Simon Liberati, son cœur mis à nu
Le rituel est désormais bien rodé : les romans de la rentrée se retrouvent en librairie dès le lendemain du 15 août. Alors, par qui commencer à l’issue d’un été de lectures ? Au hasard Eva (278 pages, 19,50 euros, Stock) de Simon Liberati. Cela tombe bien, c’est un des plus réussis. Et pourtant…
Pourtant, il n’avait rien pour me plaire. Je l’avoue, je craignais un récit dandy en diable, parisien made in Castel, people by night, snobisme germanopratin à tous les étages, l’itinéraire du Palace aux Bains Douches. De quoi fuir. Surtout que de précédentes lectures de livres et d’interviews du même auteur m’avaient laissé le souvenir d’un écrivain cultivé qui écrivait des romans cultivés. L’incipit d’Eva fait d’ailleurs craindre le pire avec le décorticage d’une citation du Baladin du monde occidental de Synge. Mais dès la deuxième page, on comprend que c’est une provocation.
Et on s’embarque dans la confession d’un narrateur/auteur, passionné de littérature et de langue, qui se trouve être le compagnon, l’amant, le mari et le pygmalion de l’ancienne nymphette kitsch iconique des années 70/80, Eva Ionesco (1965). Rien ne nous est épargné de sa descente aux enfers dans la pédopornographie organisée avec elle et autour d’elle par sa mère névrosée et perverse, la photographe Irina Ionesco (un faux nom, rien à voir avec Eugène), les deux formant un couple d’artistes à scandale mais dans lequel seul le modèle supporte le poids du scandale.
Son portrait de déjantée perfusée d’un cocktail d’alcool, de médicaments et d’héroïne, est placé sous le signe de la licorne, car ainsi la voit-il en raison de son profil au nez mutin et relevé. En la livrant aux pornographes, sa mère en faisait une cochonne ; elle-même se vit en Little Princess, titre de son film autobiographique ; lui en fait un ange. Il se dit convaincu que si elle n’avait pas été confiée à la DDASS, et donc éloignée de sa mère, si elle n’avait pas obtenu une majorité anticipée à seize ans, elle serait morte. L’arme du crime : un Nikon F.
La grande erreur d’Irina Ionesco, qui invalide aujourd’hui son système de défense, c’est, d’après Liberati, d’avoir prêté, loué et prostitué sa fille à des pornographes. On comprend qu’Eva en veuille aux amis de sa mère, y compris les plus nobles, entendez : les littéraires, Mandiargues et Robbe Grillet par exemple, ce dernier ayant écrit en préface au livre d’Irina Ionesco Temple aux miroirs (Seghers, 1977) :
« Si elle n’est pas sage, on l’enfermera dans l’armoire aux poupées mortes ».
Le classicisme de l’écriture appliquée à la modernité du sujet est sans hiatus. C’est fin, intelligent, ciselé (mais pour que sa détestation du jargon commercial du type « je reviens vers toi » soit totale, il devrait s’interdire un « investiguer » ). Son sens du détail, le rythme même de sa phrase, sont nourris de ce que la fin de notre XIXème siècle littéraire a laissé de meilleur dans l’ordre de l’esthétique romantique. Au détour de telle ou telle page, on en perçoit de précieux échos. Cela m’a rappelé le roman de Jean-Jacques Schuhl par l’esprit et la facture. La Ionesco est sa Caven. D’ailleurs il le cite. Les fantômes de Proust et de Nerval sont régulièrement évoqués mais de manière un peu trop appuyée (et on se demande bien pourquoi l’éditeur juge bon, dans son argumentaire, de convoquer la figure énigmatique de Nadja qui n’a rien à y faire).
Le reste, c’est à dire l’essentiel, est sombre et étincelant. Ici, la note juste, c’est la bonne distance. Liberati a réussi à se situer par rapport au réel et à s’y tenir sans dévier. Pas de vulgarité, pas de complaisance, pas de voyeurisme. Pour dire les blessures du corps impubère et dénudé de sa minotaure-enfant outrageusement fardée en femme, l’illusionniste se met lui-même à nu ; alors, ce n’est pas seulement elle mais le couple qu’il forme avec elle qui en devient pathétique. Tout tient dans le regard qu’il porte sur son regard à elle :
« le plus fort appel de l’au-delà que j’aie jamais reçu ».
De cette histoire vraie, il n’a pas fait une biographie romancée ; plein de l’ambition d’écrire une Vie au sens romain du terme, conscient qu’Eva avait elle-même fait de son existence une performance d’artiste dès l’âge de six ans, il a entrepris un véritable roman noir qui atteint la puissance d’évocation d’une allégorie, celle d’une adolescence transformée en grand sabbat nocturne ponctué de tentatives de suicide, d’internement en hôpital psychiatrique, de cures de désintoxication aux amphétamines.
Qu’on ne s’y trompe pas. Liberati ne fait pas dans le scandale et le sulfureux. Rien à voir non plus avec la magnifique Lolita. On s’en doute, bien des chroniqueurs pressés rapprocheront l’héroïne de Liberati de la créature de Nabokov ; et, se faufilant dans l’hommage subliminal à Aragon, ils y liront peut-être « Le con d’Eva » ou en feront une histoire de cul, ce qui serait le pire des malentendus. A travers le portrait d’une époque et l’histoire d’une passion amoureuse, c’est aussi une méditation sur les apparences, les identités troubles, le dérèglement des sens, la déchéance annoncée, le désespoir.
On ne fera certainement pas l’économie d’une polémique sur le décalage entre la morale des années 80 où les photos de la jeune Eva, petite extravagante à l’autorité de reine, aux joies barbares, au caractère abrupt, au penchant pour l’irrationnel, fleurissaient dans les magazines branchés (Zoom) ou pas (Der Spiegel) et celle de notre époque où elles n’auraient aucune « chance » d’être publiées. Les nymphettes de John Currin (1962) sont bien inoffensives à côté des fillettes de Balthus (1908).
Eva a été involontairement lancé il y a quelques semaines déjà par Irina Ionesco. La mère a en effet intenté un procès à la fille et à son mari/auteur pour avoir révélé des informations sur sa santé, son goût du haschich, ses pratiques sexuelles, son rapport à l’argent et surtout sa propre naissance incestueuse. Elle exigeait la suppression de plusieurs passages. Le tribunal l’a envoyé paître, jugeant assez déplacé que celle qui avait ouvert au public les cuisses de sa fille de 11 ans invoque des violations de sa propre vie privée. Cela dit, on conçoit qu’Irina n’ait pas goûté cette confidence d’Eva sur elle rapportée par l’auteur : « Quand elle mourra je lui souhaite d’être enculée par le diable ». C’est manquer de reconnaissance vis à vis d’une génitrice qui, d’après Liberati, lui a appris « le mépris des lois, le vol à l’étalage, la haute estime de l’art, la technique du scandale, la drogue et quelques durs principes de bordel concernant les hommes »…
Parfois, je me suis demandé si Simon Liberati était fiable dans ses portraits bien qu’il ne prétende pas écrire un témoignage ou un document. Et j’ai eu la surprise de tomber sur trois pages qui me concernaient personnellement si je puis dire, et qui m’ont énormément ému : il y décrit les derniers mois de « Jany N. » qu’il qualifie à tort de psychanalyste (il était psychiatre), un homme remarquable et autodestructeur, bousillé par l’alcool, les drogues dures et un mode de vie infernal, d’une disponibilité totale et d’un dévouement absolu vis à vis de ses malades. J’avais oublié qu’il soignait également Eva Ionesco, laquelle l’a accompagné à son tour jusqu’au bout en l’aidant à soigner les autres ! Il était l’un de mes plus vieux amis. Je lui ai dédié Etat limite parce que mon roman est paru peu après sa mort et qu’il était lui-même borderline en toutes choses. Lorsque j’ai prononcé son éloge funèbre, j’aurais volontiers cité des passages du livre de Simon Liberati si il avait été publié à l’époque. Ceux où est évoqué en des termes si justes sa lumineuse générosité.
(« Eva Ionesco & Alain Pacadis – Grand Bal « Magic City » au Palace 12 avril 1978″, photo Philippe Heurtault ; « Eva Ionesco aujourd’hui » photo Afp ; « Irina Ionesco » photo Afp)
830 Réponses pour Simon Liberati, son cœur mis à nu
J’aurais bien des suggestions à faire aux petites mais n’ayant jamais été marié et n’ayant jamais eu d’enfant et le conseil que j’aurais à donner je crois qu’il vaut mieux que je ne dise rien. A priori, elles devraient voir par elles-mêmes.
Bloom nous supposions tous votre goût pour les Lolita cependant nous attendions espérions vaguement quelque modestie qui va d’ailleurs comme un gant aux plus brillants de nos esprits mais vous vous revendiquez avec une constance construite et achalandée de l’anglophonie , sûrement est-ce par là que vous péchez le plus, reniant régulièrement la langue de votre patrie, y préférant une autre. Merci de proposer aux plus humbles ce lieu prestigieux: » les libraires de Galignani attirent les lecteurs les plus curieux et les plus cultivés de Paris … et d’ailleurs. »
Zut, j’ai laissé traîner mon pseudo qui ne vous visait pas, WGG, mais qui visait les adultes qui entouraient l’Eva enfant… (mais ce n’était donc déjà plus une enfant, et là est le paradoxe des pédophiles : attirés par une certaine innocence, ils la détruisent du même coup. Duvert aura beau dire tout ce qu’il voudra, n’empêche que détruire l’Innocence revient, quelque part, au même que saccager les bouddhas de Bâmiyân ou dévaster les ruines de Palmyre. A savoir délaisser l’humanité bienveillante en nous, pour laisser place aux démons furieux, tout aussi humains certes, qui nous soufflent leurs mauvaises haleines en pleine face.)
et aussi surtout le conseil que j’aurais à donner
pas très « citoyen »
Bonjour W.
vous écrivez à 0 h 01, que vous n’êtes pas convaincu par le dernier extrait que j’ai posé ici mais je ne tentais nullement de vous convaincre ! Je ne cherche pas à défendre bec et ongles ce livre de S.Liberati que P.Assouline présentait et que j’ai lu pour me faire une opinion.
Vous avez également écrit que ce qui vous avez fait changer d’opinion c’est mon moralisme. Pourriez-vous me citer où et quand ? J’ai pris soin dès mon premier post de séparer ma condamnation de « l’éducation »… d’Eva par sa mère, du livre de S. Liberati. Où ai-je critiquer ce livre sur des bases morales ?
Quant à Nabokov dont P.A dit dans son billet que ce livre n’a rien à voir avec Lolita, j’ai pointé une ressemblance, non avec l’écriture mais avec le fait que S.Liberati cherche et trouve dans cette femme, Eva, une enfant(amochée, certes mais immature).
Avec Bloom vous vous lancez dans une comparaison des styles des deux écrivains, c’est un choix qui vous concerne tous les deux, je ne compare pas ces deux hommes de plume et Nabokov ce n’est pas que Lolita. Un très grand écrivain, oui.
Pour le Baudelaire de Sartre (dédié à Jean Genet), votre mot d’esprit (qui pourrait renvoyer à maint écrivain) fait l’impasse sur l’intérêt de l’essai. Son Baudelaire-Narcisse, l’homme qui ne s’oublie jamais, qui se regarde voir, hors de la réalité du monde extérieur mais tout entier s’épiant, il en fait un homme très singulier, sans immédiateté, aveugle car, écrit-il, « la trop grande clarté réflexive équivaut à la cécité ». Il ne l’apprécie guère mais cite avec justesse Les Fleurs du Mal – (« Tête-à-tête sombre et limpide / Qu’un cœur devenu son miroir ! »)
comme son journal (Mon cœur mis à nu)-« Écrits intimes ») ou sa correspondance, utilisant les confidences que Baudelaire a fait sur lui-même.
Son analyse de cette « tension entre deux forces opposées poursuivant la destruction de l’humain :l’ange et l’animal » a été utilisée par Liberati.
Il est dur, raide, mais sans irrévérence quand il juge l’homme, injuste quand il juge son style son style : « impératifs revêches et torturants dont le contenu est d’une désarmante pauvreté ». (On croirait vous lire jugeant celui de Liberati…) mais s’attache à comprendre en lui « l’Aventure d’une liberté » puis cette « lente et douloureuse décomposition ». Un travail philosophique d’élucidation reconnaissant « son admirable intelligence et son talent ». Un portrait sombre, tourmenté.
Cette re-lecture est opportune après ces discussions littéraires dont deux post de « La vie dans les arbres » font une part majeure.
Meuh, non !
On ne détruit pas l’innocence des petites filles, on l’enrichit… Passionnément !
qui nous soufflent leurs mauvaises haleines en pleine face.
L’être humain même mort sent le cadavre, Clopine!
internet = lieu pour rencontres par petites annonces ça fait très vite gros lourd faut dire
bref, bonne journée…
W.
je vous ai répondu longuement à 8h52 mais mon commentaire est en attente de modération…
Tout ceci me rappelle le livre–lu dans mon adolescence, jamais relu depuis–qui m’a été le plus « antipathique » :
Les jeunes filles de Montherlant.
Clopine, ne parlez donc pas de ce que vous ne connaissez pas. Et ce que vous dites de moi à propos d’Israël est fou.
Comme si le cerveau se débranchait pour laisser place à une voix qui tonitrue, fustige, appelle à la vengeance et à la damnation. Une voix d’imprécateur, qui fiche la raison dans le placard, ferme à clé et jette la clé… (Clopine)
C’est très bien dit. Misrahi est, par ailleurs, comme l’a montré Onfray, un philosophe estimable, mais chez un philosophe, plus que chez tout autre, le sommeil de la raison engendre des monstres. Onfray a dressé très clairement et méthodiquement , dans une démarche critique impeccable et posée,la liste des contre-vérités, des sophismes, des énormités, des préjugés racistes engendrés chez ce propagandiste inconditionnel qui avait oublié qu’il était philosophe. Le plus étonnant est que la plupart des textes examinés par Onfray ont été publiés dans « Les Temps modernes ». L’attitude de Misrahi lors du procès Eichmann est édifiante. Elle s’oppose du tout au tout aux positions de Hannah Arendt. Il est symptomatique que cet événement, qui fut, selon Misrahi, la seconde fondation d’Israël, repose sur un déni de justice et sur les vertus supposées de la plus archaïque des potions magiques,celle du bouc émissaire. Encore merci à Michel Onfray pour ces salubres analyses, et bravo !
un pléonasme
probablement la meilleure que vous aurez servie ici en ? années
Contrairement à Lucien Bergeret, je n’ai jamais lu « Les jeunes figues de Montherlant ».
Pour moi le livre le plus antipathique lu dans mon adolescence était mon carnet de notes.
Et cela a bien changé depuis
Incroyable… le Benitotofacho peut encore s’exprimer sous ses nombreux pseudos reconnaissables et on met les commentaires de Christiane en modération, c’est la RdL à l’envers
Duvert a trouvé le style de ses obsessions dans son « paysage de fantaisie » qui renvoit les jeunes filles de Montherlant a du Peyrefitte raté.
Ce n’est pas si mal quand d’autres restent à patauger dans la moraline sans littérature. Comme le temps passe, disait un intervenant plus bas.
J’ai boxé contre Laurent Barre à Vierzon. KO en deux minutes ! Quel gnocchi, c’était, la fiotte ! Ca doit être un autre.
Celui là a l’air si intelligent.
Encore plus prêt à porter que le prêt-à-porter.
Tendance mouchoir mais bon comme c’est la mode…
JC fanfaronne comme d’hab’, pôv’ petit olibrius
…
…Cinéma,!…Première,!…
…
…mais, qu’est ce qu’elle à écrit, la Christiane,…pour méritée la légion d’honneurs de la modération,!…sur sites des circoncis,!…
…le style au bout des doigts,!…
…enfin, laissons courir,!…les projections autosuffisants des primes abords,!…etc,!…
…du donjon, un art improvisé,!…d’Ô s,…
…Ah,!Ah,!…remplissez bien votre case,!…Monsieur,!…
…Cyclopes sous pressions à l’autorité des systèmes d’insectes,!…en passant et contrepassant du milieu,!…c’est vert,!…vous pouvez nous rouler,!…etc,!…
…un cornichon du matin,!…Ah,!Ah,!…
…
Ça y est, Patience nº2 de M.-E. Nabe est sorti avec Adolf Hitler en couverture, lol: http://www.marcedouardnabe.com/patience2/
Au sommaire:
Quel était l’attentat prévu par les frères Kouachi après Charlie Hebdo ?
Où lire le testament de Coulibaly ?
Quelle était la vraie nature de Cabu ?
Pourquoi Cavanna était si lâche ?
Qui a sauvé la vie de Jeannette Bougrab ?
En quoi le livre d’Emmanuel Todd est-il une arnaque ?
Pourquoi le gouvernement ne peut rien comprendre au terrorisme ?
Comment le racisme anti-arabe de Charlie Hebdo est incontestable et se prouve année par année ?
Où est allé se cacher Houellebecq après le 7 janvier ?
Pour quelles raisons précises Charb, Luz, Riss, etc. sont des ordures finies ?
À quand remontent les premières « affaires des caricatures », bien avant 2006 ?
Quel est le hobby de Caroline Fourest ?
Qui a signé le faux témoignage dépossédant Choron de son droit d’auteur sur le titre Charlie Hebdo ?
En quoi Siné mensuel est-il aussi islamophobe que Charlie Hebdo ?
Pourquoi Emilie Frèche a-t-elle attaqué Nabe chez Taddeï en janvier 2014 ?
Pourquoi Yann Moix est-il si con ?
Les réponses à toutes ces questions (et à bien d’autres) sont dans Patience nº2
un nouveau type d’intervenaute (dixit notre hôte), l’autopromo.
Faut-y pas être désespéré pour s’intéresser au hobby de Caroline F.?
Phil, Liberati ne donne pas dans la littérature pederaste ou d’invertis. Faudrait voir aussi à renouveler votre genre littéraire.
@Giovanni Sant’Angelo dit: 21 août 2015 à 10 h 47 min
Voilà, la réponse que je lui avais faite :
vous écrivez à 0 h 01, que vous n’êtes pas convaincu par le dernier extrait que j’ai posé ici mais je ne tentais nullement de vous convaincre ! Je ne cherche pas à défendre bec et ongles ce livre de S.Liberati que P.Assouline présentait et que j’ai lu pour me faire une opinion.
Vous avez également écrit que ce qui vous avez fait changer d’opinion c’est mon moralisme. Pourriez-vous me citer où et quand ? J’ai pris soin dès mon premier post de séparer ma condamnation de « l’éducation »… d’Eva par sa mère, du livre de S. Liberati. Où ai-je critiquer ce livre sur des bases morales ?
Quant à Nabokov dont P.A dit dans son billet que ce livre n’a rien à voir avec Lolita, j’ai pointé une ressemblance, non avec l’écriture mais avec le fait que S.Liberati cherche et trouve dans cette femme, Eva, une enfant(amochée, certes mais immature).
Avec Bloom vous vous lancez dans une comparaison des styles des deux écrivains, c’est un choix qui vous concerne tous les deux, je ne compare pas ces deux hommes de plume et Nabokov ce n’est pas que Lolita. Un très grand écrivain, oui. Pour le Baudelaire de Sartre (dédié à Jean Genet), votre mot d’esprit (qui pourrait renvoyer à maint écrivain) fait l’impasse sur l’intérêt de l’essai. Son Baudelaire-Narcisse, l’homme qui ne s’oublie jamais, qui se regarde voir, hors de la réalité du monde extérieur mais tout entier s’épiant, il en fait un homme très singulier, sans immédiateté, aveugle car, écrit-il, « la trop grande clarté réflexive équivaut à la cécité ». Il ne l’apprécie guère mais cite avec justesse Les Fleurs du Mal – (« Tête-à-tête sombre et limpide / Qu’un cœur devenu son miroir ! »)
comme son journal (« Mon cœur mis à nu- Écrits intimes ») ou sa correspondance, utilisant les confidences que Baudelaire a fait sur lui-même. Son analyse de cette « tension entre deux forces opposées poursuivant la destruction de l’humain :l’ange et l’animal » a été utilisée par Liberati.
Il est dur, raide, mais sans irrévérence quand il juge l’homme, injuste quand il juge son style son style : « impératifs revêches et torturants dont le contenu est d’une désarmante pauvreté ». (On croirait vous lire jugeant celui de Liberati…) mais s’attache à comprendre en lui « l’Aventure d’une liberté » puis cette « lente et douloureuse décomposition ». Un travail philosophique d’élucidation reconnaissant « son admirable intelligence et son talent ». Un portrait sombre, tourmenté…
Laurent Barre et Jean-Pierre,
deux crétins en moins de 10 minutes,
la moyenne s’améliore.
C’est pas de l’auto-promo, mon petit Blum. Nabe est quelqu’un que j’aime bien et qui est banni des medias. Alors il m’arrive de mentionner ses nouvelles publications. Péter un coup Blum, ça ira mieux après. A+
Le procès Eichmann un « déni de justice »? Allons bon…Un trop plein de justice: une balle dans la nuque, en Argentine, aurait largement fait l’affaire.
Comme dit madame Christiane « Il est dur, raide, mais sans irrévérence », sans le vouloir, elle fait mon portrait au nez bien amoché…
– Mon bon Marc-Édouard, où avez-vous donc garé la Lancia?
– Dans l’allée qui mène au cabanon, très chère, comme à chaque retour de rallye..eu..euh..euh..
…
…@, christiane à 11 h 04 min,!…
…
…c’est noté, et cliché photo-texte,!…merci,!…
…pour se faire une idée, une appréciation libre de plus,!…en somme,…
…etc,!…
…
une balle dans la tête n’aurait pas fait l’affaire :il fallait un procès pour l’Histoire
Si on avait mis une balle dans la tête de chaque Allemand nazi, ou de chaque Français vichyste à la fin de la Grande Rigolade, on serait en 2015 à 10 millions de Teutons et en France à 6 millions de Béret/Baguette…
Jean-Pierre dit: 21 août 2015 à 10 h 53 min
Au sommaire:
La dernière question me sollicite.
Qui a déploré la disparition du Grand Intellectuel Français?
Michel Onfray parle de tout.
L’écheveau israélo-palestinien?
C’est bon, c’est dénoué.
Le Grand Intellectuel Français me fait penser au Yeti.
Bloom dit: 21 août 2015 à 11 h 06 min
Le procès Eichmann un « déni de justice »? Allons bon…Un trop plein de justice: une balle dans la nuque, en Argentine, aurait largement fait l’affaire.
Chassez le naturel…
Je n’ai rien lu à propos de cette idée « littéraire »
Vouloir ramener une femme de 48ans- diable oui, il s’en est passé des choses depuis ses douze ans- dans l’état où elle était de dépendance.
Lavie, nous n’avez jamais lu une ligne de Duvert comme la plupart des corniauds qui se répandent ici. C’est pas le tout de causer dans le poste, il faut travailler ses gammes. Ce Liberati, suffisamment entre-lu, a le talent commercial.
Un commentaire peut être mis en modération parce qu’on insère un lien que le robot prend pour un spam*.
Ça m’est arrivé hier.
* Ou un gros mot, mais ça m’étonnerait que Cricri en use, elle use surtout de la flatterie.
Le Papy pédophile, la Mamy complice, pourront déclarer sans rire au juge amusé :
« Eh ! Oh ! on faisait de la photo avec notre petite Lolita en string ! on la tripotait pour la mise en place … Bon sang, sachez le, ô divin magistrat irréprochable, on n’est pas moins artiste que l’Irina Ionesco, maquerelle épanouissante dédiée à l’enfance : on ne peut pas s’opposer à la modernité des mœurs ! »
Surtout avec l’apport du numérique, qu’est bien pratique, pour la pédophotographie…
Phil, vous n’avez rien lu de Liberati. C’est pas une raidon pour nous refourguer vos leçons de lecture à deux balles. Si Liberati est un opportuniste, ce qui peut se concevoir, perso, je le classe dans la catégorie:dangereux. Pour ses proches.
Je me suis renseigné. Cette fiotte de Tony Duvert a fait incinérer sa propre MERE sans cérémonie ! Ignoble pour un homo.
On est dans l’abgestion totale !
On peut pas arrêter un Liberati ! C’est un Grand Ecrivain…
Il est protégé par Gala, Closer, Télérama, l’Almanach Vermot, le J.O., la Croix, l’Annuaire Chaix, le Lancet …
Et surtout par l’omerta des tordus du bulbe, les germanopratins dignes successeurs de Jean-Sol et sa Ségolène d’époque, égérie de la lourdeur
Lavie, c’est un comble de prendre des vessies pour des lanternes à propos de Duvert. Le talent commercial est pire que la pédérastie.
Dans son registre politico-religieux, Onfray ne dit pas autre chose aux vieux de son université de Caen.
Clopine, je pense que WG n’aura aucune peine à dézinguer le dézingage de Misrahi par Onfray…Le seul point sur lequel je suis d’accord avec Onfray est celui de la peine de mort…En effet c’est une question éthique fondamentale; on ne peut être contre sauf pour…Si l’on contre sauf pour, on est pour tout simplement.
Sur le conflit israélo palestinien, Misrahi a raison pour l’essentiel.
Onfray fait tout un plat de la position de Misrahi, peut-être discutable en effet, sur la première guerre du Golfe provoquée par l’invasion du Koweit par l’Irak, mais surtout Onfray fait l’amalgame avec l’intervention US de 2003 qui a abouti à la chute de Saddam Hussein. C’est absurde et malhonnête. Ou alors il faut qu’il dise clairement que n’importe quel dictateur, y compris Hitler, a le droit imprescriptible d’annexer ses voisins par la force.
Onfray est-il le philosophe des vioques pré-Alzheimer comme Le Pen est le rebelle des beaux quartiers et Rimbaud le poète des trafiquants d’armes ?
Je suis perdu.
« Ou alors il faut qu’il dise clairement que n’importe quel dictateur, y compris Hitler, a le droit imprescriptible d’annexer ses voisins par la force. »
La force, c’est Dieu qui l’a voulu. Sinon ça n’existerait pas. Annexer des voisins faibles, et leur amener la civilisation et la boxe, c’est la moindre des choses, non ?
Les forts mangent les faibles, non ? Toujours ! J’ai faux, ou vous n’avez pas assez réfléchi ?…
une balle dans la tête n’aurait pas fait l’affaire :il fallait un procès pour l’Histoire
—
Nuremberg fut le procès pour l’Histoire. Il fallait un procès pour Israël.
Quoi qu’on pense du travail d’Irina Ionesco, il y a parfois un sens de la composition et une atmosphère qu’on chercherait vainement sur le cliché N° 2. Limite mauvais Paris-Match.
Je suis désolé, la comparaison avec Cindy Sherman est fausse. Elle se prend pour modèle de son travail, et elle le fait souvent avec humour. Ce qui m’avait plu dans l’expo du Moma, rendue bien imparfaitement par le catalogue.
Bien à vous.
MC
PS
S’intéresser à ce grand délaissé de château royal de Villers-Cotterêts ne serait pas un luxe, mais qui y pense?
Phil, pour une fois merci d’en rester á ce que j’ai laissé sur ce fil de commentaires à propos de CE livre de Liberati. À notre époque finies les mille -où plus?- paires de pompes de Marie-Antoinette. Today, c’est la mode Louboutin qui est fashion. Pensez-y. Eva en sait qqchose…
@MCourt dit: 21 août 2015 à 12 h 19 min
Hum… pour rester dans la note ? « Il se fit au château des orgies indescriptibles, des soupers où les convives, hommes et femmes n’avaient aucun vêtement. » Saint-Simon s’en offusque. La Cour du régent Philippe d’Orléans semble bien proche de celle où certains évoqués par ce livre et ces photos s’égarent…
une balle dans la nuque, en Argentine, aurait largement fait l’affaire. (Bloom)
Bloom a parfaitement raison. Je pense, moi aussi, que, si l’on avait mis, en temps utile, quelques balles supplémentaires dans la tête de gens que je ne nommerai pas, histoire de ne froisser aucune susceptibilité, on se serait épargné, par la suite, bien des débats inutiles et des ennuis. Quant à moi, je ne souhaite nullement mettre une balle dans la tête à Bloom. En revanche, il devinera certainement sans peine ce que je lui mets, et où.
J.Brown serait donc un refoulé du trajet voile vapeur.
Avec les chaussures et les chemises, ça fait beaucoup de brun.
Jambrun est décevant.
Le drame, pour Nab, heu, Nabe (poudre aux yeux à ne rien récurer), c’est que ses provocations sont aussi énormes que vides
MCourt dit: 21 août 2015 à 12 h 19 min
Quoi qu’on pense du travail d’Irina Ionesco, il y a parfois un sens de la composition et une atmosphère qu’on chercherait vainement sur le cliché N° 2. Limite mauvais Paris-Match.
________________
Heu… il ne saurait y avoir, en principe, de composition dans un photo-reportage* (sauf mise en scène cachée).
Du mauvais match ? Mais c’est souvent ça, ce magazine ! Voir les publi-reportages pour le couple Mister Talonnettes et sa chanteuse à faune.
* Celui-ci montre des gens qui s’amusent beaucoup, mais vu de l’extérieur c’est plutôt sinistre.
on croyait être débarrassé du porquerollais nuisible, il est toujours là, il n’y a que les naïfs pour ne pas s’en apercevoir ; sa perversité persévère !
Heu… il ne saurait y avoir, en principe, de composition dans un photo-reportage*
au débotté on dirait du keupu..surtout n’ouve pas les cuisses..chacun sa libido mais y’a des limites
Quant à moi, je ne souhaite nullement mettre une balle dans la tête à Bloom. En revanche, il devinera certainement sans peine ce que je lui mets, et où.
en trois lignes du drame des retournements du mystère..ça c’est du dispositif littéraire
cette 2eme photo est glauque, moins glauque peut-être que la première mais glauque néanmoins …perso, j’aurais alerté la Police des Mœurs et fait embarquer tout ce beau monde dans une benne a ordures, direction : Porquerolles…apparemment ce choses est toléré la bas et même encouragé, d’après certains…
ce genre de choses etc itou…
Si on avait mis une balle dans la tête de chaque Allemand nazi, ou de chaque Français vichyste à la fin de la Grande Rigolade, on serait en 2015 à 10 millions de Teutons et en France à 6 millions de Béret/Baguette…
« on » srait..encore un qui serre pas les cuisses et qui a une confiance absolue dans la kommandantur
détruire l’Innocence revient, quelque part, au même que saccager les bouddhas de Bâmiyân ou dévaster les ruines de Palmyre
..d’ailleurs aicha avait quel age dirait uéda
Pervers pèpère, la goutte au nez, à propos de Lolita: « j’ai la mémoire qui flanche, j’m’en souviens pubien ».
Tony Duvert a fait incinérer sa propre MERE sans cérémonie ! Ignoble pour un homo
ma mère de ma mère..
Je pense que nous avons affaire à un faux Bouguereau. Une occurrence du mot gode-ceinture égale à zéro est révélatrice de l’usurpation.
Il y a une espèce de Ducruet, là, qui se cache…
Résumons….. dit: 21 août 2015 à 11 h 23 min
10 millions de Teutons et en France à 6 millions de Béret/Baguette…
Houi disons faut quand même affiner comptabiliser à part les mecs pour fondre les balles, coudre les bérets, et les boulangers… Qu’en plus ils bouffent pas le pain des Français !
Le rap c’est bien mais faudrait mettre les paroles en étranger… Parce que c’est un peu plat, quoi !
Comme si le cerveau se débranchait pour laisser place à une voix qui tonitrue, fustige, appelle à la vengeance et à la damnation. Une voix d’imprécateur, qui fiche la raison dans le placard, ferme à clé et jette la clé… (Clopine – autoportrait)
Ueda dit: 21 août 2015 à 11 h 29 min
Bloom dit: 21 août 2015 à 11 h 06 min
Le procès Eichmann un « déni de justice »? Allons bon…Un trop plein de justice: une balle dans la nuque, en Argentine, aurait largement fait l’affaire.
Chassez le naturel…
en Argentine on collait une balle dans la nuque d’innocents, les coupables y sont morts dans leur lit, gâteux, de vieillesse, comme en Allemagne et aussi en France.
UEDA, Phil et Zoon auraient bien aimé voir voir Eichmann mourir dans son lit, gâteux, de vieillesse, c’est pas de bol…
chassez le naturel….
RDL ou RDT ?
République des Livres ou des Timbrés…
Onfray
parole d’évangiles,
clergé,
gros thermomètre de la société,
très gros thermomètre,
aïe aïe aïe…
trop gros thermomètre.
« Le Monde » dans son article, de même que certains internautes, se moquent gentiment de l’excentration géographique de Liberati. « Le Monde » nous précise que c’est la lecture de « Sylvie », nouvelle de Gérard de Nerval, et dont il est dingue, qui a incité Liberati à habiter le Valois, à proximité de la forêt de Retz. Mais justement, n’est-ce pas au contraire une fort belle chose, et digne d’admiration, que d’essayer de se rapprocher dans la vie du livre même qui vous a fasciné, d’un texte impérissable qui vous bouleverse ? A ce moment, littérature et vie ne font plus qu’un. L’idéal est accompli.
12 ans ?
trop vieille pour moi.
en Argentine on collait une balle dans la nuque d’innocents
—
Eichmann innocent, maintenant. Les anciens du GUD n’ont pas perdu leur gouts de chiottes.
le Monde dit-il si 12 ans c’est pas déjà un peu trop vieux pour ce genre d’aventures ?
cela dépend-il des zones géographiques ? il existe d’autres régions où 12 ans c’est déjà beaucoup trop vieux.
faut pas prendre ces histoires à la légère, à 12 ans elle est un vioque presque pubère !
non mais on se fout de gueule de qui ?
Bloom dit: 21 août 2015 à 17 h 18 min
en Argentine on collait une balle dans la nuque d’innocents
–
Eichmann innocent, maintenant. Les anciens du GUD n’ont pas perdu leur gouts de chiottes.
c’était pour aller dans votre sens et aller contre ce qu’en disent ueda, Phil et Zoon, qui eux, auraient préféré voir Eichmann mourir de vieillesse dans son lit.
parce que pour Phil, ueda et Zoon, Eichmann n’a rien fait de répréhensible pour être ainsi trainé devant un tribunal et y être jugé.
12 ans ça peut faire un beau livre…
surtout quand il ne s’agit pas sa propre fille.
si Mr Assouline était le père d’Eva cela changerait probablement son jugement.
allez mes petits chéris, encore un effort si vous voulez être républicains…
de la fascination de l’intelligentsia française pour le Divin Marquis…
si Mr Assouline était le père d’Eva cela changerait probablement son jugement
dis donc salopard dit en plus qu’il a un grotaiglenoir
l’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur…
ou comment faire de la pédophilie une oeuvre d’art…
c’était pour aller dans votre sens et aller contre ce qu’en disent ueda, Phil et Zoon, qui eux, auraient préféré voir Eichmann mourir de vieillesse dans son lit
il préfèrent que ça soit pas dans le leur..ni dans l’tien..vu t’en aurais fait tout un cake chez l’éditeur pour te rapprocher dla littérature..serre les cuisses et papates en ronds
c’est là toute la grandeur de l’art…
certains peuvent y accéder, et d’autres pas,à ceux-là, la porte donnant sur le jugement esthétique leur sera à jamais fermée.
il ne faut pas se contenter de lire : il faut aussi passer à l’acte.
il faut franchir le cap et aller jusqu’au bout de la logique transgressive !
et là je suis désolé de le lire mais 12 ans c’est tout de même un peu jeune, non ?
il ne faut pas se contenter de lire : il faut aussi passer à l’acte.
il faut franchir le cap et aller jusqu’au bout de la logique transgressive !
et là je suis désolé de le lire mais 12 ans c’est tout de même déjà un peu vieux, non ?
philosophie dans le boudoir dit: 21 août 2015 à 17 h 31 min
allez mes petits chéris, encore un effort si vous voulez être républicains…
Mais… Qui a dit qu’on le voulût ? Des petits chéris passe encore…
l’article sur garouste relate un beau passage à l’acte
que ceux qui auraient aimé voir Eichman mourir de vieillesse lèvent la main, en criant « mein furher ! »
le seul problème d’Eichmann c’est de ne pas avoir su esthétiser son acte, comme Libérati, et en avoir fait une magnifique oeuvre d’art.
le portrait d’un Eichmann alcoolo, drogué, perdu dans ce monde, un poète maudit…
les voies de l’art sont parfois injustes.
Sade aurait su lui.
qui pourrait recopier ici les deux pages d’Angot « particulièrement abjectes » dans « Pourquoi le Brésil ?
qu’on puisse mesurer toute la portée de l’esthétique ?
On est dans la branlouille improductive, là, mes petits chéris ! Le branle est sec … faites entrer les nymphettes de CM2
garouste a préféré rester entre le baoaosse et le talmoude que faire des thunes a ny city..pasque l’art ça sert à des trucs..tu vois sergio..c’est l’art qui dvrait être en étranger..comme eumfré bogarte pris dans son matic avec galure..beau comme saint luc mieux que garouste
Faire de l’argent ou faire de l’art, il faut choisir comment perdre son temps.
Je n’ai pas compris pourquoi soudain vous vous êtes mis à converser de la mort d’Eichmann. Je me souviens que la philosophe Hannah Arendt parlait de « la banalité du mal ». J’ai vu le magnifique film de Margarethe Von Trotta Hannah Arendt.
Elle se demandait si le mal était radical ? Le mal…
Le procès d’Eichmann à Jérusalem fut un évènement majeur dans sa vie et dans sa pensée. Envoyée là-bas par le New Yorker sur sa demande. Elle le désirait, voulait savoir, voulait voir cet exécuteur responsable du massacre de milliers de juifs. L’homme était-il monstrueux comme ses actes ? Et elle vit, écouta cet homme misérablement ordinaire, sans autre désir que celui de faire carrière au sein du Reich, de devenir un parfait administrateur – son rempart -, incapable de penser. Elle ne le blanchit pas comme on l’a cru à l’époque mais le rendit terrifiant : le mal est extrême mais pas radical, ne possédant ni profondeur, ni dimension démoniaque, défiant la pensée, se propageant en rampant. Sa banalité….
Bien que juive, elle ne se rattachait à aucune religion. Sa liberté intellectuelle, la profondeur de sa pensée me fascinent encore.
bouguereau dit: 21 août 2015 à 18 h 06 min
c’est l’art qui dvrait être en étranger.
Mais il l’est ! C’est parce qu’on le complique… Et on passe cent vingt ans de sa vie à chercher ce qui est pas raccord ; c’est comme la lettre de Lacan on voit que ça ben non on passe à côté tel le bourrin qui fuit l’oxer ; faut dire ça en tient une couche un oxer… Surtout les doubles ! Enfin comme dit Haragon « le temps d’apprendre à vivre il est déjà trop tard », mais on s’en tape un peu, parce que c’est pas intéressant, d’apprendre à vivre… Le mieux c’est encore de jamais savoir !
Que peut-il donc y avoir
dans la vie du taulier,
quel pacte inavouable,
pour aimanter ainsi
la faune qui hante
le commentarium
de sa Rdl ?
Contaminablement.
Christiane, les rdéliens commentent en fait le cours d’Onfray d’hier. Onfray relayait l’opinion d’Harendt sur le procès d’Eichmann, à savoir que ce procès était un formidable déni à l’idée même de justice, puisque le verdict était rendu d’avance. Il faut savoir que, pour ce procès précisément, l’état d’Israël a rétabli la peine de mort, pour l’abolir ensuite…
C’était donc, pour Harendt et Onfray, une « parodie » de justice – la question de la peine de mort étant bien entendu centrale dans cette problématique : qu’est-ce qui autorise des êtres humains à décider de la mort d’autrui ?
…
Perso je regrette toujours, toujours, les exécutions, les morts comme celles des Kouachi – elles nous privent de procès (mais des procès en bonne et due forme, bien sûr, avec de vrais droits pour la défense) qui pourraient mettre en lumière les obscures tensions qui conduisent l’humanité à se renier elle-même, et je partage donc l’opinion d’Onfray et d’Harendt sur le procès Eichmann – même si, entendons-nous, je ne verse pas l’ombre de la plus minuscule goutte de larme sur le sort de cet individu…
Merci Clopine. Je n’ai pas du tout suivi ces conférences. Je ne comprenais donc pas pourquoi ce sujet avait été abordé.
Comme si Eichmann n’aurait pas bénéficié de vrais droits de la défense !!??
Hannah Arendt s’est complètement trompé sur Eichmann.
» Eva avait treize ans, j’en avais dix neuf, elle était mon aînée. Plus qu’un minotaure à la Garouste, on aurait dit une sirène des années 1950 dessinée par un peintre de foire. »
Garouste est à la mode même chez Liberati.
Soit dit en passant ne doit-on pas écrire « années cinquante » en lettres pleines et entières à moins de ne pas saisir une nuance.
Celle qui nous parlerait de la musique et de la chanson voire de la mode?
Ce qu’elle dit en dit plus long sur elle juive allemande qui n’arrive pas à comprendre que l’Allemagne en soit arrivée là, que sur Eichmann. Si vous lisez L’Ami retrouvé, de Fred Uhlmann, c’est la même stupeur qui domine. Les Juifs allemands étaient plus allemands que les Allemands, ils avaient quasiment perdu tout lien profond avec le Judaïsme. Jamais, comme le dit le père de Schwartz dans le roman de Fred, jamais ils n’auraient cru un seul instant que l’hitlérisme puisse détruire le peuple juif. Ils voyaient ça, comme toutes les autres générations d’avant, comme un mauvais moment à passer, sans plus. Et c’est sur ce terreau d’inconscience et d’innocence des Juifs que le bourreau a pu accomplir son œuvre. Les analyses d’Arendt sont à jeter à la poubelle, ça vaut pas un pet de lapin.
On sait aujourd’hui que Hannah Arendt s’est complètement trompé sur Eichmann, elle s’est laissée tout simplement abuser comme un bleu par son système de défense. Eichmann était comme tous les autres nazis, animé d’une farouche haine envers les Juifs.
si mon souvenir est bon, l’avocat d’Eichmann devait aussifaire un livre , pour se sentir payé de son travail
Il faut savoir que, pour ce procès précisément, l’état d’Israël a rétabli la peine de mort, pour l’abolir ensuite… (Clopine)
_________
C’est la moindre des choses pour les bourreaux comme Eichmann ! Le procès était nécessaire, la peine de mort irrécusable.
Un procès des frères Kouachi n’aurait pas apporté grand-chose ! Les gens comme les Kouachi n’ont rien dans le ciboulot ! Une espèce de marmelade déconfite prête à engendrer n’importe quelle horreur. Derrière les Kouachi, c’est le procès des médias qu’il faut faire qui distillent depuis trente ans à petites gouttes comme un supplice chinois la haine d’Israël ! Et tout le concensus mou par derrière encore comme Onfray et les braves corniauds comme Clopine pour leur prêter quelque crédit. Voilà ce que n’aurait jamais dit un procès Kouachi mais qui est néanmoins le fond des choses.
Le mal envers les Juifs est tout sauf banal ! On a fait fausse route dès le départ dans l’analyse. C’est très grave. On attend d’un penseur qu’il nous protège d’une certaine manière contre le mal par sa compréhension du mal. Et ce n’est absolument pas le cas avec Hannah Arendt. Elle nous a foutu dans la merde pour des générations !
et même vous Alba, vous serez passé à côté de la pensée d’Arendt, tout comme Jankélevitch et Misrahi qui avaient signé le manifeste « Arendt est-elle nazie ? » !!
Jasper avait dit à Arendt qu’elle était la Spinoza de son époque, la juive capable de penser la mise à mort des juifs d’Europe à la place des autres juifs, de penser la frustration et la déception d’avoir à juger un type comme Eichmann qui incarnait la non-pensée, le non-être, l’augustinienne Arendt elle, pensait que là où il y a de la responsabilité il y a de l’être, parce que la où il y a de l’être il y a de la liberté, ce procès pouvait être l’occasion de redonner de l’être à Eichmann, d’en refaire un individu libre, en un faisant un monstre on passait à côté, et tout le monde est passé à côté, c’est de ça qu’elle parlait Arendt avec sa banalité du mal, l’aporie de faire de Eichmann un monstre, une monstruosité qui échappe à la justice des hommes, et Eichmann dans son être-rouage y aura échappé, le problème est que pour ne pas considérer Eichmann comme un monstre il fallait une Spinoza, et ça ni Jankélévitch nu les autres ne l’ont compris.
Mais Eichmann savait très bien penser comme tout le monde enfin ! Il était en toute conscience antisémite.
Eichmann est bel et bien un vrai monstre, un type animé d’une haine réelle, froide, consciente envers les Juifs. C’était un monstre adm.inistra.tive. Pour comprendre ce genre de criminel de bureau, il faut remonter l’histoire allemande. Et l’antisémitisme allemand qui date de Luther, pas de Hitler !
j’ai écouté les questions du vendredi posées par les auditeurs à Onfray, c’est génial, il arrive à régler le conflit israélo arabe en 3 phrases où ils balancent des truismes dignes d’une conversation de café, pour ensuite passer à la rubrique « Onfray l’amour et vous » : c’est pour les intellos qui ne veulent pas s’abaisser à écouter Brigitte Lahaie sur RMC infos : Onfray c’est le Brigitte Lahaie de France Cul : de la sexualité de Kant à la sexualité de Nietzsche pour apprendre à gérer sa vie de couple…
« Widergänger dit: 21 août 2015 à 19 h 50 min
Eichmann est bel et bien un vrai monstre »
et bien voilà : vous tombez dans le panneau dénoncé par Arendt : désolé mais on ne peut pas juger un monstre.
pour le juger il aurait au contraire démontrer à quel point il était non pas un monstre mais un criminel, c’est à dire un type qui a fait le choix libre de tuer, ce que ne fait pas un monstre.
la banalité du mal n’était pas un constat d’Arendt c’était un postulat, mais ça, pour vous le faire comprendre ça va pas être évident.
@philosophie dans le boudoir dit: 21 août 2015 à 19 h 44 min
Elle écrivait, et cela me parait si juste et tellement effrayant :
« Le mal nous menace tous si nous n’y prenons garde. Les crimes contre l’humanité ont été souvent commis avec la complicité directe d’ honnêtes gens , obéissant aux ordres donnés sans les discuter, refusant de penser par eux-mêmes (…). L’homme de la masse, que Himmler organisa pour lui faire commettre les crimes massifs les plus monstrueux de l’Histoire, n’était autre que le bourgeois qui, dans les décombres de son univers, se souciait avant tout de sa sécurité personnelle. »
Quand vous avez dans une société un consensus qui vous dit que les Juifs sont des sous-hommes méprisables qui sont la cause de tout votre malheur, il devient banal de les persécuter et de les tuer. Ce n’en est pas moins une monstruosité.
C’est vous qui êtes incapable de comprendre ça !
le problème Alba c’est que l’Europe ne s’est pas arrêtée en 45, elle a continué le boulot, et elle le continue aujourd’hui en jouant le jeu de ceux qui pensent qu’Israël (donc les juifs) est le seul gros problème d’aujourd’hui, ils sont entrés dan le jeu des arabes qui eux avaient besoin de le penser pour oublier leur incapacité à entrer dans la modernité, mais ça les européens ne l’ont pas dit aux arabes, ils ne leur ont pas dit : votre seul problème ce n’est pas Israël, c’est vous, ils leur ont fait croire qu’en rayant Israël de la carte, comme par miracle tous leur problèmes seraient résolus, ce que européens savaient comme étant pertinemment faux, mais tant pis, cette fausseté n’entrait pas dans leur logique de continuer le boulot commencé en 1933 et que l’Eurpe n’avait pas eu l’occasion de terminer : les arabes sont la nouvelle aubaine de l’Europe pour finir de régler ce différent de 2000 ans d’histoire.
Vous avez une vision caricaturale des Arabes et des liens avec l’Europe.
La posture adoptée par Hanna Arendt au sujet d’Eichmann est sans doute discutable mais ne mérite pas les critiques malveillantes qui ont été formulées par certains commentateurs qui sont formulées ici
En effet son attitude avait eté critiquée à un double titre ,
On lui a reproché d’une part d’avoir soulevé l’ambigüité du rôle des Judenräte ;En cela on lui faisait un mauvais procès car on méconnaissait d’une part le caractère nuancé de son approche et d’autre part la pertinence d’une question qui méritait d’être posée et a laquelle il est difficile de répondre :Où placer le curseur de l’acceptable entre le responsable qui se suicide pour ne pas avoir à assumer une action inévitable mais qu’il sait concourir de fait à l’objectif de bourreaux et l’attitude du « marchand de Lodz » héros de la nouvelle de Rudnicki, qui veut croire qu’il protège ses ouailles en se lançant dans une collaboration zélée avec les maîtres du lieu et qui finit même par perdre de vue qu’il devient leur complice, sans éviter pour autant de devenir à terme leur victime ?
L’autre reproche adressé à Arendt vise le parti pris qui lui fait refuser au nom de la rigueur juridique l’orientation donnée à ce procès.
Ben Gourion,en effet a voulu faire de ce procès le grand vrai procès de la Shoah ,le Nürnberg des juifs , Et de fait il ne faut pas oublier que c’est un coup de force juridique fantastique que Ben Gourion à réalisé en imposant la localisation du procès en Israël, afin de lui donner sens en faisant juger ce criminel dans un pays qui n’existait pas quand les crimes ont été perpétrés mais dont il affirme ainsi que c’est la seule vraie nation des victimes ,d’où qu’elles viennent ,parce que le crime commis était un crime contre les juifs.
Mais pour elle il devait s’agir de juger un homme, de cerner sa part de responsabilité dans la machine destructrice dont il a été un rouage, et, dans cette perspective, de décrypter le cheminement personnel qui fait d’un homme ordinaire, dans le seul exercice de ses activités de fonctionnaire falot, la cheville ouvrière d’une entreprise à la cruauté démoniaque
C’est ce qui l’amène à s’interroger sur cette » banalité du mal », cette réalité qu’elle est peut-être la première à conceptualiser et qu’on retrouvera avec le « crime de bureau » dénoncé dans le procès Papon, ou chez les « hommes ordinaires » étudiés par Browning.
Le mémorial de la Shoah avait consacré au procès Eichmann une exposition très intéressante et très riche, qui retrace bien toutes les résistances, certaines très solides juridiquement, auxquelles Ben Gourion s’était heurté pour obtenir cette localisation du procès, et comment il en avait triomphé .
Pour l’anecdote, figurait dans cette exposition une lettre envoyée par Anna Arendt à des amis au début du procès ;et on peut sourire de ses préjugés de » Yekes » qui s’expriment dans cette lettre où, décrivant les intervenant de la Cour ,elle les classe par dignité et par appartenance : Au sommet les juges : des juifs allemands(des yekes comme elle) , au dessous l’ accusateur Hauser, Ashkénaz originaire du yddish land, un « polak »ordinaire donc, et tout en bas, pour assurer la logistique , (greffiers ,huissiers etc.. )la misérable piétaille séfarade!
Le mal, c’est plus facile à faire, que faire le bien : comment en vouloir à la masse connhe de choisir le plus facile.
J’ai choisi.
Je fais le maximum de mal. Et ça marche ! un régal…
christiane dit: 21 août 2015 à 19 h 56 min
oui le seul soucis d’Arendt était de démonstruociser le mal, des bourgeois, des « honnêtes gens », pas des monstres, des gens libres, qui avaient la liberté de choisir leurs actes, un monstre ne choisit pas, il est monstre par nature, la Shoah est tout sauf une monstruosité, c’est un mal réfléchi, organisé, construit, par des gens intelligents qui savaient ce qu’ils faisaient, mais comme le mal à cette échelle n’est pas « pensable », on se retranche derrière l’excuse de la monstruosité, l’homme n’est jamais un monstre, il reste un homme même quand il commet des actes monstrueux, c’est tout la démonstration d’Arendt mais même des types comme Jankélévitch n’ont pas voulu comprendre, et le problème est qu’en refusant de le comprendre on ne comprend pas la relation actuelle de l’Europe à Israël, c’est la même histoire qui se perpétue parce que antisémitisme ce n’est pas comme le nuage de Tchernobyl, un truc qui se serait arrêté comme par miracle en 1945, il suffit de lire tous les commentaires sur les internet, sur tous les blogs et les forums pour comprendre que cette même histoire dont parle Arendt se perpétue encore aujourd’hui sous nos yeux.
Ce que vous dites a autant de consistance que du vent ou qu’un vent…
corr : la Shoah est tout sauf une monstruosité commise pas des monstres.
le propos d’Arendt n’est en rien discutable.
Arendt pensait que la vérité n’est jamais l’aboutissement d’un processus, mais la vérité est le point de départ, en cela elle était bien plus juive que d’autres qui ont prétendu qu’elle ne l’était pas.
vous ne vous entendez pas sur la signification de monstre, monstrueux monstruosité la meme chose que lorsqu’on di « inhumain »
C’est pas ça. C’est simplement qu’il ne veut pas comprendre ce que je dis. Il pinaille et interprète dans le sens qui lui plaît ce que j’appelle « monstruosité ». Avec ce genre de personne, il est évidemment impossible de discuter. Mais c’est pas grave. Ici, rien n’est grave de toute façon. Mais c’est pour dire.
plein lcul d’aïchmane..j’essaie de me rapprocher de l’art..lassouline fait des efforts..lui
Je n’ai pas compris pourquoi soudain vous vous êtes mis à converser de la mort d’Eichmann
..et suis un developpement de 55 lignes et 30 post a tellement désirées a la keupu..serrez ces cuisses que diable!
l’antisémitisme allemand qui date de Luther
Et l’antisémitisme allemand qui date de Luther
c’est con les catho sont pas arrivé a lui faire la peau..ils lui auraient fait péter le bide à coup de beaujolais ce buveur de bière..tout vient de là..du coup hitler aurait fait le bougnat..un bon copain a sergio il seraient aller en terre sainte pénard prende des photos..le vin devrait être obligatoire épicémar
le sujet c’est je rappelle « des histoires de petites filles »..dans le hall de hustler flint avait fait écrire en gros « it’s just sex, relax »..calmos dracul..
les braves corniauds comme Clopine pour leur prêter quelque crédit. Voilà ce que n’aurait jamais dit un procès Kouachi mais qui est néanmoins le fond des choses
pfiou..clopine s’en tire..pour cette fois attation
Merci Clopine. Je n’ai pas du tout suivi ces conférences. Je ne comprenais donc pas pourquoi ce sujet avait été abordé
ha c’est de sa faute..putain au prochain couachi faudrait pas le rater dracul..le procés
philosophie dans le boudoir
Merci de votre très clair exposé de la pensée de Anna Harendt complété fort utilement par DHH.
Wivanguerre est tout sauf un philosophe et ça se lit!
Mais revenons au sujet si vous le voulez bien.
N’oubliez pas que Christine Angot s’est d’abord appelée Swchartz, le nom de sa mère avant d’être reconnue par son père : juive donc, philosophie dans le boudoir…
Eichman= Kouachi, mais où avez-vous vu ça, Clopine?
Et pour ce qui concerne les textes philosophiques ne vous contentez pas des commentaires d’ Onfray. Attaquez-vous vous même aux textes, décortiquez les, comme vous semblez le faire d’ ailleurs avec Proust.
Mais analyser pour la comprendre le développement conceptuel d’ une pensée c’ est fondamentalement différent que d’ analyser les sentiments d’ un personnage de roman ou sa disposition narrative.
« Ici, la note juste, c’est la bonne distance. »
Oui, mais pour cela, il ne faut pas se contenter d’un résumé de texte. » d’après Simon ».
Cela ne vous a pas gêné ce:
« (un faux nom, rien à voir avec Eugène) » ?
J’ai cru comprendre que Simon menait également son « enquête » sur internet.
Paresseux comme il est le résultat ne peut être qu’un flou artistique.
On a évité de peu un massacre à la Kalachnikov dans un TGV.
Le flou de Simon.
« Eva m’a souvent affirmé que ses origines plus russes que roumaines, juives peut-être – Ionesco est un faux nom- la rattachait au milieu des dresseurs de de chevaux et des trapézistes du cirque. Du côté du père fantôme d’ Eva, Nicolas, très jeune soldat des troupes d’élite d’ Himmler et, comme son ancien maître, imprégné de spiritisme, d’ésotérisme et de magie noire, c’est vers la Hongrie et les comtes Esterházy. que le généalogiste doit porter son enquête ».
On voit bien là que Simon connaît ses limites. Il suggère.
Simon carbure si bien que les « chroniqueurs pressés » qui y liront, qui en feront, etc, comme le billet se veut divinatoire, donc on est en droit de se demander si en plus de se faire amocher le portrait Eva n’aurait pas, en plus de sa marâtre, de la famille fautive.
Pour ceux qui suivent, l’origine de l’alias Ionesco c’est p.164 op.cit.
Concernant l’ami d’Eva, Louboutin, voilà une autre version que celle de la page 196, du Livre de Simon.
Juste pour comparer:
Christian Louboutin, le futur roi de l’escarpin, qui fait office de parapluie. Ils se sont rencontrés deux ans auparavant, à la galerie Loplop. «Elle avait 10 ans, j’en avais 13. Elle était très étrange, maquillée, un air mi-fée, mi-diable. On ne s’est pas parlé, mais longtemps regardé. On s’est tout de suite reconnu, quand on s’est recroisé au lycée Paul-Valéry.»
http://www.liberation.fr/culture/2010/07/22/eva-ionesco-tombee-des-nus_667609
revenir au sujet ? mais nous y sommes en plein dans le sujet : la banalité du mal, et sur l’esthétique comme moyen d’échapper à cette banalité, avec l’art le mal devient objet de fascination, voire de désir, Nabokov a su en jouer, envoyer Lolita à la figure d’une Amérique puritaine consistait en une forme de réflexion sur la beauté, une beauté qui rend inattaquable le sujet de l’oeuvre, la beauté est un sauf conduit, elle déplace les limites et efface les repères moraux, annihile les repères moraux (cf Kundera Testaments trahis), avec l’oeuvre de Libérati on entre dans un univers où la morale n’a pas plus sa place, toutes considération d’ordre moral serait malvenu, les nazis avaient compris ce pouvoir de l’esthétique, le nazisme accordait à l’esthétique une place importante, rendre beau ce qui est laid, d’ailleurs la beauté du nazisme continue de fasciner.
à 22 h 02 min
C’est cela oui, continue ton petit manège fachisant.
Alba je ne pinaille pas sur ce que vous appelez « monstruosité », je pinaille sur le fait qu’employer ce mot vous permet l’économie de penser cette monstruosité, c’est justement ce que voulait éviter Arendt avec sa « banalité du mal », qui est un concept qui ouvre des espaces plus vertigineux que l’emploi du mot « monstre » qui ne mène à rien.
ce n’est pas un manège fascisant, mais un mécanisme fascisant, un mécanisme qui fait appel à ce qui dans l’homme est fascisant, une forme de prédisposition fascisante naturelle de l’homme moderne, la même logique est employée dans des registres divers et vairés, mais la logique reste toujours la même, cette prédisposition naturelle est devenue la pierre de touche de nos sociétés dans lesquelles se conjuguent fascination et indifférence.
à 22 h 17 min
tu as fait psycho-socio, ça se sent, rien qu’à lire tes niaiseries.
Fin du lien précédent:
« Que veut Eva l’excentrique, aujourd’hui qu’elle commence le montage de son film ? «Soyons vraiment folle : du boulot, de l’argent, et pourquoi pas, un nouvel amour.» Et surtout : «Que mon producteur me loue une salle de montage. J’en ai marre de monter mon film chez moi. A l’aide !» »
On dirait que le malin l’a exaucée, nan ?
la vie dans les bois dit: 21 août 2015 à 21 h 46 min
d’ailleurs vous-même citez des extraits sans trop bien comprendre le sens de ces extraits, l’essence fascisante réside dans cette perte de sens, l’emploi d’arguments comme les lieux ou la généalogie capte l’attention du lecteur, cette captation s’effectue au détriment de la perte du sens, on pourrait penser qu’il ne s’agit là que de kitsch, mais en vérité c’est le procédé même de l’artifice fascisant, et si notre époque se réfugie dans ce genre de texte c’est bien parce qu’elle recherche du fascisant, un besoin de nourrir son existence d’une substance proto fascisante.
à 22 h 24 min
tu m’excuseras, je vais me faire une tisane, j’ai eu une journée harassante, presque unique dans une vie; elle me fera bien mieux dormir que ta salade.
« la vie dans les bois dit: 21 août 2015 à 22 h 20 min
à 22 h 17 min
tu as fait psycho-socio, ça se sent, rien qu’à lire tes niaiseries. »
oui c’est les deux à la fois, psychologique et sociologique, les deux étant indissociables.
comme dans « moins que zéro » de Bret Easton Ellis, psychologique et sociologique, tout cela pourrait se passer dans la banlieue de Los Angeles, ou David Cronenberg, « Maps to the Stars », psychologie et sociologique, il y en a pour tous les publics, du plus vulgaire au plus raffiné, nous avons tous besoin de savoir qu’il reste quelque chose de fascisant de ce monde.
la vie dans les bois dit: 21 août 2015 à 22 h 27 min
d’accord, fais toi une tisane et reviens la boire devant ton écran, toi tu es peut-être épuisée mais le sujet non, nous ne l’avons pas encore épuisé, tu dois me dire dans quelle mesure Eva incarne une représentation religieuse de notre monde, nous n’avons pas encore épuisé le sens de cette histoire, après la psychologie et la sociologie nous allons maintenant nous pencher sur l’aspect économique, le fascisant de notre économie libérale, pour cela c’est facile, il faut juste relire attentivement l’article de Monsieur Assouline est trouver les indices d’une économie libérale fascisante, tout y est il suffit de bien lire.
tu prends quoi comme tisane ? camomille ? verveine menthe ? j’ai une super bonne herbe à infuser, je la cultive moi-même.
Eichmann est bel et bien un vrai monstre (Widergänger)
» Chaque homme porte la forme entière de l’humaine condition » (Montaigne)
Clopine a très opportunément rappelé que l’Etat d’Israël, qui s’était honoré en abolissant la peine de mort, l’a rétablie pour le seul Eichmann, pour l’abolir à nouveau après sa condamnation à mort. Quel sens donner à cette étrange procédure ? Si l’on rétablit la peine de mort pour le seul Eichmann alors que, pour tous les autres hommes, elle est abolie, c’est qu’Eichmann est un monstre, donc qu’il n’est pas un homme. Un sous-homme, en quelque sorte. Israël entre ainsi dans une logique qui était celle des nazis, pour qui les Juifs, n’étant pas des hommes à part entière, ne méritaient pas de jouir des droits reconnus aux « vrais » hommes.
Le problème est que, Juifs ou pas, et comme nous l’a enseigné Montaigne, nous sommes tous Adolf Eichmann. Aucun homme n’est un monstre, ou tous le sont.
…
…Non, faut pas pousser,!…avec un livre pareil,!…du genre » Qui à tué Marilyn Monroe « ( Norma Jean Mortensen ),!…
…
…ou est le crime,…une culotte,…bleu-marine Psy-Inquisiteurs,!…petit-bateau faut pas pousser la vierge suédoise par elle-même,!…la voie est libre,!…sur le marché aux pucelages,!…suivants,!…
…
…tout le système à disjonctions des projections des autres à soi-même,!…et l’inverse,!…rien ne va plus,!…un Banco,!…de trop,!…
…
…de toute façons,…question » beauté fatale « ,…on est loin de voir son Gulliver se prendre pour la tour Eiffel,!…of course,!…etc,!…
…
Bon on s’est encore installé à quatre mille dans le Gaudouinemeillère mais c’est normal, Lolita elle est moins sexy qu’oncle Wolf devant les regards enamourés de l’Histoire… Ca c’est un gars qu’aura eu une sacrée carrière, finalement…
« tu prends quoi comme tisane ? »
tu vas avoir du mal à t’en faire une idea.
http://www.groupeorset.fr/la-tisane-du-guide-groupe-orset.html
Giovanni Sant’Angelo dit: 21 août 2015 à 22 h 46 min
Gulliver se prendre pour la tour Eiffel
Ca dépend ! Les petites tours Eiffel qu’on met sur la télévision… Avec de la neige qui tombe dessus ! Mais le problème c’est que même en vrai la tour Eiffel elle fait même pas un étage d’un HLM de Dubaï… Qui disparaissent dans les nuages ! Ca sort absolument de l’atmosphère ceux du haut ils respirent que dalle… Comme il faut six mois par l’escalier pour arriver en bas…
Les tisanes, les tisanes… Quand on n’a que ça ! Mais enfin si par hasard il reste…
à 22 h 40 min
si je dois te dire quelque chose de religieux à propos de l’économie ultra-libérale, compte-tenu de l’actualité, alors le mal, ce n’était pas (que) du cinéma.
http://atouchofsin.com/
…
…@,…Sergio,!…à 23 h 21 min,…
…
…Gulliver se prendre pour la tour Eiffel,!…
…
…Oui,!…je me suis remis à un jeux, Just For Gamers,…pour perdre mon temps et mes forces à rien faire,!…un choix pour ne rien produire » Express « ,!…en qualité,!…
…
…Payez les Artistes, et concevoir des commandes,…pour un niveau plus démocratique des réserves d’Arts,…en Europe,!…lugubre d’obscurantistes,!…
…
…aucune créativité, par rapport déjà au seul Picasso,!…du béton, du béton et ferraillage,!…
…
…quoi de neuf Doc,!…
…
…refaire du mauvais, en plus mieux,!…aux guides des promesses ou sans illusions de vivre,…son Europe,…jeter en pâture des dollars aux vents d’un système surréaliste de copinage tacite des ordres nouveaux en boites,!…
…
…la réalité pour faire son beurre de fortune,!…les H.L.M.,…dans un éclair au chocolat,!…pour Gulliver,!…
…etc,!…Ollé,!…suivant,…
…
…
…je peux penser,!…à nos lobbying de Bruxelles,!…d’une Europe sobre et radin,…anti – Artistes,!…dans tous les domaines des » Arts « ,…
…comme pour nos dirigeants de la seule comptabilité, à voir les arts , comme la peste,!…ou quelque chose d’approximatif très proche,!…
…les chefs d’états » artistes « ,!…en promesses perpétuellement non-tenues,!…Ah,!Ah,!…à la guillotine donc,!…la voie toute tracée de nos gardes européens endoctrinés ,!…lèche-culs du pouvoir,…pour un navet d’€uro, en plus,…la tête en bordélique du matin au soir,!…
…
…ou est l’art, dans votre cul,!…Ah,!Ah,!…à Cobra des Warhol C° Trust,…etc,…un miroir sur fond de Water – Closets un plus,!…etc,…Ollé,!…
…
Aucun homme n’est un monstre, ou tous le sont.
—
Taille unique. Pas une tête qui dépasse. L’amour du clone, par le clown.
On est en guerre. Contre les fous de dieu. Des milliers de kalachnikov aux mains de milliers de cinglés prêts à buter des trains entiers de voyageurs coupables d’innocence …
Très Grand Vide politique, mes chers petits chéris !
Tout va bien ! on parle des couches culottées de la famille Ionesco … voire de poésie mouderne … de recherche proustifondante, rassie à chillier ….
Fascinant ! ou plutôt fascisant comme dit l’autre crétin enfermé dans son boudoir mental.
Il va de soi que l’illustration choisie par Maître Passou, la jeune garce Eva, pétée, au contact de la marionnette Pacadis, suicidaire, est prémonitoire de nos temps actuels : ça sent la fiente Palace des années 1970. Vieille pourriture.
Question odeurs, nous en sommes au même point avec les marionnettes Montebourg et Varoufakis dansant la tarentelle des fous devant un public amoureux du rêve à fleurs : ça va sentir la rose des années 2015.
Pour l’admiration sincère, l’adresser à la formation militaire des US Marines, au courage de ces Ricains blessés, serait du plus mauvais goût ! On est sur un blog littéraire, mordiou, on a de la pudeur non-atlantique …
Vive Marc-Édouard Nabe ! Et m.o.r.t aux cons !
allons bon ça prétend faire dans autre chose que le puant maintenant ? faudrait penser à changer plus souvent
Marcel Zannini était sympathique à l’instrument, son fils Marc Edouard Nabe a des progrès à faire pour l’être … et mort aux cohns, cela peut vite devenir suicidaire.
Vivre ensemble ?
Oui !
Mais soyons prudents : armés !
« l’autre crétin enfermé dans son boudoir mental. »
ça cogite ferme le boudoir mental à pq pour sauver le monde
MA VIE EN RAFALES de Mikhaïl Kalachnikov
« Le nom russe le plus souvent prononcé sur les cinq continents n’est pas Lénine, Staline ou Gorbatchev, mais bien Kalachnikov. Et pour cause. 80 millions de Kalachnikovs circulent dans le monde entier. L’homme, âgé aujourd’hui de 83 ans, qui a inventé le fameux fusil d’assaut AK-47, raconte sa vie pour la première fois : la déportation encore enfant avec sa famille, la guerre dans les chars, l’invention de l’arme la plus célèbre du monde, la vie sous Staline, Khrouchtchev, Brejnev, Gorbatchev, Eltsine… Un destin exceptionnel, terriblement russe. »
Ce livre de souvenirs mérite le Goncourt de l’Armement.
Tirons les conclusions de cette affaire de terrorisme qui se termine bien, en attendant celles qui se termineront mal.
Toute personne portant une arme mortelle devra être abattue sur le champ :
– AK47 en état de marche, à portée de main
– porteur de scie sauteuse propre à décapiter l’incroyant élevé dans une foi hérétique
– cuisinier armé de couteaux à lames larges
– bricoleurs munis de tournevis pointus et affutés
– vieillards équipés de dentiers acérés et coupants, propices à la morsure létale
et, enfin, les porteurs de l’arme la plus redoutable, la plus criminelle, la plus terrible car largement répendue :
– tout adulte portant une alliance
pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame! pas d’amalgame!
Je dirais même plus, pas d’amalgame!
franzen: and partly a reaction against what he calls the “totalitarianism” of online culture, wherein retribution by the mob can be vast, swift and violently misinformed.
:
violently misinformed
Par les medias de « référence » c’est encore plus regrettable…
suation petites filles, les hommes voient dans les jeunes filles les mères à venir, et dans les femmes mures, toutes, des petites filles en mal de protecteurs
liberati a du avoir un sacré plaisir à écrire Eva et même au procès
le PQ attardé et planqué se démène, sa nuisance est toujours perceptible, patience, on l’aura
liberati a du avoir un sacré plaisir
Et vous tenez à trimbaler des fantasmes hors de votre vie. Une manière comme une autre de supprimer toute chance de crédibilité à ce que l’on écrit.
J’ai fait cette nuit un cauchemar épouvantable. Un Adolf Eichmann modèle réduit (entre six et huit ans), qui ressemblait vaguement à mon petit-fils, jouait avec un playmobil en forme de cha
je ne tiens à rien du tout dans l’ordre des fantasmes mais les miens ne sont pas à partager.
arendt a pris la peine d’écrire une lettre privée dans laquelle elle se déclarait une petite juive(à scholem)
« Zoon dit: 21 août 2015 à 22 h 40 min
nous sommes tous Adolf Eichmann. »
mais il y en a qui le sont plus que d’autres : toi…
Zoon dit: 22 août 2015 à 9 h 59 min
« J’ai fait cette nuit un cauchemar épouvantable. Un Adolf Eichmann modèle réduit (entre six et huit ans), qui ressemblait vaguement à mon petit-fils, jouait avec un playmobil en forme de cha »
meau dans le désert ?
tu as dû confondre avec ton grand père pro nazi.
pas d’inquiétudes à avoir : c’est le mécanisme normal du rêve.
J’ai fait cette nuit un cauchemar épouvantable. Un Adolf Eichmann modèle réduit (entre six et huit ans), qui ressemblait vaguement à mon petit-fils, jouait avec un playmobil en forme de chambre à gaz où il introduisait des figurines portant dans le dos des noms — Zemmour, Misrahi, Finkielkraut, BHL — d’autres moins connus — Alba, Bloom –. puis, après avoir refermé les portes, il introduisait par la fente adéquate le fatal baril. » J’en ai tué mille d’un coup ! » me dit-il de l’air espiègle qu’arbore le malin petit tailleur dans le conte bien connu. « Petit monstre », lui fis-je, en lui pinçant affectueusement la joue ». »Mais j’y pense, continuai-je, je n’ai pas vu Assouline. A ce moment, venant de l’empyrée, une voix tonitruante au fort accent germanique, m’apostropha en ces termes : « Tu liras et commenteras les billets insanes de ce pignouf jusqu’à la fin des temps, ce sera ta punition, infâme semi y…! » Je me réveillai en sursaut, la sueur au front. Penché sur moi, le beau visage de ma femme me considérait avec tendresse. « Ton petit déjeuner t’attend, mon petit Juif, me dit-elle en me flattant d’une main discrète un appendice intime que seule, en principe, elle est habilitée à toucher. « Quand même, me disais-je, une réduction d’Auschwitz en playmobil (entre 4 et 11 ans) serait peut-être une idée commercialement porteuse. Mais peut-être, au point où j’en suis, devrais-je consulter… Lacan, par exemple. C’est alors que, descendue de l’empyrée, une voix de stentor au fort acent germanique m’apostropha : « Il est mort, pauvre douille ! va te faire consulter chez les Grecs. Ils font des prix. »
…ou est l’art, dans votre cul,!…Ah,!Ah,!…à Cobra des Warhol C° Trust,…etc,…un miroir sur fond de Water – Closets un plus,! G.S.A.3h10
C’ est ce qui précisément est montré dans le film de Eva Ionesco « My little princess » que j’ ai visionné sur le net à l’ occasion hier au soir.
Film qui n’est pas une réussite mais où l’ on voit le peintre Corneille jouer le maquereau artistique avec les photos du trouble relationnel.
Mort, il ne peut même pas se défendre?
L’ art serait-ce une totale prostitution ( Baudelaire)?
Un travestissement de la vie?
Zoon dit: 22 août 2015 à 10 h 12 min
mon pauvre, pour la schizophrénie consulter les grecs ou Lacan ne sert absolument à rien, un seul remède : le lithium.
Vous êtes tous des lourdauds qui n’ont rien compris : viva la muerte !
« grand Bal » Magic Rdl » dit: 22 août 2015 à 10 h 19 min
L’ art serait-ce une totale prostitution ( Baudelaire)?
Un travestissement de la vie? »
non, c’est une affaire de « ça » et de « surmoi », un certain art transgressif s’adresse essentiellement à des personnes qui n’osent pas traverser la route en dehors des passages pour piétons, d’où la fascination de certains pour des types comme Sade ou Libérati.
rien n’est plus entravant que se sentir obliger de traverser la route sur les passages piétons, d’où leur besoin de se créer ce nouveau Panthéon où sont rangées ces oeuvres d’art transgressives.
ces artistes seraient déçus d’apprendre qu’ils sont adorés par des gens qui n’osent pas traverser les routes en dehors des passages piétons.
Libérati ne s’en doutait pas, mais Nabokov le savait.
Le crétin enfermé jusqu’alors dans son boudoir mental vient d’être transféré, sur ordre du médecin-chef de la RdL, dans une guérite neuronale chimique …
Le sauve raton ?
ces artistes seraient déçus d’apprendre qu’ils sont adorés par des gens qui n’osent pas traverser les routes en dehors des passages piétons.
Mais ils le savent pertinemment.
La transgression dans les revues style LUI, etc… ( Beigbeder grand copain et éditeur de l’ un des cités)c’ est passer au vert piéton pour les voitures et faire un dérisoire doigt d’ honneur aux automobilistes qui maîtrisent leur engin, eux!
c’est passer pour le piéton au vert voiture…
Begbeider transgressif ? ah bon.
l’esprit Canal ?
n’empêche qu’il n’est pas mauvais, il a réussi à convaincre Adèle van Reeth d’accepter son offre de faire des photos pour Lui, dans le numéro de décembre un spécial Noël.
Il me semble judicieux de faire Chevalier de la Légion d’Honneur les personnes qui sont intervenues pour neutraliser le terroriste. La Légion d’Honneur ne devrait d’ailleurs compter dans ses membres que ce genre de personnes, ainsi que les militaires ayant combattu et les grands artistes ou chercheurs qui ont fait rayonner la France à l’Étranger.
Une réforme serait indispensable, quel Président de la République décidera enfin de la lancer ?
Aujourd’hui 75 % des titulaires de cette décoration en sont indigne.
Aucune envie d’écrire qui je suis pour faire plaisir à personne…
(14 années de harcèlement a priori c’est beaucoup, mais bon…)
mais non ! il ne s’agit pas de Begbeider mais de l’artiste pédophile.
artiste pédophile : l’association des deux s’adresse à celui qui n’ose traverser la route en dehors du passage pour piétons.
relisez donc l’article de Monsieur Assouline, l’homme est un type généreux, une soeur Thérésa, un Christ ressuscité d’entre les morts, une âme charitable.
ensuite il y a le monde réel, la drogue, la déchéance, l’humiliation, les licenciements, les sans domiciles fixes, la misère, le malheur…
c’est là que l’art arrive : l’art purificateur, un art qui délivre l’homme de tous ses péchés, l’art qui seul peut sauver l’homme du mal.
le même qui dans d’autres circonstances serait condamné par la société est sauvé par cette même société humaine, parce que celui qui n’ose traverser les routes en dehors des passages piétons éprouve ce besoin de sauver les hommes pour se sauver lui-même : ne pas oser traverser les routes en dehors des passages pour piétons ne suffit pas, c’est là un geste trivial, imposé par les des lois débiles et sans valeur.
et voilà comment tout ceci fonctionne, c’est bête comme chou, mais c’est humain, les voies de l’humanisation sont (contrairement à Eva) parfois impénétrables.
d’ailleurs tous les pères vous le diront : tous les pères peuvent faire de leur filles une exhibitionniste et une prostitué, être père c’est avant out aller à l’encontre de ce désir naturel de l’enfant.
ce que je suis/serais
ce que dans des conditions inhumaines je n’ai aucune envie de revendiquer, quelle horreur, assez vu d’heureux de ce genre…
Et ça y est, encore les vieux cons ne pouvant pas parler cul sans parler fric… les pauvres…
« Les yeux fatigués dit: 20 août 2015 à 9 h 14 min
Comment peut-on s’y prendre, pour demander à ce qu’une erreur soit corrigée ?
Je pense aux assertions de Michel Onfray sur Jean Giono (« le pacifisme l’a conduit à fricoter avec Vichy »), vendredi dernier.
Je voudrais faire jouer un « droit de réponse » – mais pour cela, je présume qu’il faut être autorisée (d’ailleurs, par qui ?) et je ne le suis pas…
Mais cette « erreur » (je ne crois que cela en soit une, je crois que c’est délibéré de la part d’Onfray, parce que ce dernier laisse entendre qu’il nous faudra, un jour ou l’autre, entrer « rééllement » en guerre, et du coup il justifie sans arrêt les « belliqueux » par rapport aux pacifistes, ainsi Misrahi cette semaine)cette erreur, dis-je, me procure la même sensation désagréable qu’une dent qui commence à être douloureuse. On n’y pense pas, et puis, il suffit d’un mouvement de langue et zwwwipppp, la douleur fuse.
Pareil pour Giono : je pourrais m’en fiche mais… Non. Voir cet écrivain calomnié de la sorte, non, ce n’est pas possible… »
il existe qu’un seul moyen pour soigner ces maux : le lithium !
LEGION D’HONNEUR
Il faut l’attribuer aux deux Américains qui ont maitrisé au « péril de leur vie » le demeuré à l’AK47, le Marocain du Thalys !
Ils seront en bonne compagnie :
– Mimi Mathy
– Jack Lang,
– Arnold Schwarzenegger
– Stone et Charden
– Salma Hayek
– etc, etc …
En France, le ridicule ne tue plus depuis Sarko et Petit-Bedon-Casqué. Cependant, la nuit, on entend le bruit de Napoleone Buonaparte tournant en vrille de désespoir dans son coffrage.
Il avait créé le sex-toy honorable, ce hochet, pour les « méritants » civils et militaires …
Conseil aux jeunes filles: ne jamais considérer autrement que comme une m.rde qui n’assume pas ce qu’il vous a fait ou continue à le faire.
En conséquence: je sors
830
commentaires