Le silence d’un père suffit à inquiéter l’enfance d’un fils
Un écrivain écrit ce qu’il a à écrire à son heure. Kairos, dieu de l’occasion opportune par opposition à Chronos, dieu du Temps et père des Heures, en a décidé ainsi. Ce n’est pas Yves Bonnefoy qui nous démentira. Son dernier livre, dans les deux sens du terme probablement (il s’est éteint le 1 er juillet à l’aube, en est la bouleversante illustration. En 1964, il s’était lancé dans ce qu’il voyait comme « une idée de récit ». Depuis, il n’avait cessé de la reprendre et d’y renoncer, d’interruptions en reprises et de reprises en renoncements. La chose, informe et confuse mais prégnante, lui semblait alors par essence inachevable tant elle résistait. Mais elle résistait aussi bien à être écrite qu’à être définitivement abandonnée. La revue du Mercure de France, alors dirigée par Gaëtan Picon, l’avait même annoncée « à paraître », c’est dire. Son idée de récit se réduisait alors à un poème d’une centaine de vers qu’il tenait comme « des mots portés, si ce n’est produits, par les exigences d’un rythme ». Pour lever la barrière qui s’abattait lourdement sur sa main à plume chaque fois qu’il tentait de prolonger, il se résolut à poursuivre en prose. En vain fût-elle de l’ordre de ladite prose poétique.
Les années passèrent et les livres. Jusqu’à ce qu’à l’été 2009, ayant écrit sans problème majeur un texte intitulé Deux scènes augmenté de Notes conjointes, double récit du souvenir et des antécédents, il s’interrogea sur ce travail d’anamnèse. De ce déclic est né ce qui paraît aujourd’hui sous le titre L’Echarpe rouge (260 pages, 19 euros, Mercure de France), ensemble de ces textes à leurs dates auquel le lien qu’il leur donne aujourd’hui au soir de sa vie confère une résonance crépusculaire.
La figure du père les domine, le sien tel qu’il se souvient l’avoir perçu vers l’âge de onze ans. Un homme qui tenait en un mot : silence. Encore faut-il expliciter de quoi ce mot était chargé : non du mutisme absolu mais d’une économie de mots. Un taiseux, dira-t-on, comme il devait y en avoir d’autres parmi les paysans entre Lot et Cantal à la charnière des deux siècles. Et même parmi les fils de paysans devenus ouvriers dans un atelier de fabrication de locomotives. Une qualité de silence fabriquée tant par la géologie des lieux que par la monotonie des tâches quotidiennes. Le silence d’un père, il n’en faut pas davantage pour inquiéter l’enfance d’un fils. Tel était Elie Bonnefoy.
« Le silence est la ressource de ceux qui reconnaissent, ne serait-ce qu’inconsciemment, de la noblesse au langage »
Ses parents n’étaient pas du même milieu. Lui, on l’a dit ; elle la classe moyenne entre Cajarc et Conques, plus précisément à Ambeyrac en Aveyron, fille d’instituteur donc d’intellectuel, qui se choisit un destin d’infirmière. Chez elle, il y a toujours eu des livres. Chez lui, aucun parce qu’ « il ne savait pas ce que c’est que lire (…) rien pour l’imagination ou pour la mémoire ». Ce père se vivait simplement comme un Auvergnat véritable, convaincu que son pays n’avait pas besoin du langage pour s’exprimer en majesté, tandis que l’Aveyron de sa femme avait la prétention et la nécessité de recourir en permanence à la parole pour se raconter. D’un côté, les allusions suffisent ; de l’autre, la syntaxe s’impose.
L’adolescence d’Yves Bonnefoy au pays se fit dans la solitude peuplée des livres. Un isolement voulu avec personnages, d’une grande fécondité dans l’ordre des sentiments, des émotions, des découvertes, mais en pleine conscience qu’au même moment, la solitude de son père, elle, était stérile. Deux esseulés côte à côte dans le même village mais auxquels l’accès à la connaissance par les livres offraient deux avenirs différents. D’avoir senti cet écart se creuser, et d’avoir compris qu’il rongeait son père plus sûrement que la maladie, fera naître chez l’adolescent une culpabilité dont il mettra une vie à se défaire.
Car si son père s’est laissé aller à la maladie et à la mort, c’est aussi qu’il a senti que sa femme, en lui préférant leur fils si doué et si plein de bel avenir, le rejetait à travers lui. Il accède à onze ans à la pensée de la chose, qu’elle soit fleur, arbre ou maison, en se désolant de voir son père en rester à la chose. Il lui faudra plus tard lire Moesta et errabunda de Baudelaire et Jeunesse de Rimbaud notamment pour découvrir que la pensée d’un individu peut connaître un âge d’or et que c’est dans ses années d’adolescence. Il les vécut dans le mystère de leur seul langage commun, lorsque ses parents se parlaient dans leur patois issu du latin et « rêvait que cet occitan menacé de disparition, c’était l’expression d’un être au monde mystérieusement supérieur à l’à présent de la vie ».
L’Echarpe rouge est la tentative, pathétique car testamentaire, d’un poète qui s’en va, de lever enfin l’interdit qui longtemps l’empêcha d’aller plus avant. Au-delà ce qu’elle dit d’Yves Bonnefoy et de son rapport à la création, elle devrait toucher le plus grand nombre par son évocation si juste, si sensible et donc si cruelle du sentiment d’exil et d’étrangeté qui habite celui se sent « au rebord » de l’autre famille, sa belle-famille. Un ouvrier fils de paysan qui n’avait pas eu assez d’enfance pour imaginer « ce qui se tramait » dans celle de son fils « réputé poète » qu’il rêvait chef de chantier et dont la fascination pour la Piéta de Max Ernst, aussi dénommée La Révolution la nuit, lui serait demeurée inintelligible. Dommage plus dommage que l’auteur y voit une clé de leur relation conflictuelle ; car l’homme en veston et chapeau melon est un sosie frappant d’Elie Bonnefoy.
Et pourtant, n’est-ce pas à la conscience de la solitude de son père que le fils découvrit sa propre vocation ? Ne doit-il pas à son refus des mots sa propre attirance pour eux ? A 92 ans, Yves Bonnefoy met son cœur à nu dut-il lui en coûter. Tout s’est joué dans ses écarts de mémoire entre sa réflexion sur la poésie (avec au passage de fortes pages sur T.S. Eliot et Pierre Jean Jouve) et son anamnèse. Pour avoir trop longtemps « différé de comprendre », il lui a fallu tout ce temps pour admettre à lui-même que décevoir une attente n’est pas nécessairement une faute. Il y aura mis toute une vie d’écrivain. Jamais trop tard.
(« Yves Bonnefoy » photo D.R. ; « Piéta ou la Révolution la nuit » huile sur toile de Max Ernst, 1923, courtesy Tate Gallery, Londres)
864 Réponses pour Le silence d’un père suffit à inquiéter l’enfance d’un fils
et je vais suivre les pas de la nuit qui ce soir sent le genêt et le foin avec ceci, pour saluer Bonnefoy
la mort d’un poète est toujours quelque chose de nous qui disparaît. (Berguenzinc)
___________
Ben, c’est tout simplement magnifique !
me disais qu’elle chance de s’être laisse conduire toute sa vie par la poésie !
Aussi qu’il va reprendre attache avec son père.
Et pensais aux longues calmes conversations, mais peut-être le silence apaisé entre eux ou la à poésie ?
RIP à vous, le poète
quelle chance de s’être laissé
Non mais faudrait déjà savoir si c’est de l’inné ou de l’acquis… Sergio.
Laissons là cette vieille querelle de l’inné et de l’acquis, l’intelligence artificielle sera all connected et dépendra de l’intelligence de tous, elle évoluera au gré des enrichissements successivement apportés, d’ailleurs n’est-ce pas ainsi de celle naturelle qui nous propulse? Les films de SF l’imagine cependant prenant le pouvoir sur l’homme et déclarer son indépendance, trouvera-t-elle à produire mieux que nous et de la poésie, en d’autres termes entrera-t-elle en interaction avec le monde pour acquérir une âme sensible capable de concepts nouveaux en proposant d’utiliser nos supports architecturaux qu’ils soient verbaux ou de marbre pour édifier une politique réfléchissant sur le réel et qui soit plus habile à changer le monde dans le bon sens que celles qui nous sont proposées.
et je vais suivre les pas de la nuit qui ce soir sent le genêt et le foin avec ceci,
L’été est la saison des parfums, des odeurs, je rêve de terre mouillée par la pluie quand l’eau se mêle aux essences pour nous plonger après l’ondée dans un flacon, au hasard d’un chemin dans la lande, sur la côte, réactivé de mille molécules odorantes pour infuser l’air libre en y ajoutant une invisible dimension qui ravit notre être tout entier en complotant avec le plaisir du mouvement, du regard et la caresse du vent. C’est déjà juillet, combien en aurons-nous encore à visiter…
7h20 une réponse pour vous, Sergio, en modération pour je ne sais quelles raisons.
Quel échange dense hier entre WGG et Chaloux qui paraissent en voie de se respecter, peu d’injures réciproques, un partage de connaissances comme une partie de ping-pong où la balle rebondit sans sortir du champ, une conversation où l’un complète le point de vue de l’autre. Ne l’ai pas lue ne possédant aucun élément suffisant à évaluer sa pertinence mais quoiqu’il en soit, bravo et merci de ce bel effort de civilisation.
… échange de civilité…. encore que l’injure est un acte de civilisation comme un autre : qui ne s’y est pas livré avec plaisir, au moins une fois dans sa vie pépère de saint homme refoulant ?!
encore que l’injure est un acte de civilisation comme un autre
oui souvent avant d’agresser physiquement et bien que la parole puisse être cathartique cela commence par l’intimidation verbale ou gestuelle, l’injure, la menace. On dit avant de faire, on met en garde, on prévient au mieux, on vocifère, on verbalise. mais enfin en ces lieux quand bien même il soit possible de discerner à l’ombre des propos, des chapelles et des clochers avec les querelles inhérentes, on serait heureux de pouvoir se passer des insultes plus méchantes que celles qui courent dans les cours de récré, le niveau des concurrents devraient les aider à se hausser au dessus de rivalités primaires voire néandertaliennes quoi que ces derniers furent vaincus par Cro-Magnon, espèce de toile à matelas, cancrelat, gros noc etc
devrait, sorriry.
pas livré avec plaisir
JC injurier c’est abdiquer ou se soulager, s’y livrer avec plaisir relève d’une volonté d’humiliation, de l’envie de blesser, de léser, c’est faire preuve de méchanceté sans qu’elle soit une réponse, une légitime réponse.
….je me suis toujours senti plus néanderthalien que sapiens …
Un don peut être, ou une prédisposition génétique ? Va savoir sil y avait des poètes chez les Néanderthaliens ?! Le mystère reste entier …
Il semble que mon salut était un peu prématuré ?
Je le remets.
En attendant la RDT dit: 30 juin 2016 à 12 h 32 min
Pour saluer Yves Bonnefoy
« Et voici circonscrite l’aire où je me sens porté à chercher l’arrière-pays. Au Tibet je pourrais y rêver encore, mais à cause des espaces et non des hommes, qui parlent de détachement, – j’aurais franchi la frontière. Et au Japon, j’étais en paix avec ma vieille hantise, car c’est l’enseignement de l’architecture de bois, de ses sols vibrants, de ses galeries fragiles comme des bulles, que la prétention humaine y soit comme enveloppée et dissoute dans le frémissement de l’arbre universel, qui n’a pas de lieu, qui n’est pas. Ces pays du bouddhisme extrême sont trop lucides, ou pessimistes (mallarméens), ils disent que les lieux, comme les dieux, sont nos rêves, ils vont trop vite pour moi à l’expérience du vide.
[…]
L’aire de l’arrière-pays va de l’Irlande aux lointains de l’empire d’Alexandre, que le Cambodge prolonge. Y sont provinces l’Egypte, les sables de l’Iran aux bibliothèques cachées, les villes islamiques d’Asie, Zimbabwe, Tombouctou, les vieux empires d’Afrique, – et certes le Caucase, l’Anatolie et tous les pays de la Méditerranée, encore que le temple grec, rectangulaire, me parle de façon autre. Car les civilisations que j’assemble, nées du désir de fonder, ont pour signe de soi le cercle, le plan central et le dôme. Au prix, bien sûr, d’être investies par un autre cercle, celui de l’horizon inconnu, de l’appel des lointains au pèlerinage, à la quête, de l’obsession d’un autre pôle, du doute. L’aire de l’arrière-pays, c’est l’orgueil, mais aussi l’insatisfaction, l’espoir, la crédulité, le départ, la fièvre toujours prochaine. Et ce n’est pas la sagesse. Mais peut-être, qui sait, mieux que cela. »
(« L’Arrière-pays »)
…enfin Bérénice, quoi …. c’est délicieux d’être méchant ! Méchant de niveau 3, hein, n’allons pas jusqu’à la Shoah !……
une explication de texte, WGG ?
« Et je lui ferais voir, bientôt après la fête, Qu’un Alba a toujours une sornette prête. »
« Kairos, dieu de l’occasion opportune par opposition à Chronos, dieu du Temps et père des Heures, en a décidé ainsi. »
Et sans mytho, le kairos, est une rupture de la continuité du temps, un passage à l’acte, qui est associé à un bienfait que cette action engendre.
Ce moment n’est pas un hasard.
Préserver du sens aux mots.
Le kairos, suite.
« (il s’est éteint le 1 er juillet à l’aube, en est la bouleversante illustration. »
D’avoir fait un « testament », en temps et en heure :
» C’est bizarre, je ne vous reconnais pas.
Tant il fait nuit, je ne vois plus votre visage
En dépit dans vos yeux de cette lumière
De diverses couleurs si loin là-bas
Je comprends que vous tous, vous n’êtes plus
Auprès de moi qu’une seule présence,
A qui tendre la coupe, je ne sais
Ni le veux, je la pose, un instant
Apercevant vos mains, je les touche un instant.
C’est suffisance
(…) »
Passou dit: 1 juillet 2016 à 23 h 22 min
Yves Bonnefoy s’est éteint aujourd’hui à l’aube, annonce son entourage.
Pendant ce temps, nous nous étions temporairement endormis et, lui, définitivement. Je souhaite saluer en même temps la prescience du papier dédié… et la sobriété de cette annonce de Passoul qq jours plus tard.
Ce matin, j’aime à me dire que ce poète n’aura heureusement pas eu le temps de prendre connaissance de toutes les conneries proférées à son sujet depuis le mise en ligne de l’hommage de la RDL. Car la mort est ailleurs, et la vie, ce jour, aux fiertés LGBT. On n’y peut rien. Bonne journée poétique aux vivants et aux morts.
DISNEYLAND
Trois petits cochons …
Bernard-Henri Lévy :
« Ce Brexit, c’est la victoire non du peuple, mais du populisme. Non de la démocratie, mais de la démagogie. »
Jacques Attali :
« C’est la dictature du populisme et de l’égoïsme des nations ».
Alain Minc :
« Ce référendum n’est pas la victoire des peuples sur les élites, mais celle des gens peu formés sur les gens éduqués. »
No comment ….
Bonnefoy, bonne foi, la foi en l’autre la foi en soi…
https://www.youtube.com/watch?v=_xSFY2iOm4E
Sans cesse remis sur le métier et enfin achevé, « L’Echarpe rouge » ne pouvait être suivit que d’un silence définitif, d’un point final…
suivi
« Bonnefoy, bonne foi, la foi en l’autre la foi en soi… »
sans que ce soit véritablement irrémédiablement définitif, cet autre n’étant pas vraiment n’importe qui.
Car l’autre version » religieuse »- drôle, elle m’a fait rire- je l’ai lue il n’y a ps si longtemps: » il lui aura fallu 33 ans pour lui faire passer le goût des autres ».
Plus d’inquiétude pour l’enfance du fils devant le silence du père…
9 h 39 : trois petits cochons… et JC un GROS PORC !
« Il est permis de se demander qui Rimbaud, en menaçant de stupeur et de folie ceux qui entreprendraient de marcher sur ses traces, souhaitait au juste décourager. » André Breton, second manifeste du Surréalisme.
*la « stupeur » dont il s’agit apparait à la fin de « vies I » et « la « folie » apparait dans « Vies II » dans les « illuminations » de Rimbaud.
La poésie de Bonnefoy c’est de la gnognotte à côté de elle de Widergänger et Berguenzinc « mano a mano »:
« Widergänger dit: 2 juillet 2016 à 5 h 22 min
la mort d’un poète est toujours quelque chose de nous qui disparaît. (Berguenzinc)
Ben, c’est tout simplement magnifique ! »
@ JC
Le syllogisme est imparable:
BHL, Minc et Attali se sont toujours trompés.
Ils critiquent le Brexit.
Donc le Brexit est une excellente nouvelle.
Absolument irréfutable.
@ Paul Edel
Petit problème: les « Illuminations » ne seraient pas de Rimbaud, mais de Germain Nouveau.
« Rencontre entre Pierre Brunel et Eddie Breuil autour du livre de ce dernier Du nouveau chez Rimbaud, éditions Honoré Champion ».
Ben voyons! Nouveau est l’auteur des Illuminations colmme Corneille est celui des Oeuvres de Molière, ou le duo Bacon-Marlowe de celles de Shakespeare!!!!!!
Ben voyons ! par contre Court reste Court comme Trissotin mais ça on le savait déjà
J’ai confiance dans MC : il sait ce qu’il dit à propos de qui écrit pour lequel … et je me doutais de la supercherie à propos de Shakespeare, ce bon à rien !
La supercherie, c’est l’avenir !
D’ailleurs celui qui signe Eric Reinhardt, c’est moi ! C’est pour ça que c’est si mauvais …
Je plaisante … Continuez à acheter du Reinhardt, bien sûr !
Aujourd’hui ça ne vaut rien, rien de rien, c’est vrai, mais qui sait si avec le temps ? …. sa valeur va, peut être, monter !
« ces derniers furent vaincus par Cro-Magnon, »
crocro la b.ouffé les néandert (après avoir violé leurs filles , qu’ils ont réduites en esclavage?)
« Va savoir sil y avait des poètes chez les Néanderthaliens ?! »
Sûrement – on s’aperçoit qu’ils étaient doués de parole et d’ingéniosité
Pablo75 dit: 2 juillet 2016 à 10 h 21 min
« La poésie de Bonnefoy c’est de la gnognotte à côté de elle de Widergänger et Berguenzinc « mano a mano »: »
Et rien, surtout la c.nnerie, n’est à la hauteur de pablosetentayfinco
La supercherie c’est l’avenir!
C’est vrai.
Appelez-vous Eugène Torquet, vous aurez le premier Goncourt si vous signez John Antoine Nau!
Lecteur, te souviens-tu de « Force Ennemie »?
Songe aux Nau de ce temps-ci…
MC
« Dans le poème que j’ai cité, on voit l’influence sous forme d’image de la pensée de Plotin. On trouve cette influence aussi chez Raymond Queneau. Deux esprits pourtant fort différents. »
« Cette forme contraignante opposée à la précarité de l’existence dans sa fusion avec un dieu hypostasié a quelque chose qui n’est pas sans rappeler Héraclite. »
Sans commentaire…
Shalom and so long Sir Bonnefoy.
Pablo c’est pas bien d’écouter n’importe qui..Vous ne saviez pas qu c’est Balzac qui a écrit « le rouge et le noir. » pour se désennuyer de cette « physiologie du mariage » qu’il avait écrit dans le seul but alimentaire. ?…. si si si..c’est Armand de Bailleul.., de l’université de Fribourg –Linz qui a découvert le pot aux roses.. hein. !!.fumant !! n’est-ce pas?.. quant Aragon il a achevé le « Gilles de Drieu » en lui arrachant le manuscrit des mains..car il voulait, ce grand dépressif.. détruire la totalité des brouillons dans la maison de campagne de Chardonne..en se suicidant au cognac par une nuit sans lune.. si si. !!. je l’ai lu dans la revue des universitaires unis du minsitère de l’éducation Lyon PERRACHE IV.. .. éblouissant sommaire dans la revue du GNFS qui parle si bien des du grand roman de Baudelaire, « Satan et moim auelle riglqde// « retrouvés par les soldats russes dans les caves du Reichsluftfahrtministerium d’Hermannn Goering en !1945..,mais qui un soir de FOLLE beuverie et de balalaïka ont jeté LE PRECIEUX TEXTE dans un feu de joie SOUS la porte de brandebourg…
Comme Widergänger j’ai correspondu un peu avec Yves Bonnefoy; c’était à propos de Rimbaud; nous avons même échangé des photos d’objets ou de paysages. J’ai toujours pensé qu’il était généreux et qu’à l’ancienne mode élégante il pensait nécessaire de répondre aux courriers même suscités par des inconnus. Depuis l’Arrière Pays je le considérais comme un des meilleurs poètes vivants; mais il éprouvait totalement la tragique impression de la perte de la poésie comme genre. Esprit magnifique, incomparable sur Rimbaud (sans oublier l’article étonnant: « Madame Rimbaud »), il évoquait la peinture italienne avec une puissante intelligence toute de finesse. Quiconque s’intéresse par ailleurs à Baudelaire devra désormais passer par ses Entretiens parus au Mercure de France. Il était la survivance d’une poésie d’après guerre non surréaliste, effort dangereux où Paul Celan s’était perdu. Il était bon que Passou l’évoque en effet car sa « présence » (mot clef du penseur poète) va nous manquer… Arthur Cravan disait il y a bien longtemps: « La mort d’un poète n’a jamais arrêté un train ».
Pour vérifier la théorie selon laquelle les malheurs n’arrivent jamais seuls (ou que les merdes volent en escadrille, comme disait l’autre) il arrive maintenant, comble de la poise, que notre vieux Widergänger a pondu un disciple, le petit cxn type, le sale roquet qui se jette aux chevilles de passants qui osent bousculer son Grand Maître sans se rendre compte qu’il risque le gros coup de pied dans son cul de petite pute: voilà « guillaume », le CXNquérant, la nouvelle perle du blog.
Pour vérifier la théorie selon laquelle les malheurs n’arrivent jamais seuls (ou que les mxrdes volent en escadrille, comme disait l’autre) il arrive maintenant, comble de la poise, que notre vieux Widergänger a pondu un disciple, le petit cxn type, le sale roquet qui se jette aux chevilles de passants qui osent bousculer son Grand Maître sans se rendre compte qu’il risque le gros coup de pied dans son cxl de petite pxte: voilà « guillaume », le CXNquérant, la nouvelle perle du blog.
11 h 39: quand Court évoque les nouveautés : « Force ennemie » ?… aussi beau que du Maurice G Dantec !
JC, j’aimé son Cendrillon et son Système Victoria moins son moral des ménages, pensez-vous que les auteurs du passé et du présent aient signé des œuvres d’égale qualité? On a tous besoin d’un bouc émissaire mais enfin un de ces quatre, il risque de venir vous casser la figure vu que très vraisemblablement il est plus jeune et donc plus fort que vous à la boxe, ne vous étonnez pas , je vous aurai prévenu.
CONTRACEPTION
Chez monsieur et madame Tell, on aurait mieux fait de viser le gamin en plein front, en épargnant la pomme…uhuhu !
Bérénice,
Un boxeur n’a aucune chance contre un aïkidoka … en outre, j’ai piégé ma chaise roulante inox : BOUM !
« Illuminations » ne seraient pas de Rimbaud, mais de Germain Nouveau. »
Pas vraiment, Pablo. J’ai écouté votre passionnant lien. Quelques textes de Germain Nouveau pourraient figurer avec ceux de Rimbaud… Cela n’enlève rien à son génie et participe d’autant plus à sa légende. Celle d’un poète voyou et passablement gigolo, qui mettait à contribution ses amants ! La liste est longue, qui va de Villon à Genet.
Bonnefoy, lui, s’inscrit plutôt dans une autre filiation, celle des poètes de cour, toujours bien en cour.
Ah, Grand Rappel, si vous saviez lire…
Bein que ma préférence aille aux premiers, j’apprécie également les seconds, c’est bien aussi : Ronsard, Racine ou encore Eluard et Aragon, chantres de l’empire soviétique et de leurs divers princes communistes…
NiederDranger et BitcoinEnBerne, les deux porte-flingues du Homais’Gang que Flaubert nous dépeignit dans ses gialli et ses thrillers sur la bêtise des compilateurs de la critique universitaire baignant dans la plus épouvantable et crasse des gênes intellectuelles. Même pas une médaille du non-travail ne les attend à la fin de leur non-oeuvre, qui se confond avec leur vie.
Si on me disait que Pablocito a des origines cro-magnon, je n’en serais qu’à moitié étonné…
La poésie restera toujours la poésie, raymond prunier, mais pas forcément là où jadis on la trouvait. Cherchez bien !
C’est marrant, sur les blogs il y a toujours deux ou trois têtes folles qui foutent une merdre du diable; ici on a chaloux, Pablo75 et de temps en temps gontrand qui leur colle au train… Ce sont les trois maillons faibles… vous voyez ce que je veux dire…
Pablo 75, vous êtes assez rigolo ,vous parlez comme une vieille dame qui a des bigoudis sur la tete et parle à son chien de sales rumeurss qu’elle trouve dans les tabloids..
Paul Edel,
comment pouvez vous être aussi auxdieux avec un être, certes vil, comme Pablo75 mais…. si attirant ?*
*jibé, on se calme !
La poésie de Bonnefoy fait le pont entre les aspirations les plus hautes de l’homme et l’amour des choses les plus humbles avec un langage poétique à la fois simple et hermétique qui en déroute plus d’un. Mais les humbles comme les autres déteignent en quelque sorte les unes sur les autres grâce à son art subtil des contrastes, des oppositions. Les choses les plus simples prennent ainsi la coloration d’un destin ; c’est le cas dans le poème que j’ai cité et commenté quand il écrit :
Et nous avons vieilli un peu. Et le bonheur
A mûri ses fruits clairs en d’absentes ramures.
Tout ce qui les précède confère à ces deux vers très simples une charge émotionnelle rare, une grande empathie pour le destin de vivre sur terre, qui vient de son art de la composition. C’est ce qui fait de lui assurément un grand poète. De grands effets avec peu de moyens.
pabo a reçu trop de baffes et insultes chez le curés à francisco , faut que ça lui ressorte par les tr ous de nez
Bonnefoy n’est plus. Haut est son toit céleste.
Bonnefoy ne sera plus. Haute est sa poésie en reste.
Je consacre mon temps à le perdre.
Que de temps perdu en gagnant du temps.
13h02
13h03
C’est que cosito75 vit mal son andropause
@ Paul Edel
Je t’ai vu l’autre jour tenter d’être drôle avec un texte sur Victor Hugo « fou ». Et tout à l’heure avec le plus que lourdingue: « Vous ne saviez pas qu c’est Balzac qui a écrit « le rouge et le noir ». Et maintenant avec la tentative d’humour XVIe arrdt: « une vieille dame qui a des bigoudis sur la tete et parle à son chien de sales rumeurss qu’elle trouve dans les tabloids… »
Il faut bien que quelqu’un se sacrifie pour te le dire: ta carrière comme humoriste est rappée, l’humour n’est vraiment pas ton domaine, ton « humour » ne passe vraiment pas la rampe – au moins en France, parce que peut-être en Allemagne sa lourdeur pachydermique pourrait plaire, on ne sait jamais.
JC de 13h11
Parfois je suis un poil odieux parce qu’à une époque définitivement close de ma vie(j’ai honte) j’étais amoureux de Sarah Palin, la sexy gouverneur de l’état de l’Alaska, surtout quand elle ôtait ses lunettes. Maintenant je suis tres épris de la candidate populiste Virginia Raggi , élue maire de Rome avec plus de 67% des voix le 19 juin. J’ai rempli mon frigo,acheté un tiramisu et enfilé un jean neuf acheté hier en solde.je tiens à la recevoir au Monte Sacro dans mon petit studio.. cette avocate âgée de 37 ans affirme aimer la Culture.J’espère qu’elle ne ment pas.
Repose en poésie, Yves Bonnefoy, mon poème à ton âme je dédie :
La terre d’un autre voyage
Tu dis : Vois bientôt mourir sera conquête
Là sont le terme et la terre d’un autre voyage
Notre corps libéré du poids de son ombre
Renaîtra drapé dans la transparence de son rêve
Tu dis : Le silence même est présage de chant
Demeure donc et entends venir l’écho de nos pas
Là nommer est pouvoir l’absence présence
Qui dissocie pour hâter l’union et le rêve.
@ Jibé
« Illuminations » ne seraient pas de Rimbaud, mais de Germain Nouveau. »
« Pas vraiment, Pablo. J’ai écouté votre passionnant lien. Quelques textes de Germain Nouveau pourraient figurer avec ceux de Rimbaud… »
Voilà enfin quelqu’un de sérieux, qui s’informe avant d’écrire, qui a quelque chose à dire et avec qui on pourrait discuter.
Ça nous change de tous ces brxnleurs de blog qui ne squattent celui-ci que pour exhiber leur bêtise la plus crasse.
» Maintenant je suis tres épris de la candidate populiste Virginia Raggi , élue maire de Rome »
On s’en serait douté Popaul!
« Et nous avons vieilli un peu. Et le bonheur
A mûri ses fruits clairs en d’absentes ramures. »
Je suis désolé de vous dire, mes excuses les plus plates bien que versifiées, à la famille … mais c’est NUL ! Nul à chiiler …
« ces brxnleurs de blog qui ne squattent celui-ci que pour exhiber leur bêtise la plus crasse. »
c’est le destin de cosito75
Pour vérifier la théorie selon laquelle les malheurs n’arrivent jamais seuls (ou que les mxrdes volent en escadrille, comme disait l’autre) il arrive maintenant, comble de la poise, que notre vieux Widergänger a pondu un disciple, le petit cxn type, le sale roquet qui se jette aux chevilles de passants qui osent bousculer son Grand Maître sans se rendre compte qu’il risque le gros coup de pied dans son cxl de petite pxte: voilà « guillaume », le CXNquérant, la nouvelle perle du blog…
D’un strict point de vue médical, il est clair que le moindre poète est un déséquilibré qui jouit indécemment de son haut-mal !
Posez la question à tout psychothérapeute conventionné …
Ces inutiles sont un danger ! Ils donnent un épouvantable mauvais exemple à notre belle jeunesse à la recherche d’un emploi marchand …. A mort, les pouet-pouet !
OZYMANDIAS dit: 2 juillet 2016 à 13 h 28 min
Pourquoi nous infliger ce verbiage, OZY ? Seriez vous sadique ?
On s’en serait douté Popaul!
comme quoi la conscience politique de Popaul est également une solde à mettre au frais, rentrera-t-elle dans le frigidaire? That’s a question…
à force de radoter, baffer, baver, le pauvre cosito75 va mal finir
Pablo 75 semble insinuer Guillaume que vous seriez une Guillaumette? Confirmez-vous? A moins qu’il veuille nous signifier l’état de votre langue(de… )ce qui n’est pas flatteur; une alerte pour laquelle il ne risque aucune condamnation, vous pourriez démentir.
Paul,
J’ai un temps adoré Sarah Palin par fétichisme optique (mon côté Afflelou amateur), et le jour où elle a ôté ses lunettes ….. ach ! je suis tombé de haut, par bonheur sur une voisine, compatissante !
Des dizaines de milliers de manifestants anti brexit se dirigent vers e Parliament
Cosita75 va les arrêter avec des baffes commandées par son petit cerveau
bérénice dit: 2 juillet 2016 à 7 h 20 min
Les films de SF l’imagine cependant prenant le pouvoir sur l’homme et déclarer son indépendance,
La question c’est que justement, une autre intelligence que la nôtre, issue ou non d’elle, n’a peut-être plus besoin de la notion de pouvoir, dès lors que l’on convient que tout est infini…
Il y a cent quatorze syllogismes valides, sur quelque chose comme cinq ou six cents ; si on validait les mauvais, les laissés pour compte, des machins comme l’induction, l’abduction, est-ce que l’on pourrait aboutir à des raisonnements ?
Le problème, c’est qu’il nous faut précisément raisonner sur des choses qui nous sont parfaitement étrangères, surtout pas prolonger, étendre notre système actuel.
béré
inintéressantes, les petites crises de cosita75 (jc pourrait lui prêter un de ses psys, dont il parle souvent)
JC….. dit: 2 juillet 2016 à 14 h 13 min
D’un strict point de vue médical, il est clair que le moindre poète est un déséquilibré qui jouit indécemment de son haut-mal !
Pareil pour le mec du fil à couper le beurre ; s’il avait été normal, eh ben on boufferait tout le beurre…
Quittons nous, définitivement, en félicitant ce père exemplaire, cet homme courageux, cet entrepreneur, qui nous dévoile comment lutter contre la crise, à DIJON !
« Quatre personnes, dont un homme qui prétend être un aumônier musulman et sa fille, ont été mises en examen ce jeudi à Dijon dans une affaire de proxénétisme, a-t-on appris samedi de source proche de l’enquête. Il y a quelques mois, des riverains s’étaient plaints de fréquentes allées et venues dans trois studios du centre-ville de Dijon, ce qui avait débouché sur l’ouverture d’une enquête.
Les enquêteurs avaient alors découvert que ces appartements appartenaient à un père de famille, se présentant comme aumônier musulman dans les prisons du centre et de l’est de la France. Sa fonction fait encore l’objet de vérifications, selon une source proche, confirmant une information d’Europe 1.
Sa fille, péripat occasionnelle, gérait les studios et les occupantes venues de l’Est ou d’Amérique du Sud ! »
Pablo75 dit: 2 juillet 2016 à 13 h 33 min
mais qui est cette petite frappe? Ce torgadu d’une abyssale stupidité ? Pabeau. Bouh!!!!
Curieux que vous rapprochiez poète et haut-mal quand c’est précisément le titre du grand recueil de Leiris, JC!
quelqu’un connaît un poète qui s’appelle Vigé?
Bonnefoy est mort, vive Bonnefoy !
@Berguenzinc
Claude Vigée, oui. Né en 21 – ?, auteur d’un nombre considérables d’ouvrages. Nombreux prix.
@Berguenzinc
Claude Vigée: « Le moment où j’écris mon poème, c’est l’heure illuminée où les mots, pour moi, acquièrent une présence à la fois rayonnante et substantielle. Lucides mais ductiles, ils tendent alors à réaliser entre eux une figuration concrète faite d’immobilité dansante. Celle-ci dure un temps comme médusé, un temps arrêté en tournoyant sur soi-même, qui monte dans sa propre spirale. Le poème réussi est tout ensemble matière musicale, tissu sémantique, et mouvement perpétuel… cette explosion lyrique ne peut s’achever que dans le retour au flot de la prose quotidienne. Nous sommes voués à la reptation existentielle dans le marais des jours »(« Habiter le monde en poète », in Etre poète pour que vivent les hommes ; ed: Parole et Silence 2006.)
Merci @raymond prunier.
Passionnant, d’autant que cela pourrait coller avec la poésie de Bonnefoy.
Bien à vous
raymond prunier dit: 2 juillet 2016 à 17 h 24 min
une présence à la fois rayonnante et substantielle.
Double nature corpusculaire et ondulatoire de la matière…
@ Paul Edel
je viens d’éouter ladite conférence, au passage bourrative comme de la purée sans eau, et ou ce Brunel a sorti une remarque qui , à elle seule, vous guérit à jamais de la fiente sorbonicole. Il parle un moment de Luchini, et à propos de certains termes des » Illuminations » sur lequel l’acteur semblait buter,tant leur acception était énigmatique,sort,en substance cette infâmie « Luchini a commencé comme coiffeur; il ne peut évidemment être au fait des subtilités de la langue de Rimbaud »!!!! Mazette! Fabuleux ! On voit , au passage, en filigrane, le mépris pour l’ex-merlan rital……à vomir.
On a en pendus pour moins que cela.
@ guillaume et berguenzinc
Ce blog a toujours été un vrai bordel mais il n’y avait jamais eu ici deux petites pxtes de votre acabit, deux clébards nains s’encourageant mutuellement avec leurs aboiements aigus, deux mongoliens enfermés ici par leurs soigneurs et profitant pour chahuter comme ce qu’ils sont: des trisomiques profonds.
À votre côté, Widergänger paraît un type rationnel. C’est dire.
une intéressante mise au point d’un copain de JC
https://lesquen2017.com/2016/05/21/pour-la-suppression-de-letat-de-droit-par-henry-de-lesquen/
@ sale roquet guillaume
« Des dizaines de milliers de manifestants anti brexit se dirigent vers e Parliament » [sic]
« Las locuras de Mr. Market: la bolsa británica, en máximos anuales » (Les folies de Mr.Market: la bourse britanique remonte au plus haut annuel)
Pablo75 dit: 2 juillet 2016 à 17 h 56 min
oh oui, ma couilxle ! fais-moi-mal, avec ton chorizo ! olé! olé! merci ,ça faisait longtemps qu’un abruti pareil ne m’avait fait autant rire.
Mon tapas ! Ma tortilla ! Mon Pablo Pictonoigne chéri….
à MCourt : Leiris je l’ai bien connu, formidable coureur cycliste, il en a gagné des courses car il en avait sous la pédale
Cosito75 et sa bourse, c’est du sérieux
la livre sterling au plus bas
il y a 450 , le 2 Juillet 1566, mourait Nostradamus, et dire qu’il était plein de bonne foi….
ksksks…allez Pablito el Caudillito, mords, mi perro, mord….
Claude Vigée ?
Poète mais aussi traducteur inspiré de R.M.Rilke, de T.S.Eliot, de D.Seter, D.Rokéah, S.Kaufman, W.H.Fritz mais encore exploration fine de la poésie de Rilke, de Baudelaire, de Madame de La Fayette, de Goethe, de Saint-John Perse, de P.Emmanuel, de P.Claudel, de Kafka…
Entre Jérusalem et son Alsace natale,(Les orties noires- Danser vers l’abîme…), présence au monde d’un témoin incontournable de notre temps, MàC.
Faut reconnaître qu’on traite jamais personne de chat, ou alors en termes hypocoristiques ; Passeque c’est bien, le chat. Tandis que le clebs… Des vrais cylindres !
Petite épître au roi
En m’ébattant je fais rondeaux en rime,
Et en rimant bien souvent, je m’enrime ;
Bref, c’est pitié d’entre nous rimailleurs,
Car vous trouvez assez de rime ailleurs,
Et quand vous plait, mieux que moi rimassez,
Des biens avez et de la rime assez :
Mais moi, à tout ma rime et ma rimaille,
Je ne soutiens, dont je suis marri, maille.
Or ce me dit un jour quelque rimart :
« Vien ça, Marot, trouves tu en rime art
Qui serve aux gens, toi qui as rimassé ?
– Oui vraiment, réponds-je, Henry Macé ;
Car, vois-tu bien, la personne rimante
Qui au jardin de son sens la rime ente,
Si elle n’a des biens en rimoyant,
Elle prendra plaisir en rime oyant.
Et m’est avis, que si je ne rimois,
Mon pauvre corps ne serait nourri mois,
Ne demi-jour. Car la moindre rimette,
C’est le plaisir, où faut que mon ris mette. »
Si vous supplie, qu’à ce jeune rimeur
Fassiez avoir par sa rime heur,
Afin qu’on dise, en prose ou en rimant ;
« Ce rimailleur, qui s’allait enrimant,
Tant rimassa, rima et rimonna,
Qu’il a connu quel bien par rime on a.
Melibée
O Amarille : moult je m’esmerveillois
Pourquoy les Dieux d’ung cueur triste appellois :
Et m’estonnois, pour qui d’entre nous hommes
Tu reservoys en l’Arbre tant de Pommes.
Tityre lors n’y estoit (à vray dire)
Mais toutesfois (ô bien heureux Tityre)
Les Pins treshaultz, les Ruissaulx, qui coulaient,
Et les Buissons adoncques t’appelloient.
Tityre
Qu’eusse je faict, sans de chez nous partir ?
Je n’eusse peu de Service sortir,
N’ailleurs, que là, n’eusse trouvé des Dieux
Si à propos, ne qui me duissent mieulx.
Là (pour certain) en estat triumphant
(O Melibée) je vey ce jeune Enfant :
Au los de qui nostre Autel par costume,
Douze foys l’An en sacrifice fume.
Certes c’est luy, qui premier respondit
A ma requeste, et en ce poinct me dit :
Allez Enfans, menez paistre voz Boeufz,
Comme devant, je l’entends, et le veulx :
Et faictes joindre aux Vaches voz Taureaux.
Melibée
Ô Amarille : moult je m’émerveillais,
Pourquoi les Dieux d’un coeur triste appellais :
Et m’étonnais, pour qui d’entre nous hommes
Tu réservais en l’Arbre tant de Pommes.
Tityre lors n’y était (à vrai dire)
Mais toutefois (ô bienheureux Tityre)
Les Pins très hauts, les Ruisseaux, qui coulaient,
Et les Buissons adoncques t’appelaient.
Tityrus
Qu’eussè-je fait, sans de chez nous partir ?
Je n’eusse pu de Service sortir,
N’ailleurs, que là, n’eusse trouvé des Dieux
Si à propos, ne qui me duissent mieux.
Là (pour certain) en état triomphant
(Ô Melibée) je vis ce jeune Enfant :
Au los de qui notre Autel par coutume,
Douze fois l’An en sacrifice fume.
Certes c’est lui, qui premier répondit
A ma requête, et en ce point me dit :
Allez Enfans, menez paître voz Boeufs,
Comme devant, je l’entends, et le veux :
Et faites joindre aux Vaches vos Taureaux.
`
traduction par françois roudaut
salut à tous
Alba : « la coloration d’un destin ».
Qu’est-ce que c’est?
Pour saluer MICHEL ROCARD…..
décidément,faut que j’mette à jour mon testament…
Si on avait eu Rocard à la place de Mitterrand, on ne serait sans doute pas dans cette panade ! On va vers le pire.
Le Testament du gran d Georges Brassens, on suppose?
et ça continue…pour saluer ÉLIE WIESEL !
Jadis, les parents des morts vous mettaient dans le bain
De bonne grâce ils en f’saient profiter les copains
» Y a un mort à la maison, si le coeur vous en dit
Venez l’pleurer avec nous sur le coup de midi… »
Mais les vivants aujourd’hui n’sont plus si généreux
Quand ils possèdent un mort ils le gardent pour eux
C’est la raison pour laquell’, depuis quelques années
Des tas d’enterrements vous passent sous le nez
Mais où sont les funéraill’s d’antan ?
Les petits corbillards, corbillards, corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croqu’-mort, au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, pom, pom, pompes funèbres
On ne les r’verra plus
Et c’est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans
Maintenant, les corbillards à tombeau grand ouvert
Emportent les trépassés jusqu’au diable vauvert
Les malheureux n’ont mêm’ plus le plaisir enfantin
D’voir leurs héritiers marron marcher dans le crottin
En savoir plus sur http://www.paroles.net/georges-brassens/paroles-les-funerailles-d-antan#JcxUvzG6Rv2eM4Gi.99
POMPES FUNÈBRES ASSOULINE SARL
UN SERVICE DE QUALITÉ
Widergänger dit: 2 juillet 2016 à 20 h 54 min
On va vers le pire.
Tu y es déjà.
Pour nous remonter le moral? le 2 Juillet 1816…..
berguenzinc dit: 2 juillet 2016 à 22 h 20 min
Pour nous remonter le moral? le 2 Juillet 1816…..
Ha ben l’été c’est normal c’est plus aquatique ! Le trois juillet c’est la première passe de Mers El-Khébir, le six la seconde, un peu de rab encore après plus vers l’Egypte…
Berguenzinc c’est difficile d’intervenir sans offenser mais nous ne pouvons pas toujours nous charger à la tristesse comme des piles.
De Claude Vigée
«…Pour vivre à l’échelle humaine dans le tourbillon de ce nouveau millénaire, et en
dompter la violence démesurée, j’ai tenté, comme chacun d’entre mes frères, de
demeurer toujours égal à mon plus intime découragement, – sans le calomnier, sans
le nier par couardise ou par frivolité gratuite. Partout, à toute heure, sachons
ensemble faire face à la tristesse, là même où elle va l’emporter aujourd’hui en moi
ou en autrui. Ne sommes-nous pas un peu trop vite consentants, par une lâche
indifférence, au malheur d’exister dans ce monde sans pitié ? Pour perdurer ici-bas,
le grand art, c’est de savoir rire en pleurs dans cette danse avec la tristesse, comme
avait osé le faire jadis Mozart, ce maître en-folie génial porteur d’une très haute
sagesse, aux heures les plus sombres et les plus lumineuses de sa brève existence,
restaurant en nous tous, qu’il sauve du mal d’être séparés, la plénitude joyeuse du
cœur, vécue et assumée dans son secret déchirement. »(Danser sur l’abîme 2004).
bérénice dit: 2 juillet 2016 à 22 h 54 min
Magnifique texte !
merci
Berguenzinc le radeau est particulièrement d’actualité, on ne compte plus les zodiacs surchargés sauvés par les gardes côtes italiens. Rien ne va plus. De quelque côté qu’on se tourne on préférerait ne pas savoir alors que jamais un temps n’a été aussi infiltré par l’info que le nôtre.
Trente minutes d’interview de Houellebecq par Valérie Abecassis sur i24News:
http://www.i24news.tv/fr/tv/revoir/culture-fr/x4j9ejh
Magnifique texte !
allez, vous le connaissiez! Il ne nous aide pas trop, mais il nous donne Mozart. Savez-vous si en réalité sa joie ne fut qu’une fuite pour éviter le pire ou si tout simplement c’était son état d’esprit naturel et que rien ne put l’altérer tout à fait?
Widergänger dit: 2 juillet 2016 à 20 h 54 min
Si on avait eu Rocard à la place de Mitterrand, on ne serait sans doute pas dans cette panade ! On va vers le pire.
–
Qelle naïveté que d’écrire cela.
Last, but not least : Michael Cimino, qui disparaît également aujourd’hui.
JC….. dit: 2 juillet 2016 à 18 h 25 min
« à MCourt : Leiris je l’ai bien connu, formidable coureur cycliste, il en a gagné des courses car il en avait sous la pédale »
TOUTE MON AMITIE A CET USURPATEUR INSPIRE !
….et n’oubliez pas ! Vivre ça finit par être mortel ….
Des milliers de personnes ont défilé samedi à Paris pour la Gay Pride des lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres, et autres curiosités costumées dans le meilleur des goûts douteux.
Pourquoi en rester là ?
Il me semblerait généreux, tolérant, permissif, de faire défiler, une fois l’an, les internés de Charenton et autres Internats dans le souci de montrer au monde ce qu’est une grande démocratie antiphobique humaniste … !
Astarté est une divinité sidérale constamment associée à Baal. Penê-Baal (face de Baal), Selem-Baal (Salambô, « image de Baal ») sont des épithètes qui lui sont souvent données.
Excellent Bérénice !
Une pincée de JS Bach en ce matin enchanteur où les cadavres de célébrités jonchent le sol glacial de la RdL !
Bonne journée, les survivants…
JC ceux-ci ont atteints un âge décent pour quitter ce monde, beaucoup ne connaîtront pas cette chance.
( C’est une messe, n’étant pas intime je ne pouvais pas balancer un Requiem) Paix à leur âme et gloire aux vivants.
L’œil froid de Mitterrand, sa tyrannie suspicieuse, son vocabulaire impérieux et volontiers moqueur, contre le regard ardent, le parler- vrai passionné, le bafouillage inspiré et un peu confus de Rocard.
Oui, le fantôme de Rocard va longtemps hanter la Gauche en péril. En attendant, on a droit, déjà ce matin ,à la télé, à des louanges insidieuses et truquées à propos d’un mort poursuivi jusqu’au bout par la malchance puisqu’il meurt un samedi, la veille d’un grand match, un jour de départ en vacances et d’un début de tour de France….
Oui, t’as raison, vraiment pas de pot ce pauvre Rocard…et la France avec…quoique évidemment, en tant que mec de gauche et élu par des mecs de gauche, il n’aurait pu faire que moins pire…
À propos Elie Wiesel, je viens de me passer le film qui avait été fait sur Hannah Arendt, je le trouve particulièrement nul (le film). Hannah Arendt elle-même ne me semble pas particulièrement pertinente pour penser la Shoah avec son concept de « banalité du mal » qui n’arrive pas à théoriser le comportement de Eichmann et de toute l’administration du Reich. Dire qu’il ne pensait pas, qu’il avait éteint en lui toute pensée pour simplement n’agir que comme un rouage d’une usine de mort ne me convainc pas. Elle s’est laissé tromper par les apparences de l’homme piteux qu’elle a vu dans sa cage de verre lors de son procès. Elle ne l’a jamais vu dans sa jeunesse en pleine action ni à la conférence de Wannsee. Le concept de « banalité du mal » est un concept surfait, une naïveté. Le mal ne peut pas être à la fois « banal » et « radical ». Elle a eu l’intuition de quelque chose qu’elle n’est pas parvenue à penser. Et c’est aussi un effets de la Shoah qui relève sans doute de la catégorie de l’impensable. Je trouve beaucoup plus pertinent le concept de « zone grise » de Primo Levi bien qu’insuffisant aussi.
Oui Delaporte, la mort de Michael Cimino annoncée semble t-il par plusieurs sources concordantes?Quelle tristesse. Après Yves Bonnefoy et Elie Wiesel… cela rappelle l’hécatombe au moment de Bowie. Grand grand cinéaste. Je l’avais rencontré à Deauville, il avait publié un livre, « Big Jane » dans la Série Noire. Très affecté par les nombreux revers essuyés, « La Porte » chassée de l’affiche en une semaine, il avait eu du mal à revenir aussi de cet enfer-là… « L’Année du dragon » taxée de racisme par la communauté chinoise. « Deer Hunter », pas seulement un magistral film de guerre. Aussi sur l’amour, la fidélité, l’attente. La scène de la roulette russe, inoubliable bien sûr.Ce long mariage orthodoxe digressif, je ne peux pas m’en passer, il nous déroule toute la cérémonie et les petits danseurs après, tout le monde un peu saoul… la vie humble de ces métallos émigrés, les longues parties de chasse où Michael/De Niro finit par lever le canon et gracier le cerf… Linda/Meryl Streep qui tapote ses cheveux pour se redonner un peu de lustre, qui fait à manger et qui lui a tricoté un pull. J’aimais ce réalisateur
J’ai oublié ce que j’avais lu d’Arendt.
Sur la « banalité du mal », je suis d’accord avec cet agglomérat de mots : le mal est chose banale. Au niveau singulier ! Chaque individu est porteur de la banalité, et du bien, et du mal, partout et toujours ….
L’appliquer à la Shoah, la « banalité du mal », me parait nier l’importance qu’il y a à passer de l’individu à la foule, à l’Etat, à la communauté qui fait vivre la Mort et le Mal absolu.
Tuer comme le fit Pol Pot, affamer comme le fit Stalin, épurer par les camps la pure Germania de ses Juifs, cela n’est pas de la nature « banalité du mal » ! On est là dans un phénomène de large acceptation du peuple germain pour haïr, puis dans la terreur qu’un régime totalitaire crée tout naturellement.
La Shoah n’a rien à voir avec la banalité du mal chez chacun des individus allemands, c’est l’Allemagne qui devient meurtrière, toute entière. Ce qui n’est pas banal, connaissant son passé, sa culture, son degré de civilisation …
Annelise dit: 3 juillet 2016 à 9 h 19 min
Oui Delaporte, la mort de Michael Cimino annoncée semble t-il par plusieurs sources concordantes?Quelle tristesse. Après Yves Bonnefoy et Elie Wiesel… cela rappelle l’hécatombe au moment de Bowie.
C’est normal que ça dégage : c’est le renouvellement des générations. A leur bonne santé dans l’autre monde, à tous ces macchabées. Encore quelques uns que j’aurai enterrés. Prosit (comme on disait à …)!
Charles,
Toute mon admiration : quelle belle hyène dactylographique, tu fais de bon matin vers 9:16. Compliments !
Rocard disait de Mitterrand que c’était un homme du XVIIIè siècle, un florentin. Le problème n’est pas qu’il avait raison mais que les Français aient pu préférer un homme du XVIIIè siècle à un homme du XXè s. Il trouvait la Gauche particulièrement nulle. Et là encore, c’est très inquiétant pour nous qu’il ait eu raison, inquiétant pour notre avenir qui n’a pas la Gauche capable de nous défendre face au néolibéralisme qui a envahi la planète et que le grand biologiste immunologiste Ph. Kourilski assimile à une forme d’eugénisme dans son livre Le Manifeste de l’altruisme, qui visiblement inspire J. Attali dans sa lutte héroïque contre la pauvreté dans le monde.
Ecouté la moitié pour l’instant de l’interview de Houellebecq. Trois choses à retenir:
– son look gay pride, moins misérabiliste que d’habitude;
– dans la Bible, il faut retenir les Psaumes, les Prophètes et Saint Paul;
– les monothéismes sont pauvres. Par exemple, l’hindouisme est intellectuellement plus intéressant.
Je continuerai plus tard.
Michaël Cimino est mort, à 77 ans. Normal : son abonnement au « Journal de Tintin » venait d’expirer.
Avec le néolibéralisme, on est bien dans la « zone grise » du mal absolu. Mais on voit bien que ce n’est pas faute de penser que le mal se répand partout. Le Mal est pensé jusque par des Prix Nobel d’économie qui le mette en œuvre. C’est dire combien le concept de « banalité du mal » manque sa cible.
Oui, mais mettre dans le même panier Saint Paul et les Psaumes c’est aberrant. Saint Paul est celui qui a proposé une nouvelle lecture de la Torah totalement incompatible avec la Torah, donc avec les Psaumes. On voit bien que c’est un athée qui parle en lui. Il lit ça d’un point de vue esthétique, lecture forcément stupide.
Paul Edel dit: 3 juillet 2016 à 8 h 55 min
Paul Edel, restez sur votre segment (la littérature). Dès que vous abordez la politique, vous tombez de votre tabouret au comptoir du Café du Commerce.
Widergänger dit: 3 juillet 2016 à 9 h 36 min
On voit bien que c’est un athée qui parle en lui.
Voilà qui appellerait une démonstration.
. Elle a eu l’intuition de quelque chose qu’elle n’est pas parvenue à penser. Et c’est aussi un effets de la Shoah qui relève sans doute de la catégorie de l’impensable.
Elle dit que le mal devient banal parce que sans racine, sans radical, il n’est qu’une surface qui va s’étendre, se propager à la manière des champignons, facilement, en nappe gigantesque et impensée car selon elle seul le bien est profond et possède des racines qui vont générer de la pensée. Le mal est impensé dans son approche, il est applicable, duplicable à l’infini par des hommes qui ne pensent pas ne pensent plus, sont privés de cette capacité parce qu’ils ont accepté l’ordre totalitaire soit contraints soit en adéquation avec le dogme de départ qui comme tout ce qui est dogmatique détruit l’ouverture à ce qui lui est extérieur et sont incapables de se projeter dans un rapport à l’autre avec tout ce que cet autre peut contenir et ressentir.
Rocard disait de Mitterrand que c’était un homme du XVIIIè siècle, un florentin.
Florentin dans le sens intrigant, quelques morts suspectes pendant ses mandats. Je n’ai aucun avis là dessus, des suicides, des assassinats. L’affaire Bousquet…
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/la-vraie-vie-de-rene-bousquet_492437.html
Etre athée ? …. c’est divin !….
« …détruit l’ouverture à ce qui lui est extérieur et sont incapables de se projeter dans un rapport à l’autre avec tout ce que cet autre peut contenir et ressentir…. » (Bérénice)
A Bagdad, terre des mille et une nuit(sance), il y en a un qui s’est « projeté dans un rapport à l’autre » particulièrement explosif : 75 morts, 130 blessés…
« un homme du XVIIIè siècle, un florentin. »
Entre la Renaissance et les Lumières, il faut choisir !
té ! Tétez l’athée !
té ! tétez l’athée à la tête, hé !
Paul Edel dit: 3 juillet 2016 à 8 h 55 min
L’œil froid de Mitterrand, sa tyrannie suspicieuse, son vocabulaire impérieux et volontiers moqueur, contre le regard ardent, le parler- vrai passionné, le bafouillage inspiré et un peu confus de Rocard.
–
C’est vraiment mal connaitre et l’un qui en réalité était un timide d’une grande bonté et sensibilité, et l’autre, un orgueilleux arriviste.
On peut d’ailleurs facilement comparer Malraux à Rocard. Et il se trouve que Malraux était un orgueilleux arriviste.
En ce qui me concerne, je ne cède jamais à ces vagues d’émotion collectives et hypnotiques, savamment entretenues par les médias.
« Il lit ça d’un point de vue esthétique, lecture forcément stupide. »
Pourquoi?
Moi non plus, je ne cède jamais à l’émotion hypnotique devant ces moissons de trépassés fauchés dans la fleur de l’âge, car rien ne prouve qu’ils ne soient pas bien vivants. Tout ça, c’est encore un complot pour nous détourner des vrais problèmes, la confection de nos pâtes casher du soir. Et il faut bien parler de quelque chose quand on n’a rien à dire, comme aux wcc. Et comme par hasard, aucun média de masse n’a couvert la disparition d’harry Halbreich à 85 ans. Je lui avais pourtant dit, tu verras quand ça sera ton tour de faire croire à ton départ. Depuis lors, silence radio. Résultat : on est le 3 juillet 2016, les voisins du dessus déménagent, ils étaient bruyants, sales et cons. Bon débarras.
Lapidé pour être sorti de son ghetto littéraire…ouahh.. Je ne savais qu’il fallait une carte- de- membre- du club de « ceux- qui- ont- le- droit- de- parler- politique sur la RDL. » nom, adresse, téléphone de cette association, svp?
Le mariage, ce que j’en pense :
Que deux personnes sans liens de parenté, se connaissant à peine, possédant des caractères différents, une culture différente, et même deux sexes différents, se vissent condamnées de but en blanc à vivre ensemble, à dormir dans le même lit, à partager deux destinées peut-être faites pour aller chacune leur chemin, me semble contraire à toute raison scientifique.
Le problème du mariage, c’est qu’il meurt toutes les nuits après l’amour et qu’il faut le reconstruire tous les matins avant le petit déjeuner.
» Il y a des mariages encore plus mystérieux que la simple union d’un homme et d’une femme « .
Sââdi Chîrazi ( Gûlistan, le Jardin des roses ).
Wiesel, 87 piges; Raocard, 85, Halbreich, 85 ; Bonnefoy, 93. On ne va tout de même pas verser une larme sur tous ces vieux croûtons qui ont largement eu le temps d’en profiter. Qu’on n’en parle plus et place aux Djeuhn’s !
Le problème du mariage, c’est qu’il meurt toutes les nuits après l’amour et qu’il faut le reconstruire tous les matins avant le petit déjeuner.
N’importe quoi. On ne voit pas comment un contrat en bonne et due forme pourrait « mourir » le soir et « renaître » le lendemain matin sans avoir été officiellement dénoncé devant juge et notaire. Ne mélangeons pas tout.
Le problème du mariage, c’est qu’il meurt toutes les nuits après l’amour et qu’il faut le reconstruire tous les matins avant le petit déjeuner.
Si les gens qui se marient avaient un peu plus souvent et plus clairement conscience que le mariage est un contrat et rien d’autre, et que sa fonction est de ménager une utile continuité dans la discontinuité de leurs états de conscience et de leurs pulsions affectives et sessuelles, il y aurait sûrement moins de divorces.
Halbreich était un des rares musicologues français non autoproclamés à connaitre la musique et à en parler simplement, qu’il s’agisse entre bien d’autres d’Ariane et Barbe-Bleue ou du Roi malgré Lui.
L’oublier témoigne de l’inculture entretenue ou nous vivons.
MC
@ »sa fonction est de ménager une utile continuité dans la discontinuité de leurs états de conscience ».
Ab bon ? ça servirait à ça : j’te préserve de tes absences mentales, et tu fais pareil quand c’est mon tour ?… Et quand on baise, si on s’absente chacun-e en fantasmes, peu importe, on reste un couple contractuel qui copule… Pas bête, la fonction du mariage gai ou triste, charlie ! Sais-tu est passée Chr., D. ? Elle manque un brin.
Houellebecq, parlant de la Bible, n’est visiblement pas très sûr de lui. Son propos est assez vaseux, jusqu’à ce qu’il finisse quand même par dire que saint Paul peut aider à vivre. J’ai toujours trouvé chez Houellebecq une ambiguïté par rapport à la religion, qui ne sera levé que le jour où il se convertira pleinement, par exemple en se faisant moine.
Après tout, « Soumission » était bien l’histoire d’un homme qui se convertit à la religion (musulmane, il est vrai). Cela titille Houellebecq.
Paul Edel, restez sur votre segment (la littérature)
Paul Edel, deux attaques en deux jours. Hier quelqu’un raillait votre humour, aujourd’hui vous est conseillé de ne pas sortir du rayon purement littéraire, demain mirador et barbelés.
Bel unanimisme récupératoire de la classe politique toute entière pour Rocard : mort, on lui trouve toutes les qualités ! Alors que de son vivant ses amis et ennemis ne lui avaient épargné aucun coups tordus…
« [aujourd’hui] régnant désert »
présence/absence au désert
votre temps immortalisé
par votre sable au sablier
votre exil, notre refuge
Adieu, Yves Bonnefoy ❤
Paul Edel dit: 3 juillet 2016 à 11 h 09 min
« Lapidé pour être sorti de son ghetto littéraire…ouahh.. Je ne savais qu’il fallait une carte- de- membre- du club de « ceux- qui- ont- le- droit- de- parler- politique sur la RDL. » nom, adresse, téléphone de cette association, svp? »
Bonne réaction à une imbécillité de taille paranormale !
Rocard a bafouillé, socialiste, toute sa vie, et sa carrière en a pâti, mais les morts ont droit à notre RIP !
« un couple contractuel qui copule… » (JJJ)
…. spectacle magique ….
Pas grand monde, ici, pour saluer la mémoire d’Elie Wiesel ?
Même pas WGG !
N’oubliez jamais, Camarades, que si pour vaincre la pauvreté, l’aisance des Riches est mise en danger…. je choisirai le bon camp !
Est ce que le mariage c’est dans le sujet ? Je croyais que c’était la poésie le sujet. Or rien de plus trivial que le mariage.
À la question état civil je réponds célibataire. Un temps, ce fut dur d’être appelée Mademoiselle. J’ai passé ce temps ; aujourd’hui, une de mes pus grandes fiertés est de ne m’être jamais mariée. C’est bête mais j’assume.
Le caveau de la famille Rocard, au cimetière du Montparnasse, abrite son père, le physicien Yves Rocard, qui fut le responsable scientifique des programmes qui conduisirent à la mise au point de la bombe atomique française.
« de son vivant ses amis et ennemis ne lui avaient épargné aucun coups tordus… »
comment ça? (les citoyens veulent savoir)
plus grands fierté.
Copuler avec n’importe qui, et je mesure mes mots, c’est donné à tout le monde. Cela s’appelle baiser. C’est génital et hormonal.
Faire l’amour avec l’être aimé c’est un autre stade.
Salut à tous
J’ai toujours pensé que l’opposition Rocard Mitterrand était de nature religieuse d’abord. Rocard s’était converti au protestantisme sous l’influence d’un pasteur. Il était rigoureux et s’il apparaissait confus c’est à cause de la profusion de ses idées qui se bousculaient dans sa tête, avec une voix d’adolescent qui voulait convaincre son père (sourd) chercheur en physique atomique. Il a rejoué l’impossible dialogue avec Mitterrand le cynique catholique qui se foutait de tout, imbu et glacé alors que Rocard chaleureux croyait vraiment à ce qu’il disait. Frères ennemis, aîné et cadet, l’un cynique au réel l’autre bouillonnant aux idées. Rocard était émouvant.
Rocard, malgré ses défauts de technocrate, avait une intelligence du coeur, ce qui n’a pas fait bon ménage avec l’intelligence florentine, faisandée, de Mitterrand. L’un était du côté de la vie, et l’autre de la mort.
La CSG et le RMI, vous parlez d’un glorieux héritage pour la France.
MR. à Delahousse :
« Pourquoi s’en soucier ? on y passe tous ».
Là, tout est dit. Respect.
N’oublions pas non plus le courage de Rocard, qui n’a jamais faibli jusqu’à ces tout derniers temps, lorsqu’il se prononçait ouvertement pour le Brexit, afin de reconstruire l’Europe sur des bases nouvelles et authentiques.
La CSG et le RMI, vous parlez d’un glorieux héritage pour la France
Que proposez-vous D, que nous soyons tous surdoués, beaux riches et célèbres avec abolition de la contribution?
Sandgirl 13h27: Refuge, Paul Klee.
https://www.nortonsimon.org/collections/browse_title.php?id=P.1953.065
Charles je crois que même en vertu de l’humour au Xème degré je n’aurais pas envie de vous serrer la main.
« Copuler avec n’importe qui, et je mesure mes mots, c’est donné à tout le monde. Cela s’appelle baiser. C’est génital et hormonal. Faire l’amour avec l’être aimé c’est un autre stade. »
C’est exactement pareil !
Dans un cas la mentule reçoit les ordres de Père Hormone, dans l’autre de Sœur Mensonge….
Le résultat est le même : baiser !
JC les hommes sont plus souvent organiques que les femmes qui privilégient le sentiment, il arrive toutefois qu’ils se retrouvent et croisent avec sentiment l’appel de la forêt soit celui de la bête tapie en nous pour revisiter appartements et dépendances en passant par les jardins.
La CSG i sont en train de l’intégrer comme de juste à l’IRPP, ça crève les yeux depuis le début, cela a toujours été comme cela, mais alors ils s’y prennent d’une manière chattemite, ils jouent les honteuses comme on dit, et ça c’est pas forcément les politiques, cela peut être tout simplement les stratifs qui veulent se prendre pour des hommes comme dirait Renaud…
Ha les saletés !
« Lapidé » ? Paul Edel nous rejoue le martyr de saint Etienne. Reste à un Rembrandt du XXIème siècle de fixer sur la toile ses traits suppliciés pour l’éternité.
A Bérénice 7h23 ou M.C. 12h35 :Bérénice à 7h23 a mis un lien avec la Messe en B minor BMW232 de Bach, enregistré par Philippe Herreweghe -magnifique.
Je cherche 1)la date de cet enregistrement 2015?
Ph H l’a enregistré plusieurs fois avec le College…
2) le peintre du tableau qui accompagne cet enregistrement sur you tube, Véronèse?
Sympathique merci à Bérénice,M.C. ou celui ou celle qui pourra me renseigner.
12 h 35 : illustration de la suffisance aigrie du p’tit Court (à qui on n’avait reine demandé) qui méprise ceux qui n’ont pas les mêmes inclinaisons musicales rétrogrades que lui
Non mais l’habillage « romantique » de l’instinct copulatoire…. l’Amûûûr ! ça suffit maintenant !
On veut baiser, car baiser c’est vivre !
Les cadavres du Cimetière « Pour saluer X » de Passou, ben … y baiseront plus : y sont morts, froids, crevés, néantifiés !
Si le lien ROCARD-MITTE est religieux, c’est à interpréter comme suit :
– Rocard : l’enfant de cœur
– La Mitte : le cardinal pédophile
Car, il y en a bien un qui a poly-enfilé l’autre sans jamais être condamné par la gauche morale … !
Rocard ministre de FM , était passé de ministre de la Culture à celui de l’Agriculture
fille à la voilette, le tableau est: The Sacrifice of Isaac by Giovanni Battista Tiepolo, 1726-1729
Pour le reste aussi, ce doit être noté si vous cliquez sur le volet read more.
Charles,
Toi qui suscite l’admiration de ceux qui attendent un Messie d’intelligence et de cœur, dis nous ton point de vue :
– les Nazis ont raté l’épuration ethnique et la Shoah fut un gigantesque flop, par l’objectif non atteint
– les Aussies ont raté eux aussi l’épuration aborigène, sauvages au visage si ingrat, si « simiesque » pour y substituer la beauté fatale du mâle et de la femelle anglaise
Comment arriver à la pureté raciale, d’après toi ?… et le bonjour à Josette… !
Le cas de René Bousquet montre précisément à quel point la théorie de Hannah Arendt sur la « banalité du mal » ne tient pas. René Bousquet est comme Eichmann un technocrate de l’extermination, un technocrate de haut rang, et en plus certainement bien plus intelligent que Eichmann, mais cela ne l’a jamais empêché de faire le mal en toute connaissance de cause : la pensée, la conscience du mal ne l’a jamais empêché de l’accomplir sans sourciller. C’est ça qui est à penser, et Hannah Arendt n’est pas parvenu à le faire en inventant ce concept bancal de « banalité du mal » qui ne peut rendre compte du comportement d’un Bousquet.
Je répondais à Janssen, Grand Rappel, pas à vous! Par parenthèse, je serais bien content d’avoir les insuffisances musicales d’un Halbreich dans ses articles grand public. Mais sans doute ne l’avez-vous pas lu.
MC
Et il me paraît d’autant plus urgent de penser la Shoah qu’aujourd’hui on en est au même point avec les technocrates de Bruxelles qui, sans sourciller, provoquent un désastre immense en Europe par des millions de chômeurs et, en réaction, la montée d’une extrême droite agressive et toujours aussi dangereuse. Quand un savant comme Kourilski prend soin d’écrire un livre spécialement hors de sa discipline pour dénoncer les crimes qu’il qualifie d’eugénisme de l’économie de marché, c’est qu’on est déjà en pleine catastrophe qui répète d’une autre manière les horreurs du nazisme sans pour autant qu’elles changent de nature : on continue à tuer des gens même si c’est par la misère et non par les déportations. C’est toujours un même système technocratique qui est à la source du fonctionnement de cette horreur. Le fait que le premier président de la Commission européenne ait été un ancien nazi, juriste de haut rang dans le régime hitlérien qui était chargé précisément de construire juridiquement l’Europe d’Hitler, témoigne de ce fait comme un passage de relais.
1)la date de cet enregistrement 2015?
c’est antérieur, Christiane ou Court pourront vous renseigner . J’écoutais un Requiem et parmi les éloges rassemblées, une critique renvoyaient à ce BWV 232 messe en B minor de J.S Bach.
rassemblés, sorry.
« on continue à tuer des gens même si c’est par la misère et non par les déportations. »
Oh lala, madame Germaine, vous faites fort ! La misère ne tue pas ! on peut en sortir vivant … Faut pas déc.onner, tout de même !
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