Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas
La Belgique est en fête, et pas qu’elle : le 10 janvier 1929, Tintin naissait dans Le Petit Vingtième, supplément jeunesse du quotidien bruxellois, catholique et conservateur dirigé par le très mussolinien abbé Wallez, Le XXème siècle. Les lecteurs découvrirent ce jour-là les aventures au pays des Soviets d’un reporter un peu particulier en ce qu’il est adolescent, qu’on ne le verra guère écrire et jamais manipuler d’argent, et que son chien lui parle, et en français de surcroit. Mais on y a crû et on y croit encore. On peut même dire que cet invraisemblable grand reporter a suscité des vocations de journalistes au long cours. Pour bien faire, une version recolorisée, et uniquement en format numérique, de Tintin au Congo (1931) a été lancée par Moulinsart S.A. sans Casterman, l’éditeur historique d’Hergé en raison des nombreuses controverses qui font cortège à cet album régulièrement la cible de campagnes politiquement correctes sur son caractère “raciste” et “colonialiste”, qui finissent en vain devant les tribunaux. A l’occasion de toute cette tintinofolie, il y aura aussi des expositions à Barcelone, Lisbonne, Séoul…. De quoi vérifier sa modernité, son actualité, son intemporalité, son universalité. Combien de personnages de fiction peuvent en dire autant ?
Le Congo était la deuxième aventure de Tintin reporter, après le séjour en bolchévie. Hergé, qui n’avait jamais quitté sa Belgique natale, avait puisé sa documentation au Musée colonial de Tervueren et dansLes silences du colonel Bramble, roman à succès d’André Maurois dans lequel il avait carrément transposé toute une scène de chasse. C’est à peu près tout même si plus tard, dans un essai remarqué, Roger Nimier établira un rapprochement avec Les vertes collines d’Afrique d’Hemingway. Tintin au Congo est donc paru en 1931, époque à laquelle la Belgique était coloniale avec bonne conscience. Il n’y eut aucune controverse. Ce n’était pas perçu comme raciste mais comme paternaliste. Même si trois ans avant Gide avait publié son Voyage au Congo où perçait l’indignation contre les abus, et si un an avant, Albert Londres avait lancé une série d’articles dénonçant l’exploitation criminelle des Noirs dans la construction du chemin de fer Congo-Océan. Gide et Londres étaient français ? Soit mais Georges Simenon était bien belge et dès 1932, dans Voilà, il publiait un reportage accablant qui s’achevait par ces mots :
« Oui, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »
Autrement plus percutant qu’un communiqué du Cran visant à faire réviser l’album. Hergé, qui évoluait dans un milieu très conservateur d’où jaillira l’extrême-droite rexiste, n’eut aucun cas de conscience. Il reflétait la Belgique et sa mission civilisatrice. Les enfants adoraient et l’album fut un succès. Après guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar P. Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Soviets, étaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés.
Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligensia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « »des noirs de fantaisie », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :
« Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela ».
Au moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer « »nègre » »par » »noir » »à la case 8 de la page 31… » N’empêche. Selon un sondage réalisé il y a une dizaine d’années, Tintin est le personnage de bande dessinée préféré des Français. Il arrive en tête avec 22%, talonné par Astérix(20%). Très loin derrière, à moins de 10% ce qui ne laisse pas d’être inquiétant quant au mental et à l’imaginaire de nos compatriotes, dans la meute des suiveurs, on trouve Lucky Luke, Gaston Lagaffe, Titeuf, Mickey et, légèrement au-dessus de zéro, ce qui est vraiment désespérant, Boule et Bill, Spirou, Cortese et Blake et Mortimer.Le détail de ce sondage est édifiant même s’il n’est pas surprenant : le profil du tintinophile est celui d’un individu de plus de 35 ans qui vote plutôt à droite …
Quand on songe que l’oeuvre d’Hergé (ou de Hergé, les deux s’écrivent, avis aux amateurs, de toute façon le pseudonyme vient de R.G., initiales inversées de Georges Remi, son vrai nom)) est définitivement fermée depuis la parution du dernier album puisque Hergé, contrairement à Edgar P.Jacobs ou Jacques Martin, a interdit qu’on poursuive son oeuvre sans lui, on se demande comment faire vivre une oeuvre close. Par des dessins animés, des films, des produits dérivés ? Ca ne suffit pas à entretenir le mythe. Alors ? La vérité est autrement plus simple : les Français qui ont aimé Tintin quand ils étaient petits n’ont pas lu d’autres BD depuis. Ils aiment Tintin, pas la BD, et à travers lui, leur enfance et leur jeunesse.
A sa naissance à la fin des années 20, Tintin avait environ 14 ans selon son créateur ; dans les années 70, Hergé lui donnait environ 16 ans. C’est une prouesse de ne pas grandir à ce point. C’est à peine s’il troque la culotte de golf pour un jean. Tintin reste étonnamment adolescent pendant un demi-siècle, ce qui est tout de même moins étrange que d’avoir un chien qui parle. Gardons-nous ne jamais faire parler les morts mais n’oublions pas que le bouddhiste belge en lui, qui considérait Tintin au Tibet comme son album préféré, eût été comblé de constater que celui-ci représentait toujours un enjeu politique. Car le chef spirituel du bouddhisme tibétain ne s’y est pas trompé : Tintin est son meilleur agent de propagande. La preuve : il y a une quinzaine d’années, lors de sa parution en mandarin, l’album était abusivement intitulé Tintin au Tibet chinois. La Fondation Hergé diligenta des plaintes afin d’obtenir que le dernier mot indûment rajouté soit dûment retiré; on n’en attendait pas moins de la part de ses dirigeants, Fanny, la veuve d’Hergé, et son mari Nick Rodwell, étant tous deux convertis au bouddhisme. Aux yeux du Dalaï Lama, qui accepta leur invitation d’inaugurer une grande exposition « »Tintin au Tibet » » à leurs côtés, l’album d’Hergé n’a pas seulement « révélé au monde la beauté du Tibet », il a également « suscité une prise de conscience internationale plus aiguë du Tibet ». Combien de bandes dessinées peuvent-elles en dire autant ? Le destin de celle-ci est d’autant plus étonnant qu’il n’était pas prémédité.
Tintin au Tibet est né d’une grave dépression d’Hergé, déchiré par un cas de conscience qui ne le laissait pas très zen, rongé par la culpabilité à l’idée de quitter sa femme pour sa maîtresse. Irrésolu, il se reprochait d’être trop vertueux, de ne jamais dévier du chemin du devoir, comme son héros de papier. Il s’immergea dans le travail, se lança dans plusieurs projets successifs, passant d’espions trafiquant des pilules radioactives à l’expropriation de Peaux-Rouges de leur réserve avant de tout laisser tomber pour une intuition écrite à la hâte :
« Thème général très simple. Mais quoi ? Sagesse tibétaine- Lama. Abominable homme des neiges. Pourquoi partent-ils au Tibet : le yeti… »
Il se documenta aussitôt et se mit au travail mais à mi-parcours hésita à renoncer : ses nuits étaient hantées par des rêves de blanc. Tant et si bien qu’il se rendit pour la première fois chez le professeur Ricklin, psychanalyste jungien, lequel ne lui suggéra pas seulement d’abandonner son travail :
« Vous devez exorciser vos démons, vos démons blancs. Il faut tuer en vous le démon de la pureté ! »
En le quittant, Hergé était enfin résolu : il décida de poursuivre son album et d’abandonner le psychanalyste. La 63ème et dernière planche de Tintin au Tibet parut dans le journal Tintin le 25 novembre 1959, huit mois après la sanglante répression d’une révolte populaire à Lhassa par l’armée chinoise, le départ en exil du Dalaï Lama et de 100 000 de ses compatriotes. L’album sortit en 1960. Cette œuvre intime, émouvante et hantée par la mort était l’exact reflet de la crise morale qu’il venait de traverser. Elle est mélancolique, nostalgique, comique et historique. La couverture ? une tache blanche, pendant de l’autre pilier de son œuvre, la tache rouge du Lotus bleu. Un chant dédié à l’amitié dans ce qu’elle a de plus pur. De quoi se réconcilier avec lui-même. Il s’accepta enfin après avoir vaincu le mauvais en lui, jusqu’à évoquer dans une dédicace à un ami « l’adorable homme des neiges ». Rien à changer dans cet album. A peine un détail : Air India étant fâchée d’être associée à une catastrophe aérienne, Indian Airways devint Sari Airways dans les rééditions. Pour le reste, plus d’un demi-siècle après, il demeure d’une brûlante actualité même si Hergé ne l’a pas fait exprès. Tingting et son fidèle Neige blanche n’ont pas fini leur longue marche.
Quant aux Bijoux de la Castafiore…Nous sommes enfin en mesure de rassurer nombre de nos lecteurs qui souffrent de longue date de n’en avoir jamais bien saisi l’intrigue. Cette non-aventure axée sur un anti-héros, où tout le monde se parle sans que les gens ne communiquent entre eux puisqu’ils usent de la même langue mais pas du même langage, apparaît aussi lumineuse que Tintin au Tibet traduit en tibétain par un moine d’une lamaserie d’Anvers (en plus, c’est vrai). Mais restons sur les Bijoux de la Castafiore, qui s’est d’abord appelé « L’affaire Castafiore », puis « Le Saphir de la Castafiore » et même « Le Capitaine et le Rossignol ».
Cet album à part dans l’œuvre d’Hergé est une histoire de fous rythmée par la nonchalance d’un réparateur pas pressé de réparer, de bijoux deux fois disparus mais jamais volés et de roms toujours suspects mais pas coupables)… Hergé y avait mis son talent à inventer la confusion et son génie à l’organiser. Les intellectuels en feront une œuvre-culte louée pour sa postmodernité, sa densité, sa sophistication, son autodérision et son grand art de l’understatement. Le philosophe Michel Serres y vit même la production par le « comics » de son Traité de la solitude monadique, manière toute personnelle de dévoiler à quoi fut la bande destinée.
Qu’est-ce que cela aurait été s’il l’avait lu en monégasque, expérience cruciale dont nous pouvons aujourd’hui témoigner ! Si les aventures de Tintin sont déjà traduites dans 98 langues, en attendant que le chiffre soit rond avec les publications annoncées en wolof et picard rural du Tournaisis, les Bijoux de la Castafiore demeure le favori des langues régionales par la volonté de l’éditeur :
« Tintin au Congo n’est pas un bon choix pour une langue régionale européenne ; les albums sur la lune non plus car ils contiennent trop de termes techniques absents des lexiques régionaux. A l’inverse, les sujets traités dans les Bijoux sont familiers, ruraux, quotidiens… La traduction de ce titre est très naturelle dans les parlers régionaux. De plus c’est un album très finement construit, sans artifices. On y joue finement avec les sentiments, les conventions, les petits travers »
C’est ce qu’explique Etienne Pollet, éditeur des traductions régionales de Tintin chez Casterman, qui préconise les Bijoux aux éditeurs européens tant la conversation y est familiale et donc plus apte à donner du naturel à la traduction. Ici comme ailleurs, le but est avant tout culturel ; il déclenche une fierté identitaire qui se lit comme un événement socio-politique en raison de la dimension mythique de Tintin.
(Dessins d’Hergé, copyright Moulinsart sauf le deuxième « Hommage du dessinateur Tibet »)
1 240 Réponses pour Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas
« Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas »
Houellebecq non plus !
« cet invraisemblable grand reporter a suscité des vocations de journalistes au long cours. »
Vous peut-être, Passou. Pas moi…
Oui, Jazzi, moi entre autres…
stimulante notule d’un vénérable tintinophile, l’Abbé Wallez a dû virer rexiste pour bénir la ligne claire du reporter.
nonante ans toutes ses dents et le Congo toujours la mouise, rien ne sert de speculoos sur l’avenir.
Tintin, fait un peu trop boy-scout individualiste à mon goût…
On n’arrête pas le progrès :
Chez Hergé, le dessin est superbe, renato !
@Combien de personnages de fiction peuvent en dire autant ?
Josephine the Singer, or the Mouse Folk ? – ceux qui parvinrent à s’élever et les autres
https://www.youtube.com/watch?v=kCZPzHg0h80
Des images qui bougent ! C’est à peine croyable
Et c’est ainsi que Tom est petit
https://www.youtube.com/watch?v=2g83nxZdLao
jean langoncet 23h26 Mickey extra super puissance 10
Lady Day
https://blogfigures.blogspot.com/2019/01/billie-holiday.html
@ Passou,
il n’est pas dans mon habitude de faire une remarque sur vos papiers toujours captivants. Cependant, ici je suis étonné pour le moins que vous n’ayez pas mentionné sir Roger Casement et son Casement Report on abuses in Belgian Congo.
Pour ceux que cela pourrait intéresser, il existe un article très circonstancié dans Persée.fr sur ce document (pour une lecture en français); je ne suis pas sûr du titre, mais ce doit être quelque chose comme « le caoutchouc et la Winchester »
J’ai parlé de lui (Casement) dans mon travail sur les indigènes du Brésil lorsque j’ai abordé le premier cycle du caoutchouc en Amazonie, car Casement qui entre temps avait été anobli par le roi, avait été plus tard envoyé en Amazonie par le Gouvernement britannique pour constater de près les effroyables conditions de travail des indigènes (principalement sur sol péruvien) pour la collecte de l’hévéa, car la PAC (Peruvian Amazon company) était à capital mixte (Júlio Cesar Arana + fonds britaniques). Voir à ce sujet le Livre Bleu (plus de 700 pages) publié par le gouvernement britannique « Le Livre Bleu du Putumayo ».
C’est Phil, le 2 janvier, au matin, qui écrivait : « Gardons simplement l’esprit Tintin, laissons aux décortiqueurs d’huîtres psychologiques les débats sur le fond de sa culotte, son âge et sa relation à Milou. »
Êtes-vous un « décortiqueur d’huîtres », « dear » Passou ? (remarquez, c’est le moment, elles sont excellentes en janvier !)
Je n’ai pu m’empêcher de lire les premières pages de votre biographie d’Hergé (Georges Rémi), en commençant par la troisième partie du premier chapitre : « Les naissances de Tintin 1929-1934 ». (Les naissances ? Les vies de Job… décidément, vous aimez les origines plurielles !)
Origine ? Pas de parents, pas d’enfance, pas de temps qui passe (2 années pour toute sa « vie de papier »…). J’aime les quelques pages que j’ai lues (peut-être plus que ce billet d’historien encore qu’il s’y cache de belles touches poétiques). Je me permets de compléter vos lignes du jour par d’autres que vous écriviez en 1996 pour ce Folio, lignes qui ont « l’esprit Tintin »… (je les séparerai par des tirets)
« Le visage, à peine plus qu’une esquisse, resterait toujours à cet état d’ébauche – La silhouette est lisse, neutre, sans aspérité – Sur le plan graphique, il n’y a pas plus simple que Tintin – Comme Voltaire le fit pour Candide, sa physionomie annonce son âme –
Tintin est journaliste. Ou plutôt : reporter, c’est-à-dire le contraire d’un sédentaire. On le verra beaucoup moins écrire des articles qu’enquêter sur le terrain. Comme si la recherche, et non la solution, était bien à ses yeux le sel du métier – pendant toute sa vie de papier, son dilemme reste identique : comment perdre sa naïveté tout en conservant sa pureté ? – libre comme un orphelin, n’a pas de passé, pourrait être un extraterrestre, plus bruxellois que belge – évidemment célibataire, vertueux à l’excès, chevaleresque et sérieux, reporter courageux, défenseur des faibles et des opprimés, ne recherche pas l’aventure mais la rencontre toujours par hasard, débrouillard, chanceux, discret, ne fume pas…
Si Tintin est par bien des côtés un Don Quichotte (tout comme Charlot), Milou est son Sancho Pança. »
Un délice ! J’ai hâte de lire la suite en passant par les premières pages maintenant que Sérotonine est refermé. (la fin est un peu délirante. Bizarre ! bizarre !)
Hâte aussi de mieux connaître le créateur de Tintin.
« Rien à changer dans cet album. A peine un détail : Air India étant fâchée d’être associée à une catastrophe aérienne, Indian Airways devint Sari Airways dans les rééditions. »
Pourtant, c’est bien un Boeing 707 d’Air India qui s’était crashé au sommet du Mont-Blanc en janvier 1966….
Et je crois me souvenir que ce n’était pas le seul crash d’un avion d’Air India contre une montagne (?)
Most of the Time
https://www.youtube.com/watch?v=SQbr4ISrjII
Notre ami bouguereau aurait apprécié :
« le profil du tintinophile est celui d’un individu de plus de 35 ans qui vote plutôt à droite … »
P.A. sort du placard (de l’isoloir).
Le prolétariat c’était mieux avant ! parole de philosophe… : ah, la vieillesse !
« initiales inversées de Georges Rémi, son vrai nom »
Remi, selon les puristes de l’état civil.
Cette année, nous fêtons également les 80 ans du CNRS, vénérable institution en voie de naufrage hélas, à qui la rdl devra également rendre hommage cette année. Cela dit, je ne sache pas qu’Hergé l’ait jamais vraiment croisée de près ou de loin. Cependant, « les éditions du CNRS » ont récemment rendu hommage à ses géographies, voici un lien pour l’excellent Claudio Bahia qui nous fait enfin découvrir ses talents avec juste raison. Sincères salutations, cher internaute
http://www.passages.cnrs.fr/spip.php?article559
Claudio Bahia, Ah, s’il fallait lister tout ce qui n’est pas dans ce billet, cela prendre bien 800 pages… Cela dit, sur Roger Casement, n’oubliez pas « Le rêve du Celte » de Vargas Llosa
La coïncidence (si c’en est une…)de 2019: Tintin fête ses 90 ans, et Maigret aussi (lui non plus ne les fait pas !)… Ou la jolie rencontre entre deux héros créés par des auteurs belges, mais deux héros on ne peut plus internationaux…
castafiore
ce qui est extraordinaire dans cet album c’est l’ironie qui consiste à donner la solution du problème posé par le vol des bijoux (objet de tout le volume) dès la première image en haut à gauche…
Avec « Border », son second long métrage, Ali Abbasi, né à Téhéran en 1981 et élevé au Danemark où ses parents ont été contraints à l’exil, s’est déjà imposé comme un néo maître du cinéma fantastique.
D’une culture l’autre, n’était-il pas particulièrement sensibilisé à l’état d’étrangeté que le déracinement peut produire sur un individu ?
Pour « Border », adapté d’une nouvelle du romancier John Ajvide Lindqvist, il n’a pas eu besoin d’aller chercher bien loin son inspiration. Puisant dans les légendes nordiques, il nous conte l’histoire de Tina, une enfant adoptée, qui se perçoit différente des autres à cause de sa laideur brut de décoffrage. Grâce a un don olfactif sans pareil, elle a pu néanmoins trouver sa place dans la société, devenant une auxiliaire indispensable du service des douanes maritimes, où à l’odeur elle détecte les moindres suspects qu’elle désigne à ses collègue pour une fouille complète des bagages ou au corps.
Après le boulot, Tina, dont on apprendra que le vrai prénom est Réva, regagne sa maison en bois dans la forêt, où elle abrite un éleveur de chiens. Un bellâtre parasite avec lequel elle refuse cependant toute relation sexuelle. Là, elle marche pieds nus dans la forêt et caresse au passage les renards et les grands cerfs qui, attiré par son odeur naturelle, viennent joyeusement à sa rencontre.
C’est alors que Vore apparait un beau jour dans le paysage. Saisie d’un ennivrante inspiration nasale, Tina le reconnait aussitôt comme son double, son semblable.
Nous assistons alors à la naissance d’une passion sauvage, où dans un corps à corps bestial et une jouissance suprême, Tina se révèle à la sexualité.
Celui-ci, lui dit que physiquement, contrairement à ce qu’elle croit, elle est belle à la perfection ; il lui apprend qu’ils sont des Trolls. Les premiers habitants de la terre, du temps où celle-ci était constituée d’une succession de forêts, et que les Humains ont impitoyablement rayés de la carte.
Plus radicalement que les Indiens d’Amérique ou les aborigènes d’Australie.
Quelques rares survivants, comme lui, vivent encore dans la clandestinité. Un millier d’entre eux se seraient regroupés en Finlande. Leur principale mission est de se venger de leurs persécuteurs.
Terrible vengeance, dans laquelle Tina, trollienne et humaine tout à la fois, hésitera à entrer afin de trouver sa propre identité.
Un superbe film, fascinant de bout en bout, qui va bien au-delà du simple divertissement propre au film de genre.
D’ailleurs, depuis, mon regard sur les Trolls, ces drôles de personnages anonymes, hermaphrodites et se reproduisant par parthénogenèse, revivifiés depuis l’apparition d’internet, s’est beaucoup modifié.
Promis, juré, je n’en dirai plus jamais de mal et réclame leur pardon au nom de l’humanité et en mon nom propre !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580524&cfilm=264011.html
C’est à se demander si Tintin n’est pas un Troll ?
Beau commentaire, Jazzi ! Il faut absolument que Clopine aille voir ce film !
Je connais des tintinophiles graves, de plus de 35 ans certes, mais pas de droite du tout !
@Murielle Wenger dit: 11 janvier 2019 à 10 h 40 min
En écho à votre commentaire, quelques lignes de la biographie d’Hergé écrite par Pierre Assouline.(p.14):
« Quelque temps après, à l’issue d’un « Bouillon de culture », alors que le public et les participants prolongeaient l’émission en coulisses autour d’un verre, je captai dans mon dos une bribe de conversation entre des invités venus de Wallonie : « … vous comprenez, ce sont nos deux monstres sacrés… mais s’ils sont tous deux admirés, Hergé, lui, en plus, est aimé… Non, vraiment, s’il appliquait à Hergé le même traitement qu’à Simenon, les Belges ne le permettraient pas… » Tiens donc, et pourquoi ? La psychologie du journaliste qui sommeille en nombre de biographes est telle qu’il n’en faut guère plus pour exciter leur curiosité. »
Et il l’a fait : lui faire subir le même traitement qu’à Simenon !
« Dans toute vie, écrit-il page 16, ce sont les points de rupture qui comptent. », annonçant qu’il y en a quatre dans la vie de Georges Remi et partant, dans l’œuvre.
J’aimais le personnage Tintin, ces dessins clairs, ce personnage qui me faisait retrouver mon enfance. Je sens que cette biographie va me conduire vers son créateur. Pourrais-je feuilleter mes « Tintin » avec le même regard quand j’aurai traversé ce livre ?
…
…de la manière, de faire la bande dessinée, il nous aura; tout fait voir, projections, cadrages, dessiné les sujets, ou par contours, des images empilées, pour faire » Boum « en » al « , cette somme manipulatrice » manager « , un autre » Tarzan « , pour nous faire » gober « , les réalités apparentes, de puis ses soviets, des hommes, comme vous et moi,!…
…sans partis-pris,!…
…Tintin, chez les gilets-jaunes,!…
…etc,!…
Belle découverte :
« Les archives des Nobel pour la littérature démontrent l’idiotie des juges svédois : 68, Samuel Beckett recalé parce que contraire à l’esprit Nobel ; Nabokov accusé d’immoralité » :
[Pour les italophones]
On sait depuis longtemps, renato, que le jury Nobel est motivé par le politiquement correct. Houellebecq entre-t-il dans les paramètres ? La légion d’Honneur et l’Académie française devraient aider !
Je ne savais pas que je fréquentais le même cinéma que Tintin et tous les personnages d’Hergé !
https://www.pinterest.com/pin/563512972110131814/?utm_campaign=rtpinrecs&e_t=73cb6cfb63934772b72b09f67aa002fa&utm_content=563512972110131814&utm_source=31&utm_term=1&utm_medium=2004
la population syndicale semble préférer le gilet jaune au pantalon golf, l’esprit Tintin ne l’a pas atteint. Dear Passou, avez-vous de bonnes relations avec M. Rodwell dont la réputation niqueuse sulfure volontiers ? Hergé a-t-il jamais reconnu l’importante contribution de Jacobs à son oeuvre ?
« On sait depuis longtemps… »
Évidemment, Jacques, mais l’intérêt de ces archives ce sont les jugements « esthétiques » de ces méconnus juges.
Ici, en anglais, sur le twit à Passou, renato. Les jugements « esthétiques » ne sont que de l’emballage, de l’habillage, pour justifier leurs refus, rien de plus.
https://www.theguardian.com/books/2019/jan/10/samuel-beckett-rejected-as-unsuitable-for-the-nobel-prize-in-1968
« On sait depuis longtemps, renato, que le jury Nobel est motivé par le politiquement correct. »
Il y a des exceptions, qui infirment votre propos, Jacuzzi : le jury Nobel a distingué par exemple Elfriede Jelinek, et d’autres sans doute. Alors, pourquoi pas Houellebecq ?
A l’Elysée, Bardot adoptée par Nemo, le chien des Macron. Elle aura rencontré tous les présidents de la Ve République !
http://www.purepeople.com/article/brigitte-macron_a297398/1#m4209740
« Il y a des exceptions, qui infirment votre propos… »
Ou qui confirment la règle, Delaporte ?
La nature de ces jugements est une évidence, Jacques, l’aspect comique est à chercher dans les formes et les contenus — et d’ailleurs, étant données les motivations de certains récalages on peut suspecter que ces juges n’aient pas lu certains des auteurs récompensés.
@ jazzi
Cette photo c’est comme si Macron avait voulu faire savoir qu’il ne vivait pas sur la même planète que les gilets jaunes .
Vous souvenez vous de la rencontre de Bardot avec de Gaulle ?
C’était une réception à l’Elysée où elle était apparu ,sa sublime silhouette magnifiée par un tailleur pantalon sombre à boutons dorés, qui avait une petit air militaire . Elle salua le president s’adressant à lui d’ un « mon general » auquel il répondit devant sa tenue et la forme militaire de cette adresse : « c’est le cas de le dire madame »
où elle était apparu ,de mieux en mieux :c’est l’amitié ou le trollisme ?
bonne soirée
Tintin a 90 ans mais il le les fait pas ? Pour en être sûr, il faudrait avoir quelque idée du nombre d’enfants et d’ados qui lisent ses albums. Je doute qu’ils soient très nombreux, tant les thèmes et les références qu’on y trouve sont liés à des faits contemporains de leur création. Ils sont terriblement datés, et les jeunes générations sont vraiment trop éloignées de ces temps pour en faire leur lecture favorite.
‘tain, Cri-Cri kiffe Tintin, on attendait plutôt Bécassine (hurkhurkhurk)
Bon.
Je vais m’astreindre à être répétitive, peu aimable, grognonne même et enfonceuse de clous. Et à ceux qui me diront qu’ils ne voient pas la différence avec les autres jours, je leur tire la langue, na .
Et tant pis : ceci est une résolution, Sire.
Donc, à chaque papier de notre hôte sur Hergé et sa créature, j’entamerai mon petit couplet en demandant comment et pourquoi, en 2019, on n’évoque même pas le sexisme d’Hergé, qui peuple son petit monde de, allez disons 2 % de créatures féminines contre 98 % de mâles…
A chaque fois, « on » (notre hôte, bien sûr, mais d’autres aussi) évoque le malaise de l’album « Tintin au Congo ». On prend bien soin de « remettre en perspective » historique, d’expliquer sans absoudre, de relever l’anachronisme de la critique contemporaine, etc., etc.
Mais jamais un mot sur ce qui saute aux yeux, pourtant : l’absence de tout personnage féminin positif… Certes, la Castafiore a quelques vertus, et une seule remarque de sa part fait évoluer le capitaine Haddock, au moins au point de vue vestimentaire. Mais cependant, ce qu’elle se mange, dites donc…
et la proportion est tellement accablante qu’on ne devrait pas, enfin à mon sens, avoir le droit de parler d’Hergé en esquivant ce problème-là, cette problématique-là. Au moins aussi importante que celle du rapport entre colonisateur et colonisé, non ?
Alors voilà, pour l’honneur de ce blog, je prends la résolution de réagir à chaque fois, et oui, vous n’y couperez pas, comme je le fais ci-dessus. C’est sans doute inutile, superfétatoire, pénible et maladroit, mais tant pis.
J’aurais au moins le mérite de montrer le manque d’habits de l’empereur !!!
Les époux Fillon vont avoir leur procès bientôt. Fillon devrait, à cette heure, être le locataire de l’Elysée : or, ce qui l’attend, c’est la paille humide des prisons. Et une grosse amende à payer. Quand à sa femme, matrone arrogante et bourgeoise, elle pourra toujours continuer à clamer son innocence, ce sera au pris de sa vertu de femme honnête :
« Le parquet requiert le renvoi du couple Fillon en correctionnelle : Si, comme c’est probable, le juge Serge Tournaire suit les réquisitions du parquet, l’affaire Fillon trouvera son épilogue au tribunal. Le procès pourrait être avoir lieu avant la fin de l’année 2019. » Le Monde
Depuis que D. est parti convoler avec Tintin, je trouve qu’on mange beaucoup mieux le soir.
Jean-Claude Romand va peut-être sortir de prison. Emmanuel Carrère doit suivre cela attentivement. Un nouveau chapitre, évidemment controversé.
La ligne claire :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/hatta-koshu-drying-fishing-nets.html
Bienvenue à Marie Sasseur bloquée sur le rond-point Houellebecq. Invitons-la au post Tinti Nabulée.
Heureusement qu’on dispose icite en temps réel d’un chroniqueur judiciaire de la trempe de Pascale Robert Diard : elle nous manquait depuis le 18 mai 2017.
C’est sans doute inutile, superfétatoire, pénible et maladroit, mais tant pis.
c’est inefficace sauf si cous pensez que la mention d’une psychanalyse dans le billet implique cette « problématique »; il n’est de pire sourd
si vous pensez;au reste, je n’ai aucune opinion,sinon que j’ai vu ce matin une jeune femme à qui on a offert des tintin récemment et qui en est ravie
@ christiane dit: 11 janvier 2019 à 12 h 17 min: je suis aussi une fan de Tintin (toute mon enfance bédéphilique…), mais j’avoue, à ma grande honte, que je n’ai pas encore lu la bio d’Hergé par Assouline… Une lacune à combler… ce que je peux vous dire, c’est que la bio de Simenon par le même Assouline m’a ouvert un monde et m’a aidé à encore mieux comprendre son oeuvre, et m’a fait encore aimer davantage mon cher Maigret… donc, rien à craindre pour vous à propos de Tintin, a priori…
Caulerpa, la seule mention de la psychanalyse d’Hergé ne saurait suffire à évoquer l’incroyable sexisme qui se dégage de Tintin. Mais ce n’est pas ce sexisme, à proprement parler, qui me turlupine (il était si courant, à l’époque d’Hergé !) C’est le peu de cas qu’en fait notre hôte dans ses papiers sur ce sujet. La problématique du racisme y est bien plus développée que la moindre allusion à l’absence flagrante des femmes dans le monde de Tintin… Est-ce parce qu’il y a eu une réclamation (une plainte ?) déposée pour que l’album « Tintin au Congo » soit désormais muni d’un avertissement (au fait, je ne sais ce qu’a donné la démarche…) qu’on aborde maintenant systématiquement la question ?
Si oui, il faudrait donc que des associations féministes portent elles aussi plainte pour qu’enfin Pierre Assouline fasse état du problème ?
S’il n’y a que ça, notez, ça pourrait s’envisager. Sauf que perso ça me pose le problème des limites : quel auteur échapperait-il au procès ? Bref, rien n’est simple. Mais tout de même, j’aimerais bien que, systématiquement, le fait soit au moins relevé…
Votre amie qui est ravie de Tintin est comme nous toutes, vous savez. Elle a appris à lire dans des livres forcément sexistes. Le problème, c’est le ravissement de lire, qui jette un voile pudique sur la négation de la réalité. Chez Hergé, les femmes. Chez Verne, les femmes ne sont guère plus présentes, et en plus, ce qui est décrit là est souvent l’explication des dégâts écologiques commis « en toute innocence » par l’être humain. L’un des premiers actes des naufragés de l’île mystérieuse est d’éradiquer tous les félins de l’île et de massacrer à peu près tout le reste…
Soupir.
clopine; vous êtes énergique:faites; sensibilisez,mobilisez vous vousêtes déjà ouvert des portes;c’est uns question d’époque et de milieux quand même; P.Assouline ne peut pas tout faire mais qui sait si au moment:allez, c’est votre cause !
clopine,songez aussi aux livres pour jeunes et aux profs qui les étudient en fac(par exemple Ravoux en provence)vous pouvez tweetez vous aussi;bref ça vous fait un projet de plus dans vos ren contres;allez en médiathèques etc;moi, j’ai découvert tintin dans l’aumonerie de mon lycée où j’accompaganis une condisciple malade; les garçons étaient de bons clients de l’aumonerie où moi je ne m’arrêtais pas;c’était il y a longtemps, longtemps
vous pouvez virgule tweetez ,ou vous pouvez tweeter
Puisqu’ici tout le monde dévoile sa vie privée, je vous informe que j’ai toujours envie de faire pipi, vous avez une solution ?
Votre amie qui est ravie ce n’est pas mon amie;quelqu’un que je croise régulièrement en ce moment tout au plus mais que titin branche ça c’est clair; le féminisme, je n’en sais rien ;c’est bien moins évident; par contre, un jeune homme qui a fait des études de philo m’a dit avoir remarqué qu’il n’y avait guère de féminin dans tintin; et ça lui a mis la puce à l’oreille sur son cursus de lecteur et d’animateur(c’est sa profession);il m’a parlé brièvement de « l’île aux requins »-que je ne connais pas ;et vous autres?
une seule solution : une ablation de la prostate, sauf si votre pseudo ne correspond pas à votre genre,
Sexiste, Hergé ? Désolé mais non, Clopine, je vois les choses autrement d’autant que l’intéressé a eu mille fois l’occasion d’y répondre, la question lui ayant été posé régulièrement par les magazines féminins. Il faut bien voir une chose : chacun des personnages est un stéréotype et chaque stéréotype est censé incarner à lui seul une catégorie : Tintin c’est les jeunes dans toute leur innocente pureté ; Haddock, les dépressifs portés sur la bouteille ; Tournesol, le professeur Nimbus complètement à l’ouest ; Séraphin Lampion, le belgicain volubile, casse-pieds, bas de plafond ; Rastapopoulos, le milliardaire mafieux… les Dupondt, des policiers naïfs, balourds, incompétents etc Et Bianca Castafiore (Blanche Chaste Fleur…), la femme. Donc un par catégorie. De plus, vu l’âge de Tintin, les femmes…
Cela étant, on peut toujours s’interroger sur le choix d’une grosse dame frivole, inconstante et assez envahissante pour l’incarner… Il y a bien Peggy dans Tintin et les Picaros, épouse du dictateur, mais elle est abjecte et KKK… Il y en a bien quelques autres (Mme Yamilah l’extra lucide, telle ou telle concierge) mais elles ne font que passer
@les dépressifs portés sur la bouteille
Moulinsart a-t-il jamais produit une cuvée d’origine controlée ou protégée dit-on de nos jours ?
@Tintin mon copain
C’est que si les imposteurs, Degrelle en tête, ne pavoisent plus, ils eurent des rejetons
Et si l’arbre ne bouge pas…
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/charles-addams.html
Pas mal le sujet « antiquité de la rue » du dernier discours du clown.
@mais elles ne font que passer
Pour les filles, il y avait Enid Blyton. 🙂
Bon, sans être rien de plus que titinophile, l’absence de fille (et en effet pas de femme, voyons) n’a rien à voir avec le traitement des noirs ou du rhinocéros (fallait le faire …). Il me semble que Hergé/Tintin était très proche du scoutisme, et à l’époque, le scoutisme, c’est les garçons. Et c’était quand même un moment privilégié dans la vie où les adolescents se retrouvaient entre eux et dans un cadre d’aventures. Un moment de la vie qui est illustré (sans essayer de comparer) par le Bracelet de Vermeil et la série Signes de Piste. Un point commun, c’est le contraste entre l’adolescence pure et les adultes tous plus ou moins avec des défauts, et la Castafiore n’est qu’une personne de plus dans cette catégorie. (Suffit de voir comment Hergé dessine la femme de Lampion, exactement comme le fait Joubert avec les femmes adultes). Merci à PA de montrer que Tintin est un symbole, un symbole qui fait vibrer. Une fille là-dedans aurait complètement changé la dynamique.
A l’époque je ne me posais bien sûr aucune question sur Tintin, mais maintenant je suis pensif en constatant le contraste entre les tourments privés de Hergé et la sublime simplicité de Tintin.
Si je peux rajouter, il faut rappeler que le scoutisme s’est développé entre les deux guerres presqu’en opposition au « monde adulte », en donnant des responsabilités très tôt et en prenant des risques dans la nature. Maintenant,…
Esprit de l’escalier: le rhinocéros à la dynamite me paraît un bon exemple de détail totalement hors PC, mais dont maintenant on rigole franchement. On fait très bien la transposition du contexte. Et on devrait le faire pour les autres éléments dans Tintin.
Clopine
Je suis en désaccord avec vous.
On ne peut evidemment pas sans anachronisme reprocher à Hergé ce qu’on retient aujourd’hui contre lui. Qu’il ignore les femmes ou soit insensible a la cruauté de la colonisation, il est dans l’air de temps :on peut en faire le constat et déplorer cet état des mentalités qui s’exprime dans son œuvre
Les aventures de son mignon reporter nous entraînent en effet dans des mondes et appellent des situations, où pour lui les femmes n’avaient pas de rôle à jouer , puisque que dans l’inconscient collectif d’alors leur place est à la maison; S’il avait raconté les amours de Tintin il y aurait eu des femmes. Et ce qui est sain, c’est que les choses ont changé dans notre vision de la place des femmes dans la société, qu’il est désormais évident que rien ne doit leur être interdit parce que femmes , et qu’il nous apparaîtrait inacceptable comme à la majorité des lecteurs d’aujourd’hui une absence des femmes dans une BD actuelle .
Mais le contraste que vous déplorez entre le silence des commentateurs d’aujourd’hui sur ce sexisme d’Hergé et la profusion ce qui s’est écrit sur son scandaleux colonialisme tranquille ne traduit pas un antiféminisme des commentateurs . Remarquez en effet que, si dans ses albums Hergé ignore les femmes, de ce fait, il n’a pas l’occasion de les stigmatiser comme un deuxième sexe ,ce qui et peut-être son sentiment mais qui ne s’exprime pas dans son œuvre ; En revanche les colonisés y sont tout naturellement installés dans un statut de sous hommes , réalité coloniale acceptée comme une évidence sans états d’âme par ses personnages blancs; et cela soulève un problème bien plus grave , qui touche aux droits de l’homme et à ce titre explique que littérature critique qu’a suscitée Tintin au Congo soit plus abondante que celle qui deplore l’absence des femmes dans ses albums
Chic, notre hôte a répondu ! Merci, Pierre Assouline… Même si, vous vous en doutez, je ne puis être d’accord avec vous. Oh, par sur le fond du personnage de la Castafiore, « archétype » parmi d’autres archétypes (la Diva qu’une Marianne James, de nos jours, pourrait incarner, et encore, il lui faudrait faire un sacré effort pour jouer ce personnage si bête…), mais sur la vision d’ensemble de l’oeuvre.
Voyons, prenez des albums comme »l’île noire », « le sceptre d’Ottokar », « le crabe aux pinces d’or »… En fait, prenez-les tous. Combien de personnages par album ? Et sur ce nombre, quelle proportion de filles-femmes, contre combien de garçons-hommes ? Tintin parcoure un globe d’où les femmes sont absentes, ou si peu représentées qu’on dirait presque qu’on les a effacées… Enfin, à mon sens ; il serait intéressant de voir si une étudiante courageuse a poussé le scrupule jusqu’à dénombrer statistiquement tout cela. Et à en tirer quelques conclusions sociologiques, au moins sur la bande dessinée jusqu’aux années 1970…
Et encore, je crois bien que la schtroumpfette est née après 1980. Non, non, Pierre Assouline, ne vous récriez pas, nous ne sommes pas si loin que cela de la Schtroumpfette. A savoir la création la plus lamentable de la bédé. L’album où cette dernière apparaît est si caricatural que j’ai été jusqu’à subodorer une vengeance de Peyo. Ca se trouve, me suis-je dit, c’est son éditeur qui lui a commandé d’introduire un personnage féminin, alors, il a commis « ça ».
A savoir l’histoire d’une atroce schtroumpfette qui se fait repousser des petits personnages parce qu’elle est laide : brune mal coiffée, louchant un peu, mal habillée. Heureusement, le grand Schtroumpf et la chirurgie esthétique interviennent : et la voici blonde, lisse, et du même coup tous les schtroumpfs lui courent après et lui offrent de la salsepareille. Et, album après album, elle reste LA SEULE schtroumpfette, pour tout un tas de schtroumpfs.
(à croire que les schtroumpfs sont la référence culturelle de Yann Moix, ma parole.)
Totalement lamentable pour l’image féminine, non ?
Vous allez lever les bras au ciel et m’accuser de sacrilège… Mais c’est que, voyez-vous, moi je n’en veux pas à Hergé. Je crois sincèrement que l’absence de femmes dans le monde qu’il décrivait est un sacré miroir fidèle de ce qui se passait… Les femmes était un tel continent noir, jusque très récemment…
Simplement, si vous jugez utile de mentionner les réflexions et débats (parfois caricaturaux) du « racisme » d’Hergé vis-à-vis des africains, il faut, toujours à mon sens bien sûr mentionner aussi ce « sexisme » – ou bien prouver qu’il n’existe pas.
Et au fait, pourquoi n’y a-t-il que des journalistes de journaux « féminins » qui posent cette question ? Pourquoi, autrement dit, cette question ne vous intéresse-t-elle pas, alors qu’elle intéresse forcément « vos filles et vos compagnes », dirons-nous ?
Mais bon,je vous ai suffisamment agacé comme cela. J’espère juste que vous ne m’associez pas trop, dans votre tête, à Bianca Castafiore, à savoir, comment dites-vous ? « Une grosse dame frivole, inconstante et assez envahissante ». Sachez que je ne chante pas, ou si peu !
Mais après tout, on est toujours la Castafiore, ou la schtroumpfette, de quelqu’un, pas vrai ?
(merci en tout cas d’avoir répondu. Ca se trouve, vous allez voir, au prochain billet dont vous nous régalerez sur le sujet Tintin, vous ferez allusion à cette polémique… Ou pas, bien entendu !)
@Roger Nimier établira un rapprochement avec Les vertes collines d’Afrique d’Hemingway
comparables à celles du Piémont selon un brouillon de lettre à Hemingway retrouvé, rédigé en anglais – « you would like them », dans la corbeille à papier de Pavese
il y a eu du scoutisme féminin :éclaireurs et éclaireuses de France etc;on m’a souvent rappelé que la femme de mon cousin, qui fut en couvent chez des clarisses, avait été scoute avec un « nom de scoute » et j’ai connu une éclaireuse protestante fulle de pasteur;il y a bien sur aussi des éclaireurs et éclaireuses juifs(ils disaient israélites)garçons et filles; rien ne sert d’exagérer
Éclaireuses éclaireurs israélites de France
Logo de l’association
Cadre
But Scoutisme
Zone d’influence France
Fondation
Fondation 1923
Fondateur Robert Gamzon
Identité
Siège 27 avenue de Ségur Paris
Affiliation internationale OMMS et AMGE
Méthode Scoutisme juif co-éduqué
Membres plus de 4 000
Site web http://www.eeif.org
modifierConsultez la documentation du modèle
Les éclaireuses et éclaireurs israélites de France ou EEIF (anciennement éclaireurs israélites de France ou EIF) sont une association scoute française d’éducation juive, reconnue d’utilité publique. La devise du mouvement est : « pour le Bien, toujours prêts ! », son slogan : « Bâtisseurs d’identités depuis 1923, une aventure à vivre et à transmettre… ». Deux éclaireuses Mila Racine et Marianne Cohn, se montrèrent particulièrement héroïques en faisant échapper des enfants vers la Suisse. sur wikipedia
Caulerpa, dont acte.
Ca oui, Caulerpa ! Perso, ma mère m’a fourrée aux guides de France sans que j’ai même eu le temps de protester ! La tenue était : jupe plissée bleu marine, chaussettes (en hiver) socquettes (en été) blanches, plus que blanches, immaculées, chaussures cirées noires, chemisette blanche, pull en V bleu marine, cravate bleu ciel, ou, en plus décontracté, petit foulard à nouer autour du cou. Présence à la messe obligatoire. Passage à confesse. On nous gardait des garçons comme de la peste. Ce qui ne nous empêchait pas, enfin, au moins moi, de passer tout le temps de la messe à regarder les bancs où ils étaient parqués, et de chuchoter en gloussant, comme les autres petites dindes en bleu placées sur ces bancs. La seule chose qui me détournait de l’agitation imbécile causée par la séparation des sexes était la paille des prie-dieu, si dure et coupante que la peau de mes genoux s’en souvient encore. Les punitions, au sortir de confesse, en étaient encore plus pénibles… (et regarder les garçons pendant la messe était assez bien placé, donc cher payé, dans le rang des contritions à effectuer à genoux.) Etonnez-vous après que je sois devenue une femme sans confession, ni, finalement, concession. Sauf que je concède, et concèderai toujours, à notre hôte, le côté touchant de sa mauvaise foi : il y a tant de la ligne claire d’Hergé en lui. ahahah.
Tintin et les femmes.
Dans son permanent maintenant le petit reporter developpe les rêveries d’un adolescent qui a grandi dans un milieu masculin et qui n’est pas encore tombé sous charmes du regard d’une volitive Lucy van Pelt qui ne répondrait pas à ses naissants fantasmes et le voilà que mal conseillé par le capitaine Haddock il tomberait sous l’influence de la divine bouteille. — usage irrationnel du contenu —. Une famme mûre à la voix perçante c’est la garantie que jamais la narration pourra se devellopper en évoquants mystérieux territoires… au moins pour le gamin.
Oups ! Une famme mûre > Une fEmme mûre
Rockcorrection (on a failli louper Donovan)
https://www.youtube.com/watch?v=ImvYIOACPoY
Coincidence, en ce moment, RMC television, la condition des femmes à l’époque de l’occupation.
Hang on sloopy
https://www.youtube.com/watch?v=TlTKhPkZSJo
@Abeilles Road
Gotlib
http://www.chelmimage.fr/kicswila/clin-oeil/abbeyroad_gotlib.jpg
DHH le livre-CD « Loin de Garbo » vient d’avoir le grand prix de l’Académie Charles Cros 2018.
pour Clopine : l’auteure du conte est une femme, le personnage principal aussi.
Et le personnage principal chante mais ce n’est pas une Castafiore. C’est une petite nana énergique et courageuse.
https://www.youtube.com/watch?v=pX4vjXR4lXo
« A la veille d’une nouvelle journée de manifestations, le chef de l’Etat a fait l’éloge du travail… »
Macron n’a toujours pas compris que le travail est mort, que l’avenir de l’homme passe par l’abolition (légale) du travail. La grande réforme de la société sera celle-là, qui affranchira l’humanité. Ce pauvre Macron s’est mis en guerre contre les Gilets jaunes, au lieu d’arriver lui-même en gilet jaune à la TV le soir du 31 décembre, pour souhaiter aux Français l’arrêt du travail, l’abolition définitive de cette mauvaise plaisanterie. Il est temps de changer de président ! Et de passer aux choses sérieuses !!!
Un rideau de fumée :
Si, au moment des voeux, Macron était arrivé solennellement en gilet jaune, un simple gilet jaune, et avait dit aux Français, d’un ton gaulliste : « Je vous ai compris », alors il aurait gagné la bataille. Et dans la foulée, il ne lui restait plus qu’à abolir le travail. Et tout était terminé.
Aucun prétendu « communicant » de l’Elysée n’a conseillé à Macron de revêtir le symbole grandiose du gilet jaune, pour devenir lui-même, en tant que président, le premier Gilet jaune de la République ! Ils sont vraiment à court d’idées, là-haut.
Un gilet jaune, et les mots adéquats (« abolissons ! »), et c’était la victoire !
Résultat des courses : demain, samedi 12 janvier, à partir de 6 h 30 du matin, eh bien, ça va chier ! A paris et à Bourges ! Je ne vous dis que ça.
@love me two times
Mellow Yellow
https://www.youtube.com/watch?v=64mb_hUOb4g
vedo et jjj
barbarin
grave le titre de Robert-Diart
» un procès exemplaire par sa solennité et son écoute.
plus grave encore l’ élégie à la présidente.
Plus ouvert le point de vue des membres de l’ équipe d’ Élisabeth Quinn.
Vous écrivez primat Jjj, je pense prélat.
La présidente précise « vous êtes un homme de pouvoir ».
Tout cela accentue le drame de ce blanchiment par absence de condamnation de l’ autorité éccmésiastique.
J’ espère que François va s’ insurger.
Il me semblait- lors de ma réaction- que pour arriver à ce niveau de poste de pouvoir, il faut avoir le sens des responsabilités : or, dans ce procès, l’ exemplarité eût été d’ entendre pleinement et uniquement la voix des victimes et de leur donner publiquement le verdict que toux ceix qui ont caché les faits sont coupables.
Cela aurait permis d’ asséner l’ ampleur du drame que ces enfants ont vécu ey de les remettre à leur place première de victimes.
La modernité passe par le changement et par l’ invention.
Que l’ Eglise maintienne son statut en se faisant passer pour innocente est archi grave.
Même si le procès s’ est bien tenu, l’ important aurait été que les victimes soient rzconnues comme ayant été enterrées vivantes et l’ exemplarité aurait dû être de la honte qui nous assaille tous, chrétiens de l’ omerta coupable.
J’ ai honte.
Tout cela accentue le drame de ce blanchiment par absence de condamnation de l’ autorité écclésiastique en ne reconnaissant pas sa resppnsabilité dans le silence entretenu. On a laissé faire en sachant : c’ est gravissime.
Tous ceux.
Chacun des chrétiens nous pouvons leur demander pardon pour ne pas nous être levés en masse en nous insurgeant pour les protéger.
Pardon, jeunes gens, nous portons ce poids.
Pour que les enfants soient protégés.
Pour que l »acier et le béton servent à des projets d’art et que les fenêtres sur les murs soient ouvertes :
fuimara.del arte
http://www.ateliersulmare.com/fr/fiumara_fr/storia_fiumara_fr.html
rendormis ai fait deux rêves extraordinaires.
Le premier dont je me suis souvenue en second était que ma mère conduisait sa voiture.
Le second dont je me suis souvenu clairement au réveil – il faut alors le revivre, le dire – concernait le père de mes enfants et deux oiseaux.
>William Legrand
en Chine, on expectore et plus.
Vous avez envie de pisser, pissez.
Pas de souci, cela se régularisera.
Ma marraine hier -il aura fallu que cela vienne de ma marraine- elle me dit « et toi ? ».
Quand j’ai dit mal au dos, elle a répondu « comme avec des coups de bâtons ? », j’ai dit oui et c’est marre. Cela va s’atténuer puisque a été entendu par un/une.
Bon samedi, shabbat.
rendormies (rose et bibi)
Sur les femmes dans Tintin ai appris avec stupéfaction la traduction de Bianca Castafiore 🙃 ; pour le reste, pense qu’en l’absence de modèle, tout est ouvert aux possibles et que les garçons vont avoir à faire preuve de bien plus d’inventivité que nous.
Ma maman dit casta ce n’est pas un château ? : la blanche fleur du château. 😊
castel, le château, non ?
Morning at the Window :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/12/ts-eliot-morning-at-window.html
Border
elle, Reva, est flic des frontières, à l’arrivée des cargos.
Douée, elle sniffe.
Bien autre chose que de la blanche : la honte, la culpabilité et tout ce qui est sale.
Avec les animaux, a une relation spéciale [(même la petite raie vient vers elle et saute le museau hors de l’eau ; les hipocampes, non, le poulpe non plus : trop de chagrin de l’enfermement, trop, trop)] hors cadre.
Vore, lui, a choisi l’autre camp, celui des origines et de foutre le camp au pays des mille lacs : il espère qu’ils viendront le chercher, s’ils le repèrent. Il aura alors une famille. La sienne.
Ne lui en voudra pas de l’avoir trahi/e.
Le petit est/sera poilu noir, elle poilue blanc et frisé sur le sein gauche.
Ce film, Border, pose la question des minorités( indiens mapuches, Patagon et indiens d’Amazonie) et de la vengeance.
Grand grand film à mes yeux éblouis.
@Murielle Wenger dit: 11 janvier 2019 à 17 h 31 min
C’est que, le lisant, l’auteur devient plus important que ses personnages. Simenon comme Remi/Hergé ont eu des vies complexes, des passages à vide. Celle d’Hergé s’emplit de tristesse, de solitude au fil des pages. Les personnages de la série Tintin y sont remarquablement analysés (Haddock) ainsi que leur évolution (La baisse d’intérêt des derniers albums n’est pas occultée ni les critiques qui ont accompagné la sortie de certains d’eux (10 pages passionnantes sur « Tintin au Congo » dont les sources littéraires, l’absence de polémique et de controverses à la sortie de l’album, l’actualité coloniale et la morale dominante de l’époque, tout cela resitué dans un contexte dans lequel Hergé est en droite ligne. Les périodes historiques traversées, également.)
Dans la partie « Sources » : livres,articles, travaux universitaires, documents inédits, journaux et revues, correspondances sont incroyablement abondants et listés avec précision.
Pour vous ces quelques lignes de la page 734 de mon folio :
« Le 3 mars 1983 vers 22 heures, il est délivré de son angoisse. Débarrassé de ses démons, il entre pour toujours dans la voie de la sagesse. Enfin apaisé.
C’est comme si on avait tué Tintin. Ce jour-là, les sismographes du cœur enregistrèrent un grand chagrin universel. Sur l’échelle de Richter de l’amitié, il oscilla entre 7 et 77 ans. De mémoire de lecteur, on n’avait jamais vu ça. »
Voilà que maintenant il va falloir passer au trébuchet la bande dessinée depuis ses origines pour y comptabiliser la présence de personnages féminins et, à travers ce biais, déterminer ce qu’il convient de conserver ou de jeter au bûcher. Notre époque a curieusement tendance à renouer avec de vieilles pratiques inquisitoriales. L’image de Dieu s’étant (sous nos climats) plutôt diluée depuis le XIIIème siècle, on lui substitue l’image de la femme, entre autres essentialismes, et l’on passe textes et illustrations au crible de possibles hérésies. Au risque du ridicule.
@Alexia Neuhoff dit: 12 janvier 2019 à 9 h 27 min
bien vu !
L’époque nage en pleine uchronie inconsciente, dear Alexia Neuhoff, laissons le vaisseau fantôme poursuivre sa route vers le temps x des bogdanov en plastique ressoudé. Ceux qui ont décidé de rester sur terre déclarent que « Tintin au Congo » est un album aussi médiocre que « Tintin en Amérique », le meilleur viendra plus tard parait-il composé pendant l’occupation allemande en Belgique. La femme dans Tintin est éminemment féminoïde, le reporter préfère coucher avec Tchang. de quoi se plaint le plaint le peuple, mariage pour tous et accueil des migrants.
-> primat des gaules, ai-je pensé à tort, il ne l’est pas le monseigneur, quoique sévissant à Lyon.
-> vous n’avez pas à avoir honte pour les enfants, à sa place, rose. Non ! mais il est vrai que je ne suis pas croyant et de moins en moins chrétien. Alors… l’Eglise et ses turpitudes ? (pas lu le reportage de PRD ; où est-il ?)
-> Ai pensé à vous quand ma mère m’a reconnu, et en l’embrassant, mais ne lui ai pas parlé de vous, j’aurais pu, sauf intérieurement. Pas fait un beau rêve cette nuit, comme le vôtre, c’est elle qui m’a donné une étonnante réaction de petite fille, ce jour là, et qui ne me quitte pas depuis. Évoquant par je ne sais quel hasard sa propre maman qui « a des jambes si belles », elle ajouta : « est belle, et toi aussi tu es beau, tu devrait te marier avec elle »… Elle croyait que je vivais seul et qu’il me fallait une maman compagne (ai pensé : c’est pas freudienne ça, non, c’est qu’elle n’avait jamais eu d’autre modèle, et voilà que ce que secrète ce qu’il reste de son cerveau atteint).
Entendu ce matin quelqu’un dire sur une radio que Simone de Beauvoir avait eu tout faux : elle aurait dû dire : « on ne naît pas femme, on LA devient ». J’ai besoin de DHH à ce sujet. Cet article ne me semble pas avoir le même statut que quand on dit ON LE DEVIENT. Un problème d’accordement à une locution (on ne naît pas = LE) ou à un nom commun (femme = LA) sans doute. Pouvez-vous nous expliquer la règle de grammaire pertinente, car je voudrais pouvoir la refourguer à certaines féministes. Merci. Bonjour à toustes, comme diraient des belges chagrins. Tintin Birelure.
Pour un reportage, je cherche un ou une prof qui enseigne Simone de Beauvoir à ses élèves..
Quelle drôle d’idée. Quel drôle de mot, surtout. On n’ « enseigne » pas Simone de Beauvoir à ses élèves. On leur fournit des informations.
Alors ça : « Voilà que maintenant il va falloir passer au trébuchet la bande dessinée depuis ses origines pour y comptabiliser la présence de personnages féminins et, à travers ce biais, déterminer ce qu’il convient de conserver ou de jeter au bûcher. », c’est une réflexion tellement déformante de mes propos, tellement ridicule aussi – en un mot, stupide, qu’on croirait du Finkielkraut dans ses pires moments. Soupir. D’abord, j’ai dit exactement l’inverse : à savoir que s’il fallait jeter toutes les écritures sexistes, ben il faudrait quasiment tout jeter, et que donc je m’y refusais.
Ensuite il n’était pas question de « toute la bédé », mais d’avoir quelques arguments objectifs pour contrer l’assertion tranquillement avancée par notre hôte, qui ne voit nul sexisme dans Tintin. Je ne parlais pas de « toute la bédé », il s’agissait d’ Hergé, quoi.
Et allons plus encore dans le bis repetita placent : il s’agissait surtout de relever qu’on se penche, avec fougue et débat, sur la question de la représentation des noirs dans Tintin, alors que le silence règne sur la non-représentation, à part un personnage archétypal pas piqué des hannetons, de la gent féminine, dans ce même univers.
Petites filles compris, bien entendu, surtout petites filles (je me souviens d’une adaptation en animation du Temple du Soleil où l’on avait ajouté le personnage d’une petite fille qui n’a jamais existée dans la bédé, tellement leur absence brillait. Je me demande ce que les scénaristes coupables de cet ajout penseraient de la position de notre hôte, hum…)
Mais aussi, tout bonnement, femmes dans la rue, en bateau, en vélo, en voiture ou à cheval, femmes au travail, femmes avec bébé, fillettes à l’école, vieilles ou jeunes, aux champs ou à la maison, toutes ont disparu.
« Où sont les fâââmmes ? »
Pourquoi donc les plus grands admirateurs et les plus grands exégètes d’Hergé mentionnent-ils si rarement le fait, ne l’explicitent-ils jamais (en le remettant dans une perspective historique), voire, avec une admirable et touchante mauvaise foi, refusent-ils de l’admettre ?
je ne pose que cette question, je dis et je répète que mon propos ne vise pas un machisme qui était inhérent à l’époque d’Hergé, puisque la société occidentale, depuis le 19è siècle, fonctionnait économiquement sur l’exploitation particulière du travail féminin, domestique et non rémunéré, et sur une image de la femme asservie.
Il aurait donc fallu un miracle pour qu’Hergé, petit catholique rexiste, échappe on ne voit pas trop bien comment au sexisme de son époque.
Dont acte… Mais cependant, ne pas nier la chose serait honnête, à mon sens.
… Mais évidemment, s’il s’agit simplement de caricaturer mon propos en le déformant, là, forcément, la c… s’exprime avec sa grâce habituelle, qui la fait tant ressembler à un éléphant…
On pourrait s’amuser à imaginer un créateur contemporain s’asseyant à sa table de travail sous le regard d’un avocat (pour ne pas risquer de procès) et une kyrielle d’experts pour n’offenser ni les hommes, ni les femmes, ni les enfants, ni les bestioles, ni les hétéros, ni les LGBT, ni les grands, petits ou moyens, ni les gros ou maigres, ni les bruns, blonds, châtains, roux ou albinos, ni les Blancs, Noirs, Jaunes, etc., ni les athées, croyants ou agnostiques, ni les carnivores, végétariens ou végétaliens, ni les campagnards ou les urbains, ni les riches ou les pauvres, ni les chômeurs ni aucune profession, ni les gens de droite, du centre ou de gauche… Bien sûr, il lui resterait à inventer des créatures d’une autre planète avec lesquels aucune identification avec l’humain ne serait possible.
C’est pas mal ce « parti des terriens » que défendait Roseline Batho, ce matin. Et elle parle bien, faudrait pas qu’elle vire Ségolène, mais je crois pas. Pour l’instant, Niort est le ferment de l’innovation, c’est bien ce qui faisait enrager FCL.
Les femmes en jaune moyennes vont-elles nous aider à sortir du mur des bandes dessinées ? Il le faut, car elles nous mettent encore au monde, elles peuvent donc bien nous aider à accoucher d’une nouvelle Terre, moi c’est ce que j’espère, et je ferai tout ce qu’elles me diront, y compris d’y travailler gratuitement.
» la c… s’exprime avec sa grâce habituelle, qui la fait tant ressembler à un éléphant… »
Ceci appelle un procès en diffamation à l’encontre… de l’éléphant, évidemment.
« … il lui resterait à inventer des créatures d’une autre planète avec lesquels aucune identification. »
Et encore, par le biais d’une série d’analogies et d’identifications certains pourraient librement broder.
« Et encore, par le biais d’une série d’analogies et d’identifications certains pourraient librement broder. »
En effet. Nous tenons ici même quelques spécialistes de la « broderie ».
Alexia n., votre idée qu’elle est bonne mais le commence mal… hein, on voit bin que vous y croyez pas à la radicalité de la « posture » politically correctness :
« sous le regard d’un.e avocat.e (pour ne pas risquer de procès) et une kyrielle d’expert.es » [je vous propose d’y mettre des ronds-points sécants]
Delphine Batho ou Roselyne Bachelot ?
Vous avez oublié les éléphants, Alexia Neuhoff. IL faudrait que l’avocat en question s’intéresse tout particulièrement à la représentation des éléphants, de ceux qui se trompent énormément, bien sur.
Sinon, vous êtes vous aussi en danger…
il y a des professeurs de français qui font lire etexpliquent tintin au collège m’a dit ce mati la maman d’ un garçonnet qui lui a donné ses albums (le père aussi a donné les siens)une famille de professeurs accroc a tintin en livre de chevet
Précisément, 10.57, il y a eu confusion des genres parmi les journalistes de France Inter.
Onfray a l’art de nous raconter Pline l’Ancien au pied du Vésuve comme si on y était, et à propos de Quintillien (la formation de l’orateur) de nous avertir que « notre époque égalitariste confond l’inégalité et la différence ».
Juste commencé…,j’ai donc pas fini de vous emm. toute l’année avec sa Sagesse Romaine, si Passoul prend pas le relais (une salade très nourrissante).
j’avais appris autrefois que égalité était un piège « linguistique » et qu’il faudrait parler, pour le désir , d’équité entre les générations (classes)
LE VOCABULAIRE SCOUT
Hathi a profité du conseil pour demander aux louveteaux de quoi ils avaient envie pour le hike ? L’Exploration aura lieu après les pi-days ? Super ! Mais, ça veut dire quoi ?
Petit dictionnaire pour s’y retrouver.
JJJ à 10h03
vous ne m’avez pas comprise : j’ai honte pour l’église sous les traits de Barbarin qui dit « en quoi suis-je coupable » ?
Je persiste à trouver cette attitude honteuse.
Tous ceux qui ne dénoncent pas sont coupables.
Les enfants, adultes aujoird’hui ont simplement besoin d’être reconnus comme.victimes.
PDR est ds le Monde. fr. Article tronqué pour moi car pas abonnée et pas publié sur son blog. Vide depuis mai 2017.
Où sont les femmes?
« C’est la preuve physique de l’existence de femmes scribes la plus ancienne que nous possédons », a souligné Alison Beach. « Cela suggère que de nombreuses choses qui ne sont pas signées ont été produites par des femmes, ou du moins que c’est une possibilité que nous devrions considérer ». Si les recherches restent à poursuivre, elles confirment en tout cas le potentiel archéologique de la plaque dentaire.
« Nous peinons à trouver des sources reflétant la vie des femmes au Moyen Âge qui ne sont pas filtrées à travers des expériences ou des opinions masculines expliquant comment les vies des femmes devaient être », a poursuivi l’historienne. « Maintenant, nous avons une preuve directe de ce que cette femme faisait au quotidien – simplement parce qu’elle ne se brossait pas les dents ».
les hippocampes
@JJJ
« on le devint »Votre remarque interpelle eét la reponse n’est pas evidente pour moi Je peux peux donner la regle mais je suis indigente sur son explication et son origine
Je vais essayer de dire ce que j’en pense mais ici je ne pense pas être la plus qualifiée. Caulerpa précisera si ma réponse est insuffisante .
La règle c’est que, des lors que le pronom personnel renvoie à un substantif en position d’attribut qui désigne non pas une personne identifiée mais une catégorie , ou rappelle un adjectif attribut ,sa forme est la forme neutre donc « le »
Exemples « Elle n’était pas une bonne cuisinière, elle l’est devenue « (je parle de moi)
Elle est plus forte que je le croyais
Cela c’est clair et rend bien compte de la formule de Beauvoir .
Mais alors pourquoi ? et là je nage ; voici mon explication sous toutes resserve;
C’est que ce pronom rappelle non le terme lui-même mais sa fonction dans la phrase où il figure et a ce titre il est neutre ;il vous dit « je rappelle par un pronom qui représente la fonction attribut un attribut figurant dans la première partie de la phrase
Pour le magazine Transfuge, « In My Room » d’Ulrich Köhler « confirme que le jeune cinéma allemand est décidément l’un des meilleurs actuellement. » Tandis que les Cahiers du cinéma accorde quatre étoiles à ce film, comme l’ensemble des critiques cinématographiques d’ailleurs.
Personnellement, je n’ai pas été totalement convaincu par « In My Room » et suis loin de considérer le jeune cinéma allemand comme l’un des meilleurs actuellement…
Le héros du film d’Ulrich Köhler, un cameraman a la trentaine bien tassée, qui se fait rembarrer par les jeunes minettes qu’il continue à drague en boîte, et dont la grand-mère est en train d’agoniser -vrai personnage houellebecquien, ordinaire et dépressif à souhait, mais nettement plus sexy-, se réveille un beau matin seul au monde.
Hormis lui et quelques animaux domestiques et sauvages, plus l’ombre d’un humain sur terre !
Survivant tel Robinson dans une Allemagne déserte, il croise en forêt son Vendredi sous les apparence d’une superbe jeune femme.
Adam et Eve sont à nouveau réunis au Paradis !
Après une courte période idyllique, les choses se compliquent, hélas !
Lui veut un enfant, elle pas.
Sédentaire, il ne veut pas quitter sa région natale, où il se trouve bien.
Elle, curieuse du vaste monde, aménage sa maison dans un gros camion et part vers le sud.
« Inutile de m’attendre », lui dit-elle en partant.
Fin du film
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581496&cfilm=250228.html
JJJ à 10h03
maman qui « a des jambes si belles », elle ajouta : « est belle, et toi aussi tu es beau
elle a eu le regard du coeur après vous avoir reconnu, le coeur d’une mère ; c’est éblouissant. Mystères de la mémoire.
En perdant la mémoire, la mère de JJJ retrouve l’instinct naturel de l’inceste !
On ne nait pas civilisés, on le devient…
tout ça sonne un peu creux, dear Baroz. Le jeune cinéma allemand, mené par des héritiers du miracle économique, manque de gilets jaunes. mille films tournés pendant la période nazie restent dans les bobines, interdits de projection, comme bientôt « Tintin au Congo ».
: 12 janvier 2019 à 11 h 56 min
lasuggestion grammaticale est tout à fiat plausible mais il arrive que « la »femme passe avec l’âge en position d’homme, reçoive une épouse :il faut voir là l’ethnologie
– jzm et rose merci pour vos remarques, l’instinct de l’inceste, vous ne savez pas comme vous tombez juste, jzz hélas, elle et son père…
– r. je vous avais bien lu sur barbarin, et comprise (ou compris ?)
– dhh, merci d’avoir essayé mais j’avoue n’avoir rien compris à l’explication.
– Onfray sur la notion d’otium (temps du repos) chez Pline le Jeune a l’air de dire que c’est l’inverse de negocium (négation du loisir) ? mais j’ai un doute. J’en apprends tous les jours sur la Sagesse, et je dis ça en pensant à delaporte qui veut nous abolir le boulot (le commerce ?).
Personne n’ayant répondu à ma question concernant la position de nos grands intellectuels médiatiques face aux mouvement des Gilets jaunes, je suis allé chercher la réponse.
Michel Onfray les choses sont claires : « Les journalistes des médias dominants clament partout que le message des Gilets jaunes est confus, invisible, illisible, divers, diffus, multiple, contradictoire : non, il ne l’est pas. Il est même très clair : ce que dénoncent les Gilets jaunes, c’est tout simplement cela : la paupérisation. »
Alain Finkielkraut, paysan de l’Académie française, soutient ouvertement les Gilets jaunes au motif qu’il se sent : « plus proche des ploucs que des bobos » !
Dans un grand déploiement récupérateur, Eric Zemmour s’insurge : « face à l’impasse politique du bloc bourgeois des métropoles, les Gilets jaunes ont répondu par une logique de lutte des classes». « Là où les Gilets jaunes passent, les catégories politiques trépassent. », ajoute-t-il. Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? s’interroge-t-il : « Leur origine géographique, cette fameuse France périphérique, les a fait échapper aux radars de la gauche bien-pensante, des mouvements antiracistes ou féministes, qui ne vivent que dans et par les métropoles mondialisées. Ils sont les Petits Blancs, comme diraient les Américains ; les «déplorables», aurait dit Hillary Clinton ; la France de Johnny. Comme lors des obsèques du chanteur, la «diversité» banlieusarde est largement absente de ses défilés. Jamais on n’a vu une manifestation de protestation avec autant de drapeaux tricolores déployés et de Marseillaise entonnées. »
Renaud Camus, plus radical encore : « Si le Gilets jaunes arrivent à empêcher la France de signer la pacte de Marrakech, je m’engage à porter un gilet jaune pour le restant de mes jours. Sinon je porterai un gilet pare-balles comme tout le monde. »
jazzi dit: 12 janvier 2019 à 13 h 05 min
« Personne n’ayant répondu à ma question concernant la position de nos grands intellectuels médiatiques : Michel Onfray []
Alain Finkielkraut [] Eric Zemmour »
D’accord avec « médiatiques » et pas du tout avec « intellectuels ». Quant à « grands », c’est une plaisanterie ?
jazzi
je ne vous ai pas lu sur border
pour jjj il s’ agit de la grand- mère
jjj
espère que c’ est du roman ey pas du live votre dernière rematque
jjj à 13h04
r. je vous avais bien lue sur barbarin, et comprise
Dear Baroz, vous ne captez pas radioparis dans votre MK2 ? Finkielkraut a expliqué ce matin que les gilets jaunes ne supportent plus d’entendre parler de « migrations », y compris celles du sexe avec la théorie du genre. « Des petits blancs » a dit un des invités. Des lecteurs de Tintin, aurait ajouté le prestigieux passou.
Constat du jour : reçu mes exemplaires d’auteur de mon dernier recueil de poèmes. Il est si petit qu’il pourrait servir de marque-page aux Bienveillantes de Jonathan Littell
Sur « Border » (La Frontière), je dis la même chose, mais en mieux, rose !
Fort intéressant, Jazz… cette revue de presse.
Pour rire un peu…
https://www.youtube.com/watch?v=CpiwdKtuxoA&feature=youtu.be
Tous nos « grands » « intellectuels » (c’est plus clair comme ça, Alexia N. ?) médiatiques sont pro Gilets jaunes, Phil !
A l’exception de BHL, qui ose, comme moi, associer Gilets jaunes et Gilets bruns !
On rêve, en effet, d’un « Tintin au pays des Gilets jaunes » ou d’un « A vingt-mille lieu au-dessus du rond-point » de Jules Vernes !
mais où jazzi ? je ne l’ai pas lu sur Border ce que vous dites ?
Plus bas, rose !
jazzi dit: 11 janvier 2019 à 11 h 28 min
Préparez-vous à émigrer, dear Baroz. Le Brésil ? Tintin chez les Picaros !
euh
la revue de presse de laurent gerra
ai tenu 5’53 ai à peine souri et mon chat pas du tout
Les Canaries, Phil. Je peux y percevoir ma retraite et payer en euros.
ah.
plus bas j’ai du mal.
pat 5
superbe lapiz lazuli de la nonne. De l’importance de ne pas se laver les dents chez une enlumineuse.
Sur une interprétation possible et inattendue du mot de Simone de Beauvoir
J’avais demandé il y a quelque temps à une élève de première de présenter un commentaire sur la formule de S de B : « on ne naît pas femme on le devient » et j’ai eu droit à ce contresens sens inouï qui montre que le féminisme a encore du chemin à faire .
En substance on m’a dit :il ne suffit pas de naitre de sexe feminin, la vraie féminité n’est pas acquise, elle se conquiert, ce qui implique qu’on cultive son apparence physique et qu’on veille à la mettre en valeur , qu’on sache se maquiller, qu’on apprenne à plaire etc…
Ah ouais, géniale votre critique, jazzi.
J’avais essayé de ne pas trop en dire pour ke pas spoiler.
Dites-moi avez vous vu les poils blan s et frisés sur son sein gauche ?
D’accord avec vous sur tout mais je crois que c’est au-delà d’un sens olfactif : c’est un sixième sens.
Quand Macron et Houellebecq parlait de démocratie directe !
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2019/01/11/31001-20190111ARTFIG00294-macron-face-a-houellebecq-la-technocratie-contre-la-democratie-directe-des-gilets-jaunes.php
JJJ
caulerpa semble avoir compris mon explication qu’elle ne conteste pas, mais je ne comprends pas le complément qu’elle y apporte
est-il éclairant pour vous ?
Rose, un mot (ce n’est pas ici le bon espace), simplement pour être bien d’accord sur « gravissime » et la réaction bien insuffisante de l’Eglise.
Hier soir, dans cette émission sur les femmes pendant l’Occupation, la célèbre phrase de Jûnger depuis la Tour d’Argent (illustrée par la non moins célèbre vue). Cette phrase devrait donner un coup de sobriété à ses admirateurs (qui paraissent plus nombreux en France qu’en Allemagne).
Ce matin, un moment délicieux avec le livre de Laure Hillerin sur la comtesse Greffulhe.
soleil vert
vous dites cela avec une pointe de dérision ou bien vous êtes déçu ?
Votre éditeur ne vous demande pas de participer à la maquette ?
qu’il ne conteste pas caulerpa.
Dans Border, il y a un truc sur le genre que je ne peu dévoiler pour ne pas spoiler. Reva est bien la femme et Vero l’homme.
Et pourtant.
Je n’ai pas plus vu les poils blancs et frisés sur le sein gauche de Reva que les poils noirs sur vos genoux, rose !
JJJ
ce n’est pas pour entrer en contact intime avec votre maman. C’est juste pour qu’elle sache que qqu’un -n’importe qui-s’intéresse à elle. Pas plus.
Pffff jazzi 😨
« Reva est bien la femme et Vero l’homme »
Oui, mais la femme donne et l’homme reçoit et enfante…
vedo
vu le polar (et dormi).
pas vu l’émission. Pouvez-vous nous donner la phrase de Jünger ?
Nos trolls ont une sexualité étonnante !
jazzi vous spoilez
z’aurez pas de chocolat à quatre heures.
jjj
[(moi z’aussi, j’vous trouve beau)]
A Vedo…
Ne serait-ce que pour les photos !
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2015/05/du-cote-de-la-vraie-duchesse-de-guermantes.html
rose, des qu’on entre dans le film on est scotché et on a plus le temps de réfléchir ! Vers le milieu, quand commence la passion entre les deux trolls, je me suis juste demandé où le cinéaste allait bien pouvoir nous conduire ?
Et puis j’ai replongé, sans plus rien penser…
@ vedo
A propos de cette reine du Paris mondain qui sert de modelé à Oriane.
Aviez vous vu l’exposition de sa garde-robe à Galliera il y a deux ans , qui en disait probablement presque autant sur elle qu’une biographie?
« [(moi z’aussi, j’vous trouve beau)] »
Ce n’est pas le problème, rose. La mère de JJJ, sans totem ni tabou, lui dit, en somme : « Nique ta grand-mère ! »
@ « lasuggestion grammaticale est tout à fiat plausible mais il arrive que « la »femme passe avec l’âge en position d’homme, reçoive une épouse :il faut voir là l’ethnologie »
… et non, dhh, c’est encore plus obscur pour moi (êtes-vous sûre que caulerpa soit une algue féminine ?). Mais à l’heure de l’idéologie de la neutralisation des genres dans l’EN, n’est-il pas explicable que des jeunes adolescentes recherchent dans les vieilles recettes, des moyens de se distinguer des garçons ? (je dis ça juste pour avoir l’opinion des féministes toujours combattives, à vrai dire je n’ai pas d’opinion).
r., Je sais que vous pensez à elle, et croyez bien que cela me touche infiniment. Moi-même, j’essaie de vous imaginer à travers les morceaux de rapports hachurés avec vos maman, papa et soeur…, si je vous ai bien LUE.
Intéressant le lien du figmag MH/EM d’il y a trois ans, jzzm !
J’ai été vérifier : pas de jaune dans les voyelles rimbaldiennes. Faudra donc l’inventer…
Aller, je propose :
« y jaune,
Je dirai quelque jour ta naissance latente,
Y, alpha de la colère patente,
de ceux qui d’habitude ont le silence modeste
Mais aujourd’hui s’élancent en fracas et ivresse ! »
(je sais qu’on peut faire mieux. Faudrait déjà arriver à caser « Bourges », tiens.)
Oui, beaucoup de dignité Chez l’écrivain Houellebecq, qui préfère prévenir, plutôt que de se rallier, après coup, au panache blanc de nos « grands » « intellectuels » médiatiques, pour vendre leurs livres !
Là où nous sommes moins d’accord, JJJ, c’est que pour moi, les Gilets jaunes c’est la noce chez les très petits bourgeois, qui, au nom du peuple, n’en ont rien à cirer des 58.000 emplois précaires (bilan provisoire) qui ont sauté par leur faute, ni de la merde que les travailleurs immigrés doivent nettoyer après eux…
Rose,
Je ne connais pas le texte exact de la phrase de Jünger, (qui m’a été rapportée par plusieurs personnes), mais seulement son sens: il aimait diner à la Tour d’Argent et contempler à ses pieds (trois mots qui ne sont sans doute pas dans la phrase mais qui donnent l’image) Paris qui avait faim.
Merci bien Chantal pour cet article sur le livre de Laure Hillerin et en effet les photos qui manquent dans l’édition que je lis–en partie, ne lisant presque jamais un livre “from cover to cover” (Samuel Johnson).
DHH, non hélas, je n’ai pas vu cette exposition, mais quand même, la biographie que je lis et que je recommande vivement, en dit beaucoup plus. (Un peu étonné de lire cela de vous que j’aime lire parce que j’apprécie le confort que donne votre rigueur).
Bon, maintenant, au travail.
13.05
Des prises de position si étonnantes. J’ai l’impression de lire que la Terre est ronde.
il n’y a pas que l’occident contemporain à avoir pensé le féminin et le masculin
exemple rapide:Qu’en est-il de la notion de personne, femme et homme, dans ces sociétés rares qui sont à la fois matrilinéaires (tout individu appartient uniquement au groupe de parenté de sa mère, qui transmet seule la filiation) et uxorilocales (c’est l’homme qui, au mariage, s’exile pour vivre chez son épouse) ? On les prétend souvent « matriarcales »… À tort,
Connaissez-vous la différence entre Tintin et Milou ?
Milou n’a pas de chien !!
0 VEDO
Bien sur c’était un abus de langage pour dire la richesse de cette exposition fort bien présentée des robes qui ponctuaient les moments expliqués de la vie de la comtesse
Anne-Julie Martin et Andrada Noaghiu
Pour soutenir le Nouveau Projet : http://www.kisskissbankbank.com/femmes-polygames
Bonjour,
Vous avez mené un reportage de trois mois au bout du monde pour ramener des moments de vie et de culture aux antipodes de nos principes… polyandrie ou femme polygame… un mode de vie aussi naturel pour eux et motivé par quoi ? Trouve-t-on les mêmes modes de vie dans les endroits que vous avez traversés ?
La polyandrie en Asie trouve des origines très variées : démographiques, culturelles, économiques… Par exemple, au Népal, chez les Nyinba, une femme épouse généralement une fratrie, mais les frères peuvent s’éloigner pendant des mois : l’un partir en pâturage avec du bétail, l’autre en caravanage par exemple pour le commerce du sel entre le Tibet et l’Inde. Finalement, dans leur mode de vie traditionnel, il est rare qu’ils soient tous ensemble à la maison, mais ils contribuent tous à l’économie du foyer. Ce modèle tend à disparaître, en même temps que le caravanage, au profit de la monogamie.
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Les villageois invoquent aussi les terres cultivables très morcelées et peu fertiles qu’il vaut mieux donc éviter de séparer lors des héritages qui se font de père en fils. En Chine, il s’agit de familles matrilinéaires qui pratiquent ce qu’on appelle la « visite furtive » ou le « mariage ambulant ». En Inde, le déséquilibre démographique entre les filles et les garçons dû à l’avortement sélectif ou à l’infanticide féminin a créé une « pénurie » de femmes. Résultat : les hommes peinent à se marier. Il arrive donc que des frères se partagent une épouse, qu’il s’agisse d’un arrangement consenti (pour des raisons économiques ou d’honneur) ou d’une violence établie qui va jusqu’au viol familial. Dans ces cas-là, les journalistes et les militants parlent de « polyandrie forcée ».
Nous ne livrons pas un discours journalistique sur la polyandrie, nous laissons avant tout parler ceux qui la vivent. Après les documentaires radio, le webdocumentaire apportera cependant d’autres perspectives en laissant davantage de voix (chercheurs, militants, politiques, journalistes, artistes) s’exprimer.
On parle de l’enfant roi ? Dans ce type de culture, pourrait-on parler de « femme reine » ? Comment sont d’ailleurs les rapports entre femmes ? Entre enfant et parents ? Quelle est la gestion familiale la plus classique ?
On ne peut pas du tout parler de « femme reine », c’est même l’extrême inverse en Inde où la polyandrie est synonyme de sacrifice ou même de viol pour les femmes que nous avons rencontrées. Quant à la polyandrie sous sa forme traditionnelle, comme au Népal, qui est aussi la plus typique, certaines femmes se disent satisfaites de ce fonctionnement ancestral, d’autres espèrent qu’il disparaitra en faveur d’une monogamie plus adaptée au nouveau mode de vie. Les hommes tiennent aussi ces discours. En Chine, enfin, il est bien inscrit partout que l’on entre au « Royaume des femmes » mais ce slogan touristique est lié à des années d’intervention gouvernementale, de glose médiatique et d’espoirs féministes, où tout le monde fait son beurre des mœurs décrites par les ethnologues qui décrivent à leur tour ces mécanismes. Nous n’avons pas eu le temps de nous concentrer sur les rapports entre femmes mais concernant celles entre parents et enfants, on remarque que les fonctions maternelles et paternelles sont assez proches des nôtres. Concernant l’attribution de la paternité, une femme que nous avons rencontrée au Népal et qui a trois époux a attribué, par exemple, chacun de ses trois enfants à un père mais les trois hommes s’en occupent indifféremment. Dans tous les cas que nous avons rencontrés, la famille a identifié les pères biologiques.
Peut-on voir un principe de femme dominante dans ces cultures avec des males finalement plus avenant et moins brutaux que dans nos contrées dites civilisées ?
C’était aussi notre questionnement en partant. Nous nous demandions notamment si du fait d’être plusieurs, les hommes rivalisaient d’attention ou de gentillesse pour obtenir les faveurs de l’épouse. Mais ni nos rencontres, ni les témoignages ni les études anthropologiques ne permettent d’affirmer cela. En Inde, même lorsque la situation de polyandrie se vit ouvertement et sans violence, la femme n’a pas son mot à dire. Au Népal, les femmes parlaient librement, mais certaines se plaignaient d’avoir trop de conflits à gérer ou de travail domestique à abattre. Et le chef du village était un homme. S’il les textes anthropologiques pointent souvent un statut plus élevé des femmes dans les sociétés polyandriques, il n’est pas question de matriarcat. Les Na de Chine, eux, sont réputés pour leur système matrilinéaire, où la transmission se fait par la mère et les femmes y sont décrites comme beaucoup plus libres socialement et sexuellement. En revanche, les affaires religieuses, la mobilité et le contact avec le monde extérieur restent l’affaire des hommes.
Quelles impressions ramenez-vous de ces confins de culture ? Quelle sagesse peut-on tirer de ces familles qui tiennent la route depuis l’aube des temps ?
Nous sommes rentrées avec beaucoup moins de certitudes qu’avant notre voyage mais c’est aussi là le cœur de notre métier. Ces sociétés nous rappellent que la famille est une institution façonnée par l’histoire et les conditions dans lesquelles elle se développe… L’humanité ne cesse d’inventer des modèles familiaux et des modes de filiation. Et l’amour tel que nous le concevons n’est pas toujours au principe de la famille : ainsi, certains Na, lorsqu’ils pratiquent le « mariage ambulant », restent dans la maison de leur mère dans de grandes familles communautaires et vivent discrètement leurs relations galantes sans fonder de foyer sur cette base amoureuse.
Il y a-t-il des études déjà poussées cette organisation familiale ? Qu’aimeriez-vous faire aujourd’hui ? À la suite des différentes émissions sur France Culture qu’on a pu entendre récemment ?
Oui, concernant les Na de Chine, il y a même pléthore ! L’étude la plus connue mais aussi la plus souvent remise en question est celle de Cai Hua « Une société sans père, ni mari ». Il faut dire qu’elle date déjà de 1998. Le travail qui correspond le plus à notre approche est celui de l’anthropologue australienne Eileen Rose Walsh. L’anthropologue américaine Nancy Levine a beaucoup étudié les Nyinba du Népal, elle a même vécu chez des habitants du village où nous nous sommes rendues. C’est l’une des principales références. Le centre d’études himalayennes du CNRS regroupe des ouvrages sur les questions que nous espérons pouvoir explorer davantage pour l’écriture du webdocumentaire. Quant à la pratique de la polyandrie en Inde, on peut citer Prem Chowdhry que nous avons rencontrée à New-Delhi et qui s’est concentrée sur les pratiques traditionnelles ou Bénédicte Manier, une journaliste française qui l’évoque pour sa part inscrite dans des problématiques contemporaines.
bonne journée
Vedo et rose, ce débat sur Jünger a eu lieu il y a cinq ans. Nous étions tous là, présents et bien vivants…
http://larepubliquedeslivres.com/ernst-junger-vulnerable-et-reconnaissant/comment-page-1/#comments
Merci pour la référence Jazzi. Cependant, je n’irai pas y voir. Ce n’est pas mon Allemagne.
vedo
merci de rappeler qu’en Allemagne Jünger est considéré comme un sympathisant nazi et demeure un personnage peu ragoûtant; mais nous on l’aime bien, littérature (et surtout rature) oblige. Qu’est-ce qu’on peut être vaniteux; dès qu’un étranger dit du bien de notre Kultur on l’embrasse, même s’il nous a « occupé » pendant quatre ans ce passionné des panzers et des scarabées. je n’ose relire le passage infâme de son journal à propos de la rafle du veldiv (la pitié, tu parles!) un faiseur oui…
@ c’est la noce chez les très petits bourgeois, qui, au nom du peuple, n’en ont rien à cirer des 58.000 emplois précaires
… vous me faites bien de la peine, comme souvent, jzm, quand vous vous exprimez là dessus ou sur mme hdalgo, alors que vous le savez, je vous concède un bon fond, sur le plan humain. Réduire ce « mvt » GJ au bon mot de ce brechtisme de pacotille prouve assez, ce me semble, le monde dans lequel vous vivez… comme si votre souci de la précarité des emplois prétendument causés par les GJ (argument macronien s’il en est) allait vraiment vous empêcher de dormir, comme le soutiendrait votre ami commerçant à Paris, victime collatérale des vandales qui n’ont rien à voir.
Je serai toujours estomaqué par tous ces bobos parisiens mondains, hédonistes et flâneurs passant leur vie dans les salles de spectacles, se montrer incapables de mettre deux minutes en veilleuse des jugements de valeur ineptes sur ce que, par définition, ils ne peuvent pas comprendre, tellement ds événements ont du mal à entrer dans leurs petites catégories analytiques spontanées. Mais après tout, l’essentiel sur les réseaux sociaux et les blogs littéraires, est-il de pouvoir s’exprimer pour se rassurer, à défaut de se donner les moyens de comprendre la vie empirique en dehors du cinéma, la vraie réalité. Et là, nous sommes tous à égalité. Personne n’y voit très clair à ce sujet, et moi, pas plus que d’autre. Mais moi, je ne condamne pas a priori, ni n’entonnerai le chant des amalgames douteux. Il n’y a pas de récupération populiste possible pour le moment, seulement de la fraternité retrouvée. (et désolé, si ce mot vous éructe). J’espère simplement, jzzm, que vous n’irez jamais jusqu’à vous comporter comme le versaillais Ferry, même si vous deviez recevoir un coup de matraque mal négocié sur un rond-point, ce qu’à dieu ne plaise ! 🙂
certes c’est bien éclairant ce topo ethnologique sur la polyandrie. Mais cela reste un art toujours douteux que d’ainsi botter en touche quand on vous demande simplement d’expliciter une règle de grammaire (propre à l’histoire d’un système de rationalité propre ayant conduit à l’unification d’une langue codifiée à qui on entend porter des coups, à tort ou à raison).
On peut certes tout relativiser, et le constructivisme radical peut avoir bien des vertus, mais il est des moments où l’on doit rentrer dans les catégories de la raison commune, merd’alors !
Onfray, depuis qu’il s’est bien situé dans son matérialisme athéologique ne se départ pas de l’expression « ère commune » pour ne pas avoir à dire : avant ou après JC. Il essaie de rester cohérent avec ses idées, et je pourrais exactement le suivre sur ce chemin. Mais je ne le ferai pas, car cela ne me gêne pas de dire avant JC/après JC, comme je l’ai toujours dit, quoique je n’aie jamais cru à l’existence réelle de ce type, ni comme un être messianique incarné, ni comme marqueur d’une frontière temporelle symbolique. So what ?
@ raymond, bonjour je partage vos contradictions au sujet d’EJ. Mais soyez plus précis, c’est des cicindèles ou cétoines dorés qu’il était le plus fidèle, une race particulière de scarabées. Souvenez-vous du bel hommage que lui rendit le regretté Jean-Michel Palmier.
https://www.decitre.fr/livres/ernst-junger-9782012351837.html
Il s’est rendu à Lhassa, capitale de la région autonome du Tibet, pour rencontrer des universitaires de l’Université du Tibet, de l’Académie tibétaine des Sciences sociales, du musée du palais Potala et du musée du Tibet.
Ce voyage lui a aussi permis d’être le témoin du damage de l’argile Aga durant la rénovation du temple Jokhang dans la préfecture de Maizhokunggar, et des débats de sutra au monastère de Sera près de Lhassa.
A travers ces contacts, il s’est rendu compte que la plupart des rumeurs à propos du Tibet étaient fausses.
Les Tibétains moyens, comme les personnes des autres groupes ethniques en Chine, sont terre à terre et ont les même joies et tristesses que les autres personnes, a indiqué M. Nentwig. Les différences se retrouvent surtout dans les traditions et comportements culturels.
A part des déformations de la vérité délibérées et une propagande anti-Chine, il y aussi de fausses idées en Occident telles que la confusion entre modernisation et « sinisation » quand on parle de projets d’infrastructures modernes ou de nouvelles publications, précise M. Nentwig.
En 2008, le Tripitaka tibétain, un ensemble des 232 volumes du canon bouddhique, a été publié en caractères tibétains par le Centre de recherche tibétologique de Chine après plus de 20 ans d’efforts d’assemblage des experts.
M. Nentwig a cité cela comme un bon exemple des efforts de la Chine pour protéger et promouvoir l’ancienne culture tibétaine.
Il a souligné qu’avant les années 1950, le Tibet avait peu de livres exceptés les classiques religieux, mais qu’il existe maintenant une grande variété de publications tibétaines de classiques de la philosophie, de littérature occidentale, et de littérature scientifique moderne.
« La culture n’est pas seulement la religion. Les Tibétains ont maintenant de parfaites conditions pour apprécier une véritable vie spirituelle avec leur propre langage. C’est vraiment un développement important », a commenté l’ethnologue allemand.
d’une part,le post de Madame DHH ne me demandait rien à moi explicitement;il opinait;
je me considère encore libre d’apprécier une demande de peau d’ane(j’espère que Diégo va bien;une caresse à lui et à sa « mère » qui pourra remarquer que je lui ai choisi des anthropologues femmes averties des questions de masculin féminin y compris sur leur profession,-voir la toile sur cette question- là où tintin et Hergé sont des hommes;P.Assouline ne dédaigne pas Levi Strauss,quoi que madame DHH en pense et quelques soient ses considérations sur F Héritier parce qu’elle a débattu avec des psys(livre en poche j’ai suivi la rencontre)
quelles que soient
Été commune n’est pas une invention d’Onfray. C’est une traduction de l’expression utilisée en anglais (depuis quand?) C.E., qui a l’avantage de pouvoir servir dans deux sens.
Anthropologie et psychanalyse
Quelques propos tenus lors de l’Assemblée générale de l’AFA 22 mai 1996
je ne retrouve pas le titre du livre que j’ai évoqué ,mais s’il intéresse quelqu’un il est facile à trouver en librairie
Les Français qui aiment les beaux livres sans liseuse croient que Jünger est un « von » et l’imaginent Juncker comme Bismarck. Même un Schlöndorff, Allemand dégermanisé dans un pensionnat de Vannes, n’a pu s’empêcher de lui donner un beau rôle dans son téléfilm sur Guy Môquet où tout le monde joue mal, surtout Ariel Dombasle imposée par son mari qui tenait la banque du cinéma français. Ainsi va le rayonnement fossile du centenaire de la forêt noire.
16.51 / Pourquoi une « demande de peau d’âne », et alii? D’ou vient ce sobriquet, au juste ?
Le lien ultérieur ne donne pas à voir françoise héritier, vous allez toujours trop vite, on a le sentiment que vous méprisez les gens à ne pas vouloir essayer de discuter calmement de temps en temps. Toujours parti à vouloir monter un max d’érudition, certes, vous cherchez à (vous) prouver quoi, au juste, voilà ce que je me demande sans cesse, et comme vous écrivez mal, on finit hélas pas se lasser un brin, dommage.
16.52 / « Été commune ? » (« ère commune »). Il dit aussi, « notre ère » et « avant notre ère » (une référence anglaise, can you precise where, I agree, please ?)
17.11 même le gros Jonathan Littel en avait fait un personnage de son roman Les Bienveillantes, c’est tout dire.
LE devient vs LA devient
Tertullien, Erasme, Beauvoir se seraient trompés ? pourtant que l’humanité des mâles et des femelles de notre espèce est à construire c’est une évidence…
nique ta grand mère, jazzm ?… Françoise H. trouvait l’inceste plus compliqué dans « les deux sœurs et leur mère ». Elle t’explique l’inceste du 2e type, via le Pivot.
https://www.youtube.com/watch?v=pH7wO9Hfj00
12 janvier 2019 à 17 h 17 min
si vous lisiez madame DHH? vous connaitriez ses obsessions,je ne vois pas qu’il y ait lieu de les expliquer non plus;ce n’est pas ma vocation;si vous ne saisissez pas les liens entre les noms que j’évoque qui ne masquent pas des oeuvres majeurs de notre temps,je le regrette autant que cette manière qui se croit initiée de qualifier de charabia les explications d’auteurs qui instruisent leurs étudiants sans récrimination de la part de ceux-ci sur l’obscurité d’un langage professionnel qui s’étudie ;il n’y a pas que l’argot d’adolescent prisé sur la RDL pour parler des choses et des gens de ce monde
Parce que les éboueurs immigrés arabes ou blacks n’auraient pas à enlever vos propres ordures parisiennes, jzmm, par hasard ? On se demande parfois où va se nicher le populisme « pro immigrés » des bobos petibourges. Suffit pas d’avoir un amant arabe pour embrasser la cause d’une catégorie dont serait exclue une autre. Alors ça, ce genre d’inconséquences, ça me fout en rogne, voilà c’est dit ! Ca me fait penser à Le Pen et son domestique beur ou juif, « voyez bien que je suis pas racissse ou antisémissse ». M’énerve.
@ je le regrette autant que cette manière qui se croit initiée de qualifier de charabia les explications d’auteurs qui instruisent leurs étudiants sans récrimination de la part de ceux-ci sur l’obscurité d’un langage professionnel qui s’étudie
Je n’aimerais point faire partie des étudiants de ce gars-là, moi 🙂
@christiane dit: 12 janvier 2019 à 9 h 16 min
Merci Christiane. Vous m’avez vraiment donné envie de lire le livre. Ceci dit, je n’avais pas de doute sur la bienfacture d’une bio écrite par notre Assouline…
combatif ne prend qu’un t et vous auriez des « idées »si vous étiez attentif comme une féministe commune
Je n’aimerais point faire partie des étudiants de ce gars-là, moi
vous êtes un ignorant car F Héritier est une femme qui a écrit assez de livres importants pour le public lecteur du monde qui en a souvent rendu compte;vous trouverez sur la toile
Françoise Héritier en 2009 : « Le rapport entre les sexes, c’est le problème politique majeur »sur le monde
Pardon pour la faute « été » (téléphone portable en train). Je vois C.E. (common area) fréquemment dans les articles ou livres en histoire. Voir « anno domini » Wikipedia en anglais.
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