de Pierre Assouline

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La République des livres
Simon Liberati, son cœur mis à nu

Simon Liberati, son cœur mis à nu

Le rituel est désormais bien rodé : les romans de la rentrée se retrouvent en librairie dès le lendemain du 15 août. Alors, par qui commencer à l’issue d’un été de lectures ? Au hasard Eva (278 pages, 19,50 euros, Stock) de Simon Liberati. Cela tombe bien, c’est un des plus réussis. Et pourtant…

Pourtant, il n’avait rien pour me plaire. Je l’avoue, je craignais un récit dandy en diable, parisien made in Castel, people by night, snobisme germanopratin à tous les étages, l’itinéraire du Palace aux Bains Douches. De quoi fuir. Surtout que de précédentes lectures de livres et d’interviews du même auteur m’avaient laissé le souvenir d’un écrivain cultivé qui écrivait des romans cultivés. L’incipit d’Eva fait d’ailleurs craindre le pire avec le décorticage d’une citation du Baladin du monde occidental de Synge. Mais dès la deuxième page, on comprend que c’est une provocation.

Et on s’embarque dans la confession d’un narrateur/auteur, passionné de littérature et de langue, qui se trouve être le compagnon, l’amant, le mari et le pygmalion de l’ancienne nymphette kitsch iconique des années 70/80, Eva Ionesco (1965). Rien ne nous est épargné de sa descente aux enfers dans la pédopornographie organisée avec elle et autour d’elle par sa mère névrosée et perverse, la photographe Irina Ionesco (un faux nom, rien à voir avec Eugène), les deux formant un couple d’artistes à scandale mais dans lequel seul le modèle supporte le poids du scandale.

Son portrait de déjantée perfusée d’un cocktail d’alcool, de médicaments et d’héroïne, est placé sous le signe de la licorne, car ainsi la voit-il en raison de son profil au nez mutin et relevé. En la livrant aux pornographes, sa mère en faisait une cochonne ; elle-même se vit en Little Princess, titre de son film autobiographique ;  lui en fait un ange. Il se dit convaincu que si elle n’avait pas été confiée à la DDASS, et donc éloignée de sa mère, si elle n’avait pas obtenu une majorité anticipée à seize ans, elle serait morte. L’arme du crime : un Nikon F.Eva_Ionesco_2

La grande erreur d’Irina Ionesco, qui invalide aujourd’hui son système de défense, c’est, d’après Liberati, d’avoir prêté, loué et prostitué sa fille à des pornographes. On comprend qu’Eva en veuille aux amis de sa mère, y compris les plus nobles, entendez : les littéraires, Mandiargues et Robbe Grillet par exemple, ce dernier ayant écrit en préface au livre d’Irina Ionesco Temple aux miroirs (Seghers, 1977) :

« Si elle n’est pas sage, on l’enfermera dans l’armoire aux poupées mortes ».

Le classicisme de l’écriture appliquée à la modernité du sujet est sans hiatus. C’est fin, intelligent, ciselé (mais pour que sa détestation du jargon commercial du type « je reviens vers toi » soit totale, il devrait s’interdire un « investiguer » ). Son sens du détail, le rythme même de sa phrase, sont nourris de ce que la fin de notre XIXème siècle littéraire a laissé de meilleur dans l’ordre de l’esthétique romantique. Au détour de telle ou telle page, on en perçoit de précieux échos. Cela m’a rappelé le roman de Jean-Jacques Schuhl par l’esprit et la facture. La Ionesco est sa Caven. D’ailleurs il le cite. Les fantômes de Proust et de Nerval sont régulièrement évoqués mais de manière un peu trop appuyée (et on se demande bien pourquoi l’éditeur juge bon, dans son argumentaire, de convoquer la figure énigmatique de Nadja qui n’a rien à y faire).

Le reste, c’est à dire l’essentiel, est sombre et étincelant. Ici, la note juste, c’est la bonne distance. Liberati a réussi à se situer par rapport au réel et à s’y tenir sans dévier. Pas de vulgarité, pas de complaisance, pas de voyeurisme. Pour dire les blessures du corps impubère et dénudé de sa minotaure-enfant outrageusement fardée en femme, l’illusionniste se met lui-même à nu ; alors, ce n’est pas seulement elle mais le couple qu’il forme avec elle qui en devient pathétique. Tout tient dans le regard qu’il porte sur son regard à elle :

« le plus fort appel de l’au-delà que j’aie jamais reçu ».

De cette histoire vraie, il n’a pas fait une biographie romancée ; plein de l’ambition d’écrire une Vie au sens romain du terme, conscient qu’Eva avait elle-même fait de son existence une performance d’artiste dès l’âge de six ans, il a entrepris un véritable roman noir qui atteint la puissance d’évocation d’une allégorie, celle d’une adolescence transformée en grand sabbat nocturne ponctué de tentatives de suicide, d’internement en hôpital psychiatrique, de cures de désintoxication aux amphétamines.

irina afpQu’on ne s’y trompe pas. Liberati ne fait pas dans le scandale et le sulfureux. Rien à voir non plus avec la magnifique Lolita. On s’en doute, bien des chroniqueurs pressés rapprocheront l’héroïne de Liberati de la créature de Nabokov ; et, se faufilant dans l’hommage subliminal à Aragon, ils y liront peut-être « Le con d’Eva » ou en feront une histoire de cul, ce qui serait le pire des malentendus. A travers le portrait d’une époque et l’histoire d’une passion amoureuse, c’est aussi une méditation sur les apparences, les identités troubles, le dérèglement des sens, la déchéance annoncée, le désespoir.

On ne fera certainement pas l’économie d’une polémique sur le décalage entre la morale des années 80 où les photos de la jeune Eva, petite extravagante à l’autorité de reine, aux joies barbares, au caractère abrupt, au penchant pour l’irrationnel, fleurissaient dans les magazines branchés (Zoom) ou pas (Der Spiegel) et celle de notre époque où elles n’auraient aucune « chance » d’être publiées. Les nymphettes de John Currin (1962) sont bien inoffensives à côté des fillettes de Balthus (1908).

Eva a été involontairement lancé il y a quelques semaines déjà par Irina Ionesco. La mère a en effet intenté un procès à la fille et à son mari/auteur pour avoir révélé des informations sur sa santé, son goût du haschich, ses pratiques sexuelles, son rapport à l’argent et surtout sa propre naissance incestueuse. Elle exigeait la suppression de plusieurs passages. Le tribunal l’a envoyé paître, jugeant assez déplacé que celle qui avait ouvert au public les cuisses de sa fille de 11 ans invoque des violations de sa propre vie privée. Cela dit, on conçoit qu’Irina n’ait pas goûté cette confidence d’Eva sur elle rapportée par l’auteur : « Quand elle mourra je lui souhaite d’être enculée par le diable ». C’est manquer de reconnaissance vis à vis d’une génitrice qui, d’après Liberati, lui a appris « le mépris des lois, le vol à l’étalage, la haute estime de l’art, la technique du scandale, la drogue et quelques durs principes de bordel concernant les hommes »…

Parfois, je me suis demandé si Simon Liberati était fiable dans ses portraits bien qu’il ne prétende pas écrire un témoignage ou un document. Et j’ai eu la surprise de tomber sur trois pages qui me concernaient personnellement si je puis dire, et qui m’ont énormément ému : il y décrit les derniers mois de « Jany N. » qu’il qualifie à tort de psychanalyste (il était psychiatre), un homme remarquable et autodestructeur, bousillé par l’alcool, les drogues dures et un mode de vie infernal, d’une disponibilité totale et d’un dévouement absolu vis à vis de ses malades. J’avais oublié qu’il soignait également Eva Ionesco, laquelle l’a accompagné à son tour jusqu’au bout en l’aidant à soigner les autres ! Il était l’un de mes plus vieux amis. Je lui ai dédié Etat limite parce que mon roman est paru peu après sa mort et qu’il était lui-même borderline en toutes choses. Lorsque j’ai prononcé son éloge funèbre, j’aurais volontiers cité des passages du livre de Simon Liberati si il avait été publié à l’époque. Ceux où est évoqué en des termes si justes sa lumineuse générosité.

 (« Eva Ionesco & Alain Pacadis – Grand Bal « Magic City » au Palace 12 avril 1978″, photo Philippe Heurtault ; « Eva Ionesco aujourd’hui » photo Afp ; « Irina Ionesco » photo Afp)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

830 Réponses pour Simon Liberati, son cœur mis à nu

christiane dit: à

W. 20 août 2015 à 2 h 44
Ayant refermé le livre hier, vous lisant ce matin, je sens un écart entre le livre et la perception que vous en avez à partir des extraits livrés ici. Ce n’est jamais une bonne idée, ces extraits car le lecteur les puise dans une lecture continue qui leur donne sens, ce qui manque à ceux qui n’ont pas lu le livre. Bien sûr on peut se dire que le billet de P.Assouline est l’amorce d’une longue présentation des romans de la rentrée mais il me semble que ce livre aurait retenu son attention malgré ce devoir qu’il s’impose chaque année.
A nouveau, je ressens ce livre comme livrant un moment de l’histoire d’une vie, celle de l’homme que l’on trouve dans ses pages et qui s’interroge sur cette rencontre revenue dans sa vie. Je ne suis pas certaine qu’on puisse parler de révélation, de grâce, d’amour, de rédemption comme cela a été dit ici et là. Il a parfois des réactions d’entomologiste face à cette femme très borderline. Je sens, à lire les nombreuses évocations de sa vie d’avant, de ses lectures, de ses rencontres que ce qu’il a à dire va bien au-delà de la « biographie » de cette femme – dont l’accroche est l’enfance piétinée par une mère qui se révéla scandaleusement perverse. Et la voix de cet homme quand elle se laisse entendre est à mille lieues de ce miroir aux alouettes. Il pourrait vivre loin des femmes, de Paris et de son écume people. Sa pâte d’écriture est vraiment intéressante. Un jour, risquez-y un œil…

Et même si ce n’est pas une bonne idée, quelques derniers fragments :
« Ces instants, cette heure d’une trivialité éclatante (…) qui trouvait écho dans d’autres souvenirs, déjà très anciens, m’avaient donné le sentiment d’avoir retrouvé enfin cette forme de légèreté propice à l’alliage de deux êtres. C’était comme si Eva m’avait rapproché d’Eva5…
Et là encore je n’étais pas complet, car je m’acharnais à séduire l’autre, à l’accaparer (…). Aussitôt que je me retrouvais en public confronté à d’autres qui pouvaient avoir des liens ou des connivences avec l’élue, je me refermais dans une sauvagerie jalouse, hésitant entre le silence et les apartés indélicats, donnant dans ce travers que les mémorialistes du dix-huitième siècle, Laclos ou Mme de Boigne (…) moquent. Mes dix ans d’excès, la liberté de me répandre m’ont dépouillé de ce ridicule.(…) L’écriture d’Eva, ce travail d’élaboration d’une figure romanesque à partir d’une figure vivante que j’avais d’abord élaborée comme un personnage romanesque avant de la retrouver en réalité, me débarrassait de cette impression désagréable qui me prenait naguère lorsque l’objet de mes préoccupations me paraissait s’échapper de mon influence. »

Merteuil et Valmont réunis en seul homme !
« Le jeu dura plus que je n’avais pensé. Le diable me tentait, & je succombai au désir d’aller consoler l’impatient prisonnier. Je m’acheminais ainsi à ma perte, quand je réfléchis qu’une fois rendue tout à fait, je n’aurais plus, sur lui, l’empire de le tenir dans le costume de décence nécessaire à mes projets. J’eus la force de résister. Je rebroussai chemin, & revins, non sans humeur, reprendre place à ce jeu éternel.  »
( Lettre LXXXV – La Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont)

Widergänger dit: à

Je suis d’accord avec Bloom. Ce qui me frappe dans les textes de Nabokov, c’est les jeux de mots, la musique de la phrase, le style en un mot. C’est ça qui donne le sentiment de réalité.

Cette volonté de non-style chez S Liberati me fatigue et décourage la lecture. Là, on l’impression de se retrouver dans une no life, un néant sans visage humain.

Zoon dit: à

Guidée par un comparse, l’innommable et délicieuse coquine s’achemine vers le lieu où sera mis à mal, pour la énième fois ce qui lui reste de vertu,d’illusion et d’innocence enfantine (???)

Dans toute photographie, le hors-champ, c’est l’espace où s’ébat en toute liberté l’imaginaire du spectateur. Encore faut-il que le photographe sache le guider vers lui.

Les yeux fatigués dit: à

Comment peut-on s’y prendre, pour demander à ce qu’une erreur soit corrigée ?

Je pense aux assertions de Michel Onfray sur Jean Giono (« le pacifisme l’a conduit à fricoter avec Vichy »), vendredi dernier.

Je voudrais faire jouer un « droit de réponse » – mais pour cela, je présume qu’il faut être autorisée (d’ailleurs, par qui ?) et je ne le suis pas…

Mais cette « erreur » (je ne crois que cela en soit une, je crois que c’est délibéré de la part d’Onfray, parce que ce dernier laisse entendre qu’il nous faudra, un jour ou l’autre, entrer « rééllement » en guerre, et du coup il justifie sans arrêt les « belliqueux » par rapport aux pacifistes, ainsi Misrahi cette semaine)cette erreur, dis-je, me procure la même sensation désagréable qu’une dent qui commence à être douloureuse. On n’y pense pas, et puis, il suffit d’un mouvement de langue et zwwwipppp, la douleur fuse.

Pareil pour Giono : je pourrais m’en fiche mais… Non. Voir cet écrivain calomnié de la sorte, non, ce n’est pas possible…

Zoon dit: à

Guidée par un comparse, l’innommable et délicieuse coquine s’achemine vers le lieu où sera mis à mal, pour la énième fois ce qui lui reste de vertu,d’illusion et d’innocence enfantine (???)

A moins que, tout ayant été consommé, l’impubère gourgandine ne soit ramenée à sa chambre d’enfant, où elle aura tout loisir de jouer à la poupée, en attendant la prochaine séance. Le hors-champ est le lieu de tous les possibles.

Zoon dit: à

Pareil pour Giono : je pourrais m’en fiche mais… Non. Voir cet écrivain calomnié de la sorte, non, ce n’est pas possible… (les yeux fatigués)

Encore une fois, il y a belle lurette que justice a été faite de ces calomnies. Si Onfray les reprend (je ne sais pas ce qu’il en a dit exactement), ce n’est pas à son honneur. Il vaut mieux superbement ignorer.

Les yeux fatigués dit: à

Mais Onfray les REPAND, puisque non seulement il convainc ses auditeurs présents sur place, mais encore tous les auditeurs de France Cul.

Si je m’adresse à la radio, vous croyez qu’il se passera quelque chose ?

Comment faire, concrètement ?

Vertugadin dit: à

… Non. Voir cet écrivain calomnié de la sorte, non, ce n’est pas possible…

Allez, vous vous en remettrez sans nous en remettre une couche!

Résumons..... dit: à

On en a rien à fouthre que Onfray calomnie Giono, rien du tout ! A quoi rime une levée de bouclier contre une rumeur, vieille comme le discernement éteint de la poule aux yeux d’or !…

Un boxeur anonyme..... dit: à

« L’homme ne peut pas vivre sans la poésie », que c’est dit orgueilleusement dans le blog de Segal.

Moi, c’est sans la boxe.

tout à fait dit: à

Un boxeur anonyme….. dit: 20 août 2015 à 9 h 53 min
« L’homme ne peut pas vivre sans la poésie », que c’est dit orgueilleusement dans le blog de Segal.
« Moi, c’est sans la boxe. »

ueda est KO

L dit: à

) les potentialités voluptueusement perverses inscrites dans la nature humaine. Zoon 9h00

C’est de qui? Pour ma part je tenterai qu’au départ il y a un terrain vierge muni d’un programme qu’il s’agit de révéler, de développer et qu’en dehors d’une lignée qui aura pu au fil des âges inscrire dans le code génétique ( le monstre de l’homme sans qualités par exemple) une ou des potentialités perverses, ces dernières sont le résultat d’expériences proposées ou imposées à l’enfant qui deviendra adulte sans pouvoir toujours consciemment maîtriser ce qui en résulte. L’enfant peut effectivement devenir un pervers polymorphe à la suite et en conséquence d’un vécu. N’étant pas psy, reste pourtant à l’ordre du jour inscrit en mémoire, la nécessité pour permettre à l’enfant un développement dans les meilleures conditions de respecter la période de latence qui va je crois jusqu’à 11 ans et pendant laquelle la sexualité ne devrait pas intervenir et encore moins quand elle ne fait pas partie des jeux entre enfants et que l’enfant est détourné par un adulte ou un plus tout à fait enfant du cours que devrait suivre son lit. Le problème étant pour de nombreux adultes ayant eu à subir des agressions sexuelles dans l’enfance de ne pas reproduire pour satisfaction et en dépit de leur savoir ou culture et même conscience les faits dont ils ont eu à souffrir. Un psychiatre verrait à expliquer pourquoi et comment ce type d’expérience transforme l’être en devenir et pourquoi devenu adulte il reproduit l’expérience .

Chaloux dit: à

Clopine, je n’ai pas écouté Onfray mais il ne fait malheureusement pas d’erreur à propos de Giono. Il n’a pas été un collaborateur forcené mais il a tout de même exprimé un certain accord, avec naïveté peut-être. Reste que l’attitude hallucinante de Sartre et Beauvoir pose davantage problème.

tonton dit: à

christiane dit: 20 août 2015 à 9 h 03 min
Ce n’est jamais une bonne idée, ces extraits

Chouette !
Merci christiane d’avoir enfin compris.

Pouvez-vous passer le message à Bloom.
BàV

Je me souviendrais dit: à

Chaloux lui aurait bien évidemment pris sa carte de résistant en septembre 44.
Fier comme un coq sur la place de son village il aurait pu désigner les coupables.

L dit: à

Une foule de faits d’hiver et d’été sont sus sans pour autant réussir à constituer un barrage contre la pédophilie qui de plus, devient carrément lucrative y compris quand son support pour en établir le rapport est médiatique, cependant que cinéastes, écrivains, journalistes et polices la dénoncent et présentent les dégâts, mais ce n’est pas parce qu’elle existe et perdure comme l’inceste prohibé qu’il faut lire que nous sommes tous potentiellement dés le départ pervers et qui plus est pervers sexuels, c’est à dire trouvant satisfaction à des appétits au moyen de comportements pas tous d’ailleurs réprouvés par la loi passant par le sadisme, le masochisme, la régression etc. Nous conservons le droit à la déviation entre adultes consentants à condition qu’elle n’entraine pas la mort du partenaire et qu’elle ne s’entache pas d’une démarche de proxénète. La sexualité entre adultes ressemble à un grand stade de liberté, avec ou sans supporters.

L dit: à

Chaloux 10h09: Giono Pétain même combat? Excusez la question mais je ne sais quasi rien de Giono .

Passou dit: à

Bloom de 6.37 s’est surpassé. Irrésistible !

L dit: à

A terme si le monde meurt de sa belle mort nous pouvons donc en suivant une courbe exponentielle et démographique prévoir de vivre dans des sociétés dont tous les membres zadultes seront atteints par ce fléau qu’est la perversité ou sa très proche parente perversion.

Un boxeur anonyme..... dit: à

La perversité, pour nous, c’est le fer à cheval dans le gant de boxe.

Pour les autres, c’est le comportement standard dans la vie quotidienne : en couple, au boulot, en voiture, en famille, dans les urnes, etc, etc …

Chaloux dit: à

Suis allé sur le site de Stock. Liberati est manifestement quelqu’un qui sait écrire.

(Bravo Bloomy. Assouline te consacre.)

Souvenirs d'été dit: à

Je me souviendrais dit: 20 août 2015 à 10 h 22 min

Bien sûr en 42 il aurait écrit quelques lettres, mais là encore uniquement pour désigner les coupables.

Chaloux dit: à

Zoon dit: 20 août 2015 à 9 h 27 min

J’aime beaucoup Giono mais pourquoi ne pas regarder en face ce qui doit l’être? Giono a été dépassé par l’histoire comme tant d’autres. Comment lui en vouloir? Sartre et Beauvoir ont surfé sur l’Occupation, autre problème.

Chaloux dit: à

Souvenirs d’été dit: 20 août 2015 à 10 h 53 min
Je me souviendrais dit: 20 août 2015 à 10 h 22 min
« Bien sûr en 42 il aurait écrit quelques lettres, mais là encore uniquement pour désigner les coupables. »

La preuve, c’est moi qui dénonce avec un pseudo d’opérette. (Je suis du côté de Mauriac).

Ueda dit: à

Blow up on France Culture

Quelle idée qu’assommer ainsi le public d’une Beauvoir en croûte, en potage, en long drink, en consommé…
Au dé, à la louche, à la pelle…
Infini rabachage de ces épisodes trop connus, pathétiquement relevés de détails pittoresques, sur la vie d’un couple surexposé, surcommenté, surdimensionné.
Trop c’est trop.

Chez Simone, malgré le Deuxième S, quel platitude philosophique… quelle sottise idéologique… et avec son mentor, à l’occasion, quelle saloperie politique…
Chevaliers de l’Ordre des Goulags, des Tropiques à la Sibérie.

Quel plaie, ces intellos de gauche français…
De l’air!

Et c’est suivi du solo de batterie du lourdaud Onfray!
Complètement raté, leur été radiophonique.

alex dit: à

ueda
votre sempiternelle propagande :vous rabachez- et quel rapport avec le sujet

sigh dit: à

En effet quel dommage pour la France que ueda le Grand n’ait pas son émission tévé et Fr.-Q!

Laurent Barre dit: à

Simone, une autre allure que les jérémiades du plouc Uedada

MCourt dit: à

S’il sait écrire, sur la foi du fragment donné par Christiane, on ne peut que s’étonner de le voir classer Madame de Boigne dans les Mémorialistes du XVIIIeme siècle. Là, c’est de la culture en toc.
Pour le reste, Irina Ionesco, qui n’est pas une sainte, n’a pas photographié que sa fille, mais qui s’en soucie? Ce procès d’intention est une rente de notoriété pour l’une comme pour l’autre. On a connu le procès, déjà favorable à Eva, le film, pas bon , on a maintenant le livre de Mr Gendre, à quand les Mémoires et l’adaptation pour Hollywood? A quand le « Jamais sans ma fille » maternel?!
Tout ceci très parisien et non dénué, de part et d’autre, de mauvaise foi.
Bien à vous.
MC
Bien à vous.
MC
MC

Chaloux dit: à

Ueda, « faites comme si je ne savais pas ». Pensez à ceux qui découvrent tous les trésors dont parle Onfray, quelle route ouverte. Même chose chez Guillemin, qu’on peut moquer comme Assouline, mais quel appel à la lecture. Un discours vaut par les perspectives qu’il ouvre, s’il en ouvre.

Chaloux dit: à

MCourt dit: 20 août 2015 à 11 h 06 min

M. Court je ne cautionne pas l’affaire, loin de là. Il y a un côté « tirons du pognon les uns des autres » en effet très parisien.

(Pour ce qui est de Mme de Boigne, on attend que champion fasse un tirage abordable -le livre vaut plus de 200 euros- de son édition qui est la seule si je ne me trompe à ne pas être caviardée.)

Résumons..... dit: à

Le Passou de 10:36 a raison ! Bloom mérite d’être décoré en place de Grève du Dard d’Or aragonais.

De même, Sartre, recevra la piteuse décoration peu enviable, le Castor râpé collabo…

Sans aucun doute dit: à

Ueda, Chaloux, Bloom, WG,… que des êtres d’exception ici.
Heureux de leur perfection passée, présente et future.

Laurent Barre dit: à

résumons….., le Benitotofacho honteusement camouflé sévit et éructe toujours, il y a des plaies hélas inguérissables

Bloom dit: à

@ Le Yeux Fatigués
@ Passou

Molte grazie. Cette propension aux jeux de mots serait le symptôme d’une schizophrénie douce. Mon cas s’aggrave grave…

@ML
Attention, vous allez vous mettre à aimer l’anglais…il faut dire que Nabokov, surtout dans Lolita, se surpasse (sur près de 400 pages, lui).

Un petit dernier, déjà partiellement cité, pour la longue route qui nous reste à parcourir en compagnie d’écrivains d’exception comme lui:

“Lolita, light of my life, fire of my loins. My sin, my soul. Lo-lee-ta: the tip of the tongue taking a trip of three steps down the palate to tap, at three, on the teeth. Lo. Lee. Ta.”

hallucinations dit: à

Encore un copain de baroz qui voit des JC et des D. partout.
Il était fort ce TKT.

Attila dit: à

Ce « Nikon d’Irène » s’inscrit dans la grande tradition de l’esprit à la française ! Parfois, la RDL a des allures d’Ancien Régime, mais on cherche néanmoins en vain la douceur dont parlait Talleyrand ?

Ueda dit: à

Chaloux dit: 20 août 2015 à 11 h 06 min
Ueda, « faites comme si je ne savais pas ».

Ne gâche pas le plaisir des autres, c’est ça?
Et moi alors, honnête contribuable, je suis privé de radio publique?

Pourquoi, sur les deux Simone, n’ont-il pas choisi Weil?
Comparez leurs textes, seule la deuxième résiste (superbement) au temps.

Ueda dit: à

(Pour ce qui est de Mme de Boigne, (Chaloux)

On a heureusement le plaisir de la lire sur Gallica.
Quelle femme!

sigh dit: à

« le Castor râpé collabo… »

ueda et jc ces héros

Madame de Valognes dit: à

tiens ! le p’tit Court sur papattes est réveillé, il n’aime rien et critique tout, c’est normal c’est rigolo

Chaloux dit: à

Pour Simone Weil, tout à fait d’accord. Découverte avec un arrêt de souffle quasi sacré.

admirativement dit: à

Comparez leurs textes, seule la deuxième résiste (superbement) au temps.

uedada a lu tous les livres

Passou dit: à

Chaloux de 11.06, Où avez-vous vu/lu que je me moquais de Guillemin ? Procès d’intention. Si je pouvais développer mon tweet au-delà de 140 s, je dirais que c’est incroyable qu’il fasse un carton car il est inconnu des jeunes générations et largement oublié des précédentes, qu’on n’imagine pas que son image de conteur (il a le look des speakers de Radio Vichy) arrange quelque chose, et pourtant… Je l’ai suffisamment loué comme biographe pour etc

Attila dit: à

On attend le Angot avec impatience, Passou, libérez Liberati !

Bien le bonjour dit: à

Madame de Valognes dit: 20 août 2015 à 11 h 41 min

Salut Chaloux.

Chaloux dit: à

Pierre Assouline, il me semblait que votre twitt pouvait être diversement interprété. je vous ai provoqué sciemment pour avoir votre point de vue. Merci de l’avoir donné. (Je suis un peu chatouilleux du côté de Guillemin).

Ne généralisons pas dit: à

Attila dit: 20 août 2015 à 11 h 47 min
On attend le Angot avec impatience

VOUS, êtes impatient.
Moi je m’en fous totalement.
Histoires de mère pour histoires de mère.

christiane dit: à

« Bien à vous.
MC
Bien à vous.
MC
MC… »
Ah que j’aime cette mise en abyme involontaire de vos fins (de) commentaires.
Donc, j’ai retrouvé la dame mémorialiste. Elle ne manque pas d’humour !

MÉMOIRES DE LA COMTESSE DE BOIGNE NÉE D’OSMOND

« Monsieur de Chateaubriand a éminemment le tact des dispositions du moment. Il devine l’instinct du public et le caresse si bien qu’écrivain de parti il a pourtant réussi à être populaire. Il lui est fort égal pour cela de changer du tout au tout, d’encenser ce qu’il a honni, de honnir ce qu’il a encensé. Il a deux ou trois principes qu’il habille selon les circonstances, de façon à les rendre presque méconnaissables, mais avec lesquels il se tire de toutes les difficultés et prétend être toujours profondément conséquent. Cela lui est d’autant plus facile que son esprit, qui va jusqu’au génie, n’est gêné par aucune de ces considérations morales qui pourraient arrêter. Il n’a foi en rien au monde qu’en son talent, mais aussi c’est un autel devant lequel il est dans une prosternation perpétuelle. En parlant de la Restauration et de la révolution de 1830, si je conduis ces notes jusque-là, j’aurai souvent occasion de le trouver sur mon chemin.
Pendant l’Empire, il ne m’apparaissait que comme un homme de génie et de conscience, persécuté parce qu’il se refusait à encenser le despotisme, et pour avoir donné sa démission de ministre en Valais à l’occasion de la mort du duc d’Enghien. Le Génie du Christianisme, l’Itinéraire à Jérusalem, le poème des Martyrs, récemment publiés, justifiaient notre admiration. Je trouvais bien l’enthousiasme de quelques dames un peu exagéré, mais pourtant je m’y associais jusqu’à un certain point. Je me rappelle une lecture des Abencérages faite chez madame de Ségur. Il lisait de la voix la plus touchante et la plus émue, avec cette foi qu’il a pour tout ce qui émane de lui. Il entrait dans les sentiments de ses personnages au point que les larmes tombaient sur le papier ; nous avions partagé cette vive impression et j’étais véritablement sous le charme. La lecture finie on apporta du thé:
– Monsieur de Chateaubriand voulez-vous du thé?
— Je vous en demanderai.
Aussitôt un écho se répandit dans le salon:
– Ma chère il veut du thé.
— Il va prendre du thé.
— Donnez-lui du thé.
— Il demande du thé!»
Et dix dames se mirent en mouvement pour servir l’Idole. C’était la première fois que j’assistais à pareil spectacle et il me sembla si ridicule que je me promis de n’y jamais jouer de rôle. Aussi, quoique j’aie été dans des relations assez constantes avec monsieur de Chateaubriand, je n’ai point été enrôlée dans la compagnie de ses madames, comme les appelait madame de Chateaubriand, et ne suis jamais arrivée à l’intimité, car il n’y admet que les véritables adoratrices. »

Toutefois,
un livre documentaire paru en 2012 : Le Nouveau Roman de l’Elysée : trois siècles d’Histoire de France de madame de Pompadour à Nicolas Sarkozy écrit par François d’Orcival aux éditions du Rocher peut faire également office de source pour lecteur… comme vous dîtes !
Bon, vous doutez, très cher… Une seule solution de sagesse : laisser passer le temps et voir ce qui demeure de la lecture de ce roman, plus tard. En attendant et grâce à un billet de Paul Edel je découvre la personnalité rare de Johannes Freumblicher.
Bien à vous
CP
bien à vous
CP
Bien à vous
CP

Bon résumé dit: à

Chaloux dit: 20 août 2015 à 11 h 51 min
je vous ai provoqué sciemment pour avoir votre point de vue.

Quand l’hypocrisie s’ajoute à la bêtise.

Chaloux dit: à

Ensuite, le mythomane professionnel ira chouiner à toutes les portes pour que ça s’arrête…

Chaloux dit: à

Ce n’est pas une rentrée littéraire, c’est un concours de lessive familiale. Abomination.

Chaloux dit: à

Chaloux dit: 20 août 2015 à 11 h 55 min
Ensuite, le mythomane professionnel ira chouiner à toutes les portes pour que ça s’arrête…

Et les autres me feront leçon…
Bah voui.

Ueda dit: à

Guillemin, Chaloux, et sa mythologie obscurantiste!

Tenez un exemple, ce n’est pas sa « Légende des siècles » qui mettra fin au scandale que constitue l’existence d’une rue Santerre à Paris!
Un type humain que les Français ont créé, dans sa perfection, –reproduit ensuite à une infinité d’exemplaires, de Béria à Wang Dongxing.

Pourquoi pas une Himmlerstrasse à Berlin?

Attila dit: à

Yourcenar se feuillette (avec plaisir) mais ne s’effeuille pas, dieu merci !

Zoon dit: à

Pensez à ceux qui découvrent tous les trésors dont parle Onfray, quelle route ouverte. (Chaloux)

Ecouté ce matin, sur France Q. , Michel Onfray épinglant d’impitoyable manière, un certain Robert Misrahi, incarnation du sionisme le plus arrogant et le plus immonde. Il sera beaucoup pardonné à Onfray pour cette analyse.

Lucas Beauchamp dit: à

J’aurais aimé entendre Lolita parler de Yourcenar qui m’a toujours emmerdé grave

Chaloux dit: à

Sur la Révolution, Ueda, je suis de votre avis mais il y a tout de même souvent chez Guillemin un point de vue qui mérite qu’on en prenne connaissance. La conviction personnelle, si elle est possible, s’effectue toujours par-delà la lecture. Pour ce qui est de la Révolution comme laboratoire d’une bonne partie de l’abominable XXe siècle, je vous rejoins absolument, malheureusement.(Je suis allé faire un tour sur Gallica pour regarder le Mortimer Ternaux dont vous aviez parlé ; pas disponible mais peut être obtenu par le biais bien commode du livre à la demande de la BNF).

Chaloux dit: à

Jacquot, je dirais plutôt que Yourcenar se lit et se relit avec profit.

demande de précision dit: à

(Je suis un peu chatouilleux du côté de Guillemin).
Heu, ça vous chatouille ou ça vous grattouille?

Attila dit: à

« Yourcenar se lit et se relit … »

…au lit, mais sans elle !

Nymes dit: à

Rappel vaccin dit: 20 août 2015 à 12 h 20 min

ET Chaloux repart.
« Mme de valognes » et « Rappel vaccin »
Pseudos admirables ?

Rappel vaccin dit: à

Jacquot, toujours le point de vue de l’homme de goût.

Chaloux dit: à

Je ne suis pas Mme de Valognes.

Visions dit: à

Rappel vaccin dit: 20 août 2015 à 12 h 20 min

Quand Baroz voit des D. partout, Chaloux lui y voit des WGG.
Des cerveaux mono-tâche.

Nymes dit: à

Chaloux dit: 20 août 2015 à 12 h 30 min
Je ne suis pas Mme de Valognes

Dont acte.

Chaloux dit: à

Visions dit: 20 août 2015 à 12 h 32 min
Chaloux lui y voit des WGG.

Même tas d’immondices.

MCourt dit: à

Pour la Comtesse de Boigne, on doit pouvoir trouver encore l’E.O de 1909 chez Plon.
Merci à vous, Christiane!
(Après vous-Après vous, comme on dit dans Rhinocéros, d’un autre Ionesco)
Bref, Bien à vous!
MC

mère courage dit: à

Rappel vaccin dit: 20 août 2015 à 12 h 29 min
Jacquot, toujours le point de vue de l’homme de goût.

Pas autant que Ueda tout de même !

habbérosa dit: à

Non, déconnez-pas, touchez pas à ma Yourcenar. L’esthétique philosophique et médicale en pleines années sombres de religions s’entretuant, c’était quelque chose dans mon patrimoine littéraire.

Chaloux dit: à

« Mme de Valognes » est un jaloux, un petit mythomane à la Alba.
Sans intérêt.

Les yeux fatigués dit: à

Je suis têtue, alors : Onfray a précisément dit : « Giono, par exemple. Son pacifisme l’a amené à fricoter avec le gouvernement de Vichy. »

Je regarde dans le dictionnaire :

 »
Faire cuire, préparer un repas : Fricoter de bons petits dîners.
Manigancer secrètement une affaire : Qu’est-ce qu’il fricote encore dans son coin ? »

Appliquer ça au plus grand écrivain français du 20è siècle. Il va bien, Onfray.

Chaloux dit: à

Clopine,

Il y a des éléments sur Internet. Lisez.

Irène Ducon dit: à

Je vais faire mon Bloom moi aussi :

« Eva pas m’en chier une pendule ad perpetuam ! »

MCourt dit: à

Quels mémoires ne sont pas caviardés à leur parution, Chaloux? Meme De Gaulle a oté certain nom propre des siens!On le retrouve dans la Pléiade!
Bien à vous.
MC

Chaloux dit: à

Je ne suis pas qualifié pour juger du jugement de Guillemin, mais prendre comme garant Massis (! une bien sale plume, « Le Drame de Marcel Proust »), Sartre et Morand… Bon.

Bloom dit: à

Attila dit: 20 août 2015 à 12 h 23 min

« Yourcenar se lit et se relit … »

…au lit, mais sans elle !

Pour rester dans le ton du billet : »Yourcenar se lie et se relie ».
Les liens qui libèrent, les liens libertins!

Chaloux dit: à

Oui M. Court, c’est aussi la longue histoire du Journal des Goncourt. Je connais un « descendant »qui se fâche encore tout rouge quand on évoque les pages des Bichons qui révèlent ses petits secrets de famille.

Chaloux dit: à

Yourcenar nous lie et nous relie.

bouguereau dit: à

jugeant assez déplacé que celle qui avait ouvert au public les cuisses de sa fille de 11 ans invoque des violations de sa propre vie privée

ma mère de ma mère..on dirait du keupu

Bloom dit: à

Avant que je m’escampette, je contrepète:

Son cœur mis à nu = Son Q meurt, Annie.

C'est-y toi? dit: à

Boulleud’pus, j’te croyais crevé.

Polémikoeur. dit: à

Résurgence de la croisade pour sauver le soldat Giono ?
Sur France Inter, « Débat de midi » du jour rappelant
quelques idées lâchées dans le présent chapitre
du commentarium mais avec toute la puissance
instantanée de la radio, vertigineuse
pour qui brûle de donner de la voix
dans un des débats indispensables
dont est gavé le bon public
au temps de cerveau disponible.
Quelle trace laisse pourtant
dans l’éther et la mémoire
de l’auditoire l’intervention
aléatoire accidentelle
sur les ondes ?
Que la petite gloire,
désormais attachée à Warhol,
reste brillante et sucrée, attirante,
en dépit du sevrage brutal qu’elle impose
presque inéluctablement : succès durable
et garanti en revanche aux micros-trottoirs !
Auctoritairement.

bouguereau dit: à

Il n’a pas été un collaborateur forcené mais il a tout de même exprimé un certain accord, avec naïveté peut-être. Reste que l’attitude hallucinante de Sartre et Beauvoir pose davantage problème

ma mère de ma mère..entre la morale et l’art faut toujours choisir la kommandantur..

bouguereau dit: à

Chacun sa libido. Certaines autorisées par la loi, d’autres pas ! Je plains sincèrement ces derniers.

quelquefois t’as la compassion presque aussi chrétienne que dédé dracul..je m’agenouille aussi tiens..y’en a des que le petit jésus torture

bouguereau dit: à

une photo impossible à qualifier de pédocomplaisante…

la lois permet que les petits loups hurlent avec elle, on la rconnait dailleurs à ça souvent..mais elle fait pas saisir les négas..on fait semblant que si..mais que non..bref on se fait des chaleurs
c’est pas ça..comme dit dracul..chacun sa libido..y’en a des que le petit jésus etc.

Chaloux dit: à

Retour de bouguereau, la vieille saucisse molle, ça promet…

bouguereau dit: à

A l’un des bords du charnier,
Légèrement en l’air et hardie
Une jambe – de femme
Bien sûr –

trés joli dracul..le civilisé c’est le genre de mec qui peut saucissonner au colisée..ou tiens..donner rencart à von traube en haut d’une pyramide de tikal..en hélico attation..un ascident est si vite arrivée dirait phil

Polémikoeur. dit: à

Drôle de culture du donnant-donnant :
« – Giono, Giono à 45 !
– J’ai ! contre du Sartre-Beauvoir au fixing !
– Conclus ! »
Poursantagement.

Bloom dit: à

Lira-t-on le liber libéré de Liberati?

Polémikoeur. dit: à

Comment séparer la méditation
sur un destin lancé pleins gaz
et sur le fil comme celui d’Eva
des signaux troubles qu’il envoie ?
Edistanciadiquement.

Les yeux fatigués dit: à

Ah, et puis ceci, aussi. A celui d’entre nous qui remarquait que, sur les photos d’Eva enfant, on ne la voyait jamais sourire…

Ne pas en conclure autre chose que l’effet de mode, et la glauque esthétique de la « mère ». Dans ces années-là, les mannequins (et la fillette était aussi un mannequin…) ne souriaient JAMAIS. Regardez les défilés, encore aujourd’hui : la majorité font encore la gueule.

(sans doute à cause des privations. Dame, comme disait Sylvie Joly dans son sketch désopilant, à force de ne manger qu’une cacahuète nutsy par jour, et encore, en retirant les grains de sel parce que cela retient l’eau… Bon, d’accord, je sors…)

C’est donc pour accentuer encore le côté « femme » de l’enfant qu’il lui était intimé de fermer la bouche. D’autant que, vers 7-8 ans, il arrive bien souvent que la denture ne soit pas complète… Ce qui nous ramène à cet autre enfant, dont vous conviendrez que le sourire, pour imparfait qu’il soit, n’en est pas moins éblouissant (à mon goût, of course) :

http://www.cinematheque.fr/fr/dans-salles/jeune-public/seances-cinema/fiche-manifestation/zazie-dans-metro,1751.html

Attila dit: à

« Pierre Assouline commenta ainsi les accusations portées contre André Gide lors de la Libération… »

Trouvé ça dans un lien !
Il a quel âge Passou ?
Lui aussi, il a trafiqué son extrait de naissance ?
Mais si Houellebecq s’est rajeuni de deux ans, Passou, lui, il y va pas avec le dos de la cuillère !!!

Heureux de te voir ici, le boug…

Attila dit: à

(Merci, Clopine, pour le carton d’invitation…)

hildenrath dit: à

sur cette photo(la seconde) la fillette n’était pas à la fête: elle travaillait téléguidée par sa mère sans doute

closer dit: à

Christiane, merci pour la Comtesse de Boigne, quel régal!

closer dit: à

Clopine, tous les mannequins, hommes ou femmes, font la gueule, c’est la règle.

Comme en général ils ont le regard complètement vide, ils respirent l’ennui et la bêtise.

Les dernières personnes avec qui dîner un soir, même avec la perspective d’un bon dessert…

Lina Venturo dit: à

bon, bouguereau revient, la mère de sa mère et keupu aussi… en attendant Goering et le gode ceinture

Lina Venturo dit: à

la comtesse de Boigne : une femme à poigne

Widergänger dit: à

S’il avait fait du Bloom, le S. Liberati, il aurait pu écrire de la littérature…

Je viens d’acheter pour la première fois de ma vie Les Inrocks (et la dernière…), je dois dire que l’article sur Liberati est assez affligeant, d’une vacuité assez sidérale, et niaise avec élégance, pleine de clichés dans la formulation comme dans les idées, enfin idées c’est un bien grand/gros mot pour ce genre d’article. Article très superficiel, assez médiocre, dont le contenu se résume à peu près à ceci : j’aime bien le roman de S. Liberati. Aucun problème de fond, que pose ce genre de livre, n’est même évoqué. Une « œuvre sur la rédemption et l’inspiration », rien que ça ! Le rédemption des Bains Douches…! Je crois qu’ils ne se rendent même pas compte dans ce « milieu littéraire parisien » de ce qu’ils écrivent. Ils vivent en autarcie dans leur ghetto, ils se congratulent les uns les autres et ont perdu tout contact avec le réel. Je suis ressorti de la lecture de cet article totalement affligé…

Lou Ray dit: à

J’ai relevé plusieurs erreurs dans les commentaires de hildenrath, Widergänger et Ueda.
Je ne les corrigerai pas, je ne veux vexer personne, mais vous êtes prévenus. Ouvrez l’œil.

Les yeux fatigués dit: à

Wgg, un bon remède contre l’affliction : Sylvie Joly ! (moi, elle me requinque, cette femme-là).

Lien en-dessous.

hildenrath dit: à

pour les erreurs, je ne me vexerai pas ; ça m’est un peu égal et je ne corrige pas les lapsus :d’une manière générale, je préfère citer, et mets des guillemets si la citation ext supposée exacte-extraite d’un livre ou dun journal, même si je ne nomme pas l’auteur présumé

Lina Venturo dit: à

Court, notre Trissotin essoufflé a bien de la peine à jouir, ça se voit

Lou Ray dit: à

Ueda dit: 20 août 2015 à 11 h 59 min

Là, vous m’excuserez, madame, mais je ne vois pas le rapport avec Perec.

Lou Ray dit: à

Lina Venturo dit: 20 août 2015 à 15 h 23 min
Court, notre Trissotin essoufflé a bien de la peine à jouir, ça se voit

Faux. Enfant précoce et éjaculateur prodige, comme disait Desproges.

Les yeux fatigués dit: à

y’a aussi ça, de la même. Je ne sais pas vous, m’enfin je ne peux pas m’empêcher d’avoir les épaules qui tressautent littéralement, quand j’entends ça.

J’exorcise, d’accord, m’enfin ça fait du bien !

https://youtu.be/UUvk3Awn29M

Widergänger dit: à

Bbbboooooofffffffff!!!!

Sergio dit: à

Les yeux fatigués dit: 20 août 2015 à 9 h 14 min
« le pacifisme l’a conduit à fricoter avec Vichy »

Il y a des milliards des mecs que c’est comme cela ; deux exemples essetrêmement probants et d’une rare originalité par exemple :

– Ferdine, et c’est bien souligné dans Sig (« son immense désir de paix » ou quelque chose de la farine-là) en même temps, d’ailleurs, que son côté « médecin des pauvres », souvent un peu oublié ;

– Laval, Pierre, mais alors là du début à la fin et même tout le temps, donc dix ans, vingt ans avant la guerre ; maintenant que durant la guerre elle-même le pacifisme soit pour le moins inopportun, on ne saurait en disconvenir…

Widergänger dit: à

Et puis, je trouve vraiment que les noms de Baudelaire et de Barbey sont usurpés comme caution de la prose liberatine. Dans ce milieu, ils sont tous un peu gonflés comme des outres.

hildenrath dit: à

gonflés comme des outres
ce n’est pas une question de milieu ;il manque aussi le recul , ce qui n’est pas relativiser.c’est crispant effectivement de se faire aguicher parles noms de Baudelaire mais ce n’est pas trop triste

DHH dit: à

@clopine
savez vous que cette Sylvie Joly dont la drôlerie vous requinque est depuis plusieurs années déjà quasi grabataire anéantie par la maladie de Parkinson

C'est à bou-arre ! dit: à

bouguereau est retombé dans sa bouteille de Guignolet?

Sergio dit: à

Lou Ray dit: 20 août 2015 à 15 h 13 min
vous êtes prévenus. Ouvrez l’œil.

I peuvent rien ouvrir ni personne aucun, et surtout pas leur post : quand la catastrophe est là, eh bien elle est recuite, Trommelfeuer !

Definitively j’arrive pas à comprendre que sur tous les forums techniques on puisse se corriger, se modifier à l’envi, ce qui est et pratique et rassurant, mais non sur les blogs ; i faut pas rater la cuvette ! Mais pourquoi donc, sapristi ? On met du Meister Proper et voilà tout, que diable !

hildenrath dit: à

sur les maladies de dégénerescence, le livre de Catherine MALABOU/ les nouveaux blessés (pour ne pas abuser de la psychiatrie)

hildenrath dit: à

il faut être plus que névrosé pour écrire que WG ne sait pas lire; il est névrosé? soit comme un occidental; et Liberati l’est sans doute aussi

hildenrath dit: à

c’est le ver dans le fruit dans les billets, cette incessante évocéation de la psychiatrie ou de la psychanalyse, comme si P.Assouline regrettit de ne pas être psy de ses contemporains et qu’une jeune fille puisse accompagner un psychiatre dans ses épreuves les plus personnelles

Les Yeux Fatigués - et, pour le coup, passablement écoeurés, (de Clopine Trouillefou) dit: à

Mon dieu non je ne le savais pas DHH : d’un seul coup l’après-midi s’assombrit… Elle a été la première femme à monter sur les planches en one-(wo)man show, et elle y était excellente.

Une autre artiste, un peu plus tard, m’a toujours fascinée, et je ne sais pas non plus ce qu’elle devient. Elle était suisse, s’appelait « Zouc », et son corps volumineux, encombrant, sans grâce, devenait par magie un transmetteur d’émotion sans pareil. Savez-vous ce qu’elle devient, DHH ?

(et pour Sylvie Joly, les sketchs nous restent… C’est déjà ça.)

Sergio dit: à

hildenrath dit: 20 août 2015 à 17 h 07 min
certains hommes politiques en service

En service, ou hors service ? Y a une nuance bon Dieu !

hildenrath dit: à

comme on connait les journalistes, s’il avait fait une biographie romancée, il aurait donné la parole à tous ceux qui avaient les moyens de mener enquête , retrouver les témoignages et proposer des articles bien différents sur la jeune fille, sa mère, et lui ?

christiane dit: à

@Widergänger dit: 20 août 2015 à 15 h 48 min

Baudelaire… Là il ne s’agit plus comme l’a pointé le malicieux M. Court de resituer dans le XIXe s. les écrits de Mme de Boigne mais d’approfondir cette impression qui me fit citer Baudelaire en lisant cette partie du roman qui se situe à Montmartre et dans d’autres quartiers du Paris de son enfance.
Peut-être ce poème de Baudelaire, fulgurance d’une apparition dans une ville laide où il erre, solitaire :
« Pendant que des mortels la multitude vile,
Sous le fouet du plaisir, ce bourreau sans merci,
Va cueillir des remords dans la fête servile,
Ma douleur, donne-moi la main ; viens par ici,
Loin d’eux…. »
Il aime Paris et ses ombres nocturnes :
« Tes désespoirs d’enfant, les jeux de vieille folle,
tes découragements… »
Les Fleurs du Mal
« Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or… »
Peu de paroles entre Baudelaire et ces passantes, des regards plus que des paroles. Les rues de Montmartre, les escaliers, lieux de l’écart, de la distance, de sa solitude. Et cette vocation du sublime, de l’idéal. L’allégorie.
« Malheureux peut être l’homme mais heureux l’artiste que le désir déchire ! »
« Elle est belle, et plus que belle ; elle est surprenante »
Pour Simon Liberati, même impressions dans ce Paris, suivant « certaines rues allant vers la Seine, Le Louvre vu de l’hôtel Voltaire, les jardins du Carroussel, ses fantômes, tout chemin menant à l’écart des hommes. »
Ou encore  » C’est en regardant la basilique Saint-Pierre de Montmartre de mon balcon aux côtés d’Eva…. ou plutôt derrière, sur le flanc nord-est de la colline, entre la rue du Chevalier-de-la-Barre, la rue Saint-Vincent et l’allée des Brouillards (…) que j’ai eu le sentiment d’avoir à mes côtés non seulement une femme, mais une autre créature, un de ces êtres intermédiaires qui font le bonheur et le malheur de ceux que Baudelaire appelle les poètes, et que personne, en parlant sérieusement, n’oserait plus depuis Cocteau nommer ainsi.(…) Eva a parcouru une bonne partie de la vie et du monde sans autre compagnie que ce double dont elle cherche sans arrêt à s’assurer la présence dans les miroirs. est-ce son origine slave ? Elle a la tristesse des âmes errantes, des voyageuses, de celles qui savent qu’elles partent toujours la première. »
Voilà, W. cette impression que Liberati repeint à sa façon <L'invitation au voyage"… dans un cadre étrangement semblable, accompagnée de sa femme-fantôme.
Le titre du billet "Mon cœur mis à nu" Encore Baudelaire… qui note "Beau tableau à faire : la canaille littéraire" (Tiens ce nom va bien à Simon Liberati !

Lina Venturo dit: à

C’est à bou-arre : le pauvre bouguereau est reparti pleurnicher chez Sergio le bon samarito

Lina Venturo dit: à

Court, le Trissotin malicieux ?, vite où ça ?

Widergänger dit: à

Oui, Christiane, mais c’est pas le même niveau métaphysique, si je puis dire… ni littéraire.

Sergio dit: à

Lina Venturo dit: 20 août 2015 à 17 h 33 min
pleurnicher

Il y avait des virus qui faisaient cela à l’écran… On aurait l’air instruit, tiens ! La fille du bord de mer déjà ravinée à son âge… Et là la photo elle cartonnerait jeveumonneveu dans les boksophices !

hildenrath dit: à

au rayon des mères en littérature, il y a à présent l’innocente , de la mère de houellebecq

Phil dit: à

Pacadis passait chez Pivot avant de repartir partouzer, Duvert enfilait le petit maghrébin sur beaux papiers des éditions de minuit, ceux qui n’aimaient pas trop regardaient le ciné-club du boulversifié Claude Jean-Philippe. Tout de même quelques films de la Ionesco censurés. vu d’aujourd’hui, les années folles. la génération bio n’a pas assez de santé physique pour supporter. Restent quelques bonnes séries b comme « La marge », adapté de Mandiargues, avec l’étalon de Warhol en SM (la voiture..) à Paris. à regarder pendant que le peuple s’occupe de religion.

christiane dit: à

Widergänger dit: 20 août 2015 à 17 h 57 min

Exact.

Widergänger dit: à

Le lis de mer aussi Phil a été transposé au cinéma. C’est pas mal, mais ça ne vaut pas la nouvelle qui, elle, est de la vraie littérature.

Tout cet univers de pacotille et de paillette Liberati ne m’intéresse guère. C’est l’univers d’Ardisson, tous ces gens qui vivent avec des salaires pharaoniques en plus pour s’auto-congratuler à longueur d’émission tv. Une sorte de petite mafia… les people… la version Paris-Match qui se donne pour caution Baudelaire et Barbey, ça fait sourire, et encore… Tous ces gens me sont totalement étrangers, je n’ai vraiment rien de commun avec eux.

Widergänger dit: à

Je ne connaissais pas Lolita en anglais. Mais on voit bien avec les extraits que Bloom a mis en ligne la différence abyssale entre le texte de Nabo et celui de Liberati.

Nabo, c’est toute la perversité du monde (dimension universelle) qui vous saute aux yeux par les jeux de mots en anglais, les allitération, assonances, rythme endiablé des phrases, cynisme que cette façon de s’exprimer implique, profondeur du mal avec lequel on joue. On le sent dans toute sa réalité atroce. Parce qu’il y a du style. Parce qu’il y a un effort de création littéraire qui donne vie et consistance à cet univers du mal avec toute son ambiguité, toute sa roublardise. On sent la pâte humaine. Tandis que la prose de Liberati fait penser à celle d’un sermon de brave curé en chaire qui vient pleurer sur le malheur du monde et nous demander de prier pour la pauvre pécheresse. Chez Nabo, on l’entend Lolita, on la voit agir, on a son point de vue aussi, qui n’est pas celle d’une vierge non plus. C’est autrement plus réaliste et plus pervers que ce roman à l’eau bénite de Liberati avec des commentaires journalistique plein de componction qui sont en réalité à hurler de rire. On est vraiment dans une époque de merde.

Polémikoeur. dit: à

Si quelqu’un(e) est déglingué(e)
par une chiennerie de l’existence
(et qu’une figure parentale plutôt
naturellement protectrice y ait pris
part n’est pas spécialement indolore),
comment aider au mieux à sa réparation,
au cas, bien sûr, où il y a toujours
péril en la demeure ?
En (re)mettant « son cœur à nu » ?
Dégoïstement.

celui qui dit ne le fait pas toujours dit: à

« je n’ai vraiment rien de commun avec eux. »

Pourquoi donc insister WGG, eux, des romans comme s’ il en pleuvait, vous rien encore , qu’ une seule page de départ…
Vous êtes WiWanguerre en guerre contre eux sans motif, sans aucune œuvre personnelle à comparer, à leur opposer.

Bloom dit: à

Content de lire ce que vous écrivez plus bas, ML, ce Nabo-là est un géant qui domine de la tête et des épaules une grande partie du paysage littéraire de la seconde moitié du siècle dernier.
Le film de Kubrick est une oeuvre en soi, qui vient s’ajouter au roman et permet que se cristallise une image mentale assez précise de l’attraction fatale.

Widergänger dit: à

Bloom, ça donne envie de mieux savoir l’anglais…

Polémikoeur. dit: à

Au fait, la « rentrée » 2015,
combien de romans ?
Plus de cinq cents.
Et voici, sans rire,
« l’un des plus réussis ».
L’un des plus en vue sans doute
mais par le jeu de quels filtres ?
Une mécanique grossièrement semblable
à celle qui a mis un stagiaire « de gauche »
à l’Elysée après un stagiaire de droite
et que le « match » retour entre eux
satisferait pleinement.
Déspipéradement.

Polémikoeur. dit: à

Instantané sur les cours du jour :
après la chute de l’Onfray ce matin,
l’anglais – lu, écrit, parlé,
comme on dit dans les c. v. –
est en hausse manifeste.
En attendant la clôture
(qui ne viendra pas
car l’activité, ici,
est « non stop »)…
Délidinissalement.

kovabel dit: à

nabokov n’était pas très épris de psychanalyse

christiane dit: à

Quel chemin, W., entre ce commentaire : Widergänger dit: 18 août 2015 à 19 h 57 min et celui du 20 août à 2h44.
Comment avez-vous évolué et pourquoi ?

Widergänger dit: à

Ce qui m’a aussi beaucoup amusé dans l’article des Inrocks, c’est l’emploi à plusieurs reprises du mot « dispositif ». Liberati aurait construit un dispositif littéraire par ci, un dispositif littéraire par là… Ça sent les cours de fac mal assimilés par l’étudiant moyen qui répète comme un perroquet ce qu’il est censé avoir compris.

Car il n’y a justement aucun dispositif littéraire dans le roman de Liberati comme il n’y a aucun style. On est dans la platitude et la transparence les plus complète.

On voit bien à nouveau la différence fondamentale avec le roman de Nabo, qui comporte, lui, un très sophistiqué « dispositif » littéraire : la confession du coupable qui fait office de narrateur, dont on ne sait qu’à la fin quel est son statut dans la narration. Tout ce qu’il dit est donc à double entente : il veut se justifier et le fait qu’on sache à la fin qui il est dans l’histoire nous oblige à relire son texte d’un autre point de vue, qui le juge et qui n’adhère pas. Ce double regard sur les faits narrés est un savant dispositif, un vrai, qui fait vibrer le récit, qui crée une phénoménale ambiguité à tout ce qui est dit et qui place en quelque sorte au centre le lecteur qui est d’une part sollicité par les faits et leur portée émotionnelle et d’autre part comme juge d’un crime voire même de plusieurs crimes qu’il n’a peut-être pas forcément compris de la sorte lors de sa première lecture. Il y a comme une profondeur de champ dans le tissu narratif, du relief, qu’il n’y a absolument pas dans la prose plate de Liberati, qui n’a construit aucun dispositif narratif, sinon celui, plat, d’un sermon qui se contente de condamner sans donner jamais la parole au mal. L’originalité de Nabo (comme celle d’ailleurs du roman de Littell), c’est qu’il donne la parole au mal et que le lecteur ne le sait pas tout de suite, qui prend faussement pour argent comptant ce qu’il lit dans une première lecture, alors qu’il est manipulé par le dispositif instauré par Nabokov. Ça c’est génial.

Widergänger dit: à

En grande partie, Christiane, grâce à vous, si je puis dire, à cause de vos commentaires moralisateurs qui m’ont d’un seul coup fait comprendre dans quelle fumisterie j’avais mis le nez… Ne le prenez pas mal, c’est une plaisanterie. Mais les autres commentaires moralisant ont eu le même rôle de me faire sortir de ma torpeur. Ensuite, j’ai lu ici ou là des trucs sur Liberati.

Chaloux dit: à

christiane dit: 20 août 2015 à 20 h 00 min
Quel chemin, W., entre ce commentaire : Widergänger dit: 18 août 2015 à 19 h 57 min et celui du 20 août à 2h44.
Comment avez-vous évolué et pourquoi ?

La magnétophone s’est cogné dans une porte et maintenant la bande défile à l’envers.

Widergänger dit: à

Et puis alors, ce qu’il y a de marrant aussi dans l’article des inrocks, c’est le début, qui est une sorte de dispositif littéraire, si je puis dire. La journaliste se rend chez Liberati visiter le maître qui habite à Villers-Cotterêts et on prend soin de préciser que ce n’est qu’à une heure de Paris. Ça fait penser à des articles de Marivaux dans Le Spectateur français qui parle du noble qui a fui la cour du roi infestée par le mal et s’est retiré drapé dans sa dignité sur ses terres, comme Alceste, dans sa cambrousse, dans son désert, ne supportant plus les affres de la perversion de la ville… Si on a en tête Marivaux et qu’on fasse le parallèle lors de la lecture de l’article, c’est comique. Et on voit bien sûr le maître au pied de sa dulcinée, les yeux dans le vague, et elle, allongée, lascive dans un divan. Ah, ça y va les clichés…! Et la pub. C’est bien fait, faut dire.

Polémikoeur. dit: à

Contemporains malheureux (pas trop quand même)
des dispositifs en tous genres,
l’art consomme aussi beaucoup
d’installations pour se réduire
en performances qui font figure
d’événements où se pressent sûrement
des tas de faussaires de la création
qu’il est évidemment abusif
de seulement laisser en face
d’auteurs véritables.
Il n’y aura pas avant longtemps
de « match » Nabokov-Liberati !
Sansassezionalement.

Polémikoeur. dit: à

S’il suffisait de Villers-côtoyer
pour être Alexandre Dumas…
Romantruquement.

christiane dit: à

Widergänger dit: 20 août 2015 à 20 h 08 min
Merci, W. de votre franchise.
Je distingue le sort fait à cette enfant par sa mère, condamnable- Et là je suis ferme – du livre
Je pensais que votre argumentation serait littéraire et là, elle ne me paraissait pas possible avant que vous ayez lu le livre.
Bien sûr ce n’est ni Baudelaire, ni Nabokov mais le livre a une écriture intéressante et le sujet reste pour moi, essentiellement, l’approche de ce couple un peu bizarre, de ces deux êtres qui ont connu pas mal d’excès en matière d’alcool et de stupéfiants et dont la rencontre semble étonnante de candeur et de rouerie. Je ne crois pas qu’on soit face à un roman d’amour bouleversant, plutôt à une rencontre un peu factice et comme vous le dîtes si justement, plaisante pour la presse-people. Liberati semble (d’après les journalistes qui l’ont approché) aimer véritablement la littérature et l’art, une vie assez retirée. Cela n’apparait pas dans le livre – sauf justement pour Baudelaire – peut-être dans les précédents. Ici, il est vraiment branché « Eva » du début à la fin. Ce qui m’a plu c’est la façon dont il se voit dans cette histoire, les questions qu’il se pose. Une certaine modestie dans l’écriture, soignée.
Par exemple, je relis le Baudelaire de Sartre (Gallimard). Un essai passionnant.
Bonne soirée
Est-ce un grand livre ? Je ne regrette pas de l’avoir lu mais je suis heureuse de retrouver des lectures plus proches de mes intérêts.
Bonne soirée.

Chaloux dit: à

Liberati (…)une vie assez retirée.

Snif!

christiane dit: à

W.
désolée. La fin de mon com a déraillé !

Est-ce un grand livre ? Je ne regrette pas de l’avoir lu mais je suis heureuse de retrouver des lectures plus proches de mes intérêts. Par exemple, je relis le Baudelaire de Sartre (Gallimard). Un essai passionnant
Bonne soirée.

la vie dans les bois dit: à

C’est pas mal ce que raconte le poltergeist à 20h23.
Sauf que Simon n’est pas Alceste.

Simon vit retiré à Villers Cotterêt ? Mais chez qui ?
Quelle drôle d’idée, de se retirer dans un patelin où l’on parle françois depuis des lustres.

Simon à la campagne aime bien le sous-bois.

Sa vie monastique dans la forêt de Retz est tout aussi palpitante, telle qu’il la livre à coeur nu:
« Mes promenades dans la forêt de Retz, en réparant les dégâts subis à Paris me permirent longtemps de rêvasser à des projets qui n’étaient pas toujours très purs (*). Séduction et écriture se mêlaient. A force ce petit train devenu vieux marcheur était morose, la nature avait perdu son mystère et, à part quelques fauves et gros cochons noirs et roux que j’aime depuis l’enfance, nulle présence cachée ne m’attirait plus dans le sous-bois »

Là déjà, dès la page 23, tu te dis: lâche pas le petit chaperon rouge dans ce sous-bois, Simon a de grandes dents.

(*) référence à sa fréquentation de Saint-Sulpice, car Simon, mine de rien est en pleine crise mystique. Il attend l’apparition de la Vierge.

ça m’étonne pas que la vieille bigote kiffe bien ce truc néo-gothique.

christiane dit: à

W.
un dernier fragment pour… l’écriture :
« Eva n’a pas changé, c’est la même grande fillette, avec ses maladresses, ses criailleries, cette manière gauche et sexuée d’occuper l’espace, de sentir fort, de manger bruyamment, de crier sur les autres comme un enfant sauvage, de quémander les caresses, de me regarder avec toute cette tristesse (…) et qui n’est peut-être qu’un leurre envahissant, une aspiration plus qu’un échange, au sens où le vampire aspire et où l’araignée suce, une présence qui cherche à vider l’espace de tout ce qui n’est pas elle, allant jusqu’à voler l’âme de ceux qui se laissent aller à la contempler. On peut la recouvrir de fétiches, la masquer, la démantibuler sous les résilles, les mantilles, les masques, la corne, les plumes, elle demeure, inexplicable, obscure comme l’oeil affolé qui perce les meilleures compositions d’Arcimboldo ou de Cindy Sherman. »

la vie dans les bois dit: à

Bien sûr, ce qui serait intéressant, c’est de voir l’évolution, de ce couple.
Admettons que survienne une grande pénurie de cocaïne, ou, je sais pas mais que l’alcool devienne denrée rare, et puis que tous les recours judiciaires soient épuisés.
Vous me direz cela fait beaucoup de circonstances improbables. Mais cela mérite réflexion.

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Dégoïstement

Oui bon, les charognards eux partagent…

Pour info dit: à

christiane dit: 20 août 2015 à 21 h 33 min

De cet extrait du livre de Liberati, on peut conclure ceci : la mère d’Eva l’a profondément dézinguée.

Ayez des parents, je vous jure.

Royal dit: à

 » Quelle drôle d’idée, de se retirer dans un patelin où l’on parle françois depuis des lustres  »

Depuis François 1er et son édit de Villers Coteret !

christiane dit: à

@Pour info dit: 20 août 2015 à 22 h 02 min
De cet extrait je dirais que S. Liberati a une écriture intéressante.

christiane dit: à

@Royal dit: 20 août 2015 à 22 h 06 min
Pas mal !

la vie dans les bois dit: à

« Qu’on ne s’y trompe pas. Liberati ne fait pas dans le scandale et le sulfureux. »

Pas du tout. Ce n’est pas la une de Cosmopolitain non plus.

Mais quand même il faut savoir lire entre les « lignes ».
Je ne vous renvoie pas au paragraphe fin page 71, debut page 72.
Sorry de ne pouvoir le donner en clair.

Widergänger dit: à

Christiane, je ne suis pas du tout convaincu par l’extrait que vous citez, comme le le suis immédiatement, en revanche, par les extraits cités par Bloom, de Lolita.

C’est une écriture plate, qui ne ressortit qu’à son appréciation personnelle, sans autre justification, et avec la comparaison qu’on peut juger excessive, arbitraire, non motivée, naïve, sentimentale, bêtasse de l’amoureux béat. Tandis que l’écriture de Nabokov est motivée, justifiée par le fait que celui qui parle est en train d’écrire sa plaidoirie, et se joue de ce but avec humour, arrogance, cynisme, beaucoup d’esprit et d’esprit du mal. Et derrière il y a le rôle de celui qui met en scène le criminel qui écrit pour se justifier, qui manipule le lecteur comme le criminel veut manipuler ses juges. Le rapport du criminel à son crime rejoint le rapport de l’œuvre au lecteur et pose toute la question de la littérature et du mal, comme dit G. Bataille. Mais il n’y a aucun name dropping dans la narration, c’est inutile parce que le dispositif narratif mis en place fait son office pour produit du sens et des multitudes possibles de sens jusqu’à l’infini. On n’arrive ainsi jamais à cerner le mal, à savoir ce qu’est le mal, le bien, qui sont mis en problème humain, devant l’énigme de ce que c’est que vivre, aimer, etc. Métaphysique universelle.

La différence est abyssale, incomparable avec Liberati. La platitude d’un côté, la naïveté, une bêtise raffinée, et, de l’autre, les abîmes de la conscience humaine et tous les jeux de la séduction et du mal mêlés, la fascination pour la femme enfant, la candeur de la jeunesse, et la perversité de la jeunesse aussi. Ces deux œuvres ne jouent pas dans la même cour, vous comprenez ! Les noms prestigieux (Baudelaire, Barbey, Proust, etc.) que le récit cite apparaissent ainsi comme autant de béquilles venant soutenir les faiblesses du dispositif qui leur donne l’allure de poutres de soutènement pour empêcher le mur de la maison d’amour naïve et un peu blafarde de s’écrouler… Du name dropping à mon sens. Autant de paravents qui cachent un grand vide.

Quant au Baudelaire de Sartre…, je suis certain qu’il est utile pour mieux comprendre Sartre ! Mais pas Baudelaire.

Chaloux dit: à

humour, arrogance, cynisme, beaucoup d’esprit et d’esprit du mal.

Pauvre Nabokov, pauvre Lolita. N’importe quoi.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…trop économique, trop obscurantiste,!…la culture de nos livres,!…c’est certain,!…

…pour faire court,!…ces montages de clichés des Ionesco;…montées en famille en somme,!…bon et alors,!…pour illustré quel roman, quel histoire, quel livre,…
…faire du hors-normes pour titiller le scandale de la liberté en art,!…
…enfin,!…quand on voit, ce qui s’est déjà fait depuis,!…les Ionesco – artistes du business entre puberté précoce, des coucours d’éjaculations pour témoins de Jéhovah encore en herbes,!…alors, çà vient, le jardinier à son gazon,…encore des  » marguerites  » éparses, de ci de là,!…

…le détail topographique, pour faire sa diversion en nos jeux de rôles,!…

…à la mode, de nos illustrateurs-photographes, très récente,!…pourtant pas, pour relever des arnaques d’hameçonnages aux luxes de certains commis d’arts,!…

…souvent, aujourd’hui,…la quasi totalité des livres et ou romans, mêmes les techniques,!…sont, sans illustrations  » pour se faire une idée, un schéma du circuit des systèmes à lire « ,!…

…des livres, presque pour des pervers de lectures à lire, pour rien,!…des détails, et puis s’en vont,!…

…en fait,!…mettons,…Pierre Arétin avec ses deux livres sur les Ragionamenti,…G. Briffault Editeur

…ou un Pierre Loïs, avec son Manuel de Civilité pour les petites filles à l’usage des maisons d’éducation,!…s’il en est, Ô restes,!…

…imaginons tout çà, sans illustrations,!…

…bien sur,!…Faut Payez les Artistes,…

…bien, sur,!…Charlie – Hebdo,!…à côté,!…c’est juste de la provocation – gratuite à rien foutre,!…
…Oui,!…mais çà, on savait déjà,…nous,!…

…sans nos extra-terrestres des moralités bigotes,!…of course,!…mon lapin,!…c’est leurre à boire,!…mon San Pelegrino,!…
…etc,!…
…il faut tout dire à ces enfants que nous somme en devenir,!…
…Payez les Artistes, les vrais,!…pour relever la culture en son sein,!…
…qu’est ce qu’il nous gonfle,!…celui-là,!…l’absence d’illustrations dans l’obscurantisme des lumières,!….
…tout ces flashs à vedettes,!…machines à vapeurs, sans fumées,….cool avec la sobriété,!…etc,!…Ah,!Ah,!…
…c’est tout, et bien dis donc,!…
…les tours d’ivoires,!…de minuit,!…ou sont passés les enceintes, les fortifications,!…encore deux verres de lait,!…tient,!…etc,!…biscuits,!….

…vivre seul, et faire ce qui vous plait,!…au calme,!…un vrai luxe,!…

Mon ombre dit: à

Quant au Baudelaire de Sartre…, je suis certain qu’il est utile pour mieux comprendre Sartre ! Mais pas Baudelaire.

Tu parles d’une vieille histoire

Mon ombre dit: à

En conséquence réciter la voix de son maître signifie pèter de trouille de se trahir et vouloir rester planqué derrière un autre. Un choix.

Mon ombre dit: à

Souvenir désagréable de quelqu’un m’ayant dit que la vie réservait parfois des surprises avec le ronron d’une bétonneuse de certitudes en bruit de fond.

Il y a les mauvaises voix aussi. Trop.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pas de familiarités de minuit qui tient sa réserve en chandelle,!…toujours avoir des lunettes à doubles foyer,!…
…et plusieurs points de vues,!…
…quels paysages,…
…pas de sous, pas de commandes, pas d’artistes,!…pas de Cobra en boîtes,!…
…tout des lèche culs, sponsorisé,!…

…retourner à mes sesterces,!…mon médailler,!…mes Hadrien, déjà à trois,!…Vespasien, Trajan,…et j’en passe,!…l’art en relief,!…en partage,!…
…le parfum dans la diversité, Oui,!…de préférence avec ses qualités propres tout azimut,!…etc,!…

Bloom dit: à

profiteraiS ( I would, pas I will…)

concierge de la rdl dit: à

Le Monde organise un dialogue entre l’écrivain Christine Angot et le rappeur Youssoupha le dimanche 27 septembre à l’Opéra Bastille (Amphithéâtre) de 17 à 18 heures. Une rencontre animée par Jean Birnbaum.

Quand elle lit un de ses textes en public, la romancière Christine Angot scande chaque phrase de la main, à la manière des rappeurs. Lorsqu’il évoque son travail sur les mots, le rappeur Youssoupha en parle avec les gestes des poètes, et d’abord celui d’une écriture qui éclaire la vie.

D’où l’idée de faire dialoguer ces deux paroles qui se croisent si rarement, et qui ont tant en commun : une puissance rythmique, une énergie incantatoire, un style d’engagement.

On comparera donc le mode d’intervention de l’écrivain et du rappeur, leur rapport à la littérature, à la politique. On parlera surtout de l’écriture et de la manière dont la langue peut être réinventée, demain, afin de nommer le réel, de mettre des mots sur le monde qui vient.

Blablaphile..... dit: à

« On parlera surtout de l’écriture et de la manière dont la langue peut être réinventée, demain, afin de nommer le réel, de mettre des mots sur le monde qui vient. »

….excitant !…

oh eh dit: à

20 août 2015 à 21 h 33 min
(citation du livre ) « une présence qui cherche à vider l’espace de tout ce qui n’est pas elle, allant jusqu’à voler l’âme de ceux qui se laissent aller à la contempler. »

il est pas bien

Blablaphile..... dit: à

Simon Liberati est un merveilleux écrivain blablateur, son ouvrage restera un modèle du genre.

Blablaphile..... dit: à

BLABLATEUR
Se dit d’un écrivain qui liberatise l’expression du rien dans un habillage de vide, très Modes et petits Travaux.

la vie dans les bois dit: à

@0h01
« Tandis que l’écriture de Nabokov est motivée, justifiée par le fait que celui qui parle est en train d’écrire sa plaidoirie, et se joue de ce but avec humour, arrogance, cynisme »

D’une certaine manière c’est tout à fait la démarche de Liberati, ne vous en déplaise.

Laissez tomber le  » style », même si oui, Liberati s’aide de références, il a d’ailleurs déployé une panoplie très large de tout ce que compte le cinéma, et la littérature, de nymphettes fétichisées. Mais pas que.

Intéressez vous au procédé narratif.
Vous verrez que c’est une tentative d’enfermement du lecteur, aussi. Car il n’évacue aucun point de vue, à commencer par celui d’Eva, sur leur relation. Elle est assez lucide du reste. Là-dessus, Liberati dit tout. Pour mieux lui confisquer la parole.

Le narrateur ici n’a aucune distance, mais pas la moindre avec l’écrivain.

Simplement, Eva n’est pas dans la littérature pour la littérature et plutôt concernées par des projets créatifs, mais pas en solitaire.
C’est là, vraiment que ça va devenir compliqué pour Simon.

primerose dit: à

concierge de la rdl dit: 21 août 2015 à 6 h 15 min

Il faut qu’il se méfie le Youssoupha, sa vie privée a toute chance de finir en bouquin comme celle de Doc Gynéco.
Elle recycle le rappeur la Christine.

Mais enfin... dit: à

Trop bonne la mémère ménauposée de prêter sa cultotte à certains dans les parages

Grand Bal " Magic RDL" dit: à

Intéressant de consulter par simple curiosité l’ album photo de Ph. Heurtault,  » Grand Bal  » Magic City » du 12 avril 1978.
Notre Eva avait 12 ans et non pas treize comme nous le rapporte les gazettes qui veulent nous amortir le choc.
La photo 94/114 avec Cyrille Putman et Eva Ionesco, et la paire de bas trop grande pour elle, pour ses jambes d’ enfant avec une étiquette des plus visible à la hauteur d’ une de ses chevilles. N ‘est-ce pas de la mise en scène un peu grossière, cela?
Et la photo 95/114 où l’ on distingue très nettement son entrechat?

la vie dans les bois dit: à

« consulter par simple curiosité »
oui, et d’une main, peut-être aussi.

la vie dans les bois dit: à

« Télérama et Gala font la même promotion, que’ est-ce qui reste? »

un vieux pédé vicieux ?

Le vieux garçon qu'on appelle monsieur dit: à

Ah ben c’est bien, comme ça on a encore une raison de plus pour… ah mais zut, on pourra pas c’est trop tard…

renato dit: à

Tiens! une nouvelle photo… et plus risible que la précédente…

Grand Bal " Magic RDL" dit: à

La vie part en couille mais c’est quasiment un pléonasme.

Grand Bal " Magic RDL" dit: à

La vie a t-elle joué gagnante dans le Spermula de Charles Matton avec Eva?

Grand Bal " Magic RDL" dit: à

Heurtault était-il le Nane Golding de l’ époque années 80?
Peu importait en ce temps-là?

Les Yeux Fatigués - et, pour le coup, passablement écoeurés, (de Clopine Trouillefou) dit: à

Pour info, merci…

Onfray, hier, a pris tout son temps pour « dézinguer » les arguments de Misrahi sur Israël,un par un. Il faut dire que Misrahi a la même posture que WGG, sur la question. Comme si le cerveau se débranchait pour laisser place à une voix qui tonitrue, fustige, appelle à la vengeance et à la damnation. Une voix d’imprécateur, qui fiche la raison dans le placard, ferme à clé et jette la clé…

WGG, vous devriez écouter cette émission, bien sûr, et évidemment, vous n’en ferez rien.

soupir.

Blablaphile..... dit: à

– et toi, ma petite, qu’est ce que tu feras quand tu seras grande ?
– ben, j’en sais rien…
– médecin, avocat, ingénieur, architecte, ministre, président, c’est des beaux métiers ça !
– ben, non !
– quoi, alors, ma petite ?
– journaliste, photographe, metteur en scène, actrice, c’est mieux … ça biaise à tout vent, ça dope dru, ça picole sympa, les artistes !
– t’as bien raison, et il y aura toujours un couillhon pour tomber amoureux de tes jolis restes…
– et pour écrire un livre sur moi ?
– mais oui ! c’est facile d’écrire un livre sur toi … tu sais !

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