Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi
Au début, sous l’influence du titre énigmatique Si (315 pages, 21 euros, Gallimard), on se dit que l’on va rapidement se retrouver du côté de Kipling : Si, If…,tu seras un homme mon fils etc A la lecture de l’épître dédicatoire, après la rituelle évocation de la famille, quasi inévitable dans un premier livre, le « A ceux qui ont été là » laisse à penser qu’il y a dû avoir quelque chose de l’ordre de l’épreuve, impression première confirmée dès les toutes premières pages. Des parents, un enfant de 10 ans, une plainte, comme un problème au fond de la gorge, une tache noire, l’amorce d’une inquiétude. Angine nécrosante, suppose l’envoyé spécial de SOS Médecins. Tout de même… Cap sur les urgences. L’hôpital la nuit, un univers clos éclairé d’« une lumière lasse de néons maladifs », des portes qui se referment, soudain personne nulle part et le silence.
Des analyses une expression surgit, la première d’un riche lexique à décrypter : « Stade 2 » et ce n’est pas une émission de télévision. C’est bien d’une leucémie aigüe foudroyante qu’il s’agit, en fait. On peut l’appeler autrement, rivaliser d’imagination pour ne pas dire « cancer », évoquer un lymphome non hodgkinien, dénoncer le monstre qui s’apprête à faire de l’enfant le membre fantôme de sa famille nombreuse. Cela ne change rien à ce que le mal à l’oeuvre a de « potentiellement fatal »comme ils disent. Après une annonce ratée, il faut affronter le paradoxe : ce qui peut le garder en vie va commencer par le tuer. Ou presque. Un traitement lourd, insupportable, qui abat à coup sûr pour sauver peut-être. On lui promet entre six mois et un an de tuyaux et de vomissements. Si tout va bien, si seulement, si….
L’enfant ne doit pas seulement apprendre à résister à la douleur : il lui faut aussi s’initier au doute et à la complexité. Ce qui fait beaucoup à dix ans. Il a beau essayer de dissimuler « les résidus de sa souffrance », partout l’odeur moucharde, cet astringent fumet des produits d’asepsie appelé à devenir un jour peut-être une morbide madeleine. Parents et enfants sont invités à partager des appartements à l’hôpital, mais le fait même de ne jamais le laisser force tous ces colocataires réunis par un destin commun à avoir la nausée en partage.
La chimiothérapie s’annonce agressive, lourde, très lourde et le mot de réconfort des soignants (« Vous inquiétez pas, on sait gérer ») l’alourdit encore par l’intrusion de la gestion dans le processus. Etrangement, le vocabulaire médical nous est plus limpide que certains mots assez simples pour lesquels on ne se découvre aucune familiarité sauf à être passé par là, du côté de Villejuif ou ailleurs encore : « réséqué », « tonsille », « touillette »… Quand tout s’effondre et se dégrade autour d’elle, à commencer par le corps et l’esprit de son petit être si cher, elle, la narratrice, l’auteure, se veut volontariste. Attend l’ennemi de pied ferme, déjà prête à bondir pour le devancer. Se croit à la tête d’une invincible armée. Il y a de la méthode Coué dans cette attitude même si on sent bien qu’elle ne force pas son tempérament naturel. Toujours la première à tout démonter par le rire ; mais lorsque Solal est emporté au bloc opératoire et qu’il lui lance « Au revoir maman, je te dirai si Dieu existe ! », c’est d’abord par tant de panache qu’elle est accablée, elle qui a fait de son abnégation « mon égoïsme et mon orgueil ». D’autant que le dieu dont l’enfant se revendique, ce serait plutôt Poséidon. Dans ces moments-là, elle, loin des protocoles et pharmacopées, s’en remet plutôt à la lune. Peut-être qu’en la fixant intensément…
Dès lors pour la mère domine le sentiment d’être emportée dans une histoire sur laquelle elle n’aura pas d’emprise. « Si, et seulement si, la lune veut bien sauver son fils ». Le remplacer et prendre sa douleur, une illusion de plus parmi d’autres chimères. En attendant, il est métamorphosé : plus de cheveux, le visage gonflé, les muscle fondus, le teint d’une autre que lui-même, la voix et l’odeur aussi :
« Tu parles comme un bébé, mais tu marches comme un vieillard. Tu concatènes ainsi, dans leur absolue faiblesse, les deux extrémités de la vie, sans parvenir cependant à les concilier harmonieusement. Insupportable spectacle. C’est bien de là en effet que procède l’horreur. Non pas tant de le laideur en soi que du sentiment d’apercevoir soudain, cristallisée en un individu si frêle, l’étendue tout entière de l’humaine condition, ramassée dans l’étau qui l’enserre entre deux néants. Voilà ce que le traitement a fait de toi : un être hybride et contre nature, mélange effrayant de régression et de sénescence, branlant au bord du gouffre, tout prêt à retourner au non-être dont il s’arrache à peine ».
Une vingtaine de chapitres répartis dans deux parties intitulées « Genèse » et « Exode ». Lise Marzouk a su trouver le bon « dispositif », ceci dit pour user du terme dont abuse désormais la critique qu’il s’agisse de livre, d’exposition, de cinéma, de théâtre. Sacré dispositif ! Impossible d’y échapper. Le double registre de sa narration, alternant en roman et en italiques la première et la troisième personne, le Je qui est autre et celui qui ne l’est pas, une adresse de la mère au fils et une observation clinique des faits et gestes de la narratrice, fait sonner une note unique qui est remarquablement tenue de bout en bout. Cette structure littéraire éloigne le risque du pur récit documentaire. On passe en permanence de la plus intime des introspections à la mise à distance des personnages. C’est dur, parfois clinique ou métallique mais sans que jamais ce parti pris de sécheresse ne censure la tendresse, ou qu’il n’empêche l’émotion d’affleurer.
C’est bien une mère qui raconte, doublée d’un écrivain déjà, qui a su congédier ses réflexes d’universitaire et touts tentation intellectualiste (comparatiste, Lise Marzouk a consacré sa thèse à un mythe poétique : les figures du sphinx de l’Antiquité au Romantisme). Pas le moindre pathos en vue, rien de larmoyant, toutes larmes abolies. On est dans le dur de la douleur sans l’ombre d’une autocomplaisance. Lise Marzouk ne se ménage pas plus qu’elle ne ménage les autres, notamment sa propre famille qui souvent ne fait que passer parce qu’il le faut bien, ce que l’ultime chapitre « La petite espérance », tout imprégné du Porche du mystère de la deuxième vertu de Péguy, expose avec la vigueur d’une mise au point. Sinon partout de l’humour, de l’ironie, de l’autodérision, du rire de survie comme autant d’échappatoires pour ne pas sombrer corps et âme dans l’irréelle chorégraphie formée par le lent ballet de ces silhouettes prolongées de perches à chimio.
L’enfant s’appelle Solal, probablement en hommage à l’œuvre d’Albert Cohen ; à un moment, il en vient à se demander si la plus terrible de toutes les souffrances qu’il aura eu à endurer, pire encore que les ponctions lombaires, ce n’est pas d’avoir été empêché d’assister aux obsèques de son grand-père. Trop de fièvre. Permission refusée même avec un masque. Jusqu’au jour où on lui parle non de guérison, mais de mise en sommeil de la maladie. Bientôt est prononcé le beau mot de « rémission ». Un échange de regard suffit à lui faire comprendre qu’il est temps de dénouer les liens affectifs tissés avec l’institut Curie, lieu hors du monde ordinaire des vivants : « En cet instant éphémère et splendide, j’en suis certaine : tu seras un homme mon fils. » Au fond, il y avait bien du Rudyard Kipling dans ce « Si ». Mais pour le reste, c’est bien du Lise Marzouk car elle en a fait un puissant morceau de littérature, moins bouleversant que saisissant, et qui se tient entièrement dans la phrase qu’elle ajoute aussitôt : « En un sens, tu l’es déjà ».
A peine émergé de cette lecture qui coupe le souffle et laisse lecteur comme sonné, le hasard de la librairie m’a mis sous les yeux peut-être pas immortelle (90 pages, 9 euros, Pol), le dernier livre de Frédéric Boyer au moment même où il succède au regretté Paul Otchakovsky-Laurens à la tête de sa maison POL. Un éclat de pure prose poétique également traversé par le doute. Comme des notes organisées en trois temps et trois mouvements à travers trois textes nés en réaction à la disparition, la perte, l’absence enfin de sa compagne Anne Dufourmantelle, morte à 53 ans d’un arrêt cardiaque l’été dernier sur la plage de Ramatuelle alors qu’elle essayait de sauver de la noyade l’enfant d’une amie. De l’accident, Frédéric Boyer ne dit rien. Il sépare la femme aimée et perdue de la circonstance pour la ramener à la vie, la leur, au cours de laquelle tout fut donné et où désormais tout est repris. C’est un chant d’amour et de chagrin, tenu comme la pudeur l’exige, tendu comme l’émotion le commande mais plein d’une rage à peine contenue. L’auteur, grand lecteur aux perspectives les plus vastes, laisse affleurer ses influences en réminiscences à peine esquissées, ici de Mallarmé, là du Auden de Funeral Blues (… mon Nord, mon Sud… ») et la figure de Job un peu partout sans jamais être nommée. Et lorsqu’on se souvient que la philosophe Anne Dufourmantelle, était également psychanalyste, on en prend que mieux la mesure du passage où il écrit :
« Et s’il te plaît, ne parlons pas trop de notre âme, ils adorent ça. Toute psychologie est criminelle, c’est vrai du moins pour moi. La plus belle vie possible m’a toujours paru être celle où il n’y a jamais place pour aucun autre souvenir que la vie ».
Ce texte-là, contrairement à Si, est plus bouleversant que saisissant. Les deux pourtant, chacun avec des moyens qui lui sont propres, l’un et l’autre dans l’écoeurement des paroles de consolation puisque rien ne console car rien ne remplace, agressent la mort et ne rendent jamais les armes. Frédéric Boyer se demande comment dans l’avenir ils vont avoir, elle et lui, des nouvelles l’un de l’autre. « La pensée de la séparation n’éveille en nous que davantage d’attachement » écrit-il. Mais comment continuer quand tout nous arrête ? Ne le secouez pas il est plein de doutes, mais il continue vaille que vaille à avancer, armé de la seule certitude que cette vie-là ravie à jamais lui manquera toute sa vie.
(Photos Wim Wenders et Robert Adams)
961 Réponses pour Ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi
T’was tu devrais promouvoir ton truc chez Quechua. Tente à monter 30s.
@Rose
Moi aussi je garde un souvenir extraordinaire de Massada et de l’epuisante et si gratifiante montéee jusqu’ cette forteresse , sous un soleil de plomb et sans même l’eau fraîche qui a allégé les efforts de WGG
Cela se passait en 1960. Au milieu du paysage alentour, tout de pierre et d’une beauté somptueuse ,ce n’était pas encore un lieu organisé pour le tourisme .D’un bout à autre de cette équipée ,nous n’avons vu ni aperçu personne, Nous étions seuls comme échoués sur une planete inconnue et vide notre petit groupe de jeunes français et ceux qui nous accompagnaient, quelques membres du kibboutz dans lequel nous avions travaillé, NIRIM, à la frontière de Gaza
Cet intermède Masada prenait place dans une virée de quelques jours qu’ils nous offraient à travers le Neguev, pour nous relmercier de trois semaines de travaux agricoles. Les conditions de ce voyage de 6 jours en plein mois d’août etaient spartiates: déplacement en camion bâché , evidemment sans clim ni eau fraîche, nuits à la belle etoile ….et beaucoup de moments joyeux
I sort bien les griffes pour s’agripper mais toujours trop tard.
Ces moments joyeux au kibboutz, je crois que Amoz Oz les a bien decrits…
Mais ça vaut pas celui de « Passou ».
D’façon ici dans le Perigord, le foie gras, c’est pas la peine de s’aligner.
Après une nuit exténuante, l’matin l’chat dort.
Amos Oz, m’y pardon.
https://www.lexpress.fr/culture/livre/kibboutz-amer-pour-amos-oz_1217168.html
perches à chimio.
Existe pas. Potence. (le tourniquet à flacons ou poches, sur roulettes).
Les fouilles à Masada par l’équipe de Yigael Yadin ont eu lieu en deux phases, entre octobre 1963 et mai 1964, puis entre novembre 1964 et avril 1965. Ils ont retrouvé pas mal de choses sur le site, dont des rouleaux de l’Ecclésiaste, une paire de sandales en cuir, et, découvertes extraordinaire, retrouvés dans la salle de bain du palais du bas suspendu à la proue de la falaise, deux squelettes, l’un d’un guerrier, l’autre d’un femme avec ses cheveux tressés encore accrochés au scalp de la femme, qu’on voit en photo sur le livre de Yigael Yadin.
Il y avait deux palais, l’un construit à la proue suspendu dans le vide, qui était aussi somptueux qu’une villa de Campanie à Pompéi ou Herculanum d’où provenait d’ailleurs le vin qu’Hérode et sa cour buvaient, l’autre au sommet avc la salle du trône du roi Hérode. L’eau était amenée d’un wadi dont l’eau était stockée dans une citerne creusée sous le sommet à sa face sud.
« Mais il me semble pourtant qu’ils l’ont, Delaporte. Que faites vous de la Palestine? »
Mon cher D, faites donc un petit effort pour comprendre ce qu’a voulu dire Grossman.
La forterresse de Masada mesure très exactement : 579, 12 m x 198,12m.
Le double mur, ménageant par des cloisons des casemates sur tout le pourtour, qui entoure la forteresse mesure 1295,4 m.
La partie la plus fascinante est évidemment le palais d’Hérode construit sur trois étages, au nord, à la proue de la forteresse, suspendue dans le vide. On y a retrouvé de magnifiques mosaïques et des fresques murales très abimées. Mais c’était somptueux avec une salle de bain à l’étage du bas, où on a retrouvé le squelette d’un guerrier avec des pointes de flèches et de son épouse avec encore ses cheveux restés là pendant près de 2000 ans. Ce qui fait penser aux cheveux qu’on voit à Auschwitz et qui seront encore là dans 2000 ans.
>DHH
nous en gardons donctoutes deux un souvenir extraordinaire…
je suis redescendue vers 11h du matin ou midi ou 13 heures, en plein cagnard moi aussi et suis allée flotter ds la mer morte ds une station balnéaire vers le sud dont je n’ai pas retenu le nom.
je ne suis pas allée à la frontière de Gaza ni dans le désert du Neguev.
Lorsque vous avez visité Masada, êtes-vous descendue au palais de la proue ?
Lorsque je suis revenue à Jerusalem, en autocar, mon chagrin de quitter ce lieu a été doublé par un autre chagrin mais je l’ai su ensuite. Leonard Cohen venait de nous quitter; pour d’autres cieux et la sono du bus passait en boucle ses tubes dont un dernier que j’aime bcp « in the machin of love ».
Quel lieu Masada !
Ce palais a été décrit déjà par Flavius Joseph dans ses Antiquités juives. Le roi Hérode a fait beaucoup bâtir durant son règne, outre le Temple qu’il a embelli et consolidé, l’Hérodion, une tour au sud de Jérusalem.
> Widergänger
est ce que vous y êtes descwndu vous au palais d’Hérode sur les plate-formes en contrebas au nord de la forteresse ?
Tweet sur mag L’histoire
Merci pour ça, souvenir d’hier.
http://lhistgeobox.blogspot.fr/2018/04/francois-and-atlas-mountain-royan.html?m=1
Oui, bien sûr ! Des escaliers ont été aménagés en fer plantés dans la roche pour ce faire. On découvre des restes de mosaïques et de fresques sur les murs, ainsi que des colonnes. Les architectes du roi Hérode avaient maçonné une plate-forme en renforçant la paroi rocheuse à l’extérieur dans le vide pour élargir la surface porteuse qui ne fait guère qu’un peu moins de 14 m de large. Mais c’est suffisant pour ménager la grande salle carrée du bas du palais avec une belle salle de bain attenante où furent retrouvés les deux squelettes avec les sandales en cuir au design très moderne et les cheveux tressés.
Très jolie bal(l)a de en bord de mer.lien précédent
« Là je retrouve le sable, le sourire au visage des gens
Nous plantons l’ombre sage sous laquelle nous goutons
Bientôt mirage nous serons
Là j’approche le rivage et je mouille
mes pieds et je te retrouve
Toi qui savais faire ce truc de plier une ville en deux
En remuant l’air du revers de la main
I’m calling you to the water grave
Là ma mère lève le bras
Elle est bien loin et moi fatigué
Nous rentrons au rivage et je te regarde t’allonger
Toi qui savais faire ce truc de plier une ville en deux
En remuant l’air du revers de la main
Et qui me disais des fois
Écoute ne t’en fais pas trop
Sans doute le vent dans le dos reviendra bientôt
Après les mauvaises vagues »
J’allais me baigner à Royan dans mon enfance quand j’allais en vacances en Charente-Maritime chez une de mes trois grands-tantes, la tante Germaine, à Razour, près de Pont-Labbé d’Arnoult et de Champagne, qui ont chacun une belle église romane où ma tante nous conduisait à la messe le dimanche matin.
À gauche lorsque l’on va vers le nord, en à pic. Cela fait une corniche et descend descend.
je n’ai pas vu la salle de bains.
😑
est ce que les deux squlettes et les sandales sont déposés au grand musée d’histoire de Jerusalem ?
Je ne peux pas vous l’assurer mais je suppose, ainsi que les différents objets retrouvés (vaisselle et autres).
Les peintures murales sont semblables à celles qu’on peut voir à Pompéi du 1er et du 2d style.
Le plus émouvant, je trouve, c’est de voir les camps romains en contre-bas, comme figés dans le temps. Il y en avait beaucoup : quatre camps de chaque côté, et parmi eux un grand camp de chaque côté dont on distingue fort bien les contours et même les chambres de casernement des soldats romains. Il y a un film qui existe sur cette guerre. Le l’avait jadis enregistré à la TV sur une K7 VHS. Peut-être le trouve-t-on sur youtube.
Oui, en effet, on le trouve.
Ah, les voyages de Blabla, baron de Lèchepinazad, tout un programme…
(Me suis replongé dans la Correspondance Morand-Chardonne, bien mieux qu’on n’a dit. Que fout Brottin avec le troisième volume? Encore un mystère).
Moi aussi j’avais une tante Germaine.
Je trouve que nous avons décidément beaucoup de points commun, Michel.
Les colonnes du palais étaient constituées comme à Pompéi de tambours de pierre tendre montés les uns sur les autres et ensuite couvertes de stuc et rainées. Les murs étaient aussi peints pour donner l’aspect du marbre ; on peut encore en voir une partie très bien préservée. Les chapiteaux étaient de style corinthien et couverts d’une peinture d’or.
Nous aurions été sans doute de bons copains dans notre enfance. Mais aujourd’hui, la vie nous a séparés…et c’est irrémédiable.
C’était le bon temps. Tout est cassé maintenant. Plus de temple pour ainsi dire.
@Rose @WGG
en vous lisant tous deux j’ai compris que comme telle autre à Hiroshima je n’ai rien vu à Massada
en 1960,c’était un ensemble peu différencié sur lequel n’était pas encore accompli le travail archéologique dont vous parlez, qui dégagerait ces ruines, et mettrait de façon précise en relation avec les données historiques avec lesquelles Flavius Josèphe nous avait familiarisés les divers éléments mis à jour et identifiés
Le palais du bas n’était pas destiné à être le living principal du roi Hérode. C’était une pièce réservée à la lecture, au repos, à la relaxation d’où on pouvait apercevoir jusqu’à l’oasis d’Ein Gadi avec ses animaux. Il y avait même un autre étage à la salle du bas avec eau froide et eau chaude ainsi qu’un système de chauffage de l’air.
Oui, DHH, la première campagne de fouille des années 1956-57 n’avait pas dégagé grand chose en vérité. Ce sont surtout ls deux campagnes de fouilles de Yigael Yadin au début des années 60 qui a permis d’y voir plus clair dans la configuration générale du lieu et dans la désignation appropriée de chaque bâtiment. Par exemple, on croyait avant 1963 que la salle la plus basse du palais abritait un ancien dépôt, alors que c’était la salle du palais la plus somptueusement décoré et la mieux aménagée pour les plaisirs du roi.
Mais comme à Pompéi se pose le problème de la conservation des peintures murales qui ont été préservées durant 2000 ans uniquement parce que les débris les recouvraient et ainsi les protégeaient. Mais aujourd’hui elles sont à l’air libre, donc beaucoup plus soumises à la dégradation.
L’un des trois Arabes agresseurs de Berlin s’est finalment rendu à la police avec son avocate.
Celui qui portait une kippa était en fait un Arabe israélien qui voulait prouver à son ami juif allemand qu’on pouvait se promener dans la rue avec une kippa sans problème. Il a assené la pruve du contraire. L’autre est un réfugié syrin de 19 ans qui, en le frappant avec sa ceinture, a crié « Yehoudi » et « trouducul » en arabe… En fait il injuriait un Arab…! Cette lamentable histoir met en évidence la puissance destructrice des préjugés.
Franchement ces copains là qui n’ont rien d’autre à fiche et qui jouent à l’arroseur arrosé.
Bravo à celui des deux qui trouve moyen de ne pas se faire frapper.
>DHH mais vous y étiez avant nous ! Alors il n’y avait aucune construction là haut ?
Avez-vous vu l’immense citerne creusée partie sud avec canalisations pour récolter les eaux pluviales ?
Je vais y retourner pour ma part : j’ai loupé la salle de bains du palais d’Hérode. J’ai passé l’après-midi déconfite.
>DHH
à quelles tâches agricoles avez-vous participé dans le kibboutz de Nirim ?
Le kibboutz d’Ein Gadi c’est un jardin verdoyant : et tant pis pour la redite, ce sont les kibboutzims qui ont inventé le goutte à goutte.
D
moi aussi j’ai eu une grand tante Germaine et un chat le matin qui abuse.
si vous la relisez cette correspondance c’est que vous y trouvez des choses passionnantes ?
Pour aller visiter à nouveau Masada, il faut y aller avec en main le livre de Ygael Yadin, qui explique tout et qui est très bien illustré avec des photos d l’époque (noir et blanc) et de plus récentes en couleur. On peut l’acheter toujours je pense à la librairie du site en bas. On peut monter par la cabine… En fait il y avait trois squelettes dans la salle de bain tout en bas, le troisième était celui d’un petit enfant. Le plâtre était encore taché du sang des victimes qui se sont donnés la mort à cet endroit, on sait depuis que le guerrier n’avait que vingt ans. C’est probablement celui qui a mis le feu au palais après le suicide de tous ses compagnons et compagnes et qui s’est tué en dernier. On a retrouvé aussi beaucoup de shekel de l’époque, frappés deux ou trois ans seulement avant, et une page de l’Ecclésiaste qui constitue le plus ancien manuscrit de ce livre, datant du 1er siècle.
…
…et, qui en veut, en demande, d’imaginations et souffrances, ( atroces ),…
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…sans Flavius Joseph, de mes burnes,…
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…des candidatures, pour rire en forces, pour les » celtes » , lâches,…sur les prêtres de Delphes « ,…
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…la destruction de Delphes,…allez y, çà nous changeras,…les faces en faces, des trous,…
…je sais, rien, manque la Flavius Joseph, de mes entre-côtes d’Adam & Eve – qulette,…
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…et, qui joue, les prêtres de la prêtresse,…désabusée,…
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…Yourcenar d’Hadrien, pourvu, que çà ce vent bien,…un Hitler, de remplacement,…
…Ollé,!…les hittites – celtes, en cœurs,…
…bouffonnes, sur bouffonnes,…
…les écrivains des cultures des haines et mépris, post-Europe, des profits à lobbyings,…mascarades, de tout poils,…
…et,…
…encore et encore,…cracher, vos venins, des outre-tombes,…j’adore,…fautes de mieux,…etc,…
…il nous manque, Umberto Eco, et son nom de la rose,…Go,!…
…lanceurs d’alertes et littéraires,…aux pôles en sky,…etc,…
…le plein, s.v.p.,,,etc,…of course,Sir,…
…
A Masada comme à Alésia, Uxellodunum, Gergovie et bien d’autres lieux en Europe, le dernier carré des Barbares irréductibles à la romanisation s’imagine échapper à la liquidation finale que leur préparent les légions romaines. Illusion rapidement dissipée, heureusement pour l’avenir de la civilisation. J’imagine, dans quelques décennies, une scène analogue se déroulant sur les hauteurs de Jérusalem, où un quarteron de religieux fanatiques israéliens croiront pouvoir tenir en échec les armées de la coalition internationale achevant la libération de la Palestine. Avec cet avantage sur Masada que des touristes venus du monde entier viendront filmer les moments décisifs. Ce sera l’apogée du selfie ! Décidément ce japonais inventeur de la fin de l’Histoire avait tout faux !
les armées de la coalition internationale achevant la libération de la Palestine.
Gageons que n’en feront partie ni la France post-macronique, ni les USA trumpisés, ni les British brexcités. La roue aura tourné. Fin de l’Occident.
Gageons que n’en feront partie ni la France post-macronique
A moins que les valeureux soldats d’une France radicalement et définitivement islamisée ne reçoivent l’honneur de mener l’assaut final. Voilà, à coup sûr, un événement qui ne serait pas un détail de l’histoire de la Troisième Guerre Mondiale !
@Gageons que
les israéliens eux-mêmes seront en première ligne. vision apocalyptique.merci « Cher(i) Bibi » et consorts de circonstance
plusieurs Immortels ont annoncé vouloir quitter l’Académie mais, étant nommés à vie, ils ne pouvaient que s’abstenir de remplir leurs missions. Un problème se posait alors puisque 12 membres sont nécessaires pour désigner le récipiendaire du prix Nobel, et qu’il n’en restait plus que 11 actifs après la récente vague de départs.
https://www.courrierinternational.com/article/nobel-de-litterature-scandale-lacademie-suedoise-le-roi-sen-mele
Mon petit chéri, on a la preuve que le palais d’Hérode fut construit de la main de maçons et d’architectes juifs, ce qui implique qu’il y avait à l’époque à Jérusalem des écoles d’architecture juives et des professeurs juifs pour y enseigner. Quand le roi Josias fit sa révolution culturelle au 6ème siècle d’où émergèrent des écoles pour apprendre à lire et à écrire l’hébreu pour la masse, les Romains en étaient encore à la charrue ! Les barbares en l’occurrence, ce furent les Romains.
Barbares si vous le.dites mais vainqueurs de la bataille assurant la prise de Masada.
Quatre ou cind femmes se.sont cachées avec qq enfants ds l’immense citerne je crois pour échapper au suicide. Vous l’avez ça dans votre bouquin ?
Les camps romains sont impressionnants mais aussi le paysage désertique à perte de vue.
Il y a eu un fort tremblement de terre durant le règne d’Hérode.
Hérode meurt en -4. Jésus naît sous Hérode. Cherchez l’erreur…
Malheureusement ce sont souvent les barbares qui vainquent les gens plus civilisés.
Non, il n’y a pas eu de survivants à Masada. C’est une fausse rumeurs pour déconsidérer les Juifs. C’est de la propagande antisémite. Ils se sont tous suicidés, aucun survivant.
» « Le ministère des Affaires étrangères et des Expatriés a officiellement rendu à la République française, par le biais de l’ambassade de Roumanie à Damas, qui parraine les intérêts français en Syrie, la décoration de grand-croix de la Légion d’honneur accordée au président Assad par l’ancien président français Jacques Chirac », indique la présidence dans un communiqué. »
Près de Champagne, il y a beaucoup de Champagne en France, une belle église romane isolée du village, flanquée d’un petit cimetiere, qui émerge sur les rives d’un champ de colza.
Devant l’eglise, passe un petit chemin de terre. Indiqué sans issue.
Qui aurait pu dire que cet endroit était plein d’avenir …
http://www.sudouest.fr/2010/06/18/les-vacances-du-petit-charle-s-de-gaulle-120041-4620.php
Seconde raison pour y retourner.
C’est une information faite par les israéliens et loib d’ une propagande antisémite une grande preuve de l’ intelligence féminine.
Se suicider individuellement c’ est faire preuve d’ un désespoir insondable, mais collectivement c’ est généralement le fait d’ une secte, temple du soleil, etc.
Échapper à cela témoigne d’ une attitude hors norme.
merci lvdlb pour la Ligerie. Belle découverte.
Savez- vous si la famille de Vilmorin est en lien avec Louise ?
Flannery O’Connor :
Giorgio Bassani :
https://blogfigures.blogspot.fr/2011/02/giorgio-bassani-le-leggi-razziali.html
Bel exercice du Mondedeslivres de propagande antimaurrassienne. Antoine Compagnon s’y colle, probablement, après avoir Faÿ.
@7h39, non je ne sais pas. Ce n’est pas ce hasard qui m’ à intéressée.
Aux lecteurs du roman « Patria », une fin fin d’histoire pleine d’espoir
https://www.naiz.eus/eu/hemeroteca/gara/editions/2018-04-20/hemeroteca_articles/eta-reconoce-el-dano-causado-el-sufrimiento-y-muestra-su-respeto
Phil, j’ai surtout retenu qu’il déplorait l’agencement et la conception de ce receuil de textes incomplets ainsi que le peu de clarté des notes de la nouvelle parution dans la collection » Bouquin » .
Si je me souviens bien, les suicidés de Masada appartenaient à une secte juive particulièrement fanatique et rétrograde. Il ne leur manquait guère que la ceinture d’explosifs pour être les précurseurs de Daech. Dans cette affaire, les légionnaires romains étaient bel et bien les missionnaires de la civilisation.
Jean
je ne le sais pas ce que vous dites.
Ce que je sais c’est que la prise de la forteresse a donné lieu à une bataille ardue. Chaque camp a vu la victoire à sa porte.
Et au moment fatidique, alors que le camp juif gagnait, un coup de vent a fait basculer la victoire vers.les romains.
Mais les quatre femmes qui sauvent les enfants en se cachant, Jean, j’en suis.
lvdlb pas grave, beau lieu quoiqu’il en soit.
widergänger
j’ai lu tout cela sur place sur les panneaux explicatifs.
J’y ai passé la matinée entière, du lever du soleil sur la mer morte à midi.
Les livres c’est avant et après, jamais pendant. Pendant la découverte prime sur la lecture.
Jean
me demande si vous n’exagérez pas et si fanatique et réteograde ne signifie pas religieux tout simplement.
rétrograde
c’est tjrs mieux que le chemsex.
Mais les quatre femmes qui sauvent les enfants en se cachant, Jean, j’en suis. (Rose)
Alors, moi, je n’en suis pas du tout. Je me vois bien en légionnaire de la première vague, déboulant sur le plateau, pilum brandi, dans les cris de victoire. Je tombe sur une grognasse qui, elle brandit son moutard, hurlant sa haine. Je lui arrache le chiard, puis, le tenant par un pied, je le fais tournoyer au-dessus de ma tête et le propulse dans le vide. La mémère hurle de façon déplaisante : je lui enfonce mon pilum dans les tripes, puis, d’un pied négligent, je la pousse au ravin. Le lendemain, je suis décoré de la Légion d’honneur Bachar-al-Assad.
J’ai l’impression que, dans cette affaire, les services du tourisme israélien ont fortement arrangé les choses pour donner le beau rôle aux occupants juifs de la citadelle. Sans prendre garde que certains détails donnent le beau rôle aux Romains. Ce coup de vent qui fait pencher le sort des armes en leur faveur, par exemple : on imagine aisément que Yahvé, de guerre lasse, a pris leur parti . « Décidément, ces gens qui se réclament de moi sont trop nuls. Allez, au ravin (à défaut du rabbin) ! »
Ce qui a eu lieu à Massada est l’acte de désespoir de résistants qui ne veulent pas tomber vivants aux mains de l’ennemi . Mais la procédure de meurtres en cascade qui a eté adoptée, plutôt qu’un suicide collectif, visait à epargner a tous sauf au dernier le geste sacrilège que représente le suicide .
L’histoire ne parle pas de survivants de la tuerie de Masada ..
En revanche on connaît bien l’histoire des survivants d’un épisode de même nature un peu antérieur, intervenu au siege de la ville de Japotapa ;
L’un des deux survivant était Flavius josephe ,restécomme par hasard en vertu d’un tirage au sort initial , le dernier dans les préposés au meurtre. Il a alors passé un deal avec celui qui restait à tuer, et ils se mis d’accord tous deux pour se rendre aux Romains
A partir de ce moment Flavius Josephe installé aux yeux des juifs dans son statut de traître, s’est intégré au monde romain ,puis au bout de quelques temps est parti vivre le reste de sa vie à Rome , où on perd sa trace ;
Je tombe sur une grognasse qui, elle brandit son moutard, hurlant sa haine. Je lui arrache le chiard, puis, le tenant par un pied, je le fais tournoyer au-dessus de ma tête et le propulse dans le vide. (ego gladiator)
Sur un oppidum perché des environs de Marseille (je ne sais plus lequel), les archéologues ont retrouvé le squelette d’un barbare celte, le pilum romain encore fiché dans les côtes. Un Masada local, en somme.
La prise de Masada s’inscrit dans un processus de romanisation qui intéresse tout le bassin méditerranéen.Il n’y a plus guère que quelques Juifs excessivement nostalgiques pour s’émouvoir du classique massacre final.
« C’est une fausse rumeurs pour déconsidérer les Juifs. C’est de la propagande antisémite. Ils se sont tous suicidés, aucun survivant. »
Ah oui? Et sur quels documents indiscutables te bases-tu, mon cher WG?
Anyway, je n’ai aucune admiration particulière pour ces fanatiques et c’est plutôt à l’honneur des juifs qu’il s’en fût trouvé quelques uns pour refuser la mort. Les romains ont fait leur boulot comme il l’aurait fait dans n’importe quelle partie de leur empire en révolte. Quant on avait la chance de naître dans l’aire politique et civilisationnelle la plus avancée de son époque, de bénéficier de la pax romana et de pouvoir être protégé par le statut de citoyen romain (comme le juif Paul de Tarse par exemple), on fait les petites concessions nécessaires pour avoir la paix. C’est ce qu’avaient compris la plupart des juifs d’ailleurs.
Je n’ai pas plus d’admiration pour les premiers chrétiens qui préféraient se faire bouffer par les lions ou rôtir sur des sièges en métal portés au rouge plutôt que d’accomplir les petites singeries du culte de l’empereur pour avoir la paix.
Comme si le Dieu n’était pas assez intelligent pour comprendre que le culte de l’empereur n’était qu’une façade destinée à conserver le bien le plus précieux de tous: la paix civile.
Le monothéisme rend fou, ça se confirme.
Jean
alors vous êtes les onze mille verges de Guillaume Apollinaire, vous, dans le rôle titre.
Autant le savoir.
Le récit de Flavius Josèphe est loin d’abonder en détails favorables aux Sicaires, la secte juive occupant le site.
DHH
je crous qu’il a changé de nom dans cet épiside que vous relatez.
Flavius Josèphe
Toute cette histoire de Masada, telle qu’elle est aujourd’hui présentée par nombre d’Israéliens et de Juifs, ressemble fort à une reconstitution d’inspîration nationaliste à la tonalité fortement romanesque ; la vérité historique est le moindre souci de ces thuriféraires. S’il n’y avait pas eu Flavius Josèphe, on ne saurait à peu près rien de l’histoire de Masada et de ses occupants.
super intéressant les sicaires Jean. Zélotes ou pas, z’hesite.
Vous les appelez résistants DHH, je les appelle plutôt des fanatiques sanguinaires (le nom de « sicaire » vient du poignard avec lequel ils égorgeaient leurs victimes) qui ont tué beaucoup de leurs coreligionnaires jugés trop tièdes. Ils font forcément penser aux « fous de Dieu » musulmans d’aujourd’hui.
Entièrement d’accord avec Closer.
Il est significatif que la naissance du Christianisme soit contemporaine de l’échec de la révolte juive de 70. Le « Rendez à César… » du Christ est le constat de cet échec. La prédication chrétienne relance le débat dans une perspective autrement porteuse d’avenir. Dans leur débat avec les Palestiniens, les Israéliens feraient bien de s’en souvenir, évitant ainsi que Masada soit leur avenir.
@Rose
pour répondre à votre question :je cueillais des prunes de 5 heures a 13 heures.
on venait nous réveiller avec ces mots haverim serfatim avoda (camarade français au travail)
le pays avait huit ans ce kibboutz relevait de la structure collective originelle (enfants vivant dans la maison d’enfants et ne passant avec les parents que les heures entre la fin du travail et le dîner)restauration collective pour tous les repas; et traitement de la totalité du linge des habitants par la blanchisserie commune dans laquelle certains jours où je n’avais pas eté affectée aux prunes, j’avais pour tâche de repasser les chemises des hommes du kibboutz .
c’etait un univers particulier. Des gens que nous avons rencontré au cours de ce voyage très peu étaient nés sur ce sol et tous avaient derrière eux une histoire pleine de bosses et d’espérances
de quoi ? Une nouvelle écrivaine qui aurait réussi son premier roman, après avoir commis une thèse de littérature !… C’a pas d’bon sens, criss de tabernak !
La révolution à la rdl, ou quoi ? Un rétropédalage pour rattraper le coup du billet précédent ?
Bonjour Passou, j’ai raté votre anniversaire que je vous souhaite bien bon, vraiment.
Je m’étais un peu éloigné pour me purger un brin, mais je pense toujours à votre conscience professionnelle, même si elle me traumatise, alors j’y reviens, histoire de voir si les internautes sont toujours fidèles aux postes d’avant garde.
Bonjour à toussent et aux taches de soleil sur la pelouse resplendissante. L’eau est délicieuse sur le petit bassin de la plage de Marennes. Je dis ça et je dis rien.
Tu fais une dégustation d’huîtres?
Moi j’en suis au pinot(simple flic) des Charentes.lol
@closer
parler de « résistants » ,n’implique aucun jugement de valeur a priori sur l’idéologie au nom de laquelle on résiste.
Soutenir un siège quel que soit le contexte c’est de la résistance
Le sens français de Resistance ,connoté du contexte de la deuxième guerre mondiale et de l’occupation ,sous-tendu par l’idée d’un combat mené au péril de sa vie ,de manière désintéressée au nom de valeurs nobles bafouées par l’ennemi, n’est qu’un des sens de ce mot
@ROSE 10h 46
effectivement
Il s’appelait Mattathias et, devenu citoyen romain, il a eu droit aux tria nomina
Caïus(? je n’en suis pas sure) Flavius (le rattachant à la gens des flaviens) et Josèphe (surnom choisi par lui)
Puisqu’on en parle, il se trouve que le Figaro Magazine d’aujourd’hui consacre un long reportage bien illustré aux kibboutz d’hier à aujourd’hui…Très intéressant. Si vous en avez l’occasion, DHH, dites-nous ce que vous en pensez.
oui, le pineau des Charentes, apprécié du flic Pinot. Pour les huîtres, l’préférait un ‘tit blanc sec de Talmont, comme la Marie Mancini à Brouage, pleurant son Louis, dans son injuste exil.
Sinon, sous les pavés d’Paname, où en est la convergence des luttes ? La macrognie va-t-elle être bintôt balayée ?
In 1945, the Jewish Agency, the pre-state Israeli government headed by David Ben-Gurion, created a vast clandestine arms-purchasing-and-smuggling network throughout the United States. The operation was placed under the aegis of the Haganah, the underground forerunner of the Israel Defense Forces, and involved hundreds of Americans from every walk of life. They included millionaires, rabbinical students, scrap-metal merchants, ex-GIs, college students, longshoremen, industrialists, chemists, engineers, Protestants and Catholics, as well as Jews. One group, who remained anonymous and rarely talked about, were men who were tough, streetwise, unafraid, and had access to ready cash: Jewish gangsters.
La suite sur http://www.tabletmag.com/jewish-arts-and-culture/260133/gangsters-for-zion
La convergence des luttes n’en est nulle part les 3 J! Macron a diaboliquement manœuvré en provoquant des colères ponctuelles qui n’avaient aucune chance de se combiner et de devenir dangereuses, vu l’état de l’opinion quelques mois seulement après la présidentielles. Elles font oublier les vrais dossiers: fiscalité, pouvoir d’achat, immigration, sécurité…
Dans le dossier SNCF, la ministre ne fait même plus semblant de négocier comme l’avait fait Pénicaud sur la loi travail.
Il paraît que Bruno Frappat dans La Croix a consacré une page entière à fustiger Plenel et Bourdin pour leur agressivité et leur manque de professionnalisme! Il oublie simplement qu’ils ont été choisis par l’Elysée pour cela même et qu’ils ont parfaitement joué leur rôle, servant la soupe à Macron en paraissant l’agresser! Frappat n’est pourtant pas n’importe qui, il a une énorme expérience…où il joue au kon, où il l’est devenu avec les années…
A force de jouer avec le feu, le macrounet se prendra peut-être un jour un retour de flamme en pleine poire. Mais pour l’instant la tactique fonctionne parfaitement.
Dans les dossiers que Macron veut faire oublier par une agitation médiatique superficielle, il y en a deux d’une importance capitale: la réforme constitutionnelle, qui vise à réduire les pouvoirs du Parlement et à permettre à l’Elysée de gouverner encore plus « efficacement »(lire « avec le moins de contrôle possible »)…et la Justice:
« Mais l’ambition affichée par le gouvernement se heurte à de vives oppositions tant de la part des magistrats, que des greffiers et des avocats. Ils y voient une régression de l’accès à la justice, une logique gestionnaire, un risque de privatisation et une atteinte aux libertés en matière de procédure pénale. Marie-Aimée Peyron, bâtonnière de Paris, dénonce même un texte « tout droit sorti de la place Beauvau ».
Le Monde
Closer, si vous ne l’avez pas regardé, voyez, une réforme tombe à point:
https://www.programme-tv.net/programme/culture-infos/9455067-sois-juge-et-tais-toi/
Natalie Portman, née à Jérusalem, entre en résistance :
« Natalie Portman est en désaccord avec la politique du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. Et, pour montrer son opposition, l’actrice oscarisée a décidé de boycotter la cérémonie dite des « Nobel juif », selon un communiqué de la Genesis Prize Foundation publié jeudi. L’actrice, née à Jérusalem, estime que ‘les récents événements en Israël ont été particulièrement pénibles’. »
Flavius Josèphe
Rose je ne sais pourquoi mais à lire cet illustre nom je vois Fabius, à cause de la calvitie il eut pu faire un excellent modèle pour un buste romain!
D
moi aussi j’ai eu une grand tante Germaine
D , j’ai pensé à vous en alerter dès hier et j’ai procrastiné cependant après inventaire exhaustif de mes tantes je puis vous annoncer qu’aucune de ma famille ne porte ce prénom, Gisèle, Olga, Jacqueline, Micheline, Paulette.
La chasteté est dure à tenir, quand il n’y a pas de motivation religieuse ou misanthropique. Illustration :
merci closer pour votre analyse, j’avoue être totaly deconnected a week ago, – Donc d’après Frappat, totalement gâteux, on se tromperait du tout au tout sur bourdin-plenel stipendiés par l’Elysée pour faire semblant de rentrer dans le lard à pernault 2 jours auparavant. Lecture compliquée pour le vacancier moyen des plages sans pavés. Sinon, un sans faute pour señor collomb qui dicterait les textes de ses réformes de la procédure pénale à señora belloubet, d’après les comploteuses du SM ?… Et là, vous seriez plutôt OK avec cette lecture.
Closer : la province arrive pas à lire ma macrognie au prisme d’une telle complexité. Bon, alors autant se fier à l’opinion de personne, sinon à celle de la sagesse popu qui sévit pas à la rdl. Qu’en pense Josèphe Kabilus Fafab ?
Peut-être que Germaine était un nom répandu à l’époque. Moi, j’ai eu deux tantes Germaine, dans deux directions différentes. Elles étaient déjà très vieilles à ce moment-là. Bizarrement, c’est un truc dont on se rappelle.
Delaporte, c’est aussi une histoire de partenaire, on peut aimer les hommes et en garder piètres souvenirs, la misanthropie et la quête mystique n’y sont pour rien.
Il est à peu près impossible de séparer la douleur de la mémoire. Pas plus la douleur que le bonheur d’ailleurs. Mais David Grossman fait un rêve, à la manière de Martin Luther King, dans son beau discours prononcé il y a quelques jours à la cérémonie du Souvenir, au Forum des familles endeuillées israéliennes et palestiniennes. Celui de deux états libres, vivants côte à côte sur le même territoire. Et personne pour l’entendre, ici ou ailleurs ?
vivant…
« Et personne pour l’entendre, ici ou ailleurs ? »
Non seulement, il est entendu et écouté, mais la plupart des êtres humains honnêtes et libres pensent comme lui, y compris en Israël. Il n’y a que les hommes politiques qui sont sourds à ce message. C’est ce qu’entre autres Natalie Portman a voulu dire par son boycott.
« Delaporte, c’est aussi une histoire de partenaire, on peut aimer les hommes et en garder piètres souvenirs, la misanthropie et la quête mystique n’y sont pour rien. »
Merci de nous raconter votre vie, bérénice…
Que ne faut-il pas faire pour faire parler d’un livre ?
https://fr.yahoo.com/news/yves-saint-laurent-un-lourd-101405728.html
Ici, où le point Godwin est régulièrement atteint, aucune réaction de la part de WGG, Bloom ou DHH, entre autres, Delaporte de la synagogue !
tout le monde est en vacances, alors tu penses bien que les réconciliations israélo-palestiniennes ou les conditions de la naissance d’yves sl, causes de ses difficultés héérosexuelles ultérieures, ne sont point les urgences de l’heure, et puis…, on peut pas avoir des opinions sur tout. Heureusement que vous restez là pour veiller au grain avec Delaporte, jazzman, je vous en remercie au nom de gwg and co.
…
…à jeter, un coup d’œil,…
…
…avec ou sans nombrilisme,…
…
…c’est, pas, pour dire,…
…
…bon, çà fait, un peu, chocolat,…
…
…avis aux amateurs, limités,…etc,…
…
…à la fritte d’or, et à l’omelette au carré,…etc,…
…
…se tartiner, aux fromages,…Go,!…
…
Puisque le débat est de savoir si on a eu une tante Germaine ou pas, voici la liste de mes tantes, directes et par alliance :
Du côté paternel :
Maria
Iraïd dite Henriette,
Joséphine dite Fifine,
Du côté maternel :
Victorine,
Pauline,
Francine,
Victoire.
Par alliance :
Huguette.
Tout le monde est parti en vacances à Masada, malgré les grèves, JJJ ?
Delaporte, c’est un condensé sûrement injuste et vraisemblablement lié à une époque où les moeurs étaient différentes, mon expérience mériterait l’actualisation, le programme a changé . L’amour est une conversation et dans ce cadre je ne suis pas non plus très douée pour les langue étrangères. retenez une boutade.
Entre Nathalie Portman, David Grossman et Zeev Sternhell, y a du beau monde qui entre en résistance en Israël. Apparemment, ce n’est pas de la résistance façon sicaires de Masada. Qu’en pense Widergänger ?
. Celui de deux états libres, vivants côte à côte sur le même territoire.
quand le rêve rejoindrait l’idéal… j’entendai entre midi et deux sur Fr Culture Andre Comte Sponville s’exprimer et affirmer que l’idéal n’a pas vocation à exister: l’idéal n’existe pas.
…
…à la renaissance, et indemne, s’être dégager, des contraintes, sans traces, du manque de pressions abusif,…etc;…Go,!…
…à nos courses,…
Pas de tante Germaine, mais plusieurs cousines germaines : Marie-Jeanne, Magda, Josiane, Christine, Colette, Josiane (bis) et Lydia.
Pour les oncles.
Du côté paternel :
Annibal.
Du côté maternel :
Eugène,
Raymond,
Eloi,
Félix.
Par alliance :
Jacques (mari de Francine),
Victor (mari de Victoire).
Les cousins germains : Marius dit Yuyu, Jean dit Jeannot, Louis dit Zizi, Guy, Serge, Bernard, Thierry, Richard.
Du côté paternel, tout le monde pratiquement avait un surnom. Aucun du côté maternel.
…
…des livres, dérisions – diversions,pour se faire, partager le » magot « , des francs-unis , d’une culture, plus, misérable, tu peut,…
…
…rien, à cirer,!…etc,…
…
Je ne sais pas s’il en est de même pour vous, mais dans ma famille, la génération de mes parents (début du XXe siècle) est la dernière à avoir donné à leurs enfants des prénoms issus du patrimoine familial. Nous avons tous au moins trois prénoms de baptême : ceux de nos grands-parents, parrains, marraines… Je constate que mes frère et soeur, neveux et nièces n’ont pas perpétué cette tradition, qui, du fait, s’est perdue !
Il s’appelait Yossef Ben Matthias (Joseph fils de Matthias). Il était né à Jérusalem en 37, issu d’une bonne famille sacerdotale juive. Il se rendit d’abord à Rome en 63, à l’âge donc de 26 ans, dans le cadre d’une mission diplomatique visant à obtenir la libération de prêtres juifs enfermés par les Romains. Il fut alors reçu par Poppée, l’épouse de Néron, et obtint gain de cause.
Il n’avait pas trente ans lorsqu’éclata la première révolte, en 66, trois ans plus tard. Il prit la tête de la révolte avec quelques autres. Il était chargé d’organiser la résistance contre l’occupation romaine en Galilée, c’est-à-dire tout au nord d’Israël. Mais il fut contesté par son propre camp et vite débordé par la réaction romaine dirigée par le général Vespasien, futur empereur. À l’été 67, il ne put empêcher la prise de la place forte de Jotapata (place forte située un peu au nord-ouest du lac de Tibériade), comme le rappelle DHH.
Réfugié dans une grotte, il finit par se livrer aux Romains. Conduit devant le général Vespasien, il lui aurait prédit l’empire, comme le rapporte Suétone. C’est ainsi que Vespasien en fit un transfuge, comme on dirait aujourd’hui, un prisonnier d’honneur. Yossef se mit au service de son protecteur, qui, par la suite, devint empereur qui lui accorda la citoyenneté romaine. Il prit le nom de son fils pour s’appeler Titus Flavius Josephus, connu comme Flavius Josèphe.
Les causes de la révolte de 66 sont multiples. Flavius Josèphe les analyse en détails, c’est une de ses obsessions. Elles mettent l’accent autant sur l’attitude humiliante des Romains envers la population juive et le pillage des biens juifs que sur ce que Flavius Josèphe appelle la « quatrième philosophie » qui regroupe deux courants juifs de l’époque à ne pas confondre, les Sicaires, dont la naissance remonte à l’an 6, donc bien antérieure à cette révolte de 66, et les Zélotes, courant religieux très proche des pharisiens du Temple, qui naît en 66 : ce courant nouveau regroupe des jeunes prêtres (le squelette retrouvé à Masada était clui d’un jeune homme de 20 ans) qui refusent, contre l’avis d leurs aînés et la tradition, les sacrifices au Temple offerts par une puissance étrangère.
La révolte de 135 est des Zélotes, non des Sicaires, comme le rapporte faussement encore l’historien de Rome, cité universelle, chez Belin, qui reproduit le discours habituel sur la question (fanatisme religieux, comme on le lit ici en abondance, etc.), et en plus en y allant de son refrain habituel contre Israël en assimilant l’un à l’autre sans nuance, comme tous les fanatiques propalestiniens qui se rencontrent en masse dans le milieu universitaire, comme ici avec Jean, Closer & Cie.
Nihil noui sub sole.
« La révolte de 135 est des Zélotes, non des Sicaires, comme le rapporte faussement encore l’historien de Rome, cité universelle, chez Belin, qui reproduit le discours habituel sur la question (fanatisme religieux, comme on le lit ici en abondance, etc.), et en plus en y allant de son refrain habituel contre Israël »
WG sait tout sur tout! Avec une incroyable arrogance, il tranche des questions historiques que, de toute évidence, personne ne peut trancher tellement les sources sont rares et difficiles à interpréter. Ainsi, sur les sicaires, je trouve ceci, qui n’a pas l’air d’être le fait d’un antisémite enragé:
« Nachman Ben-Yehuda (Hebrew: נחמן בן יהודה) is a professor and former dean of the department of sociology and anthropology at the Hebrew University in Jerusalem, Israel.
One of his notable subjects of research is the fall of the fort of Masada, the last refuge of a Jewish group, the Sicarii, to the Romans in 73 CE. The Sicarii committed mass suicide rather than surrender to slavery…
He views the story of Masada as a modern legend. According to his book Sacrificing Truth, the rendition of Josephus was embellished before and after the establishment of the State of Israel. Based on transcripts of the 1963-65 archaeological dig, he claims that the team, led by Yigael Yadin, a former chief of staff of the Israel Defense Forces, fraudulently misrepresented findings and artifacts to fit within a pre-scripted narrative.
Ben-Yehuda compared the story as reported in the sole historical source, Flavius Josephus, to the myth that developed during the Zionist movement from the 1940s to the 1960s. He examined how archaeologists, notably Yigael Yadin, interpreted their findings to conform to the myth.
According to Ben-Yehuda, Josephus describes the Sicarii unflatteringly. They assassinated their Jewish opponents, and would not help the Jewish Zealots who were besieged in Jerusalem. They raided nearby villages, including Ein Gedi, where they murdered 700 Jewish women and children. They offered no resistance to the Romans, and their suicide was cowardly, unheroic and unwise. »
Je ne dis pas que ce Nachman Ben-Yehuda a 100% raison, mais admet au moins, WG, que les choses ne sont peut-être pas aussi claires que tu le penses.
Ce n’est pas bien grave tout ça, Closer. Ne vous inquiétez pas.
Je vous aime bien, Closer.
D’autant plus que relativement à la profondeur du billet, avoir dérivé là-dessus n’est-il pas d’une extraordinaire indécence en fin de compte ?
L’occupation remonte en fait à -63, sous Pompée, qui profita des dissensions entre les Juifs; à l’époque Israël était dirigé par les rois hasmonéens et la judéité était transmise par le père comme la noblesse chez tous les peuples du Proche-Orient et d’Occident. Les Iduméens furent même convertis au Judaïsme suite à leur conquêtes par les rois hasmonéens Jean Hyrcan (-134 à -104) et Alexandre Jannée (-103 à -76). Mais à Jérusalem des conflits éclatèrent entre pharisiens et saducéens, les pharisiens s’opposant au cumul de la fonction sacerdotale et politique des rois hasmonéens, contraire à la tradition juive depuis l’origine où l’Eglise fut toujours séparée de l’Etat, avec Aron d’un côté et Moïse de l’autre. Les pharisiens s’opposaient aussi aux Saducéens pour des raisons religieuses : ils avaient développé une exégétique orale complémentaire de la Tora alors que ls Saducéens ne reconnaissaient qu’une exégétique écrite. À la mort d’Alexandre Jannée, ses deux fils se disputèrent le trône et une partie de la population juive refusait, comme d’ailleurs les Romains depuis qu’ils les avaient chassé de Rome en fondant la République, d’être gouvernée par des rois.
Comme un traité d’alliance existait entre la Judée et Rome du temps des Macchabées, les deux frères allèrent demander de l’aide à Pompée qui était alors en guerre contre Mithridate et gouverneur de Syrie. Pompée en profita pour marcher sur Jérusalem et pour soumettre la Judée. Il s’agissait bien d’une occupation violente et illégale qui bafouait les termes du traité qui avait été renouvelé pendant un bon demi siècle plusieurs fois jusqu’en -67. Les Romains se sont comportés avec la Judée comme Hitler avec l’Autriche et l’Anschluss.
Sicaires et Zélotes sont très souvent confondus. Mais Flavius Josèphe, lui, ne les confond pas. Et le livre de Mireiile Hadas-Lebel, sur Rome, la Judée et les Juifs non plus. Il y a des historiens scrupuleux et d’autres qui le sont beaucoup moins,
Delaporte, c’est aussi une histoire de partenaire, on peut aimer les hommes et en garder piètres souvenirs, la misanthropie et la quête mystique n’y sont pour rien.
Ben oui.
Piteux c’ est pire que piètres, non ?
Et zaussi, fiers zélotes on peut avoir peu de goût pour la foirade ( et pour la vulgarité d’Élie Semoun).
avoir dérivé là-dessus n’est-il pas d’une extraordinaire indécence en fin de compte ?D.
Ouah, on repart de ce blog et de ses commentaires comme on y est venu, indigestes!
Ce soir je vais manger un croque de la mer. Il s’agit de larges tranches de pain de mie frites dans de l’huile de foie de morue sur lesquelles on dépose du hareng fumé préalablement enduit de mayonnaise. Le tout est ensuite recouvert d’un mélange de maroilles et d’oeufs de lump passé au mixer, on gratine le tout 15 minutes e
D. dit: 20 avril 2018 à 17 h 23 min
On dirait l’ illustration culinaire d’ un commentaire du Wédégénère! 😉
et on sert déposé sur un lit de lardons avec une sauce ravigotte ou bien une rouille ou tout simplement de la crème fraîche.
un croque de la mère. D.
C’ est du Wégégèse tout craché! 🙂
Horrible.
Je vais manger une salade verte pour compenser avec un oeuf mollet et quatre pois chiches.
pas de mayo.
un fin filet d’huile d’olive.
du sel de Guérande.
du poivre blanc concassé avec du poivre vert.
du persil et de la ciboulette hachée.
Pour tous ceux qui s’interessent au monde juif des premiers siecles avant et après JC ,voici des ouvrages très documentés solides et stimulants :la biographie de Flavius Josèphe par Mireille Hadas_Lebel ainsi que des parties de sa thèse publiée sous le titre » Jérusalem contre Rome » au CERF, et également, le texte de Flavius Josèphe évidemment, mais surtout la très copieuse préface que lui a consacrée Pierre Vidal Naquet qui en a fait l’édition
Té, je pensais à vous Rose.
28 degrés et je me suis occupé de mes plantes jusqu’à maintenant ( et de lire toute cette mélasse, c’ est déprimant ici, il faut le dire franchement ). Ce soir à la fraîche je vais mettre les 74 soucoupes de toutes les tailles. Il faut garder l’ eau sinon tout va sécher très rapidement. Je la récupère dans une citerne et l’ eau de pluie c’ est quand même bien autre chose que l’ eau de la ville ( ou du robinet, je vous laisse le choix du qualificatif). Première fleur d’ un des rhododendrons, d’ un rouge magnifique!
Et je ne vous parle pas de la glycine qui pousse à un de ces vitesses!
A plus.
Le suicide des Zélotes date de 135, pas de 73, qui concerne sans doute les Sicaires.
De toute façon, la révolte des Juifs étaient normale face à une occupation illégale au regard du droit romain lui-même. Les Romains s’étaient emparés de la Judée par la force et la violence en bafouant les termes du traité d’alliance passé entre Rome et la Judée. Rome était censé protéger la Judée contre ses ennemis, pas la soumettre et en faire des esclaves.
Les historiens comme Patrice Faure, dans Rome, citée universelle, chez Belin, est profondément malhonnête. C’est notre nouveau Carcopino !
Un nouvel ouvrage aux Belles-Lettres; amusant, il reprend les conversations avec Cicéron :
EN TERRASSE AVEC CICÉRON
« Une conversation entendue, un jour à midi, à l’heure de l’apéritif, à la terrasse d’un bar, à Corte, ressemblait comme une petite sœur aux conversations que Cicéron a relatées dans nombre de ses ouvrages, surtout dans les Tusculanes.
Cicéron parle avec les morts et fait parler les morts. De là à l’inviter dans mon village, à Vivario où, comme dans toutes les îles de la Méditerranée, les morts ne nous quittent pas, il n’y avait qu’un pas que nous avons vite franchi.
Et nous avons eu neuf nuits – qui font les neuf chapitres de ce livre – où nous avons parlé de la vieillesse et de la mort, de la souffrance et du bonheur, de la politique et du gouvernement, de la richesse et de la gloire, et, surtout de la patrie et de l’amitié.
Cicéron, comme tous les grands anciens,
“déployait comme une aile
“la ferme volonté de sa vie éternelle.”
Seule l’éternité est vraiment présente à tous les temps. »
Jacques Trémolet de Villers
unE de ces vitesses!
J’ ai du foutre en l’ air trois buis en pot – dont deux qu’ hébergeaient des poteries de Rome qui n’ ont jamais gelé – ce n’ est pas la pyrale mais des vers vert qui vous rougissent les mains lorsque vous attrapez les branches de buis.
C’est en effet d’une clarté aveuglante:
« Les chercheurs sont extrêmement divisés au sujet du mouvement Zélote, de ses rapports avec les autres groupes, du moment où il a été créé , ainsi que du mouvement dont il est issu: soit les Pharisiens, soit les Esséniens.
Bien que Flavius Josèphe n’utilise pas le terme de « zélote » à propos de Judas le Galiléen, la filiation de son groupe avec les Zélotes ne paraît guère faire de doute pour certains critiques. Après avoir utilisé le terme de « IVe philosophie », Josèphe désigne par la suite ce même groupe, de manière contradictoire, par l’appellation « sicaire » et non par celle de « zélotes ». Chez Flavius Josèphe, le terme Sicaire apparaît en 56, à l’époque du procurateur Antonius Felix lorsqu’ils assassinent le grand prêtre Jonathan ben Hanan, alors que le terme Zélote n’apparaît qu’avec la Grand révolte (66).
Selon Simon Claude Mimouni, malgré cette confusion terminologique de Flavius Josèphe, on est certain que l’appellation « sicaire » vient des Romains et que l’appellation « zélotes » vient des Juifs. Certains critiques estiment d’ailleurs que ces deux noms sont les appellations externe et interne du même mouvement. » wikipedia
C’est bien simple, pour WG, les historiens sérieux sont ceux qui vont dans le sens de ses convictions…
Bon on me modère…
Laissons ce blog s’ encalaminer avec le wgg.
A bientôt.
Rose
pouvez vous me certifier qu’entre le sel tout venant qui ne coûte presque rien et le sel de Guérande il y aurait vraiment une différence de saveur? n’y a -t-il pas plutôt l’effet une opération marketing réussie permettant de faire payer dix fois plus cher au consommateur un produit basique
Les photos mises en ligne par Passou sont superbes!
Surtout la première avec ses couleurs vintage.
A +.
Mais mon pauvre chéri, moi, je n’ai aucune conviction à défendre. Je suis (verbe suivre) ce que me disent les historiens sérieux que je lis sur la question, c’est tout. Closer a le don de s’enferrer toujours dans des impasses. Ce n’est pas mon problème.
Il y a eu plusieurs prises de Masada par les Juifs. Les Sicaires ont en effet en 67 ou en 73 décimé les légions romaines qui gardait cette place forte, qui était le palais du roi Hérode, ne l’oublions pas. Il y avait même en fait deux palais, l’un à la proue, l’autre sur le plateau.
Que les deux courants, Sicaires et Zélotes, aient fini par se ressembler entre 67 et 135, cela n’aurait rien d’étonnant. Mais à l’origine, c’étaient deux courants assez différents.
La préface de Vidal-Naquet est en effet indispensable.
ta disparition signera ma possibilité d’être (enfin) avec toi, Viginia.
***
Mrs. Dalloway dit qu’elle irait acheter les fleurs elle-même. Lucy avait de l’ouvrage par dessus la tête. On enlèverait les portes de leurs gonds ; les hommes de Rumpelmayer allaient venir. « Quel matin frais ! pensait Clarissa Dalloway. On dirait qu’on l’a commandé pour des enfants sur une plage »
***
La fiche wikipédia est visiblement mal informée. Je lui préfère ce qu’écrit une historienne digne de foi comme Mireille Hadas-Lebel ! Mais les ploucs comme Closer lui préfèreront toujours les fiche Wiki, c’est naturel. Les cons s’unissent aux cons.
En tout cas, les Esséniens n’ont visiblement aucun rapport avec les résistants à l’occupation romaine. Ce sont simplement des hommes pieux qui ne s’occupent aucunement de la vie politique ; ils ne vivent pas dans le siècle mais en communauté fermée à Qumran.
Mireille Hadas Lebel sur Hérode
https://www.babelio.com/livres/Hadas-Lebel-Jerusalem-contre-Rome/781312
Pour qui s’y intéresse, il y a par ailleurs un excellent livre très savant sur la noblesse de l’empire romain : Christian Badel, La noblesse de l’empire romain, Champ Vallon. Pour comprendre comment s’est constituée la noblesse d’Occident. À compléter par le livre du grand historien allemand sur la noblesse européenne du Moyen-Âge, qui découle de la classe patricienne à Rome. On a hérité de Rome en de nombreux domaines, pas seulement le domaine juridique. Dans le domaine religieux aussi : la transformation en saints de certains chrétiens particulièrement méritant ressemble à s’y méprendre à la divinisation des empereurs romains depuis César.
Faut goûter avant de critiquer, Rose.
Avec de l’oignon jaune cru en rondelles c’est un délice.
La reine Bérénice est d’origine hasmonéenne ; son ancêtre est le roi hasmonéen Mattathias mort en -166, quasiment deux siècles avant son aventure avec Titus.
Il eût été vraiment étrange de voir une reine juive à Rome au côté d’un empereur dont le père avait fait bâtir le Colisée, l’amphithéâtre flavien, avec le trésor volé dans le Temple de Jérusalem : ex manubis, dit une inscription retrouvée dans l’amphithéâtre (manubiæ: l’argent obtenu à partir d’un trésor volé à l’ennemi). Double trahison du traité d’alliance passée entre la Judée et Rome !
@Closer lui préfèreront toujours les fiche Wiki, c’est naturel. Les cons s’unissent aux cons.
A ma connaissance il n’est pas l’auteur de cette fiche. En revanche, les fiches wikid’al.ba sont des modèles du genre ! 🙂 Sera toujours aussi drôle dans sa manière de plouquer ses propres pratiques…, quand on le retrouve bombardé spécialiste des zélotes et sicaires dont il vient de découvrir l’existence avant hier. Au moins, on n’est jamais surpris du procédé.
Toujours rassurant pour les élèves de la rdl.
C’est bien toi le plouf, ma pauvre chérie ! Comment peut-on être aussi infantile à ton âge ?
Vidal-Naquet émet l’hypothèse que Poppée, l’épouse de Néron, était « probablement une convertie, mais juive à l’origine, parce que Josèphe la qualifie en grec que « théosebès » dans ses Antiquités. Ce qui est sûr en revanche, c’est que le mime favori de Néron, Alituros, était juif.
Israel est un feuilleté historique d’une richesse telle qu’on ne peut être atterré par la pauvreté de certaines idées qui y ont cours.
Extrait de mon magazine favori:
« To celebrate Israel’s 70th Independence Day, the Academy of the Hebrew Language asked Israelis to select the seven most influential words in the nation’s history, one for each decade. (…) Here, then, to celebrate Yom Ha’Atzmaut, are the seven definitive Israeli words:
The First Decade (1948-1958): Atzmaut. No surprise, this word, meaning independence, was favored by 57 percent of voters.
The Second Decade (1958-1968): Mitun. Hebrew for “recession,” there’s no better term for a decade in which Israelis, under a strict policy of austerity, were issued coupon books that regulated which groceries they were entitled to buy, giving birth to a robust black market of meat, eggs, and dairy.
The Third Decade (1968-1978): Ma’Hapach. A hard one to translate, the word means “turnaround” or “upheaval,” and refers to the stunning electoral victory of Menachem Begin’s Likud after 29 years of Labor being in power.
The Fourth Decade (1978-1988): Shekel. Up until 1980, Israel’s official currency was the Lira, replaced by the Shekel and then, in 1985, by the New Shekel, the ubiquitous tiny and silvery coin lovingly known as a jook, Hebrew for bug.
The Fifth Decade (1988-1998): Taklitor. You’d think that the decade that unleashed the first Intifadah, the Oslo Accords, and the assassination of Yitzhak Rabin would evoke something more momentous, but 32 percent of voters went with the Hebrew word for CD-Rom, a beloved innovation of the Nineties.
The Sixth Decade (1998-2008): Misron. Once unleashed, the torrent of tech was apparently impossible to stop: 48 percent of voters selected the Hebrew word for text message, with Mirshetet, the Hebrew word for the Internet, and Hevrat Heznek, better known as a start-up, coming in a distant second and third.
The Seventh Decade (2008-2018): Yesumon. By now, it shouldn’t be too difficult to guess the word-du-decade: You’ve scores of them on your phone, though you know them better as apps, proving that Start-Up Nation favors the language of tech above all. »
-Tablet
Une heure 15 de Mireille Hadas Lebel sur le Messie dans le judaïsme…Passionnant.
https://www.youtube.com/watch?v=h36HGwa2NDw
Autre chose que les certitudes assénées par WG.
Elle termine d’ailleurs par « rien de certain… »
Closer, t’es simplement un gros con, parce que je me contente de citer précisémnt Mireille Hadas-Lebel !
Hörreur!!!! j ‘entendais ou j’entendis , votre menu D signe de récente intempéries et pas piquées des hannetons, il neige ou un froid sibérien traverse votre contrée, il ne manque plus qu’un datcha en packaging , une peite nappe vichy sur la table et ce sera parfait néanmoins si je peux vous recommander un dentifrice avant de vous aventurer pour l’estaminet qui vous servira le digestif en trois ou quatre doses ( Amos) histoire de hâter le processus chimique dans l’antre pylorique et insi vous activer à la conquête de l’une , de l’autre charmante hollywood chewing-gum .
Closer, t’es simplement un gros con
WGG, je crois que Closer est du sexe féminin.
un con, on atteint des sommets…
Il faut lire avec délectation le compte rendu critique d’Antoine Compagnon dans « le Monde des LIvres » à propos du Maurras publié en collection » Bouquins.
On nous annonce dans l’ article ceci : »Il sort donc des presses dans un contexte sensible, rendu encore plus délicat par la récente controverse sur l’opportunité de la publication des pamphlets de Céline chez Gallimard » . Antoine Compagnon, du Collège de France, au lieu de discuter du fond et du contenu idéologique de ce « bouquin » Maurras multiplie les fines emarques sur les textes qui manquent ou un peu tronqués, dans cette édition. Un superbe dégagement ! Compagnon botte en touche pour ne pas avoir à dire ce que lui pense de l’idéologie de Maurras.. chapeau l’artiste!..un art d’évitement remarquable.. élevé chez les Jésuites peut-être?
Dans la revue RHLF de 2005, on peut lire en ligne un texte de Compagnon sur Maurras.
https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=RHLF_053_0517
Compagnon a tellement évité de parler du sujet qu’il a écrit un non-article. A vrai dire, tout cela n’est pas fameux. Plutôt « fumeux ». A côté du non-Compagnon, des journalistes expliquaient en quoi Maurras est un non-penseur, tourné vers un non-avenir. Cela tombe bien, j’ai moi-même passé une non-journée… mais heureusement éloignée de tous ces crétins.
Jeudi, c’était le Figaro littéraire qui nous reparlait de Maurras. Ce n’était pas concluant non plus. Jusqu’à quand persévéra-t-on dans l’erreur de parler de Maurras ?
> DHH
merci pour toutes les références.bibliographiques
la cueillette des prunes ce doit être long et délicat. Vous étiez dans un kibboutz « naissant » alors.
Vous avez raison, snobisme sans doute : en supermarché pourtant marque Reflets de France
du sel de Guérande.IGP
Sel moulu
Récolté manuellement
(un grain de sel par un grain de sel, faut avoir un grain).
bien cordialement DHH merci pour ce partage d’expérience,
Pat V
74 soucoupes, euh…
rhododendron en fleurs en débutnavril. le connais en montagne en fleurs au mois d’août. Sous quel tropique vivez- vous ?
Flemme d’aller arroser, irai au petit matin.
D pardon, vous avez raison. Mais franchement c’était pas un peu estouffe belle-mère votre sandwich ce soir ? Désolée hein, si j’aurais eu très faim, j’eus pu le goûter. Moi g changé de menu, j’ai jeté un fond de soupe de légumes sur un fond de légumes de couscous. C’était bon. Vieux mais neuf.
Suis harassée.
Un jour comme ça on arrête de penser que ta disparition signera l’impossibilité d’être sans toi.
Rose, il me reste du gros sel gris d’un marais acheté à un jeune récoltant non loin mais ce n’est pas celui de Guérande, dans le coin il est bon marché mais on m’a dit que ces sels étaient eux aussi pollués par les micro particules du plastique arrivé à son stade ultime de décomposition.
Un peu de Mireille Mathieu, qui est une chanteuse qu’on entend pas assez, nous fera le plus grand bien.
http://youtu.be/TZmaYuOGO6Q
Rose, le texte modéré, est-ce parce qu’ il est mal lu par l’ analphabète de service ce week-end?
» J’ ai du foutre en l’ air trois buis en pot – dont deux qu’ hébergeaient des poteries romaines qui n’ ont jamais gelées – ce n’ est pas la pyrale mais des vers vert qui vous rougissent les mains lorsque vous attrapez les branches de buis. »
( Il faut que le modérateur comprenne qu’ il ne s’ agit pas de l’ affaire Ramadan, bon sang!)
Comme vous, j’ arroserai tôt demain matin..
Mais oui, une seule fleur du rhodo- mes trois rhodos ne fleurissent pas en même temps, après le rouge,le blanc et puis l’ oranger pâle – il y a même le muguet qui est très précocement fleuri cette année.
Ici c’est le cagnard du sud-ouest avant l’ heure.
Si le Messie est l’oint du Seigneur, Blabla est loin de tout.
« DHH dit: 18 avril 2018 à 9 h 24 min
j’aimerais comprendre ce qu’a écrit Hamlet avec son texte sans ponctuation :
Pastiche caricatural d’un certain type de critique, qui camoufle l’inconsistance ou l’absence de sens du propos sous un verbiage pseudo intellectuel ?
Ou bien réflexion sérieuse sur le sujet du billet? Et, dans ce cas, la forme occulte sans doute le fond ,du moins pour moi, car faute de perspicacité suffisante à saisir le sens et la portée du texte ,sons sens m’échappe totalement »
DHH, merci pour votre réponse, je comprends bien que vous ne compreniez pas, sans doute à cause de la ponctuation, le manque de virgules et de point sur les « i ».
cela dit votre réaction première me conforte, votre réaction qui consiste à dire : »mais comment ça ? comment peut-il oser critiquer ce livre ? comment ose-t-il… »
effectivement qui oserait critiquer ce genre de livre ?
et ça, avoir des livres qui prennent le lecteur en otage en échappant à toutes critiques, croyez-moi c’est du pain béni pour les éditeurs, et c’est bien pour ça qu’ils en redemandent, parce que le sujet du livre, chez Gallimard, croyez-moi, ils s’en tapent complet.
je veux dire avant il y avait l’église, le clergé, le commerce des indulgences, la confession, l’absolution, la résurrection, l’enfer, le paradis, le purgatoire… à l’époque aucun éditeur n’aurait osé sortir un livre de ce genre de livre, pour éviter toute forme de concurrence, je veux dire le même blog de passou, si on le déplace dans le temps au moyen âge, croyez-moi c’est moi qui se serais offusqué devant vos propos quelque peu hérétiques et bien trop immanents au regard du regard de Dieu, mais les temps changent, les moeurs évoluent, tout ça c’est fini, et du coup maintenant Gallimard en redemande, et je le sais bien, je devrais mettre plus de points et moins de virgules.
il est très difficile de juger les problèmes de son époque, avec le recul nous voyons ce qui clochait au moyen âge, mais c’est plus difficile de voir ce qui cloche aujourd’hui, et même au moyen âge ils voyaient ce qui clochait à l’époque de l’empire romain, mais pas ce qui clochait à leur époque.
tout ça pour dire que les livres qui échappent à toute critique chaque époque à les siens, le moyen âge avait les siens, et aujourd’hui nous avons les nôtres, les temps changent et les clergés ont changé de casquette.
ça c’est pour l’aspect marketing, les affaires qu’on peut faire sur les malheurs du monde, mais il y a d’autres aspects problématiques, beaucoup d’autres, si vous le voulez je viendrai vous les expliquer dans le détail, une autre fois.
Pour descendre (pas défendre) Maurras, les journalistes du mondedeslivres exhument une citation de Nora datée de 1964. diable, quel âge avait-il pour rendre cet oracle
Mais il avait déjà 33ans !
Je pense que s’agissant du texte de Maurras dont il est essentiellement question dans cette édition « Bouquins », c’st un texte qui mérite tout l’appareil philologique et critique souhaitable étant donné que nombre de critiques s’y réfèrent dont Maurice Blanchot dans ses textes des années 1930 et qu’il joue un rôle de carrefour de la pensée française de l’époque, semble-t-il dans la discussion au sujet de la notion de « civilisation » opposée à celle de « Kultur » chez les Allemands (Cf. Thomas Mann, notamment) et dans l’opposition entre l’Action française de Maurras et la Sorbonne accusée par les maurrassiens d’abriter un moralisme kantien » dont ils ont la haine.
Alors si on ne peut pas compter sur des textes fiables, c’est quand même un problème. Et quand on lit l’article d’Antoine Compagnon dans RHLF sur la critique littéraire selon Maurras, ces questions sont quand même assez compliquées et demandent des repères historiques sûrs si l’on ne veut pas dire n’importe quoi à ce sujet.
Le texte c’est : L’avenir de l’inteligence.
Pour comprendre les enjeux maurrassiens de la critique blanchotienne :
https://www.cairn.info/revue-d-histoire-litteraire-de-la-france-2005-3-page-607.htm?1=1&DocId=374246&hits=3572+3571+#re22no22
…
…une réussite,!…à se coller, sur soit,…
…
…voyager, dans les descriptions, et raisonnements, de sa pensée et mémoire, des 60 dernières,…années,…
…quand, le besoin s’en fait sentir,…créations dosées,et concepts de lignes,…
…vous pouvez, faire » de la mode « ,…
…çà,ne m’intéresse pas, du matin au soir, dans les froufrous,…
…
…le prix, des clans à tout faire,…se faire voler, en tout points,…
…vivre avec des codes protectionnistes, pour s’épargner la concurrence,…
…choisir, de s’épargner, d(intervenir,..tirer, vos plans,…plus facilement,…etc,…
…et me sauvez, de conclure,…Go,!…
…rien,à coudre, vous êtes, les meilleurs,…
…
Le texte c’est : L’avenir de l’inteligence.
–
Curtius, franc-tireur de la romanistique allemande, avait introduit les théories de Charles Maurras, à propos duquel il évoquait dans Frankreich la tradition humaniste française en faisant référence à ses théories sur l’hellénisme et l’antisémitisme.
__________
Cet oubli ou le rejet de la pensée et du monde sémitique dans la pensée d’un Maurras se retrouve dès l’origine de la littérature romanesque latine.
C’est Pierre Vidal-Naquet qui le fait remarquer à propos précisément du roman de Pétrone, le Satyricon, qu’il cite dans sa longue préface à La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe, en s’inspirant de ce qu’en écrit Florence Dupont dans Le Plaisir et la Loi, où elle fait remarquer que le roman de Pétrone contient plusieurs références à l’histoire des Juifs de l’époque et à leur migration dans les cités grecques mais pour s’en moquer.
Le fameux banquet de trimalcion est un fstin romain qui mime et caricature un banquet philosophique grec. Trimalcion en est le cœur. Or, Trimalcion est un affranchi d’origine syrienne, ce qui ne veut pas forcément dire juif mais au moins d’origine sémitique comme le signale une étude étymologique de son nom : « Trimalcion » réunit une racine indo-européenne (« tri », qui peut d’ailleurs faire penser aux tria nomina de la citoyenneté romaine) à une racine sémitique (malcion < Melekh, le roi) ; Trimalcion serait ainsi le "Triple roi". Trimalcion indique d'ailleurs qu'il a trois bibliothèques : "j'ai trois bibliothèques, dont une grecque et une latine." Mais la trosième reste innommée. Or, la culture sous l'empire et dans le monde romain depuis les Scipion qui l'ont importée à Rome, est autant la cultur latine que la culture grecque ; les romains cultivés sont tous bilingues latin-grec. Mais la troisième bibliothèque de Trimalcion ne put être que celle du monde sémitique, qui reste innommée parce qu'innommable. Le seul moyen de l'évoquer est la référence à la Sybille de Cumes, "instrument de propagande juive dans le monde romain", comme l'écrit Pierre Vidal-Naquet. Trimalcion s'y réfère nommément. Il est connu d'ailleurs que les écrits sibyllins sont des écrits juifs. Quand saint Augustin s'en prend aux pratiques de la Sybille de Cumes dans le De Ciuitate Dei, il est clair qu’il est parfaitement conscient qu’il s’en prend, de manière inavouable, en réalité aux Juifs et non spécifiquement au paganisme romain.
Le biculturalisme romain latin-grec est à la fois une pratique sociale des élites, comme le souligne Vidal-Naquet, et une idéologie qui tend à faire oublier l’existence d’un État puissant au-delà de l’Euphrate, la civilisation des Parthes, où le grec est largement répandu, et la troisième bibliothèque de Trimalcion, qu’on retrouvera telle qu’elle est passée sous silence par Trimalcion chez Maurras mais sous forme haineuse, dans son antisémitisme cette fois.
20 avril 2018 à 22 h 35 min
Si le Messie est l’oint du Seigneur, Blabla est loin de tout.
Chaloux
vous avez des éclairs fulgurants.
ai écouté Zdod si Zdud ; ai fait ma BA pour huit jours. Et Mireille Matthieu ai eu une larme. Maia l’ habilleur peut suivre des cours chez Coco.
DHH vous avez des souvenirs marquants de votre séjour à Nirim ?
Pour ma part, ai participé à deux travaux agricoles en job d’ été et d’ automne : cueillette des pommes en Touraine et vendanges à Meursault en Bourgogne.
Bérénice dit: 20 avril 2018 à 21 h 24 min
Rose, il me reste du gros sel gris d’un marais acheté à un jeune récoltant non loin mais ce n’est pas celui de Guérande, dans le coin il est bon marché
oui.
du sel en cristaux pas affiné ni blanchi.
Et Herbamare le sel suisse aux herbes. Comme Henrietta dans les alpages du Valais qui repart à la ville.
chez sa mère.
ces zélés zélotes
(g pas pu m’empêcher).
avec une valise en carton repart Henrietta.
Moi, j’ai acheté récemment du sel dans une boutique bio. J’ai voulu savoir d’où venait ce sel. Le vendeur m’a confié qu’il provenait d’anciens gisements souterrains millénaires au Pakistan, les fameuses « mines de sel ». Je n’ai, je l’avoue, pas eu le réflexe de lui demander s’il avait été récolté par des esclaves ou des prisonniers aux travaux forcés. Mais, à y réfléchir, je le crains. Et chaque fois que je sale mes aliments avec ce sel coûteux, je pense à tous ces malheureux, qui vivent au loin, et qui subsistent dans ces terribles mines de sel au prix d’efforts inhumains… Le bio, c’est bien, mais point trop n’en faut !
C’est un sel « bio », mais pas sur le plan moral. C’est d’ailleurs un problème plus général avec les boutiques soi-disant bio, où les employés se font maltraités pour cause de rendement. Le bio, c’est la nouvelle exploitation moderne de l’homme par l’homme…
On entre dans une boutique, en l’occurrence « bio ». On demande du sel, on achète. Et du même coup on devient complice de crimes contre l’humanité, aussi naturellement qu’on achète un microprocesseur made in china fabriqué par un petit enfant…
Pareil pour les vêtements.
Au moins, on aura beau dire, les naturistes du Cap d’Agde sont clean, rien à se reprocher. Ce sont des saints modernes…
Moralité : adoptez le régime sans sel.
… et sans sucre aussi parce que la récolte de la canne à sucre c’est pas de la tarte non plus, si j’ose dire.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canne_%C3%A0_sucre#/media/File:Sugar_cane_mauritius2_hg.jpg
Mettre une rustine</i ?! Il faudrait sortir du carton, D., vu l’état des choses il vaudrait mieux mettre du sable dans l’engrenage ! Je peux évidemment entendre ce renvoi à la rustine comme le révélateur d’une peur. Peur qu’envers et contre le simple fait que le vrai contenu de l’art réside dans l’acte même de la production — contiguïté de regards chronologiquement distants —, par l’engourdissement de la volonté et à la faveur de l’inquiétude métaphysique, la trame et le souffle de la pensée créative ne se définissent désormais qu’en altérant la limpidité du sens des images. “Signaux sur le néant” : nous pouvons nous poser des questions relativement au sens et au vide de sens, au naufrage et au déséchouage du sens ; toutefois, dans le but d’avantager une gestion améliorée des processus, il faudrait mettre au rencart les rustines, avec tous les inutiles affutiaux qui évoquent notre destinée mortelle.
Incidemment, à propos du mot pneumatique /i> : laissez la bicyclette tranquille et songez, plutôt, au langage des anciens philosophes grecs et à la littérature chrétienne.
“Il faut lire avec délectation le compte rendu critique…”
“J’ai lu avec délectation le compte rendu critique […] et je le conseille”, aurait été plus élegant!
Ah ! les distractions !
Mettre une rustine ?! Il faudrait sortir du carton, D., vu l’état des choses il vaudrait mieux mettre du sable dans l’engrenage ! Je peux évidemment entendre ce renvoi à la rustine comme le révélateur d’une peur.
Je me souviens :
https://blogfigures.blogspot.fr/2010/10/franco-basaglia.html
Jack London :
@lavande 7h 42
la canne a sucre c’est un travail effectivement tres dur.
Cela me rappelle un souvenir amusant e ma vie professionnelle : .C’était au cours d’une reunion administrative sur l’économie de la Martinique où il était question de la désaffection des natifs de l’île pour le travail de la canne , qui n’était plus accepté que par les immigrés de Haiti ou de Sainte Lucie. Et le préfet d’alors de cette île de nous expliquer , à nous ni qui n’en avions qu’une idée vague, que c’était un travail épuisant, et qu’il en parlait d’expérience, « parce qu’il l’avait VU faire »
Souvenir de Degas :
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…la culture, pourvu, que çà nourrit, son homme,…
…autrement, un pas, de côté,…pour, ne pas, se faire happer, par les mouvances d’opinions, projeter, à modifier, les pensées de solidarités humaines,…et, utiliser, les exclusions et services sociaux, avec des dogmes et opinions personnels,…préfabriquer, dans le suivit de fabriquer, des opinions racistes pervers,…
…
…pas, de pardons, celui qui écrit, il sait, ce qu’il fait, il fait, son » Anschluss « ,…
…sa mortadelle « , des haines, pour diviser, et régner, sur ces lieux,…
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…l’aventure, c’est l’aventure, du gain, pour le disque et nombrilisme, juif,…à vivre en sectes diverses, pour se planifier, du capitalisme, sur l’éthique, et les gens rendus abrutis, ici, mêmes,!…
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…un médecin, doit soigner, tout, les malades, et exclure ses incurables, séparer, le bon grain de l’ivraie,…
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…s’il tolère les ignominies, il s’en porte complice,…ç tout les responsables établis,…Ah,!Ah,!…avec ou sans blog, à la tire,…à la tour d’argent,…des misérables,…
…etc,…
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…du grain à moudre, d’abord, les écrivains, à séduire, les opinions des plus riches en nombres, et en faire, le plat de cuisine, à ses histoires répétitifs, sans fins,…
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…les détails, de ses omelettes au carré,…
…j’y était, pas, mais, je sait tout,…
…pour mettre en exergue, la nouvelle destruction d’Israël, par le monde entier,…
…la touche du médecin des écrivains,…
…faire des compotes de tout,…rimes,..
…etc,…provocs du profit,…et se faire identifier,…
…propositions indécentes à collaborer,…
…aux nouvelles morphologies imposées, comme » découvertes matures « ,…à faire son blé, avec tout, et n’importe quoi, à vendre sa patrie en projections,…
…suivant, sur d’autres ragôts, pour du lucre massif,…
…
à Lavande 7h42
ce n’ est pas de la tarte.
Effectivement, ainsi que les champs de Coton en Virginie du sud, ceux de canne à sucre des Antilleés ont employé les milliers d’ esclaves africains qui ont subi le commerce triangulaire ; ceux dont les mélopées rythmaient le travail harassant.
Travail entièrement mécanisé aujourd’hui dans les plantations.
Le soleil dont se protégeaient les planteurs par des bakouas et la canne ligneuse qui déchirait et ensanglantait les mains jusqu’à
le préfet avait vu faire écrivez-vous.
Dans l’article wikipédia sur l’esclavage est nommé encore le dit Flavius Josephe en ce qui concerne l’esclavage des Esséniens.
Et c’est en vertu de ce commerce triangulaire qui a enrichi les marchands d’esclaves et expatrié des milliers d’individus de leur terre natale qu’il m’est difficile de partager « une femme black, cognée par son mari alcolo et soumise ».
Avant il y a toute une histoire de migration forcée, pendant l’incompréhension de l’amour et l’ incapacité à résister comme les habitants de Masada et après une voix puissante à la tessiture de velours qui met ses tripes sur la table et sort les notres du péritoine et la boue se transforme en or, ma nina, mon charles.
« Lavande dit: 21 avril 2018 à 7 h 42 min »,
Et les fraises,…
renato, accepteriez-vous de me psychanalyser ?
Coucou me revoilou… toujours étudiant les sciences comportementales… je m’aperçois que le fameux JC a disparu de l’écran ainsi que Evidence et je (me) pose la question : et s’il ne faisait qu’un, son double négatif, pour se mettre en valeur, ce qui est un cas fréquent chez les patients de ce genre
on achète un microprocesseur made in china
–
à ma connaissance ces appareils ne sont aucunement fabriqués par des enfants mon très Cher Delaporte.
Puis-je à ce titre vous recommander cet appareil qui fait mieux que le plus haut de gamme coréen et américain mais à moins cher. C’est actuellement l’appareil le plus avancé sur le marché du smartphone haut de gamme et il s’arrache déjà en Chine. https://consumer.huawei.com/fr/phones/p20-pro/
…
…c’est très bien, mais, la photo, c’est pas seulement, les détails, avec divers zooms,…
…
…il y a, la reproduction fidèle des valeurs chromatiques, des couleurs donc,…
…
…déjà, les différences, entre les réalités, et l’objet photographier,…ensuite, la gamme des valeurs des tons,…
…
…un peu, comme, les clichés, entre Kodak, et Agfa Gevaert,…la différence des pellicules sensibles aux couleurs et ambiances,…et autre Fujifilm,…
…bien à vous,…etc,…envoyer,…
…
…
…sans parler, des photos en noir et blanc,…
…orthochromatique ou panchromatique, divers variations, entre clichés durs en contraste, et divers, à modelés ou doux,…et autres pellicules pour certains arts, » infrarouge « ,…et plus,…
…le détails, pour certains,avec U.L.M.,…etc,…points inaccessibles,donc,…
…
Rose vous parlez de Victor Schoelcher et comme DHH j’ai une petite anecdote à raconter. J’étais avec un petit groupe d’étudiants de Sciences Po et je leur ai parlé d’un spectacle qui aurait lieu dans la salle « Victor Schoelcher » d’une petite ville des environs. Et je ne sais pas pourquoi, je leur ai demandé « vous savez qui est Victor Schoelcher? ». Aucun n’avait la moindre idée de qui était ce monsieur.
Lavande
cela ne m’étonne pas; nos jeunes les plus sérieux souffrent parfois de pans d’inculture et je crains que mes petits-enfants n’auraient pas fait mieux que votre public de ce jour-là .
Mais je pense d’ailleurs qu’avant 1981 la plupart des gens ignoraient cet homme et n’ont découvert l’existence et le rôle de ce personnage qu’à l’occasion de l’intronisation de Mitterrand ,son tombeau au Panthéon étant l’un des trois sur lesquels le président tout neuf était allé, solennel dans sa solitude, déposer une rose …. sous l’œil des cameras de télévision ….spectacle édifiant monté par jacques Lang pour émouvoir la France, et qui aura eu au moins un effet positif,faire connaître Victor Schœlcher
Pauvre petit bichon mais où va le monde !?
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