de Pierre Assouline

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La République des livres
Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse

Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse

Pourquoi parle-t-on tout le temps de Camus et pas de Roth depuis quelques semaines ? Trop injuste alors que lui aussi, après tant d’autres il est vrai, a raconté les ravages d’une épidémie. J’y repense alors que l’on peut voir actuellement sur OCS et sur un tout autre sujet (ce que c’est que l’esprit de l’escalier…) l’adaptation en série de son Complot contre l’Amérique (The Plot against America). C’est aussi désespérant que rassurant : on n’invente jamais rien. Ou si peu. En prendre conscience permet de garder la tête froide et de relativiser notre génie. Le cas échéant, Internet se charge de rafraîchir la mémoire des oublieux.

Némésis (traduit de l’anglais étatsunien par Marie-Claire Pasquier, Gallimard et Folio), le trente et unième et dernier roman de Philip Roth paru il y a dix ans en anglais, et deux ans plus tard en France, raconte les tragiques conséquences de la poliomyélite sur une communauté de Newark (New Jersey) au cours de l’été 1944 ; l’espoir, la panique, l’angoisse, la douleur, la souffrance, celles des enfants plus encore que celles des adultes, sont évoquées à travers le dévouement du jeune responsable d’une aire de jeux, ses dilemmes entre désir et devoir, ses cas de conscience face à cette tragédie qui le mène à faire front contre le Mal au moment où une autre guerre décime des hommes (ici on peut lire un extrait).  Une guerre dont ce Bucky Cantor est l’absent résigné et coupable ayant été réformé. Il n’en mêne pas moins « sa » guerre sur place à Newark contre l’ennemi invisible (air connu, depuis…). Non seulement une épidémie mais sa menace. Il en fait son affaire personnelle.

Un temps, impuissant car désarmé, il croit se soustraire au spectacle de l’hécatombe à venir, annoncée par des morts parmi les enfants, en rejoignant sa fiancée au bord d’un lac mais revient vite à sa base et ses compagnons d’infortune. D’autant que, aussi loin qu’il ait cru fuir, il a emporté le virus avec lui en lui, à son insu. Infesté, lui qui a voulu faire le bien se retrouve être l’instrument du Mal. Tel Job en son fumier à l’entrée du village, il accable le ciel et son principal locataire : qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? L’absence de réponse à son exigence d’explication le ronge. Cet innocent au coeur immense, homme de devoir s’il en est, n’admet pas que ses pourquoi restent sans écho. Dans son monde rationnel, pour un homme comme lui, ni scientifique ni religieux, l’absurde n’a pas de place non plus que l’aléatoire. C’est peu dire que dans ce roman, Philip Roth s’en remet plus au hasard et à la chance, qu’à l’inconscient ou à la providence. Némésis dans la pensée grecque était la messagère de la justice qui châtiait ceux qui devaient l’être, sévère mais juste. Elle sanctionnait la démesure, et son coup était perçu comme une vengeance. A Newark, si l’épidémie de polio est déjà cruelle, sa seule menace sur chacun était déjà perçue comme perverse tant elle torturait les esprits.

Une épidémie dans une cité portuaire sur fond de seconde guerre mondiale, cela vous rappelle quelque chose ? La Peste d’Albert Camus et les effets du fléau sur la population d’Oran. De l’histoire ancienne pour Philip Roth. A ses débuts en 1957, il avait soumis à Saul Bellow le premier jet d’une nouvelle marquée par sa lecture éblouie de cette oeuvre ; son maître et ami, qui ne partageait pas son admiration pour Camus, l’avait mis en garde contre la tendance à réduire un roman à une idée et à s’y tenir. N’empêche que cette inspiration inavouée n’aurait pas été remarquée si des blogueurs américains ne l’avaient remarquée. Nemesis n’en est pas moins un roman parfaitement made in Roth.

Et comme les nouvelles vont de plus en plus vite, avant que quiconque ne se risque à exiger de l’Américain qu’il paie clairement sa dette au Français, le romancier J.M. Coetzee, qui consacrait un long article à son livre dans The New York Review of Books, rappelle celle contractée par le Camus de La Peste (1947) à l’égard du Daniel Defoe du Journal de l’année de la peste (1722)…       Tout se ligue pour nous faire comprendre qu’en littérature, dès lors qu’une idée et non une forme gouverne la naissance d’un roman, on n’invente jamais rien. Et même une forme, parfois… Savez-vous pourquoi Montaigne est soudainement revenu dans l’air du temps il y a une quinzaine d’années aux Etats-Unis ? Parce qu’on a voulu voir dans les Essais (1580), exploration à sauts et à gambades d’un moi face au monde, la géniale préfiguration des blogs, sites personnels, affichages au Mur et autres journaux intimes en ligne, ainsi que l’écrit Sarah Bakewell un peu partout sur la Toile après l’avoir exposé dans son livre How to live or A life of Montaigne in one question and twenty attempts of an answer (400 pages !) encensé par les meilleurs journaux.

A quoi tient un regain de popularité littéraire ! à une récupération abusive au profit d’une conception assez extensive du simple narcissisme dans tous ses étals (Montaigne en saint-patron de Facebook, on aura tout lu…). Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative puisque Twitter a fait de Félix Fénéon (1861-1944) son pionnier au motif que ce grand critique absolu (livres, art, théâtre) est également l’auteur de nouvelles en trois lignes qu’il publia dans une rubrique à elles dédiée en 1906 dans Le Matin ; réunies en volumes (Le petit Mercure), ces brèves bien dans sa manière, issues de simples dépêches relatant des faits divers, demeurent un classique du haïku à la française :

« Rattrapé par un tramway qui venait de le lancer à dix mètres, l’herboriste Jean Désille, de Vannes, a été coupé en deux[] ». Ou encore : «Allumé par son fils, 5 ans, un pétard à signaux de train éclata sous les jupes de Mme Roger, à Clichy : le ravage y fut considérable. »

Las ! S’étant aperçu qu’elles étaient longues chacune de cent à cent trente signes, un éditeur américain avisé les fit traduire, les publia et les lança, devinez comment ? En créant un compte Twitter Novelsin3lines qui expédie chaque jour à ses correspondants un fragment de Fénéon.

(« Philip Roth in 1968 visiting his home town of Newark, New Jersey ; Philip Roth, at rear of table, at his Weequahic High School prom. » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

2 031 Réponses pour Si l’épidémie est cruelle, sa seule menace est perverse

rose dit: à

Ma mère hier quand je lui ai parlé des films porno pour les pandas, horrifiée, m’a dit « mais on n’a qu’à les laisser tranquilles ».

Je rajoute
« Et fermez la porte derrière vous. »

William Legrand dit: à

JC…. réapparaît = une connerie de plus, comme bouguereau

rose dit: à

Clopine

Un chien ça se dresse.
Enfin, moi aussi j’ai des assassins dans ma famille, et pas d’écureuille* prégnante.

Et puis, par observation, c’est plutôt vrai qu’un chien est comme un double de son maître, qu’il dit bcp sur icelui et encore plus sur les gens qui biennent vous visiter.

Bref.
Au boulot, plus vous vous y prenez tôt, plus c’est facile.

Nota :
* s’agit peut-être de lui dire gravement que pour elle *, vous êtes très mécontente. Sûr que si vous riez, ce sera loupé. Et si vous êtes fière, il recommencera.

Bon je retourne au désherbage poir les haricots verts. Pas de jardinier en vue. Je fais tout à la main.

rose dit: à

Renato

Les mêmes en bleu. Les mésanges charbonnières bleues.

x dit: à

Rose, vous confondez les Mormons (« église » typiquement américaine, bricolée-inventée sur place) et les Amish ou Amisch, mouvement anabaptiste (comme les Mennonites par exemple) d’origine européenne (comme les dialectes qu’ils parlent encore).

Le refus du progrès technique (autos, électricité, téléphone) et l’habillement traditionnel jugé pittoresque concerne les Amish (vous devez penser au film de Peter Weir, Witness).
Contrairement aux Mormons (prosélytes très actifs, qui convertissent même rétroactivement les morts, d’où leur grande activité généalogique), ne cherchent pas à recruter de nouveaux fidèles.
En ce qui concerne l’habillement, rien de traditionnel (hélas) :
https://www.closerweekly.com/posts/marie-osmond-transformation-see-her-style-throughout-the-years/

On ne sait pas si les Amish seront sauvés, mais ils sont au moins préservés du kitsch de Las Vegas.
(Service documentaire de la Stasi, pour vous servir.
Petit x.)

x dit: à

le refus + l’habillement —> concerneNT

Janssen J-J dit: à

@ b., Ainsi vous aimez les emmerdeuses utilisatrice de l’impératif.

L’AMS ? c’est pas que j’aime, c’est QUE MON TROPISME EST DE TOUJOURS INCLURE LES ERDELIENS SURTOUT LES + INSUPPORTAB’, SINON C TROP FASTOCHE.
Je suis en phase avec vous sur un autre passage : d’abord défricher, avant de comprendre… j’ai l’impression parfois que Ch. fait l’inverse, mais je peux me tromper.

@ Tant que GS’A et rôz n’auront pas été inclus dans le panel, ses prédictions de vote seront toutes faussées.

@ jzm, me suis aperçu ne pas vous avoir répondu à vos angoisses légitimes sur la grand-mère de mon ami Philippe. Ce matin, il m’a dit qu’elle avait eu les honneurs de la presse locale, l’an passé. Je sais que ce lien va vous bouleverser. Mettez un bonnet sur votre chef, pour le lire avec votre boule à zéro… Etes vous plus ou moins belhomme, depuis ? J’sepère que vous n’avez rien d’un maznèfle !
https://www.ghef.fr/sites/default/files/actualites/document/2019-08/article%20presse.pdf

D. dit: à

Ça me fera 6 euros par essai, sans compter le prix du développement. Mouais. À voir.
En plus au moment de l’installation du film dans la boite il faut être dans un noir de chez noir. Il faudrait que j’achète en plus une lampe spéciale. De préférence.
Dans quoi il m’embarque le renato…

Clopine dit: à

Pile-Poil n’est pas du tout un chien aboyeur. Son truc, c’est qu’il saute. Il croit vous sauter au cou, il vous emmerde…

J’ai une grande confiance dans les sages conseils prodigués par Monsieur Chien. En premier lieu : ne battre son chien QUE si la faute est commise devant vous et que vous pouvez associer tout de suite l’acte à la punition.

Ainsi, Clopin a corrigé Pile-Poil la première fois qu’il est allé aux moutons avec lui, et que le clebs est parti à fond de train vers le troupeau, a tout de suite isolé une brebis (pleine) et a commencé à vouloir l’attaquer. Là Clopin est intervenu, sur le champ, parce qu’il fallait absolument que la bête comprenne l’interdit absolu, chez nous : s’attaquer aux moutons (même si on a admiré l’intelligence remarquable du chien, et son adresse, pour isoler la brebis. Dedieu ! Cet animal serait vraiment redoutable, s’il n’était pas « gentil »…) Là, Pile-Poil a compris.

Mais ce matin, on ne s’est rendu compte du méfait que trop tard. D’après Monsieur Chien, ça ne sert à rien du tout de réprimander un chien qui ne fait pas le lien entre votre colère et son acte.

Toujours d’après l ‘éducateur, ce qui compte avant tout dans votre relation, c’est votre attitude corporelle, la fermeté de votre voix, la cohérence de vos ordres.

Les hommes sont privilégiés face à un beauceron, car ce dernier « respecte » plus une voix basse d’homme, qu’une voix de femme, surtout quand cette dernière, sur le coup de la colère, monte dans les aigus n’est-ce pas (ce qui est mon cas et qu’on constate d’ailleurs ici : parfois, je lis certains commentaires et j’ai l’impression que l’internaute qui les écrit est précisément « monté dans les aigus », et dieu me damne, ça m’arrive à moi aussi)

Bon là, je vous écris, le clebs est étendu de tout son long sur le canapé, et ferme à demi les yeux. Monsieur Chien me regarderait d’un air absolument navré…

Le problème, c’est que c’est définitivement foutu, parce qu’avec tous ses défauts (ce n’est pas pour rien que son surnom est « Pascal Brutal »), eh bien je me suis mise à l’aimer moi ce Brutus poilu. De tout mon coeur, en plus…

bouguereau dit: à

De tout mon coeur, en plus…

pépèpe qu’il aurait dit zouzou..

bouguereau dit: à

t’as toujours été un pti joueur dédé

bouguereau dit: à

ét l’ote raclure havec sa pédophilie..tu vas voir qu’y va lmanger haussi

DHH, dit: à

@hamlet
qu’est-ce e qui vous permet de m’imputer un vote? .
je ne prends position que si un suet me concerne ou m’intéresse , donc en aucun cas ici

DHH, dit: à

sujet et non suet

bouguereau dit: à

(vous devez penser au film de Peter Weir, Witness)

holy matrimony était minion avec arquette bandante..et pis j’aime bien les films avec des gamins..sans pédophilie hou canibalisme attation..sinon jlache mes chiens..salaud dkeupu..

christiane dit: à

Bien aimé l’échange entre M.Court et Hamlet (page précédente) sur les croyances.

Le sociologue Gérald Bronner, infatigable défenseur du rationalisme, dans son essai le plus célèbre, L’empire des croyances, (PUF*, 2003) écrit « que l’intuition commune classe souvent les croyances d’autrui, lorsqu’elles ne sont pas partagées, dans le passionnel, l’irrationnel et éventuellement le scandaleux. »
Il cherche ce qui dans les croyances (au sens large) est « le résultat de logiques individuelles » et quelles sont les conditions d’émergence de ces croyances.
Ses remarques reliant les sciences aux croyances démontrent que l’état des connaissances ne constitue qu’un état provisoire de la pensée.
Ainsi la découverte du cosmos (sciences) a engendré, des croyances nouvelles affirmant que notre planète est visitée par des extraterrestres ou du moins qu’il y a de la vie intelligente sur d’autres planètes.
Un monde permanent de métamorphoses dans les croyances, donc.
Ses questionnements sur les croyances et la crédulité collectives sont variés (allant de la superstition, des mécanismes d’entrée dans une secte, du Père Noël, aux discours alarmistes, aux pseudosciences (astrologie, ondes, OGM, vaccination), aux mythes conspirationnistes du 11 septembre affirmant que c’est la CIA et non Al-Qaida qui serait à l’origine des attentats du World Trade Center et bien d’autres…)
ainsi que
son classement, très clair, concernant leur transmission (outre le bouche-à-oreille) : « il y a quatre catégories d’acteurs qui font circuler des informations fausses : ceux qui le font en sachant qu’elles le sont, simplement pour mettre du bordel dans le système ; ceux qui le font par militantisme idéologique afin de servir leur cause ; ceux qui le font pour servir des intérêts politiques, économiques ou même personnels ; enfin ceux qui le font en croyant qu’elles sont vraies, et c’est à leur propos que se pose le plus la question de la post-vérité. »

Alors, comment distinguer le vrai du faux ?

Selon lui, les soumettre à une expertise scientifique (mais les individus préfèrent souvent leur propre point de vue à l’expertise scientifique), appliquer une pensée méthodique et se méfier d’Internet, qui loin de développer l’esprit critique, rend les lecteurs plus crédules aux croyances irrationnelles.

PUF* : dans la collection « Sociologies » dirigée par Raymond Boudon.

c dit: à

hamlet dit: « Herzog de Bellow ?… »

Merci pour les citations.

D. dit: à

Ne pars pas hamlet. Surtout pas !

bouguereau dit: à

On ne sait pas si les Amish seront sauvés, mais ils sont au moins préservés du kitsch de Las Vegas

je nsais pas si l’oposition est resté si telment frontale au finiche..le phutur a ses reniements hintressants

christiane dit: à

@ # »alors qui est pour mon exclusion ? »

Qu’est-ce que c’est que ces sottises ?
C’est bien vos citations d’Herzog de Saul Bellow.

bouguereau dit: à

dédé et keupu c’est 2 kitch dla connerie euptoudéte..des attracteurs étranges..

bouguereau dit: à

cricri fais pas ta sotte irrépressibe..resiste

Chaloux dit: à

c’est plutôt vrai qu’un chien est comme un double de son maître, qu’il dit bcp sur icelui.

Très juste. (Il doit sentir le verdict de mort à coups de bâton). Toto, Totasse, à eux deux pas deux sous de bon sens.
Surtout, pauvre vie sauvage autour de ces hurluberlus.

bouguereau dit: à

keupu et sa république de lépreux..

bouguereau dit: à

mon larbin a dlempathie pour la baffe..c’est terribe ce trope là

Jazzi dit: à

rose, si Chedly avait été coiffeur, je n’aurais pas eu la boule à zéro. C’est plus facile de tout raser. Et comme on est pas encore déconfinés, ça repoussera d’ici là. Je ressemble à Chéri Bibi, JJJ !

bouguereau dit: à

Tu sais hamlet, tu peux te reposer un peu. T’es pas obligé de faire le taré tout le temps.
Retourne dans ta fosse à ignares et laisse ta cervelle d’oiseau mort se reposer un peu

ozzie il a des propos mesurés..il parle d’or hen somme..j’en prends de la graine

christiane dit: à

Ah, B., excusez-moi. Je n’avais pas compris que vous aviez lu La planète Sammler.
Donc en dehors du pickpocket dont nous avons assez parlé, que pensez-vous du personnage de Sammler et du roman ?

Chaloux dit: à

Jazzy, tu as une chance au grattage : l’avorton Boutmol était couaffeur,- tu peux tout demander à cette vieille brêle.

Chaloux dit: à

cuaffeur…

christiane dit: à

Agréable surprise de lire, chez Paul Edel, (espace commentaires) un commentaire de Michel A. d’une très grande finesse à propos de Proust et de Gombrowicz.
Nostalgie d’un temps où ses lectures puissantes donner envie de relire un livre.
Il a l’air tellement serein. Ça fait plaisir.

Chaloux dit: à

Blabla a toujours été serin. C’est sa nature profonde. rien de nouveau sous le soleil.

William Legrand dit: à

quelqu’un peut aider bougros complètement perdu, affolé et gâtouilllard, vite

Chaloux dit: à

Le pauvre serin en vient à se pasticher lui-même, et l’incohérente maîtresse d’école trouve charmant ce salmigondis monté au charabia. Rien d’étonnant jusque là. J’espère que Pablo ira lire ça.

rose dit: à

Euh …Michel A.est revenu ?
WGG. J’y crois pas. Moi qui ne prie plus.
Où çà ?

rose dit: à

@ jzm, me suis aperçu ne pas vous avoir répondu à vos angoisses légitimes sur la grand-mère de mon ami Philippe. Ce matin, il m’a dit qu’elle avait eu les honneurs de la presse locale, l’an passé.

J’ai lu.
Mais la question est : a’t’elle été d’accord pour y entrer ?

Vous pouvez demander et me dire la réponse ?
Merci.

hamlet dit: à

Rose, ils se coalisent tous contre les marseillais ! ma foi, on est habitués, il nous avait déjà fait le coup avec Zidane alors qu’il avait déjà été le sauveur de la France !

tu parles Charles, un nouveau remède qui n’est qu’un dérivé de la chloroquine pour se débarasser de la gale et des poux, en résumé juste un truc pour faire plaisir à ma copine Alexia…

https://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/l-ivermectine-nouvelle-piste-de-traitement-contre-le-coronavirus_2123421.html

renato dit: à

D., je vous ai conseillé le 8×10 inch (20×25 cm), car c’est déjà un bon formar et vous pouvez, après, le réaliser un bon tirage sur la table de la cuisine. Pour les produit, avec le prix de 2 tirages en lab spécialisé, vous achetez ce qu’il vous faut pour le développement du plan-film et du tirage papier. Pour la mise en place pas besoin de lumière ad hoc, vous vous referez aux encoches comme tout le monde.

hamlet dit: à

DHH, dit: à
@hamlet
qu’est-ce e qui vous permet de m’imputer un vote? .
je ne prends position que si un sujet me concerne ou m’intéresse , donc en aucun cas ici
 »

ça tombe bien personne ne vous a demandé votre avis !

B dit: à

DHH, le sujet, de la Reine, à controverse, actuel? Hamlet tient à se faire éjecter du rafale à l’unanimité pour avoir déplu, exagéré, raconter des sottises, expérimenté des théories extemporanées ou fumeuses, agacé, pour avoir pensé être l’omnipotence du blog.

Il réclame pris d’une pulsion masochiste justice. Alors ainsi vous vous ennuyez en notre modeste compagnie.

rose dit: à

Eh Petit x

J’ai croisé les mormons dans l’Utah. Assez loin de Salt lake city et plutôt proche de la grande arche.
Ai campé une nuit proche de leur communauté. Ils nous ont emmenées mes filles et moi-même voir le.coucher de soleil en quad pour mes filles, en 4X4 pour moi sur les grands canyons rouges de l’Utah.
Le lendemain au pt’it déj.pantagruélique ils m’ont proposé d’intégrer. Sûrement pour mes poulettes que pour la vieille carne que je suis. Pas même bonne au pot un dimanche, même avec collerette blanche.
J’ai dit non.
Ils sont polygames.

Détail à venir.

renato dit: à

Arrêtez-tout ou mauvaise langue ou WWC chez Paul ? voilà une bonne raison pour ne plus aller chez le visiteur de Rome.

B dit: à

Christiane, je n’ai développé aucune éloquence et ce personnage est si riche, le livre dans son ensemble si sensé qu’il me faudrait y retourner afin de peut être produire la rédaction que tant d’autres peuvent fournir mieux que moi. Du bien, j’ai le beaucoup les vieillards et celui ci à mille lieues de la sénilite vaut le détour .

renato dit: à

le réaliser sans LE

OZYMANDIAS dit: à

… Alors elle me serra fort dans ses bras et je crois que pour l’enfant de neuf ans que j’étais ce fut la réalité, la réalité même du paradis.
(Petit souvenir d’enfance).

Chantal dit: à

Ayant posté mon texte sur le virus, qui sortira en juin comme un kinder décalé, je me repose les cheveux mouillés. Moi aussi j’ai coupé un bon bout, myself. C’était joli le très long mais dangereux ramasse microbe, j’ai dorénavant une coupe à la garçonne, facile à laver, je dois bien avoir un fer pour réaliser des vaguelettes comme une présentatrice télé grillée par les uvés. Vous laisse ma décadence commence j’ai reçu mes premières fraises juteuses qui se baignent dans des feuilles de menthe. Je vois mon fils par intermittence dans sa fenêtre skype, entre deux apéro et des nuits à construire une plateforme éducative pour les écoles et les lycées … mes masques sont faits, les coutures oranges c’est marrant, j’ai reçu ma maigre indemnité d’état pour lockdown. Je fais les courses pour ma voisine, une dame de 75 ans qui surgit dans ma cage d’escalier comme un coucou suisse armée d’un vaporisateur à la javel. Un peu crevée de lire les commentaires, mes yeux sont fatigués, mais pensées de loin.

Janssen J-J dit: à

@ la collection « Sociologies » dirigée par Raymond Boudon.

Pauvr’Raymond… encore à lire des manuscrits pour des PUF (pouffées) ? 🙂

@ Chéri Bibi

Mais c’est Clopin !

@ Quant aux histoires de coiffeurs et coiffeuses, jzm, en voilà une bien bonne, directement envoyée par un copain de Jean-Marie, confiné à Barbès-Rochechouard…le 1er avril 2020 (comlma par hasard !)
(un peu longuet, mais vaut vraiment le coup. Il a « le gout » de la parodie et le souci des autres confiné.es, ce bon copain d’un copain !).
__________

REPRISE DE L’ACTIVITE DES SALONS DE COIFFURE ET DES INSTITUTS DE BEAUTE : QUELS CHOIX DE POLITIQUE ECONOMIQUE ?

Cette contribution s’efforce de mettre en partage les réflexions, observations et témoignages que suscitent, chez chacun d’entre nous, le développement de l’épidémie et les multiples conséquences qu’il aura aussi bien à court qu’à long terme sur la reprise de l’activité des salons de coiffure et des instituts de beauté.

Il n’est ni intéressant ni utile, à ce stade, d’essayer d’attribuer à tel ou tel dirigeant politique la responsabilité de la crise ou de son ampleur. Le temps du bilan viendra plus tard. Mais il n’est pas inutile, sans attendre, d’identifier les difficultés et les différents obstacles que rencontreront les salons de coiffure et les instituts de beauté au moment de leur réouverture. La durée de la phase critique qu’ils devront surmonter sera corrélée à la durée de la période du confinement. Pour l’heure, le déficit de connaissance sur l’évolution de la pandémie, et l’impréparation du secteur face à une telle situation, doit dès à présent conduire la puissance publique à envisager une gestion politique et technique de la crise que traverseront les salons de coiffure et les instituts de beauté dans les prochains mois.

1 – Une situation qui se dégrade.

Les experts les plus influents ont fait part au gouvernement de leur inquiétude devant l’allongement des cheveux chez les hommes qui d’ordinaire les portent courts et, surtout, au sujet de la coiffure des femmes qui n’aurait déjà plus beaucoup de tenue, surtout celle des femmes habituées à fréquenter les salons de coiffure une fois par semaine. Les carrés dégradés, les coupes balayées, les franges droites ou en rideau, les coiffures lissées ou frisées, souffriraient d’une rapide altération. Ils ont recueillis de nombreux témoignages alarmants de femmes se plaignant de ne plus pouvoir maitriser leur chignon ou leurs coiffures d’avant-garde tendance printemps/été 2020. Celles qui, avant la pandémie, avaient opté pour les coiffures esprit rétro années 70 et celles qui auraient adopté la mode du retour des cheveux longs, souffriraient davantage que celles qui s’en tiendraient aux coupes courtes. Cependant, cette hypothèse est contestée par Martin Scherrer qui, au contraire, considère que les plus malheureuses seraient celles-ci car, avance-t-il, une coupe courte est appelée à s’allonger plus vite qu’une coupe longue. Par conséquent, il préconise qu’en période de crise, il faut privilégier soit un carré court plongeant qui flatte toutes les formes de visage, soit, et c’est encore mieux selon ce coiffeur écouté par le monde politique et le showbizz, une coupe à l’écuelle type Jeanne d’Arc, plus facile à entretenir soi-même qu’une coupe longue dont l’entretien doit être confié au coiffeur. Il note cependant l’exception de Nicole Belloubet qui semble entretenir elle-même une coupe longue. Si le confinement devait durer, les coupes, en perdant leurs formes, finiraient toutes par se ressembler. Cette indifférenciation inquiète la philosophe québécoise Paule Lecoiffeur car elle ferait perdre aux parures capillaires toute leur portée symbolique. Elle inquiète également le sociologue Bourdieusien Fred Rassin. Cette indifférenciation, explique-t-il, ferait courir un vrai risque épistémologique (sic) à la recherche scientifique, celui de ne plus pouvoir compter sur le signifiant des coiffures comme indicateur de classe surtout à une période où se développe l’intersectionnalité et où la convergence des luttes doit être mise à l’agenda politique.
Dans les témoignages recueillis, de nombreuses femmes et de nombreux hommes affichent leur désarroi de voir pousser la racine blanche de leurs cheveux, ajoutant ne pas disposer de teinture au motif de la fermeture des enseignes de cosmétiques, et que même s’ils en disposaient ils ne seraient pas certains de savoir les utiliser. Aussi, l’influenceuse Loriane Sonsac, auteure de La teinture de cheveux maison pour les nulles, conseille-t-elle de constituer des stocks stratégiques de teinture et propose-t-elle en ligne des cours de teinture en prévision de la prochaine pandémie. Illustrant ce désarroi, une mère a déjà prévenu ses deux grandes adolescentes : « Vous allez bientôt avoir une maman aux cheveux blancs. »
Enfin, certains experts notent que la dégradation de la situation serait illustrée par les épidermes gras et mal nettoyés, les ongles écaillés, la pilosité des jambes, du maillot ou des lèvres pubiennes, l’embonpoint et les peaux blanches au motif que les instituts de beauté, en ce moment difficile pour tout le monde, n’offrent pas leurs prestations habituelles comme l’entretien de la peau ou des ongles, l’épilation, l’amincissement So Up, le bronzage par UVA, la teinture des sourcils et des cils et autres soins du corps et du visage.

2 – Sortir du confinement

Posons-le d’emblée : dès la fin du confinement, salons de coiffure et instituts de beauté seront pris d’assaut. On peut redouter une ruée sur ces prestataires de service du même ordre que celle que l’on a connue sur le papier-toilettes au début du confinement . Au regard des moyens dont disposent ces prestataires, c’est à une véritable pénurie de l’offre qu’il faut s’attendre. Ces effets pourraient être catastrophiques si les pouvoirs publics ne prenaient pas la mesure du désarroi vécu par une majorité de nos concitoyens et s’ils n’intervenaient pas directement quoi qu’il en coûte pour l’apaiser.
La demande serait satisfaite sous réserves que les salons de coiffure et les instituts de beauté restent ouverts H24 pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. La société se sent-elle en droit d’exiger d’eux un tel effort ? C’est au législateur de répondre à cette question. Le gouvernement risque de devoir gérer une double pénurie : une pénurie de main d’œuvre et une pénurie de cosmétiques. Il pourrait y parer en faisant appel à la solidarité à condition que ces partenaires européens ne soient pas confrontés aux mêmes ruptures de stock et en faisant venir de la main d’œuvre de pays sortis de la pandémie mais sous réserves qu’ils aient purgé leur demande intérieure en prestations de coiffure et d’esthétique. Cette solution est néanmoins politiquement risquée car Mme Le Pen ne manquerait pas de l’exploiter en ironisant sur cette ouverture des frontières mise au service des besoins esthétiques des « premiers de cordée » résidant dans les métropoles mondialisées alors qu’une fois encore les gilets jaunes de la périphérie seraient oubliés et méprisés. Les autres partis d’opposition lui emboiteraient le pas avant que Jérôme Fourquet confirme que la majorité des électeurs, à l’exception de ceux de LREM, partagent cette opinion .
« Gouverner c’est prévoir » entend-on souvent depuis le début de l’épidémie. Le Gouvernement doit prévoir que des émeutes pourraient surgir ici ou là devant les instituts de beauté et les salons de coiffure dès leur réouverture et des échauffourées à l’intérieur même de ces établissements comme on en a malheureusement déplorées dans la grande distribution au début du confinement. Après échanges en Conseil des ministres, le gouvernement a décidé de ne pas faire appel aux forces de l’ordre pour épauler coiffeurs et esthéticiennes. En effet, il est ressorti du tour de table qu’aucun ministre n’imaginait un CRS conseiller une jeune femme sur les avantages comparatifs entre un shampoing Garnier ultra doux pour cheveux secs ou frisés et un shampoing Kérastase nitritive de l’Oréal, ou un gendarme mobile proposer autre chose qu’une coupe à la Yul Brynner. Par conséquent, deux solutions seraient à l’étude qui, si elles sont retenues, devront être encadrées par le Parlement et soumises à l’avis du Conseil d’Etat : des tickets de rationnement pour les cosmétiques tant que tous les demandeurs ne seront pas servis et que les stocks ne seront pas reconstitués, et des listes de régulation des rendez-vous dans les salons de coiffure et les instituts de beauté. Un groupe de parlementaires LREM a été récemment chargé par Edouard Philippe d’y réfléchir en privilégiant la solution qui fasse passer les actifs avant les retraités pour faire en sorte que l’économie redémarre au plus vite. Le Premier ministre craint que les salariés, principalement ceux des sociétés du CAC 40, retardent leur retour dans l’entreprise tant qu’ils n’auront pas retrouvé leur apparence d’avant-crise. Les parlementaires ont proposé d’utiliser les listes électorales pour réguler les rendez-vous mais les maires, à part quelques-uns des grandes métropoles, ont refusé, arguant qu’elles étaient destinées à garantir le bon fonctionnement de la démocratie et pas pour se refaire une beauté. Utiliser ces listes délégitimerait la démocratie au moment même où il faut la renforcer pour amortir la grave crise que traverse la République, ont même ajouté certains. Mais craignant les émeutes, ils ont cependant assuré qu’ils géreraient les ajustements indispensables entre l’offre et la demande. Pour l’instant, nous en sommes là et il reste encore quelques semaines pour trouver la solution qui respecte la vie privée tout en levant les obstacles à une reprise rapide de l’activité dès la fin du confinement.
(J-M. R., droits réservés, source : agence J J-K and brothers).
__________

renato dit: à

Un voisin m’a proposé une tv — lui il en a trois ! — : « C’est pour ne pas voir le temps passer », il m’a dit. J’aurais presqu’accepté tant la proposition — ne pas voir le temps passer — m’est semblé pertinente.

Janssen J-J dit: à

@ Vous pouvez demander et me dire la réponse ?

A vos ordres, rôz… Je reviens vers vous dès que possible. Je comprends, bien sûr. Et comment !

hamlet dit: à

H – 2 mn avant exclusion : pendant 30.000 ans absolument rien n’a changé dan le monde de l’homo sapiens, même pour ses fresques murales restent aussi moches, il vit dans la même caverne, dans les mêmes conditions, son espérance de vie est la même, il peint toujours sur le même mur, pas de progrès, rien ne change pendant ces 30 millénaires, et Dieu sait si 30 millénaires c’est long.

alors que s’est-il passé il y a 3000 ans pour interrompre ce cycle monotone qui semblait devoir durer pour l’éternité ?

que s’est-il passé il y a 3.000 ans ?

qu’importe ! 4000 ans plus tard on découvre la théorie de la relativité, 40 ans plus tard l’énergie nucléaire, 30 ans plus tard l’informatique, 20 ans plus tard la génétique…

et aujourd’hui il ne faut surtout pas obliger ces jeunes califoniens milliardaires à payer leurs impôts ! pour financer les hôpitaux et les services publics ? qu’est-ce qu’on s’en fout ! en plus ils ne vivent pas comme des milliardaires, ils viennent travailler à vélo, ils continuent de vivre dans l’appartement qu’ils avaient étudiant, ou même dans des mobil home, pourquoi ? parce que contrairement à nos milliardaires qui savent pas quoi faire de leur pognon, comme Pinault qui vient de commander à Jeff Koons une statue représentant Mikey terrassant le coronavirus pour l’exposer dans le hall d’entrée de l’Hôpital G. Pompidou, eux utilisent leur fortune pour construire notre avenir !

je veux bien sûr parler ce truc qui sera la plus grande révolution humaine : l’ordinateur quantique ! ce bidule qui calcule en 3mn ce que notre ordianteur le plus puissant mettrait plusieurs centaines de milliers d’années à calculer.

non seulement ils le construisent, mais en plus ils commencent à réfléchir aux nouvelles clés de codage qui permettront de tirer le maximum de cette puissance. On pense bien sûr au séquençage du vivant en temps réel, non pas au niveau moléculaire des bases AGCT mais au niveau atomique, on pense à l’unification des lois physiques dont rêvait Einstein, on pense à zones d’ombre de la mécanique quantique qu’on désignait idiotement et par ignorance pas « hasard intrinsèque des intrications ».

alors oui, si l’ordinateur quantique permet le succès du déterminisme des particules, comme me l’avait il y a une vingtaine d’années à l’université de Fullerton un gamin surdoué de 16 ans, il s’appelait Lindon : dans quelques années la profession d’historien aura disparu parce qu’il sera possible de visualiser sur un écran les images représentant toute l’histoire de l’humanité, et pas en simulation mais en réel, même celles de ces familles de sapiens vivant dans leur caverne il y a 10 mille ans.

Lindon ne verra pas cette promesse de l’aube, il est mort quelques mois plus tard de sa maladie, sinon nul doute qu’il aurait lui-même réalisé son rêve.

https://lejournal.cnrs.fr/articles/ordinateur-les-promesses-de-laube-quantique

hamlet dit: à

BOUM : exclusion !

renato dit: à

« … il sera possible de visualiser sur un écran les images représentant toute l’histoire de l’humanité… »

https://youtu.be/Ww7Xk7iTtaI

Jazzi dit: à

« @ Vous pouvez demander et me dire la réponse ?
A vos ordres, rôz »

Ce n’était pas un ordre mais une demande, JJJ.
Sinon elle aurait mis un point d’exclamation !

et alii dit: à

mon fils vient d’inventer un « outil » -pour la reprise-pour la fabrication duquel -et la distribution(internationale) -il s’est associé à un allemand (discussions par internet bien sûr)-

Chantal dit: à

votre fils invente des applications e-alli ?

renato dit: à

C’est vrai qu’un ordre serait plutôt à l’imperatif présent : demandez et dites-moi la réponse.

et alii dit: à

chantal, non;il est dans le créneau paramédical(où il
est maintenant « connu »)
c’était juste sur l’occupation du temps en confinement;il est content d’avoir très bien travaillé

Jazzi dit: à

Excellente votre histoire de coiffeuse, JJJ !
C’est un vrai problème.
Ce matin, rose plaidait pour la réouverture des salons et je lui ai répondu en disant, en effet, que j’avais réglé le problème en me faisant raser.
On voit bien là que les femmes, en ce domaine, sont plus désavantagées que les hommes.

Chaloux dit: à

Tout dépend de la période historique à laquelle tu penses, Jazzi. Il y eut des époques où l’on rasait très facilement les femmes.
Pour ma part, je suis passé chez le coiffeur juste avant le confinement. Pressentiment? J’ai demandé une coupe très courte, ce qui fait que ça tiendra encore un bon mois.

Le Proust de Gombro est extraordinairement brillant. En le lisant, je me disais etc. (Je ne voudrais pas seriner…)

Jazzi dit: à

« Les experts les plus influents ont fait part au gouvernement de leur inquiétude devant l’allongement des cheveux chez les hommes qui d’ordinaire les portent courts et, surtout, au sujet de la coiffure des femmes qui n’aurait déjà plus beaucoup de tenue, surtout celle des femmes habituées à fréquenter les salons de coiffure une fois par semaine. Les carrés dégradés, les coupes balayées, les franges droites ou en rideau, les coiffures lissées ou frisées, souffriraient d’une rapide altération. Ils ont recueillis de nombreux témoignages alarmants de femmes se plaignant de ne plus pouvoir maitriser leur chignon ou leurs coiffures d’avant-garde tendance printemps/été 2020. Celles qui, avant la pandémie, avaient opté pour les coiffures esprit rétro années 70 et celles qui auraient adopté la mode du retour des cheveux longs, souffriraient davantage que celles qui s’en tiendraient aux coupes courtes. Cependant, cette hypothèse est contestée par Martin Scherrer qui, au contraire, considère que les plus malheureuses seraient celles-ci car, avance-t-il, une coupe courte est appelée à s’allonger plus vite qu’une coupe longue. »

Remarquablement écrit. Toutes mes félicitations à l’auteur, JJJ !

renato dit: à

Une grande majorité des femmes que je connais ne frequentent plus les coiffeurs depuis un bon bout de temps déjà. Il est vrai que pour une fausse blonde ça fait problème, bien que des produits ad hoc sont disponibles dans n’importe quelle grande surface.

Chantal Boedts dit: à

espérons e-alli, j’espère que nous aurons un meilleur matériel à disposition, c’est vraiment un manque criant … bonne journée à vous !

et alii dit: à

vous savez, j’ai dû interdire à mon fils d’aller en Chine il y a deux mois où il voulait aller sur place
vérifier la fabrication de ses produits;il n’avait pas confiance et avait des « doutes »! il est resté chez lui quand même !ouf!je tremblais !

et alii dit: à

Art World
A Team of Archeologists Has Been Arrested in Peru for Violating Lockdown to Excavate Pre-Colombian Tombs

Jazzi dit: à

Mon oeil est surtout attiré par les deux énormes orteils au premier plan, renato. Les quatre trous sont atrocement beaux…

Pablo75 dit: à

Alexia Neuhoff écrit: « je trouve que ce blog sans hamlet est nettement plus respirable », ce qui est une évidence absolument incontestable (pléonasme volontaire), tellement le Pétomane Sénile emmerde tout le monde ici avec ses radotages de vieillard gâteux, ses plagiats wikepédiens sans le moindre intérêt, ses bavardages sur tout et n’importe quoi, ses leçons de morale de vieux coco stalinien, ses cours de littérature inspirés par sa pratique de l’écriture harlequinesque de romans débiles sur des théories pseudoscientifiques imbéciles que ne sont que des dadas de crétin frustré voulant péter plus haut que son cul (théories qui se font démonter par des scientifiques sans pitié quand il ose aller les discuter dans de forums de Science)…, Alexia Neuhoff écrit donc « je trouve que ce blog sans hamlet est nettement plus respirable » et notre nazillon suprémaciste, ne doutant pas, comme un vulgaire SS, d’accuser d’esclavagisme de riches la famille de celui qui ose le renvoyer sa connerie de naissance à la figure, ou à nous expliquer que les Espagnols, étant inférieurs aux Français, ce n’est pas moi qui va lui donner de leçons à lui, Maurice Desborels, le Marseillais aryen depuis 36 générations au moins… ose, donc, du haut de sa supériorité raciale incontestable, qualifier une phrase aussi banale et aussi peu discutable que « je trouve que ce blog sans hamlet est nettement plus respirable » de « parole de nazie », et la comparer à « l’éradicaton d’une partie de la population (cf camps nazis les divers génocides etc…) », comme l’année dernière notre négationniste faurissonien pour qui la Shoah équivaut à des polémiques sur un blog, avait déjà confondu le fait de se faire insulter ici pour avoir dit des âneries avec le fait de se faire gazer à Auschwitz pour avoir été juif.

C’est cette Ordure Morale n’hésitant pas, quand on met à nu son esprit de Collabo, à s’inventer une mère juive, qui essaie ici de faire croire maintenant que la phrase « je trouve que ce blog sans hamlet est nettement plus respirable » équivaut à « vouloir s’accaparer un lieu, en exclure les « indésirables », en utilisant pour les désigner ce vocabulaire utilisé par les eugénistes nazis : pou, tique, insecte etc…  » (remarquons au passage que la phrase de A.N. en question ne parle pas d’insectes, ce qui est un bon exemple de la vieille technique pol-potienne de l’accusation gratuite de torts inventés).

C’est donc cette Grosse Sous-merde qui nous explique qu’écrire « je trouve que ce blog sans hamlet est nettement plus respirable » mérite « les tribunaux de Nuremberg et de la Haye », donc que dire que lui pue la connerie la plus crasse équivaut à faire exterminer des millions de juifs. Et que désirer éliminer l’odeur de cette Pourriture Morale du blog équivaut à désirer un « génocide » !!! (« encore et toujours le même
vocabulaire : élimination, éradication, purge, génocide… pour rendre mon air plus respirable… »).

Comme tous les Staliniens sans le moindre sens moral, Puck-Puck l’Omelette nous prend tous pour des cons. Il croit que son cynisme infini, ses mensonges systématiques et ses manipulations de vocabulaire dignes de Kim Jong-un ne se voient pas. Alors qu’ils donnent tout simplement à toute personne normale envie de vomir. De vomir sur lui, sur sa gueule d’hyène cacochyme puant l’Esprit pourri de Raté Total.

Pablo75 dit: à

Et pour clore la discussion, notre Pétomane Goebelessien, lâche, pensant à ses deux « romans » publiés à compte d’auteur dans un site finlandais d’autoédition dont il croyait qu’ils allaient avoir tellement de succès qu’il avait fait un site pour communiquer avec ses dizaines de milliers de futurs lecteurs (site qui existe toujours et qui a toujours été désespérément vide): « si contrairement à certains, je n’ai besoin d’aucune reconnaissance de la part des gens présents ici c’est juste parce que j’ai apporté bien plus que la somme de tous ».

Il est grandiose, Maurice Desborels, vous ne trouvez pas?

Clopine dit: à

Encore un qui monte dans les aigus…

OZYMANDIAS dit: à

Je voulais sentir quelque chose mais je n’avais rien à sentir et ne pouvais rien sentir, alors j’ai ressenti en mon for intérieur un presque sentiment de néant. Néant apaisant qui effaça en moi tout ressentiment.

renato dit: à

Il s’agit d’une erreur connue, et alii, comme celle que l’on peut observer dans La Grande Odalisque d’Ingres. Ce sont des choix qui participent de l’artificiosité de la pensée creative, puis il est vrais que n’importe quel copiste se croit en droit de juger, mais ça ce n’est que le produits de la banalissime vanité des non créatifs.

D. dit: à

J’ai fait exactement comme vous, Chaloux, sauf que ce n’était pas un pressentiment mais une prévision fort bien établie.
J’ai même dit à mon coiffeur qu’il fermerait le soir-même pour au minimum deux mois, ce qui l’a beaucoup fait rire. Moi je n’ai pas esquissé un sourire et je l’ai regardé froidement.

et alii dit: à

n 1994, dans Flexible Bodies, l’anthropologue Emily Martin, de l’université de Princeton, a analysé la relation entre immunité et politique dans la culture américaine pendant les crises de la polio et du sida. Martin a tiré des conclusions qui sont pertinentes pour l’analyse de la crise actuelle. L’immunité corporelle, affirme Martin, n’est pas un fait biologique indépendant des variables culturelles et politiques. Au contraire, ce que nous entendons par immunité est collectivement construit à travers des critères sociaux et politiques qui produisent alternativement souveraineté ou exclusion, protection ou stigmatisation, vie ou mort.
https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/110420/les-lecons-du-virus?utm_source=20200411&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-%5BQUOTIDIENNE%5D-20200411&M_BT=1249929909253

Jazzi dit: à

Tu lui as quand même donné un bon pourboire, D. ?

bouguereau dit: à

ça va bien tes propos antiraout dédé..charoulet va te tailler..et pas en cuir avec pompon

bouguereau dit: à

ou à nous expliquer que les Espagnols, étant inférieurs aux Français

quelquefois keupu soulevait des questions brûlantes..maintenant qu’il est parti pour toujours ozzie peut faire la part du feu

bouguereau dit: à

mérite « les tribunaux de Nuremberg et de la Haye »

toutafé pédro!..j’ai pensé a goering..déja hassez humilié comme ça..en si mauvaise compagnie..c’est abusé! comme elle dirait la baboune

Pablo75 dit: à

Cassard a mis son disque mythique de la 8eme de Chostakovich enregistré en live en 1982, qui est l’un des plus beaux disques du XXe siècle pour moi:

https://www.youtube.com/watch?v=7C3SJoJepyw

Les pressés peuvent écouter l’extraordinaire Allegro à 30min41.

On comprend pourquoi tant chefs-d’orchestre (dont Furtwaengler et Karajan) admiraient tant Mravinski…

bouguereau dit: à

De vomir sur lui, sur sa gueule d’hyène cacochyme puant l’Esprit pourri de Raté Total

tu t’égares pédro..voir alesquia dans cette situation..fi!

bouguereau dit: à

Les quatre trous sont atrocement beaux…

et pendant ctemps la..au baqueroume..qu’il dirait perfidment dirfiloo

et alii dit: à

emily martin anthropologue
Emily Martin est l’un des penseurs les plus originaux de l’anthropologie médicale d’aujourd’hui. Professeur à New York University, elle appartient, avec Donna Haraway et Rayna Rapp, à un groupe de chercheurs novateurs, dont les travaux ont évolué au fil des trois dernières décennies au croisement des études féministes et de l’étude des sciences et des technologies. Voyage en terres bipolaires. Manie et dépression dans la culture américaine poursuit une exploration ethnographique des changements épistémiques survenus dans la société américaine contemporaine. Spécifiquement, E. Martin examine comment la médecine et la science objectivent des expériences corporelles et mentales au sein d’une société capitaliste de la modernité tardive. Ainsi, en portant une vive attention au détail, en faisant appel à une grande inventivité et en s’immergeant dans divers terrains de recherche pendant quelques années, elle a mis au jour les liens qui unissent des visions du monde émergentes, des métaphores présentes dans la connaissance scientifique et dans le sens commun, l’économie politique, la notion de personne et les pratiques disciplinaires et libératrices à travers lesquelles ces métaphores sont représentées. Comme l’ensemble de son œuvre, ce livre allie une sophistication théorique, une analyse incisive et un langage accessible à un large public.

Pablo75 dit: à

Encore un qui monte dans les aigus…
Clopine dit:

Il vaut mieux monter dans les aigus que descendre dans les bas fonds de la niaiserie pour raconter des problèmes d’éducation canine qui n’intéressent personne ici…

bouguereau dit: à

« L’ERREUR FANTASTIQUE » DE LÉONARD

tromper et pas que l’oeil..c’est la preuve dune certaine réussite..cqui fait que débunquer c’est comme dirait proust remettre ‘létiquette du prix’

bouguereau dit: à

pour raconter des problèmes d’éducation canine qui n’intéressent personne ici…

elle a fait un carton bonne clopine..comme dab..elle s’est mis un ptit prix d’nonosse..halors tu penses..oua oua! qu’il dirait jicé

bouguereau dit: à

Pour ma part, je suis passé chez le coiffeur juste avant le confinement. Pressentiment? J’ai demandé une coupe très courte, ce qui fait que ça tiendra encore un bon mois

les soucis du pti personnel laissent perplesque

renato dit: à

« L’accès à Internet pour tous comme principe constitutionnel de liberté ! »
Giuseppe Conte en conférence de presse.

rose dit: à

Ah,j’le sentais bien ça

 » par le monde politique et le showbizz, une coupe à l’écuelle type Jeanne d’Arc, plus facile à entretenir soi-même qu’une coupe longue dont l’entretien doit être confié au coiffeur. »
Un peu comme Agnès Varda.
Faudra trouver un bol ou un cul de poule diamètre 57.

Clopine dit: à

parfois, je me dis ça, Pablo75. Que ça n’intéresse personne. Mais en fait, qu’est-ce qui intéreesse qui que ce soit ?

Qu’un toqué parte en forêt et n’arrive pas, ou arrive, à construire un feu, ça intéresse qui ?

Qu’une petite fille veuille faire partie du mariage de son frère,c’est palpitant pour qui ?

Qu’un jeune arriviste s’emmêle les pinceaux dans ses conquêtes féminines, ça émeut qui ?

Qu’un type ait besoin de la présence d’une femme pour se remettre à cultiver sa terre, franchement, qu’est-ce qu’on en a bien à foutre ?

Je n’ai que des mots à ma disposition. Alors je les arrange, m’en sers pour tenter d’exprimer ce que je suis.

Si mes anecdotes sont dérisoires, minimes et quotidiennes, néanmoins elles existent, justement grâce à mes mots.

Vous souvenez-vous, tous, de ce passage dans « la petite Fadette où celle-ci, ayant remisé ses manières trop libres pour endosser la coiffe de la jeune fille sage, s’en vient causer avec le père de celui qu’elle aime, et avance, quelle prétention, que « ses yeux étaient ce qu’on lui reprochait le moins ?  »

Moi, mes yeux, ce sont mes mots.

Alors, peu importe que je les mette au service de l’insignifiance de ma vie quotidienne. Je n’ai que ça à offrir au monde, mais, bon sang, je sais que je n’ai pas à en rougir.

Et qu’in fine, ce sera d’eux dont on se souviendra.

Car, oui, c’est vrai, je l’admets : je m’en sers beaucoup moins maladroitement que la majorité de mes contemporains, et même que la plus grande partie de ceux qui hantent ce blog…

Et dieu sait que je n’en tire pas d’orgueil. Je dirais même « hélas ». C’est juste que c’est comme ça, quoi.

Alors, l’opinion de ceux que j’ai froissés, à cause de mes convictions, de ma posture, de ma personnalité ou de mes faiblesses, lacunes et ignorances, finalement, Pablo75, cette opinion a priori défavorable, je m’en vais tout bonnement la dédaigner.

Au moins, ça me fera du bien.

rose dit: à

Jenssen J-J

Je vous prie, voudriez-vous bien, serait-ce dans vos possibilités, croyez-vous envisageable de demander etc.

Hé Janssen J-J

Je m’intéresse à la part d’acclimation, d’adaptation, d’habituation, (il me manque une expression) à l’entrée à l’EHPAD au prorata de l’accord pour y entrer.
Voilà le pourquoi de ma demande.

rose dit: à

acclimatation.
Comme le jardin d’acclimatation.

rose dit: à

Janssen J-J

et alii dit: à

CLOPINE/
Que ça n’intéresse personne./C’EST UNE POSTURE de blog ; il faut laisser dire :mas méfiez vous de votre « psychologie » (orgueil, et patati et patata)
sur ce blog, on vous reprochera:tout :et alors? ET VOUS FEREZ PAREIL ! les chiens aboient et le blog avance !
https://www.youtube.com/watch?v=YkLBSLxo5LE

rose dit: à

Petit x

Les mormins que j’ai rencontré durant 24 heures en 2010 : y avait une espèce de chef de groupe ». Comme chef de famille mais collectif.
Il était routier.
Lorsque ma fille aînée a dit qu’elle rêvzitcde voir les Chutes du Niagara et que nous y étions allées, il a dit que sa femme aussi rêvait de ça et que un jour, il avait emmené sa femme avec lui, dans son camion jusqu’aux chutes du Niagara.
C’érait très chouette Petit x.
Néanmoins, nous sommes parties.
N’empêche, au milieu de ces gens, nous nous somles senties en sécurité, puis accueillies, puis honorées. (de Balzac).

Je n’ai pas confondu aves les amishs et he pense que certaines mésanges bleues kekpart pondent des petits nœufs bleus tachetés.

rose dit: à

Les mormons

Janssen J-J dit: à

@ maintenant qu’il est parti pour toujours ozzie peut faire la part du feu

Mais non; l’est pas parti, va revenir comme d’hab… et même pas déconfiné. Son solipsisme lui pèse bien vitre.

@ rôz,… mais ils foutent leur merde les autres, avec leurs points d’essclamation ou d’interrrrrrrrrrogation… Je plaisantais, voyhons. Ne vous justifiez pas, vais bientôt vous répondre. J’ai déjà joint le petit-fils de la centenaire. Je cois savoir qu’elle ne voulait pas aller à l’ehpad, mais j’attends de voir comment ils l’ont convaincue… Vous le dis bientôt, j’espère.
Pas bien compris si vous rêviez de son retour, ou si elle était vraiment revenue chez elle… Je comprends ce besoin de rêver. Car quand on y croit fort, ça arrive. Je suis sûr !
J’ai remarqué en revanche que vous ne parliez pas trop de votre fille, ce qu’elle pensait de sa grande mère et de votre arpport fusionnel avec votre maman… Mais Allah n’est en rien obligée, comme je dis souvent. Trop de curiosité me fait peur d’ailleurs, nonobstant son sort nous préoccupe tous vous les savez, et chaque jour de Pâques est une grande leçon de courage.
(Bises aux rorquals… Les avez-vous vu dans vos calanques ?)

rose dit: à

Petit x

Dslée je ne corrige pas les nbreuses erreurs orthographiques, pardon.

rose dit: à

Sa curatrice a refusé que ma mère sorte avant la fin du confinement.
Elle-même est confinée chez elle avec son mari et ses trois enfants en bas-âge.
Comme elle est elle-même, elle ne voit pas les autres.

Si ça se trouve, elle a même sa mère confinée avec elle. Je préfère ne pas le savoir.

rose dit: à

(Bises aux rorquals… Les avez-vous vu dans vos calanques ?)

Je les ai vus sur internet com tout l’monde.
J’ai vu aussi le requin à la plage à Menton.
Et aussi hier une de mes amies qui m’a téléphoné à l’heure de je prends le soleil sur la terrasse m’ a dit en hurlant presque  » eh qu’est-ce que j’entends là ? Mais c’est les oiseaux ! »
Ben oui.
Nombre d’oiseaux.

rose dit: à

Chantal B.

J’m bcp votre confinement.

Comment avez-vous fait pour les cheveux derrière le crâne ? Et pour une longueur égale ?

Est-ce que vous auriez la possibilité, le droit de nous mettre ici votre texte en avant première ?

Pourquoi écrivez-vous des leçons (?) pour les collégiens et les lycéens ?

Moi j’ai proposé à mon meilleur pote de faire travailler en français son fils une heure par jour, m’a dit non. L’aurait eu une heure de relax. mon pote. Chui sûre que j’lui aurais fait aimer l’école, à son fils, et même les dictées.

D. dit: à

Les mormons savent parfaitement qui je suis et de qui je descend et quel trône me revient légitimement.

rose dit: à

C’est tellement excellent ça :
confié au coiffeur. Il note cependant l’exception de Nicole Belloubet qui semble entretenir elle-même une coupe longue. Si le confinement devait durer, les coupes, en perdant leurs formes, finiraient toutes par se ressembler. Cette indifférenciation inquiète la philosophe québécoise Paule Lecoiffeur car elle ferait perdre aux parures capillaires toute leur portée symbolique. Elle inquiète également le sociologue Bourdieusien Fred Rassin. Cette indifférenciation, explique-t-il, ferait courir un vrai risque épistémologique (sic) à la recherche scientifique, celui de ne plus pouvoir compter sur le signifiant des coiffures comme indicateur de classe surtout à une période où se développe l’intersectionnalité et où la convergence des luttes doit être mise à l’agenda politique.
Dans les témoignages recueillis, de nombreuses femmes et de nombreux hommes affichent leur désarroi de voir pousser la racine blanche de leurs cheveux, ajoutant ne pas disposer de teinture au motif de la fermeture des enseignes de cosmétiques, et que même s’ils en disposaient ils ne seraient pas certains de savoir les utiliser. Aussi, l’influenceuse Loriane Sonsac, auteure de La teinture de cheveux maison pour les nulles, conseille-t-elle de constituer des stocks stratégiques de teinture et propose-t-elle en ligne des cours de teinture en prévision de la prochaine pandémie. Illustrant ce désarroi, une mère a déjà prévenu ses deux grandes adolescentes : « Vous allez bientôt avoir une maman aux cheveux blancs. »
Enfin, certains experts notent que la dégradation de la situation serait illustrée par les épidermes gras et mal nettoyés, les ongles écaillés, la pilosité des jambes, du maillot ou des lèvres pubiennes, l’embonpoint et les peaux blanches au motif que les instituts de beauté, en ce moment difficile pour tout le monde, n’offrent pas leurs prestations habituelles comme l’entretien de la peau ou des ongles, l’épilation, l’amincissement So Up, le bronzage par UVA, la teinture des sourcils et des cils et autres soins du corps et du visage.

2 – Sortir du confinement :

Comment ?
Quand ?
Où ?

J’en suis.
Je n’ai pas un confinement heureux, moi.

D. dit: à

J’ai décidé il y a déjà longtemps de choisir ma reine parmi les commentatrices de ce blog.
J’ai retenu 5 d’entre elles. 4 seront éliminées (non retenues).

rose dit: à

« Bon là, je vous écris, le clebs est étendu de tout son long sur le canapé, et ferme à demi les yeux. Monsieur Chien me regarderait d’un air absolument navré… »

Et il aurait raison.
Mais keskidit votre Clopin ?

Janssen J-J dit: à

@ 4 seront éliminées (non retenues).
Heureuses erdéliennes !

Jazzi dit: à

Oui, JJJ. On s’inquiète pour la pauvre victime !

Chaloux dit: à

Je trouve intéressants les propos de ces gens tellement arriérés qu’ils jugent et exécutent un dindon comme dans un livre de Pastoureau mais qui ne sont pas foutus de dominer leur chien. Quelle misère… Quand il aura tué un enfant ou une vieille dame, ils diront avec des larmes dans les yeux qu’ils l’aimaient tant, qu’il était si gentil quand il était petit, ce brave molosse… Ils en auront fait une bombe à retardement. Un chien qui a tué tuera.

Pour le reste qu’est-ce que « mes mots »? Comme le dit Antoine Compagnon quelque part dans l’un de ses cours sur Proust : »On se croit singulier, on n’est que typique ».

Pourtant ceci est bel et bien un morceau d’anthologie:

Moi, mes yeux, ce sont mes mots.

Alors, peu importe que je les mette au service de l’insignifiance de ma vie quotidienne. Je n’ai que ça à offrir au monde, mais, bon sang, je sais que je n’ai pas à en rougir.

Et qu’in fine, ce sera d’eux dont on se souviendra.

Car, oui, c’est vrai, je l’admets : je m’en sers beaucoup moins maladroitement que la majorité de mes contemporains, et même que la plus grande partie de ceux qui hantent ce blog*…

Et dieu sait que je n’en tire pas d’orgueil. Je dirais même « hélas ». C’est juste que c’est comme ça, quoi.

Anthologie de l’insignifiance? De la démence. Quoiqu’il en soit, de l’illusion

Chacun se fera son idée.

*Ceci n’est-il pas pure folie? On se croirait dans les femmes savantes:

« CHRYSALE
Notre sœur est folle, oui.

ARISTE
Cela croît tous les jours. »

Clopine dit: à

Euh, Rose, déjà « mon » Clopin je ne sais pas si ça lui plairait beaucoup, en fait…

Ensuite, c’est vraiment beaucoup trop compliqué, et beaucoup trop intime, pour que j’en témoigne ici.

M’enfin, si vraiment vous voulez savoir ce qu’il en pense, alors :

1, vous me donnez votre e-mail
2, je lui transmets votre question
3, il vous répondra lui-même. Ou pas.

Bref…

Clopine dit: à

Chaloux, que vous soyez un brin zinzin, certes, passe, nous le sommes tous ici, c’est même notre seul point commun.

Mais que vous soyez ignoble…

rose dit: à

Clopine

Non.

De facto, cela vous regarde vous et votre compagnon.
Et pas moi.

Je ne vais consacrer aucun temps à parler de ce sujet ni avec vous ni avec des membres de votre famille.

De plus, sur ce blog, je ne trouve personne de cinglé.

OZYMANDIAS dit: à

Pourquoi choisir une reine dans ce blog ?
Autant en avoir une chez soi, une de vraie, de belle et de pratique.
Fantasmer sur des pseudos ! Quelle misère !

Chaloux dit: à

Rose, vous êtes une femme extrêmement intéressante. Je suis persuadé que si votre mère traverse si allègrement les épreuves présentes, c’est parce que vous la passionnez. On ne doit pas facilement lâcher le fil quand on a quelqu’un comme vous dans sa vie. Rien ne peut vous manquer. Quelle bénédiction.

Chaloux dit: à

Caninolopine, je crois que vous ne vous rendez plus compte de ce que vous écrivez.
Vous en êtes au point où la grenouille explose!

Chaloux dit: à

Il fallait lire : « CaninoClopine ». Bien sûr.

(Pablo, es-tu allé lire le morceau démoulé trop tard du prof démoulé trop tôt?)

Clopine dit: à

Rose, moi je trouve que n’importe quel être humain, sur cette terre, est un peu « dérangé », par rapport évidemment à la posture que nos « collectivités » nous recommandent d’être. Soit, en occident, un consommateur avant toute chose.

Ce qui, déjà, n’est-ce-pas…

Je trouve que la première marche de la douce folie collective réside dans… la tranche de jambon sous plastique.

Inodore, rose, identique à des millions d’exemplaire, totalement déconnectée du réel du porc, de celui qui l’élève et de celui qui le tue.

Alors, vous aurez beau trouver les participants de ce blog sains d’esprit, moi, j’émettrai toujours des doutes.

Et pour tenter de lever une éventuelle levée de boucliers contre mon opinion, je m’empresse de dire que moi aussi j’en ai, encore plus avec le coronavirus que sans, du jambon sous plastique, dans mon frigo, acheté en supermarché. Bon, y’a marqué « bio » sur le mien, because mes convictions et… mes moyens financiers.

N’empêche !

Bien à vous, Rose.

Chaloux dit: à

Les rois mérovingiens ne mangeaient pas de cochon car ce n’est point viande de roi, Dixit Paul Murray Kendall.

B dit: à

Quelle agréable soirée, chalouc a enfin rangé son pot de chambre. C’est miraculeux,

B dit: à

Les merovingiens sans porc! Mais quoi donc alors? Du sanglier, du gros gibier et de la volaille?

Chaloux dit: à

Malheureusement la béret-naïce va nous mettre le sien sous le nez. Ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fît.

Chaloux dit: à

Si vous regardez les menus de Louis XIV, il y a beaucoup de fricassées de volaille mais pas de porc non plus, ou très peu, si je ne me trompe.

B dit: à

Pablo, vous n’auriez pas un peu de bonne pop à proposer? Avec des chorus de guitare d’enfer, Jarmush dans son film sur les vampires à Tanger avait concocté un bel étui musical, un truc dans ce genre, vous avez?

rose dit: à

Clopine

Je ne vais pas disserter non plus sur le jambon aux phosphates, ni sur le lisier en Bretagne.

Ici nous formons un groupe intéressant. En interaction les uns avec les autres.
Plutôt pilote, DHH et et alii en tête.
Chacun s’exprime dans une grande tolérance d’esprit. Ce blog est passionnant, constamment.

Ma chienne est morte chez moi, à son domicile le 23 juillet 2019.
Elle s’appelait Urane. On prononçait Ourane, c’est le ciel étoilé dans la mythologie grecque.
Un grand lien nous unissait.
Quand elle montait, ou tentait de, sur le canapé ou pire sur mon lit je l’engueulais férocement. Je faisais en sorte que cela ne se reproduise pas. Ou je mettais une chaise sur le canapé posée à l’envers.
Vieille c’est vrai elle a eu un matelas de bébé recouvert d’une toile à matelas posé derrière la porte car elle gardait la maison et nous les filles.
On a eu un lien fort affectif mais elle n’a jamais empiété.
Je répète, et faites ce que vous voulez, en fait je m’en fous :
Au boulot : un chien s’éduque et ce qu’il deviendra dépend étroitement de ce que vous lui apprendrez.
Stop direct au canapé à vos côtés. À la limite tolérable sur le canapé pour un tout petit chien style chihuahua ou caniche, le chien à sa mémé, son gros manque affectif.
Mais surtout pas un gros chien comme le votre.

Nota : je ne me ferai pas du souci pour vous non plus.

rose dit: à

Chaloux

Ma mère je la porte.
Pas trop de compliments, suis pas habituée.

Chaloux dit: à

Surtout les jambons à sel nitrité qu’il faut absolument bannir. Comme toute charcuterie qui en contient.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« es-tu allé lire le morceau démoulé trop tard du prof démoulé trop tôt? »

Oui, j’ai suivi tes conseils. Mais tu as tout dit en 5 mots: « ce salmigondis monté au charabia ».

Hilarant son délire sur sa famille paternelle, maintenant en Russie. Bientôt il va découvrir que Poutine s’appelle en réalité Vladimir Alba…

B dit: à

Chaloux, où regardez vous les menus de Louis XIV, si ce n’est trop vous demander? Cela doit être interessant et utile surtout avec un besoin d’identification tel que le vôtre.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« es-tu allé lire le morceau démoulé trop tard du prof démoulé trop tôt? »

Oui, j’ai suivi tes conseils. Mais tu as tout dit en 5 mots: « ce salmigondis monté au charabia ».

Hilarant son délire sur sa famille paternelle, maintenant en Russie. Bientôt il va découvrir que Poutine s’appelle en réalité Vladimir A_l_b_a… (étrange: cela fait des années qu’il est parti mais son nom de famille reste interdit ici).

rose dit: à

>D

À midi c’était l’échec total. J’y reviendrai.
Ce soir ai fait un diner de boîtes. Fini les soupes de légume pour qq. jours.
Ai fait un beau lit de salade verte-rouge fraîche, achetées ce matin à Uni-verts paysans, une mini verte, une mini rouge.
Dessus ai mis du maïs, du thon en boîte, qq. olives vertes, des cœurs de palmier, c’était bon.
M’en reste.
Rajouterai un oeuf dur.
Mais là sont quatre colorés : un vert, un bleu, un rouge, un jaune.
Et les deux moitiés de l’oeuf d’oie cassé pour un cake anglais sont colorées une en jaune, l’autre en bleu marine. Je planterai du basilic dedans.

B dit: à

Chaloux en perruque au restaurant accompagné par sa suite , valets et favorite, une seule à la fous, il vieillit.

rose dit: à

Pablo 75
Des années qu’il est parti ?
Années : êtes-vous sûr ?

Nous n’avons rien compris à son départ

rose dit: à

>D

ensuite je m’absente.
Dslée.
Reviendrai sur l’échec demain.
Bises

Pablo75 dit: à

@ B

« vous n’auriez pas un peu de bonne pop à proposer? »

Mais si… J’ai en ce moment dans l’ordinateur 4 morceaux de JJ Cale, de son cd « Really » (ailleurs presque tous ses disques):

« Lies »
https://www.youtube.com/watch?v=zurxnFdNcUk

Clopine dit: à

Ah Rose, merci pour cette absence de souci sur mon devenir…

J’aime mon chien, ce monstre d’un noir luisant, cet égoïste ne répondant ni à nos besoins de câlins, c’est vrai, ni à notre légende.

Je ne sais s’il m’aime : en tout cas, le besoin de moi qu’il a est vital pour lui.

Nous sommes ainsi, lui le beauceron et moi la presque intellectuelle, comme un couple improbable et pourtant légitime, à Beaubec. Je m’avance à ses côtés sur le chemin pierré, ma main proche de sa tête, ses pattes derrière mes pas…

Car nous sommes, et lui, et moi, infiniment vivants.

Chaloux dit: à

rappelons à l’ineffable Serin que Pagnol, durant les 20 dernières années de sa vie, vécut square de l’avenue Foch où il était le voisin d’Arthur Rubinstein qui y possédait un très joli Mansart. Il raconte quelque part qu’il ouvre ses fenêtres pour écouter le pianiste travailler. Debussy habita il me semble dans la grande maison blanche qui se trouve au fond de ce square à gauche.

Pablo75 dit: à

Sinon, j’ai aussi cette très belle chanson de John Mayall, aux belles paroles:

John Mayall and The Bluesbreakers – Mists Of Time
His song is by John Mayall & The Bluesbreakers and appears on the album Stories (2002).
Written by John Mayal from the album “Stories”

https://www.youtube.com/watch?v=kmyoDqbitUc

Chaloux dit: à

@Pablo. Blabla était le petit chouchou d’Assouline, son petit tout, et même son petit toutou. Jusqu’à ce que Médor essaie de bouffer son maîmaître. Un épisode hallucinant. Quand l’opérette espagnole d’Assouline est parue, Blabla s’est senti trahi, bafoué, plagié. C’était son livre qu’on avait écrit, qu’on lui avait volé, sa cassette. Déjà à la publication de Sigmarigen, il y avait eu quelques cris et chuchotements (Moi qui ai servi le roi d’Angleterre du génial Bohumil Hrabal).

D. dit: à

Des images quelque peu choquantes aux actualités : des gendarmes à cheval controlant sur la côte normande quelques malheureux autochtones, apparemment tous en règle. Pendant ce temps-là dans les cités les jeunes sont dehors, en nombre. Beaucoup prennent plaisir à d’introduire illicitement dans les parcs et jardins publics.
Mais là pas de chevaux. Pas de gendarmes non-plus d’ailleurs.

D. dit: à

moi la presque intellectuelle

c’est comme quand on demande du quasi de veau.

Pablo75 dit: à

@ rose

« Des années qu’il est parti ?
Années : êtes-vous sûr ?
Nous n’avons rien compris à son départ »

Il est parti il y a presque 2 ans, si ma mémoire est bonne (l’été 2018).

Ici, au moins Chaloux et moi savons pourquoi il est parti: il a fini par comprendre qu’il faisait trop le ridicule. Ses délires ne passaient plus.

Comme en ce moment, le Pétomane, un autre Sacré Connard…

Petit Rappel dit: à

« car je n’ai que mes mots.
et ce sont d’eux dont on se souviendra. »
……………………
« trompettes de la Renommée
Vous êtes bien mal embouchées ».
(G.Brassens)

Chaloux dit: à

Seulement deux ans? J’aurais dit que cela faisait davantage, mais non c’est bien 2018.

Chaloux dit: à

Hilarant son délire sur sa famille paternelle.

– allo, Olga? Ma p’tite cousine au radada…

Clopine dit: à

Ben, petit rappel de Marc Court c’est un peu court jeune homme, de toute façon, quel que soit l’avenir de mes mots, oubli ou reconnaissance, il sera de toute façon plus fertile que celui qui attend les vôtres, vu que vous êtes, en réalité et littérairement parlant, incapable d’écrire.

Chaloux dit: à

Le musée Hébert, 85 rue du Cherche-Midi. J’y fus autrefois en voisin, une petite merveille.

Chaloux dit: à

Ma parole, elle se croit littérairement parlant, capable d’écrire… Tout ça parce que deux pécores…

Hurkhurkhurk!

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

« Blabla était le petit chouchou d’Assouline, son petit tout, et même son petit toutou. Jusqu’à ce que Médor essaie de bouffer son maîmaître. Un épisode hallucinant. Quand l’opérette espagnole d’Assouline est parue, Blabla s’est senti trahi, bafoué, plagié. C’était son livre qu’on avait écrit, qu’on lui avait volé, sa cassette. Déjà à la publication de Sigmarigen, il y avait eu quelques cris et chuchotements »

J’avais oublié cet épisode ! C’est vrai, Blabla avait eu ici une soudaine crise délirante d’hystérie à la sortie du livre de P.A., sans raison apparente. Il faudrait relire tout cela, pour rigoler un coup…

(J’ai honte de le dire: j’ai depuis 2018 « Retour à Séfarad » mais je ne le retrouve pas dans mon bordel de plus en plus bordélique de livres. C’est un vrai mystère ce livre: je l’avais dans l’une des deux piles de livres « à lire déjà » que j’ai sur ma table de chevet et quand j’ai voulu le lire il avait disparu. Et ce n’est pas le seul livre qui a disparu comme par enchantement: ça m’est arrivé aussi avec le « Coran » traduit par Jean Grosjean que j’avais presque fini de lire et dans lequel j’avais plusieurs feuilles de notes – un livre dont j’avais besoin et que j’ai cherché souvent sans résultat).

Pablo75 dit: à

Première nouvelle du Musée Hébert. Je n’en ai jamais entendu parler…

Pablo75 dit: à

@ B

Je connais pas ce Jozef Van Wissem. J’écouterai son « Only Lovers Left Alive ».

J’écoute cela en ce moment:

Macha Gharibian – Let the World re-begin-De Trans extended

https://www.youtube.com/watch?v=sj4NVuJoRLI

Chaloux dit: à

@Pablo, j’ai cherché pendant des mois le petit livre d’Élisabeth de Clermont-Tonnerre sur Proust et Montesquiou, et pire le volume (1930) de la Correspondance Proust-Montesquiou que j’ai dû racheter deux fois depuis. Plus heureux avec le troisième volume de la fausse Pléiade du Journal de Léautaud sur lequel je viens de remettre la main. Et maintenant je cours après La mythologie chrétienne de Philippe Walter que j’aurais besoin de consulter…
Impossible pourtant de retrouver mon exemplaire du catalogue Baudelaire Paris dont je ne me serais séparé pour rien au monde. Un grand mystère.

Chaloux dit: à

Musée Hébert. C’est un petit hôtel particulier dans son jus XIXe. Extra.

B dit: à

C’est la bande musicale du film, only lovers etc. Vous n’êtes pas allé le voir, sorti il y a 3 ans déjà . Sans le film, je découvre et la musique se laisse écouter.J’aime assez ces ambiances sonores.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

J’irai voir ce Musée Hébert. Ma femme (qui se vante de connaître tous les musées de Paris – elle est allé même voir le Musée des Lunettes, où elle a vu des lunettes pour poules (le volatile, pas les gourgandines) – c’était dans les années 80, je ne sais pas si ça existe encore) va être surprise d’apprendre l’existence de ce musée…

Ça me rassure que des livres disparaissent aussi chez toi. Moi ça m’est arrivé avec bien d’autres que les deux dont j’ai parlé, même avec un gros dictionnaire espagnol de proverbes. Je me suis même demandé si je n’étais pas somnambule et me levais la nuit pour jeter des livres par la fenêtre !

Pablo75 dit: à

@ B.

« C’est la bande musicale du film, only lovers etc. Vous n’êtes pas allé le voir, sorti il y a 3 ans déjà  »

Cela fait des années que je ne vais pas au cinéma: je ne supporte pas le son très fort dans les salles.

Hier j’ai vu à la TV, en replay, sur Arte « Habemus papam » de Moretti: nul. (Cela me rappelle la critique de cinéma la plus courte que j’ai jamais lue; c’était dans Le Canard E., celle du film « Krull », de Peter Yates. Elle disait: « Krull? Nul »).

B dit: à

Le reglage du son intervient après les pubs et présentations . Je ne supporte pas non plus avoir les oreilles cassées , et l’intensité sonore des films ne me gêne pas, Un début de surdité, si vous avez un très grand écran chez vous, vous pourrez apprécier la qualité des images. De ce film s’échappe une bonne dose de nostalgie, avec en prime le versant branché alternatif du cinéaste, à voir. Quant à nous avons un pape, j’avais aimé l’ idée assez originale qu’un dignitaire de ce rang puisse douter et renonce.

B dit: à

Le cinéma perd un peu quand même sur petit écran. Imaginez qu’on vous rétrécisse vos Velasquez au format A4.

Petit Rappel dit: à

« La chétive pécore
s’enfla si bien qu’elle creva… »

A méditer…

christiane dit: à

L’air est à nouveau respirable, ici. La fureur incroyable et grotesque de deux participants s’est évaporée en grande partie. Merci, Passou.

Pour en revenir à la vraie culture (pas la longue énumération de titres de livres dont on ne sait s’ils ont été lus et pour quelles raisons, par celui qui ne peut que les citer), il y a sur un blog voisin, le témoignage d’une vraie culture. Cette petite merveille, après une belle lecture de Proust, d’un regard posé sur les œuvres de Jean Jacques Henner « ces nus qui ont parfois quelque chose de baudelairien et de proustien, par le contraste entre la blancheur de la chair des jeunes filles et le paysage assez sombre du décor, auquel s’ajoute les effets de sfumato dans le contour des corps qui trouble ce qui sépare le corps du paysage, comme si le corps se confondait avec lui dans une fusion sensuelle », regard suivi par l’évocation des tableaux du peintre Elstir dans « La Recherche » et par une visite du quartier de La nouvelle Athènes, proche du musée Henner, où passent les ombres de Zola, Balzac, Proust, George Sand et Chopin, Alexandre Dumas (sans oublier Lacan !) et même une halte au « musée romantique de la rue Chaptal » et dans l’ancien atelier d’E.Delacroix.
Le Paris d’un promeneur amateur d’art et de littérature.
L’art de la conversation qui, hélas, se perd trop souvent ici, au profit de stériles querelles d’ego teintées de jalousie et de médisance.
Pourtant la RDL a été cet espace où des intervenants différents et passionnants pouvaient, faute de se supporter, si ce n’est entamer un amical dialogue, poser des commentaires qui réjouissaient les lecteurs de passage.
Il est triste que des braillards vindicatifs squattent trop souvent cet espace dédié à la culture, l’art et la littérature, pour le salir et le rendre irrespirable.
Merci au promeneur du blog voisin pour ce beau partage.
Merci à Passou, qui passant chaque nuit en ses terres, boute les inconvenants.

renato dit: à

Evaporée où ?

Patrice Charoulet dit: à

« Expérience de pensée.

Vous éprouvez les symptômes bénins d’une maladie mal connue et possiblement mortelle même si le taux de mortalité est estimé comme très faible (inférieur à 1%). Vous allez voir deux médecins, A et B.
Le médecin A vous tient ce discours : « Nous connaissons mal le virus qui vous a infecté mais je vous propose un traitement, immédiatement accessible, dont j’ai de bonnes raisons de penser, au regard de mon expérience des maladies infectieuses et de ce qui a été tenté par les premières équipes qui ont eu à lutter contre ce virus, qu’il pourrait être efficace pour faire baisser la charge virale et prévenir ainsi l’aggravation du mal dont vous souffrez. Il y a quelques effets indésirables possibles mais que nous savons contrôler. Êtes-vous preneur ? ».
Vous allez ensuite voir B, qui vous dit la chose suivante : « Nous connaissons mal le virus qui vous a infecté et il n’existe aucun traitement dont nous ayons la preuve scientifique qu’il soit efficace. Mais vous tombez bien : nous sommes précisément en train de mettre en place un essai clinique qui va nous permettre de tester plusieurs traitements hypothétiques et nous cherchons des patients volontaires pour y participer. Nous vous donnerons indifféremment l’un des traitements testés ou un placebo. Vous pourrez ainsi apporter une petite contribution au progrès de la science et de la médecine en lutte contre la maladie dont vous souffrez. Êtes-vous preneur ? »
De quelle offre seriez-vous preneur ? » (Eric Deschavannee

renato dit: à

« … j’avais aimé l’ idée assez originale qu’un dignitaire de ce rang puisse douter et renonce. »

Pas du tout originale.

Pietro Angeleri, moine bénédictin, il se fait ermite pour suivre la règle primitive de saint Benoît et vit dans une grotte dans la montagne, où, inspirée par les franciscains, il fonde une congrégation d’ermites et une église consacrée au Saint Esprit. À partir de là, belle carrière. Il sera élu pape et prendra le nom Célestin V. Puisqu’il n’a pas de formation en théologie et sa connaisance du latin est mauvaise, il est vite submergé par le poid de la charge et après 5 mois de pontificat il renonce.

Dante — Inferno, III, 59-60 — écrira : «vidi e conobbi l’ombra di colui/che fece per viltade il gran rifiuto.»

Suite la renonciation à Célestin V, Boniface VIII, a émis la constitution Quoniam aliqui, pour établir la liberté absolue du pontife en fonction de renoncer à la papauté, norme transposée dans le Codex Iuris Canonici de 1917.

rose dit: à

Docteur,

Je n’ai pas de problème cardiaque, pas d’hypertension, pas de problèmes aux poumons. Je ne suis pas obèse.
Je choisis la solution n°1.

Merci,

Nicolas dit: à

Je fais traduire Pontalis à ma canadienne (la file pas la tente), elle a des problèmes de concordance des temps en français (entre autre) et ça me fait travailler mon anglais niveau 6ème, autant dire que la concordance des temps dans ce domaine est pour moi un vague souvenir très éloigné! Vous corrigeriez son travail ? et alii peut être ?

« Yvonne Chevallier est la femme du maire d’Orléans qui sera élu député puis entrera au gouvernement de l’époque (1951). Ils se sont connus alors qu’il était interne en médecine et elle infirmière. Elle devint sa maîtresse et ils se marient un peu plus tard. Ils ont deux enfants. Un couple apparement sans histoire. Le mariage n’abolit pas l’amour charnel qui les lie. Mais à lui tout réussit : ce jeune ambitieux poursuit rapidement son ascension sociale, sa carrière politique. Elle a peine à suivre, malgré ses efforts. »

—————————————-

Yvonne Chevaliier is the wife of the Mayor of Orléans elected deputy and within the government of the day ( 1951). They met while he was an intern in med school and she was a nurse. She became his lover and later they got married. They have two kids. A couple that appears to have no story. Marriage does not abolish carnal love that binds them (connects them). For him everything came easy: This ambitious youngster quickly rode up the social status social ladder towards, his political career. She struggles to keep up (with him), despite all of her efforts.

Nicolas dit: à

Patrice se met à l’éthique ! Impressionnant. Quelle offre ? Avec le peu d’éléments présentés ici je dirais les deux mon capitaine ! Le principe c’est de faire confiance au médecin, c’est un peu naïf mais c’est comme ça que ça marche. Bon j’aurais posé quelques questions, mais vite fait, surtout si je suis
malade comme un chien.

Nicolas dit: à

Celui qui invente, au contraire de celui qui découvre, n’ajoute aux choses, n’apporte aux êtres que des masques, des entre-deux, une bouillie de fer.
René Char – La bibliothèque est en feu

Jazzi dit: à

Ils déconnent grave les joggers !
Ce matin, mon boulevard est devenu une véritable piste de course…

Jazzi dit: à

Moi je fais un peu d’hypertension, aurais-je droit à la chloroquine ?

Nicolas dit: à

Ce qui est beau chez Charoulet c’est sa malhonnêteté intellectuelle, il reprend toutes les assertions stupides sans les interroger, l’a pas dû inventer le fil à couper le beurre :  « « Expérience de pensée.(SIC!)
Vous éprouvez les symptômes bénins d’une maladie mal connue et possiblement mortelle même si le taux de mortalité est estimé comme très faible (inférieur à 1%). »

Chantal dit: à

@ rose, je ne peux décemment pas mettre ce texte en ligne en avant première, mais dès que ce sera possible je mettrai le lien,

bonne journée !

Nicolas dit: à

Jesus est le dernier de mes soucis, quelque soit sa posture et sa position dans l’espace temps. Tant pis.

et alii dit: à

sur Holbein
Et justement, ayons la curiosité de comparer le visage de Laïs et celui de la Vierge représentée dans la Madone de Darmstadt : c’est le même ! Incontestablement le même modèle a posé pour la Vierge et pour la prostituée. Ce modèle a bien existé pour Holbein. Elle s’appelait Magdalena Offenburg et était une belle femme de l’aristocratie qui eut des relations très intimes avec le peintre. Holbein eut, de ce fait, des ennuis avec la justice.
https://www.lemonde.fr/blog/lunettesrouges/2006/05/06/2006_05_holbein_par_hol/

et alii dit: à

sur holbein
Cette complexité que j’évoquais est perceptible dans l’ensemble de cette peinture. On la devine dans la figure de l’étourneau représenté dans le Portrait d’une dame avec écureuil (“a starling”, l’étourneau, prétexte à un jeu de mots Holbeindameecureil2autour du lieu d’habitation de la dame peinte, “East Harling”). C’est également la vague qu’il organise et met en scène, juste devant nos yeux, dans le somptueux tapis de la Madone de Darmstadt. Les exemples seraient nombreux.

D. dit: à

Nous espérons que le gouvernement français est déjà bien en train de se projeter sur une vaccination massive de la population pour la fin de l’année 2020. Et engage pour cela les moyens nécessaires. 70 millions de personne est concernée. C’est absolument indispensable car le virus reviendra, muté ou non.
Une communication précise est nécessaire sur les actions engagées en ce sens. Et notamment les notions d’exclusivité. Car si nous devons être solidaire avec d’autres pays, les français sont prioritaires.

renato dit: à

Mantegna voit la chose comme ça🤘tandis que Holbein il la voit comle ça🖕ce qui révèle un fond commun relativement au point de vue du mort.
Dans le même ordre d’idées, Donatello, qui refusait d’administrer son argent — il en laissait la charge à son mécène —, tenait pour con quelqu’un qui renonçait aux bien d’ici bas dans l’espoir d’une gratification dans un au-delà dont personne ne pouvait garantir l’existence — pourtant :

https://www.researchgate.net/figure/Donatello-Madonna-Pazzi-c-1420-marble-745-695-cm-Berlin-Bode-Museum_fig2_335724885

Giovanni Sant'Angelo dit: à



…dit donc,!…Quand les indépendants se cabrent,…faut bien lâcher du lest,…
…pour faciliter les amorçages de toutes espèces,…de confinés,…
…crétins et poissons dans les étangs – épatents, en emporte le vent,!…Ah,!Ah,!…
…dans l’espace du vivier de l’utopique union européen du vivre ensemble du politique-correct,!…
…le paradis de toutes les chasses du profit,!…Ah,!Ah,!…
…à court et à long terme, les libertés démocratiques s’il en restent confinées,!..

…du crédit pour le zoo de singes et autres gorilles primates encore à pensé,  » ne rien voir, ne rien dire, et ne pas parler! « ,!…
…fricadelles et barbecues,!…
…le paradis des hongres,!…au galop,!…
…Go,!…Bip,!Bip,!…

D. dit: à

Les joggers sont contaminants par leur souffle projetant d’importants aérosols. Ne sors pas avant 10 h et après 19h. Il y en a aussi certains qui crachent bien que ce soit assez rare.

Il faut faire attention également à la proximité des enfants qui n’ont pas la conscience de marcher droit, viennent vers toi d’un seul coup.
Les enfants restent les plus dangereux en terme de probabilité de contamination parce que ce sont chez eux que les symptômes sont les plus effacés. Et il ne faut pas croire que leur faible taille protège, les aérosols se propagent dans toutes les directions, sphériquement.

D. dit: à

JOYEUSE PÂQUE !!!

Pablo75 dit: à

@ christiane

« L’air est à nouveau respirable, ici. La fureur incroyable et grotesque de deux participants s’est évaporée en grande partie. Merci, Passou. […] Merci à Passou, qui passant chaque nuit en ses terres, boute les inconvenants. »

Tu parles de qui, là? et de quels « inconvenants »?

Janssen J-J dit: à

Bonjour pascal,

Bon… me voilà rassuré ce matin. J’apprends que le bon dieu des monothéistes et le Pdt Macron n’y soient pour rien…. Quel soulagement !  » à l’échelle de l’Univers, il semble que le proton soit immortel, et donc notre monde ne finira pas par manquer de matière pour le constituer. Quant aux électrons, personne n’a imaginé qu’ils puissent disparaître ».

https://theconversation.com/la-matiere-est-elle-immortelle-134081?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201591415238&utm_content=La%20lettre%20du%20week-end%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201591415238+CID_26fb6ceb7f26b6d18c5f81c7a7142f84&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=La%20matire%20est-elle%20immortelle

Cela dit, je vous en souhaite une bien bonne.
Je n’ai pas trouvé d’agneau ni d’huîtres à manger. Je vais jeûner contraint et forcé, mais vous souhaite bon appétit à tous.tes. Et de la joie.
A bientôt, cordialement.
J J-J.

et alii dit: à

JOYEUSE PÂQUE !!!
et le S?

Pablo75 dit: à

@ Patrice Charoulet

En Espagne (ou à Madrid, plutôt) on donne la chloroquine. Je suis le blog d’un écrivain espagnol qui a chopé le virus et hier il racontait que sentant une oppression dans la poitrine et ayant un peu de fièvre depuis quelques jours, son médecin lui a fait faire une radio des poumons et découvert qu’il avait un début de pneumonie. On lui a prescrit 3 médicamentes: « Cefuroxima 250mg, Azitromicina 500mg et Hidroxicloroquina 200 MG (1 comprimido cada 12 horas hasta cumplir 5 días) ».

B dit: à

Vous allez ensuite voir B,

J’espère que c’est par mégarde que vous utilisez la lettre qui me sert de pseudo. Ma position est celle des nombreux qui lisent la controverse et son évolution
Pour vous aider cependant un médecin se demandait pourquoi les pouvoirs en place n’étaient pas fichus de produire une comptabilité à partir des gens qui pour d’autres atteintes que le covid19 prennent de la chloroquine afin d’ observer si ce médicament à une incidence sur la contamination . Vous pourrez o éjecter que ce n’est pas le protocole du Professeur qui ajoute un ATB. J’ajoute que je n’en dis plus rien car j’ai mal lu un article concernant ce produit et son mode de prescription et vraisemblablement interprété dans une mauvaise direction. Je ne suis pas qualifiée. Adressez vous aux médecins qui sont ici de temps en temps pour en débattre.

et alii dit: à

Manager avec l’intuition
L’art d’utiliser votre intuition pour prendre des décisions éclairées
Quentin Mirablon, Hugues Poissonnier
Postface de : Raffi Duymedjian
Préface de : Marie-Laure Brunet

B dit: à

Vite fait, bien que Chantal qui répond à Rose semble s’être absentéd pour la journée, quelqu’un comprend il de quoi il est question ou est ce encore une de ces subtilités dont elle a le secret ? Je ne parviens pas à raccorder les tuyaux.

B dit: à

Charoulet est forcément porteur de l’intelligence de l’anophèle.

B dit: à

Je veux souligner l’éminente mission dont cette personne est porteuse: piquer notre curiosité et ranimer le feu du débat vital en ces jours catastrophiques. C’est mieux que rien et donc utile même si pas efficace à modifier quoiquecesoit.

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