de Pierre Assouline

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La République des livres
Thomas Mann écartelé entre l’intime et l’épopée

Thomas Mann écartelé entre l’intime et l’épopée

Cela parait à peine croyable mais il n’existe pas de biographie en français de Thomas Mann (1875-1955), malgré le statut de l’écrivain et le rayonnement de son œuvre, alors qu’on ne compte plus celles consacrées à des seconds couteaux, des demi-soldes et des personnages du second rayon du XXème siècle littéraire. On trouve en traduction des essais sur son oeuvre ou des enquêtes sur l’ensemble de la famille Mann mais pas de biographie alors qu’elles ne manquent pas en allemand (en 1996, il en parut trois dans la même semaine). Serait-ce que les Français le considèrent comme trop daté ? Qu’ils tiennent ses romans pour trop sérieux, trop pesants ? A moins qu’ils ne le considèrent pas, tout simplement, son Nobel remontant tout de même à 1929. Gardons-nous d’en tirer des conclusions trop définitives. Il suffit de se souvenir qu’il y a une dizaine d’années d’encore, on trouvait difficilement des rééditions de Bernanos en librairie. Vaste et peuplé est notre purgatoire.

Avec le Magicien (The Magician, traduit de l’anglais (Irlande) par Anna Gibson, 608 pages, 26 euros, Grasset), livre hybride à mi-chemin entre le roman et la biographie, Colm Toibin (1955) lui rend justice. Du moins comble-t-il une lacune. Ce n’est pas la première fois qu’il se livre à genre d’exercice. Il y a une quinzaine d’années déjà, l’Irlandais, qui enseigne le Ulysses de Joyce à Columbia University (NY), avait essuyé les plâtres de ce genre hybride à mi-chemin entre roman et biographie en revisitant la vie et l’œuvre de Henry James à travers le prisme de six années considérées comme une période-clé ; le résultat était assez convaincant sinon éblouissant (The Master).  

Le procédé est donc par lui éprouvé qui consiste à pousser l’empathie jusqu’à restituer une vie à travers le regard du héros. Il revendique d’imaginer ce que Thomas Mann pense lorsqu’il regarde par la fenêtre de manière à ce que lecteur voie le monde par le regard du héros. Ce qui ramène son livre davantage sur les rives du roman que sur celles de la biographie. Le séjour à Davos qui déclenchera la Montagne magique ? Vite expédié. Celui à l’hôtel des Bains au Lido ? Plus largement traité, mais il est vrai qu’il est le cadre de Mort à Venise… L’œuvre est si peu analysée qu’on en oublierait parfois que c’est d’un écrivain qu’il s’agit.

 Son Journal lui est évidemment très précieux. On a souvent dit que Mann était écartelé dans une zone grise d’incertitude entre l’intime et l’épopée, Mort à Venise et les Buddenbrook, toujours en tension entre ces deux pôles. Colm Toibin réussit très bien à brosser le portrait d’un personnage qui abritait deux hommes en lui en permanence, l’un prenant le dessus sur l’autre en fonction des circonstances : d’un côté un démocrate calme et mesuré, maitre de son art, passionné de musique de chambre et de poésie lyrique, solitaire comptant peu d’amis, qui aurait pu s’accommoder de la nouvelle Allemagne en choisissant comme tant d’autres l’exil intérieur ; de l’autre côté, un imprudent, un flamboyant à la sexualité débridée, qui détruisait son entourage et se laissait ronger par ses démons.

La musique, dont l’écoute le déstabilisait tant, contenait en germe sa propre destruction. Rien ne le plongeait dans le doute comme de penser que les dirigeants nazis et lui aimaient le même Wagner. Un homme sans qualités ni conviction ? Le jugement est un peu rapide même s’il a souvent l’air de flotter autant entre ses engagements qu’entre ses préférences sexuelles. Un homme plein d’incertitudes. Imprévisible, gris, froid, dépourvu d’affects, incertain, nerveux. Un homme ordinaire au fond qui aura arpenté l’Europe et le monde pour prononcer des conférences, répondre aux interviews, faire plaisir à sa femme, aider ses enfants et son frère, fuir le nazisme, mais qui ne rêvait que d’une chose : s’éloigner du bruit et de la fureur pour s’isoler du monde afin d’écrire en paix. Bourgeois conformiste et rêveur ambigu, cet ambivalent était rongé par le sentiment de son imposture.

Naïf au point de ne pouvoir imaginer que des gens aussi grossiers et vulgaires que les nazis soient capables de parvenir au pouvoir, de l’exercer et de le garder, il ne doutait pas de leur défaite alors que ses enfants Klaus et Erika prenaient tous les risques à travers leurs articles et leurs conférences pour informer les européens de ce qui se tramait et de ce qui les attendait, et que son frère Heinrich le pressait de s’engager. En ce temps-là, au début des années 30, il vivait pourtant à Munich mais passait le plus clair de son temps à écrire. Il aura assez de lucidité par la suite pour reconnaitre que, pour n’avoir pas vu ou pas voulu voir les signes avant-coureurs de la barbarie, il avait échoué à comprendre l’Allemagne. Toutes choses bien rendues par Colm Toibin qui n’a pas son pareil pour s’insinuer dans les pointillés d’une vie afin d’en débusquer le côté sombre.

Dépourvu de culture politique, Mann n’y entendait rien au fond et manquait de sens politique. Katia était plus subtile, plus fine, plus intelligente que son mari, lequel est parfois déroutant, ainsi lorsqu’il soutient mordicus lors d’une conversation avec ses enfants qu’il est en train de « lire Dante dans le texte, en anglais ». A table c’est un fantôme. Il ne participe pas. Un spectre qui est là sans l’être. Sa femme est du côté de la vie ; lui, du côté de l’absence. Contrairement à lui, d’un naturel austère, elle ne manque pas d’humour : « Si seulement tu te levais de bonne heure, tu pourrais écrire un livre qui intéressera le monde entier » lançait-elle à son fils Klaus alors âgé de 40 ans… On la voit se battre aux frontières en excipant de la qualité de prix Nobel de son mari, ce qui laisse les douaniers anglais aussi indifférents que les réceptionnistes suédois. Il aurait voulu s’installer définitivement en Suisse pendant la guerre car les montagnes lui rappelaient son pays et au moins, dans une bonne partie du territoire, il jouissait d’entendre parler allemand. Las ! Il n’obtint pour lui et sa famille qu’un permis de séjour provisoire. Plutôt qu’un sanctuaire, c’était une forteresse.

« Papa est un magicien ! » : c’était la plaisanterie de ses enfants pour le désigner tant il se plaisait à leur faire des tours de passe-passe mais le sobriquet lui restera. Ils étaient petits alors. Avec le temps, ça s’est gâté entre eux. L’auteur fait état d’une lettre terrible, signé de Michael, le plus équilibré de leur descendance, où tout est dit du couple Mann tel que leurs enfants les voyait. Elle date de 1949, année du suicide de leur fils Klaus. Ils se trouvaient alors en Europe et n’avaient pas daigné se déplacer jusqu’au cimetière du Grand Jas à Cannes :

« Je suis sûr que le monde t’est reconnaissant de l’attention que tu accordes à tes livres. Mais nous, tes enfants, nous n’éprouvons aucune gratitude pour toi, ni d’ailleurs pour notre mère, qui était toujours de ton côté.. Il est difficile de penser que vous êtes restés dans votre hôtel de luxe tous les deux pendant qu’on enterrait mon frère. Je n’ai dit à personne à Cannes que vous étiez en Europe. Les gens ne m’auraient pas cru. Tu es un grand homme. Ton humanité est universellement appréciée et applaudie. Je suis sûr que tu es couvert d’éloges en ce moment même en Scandinavie. Cela ne te dérange probablement pas que ce sentiment d’adulation ne soit partagé par aucun de tes enfants. En m’éloignant de la tombe de mon frère, je voulais que tu saches l’immense tristesse que je ressens en pensant à lui »

Son hésitation à retourner en Allemagne était à la mesure de l’immense ressentiment de la population dont ses amis lui assuraient qu’il se retournerait contre lui, l’exilé, le néo-californien. D’autant que c’est en Allemagne de l’Est qu’il voulait se rendre, ce qui le mettait au ban de la bonne société politique et mondaine de Washington qu’il avait courtisée. Mais sa véritable angoisse se situait ailleurs. Thomas Mann, qui avait a dû abandonner le manuscrit de son précieux Journal derrière lui en quittant l’Allemagne, craignait que, une fois découvert par la Gestapo, il ne soit l’objet d’un chantage eu égard aux confessions intimes qui y étaient consignées. L’idée que ses fameux cahiers soient remis un jour à Goebbels, le ministre de la Propagande, le hantait. Outre l’attirance pour tel ou tel jeune homme croisé au gré des voyages, on y trouvait consignées des pages troublantes sur la séduction qu’exerçait sur lui la beauté du corps de son fils Klaus alors adolescent.

Colm Toibin y accorde une grande importance. Il a ceci de commun avec Dominique Fernandez dans nombre de ses livres ou avec Jean-Luc Barré lorsque celui-ci a consacré trois tomes à la vie de François Mauriac : s’emparant de Thomas Mann découvert dans ses jeunes années, s’empoignant à nouveau avec son œuvre en miroir avec sa vie, il les revisite à travers le prisme dominant de son homosexualité refoulée. Que Mort à Venise soit relu sous cet angle, cela parait évident (encore qu’il s’agisse plutôt en l’espèce de pédérastie) ; mais les autres ? Avant même d’ouvrir son Magicien, il suffit de lire ses interviews pour deviner le sens légèrement orienté de sa démarche. Il revendique toujours sa qualité de gay quel que soit le sujet- et plus encore lorsque le-grand-écrivain-allemand est son centre d’intérêt. Le fait est que depuis une vingtaine d’années, le cas Thomas Mann est un sujet pour les études queer dans nombre d’universités. Lorsque Libération demande à Colm Toibin pourquoi, après Henry James et Thomas Mann il ne consacre pas un livre de ce genre à James Joyce, il répond :

« Parce que sa sexualité est totalement certaine. Il n’y a donc rien à explorer. Il n’y a pas de drame. Et aussi, peu importe ce que vous faites avec Joyce, vous devez faire face au sexe et essayer de décrire son esprit alors qu’il travaille sur Ulysse et Finnegans Wake. Cela demanderait beaucoup de travail littéraire. Mais en Joyce, il n’y a aucun secret. Il n’y a rien d’inconnu. Je ne peux pas travailler avec ça ».

On sait que tout écrivain écrit par rapport à son secret. Mais que Joyce n’en ait pas eu, est-ce si sûr ? L’exactitude n’est pas son propos. « Parfois moins j’en sais mieux c’est » reconnait Toibin. Mais est-ce vraiment un compliment quand un blurb de l’écrivain Richard Ford souligne que le Magicien est « une réussite remarquable de l’imagination » ? Ca se discute.

Mann était père de six enfants. Ah, ses enfants… : deux homosexuels, une bisexuelle et deux filles qui n’aimaient coucher qu’avec des vieux (Erika était la maitresse du chef d’orchestre Bruno Walter). Voilà le tableau tel qu’il se dresse. Mais le plus important, c’était son mariage. Plus encore que le portrait d’un mariage à la Nigel Nicolson, le Magicien est celui d’une famille de la haute bourgeoisie bohème dominée par la figure de Katia Pringsheim. L’auteur imagine ce qu’elle savait des démons qui agitait son mari, lequel avouait juste une relation à 15 ans avec un camarade de lycée. Parfois, elle en fut témoin : à 75 ans, il était tombé amoureux d’un jeune serveur à Zurich, au point d’écrire dans son journal qu’il pourrait échanger sa renommée contre l’attention de cet homme. Erika et Katia avaient même organisé des rendez-vous, du moins selon l’auteur. Alors qu’il travaillait à l’écriture des Confessions du chevalier d’industrie Félix Krull (le roman demeurera inachevé), il fut en effet envahi par un coup de foudre pour un certain Franzl, serveur au Grand hôtel Dolder, près de Zurich ; l’auteur nous apprend solennellement en isolant sa révélation, que non seulement sa présence dans les mêmes murs que lui mais pas au même étage le troublait infiniment, mais que « Chaque matin, il se réveillait avec une érection ». Certes… Dans ses carnets intimes, il l’appelait « mon envoûteur ». N’empêche que de son homosexualité active, on ne sait strictement rien et c’est pour ca que cela intéresse tant Toibin. Il imagine… Mais cette insistance à faire de ce secret-là la clef de son sa vie et de son oeuvre devient de en plus pesante et de moins en moins convaincante à la longue.

Au vrai, il semble que l’incertitude que l’auteur ne cesse d’explorer au cœur de la vie de Mann l’a si bien envahi qu’il en a tiré un livre au statut des plus incertains. Brillant, surprenant, d’une lecture incontestablement passionnante même si on aurait aimé en savoir plus par exemple sur la transformation du militariste pangermaniste en démocrate, d’autant qu’il n’est pas tombé dans le piège classique qui l’aurait entrainé à imiter le style de son héros. L’ensemble souffre d’être parfois nourri d’informations, comment dire, incertaines. La loi du genre élu par l’auteur. C’est à se demander si par instants, Toibin ne se trouve pas dans la même situation que le procureur anglais au proçès de Nuremberg : celui-ci croyait citer Goethe alors qu’en réalité, il citait le Goethe und Tolstoï (1932) de Thomas Mann.

Colm Toibin s’est rendu sur les lieux de mémoire de l’écrvain, à Lübeck bien sûr, le berceau de la famille qui a inspiré les Buddenbrook, mais aussi à Pacific Palisades (Californie), au Brésil d’où venait sa mère, sur la Baltique où il s’était fait construire une maison grâce à l’argent du Nobel. Ses sources ? Outre les œuvres de Thomas Mann et celles de ses enfants, les principales biographies consacrées à l’écrivain et traduites en anglais ainsi que quelques livres sur des musiciens, sur le IIIème Reich ainsi que le précieux Weimar en exil de Jean-Michel Palmier. Il n’a évidemment pas été voir du côté des archives.

Après avoir lu son Magicien, et passé d’excellents moments en sa compagnie, on est pris d’une soudaine curiosité qui nous pousse à aller chercher ailleurs ce qu’il en est de l’exactitude de tout ce qu’il a raconté sur le grand écrivain. Pour le reste, pour l’intime vérité d’un homme, Toibin c’est encore ce qu’il y a de mieux en français. D’autant qu’il n’y a rien d’autre. Rendre passionnante la vie de cet austère qui ne se marrait pas relevait du miracle. Au fond, le vrai magicien, c’est lui.

(« Thomas Mann et sa famille sur la plage de Nidden (Nida) en 1930 » photo D.R.; « Thomas Mann » photo D.R.:;  « Klaus et Erika Mann », Photographie de Lotte Jacobi ; « Thomas et Katia Mann » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire, Littérature étrangères.

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commentaires

938 Réponses pour Thomas Mann écartelé entre l’intime et l’épopée

rose dit: à

Closer

Mais sur la modernité que dites-vous ?

et alii dit: à

mais oui, le ghetto à la kreme!

renato dit: à

Pourquoi les bouteilles de whisky sont si lourdes ?

renato dit: à

Et les verres aussi !

et alii dit: à

renato, une amie ,poqui aime son whisky quotidien m’a parlé de whisky japonais:qu’en pensez vous?

honneur de blog dit: à

Il ne me viendrait jamais à l’idée de vous comparer à l’autre connard75 ou à ma ssoeur…,

Quoique…

rose dit: à

M’enfin, l’a rencontré sa soeur. Eh Gad, stand UP.

et alii dit: à

Maurice Olender est mort,merci de l’avoir dit!

renato dit: à

Le whisky japonais est excellent, et al.

vadeboncoeur dit: à

l’ami poqui,
(sic)
elle boit du vouisquit,

vadeboncoeur dit: à

Le vouisquit écossé est excellent aussi!

renato dit: à

Si on se tient aux idées fixes des uns et des autres quelle différence entre Hitler et Poutine ?

vadeboncoeur dit: à

quelle différence entre Hitler et Poutine ?

Il nous faut un adwodka!

renato dit: à

Souvenir amusant. Je soupais un soir au Pied de Cochon (Genève) avec un ami, et nous nous sommes retrouvés entre deux tables folkloriques, du personnel diplomatique américain d’un côté et russe de l’autre (le Mur était loin de tomber ¬— 1982) qui donnaient spectacle, car si à une table arrivait une bouteille chère, voilà les autres qu’en demandaient une plus chère, de même pour les plats. Et ça toujours avec des façons (attitudes ?) provocatrices. Le top ce fut exposition des cigares, déjà la vodka des russes (je parle de prix) ne valait pas le whisky écossais des américains. Enfin, rite des cigares, là les russes étaient persuadé que par leur alliance avec Cuba ils auraient gagné le match (au moins aux points), mais voilà que les américains ont sorti des cigares cubains d’une taille plus que respectable. Là, l’ami avec le quel je soupais n’a pas réussi à maintenir son sérieux et puisqu’il était un garçon plutôt bien bâti (hauteur et poids) son rire puissant a révélé la triste réalité de cette bataille aux frais des respectifs contribuables.

D. dit: à

Le pied de cochon c’est très bon.

et alii dit: à

C42TAIT UN USAGE 0 LA RDL ,autrefois de rappeler des
conjoints d’un auteur:défunt connu;
dans le cas de M.Olender , on sait que:
 » Lydia Flem entre à la Société belge de psychanalyse en 1986, moment où Maurice Olender édite chez Hachette son premier livre, La Vie quotidienne de Freud et de ses patients. Bernard Pivot l’invite à Apostrophes et elle connaît son premier succès public. »
ce n’est pas une « histoire belge »:son père était né à St Péter, sa mère à COLOGNE? Et elle eu la formule «ma mère, mon père, Hitler, Staline et moi». »
https://www.arllfb.be/composition/membres/flem.html
voici un lien source,en espérant vos témoignages et critiques avertis qui, je n’en doute pas ,supplanteront – votre projet!- en acuité ceux qui commencent à être envoyés

et alii dit: à

excuse :SAINT PETERSBOURG!

et alii dit: à

j’ai toujours eu un problème avec les ponts …de Saint PETERSBOURG Le nombre total de ponts à Saint-Pétersbourg dépasse le millier.(d’où eut!) mais pas vous! vous savez tout et son contraire;
je ne m’en remettrai donc pas à vous ;

rose dit: à

Et alii

Mais qui est vous ?
Dirfilou ?

Janssen J-J dit: à

en attendant vot’bon coeur en l’honneur du blog…, personne n’a évoqué le plus discutable ‘roman’ de thomas Mann en hommage à Goethe, Lotte à Weimar. C’est comme s’il était passé par pertes et profits à la moulinette du fil de l’rdl, je suis étonné par les derniers posts de RM, et surtout par l’anecdote amusante du pied de cochon. De quels contribuables s’agissait-il alors, des soviétiques et des américains ? – Parfois, le matin, on ne comprend pas tout… Peut-être sommes nous mal réveillés d’une bonne cuite de whiskey au gingembre, la veille – Bàv

renato dit: à

respectifs contribuables, 3J

Janssen J-J dit: à

Le directeur du Genre Humain, Maurice Olender vient de mourir à 78 ans à Bruxelles. Qu’en pensez-vous Alexia et Chantal ? Cet homme a-t-il marqué votre vie intellectuelle d’une quelconque façon ? Pmp, non pas trop, mais je respecte rétrospectivement ses engagements politiques et scientifiques qui n’ont trop blessé personne. Bàv,

Janssen J-J dit: à

Le type a prétendu que le sort des vrais tournesols importait plus que leur effigie vangoghesque, derrière la vitre blindée d’un musée. Quelque part, sa justif se tient. Il a rajouté que tous les matins, pour ne pas mourir effrayé de paralysie devant la catastrophe annoncée de la régression de la biodiversité, il fallait essayer de secouer les consciences aseptisées, faire bouger les fleurs au sortir du lit. Se montrer plus intelligent que notre députée Sandrine R., l’inhaktiviste, de sinistre mémoire parfois. Tous en phase avec Greta T.
Bàv, chaque bakafoin.

rose dit: à

Bacafoin, bacasab’ même combat ! ✊

Alexia Neuhoff dit: à

Il a, me semble-t-il, eu pour premier emploi d’ôter les impuretés des diamants. Disons qu’il a par la suite substitué la pensée aux diamants et s’est attaché de même à en chasser les « impuretés ». Pas un mince labeur !

renato dit: à

La question posée par l’attaque aux œuvres protégées par une vitre infrangible est simple : combien de gens sont réellement intéressés par ce geste ? Bloquer le trafique sur un pont important (Normandie p. ex.) ; d’une artère citadine de grand trafique, etc., serait plus efficace. Intéressant les tentatives d’interruption de match de foot par Just Stop Oil.

vadeboncoeur dit: à

Triste trafique…
L’ethnologie à brûle pourpoint.

lmd dit: à

Charlotte à Weimar? mon exemplaire, 4ème édition,1945 ,(traduction de Louise Servicen) n’est pas coupé plus loin que la page 165 …

Janssen J-J dit: à

@ vaderétrosatanisk : tristes tropfriques harriri, il se corrige de lui-même derrière sa vitre infrangible, et ça n’intéresse personne, anéfé… pourquoi en faire un plat de taboulé sur un pont.e suisse ? Bàv,

et alii dit: à

un texte d’hommage rendu par M.Olender qui pourrait intéresser les contributeurs et contributrices de la RDL :
« Ce texte a été lu le vendredi 16 janvier 1998. Je laisse aux pages qui suivent le ton oral de leur première destination. Pour les indications techniques, sources et références, ainsi que pour la bibliographie, voir mon livre à paraître chez Flammarion, ou les volumes de ma thèse Priape et Baubô soutenue à l’EHESS, en 1990. Le texte de cette conférence paraîtra ultérieurement dans un volume d’Hommage à Françoise Héritier chez Fayard.
https://journals.openedition.org/ccrh/1962

rose dit: à

Priape et Baubô.
Manque un no.
On aurait priape et Baunobô.
Vaste programme.

Ah, ahah, ah.

Janssen J-J dit: à

@ tu m’étonnes, lmd… Il faut dire que Louise Servicen ne comprenait pas grand chose à ce qu’on la forçait à traduire de Mann à l’époque… Je suis allé jusqu’au bout en peinant, pmp, car mon bouquin dans la collection L’imaginaire n’était pas ‘coupable’. Mais j’ai bin souffert quand même… La trilogie des Joseph fut tout aussi épouvantable, de la même traductrice. C’est comme si on avait voulu établir un // entre les deux traductrices, en coimparant LS à Marthe Robert dans sa propre traduction du journal de kafka… Une idée des plus malheureuse, car y’avait point photo ! Bàv, la muse distinguée…

renato dit: à

Antisémitisme, une affaire éclate dans les services russes, Patrouchev contraint de s’excuser pour les délires de son adjoint qui définit les juifs de la tendance Habad « une secte » et un « culte suprématiste ».

renato dit: à

Pour Musk-Tweeter, puisque la question a été posée, on verra. Si Tweeter prendra un chemin ambigu ou mauvais et l’incivilité et la colère n’auront pas de limites (de mon point de vue), ce sera comme ce fut le cas pour Facebook suite au scandale « Cambridge Analytica » : je désactive le compte.

renato dit: à

«… rattacher Taïwan à la Chine… »

Allemands et Français pourraient revendiquer des droits sur le Luxembourg ; ou selon l’idée d’un intervenant de la RdL, Allemands, Français et Italiens pourraient se partager la Suisse… bon, il y a toujours la possibilité suggérée par un chauffeur de taxi romain : « Si Poutine a le droit de reprendre l’Ukraine alors nous avons le droit de reprendre l’Europe. » Lui ai demandé à qui se referait son « nous », il m’a répondu : « Nous les Romains ! ». Il y a de bon qu’un mot en suivant un autre, ai in fine découvert que ce chauffeur n’était pas romain !

renato dit: à

Musk-Tweeter, incidemment, certains clients de Tweeter proposent déjà des alternatives au cas où, par exemple hyperallergic prévient : « au cas où les choses deviendraient bizarres ici, suivez-nous sur LinkedIn ! »

Paul Edel dit: à

A propos de Louise Servicen, traductrice de Thomas Mann pour « Lotte à Weimar « « Joseph et ses frères » et « Faustus » . Voici ce que dit Thomas Mann -qui lisait parfaitement dans notre langue -et jubilait en relisant Stendhal- de cette Louise Servicen dans son » Journal « :
» Ai lu Joseph le Nourricier » traduction élégante. Plus loin : »La traduction de Melle Servicen me fait une impression agréable ».
Le 23 Mai 1935, Thomas Mann écrit une longue lettre à Louise Servicen. « C’est à Nice que j’ai reçu les premiers exemplaires des « Histoires de Jacob » ; depuis lors, je me suis beaucoup occupé de la traduction et elle m’a fait la meilleure impression. Si je ne me trompe fort, vous avez résolu le difficile problème de cette transposition avec tact et un succès extraordinaire, et j’ose espérer que l’opinion publique française lui rendra justice comme elle le mérite(..) Je vous suis reconnaissant pour la somme d’abnégation que vous avez apportée à cette tâche compliquée et exigeante, et dont je sais apprécier la valeur ». La lettre fait 5 pages, toutes très chaleureuses. «
Quand il venait à Paris, Mann ne manquait jamais de déjeuner avec Louise Servicen. Plusieurs lettres de Louise Servicen demandent des précisions et des conseils à Thomas Mann, qui répond toujours avec précsion. De son côté Felix Bertaux après avoir traduit « la mort à venise » avait insisté pour offrir ses services à Thomas Mannet notamment pour traduire » Faustus » .Refus net de Mann au profit de Servicen.
Curieusement on ne trouve ni dans le » journal » de Mann ni dans sa correspondance des traces de ses relations avec le premier traducteur de « La montagne magique » en 1931, de Maurice Betz.les problèmes de traduction de Mann, le bon germaniste Claude David et l’écrivain Michel Tournier ont analysé et redit la difficulté de traduire la phrase mannienne dans son ampleur, sa musique, son ironie, ses parodies (de Goethe entre autres,)sa manière si subtile d’utiliser les manières de parler des uns et des autres selon les classes sociales et les métiers -voir « La montagne Magique » si exceptionnelle à ce point de vue. Difficile de suivre ses décrochages ou incises si subtiles, ses changements de ton, donc ça exige un vrai travail d’orfèvre et d’adaptation très difficile pour les traducteurs. Signalons enfin la récente retraduction de « La montagne magique » par Claire de Oliveira (Fayard) parue en 2016. C’est sans doute le meilleur travail jamais fait sur ce grand roman.

Jazzi dit: à

Moins enthousiaste que Bloom, le lézard a cependant aimé (avec modération) cette nouvelle version du « Caire, nid d’espions » !

Jazzi dit: à

« Je soupais un soir au Pied de Cochon (Genève) »

Quoi, renato, vous soutenez les contrefaçons !
Il n’y a qu’un Pied de Cochon et il se trouve (toujours) au coeur de Paris.
Mais que fait la police helvétique ?

vadeboncoeur dit: à

Et les topos « incidemment » de toto tout le week-end?
Je m’en vais 4 jours à Sètes!

Alexia Neuhoff dit: à

Puisqu’il est question de « pieds de cochon », voici l’époustouflante nouvelle que je lis dans Le Monde. A Ezhou (ville chinoise) une tour de 26 étages abrite désormais une mégaporcherie. « La brise est fraîche en été et l’air chaud en hiver », s’enorgueillit le vice-président de la société à l’origine de cet « élevage de porcs le plus haut et le plus grand du monde ».

et alii dit: à

SAINT PERSBOURG INTIME/
AYANT 0 R2GLER HIER DES HISTOIRES DE RASOIRS 6INTIMES?J AVAIS RETROUVE QUE
Le dramaturge et ex-chef d’entreprise Michel Vinaver, qui avait notamment transposé l’affaire Bettencourt au théâtre, est décédé ce dimanche à Paris à l’âge de 95 ans, a annoncé à l’AFP sa fille, la comédienne Anouk Grinberg. Fils d’un antiquaire et d’une avocate, Michel Vinaver – Grinberg de son vrai nom – a pendant près de 30 ans mené une double vie : cadre puis directeur de Gillette et auteur de théâtre.
SA MERE/
Sophie Vinaver (1904-1964), une avocate née à Saint-Pétersbourg. Son grand-père, Maxim Vinaver (1863-1926), a joué un rôle important en tant qu’avocat et dirigeant du parti constitutionnel démocratique (les « cadets ») russe4.
bonne journée

Janssen J-J dit: à

@ VDBC, cessa, casse-toi chez Brassen (sans S), ma poule, ma soeur, ma chérie. Oublie pas de reculer ton heure, il est plus tard que tu penses à la kalache. La Tousse, hein !
@ PE : Merci pour cette précision documentée relative au billet du jour. Elle reste très peu convaincante à mes yeux, s’agissant du rapport Mann/Servicen. Notre héros maîtrisait assez mal notre langue, mais se montrait toujours heureux qu’on vienne le solliciter à ce sujet. Poli et bienveillant, il était sous son masque de vanité.
@ Nous, les Romains de Roumanie… On vient de nous révéler ce jour (S. D.) que la Roumanie des années 60 avait troqué des passeports de Juifs sur le départ en Italie, contre de massives importations de porcs chrétiens, en sorte que le juif candidat à l’exil avait un prix équivalent à un substantiel quota de porcs d’importation. Voilà qui eut réjoui notre ferdine, sans nul doute, s’il l’avait su ! –
Bàv, –

J J-J dit: à

Apparemment, jzmn « tous les moyens leurs seront bons » (sic) pour introduire à la rdl un faux débat au sujet d’un film qui n’en vaut sans doute point la peine. J’apprécie cpdt votre (in)-enthousiasme (tjs mesuré, cela va sans dire !). Merci bien à vous.

Janssen J-J dit: à

Les chinois sont les nouveaux « seigneurs des porcheries » comme l’avait bin prévu feu Tristan Egolf en son temps. Les bêtes auraient beaucoup plus d’espace en se côtoyant, et n’aurient nulle conscience d’être au 1er ou au 26e, comme rarement chez les humains dans les gratte-cieux. Elles ne seraient par ailleurs pas sujettes au vertige ni à l’agoraphobie. Et l’abattoir souterrain à cet immeuble serait des plus sophistiqués et apaisants. Epoustouflant et astucieux projet pour les néo-amateurs de charcuteries fines, hein !

renato dit: à

« On vient de nous révéler ce jour »

La nouvelle n’est vraiment pas d’aujourd’hui, 3J, j’ai eu la new en Juliet, mais on me dis qu’elle serait sortie avant. Au début le trafic était entre Roumanie et Danemark dans les années 50, le deal était cochons et matériel génétique d’une race particulière contre visa pour émigrer en Israël. Puis l’affaire a évolué pour arriver à ovins, bovins, machines industrielles diverses… une certaine quantité pour « tête d’homme ».

Jazzi dit: à

« tous les moyens leurs seront bons » (sic)

Je ne vois pas où serait la faute, si faute il y avait, JJJ ?

C’est notre camarade Bloom qui a initié le débat, hier…

Paul Edel dit: à

Janssen J-J vous écrivez : »Poli et bienveillant, il était sous son masque de vanité. »

Non.Relisez sa correspondance chez Gallimard en deux épais volumes.Il ne faisait pas d’illusion sur sa postérité. Par ailleurs Thomas Mann pouvait se montrer cassant en privé à l’occasion à propos de ses traducteurs. De son frère Heinrich à ses enfants, Erika ou Klaus, et ses proches, de Adorno à Bruno Walter, les témoignages sont là.
Je reviens sur le mot « vanité ».j’ai relu ses lettres.Il lui convient si mal ce mot .. il était persuadé qu’il ne resterait pas grand chose de ses livres,il constate que peut-être les « Buddenbrook » resteraient dans les bibliothèques .. et encore. Il pensait que Joyce ou Proust resteraient célèbres admirés, pas lui. Lui? il en doutait. Il fut surpris et décontenancé lors de son retour en Europe en 1949,puis plus tard quand il fut acclamé dans les deux Allemagne après la guerre. toute sa correspondance ne montre que ses doutes, et exprime ses difficultés. Il savait aussi qu’il avait multiplié les erreurs dans sa jeunesse , avec son son nationalisme germanique et regrettait ses « considérations d’un apolitique » publiées de 1915 à 1918.Il espérait que « La montagne magique » redresse ses erreurs sans en avoir la certitude.C’est plutôt de la lucidité de sa part. Il faut aussi lire ses 55 déclarations à la radio pour combattre Hitler, radiodiffusées aux états unis,et lire ses conférences à propos de « L’ Allemagne et les allemands » ça témoigne de son souci de bien analyser l’épouvantable crise que traverse son pays. Il est obsédé par la décadence de l’Europe et sans cesse craint de n’être pas compris. Est-ce d’un vaniteux? surement pas! Il savait que le caractère complexe de sa pensée sur la défaite spirituelle de sa génération et le caractère faustien de l’Allemagne, tout ça serait incompris. Donc, pas du tout de vanité chez lui. N’oublions pas qu’il fut violemment attaqué(il le fut sans cesse par Brecht notamment pour son son » pessimisme bourgeois » face aux « lendemains qui chantent » des communistes..).
Entre nous, s ‘il y a une œuvre plus faible et si ennuyeuse à lire c’est bien « Joseph et ses frères » mais relisez les nouvelles « La mort à Venise » ou « Mario de magicien » et cette somptueuse « la Montagne magique » ,vous verrez la profondeur de ses analyses .Et aussi son ironie , à ne jamais négliger.

Alexia Neuhoff dit: à

Jazzi dit: à

« tous les moyens leurs seront bons » (sic)

Tous les moyens ME seront bons = à moi, TE seront bons = à toi, LUI seront bons = à lui/elle, NOUS seront bons = à nous, VOUS seront bons = à vous, LEUR seront bons = à eux/elles. Dons pronom personnel invariable.
Leurs amis sont partis / adjectif possessif s’accorde en nombre.
Merci d’envoyer 75 € pour la leçon particulière.

Alexia Neuhoff dit: à

Lire « donc » en place de « dons ». Ce qui n’exclut ^pas ces derniers en [l’]espèce(s).

renato dit: à

C’est assez insensé et cela doit plaire à vadeboncoeur. La Russie envahi l’Ukraine et lorsque les Ukrainiens leur répondent Moscoue les accuse de terrorisme.

renato dit: à

Corriger : envahit et Moscou

Jacques dit: à

Ça va renato, on a compris que tu n’aimes ni Poutin ni les russes, arrête ton cirque lassant et ennuyeux.

renato dit: à

Il y a une seule personne ici qui peut me dire d’arrêter, Jacques, si vous n’aimez pas mon « cirque » vous n’avez que passez outre.

Cela dit, Poutine est un criminel et j’ai le droit de le dire.

Jacques dit: à

Moi aussi j’ai le droit de dire que Zelensky est un criminel lui aussi et qu’il mérite bien la gifle que lui inflige Poutin. Sache-le pour ta gouverne monsieur Renato, voilà !

Jacques dit: à

J’aime beaucoup la Sainte-Russie et ses hommes illustres.

renato dit: à

Je ne vous empêche pas de le dire, Jacques, reste que l’agresseur c’est la Russie que cela vous plaise ou pas.

Jacques dit: à

La Russie n’agresse personne. La Russie récupère ses propres territoires historiquement et géographiquement établis que l’Occident vengeur et revanchard veut lui voler en s’appuyant sur ce pitre de Zelensky.
VIVE LA RUSSIE☺👑👑👑👑👑👑🔱🔱🔱🔱🔱☺

renato dit: à

Il faudrait étudier un brin d’histoire, Jacques, et si possible sans la médiation d’une n’importe quelle télé falsificatrice aux ordres de Moscou.

Jacques dit: à

Télé falsificatrice !!!
Arrêtez vous aussi, Renato, de regarder les télés occidentalo-mensongères diffuseuses de fake-news anti-russes.

renato dit: à

je ne regarde pas la télé, Jacques, sauf pour quelques film.

Pour info. Le territoire ukrainien a été le berceau de l’État slave à partir duquel s’est développé l’État russe moderne. Suite à la chute de cette entité étatique, le territoire a été disputé au cours des siècles par diverses puissances locales, finissant par se diviser entre la confédération polono-lituanienne et l’Empire russe. En peu de mots, puisqu’il s’agit en gros d’une guerre de religion : pas de Russie sans Kiev. Comme dit plus haut en rappelant les mots d’un chauffeur de taxi Romain, Rome pourrait revendiquer des droits sur une grande partie de l’Europe — et je dis bien Rome, pas l’Italie.

Patrice Charoulet dit: à

LUNDI LUCHINI !

Rappel : Lundi 31 octobre 21h15 sur TMC

SPECTACLE LUCHINI

Jacques dit: à

Renato, ne jouez pas au maître d’histoire se donnant des airs professoraux et grandiloquents avec moi, vous savez très bien que l’Histoire est malléable et discutable à souhait.
Pas de Russie sans Kiev dites-vous, soit. Mais pas de Russie sans l’Ukraine, l’Ossétie, la Crimée, le Donbass et la Tchétchénie aussi.
Les historiens occidentaux à la petite semaine peuvent déformer les faits s’ils le veuillent mais l’Histoire de la Russie est têtue et lourde comme la couronne des Monomaques. Indétrônable.

renato dit: à

Jacques, vous devriez plonger votre tête dans un bon livre d’histoire avant de jouer la propagande du Kremlin.

Jazzi dit: à

Merci pour la leçon particulière, Alexia !
Où dois-je envoyer le chèque ?

Jazzi dit: à

C’est le week-end de la Toussaint, allons au cimetière !

Jazzi dit: à

JC, sors du corps de Jacques !

Jazzi dit: à

Tarik Saleh, réalisateur de « la Conspiration du Caire » : « Mon film est une bombe

Dans « la Conspiration du Caire », prix du scénario à Cannes, le cinéaste suédois d’origine égyptienne raconte la guerre que se livrent, au sein de l’université Al-Azhar, les pouvoirs religieux et politique.

Entretien.
(Propos recueillis par François Forestier l’Obs.)

Votre film aborde la question du destin. Le héros, Adam, est le jouet de forces extérieures…

En tant qu’êtres humains, nous devons nous poser la question : pouvons-nous contrôler notre vie ? En entrant à l’université Al-Azhar, qui est le centre de l’islam sunnite, le lieu du savoir et de l’exégèse, le cœur de la pensée régissant une immense population, mon héros veut se croire le maître de son destin. Mais l’ADN, la société, l’Histoire sont des éléments déterminants, que nous ne pouvons diriger. Sommes-nous le jouet d’une force supérieure ou les agents de notre propre existence ? Selon moi, il y a ce conflit dans l’islam. Il est dit que ma destinée est inscrite dans mon âme même, dès ma naissance. Où se situe la responsabilité personnelle ? Adam, fils de pêcheur, intègre l’université Al-Azhar pour suivre une route qu’il n’a pas choisie. Il doit survivre. Donc faire des choix. Est-il prédestiné ou pas ?

Il navigue entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux.

Les deux sont politiques. La phrase qu’on entend le plus souvent, chez les musulmans, c’est « Allahou akbar », ce qui ne signifie pas « Dieu est grand », mais « Dieu est plus grand ». Si un dictateur déclare : « Je suis le plus grand », vous pouvez lui répondre : « Allahou akbar ». Son autorité est soumise à une plus haute autorité. Le dictateur est donc contraint de dire : « Dieu est avec moi. » Là, les choses deviennent compliquées, et la religion s’insinue dans la sphère politique… On n’a pas fini de mesurer la portée révolutionnaire de cette simple phrase.

C’est ce dilemme que découvre Adam ?

Oui. Etudiant religieux, il est confronté aux agissements du pouvoir. Ce débat est le fondement même de cette université, qui a toujours cohabité avec le pouvoir en place depuis le Xe siècle. Adam arrive au Caire au moment même où le grand imam meurt. Le conseil des ulémas se réunit pour élire un nouveau chef, mais, évidemment, le pouvoir temporel, donc la Sûreté d’Etat, va tenter d’imposer un nouvel imam à sa solde. C’est dans ce conflit qu’Adam devra faire des choix. Pourra-t-il devenir une taupe à la solde de l’Etat ou deviendra-t-il une victime de cette partie d’échecs ? Il est en danger.

Votre film dénonce avec force la corruption dans les structures de l’Etat actuel et de la hiérarchie religieuse. Pouvez-vous ainsi critiquer cette dernière en étant musulman ?

Il y a une méprise, en Occident, sur l’islam. Deux éléments sont sacrés : le Coran et le Prophète. Les institutions, elles, sont humaines. Elles peuvent donc être contestées. Dieu a même rappelé au Prophète qu’il n’était qu’un homme. Moi, en tant qu’artiste, je pense que j’ai le droit d’utiliser cette liberté que l’islam me donne face au monde des hommes. Je peux insulter ou attaquer ce que je veux. Je sais que mon film est une bombe sur le plan politique. Au Moyen-Orient, le rapport entre le clergé et l’Etat est très discuté. Le savoir enseigné par Al-Azhar est-il un facteur de libération ou bien un carcan ? Quand le maréchal Sissi a pris le pouvoir il y a huit ans en Egypte, il a dissous les Frères musulmans et a tenté d’enrôler le grand imam pour l’appuyer. Les deux hommes sont entrés en conflit. La réalité est venue s’insérer dans mon scénario… En vérité, le face-à-face entre le prêtre et le pharaon est aussi ancien que l’Egypte elle-même. On se souvient de ce qu’il est advenu d’Akhenaton, qui a tenté de déplacer la capitale et de fonder une nouvelle religion, entre 1353 et 1336 avant Jésus-Christ. Il est mort de façon peu naturelle et a été effacé de l’Histoire, ses statues ont été détruites et sa sépulture a été saccagée.
Et aujourd’hui ?
Les Frères musulmans, qui ont tenté de prendre le pouvoir pour faire de l’Egypte un pays islamique, ont été écartés. Les militaires se sont interposés, assez brutalement. Donc Sissi s’est présenté au peuple flanqué du grand imam et du pope. C’est ainsi que le pouvoir se construit : il y a soubassement religieux, même quand on est dans le temporel. Notre intellect est démocratique, mais notre âme est théocratique. C’est là que le film se situe, dans ce carrefour.

DHH dit: à

@Jazzi@alexia

Il est inexact de dire que LEUR est invariable.
C’est en realité un pluriel
LEUR en effet est la forme à la troisième personne du pluriel du pronom personnel de la troisième personne du singulier  » LUI »
Ainsi:
au singulier :je LUI ai dit
au pluriel : je LEUR ai dit
Ce LEUR ,n’à rien à voir avec l’adjectif possessif homonyme, de forme similaire pour des raisons étymologiques
Cette mise au point de complement mérite bien 10% des75 €

Jazzi dit: à

Que ces dames sont vénales !
Moi, qui suis adepte de la gratuité…

et alii dit: à

je LEUR ai dit
ET LE CHANGEMENT DE L’HEURE:MOINS UNE QUE J’ALLAIS L’OUBLIER
BONSOIIR

rose dit: à

Vu Masculin Féminin de Jean Luc Godard 1966.

Ai passé toute la durée du film sans sortir à me demander le nom de cette jolie fille.
Au générique Chantal Goya. Mama Mia.

Bon.
Pas ma tasse de thé mais apprécié d’entendre les tubes des années soixante. Pas convaincue par contre par les atermoiements de Jean Luc Godard.

rose dit: à

Cette nuit et alii ?

rose dit: à

Ça fera deux cafés DHH !

renato dit: à

«… mais notre âme est théocratique… »

L’une de mes amie, poétesse, m’a une fois dit qu’heureusement nous n’avons pas en nous la chose qu’on appelle âme, ce qui nous permet de comprendre les fêlures du monde.

J’avais bien compris que vous n’étiez pas ce Jacques, mais vu la bêtise exprimée, je n’aurais jamais pensé à JC, j’aurais plutôt dit un gars en manque d’endives…

rose dit: à

Exemple : donne moi tes chaussures.
Non, prends les leurs.

et alii dit: à

jazzi, il travaille à l’heure, mais cOmbien?

Janssen J-J dit: à

Cher PE, de même que je n’ai pas lu la correspondance de Mann chez Gallimard, hélas… (et je vous donne alors mon quitus, relativement à ma mauvaise interprétation de sa « vanité »), de même vous n’avez jamais lu les quatre tomes des Joseph, ce que vous avez un jour avoué sur votre illustre blog (RM en retrouvera aisément le script). C’est donc un peu fort de café de prétendre maintenant que c’est « faible et ennuyeux »… Voilà un préjugé qui court les rues depuis des lustres, et que vous reprenez à votre compte. Je vous invite à lire attentivement cette saga, bien plus intéressante que la biblique… Un brin de tartufade à défaut de vanité, Paul, peut-être ? (si je puis me permettre une telle familiarité…). Sommes nous quittes ainsi ?
Bàv, comme toujours !… Mes respects à votre illustre chaine.

Jacques dit: à

La vénalité serait-elle un vice féminin?
Ce Jazzi, quel macho !

renato dit: à

Plus besoin de se rappeler le changement de l’heure car tout nos horloges sont connectés.

Jacques dit: à

Renato, tu as une âme d’endive, un coeur de choux et un cerveau d’andouille.

Janssen J-J dit: à

@ j’aurais plutôt dit un gars en manque d’endives

So I am, mais je sais pas pkoi… L’aurait honte d’habiter charnouville, ast’heure, croyez ?

(@ bran-leurs) : file moi tes grolles, ou j’te les tchoure…-> c’est qu’arrive l’heure (d’hiver).

renato dit: à

Bavardages et diversions

rose dit: à

DHH
On leur fera un petit macaron avec le café.
D’accord ?

Jazzi dit: à

« je n’aurais jamais pensé à JC, j’aurais plutôt dit un gars en manque d’endives… »

JC est une créature de D., renato !

renato dit: à

Peut-être bien, Jacques non Barozzi, mais je ne confond pas agresseur et agressé comme un crétin quelconque.

Janssen J-J dit: à

@ Exemple : donne moi tes chaussures.
Non, prends les leurs.

Je le sens pas trop, cet exemple… J’aurais dit : « non, prends les lui »…! ou « prends les siennes »… Une fois de plus, DHH n’est pas très claire. Je ne demande d’ailleurs aucun % sur pareil embrouillamini. A titre gratuit, je dirais plutôt ceci : « je n’aime pas leurs grolles, mais cela ne regarde que les leurs et non les miennes, hein !… Est-ce plus claro, emma thomson ?
Bàv, ———-

Jazzi dit: à

« jazzi, il travaille à l’heure, mais cOmbien ? »

Au bon coeur de ces messieurs et dames, et alii !
Pas de tarif pour les âmes biens nées…

et alii dit: à

coeur?
IL S’LEURRE IL S’LEURRE?’ FAUT PAS CROIRE

J J-J dit: à

Alain Barrière s’y connaissait en matière de gestes !
Prémone itoire, l’était. Un succès damné comme Chantal Goyave qui faisait caviardage et diverticule.
Saperlote !

rose dit: à

On peut remplacer chaussures par souliers.
Cela évite quelques hésitations.
Prends mes souliers. Non je préfère les leurs.

Ça colle mieux.
Matchy matchy.

Bonne nuit.

rose dit: à

Les leurs sont à ma pointure et les tiens ‘on. Ça c’est de l’argument prémptoire.

D. dit: à

Par respect pour les endives, peut-on éviter d’affirmer péremptoirement leur consubstanréalité à des organes de renato ?

rose dit: à

non
péremptoire

D. dit: à

consubstabtialité, bordel de cul !

D. dit: à

consubstantialité, putain de bordel. Rhaaaah.

renato dit: à

Vue l’heure, rose, prendre leur pantoufle me semble plus approprié ou miex convenir, c’est selon les goûts !

Jazzi dit: à

Pas de pantoufles chez moi, seulement des birkenstok, renato, c’est plus sportif et rigolo !

renato dit: à

Chez moi non plus Jacques car elle déforment le pied, mais le côté littéraire de la pantoufle il me semblait plus amusant.

renato dit: à

Pour clore la soirée en ton majeur un rappel pour ceux qui soutiennent la nécessité de la peine capitale : Maurice Hastings était innocent libéré après 38 ans de prison grâce au test ADN.

rose dit: à

renato dit: à
Vue l’heure, rose, prendre leur pantoufle me semble plus approprié ou mieux convenir, c’est selon

Écroulée de rire Renato, après les pantoufles ce sera le pied direct.

rose dit: à

Résumé
Il leur doit la vie.
Ils sont des leurs.

(Et demain dès l’aube, bisous)

D. dit: à

Ce qui vous énerve, renato, c’est de voir que la Russie a atteint ses objectifs cachés.

et alii dit: à

@écroulée après les pantoufles ce sera le pied direct.
ça, c’est presque du retour à l’envoyeur, entre croulants

et alii dit: à

excuse: entre e croulants

rose dit: à

Et alii

Parlez pour vous ; je tiens une forme étonnante.

Ecouté Alizée Delpierre sociologue parler de son livre Servir les riches.

rose dit: à

Définition
https://www.cnrtl.fr/definition/stigmate

Voir les autres comme sacrifiés, c’est être soi-même sacrifié. Ce n’est pas mon cas : je suis une aidante heureuse, par choix, celle de ma maman. Dans mon groupe de France O4 Alzheimer, de haute qualité, comme les gens que je fréquente usuellement, aucun des aidants n’est sacrifié. Je les questionnerai là-dessus. Les choix que nous faisons sont consentis. Et quelles personnes admirables dans leur dévouement et loyauté. Pas des saints non plus.

Faire les choses en conscience sans rien attendre en retour, c’est le complet contraire du sacrifice (la maman d’Alizée est infirmière et son papa kiné, middle class absolue) de l’infirmier qui dépouille les vieux sur leurs lits de mort, sans vergogne. Des nombreux infirmiers, ou qui pillent la Secu. Scandale sur scandale.

Bon dimanche, avec ou sans châtaignes.

Marie Sasseur dit: à

Je vous ai apporté quelques chrysanthèmes

#Consternant. Et pourtant coqueluche des amphis et des médias.

Et coqueluche qui fait tousser sur la Web télé.

C’est de Manu Militari, qu’il s’agit.

Banquier un jour, banquier toujours.

Il a accès à votre LCL, et a pu constater vos échanges sur un site porno avec josyane52 à Manosque dite « le dindon ». Elle a tout de la rosse.

Monizor:

https://youtu.be/bgsaB7AbOMY

rose dit: à

Oui, Josyane de Manosque c moi. Germaine, Georgette aussi. Sur mes autres blogs où je m’épands.
Grossier et vulgaire mais c’est ça. Erreur factuelle : pas 1400 euros, non. 900 euros par semaine en espèces, direct cash.
En cinq mois, ça fait quinze mille euros.

Après ça, c’est écrit s’agit de payer le cercueil.
La particularité du sans vergogne, c’est qu’il ne s’arrête jamais.

Remarque, Alizée raconte que les supers riches imposent à leurs bonnes de porter des couches pour gagner du temps, celui passé aux toilettes.

rose dit: à

La campagne d’Emmanuelle Seigner qui défend son mari est fendarde « Polanski victime des filles qui lui courent après ».
On va pleurer.

Marie Sasseur dit: à

#De l’absence d’humour dans l’oeuvre du dernier lauréat français du Nobel, des livres d’Annie Ernaux.

Assez de bluff.
On voudrait des preuves litterales de cette affirmation concernant la fille de l’épicier.

On peut quand même lui concéder un grand sens de l’humour noir dérisoire, un humour de la caricature.
Ses bouquins sont truffés de situations comiques et ridicules.

Marie Sasseur dit: à

#RT @HerveLeTellier: On peut en parler. L’Anomalie en série, bientôt. Créé par Antonin Baudry Adapté de L’Anomalie, d’Hervé Le Tellier 

Parlons-en.
Ce sera forcément pas pareil, les téléspectateurs vont y perdre le Vlad Jankelevitch sous extasy.

rose dit: à

Tous tes blogs rose ?
Le nez le nez 👃 ?
Ben oui le blog de Paul le blog de Pierre et le blog de Zouzou.
Ça va en faire des cartouches d’encre pour l’imprimante !
Hey, Maie Sasseur attention à l’acharnement contre Annie Ernaux adulée a New York. Ferez pas le poids.

rose dit: à

The last one.

Emmanuelle Seigner chassant les ex-violées autour de sa roulotte.
Mais Libération emporte le pompon : Emmanuelle Seigner (liste des qualités de la dame) a permis à Polanski d’oublier ses désagréments : désagréments pour ghetto, camp de concentration, mère enceinte au moment de la mort et éventration avec assassinat de Sharon Tate son épouse enceinte de huit mois par les membres d’une secte.

La liste des désagréments. À Libé, pas de vocabulaire sinon « désagréments » pour exprimer cette succession de drames dans la vie de Polanski.

jazzi dit: à

L’antepénultième :
Jazzi,
Quant au sable, c’est pour restaurer le biotope de l’animal.
Est-il beau ?

Pas pour créer la zizanie dans le ménage, il y aurait deux solutions :
-acheter une porte ancienne, chéne merisier de placard dans une puces, Saint Ouen, Montreuil etc.mettre le sable, installer le lézard dessus, glisser le toit sous la table basse en verre.
-faire comme pour les puzzles : acheter une planche légèrement supérieure à la dimension d’aggloméré, et clouer tout autour baguettes de bois chantournées pour éviter du sable plein le salon.

renato dit: à

Ah, les objectifs cachés, pauvre garçon perdu dans les méandres du secretum ! Georg Simmel — je suppose que vous savez qui est Georg Simmel — a mis en évidence les effets ambivalents que le secret peut exercer dans la vie sociale ; que son attrait confère toujours quelque chose d’exclusif ; que son prestige, le crédit dont il jouit, la suggestion qu’il exerce, ne dépendent pas de son contenu, qui pourrait en effet être vide. Enfin, comme dit, plongez votre tête dans les textes, puis on verra. Pour le moment dite-moi quels objectifs cachés ? la réanimation de l’OTAN ? la désorganisation du système industriel et économique russe par ailleurs déjà défaillant ? et ainsi de suite…
30.10 — 8.10

rose dit: à

Un an de mariage à passé 70 ans : c’est noces de coton.
Toute ma on admiration béate !

rose dit: à

Le culte du secret. L’analyse des faits : au tout début du Godard
Dans masculin il y a masque et cul.

Dans féminin ? Il n’y a rien.

Et le film se termine sur ce panneau en MAJ
FÉMININ où le montage élimine quatre lettres jusqu’à ce que la première s’,unisse aux deux dernières.

La conception de Godard, antédiluvienne.

et alii dit: à

« Non, Emmanuel Macron n’a pas offert au pape un livre volé par les nazis
FAKE OFF Sur les réseaux sociaux, un cachet de bibliothèque visible sur l’essai de Kant offert au pape par le président français est l’objet d’interprétations incorrectes »
bonne journée, et merci!

et alii dit: à

ici, l’un est riche en calomnies, l’autre en jalousie;

Jazzi dit: à

« jazzi dit: à
L’antepénultième :
Jazzi, »

Ce commentaire n’est pas de moi !
rose, qui usurpe mon pseudo ?

renato dit: à

Pour le poutinien
Lorsqu’on lui demande ce que pourrait être une plate-forme de négociations, Peskov répond : « Le désir des États-Unis de revenir à l’état de décembre-janvier et de poser la question : ce que les Russes proposent ne nous convient peut-être pas à tous, mais peut-être qu’il vaut la peine de s’asseoir avec eux à la table des négociations ». Question, ils proposent quoi les fascistes russes ? arrivent-ils à comprendre l’idée simple qu’il n’y a pas de paix s’il n’y a pas justice ?
Ils semblent par ailleurs dépourvus de mémoire car l’inénarrable Lavrov (cité par TASS) dit : « Les politiciens américains et européens jouent de manière irresponsable avec la question des armes nucléaires. La Russie s’inquiète pour la Pologne qui « demande à être candidate » au positionnement de la bombe nucléaire américaine », il faudrait que ce Monsieur se pose la question de savoir quel effet produit un voisin criminel sur les habitants d’un immeuble.

renato dit: à

La question est de savoir si Lavrov est un voyou ou seulement un simple d’esprit sans mot de passe pour le paradis.

Un Dante du XXIe siècle manque cruellement…

Jacques Desrosiers dit: à

Notez que sur Mann en français, il y a la monographie de Hans Mayer publiée chez PUF en 1994.

Thomas Mann, Presses universitaires de France, avril 1994, 598 pages (ISBN 978-2130455981)

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