le mixing glass, versez le gin et les gouttes de Martini dry, puis mélangez.
Jetez la glace du verre et versez le cocktail en filtrant.
Presser le zeste de citron sur la surface du cocktail, afin que ses huiles essentielles puissent le parfumer.
Pas d’olives dans le verre ; si vous le souhaitez, servez-le séparément.
« Alexia Neuhoff dit: à
Espérons qu’un entomologiste croise par ici : il trouvera un spécimen nouveau hybride d’acarien, de punaise, de tique, de sangsue, de pou et de morpion. »
greubou !!!! prends un peu exemple sur moi pour te faire des nouvelles copines et apprendre à parler aux femmes !
ça t’éviteras de finir tes jours tout seul comme un vieux belzébulon !
Tchin tchin, Renato !
renato n’est pas un motodidacte, mais un metrosexuel classieux. Nuance ! Un expert ès martini dry et ça se bouscule pas au postillon, hein !
Le professeur Didier Raoult a réservé au président l’exclusivité de son étude de suivi sur 1.061 patients passés par ses services. La guérison virologique a été obtenue chez 973 patients en 10 jours.
Les Echos
renato, merci pour la recette !
et si on remplace le martini par de la chloroquine on obtient raoultini dry appelé aussi le prophètini dry.
« Le professeur Didier Raoult a réservé au président l’exclusivité de son étude »
faut dire à l’autre folle de prévenir Brauman que notre président rend visite aux prophète à Marseille.
@rose : vous connaissez la plage des Prophètes à Marseille ?
Il a grand besoin de consulter, car les nouvelles de 1ère Mme sont alarmantes, d’après les rumeurs et légendes urbaines circulant à la DGSI.
Il pourra aller consulter Elisabeth Tessier ensuite, JJJ ?
Ce soir je mange une omelette aux fraises.
Macron va faire soigner sa femme chez Raoult à Marseille ?
parce qu’en plus de la chlotoquine Raoult est le seul à recevoir des masques et des tests de dépistages en provenance directe de Chine ?
Macron veut que Raoult lui refile ses contacts ?
les négociations vont être serrées.
cette dépendance, voire cette soumission des politiques au scientifique est probablement une grande première dans l’histoire de l’occident.
non pas qu’elle montre une montée en puissance du scientifique, mais une chute libre du politique.
incroyable.
Lire les interventions alors qu’on ne le fait pas en temps normal ne réserve pas d’heureuses surprises; pardon, mais c’est camelote et indigence des opinions. Laissez ceux qui savent déblayer le terrain quand vous êtes incapables d’interpréter correctement les données. De quoi tomber de sa chaise.Le traitement en première phase virologique revient à inventer l’eau chaude. Écoutez plutôt AnnE-Claude Cremieux ou mon collègue Caumes, à la Pitié, au lieu de colporter des approximations mettant en jeu la cohésion sociale.
Les « experts » en tout et n’importe quoi encombrent le paysage . Ils feraient mieux de s’intéresser à l’article de Pierre Assouline bien que le marronnier Roth sente le sapin; Paul édel sort les fonds de tiroir au lieu d’aerer.
Merci pour les nouvelles d’Anne-Lise Roux, bonjour aux « vieux guerriers » que je lisais sur la rdc sans poster, bouguerezu, Phil et C.p auquel j’adresse mes condoléances. Il pouvait leur être reproché, mais au moins il avaient de la personnalité .plus intéressants à lire que ce verbiage continuel auquel on assiste entre 2 pelés et 3 tondus à la ramasse.
Bonsoir, arrêtez de délirer et observez le confinement. Mes excuses à Pierre Assouline pour le coup de gueule.
L.A.
c’est la voyante de Mitterrand qui lui avait refilé l’adresse d’un marabout qui lui avait refilé le contact du tireuse de cartes qui lui avait donné l’adresse d’Elisabeth Tessier.
trop nul que Macron n’ait pas d’astrologue.
Vanel, dans une autre vie , vous vous appeliez Patrick ?
Vous avez trouvé une masseuse?
« Laissez ceux qui savent déblayer le terrain quand vous êtes incapables d’interpréter correctement les données. »
tout à fait Mr Vanel ! bravo pour votre la pertinence de votre intervention !
mais qu’est-ce que j’y peux s’ils ne veulent pas m’écouter quand je leur dis ???
Vanel, vous arrivez bien tard. On a connu bien pire que vous dans la ligue du lol, limite vous faites pitié.
je n’arrête pas aussi de leur répéter de consacrer au moins 10% de leurs commentaires à l’article de passou !
ça aussi c’est nouveau ! je me souviens il y a qq années sur ce blog au moins 15% des commentaires étaient en rapport avec ce que disait passou.
alors qu’aujourd’hui 15% représente le nombre de personnes qui le lisent, tout fout le camp !
« limite vous faites pitié. »
à votre place, par les temps qui courent je n’insulterais à pas un copain d’Eric Caumes.
si quand on habite à Marseille vaut mieux être pote avec Raoult si on vit à Paris vaut mieux l’être avec Caumes, c’est un peu le Raoult parisien avec la barbe en moins.
Mr Vanel ne les écoutez pas ! moi j’ai beaucoup aimé la pertinence de votre intervention, ça fait bien longtemps que je n’avais pas lu un commentaire aussi intelligent, aussi brillant, aussi bien renseigné, argumenté et documenté que le vôtre !
ps : si on a besoin d’un rv avec votre copain Caumes vous pouvez en avoir un en priorité ?
@rose : vous connaissez la plage des Prophètes à Marseille ?
Oui. Elle est après les Catalans. Ai emmené ma mère s’y baigner.
L’homme derrière le comptoir sait écouter et souvent raconte bien une belle histoire.
Oui hamlet
Renato
Un bout de dorade crue dans votre boisson ?
Rose et aux Catalans vous y alliez aussi ? c’est là où j’allais en premier, gamin, après aux Prophètes, et après j’allais au vallon des Auffres et à Malmousque vers la caserne ? mais c’était il y a longtemps. vous connaissez aussi le rocher du pendu ? je ne sais pas si on peut toujours se baigner au vallon des Auffres ?
hamlet,une chose de rappeler le billet,comme vous (après moi, si souvent) une autre de le faire vous pouevez vérifier, le l’ai encore fait plusieurs fois,et même en citant montaigne!à votre génie !
Gombrowicz lisant Proust, ce n’est pas ce que je préfère dans son Journal. (chez Paul Edel)…
Je préfère la conférence «Longtemps, je me suis couché de bonne heure», donnée le 19 octobre 1978, au Collège de France par Roland Barthes. J’ai choisi deux passage p.464 et 467 des « Œuvres complètes » – tome V. (édité par le Seuil.)
C’est d’abord une approche aimante du Proust écrivant :
« […] On le voit, ce qui passe dans l’œuvre, c’est bien la vie de l’auteur, mais une vie désorientée. Painter, le biographe de Proust, a bien vu que La Recherche était constituée par ce qu’il a appelé une « biographie symbolique », ou encore « une histoire symbolique de la vie de Proust » : Proust a compris (c’est là le génie) qu’il n’avait pas à « raconter » sa vie, mais que sa vie avait cependant la signification d’une œuvre d’art : « La vie d’un homme est une continuelle allégorie », a dit Keats, cité par Painter. La postérité donne de plus en plus raison à Proust : son œuvre n’est pas lue seulement comme un monument de la littérature universelle, mais comme l’expression passionnante d’un sujet absolument personnel qui revient sans cesse à sa propre vie, non comme à un curriculum vitae, mais comme à un étoilement de circonstances et de figures. De plus en plus nous nous prenons à aimer non « Proust » (nom civil d’un auteur fiché dans les Histoires de la littérature), mais « Marcel », être singulier, à la fois enfant et adulte, puer senilis, passionné et sage, proie de manies excentriques et lieu d’une réflexion souveraine sur le monde, l’amour, l’art, le temps, la mort. […]
La seconde lecture est celle d’un épisode de La Recherche (Je m’identifie maintenant au Narrateur, non à l’écrivain), qui est la mort de la grand-mère ; c’est un récit d’une pureté absolue ; je veux dire que la douleur y est pure, dans la mesure où elle n’est pas commentée et où l’atroce de la mort qui vient, qui va séparer à jamais, n’est dit qu’à travers des objets et des incidents indirects : la station au pavillon des Champs-Élysées, la pauvre tête qui balance sous les coups de peigne de Françoise. […]
tout d’un coup la littérature (car c’est d’elle qu’il s’agit) coïncide absolument avec un arrachement émotif, un « cri » ; à même le corps du lecteur qui vit, par souvenir ou prévision, la séparation loin de l’être aimé, une transcendance est posée : quel Lucifer a créé en même temps l’amour et la mort ? »
passages
vous pouvez ,je l’ai fait
bonne soirée
Il est plus probable que Montaigne, plus fuyant comme un dératé, que par sauts et gambade, ait fuit la peste…
https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1998_num_110_224_2599
Janssen J-J
Merci pour l’horoscope de Elle. Plus facile à vivre que celui du Courrier Internatinql qui m’enjoint de me débarrasser de mètres cubes de pierres.
Cet horoscope de Elle explicite la réponse faite à mon frère le 12 février 2020 » je suis fortunée. » Ben oui.
Bon, ok, il a fui.
Hamlet
Malmousque je ne connais pas. Le rocher du pendu non plus.
Au vallon des Auffes on ne peut pas se baigner. Mais dehors oui.
Aux Catalans suis allée avec une amie qui ne sait pas nager. Page très fréquentée.
Vous avez bien lu, comme moi ?
Montaigne, maire de la ville de Bordeaux, a pris la fuite.
VANEL,
j’avais laissé pour vous ces trois commentaires sous le billet précédent (Beckett) :
1 « Vanel – L.A.
Votre évocation de Jc Ellena sort de l’ombre du passé ce poème de Baudelaire : Correspondances
« La Nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles ;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers.
Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d’enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
— Et d’autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l’expansion des choses infinies,
Comme l’ambre, le musc, le benjoin et l’encens,
Qui chantent les transports de l’esprit et des sens. »
Le parfum est impalpable… Spleen et idéal… «Les parfums, les couleurs et les sons se répondent»…
Pour saluer votre arrivée, cet enregistrement (54mn) :
https://www.franceinter.fr/oeuvres/journal-d-un-parfumeur »
les 2 autres suivent séparément à cause des liens.
déjà dit que MONTAIGNE AVAIT « fui »
MERCI ET AL.
pas la peine de crier.
suite :
2 – Vanel – L.A.
un extrait d’un des livres évoqué dans l’émission superbe qui se termine par le poème de Baudelaire (« Correspondances » (lien ci-dessous).
« Je crois au bonheur, à l’homme, à une spiritualité laïque, je me méfie des religions. Je préfère de longs regards à de longs bavardages. Et, si j’aime séduire, j’ai la pudeur des mots. En écrivant ces lignes, je pense surtout à Camus, écrivant dans L’Exil d’Hélène : «La pensée grecque s’est toujours retranchée sur l’idée de limite. Elle n’a rien poussé à bout, ni le sacré, ni la raison, parce qu’elle n’a rien nié, ni le sacré, ni la raison. Elle a fait la part de tout, équilibrant l’ombre par la lumière.» Je n’ai jamais cherché à imposer. Ma recherche est dirigée par le souci constant de trouver l’équilibre entre le sensible et l’intelligible. Je suis méditerranéen. »
Journal d’un parfumeur – Jean-Claude Ellena.
3 -Vanel – L.A.
Et là je pense à AL.Roux qui sait si bien, elle aussi, parler des vins, des vignobles bordelais…
Très bel échange :
https://www.larvf.com/,vins-parfums-jean-claude-ellena-parfumeur-hermes-luxe,4517517.asp
Vanel, il a du soutenir a.li. a l’Ehpadx, c’est pour ça qu’il ramène sa grande gueule.
Surtout pas dedans, rose, et jamais un bout, mais quelques lambeaux ; pas avec le Martini, avec un Chardonnay.
Bon, je vous raconte une histoire géniale et au pieu.
La copine de ma mère regarde Zorro avec elle ce soir dans sa chambre. Parce qu’on lui a mis quelqu’un d’autre dans sa chambre mais pas ma mère.
Voilà : finie la solitude pour ma maman.
Et cet après-midi elles tenaient salon sur la terrasse du zéro, quatre d’entre elles en parlant de tout et de rien.
Ma mère socialise.
Elle attie les sympathies.
Mais elle m’a dit » je veux quand même rentrer vivre chez moi. »
Moi je songe déjà à ramener Mme C. avec elle. Qui m’avait dit fin février « on prend la voiture et on rentre à la maison ». C’est une seconde confinée de force. Bien plus jeune que ma mère, dix ou onze ans de moins. Elles sont amies.
Elle attire.
C’est incroyable.
Déjà à Poitiers elle avait un amoureux.
Là elle a une amie.
Moi je vais relaxer.
L’usage du temps pendant le confinement :
[pour les italophones]
Rose, je vais vous dire un truc, mais vous le gardez pour vous, parce qu’ici les gens sont hyper agressifs pour un oui pour un non, mais vous voyez Rose, j’ai toujours pensé que s’il devait arriver une grande catastrophe planétaire, le sauveur de l’humanité serait un marseillais.
» le sot projet qu’il a eu de se peindre » , comme disait Pascal.
Un panier de fruits :
Madame, je n ai pas saisi l’apostrophe .Si elle s’adresse à moi, vous faites erreur d’estimer que les massages, ou la sophrologie vont réduire la transmission ;ces croyances véhiculent des fantasmes autant négatifs que la 5G responsable de la propagation. Les démentis ne servent à rien lorsque sévit le complotisme ;Les pires sourds sont ceux qui ne veulent pas entendre, suspecter Yves Levy d’avoir importer le virus de Chine relève de l’antisemitisme caché . Observez les règles civiques ,ne colportez pas des ragots qui enrayent le travail des soignants,
Dites Vanel, allez vous laver les pieds, on verra ensuite quelle saleté vous pousse à accabler une personne dont tout porte a croire que vous avez précipité la fermeture de son blog.
Hamlet
Faudrait voir à ne pas exagérer.
Mais nous avons un lien très fort avec Esculape. Et sommes un ancien comptoir grec.
Ceci dit, programme mon départ à Buenos Aires.
Ni ne serai sous curatelle. Ni ne vieillirai en Ehpad.
Plutôt fuir par l’issue de secours et me carapater en canoë jusqu’au rio de la Plata.
Demain c’est vendredi hamlet on aura Jacques Drillon. Et sur le billet précédent, belle page de journal de confinement avec le coq Georges et les poules Monique et Viviane.
Tout à fait d’accord , JJJ.
Le Père Mandrou avec ses « Magistrats et Sorciers » et sa « Culture Populaire dans la France de l’Ancien Régime » a fait de l’excellent travail, et c’est bien de l’avoir sous la main quand on s’attaque à la Sorcière de Michelet, formidable bouquin, mais plus lyrique qu’historique. Le très mauvais essai récemment paru et fort bien vendu, La sorcière ou le Pouvoir des Femmes doit plus à Michelet et à Mead qu’à Mandrou et quelques autres pointures. Et ça se voit.
Ne pas oublier Ginzburg, et, pour l’époque Bodin, ou son contrepoison, Wier, très instructifs sur les représentations mentales du phénomène sorcier.
Bien à vous.
MC
« belle page de journal de confinement avec le coq Georges et les poules Monique et Viviane. »
Oui, rose, JJJ se lâche à son tour !
Je sens que l’on va en apprendre de belles…
Lui aurions-nous, vous et moi ou Clopine, ouvert la voie (et la voix) ?
Christiane
Lien passionnant sur Rilke de Sylvène Guery académie de Nancy dont ceci
« « Si tu as subi ces pénibles séquelles d’accouchement, c’est uniquement à cause de tout ce qui est né de neuf en toi. C’est pour cela que tu souffres, et je m’en réjouis : comment ne le ferais-je pas, quand tu manifestes jusque dans l’expression de ta souffrance ce que tu es devenu. La joie qui flotte au-dessus de tes lettres n’est pas encore retombée jusqu’à toi ; elle n’en est pas moins tienne, et tu connaîtras à son ombre le repos qui succède à la douleur »16.
Cette lettre de Lou témoigne combien l’inspiration peut être cruelle pour Rilke, et combien il est difficile pour lui de s’apercevoir qu’un ange s’est enfin penché sur son épaule, dans son cabinet de travail. Toute sa vie durant, le poète va chercher une solution pour entrer à l’intérieur de lui-même, pour se refermer, et vivre dans la solitude, la réclusion d’un austère château du Moyen-Âge et le silence, parce que « les œuvres d’art sont d’une infinie solitude » et qu’ « une seule chose est nécessaire : la solitude. La grande solitude intérieure »17 :
« Rentrer en soi-même et, des heures durant, ne rencontrer personne – voilà ce qu’il faut pouvoir atteindre. Etre solitaire comme, enfant, on était solitaire quand les adultes allaient et venaient, tressés à des choses qui semblaient importantes et grandes parce que les grands avaient l’air si affairé, et qu’on ne comprenait rien à ce qu’ils faisaient.
[…] Nous savons peu de choses, mais une certitude ne nous quittera pas, c’est que nous devons nous mettre du côté du grave ; il est bon d’être solitaire, car la solitude est grave ; qu’une chose soit grave doit être pour nous une raison de plus de la faire. »18
La réclusion que le poète va vivre à chaque période créatrice est annonciatrice du renoncement dont il faut faire preuve, lorsque l’on aspire au chef-d’œuvre.
« La maison est bien le lieu d’ancrage où s’enclore pour créer, faire grandir l’œuvre, approfondir le lien à l’âme » »
Et tout le texte afférent ; merci à vous.
Jazzi
Je pensais justement à vous Tout va bien ?
« Je sens que l’on va en apprendre de belles… »
Chic ! Mais on ne l’a pas le nouveau texte de Clopine. Ousqu’il est ?
« la Sorcière de Michelet, formidable bouquin, mais plus lyrique qu’historique. »
Comme toujours chez lui, M. Court.
J’en ai encore eu confirmation avec son histoire de Jeanne d’Arc.
Michelet, avant tout, est un conteur…
Oui, très bien, rose. Je me laisse envahir par l’étrangeté de ce confinement à deux : je plane un peu tout en analysant la situation de haut.
Si j’ai bien compris, JJJ a pris sa pré-retraite dans une maison avec jardin, du côté de la Charente, avec sa femme chérie, un coq et deux poules. Lui et son épouse auraient mis en vente l’appartement qu’ils possédaient dans l’est parisien. Tous les matins ils ont droit à un oeuf frais au petit déjeuner. On attend avec intérêt la suite…
Moins enthousiaste à lire la suite de l’histoire fiscale de Clopine. J’ai trouvé ça un peu laborieux…
Jazzi
La poule Monique saute sur la table.
Hier, Marie Sasseur a cuisiné Georges au vin.
Quant à Clopine, elle nous a parlé des remaniements mais où est le nouveau texte ?
Bé, no, Rose, Jazzi (ne t’inquiète pas, j’ai bien noté ton manque d’enthousiasme). Le nouveau texte (j’ai bien remanié le tout !) ne sera pas mis en ligne ici : il ne m’appartient plus ! M’enfin, merci tout de même pour votre curiosité !
JJJ,pensez-vous, si désormais vous vivez aux champs, vous intégrer dans la vie rurale que vous partagez désormais, ou bien allez-vous simplement profiter du calme de la retraite ?
Je dis ça parce que les ruraux sont en fait si menacés, si tourmentés, que toute implication d’un, ou de plusieurs, nouveaux résidents dans leur coin est une promesse, si ces nouveaux/anciens (s’il s’agit d’une résidence secondaire devenant principale) s’impliquent, évidemment, dans la vie locale. Associations de défense de l’environnement, clubs culturels locaux, compréhension des enjeux et des personnes… Le terrain est si large qu’une retraite entière n’y suffirait pas…
Hamlet, je ne connais pas le mot « doute » parce qu’en fait, je n’ai pas besoin de la connaître. Je l’incarne absolument !
Plus douteuse que moi, tu meurs !
(vous voyez que je sais moi aussi parler l’Hamlet ???)
Allez, je sors. Ces mots, pendant cette période de confinement, signifient juste que je rentre en moi-même. Vous l’aurez tous compris ainsi !)
L’affaire des masques est d’ores et déjà le plus gros scandale d’état de toute l’Histoire.
Où est ce que vous le mettez alors Clopine ?
D., pffttt… le plus gros scandale d’état de toute l’histoire, c’est son incapacité à enrayer la destruction de la biodiversité. Ce qui, si vous avez pris la peine d’écouter ce matin l’émission, sur France Cul, qui donnait la parole au professeur Boeuf, est la cause principale et directe du coronavirus.
Les masques, à côté…
je le rends à son légitime propriétaire, Rose : j’étais en l’occurrence son « ghost writer », le mot anglais si joli, à côté de notre vilain « nègre littéraire » !
Oui, rose, sa méditation est superbe, allant de Rilke à l’homme en solitude, au Dieu en solitude.
Le repas de la Pâque. le partage du pain et du vin de la Cène. La trahison.
Puis cette étrange nuit pour les croyants.
Gethsemani… une oliveraie où il connut la solitude et l’angoisse.
Ce soir je regardais le Moïse de Cecil B. DeMille. Passage de l’Ange de la mort… sortie d’Égypte des hébreux sous la conduite de Moïse… accession à la liberté… traversée de la Mer Rouge… Exode.
Le repas de Seder, les herbes amères (amères pour se souvenir de l’esclavage).
Pâque… Pessah… Les deux, au début du printemps…
Cette années, les croyants vivent reclus, les incroyants aussi, les croyants des autres religions aussi…
L’Ange de la mort a pris un autre visage…
Il reste la frange de l’espérance.
« plus douteuse que moi , tu meurs! »
on ne s’en était pas beaucoup aperçu jusqu’ici, mais si vous le dites…
Christiane
Des oliviers de 2000 ans vivant dans le jardin de Gethsemani.
La solitude de Rilke mais cet échange épitolaire magnifique avec Merline.
Notre confinement -sauf pour ceux qui se déplacent et ils sont- et cet espace immense rendu à ses propriétaires, je pense aux animaux marins.
Le nombre inimaginable de décès dans kes EHPAD, j’avais écrit hécatombe, et cet espoir fou que ma mère retrouve son chez elle et finisse ses jours respectée et entendue.
Comme la vie nous fait connaître d’étranges atermoiements.
Bah, Marc Court, si vous ne savez pas sourire, ce n’est pas de ma faute…
J’ai d’autres soucis que vous, Ce putain de masque machin, par exemple là, homologué et tout via les tutos d’internet…
Eh bien sur moi ça ne marche pas du tout.
D’abord, y’a les lunettes. Ca glisse !
Ensuite, y’a la buée. A chaque respiration, hop, ça remonte vers les narines, ça passe de chaque côté et ça vient se coller sur les lunettes déjà citées plus haut.
Et du coup, je ne vois plus rien.
Enfin, je suis sûrement limite psycho, je le veux bien, mais bon : dès que j’ai ce truc sur le nez, voilà t’y pas qu’instantanément, mais alors instantanément hein, j’ai envie de me gratter.
Autour des commissures.
J’ai la commissure qui gratouille, qui chatouille, va savoir, m’enfin, c’est irrépressible.
je glisse un doigt sous le masque, comme ça, sans me faire voir…
Je fais comme Yves Duteil : je me gratte un petit peu…
Et puis je rabats le tout et continue à remplir mon caddie des trucs « de première nécessité ».
En me disant que, tout de même, la toute première nécessité, à nous les sapiens sapiens, ce serait tout de même d’arrêter nos conneries…
A bas les masques, en quelque sorte..
Hamlet, je ne parie pas mais pour l’amour des chevaux je veux bien Bartabas. Le reste ne m’interesse pas.
Clopine, là dans votre prairie vous ne risquez pas. Les ânes ne transmettent pas. Vous n’avez qu’ à manger vos conserves, vider le congelo et pétrir le pain. Ensuite vous attaquerez la basse cour et cuillerez les baies sauvages contaminées par lubrizol, il y aura la laitue, l’oreille pour les soupes , des oeufs frais. Grâce à fr .cul rien de la situation ne vous échappera , votre bibliothèque vous comblera de joie extatique littéraire. De plus vous disposez d’un homme qui vous inspire. Ce n’est pas mon cas, je souffre affreusement du retrait, c’est comme si la marée s’ en était allée pour ne jamais revenir, quelle angoisse!
Oseille pour oreille .
B, le « retrait » ? Vous souffrez du « retrait » d’un homme, si je comprends bien ?
Mais, grands dieux, de quoi parlez-vous ?
Et « dans mes prairies je ne risque pas ».
Je ne risque pas de quoi, exactement ?
Pourriez-vous, s’il vous plaît, exprimer clairement votre pensée ?
01 : 34
Nina, Lina,
Bonne nuit mes deux chéries. Dormez bien et faites plein de beaux rêves.
Papa et maman seront toujours là pour vous aimer.
Toujours.
Fred & Carmen
B
Pour vous
https://www.arte.tv/fr/videos/056824-001-A/davide-penitente-de-mozart-bartabas-a-salzbourg/
Clopine, retrait, retraite, confinement, ascèse.
Marée ( marée humaine) parce que la Manche, la mer du nord me manquent avec leur grondement lointain quand elles se retirent.
D’accord, B, excusez-moi.
rose, ne commence pas ta journée comme ça, trouve toi un machin de méditation zen puisque tu es outrée
« Une espèce qui se reproduit peu
Car les pandas sont difficiles. « La saison des amours n’a lieu qu’une seule fois par an, entre le 15 février et le 30 mars, période durant laquelle la femelle panda est féconde pendant 48h »explique le zoo de Beauval.
Les mâles ont également une très faible libido, particulièrement en captivité. Dès 2002, certaines réserves chinoises avaient fait l’expérience de montrer aux pandas des films pornographiques pour tenter de stimuler ces animaux. Avec tous ces obstacles, l’insémination reste le meilleur moyen pour préserver l’espèce. »
Les pandas sont des animaux pudiques et discrets.
#Hier, Marie Sasseur a cuisiné Georges au vin.
???
Non, hier, à la faveur d’une reflexion sur le « génie » de Montaigne , je me suis rendue compte d’une grande perte en ligne…de l’histoire du côté de Bordeaux.
Vendredi, j’ai poisson…
Un bandana, deux élastiques à cheveux, et je pars avec les cloches.
@ Ces gens qui, trop orgueilleux pour vous admirer, préfèrent vous haïr.
Tiens…, ce matin, l’drillon vient d’envoyer un chalumeau à son meilleur copain.
Bàv,
Avant-hier, j’arrivais en RdL comme un gamin -visiteur joyeux, amusé- arrive en Disneyland
Hier, je découvrais, effaré, la propension des innocents à péter plus haut que leur petit bagage
Aujourd’hui, j’évite l’EHPAD-cloaque, bourré de confidences familiales indécentes, ridicules
Demain, j’irai jeter un regard et quelques fleurs sur les tombes sales du Père Lachaise ….
MS
Je l’ai lu sous votre plume que Georges était passé à la casserole.
Marie Sasseur dit: à
Dites Vanel, allez vous laver les pieds, on verra ensuite quelle saleté vous pousse à accabler une personne dont tout porte a croire que vous avez précipité la fermeture de son blog.
?
La rosse lit tout et surtout n’importe quoi.
Qu’elle s’occupe de sa mère.
je glisse un doigt sous le masque, comme ça, sans me faire voir…
Je fais comme Yves Duteil : je me gratte un petit peu…
Et puis je rabats le tout et continue à remplir mon caddie des trucs « de première nécessité »
c’est une esseclu bonne clopine a rende raout cramoisijaloux rapport a ma connaissance hancyclopédique..faut bien le dire foin de fausse modestie..de l’arsouille..l’hintitulé hautentique et véritabe est ‘hypocrisie’
2031
commentaires