de Pierre Assouline

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La République des livres

Pour saluer Philippe Jaccottet

Par Pierre Assouline

Si le comité Nobel de l’Académie suédoise, régulièrement sollicité en ce sens depuis des années, ne s’était décidé à laurer Philippe Jaccottet qui vient de nous quitter à 95 ans, nul doute que sa consécration en 2014 par la Pléiade sous la forme d’un volume dOeuvres (1728 pages, 59 euros) y serait pour beaucoup. Par « Œuvres », il faut entendre l’œuvre poétique. Encore faut-il s’accorder sur ce qui en relève. Il était le quinzième auteur à entrer de son vivant dans le temple, quatrième suisse à y être convié après Rousseau, Cendrars et Ramuz, mais-ceux-là à titre posthume ; encore est-il davantage fêté en France qu’en Suisse, où on l’étudie plus qu’on ne le lit. Le poète autant que le traducteur, deux activités indissociables ; on lui doit tous les mots des éditions françaises de L’Homme sans qualités, Elégies de Duino, l’Odyssée, Malina, La Mort à Venise, Hypérion…

Cette œuvre décourage le commentaire car elle s’auto-commente au sein du texte même. Elle illustre parfaitement la réflexion de Hölderlin sur « L’entretien que nous sommes ». Jaccottet embarque le lecteur dans ses tâtonnements et ses intuitions, à la recherche du mot juste et de l’exact reflet. Chaque mot a un poids et Jaccottet en est le précis préposé au trébuchet. Il n’est pas de plus convaincante injonction à se méfier des rhéteurs. On ne saurait mieux provoquer l’empathie que de provoquer notre participation aux débats intérieurs du créateur. C’est pourquoi on a pu parler à son sujet d’une « poésie de proximité ». Ce n’est pas de la poésie qui réfléchit à la poésie, mais une quête permanente, inachevée, où l’on assiste au combat du poète avec la vie, ses contradictions et les moyens d’en sortir.

Sa réputation d’austérité n’était pas seulement déduite de son œuvre ou d’une éducation protestante, mais de son choix de vie, loin des capitales, à Grignan (Drôme) qu’il avait tendance à fuir quand l’été y ramène touristes et festivaliers. De là à en faire un ermite, voire un ascète ! Disons qu’il était discret jusqu’à l’effacement, pudique et tourmenté. Tout ce qu’il a fait, dit, écrit le situait à un point d’équilibre, difficile à tenir mais tenu, au point de passage des frontières, propice aux transactions littéraires.

C’est une poésie qui s’offre volontiers au lecteur, contrairement à celle de Paul Celan pour ne citer qu’elle, car sa forme la rendant immédiatement accessible, on croit y deviner le mouvement de la parole dans l’écriture. Ainsi va son rythme. Une écriture nourrie tant de son imprégnation des paysages que de son intime commerce avec les livres. Ceux des classiques, bien sûr, mais aussi ceux de ses contemporains car il est des rares à suivre de près ce qui se fait et se crée en Europe avec une attention soutenue et une curiosité inentamée. Peut-être est-ce dû à une qualité assez rare en ces temps de dérision généralisée : la faculté d’émerveillement. Le fait est que sous sa plume, tout entre en résonance des œuvres des autres, qu’ils soient romanciers, poètes, historiens de l’art, musiciens. Ainsi féconde-t-on un héritage menacé de se figer. Le doute anime le mouvement incessant qui l’habite. Le doute sans l’irrésolution. Ainsi un hésitant absolu parvient-il à édifier une œuvre. Un langage qui tend vers l’épure, qui se manifeste à bas bruit, sans concession à la rigueur qui l’anime. Un lexique qui tend vers la recherche de la justesse et de la clarté. C’est assez sombre, souvent désespéré, d’une musicalité assourdie qui résonne comme un chant étouffé ; l’expression de ce désarroi du poète au cœur de sa nuit produit une émotion sans pareille.

Sa dilection pour le fragment s’y manifeste avec éclat –dans la double acception du terme. L’agencement chronologique des textes permet de voir comment le poète a progressivement dominé la violence qui l’habitait à ses débuts. On y voit l’âpreté céder du terrain à la sérénité. A la fin, sa poésie tend vers l’invisibilité, jusqu’à dissiper le tremblé de sa ligne d’horizon. Un phénomène des plus troublants que l’on ressent parfois face à des toiles de Rothko, de Turner ou de Morandi. C’est dans Le bol du pèlerin (2001), consacré par Philippe Jaccottet à ce dernier en appelant Pascal et Leopardi à la rescousse, qu’on trouve la quintessence de son art poétique :

« (…) J’aurais beau faire : mon émotion et mon admiration, indissociables, devant cette œuvre, et surtout son dernier état, son « plus haut cercle », seraient extravagantes s’il ne se produisait pas là une sorte d’assomption des choses qui culminerait dans leur presque disparition ; mais avec ceci d’essentiel que si elles se retirent, si elles s’effacent, d’abord : elles ne se réduisent nullement à des évanescences, à des soupirs, à des fantômes, à des lambeaux de brume – comme trop souvent dans une certaine peinture moderne qu’on serait d’en rapprocher, à tort- mais gardent étrangement quelque chose de monumental : comme, se risquerait-on à dire, des stèles d’air d’un roi sans royaume, et « sans divertissement », aurait fait dresser à des confins sans nom, à l’ultime bord du monde visible ; ensuite, et surtout, en s’effaçant presque, en disparaissant presque –dernier tremblement de la parole qui me rappelle aussi le « tremolar della marina » du tout début du Purgatoire, dernier rose, dernier jaune, dernier bleu ; ou plutôt toutes premières couleurs, celles du lever du jour – ce n’est pas le vide qu’elles font apparaître, ce n’est pas au vide qu’elles cèdent la place (sinon, nous ne pourrions les regarder qu’avec effroi) ; ce n’est pas devant le vide qu’elles reculeraient, vaincues ou trop dociles, mais devant la lumière envahissante qui va les absorber (… » »

Illusion de la facilité qui cache en vérité une recherche exigeante. Il y a un vrai travail derrière mais, preuve de sa réussite artistique, on ne voit ni ne sent l’effort. Ce qui lui a permis de longue date de balayer toute question sur ledit boulot en assurant que sa main se laissait guider par une pulsion plus forte que lui, quelque comme une puissance sans nom, le scripteur se contentant de tenir la barre. Sa part d’insaisissable demeure intacte, et inviolée sa part d’ombre. Le contraire serait décevant. On reste captif d’une œuvre inquiète tant qu’elle nous échappe. Or celle-ci, pétrie d’incertitudes, est par définition inachevée. Sa voix n’en est que plus présente et inoubliable. Et pas seulement dans son oeuvre : il faut le (re)voir et le (ré)écouter balayer « les anecdotes » sur Rilke, et surtout défendre haut et fort la mémoire de Paul Celan, côtoyé du temps de la revue L’Ephémère, face à sa diffamatrice Claire Goll dans un Apostrophes mémorable (le 15 octobre 1976) récemment réédité (INA/ éditions Montparnasse)

Avec Philippe Jaccottet, l’éthique était toujours à l’œuvre derrière son art poétique. Parfois, elle se nichait dans un simple signe de ponctuation. Enfin, simple… Dans Taches de soleil, ou d’ombre (208 pages, 22 euros, Le bruit du temps), constitué de notes sauvegardées datant des années 1952-2005, tout était dans la virgule.  On ne l’y aurait pas placée spontanément. Y sont colligées des observations d’un esprit attentif aux moindres bruits, à commencer par celui du temps ; aux couleurs, aux odeurs. Ce sont les notes de celui qui a trouvé sa voix le jour où il l’a baissée d’un ton. Des notes comme autant de graines susceptibles de s’épanouir en poèmes. Il en avait déjà rassemblé une partie sous le titre de Semaisons. C’est peu dire qu’il réagit en poète, et en traducteur de poètes. Non seulement celui qui amène leurs mots dans notre langue, et restitue l’éclat mystérieux de leurs vers malgré ce long voyage, mais celui qui poétise le réel et n’a de cesse d’en traduire les manifestations. Une phrase suffit au sortir de la forêt :

« La nuit, le chant des rossignols comme une grappe d’eau ». 

On ne voit guère que l’enchantement au contact de la nature, sa beauté si proche, pour tempérer son pessimisme. Y affleure à chaque page l’intranquillité d’un mélancolique qui va à son pas dans le vacarme du monde, convaincu que jamais sa beauté ne se taira car quelque chose ou quelqu’un doit bien en nourrir le secret, derrière le mur, dans l’invisible. Il note des haïkus de Bashô. Cela dit, le « gentil » Jaccottet s’y révèle plus dur que dans ses poèmes. Sans indulgence avec lui-même dans le choix de ses notes à sauver du feu, il ne l’est pas davantage avec ses contemporains, et leurs dates ne change rien au jugement. Camus, Gide, Mauriac ? « Des phraseurs ». Parlez-lui plutôt de Claudel, « sa robuste santé de paysan, son grand pas lourd ». Une visite à Francis Ponge l’attriste en raison de « son orgueil aussi naïf ».

 Chaque terme est pesé au trébuchet de la précision dans la musicalité. Ses non-dits sont gouvernés par le sens de la mesure, de l’équilibre, de l’harmonie -et la défiance pour la rime qui offusque la vérité. On l’aura compris : ce n’est pas lui qui se grisera de grands mots. Il invite même à les proscrire, qu’ils relèvent de l’hyperbole (extase, délire, abime), du faux lyrisme (harpe, encens, lys, aurore) ou « des extravagances surréalistes », tant ils empoisonnent la poésie. Toujours leur préférer, le mot rare, humble, rude. Un modèle ? Mandelstam

« La grande question pour qui s’entête à écrire : comment mettre les mots à l’épreuve, comment faire pour qu’ils contiennent le pire même quand ils sont lumineux, la pesanteur quand la grâce les porte ? Je n’ai que trop tendance à dissocier l’un de l’autre »

Certaines pages de pure observation sont bouleversantes. Celles sur l’agonie de son beau-père, sa résignation quand même, les métamorphoses de son petit corps sous l’empire d’une douleur muette. L’évocation de la fin d’un oncle et parrain, auquel il n’était guère attaché, n’en est pas moins frappante, mais pour une autre raison : son côté l’une-de-ces-existences-dont-il-restera-rien.

Les impressions de lecture occupent une grande place. Car chez lui aussi, chez lui surtout, la vie va enlisantenécrivant. Encore que l’âge aidant, on relit plus qu’on ne lit. Pour vérifier l’érosion du temps sur le jugement littéraire. Mais à l’examen, les craintes se vérifient : longtemps après, dans les Caves du Vatican, la souveraineté du style dissimule encore un certain manque de substance. A l’inverse, en revisitant les nouvelles du maître du genre, Henry James, il avoue à être plus sensible à leur texture et leur matérialité. Le contact avec l’auteur n’y change rien : ainsi, après avoir passé la journée à l’Isle-sur-la-Sorgue chez René Char, il se désole de constater que cela n’a en rien dissipé ses réserves sur son Nu perdu.

Quant aux recueils de correspondance, comment n’être pas déçu de constater que, lorsque des esprits aussi pénétrants que Paulhan, Ungaretti ou Saint-John Perse s’écrivent, ils se parlent surtout de la vie littéraire, et restent donc à la surface des choses ; parlez-lui plutôt des lettres de Rilke, il est vrai plus généreuses dans leur attention à l’autre, et plus profondes par l’objet de leur curiosité. Il apprend la mort accidentelle de W.G. Sebald et confie qu’il était l’un des rares parmi les écrivains dits nouveaux qui l’ait totalement conquis. Sans plus, hélas. Ces éclats baignent dans une lumière exceptionnelle. Si bien qu’à la fin, on ne se demande même plus si la virgule est à sa place dans le titre, ou pas.

Philippe Jaccottet avait l’amitié exigeante. Il y était revenu dans Ponge, pâturages, prairies (80 pages, 11 euros, Le bruit du temps), miniature au toucher d’une finesse, d’une délicatesse, d’une sincérité et d’une subtilité qui déploient en ce peu de prose tout le nuancier du poète et du traducteur. La personne, la pensée et l’œuvre de Francis Ponge en sont l’objet. L’auteur était de ses rares amis présents à son enterrement le 10 août 1988.

« Le moindre Nîmois anonyme eut été plus entouré » s’étonne-t-il. Le pasteur était si discret qu’on l’aurait pris pour l’aide-jardinier jusqu’à ce qu’il lise un psaume (« L’Eternel est mon berger… Il me conduit dans de verts pâturages… ») avant que Christian Rist ne lise un extrait du Pré de Ponge. Cette cérémonie des adieux est l’occasion pour Jaccottet d’un portrait vrai de son ami : fonceur, batailleur, provocateur, un vrai bélier, avec cela orgueilleux, intolérant, excessif jusque dans son goût de la complication. Au fond son image inversée mais qu’importe. Lui revient alors en mémoire l’article qu’il avait consacré au Pour un Malherbe de Ponge à sa parution en 1965. Un texte élogieux assorti d’une réserve toutefois relevant ce qui le séparait de son ami. Car tout de même, situer Malherbe, son grand modèle, au-dessus de Gongora, Cervantès et Shakespeare, excusez du peu, même pour un homme de défis, même pour un pratiquant des formules cum grano salis, c’est beaucoup, c’est trop, c’est, disons-le, insensé – de même lorsque Ponge avait placé Rameau au-dessus de tous les compositeurs.

Le moins qu’on puisse dire est qu’il avait l’admiration hyperbolique. Aussi Jaccottet s’employa-t-il à signifier par la suite, avec toute la prudence requise au nom de l’amitié, que s’il se séparait de lui sur ce point, c’est parce que pour Ponge comme pour Malherbe, c’est si réussi que cela manque un peu d’air, on y manque d’espace et d’incertitude. « Trop réussi pour être tout à fait vrai. » C’est peu dire que Jaccottet est plus sensible à ce que Pascal appelait le style naturel, à l’effort invisible, à l’opposé des virtuoses si spectaculaires dans la sollicitation des bravos. Que reste-t-il des mots lorsqu’on ne les frotte pas aux choses ? Une ondée et puis rien.

Au traditionnel Doit-on-dire-la-vérité-à-un-ami- ?, on comprend alors qu’il faut naturellement substituer l’idée selon laquelle s’il y en a bien un à qui on doit la vérité, c’est l’ami, mais sans cynisme ni perversité inutiles, avec la délicatesse requise. La vérité nue mais dans l’empathie. Et si la complicité nouée au fil d’un passé commun n’y résiste pas, à chacun d’en tirer les conclusions qui s’imposent sur sa vraie nature. Avec de tels principes, il est toutefois recommandé de se doter d’amis pas trop susceptibles, ni trop paranoïaques, et de s’initier au grand art des limites. Mais il n’y pas de livres pour ça, il n’y a que des expériences.

N’empêche qu’en y repensant debout face au caveau de Nîmes par une journée d’été, Jaccottet s’est dit que s’il avait avoué à son ami André du Bouchet qu’il ne partageait pas son admiration pour la peinture de Tal Coat, le poète l’aurait mal pris et il aurait bien été capable de se brouiller avec lui pour si peu, encore que ce peu est immense aux yeux de l’autre. Et au passage, puisque jamais l’écrivain en Philippe Jaccottet ne cesse d’être traducteur (Musil, Rilke…), il nous offre sa version de deux mots d’allemand qui ne se laissent pas faire : la fameuse Sehnsucht qu’il rend par « une tension par quelque chose de lointain, de dérobé » ; et reinentsprungenes  trouvé chez Hölderlin qu’il restitue sublimement en « pur jailli ».

(Photos Erling Mandelmann et D.R.)

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commentaires

10 Réponses pour Pour saluer Philippe Jaccottet

Janssen J-J dit: à

Ben dites donc, vous n’avez pas perdu votre temps, Pierre.
Merci pour ce papier, voilà un grand poète que je n’ai encore jamais eu l’occasion de fréquenter. Bon, maintenant je vais prendre mon temps de le laisser reposer en paix, en espérant que ses lignes me feront vibrer, avant d’aller le rejoindre peut-être dans le cercle des poètes disparus au Paradis…

Jazzi dit: à

« des textes permet de voir comment la poète » LE (5e paragraphe)

« quelque comme une puissance sans nom » CHOSE ? (6e paragraphe)

« Ces éclats baignent dans une exceptionnelle. » manque le mot ??? (10e)

« encore ce que peu est immense aux yeux de l’autre » QUE CE (dernier paragraphe)

Janssen J-J dit: à

Je n’ai pas osé faire la même chose. Je trouve cela plutôt humiliant, même si PA vous en remercie. Tout, sauf de la modestie… on dirait txfl corrigeant la copie de DHH… Merd’alhors, jzmn !

Soleil vert dit: à

Impressionnant article

MARC SPORTES dit: à

C’est un peu par hasard que j’ai découvert l’oeuvre de Philippe Jaccottet en 2018, à 63 ans. Je ne m’attendais pas à être à ce point bouleversé par la beauté naturelle, sans effets recherchés, sans artifices, de sa poésie. Que ce soit « A la lumière d’hiver », « l’obscurité », « Cahier de verdure » ou « Paysages avec figures absentes », entre autres, tous édités chez Poésie/Gallimard, l’écriture de Jaccottet, celle d’une oeuvre portée et magnifiée par la discrétion et l’effacement de l’auteur, vient percuter l’hyper narcissisme de notre hyper présent. La poésie de Jaccottet le situe à des années lumières du bavardage et de la médiocrité contemporaine qu’il nous permet de fuir avec ses livres. L’aubépine, les chardonnerets, le soleil des moissons et les semaisons portent aujourd’hui le deuil de cet immense et discret poète, un oxymore en signe d’hommage perpétuel.
Magnifique éloge de Jaccottet par Pierre Assouline. Je le remercie d’avoir souligné la faculté d’émerveillement de Jaccottet (qui traverse tous ses textes et comme le ciel « nous surprend »). Peut-être une invite à ne pas perdre la nôtre au contact d’une oeuvre admirable.

Christopher Mc Andrew dit: à

Homère te l’affirme, ce n’est donc qu’un simple revoir et non un adieu.
Car il est d’immenses poètes qui ne me meurt jamais en gagnant les cimes de lumières qui écrasent l’obscur, promettant la continuité de l’émerveillement d’une beauté éternelle, savante et douce, en mouvance perpétuelle d’ondées vivantes et fragiles.

L’intentionnalité inachevée, dansante avec l’aubépine et les chardonnerets aux frontières incertaines des lettres, d’engagements de vérités dont souffrent la permanence de nos pensées sous l’apesanteur de l’exactitude des mots et de leurs épreuves narcissiques que tu as su humblement déliter, de leur charge de couleurs sur nos réflexions indociles devant l’horizon puissant de nos contradictions et de leur cortège de résonances dans cet entretien silencieux de l’épure que nous sommes, de l’assomption d’une invisibilité du fragile, du réel, de ces affrontements existentialistes ou la sérénité surmonte arbitrairement les terrains de l’âpreté vers les stèles de l’enchantement comme une tâche gracieuse de soleil sur une grappe d’eau qui étreint le cœur même dans la nuit.

Soleil vert dit: à

La grande Faucheuse a un sens très particulier de l’humour : presque simultanément on doit déplorer la mort de Guy Abadia, traducteur du Hyperion de Dan Simmons.

et alii dit: à

et des pardessus de cachemire,
pas du tout:les hommes vraiment riches portent des par dessus avec la fourrure en doublure et le pardessus dessus

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