Le silence d’un père suffit à inquiéter l’enfance d’un fils
Un écrivain écrit ce qu’il a à écrire à son heure. Kairos, dieu de l’occasion opportune par opposition à Chronos, dieu du Temps et père des Heures, en a décidé ainsi. Ce n’est pas Yves Bonnefoy qui nous démentira. Son dernier livre, dans les deux sens du terme probablement (il s’est éteint le 1 er juillet à l’aube, en est la bouleversante illustration. En 1964, il s’était lancé dans ce qu’il voyait comme « une idée de récit ». Depuis, il n’avait cessé de la reprendre et d’y renoncer, d’interruptions en reprises et de reprises en renoncements. La chose, informe et confuse mais prégnante, lui semblait alors par essence inachevable tant elle résistait. Mais elle résistait aussi bien à être écrite qu’à être définitivement abandonnée. La revue du Mercure de France, alors dirigée par Gaëtan Picon, l’avait même annoncée « à paraître », c’est dire. Son idée de récit se réduisait alors à un poème d’une centaine de vers qu’il tenait comme « des mots portés, si ce n’est produits, par les exigences d’un rythme ». Pour lever la barrière qui s’abattait lourdement sur sa main à plume chaque fois qu’il tentait de prolonger, il se résolut à poursuivre en prose. En vain fût-elle de l’ordre de ladite prose poétique.
Les années passèrent et les livres. Jusqu’à ce qu’à l’été 2009, ayant écrit sans problème majeur un texte intitulé Deux scènes augmenté de Notes conjointes, double récit du souvenir et des antécédents, il s’interrogea sur ce travail d’anamnèse. De ce déclic est né ce qui paraît aujourd’hui sous le titre L’Echarpe rouge (260 pages, 19 euros, Mercure de France), ensemble de ces textes à leurs dates auquel le lien qu’il leur donne aujourd’hui au soir de sa vie confère une résonance crépusculaire.
La figure du père les domine, le sien tel qu’il se souvient l’avoir perçu vers l’âge de onze ans. Un homme qui tenait en un mot : silence. Encore faut-il expliciter de quoi ce mot était chargé : non du mutisme absolu mais d’une économie de mots. Un taiseux, dira-t-on, comme il devait y en avoir d’autres parmi les paysans entre Lot et Cantal à la charnière des deux siècles. Et même parmi les fils de paysans devenus ouvriers dans un atelier de fabrication de locomotives. Une qualité de silence fabriquée tant par la géologie des lieux que par la monotonie des tâches quotidiennes. Le silence d’un père, il n’en faut pas davantage pour inquiéter l’enfance d’un fils. Tel était Elie Bonnefoy.
« Le silence est la ressource de ceux qui reconnaissent, ne serait-ce qu’inconsciemment, de la noblesse au langage »
Ses parents n’étaient pas du même milieu. Lui, on l’a dit ; elle la classe moyenne entre Cajarc et Conques, plus précisément à Ambeyrac en Aveyron, fille d’instituteur donc d’intellectuel, qui se choisit un destin d’infirmière. Chez elle, il y a toujours eu des livres. Chez lui, aucun parce qu’ « il ne savait pas ce que c’est que lire (…) rien pour l’imagination ou pour la mémoire ». Ce père se vivait simplement comme un Auvergnat véritable, convaincu que son pays n’avait pas besoin du langage pour s’exprimer en majesté, tandis que l’Aveyron de sa femme avait la prétention et la nécessité de recourir en permanence à la parole pour se raconter. D’un côté, les allusions suffisent ; de l’autre, la syntaxe s’impose.
L’adolescence d’Yves Bonnefoy au pays se fit dans la solitude peuplée des livres. Un isolement voulu avec personnages, d’une grande fécondité dans l’ordre des sentiments, des émotions, des découvertes, mais en pleine conscience qu’au même moment, la solitude de son père, elle, était stérile. Deux esseulés côte à côte dans le même village mais auxquels l’accès à la connaissance par les livres offraient deux avenirs différents. D’avoir senti cet écart se creuser, et d’avoir compris qu’il rongeait son père plus sûrement que la maladie, fera naître chez l’adolescent une culpabilité dont il mettra une vie à se défaire.
Car si son père s’est laissé aller à la maladie et à la mort, c’est aussi qu’il a senti que sa femme, en lui préférant leur fils si doué et si plein de bel avenir, le rejetait à travers lui. Il accède à onze ans à la pensée de la chose, qu’elle soit fleur, arbre ou maison, en se désolant de voir son père en rester à la chose. Il lui faudra plus tard lire Moesta et errabunda de Baudelaire et Jeunesse de Rimbaud notamment pour découvrir que la pensée d’un individu peut connaître un âge d’or et que c’est dans ses années d’adolescence. Il les vécut dans le mystère de leur seul langage commun, lorsque ses parents se parlaient dans leur patois issu du latin et « rêvait que cet occitan menacé de disparition, c’était l’expression d’un être au monde mystérieusement supérieur à l’à présent de la vie ».
L’Echarpe rouge est la tentative, pathétique car testamentaire, d’un poète qui s’en va, de lever enfin l’interdit qui longtemps l’empêcha d’aller plus avant. Au-delà ce qu’elle dit d’Yves Bonnefoy et de son rapport à la création, elle devrait toucher le plus grand nombre par son évocation si juste, si sensible et donc si cruelle du sentiment d’exil et d’étrangeté qui habite celui se sent « au rebord » de l’autre famille, sa belle-famille. Un ouvrier fils de paysan qui n’avait pas eu assez d’enfance pour imaginer « ce qui se tramait » dans celle de son fils « réputé poète » qu’il rêvait chef de chantier et dont la fascination pour la Piéta de Max Ernst, aussi dénommée La Révolution la nuit, lui serait demeurée inintelligible. Dommage plus dommage que l’auteur y voit une clé de leur relation conflictuelle ; car l’homme en veston et chapeau melon est un sosie frappant d’Elie Bonnefoy.
Et pourtant, n’est-ce pas à la conscience de la solitude de son père que le fils découvrit sa propre vocation ? Ne doit-il pas à son refus des mots sa propre attirance pour eux ? A 92 ans, Yves Bonnefoy met son cœur à nu dut-il lui en coûter. Tout s’est joué dans ses écarts de mémoire entre sa réflexion sur la poésie (avec au passage de fortes pages sur T.S. Eliot et Pierre Jean Jouve) et son anamnèse. Pour avoir trop longtemps « différé de comprendre », il lui a fallu tout ce temps pour admettre à lui-même que décevoir une attente n’est pas nécessairement une faute. Il y aura mis toute une vie d’écrivain. Jamais trop tard.
(« Yves Bonnefoy » photo D.R. ; « Piéta ou la Révolution la nuit » huile sur toile de Max Ernst, 1923, courtesy Tate Gallery, Londres)
864 Réponses pour Le silence d’un père suffit à inquiéter l’enfance d’un fils
Quant au Journal des Goncourt, il a connu une longue et tortueuse histoire éditoriale, jusqu’à « l’Intégrale » aujourd’hui publiée par Bouquins -mais la seule édition vraiment intégrale n’est-elle pas celle, à prix prohibitif, d’Honoré Champion? Pierre Assouline pourrait nous répondre-. Il se trouve qu’il y a encore aujourd’hui des gens auxquels il ne faut pas parler de ce livre, à cause de ce qui y est révélé de leurs ascendants.
renato dit: 29 juin 2016 à 8 h 29 min
Alez expliquer aux pseudo-cultivés
Il y a tout de même chez Montaigne, après la citation, un procédé récurrent d’amalgame à son propre texte, – soit le sens est donné, soit on constate que le texte latin vient renforcer, comme une image ou une métaphore, le texte français, comme dans l’exemple que j’ai donné, etc.- que seuls ceux qui sont familiers des Essais connaissent. Ceci, même si le profil du garçon d’étage qui prend systématiquement le monde entier pour un tas de demeurés reste un classique.
@ Phil
« Vous avez de la chance avec les puces de montreuil, à celles de saint ouen, les livres sont présentés en vrac, écrasés, cornés déchirés, dernière étape avant la poubelle »
Moi ça fait longtemps que j’ai arrêté d’aller aux Puces de St.Ouen. Mais ce n’est pas une chance de choisir un itinéraire de métro ou de tram au lieu d’un autre (même si je vais à pied à Montreuil-30 min). De tout point de vue (sauf les meubles, évidement)les Puces de Montreuil sont bien plus intéressantes que ceux de St.Ouen (où le nombre d’arnaqueurs est, en plus, bien supérieur).
« Put..ain c’est lourd ». Et le type, croyant que je doutais, m’avait répondu: « 10 euros »
ha c’est pas la ristourne que tu fais a dracul sous sa croix mon cauchon..a montreuil j’avais laisser ta photo à mes copins..ça sra l’doube pour toi.. »souviens toi de dracul » qu’il te diront..
Champion, c’est cher et beau. what else
Il se trouve qu’il y a encore aujourd’hui des gens auxquels il ne faut pas parler de ce livre, à cause de ce qui y est révélé de leurs ascendants
putain les vieilles scie au sujet des hanculés des goncourts..proust..les framassons..les templiers..les plagiats..on scroirait dans les années 70 au moi d’aout a souillac
Pablo versus Chaloux : asinus asinum fricat…
ha sans dracul pas dcontrebande de combine de fin lettré au kilo..merci hattali
C’est en travaillant tout jeune aux Puces de Saint-Ouen, chez un ami de mon père, que j’ai développé mes compétences en matière de meubles anciens. C’est aussi le lieu où j’ai commencé à comprendre que la plupart des êtres ne trouvent qu’une solution aux problèmes que leur pose la vie, celle de se dégrader à leur manière. Toutes les variations de l’aigreur étaient portées à leur point de fusion dans ce lieu à ciel ouvert, dans ces catacombes de l’objet, que remplissait frénétiquement à ras-bord la mort qui était le personnage principal de cette comédie, bien davantage qu’au cimetière.
Oui, dracul les dracule…
..havec dracul..pas l’temps de douter havant lchant du coq..c’est le fléau dyavé
Certes, Alba, ce n’est pas à ta bobardisation de l’univers qu’on adressera le moindre éloge. Comme disent les ministres: « chacun l’aura compris ».
que j’ai développé mes compétences en matière de meubles anciens
mon larbin y cause comme un boniment de marchand dcravatte des année 50..j’étais pas a souillac non pus..l’himagination ça économise le carbone
En 1986, trente ans après la mort de Léautaud, son Journal publié par le mercure est encore expurgé. Les descendants des crétinisés du Journal, souvent à bon droit car Léautaud c’est du brut de pomme bio, résistent. Yourcenar renvoient ses histoires d’amantes à 2030, Green a filé tout au fiston adoptif qui se fait des burnes en or sans rien publier. tu quoque.
Belle revue des puces de Saint Ouen, Chaloux. jalousie et convoitise en commodes régence, tout ça pour l’ambition de refiler de la fausse chaise à Versailles.
» Accuser Montaigne de plagiat sous prétexte qu’il ne met pas les guillemets à une citation de Lucrèce, c’est oublier que ses lecteurs sont les érudits de son époque, aptes à reconnaître spontanément l’intertexte et à en apprécier la présence.
C’est simplement, me semble-t-il, un usage des imprimeurs de son temps ; les guillemets, italiques et références entre parenthèses apparaîtront plus tard… »
Les citations latines -non traduites- sont imprimées en italique, comme on peut le voir dans la cinquième édition des Essais (1588, la dernière publiée du vivant de l’auteur)) consultable sur le site « Gallica ».
Chaloux est trop limité pour être capable de reconnaître sa bêtise.
MC. dit: 29 juin 2016 à 2 h 35 min
Euh, Proust est mort en 1922, et le Journal des Goncourt parait autour de 1929
Euh… M. Court, la première édition de morceaux choisis -et fortement expurgés- du Journal des Goncourt a dû paraître -le premier volume- non en 1929 (!) mais en 1891, ce qui laissait plus de trente ans à Proust pour en prendre connaissance. C’est presque dommage, car cela ferait du pastiche du Journal qui se trouve dans Le Temps Retrouvé soit l’équivalent d’une intuition extra-lucide vraiment extraordinaire, soit de Proust un fantôme capable de revenir terminer son livre après sa mort, ce qui, dans un cas comme dans l’autre, ne serait pas banal.
Chaloux dit: 29 juin 2016 à 10 h 59 min
C’est en travaillant tout jeune aux Puces de Saint-Ouen, chez un ami de mon père, que j’ai développé mes compétences en matière de meubles anciens.
–
Mouis. Mais enfin ces compétences acquièrent en principe aux côté d’antiquaires, que l’on ne trouve aucunement aux puces. Disons que c’est mieux que rien. Quoique.
Widergänger dit: 29 juin 2016 à 11 h 15 min
Chaloux est trop limité pour être capable de reconnaître sa bêtise.
Mais pas assez pour ne pas reconnaître la tienne.
« Accuser Montaigne de plagiat » etc.
C’est aussi que le sens de la propriété littéraire n’est pas le même.
Je reconnais cependant que je n’ai jamais mis les pieds de ma vie aux puces de St Ouen. J’ai une répulsion quasiment physique vis-à-vis de ce genre d’endroit. Sauf à y être obligé, je ne mets jamais les pieds dans les arrondissements 18 à 20, ainsi que dans une grande partie des 9ème, 10ème, 17ème et 11ème.
Quant à toute la zone qui se trouve au Nord et à l’Est, c’est encore pire.
Chaloux est trop limité pour être capable de reconnaître ses limites.
D. c’est au milieu de l’horreur, de la laideur, du tout-venant, qu’on discerne le mieux l’émergence de la beauté. Léautaud prétend avoir appris à écrire dans des « écrivains de carton » (« qui pullulaient d’adjectifs »), et c’est au milieu du vaste dépotoir de Saint-Ouen que j’ai appris à regarder ce qui vaut la peine de l’être. Pas forcément, même rarement la perfection, le plus cher, mais les objets qui témoignent d’un moment d’accord parfait entre la matière et l’artisan. N’est-ce pas cette rencontre qui fait aussi les grands livres? Il faut peut-être en avoir lu beaucoup de mauvais pour s’en apercevoir.
Widergänger dit: 29 juin 2016 à 11 h 27 min
Alba-la-vieille-horloge est complètement déréglée. elle va vous donner la même heure toute la journée.
Chaloux est trop borné pour être capable de reconnaître ses burnes…
Ego. »la première édition de morceaux choisis -et fortement expurgés- du Journal des Goncourt a dû paraître -le premier volume- non en 1929 (!) mais en 1891″
En 1887. Proust a seize ans.
Il n’en demeure pas moins que confondre plagiat et pastiche relève de la plus piètre bêtise digne d’une burne comme chaloux…
Pauvre Michel Alba, pauvre misère.
Dors sous le temps, dors sous tes vents.
Bonne journée,
Widergänger dit: 29 juin 2016 à 11 h 49 min
Il n’en demeure pas moins que confondre plagiat et pastiche relève de la plus piètre bêtise digne d’une burne comme chaloux…
Pauvre Alba, l’imposture est tout ce qui te reste. Il faut dire que tu n’as jamais eu grand-chose d’autre.
En général, Montaigne ne traduit pas ses citations. A l’époque, tout le monde parlait latin et connaissait les grands auteurs sur le bout des doigts.
Quant à Proust, il n’a pas eu besoin d’une édition intégrale du Journal des Goncourt pour en tirer la quintessence, et en faire un savoureux pastiche dans « Le Temps retrouvé ».
Delaporte dit: 29 juin 2016 à 12 h 04 min
La mouche du coche se lève à midi.
@ D.
« Sauf à y être obligé, je ne mets jamais les pieds dans les arrondissements 18 à 20, ainsi que dans une grande partie des 9ème, 10ème, 17ème et 11ème. »
Tu ne connais, donc, pas les Buttes-Chaumont, La Villette, le Père-Lachaise, Montmartre, le Canal St.Martin?
Ce que dit Delaporte tombe pourtant sous le sens !
Widergänger dit: 29 juin 2016 à 12 h 13 min
Il y en a pour la journée. Ce pitre de Michel Alba va réparer son Ego déchiré sous vos yeux. Aucune pitié, décidément, chez cet imposteur.
pendant ce temps Boris Johnson et JC essaient en vain de maigrir, bon courage les gars
« Chaloux est trop borné pour être capable de reconnaître ses burnes… »
Widergänger, ton cerveau se délite à vue d’oeil.
Tu devrais appeler SOS Psychiatrie pour essayer de sauver les quelques neurones qui te restent encore disponibles.
Alba, il serait peut-être temps que tu prennes sur ton maigre traitement de professeur certifié pour t’offrir ton congolais -pas le gâteau- mensuel. Je pense que cela aurait sur toi un effet bienfaisant.
Des miroirs et des hommes :
Les habitants d’Uqbar -une ville d’Irak- qui, au VIIe siècle musulman, avaient organisé un Etat indépendant. Ils avaient banni de leur vie les miroirs et la copulation parce qu’ils multiplient le nombre des hommes.
Chaloux, à lire vos posts énervés, vous vous êtes un peu emmêlé les pinceaux, ce matin. Cette inexactitude n’est pas gravissime, à condition de vous corriger.
Si on va dans ce sens, notre hôte aussi fait dans le plagiat… Par exemple,cette phrase, entre autres, dans « une question d’orgueil » : « Si, au prononcé du jugement, de battre son coeur s’était soudainement arrêté, il aurait emporté son secret avec lui »…
Or, perso, c’est évidemment un clin d’oeil que je lis là, ce qui me porte à sourire (comme plein d’autres endroits du bouquin, d’ailleurs°.
Delaporte dit: 29 juin 2016 à 12 h 28 min
Votre côté mouche du coche qui vient répéter ce que tout le monde sait n’est pas gravissime à condition de la fermer.
Je suis célibataire. Je ne m’occupe que de moi-même.
Chaloux dit: 29 juin 2016 à 12 h 33 min
Malgré ce côté « mouche du coche » que vous diagnostiquez chez moi (encore une erreur, sans doute), je n’ai pas le projet de la fermer. Ce blog mérite bien en effet les efforts de tous pour faire triompher le vraisemblable, si ce n’est le vrai.
Delaporte dit: 29 juin 2016 à 12 h 42 min
Ce blog mérite bien en effet les efforts de tous pour faire triompher le vraisemblable, si ce n’est le vrai.
Pas avec le niveau de vos posts qu’on va y arriver.
exemple ci-dessous :
« Delaporte dit: 28 juin 2016 à 16 h 14 min
« Belle du seigneur » instrumentalisé sur l’affiche de « Camping 3
C’est pas de bol pour Cohen. »
Sans commentaire.
Delaporte dit: 29 juin 2016 à 12 h 42 min
Ce blog mérite bien en effet les efforts de tous pour faire triompher le vraisemblable, si ce n’est le vrai.
Vous serez bien aimable de nous indiquer dans quelle communication vous avez récemment fait « triompher le vraisemblable, si ce n’est le vrai ».
Nous attendons avec impatience cette révélation.
« Chaloux est trop limité pour être capable de reconnaître sa bêtise. » (Wiwi, 11h15)
On est tous plus ou moins dans ce cas là, non ?
Widergänger, ton cerveau se délite à vue d’oeil
pas du tout c’est du béton harmé organisation tod..et du du mur dla honte c’est pas du mou dveau..dmande a lassouline
« Chaloux est trop borné pour être capable de reconnaître ses burnes… » (Wiwi, 11h43)
Je suis dans ce cas. Pour y remédier, je me suis fait tatouer Babord/Tribord et le nom du navire.
Depuis, aucune erreur !
si tu fais dans l’automédication jicé..c’est pire
Tu ne connais, donc, pas les Buttes-Chaumont, La Villette, le Père-Lachaise, Montmartre, le Canal St.Martin?
–
Je déteste les Buttes-Chaumont, je suis allé une seule fois à la cité des Sciences où il y a un Mirage IV qui peut mériter un effort ponctuel, le Père Lachaise vaudrait aussi un détour mais c’est un lieu réellement hanté, de nuit comme de jour et une personnalité aussi mediumnique que la mienne y est immédiatement sollicitée, prise à partie, voire possédée si elle n’y prend pas garde, donc je n’y mets pas les pieds. Le canal St Martin n’a aucun intérêt : aucune architecture intéressante ne le borde, le seul intérêt de Montmartre réside dans l’Adoration perpétuelle de NS pratiquable au Sacré-Cœur et en cette petite église voisine, haut lieu de l’apostolat universel. Mais il est plus facile pour moi d’adorer rue Gay Lussac chez les soeurs.
Maintenant laissez-moi finir ma tête de veau s’il vous plait.
et dans l’dos..c’est dans la marine française qui a le plus de cocu..gaffe
Alba, le piteux pitre putois apitoie par son pathos.
mon larbine et ses bonnes journées..jaime pas les brocs qu’ils disaient..et c’étaient papa..mais quel fatras
Je suis célibataire. Je ne m’occupe que de moi-même
une sauce gribiche et un pouilly tout seul c’est triss ozy
D. »une personnalité aussi mediumnique que la mienne y est immédiatement sollicitée, prise à partie, voire possédée si elle n’y prend pas garde ».
On aura tout vu ici! Voila que D. se fait posséder dans des cimetières « s’il n’y prend pas garde ».
Ça vaut le coup de faire gaffe!
jai pas henvi dmy rmette..mais vla célibataire ou pas..faut épicétou
ATTENTAT ISTAMBUL
Je ne dirai jamais assez combien les 41 morts et 239 blessés me renforcent dans une certitude théologique : on est les meilleurs, nous autres, les Olympiens, on est cool !
Les autres croyants, ce sont des moules infibulées et sans frites ! Des minables sans Cupidon ! …
bouguereau dit: 29 juin 2016 à 13 h 20 min
Le fatras est dans ta tête, boumou. Jamais écrit ça.
Qui imaginerait Michel Sapin siffler les agriculteurs français s’implantant à Genève, hmmmmm? Les alertes faut les lancer le plus loin possib
La mort, superstition et châtiment :
– Dans la mythologie grecque, quand des rats mangent les chaussures d’une personne, il y a un présage de mort.
– En s’unissant à sa belle-soeur il évitait de la mettre enceinte.
Dieu le fit mourir, pour le punir de ce péché. Onan.
Le tableau de Max Ernst représente Chaloux s’apprêtant à balancer dans l’escalier le fantôme de Widergänger (ou vice vers ça).
l’Adoration perpétuelle de NS pratiquable
Puisse le très-haut vous entendre
D, rien à voir avec Yves Bonnefoy ( obtenu une dérogation officielle ) ni avec la querelle d’expert à propos du plagiat, de la citation encadrée ou non, de Montaigne, des frères Goncourt, des emprunts de Proust ( qui ne s’en est pas caché?) mais néanmoins une nouvelle qui vous concerne et pour peu que vous disposiez des moyens à quitter Paris, un voyage pour découvrir un nouvel instrument qui ne devrait pas stationner trop longtemps dans notre secteur sans rien perdre des atouts paysagesques qu’offre au regard la région en cette saison et de la fraîcheur gagnée à force d’altitude:
http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/espresso-geneve-scrute-marc-etoiles/story/19771849
Il serait tout de même temps que quelqu’un se mette à causer de Bonnefoy. C’est pourtant, dans son genre, un recordman de la ponte (voir son interminable bibliographie sur wikipedia). A croire que personne ne s’est décidé à courser un de ses innombrables poulets. Ce billet d’Assouline devrait pourtant nous inciter à découvrir sur le tard un de nos écrivains majeurs (?). J’ose le proclamer : Bonnefoy est moins chiant qu’on ne le dit et plus lisible qu’on ne le croit. Mais si, mais si. Allez, une cuillerée de Bonnefoy pour papa…
14h36 mais non c’est un tableau symboliste, une histoire de père, le père en négatif du fils pourrait-on voir concernant ce poète puisque son père silencieux ne s’estimait sûrement pas en mesure d’honorer de sa parole la langue .
Proposition de sujet de bac : faites l’éloge de Bonnefoy à la manière d’Anatole France faisant celui de Zola.
une histoire de père, le père en négatif du fils
C’est bien ce que je dis : Widergänger est le père spirituel de Chaloux.
Je ne suis pas un « fanatique de la pureté » comme le prétend WG. Je souligne simplement que comparer ce que nous appelons plagiat au 21ième siècle avec les emprunts faits aux anciens à l’époque de Montaigne n’a aucun sens.
Quant à faire commencer la Renaissance en 1492, comme le fait notre agrégé, c’est témoigner d’un mépris scandaleux, habituel en France malheureusement, pour notre grande voisine l’Italie qui avait un bon siècle d’avance sur tout le monde…
Charles vous ne l’appréciez guère, je crois que tout le monde a compris que vous aviez d’autres chats à fouetter cependant ce poète vit encore à 92 ans et c’est un peu tôt pour son éloge funèbre à moins de céder au cynisme contemporain mais je veux bien encore croire à votre bon esprit et quoique cela ne change rien à notre triste somme.
A croire que personne ne s’est décidé à courser un de ses innombrables poulets.
Découverte récente d’un tableau inconnu de Max Ernst : « Lecteur rattrapant à la course un poulet de Bonnefoy et lui tordant le cou sous le regard de Widergänger et de son fils (spirituel) Chaloux ».
Et aussi celui-ci :
» Widergänger fessant Chaloux sous le regard de Louis Bonnefoy et d’André Assouline «
Quant à faire commencer la Renaissance en 1492,
Bon, renato a remis les pendules à l’heure assez tôt ce matin .
ce poète vit encore à 92 ans
Espérance de vie, que de crimes on commet en ton nom !
Tout écrivain véritable horrifie son père. L’écriture est un interdit majeur dans une filiation, c’est un secret éventé. Peu d’exemples du contraire. Tout enfant grandit parmi les ogres et ne se sauve de la sentence de mort prononcée sur lui qu’en abandonnant l’enfance.
D’Yves Bonnefoy, j’ai surtout aimé La Vie Errante et L’Arrière Pays. Diable, quel chemin choisir?
Un conseil de lecture pour vos vacances, qui pourrait intéresser tous ceux qui ont le sens de l’humour (anglais) :
PG Wodehouse, « Un pélican à Blandings »
Traduit de l’anglais par Anne-Marie Bouloch
« Un imposteur supplémentaire au château de Blandings, vient troubler la quiétude de Lord Emsworth heureux possesseur de l’Impératrice, sa truie de concours. »
Les Belles lettres, 264 pages, 15 €.
Ce genre de recherche n’a strictement aucun intérêt, Bérénice.
Vous devriez plutôt vous intéresser à la precession des équinoxes. Mais qui sait seulement, ici, ce qu’est la precession des equinoxes et qu’elle en est la conséquence ?
À ce compte-là, mes pauvres chéris, la Renaissance ne commence nullement en Italie mais en Andalousie au tournant des XIIè et XIIIè s. Vous êtes tous des nazes…
Delaporte dit: 29 juin 2016 à 15 h 52 mi
« la quiétude de Lord Emsworth heureux possesseur de l’Impératrice, sa truie de concours. »
*
C’est un roman pour Clopine, Clopinou et Clopino.
Vous êtes tous des nazes…
Le gros baigneur a fini sa sieste.
Est-ce qu’on ne pourrait pas retoucher la photo de Bonnefoy ? Exemples :
– rasé avec une croix gammée tatouée sur le crâne
– rasé avec une crête teinte en rouge
– avec un casque bol et des polis blancs qui dépassent
– avec un bonnet de bain
– borgne avec un bec de lièvre et un bonnet de bain
Le point équinoxial effectue dans le sens contra rotatif (par rapport au sens de la rotation de la Terre autour du soleil), un tour complet de l’écliptique en 25 760 années environ, et l’axe de la Terre décrit durant ce même temps un cône complet.
Or chacune des 12 constellations du Zodiaque est successivement parcourue pendant cette rotation.
En divisant 25760 par 12 (ce n’est qu’une approximation, le calcul précis est en effet bien plus compliqué, sans même aborder la question de la 13ème constellation, l’Ophiucus), on obtient 2146, durée en année de chacune des 12 ères. Nous quittons peu à peu l’ère des Poissons pour entrer dans celle du Verseau (le signe zodiacal précédent, car je le rappelle, le mouvement est contrarotatif). Il y a près de 26000 ans, une civilisation humaine très développée vivait des tribulations semblables aux nôtres aujourd’hui, aussi étrange que cela puisse paraître, et, consciente de l’imminence du cataclysme, déposait quelque part sur Terre, sous une forme inalterable, son immense savoir spirituel, artistique, scientifique et technique.
Il y a une équinoxe ce soir ? Ha c’est les Rouges ! Les Francs-Macs… Les gus de la Nuit dehors ! Les écolos… Les curés les imams enfin tous les types en robe ! Les migrants… Les cyclistes ! Les barbus probabilistes…
« heureux possesseur de l’Impératrice, sa truie de concours »
ah ben pour inventer un mec de l’establishment pareil faut en avoir de l’imagination…
bon, le mot establishment est-il censuré ici ?
ah non, je ne puis parler de truie halors…
non, c’est un animal du genre femelle posté par un autre
diantre…
donc,
pour inventer un mec de l’establishment pareil faut en avoir de l’imagination…
J’ai réussi ! J’ai réussi à retoucher l’invraisemblable tronche de Bonnefoy et voici ce que ça donne :
» The forehead was high, and very pale, and singularly placid ; and the once jetty hair fell partially over it, and overshadowed the hollow temples with innumerable ringlets, now of a vivid yellow, and jarring discordantly, in their fantastic character, with the reigning melancholy of the countenance. The eyes were lifeless, and lustreless, and seemingly pupilless, and I shrank involuntarily from their glassy stare to the contemplation of the thin and shrunken lips. They parted ; and in a smile of meaning, the teeth of the changed Bonnefoy disclosed themselves slowly to my view. Would to God that I never beheld them, or that, having done so, I had died ! »
Il est vrai que cette manipulation pourrait aussi bien convenir à Virginia Woolf, voire à Anatole France. Mais certainement pas à une intervenante sur ce blog, dont je ne dirai pas le prénom.
Voici la traduction, par Charles :
» Le front était haut, très pâle, et singulièrement placide ; et les cheveux, autrefois d’un noir de jais, le recouvraient en partie et ombrageaient les tempes creuses d’innombrables boucles actuellement d’un blond ardent, dont le caractère fantastique jurait cruellement avec la mélancolie dominante de sa physionomie. Les yeux étaient sans vie et sans éclat, en apparence sans pupilles, et involontairement je détournai ma vue de leur fixité vitreuse pour contempler les lèvres amincies et recroquevillées. Elles s’ouvrirent, et dans un sourire singulièrement significatif les dents du nouveau Bonnefoy se révélèrent lentement à ma vue. Plût à Dieu que je ne les eusse jamais regardées, ou que, les ayant regardées, je fusse mort ! »
Horror ! Horror ! Horror !
A la réflexion, je me demande si, pour un vieux birbe de 93 piges, la reconfiguration n’est pas un peu flattée.
Leo Scheer a-t-il mis la clé sous la porte de sa maison d’édition, son site n’est plus accessible.
– borgne avec un bec de lièvre et un bonnet de bain
c’est les cheveux contrarotatif du clinamène par rapport à l’épaule plus basse que l’autre qui fait le spin du poête jean marron..t’as pas l’oeil cosmique
..il a un méchant tarin qui sniffe les champs magnétiques aussi..ça ça s’happrend toumpti
c’est toujours un poéme muet la chetron..hévidemment farage c’est pas pareil « you lo at my feyce..but todey it’s the riverse »..shakespearien épicétou
« Le Centre d’Études Supérieures de la Renaissance est un centre de formation et de recherche qui se consacre à l’étude de la civilisation de la Renaissance en Europe, de Pétrarque à Descartes. Créé en 1956, il a tout d’abord été un centre de documentation reposant sur une bibliothèque, une photothèque et des bases de données. Autour de ce centre ont ensuite été développées des activités de recherche puis des activités de formation. Conformément à cette double vocation de formation et de recherche, le CESR a désormais le double statut :
d’UFR (unité de formation et de recherche) de l’université François-Rabelais de Tours.
d’UMR (unité mixte de recherche 7323) du Centre National de la Recherche Scientifique.
Comme UFR, le CESR est un lieu d’enseignement pluridisciplinaire qui dispense une formation initiale ou complémentaire dans tous les domaines de la Renaissance. »
Un extrait de la présentation du CESR, qu’il m’est arrivé de fréquenter. Tous les historiens du monde font naître le phénomène historique appelé par convention « Renaissance » en Italie aux 14ième/15ièmes siècles. Pétrarque (1304/1374) est le plus souvent cité comme sa première figure emblématique.
Mais Widergänger ne veut pas le savoir. Il ne connaît pas l’Italie, il ne veut pas la connaître. Widergänger sait mieux, il sait tout, il est grand!
..que dire dla poésie aujourdhui ma mère de ma mère..l’gars quand qui parle du silence c’est pasque c’est chtement ça qu’elle hinspire..transi haterré qu’on est..
la renaissance c’est un coup d’pub..qu’une buggati c’est moins beau qu’la victoire dsamotrace..c’est y pas une connerie..
dailleurs y’a eu celle du 11 eme 12éme en picardie..ça commence par des messes a lenvers
Faut pas rigoler avec les bonnets de bain, y a des types qui se ruinent pour en avoir un en ectoplasme, qu’on regarde pas trop le reste du désastre…
farage c’est botitchéli et younkère savonarol..toudincou tout s’éclaire
Y a quand même une méfiance anti-Auvergnats que on va pas laisser se tramer ça comme cela hon va descendre des montagnes pour avoir l’obtention d’esseplications massives…
les bonnets de bain
c’est un trés curieux couvrechef..
hon va descendre des montagnes pour avoir l’obtention d’esseplications massives…
..et nietzlche qui disait que c’étoye l’pays des aigles et de ceux qui savent à qui hon peut tout dmander..
ha part en électrifiant dracul..pas trop fort faut pas hexagérer..comment havoir des réponses
Widergänger sait mieux, il sait tout, il est grand!
et toi t’es une raclure..c’est yavé qu’a voulu tout ça
ce max ernst lui rsembe pas tellement hon dirait la renconte en plein sur le nez d’un peintre belge un peu barré havec un italien hun peu mussolinien dans un peub anglais
A propos de la Renaissance, je lis dans un vieux dictionnaire : « période comprise entre l’année 1453, époque de la chute de l’empire grec, et la 2e moitié du XVIe siècle. »
pour le vistemboire blanc c’est scotland yard qui fait sécession
c’est tout dla pube chte dis..dailleurs les marketteers hon les connais..des brunelescki des vazari..des qu’on conchié le bon gout français..parfaitement..ça commence toujours comme ça..l’étranger est laid
c’est scotland yard qui fait sécession
non c’était déjà fait aussi, la couenne elle c’est de l’ondeurstêtement monumental
…
…même si ici à Bruxelles, j’arrive à une situation » censuré « ,…par Proximus,…autorité plus que débile,…au delà du terme batave accompli sommes toute,…insultante par des règlements contradictoire en forme d’objectif à faire du » chiffre » sur la tête des clients » soumis » au terrorisme d’état en ses versions nouvelles des sécurités paranoïaque, pour paradis fiscaux en » Brexit « inversé,…
…les liens entre générations ne sont pas accomplis,!…les fils à papa,…la grande » claque « ,…dans le sens des responsabilité et des réels proportions effectives comme règles harmoniques pour des comportements suffisants,!…
…Non plus, la Bérézina de toute l’administration au sein des entreprise,…à faire du management à » l’américaine,!…juste faire du chiffre sur le dos des clients, sans autorité réelle à attendre d’une justice qui n’en ramène pas un seul dossier à projeter en esclandre,!…
…non, c’est pas l’affaire Dutroux,!…
…tout est parasites en Belgique, surtout les mandataires politiques tout » azimut « , dans les escrocs & lois,…à plus,…
…DU CHIFFRE COMME DANS LES HOPITAUX FRANCAIS,!…
…l’Europe un grand hopital avec les politiciens en gestapo,…du n’importe quoi,!…
…merci,!…Brexit,!…
Delaporte nul besoin de dico de collection, nous avons ici un ensemble cultivé avec parfois des fausses notes il est vrai. renato ce matin [en qui je crois nous pouvons avoir confiance en évitant ainsi la redondance et perte de temps (absorbé par une recherche superflue) ]:
« La Renaissance, c’est grosso modo 1492-1534.
Moi j’ai de la fin du XIVe siècle (Trecento) jusqu’au début du XVIe (Cinquecento). Mais on ne va pas fignoler pour si peu…
Les barbus probabilistes…
Sergio pensez-vous qu’il vive plus de barbus que de probabilités, toutes probabilités confondues?, je vous laisse faire le calcul.
bérénice dit: 29 juin 2016 à 22 h 08 min
Les barbus probabilistes…
pensez-vous qu’il vive plus de barbus que de probabilités, toutes probabilités confondues?
Beaucoup moins justement, c’est bien pour ça qu’on les compte ! Mais attention, ils ont eu leurs avanies : Петр великий (Pierre le grand) leur a fait un sort…
bérénice dit: 29 juin 2016 à 22 h 01 min
Bérénice, les dates du vieux dico permettent d’affiner la chronologie, même si, par la suite, les études historiques ont fait des progrès dans la datation de la Renaissance.
Normalement on apprenait que la fin du Moyen-âge c’était (mais où, aussi ?) quatorze cent cinquante trois, chute de Constantinople et fin des campagnes de la guerre de Cent ans (Castillon)…
Mais il peut y en avoir qui se battent toujours, comme les Japonais dans leurs îles !
Delaporte dit: 29 juin 2016 à 19 h 19 min
Non, la Renaissance est une longue période qui s’étend de la fin du XIIè siècle avec le commentaire du De Anima d’Aristote par Averroès (ouvrage qui joua un rôle si important dans la pensée européenne à travers Thomas d’Aquin et sa traduction en latin) et la pensée de Maïmonide, tous deux habitant Cordou, à la fin du règne de François Ier, c’est-à-dire vers 1550. C’est là où, pour parler comme Michel Foucault, l’Homme fut inventé.
C’est là où furent inventés :
— le concept d’individu dans ce grand courant aristotélicien qui inerva toute l’Europe du Mont Saint-Michel à Cordou, notamment dans la pensée d’Averroès, de Maïmonide et de Thomas d’Aquin. Dès le fin du XIè siècle, dans la Chanson de Roland, est débattu la place de l’individu issu de la haute aristocratie et de sa marge de liberté face au pouvoir et au respect de sa Maison (ses ancêtres), débat qui se prolongera jusque dans Le Cid de Corneille dans la première moitié du 17ème siècle ; l’individu dans les classes populaires apparaît chez Rabelais au XVIè siècle ; l’Occident est entré dans un devenir individualiste face à l’Etat contrairement à d’autres partie de la planète qui ont développé une « société sans Etat » ;
— l’Amour et plus largement une véritable révolution culturelle qui régit pour toute la modernité (et face à l’islam contre lequel l’Europe s’est édifiée) le rapport homme/femme ; en témoignent tous les romans de Chrétien de troyes, la poésie courtoise de langue d’Oc à l’origine mais importée dans le Nord grâce à Marie de France, la fille d’Aliénor d’Aquitaine ;
— le prêt bancaire par les Juifs qui a permis le décollage économique de toute l’Europe occidentale ; et plus tard, au XVIè siècle, le rôle primordial joué par les Juifs, notamment Hollandais, dans le développement de la mondialisation ;
— l’imprimerie ;
— Les grandes découvertes qui initièrent la mondialisation.
Voilà résumés rapidement les principaux éléments de la Renaissance de l’Europe occidentale.
Delaporte vous avez raison , quelque soit l’instrument il vaut mieux la fixer efficacement de façon à éviter qu’elle ne coule sans limite accrochée à une branche morte de l’histoire ce qui nous permet un retour sur le sujet poétique en un détour par la représentation picturale du temps de la mémoire:
Widergänger dit: 29 juin 2016 à 23 h 39 min
fin du XIIè
Crétin un jour, crétin toujours…
FERMONS LES COLLÈGES !
Cote de popularité du Président François Hollande : 12% ….. Clairement, le silence du Père de la nation suffit à inquiéter la masse de ses enfants !
Quand au besoin de modéliser à coup de serpette la durée exacte de la Renaissance, en collant une balise de début et une balise de fin, cela me parait une tentative vaine de simplifier en plongeant à poil dans l’inutile et illusoire précision !
On peut même considérer que l’histoire de l’Europe occidentale est une succession de renaissances à partir de la Renaissance carolingienne aux VIIIè-IXè siècles avec la diffusion progressive au fil du temps de la culture grecque, surtout Aristote, moins Platon, la médecine et la science grecque un peu partout en Europe dans les grands monastères : à Chatres avec son école néoplatonicienne, à Bobbio en Italie avec son importante bibliothèque qui abrite notamment Les Catégories d’Aristote, en Catalogne, même un temps en Espagne wisigothique rapidement étouffée par l’invasion arabe, en Irlande, Angleterre, dans l’Empire, en Lotharingie, à Hildesheim et Magdebourg en Saxe, avec les abbesses Hrotsvitha de Gantersheim, Hildegarde de Bingen, Héloïse en France, etc.
Sylvain Gouguenheim, dont avait rendu compte à l’époque Passou, a su montré tout l’apport de ces foyers de culture à la naissance de l’Europe que les cours d’histoire à l’école ne mentionnent pas pour ne pas fâcher les dirigeants de l’Union Européenne. Pierre Moscovici s’est quasiment mis en colère dernièrement quand on lui a rappelé les origines judéo-chrétiennes de l’Europe. On est en train de construire une Europe politique contre l’Europe de la culture. Dans ces conditions, on voit mal comment on pourrait éviter la catastrophe finale.
L’immense Montaigne a donc bien écrit une belle sottise en déplorant la médiocrité de son temps du haut de sa tour carrée. Il faudra que je retrouve cette phrase. Widergänger, vous la faxerai à Attali gravée dans le bronze.
Autrement dit, selon Widergänger, la Renaissance est tout sauf ce que tous les historiens et toutes les institutions universitaires du monde entier disent qu’elle est…
C’est une escroquerie qui repose sur une conférence de Jacques Attali et sur l’usage du mot « renaissance » dans son sens commun, ce qui permet évidemment d’en trouver partout.
Parler de « Renaissance » sans citer Pétrarque, les arts plastiques en Italie, la ruée vers l’antique, latin d’abord, entièrement disponible en Italie, (« La Naissance de Vénus », femme nue et déesse païenne, la Sixtine mélangeant personnages bibliques et pythies païennes, voilà un vraie révolution…), c’est se moquer du monde, mais nous avons l’habitude avec WG.
On est en train de construire une Europe politique contre l’Europe de la culture. Dans ces conditions, on voit mal comment on pourrait éviter la catastrophe finale.
WGG, qui il y a peu rappelait que nous étions loin de l’Europe politique, la station actuelle étant Europe économique. Qu’est-ce que signifie cette idée de contrarier la culture en Europe, voulez-vous dire qu’il soit cherché là aussi une sorte de consensus prompt à niveler, réduire les cultures en une seule pâte sans aspérités ni particularités, sans qu’il soit plus possible d’en identifier l’origine ou autre piste que rien ne soit mis en oeuvre en Europe pour promouvoir la culture?
Rappel scolaire
http://www.histoire-france.net/temps/renaissance
Gontrand,divinités issues du polythéisme et divinités païennes peuvent-elles être posées sur une même ligne pour les disposer dans l’art religieux renaissant qui emprunte et revisite l’héritage laissé par l’Antiquité ?
« La Naissance de Vénus », femme nue et déesse païenne, la Sixtine mélangeant personnages bibliques et pythies païennes,
C’est peut-être qu’à l’époque n’existait aucun intermédiaire entre le faste du vêtement et la nudité, le dressing renaissant ne contenait pas de maillot de bain aussi Vénus sur sa saint jacques était elle nue, le cheveu blond et vénitien aussi sec qu’après un brush chez Jean Louis David autant que sa peau diaphane ne laisse paraître de traces de bain ou d’immersion , c’est suspect. Les pythies sont merveilleusement belles et colorées ont été restaurées.
http://www.cles.com/enquetes/article/la-renaissance-une-periode-pessimiste-et-intolerante
Entretien extrêmement intéressant avec Jean Delumeau. Il fait, comme tout le monde, commencer la Renaissance avec Pétrarque et se terminer avec Shakespeare. Mais ce qui est moins fréquent, c’est qu’il souligne le côté sombre de la Renaissance, qui donne raison à la citation de Montaigne. C’est la période des guerres de religion et de la chasse aux sorcières, où l’on voit coexister la plus grande intolérance dans les faits et l’expression de l’humanisme et de la tolérance dans les idées. Typique d’une période de transition dans laquelle le vieux monde décline dans des convulsions terribles et le nouveau monde naît peu à peu…
Bérénice, la coexistence, particulièrement à St Pierre de Rome, du païen et du biblique, c’est cela qui est révolutionnaire et caractérise l’esprit européen. Valéry disait en substance « là où sont coexistent, Athènes, Rome et Jérusalem, là est l’Europe ».
pardon: Valéry disait en substance « là où coexistent, Athènes, Rome et Jérusalem, là est l’Europe ».
On peut retrouver sur le net un texte où il développe magistralement cette idée.
Avant cela il y eut les Croisades, l’inquisition, les bûchers, la guerre des Albigeois, la guerre avec l’Angleterre. En sortira-t-on jamais?
On est en pleine Renaissance, n’est il pas vrai, lorsqu’on mesure le niveau des guerres de religion et de l’intolérance qui va !
Ces convulsions terribles, ces douleurs, sont elles liées à un enfantement douloureux …?
Quel monstre va sortir de ce cloaque agité ? Aurons nous droit à un superbe Nouveau Monde ou une rachitique merlde théocratique, bornée, stupide, livide … !?
païen vient de pagus ( village) qui n’est pas corrélatif à l’idée de Cité, concept antique.
Gontrand, ma remarque n’a pas de sens mais sûrement s’origine t elle dans mon défaut de croyance ou encore parce qu’avant je ne me suis jamais intéressée à ce thème et de ce fait, de façon incertaine situait le paganisme ailleurs.
gontrand dit: 30 juin 2016 à 8 h 57 min
Mais non, mon bon gontrand ! Je ne dis rien d’autre que ce disent les universitaires. C’est plutôt vous qui l’ignorez superbement…
Mais vous confondez tout, mes pauvres chéris, en invoquant les noms les plus prestigieux comme caution de vos sottises.
D’abord, contrairement à ce que raconte ce fou de gontrand, je n’ai jamais nié la Renaissance italienne; je l’ai au contraire inclue dans la période.
La Renaissance se termine avec le règne de François Ier, vers 1550. Certains appelle la période qui suit la Seconde Renaissance. En fait, c’est une période sombre marquée par les guerres de religion qui n’a plus grand chose à voir avec la période dynamique et florissante qui s’ouvre avec la renaissance carolingienne.
Lisez le bouquin de Sylvain Gouguenheim. Vous verrez qu’il consacre tout le début de son ouvrage très savant et tout à fait universitaire (même s’il est contesté pour avoir pris ses distances à l’égard de l’apport musulman à l’Europe)aux différentes renaissances qui ont égréné l’histoire de l’Europe depuis le VIIIè siècle !
bérénice, je suis tout à fait intéressé par le livre de Marc Augé, mais est-il aussi obscur et jargonneux que le compte-rendu que vous mettez en lien?
Hier soir, M6 diffusait le Marrakech du Rire, festival international créé par Jamel Debbouze (3,6 millions de téléspectateurs).
On y voyait un florilège de jeunes humoristes Français, massivement issus de l’immigration, s’adressant à un public de jeunes Marocains privilégiés, soigneusement triés sur le volet. On a pu y rire de François Hollande, joyeusement houspillé, mais pas un mot sur le roi du Maroc. L’impertinence à ses limites !
Gontrand après avoir lu l’extrait je pensais justement que je ne serais pas en capacité d’ingérer 170 pages de cette sorte, peut-être un ouvrage à destination des universitaires ou de ceux qui cheminent sur cette voie. Les deux pages ne manquent pourtant pas d’intérêt et d’originalité tout en demeurant à mes yeux d’un accès assez difficile mais néanmoins compréhensible.
WG, c’est la controverse sur la périodisation de l’histoire…On ne se couche pas un soir au Moyen Âge pour se réveiller le lendemain à la Renaissance, mais il n’est pas interdit de s’en tenir au découpage traditionnel, comme presque tous les historiens reconnus, qui font commencer la Renaissance en Italie avec Pétrarque, la redécouverte passionné des latins d’abord, des grecs ensuite et l’extraordinaire explosion des arts plastiques, au point que longtemps, quand on parlait de Renaissance, on pensait spontanément d’abord aux peintres, sculpteurs et architectes de la Renaissance italienne.
Je sais bien que l’on parle d’autres « renaissances ». Il en est même qui pensent qu’il y autant de Moyen Âge dans la Renaissance que de Renaissance dans le Moyen Âge (Jacques Heers « L’imposture du Moyen Âge »).
Restons dans les divisions classiques. Elles ont du sens. Il suffit de se promener en Italie pour s’en convaincre.
C’est assez facile à comprendre, bérénice.
Pourquoi les dirigeants européens, y compris Attali, leur grand conseiller, refusent-ils les racines judéo-chrétiennes de l’Europe ?
Mais tout simplement pour ne pas contrarier l’immigration musulmane massive en Europe et la fameuse Eurabia dénoncée depuis longtemps par Bat Ye’Or, bien avant le problème syrien. C’est une affaire qui remonte au début des années 1970. Voilà plus de quarante-cinq ans que l’Europe s’islamise à travers des accords de toutes sortes passés au fil des ans avec les pays arabo-musulmans.
Voilà pourquoi l’apport grec à la naissance de l’Europe chrétienne depuis le VIIIè siècle n’est quasiment plus enseigné dans nos écoles. Les nouveaux programmes de Najat Vallaud Belcassetout le range au placard de l’histoire.
C’est une politique délibérée qui signe l’échec programmé de l’Union Européenne. Il y avait d’ailleurs un reportage sur une ville d’Angleterre qui a voté massivement pour sortir de l’U.E. à cause de la présence massive de Pakistanais qui occupent tous les commerces. Il n’y a plus dans cette ville qu’un seul pub. C’est aussi ce qui nous attend en France si ça continue. Les islamistes tirent sur nos cafés et les dirigeants de l’Europe mène une politique qui aboutit à l’éradictaion des pubs anglais.
J’imprimerai votre extrait en lien quand je pourrai Bérénice, mais je n’ai pas envie de lire ce jargon sur écran…Merci
Certains historiens sont plus sensibles à la continuité des choses depuis la renaissance carolingienne qu’aux différences à la manière de Delumeau. Delumeau date un peu aujourd’hui. C’est la première lecture de l’histoire qui prévaut dans le monde universitaire aujourd’hui.L’ouvrage de Sylvain Gouguenheim est emblématique de la modernité de l’historiographie française à cet égard.
Ce fou de Gontrand (Wiwi)
Certes, je suis d’accord : Gontrand est fou, complètement foldingue, c’est évident ! Mais, comme nous le sommes tous, peu ou prou, force est de constater qu’il est le bienvenu parmi nous !
Quand a l’ouvrage de Gouguenheim sur la fausseté de l’apport « essentiel » des Musulmans à la civilisation occidentale, ARISTOTE AU MONT-SAINT MICHEL, pour l’avoir lu, il me parait remettre les pendules à l’heure….
A l’heure grecque !
Voilà pourquoi l’apport grec à la naissance de l’Europe chrétienne depuis le VIIIè siècle n’est quasiment plus enseigné dans nos écoles. Les nouveaux programmes de Najat Vallaud Belcassetout le range au placard de l’histoire.
ecoutez WGG nous commerçons avec a Chine, vendons des armes au proche et moyen orient, la Grèce est en faillite. Il nous faut un enseignement pragmatique pour le peuple et l’élite sera bien gardée.
J’ai lu le bouquin de Marc Augé. Il est très intéressant. Mais il ne veut pas voir la différence profonde du paganisme et de l’invention de la Vérité avec le Christianisme. Il est bien dans l’air du temps, c’est-à-dire le refus de reconnaître les racines judéo-chrétiennes de l’Europe.
Ce qui déplaît dans l’histoire de l’Europe pour les commissaires européens comme Pierre Moscovici, et les conseillers comme Attali, c’est que l’Europe s’est faite contre l’islam. La grande abbesse saxonne Hrotsvitha par exemple, (qui connaît le grec et lit les auteurs grecs et les enseigne même, c’est elle qui est à l’origine de textes très hostiles aux musulmans, qui ont fait le tour de l’Europe savante de l’époque.
Dès qu’on parle des racines judéo-chrétiennes de l’Europe, les dirigeants de l’U.E. se mettent en colère et se sentent agressés.
Attali qui prône l’altruisme est totalement fermé à la véritable histoire de l’Europe. Ca ne peut que mal finir pour l’Europe. Les « ploucs » anglais ont fait savoir à Attali et consors ce qu’ils pensaient de sa façon de voir l’Europe. Et je crains fort qu’ils ne soient sans doute que les premiers à le leur faire savoir.
Il est bien dans l’air du temps, c’est-à-dire le refus de reconnaître les racines judéo-chrétiennes de l’Europe
Vraiment? Avec ces deux monothéismes qui recommencent à s’entre-tuer sans même évoquer la haine dont le peuple juif est encore accablé, n’essaie-t-il pas au contraire de dégager ce qui dans le paganisme en terme de tolérance et de positionnement au sein de la société des hommes manque à l’Islam par exemple?
Je viens d’acheter sur le net une montre Tom et Jerry Splatch , Cardio + Music +annexe historiographie connectée « spéciale Renaissance » avec filtres Fitness n et GPS .cet appareil d’utilisation délicate, va m’indiquer, selon le constructeur, à quelle heure ,fuseau horaire Florence, et à la minute et seconde prés où cette satanée Renaissance a bien pu commencer, et à quel endroit exactement.
Le paganisme en matière de tolérance il y a mieux ! Les premiers chrétiens étaient persécutés. Titus a détruit le Temple de Jérusalem…! Tolérant, le paganisme…?
la moderation me met toujours en quarantaine depuis quelque temps. je dois pas assez aimer les poetes.
Popaul, il faut simplement repérer les mots à ne pas employer.
« Dès qu’on parle des racines judéo-chrétiennes de l’Europe, les dirigeants de l’U.E. se mettent en colère et se sentent agressés. » (Wiwi)
Les dirigeants européens, sacristains du mensonge « humanoïdes humanistes à tout prix », sont des crapules bonnes à être passées en jugement : j’avoue qu’une condamnation à lire l’œuvre complète de Marcelito Proutprout me comblerait d’aise…
Les racines européennes sont exclusivement judéo-chrétiennes ! Et les Barbaresques furent à juste titre, et continuent dans la foulée inertielle, à l’être : des enfants du désert qui s’assècheront avec les puits …
WGG qu’avez vous retenu de ce livre, quelle pensée y est développée, je n’ai lu que sa présentation. J’imagine que l’essentiel ne s’y situe pas du côté de Titus.
Exclusivement européenne, non ! Mais Sylvain Gouguenheim souligne bien à propos d’Averroès que le mot « personne » n’existe pas en arabe. Il n’empêche qu’Averroès a tenté malgré cela de le penser dans son Grand Commentaire du De Anima d’Aristote.
Je suis d’ailleurs en train de le lire ce Grand Commentaire. Il fait quelque 120 pages.
Je l’ai lu il y a longtemps (plus de vingt ans). Je ne saurai vous en parler avec précision.
l’invention de la Vérité
oxymore?
Ecoutez Finkielkraut sur RCJ récemment dans l’émission « l’esprit de l’escalier ». Il dit très bien ce qu’il faut penser de la colère récente de Pierre Moscovici. Il a hélas raison. Cette Europe va très mal finir.
Widergänger dit: 30 juin 2016 à 11 h 34 min
« Exclusivement européenne, non ! »
Tu vas te ressaisir, Wiwi, et l’admettre :
– exclusivement européenne, non
– exclusivement judéo-chrétienne, oui !
J’aurais eu Moscovici comme paterfamilias ? … Dramatique, une telle ruine intellectuelle comme père !
J’aurais choisi de changer de nom, comme tant de peuples ont dû le faire, lorsqu’il fallait éviter la honte d’être autrement fait qu’un tyran de papier chiottes.
Le creuset andalou fut important pour l’Europe. Là, Attali n’a pas tort. On lui doit beaucoup tant pour la pensée européenne que pour la littérature. Apport juif (pensée, traduction) et quatre ou cinq grands penseurs musulmans.
Lire cet article édifiant du Figaro :
Le splendide isolement des élites
C’est de ça que mourra l’U.E.
Que mille Putin fleurissent en Europe !
Que l’union de ses avatars en chaque Nation se mette en armure et se prépare à lutter contre l’inacceptable totalitarisme de jardin d’enfants qui se met en place, ainsi qu’EURABIA, essai excellentissime, le décrivait !
Taïaut ! Taïaut ! Montjoie, Charlemagne !….
(… p’tain, la grappa Cellini elle est bonne et pas chère !…)
La Révolte des élites et la trahison de la démocratie
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_R%C3%A9volte_des_%C3%A9lites_et_la_trahison_de_la_d%C3%A9mocratie
Ca rappelle La trahison des clercs, de Julien Benda, 1927.
Sans oublier, mes petits chéris, ce que dit des classes dirigeantes Annie Lacroix Riz dans les années 1930-40 dans son bouquin sur les élites.
Toujours la même histoire de trahison de la démocratie. Déjà Bazaine en 1870 !
« Le creuset andalou fut important pour l’Europe. » (Wiwi)
Intox récente …. Ce fut par faiblesse du patron dégénéré de l’Andalousie à l’époque : c’est ce que Gouguenheim souligne, pas de changement dans une théocratie, sans faiblesse des boss paradant dans l’Alhambra.
On demande des réformes religieuses audacieuses, créatives, réformiste … du type BORGIA !
« Annie Lacroix Riz »
No comment …..
à quelle heure ,fuseau horaire Florence, et à la minute et seconde prés où cette satanée Renaissance a bien pu commencer, et à quel endroit exactement.
tous ces nostradanus plus ou moins économistes finiront comme Catulle-Mendès, ils descendront du train en marche sans le savoir.
Comme quelques (rares) personnes ignorent peut-être l’existence de Hrotsvita voici un extrait de Wiki:
« Ayant peut-être reçu une instruction de Rathier de Vérone, Hrotsvita est de façon certaine l’élève de la première abbesse de Gandersheim, Richarde, et également de Gerberge, fille de Henri de Bavière, qui lui succède1.
Entre 967 et 968, elle rédige une épopée sur le règne d’Otton Ier, commandée par l’abbesse de Gandersheim, Gerberge1.
Vers 970, elle compose l’histoire de l’abbaye de Gandersheim, Primordia coenobii Gandeshemensis, en un peu plus de six cent vers hexamétriques (la fin ne nous est pas parvenue).
On lui doit également huit hagiographies et une vie de la Vierge Marie en vers. Ce sont cependant ses six pièces de théâtre, inspirées du poète latin Térence, les seules du Haut Moyen Âge, qui la rendent particulièrement unique »
C’est quand même fou qu’une bonne soeur au 10ième siècle ait pu écrire des comédies inspirées de Térence! Un motif de plus de chérir notre bonne vieille Europe…
C’est quand même fou qu’une bonne soeur au 10ième siècle ait pu écrire des comédies inspirées de Térence! Un motif de plus de chérir notre bonne vieille Europe…
« où cette satanée Renaissance a bien pu commencer, et à quel endroit exactement. »
La réponse est peut-être ici, Paul Edel ?
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-de-la-Toscane
la bonne soeur avait le haut débit.
Venue du néant et y retournant probablement, l’humanité est faite d’une suite de renaissances, WGG. Une succession de guerres et de paix, de période d’obscurantisme et de lumière. Ce qui correspond, chez chacun d’entre nous, entre joie et folie à d’autant de cycles dépressionnaires.
Ne devons-nous pas traverser de sombres forêts pour renaitre chaque fois à la vie ?
Le Brexit est très clairement une illustration exemplaire du livre de Lasch : des élites européennes, coupées de la masse du peuple, et ce dernier qui essaie à toute force de récupérer un peu de démocratie en votant contre les premières.
Pour saluer Yves Bonnefoy
« Et voici circonscrite l’aire où je me sens porté à chercher l’arrière-pays. Au Tibet je pourrais y rêver encore, mais à cause des espaces et non des hommes, qui parlent de détachement, – j’aurais franchi la frontière. Et au Japon, j’étais en paix avec ma vieille hantise, car c’est l’enseignement de l’architecture de bois, de ses sols vibrants, de ses galeries fragiles comme des bulles, que la prétention humaine y soit comme enveloppée et dissoute dans le frémissement de l’arbre universel, qui n’a pas de lieu, qui n’est pas. Ces pays du bouddhisme extrême sont trop lucides, ou pessimistes (mallarméens), ils disent que les lieux, comme les dieux, sont nos rêves, ils vont trop vite pour moi à l’expérience du vide.
[…]
L’aire de l’arrière-pays va de l’Irlande aux lointains de l’empire d’Alexandre, que le Cambodge prolonge. Y sont provinces l’Egypte, les sables de l’Iran aux bibliothèques cachées, les villes islamiques d’Asie, Zimbabwe, Tombouctou, les vieux empires d’Afrique, – et certes le Caucase, l’Anatolie et tous les pays de la Méditerranée, encore que le temple grec, rectangulaire, me parle de façon autre. Car les civilisations que j’assemble, nées du désir de fonder, ont pour signe de soi le cercle, le plan central et le dôme. Au prix, bien sûr, d’être investies par un autre cercle, celui de l’horizon inconnu, de l’appel des lointains au pèlerinage, à la quête, de l’obsession d’un autre pôle, du doute. L’aire de l’arrière-pays, c’est l’orgueil, mais aussi l’insatisfaction, l’espoir, la crédulité, le départ, la fièvre toujours prochaine. Et ce n’est pas la sagesse. Mais peut-être, qui sait, mieux que cela. »
(« L’Arrière-pays »)
Phil dit: 30 juin 2016 à 12 h 06 min
Ainsi…. Paul Deschanel avait un précurseur en amusement ferroviaire ?
Dans la mesure où la simplicité serait une vertu, ce que nous pensons, proclamons haut et fort, au nom des membres illustres de l’Institut Bartabacs de Porquerolles :
« Yves Bonnefoy, nous n’en avons véritablement rien à secouer, … et la Loi Travail de même » …. et picétou !
Tel est notre credo …
Moi, je, pense qu’il vous faudrait l’épouser Annie Lacroix Riz.
Seul moyen de chasser bien des obsessions.
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Jean de La Fontaine c’était les fables d’Esope qu’il avait eu réadaptées.
Le plagiat fut appelé emprunt (cela a été dit déjà).
Molière a emprunté à Rotrou lui aussi
à Terence, à Cyrano de Bergerac, Molière a emprunté moult tirades.
Rappelez-vous plutôt ce que dit Pascal pour « placer la balle » :
« Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau, la disposition des matières est nouvelle. Quand on joue à la paume c’est une même balle dont joue l’un et l’autre, mais l’un la place mieux.
« J’aimerais autant qu’on me dise que je me suis servi des mots anciens. Et comme si les mêmes pensées ne formaient pas un autre corps de discours dans une disposition différente, aussi bien que les mêmes mots forment d’autres pensées par leur différente disposition. » (frag. 590, édition Le Guern)
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Le plagiat n’a donc aucun sens ici.
Nous devons infliger à nos Zélites européennes le châtiment qui fut infligé, à tort, au meilleur d’entre nous !
Benito Mussoline ! un saint parmi les saints, eux qui furent plus fourbes et moins aptes à retourner leur veste que la Mitte, homme de son siècle, celui des hypocrites …
Ah ! Juncker se débattant, attaché par les pieds ! Ah ! Moscovici mourant, voyant sa poulette se recaser avec un fasciste haut placé ! Ah ! Belkacem retournant à la madrasa…
Il faut d’ailleurs voir le fort usage que Pascal fait des citations dans les « Pensées ». Ce sont des citations en majorité de l’Ancien Testament, et qui ont le rôle central d’étayer la démonstration. Pascal recopie le Livre, mais en mettant des guillemets. Le lecteur lambda souvent saute ces passages essentiels, et c’est évidemment une grave erreur.
Pascal cite aussi beaucoup saint Agustin. Le Guern a fait sa thèse là-dessus, un pavé de plus de 500 pages que j’ai à la maison.
« …les dirigeants européens, y compris Attali, leur grand conseiller… »
(Widergänger)
Sans commentaires.
A Cyrano, la Galère de Scapin, mais Le Pédant Joué est lourd:
« Que Diable allait-il faire dans la galère d’un Turc! »
Pareils, les emprunts qu’un Dix-huitième siècle tatillon voit chez Rotrou. Dans Amphytrion, Molière écrase son modèle, ne serait-ce que par sa versification alternée et admirable.
A propos d’Amphytrion, Rose, si vous me dites, comme ces derniers temps, que je suis un autre, je vous jure que je suis bien moi-même!
Et j’ai l’honneur de le signer.
MCourt
saint Ajustin, pliez pour nous
Obsessions d’Annie Lacroix-Riz
Les capitalistes sont tous pourris.
La Cgt a les mains pures,
Et accessoirement le PC?
Je ne vous dis rien marc court ; dormez tranquille sur vos deux oreilles et les braves gens aussi (ils ne sont pas pléthore).
« Ne devons-nous pas traverser de sombres forêts pour renaitre chaque fois à la vie ? » – Oui, c’est indéniable, surtout quand la vie est en cause. Cela dit, on n’est pas obligés d’attendre que les histoires de fesses de léautaud, yourcenar ou autres greenbergen soient éditées, la RDL sera déjà morte depuis longtime. On a déjà assez de soucis présents avec les amusantes querelles du borné des burnes, du limité des limites, du pitre imposteur, du piteux pitre qui s’apitoie du pathos des pauvres chéris, sans compter les rubans d’y. bonnefoy qui attendront. Mais où sont passés les cigales, au jour d’aujourd’hui ?
Commentaire paru lors de la publication du livre de Lasch, prémonitoire :
« Ainsi en Europe, les référendums soulignent la faille entre la population et ses élites. Celles-ci réagissent alors par la programmation de la fin des nations qui engendre un tribalisme moderne qui renforce par contrecoup l’internationalisme chez les élites. »
Nous citons très souvent, dans notre île à nous, en particulier dans les tragédies en plein air que constituent les parties de pétanque … Saint Augustin, le boulomane méconnu !
Ou Saint Elme ! Ou Saint Thomas, le vérificateur ! Ou Saint Sébastien, le malheureux masochiste ! Ou Saint François le dingue qui parlait aux zoziaux …
Ce que nous n’avons pu supporter, c’est qu’un joueur récent invoque Saint Bahya Ibn Paqûda ! Invoquer un ARABE !!! Où on va là … où on va !?
On allait l’exclure de la section « Référentiel Métallique Roulant », (comme en EN, ça fait mieux que Boules en fer …) lorsque j’ai vérifié dans mon édition d’octobre 1972 des DEVOIRS DU COEUR chez Desclée de Brouwer….
Coup de pot : c’était un Juif !
@ Phil
« L’immense Montaigne a donc bien écrit une belle sottise en déplorant la médiocrité de son temps du haut de sa tour carrée. Il faudra que je retrouve cette phrase. »
« … à la verité nous vivons en un siecle qui ne produict les choses que bien mediocres: tant y a que je ne connoy rien digne de grande admiration. »
(Montaigne. Essais, II, chap. XVII)
Et Voltaire, en 1760: «Nous sommes au plus bas»…
C’est, d’ailleurs, un lieu commun de toutes les époques.
« Tout ce qui nourrissait l’enfance des peuples est insuffisant et affadi. Théologies, philosophies, arts et littératures sont convaincus d’impuissance et d’insipidité. La vieille silique de l’espérance croupit dans les rince-pieds rationaliste et le délectable fruit nourricier refuse absolument d’apparaître. Les dépendeurs d’andouilles du progrès indéfini et les rouflaquiers de la politique ne semblent pas faits pour prodiguer la consolation et leurs ressemelés boniments ne peuvent avoir sur l’homme rare non atteint de jobardisme, qu’une action purement détersive. Aucune illusion n’est plus tenable, il faut goinfrer comme des bestiaux ou contempler la face de Dieu. »
(Léon Bloy. Sur Huysmans)
Ou comme disait Alphonse Karr: « Plus ça change, plus c’est la même chose » – version française et moderne du vieux et définitif: « Il n’y a rien de nouveau sous le soleil » (Ecclésiaste I,9).
Bon diagnostic de la tribalisation de l’Europe.
En attendant la RDT ,oui, j’ai ce petit livre exquis chez moi. c’eest tous les jours, tous les matins, tous les soirs Renaissance en toscane.à table aussi.
Les dépendeurs d’andouilles du progrès indéfini
J’adore. Il avait du peps tout de même, ce Léon Bloy.
un tribalisme moderne qui renforce par contrecoup l’internationalisme chez les élites
Quand mérite-t-on qu’on dise que vous appartenez à l’élite, dans le domaine politique ? Quand vous êtes capable de prendre individuellement ou collectivement des décisions fondées sur des connaissances solidement fondées en raison. Et de vous y tenir, droit dans vos bottes. Autrement non ; autrement, vous appartenez juste à une caricature d’élite, tel un Cameron, tel un Hollande, et tant d’autres.
Tout le monde semble se foutre comme d’une guigne de ce pauvre Bonnefoy, notre éminent Pouiète Lauréat. Le prix du meilleur livre pour allumer le feu, c’est lui, tout de même.
question au lecteur JC : que pensez-vous du livre de Jean Campanella « Je suis un vrai cronnard »
A la fin, qui va se décider à causer un peu de notre incomparable Yves Bonnefoy ? Cette indifférence à peu près unanime est injuste.
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