de Pierre Assouline

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La République des livres
Tchang comme s’il n’y en eût qu’un

Tchang comme s’il n’y en eût qu’un

Il s’appelait Tchang Tchong-Jen (1907-1998) mais il était universellement connu sous le nom de Tchang comme s’il n’y en eut jamais qu’un. Cette notoriété exceptionnelle, il ne la devait pas seulement à sa présence au sein de la famille de papier constituée par Hergé au fil des 24 albums des aventures de Tintin.  Elle s’expliquait aussi par sa singularité : de tous les personnages sortis de son crayon, il était le seul à avoir vraiment existé dans la vraie vie sous le même nom que dans deux albums.

Issu d’une famille d’artistes de Shanghai, père sculpteur sur bois et mère brodeuse sur soie, il achève ses études à l’Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles lorsqu’en 1934, l’abbé Gosset, aumônier de l’association des étudiants chinois de Belgique, lui fit rencontrer Georges Remi dit Hergé, à la demande celui-ci. L’auteur à succès des aventures de Tintin chez les Soviets, au Congo et en Amérique souhaitait expédier son reporter en Chine, pays dont il ignorait tout à l’exception de sa situation de victime de l’impérialisme nippon qui cherche alors à l’écraser sous sa botte en Mandchourie et à Shanghai. De cette rencontre naquit aussitôt une amitié indéfectible entre ces deux hommes de 27 ans ainsi que l’apprentissage de l’écriture chinoise (« le vent et l’os”, le vent de l’inspiration et l’os de la fermeté graphique) et deux albums : Le Lotus bleu en 1936 (aujourd’hui réédité par Moulinsart/Casterman, colorisation de l’original noir et blanc, 23 euros), où Tintin sauvait héroïquement son jeune guide en lui évitant la noyade dans le Yang Tsé Kiang, et Tintin au Tibet en 1958, aux couvertures mythiques dans l’œuvre : un monochrome rouge et un monochrome blanc unis par un même éloge de l’amitié.

A la fin du premier, Tchang, Tintin et Milou pleuraient à l’heure de se séparer alors que les sirènes du paquebot se font entendre. Pendant trente ans, Tchang anima l’école de peinture et de sculpture qu’il avait créé à Shanghai jusqu’à ce qu’en 1966 la Révolution culturelle l’envoie dans un camp se faire rééduquer tandis qu’à Bruxelles Hergé se mettait en quête de retrouver son ami disparu. Grâce à l’intercession du journaliste belge Gérard Valet et de la romancière sino-belge Han Suyin, les retrouvailles des deux amis eurent lieu en 1981 à l’aérogare de Bruxelles-Zaventem. Le moment, très médiatisé, était émouvant mais moins chaleureux que prévu, impression qui se confirma durant son séjour le temps ayant fait son oeuvre et les deux hommes ayant évolué différemment. Si Tchang, devenu directeur de l’académie des Beaux-Arts de Shanghai, avait conservé sa vivacité, Hergé, lui, était déjà affaibli par la maladie ; de plus, la question tibétaine les séparait et le tropisme du dessinateur pour l’art contemporain n’était pas du goût du sculpteur demeuré très classique. En 1985, convaincu par Danièle Mitterrand et Régis Debray de venir s’installer en France, le sculpteur chinois était naturalisé tandis que Jack Lang, ministre de la Culture, lui procurait un atelier au Hameau des artistes en contrebas du parc de Nogent-sur-Marne. Grâce à a commande publique, il réalisa des bustes d’Hergé, Mitterrand, Debussy, Poulenc, Ravel…

En travaillant à ma biographie d’Hergé dans les années 1990, j’avais lié amitié avec ce petit homme des plus attachants. De nos rencontres, j’ai notamment conservé le souvenir du jour où il me demanda de l’emmener au vernissage de l’exposition Giacometti au Musée d’Art Moderne, de son émerveillement et de ses commentaires devant les œuvres. Puis, comme convenu, il vint chez moi, sympathisa avec deux jeunes enfants et sans se faire prier leur dessina méticuleusement la réplique du dragon figurant sur la couverture du Lotus bleu. Apprenant qu’il avait calligraphié les inscriptions chinoises sur les banderoles des manifestants dans la version originale de l’album, elles lui en demandèrent la signification : « Des slogans contre l’impérialisme japonais… ». Puis, dans un sourire malicieux, il ajouta : «… et aussi : « Vive Tchang ! » ». Alors que nous allions attaquer le repas, il demanda discrètement « Vous permettez ? » puis dit à voix basse le bénédicité.

Tchang, à qui un album vient d’être consacré autour de ses tribulations dans l’Europe des années 30 (Tchang Tchong Jen artiste voyageur, Moulinsart/Casterman, 25 euros) est présent (et comment en serait-il autrement ?) dans Hergé et le carnet oublié (430 pages, 21 euros, L’Equinoxe/georg éditeur) de Jacques Langlois, un nouvel essai qui est des rares à renouveler et enrichir le domaine bien encombré de la tintinologie (650 livres en langue française ont été consacrés à ce jour au créateur et à sa créature). Sa richesse et sa densité sont à la mesure de son originalité. Son défi est de raconter l’invention de Tintin et son inventeur à travers son dernier répertoire, inconnu des lecteurs car inédit. Il s’agit d’un simple carnet d’adresses épais de 200 pages, comportant 360 entrées rangées par ordre alphabétique, de marque Exacompta, de modèle Bradel, sous étiquette « Papeterie générale » mais dépourvu de nom de propriétaire et de date précise même si tout concorde pour la fixer à 1978, cinq ans avant la mort d’Hergé. De quoi exhaler déjà un parfum de milieu de l’autre siècle. La précieuse archive a voyagé : des mains de Germaine Kieckens, première épouse du dessinateur, qui se débarrassa peu avant de mourir de tout ce qu’elle avait conservé de son ex, elle passa dans celles de George Remi Jr, le neveu, qui la transmit à Philippe Goddin, ancien secrétaire général de la Fondation Hergé, lequel en fit don à Jacques Langlois, collectionneur tintinophile, exégète et vice-président de l’Association des amis de Hergé (ou d’Hergé, cette grave question y suscita des débats sans fin). On croirait le sparadrap du capitaine Haddock ; ce n’est pourtant pas le genre de choses dont on se débarrasserait !

A l’intérieur, c’est le balagan. La chronologie est sans cesse bousculée, tout se télescope, les noms et les lieux, les rajouts et les ratures, les notes en tous genres et les rendez-vous, mais c’est bourré de pépites. Il est révélateur de l’importance qu’Hergé accorde à un événement. Sur un ton et dans une démarche très factuels, il reprend à nouveaux frais les mystères, énigmes et controverses : la nature des relations avec la famille royale, le statut de sa première femme dans son travail, l’origine du prophète Philippulus dans l’Etoile mystérieuse (un ami de scoutisme nommé Philippe avec qui il venait de se fâcher, celui-ci reprochant en 1941 au dessinateur sa fascination pour « l’ordre nouveau »), l’admiration pour Félicien Marceau, l’amitié qui le liait à des fans tels que Gabriel Matzneff ou Michel Serres, les relations avec son éditeur Casterman, la rivalité avec Bob Morane et l’inimitié tenace de son créateur Henri Vernes pour Hergé  etc Un nom dans le calepin suffit à ouvrir les fenêtres de la recherche et à dérouler un chapitre creusant un point de détail. Jacques Langlois figure lui-même dans le carnet : nom, adresse, téléphone. Il est vrai que depuis l’âge de 10 ans, il a entretenu durant une vingtaine d’années une correspondance régulière avec le maitre.

Langlois est du genre méticuleux, précis, sinon maniaque comme le sont souvent les collectionneurs et les archivistes, et plus encore lorsqu’ils sont tintinolâtres et hergéologues. L’esprit d’une secte mais la dimension d’une Internationale. Pas une affirmation qui n’ait sa source dûment consignée. En fait, l’étude de ce fameux « carnet oublié » est une forme originale de « Ma vie avec mon idole » puisque, outre les lettres et les rencontres, l’auteur vit de tous temps avec lui, immergé dans son œuvre comme peu d’autres, courant les ventes aux enchères, guettant les colloques, débusquant les témoins, fouillant les bibliothèques sans cesser d’être animé par une ferveur critique. Mais n’allez pas imaginer un chasseur frénétique car il est d’un calme olympien. Je dirais même plus : tout ce qu’il y a d’olympien. Ce dispositif original avait été inauguré par Brigitte Benkemoun avec Je suis le carnet de Dora Maar (Stock, 2019)

Tchang est partout entre les lignes de ce carnet mais étrangement absent à la lettre « T ». Ni nom, ni adresse, ni téléphone. « Un oubli que peut prêter à bien des interprétations… ». Mais il est bien présent dans le livre de Jacques Langlois sur le calepin, tout un chapitre lui est même consacré. Une autre absence dont l’omniprésence saute aux yeux et à l’esprit à l’issue de la lecture de ces 432 grandes pages lasérisant 200 pages de calepin : le dessin. On ne connait guère de contemporains qui n’en truffent pas leur carnet d’adresses à la diable ici ou là. Tant sont constellés de crobards plus ou moins achevés, vérifiez autour de vous. Tous ou presque sauf un : Hergé.

(« Hergé et Tchang le jour de leurs retrouvailles le 18 mars 1981  à l’aéroport de Zaventem près de Bruxelles » ; « Dessin de Philipe Geluck »;  « Hergé et Tchang lorsqu’ils firent connaissance à Bruxelles en 1934 » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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commentaires

642 Réponses pour Tchang comme s’il n’y en eût qu’un

je cuide dit: 14 février 2025 à 15h08

pour connaître la suite coeur, oui, j’en ai, avec une bibliographie;
puis je écrire la preuve?
C’est sur la « reconnaissance »d’un pays:
Rachetées, retrouvées ou données, ces bandes recèlent plus d’un demi-siècle de vie quotidienne, musicale, culturelle et politique du Somaliland, ancienne Somalie britannique, rattaché en 1960 à la Somalie dont il a proclamé son indépendance en 1991 – qui n’est reconnue jusqu’à présent par aucun État au monde.

renato dit: 14 février 2025 à 15h15

Peinture à l’encre et à l’eau (chinois shuǐmòhu; japonais sumi-e).

La signification érotique de la chute d’eau dans le sumi-e. Tutefois (Full of sound and fury), le sonore veut l’absolu, donc la signification érotique de la chute d’eau dans le sumi-e est moins évidente que le bruit de l’action, en conséquence moins convaincante.

https://www.giuseppepiva.com/it/opere/cascata-kagawa#&gid=1&pid=1

Pablo75 dit: 14 février 2025 à 15h18

Prochains achats, le journal de Roederer […] et les textes retrouvés de Borges, bonne pioche.
Chaloux dit: 14 février 2025 à 7h00

Les « Textes retrouvés » ce sont les « Textos recobrados »; on aurait donc dû traduire « Textes récupérés » et pas « retrouvés » (ce n’est pas la même chose, au moins en espagnol).

Après, il s’agit d’une anthologie d’un peu plus de 20 % (368 p. contre 1771 p. des 3 volumes de l’édition espagnole), et une anthologie dont, bizarrement, la couverture du livre ne dit pas qui l’a faite (on y parle des traductrices et auteurs de l’Introduction et la Postface) – elle ne dit pas non plus qu’il ne s’agit que d’une petite anthologie.

Reste à savoir quel a été le critère de sélection des textes.

je cuide dit: 14 février 2025 à 16h05

merlan?
A la grande époque des perruques, les coiffeurs (perruquiers) devaient les poudrer pour masquer la crasse (on n’utilisait pas d’eau). Ces poudres étaient parfumées et contenaient de l’amidon. Les coiffeurs vaporisaient abondamment la poudre sur le client qui se masquait le visage avec un cornet en carton. Le coiffeur lui se retrouvait « enfariné » comme les petits poissons (merlans) prêts à frire.

je cuide dit: 14 février 2025 à 16h07

Les longs cheveux tressés en natte racontent l’histoire de la vie des Chinois sous la dynastie Mandchoue des Qing entre le 17e siècle et le début du 20e siècle.

je cuide dit: 14 février 2025 à 16h09

C’était à l’origine une coiffure Mandchoue, une ethnie du Nord-Est de la Chine. En 1644, l’armée Mandchoue a vaincu les Ming et a conquis la Chine. Ils se sont emparés de Pékin et ont établi une nouvelle famille régnante sur le trône, se faisant appeler la dynastie Qing. Ce sera la dernière dynastie impériale de Chine, qui durera jusqu’en 1912.

je cuide dit: 14 février 2025 à 16h10

Les seules exceptions autorisées étaient pour les moines bouddhistes, qui devaient se raser la tête entière, et les prêtres taoïstes, qui n’avaient pas à se raser.

Cet ordre a suscité une large résistance dans toute la Chine. Les Han étaient habitués aux enseignements de Confucius qui a affirmaient que les cheveux étant transmis par les ancêtres, ils étaient sacrés et que les couper serait irrespectueux.

je cuide dit: 14 février 2025 à 16h11

Les autorités ont rapidement réduit la plupart des résistances en adoptant une expression qui se résumait essentiellement à une politique de « coupez vos cheveux ou coupez votre tête ». Le refus d’adopter cette coiffure était considéré comme une trahison envers l’empereur, et passible de la peine de mort.

Pour maintenir leur natte de cheveux, les hommes devaient raser le reste de leur tête environ tous les dix jours.

je cuide dit: 14 février 2025 à 16h14

COUPER LA QUEUE
Les révolutionnaires chinois ont associé la natte et le crâne à moitié rasé au gouvernement Qing défaillant. Couper sa queue symbolisait donc la rébellion chinoise contre la dynastie Qing, un acte de défi, et c’est devenu une tendance populaire en Chine.

Après la chute de la dynastie Qing, les Chinois n’avaient plus à porter la queue en mandchou. Si certains le faisaient encore en tant que tradition, la plupart l’ont abandonnée après que Puyi, le dernier empereur de Chine, ait lui aussi coupé sa queue.

et alii dit: 14 février 2025 à 16h19

invention chine
Lorsque nous pensons à des inventions qui ont changé le monde, nous pensons à la presse à imprimer, à la machine à vapeur ou à l’internet. Mais il est une invention qui a eu un impact encore plus profond sur l’histoire de l’humanité : la poudre à canon. Une partie toujours trop importante du monde continuant à se battre, les fusils et ses déclinaisons régissent le champ de bataille moderne. Mais finalement, comment la poudre à canon a-t-elle été découverte ?

B dit: 14 février 2025 à 16h20

Bérénice, cesse de faire la chipie, tu es trop âgée pour cela.
Jazzi, Chaloux c’est Chaloux et moi c’est moi, tu piges ?

Jazzi, j’hésite à propos de ce masque entre Sasseur qui emprunte volontiers à la littérature pour ses pseudos ( bien que Sasseur n’ait pas encore trouvé d’éditeur ni d’écrivains pour l’écrire) et soupçonne tout un chacun de ne pas comprendre, le tutoiement apparait aussi parfois sous son clavier sans prodromes;
et d’un autre côté, peut-etre D qui malgré tout reste attaché à inclure dans ses pseudos la lettre D mais ce n’est pas une règle sans exception.

et alii dit: 14 février 2025 à 16h22

Les taoïstes, en particulier, s’intéressaient au pouvoir explosif de cette nouvelle substance, qu’ils considéraient comme une manifestation de « l’élément feu » mystique. Ils ont commencé à utiliser la poudre à canon dans leurs cérémonies religieuses et ont même prétendu qu’elle avait des propriétés magiques, telles que la capacité d’éloigner les mauvais esprits et d’invoquer les dragons.

Aujourd’hui encore, la poudre à canon est largement utilisée pour des événements de célébration tels que le Nouvel An chinois.

Malgré ses associations mystiques et magiques, la poudre à canon a rapidement attiré l’attention des militaires, qui ont vu en elle une arme de guerre potentielle. Elle est ainsi devenue une arme mortelle qui a changé le cours de l’histoire.

D. dit: 14 février 2025 à 16h22

C’est très simple, Pablo : l’astre Vénus préside le vendredi et le merlan est le poisson le plus vénusien par ses reflets jaunes argentés de la même couleur que la planète et ses habitants.

et alii dit: 14 février 2025 à 16h25

pas question d’inpi
Au début, la Chine a tenté de garder ce développement secret. Au milieu et à la fin du 11e siècle, le gouvernement Song s’est inquiété de la propagation de la technologie de la poudre à canon dans d’autres pays. Afin de la rendre difficile à créer, la vente de salpêtre aux étrangers a été interdite en 1076.

Mais à partir de 1100, les substances ont été expédiées de la route de la soie jusqu’en Inde, au Moyen-Orient et en Europe. En 1280, les premières recettes de ce mélange explosif ont été publiées en Occident ; le secret de la Chine était dévoilé.

et alii dit: 14 février 2025 à 16h33

L’histoire de la fabrication du papier remonte à la dynastie Han. Il a été inventée par un fonctionnaire de la Cour impériale qui s’appelait Cai Lun, vers 105 après JC. Cai Lun a présenté le papier et un procédé de production du papier à l’empereur chinois et cela a été noté dans les archives de la cour impériale.
et continuez sans moi
voici un lien
https://chine365.fr/chine/invention-papier/

D. dit: 14 février 2025 à 16h34

Je n’ai pas dit que j’allais le faire frire. Généralement je me procure un gros merlan entier. Je le fais au four et je le partage avec mon chat.
Je donne tout ce qui reste aux poules, elles en raffolent.

J J-J dit: 14 février 2025 à 16h53

moi mitou – pmp, je serais prêt à suivre zeno au lieu d’etalii ou je cuide… Mais comme cela interférerait avec feu Zeno notre illustre ami dexter que nul.le n’a oublié, je proposerais bien Zénobi, cela rimerait d’ailleurs avec etalii et rendrait hommage à la reine de Palmyre, cette princesse antique si cultivée quoique sans le secours de l’internette.

Pablo75 dit: 14 février 2025 à 17h01

l’astre Vénus préside le vendredi et le merlan est le poisson le plus vénusien par ses reflets jaunes argentés de la même couleur que la planète et ses habitants.
D. dit:

Cela me rappelle l’aphorisme de Lichtenberg: « Cette théorie […] correspond précisément, à mon sens, à cette autre bien connue en physique, qui explique l’aurore boréale par le reflet des harengs. »

et alii dit: 14 février 2025 à 17h18

d’ici,j’entends celles qui sont toujours zen causer de leur zen »obi comme d’un hobby du week end !
misère de misère! restons sérieux,hein puck!

J J-J dit: 14 février 2025 à 17h23

@ 18.15 / Le personnage de Todd, le petit génie de l’informatique s’apprêtant sur le tard à révolutionner l’IA générative (une sorte de double non caricatural d’Elon M. qui n’en a plus pour très longtemps à vivre, lui non plus, comme tout un chacun), se voit en effet atteint, à la fin du roman, de très graves troubles mnésiques qui vont l’emporter, dignostiqués comme une entrée progressive dans une démence à corps de Lewy.
R. Powers (p. 384-388, op. cit) décrit ainsi les mécanismes de cette dégénérescence fatale chez son personnage, comme étant liée à la prolifération anarchique d’alpha-synucléines rebelles dans ses propres connexions neuronales… Le romancier propose une magnifique métaphore du mécanisme de l’amnésie cyclique, où dans l’un de ses moments de lucidité, Todd explique : « J’avais oublié de me rappeler que je m’étais déjà rappelé ce que j’avais oublié ». Et puis, deux pages plus loin, cette chute du roman que nous allons divulgacher sur le sort de ce personnage, sans rien révéler du sort de tous les autres, bien évidemment. Dans un dernier éclair de lucidité, il nous dit : « La maladie qui me ravageait arrachant mon câblage et me laissant des cratères dans tout le cerveau avait creusé une voie d’accès jusqu’au centre de mon être, où vivait encore son fondateur de dix ans. Le garçon jadis capable de respirer sous l’eau reprenait le contrôle du spectacle ».
No more comment.
(Pour nous changer un peu d’air, MC, cf. la comédie romanesque, Troïlus et Cresside, datée de 1602, qu’avait bien appréciée Corneille, je crois).

J J-J dit: 14 février 2025 à 17h30

17.22 merci JL, j’avais oublié que vous étiez amoureux des Rolling Stones… Tchin !
————-
Petit rappel à Zen Obi : Pourquoi la Saint-Valentin est-elle la fête des amoureux ? Il fit donc emprisonner Valentinus qui entretint des relations amoureuses avec Julia, la fille de son geôlier. Le jour de sa décapitation, le 14 février, il lui écrivit une dernière lettre d’amour et de mots doux signée ton Valentin. De là viendrait la tradition qui fait de lui le saint patron des amoureux. (wikine)

J J-J dit: 14 février 2025 à 17h34

@ 17.22 bis – Bibi la Fripouille & Vlad l’Empaleur,… aucune allusion aux deux mé(ga)lomanes de l’rdl, I presume, hein ? C’est l’heure de la vermée, je sors.

Marie Sasseur dit: 14 février 2025 à 18h00

La femelle du dindon est la dinde, ce n’est pas inutile de le rappeler à l’intention de l’une d’entre elles, et aux dindons.

puck dit: 14 février 2025 à 18h16

@ »La femelle du dindon est la dinde »

faux !!!
la femelle du dindon ça s’appelle la dindone (cf dictionnaire universel de Mr de la Furetière dans l’édition de 1694… dont je rappelle qu’il possédait un élevage de dindes dans le Périgord plus précisément à Bergerac ville agréable située dans le Périgord blanc dont je conseille particulièrement le restaurant « chez Marcel » prénom de Furetière).

on se demande se viennent faire ici ces gens qui n’ont pas ou peu de Lettres.

puck dit: 14 février 2025 à 18h21

la dinde c’est tout autre chose.
il y a des endroits connus où l’on peut en croiser, je veux dire des dindes, on les reconnait à leur maquillage, je veux dire à leur façon de se maquiller, certaines sont mêmes devenues des influenceuses connues en faisant la pub pour un rouge à lèvre de couleur bleu, ou plus rarement un bleu à lèvres de couleur rouge.

J J-J dit: 14 février 2025 à 18h56

18.00 la dinde parée des plumes d’une conne… euh, d’une paonne… Sorry. Bredouille, hélas, suis-je revenu. Tchin ! allez, un petit dernier avant le dîner : marie dindonne qui tamponne la daronne, de la dragonne à l’extragon.ne. Romane avec gorgone : friponne, Garonne, morpionne, garçonne, p’tite conne… à trouver dans un poème avorté de rené, ton Char… d’avoine (wiki).

rose dit: 14 février 2025 à 19h58

« La maladie qui me ravageait arrachant mon câblage et me laissant des cratères dans tout le cerveau avait creusé une voie d’accès jusqu’au centre de mon être, où vivait encore son fondateur de dix ans. Le garçon jadis capable de respirer sous l’eau reprenait le contrôle du spectacle ».

Merveilleux !

rose dit: 14 février 2025 à 20h07

Je cuide
Merci pour Saint Ex à Bossuet.

Chaloux merci pour « oh non rose », vous en sais gré, ô combien…

Fini le long débat de Sciences Po.
Ne donne raison ni à je cuide, ni à Rosanette et leur donné encore moins tort.

Grand plaisir pour moi à cet échange culturel entre deux personnalités différentes et respectueuses chacune de l’autre.
Encore plus grand bonheur aux questions des étudiants selon un feu nourri adressé à l’un et/ou à l’autre.
KD ne m’a pas convaincue avec sa théorie sur le traître (1/sans Judas pas de résurrection, etc.) mais je l’ai écouté tout du long avec grand plaisir.
DH je la trouve vive, intelligente, brillante, hyper attentive à l’autre et avec des reparties adéquates.
La confrontation m’a parue féconde. Cela m’a ensoleillé ma journée !

MC dit: 14 février 2025 à 20h21

Si Troilus et Cressida est de 1602, elle a peu de chance d’être appréciée par Corneille, ne vers 1606, JJJ, même en traduction…

J J-J dit: 14 février 2025 à 20h35

@ 19.26 rosen mon ordi n’est pas, pas encore maudit
donc Saint je signale que

tant’Yvonne…le plaisant avec l’etalii flore et pomone, ce sont ses suites aux jeux de mots qu’on lui soupe sonne, aussi foireux que ses vers de mirlitonnes qui déconnent, à moinss qu’elle s’en étonne : une vraie lacacanionne aux soeurs Dionne, qui t’assaisonne, la pionne, et t’espionne sans vergogne, de sa fosse aux lionnes.

***Si tu savais la haine qui coule dans mes veines,
Si tu savais la chienne
que je cache à l’intérieur,
tu aurais peuR, tu aurais peur (dit une chanson).
Mais on ne peut pas rentrer un carré dans un cercle pour les polluants éternels : 95% de la population en serait contaminée. Le pape François va mal, à cause de sa bronchite. Que faire pour lui, jzmn ? Il n’en a plus pour très longtemps, hélas***

J J-J dit: 14 février 2025 à 20h38

20.21 Merci pour votre vigilance tjs réduite aux aguets (sic), MC. Je savais pouvoir compter sur vous et cette remarque TAF pertinente. Bien bonne suite à vous, en ces débuts du 17e s.

J J-J dit: 14 février 2025 à 20h51

sur la photo du présent post…, on dirait Rocard et Chevènement, en première dixième de seconde d’ouverture. Aucun des deux vrais protagonistes ne suscite la sympathie a priori. Souvent on ne lit pas un billet à cause de la photo inaugurale. C’est limite, comme déontologie, non, de zapper ainsi, tout comme sur les commentaires des connards ou de leurs pseudos invéthérés.

J J-J dit: 14 février 2025 à 20h55

Bonne nuit, je vais me coucher fissa, car ce soir, j’ai un peu l’haricot vert 🙂 Pas vous ?

D. dit: 14 février 2025 à 21h07

Bergerac, ville agréable…je pourrais te raconter deux ou trois anecdotes vécues qui ne vont pas exactement en ce sens, Puck…!

D. dit: 14 février 2025 à 21h14

Déjà, pour quelqu’un qui ne connaît pas la ville, il est très difficile de s’y orienter et de ne pas se perdre. La signalétique y est très déficiente.
Les quartiers non centraux sont assez glauques, plutôt mal fréquentés, avec des immeubles particulièrement laids et dégradés. Il y quelques bon commerces dans le centre mais les prix y sont particulièrement élevés pour une sous-préfecture.

D dit: 14 février 2025 à 21h22

Il y a là-bas un grand parking payantes des platanes,particulièrement étrange et déprimant.
Il est environ 12 fois trop grand même en période de pointe en été. Quand tu demandes aux gens si on peut y aller garer sa voiture, ils te regardent bizarrement, tu lis alors leur pensée : « pourquoi faire donc », ça crée un drôle de malaise, donc tu n’entres pas dedans, tu fais des tours et tu te gares ailleurs.

D. dit: 14 février 2025 à 21h25

Bref il y a là-bas une sorte d’atmosphère étrange. Bergerac est étrange à tous points de vue. Pour les gens qui aiment l’étrange, c’est bien.

Jazzi dit: 14 février 2025 à 21h41

« François va mal, à cause de sa bronchite. Que faire pour lui, jzmn ? Il n’en a plus pour très longtemps, hélas*** »

Faut préparer sans tarder le prochain conclave, JJJ !
Vous avez-vu le film ?
Il est bien placé pour les prochains oscars…

MC dit: 14 février 2025 à 21h44

Quant à la fausse édition de Furetiere , avec fausse définition , elle n’abusera que les amateurs de faux littéraires, et il y en a …

Jazzi dit: 14 février 2025 à 21h52

« d’ici,j’entends celles qui sont toujours zen causer de leur zen »obi comme d’un hobby du week end ! »

On dirait une réplique éthylique de Claire Nadeau,en grand-mère de la famille Tuche !
On peut avoir le sous-titre ?

et alii dit: 14 février 2025 à 21h58

saint
on avait bien remarqué singsing , mais faut pas être singlé pour déchanter;cessez de faire les sing es et
comptez pas sur moi pout vous faire un dessing
je dors

B dit: 14 février 2025 à 22h07

Marie Sasseur dit: 14 février 2025 à 18h00
La femelle du dindon est la dinde

Pensez-vous qu’elle soit naturellement farcie? C’est pourtant la Saint Valentin, pourquoi devrions nous penser à ces pauvres volailles 🧡🧡🧡😉

MC dit: 14 février 2025 à 22h20

Il ne manquerait plus qu’un certain type de bien être animal, dictatorial et Sasseurien, s’invitât sur la RdL….

et alii dit: 14 février 2025 à 22h28

La Mascotte est un opéra-comique en trois actes d’Edmond Audran, sur un livret d’Henri Chivot et d’Alfred Duru, créé au théâtre des Bouffes-Parisiens le 29 décembre 1880.
Située au XVIIe siècle, l’action est centrée sur le personnage de Bettina, qui est une « mascotte » (mot venant du provençal, et signifiant à l’origine sorcière), c’est-à-dire, comme l’explique un des airs du premier acte, qu’elle porte chance à tous ceux qui l’ont prise à leur service, à condition qu’elle reste vierge wiki

jazzi dit: 15 février 2025 à 4h10

Jazzi dit: 14 février 2025 à 22h23
« je dors »

Mon oeil, elle cuve !

Atteindre à ce point là le fond du CDBF le soir de la Saint Valentin, il s’agissait de le faire, et bien cela a été fait : du grand n’importe quoi.

rose dit: 15 février 2025 à 4h40

Grand bonheur de l’ouverture de ce festival les Berlinales et engagement politique de Tilda Swinton.

rose dit: 15 février 2025 à 4h53

J’aurais pu écrire du grand art, alors que c’est de la grande connerie.
N’ai regardé pour l’instant que le début du non débat sur le livre concernant la guerre en Israël : absolument passionnante la partie sur l’impunité et ai eu l’occasion de réfléchir à ce qui permet.
Lorsque l’on admet que chacun a sa liberté d’expression et que les barrières sont essentielles pour prévenir l’innommable, contrairement à Trump, lorsqu’on ne répartit pas face à tel ou tel niveau de bêtise (comme on est soi-même, hein), on en arrive à ce type de commentaire « elle cuve ».
Jacques Barozzi vous êtes le prototype de l’imbécile heureux et j’ai plusieurs personnes ici qui sont témoins que je n’aime pas démolir un commentateur, parce que chacun a sa place, mais vous en êtes/tenez une couche épaisse et d’abord en tant que glandu, au huitième de neurones le plus souvent en repos. Le quart est déjà trop. Et avec huitième je suis généreuse.

Et alii, alias je cuide alias Zeno, est, non seulement une grande intellectuelle, mais encore une immense bosseuse, une étudiante auprès de grands maîtres qu’elle affectionne tout particulièrement : vous avez à apprendre d’elle alors que je me demande bien qu’est ce qu’elle aurait à apprendre de vous : alors, votre gueule, avec vos réflexions du soir à la Mords-moi le nœud.

Chaloux dit: 15 février 2025 à 6h17

Le secret d’une Saint-Valentin réussie, c’est comme l’a dit Louis XV à Louis XVI, de ne pas trop se charger, et de se mettre au lit de Bonne heure!

Chaloux dit: 15 février 2025 à 6h24

Echangé avec un ami qui a deux fois fait l’expérience pris pour sujet de roman. La première fois, il s’est précipité sur le bouquin, par ailleurs un navet, bouleversé par la manière dont il était (mal) traité . La seconde fois, il a simplement lu le résumé sans aller plus loin, rien à foutre. Il s’agit d’une personnalité vraiment exceptionnelle.

rose dit: 15 février 2025 à 6h29

J’ai bien d’autres griefs, envers Jazzi, qui ont zéro importance mais qui définissent l’homme. Je verrai si je les aligne ou pas.

L’annonce, c’est d’abord, l’annonce faite à Marie.

Pour l’annonce des morts, je vous signale pour information que, lorsque la famille ne publie pas l’annonce du décès ni des obsèques pour être bien sûre qu’il n’y ait personne qui accompagne la défunte personne, l’INSEE envoie la date précise et on finit par le savoir ; cela prend une quinzaine de jours.

rose dit: 15 février 2025 à 6h48

jazzi dit: 15 février 2025 à 4h10
Jazzi dit: 14 février 2025 à 22h23
« je dors »

Mon oeil, elle cuve !

Atteindre à ce point là le fond du CDBF le soir de la Saint Valentin, il s’agissait de le faire, et bien cela a été fait : du grand n’importe quoi.

Ce premier commentaire de la journée est bien de moi, rose.

renato dit: 15 février 2025 à 6h55

Voyons si divisé en segments il passe
Quand j’en ai fini avec Réputé-Journal-Du-Soir.

#1
Je venais de m’installer en France et un jour j’ai ouvert le journal et je suis tombé sur une photo de Gadda sur un paquebot en compagnie d’une dame. D’après ce qu’indiquent quelques lignes, il s’agissait de Gadda et de sa femme en voyage vers l’Amérique du Sud.

renato dit: 15 février 2025 à 6h56

#2
Or Gadda n’était pas marié, je me souviens qu’à quelqu’un qui lui demandait pourquoi (Parisi, je crois) il répondit « Et si j’étais une violette ? », signifiant par-là que sa timidité le limitait, puisque « violet », la fleur bien à part, désigne ironiquement une personne timide, modeste ou qui prétend l’être.

renato dit: 15 février 2025 à 6h57

#3
Était-il simplement victime de sa misogynie, que certains interprètent comme homosexualité, et qu’il n’a jamais réellement prouvée ?

renato dit: 15 février 2025 à 6h57

#4
Il y avait une Dame Blanche qui, depuis les années 1920, apparaît dans les cahiers comptables de l’Ingénieur. D’abord comme Elena, puis El., et enfin E. Ils voyagent ensemble — Florence, Milan, Côme, Gênes —. Ils vont souvent au cinéma, même pour un « mauvais spectacle », note-t-il dans un carnet de 1958.

renato dit: 15 février 2025 à 6h58

#5
Mais Elena n’est pas pour Gadda la compagne des rencontres éphémères. C’est aussi une personne connue de sa sœur Clara, à qui il écrit en 1925, après un voyage au Stelvio : « Je suis arrivé hier à Musella. Je me sens bien : j’ai la compagnie d’Elena et des dames Frigerio, qui sont très gentilles. Elena a estimé que cela lui était bénéfique. » Elena fréquente également la célèbre villa-personnage de la Cognition. Et dans un carnet de 1959, Gadda rapporte les frais de son hospitalisation, du 9 au 20 juillet.

renato dit: 15 février 2025 à 6h59

#6
Le réalisateur Franco Rossi, après avoir lu La Madone des Philosophes qu’il définit comme « une sorte d’autobiographie », dit à CEG : “Je ne savais pas à quel point ta vie était aventureuse ». Ainsi, dans LMDF, le protagoniste, ingénieur comme l’auteur, achète des livres de philosophie (Gadda le fait aussi la même année) et fait face à une « gaffe irrémédiable » : un fils né d’une femme, Emma (avec un E), qu’il ne veut pas épouser, et en répondant à sa question « Pourquoi ne m’épouses-tu pas ? » il lui crie que l’on se marie qu’avec SA femme. Mais alors, Elena était la femme de qui ? Un de mes amis pense à Enrico son frère aviateur victime de WWI. Une femme donc à chérir et à respecter comme un simulacre du frère et dont on ne peut pas tomber amoureux.

renato dit: 15 février 2025 à 7h00

#7
Bref, Elena a été présente pendant près de quarante ans, à l’exception de brefs intervalles coïncidant avec les voyages de Gadda en Argentine en Sardaigne en Lorraine. Alors, si la femme sur la photo publiée par Le Monde n’est pas elle, mais une voyageuse avec qui bavarder un brin, comment de la plume d’un journaliste du Réputé-Journal-Du-Soir est sortie la légende de la photo ?

Jazzi dit: 15 février 2025 à 8h28

On se calme, rose !
Traduisez-nous plutôt cette phrase mémorable de et alii prononcée hier soir avant son endormissement ?

« d’ici,j’entends celles qui sont toujours zen causer de leur zen »obi comme d’un hobby du week end ! »

J J-J dit: 15 février 2025 à 8h40

@ ,j’entends celles qui sont toujours zen causer de leur zen »obi comme d’un hobby du week end !

Jzman, vos ne faites aucun effort pour comprendre les gens, alors, ne venez pas vous plaindre de recevoir une volée.

Voici ma traduction, et j’avoue que pour moi, c’est facile, car nos avons des troubles isomorphes dans la partie limbique de chacun de nos cerveaux respectifs.

-Elle entend « celles qui sont » (càd moij, jjj)
-« toujours zen causer » (= toujours à causer de manière zen)
– de leur zen « obi (de leur z »ob ?… tige de jade ou haricot vert, etc.)
– de leur zen obi (= Zénobi, nouvelle proposition de pseudo pour ne pas reprendre Zeno comme elle en eut la tentation)
– comme d’un hobby du week-end (une allitération ludique sur un mode surréaliste : un hobby zen pour jouer en fin de semaine)…

Elle ne dort ni ne cuve jamais, normal… elle cuide, tout simplement ! Bravo pour sa modestie et son humanité… Comme Dédé’prime, elle n’en est point dépourvue.

@ 21.41 / Faut préparer sans tarder le prochain conclave (jzmn) – Qu’en disent vos bookmakers ?

@ RM, je n’ai pas bien compris ce que vous avez cherché à démontrer avec vo 7 hashatags #######
Trop occupé avec Zenobie, pas eu le temps. En deux trois mots, quelle est votre intention ? Merci, lcé. Laissez tomber si vous ne le sentez pas, nous sommes bien d’accord (Aucun erdélien de bonne volonté ne doit jamais se sentir obligé). BJàv

Jazzi dit: 15 février 2025 à 8h42

« Et si j’étais une violette ? »

Un aveu voilé, renato ?

Couleur violette et homosexualité féminine…
Il semble que le lien entre la couleur violette et l’homosexualité féminine remonte à l’Antiquité.
Selon l’écrivaine Sarah Prager, les poèmes de Sappho, poétesse grecque de l’antiquité, contiennent de nombreuses références à la fleur et la couleur violette.
Par ailleurs, Alcée, poète grec, a décrit la poétesse ainsi : « la chaste Sappho aux boucles de violettes, au sourire de miel ».

Une couleur, des luttes…
Le violet est, donc, un mélange de bleu et de rose, et c’est pourquoi il symbolise l’égalité entre les sexes. Mais cette couleur renvoie également aux questions de genre et d’identité sexuelle.
Ainsi depuis les années 1970, elle est fréquemment associée aux luttes homosexuelles: on la retrouve dans le drapeau « rainbow flag » des LGBT+ (le violet y symbolise l’esprit).
Comment l’arc-en-ciel est devenu le symbole de la fierté homosexuelle par Forrest Wickman, Slate.fr, le 25/06/2012.
Extrait :
« Le violet fut également un symbole répandu de fierté homosexuelle dans les années 1960 et 1970, au cours desquelles les habitants de San Francisco ont tenté d’ériger la «main pourpre» en symbole, les gays Bostoniens placardant, eux, des affiches ornées d’un rhinocéros violet. »

Donna Ricaud de Mouthon dit: 15 février 2025 à 8h46

La Saint-Valentin, telle qu’elle est célébrée aujourd’hui en France, est effectivement une fête largement commerciale, centrée sur les couples et l’amour romantique. Pourtant, ses origines sont plus floues et mêlent traditions chrétiennes, rites païens et influences modernes.

Origines historiques et religieuses

La Saint-Valentin est associée à Saint Valentin, un prêtre romain du IIIᵉ siècle qui aurait secrètement célébré des mariages chrétiens malgré l’interdiction de l’empereur Claude II. Il aurait été exécuté le 14 février vers l’an 270, ce qui en fait un martyr chrétien. Cependant, l’Église catholique a supprimé cette fête du calendrier liturgique en 1969, jugeant que ses origines étaient trop incertaines.

Par ailleurs, certaines hypothèses lient la Saint-Valentin aux Lupercales, une fête romaine célébrée mi-février, durant laquelle des rites de fertilité étaient pratiqués.

L’association avec l’amour courtois

L’association de la Saint-Valentin avec les amoureux remonte au Moyen Âge. On pense que c’est en Angleterre et en France, au XIVème siècle, que la croyance populaire s’est développée selon laquelle les oiseaux s’accouplaient autour du 14 février. Ce contexte a nourri la tradition de faire des déclarations d’amour ce jour-là. Des poètes comme Geoffrey Chaucer ont contribué à ancrer cette idée dans la culture.

Une commercialisation moderne

C’est surtout à partir du XIXèmesiècle et, encore plus, au XXème siècle que la Saint-Valentin est devenue une fête commerciale, avec l’essor des cartes, des fleurs et des cadeaux symboliques. Aujourd’hui, cette fête est largement encouragée par les industries du luxe, des chocolats et des restaurants.

En France, contrairement à d’autres pays comme les États-Unis où elle s’étend aux amis et à la famille, la Saint-Valentin reste exclusivement dédiée aux couples. Bien que certains considèrent cette fête comme une simple opportunité commerciale, elle reste pour beaucoup une occasion de célébrer l’amour et de marquer l’attention à son partenaire.

D. dit: 15 février 2025 à 8h49

Absolument, Mme de Mouthon-Veyre.
Vous avez dû citer ChatGpt ?

C’est vrai que la Saint-Valentin, telle qu’elle est célébrée aujourd’hui, est paradoxale : elle porte le nom d’un saint, mais n’a plus rien de religieux. Elle a été vidée de sa signification chrétienne au fil du temps pour devenir une fête purement profane et commerciale.
Ce n’est pas un cas unique. D’autres fêtes comme Noël ou la Toussaint ont aussi été largement laïcisées, mais elles conservent une forte empreinte chrétienne. La Saint-Valentin, en revanche, semble avoir été totalement déconnectée de ses origines religieuses.

J J-J dit: 15 février 2025 à 9h01

# 3, comme si les zomo étaient mizo.
Mais où vont-ils chercher tout ça ?… à Gada, à Gada… su mon bida, missié ?
On joue ?… Je sors… pour aller toucher ma part d’héritage chez le notaire sur l’assurance-vie de ma brave WWW.
Laquelle ne nous avait pas dit avoir laissé dormir à la XXX ce dont elle avait elle-même hérité de son mari, notre XXX depuis 24 ans.
Le notaire a dit que ni lui ni le fisc ne prélèveraient la moindre obole sur le capital et le cumul des intérêts annuels, vu que la somme divisible par XXX était inférieure à XXXX euros et avait commencé à fructifier depuis plus de XXX ans.

Pour un peu de beurre dans les épinards chez les pauvres, on verra bien, mais merci, Messieurs M et B (taram) de ne pas nous inclure dans la taxation des 2% des familles les plus riches de France, comme une mesure de justice réparatrice l’exigerait.
UN DES CENT…

Jazzi dit: 15 février 2025 à 9h01

Mais pourquoi les trans font-il si peur à Trump ?

« Le mot « transgenre » effacé du site d’un monument dédié à la lutte LGBTQ + à New York
Dans le cadre de la croisade trumpiste contre les personnes transgenres et la transidentité, le seul monument national dédié aux luttes du mouvement lesbien, gay, bisexuel, transgenre et queer n’évoque plus, sur son site Internet, que les trois premiers. »
https://www.leparisien.fr/international/etats-unis/le-mot-transgenre-efface-du-site-dun-monument-dedie-a-la-lutte-lgbtq-a-new-york-15-02-2025-JZ6CEHE5XFA3VP4KN65EKYDL2I.php

Jazzi dit: 15 février 2025 à 9h09

« La Saint-Valentin, en revanche, semble avoir été totalement déconnectée de ses origines religieuses. »

Moi, hier, chez le bon pâtissier de mon quartier, j’ai acheté pour l’occasion un « Cupidon », D.
Une façon plus païenne de fêter les amoureux.
Délicieux !

je cuide dit: 15 février 2025 à 9h51

la prima vera
https://fr.video.search.yahoo.com/yhs/search?fr=yhs-fc-1_15&ei=UTF-8&hsimp=yhs-1_15&hspart=fc&param1=7&param2=eJwtjk1ugzAUhK%2FylomEnWcb23G8KgIOUHVVywsKDrH4FRBR9fQVbTSLGY2%2BkaaNjbP%2BPWeIEoVxiR%2Bd9S7xzb%2FVznpjjj7OznqhKVOaMplSLtElvg2Ts%2F6%2BuMQ%2FK2f9MP3Evq8ukiKc9jg2077CuAFDihb2OKrUwrdKz1DNcx%2F28NXF7SKFpkLBqXtsQ59AH7sAbai76Qz1Y5mGcGGCUzwEa3WvlviaHL%2FW%2BPr6XMPyl2We6%2BxaIClMqQhjRUneuCpJwYxWZVYYjtnB1wfMkUuCnDDxwfAm1I0zqlP%2B%2BQuPa1Fi&p=la+violettera+musique&type=fc_A23B324045A_s69_g_e_d_n_c999#id=51&vid=c7bdb0ce1088e4892c5a4ffc125e3140&action=click

closer dit: 15 février 2025 à 9h51

Quelqu’un qui n’a pas vu « Les Bronzés font du ski » qui ont fait rire 100% des spectateurs pendant au moins la première partie du film, ne peut reprocher à Rose l’ignorance des Tuches Jzz!
Ignorance que je partage d’ailleurs.

JC..... dit: 15 février 2025 à 9h53

ILLUSTRATION DU BILLET

A vrai dire, je trouve cette image du TCHANG et de l’HERGE bien moins drôle que celle du Gros Canard Blondinet serrant la paluche du XI impérial …

je cuide dit: 15 février 2025 à 9h56

La Violetera (« La marchande de violettes », en espagnol) est une habanera composée par José Padilla Sánchez (1889-1960) en 1915 et dont les paroles ont été écrites par Eduardo Montesinos (1868-1930).

Historique
En 1915, lors de son séjour à Paris en tant que directeur du Casino, José Padilla demande à Eduardo Montesinos de lui écrire un texte sur une marchande de violettes aveugle1. La chanson qu’il composera est l’une de ses plus belles compositions et l’une des plus connues. La première eut lieu à Barcelone, où elle fut interprétée par Carmen Flores. Cependant, c’est la chanteuse Raquel Meller qui rendra la chanson célèbre, d’abord en France puis en Espagne et ensuite dans le reste du monde.

JC..... dit: 15 février 2025 à 9h57

PECHES CAPITAUX

A ne pas dédaigner, tant ils sont capiteux… D’ailleurs l’enfer est une légende déraisonnable !

renato dit: 15 février 2025 à 10h34

Enfin, Jazzi ! à l’inverse de nombreux écrivains dans la vague et beaucoup de journalistes (disons les péchés plutôt que les pécheurs), Gadda se tient au sens des mots et aux perspectives qu’ils ouvrent. Or, « violetta », en italien, désigne « ironiquement une personne réservée, modeste ou qui se donne l’air de l’être ». Cela est dû au fait que dans l’imaginaire populaire la violette est associée à la pudeur, à la timidité et à la modestie (par ailleurs, offrir à quelqu’un un bouquet de violettes signifie « Je t’aime en secret »). D’ailleurs, quelqu’un avec sa culture et ses compétences, n’étant pas stupide, voulant faire référence à la symbolique de la couleur, n’aurait pas pris de raccourcis.
Pas d’aveu voilé, donc.

Christiane dit: 15 février 2025 à 10h43

vadeboncoeur dit: 11 février 2025 à 10h04
Ne te verrai-je plus que dans l’éternité ? » (Baudelaire)
Associer Baudelaire et Pascal..

https://classiques-garnier.com/pascal-et-baudelaire.html

Comment vous remercier ? J’ai reçu cette thèse de Jean Dubray, « Pascal et Baudelaire » (Classiques Garnier).
Cette recherche qu’il mène sur ce poète complexe, souvent insaisissable, au romantisme tourmenté est passionnante. Donc, une présence pascalienne chez Baudelaire… Comment va-t-il confronter les deux œuvres ? Deux œuvres qui s’écrivent face à la mort. Venant après les « Dix études sur Baudelaire » (ouvrage collectif) et la remarque d’Antoine Compagnon : « Il y eut un Baudelaire réaliste, un Baudelaire décadent, un symboliste, un satanique, un catholique, un athée, un classique, un moderne, un réactionnaire,un révolutionnaire, un saint, aujourd’hui encore, un post-moderne, que sais-je encore ? »
500 pages à ravir.
Encore merci .

renato dit: 15 février 2025 à 10h49

Rien à prouver, JJ-J, le texte entier a été rejeté par le système, je l’ai donc divisé en segments.

A l’origine, vers minuit, il s’agissait de ma contribution à la célébration commerciale de la Saint-Valentin, prise du point de vue des difficultés de l’amour.

Bref, ce que Lynch dit à propos de la compréhension semble vrai.

JC..... dit: 15 février 2025 à 10h51

POUR SALUER

La délicieuse Geneviève Page, décédée à 97 ans au milieu des siens, et de ses admirateurs dont je suis….

JC..... dit: 15 février 2025 à 10h53

POUR RIGOLER

Pour saluer Pascal et Baudelaire ? Deux fadas, l’un froid comme un cadavre, l’autre dopé comme un mort !

renato dit: 15 février 2025 à 10h56

C’est vrai, JJ-J, que j’ai observé un esprit commère chez le journaliste du célèbre journal du soir : « S’il y a une femme sur la photo, c’est SA femme » !

J J-J dit: 15 février 2025 à 11h24

Merci pour l’info, JC/10.51… Je l’aimais beaucoup, G. Page, elle était si belle dans Fanfan la Tulipe. Elle ressemblait à Geneviève Bujold. Deux beaux brins de voilettes, l’étaient,
https://www.lefigaro.fr/theatre/deces-genevieve-page-gloire-du-theatre-a-l-age-de-97-ans-20250214
Hélas, 10.56, n’ai pas compris votre message… Je comprends pas toujours tout, hein ? Connaissez vous des îles de l’archipel des Tuamotu ? J’ai le projet de m’y rendre un jour, depuis ma lecture de R. Powers, les récifs coraliens menacés y seraient encore splendides.

J J-J dit: 15 février 2025 à 11h26

@ ma contribution à la célébration commerciale de la Saint-Valentin

Mais, dites moij, RM, cette « fête commerciale », sévirait-elle aussi en Italie ?

renato dit: 15 février 2025 à 11h35

Chaque 14 février, JJ-J, des millions de personnes à travers le monde célèbrent la Saint-Valentin, une fête dédiée à l’amour et aux amoureux : fleurs, chocolats, déclarations romantiques… petites culottes rouges Cette fête est désormais incontournable dans le calendrier des émotions humaines à but lucratif.

je cuide dit: 15 février 2025 à 12h10

tr tr tr
Le trench-coat (ou simplement trench ; littéralement : manteau de tranchée) est un manteau imperméable descendant généralement jusqu’aux mollets, utilisé par plusieurs armées pendant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale.
a l’origine masculin

MC dit: 15 février 2025 à 12h15

Et l’on peut ajouter, Renato, que, dans la Guirlande de Julie, la violette rimée par Tristan Lhermitte a le même sens: «  La plus humble des fleurs sera la plus superbe »…

je cuide dit: 15 février 2025 à 12h36

santé du pape?
Plusieurs dizaines de démarches collectives de débaptisation ont été engagées à l’automne dernier, dans la foulée de la visite du pape : une lettre ouverte collective a rassemblé 525 signatures en octobre dernier, et dans la grande ville wallone de Liège, 200 demandes ont été enregistrées à titre individuel.

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Avortement en Europe : un droit pour certaines, un combat pour des millions d’autres

Un phénomène à la mesure du choc provoqué en Belgique par les propos du pape François sur l’avortement : le souverain pontife a comparé les médecins qui pratiquent l’intervention volontaire de grossesse à des « sicari », un mot italien qui désigne en temps normal les tueurs à gages de la Mafia. Ce choix lexical a déclenché une onde de choc qui dure maintenant depuis plusieurs mois. Le Centre d’action laïque belge dit recevoir des centaines de courriers de la part de catholiques qui souhaitent effectuer une demande officielle de débaptisation auprès de l’Église.

le baron perché dit: 15 février 2025 à 12h46

Commettre un péché capital, la luxure, en vagabondant dans une capitale pécheresse, Londres.
Marx et le Das Kapital, tout un Programme.

et alii dit: 15 février 2025 à 13h10

tombés de haut
VA

Un complot ou une simple coïncidence ? Difficile à déterminer. Magnats du pétrole, hommes d’affaires, ou militaires : depuis le début de la guerre en Ukraine en février 2022, de nombreuses personnalités russes de premier plan ont trouvé la mort dans de mystérieuses circonstances. Pour plusieurs d’entre eux, un point commun : ils sont décédés en tombant d’une fenêtre. Il y a quelques jours encore, une chute a coûté la vie d’un colonel russe.
et jeune:
Il s’appelait Arthur Pryakhin, avait 56 ans et était chef d’une branche régionale du Service fédéral anti-monopole (FAS) russe en République de Carélie. Mardi 4 février, rien ne laissait présager qu’il trouverait la mort.
express

et alii dit: 15 février 2025 à 13h15

encore un jeune;
« . C’est au tour du musicien russe et animateur radio de 58 ans, Vadim Stroykin, d’être retrouvé mort après avoir chuté d’une fenêtre à Saint-Pétersbourg, alors que son appartement était perquisitionné par les autorités. D’après le quotidien Komsomolskaya Pravda, la perquisition aurait été menée dans le cadre d’une affaire pénale. Pour l’heure, les enquêtes sont toujours en cours.
https://www.lexpress.fr/monde/europe/en-russie-ces-haut-grades-qui-tombent-mysterieusement-des-fenetres-CHSEZ3JWNJELZHN3D4HDDHPR74/

je cuide dit: 15 février 2025 à 13h37

Le blog How to Fuck Like a Girl est à la fois un journal intime et une chronique de conseils sur le sexe et le genre, écrit par Vera Blossom, « votre fille transgenre préférée du coin », comme elle le dit.
l’article hyperallergic est signé:
Lisa Yin Zhang

je cuide dit: 15 février 2025 à 13h45

nombreuses personnalités russes de premier plan ont trouvé la mort dans de mystérieuses circonstances. Pour plusieurs d’entre eux,
comme s’il n’y en eut qu’un!

FL dit: 15 février 2025 à 13h47

Cette histoire sordide du collège de Betharram. Avec cette bourgeoise qui voit des gamins frappés sans jamais réagir.

Comment certains parents peuvent-ils avoir si peu de coeur et envoyer leurs gamins dans ce genre d’établissement religieux.

Ça fait penser a l’abbaye Sainte-Marie-des-Bois dans la Justine de Sade.

On prend Sade pour un auteur fantastique. C’est un auteur réaliste.

« Un pèlerinage auprès de la Vierge miraculeuse de Sainte-Marie-des-Bois la fait devenir victime et rester six mois captive des quatre moines lubriques et meurtriers de cette abbaye. »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Justine_ou_les_Malheurs_de_la_vertu

FL dit: 15 février 2025 à 13h57

On sent quand même que tout ça est un système. Avec ces politicards centristes « nuancés », ces magistrats qui ne bougent pas, cette administration planquée, ces papas, ces mamans complaisantes, cette bourgeoisie feutrée.

Dans les 120 journées les dominants sont au nombre de 4 : « le duc de Blangis, l’évêque son frère, le président de Curval et le financier Durcet » (wikipedia).

Donc un aristocrate, un évêque, un magistrat, un milliardaire. Ben je crois qu’on y est.

https://www.amazon.fr/Sodome-giornate-Origine-Australien-Francaise/dp/B07V9Q1QHB

FL dit: 15 février 2025 à 14h13

Libération ne la ramène pas trop sur cette histoire. Tu m’étonnes avec leur passé.

Il préfère parler des conneries graveleuses de Depardieu.

Ils appellent ça hiérarchiser l’information.

Quelle honte ce journal !

et alii dit: 15 février 2025 à 14h24

à propos de l’anti-mot « bio… »
« comme s’il n’y en eût qu’un »:
Selon la linguiste Constanze Spieß, membre du jury de l’anti-mot, le cabarettiste Muhsin Omurca, auteur de cette caricature et lui aussi originaire de Turquie, peut être considéré comme le créateur de ce nouveau terme.
https://theconversation.com/ce-que-biodeutsch-ou-biologiquement-allemand-elu-mot-le-plus-detestable-de-lannee-dit-du-climat-politique-allemand-249224

vadeboncoeur dit: 15 février 2025 à 14h26

Christiane dit: 15 février 2025 à 10h43

Formidable que vous ayez pu lire l’ essai de Jean Dubray sur Pascal et Baudelaire!
Il fut mon professeur -et quel professeur! – de français dans le secondaire, je lui doit ma passion pour les lettres!
Et pour reprendre la discussion d’un post précédent entre « pourmapar » et vous-même, je me suis attelé à relire le Mark Rothko l’intériorité à l’œuvre de Christopher Rothko, son fils psychologue, chez Hazan/Louis Vuitton 2023.
Notamment le chapitre : La Rothko Chapel nos voix dans le silence page 120 et suivantes. Remarquable d’analyse!
Tout cela couplé avec la relecture du Citadelle et Mazenod/ Fondation Louis Vuitton, livre qui contient de magnifiques photographies de la Chapelle de Houston, un must!

Jazzi dit: 15 février 2025 à 14h27

« On prend Sade pour un auteur fantastique. C’est un auteur réaliste. »

Et même humoristique !

Kilékon dit: 15 février 2025 à 15h14

A la niche, la bourre pif wikipédienne ( préoedipienne m’indique le correcteur automatique! 🙂 ) de blog!

closer dit: 15 février 2025 à 15h24

« biodeutsch est la création d’un humoriste turc. Ils disent aussi « kartoffel » ou « alman » pour exprimer leur racisme anti allemand.
Les anglais disaient « kraut », « chou » là où nous disions « boche »…

et alii dit: 15 février 2025 à 16h13

mourir jeune suicide
Logan, a été enterré dans ce cimetière national il y a près de quatre ans après s’être suicidé, mettant fin à ce que sa veuve décrit comme un mandat ruineux dans l’un des métiers les plus emblématiques de l’armée américaine : instructeur de la Marine. Il avait 33 ans.
https://www.washingtonpost.com/national-security/2025/02/11/marine-corps-drill-instructors-suicide/?utm_campaign=wp_must_reads&utm_medium=email&utm_source=newsletter

Jean Langoncet dit: 15 février 2025 à 16h13

RG dans cette veste pied de poule et ce micro me font penser à Dylan bataillant seul, sourire aux lèvres, face à une horde de journalistes ignorant tout de lui, autrement dit, ignorant tout de tout ; ah, les apparences et les suggestions … A+ America at its worst

Jazzi dit: 15 février 2025 à 16h15

Enfant des Beaux Quartiers parisiens, Geneviève Page, qui vient hélas de tourner la dernière, était l’incarnation même du charme discret de la bourgeoisie.
Je me souviens de son rôle de tenancière de maison close chic où Catherine Deneuve jouait Les Belles du jour de Luis Bunuel…

et alii dit: 15 février 2025 à 16h30

comme s’il n’y en eût qu’un
suicide;
D’anciens employés des centres de recrutement affirment que le stress particulier de ce travail peut être attribué en partie aux retombées de la mort de Siddiqui, une affaire criminelle qui a révélé la propension de certains instructeurs à maltraiter physiquement les recrues. Siddiqui, un Américain d’origine pakistanaise originaire du Michigan, est décédé à Parris Island le 18 mars 2016, après avoir tenté d’échapper à son instructeur en sautant d’une hauteur de 12 mètres dans une cage d’escalier.

Dans le cadre de ses efforts pour établir la responsabilité des faits, le Corps des Marines a accusé 15 instructeurs militaires d’avoir violé le code pénal militaire. L’un d’eux, le sergent-artilleur Joseph Felix, a été condamné à 10 ans de prison. Au cours de son procès, d’anciennes recrues ont témoigné avoir été prises à partie par leurs instructeurs militaires en raison de leur foi musulmane. Elles ont affirmé avoir été ligotées et agressées verbalement – ​​et, dans un cas, avoir été contraintes de se mettre dans un sèche-linge que les instructeurs allumaient ensuite. »
washington post

je cuide dit: 15 février 2025 à 16h35

s’il n’y en eut qu’un suite:
Trois suicides en trois mois
Au café Blackstone, dans le centre-ville de Beaufort, se trouve un mémorial en l’honneur d’Angel Acosta III, qui s’est suicidé à l’âge de 25 ans. C’était le genre de personne qui aidait un ami à déplacer des meubles de jour comme de nuit et qui rendait visite à des personnes qui traversaient des moments difficiles, a déclaré Alison Senna, une gérante du restaurant qui a embauché Acosta à temps partiel après que les dirigeants de Parris Island l’aient retiré du terrain d’entraînement pour des raisons disciplinaires. « Ces logements… c’est beaucoup de stress », WPost

et alii dit: 15 février 2025 à 16h41

comme s’il n’y en eût qu’un suicide jeune
Ses difficultés ont été aggravées par la mort d’une recrue, Dalton Beals, 19 ans, et la tentative de suicide d’au moins une autre, a déclaré Kleffman. Au départ, la mort de Beals a été imputée à une hyperthermie résultant du test final ardu que les recrues doivent effectuer. Une deuxième autopsie a révélé qu’elle était liée à une maladie cardiaque préexistante. L’un des collègues de Bates Wind, le sergent-chef Steven Smiley, a été jugé pour des accusations telles que l’homicide par négligence. Smiley, qui avait maintenu son innocence, a été acquitté en juin 2023. Bates Wind est décédé quelques semaines plus tard à l’âge de 27 ans.
Wpost idem

Jean Langoncet dit: 15 février 2025 à 16h47

@Qui sera L’Homme qui tua Liberty Vance ?

C’est bien le blanc-bec Vance qui est visé

Jean Langoncet dit: 15 février 2025 à 16h52

Il fournit, bien malgré lui, l’occasion d’un hommage à l’immense Lee Marvin durant ce weekend

Bihoreau, duc de Bellerente dit: 15 février 2025 à 17h01

Si la Russie et la Chine ne sont plus les ennemis de l’Occident, pourquoi augmenter les dépenses défenses, comme l’exigent Trump & Cie ? Pour acheter des armes «made in the U.S.A.» ?

Le p’tit Vance est venu cracher dans la soupe, annonçant un découpage et une castration de l’Ukraine. Trump et Poutine nous indiquent la peur qu’ils ont de la Chine. Fidèle à lui-même, l’Empire du Milieu regarde ce cirque comme un chat patient, un gros chat genre tigre, qui attend le moment venu. Quand la Chine s’éveillera ?

Christiane dit: 15 février 2025 à 17h30

O, merci Vadeboncoeur, non la lecture n’est pas terminée bien que je viens d’y passer quelques heures. Quelle clarté dans son analyse. Cette thèse est remarquablement construite. Le rapprochement qu’il fait entre les écrivains et philosophes de différentes époques éclaire des notions tellement complexes et qui sont la base de notre culture. Vous avez de la chance de l’avoir eu comme professeur.
Dans la troisième partie , « Les figures affectives de l’échec », de l’ennui au désespoir ou, l’honnête homme et le dandy, la suprématie du moi. Il est époustouflant.
Au passage je note des moments forts, des citations. Ainsi dans la conclusion de la première partie, « L’universalité du Mal », la réplique douloureuse et indignée d’Ivan Karamazov à son frères Aliicha : « Je me refuse à accepter cette harmonie supérieure. Je prétends qu’elle ne vaut pas une larme d’enfant. »( « Les Frères Karamazov »)
Ou encore celle de A.Schopenhauer, terrible ! « Si un Dieu a fait ce monde, je n’aimerais pas à être ce Dieu : la misère du monde me déchire fait le cœur. Imagine-t-on un démon créateur, on serait pourtant en droit de lui crier en lui montrant sa Création : « Comment as-tu osé interrompre le repos sacré du néant pour faire surgir une telle masse de malheur et d’angoisse ? » (Pensées et Fragments ») Et là il va chercher Pascal en contradicteur qui répond que ce n’est pas sous ces traits désolants que Dieu avait dessiné primitivement le visage du réel. ». Ainsi adossant les œuvres, les faisant se répondre, il explore le Mal moral qui est le malheur du monde. La faute primitive…
Le détour par « Les Caves du Vatican », ce roman d’André Gide est également évoqué par cet acte gratuit de Lafcadio qui projette ce voyageur hors du compartiment. Le sommet du Mal, un crime immotivé. L’anéantissement par la perversion, un vice consenti.
Bien sûr je pense à l’actualité. Ce livre est formidable pour réfléchir. Ce Jean Dubray, docteur en philosophie, diplômé de théologie est un penseur qui ne recule devant aucune question. Encore merci et heureuse de vous savoir attentif à Rothko. Oui, la chapelle octogonale de Houston avec ces grands panneaux est un lieu spirituel et profane. Une collaboration entre un grand architecte, Johnson et cet artiste exigeant. Huit peintures sidérantes entre rouge-pourpre foncé et noir. Des presque monochromes. On pense à l’infini des nymphéas de Claude Monet à l’Orangerie pour l’enveloppement ressenti. Tout est mouvant et change avec la lumière.
Bon, j’arrête là mais on pourrait dialoguer pendant des heures….

Du sable dans l’ogre-rage dit: 15 février 2025 à 17h56

Vance est passé faire sa pirouette, et l’Europe reste médusée. Comme le monde entier, d’ailleurs.

It’s over, my friends. Ils se sont partagés le monde pendant la vacance du pouvoir de Donald et maintenant jouent au golf comme la reine faisant rouler les têtes au pays des merveilles. Rien ne sert plus de négocier, nous mourrons tous à poings liés.

Il n’y a plus de Sheherazad qui tienne, rien ne sert plus de s’époumoner, nous sommes déjà enterrés.

Ou alors rêver d’une armée de judas prêts à faire tomber les têtes impériales? Sinon, les grenouilles sont cuites!

Jean Langoncet dit: 15 février 2025 à 18h20

@ Quand la Chine s’éveillera ?

A la vieille lune Peyrefitte, on peut être tenté de répondre : quand l’Europe s’éveillera

J J-J dit: 15 février 2025 à 18h45

Tout cela n’est qu’un mauvais moment mondial à passer. On va vite toutou blier … (Cyrus Vance)

17.01 / comme un chat patient, un gros chat genre tigre, qui attend le moment venu

Un tigre de papier, voui, solidifié comme du carton pâte Et la caravagne passe. Je cuide. T-Chine !

Jean Langoncet dit: 15 février 2025 à 21h30

@des barbares comme s’il en pleuvait

(On finira demain soir par The Big Red One ; une autre trempe que celle du Little Red Rooster des Stones)

B dit: 15 février 2025 à 22h02

quand l’Europe s’éveillera

Oui, quelques uns en France ont déjà pris pour modèle les ISA et rêvent de faire le ménage dans le fonctionnariat, Chiotti, Bardella ont trouvé leur nouveau mentor, c’est si grotesque que si nous étions sûrs de l’électorat nous pourrions mourir de rire . Restent deux ans pour observer les résultats des décisions et actions outre-atlantique.

B dit: 15 février 2025 à 22h05

USA, D, ça devrait confirmer votre idée, pour rappel selon vous, ils ont toujours semer le bordel partout où ils ont mis les pieds.

J J-J dit: 15 février 2025 à 22h38

Vu ce soir le biopic de Maria… Ca ou autre chose, le samedi soir, hein ?…
Pas folichonne, la sauce Angelina Jojo. Evidemment la Télérama s’en était pâmée, comme il se doit… Et le jzmn, lui…, qu’en a-t-il dit ?
BN

J J-J dit: 15 février 2025 à 22h48

22.38 – … qu’on n’écorche pas impunément une mite au logis ?
20.10 – … Un « chercheur en littérature » chez AOC, c’est quoi encore, c’te bête là ?… Un mec qui voudrait, dans sa contre-enquête, en remontrer à ma sœur la first, sur l’imposture des Houris de Kamel-Meursault ?

rose dit: 16 février 2025 à 5h21

Qu’en a t-il dit ? Rien d’essentiel.
S’agit de ne pas lui lacher la bride. Il déconne plein tube sinon.
Calme, de bonne humeur, souriante, lucide, déterminée sur le tarmac, vigilante. Prête â intervenir.

rose dit: 16 février 2025 à 5h26

Imposture.
Trop fort : il est surestimé. C »est un journaliste de base. Confond deux mots dans le débat. Emploi « …. » au lieu de exaspéré.

Imposture aussi
USA, B. Trop forts. On participe à votre effort de guerre mais on veut vos terres rares. Allez vous faire foutre a dit poliment Zelensky. Chapeau bas.

JC..... dit: 16 février 2025 à 5h39

EUROPE

La Vieille me fait pitié.

Elle ressemble à ces familles de petits bourgeois au cul pincé qui, un par un, sont intéressants mais qui sont incapable de constituer une communauté.

L’Europe n’existe pas. Et depuis longtemps !

Jean Langoncet dit: 16 février 2025 à 6h11

Que font donc ceux qui s’évertuent à la diviser ? Quand l’Europe se réveillera, JiCé sera toujours aussi peu éveillé

JC..... dit: 16 février 2025 à 6h20

Seuls les bambins à cervelle réduite croient que le danger vient des « diviseurs » ! Raisonnement infantile.

Bravo et bon dimanche !

puck dit: 16 février 2025 à 6h21

laissez donc un peu l’Europe tranquille !
sérieux je comprends pas cet acharnement contre cette vieille Europe.

d’abord c’est quoi l’Europe ?
l’Europe c’est une Histoire, c’est une culture reposant sur des héritages divers et avariés.

et voilà…

puck dit: 16 février 2025 à 6h25

JC tu as trouvé le mot !
à ton habitude parce que souvent tu trouves le mot.

le mot « infantile » : l’Europe est un lieu marqué par une forme d’infantilisme.

comme les gens : quand ils deviennent vieux ils retombent en enfance.

c’est quoi être infantile ?

pour savoir c’est quoi être infantile : il faut définir c’est quoi être adulte.

et quand on a définit c’est quoi être adulye ou se comporter en adulte on en déduit c’est quoi être infantile.

puck dit: 16 février 2025 à 6h33

dans l’histoire récente de l’Europe un des moments les plus marquants et les importants c’est ce moment où elle se fait insulter par une secrétaire d’état américaine qui s’exclame : « F.ck Euopre ! »

elle sort cette insulte dans yne conversation téléphonique avec un ambassadeur (on peut l’entendre sur YT)

cela se passe en 2014, cette secrétaire d’état dit à l’ambassadeur américain en Ukraine : on va mettre en place un nouveau gouvernement avec comme ministres des américains etc…

et l’ambassadeur réponde : pas possible l’Europe ne nous permettra jamais de faire ça !

et là l’autre gourdasse répond « f.ck l’Europe ».

le plus drôle c’est que cet ambassadeur avait surestimé la capacité de l’Europe de comporter de façon adulte : l’Europe a laissé faire cette femme, elle a mis en place son nouveau gouvernement illégal et c’est passé comme une lettre à la poste.

puck dit: 16 février 2025 à 6h38

le plus drôle dans cette histoire c’est que 11 ans plus tard les américains refont le même coup, mais dans l’autre sens.

cette fois les américains veulent virer ces gens mis au pouvoir par leurs prédécesseurs américains 11 ans plus tôt pour les remplacer par des gens qu’ils choisiront.

et rebelote des américains ont encore redit c’est pas possible les européens ne nous laissront pas faire et un secrétaire d’état a redit comme 11 ans plus tôt : « f.ck l’Europe ! »

du coup on peut définir l’Europe comme un lieu qui se fait insulter à peu près tous les 10 ans par ses maitres.

puck dit: 16 février 2025 à 6h46

n’empêche que c’est drôle de voir l’Europe assister à ce spectacle où les américains changent tous les 10 ans les gouvernants en Ukraine.

sûr que dans 10 ans ils referont encore le même coup.

du coup on peut définir l’Ukraine comme un lieu qui change de régime tous les 10 ans en fonction de l’humeur des américains et l’Europe qui regarde faire comme des gamins regardent un spectacle de Guignol.

sans tous les morts qui rendent ce spectacle dramatique ça aurait été une espèce de Vaudeville, un histoire de cocufié (Europe) de cocufiant (US) et de gourdasse infidèle (l’Ukraine).

rose dit: 16 février 2025 à 7h38

Je ne suis pas sûre que cela comble de bonheur les Ukrainiens de se faire traiter -keur pays- de gourdasse infidèle.
D’autant plus lorsque soi-même on n’est pas un modèle de fidélité.
Commencez par être un parangon de vertu, avant de juger de la suite.

J J-J dit: 16 février 2025 à 8h35

8.11 cher ami, j’ai l’impression, en lisant vos chroniques après coup (merci), que… quoi que vous disiez de votre opinion (laudative ou chagrine), de toujours lire la 4e de couv. d’un bouquin passe partout. Comme une sorte de bayrouisme du cinéma mou.
5.21, d’accord pour ne pas vous lâcher la bride et vous rappeler à l’ordre. Naguère, vous étiez bien plus brillant, mais dès lors, vous vous laissez aller un brin à la paresse. C’est dommage. Mon conseil : voir moins de films mais prendre plus de temps à « discuter » le gras avec les Viviant ou Neuhoff du jour, plutôt qu’avec les Patricia Martin du passé.
Je dis ça, je dis rin, et en toute confraternité. Et je sors, les huîtres de février m’attendent sur le parking de l’intermarché. A+

D. dit: 16 février 2025 à 8h58

Si la France plonge, c’est qu’au sortir de la guerre, au lieu de piété renouvelée, son peuple s’est enfoncé dans l’athéisme ou l’adhésion à d’autres religions ou philosophies et n’a pas voulu sanctifier la famille.

Jazzi dit: 16 février 2025 à 9h04

Qu’est-ce que vous avez contre les 4e de couverture, JJJ ?
C’est tout un art de la synthèse.
A part que celles-ci sont toujours réalisées par l’éditeur ou l’auteur du livre.
Les miennes ne sont pas l’oeuvre du producteur, distributeur ou cinéaste du film.
Mais celles d’un passionné de cinéma, libre, indépendant, parfois à contre courant de la critique ou du public (voir mon compte-rendu du film « The Brutalist ») et toujours données généreusement à lire…
Mais pourquoi alors constamment me demander ici ce que j’ai pensé de tel ou tel film, si mon opinion vous parait globalement sans intérêt aucun ?

vadeboncoeur dit: 16 février 2025 à 9h41

Christiane dit: 15 février 2025 à 17h30

Excusez-moi, Christiane, de vous répondre un peu tardivement ici, mais je ne suis pas toujours à suivre mon écran et je n’ai qu’un téléphone portable rudimentaire de chef de chantier!
Je ferai part de votre lecture à l’auteur de Pascal et Baudelaire!
Bon dimanche à toutes et à tous.

J J-J dit: 16 février 2025 à 9h51

9.04 ah mais jzmn ! c’est que j’aime bien vous titiller pour vous réveiller un brin de votre actuelle torpeur et susceptibilité.
Merci de rester ce que vous êtes et faites, sans vous sentir indument outragé ou courroucé dans votre amour propre de généreux cinéphile, voyons !
Cela dit, -puisque vous vouliez connaître ma position en matière de géopolitique-, voici mon « opinion » reposant sur une « croyance » intime que je partage de longue date avec moi-même. Elle est très simple, et j’espère que le temps lui donnera raison avant l’apocalypse généralisée. Je suis pour la construction d’une nouvelle CED (Communauté Européenne de Défense) à 27 pour protéger l’Ukraine et la Pologne des menaces de leur annexion guerrière par la Russie et la Moldavie. Et cela, sans aucune aide des Américains de l’OTAN dont cette néo CED devra rapidement s’émanciper, tout en restant menaçante grâce à 1 – notre bombe atomique française, et 2 – l’aide de nos amis Africains et Arabes. Nous serons les futurs arbitres du nouvel équilibre de la terreur douce qui s’en vient entre Chine et USA. Voilà.
Bon dimanche.

je cuide dit: 16 février 2025 à 9h59

J’AI DE LA TCHANCE ce matin:
Si François Jullien se plaît à faire dialoguer « philosophes chrétiens » et « lettrés chinois », c’est moins pour savoir « lequel est le plus croyable des deux, Moïse ou la Chine » que pour « faire sortir enfin » la philosophie de son destin occidental, en la confrontant à un autre système de pensée, et découvrir d’autres « configurations du pensable ». Après s’être ainsi intéressé aux concepts fondateurs de la civilisation occidentale que sont le logos (la « pensée rationnelle » en grec) et l’eidos (l’« idéal »), le philosophe s’intéresse ici à la notion de theos (« dieu »), à laquelle il a dédié un séminaire. Les dix chapitres du livre sont consacrés à mesurer l’écart entre les deux cultures et le « travail de fissuration » qui s’opère dans la conscience européenne lorsqu’elle s’aperçoit qu’une autre histoire s’écrit à l’autre bout du monde, qui ne renvoie aucunement à l’idée de Dieu, ni ne fonde sa puissance sur une supposée universalité de la raison. Le retrait de Dieu dans la pensée chinoise semble signifier un autre rapport au monde et à ce qui est originaire, qui n’est pas celui de l’ontologie et de « l’être présent » grec, mais qui est celui du tao, d’une « voie », qui ne conçoit pas l’être dans sa permanence mais modélise son existence en mouvement. Si le concept de Dieu rencontre une limite à la fois historique, géographique et théorique lorsqu’on le confronte à la civilisation chinoise, ce n’est pas tant que le terrain soit occupé par une autre religion, comme le bouddhisme, mais parce qu’il n’y a pas chez elle d’« attente religieuse ». Ce faisant, François Jullien ouvre donc un espace de discussion
https://www.philomag.com/livres/moise-ou-la-chine

J J-J dit: 16 février 2025 à 10h00

@ n’a pas voulu sanctifier la famille. Ni le travail. Ni la juste propriété qui en découle.

On ne voit pas trop pourquoi ce pays aurait dû rester patriote et pétainiste. Les gens avaient envie de repondre des gosses heureux, pas d’en faire de la nouvelle chair à canon… Ils n’avaient pas besoin de la bénédiction des curés pédophiles ou communistes pour ce faire. Ils voulaient souffler un peu, et ça leur a pas mal réussi durant une période glorieuse…
Hélas, ce temps n’est plus,
Il reviendra peut-être,
En attendant, Cinna,…
(pour la suite, cf. MC).

rose dit: 16 février 2025 à 10h03

Diva

Jazzi dit: 16 février 2025 à 8h17
J’ai pas bien compris,

Certains, ils y tiennent à leur couche épaisse, elle doit les maintenir au chaud.
Ça pue des pieds là dedans.

Jazzi dit: 16 février 2025 à 10h03

« Je suis pour la construction d’une nouvelle CED (Communauté Européenne de Défense) à 27 »

Les Etats-Unis d’Europe, disait Victor Hugo.
Le problème, c’est qui qui commanderait la CED ?
En matière militaire ne faut-il pas toujours un chef !

J J-J dit: 16 février 2025 à 10h07

9.59 VOUS AVEZ DE LA TCHANCE, anéfé.
On ne sait pas trop pourquoi, mais vous avez l’air heureuse de cette fructueuse rencontre entre Moïse et la Chine. Apparemment, vous aimez beaucoup le magazine de philomag, qui est un peu, -comme on dit par chez moi et à la rdl-, au Collège de Philosophie ce que le Gadget de Pif le Chien était au Parti Communiste Français. Un petit poids sauteur qui nous étonnait et nous rendait guilleret.tes 🙂

je cuide dit: 16 février 2025 à 10h17

il est vrai que Jullien a enseigné:: professeur à l’université Paris-Diderot, il a été successivement président de l’Association française des études chinoises (de 1988 à 1990), directeur de l’UFR Asie orientale de l’université Paris-Diderot (1990–2000), président du Collège international de philosophie (1995–1998)6, et directeur de l’Institut de la pensée contemporaine7 ainsi que du centre Marcel-Granet8. Il a été membre senior de l’Institut universitaire de France de 2001 à 20119.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Jullien

j’ai suivi aussi ses cours mais je ne raconte pas ma vie non plus

J J-J dit: 16 février 2025 à 10h18

10.03 @ En matière militaire ne faut-il pas toujours un chef !

On pourrait déjà proposer messieurs Glucksmann R. ou Lévy B.H. pour voir comment ça mord. Les civils bellicistes convaincus, une fois propulsés aux commandes des troupes, sont en général aussi efficaces, sinon plus, que les militaires de carrière. Voir la fulgurante ascension de l’aimable Vlad Zelenski.

J J-J dit: 16 février 2025 à 10h21

j’ai suivi aussi ses cours mais je ne raconte pas ma vie non plus

Quels cours d’O n’avez-vous pas suivi au juste, durant votre carrière, etalii !!!! @ rptv, nous n’irons pas chercher noise, car nous sommes respectueux de toutes les attitudes erdéliennes sur cette chaine.

je cuide dit: 16 février 2025 à 10h23

guilleret
CNRTL
Dér., comme de nombreux autres mots en a. et en m. fr., de l’a. fr. guiler « tromper » (xiies. ds T.-L.), lui-même dér. de guile « ruse, tromperie » (xiies., ibid.), remontant à l’a. b. frq. *wigila « ruse », cf. le m. h. all. gîlen « se moquer de

je cuide dit: 16 février 2025 à 10h30

CELUI CI OUVRE UN ESPACE DE DISCUSSUION :MON DIEU MERCI
cet autre par sa tromperie de goujat le feme: qu’il est tchiant!

et alii dit: 16 février 2025 à 10h40

Claude Tchou, né le 26 octobre 1923 à Woluwe-Saint-Pierre (Belgique) et mort le 31 mars 2010 à Paris 6e1, est un éditeur français.
Claude Tchou est le fils de Laure Maere, citoyenne belge, et de Shiavy Tchou, ambassadeur de la République de Chine en Belgique
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tchou

et alii dit: 16 février 2025 à 10h43

Tchou
Il est poursuivi par la justice en 1958 pour la publication de L’Anti-Justine de Restif de la Bretonne, et échappe à une condamnation de six mois de prison ferme5. Cette même année, il crée le Cercle du livre précieux, fonctionnant uniquement par souscription.

En 1962, il fonde les éditions Tchou, où il dirige la collection « Les Guides noirs ». Cette année-là, il édite pour la première fois en France l’œuvre complète de Franz Kafka, dans une édition établie et annotée par Marthe Robert.

En 1963, devant le refus de Gisèle d’Assailly, veuve de René Julliard, et de son comité de lecture, Claude Tchou assure au Cercle du livre précieux, dans la collection « Pseudonymes et patronymes », l’édition du Septentrion de Louis Calaferte le proposant, en souscription privée, sur vélin supérieur, reliure d’éditeur toile noire, avant que ne tombent deux interdictions — de vitrine et de vente en librairie. Il faudra alors vingt ans pour que, sous l’égide de Gérard Bourgadier, le livre soit à nouveau édité aux Éditions Denoël.

En 1968, il y publie Histoire d’O de Pauline Réage, illustré par Léonor Fini, livre immédiatement interdit aux mineurs. En 1970, L’Express prend le contrôle du Cercle du livre précieux et des éditions Tchou.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Tchou

puck dit: 16 février 2025 à 10h46

@ »gourdasse infidèle »

j’aurais pu dire « cocotte infidèle » ou « courtisane infidèle » ou « poule infidèle » ?

je sais pas trop parce que je ne sais pas trop pourquoi ils ont accepté d’obéir à Boris Johnson quand ils avaient signé les accords en avril 2022.

à l’époque la guerre n’avait pas fait trop de morts, l’Ukraine conservait tous ses territoires, sauf la Crimée, et l’autonomie du Donbass à la place de la centralisation, la neutralité…

sauf que le but des occidentaux n’était pas de préserver l’Ukraine, mais de se servir de l’Ukraine pour affaiblir la Russie.

se servir d’un pays en leur filant du pognon pour payer leurs sacrifices dans le but d’affaiblir un autre pays il me semble que l’on peut appeler ça de la prostitution.

et alii dit: 16 février 2025 à 10h50

La province de Tchouï, la région la plus septentrionale et la plus peuplée des régions administratives du Kirghizistan, tire son nom de la rivière, à l’instar de l’avenue Tchouï, rue principale de Bichkek, et de la ville de Tchou dans l’oblys de Djamboul au Kazakhstan.

et alii dit: 16 février 2025 à 10h51

Le Tchou prend sa source dans le nord du Kirghizistan à l’ouest du Tian Shan. Après être passé à travers l’étroite gorge de Boom (russe : Боомское ущелье), il entre dans la vallée de Tchouï, au sein de laquelle la capitale kirghize, Bichkek et de la ville kazakhe de Tchou se trouvent. Une grande partie du Tchou est détournée en un réseau de canaux pour irriguer les sols noirs fertiles de la vallée pour l’agriculture, tant du côté kazakh que kirghize.
bonne journée

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