Prière de ne pas distraire la musique de son secret
Vous est-il jamais arrivé de lire en stéréo ? Ou plus précisément : deux livres en même temps ? Non pas l’un après l’autre et réciproquement mais bien l’un avec l’autre dans la mesure où ils s’éclairent mutuellement ? L’expérience vaut d’être tentée, ne fût-ce que pour voir comment ils entrent en résonance. Dans la main gauche Portrait de l’Artiste en Glenn Gould (212 pages, 22,90 euros, Pierre-Guillaume de Roux), titre joycien dont il faut bien respecter la majuscule dans le A, de l’écrivain Maxence Caron ; dans la main droite, L’Abécédaire d’un pianiste (A bis Z eines Pianisten. Ein Lesebuch für Klavierliebende, traduit de l’allemand par Olivier Mannoni, 150 pages, 15 euros, Christian Bourgois éditeur) du pianiste Alfred Brendel.
J’ai lu le premier en continu, comme il se doit pour ce qui se présente comme un « Tractatus de Musica » tout en m’interrompant pour piocher dans le second chaque fois que nécessaire, comme il sied à un dictionnaire très personnel aussi didactique, aphoristique, fragmentaire, anecdotique que technique, tout en assurant que la littérature est son second métier ( !). Un point commun : on a parfois l’impression d’écouter l’une de ses anciennes émissions de France-Musique qui ressemblait fort à un « Les pianistes parlent aux pianistes ». C’est dire que dans certaines pages, on se sent légèrement exclu si l’on n’est pas l’un des plus grands interprètes de son temps (Brendel) ou un philosophe, spécialiste de Bach. Ce n’est pas qu’un question de lexique mais de présupposé, leurs lecteurs étant manifestement censés être des familiers du clavier ou, à tout le moins, musiciens croyants et pratiquants. Ce n’est pas grave, la passion du piano étant la plus forte.
Passons sur l’exaspération provoquée par le premier quart de l’essai de Maxence Caron, non pour son contenu à l’unisson avec le reste, mais pour sa forme, ses phrases amphigouriques, ses formules boursoufflées, où l’auteur, qui se fait pamphlétaire, s’enivre de ses adjectifs et se grise de ses obscurités. Après, ça s’arrange, le fond restant le même. Le fait est que l’auteur s’identifie tellement à son héros qu’il n’en retient parfois que la radicalité, dans laquelle il se drape. Il semble partager ses inimitiés, ses haines, ses obsessions, ses choix sans la moindre distance. Et pourtant, malgré cela, ou peut-être grâce à cela, le courant passe. Quant à Brendel, il se contente d’être lui-même sans jouer à l’écrivain qu’il croit être. Voyons voir.
Pour Glenn Gould interprété par Maxence Caron, la solitude n’est pas une fin mais le moyen d’atteindre la sagesse par la contemplation. Elle s’acquiert et s’entretient, non comme un muscle mais comme une grâce. S’il avait vécu plus longtemps, qui sait si Gould, poussant sa logique jusqu’au bout, n’aurait pas renoncé également à l’enregistrement pour atteindre la sonorité la plus pure dans l’ascèse de l’isolement. La musique n’aurait plus alors besoin de l’épaisseur de la sonorité pour se manifester à l’esprit. De cette écoute intérieure de la musique enfin vécue comme un absolu tendu vers l’intemporel, il aurait fait un livre, qu’il semble d’ailleurs avoir commencé. Son art poétique eut révélé la sagesse de l’excentrique.
BAROQUEUX Difficile de dire si Maxence Caron tient de Gould le mépris qu’il leur porte. Il les tient pour des bibliothécaires, des archivistes, des antiquaires que la technologie effraie, et gêne dans l’exploitation de leur filon. A ses yeux, le souci d’authenticité au cœur de la question baroqueuse, polémique récurrente, est devenue « le pique-nique préféré des impuissants et autres esclaves ». Bien entendu, Gould ne clavecinise pas son piano car ce serait un contre-sens que de tenter de jouer une fugue de Bach dans un esprit d’époque.
Alfred Brendel : « Dans l’après-guerre, lorsqu’on livra les œuvres pour piano de Bach aux seuls clavecin et clavicorde- et cela dura des décennies- on priva le jeune pianiste de la source principale du jeu polyphonique. Que Bach ne convienne pas au piano à queue moderne est aujourd’hui, pour la plupart d’entre nous, un point de vue dépassé. Sur les instruments actuels, on peut individualiser chacune des voix et donner de la plasticité au déroulement contrapuntique d’une fugue. On peut jouer de manière orchestrale, atmosphérique, colorée et chantée. Vouloir limiter ainsi un compositeur qui fut lui-même l’adaptateur le plus résolu de ses propres œuvres et de celles des autres peut paraître trompeur, même pour certains praticiens de l’historicisme musical »
BEETHOVEN Le compositeur le plus joué par Glenn Gould après Bach.
Alfred Brendel : « Il est des préjugés tenaces contre lesquels nous devons toujours agir : par exemple l’idée d’un Beethoven constamment héroïque et titanesque, ou encore l’image d’un Beethoven dont le style tardif se serait totalement échappé vers l’ésotérique. N’oublions pas qu’à sa manière fort personnelle, il pouvait être gracieux et que son intériorité chaleureuse, sa tendresse, son dolce, le caractérisent tout autant que sa véhémence et son exubérance ».
TECHNIQUE Gould s’en sert sans y être asservi. L’art est tout sauf une technique. Il faut l’absorber pour mieux l’oublier, la technologie permettant de dissocier l’art de la technique.
CONSERVATOIRES Maxence Caron, ancien premier prix de piano à 14 ans, les désigne comme des lieux où règnent « carriérisme et gras esprit d’émulation sèche ». On y croise des « profounettes de Conservaboire ».
TRANSCRIPTION Synonyme : désorchestration.
Alfred Brendel : « Je ne suis ni un adversaire de toutes les adaptations ni un partisan de l’adaptation permanente. Mais je suis contrarié lorsque des interprètes considèrent des chefs d’œuvre comme un simple matériau brut pour leurs digressions personnelles et lorsqu’on manie la musique comme le font certains metteurs en scène contemporains avec des pièces de théâtre (…) Parmi les œuvres musicales importantes, on en trouve sans doute peu, après le baroque, qui ne produisent pas un effet plus convaincant dans leur version originale (…) Quel que soit le plaisir que l’on peut éprouver du fait de transcrire pour orchestre la Wanderer Fantasie de Schubert, pour moi le texte original continue toujours –et surtout dans ce cas-là- à triompher ; et c’est d’autant plus vrai depuis que nous disposons du piano à queue moderne qui permet, sous des mains imaginatives, de se substituer à un orchestre. »
TECHNOLOGIE Le geste de Gould tirant définitivement un trait en 1964 sur le public et sur la scène nécessairement bourgeoise par ses rituels, n’est pas seulement une dénonciation de la marchandisation de l’artiste, de la machinerie des concerts que Caron dénonce comme « un système gladiatoresque », mais la preuve de sa capacité à maîtriser la technologie contre la machine, à absorber la technologie dans l’art.
HUMOUR Chez Gould, il est aussi cruel que détaché, surtout lorsqu’il vitupère contre ses contemporains. Dans un texte de 1974 intitulé « Epître aux Parisiens » (entendez les Pharisiens, les mondains de concert) destiné à préfacer une émission, il fait preuve d’un humour que son portraitiste analyse comme un mélange de non-sens anglais et de cynisme français. Un exploit pour un Canadien.
Alfred Brendel : « L’un des grands mérites de Haydn est d’avoir introduit l’humour dans la musique absolue. Tandis que Mozart donnait libre cours à son humour dans l’opéra, Haydn et Beethoven en disposaient sous forme de transgressions à l’ordre classique. Ensuite, pour les romantiques, l’ordre ne fut plus quelque chose de donné. Ils devaient le découvrir ou le créer en eux-mêmes. La musique du XXème siècle eut en Ligeti ou en Kagel des comiques grotesques de haut niveau. (_…) On concède le soupir à la musique, on ne lui accorde pas le rire. L’ordre ancien de l’esthétique, qui plaçait la tragédie tout en haut et la comédie tout en bas, continue à produire ses effets (…) La musique impose l’ordre face au chaos et à l’absurdité de la vie ; Quand elle intègre le non-sens, par exemple dans la finale de la sonate tardive de Haydn Hob. XVI/50, elle va à l’encontre de cet ordre et le sape. On appelle cela l’humour »
BACH Le patron et le saint-patron pour l’un comme pour l’autre. Mais pour Gould, entendez-le comme synonyme de fugue, donc comme écriture contrapuntique. Hors du contrepoint, point de salut.
FUGUE Plus qu’une forme musicale, un art de vivre grâce au génie de Bach. La fugue marqua la rencontre la raison et la transcendance. Ne jamais oublier la signature SDG sous la dernière fugue du Clavier bien tempéré : « Soli Deo Gloria »
CONTREPOINT Jusque dans le montage des bandes magnétiques, dont Caron loue son grand art, Gould fait du contrepoint. On aura compris qu’il ne fait pas de la spontanéité un gage de perfection dans l’exécution.
SCHUBERT Son œuvre pléthorique, incapable de développer et d’éclore, souffrira d’avoir été étrangère à l’esprit de la fugue. Le contrepoint lui eût permis de ne pas ressasser le XVIIIème siècle et de parvenir plus rapidement à exprimer son génie.
Alfred Brendel : « Schubert est peut-être le phénomène le plus étonnant de l’histoire de la musique. L’abondance de ce qu’il a accompli dans une vie de trente et une années seulement échappe à toute comparaison (…) Qu’un compositeur n’étant pas lui-même un virtuose du piano ait eu un tel instinct pour les possibilités nouvelles, et mêmes futures, du son et de l’écriture pianistiques, voilà qui touche au miracle (…) Le style pianistique de Schubert dément l’opinion selon laquelle il n’a rien ajouté de nouveau à la composition pour piano. Il a une aura pianistique très personnelle – qui ne peut toutefois agir de façon efficace que si la pédale est utilisée à bon escient. La manière qu’a Schubert de noter les œuvres pour piano est souvent prise de manière trop littérale, et donc mal comprise ».
MUSIQUE Nombre de mélomanes lui demeure totalement étrangers faute de savoir y participer et s’y convertir. C’est possible ? On aurait aimer savoir comment. Mais il n’y a pas que les mélomanes :
Alfred Brendel : « Existe-t-il des musiciens qui n’aiment pas la musique ? Je crains que oui. Existe-t-il des musiciens qui n’aiment pas le compositeur ? mais certainement. (…) Existe-t-il des pianistes qui n’aiment pas le piano ? (…) J’aime le piano en tant qu’idée platonicienne- et j’aime les pianos qui s’en rapprochent »
INTERPRETATION Surtout ne jamais perdre de vue qu’elle consiste à mettre à nu sa propre singularité en la confrontant à la singularité de l’œuvre. Mais on ne saura pas ce que Caron désigne, et à qui il pense, lorsqu’il évoque avec élégance « des interprètes porcins »
MOZART Gould, et donc Caron, ont en horreur « le divin Mozart » car sa musique serait déductive. Loin de toute compromission avec la mondanité, la musique doit être une nuit transfigurée mais surtout pas « eine kleine Nachtmusik ». L’auteur a son idée sur la raison de l’inachèvement de la Grande Messe en ut et du Requiem. Rien à voir avec les explications romantiques. Pour la première œuvre, c’est le choc de la découverte de l’œuvre de Bach ; pour la seconde, la fugue. Au passage, il expédie en une formule qui est bien de lui le film de Milos Forman Amadeus sans citer le nom ni le titre : « Le très-mauvais film d’un mouvimaque tchèque égaré dans le sans-odeur des monnaies californiennes ».
Alfred Brendel : « Ses sonates pour piano me paraissent sous estimées, à quelques exceptions près (…) Mozart n’est ni en porcelaine, ni en marbre, ni en sucre. On doit soigneusement éviter le Mozart mignon, le Mozart parfumé, le Mozart extasié, le Mozart Noli me tangere, le Mozart enflé de sensiblerie et le Mozart incessamment poétique. Une clef importante pour jouer Mozart est le chant d’opéra. »
MUGISSEMENTS Ce que d’autres appelleraient les fredonnements de Gould. Caron assure qu’ils relèvent de « la glossolalie au sens mystique ». Juste des paroles inconnues que certains de ses producteurs voulurent gommer de ses disques. Les pauvres n’avaient pas compris. « Ne connaîtront que ceux qui en sont » dit-il à propos, mais on peut imaginer que tout son essai peut se ranger sous cet élitisme désignant les happy few du gouldisme canal historique.
CONCERT In fine, Caron évoque deux grandes figures par rapport à son héros : Menuhin et Rubinstein. Deux bêtes de scène. Tout ce que Gould n’était pas. Tout ce qu’il détestait. Pourtant il admirait le violoniste pour sa capacité à habiter son intériorité, à garder intacte son humanité (générosité, égalité d’humeur, ouverture aux autres) en dépit de tout ce qui fait le gâchis des concerts. Quant à Rubinstein, ce n’est pas seulement qu’il méprise en lui le bourgeois enflé, narcissique, cabotin, salonnard : il le définit avec un certain détachement comme un homme de grands hôtels quand lui se veut un homme de petits motels. Il n’est pas interdit de voir une critique de la société du spectacle derrière le ricanement que provoquent en Gould les représentations que donne Rubinstein, comme on le dirait de pièces de théâtre. Mais avant la rupture de 1964, n’en était-il pas lui-même, et pleinement si l’on songe à ses rituels ?
« Alfred Brendel : Le pianiste monte sur scène, s’assoit, bouge à droite et à gauche sur son tabouret, le règle, ouvre et ferme les yeux, pose à plusieurs reprises les doigts sur le clavier, touche ses genoux, prend un élan et commence. Peut-être vaudrait-il mieux qu’il essaie le tabouret (et le piano) avant le concert, afin de pouvoir commencer à jouer sans trop d’histoires ? »
PUBLIC : ennemi public No 1
CONCENTRATION : Excentrique par excès de concentration, on disait Gould obsédé alors qu’il n’avait au fond que de la suite dans les idées. Il était à la recherche de l’unité invisible de l’œuvre interprétée, laquelle, même s’il s’agissait d’une Fugue de Bach, ne laissait pas prévoir son déroulement et encore moins sa fin quand on en était encore qu’à l’attaquer. La révélation ne vient qu’en cours de route, à force de réorientations, ce qui est impossible en public.
Alfred Brendel : « Outre la richesse sans borne du contrepoint chez Bach, n’oublions pas le Bach audacieux et évoluant librement, celui des fantaisies et des toccatas : dans la fabuleuse Fantaisie en la mineur (Prélude) BWV 922, aucune mesure ne révèle où va mener la suivante ».
GOÛT Gould alias Caron identifie explique l’exécrable niveau des concerts par « l’effarant » mauvais goût du public, sa sensibilité stupide à la virtuosité et son pouvoir dictatorial sur les programmes – sans songer que la faute en revient à la faiblesse démagogique des producteurs et directeurs de salle qui ne cherche qu’à lui complaire en ne lui donnant à écouter que ce qu’il connaît déjà afin qu’il reconnaisse aussitôt. Or le public ne saurait par définition ni lire ni vivre une partition
Alfred Brendel : « Il est assurément inadmissible de maltraiter la dernière sonate de Beethoven, qui clôt la série de ses trente-deux sonates pour piano et mène irrévocablement au silence, en en faisant une pièce de début de programme. Pareil choix montre que l’interprète n’a pas compris la valeur psychologique de l’œuvre ».
Fin de l’expérience. On pourrait la prolonger encore en décryptant plus avant les clins d’œil de Brendel qui ne nomme pas toujours ceux qu’il désigne, surtout lorsqu’il les critique. Ainsi quand il déplore haut et fort les pianistes qui séparent artificiellement les accords finaux de ce qui les précède, n’hésitant pas à défigurer une fin énergique par un diminuendo. Cette expérience de double lecture aura été aussi le théâtre d’un moment unique de la musique pour piano : l’exécution virtuelle par Glenn Gould et Alfred Brendel d’une œuvre pour piano à quatre mains qu’ils n’ont jamais interprétée, et pour cause. Ils ne parlaient pas la même langue, bien que la musique fut leur langue commune. Dans son Abécédaire, Alfred Brendel cite nombre de grands pianistes en exemple, mais pas une seule fois Glenn Gould. Dolce, Brendel l’entendait comme « intime » après l’avoir fait passer par toutes les nuances de l’allemand süss. Gould, qui sait… Mais comme y invite Maxence Caron en une formule cette fois inspirée, gardons-nous de trop faire parler la musique, de la surinterpréter car on risquerait de « la distraire de son secret ».
Au fond, ce petit dialogue indirect entre ces deux grands pianistes trouverait à s’accorder surtout sur un point de désaccord plus fondamental que la fidélité aux instruments anciens ou la fidélité à la partition : leur rapport au silence. Chez Gould, il est l’absolu de la musique, le point de non-retour vers lequel il s’apprêtait à basculer, prêt à renoncer à l’enregistrement après avoir effacé le public, avant de se tourner exclusivement vers la grâce de sa musique intérieure, sans instrument. Chez Brendel, le silence est partout dans la musique, il la tient, comme il devrait soutenir tout concert puisqu’en anglais, l’anagramme de listen est silent, ramenant le silence à l’écoute.
(« Glenn Gould et Alfred Brendel » photos D.r;)
1 082 Réponses pour Prière de ne pas distraire la musique de son secret
Si je vous disais que j’ai appris le piano sans professeur, vous ne me croiriez sans doute pas et pourtant c’est la pure vérité. Je suis la troisième réincarnation de Beethoven. Schubert était un gars très intéressant et sympa, un peu le physique défavorable de Hollande, mais bien plus intéressant et doué que lui.
Voyez-vous je suis la troisième réincarnation de Beethoven et j’en ai des preuves irréfutables. La première était une pieuvre géante du Pacifique, vie courte de 14 ans mais dont je me souviens avec des détails aussi troublant qu’émouvants à chaque séance d’hypnose. J’avais 3 cœurs pour aimer et le sang bleu. Avec le recul, presque rien n’a changé. J’aime toujours autant les fruits de mer.
Haydn introducteur de l’humour, on veut bien. Mais aussi fabuleux créateur d’une technique qui rend possible le passage de Mozart à Beethoven. Pour le reste, c’est inégal.vannes méritées contre la chapelle baroque. On a tendance, à la lecture de ce florilège, à suivre davantage Brendel…Ce qui est donné de Caron parait bien léger.
Bien à vous.
MC
…
…musique, quelle comédie,!
D., je n’interviendrai sans doute guère sous ce billet. Mais les poulpes / les pieuvres me touchent, au point de n’en pas manger. Vous avez déjà parlé de votre réincarnation de Beethoven. Souvenir d’une pieuvre gracieuse, tendre et chaleureuse, donc, d’après Alfred Brendel…
Bonne nuit à vous et à tous !
Phrases:
« Le très-mauvais film d’un mouvimaque tchèque égaré dans le sans-odeur des monnaies californiennes », etc.
C’est le style d’un homme sans style.
« Ça sent l’huile » comme disaient nos pères, l’huile de lampe bien entendu.
Photo 1
Les touches de ma bouche, les dents du clavier.
Photo 2
Devant un piano ou une femme à genoux?
Un rapport d’amitié imaginaire est facile avec Brendel, difficile avec Gould, apparemment impossible avec M. Caron.
En voilà une qui est facile parce qu’elle est est toujours vraie:
Faudra-t-il un jour protéger Gould des gouldistes?
Il ne faut regarder l’insupportable Rubinstein qu’avec ses oreilles.
Quelle idée de le mettre dans la même catégorie que Menuhin, un des rares hommes auxquels on peut associer spontanément des mots qu’on n’emploie plus comme grâce ou humanité.
ueda dit: 21 octobre 2014 à 8 h 41 min
Faudra-t-il un jour protéger Gould des gouldistes?
Certainement. Pour que le glenn ne meure.
Ce que d’autres appelleraient les fredonnements de Gould. Caron assure qu’ils relèvent de « la glossolalie au sens mystique ».
Un ticket de pentecôte pour écouter chantonner Caron?
Je passe mon tour.
« Le fait est que l’auteur s’identifie tellement à son héros qu’il n’en retient parfois que la radicalité, dans laquelle il se drape. Il semble partager ses inimitiés, ses haines, ses obsessions, ses choix sans la moindre distance. »
Ça c’est épouvantable.
Vous achèteriez une biographie de Duras écrite en style durassien, vous?
Je n’ai pas compris pourquoi avoir choisi ce livre de Coron, on trouve, pourtant, dans le commerce des excellents écrits de Gould!
Salut, Joachin, nous sommes seuls sur le pont ce matin.
Nos camarades, grisés par les excès de la veille, dorment encore du sommeil des brutes.
renato dit: 21 octobre 2014 à 8 h 58 min
Je n’ai pas compris pourquoi avoir choisi ce livre de Coron, on trouve, pourtant, dans le commerce des excellents écrits de Gould!
Ce Coron, il pousse pas un peu les wagonnets?
Ignorant qui était ce zèbre, je suis allé ouvrir sa notice pour finir mon café sur une note savante.
Je lis ça:
« Maxence Caron (né à Marseille en 1976) est un écrivain, philosophe, poète et musicologue français.
Candidat à l’Académie française le 21 février 2013, au fauteuil de Jean Dutourd, il ne recueille aucun suffrage à chacun des trois tours. »
Voilà un garçon qui a de la surface.
ueda dit: 21 octobre 2014 à 9 h 00 min
Ce Coron, il pousse pas un peu les wagonnets?
C’est un essayiste bien mineur.
« Existe-t-il des musiciens qui n’aiment pas la musique ? Je crains que oui. »
Je n’étais donc pas seul à le craindre…
TECHNOLOGIE Le geste de Gould tirant définitivement un trait en 1964 sur le public et sur la scène nécessairement bourgeoise par ses rituels, n’est pas seulement une dénonciation de la marchandisation de l’artiste, de la machinerie des concerts que Caron dénonce comme « un système gladiatoresque », mais la preuve de sa capacité à maîtriser la technologie contre la machine, à absorber la technologie dans l’art
rooo..si c’est de cette hauteur de sottise qu’on peut mépriser les baroqueux les crétins ont de l’avenir..ils sont selectionnés comme les bleux blancs belge à césarienne obligatoire
TECHNIQUE Gould s’en sert sans y être asservi. L’art est tout sauf une technique. Il faut l’absorber pour mieux l’oublier, la technologie permettant de dissocier l’art de la technique.
début d’un fatiguant classicisme chute digne d’un politburo des 50’s..étique
9:15 & 9:18 ce qu’il faut être vraiment con pour écrire de pareils commentaires
Ecouter deux musiques en même temps,
pendant que nous y sommes !
Et en jouer deux ?
Jeuducirquement.
(Exception faite des études
et de la recherche, qui nécessitent
souvent d’ouvrir des volumes
comme l’organiste joue
de ses pieds et mains).
Si on veut lire quelque chose de grandiose, de bouffon et de très excitant littérairement, il faut lire ou relire « le naufragé » de Thomas Berhnard, publié en 1983.Le texte met en scène le jeune Glenn Gould de 28 ans, à Salzbourg, élève d’Horowitz.
Extrait :
« Glenn n’ pas succombé à la maladie pulmonaire, pensai-je. Ce qui l’a tué, c’est la situation sans issue dans laquelle son jeu l’a entrainé en prés de quarante ans, pensai-je.l n’a pas renoncé à jouer du piano, pensai-je, naturellement, alors que Wertheimer et moi avons renoncé à jouer du piano parce que nous n’en avons pas fait une chose monstrueuse comme Glenn qui n’est plus sorti de cette monstruosité et qui d’ailleurs n’avait pas du tout la volonté de sortir de cette monstruosité. Wertheimer vendit son Bösendorfer aux enchères au Dorotheum, quant à moi, je fis un jour cadeau de mon Steinway, pour ne plus être tourmenté par lui, à la fille âgée de neuf ans d’un maître d’école de Neukirchen près d’Altmünster. La fille du maitre d’école a massacré mon Steinway dans les plus brefs délais. Mais je n’en éprouvais aucune peine, au contraire(..) »
Quelques pages plus loin :
»Glenn se traitait lui-même sans ménagement.Il ne s’accordait aucune imprécision. Sa parole ne procédait que de sa pensée. Il exécrait les hommes qui parlaient sans aller jamais au bout de leur pensée, donc il exécrait la quai totalité de l’humanité. Et il s’est finalement retiré loin de cette humanité exécrable, il y a plus de vingt ans déjà. Parmi les pianistes virtuoses célèbres, il était le seul à exécrer son public, le seul aussi à s’être effectivement et définitivement retiré loin de ce public exécré. » traduction de Bernard Kreiss.
Tout doux sur Rubinstein, plein de défauts mais un phrasé unique. Il s’explique très honnêtement ci-dessous, chez lui avec Bernard Gavoty.
Pauvre boumou, … Tais-toi donc…
http://www.dailymotion.com/video/xn8aw_glen-gould-yehudi-menuhin_music
Il y a un entretien en français que je ne parviens pas à retrouver, dans lequel Horowitz dit qu’il n’aime pas le piano.
Ci-dessous, la transcription de Gould du prélude de l’acte 1 des Maîtres Chanteurs, dont je suis passé acheter la partition rue de Rome hier. de loin la plus intéressante, science gouldienne… Mais qui passe sans crier gare à deux pianos. Extrait de la préface : »Si l’exécution intégrale de l’oeuvre en concert nécessite un second pianiste jouant à un second piano, l’essentiel de la musique de cette transcription peut être joué par une seul pianiste, qui pourrait alors intégrer des extraits de la partie secundo, en fonction de sa technique et de son imagination ». (Schott éditeur).
http://www.dailymotion.com/video/xv04a_glenn-gould-menuhin-bach_music
A bruit secret. Marcel Duchamp.
Lamentables journalistes qui ce matin parlent en boucle de cet homme d’affaire PDG de Total décédé dans un accident d’avion.
Je n’ai rien contre cet homme et la mort d’un homme me désolera toujours. Mais il n’était que le PDG de d’une grande compagnie pétrolière.
Ce pétrole qui tue la planète et génère les guerres, ces compagnies qui ne songent qu’à servir d’énormes dividendes à leurs actionnaires, ces salaires de PDG qui même avoués restent écœurants -surtout pas les temps qui courent, ces relations tous azimuths avec les plus puissants du monde qui ne peuvent que questionner.
Voilà l’homme que les journalistes portent aux nues ce matin. Voilà le modèle que nous devrions suivre. Voilà qui doit porter décorations et recevoir honneurs.
Et surtout se taire sur les inventeurs géniaux de solutions d’énergies alternatives, sur les promoteurs des solutions de transition énergétique.
ah ! ainsi 9:15 & 9:18, c’était Latrino, on s’en serait douté
Beaucoup de fiction dans le texte de Thomas Berhnard, qui en réalité n’était pas pianiste, il me semble, mais violoniste.
Quelques explications ci-dessous.
http://www.collectionscanada.gc.ca/glenngould/028010-4030.05.07-f.html
Bonjour D, de mon côté , je lisais dans Courrier loin du concert et de sa beauté à propos du Mexique et des étudiants disparus, l’horreur et repensais à ce livre prêté depuis « La fortune et la volonté » dont je découvris plus tard qu’il contenait une part d’autobiographie sans pouvoir croire d’ailleurs à la réalité des éléments littéraires rapportés et transformés. Ce fut son dernier, Un requiem titrait le journal l’express.
Alfred B dit: 21 octobre 2014 à 9 h 40 min
9:15 & 9:18 ce qu’il faut être vraiment con pour écrire de pareils commentaires
C’est certain.
Pauvre boumou, un morceau de veau froid.
Glenn Gould : voir les sept documentaires réalisés avec et par Bruno Monsaingeon
En manque des qualités indispensables à parler musique technique musicalité, je reporte à ce soir la lecture de vos considérations, un rendez-vous avec la météo en Russie, sûrement faudra-t-il que j’interprète le silence des stratus entre les cumulus. J’ajoute que ces interventions qui touchent au domaine des musiques et ceux qui les perpétuent présentent cet avantage de nous extraire du bruit quand il est infernal et si le vacarme n’est pas parvenu à tuer ce goût pour les belles choses.
Alfred Brendel : « Existe-t-il des musiciens qui n’aiment pas la musique ? Je crains que oui. Existe-t-il des pianistes qui n’aiment pas le piano ? »
Ma naïveté d’adolescent a été fendue en deux par la découverte de professeurs de littérature qui n’aimaient pas la littérature.
Ils me tendaient un sucre, mais ils cachaient quoi derrière leur dos?
En revanche, certains politiques qui n’aiment pas la politique peuvent être bien sympathiques.
Voilà de quoi gâcher une journée: au Parlement européen, le groupe Efdd (M5S & Ukip) sauvé par un député polonais selon lequel battre sa femme et ses enfants est tout à fait légitime…
Dans le court extrait de quelques lignes de Thomas Bernhard, cité par Paul Edel, on trouve trois « pensai-je » à la suite au début et deux « exécré » à la fin. Ces répétitions systématiques, qui lui tiennent lieu de style, me heurtent au plus haut point et explique peut être le peu de goût que j’ai pour cet auteur particulièrement acariâtre ?
D. dit: 21 octobre 2014 à 10 h 01 min
Je n’ai rien contre cet homme et la mort d’un homme me désolera toujours. Mais il n’était que le PDG de d’une grande compagnie pétrolière.
Ce pétrole qui tue la planète et génère les guerres
La première phrase laisse incrédule.
La deuxième interrogatif.
La troisième veut culpabiliser l’honnête homme qui se chauffe.
Vous avez vu ses moustaches?
Toucher à Margerie, c’est toucher à la France.
Jacques Barozzi dit: 21 octobre 2014 à 10 h 42 min
Ces répétitions systématiques, qui lui tiennent lieu de style, me heurtent au plus haut point et explique peut être le peu de goût que j’ai pour cet auteur particulièrement acariâtre ?
Pèpèpe, Jacques.
On commence par piétiner Bernhard, on finit par contester notre ami Widergänger.
le groupe Efdd (M5S & Ukip) sauvé
a chaque fois que je vois farage je me marre..j’ai une tendresse pour ces gens qui sont mieux que si vous les aviez révé..phil spector arrangeant glen gould pour une pub de stout?
« En revanche, certains politiques qui n’aiment pas la politique peuvent être bien sympathiques. »
Quelque soit la situation, celui qui exerce un métier qu’il déteste, et qui plus est s’y illustre avec éclat, ne peut pas m’être sympathique. Glen Gould exécrant son public, c’est lui-même qu’il exècre : la haine est son moteur en place de l’amour…
le peu de goût que j’ai pour cet auteur particulièrement acariâtre ?
comme le pianiss baroz..on peut avoir une passion pour ce qu’on déteste..pire qu’une passion, une expertise
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 10 h 46 min
a chaque fois que je vois farage je me marre..
Il a le look d’un amateur de peep-show.
« battre sa femme et ses enfants est tout à fait légitime… »
Par haine ou par amour ?
Ils me tendaient un sucre, mais ils cachaient quoi derrière leur dos?
tôt ou tard on veut singer les grands sage chinois..l’expression..et l’on hait ce par quoi on a réussit à un vrai savoir faire..c’est un aspect de la « technique » qui nous fait..y’a un grand potier samourai de la disnatie des mon culs qui a dit « je hais la poterie, ça casse »
La passion est une maladie, le boug, rien à voir avec l’amour.
Par haine ou par amour ?
on s’en fout ce qui compte c’est qu’on peut prende parti..grace aux homme de loi..au jugement..on peut « participer » baroz..toute une cascade de technique assez teutchy… »je hais les hommes de lois »..qu’il a dit maitre..tous les maitres..hurkurkurkurk
Avez-vous aimé le bruit secret de 10 heures?
Glen Gould exécrant son public, c’est lui-même qu’il exècre
Sauf, Jacques, que le point de contact entre jouer d’un instrument et celui d’avoir un public n’existe pas. C’est d’ailleurs vrai pour tout. Souvenez-vous de Borges: » La publication n’est qu’un accident dans une vie d’écrivain ».
Quant à l’idée de boumou sur l’expertise en état d’exécration, c’est encore un de ses paradoxes bons pour les cabinets. Tout lui, vieille nerveuse qui se donne perpétuellement l’absoute. Misérable. Passons.
Deux petites fautes émaillent cet article stéréophonique :
– l’une de Ces anciennes émissions de FC
– nombre de mélomanes lui demeureNT inconnus
Sinon, une fois de plus (mais je ne les compte plus !), cet article fait coïncidence avec mon écoute de France Musique, ce matin-même. Figurez-vous que j’ai eu l’oreille littéralement happée par une interprétation de Rameau si étonnante, et si séduisante, que j’ai gribouillé à la hâte le nom (inconnu de moi) du chef qui a interprété l’oeuvre. De toute évidence, voilà quelqu’un qui fait complètement siennes les opinions de Brendel sur les baroqueux ! Le temps de divaguer un peu là autour – je me disais ce matin que cette interprétation de Rameau était aussi neuve et pleine d’énergie qu’en son temps, l’interprétation de Bach par Gould (et ça, ce n’est pas une madeleine pour moi, mais carrément le paquet tout entier !), et j’ouvre l’ordi, et je tombe précisément sur l’article de notre hôte. Si c’est pas de la coïncidence !
ah oui, retrouver le nom du chef surprenant, que M. Brendel doit forcément connaître et admirer, je pense :
Théodore.. euh, je vais chercher et je reviens.
La passion est une maladie, le boug, rien à voir avec l’amour
c’est peut être vrai..et c’est l’un des ressorts les plus inoui de la technique..l’amour c’est l’eau fraiche.. »l’eau minéral du bon docteur détouche ».. »je hais l’alcool et la passion et la lourdeur par dessus tout » qu’il a dit..
renato dit: 21 octobre 2014 à 10 h 33 min
un député polonais selon lequel battre sa femme et ses enfants est tout à fait légitime…
Je chéris ces catholiques qui me permettent chez moi de tenir en laisse la bête anti-islamiste.
Marcel Duchamp m’emmerde !
Les baroqueux, c’est comme tout. Ceux qui ont du talent et ceux qui n’en ont pas.
Gould, il n’interprète pas, il massacre à la tronçonneuse !
Il a le look d’un amateur de peep-show
« the man you love to hate »..les brits c’est des bons gaga a pas faux
Jacquot, savez-vous la clef de sol?
Pour se faire une idée sans jugement pré-faits, le G.G. de Peter Ostwald chez Acte Sud.
À écouter, éventuellement : « The Solitude Trilogy », surtout « The Idea of North ».
Marcel Duchamp m’emmerde !
c’est mal de dire ça baroz..t’es pas un type normal..
Voilà, c’est ça :
« Musette et tambourin des Fêtes d’Hébé
Gavotte en rondeau de Zoroastre
MusicAeterna dir. Teodor Currentzis
SONY »
Chaloux, vous connaissez ?
…
Bon sang, c’est terrible, à chaque fois que je demande un avis à un musicien ou un mélomane, j’ai l’impression de trahir celui qui m’a, jadis, ouvert les portes de cet univers, et qui est en train de pourrir dans un établissement pour alzeihmer, et que je n’arrive plus à aller voir. Je hais la souffrance, et la maladie : et dire qu’elles sont pour moi, désormais, à tout jamais associées, via le pauvre Jim, à la musique. Est-ce ainsi que ce qui vous porte peut aussi vous détruire ?
(pardon à ceux qui ne me supportent pas, par ici, et ils sont fort nombreux, mais si je n’écris pas sur-le-champ ce genre de « ressenti » [quel vilain mot], je pleure. Alors tant pis pour vous.)
Ben voilà, je pleure tout de même.
Vu pour la première fois « La dernière tentation du Christ » de Scorsese sur Arte, hier soir. Quelle merde ! Un Christ aguicheur, qui joue des hanches et des prunelles pour séduire ses compagnons, et ce pauvre Harvey Keitel transformé en Judas roux, c’est d’un kitch !
Fausse note. Même les grand patrons sont mortels.
L’impermanence règne en maître.
Quelle merde ! Un Christ aguicheur, qui joue des hanches et des prunelles pour séduire ses compagnons, et ce pauvre Harvey Keitel transformé en Judas roux, c’est d’un kitch !
chus trés dac baroz..un machin de vieux hyppi de merde..ha jle préfère mad max baroz! avec fouet a clous! t’as vu?
L’impermanence règne en maître
y’a de quoi hair l’impermanence kabloom, elle a le cul des filles et nos noeils
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 11 h 03 min
Je ne sais pas ce que j’ai oublié (par définition), boumou, mais toi il te manque pas un bouton : lourdeur, beaufisme, cuistrerie, gluante prétention de VRP (merci pour le type « plutôt sympa et cultivé » d’hier soir, on y aurait presque cru), propos de comptoir etc… On peut dire qu’on a là, étalée, c’est le mot, toute la panoplie du gros con véreux que tu es.
Quel autoportrait tu nous balances, ce matin. Presque trop beau (ou moche) pour être vrai…
« avec fouet a clous! t’as vu? »
Euh, non, j’en suis resté à la version de Pasolini !
Fausse note. Même les grand patrons sont mortels
encore un effet de l’alcool dirait céline
regarde le..en araméen pis tout!
En revanche, j’ai vu hier au cinéma « Labyrinthe », génial !!!
Presque trop beau (ou moche) pour être vrai…
t’as aimé..ta performance a coté est terne..comme dab..reusement ya baroz et kabloom
Bon, j’insiste un peu : Chaloux, écoutez cela, s’il vous plaît :
http://www.deezer.com/track/86182213
Connaissiez-vous ? Etonnant, non ?
j’ai vu hier au cinéma « Labyrinthe », génial !!!
bon j’irai baroz..j’hésitais vaguement..je devais me taper les labyrinthes de mais avec mes moutards..c’était souvent casse burne
Clopine, déjà entendu Zoroastre mais pas avec ce chef, ça n’a pas l’air mal en effet.
Au fait, ma copine végétaliste d’origine yougoslave, dont le père est Croate et la mère Serbe, et qui a passée le week-end chez moi, m’a conté une tout autre histoire du conflit qui a récemment détruit l’unité de son pays : une thèse plus proche de celle de Peter Handke que de l’officielle chantée par les médias !
« La musique impose l’ordre face au chaos et à l’absurdité de la vie » C’est déjà ce que disait Nietzsche (Si la musique n’existait pas, la vie ne vaudrait pas la peine d’exister).
Même impression que Barozzi pour le Scorcese. Nul à chier !
« pas mal », Chaloux ? Surtout absolument novateur, et se fichant éperdument du « respect » de l' »esprit d’époque » : une sorte de revisitation de l’oeuvre, en lui insufflant toute une modernité (écoutez donc cet espèce de bourdon électronique au début, à la fin) et une accélération (d’où le rapport avec le Bach gouldien) effrénée ; quand l’interprétation en vient à ce point de presque « déformation », perso cela m’effraie un peu, et puis, non, en fait cette « déformation » (je ne sais pas dire autrement) met en réalité à jour ce qu’on avait pas encore écouté de l’oeuvre, la fait ressortir d’elle-même mais pour mieux la révéler à elle-même (mon dieu, dès que je veux dire quelque chose à propos de musique, mes phrases se mettent à chausser des sabots qui pèsent une tonne ! Soupir.). Ce que ce Téodor fait de Rameau, c’est précisément ce que Gould a fait de Bach, non ? Qu’en pensez-vous ?
Je chéris ces catholiques
..non mais dis donc salopard..qu’est ce que tu leur fais?
Vous dites n’importe quoi, Barozzi. Ce ne sont pas les média qui ont inventé les massacres de musulmans par les Serbes. Arrêtez de nous bourrer la tête de fadaises indignes.
Moi j’ai regardé Churchill hier : je n’avais jamais vu de portrait de Churchill jeune, je crois bien ; il était mince, beau, plein de feu et guerrier !
Qu’est-ce qu’elle pense, votre amie, Jacques ?
Même impression que Barozzi pour le Scorcese. Nul à chier !
..quel transit que t’as dracul..
Jacques Barozzi dit: 21 octobre 2014 à 10 h 59 min
Marcel Duchamp m’emmerde !
__________
Moi aussi… !
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 11 h 29 min
Même impression que Barozzi pour le Scorcese. Nul à chier !
..quel transit que t’as dracul..
__________
Transit intestinal, comme dirait TKT…
Arrêtez de nous bourrer la tête de fadaises indignes.
c’est pas pasque c’est toi qu’as dégonflé le plug dracul que tu dois tartariner..salaud d’ennemi des socialiss..le peuple aura ta peau!
Non, ML, mais la situation est plus complexe qu’il n’y parait, et le père de mon amie est mort d’un cancer, juste après la guerre…
Clopine, méfions-nous de ce qui « absolument » novateur. A l’examen, j’au surtout l’impression que votre Currentzis aime beaucoup les dessins animés (genre poursuite Tom & Jerry) ou qu’il souffre de problèmes d’entrailles.
Ci-dessous, il ne serait pas impossible qu’une grosse colique l’ait poussé à hâter le mouvement.
https://www.youtube.com/watch?v=tccxRjtuXHk
Ce que la musique en retire est une autre question.
Mon amie m’a dit que ce sont les Croates qui ont attaqué et les Serbes se sont défendus… Elle a aussi englouti votre pot de miel et veut vous en acheter, Clopine !
Lire et écouter Brendel m’épargnera de perdre mon temps dans Caronron qui peut se mettre le « plug anal » où je pense.
Au moins, on ne peut pas reprocher à GG de ne pas avoir été fidèle à ses principes. Faut le prendre comme il est. Je l’écoute avec grand plaisir. Un Alceste du piano. Je le comprends.
Gould et Bach, Clopine, c’est un tout autre chapitre.
le « plug anal » où je pense
ha je vois que l’art conceptuel t’es famillier jean marron..si t’avais des myards ten aurais plein autour de ton chalet..
Personne n’a nié que la situation était complexe. Mais les Serbes ont bel et bien massacré des innocents. Qu’ils soient musulmans, j’en ai rien à foutre ! C’est le fait de tuer froidement des gens simplement parce qu’ils existent qui est absolument insupportable, qu’ils soient musulmans, juifs ou n’importe quoi ! L’humanité ne peut pas se remettre de tels crimes qui viendront la hanter jusqu’à la fin des temps.
« Un Alceste du piano. Je le comprends. »
Vous êtes, WG, une sorte de Chrysale rêvant au désert.
Non, moi je suis également un Alceste. D’où le fait que je comprends si bien GG. pour sa misanthropie aiguë.
l’alceste du piano qui nous hait cordialement..ça fait des thunes bourgeoisement
Voilà comment on a fait de la publicité à un film qui ne le méritait vraiment pas !
« attentat dans la nuit du 22 au 23 octobre 1988, au cinéma Espace Saint-Michel à Paris. Un groupe intégriste catholique, rattaché à l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, a déposé un engin incendiaire dans ce cinéma pour protester contre la projection du film La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese.
Le feu, qui s’est déclenché peu après minuit, a pris naissance sous un fauteuil de la salle du sous-sol, moins surveillée, où était projeté Stormy Monday (en) de Mike Figgis. L’engin incendiaire était constitué d’une charge de chlorate de potassium déclenchée par une ampoule d’acide sulfurique. Cet attentat a fait quatorze blessés dont quatre sévères »
Widergänger dit: 21 octobre 2014 à 11 h 45 min
Non, moi je suis également un Abcès.
Mieux comme ça.
mon scrétaire adoré..quand ça lui cuit il se rapetasse a ses fonctions premières..il hait le piano!..il aime..il aime les claques les coups de pied au cul..et le balet?..va bosser
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 11 h 47 min
jean-Philippe G. se sent moins bien d’un coup. Le niveau du père, le niveau du fils…
J’espère qu’il vous fait mal, si je vous suis un abscès… Et je le prends comme le plus beau compliment qu’on puisse me faire ! Vous n’avez pas fini de souffrir !
A sa naissance, bouguereau est passé par les boies intestinales de sa mère, comme le crapaud de Néron. Une vieille histoire…qui explique bien des choses…
Le niveau du père, le niveau du fils…
Mettez face à face les visages des critiques de Handke et celui de Handke lui-même.
De cette confrontation, Handke ressort profondément sympathique.
Mais Gould faisait de même avec Bach, Chaloux ! Dans les variations Goldberg, il accèlère le tempo à tel force qu’on a l’impression de voir les pistons d’une locomotive qui se mettent à tourner à toute berzingue ! Diriez-vous que Gould avait lui aussi la colique ?
Voilà comment on a fait de la publicité à un film qui ne le méritait vraiment pas !
même les plugs a vendome ça eu payé baroz..peut être une instalation de rabin recrucifiant le christ à l’uzi..et encore..non sincérement y’a pu que la tête du prophète dans les chiottes..notre civilisation a besoin d’être revivifié baroz! zouzou le sent bien confusément..
L’abcès fait surtout mal à celui qui l’a, ML : faites l’amour pas la haine !
Le film de Scorcese qui aborde un thème passionnant, le conflit de la chaire et de l’esprit, en fait une histoire fadasse sans intérêt. Le film n’est tout bonnement pas à la hauteur de ses ambitions, c’est tout. IL est en plus souvent ridicule.
Oui, c’est l’autre qui a un abscès, pas moi. Je lui suis un abscès. Tant mieux ! Qu’il souffre, une bonne douleur lancinante qui ne vous lâche pas, c’est bon, ça !
le conflit de la chaire et de l’esprit
en plus dans la tora y’en a pas dracul..on soule papa et roule ma poule
et je tombe SUR cela … de quoi trébucher !
De toute façon, ueda, quand on est d’aussi mauvaise foi que vous, on n’a absolument aucune légitimité à parler. À mes yeux, vous avez suffisamment prouvé ici que vous étiez un petit merdeux sans intérêt qui ne pense pas.
Ce qui est comique chez Daaphnée, c’est qu’elle est souvent excédé par les flots de niaiseries (sic) des autres mais jamais par les siennes qui abondent pourtant…
C’est pas bien d’attaquer les gens à travers leurs parents et leurs proches !
tu me vois faire protéger les miens par l’officier de la komendantour..ha j’aurais l’air fin
Et dans le film, Jésus est passablement bi, un coup dans les bras de Judas un coup entre les jambes de Madeleine et baisé à pleine bouche pour Jean-Baptiste !
Elle a aussi englouti votre pot de miel et veut vous en acheter, Clopine !
e-bay ou e-bray?
Et la com. pour passou nom de Dieu!
Détrompe-toi, mon mignon, la Torah accorde une large place à la chaire.
« déjà que t’as l’air d’un con… »
Qui a dit que la musique adoucissait les moeurs ?
ça marche pas avec Glen Gould !
et baisé à pleine bouche pour Jean-Baptiste !
putain j’m’en rappelle pus bien..j’l’ai pas revu..mais l’envie ne me vient pas..mad max je te dis baroz..schlaf schlaf!..ça c’est du nanan
« Lire et écouter Brendel »
Pffff ..Opportuniste.
Karl Bohm et Karajan en revanche…
« Vu pour la première fois « La dernière tentation du Christ » de Scorsese »
Lourdingue. Mais ce thème au ciné c’était nouveau non ?!
Ueda, il y a quelque chose d’assez étrange dans votre goût du boumou. Un type aussi fin que vous. Incompréhensible. Voyez le nombre d’énormités qu’il a écrites depuis ce matin… C’est le plus con de la bande… On peut toujours vitupérer Alba et quelques autres… Un mystère.
Ce n’est ça, Barozzi, qui détonne dans le film. On se doute bien de toute façon que Jésus était d’abord et avant tout un homme, dont on ne sais au reste pas grand chose. Il a vécu sur terre en homme. Il n’y a rien là de choquant. Ce qui fait du film un échec, c’est que la dimension spirituelle du bonhomme n’apparaît jamais. Ce qu’on en montre c’est du kitsch infantile.
la Torah accorde une large place à la chaire
je parlais de ton ‘opposition’ dracul..pour sur qu’elle est ‘large’..la place
« la Torah accorde une large place à la chaire »
la chaire en bois d’olivier?
La chaire est triste, hélas, et j’ai lu toute la Torah !
Un mystère.
..tu peux m’appeler maitre mon scrétaire..pas de ces bétises entre nous
En bois d’olivier aussi, oui…
« la dimension spirituelle du bonhomme n’apparaît jamais. »
c’était pas le propos du film apparemment
… Cela dit on peut comprendre quelle peut être la blessure d’un pauvre type comme lui, issu d’un père pareil. Et il nous rejoue tous les jours son psychodrame, son gros chagrin de prof de collège. Peut toujours se foutre de la gueule d’Alba…Pauvre boumou…
De toute façon, ueda, quand on est d’aussi mauvaise foi que vous, on n’a absolument aucune légitimité à parler
parler de mauvaise foi c’est d’un homme dracul..évidemment briller devant cheuloux et le petit personnel c’est facile..baaa t’as pas une tête de mystère non pus c’est certain
Il prêchait du haut de sa chaire comme Bossuet
Y a une scène du plus haut comique, le boug, celle du baptême du Christ : tout le monde dans l’eau, tout nu et s’agitant frénétiquement, dans le genre hippie kitch l
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 12 h 09 min
devant cheuloux et le petit personnel c’est facile..
« la blessure d’un pauvre type comme lui, issu d’un père pareil. »
c’est spur le christ a vachement souffert
Dans le film, Jésus est blond vénitien et bouclé !
« tout le monde dans l’eau, tout nu et s’agitant frénétiquement, dans le genre hippie kitch l »
ils n’avaient pas de short jusqu’aux genoux comme c’est la mode aux steïts? incroyables ringards les mecs à l’époque quand même!
Mais la colline où prêchait le Christ au nord du lac de Tibériade fait immanquablement penser aux hippies. L’enseignement du Christ aussi. C’est une colline qui est censée être l’équivalent du mont Sinaï. Ça fait simplement sourire quand on la voit.
Ce qui est comique chez Daaphnée, c’est qu’elle est souvent excédé par les flots de niaiseries (sic) des autres mais jamais par les siennes qui abondent pourtant…
Ah, notre Wiwi !
En forme ce matin, on dirait …
Bon, je vois que vous me prenez par les bons sentiments et je ne peux que vous accordez le bénéfice .. comment dire .. d’un égarement ..
Allez, ne mégotons pas.
A propos de niaiserie.
Je vous ai lu faire la leçon sur roman/nouvelle ..
Si si, prenez des notes, je ferai bref.
Vous parliez de « thème » , unique, pour distinguer la nouvelle du roman, et faisiez appel à une construction dramaturgique ..
Sachez, notre Wiwi incandescant, que vous dites là une grosse imbécilité .
En effet, vous mélangez ce qui relève de la strucutre ( votre dramaturgique) avec ce qui relève du propos (un « thème ») et qui n’a rien à faire là.
Sur un même thème, on peut bien écrire une nouvelle ou un romaan, ce n’est pas là que l’on distinguera entre les deux.
En revanche, si vous observez que le récit se construit, dans la nouvelle, autour d’une, une seule, disons « intrigue » et « simple » de surcroît – pour ne pas ergoter sur des questions de terminologie et pour vous laisser quelque joie de faire le parallèle avec le théâtre … après tout, pourquoi pas ..- alors votre propos devient un peu,
un peu,
moins bouffie de certitude mal placée,
voire,
d’une méconnaissance des arcanes de la narratologie dont on pourra être surpris qu’ils ne vous soient pas plus familiers ..
emile dit: 21 octobre 2014 à 12 h 15 mi
chaloux devient abject
je ne crois pas. On peut finir par trouver insupportable qu’un prof de collège plus ou moins enbièré vienne tous les jours échouer sa psychanalyse ratée et pleurnicharde sur un blog qui n’est pas destiné à cet usage.
(Oups ! je n’avais pas vu que notre Wiwi souffrait d’un abcès . De l’incandescence à l’explosion on line .. il n’y a qu’une étincelle .. )
Chaloux ne devient pas abject, il l’a toujours été. Son mépris des profs de collège dit déjà tout ce pauvre type. Il ne passe son temps qu’à injurier les gens. Il n’a strictement rien d’intéressant à dire. Il occupe une place, c’est tout. C’est simplement une de ces nombreuses petites ordures qui pullulent sur ce blog.
Daaphnée l’ignorante qui n’a pas dépassé le certificat d’étude et encore ! devrait se taire au lieu de se rendre ridicule. Quelle nunuche, celle-là !
Jacques Barozzi dit: 21 octobre 2014 à 12 h 14 min
Dans le film, JC est blond vénitien et bouclé !
le ciné l’a quasiment toujours été montré blond ou roux, aux yeux bleux (célestes)
Quelle engeance, en effet. Au XVIIIe; il y avait déjà les pédants de collège. Les temps changent peu.
boumou et alba, même bateau.
Chaloux dit: 21 octobre 2014 à 12 h 25 min
emile dit: 21 octobre 2014 à 12 h 15 mi
chaloux devient abject
je ne crois pas. On peut finir par trouver insupportable qu’un prof de collège plus ou moins enbièré vienne tous les jours échouer sa psychanalyse ratée et pleurnicharde sur un blog qui n’est pas destiné à cet usage.
Cela dit, WGG, il s’agissait de boumou, pas de vous.
Pauvre Chaloux, il est bien malade ! Un vrai et gros névrosé, ce con.
D’abord, le dénommé bouguereau n’est pas le fils de GAG.
Ensuite GAG était prof de collège.
Cela dit, WGG, il s’agissait de boumou, pas de vous.
Cela dit, l’un vaut l’autre. WGG, Vos procédés sont différents mais vous êtes un miroir de bouguereau comme bouguereau est le votre. Vos abjections, Puisqu’on emploie le mot.
Daaphnée l’ignorante qui n’a pas dépassé le certificat d’étude et encore ! devrait se taire au lieu de se rendre ridicule. Quelle nunuche, celle-là !
Mon petit, tout petit, Michel Alba,
quand on – vous – ne sait pas utiliser à propos « thème » et qu’on a la bouffitude et l’insigne idiotie de vouloir donner la leçon, on reste à espérer briller auprès de ses petits élèves de 5°, mais pas ici .
En plus, Jean-Philippe G n’a pas fait et ne fait pas de psychanalyse. Il a déserté ce lieu depuis longtemps en raison de ses problèmes cardiaques. Son médecin le lui a interdit. Donc Chaloux est un gros con.
Widergänger dit: 21 octobre 2014 à 12 h 30 mi
D’abord, le dénommé bouguereau n’est pas le fils de GAG.
Ce n’est pas ce que dit ce con de Barozzi et ce qu’induisent quelques autres.
Mais ma pauvre Daaphnée, tu ne te rends même pas compte que t’es ridicule avec ta distinction bidon entre ce que j’ai nommé « thème » et ce que tu appelles « intrigue ». Faut que tu sois la dernière des connasses pour y trouver à redire. C’est banal ce que j’ai écrit, c’est dans tout bon manuel. Cherche autre chose !
C’est quel genre, Gould? ou Gould, c’est quel genre?
C’est quel genre, Gould?
Barozzi ne connaît rien, c’est tout ! Bouguereau n’est pas Jean-Philippe Goldschmidt ! Point Barre ! Et arrête de nous faire chier avec ce con de bouguereau. Moi, je l’ignore, je ne lui réponds quasiment jamais. Faut le laisser déblatérer ! Quelle importance ! Aucune.
C’est banal ce que j’ai écrit, c’est dans tout bon manuel. Cherche autre chose !
Vous utilisez des manuels pour illettré, je ne savais pas que ça existait !
Vous avez vaguement fait des études de lettres jusqu’en licence, il y a longtemps, et vous étiez très mauvais, non ?
Quoi qu’il en soit, vous êtes très mauvais.
Je ne vous donnerais pas le bac.
Mimile, je ne baisse pas -je ne crois pas- mais ce vieil étron suffisant de bouguereau qui juge en permanence de tout et de tous sans rien savoir d’autre que ce que lui dictent son ignorance et sa monstrueuse vanité m’est devenu tout à fait insupportable. Voyez sur Gould, ce matin… Mais quel gros con ignare et suffisant. Et il trouve qu’il a du panache… Prenez sa défense si vous voulez. Peu m’importe.
c’est pas comme daaphnée
Ce n’est pas la question, quand ML se gausse .. On entend Diafoirus !
Sur des questions auxquelles il n’entend rien, c’est du plus grand comique ..
Peut-on dire de Widergänger… qu’il est un dindon?
Ou une vieille baderne ?
les gens voyageaient beaucoup déjà à l’époque pré-clubméd
vontraube est la fine fleur de la civilisation..il est blond et ne prend l’avion que torse nu..et il adore découvrir son piercing qu’il a dans le gland aux tsa de miami
Peu m’importe.
toutafé c’est évident
saint-Boumou….
un mystère!
Je vois un lien entre divers commentateurs malgré l’apparente hostilité qu’ils (Widerganger, Barozzi, Daaphnée, Clopine…) se manifestent : ils massacrent pareillement orthographe et conjugaison.
Moi, je l’ignore, je ne lui réponds quasiment jamais. Faut le laisser déblatérer ! Quelle importance ! Aucune.
dis donc salopard sois poli avec un vieux pote..dailleurs..si tu le vois excuse le auprés de lui..enfin je veux dire tu comprends..tu lui dis « rien de personnel..djust biznèce »..tu lui dis comme djizeus à marie magdeleine ‘et toi quand un cul te tend des verges..résistes tu ?’..il comprendra
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 13 h 11 min
Peu m’importe.
toutafé c’est évident
Tout à fait, et ce n’est pas ça qui m’arrêtera…
Clopine, Chaloux n’a ^pas tort pour le tempo d’enfer infligé à l’Orage des Indes, me semble-t-il.
Sur les Fetes d’Hébé, et sur instruments modernes, il y a une entrée enregistrée par John Gardiner qui peut fournir matière à d’utiles comparaisons.
De toute manière, la splendeur de la musique étant ce qu’elle est, il faut se lever de bonne heure pour la rater. Ce que j’ai écouté ne s’écarte guère de ce que dit le texte. Currentzis s’est distingué par des Noces de Figaro dont l’ouverture au moins était électrique. Je n’ai pas écouté le reste.Faute de temps.
Bien à vous.
MC
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 13 h 11 min
saint-Boumou….
un mystère!
« Au nom du père, du fils… ».
C’est vrai que c’est dégueulasse, Daaphnée, parfois comme ce qui est vrai.
Tout à fait, et ce n’est pas ça qui m’arrêtera…
de déconner..mais c’est une vocation mon cheuloux chez toi..et tu la hais etc..
ueda, j’aurais pu comme vous choisir le fuel et pourtant j’ai choisi dans le Cantal un chauffage à granulés de bois. Les granulés sont produits dans le secteur. C’est une énergie entièrement renouvelable et avec un filtre à particules en sortie de chaudière c’est impeccable pour l’environnement.
Quant à la bagnole, là encore j’aurais pu me faire plaisir et pourtant j’ai choisi un 4 litre / 100 essence, et je roule à petite vitesse sur les départementales en évitant les autoroutes et surtout uniquement quand j’en ai vraiment besoin.
Si tout le monde faisait comme moi, To*tal n’existerait tout simplement plus et il y aurait à la place tout un tas de petites entreprises françaises locales et inventives bien plus utiles à la France que des gros machins puissants machines à servir les actionnaires.
Merci du renseignement, très utile….hurkhurkhurk…
..bon dracul..tu lui fais des sorties papier..ça engage moins et temporisera ses rires..ha je savais pas..blog et cardiolog ça rime pourtant..allez..bonaprème à zouzou
Bon, intervalle baroque — Antonio Corradini, « La Pudicizia », 1751 :
Il y a quelque chose qui rapproche Glenn Gould de Thomas Bernhard, malgré leur célébrité et leur exposition mediatique , un silence absolu et reposant sur leur vie sexuelle.ouf! aucun déballage..a propos de Handke, il a confié à des journalistes -j’en suis témoin- qu’il regrettait certaines déclarations publiques faites à Vienne, sous l’emprise de l’alcool.un écrivain d’une tres grande honneteté, et qui se montre assez sévère sur certains de ces textes, c’est assez rare pour être souligné.
» Qui a décidé que « The Tree »occuperait l’espace public ? Et au nom de quoi ? La Mairie de Paris se défend, elle n’a choisi ni l’artiste ni l’œuvre : « la mairie n’a pas dépensé un euro, ni pour le montage ni pour la surveillance de cette œuvre place Vendôme. Nous n’avons fait qu’autoriser son installation dans l’espace public » affirme le premier adjoint chargé de la culture. La Mairie met donc, sans vergogne, l’Inestimable, c’est-à-dire l’histoire et le patrimoine d’une capitale, au service des intérêts du grand marché de l’art international. Grâce à un petit cadeau du contribuable, au passage, elle offre à l’œuvre sa seule légitimité. La rue vient de désavouer, mais on ne sait les mobiles exacts du « vandale » et s’il faut vraiment en faire le porte-parole d’une majorité jusqu’ici silencieuse…
Le problème récidive avec la Monnaie de Paris qui réserve à McCarthy, pour sa réouverture, sa première grande exposition française, « Chocolate Factory » ? Encore un lieu patrimonial objet de ce que Jean Clair appelle « une titrisation de l’art ».
La titrisation consiste initialement à noyer des produits financiers toxiques au milieu de produits sûrs : cette pratique du mercantilisme mondial a engendré, pour une part, la Crise de 2008. L’équivalent existe en art : dans la prestigieuse Monnaie de Paris , on contemplera, paraît-il, des godes chocolatés brandis par des Pères Noël qui sont des ordures, c’est bien connu. Peut-être faudra-t-il s’interroger sur le risque de laisser à disposition des fonctionnaires (pas trop bien payés, c’est vrai) une puissance symbolique considérable : il y a là, pour eux, une tentation permanente de céder aux sirènes de la finance triomphante…
Le public des contribuables, lui, saigné à blanc, assiste aux farces et attrapes d’une petite caste, jouant au chamboule tout dans les rues et avec les monuments de la capitale. A la moindre protestation, la nomenklatura se drape avec arrogance dans la dénonciation de « l’intolérance », de « l’obscurantisme », bref « la France d’en bas »qui ose ne pas applaudir : le mal à abattre, ce sont les empêcheurs de faire du business en rond.
Que des jouets pour millionnaires revendiquent une place dans l’espace public est déjà un peu bizarre : comment, leurs hyper- collectionneurs n’ont pas de quoi les loger ? Mais que l’AC qui, sociologiquement, représente une toute petite part des pratiques artistiques de la population, rafle sans arrêt toute la place et même la place Vendôme, c’en est une autre…
L’Art officiel et financier en occupant sans arrêt, d’œuvres provisoires en œuvres provisoires, le terrain, tout le terrain qui compte, est la vraie censure, la véritable intolérance.
Peut-être faudra-t-il inventer un mot nouveau : désobéissance culturelle. »
D’ailleurs, Daaphnée, par-delà ce qui peut être senti comme convenable ou pas, les problèmes rencontrés par les fils -ou filles- qui ont des pères très brillants est un thème qui a été beaucoup exploré :la famille Mann, les Mauriac, Proust et son père. Il est vrai que tous ces fils ou filles avaient au minimum du talent, ce qui, je vous le concède, n’est pas le cas pour le pauvre X qui hante Céans….La cruauté viendrait plutôt de là, mais c’est celle de la nature…Et non la mienne.
Widergänger dit: 21 octobre 2014 à 11 h 56 min
À mes yeux, vous avez suffisamment prouvé ici que vous étiez un petit merdeux sans intérêt qui ne pense pas.
Qui pousse, peut-être?
Attends voir.
C’est pas du Trissotin?
« Faites-la sortir, quoi qu’on die,
De votre riche appartement,
Où cette ingrate insolemment
Attaque votre belle vie. »
« Why not sneeze Rrose Sélavy ? »
Les enregistrements vidéo nous rappellent l’étrange manière catastrophique qu’il avait d’être au piano : assis sur une chaise très basse qu’il traînait toujours avec lui, presque entièrement coupé en deux, il jouait. Il se peut que nous n’ayons jamais compris cette attitude disgracieuse à partir de laquelle il déployait ses cataractes sonores. Ramassé comme une source, nous n’avons pas vu que son corps était sans doute imitation du marteau qui n’attend que l’appui de la touche pour se jeter aux cordes.
Son assise m’émeut.
Les deux mains à l’horizontale presque chahutent le double échappement, mais dans son recroquevillement Glenn veut accorder aux marteaux son propre corps, c’est pourquoi il place son visage à la hauteur dirait-on de ce lieu vacant et nécessaire qui sépare les marteaux gisants de l’ample harpe des cordes d’or.
Gould est presque comme une chose, il aspire à rejoindre les harmoniques de la terre, il est tellement virtuose qu’il se veut le plus largement tellurique possible, et la boue et le roc, et le feu intérieur, et le froid du choc du marteau à la corde et retour, sous l’effet conjugué de sa volonté et de la gravitation.
Je vois un autre jeu imaginaire, mais je me demande s’il est dicible. Imaginons un instant que frapper de haut en bas – qui est en réalité, du côté des marteaux, un choc de bas en haut – ne soit pas le plus important. Gould tire alors les touches comme un montreur ses fils, et en appuyant il pense surtout à porter le piano, il l’ôte à la gravitation…. et c’est ce qui se passe puisque le marteau monte lorsqu’il descend le doigt. Le moment gouldien n’est pas à l’instant où il appuie, mais lorsque la phalange brûlée du son remonte, car la note est mortelle sans doute, sa perte est assurée dès le choc, alors il faut ôter les doigts, tirer et retirer ses extrémités manuelles et donner sa chance également, à parts égales, au silence qui s’est levé dès que le marteau est retombé, silence qui, lui, est notre vérité pure, la seule que la musique sache si bien enrober de raisons calculées et de rêves fugaces.
Comme les autres de leur instrument tirent des sons, il en tire ses silences : autant d’absences, autant de notes. C’est ainsi sans doute qu’est venu naturellement le détaché, volonté de marquer le charme de son entêtement sur le taire – l’inverse absolu du bel canto – l’aigre doux des doigts, le sucré chanté passé au sel vif du non-dit, l’avancée en continu (sous le roulement de ce qui aurait pu être blabla) de l’imposante rhétorique d’occident sur fond immaculé.
Enfin quelque chose de trouble s’installe aux tympans : Gould fait entendre les notes tellement détachées qu’on peut penser qu’il a pour objectif la vision des notes sur la partition. Le regard par l’oreille. Car si je considère le texte de Bach je vois des taches séparées sur le papier blanc, ce sont elles qui, passant par l’écoute de Gould, vont se faire visuelles. On part de l’écriture de Bach, on écoute Gould, et on revient pendant ce détour auditif à l’écriture de Bach. Le marteau de Gould est très proche de l’impression des notes sur le papier et pour tout dire de l’instant où Bach a posé les notes sur les portées blanches. Le poignet de Gould est celui-là même de Bach. Écrire ou jouer deviennent alors équivalents. La distance entre le compositeur et l’interprète est pratiquement effacée.
Ce que l’on dit de lui se ramène invariablement au blanc, toutes les couleurs tues mais convoquées à la fois, car l’immaculé est l’éblouissement des plaines du Canada où il vivait, verglas jamais rayé sur lequel se placent en bon ordre notes et mélodies, nous donc, vivant au danger comme musique au silence, dans le temps.
bouguereau dit: 21 octobre 2014 à 13 h 26 min
…allez..bonaprème
…Jean-Philippe est à bout (mou).
Son assise m’émeut.
Comme moi avec boumou : toujours envie de lui botter le cul.
Entendu un commentaire de Menuhin sur la photo où Karajan ramène sa tronche au dernier moment sur la photo, entre lui et Rostro:
Er war ein Poseur.
Quelle pose, quelle pose…
Glenn Gould et McCarthy, deux performeurs et quel talent avec leurs doigts!
Sauf que Gould ne se branle pas avec son piano!
Cent fois, mille fois, un milliard de fois d’accord sur le paragraphe « BAROQUEUX »!!!
Jusques à quand ces enfoirés peine-à-jouir vont-ils nous pourrir la vie en nous empêchant de jouir de la magnificence des instruments modernes (pas si modernes que cela d’ailleurs) qui peuvent exprimer parfaitement les chefs d’œuvre des 17ième et 18ième siècle???
je ne comprends rien à tous ces commentaires
prétencieux,trés vulgaires, méchants. et surtout,aucun rapport avec la chronique de p- assouline.ce denier ne devrait pas accepter ces idioties minables. mais les gens n’ont rien d’autre à faire!! incroyable. moi je continue à lire les chroniques que j’aime beaucoup, et j’oublie les milliers de pauvtretés qui s’affichent.l’ordi peut èétre la meilleure et la pire des choses.
on se souvient tous de commentaires désobligeants, venimeux et outranciers de JPG envers certaines personnes, ceux de bouguereau sont bien du pareil au même comme on dit chez nous, de la même eau, de la même veine (!) de la même prétention, de la même débilité, cela ne trompe que les couillons cong
En passant, il est évident que Bougue n’est pas MàC…Il suffit de savoir lire…MàC est revenu une fois sous un pseudo ferroviaire…et puis plus rien.
bravo marie-ange, notre combat : LA RÉGULATION
Sirius, vous avez de sacrés progrès à faire en lecture
keupu favori dit: 21 octobre 2014 à 14 h 15 min
keupu favori dit: 21 octobre 2014 à 14 h 14 min
keupu et quelques autres dit: 21 octobre 2014 à 14 h 13 min
Chaloux se rêve multiple, il n’est qu’aigri solitaire.
Je vais être franc, ueda. Je vous sais de droite et je vous soupçonne d’aimer le Capital et d’en jouir.
Eh bien, ueda, sachez que c’est un comportement d’une part petit, d’autre part qui démontre que vous ne savez pas bien voir au delà du bout de votre nez.
Sirius dit: 21 octobre 2014 à 14 h 14 min
En passant, il est évident que Bougue n’est pas MàC…Il suffit de savoir lire…MàC est revenu une fois sous un pseudo ferroviaire…et puis plus rien.
Exact
Quelqu’un pourrait-il nous expliquer ce que veut dire Passou par NE PAS DISTRAIRE LA MUSIQUE DE SON SECRET ?
Bon, pause Gould / Gibbons :
Et peut-on distraire la poésie, la littérature, la peinture… de leur secret ?
Quel pauseur ce renato !
Autre pause Gould / Byrd :
Micheline dit: 21 octobre 2014 à 14 h 28 min
un pseudo ferroviaire
Hon l’a retrouvé par recoupement…
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