de Pierre Assouline

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Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas

Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas

La Belgique est en fête, et pas qu’elle : le 10 janvier 1929, Tintin naissait dans Le Petit Vingtième, supplément jeunesse du quotidien bruxellois, catholique et conservateur dirigé par le très mussolinien abbé Wallez, Le XXème siècle. Les lecteurs découvrirent ce jour-là les aventures au pays des Soviets d’un reporter un peu particulier en ce qu’il est adolescent, qu’on ne le verra guère écrire et jamais manipuler d’argent, et que son chien lui parle, et en français de surcroit. Mais on y a crû et on y croit encore. On peut même dire que cet invraisemblable grand reporter a suscité des vocations de journalistes au long cours. Pour bien faire, une version recolorisée, et uniquement en format numérique, de Tintin au Congo (1931) a été lancée par Moulinsart S.A. sans Casterman, l’éditeur historique d’Hergé en raison des nombreuses controverses qui font cortège à cet album régulièrement la cible de campagnes politiquement correctes sur son caractère “raciste” et “colonialiste”, qui finissent en vain devant les tribunaux. A l’occasion de toute cette tintinofolie, il y aura aussi des expositions à Barcelone, Lisbonne, Séoul…. De quoi vérifier sa modernité, son actualité, son intemporalité, son universalité. Combien de personnages de fiction peuvent en dire autant ?Hommage-de-Tibet

Le Congo était la deuxième aventure de Tintin reporter, après le séjour en bolchévie. Hergé, qui n’avait jamais quitté sa Belgique natale, avait puisé sa documentation au Musée colonial de Tervueren et dansLes silences du colonel Bramble, roman à succès d’André Maurois dans lequel il avait carrément transposé toute une scène de chasse. C’est à peu près tout même si plus tard, dans un essai remarqué, Roger Nimier établira un rapprochement avec Les vertes collines d’Afrique d’Hemingway. Tintin au Congo est donc paru en 1931, époque à laquelle la Belgique était coloniale avec bonne conscience. Il n’y eut aucune controverse. Ce n’était pas perçu comme raciste mais comme paternaliste. Même si trois ans avant Gide avait publié son Voyage au Congo où perçait l’indignation contre les abus, et si un an avant, Albert Londres avait lancé une série d’articles dénonçant l’exploitation criminelle des Noirs dans la construction du chemin de fer Congo-Océan. Gide et Londres étaient français ? Soit mais Georges Simenon était bien belge et dès 1932, dans Voilà, il publiait un reportage accablant qui s’achevait par ces mots :

« Oui, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »

Autrement plus percutant qu’un communiqué du Cran visant à faire réviser l’album. Hergé, qui évoluait dans un milieu très conservateur d’où jaillira l’extrême-droite rexiste, n’eut aucun cas de conscience. Il reflétait la Belgique et sa mission civilisatrice. Les enfants adoraient et l’album fut un succès. Après guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar P. Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Sovietsétaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés.

Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligensia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient «  »des noirs de fantaisie », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :

« Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela ».

ob_a49175_tintin-sovietsAu moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer «  »nègre » »par » »noir » »à la case 8 de la page 31… » N’empêche. Selon un sondage réalisé il y a une dizaine d’années, Tintin est le personnage de bande dessinée préféré des Français. Il arrive en tête avec 22%, talonné par Astérix(20%). Très loin derrière, à moins de 10% ce qui ne laisse pas d’être inquiétant quant au mental et à l’imaginaire de nos compatriotes, dans la meute des suiveurs, on trouve Lucky Luke, Gaston Lagaffe, Titeuf, Mickey et, légèrement au-dessus de zéro, ce qui est vraiment désespérant, Boule et Bill, Spirou, Cortese et Blake et Mortimer.Le détail de ce sondage est édifiant même s’il n’est pas surprenant : le profil du tintinophile est celui d’un individu de plus de 35 ans qui vote plutôt à droite …

Quand on songe que l’oeuvre d’Hergé (ou de Hergé, les deux s’écrivent, avis aux amateurs, de toute façon le pseudonyme vient de R.G., initiales inversées de Georges Remi, son vrai nom)) est définitivement fermée depuis la parution du dernier album puisque Hergé, contrairement à Edgar P.Jacobs ou Jacques Martin, a interdit qu’on poursuive son oeuvre sans lui, on se demande comment faire vivre une oeuvre close. Par des dessins animés, des films, des produits dérivés ? Ca ne suffit pas à entretenir le mythe. Alors ? La vérité est autrement plus simple : les Français qui ont aimé Tintin quand ils étaient petits n’ont pas lu d’autres BD depuis. Ils aiment Tintin, pas la BD, et à travers lui, leur enfance et leur jeunesse.

A sa naissance à la fin des années 20, Tintin avait environ 14 ans selon son créateur ; dans les années 70, Hergé lui donnait environ 16 ans. C’est une prouesse de ne pas grandir à ce point. C’est à peine s’il troque la culotte de golf pour un jean. Tintin reste étonnamment adolescent pendant un demi-siècle, ce qui est tout de même moins étrange que d’avoir un chien qui parle. Gardons-nous ne jamais faire parler les morts mais n’oublions pas que le bouddhiste belge en lui, qui considérait Tintin au Tibet comme son album préféré, eût été comblé de constater que celui-ci  représentait toujours un enjeu politique. Car le chef spirituel du bouddhisme tibétain ne s’y est pas trompé : Tintin est son meilleur agent de propagande. La preuve : il y a une quinzaine d’années, lors de sa parution en mandarin, l’album était abusivement intitulé Tintin au Tibet chinois. La Fondation Hergé diligenta des plaintes afin d’obtenir que le dernier mot indûment rajouté soit dûment retiré; on n’en attendait pas moins de la part de ses dirigeants, Fanny, la veuve d’Hergé, et son mari Nick Rodwell, étant tous deux convertis au bouddhisme. Aux yeux du Dalaï Lama, qui accepta leur invitation d’inaugurer une grande exposition «  »Tintin au Tibet » » à leurs côtés, l’album d’Hergé n’a pas seulement « révélé au monde la beauté du Tibet », il a également « suscité une prise de conscience internationale plus aiguë du Tibet ». Combien de bandes dessinées peuvent-elles en dire autant ? Le destin de celle-ci est d’autant plus étonnant qu’il n’était pas prémédité.une-case-de-tintin-au-tibet-superposee-a-un-paysage-reel

Tintin au Tibet est né d’une grave dépression d’Hergé, déchiré par un cas de conscience qui ne le laissait pas très zen, rongé par la culpabilité à l’idée de quitter sa femme pour sa maîtresse. Irrésolu, il se reprochait d’être trop vertueux, de ne jamais dévier du chemin du devoir, comme son héros de papier. Il s’immergea dans le travail, se lança dans plusieurs projets successifs, passant d’espions trafiquant des pilules radioactives à l’expropriation de Peaux-Rouges de leur réserve avant de tout laisser tomber pour une intuition écrite à la hâte :

« Thème général très simple. Mais quoi ? Sagesse tibétaine- Lama. Abominable homme des neiges. Pourquoi partent-ils au Tibet : le yeti… »

Il se documenta aussitôt et se mit au travail mais à mi-parcours hésita à renoncer : ses nuits étaient hantées par des rêves de blanc. Tant et si bien qu’il se rendit pour la première fois chez le professeur Ricklin, psychanalyste jungien, lequel ne lui suggéra pas seulement d’abandonner son travail :

 « Vous devez exorciser vos démons, vos démons blancs. Il faut tuer en vous le démon de la pureté ! »

En le quittant, Hergé était enfin résolu : il décida de poursuivre son album et d’abandonner le psychanalyste. La 63ème et dernière planche de Tintin au Tibet parut dans le journal Tintin le 25 novembre 1959, huit mois après la sanglante répression d’une révolte populaire à Lhassa par l’armée chinoise, le départ en exil du Dalaï Lama et de 100 000 de ses compatriotes. L’album sortit en 1960. Cette œuvre intime, émouvante et hantée par la mort était l’exact reflet de la crise morale qu’il venait de traverser. Elle est mélancolique, nostalgique, comique et historique. La couverture ? une tache blanche, pendant de l’autre pilier de son œuvre, la tache rouge du Lotus bleu. Un chant dédié à l’amitié dans ce qu’elle a de plus pur. De quoi se réconcilier avec lui-même. Il s’accepta enfin après avoir vaincu le mauvais en lui, jusqu’à évoquer dans une dédicace à un ami « l’adorable homme des neiges ». Rien à changer dans cet album. A peine un détail : Air India étant fâchée d’être associée à une catastrophe aérienne, Indian Airways devint Sari Airways dans les rééditions. Pour le reste, plus d’un demi-siècle après, il demeure d’une brûlante actualité même si Hergé ne l’a pas fait exprès. Tingting et son fidèle Neige blanche n’ont pas fini leur longue marche.

Quant aux Bijoux de la Castafiore…Nous sommes enfin en mesure de rassurer nombre de nos lecteurs qui souffrent de longue date de n’en avoir jamais bien saisi l’intrigue. Cette non-aventure axée sur un anti-héros, où tout le monde se parle sans que les gens ne communiquent entre eux puisqu’ils usent de la même langue mais pas du même langage, apparaît aussi lumineuse que Tintin au Tibet traduit en tibétain par un moine d’une lamaserie d’Anvers (en plus, c’est vrai). Mais restons sur les Bijoux de la Castafiore, qui s’est d’abord appelé « L’affaire Castafiore », puis « Le Saphir de la Castafiore » et même « Le Capitaine et le Rossignol ».

Cet album à part dans l’œuvre d’Hergé est une histoire de fous rythmée par la nonchalance d’un réparateur pas pressé de réparer, de bijoux deux fois disparus mais jamais volés et de roms toujours suspects mais pas coupables)… Hergé y avait mis son talent à inventer la confusion et son génie à l’organiser. Les intellectuels en feront une œuvre-culte louée pour sa postmodernité, sa densité, sa sophistication, son autodérision et son grand art de l’understatement. Le philosophe Michel Serres y vit même la production par le « comics » de son Traité de la solitude monadique, manière toute personnelle de dévoiler à quoi fut la bande destinée.

Qu’est-ce que cela aurait été s’il l’avait lu en monégasque, expérience cruciale dont nous pouvons aujourd’hui témoigner ! Si les aventures de Tintin sont déjà traduites dans 98 langues, en attendant que le chiffre soit rond avec les publications annoncées en wolof et picard rural du Tournaisis, les Bijoux de la Castafiore demeure le favori des langues régionales par la volonté de l’éditeur :

« Tintin au Congo n’est pas un bon choix pour une langue régionale européenne ; les albums sur la lune non plus car ils contiennent trop de termes techniques absents des lexiques régionaux. A l’inverse, les sujets traités dans les Bijoux sont familiers, ruraux, quotidiens… La traduction de ce titre est très naturelle dans les parlers régionaux. De plus c’est un album très finement construit, sans artifices. On y joue finement avec les sentiments, les conventions, les petits travers »

C’est ce qu’explique Etienne Pollet, éditeur des traductions régionales de Tintin chez Casterman, qui préconise les Bijoux aux éditeurs européens tant la conversation y est familiale et donc plus apte à donner du naturel à la traduction. Ici comme ailleurs, le but est avant tout culturel ; il déclenche une fierté identitaire qui se lit comme un événement socio-politique en raison de la dimension mythique de Tintin.

(Dessins d’Hergé, copyright Moulinsart sauf le deuxième « Hommage du dessinateur Tibet »)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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1 240 Réponses pour Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas

Ed dit: 13 janvier 2019 à 17h33

Je viens de voir l’interview de Moix dans ONPC et je l’ai trouvé touchant et son analyse de la rupture est brillantissime. Quand il dit que celui qui part le fait souvent pour être retenu et que celui-ci, puisque bien souvent il ne l’est pas, se retrouve plus largué que larguant, je ne peux que m’incliner. C’est fin, c’est un bon sondage de l’âme humaine dans la lignée des Zweig ou autres. Quant à l’homme, il prouve avec ses propos sur les femmes de son âge que les gens les plus sensibles sont aussi les plus capables de méchanceté.

Ed dit: 13 janvier 2019 à 17h35

D. Il faut apprendre à lire:) Je ne vais pas t’expliquer deux fois pourquoi je n’ai rien à craindre de ce côté là.

D. dit: 13 janvier 2019 à 17h38

Pour en revenir à la réincarnation, je pense qu’il arrive ce que les gens espèrent de leur vivant et particulièrement au moment de la mort. Ou bien monter définitivement dans la lumière de Dieu. Ou bien stagner dans une sorte de purgatoire sans trop y croire et en comptant sur la prière des autres. Ou bien se compromettre encore davantage et descendre. Ou bien vouloir une autre vie pour tenter de faire mieux ou un peu mieux, l’âme demeurant, par définition et l’enveloppe physique changeant dans une certaine proportion.

En ce qui me concerne je n’ai aucun souvenir certain d’une vie antérieure mais l’impression d’y avoir été femme dans le nord de l’actuelle Inde il y a 6 à 7000 ans. Ce ne sont que des impressions.

D. dit: 13 janvier 2019 à 17h38

Ed dit: 13 janvier 2019 à 18 h 35 min

D. Il faut apprendre à lire:) Je ne vais pas t’expliquer deux fois pourquoi je n’ai rien à craindre de ce côté là.

Pourquoi n’avez-vous rien à craindre ? parce que vous n’ouvrez pas les fenêtres ?

rose dit: 13 janvier 2019 à 17h46

Bérénice à 13h13

un homme à poil sans poil, impensable

oui, je plussoie.

Et plus : la pilosité des hommes dit de leur sexualité.
Ou plus encore de leur énergie vitale.

Ed dit: 13 janvier 2019 à 17h50

Berenice et rose, ne faites pas comme si il vous demandait votre avis. Vous prenez celui qui veut bien et puis c’est tout. Et oui, le voilà le sort réservé aux femmes de plus de 50 ans.

Hurkhurkhurk

gisèle dit: 13 janvier 2019 à 17h53

Petit Rappel,13/01 .  » Tintin chez J.Verne »n’a-t-il pas pour auteur(s)JP Tomasi & M.Deligne ?
Peut-être y a-t-il aussi un essai de Serge Tisseron?
https://sergetisseron.com/wp-content/uploads/2018/03/dessin-OUV-RADIO.jpg
** Il y a 1 ou 2 Tintin traduits en latin, très réussis, pas du tout « habebat jambum boisi »; et des films de tous les albums où tous les phylactères sont en américain. très réussi et d’une utilité joyeuse pour les « mat’ elem » et les CP, rien que du bonheur et des fous rires.

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 19h25

ED, ce n’est pas mon experience de l’âge mais quoi qu’il en soit je m’oppose à la contrainte qu’elle vienne d’une part ou de l’autre. Jusqu’à présent je n’ai pas encore rencontré l’opportunité d’accorder mon accord à celui qui tentait de l’obtenir.

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 19h40

18h38 non, parce qu’il est tout à fait possible qu’ED ait installé un filet comme dans les cirques pour les numéros de trapezistes, d’équilibristes.

jazzi dit: 13 janvier 2019 à 19h48

« son analyse de la rupture est brillantissime. Quand il dit que celui qui part le fait souvent pour être retenu »

Ouais, allez dire ça à une femme battue, Ed !
Ou à une homme saisi par le démon de midi…

Lettre aux français dit: 13 janvier 2019 à 19h54

« Pour moi, il n’y a pas de questions interdites. »

Autrement dit, rien n’est tabou. . .

Haha excellent

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 19h55

Ed, il vaut mieux quitter qu’être quitté, c’est certain. La situation de celui qui part est moins inconfortable, il decide et à su garder son pouvoir à travers cette volonté à l’oeuvre. Je crois que n’importe qui aurait vécu l’expérience quitter et cette quitte en exprimerait la meme chose. Souhaiter être retenu doit lui être personnel, il m’est arrivé de quitter, ce n’était pas pour être retenue mais après avoir longuement hésité, ou encore pensé que la relation était épuisée de tous côtés.

Ed dit: 13 janvier 2019 à 19h56

Gniii qu’il est bête ce jazzi. Il faut lire les adverbes. Avec D., c’est un mini-clubs des gens qui ne savent pas lire. Pourtant Dieu sait si j’ai une langue facile à comprendre.

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 19h58

Celui qui part, comme YM attend ainsi une ultime preuve d’amour et qui ne vient pas. Il souffre et précipite la rupture. C’est un cas de figure .

Ed dit: 13 janvier 2019 à 19h59

Non. Paradoxalement il est plus confortable d’être quitté. D’où la lâcheté quasi-permanente des hommes qui ne quittent jamais. Laisser pourrir une relation/avoir une maîtresse. Si être quitté était si horrible, ils prendraient les devants.

Chantal dit: 13 janvier 2019 à 20h01

Et vivre avec une femme de 50 ans ?

Non, ça ce n’est pas possible. Ce n’est pas méchant contre les femmes, attention. Les femmes de 50 ans, il y en a qui sont merveilleusement belles – toutes les femmes sont belles à tout âge. Vraiment je ne veux pas qu’on pense que je suis dans la névrose du type qui ne regarde pas les femmes après un certain âge. C’est un problème personnel : ne pas pouvoir accepter son âge à soi. Mais j’accepte très bien l’âge des autres ! Je ne dirai jamais qu’une femme de 50 ans n’est pas désirable, pas belle, ce serait une aberration. Là je suis prêt à sortir avec une femme de 40 ans, ce qui n’était pas le cas il y a dix ans. C’est le côté dix ans d’écart qui me convient.

Et le refus d’avoir des enfants, c’est une ligne qui peut bouger ?

Ça bouge lentement. Avec Emmanuelle, dont il est question dans Rompre, j’étais prêt à en avoir… On s’est séparés sur une connerie. Et puis elle a rencontré son prof de yoga.

Un des trucs les plus fous de Rompre, c’est justement les passages sur le nouveau mec d’Emmanuelle, ce yogi…

Est-ce plus vexant de se faire quitter pour Emmanuel Carrère ou pour un prof de yoga ? Je ne sais pas. Bernard-Henri Lévy m’appelle cet été et me demande si ça va. Je lui dis que non, rupture sentimentale blabla… Lui : « Oh mais je vous connais, vous allez rebondir ! Vous n’êtes pas n’importe qui ! Vous avez des qualités ! Qu’est-ce qu’il fait, le mec ? » Je lui dis : prof de yoga. Lui : « Vous êtes mort. Marisa Berenson, à l’époque, tout Paris la voulait, tout le monde la draguait. Le jour où on a appris qu’elle sortait avec un prof de yoga, on a tous arrêté. » J’aurais dû le mettre dans le livre, ça : la grande différence entre un prof de yoga et un type comme moi, c’est que moi je suis égocentrique mais pas du tout narcissique, je ne m’aime pas, alors qu’un prof de yoga n’est pas égocentrique mais totalement narcissique – il aime son corps, il aime son être, etc. Finalement, les filles sont plus heureuses avec un narcissique qu’avec un égocentrique. C’est de la concurrence déloyale : j’ai lu tout Joyce et tout Proust mais je ne fais pas le poids devant un mec qui fait le grand écart, bouffe du quinoa et récite trois formules. C’est un tsunami ! A côté d’un yogi, on n’existe pas.

https://www.technikart.com/yann-moix-dormesson-a-du-prendre-beaucoup-de-serotonine/

Ed dit: 13 janvier 2019 à 20h05

Ahahah excellent. Si j’étais un homme, j’aurais très peur d’un prof de yoga ou d’un moniteur de ski. Tu peux avoir tous les prix Renaudot que tu veux tu ne fais pas le poids contre un mec en accord avec son âme et son corps.

Ed dit: 13 janvier 2019 à 20h06

En plus il a dû initier Emmanuelle à des trucs de fou comme le tantrisme. Non franchement, je plains Yann Moix.

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 20h10

Le cote dix ans d’écart, tout à fait d’accord. Côté femme on se sentira toujours plus jeune que cet homme qui cueillies à nos côtés. Et quand on est confronté au temps qui a fait son oeuvre, ou qui commence, on y pense. Cela donne chez moi une année de naissance pour l’homme aux environs de 1949.

Ed dit: 13 janvier 2019 à 20h13

Berenice, mon père est ne en 1949. Je vous le donne volontiers. Ça fera des vacances à toute la famille et vous irez très bien ensemble hurkhurkhurk !

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 20h15

Cependant il m’aurait fallu rencontrer cet homme de 70 ans 20 ans plus tôt, le temps de cueillir quelques fruits mûrs de l’arbre. Le prof de yoga à du fric? Dans la cas contraire cette femme dispose des moyens de répondre à ses désirs bassement materiels. Les parisiens sont apparemment toujours branches sciences orientales, cela fait trente ans et plus que cela dure. Ce n’est plus une mode mais un mode de vie pérenne.

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 20h17

ED, si la génétique à joué son role de distributeur, j’en doute fort. Si vous saviez lire vous n’annonceriez pas de telles inepties.

Bėrėnice dit: 13 janvier 2019 à 20h19

Désolée, ED, vous passerez votre vieux père là où il le mérite, le seul fait de savoir qu’il est de votre famille dissuade pourtant je ne suis pas prompte aux à priori ou je les combats mais là je ne ferais aucun effort.

Ed dit: 13 janvier 2019 à 20h33

Sur ce, je retourne à ma guitare puis à Fontane. VDM, je sais, mais je suis plutôt heureuse. Bonne nuit.

Petit Rappel dit: 13 janvier 2019 à 22h08

Gisèle, il est possible que je me sois trompé en amalgamant les auteurs, nonobstant les travaux bien réels de Tisseron.
Su les planches changées à destination du public américain, il y a je crois la grande avec l’attaque de l’Avion dans le Crabe Aux Pinces d’Or, jugée trop expressive alors! Pierre Assouline rectifiera si je me trompe.
Avec mes remerciements.
MC

Delaporte dit: 13 janvier 2019 à 22h39

« J’avais 28 ans, elle, belle grande blonde sympathique, 32… »

Et vous avez couché ensemble ?

Delaporte dit: 13 janvier 2019 à 22h47

J’ai lu la lettre de Macron. C’est vraiment lamentable te ridicule, d’une bêtise insondable. Ce n’est pas cette bafouille qui va rétablir les choses, je vous le dis. Au contraire, avec ça, Macron s’enfonce davantage. Le peuple va être révulsé, les Gilets jaunes vont tout casser de fureur. la fureur ! Voilà ce qui attend macron. Bref, une énorme bourde. Chaque fois que Macron ouvre la bouche, il récolte la tempête !

gisèle dit: 14 janvier 2019 à 23h17

Petit Rappel 23h08En Fevrier je prendrai le temps de vérifier; j’ai planches et cassettes,y compris « de insula negra ».J’aurai à la maison un « client » de 3 ans ,amateur avéré…
* j’ai découvert que J.Martin avait travaillé ou « collaboré » à 5 albums Tintin de 53 à 72…Diable d’homme le créateur d’Alix.

renato dit: 14 janvier 2019 à 23h53

Description d’un départ nerveux à un feu-rouge entendue aujourd’hui : « Dégommées vrombissant-machiste ».

rose dit: 14 janvier 2019 à 0h17

je ne sais pas comment vous faites Gianni

G S’A dit: 13 janvier 2019 à 23 h 37 min

…il y a rien de nouveau, je m’ennuie,!…

ya des émissions superbes à la tivi.

ai mille projets en tête :

broder, des fleurs jaunes et puis des olives puis des roses
parcourir les catacombes en refaisant le trajet de jean qui porte Marius blessé sur son dos (ils ont fait une très brève allusion à Jules Verne, rien sur Victor : j’ai frôlé l’attaque).

aller sur la tombe des Romanov à Iekaterina et prier pour cette famille qui s’entendait bien, s’aimait tendrement et que les bolchéviks ont décimé.

retourner à Villa Clara en argentine et retourner voir le musée dans la gare du chemin de fer ( la Boca à BA quartier où est né le tango)

recommencer à faire des babas et finalement les réussir

prendre des cours d’ikebana -japonais- et de calligraphie -chinoise

refuser de lire yann moix -trop pédant, n’a rien dit sur christine angot

finir les albums photos de mes enfants ; franchir le cap des trois ans

continuer une pratique assidue de l’espagnol ; cette langue me devient familière, les acquis restent malgré les mois de non pratique

etc.

G S'A dit: 14 janvier 2019 à 1h49


…merci,! rose,!…mais, je m’ennuie, beaucoup, comme, c’est pas possible,!…
…et, pourtant, j’ai tout, à porter d’esprit, à porter de mains,!…je te jure,!…
…vivre, d’un ennuie à l’autre,!…rien à faire,!…
…tout voir par avance, et se forcer, d’autres perspectives, d’autres portes ouvertes,!…etc,!…

G S'A dit: 14 janvier 2019 à 1h56


…je manque de partenaires qui bafouent, mes convictions, même les plus logiques,!…
…hélas,! théâtres et convictions, une douche des sens,!…
…etc,!…cocorico,!…

renato dit: 14 janvier 2019 à 7h20

« La règle est : confiture hier et confiture demain, mais jamais confiture aujourd’hui. »

rose dit: 14 janvier 2019 à 8h08

G S’A à 2h49.

c’est un ressenti terrible : l’ ai éprouvé une fois en 2006 lorsque je bl9ggais sur LSP. Mes copains de là-bas m’ ont soutenu le moral mais en aurais pleuré de désespoir.

Cela a l’ air idiot mais faites quelque chose.

Vous auriez besoin de contradiction ? l d’ être contré ?)

Phil dit: 14 janvier 2019 à 8h08

Gisèle, qu’a fait Jacques Martin et sur quels albums ? officiellement il n’a jamais été « crédité au générique » mais travaillait effectivement aux studios d’Hergé.

rose dit: 14 janvier 2019 à 8h13

une occupation quo absorbe : peindre, faore des macarons, du postmail art de la gravure sur acier, ferrer un cheval, gravir l’ Annapurna, éyudiet les taxifolia, demandet pardon aux Patagons pour leur extinction, remonter à la source, etc..

rose dit: 14 janvier 2019 à 8h19

me suis réveillée coincée, le rein droit. Si encore c’ eût été suite à la nuit agitée avec un perdreau de vingt ans de moins. Pas même.
J’ avais Alexis dans la tête et me demandais si tout ce sang dès sa toute petite enfance n’ annonçait pas le bain de sang dans lequel sa famille aimante et affectueuse a été exterminée par les bolvéviks.

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 8h24

Cette semaine, on a le choix également à un grand film populaire, « Edmond » d’Alexis Michalik. Superbe hommage du cinéma au théâtre, juste avant que les comédiens ne soient contraints de se recycler acteurs et puissent, ici, cabotiner à loisir. Belle distribution autour de la création, au fil du hasard et de la nécessité, du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Inénarrable Clémentine Célarié dans le rôle de Sarah Bernhardt, de Mathilde Seigner dans celui d’une Roxane plus toute fraîche, et d’Olivier Gourmet incarnant Coquelin, le créateur du rôle de Cyrano, plus grand succès théâtral de la fin du XIXe siècle.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581696&cfilm=256968.html

On a le choix aussi à une comédie solidaire, « Les Invisibles » de Louis-Julien Petit, sur le sujet sensible des femmes SDF et les conditions de leur réinsertion, sans tapage médiatique et trompettes en gilets jaunes…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580196&cfilm=261561.html

Deux films que les spectateurs ont applaudi à la fin du générique !

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 8h25

Cette semaine, on a le choix également à un grand film populaire, « Edmond » d’Alexis Michalik. Superbe hommage du cinéma au théâtre, juste avant que les comédiens ne soient contraints de se recycler acteurs et puissent, ici, cabotiner à loisir. Belle distribution autour de la création, au fil du hasard et de la nécessité, du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand. Inénarrable Clémentine Célarié dans le rôle de Sarah Bernhardt, de Mathilde Seigner dans celui d’une Roxane plus toute fraîche, et d’Olivier Gourmet incarnant Coquelin, le créateur du rôle de Cyrano, plus grand succès théâtral de la fin du XIXe siècle.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581696&cfilm=256968.html

On a le choix aussi à une comédie solidaire, « Les Invisibles » de Louis-Julien Petit, sur le sujet sensible des femmes SDF et les conditions de leur réinsertion, sans tapage médiatique et trompettes en gilets jaunes…

Deux films que les spectateurs ont applaudi à la fin du générique !

gisèle dit: 14 janvier 2019 à 8h51

Phil 9h08. Jacques Martin/Hergé.J’ai trouvé cette info ds la bio de J.Martin; il aurait « participé » de 53 à 72 aux albums: l’affaire Tournesol, Cock en stock,Tintin au Tibet, les bijoux de la Castafiore, Vol 714 pour Sydney. J’ignore si P.Assouline en parle ds sa biographie, trop épaisse pour que j’aie le temps de la lire. J’ai qq part de la documentation sur J.Martin; la BD est un travail d’équipe, quelle participation de J.Martin ? dont le dessin est si différent de celui d’Hergé …

Lavande dit: 14 janvier 2019 à 9h07

Jazzi, hier j’ai vu « Au bout des doigts » que j’ai beaucoup aimé. L’histoire d’un jeune semi-délinquant de banlieue, pianiste de génie. Il a appris le piano avec un voisin, un vieux monsieur extraordinaire et le directeur du conservatoire le découvre jouant sur un piano dans une gare.
L’avez-vous vu ?
Ce qui est super c’est qu’on n’a même plus besoin de changer de crèmerie maintenant : on a la RDC sur la RDL

Murielle Wenger dit: 14 janvier 2019 à 9h14

@ christiane dit: 13 janvier 2019 à 10 h 45 min
Merci Christiane pour cette pépite. En effet, une bio à lire absolument…

gisèle dit: 14 janvier 2019 à 9h14

@ Jazzi cinéphile,et parisien. Avez-vs pris le temps de regarder : Charade, Cul de sac,La peau douce,ZOO ?? 4 films exceptionnels projetés alla tv pour les français de la France Profonde. La poursuite ds le métro parisien Cary Grant/ audrey Hepburn est exceptionnelle et rappelle ..qui donc ?? Cul de sac est magistral en tous points, la Peau douce sous un côté banalement bourgeois d’une grande finesse par la grâce et le talent de Dessailly, et Dorléac,il publie « ratures », elle a les cheveux qui volent et il ne trouve rien d’autre que de lui offrir un appart …la petite société qui est venue voir le film où Gide donne une leçon de piano à la jeune concertiste, est » croquée « par Truffaut en peu d’images.Les bas zibeline au milieu des corsets.. Quant à Z O O, Peter Greenaway s’offre un festival, cadreur et chef op’ exceptionnels. La TV fait parfois de jolis cadeaux ! quand on n’a pas la Cinémathèque à sa porte.

Janssen J-J dit: 14 janvier 2019 à 9h22

@9.38 (Ce deuxième film, en réponse du bobo parisien au gilet jaune du rond-point JJJ)
Désolé pour la blessure infligée, mais j’arrive pas à croire que de s’émouvoir sur un film dédié aux femmes SDF qui s’en sortent, suffise à comprendre quelque chose au « mouvement » des GJ. Je sais que mes réactions un peu limitées par mes agacements, j’ai des angles morts et ça provoque des morsures gratuites, c’st pas bien.
@ GS’A sur des partenaires qui bafouent mes convcitons les plus logiques – > Par exemple, je vais vous ajouter quelque chose aux conseils de r. pour combattre votre inonsable ennui, GS’A. J’avas te rentrer dans l’chou, une bonne fois pour toutes. « Secoue-toi un brin, gros conn.ard » !… va discuter sur un rond-point avec n’importe quel pimpoye, même si tu les aimes pas. Si tu blogues pas, baise ou branle ; si tu dors pas, force toi à lire des trucs que tu n’aimes pas lire, où t’y comprends rien ; si tu peins pas chez toi, va gribouiller à la craie sur un trottoir ou taguer à la cave des immeubles ; si t’as pas faim, force toi à manger n’importe quelle merde, à lécher du sel. Traite le mal par le mal, si tu peux pas le traiter par le bien. Mais laisse-toi pas aller, bon dieu. Va pas bazarguer ton Captorix sur un coup de tête. Surtout. Respire les effluves du gazoil.

Phil dit: 14 janvier 2019 à 9h32

Gisèle, à chacun son style reconnaissable en bd, certes, mais la rumeur court que les décors des vignettes (les meubles..) furent sévèrement enrichis par Jacobs, et éventuellement par Martin? un peu comme à franceculture, toujours les mêmes tiennent le micro tandis que les petites mains s’épuisent à rester anonymes.

D dit: 14 janvier 2019 à 9h33

Rose, l’affaire de l’assasinat de la famille impériale russe n’a jamais été élucidée bien qu’on ait affirmé à plusieurs reprises le contraire. Je puis vous révéler en tous cas une certitude : personne n’a été tué par balle dans la pièce du sous-sol de la villa Ipatiev. Les impacts sur le murs relèvent d’une mise en scène. J’en possède la preuve irréfutable.
Il est assez probable que les bolcheviks aient négocié directement avec la famille royale leur exfiltration à l’étranger en leur promettant toutefois qu’à la moindre incartade de l’un d’entre eux leurs services extérieurs les liquiderais.
C’est une fois encore grâce aux méthodes hypothéticodéductive (enseignées fans les états-majors soit dit en passant) que j’en suis arrivé à cette hypothèse.
En quoi consiste ces méthodes ? Il s’agit à partir des éléments fzctuekd observés de mettre en face l’ensemble des scénarios possibles puis de les hiérarchiser en fonction de leur probabilité d’occurence.
Ce travail fait, on constate que l’assasinat arrive très loin derrière d’autres possibilités. Notamment après avoir constaté que la pièce du sous-sol de la villa Ipatiev est minuscule et ne permettait aucunement une exécution de par sa configuration.
Ses petits 20 m2 ne pouvaient en aucun cas contenir les 7 membres et leur dizaine d’exécuteurs.
Deux coups de feu seulement auraient empli la pièce de fumée avec les armes utilisées à l’époque. Il y aurait eu avec une forte probabilité des projections de sang sur les murs. Il n’y en avait aucune. Les impacts sont groupés sur une surface assez restreinte et centrale : c’est rigoureusement impossible dans une si petite pièce. Si impacts il y aurait eu, ils auraient été dispersés, voire présents sur les murs latéraux et au sol.
La méthode hypothéticodéductive montre également que le choix dune pièce au sous-sol est typiquement celui d’une mise en scène.
Il y a en effet antagonisme entre la volonté de laisser des traces à titre de preuves : impacts, détails sordides racontés par des témoins etc… et la volonté de se cacher dans un sous-sol. Autrement dit, s’il y avait eu exécution, elle aurait tout simplement eu lieu dehors !

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 9h34

10h07 pas vu le film mais en revanche le scenario rappelle l’existence bien réelle d’un jeune de Marseille autodidacte qui a été récemment filmé et entendu . Il m’a l’air plutôt doué, je dirai même exceptionnel, je serais assez interessee de connaître l’avis quant à son talent et son potentiel musical d’un musicien confirmé, il s’en trouve sur ce blog et je crois que beaucoup ont vu et entendu ce jeune black jouant Chopin.

https://youtu.be/_qye-cWvMY8

G S'A dit: 14 janvier 2019 à 9h36


…rose,! Oui,!…j’ai besoin, d’un contradicteur,!…
…comme, aussi,!…un personnage qui tient, les cartes du monde,!…pour jouer, à cartes – magiques, j’ai trop, le jeux d’échec en esprit,!…et trop  » axé « , sur son échiquier politique et social,!…

…tout, le monde peut faire  » banquier « , il suffit de manquer de discernements, et d’autres défauts accumulés,!…etc,!…
…c’est trop  » snob « , en plus,!…
…être contrarier, quelle bonheurs,!…
…envoyer,!…

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 9h51

D, n’a t on pas retrouvé les corps de la famille impériale? Pour moi , c’était un fait historique indéniable qu’ après s’être réfugiés dans cette demeure ils aient été sommairement exécutés.

Phil dit: 14 janvier 2019 à 9h57

Gisèle, projetez-vous ces bons films sur grand écran (via beamer, pas écrans plats).
Les cinémathèques vivent leurs dernières année. La génération popcorn ipdoée frappe à la porte, pleine de ses mauvaises habitudes de manger avec les doigts en public, tous bobos blanchis sans harnais.
Les Français descendants d’immigrés (que les bons médias n’osent dichotomiser dans les gilets jaunes) ne connaissent pas l’existence de la sublime porte des cinémathèques.

D dit: 14 janvier 2019 à 10h28

Mais non, ce ne sont pas leurs corps. Tout est à tel point bidon jusqu’aux analyses ADN que le patriarche orthodoxe a refusé de célébrer devant les cerceuils contenant les soit-disant restes. Il savait, lui.

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 10h42

Non, je n’ai pas vu « Au bout des doigts », Lavande. Et c’est bien que d’autres que moi parlent des films, ici, et nous fassent découvrir leurs coups de coeur. De la littérature au cinéma, il n’y a qu’un pas.
Il est beaucoup question de costumes dans « Edmond »…

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 10h49

Jazzi, les deux derniers films vus en salle sont Le grand bain et L’homme fidèle . J’écoutais hier d’une oreille distraite Le masque et la plume qui a reçu en retour de sa bonne critique concernant le second cité beaucoup de réponses de fidèles mécontents après l’avoir vu et qui prenait à partie l’équipe du masque et de la plume. Vu aussi Une affaire de famille. That’s all.

Slime dit: 14 janvier 2019 à 10h52

Enfin Bérénice, vous ne savez pas que les travaux d’historiens et les tests ADN ne pèsent pas lourd face à la méthode hypothéticodéductive ?

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 10h58

gisèle, les « Signes de piste » sont franchement tendancieux contrairement à Tintin, plus soft.
« La peau douce », Françoise Dorléac y est particulièrement émouvante ! J’aime quand elle dit que celles qui portent des vêtements imitation léopard sont des femmes qui aiment l’amour…

D dit: 14 janvier 2019 à 11h04

Voys croyez ce que vous voulez, moi je vous dis simplement qu’il n’y avait aucune raison de dissimuler l’assassinat de cette famille, primo. Secondo je vous mets au défi de faire rentrer 23 personnes dans une pièce sans fenêtre de 20 m2, dont 12 seront chargée de tuer les 11 autres, avec des fusils longs de près d’un mètre avec leur baionette dont 1 seul coup de feu vous fait une fumée pas possible.
Point à la ligne.

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 11h08

Tout ça c’est la faute à Raspoutine, qui a bien été tué par le prince Youssoupov, D. !

renato dit: 14 janvier 2019 à 11h10

Regarder les choses en suivant le conseil de Marc Aurèle — bon, ça peut sembler ardu comme procédé, mais c’est plutôt facile, même pour des gens cultivés…

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 11h17

J’ai aimé également, un progrès par rapport au premier. Il filme avec beaucoup de sentiment son épouse et l’enfant m’a souvent fait rire. Bien ensuite comme pour de nombreuses productions on pourra toujours conclure à un regard centré sur un certain milieu bobo . J’ai éprouvé du plaisir, de la gaîté à cette projection, il me faudraitvfournir l’effort d’une critique , je n’en suis pas capable.

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 11h20

Un clin d’oeil à bande à part, me suis je demandé pour la course dans les couloirs du sénat .

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 11h24

Sinon, entre deux coups de blues je termine la lecture de La planète de Mr Sammler avant de découvrir le dernier MH qui m’a été offert.

DHH dit: 14 janvier 2019 à 12h11

Très surprenante et apparemment farfelue la version que nous donne D de l’assassinat des Romanov.
mais plus surprenant le fait qu’un historien aussi exigeant et informé que Marc Ferro la soutient .
il y a consacre un livre

christiane dit: 14 janvier 2019 à 12h35

@Janssen J-J dit: 13 janvier 2019 à 16 h 53 min
dans le « Monde des livres » de vendredi12 janvier voir le billet de Claro en page 8 consacré au roman de Franck Bouysse Né d’aucune femme (la Manufacture de livres – 336p.,20,90€). Il en dit beaucoup de bien.

caulerpa dit: 14 janvier 2019 à 12h52

ichel Zink n’est pas qu’un grand médiéviste, académicien et professeur au Collège de France ; il est aussi un grand enfant, capable de raviver des impressions profondes de lecture de ses manuels scolaires et de romans d’aventures, lus avec ignorance et passion, innocence et identification. Il en a tiré, il y a dix ans, un texte plein de magie et d’enseignements, « Seuls les enfants savent lire », réédité aujourd’hui par Les Belles Lettres avec une postface. Mais, en le lisant, on est comme traversé par un sentiment de déclin. Comment ne pas penser à nous, à ce que sont devenus nos méthodes…

Claudio Bahia dit: 14 janvier 2019 à 13h05

@ D
je n’y comprend plus rien; j’ai toujours cru que les restes de la famille impériale reposaient au caveau Caucasien, rue Pigalle, qu’ils y étaient bien gardés par les Cosaques qui pleurent, dansent et vendent à boire, et veillent jalousement leurs morts.
Dites-moi toute la vérité, enfin quoi!

Ed dit: 14 janvier 2019 à 13h11

Ce matin, je me suis fait rouspeter bien comme il faut par ma chattoune. Visiblement, elle savait qu’il avait neigé et souhaitait voir tout cela de ses propres yeux. Malgré le froid, ça a chauffé pour mes fesses didons.

Ed dit: 14 janvier 2019 à 13h13

De son arbre à chat, les yeux presque au même niveau que les miens : « MIAOUUUU »
-Mais Pitchoune qu’est-ce qu’il y a ?
– MIAOUUUU »

Ça rigole pas.

caulerpa dit: 14 janvier 2019 à 13h49

Voilà, vous avez décidé de sauter le pas. Vous voulez faire de la méditation zen! La méditation consiste-t-elle à faire ou à ne pas faire ? Difficile à dire! En tout cas, il faut bien commencer par quelque part, comme de venir dans un groupe ou dans un centre. Mais tout d’abord, réfléchissez. La méditation zen est un bouleversement. Avez-vous envie d’être bouleversé ? Cette toute première fois, serez-vous à la hauteur de votre hardiesse ? Évidemment, pour cette première, n’arrivez pas en retard ou en courant. Préférez un pantalon large qui ne vous serre pas à la taille. Soyez propre, mais évitez les parfums. Enlevez vos bijoux. Soyez naturel.

À l’entrée, laissez vos chaussures. Il ne s’agit pas simplement de se déchausser, mais de réapprendre la délicatesse dans les gestes les plus simples. Posez doucement vos chaussures, la gauche est à gauche de la droite, la droite est à droite de la gauche. Enlevez également vos chaussettes. Avec vos chaussures, laissez aussi vos idées sur le zen, vos lectures, toutes ces pages que vous tourniez encore et encore dans votre tête il y a peu, tous vos jugements sur ce qu’est le bouddhisme ou non, toutes vos attentes, même les plus belles. Oui, laissez-les à la porte d’entrée. Glissez-les une à une dans vos chaussures. Non qu’il faille négliger les idées, les pensées, bien au contraire, mais déposez-les simplement avec soin à la porte d’entrée. Vous les reprendrez tout à l’heure. C’est la bonne manière de commencer. L’esprit frais.

Soleil vert dit: 14 janvier 2019 à 13h59

gisèle dit: 14 janvier 2019 à 9 h 51 min

Je me souviens d’une phrase d’Hergé : « on ne dessine pas Tintin en mon absence ». A confirmer par le Boss.

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 14h00

Ed, aimablement qualifié par vos soins de « mauvais lecteur », en compagnie de D., je me suis permis d’aller lire votre dernier texte.
Il me semble d’ailleurs que vous m’y aviez invité auparavant ?
Cet extrait est tout entier centré sur l’un de vos personnages, Morganne, pigiste « payée pour donner son avis et lâcher sa haine quand l’envie lui prend ».
Une chroniqueuse-pamphlétaire, en somme, à laquelle son rédacteur-en-chef suggère, sans vraiment le demander, de lui faire parvenir un article sur la cérémonie des César 2018.
Une manière de faire assez improbable dans la presse.
Nous avons alors droit à un morceau de roman à clés des plus traditionnels.
Profitant de cette occasion, Morganne rédige un compte-rendu « féministe », au demeurant bien écrit et structuré, mais un peu indigeste (on dirait du mauvais Clopine), dont à la cinquième relecture elle se montre particulièrement satisfaite, estimant que son pavé décoiffant vaut de l’or !
Le genre d’observation que l’on laisse généralement au lecteur.
Là c’est lourd de chez lourd.
A quoi reconnait-on un mauvais auteur, Ed ?
A son absence totale d’autodérision et du moindre doute quant à son talent.
C’est ainsi que nous apparait Morganne.
Mais c’est peut-être la volonté du narrateur ?

caulerpa dit: 14 janvier 2019 à 14h02

mot « zen » est la romanisation de la prononciation japonaise du caractère chinois 禅 ou 禪, (« méditation silencieuse ») ; il est prononcé chán en mandarin, zeu en shanghaien. Ces différents termes remontent à une origine commune : le mot sanskrit, dhyāna -en pâli, jhāna (« recueillement parfait »).

Le zen se réfère au chan chinois, influencé par le taoïsme et, plus particulièrement, à la méditation de Siddhārtha Gautama lorsqu’il obtint l’éveil sous l’arbre de la Bodhi, il y a plus de 2 500 ans en Inde. On y trouve aussi l’influence coréenne du son.

D dit: 14 janvier 2019 à 14h04

C’est surtout mal écrit, Jazzi.
Et puis mettre deux n à Morgane me paraît invraisemblable. La petite Ed a quand même de l’avenir si elle veut s’en donner la peine. Pour l’instant elle s’amuse. Il faut attendre que le fruit trop vert ait mûri.

Paul Edel dit: 14 janvier 2019 à 14h08

Christiane, l’article de Claro du vendredi 11(pas 12) janvier du « Monde » vante les qualités suprêmes de « Né d’aucune femme « dans un enthousiasme sans doute sincère,mais inquiétant dans son outrance complimenteuse apoplectique .Il parait que le roman qui « tutoie la perfection ». Pourquoi pas ? Il y a même une référence à Bardamu.
Hélas, les deux citations du roman laissent perplexe. Il y a tout un art de la citation, mais là, jetée tout à trac, on s’interroge : « Le soleil-monstre suinte, duplique les formes qu’il frappe en traitre, traçant les contours des grandes cathédrales d’ombre sans matière ». J’espère que tout le roman n’est pas dans ce ton emphatique et creux. Avez vous été séduite et convaincue par cet article? Allez- vous acheter ce roman et nous en parler? ?

D dit: 14 janvier 2019 à 14h09

DHH, je ne donne aucune version de l’assassinat des Romanov puisqu’ils n’ont pas été assassinés. Soyez un peu plus attentive s’il vous plaît.

christiane dit: 14 janvier 2019 à 14h11

@Paul Edel dit: 14 janvier 2019 à 15 h 08 min
Tout à fait en accord avec votre jugement, pour les mêmes raisons. Non, je ne vais pas l’acheter. d’autres projets de lecture…

renato dit: 14 janvier 2019 à 14h14

« Le soleil-monstre suinte, duplique les formes qu’il frappe en traitre, traçant les contours des grandes cathédrales d’ombre sans matière »

Belle incitation à l’épargne.

christiane dit: 14 janvier 2019 à 14h25

Pour en revenir à la biographie d’Hergé de Pierre Assouline et en écho à certaines questions posées ici, quelques notes prises pp454 et suivantes.
« Dès les débuts des Studios Hergé, deux noms se détachent : Bob De Moor et Jacques Martin. Deux hommes qui marqueront l’histoire chacun à leur manière […]
Bob De Moor […]
L’apport de Jacques Martin aux Studios Hergé est autre car cet homme est autre. Ce strasbourgeois, ingénieur de formation, issu d’une famille aéronautique, est un passionné d’histoire et de peinture classique. Son éclectisme est tel que la découverte de la bande dessinée n’a en rien freiné sa fréquentation assidue des grands musées. sa révélation de l’antiquité gréco-romaine découle de la lecture du Salammbô de Flaubert. Dans son imaginaire, Bibi Fricotin côtoiera longtemps Piranèse, et Tintin Le Titien. D’ailleurs, sa vocation de dessinateur est née non à une date mais à un moment précis : très exactement entre L’Oreille cassée et L’Île noire ! Après-guerre, il a collaboré à un certain nombre de publications avant d’oser présenter ses dessins au journal Tintin. »
suite dans le prochain commentaire pour ceux que ça intéresse !

christiane dit: 14 janvier 2019 à 14h38

suite concernant Jacques Martin dans la biographie d’Hergé de Pierre Assouline. p.456 et suivantes.
« Raymond Leblanc est embarrassé pour les lui refuser avant de lui avouer qu’ils ne sont guère du goût du directeur artistique. Trop détaillés,trop chargés, ils perdent en grâce ce qu’ils gagnent en exactitude. Quelques années passeront avant que celui-ci, en toute bonne foi, ne révise son jugement. Hergé, qui admire sa manière dans la conduite de l’action du Sphinx d’or, commence par faire appel à lui à partir de 1949. Il a repéré en ce jeune confrère non seulement un univers, un œil et un tour de main mais aussi une infaillible mémoire documentaire. aussi n’hésite-t-il pas à la solliciter régulièrement quand il doit dessiner par exemple une Buick 49 dans tous ses états. En échange, Jacques Martin emprunte à Hergé des numéros du National Geographic Magazine dans l’espoir d’y trouver des images de Carthage et de l’archipel des Açores dont il a besoin pour Alix. »
(suite dans un autre commentaire si Passou n’y voit pas d’inconvénient ! de toute façon, je ne veux ni ne peux recopier les 800 pages !!!)

renato dit: 14 janvier 2019 à 14h39

Pas mal jouer avec trois claviers qui se corrigent…

« Qu’Andorre eravamo giovani » lire « Quando eravamo giovani »

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 14h40

« suite dans le prochain commentaire pour ceux que ça intéresse ! »

Uniquement si Passou évoque l’aspect érotique des jeunes héros de Jacques Martin, Christiane !

christiane dit: 14 janvier 2019 à 14h50

Suite concernant les relations de jacques Martin et d’Hergé (biographie d’Hergé de Pierre Assouline. p.457 et suivantes
« Leur collaboration devient plus régulière quand Jacques Martin est chargé de réaliser les chromos de la collection « Voir et savoir » (aviation, locomotives, aérostation) très prisée par les jeunes lecteurs de l’hebdomadaire. jusqu’à ce qu’Hergé l’invite à déjeuner et lui propose de travailler à ses côtés. deux fois, car six mois après la première, l’heureux élu ne s’est toujours pas décidé. Il n’est pas prêt à sacrifier son indépendance, fût-ce pour dessiner auprès de celui dont l’œuvre avait ébloui sa jeunesse, celui dont la rigueur, la probité et le perfectionnisme l’impressionnent si fort. il saute finalement le pas mais réussit à imposer à Hergé, contre son gré, ses deux collaborateurs. Le 1er janvier 1954, Jacques Martin est officiellement intégré au personnel des Studios. »
(Pour la suite, passionnante, encore une dizaine de pages, achetez-vous le livre ! En folio, (n°3064), c’est très abordable.)

Ed dit: 14 janvier 2019 à 14h55

Jazzi, si vous envoyez vos « goût du sperme » etc sans être satisfait de vous, c’est votre problème. Mais chez les gens consciencieux, comme MorganNe (les noms prénoms n’ont pas d’orthographe dédé-bile hihi), on n’envoie ce dont on est à peu prés satisfait. Ce que vous écrivez sur son autosatisfaction n’est que pure extrapolation. Mauvais lecteur, vous persistez et signez. Désolée 🙂

Ed dit: 14 janvier 2019 à 14h56

Et je vous ai surtout demandé de ne plus me lire. Si vous l’avez oublié, je le réitère pour la énième fois (ca vaut pour toi aussi Chaloupe) : ne me lisez pas. Vous n’aimerez jamais de toutes facons.

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 15h05

« Ce que vous écrivez sur son autosatisfaction n’est que pure extrapolation. Mauvais lecteur, vous persistez et signez. »

« À la cinquième relecture, elle pousse un soupir de satisfaction. La rage s’est légèrement apaisée. Elle remercie ses professeurs de français d’avoir suscité en elle une vocation aussi précoce pour l’écriture. »

Et en plus, elle croit que son article va déclencher une tempête médiatique, Ed ! J’ai dû mal lire ?

renato dit: 14 janvier 2019 à 15h08

Reçu en cadeau l’Hergé de PA il y a de là une quinzaine d’années… + ou –, peut-être vingtaine, peu importe. Depuis, sorti des cartons tous les albums de l’improbable adolescent — comme s’il n’y avait assez de désordre sur mes tables !

D dit: 14 janvier 2019 à 15h12

Si, les noms-prénoms ont des orthographe, Edwige. Et souvent en effet on en admet plusieurs.
Pour Edwige, il n’y en a qu’une comme pour Sophie ou pour Martine et Morgane.

Ed dit: 14 janvier 2019 à 15h12

jazzi vous le faites exprès. Entre être satisfait et votre « ce qu’elle a écrit vaut de l’or » vous ne voyez pas de différence ? Bon j’arrête, pas de discussion avec les gens de mauvaise foi.

Ed dit: 14 janvier 2019 à 15h14

Sans rancune jazouille, vous apprécierez sans doute mon compte-rendu de voyages. Au moins vous comprendrez les photos hurkhukhurk !

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 15h21

« « Putain, je vais prendre cher. Ils vont tous adorer ça », se dit Morganne après l’ultime relecture du pavé dans la mare. »

D dit: 14 janvier 2019 à 15h22

J’ajouterais qu’un redoublement de consomne n pour Morgane est particulièrement idiot puisque ce prénom n’a aucun rapport avec celui de Anne. C’est à cause de gens comme vous qu’on obtient un si pitoyable galimatia dans les prénoms. Sophie n’est pas Sofi ni soufi, mais alors pas du tout. Morgane n’est pas Morg-Anne et Pierre n’est pas Pire ni Piaire ni Piher. Bien que Paul puisse être Pol, mais là il s’agit d’une variation admise et remontant au Moyen-âge.
Et Marie n’est jamais Marrie tout en pouvant être Maria ou Myriam.
À débile prétendu, débile certifiée, et demie.

Alexia Neuhoff dit: 14 janvier 2019 à 15h26

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 16 h 21 min
Une devinette ? Un.e auteur.rice à trouver ? Pas Yourcenar, pas André Maurois, pas Sollers ni même Angot. Nabilla ?

D dit: 14 janvier 2019 à 15h30

Elle ferait mieux de retourner au Vietnam, la demi-vosgienne, ça nous, ferait des vacances.

D dit: 14 janvier 2019 à 15h52

Finalement Delaporte avait raison. Je l’aime bien, Delaporte.
Allez, préférons quitter ce blog pour toujours à présent.

D dit: 14 janvier 2019 à 15h54

Je reviens sur ce que j’ai écrit, Ed : vous n’avez aucun avenir en littérature.
Et toc.

D dit: 14 janvier 2019 à 15h57

Maintenant je ne suis plus là, et définitivement. Je viendrai juste 1/4 d’heure par semaine pour pouffer des niaiseries qu’on pourra toujours y lire dans l’espace de commentaires.

renato dit: 14 janvier 2019 à 16h18

Ed, lorsqu’on se veut créatifs, face à la critique on a deux possibilités :
— on la refuse et on ne répond pas ni on argumente ;
— on l’accepte et on en tient compte, car le critique a pris la peine et le risque de nous faire part de ses observations et, éventuellement, réserve.

Cela dit :
1 — Jacques est parfois un questionnant plutôt emmerdant, mais on ne peut pas dire qu’il soit un mauvais lecteur.
2 — Le post de D. est on ne peut plus pertinent. Évidemment, en prose poétique vous pourriez vous autoriser des licences pour rester dans le cadre de la prosodie et de la versification, mais dans l’environnement de votre narration de double N de Morgane est perçu comme arbitraire.

renato dit: 14 janvier 2019 à 16h21

« Je viendrai juste 1/4 d’heure par semaine pour pouffer des niaiseries qu’on pourra toujours y lire dans l’espace de commentaires. »

Et vous nous priveriez des vos niaiseries ? c’est cruel !

Ed dit: 14 janvier 2019 à 16h39

D dit: 14 janvier 2019 à 16 h 57 min
Maintenant je ne suis plus là, et définitivement.

D dit: 14 janvier 2019 à 17 h 22 min
Tous mes posts sont pertinents, renato.

C’est pas la créativité qui t’étouffe.

Ed dit: 14 janvier 2019 à 16h40

renato,

J’ai choisi la 2e possibilité et ai argumenté pour les deux personnes concernées. Que ca n’ait convaincu personne est une autre histoire. Mais sincèrement je m’en fiche comme de l’an 40. D. a tout à fait raison quand il dit que je m’amuse et en leur répondant, je perds déjà trop de temps et me prend au serieux (car ils me prennent au sérieux, ils ont tort).

Ed dit: 14 janvier 2019 à 16h42

Et pour changer de sujet et clôre les hostilités, je ne résiste pas à l’envie de citer le regretté JC au sujet de ma Chaloupe ronchon :

« J’attends une chatte à long poils en provenance d’un Refuge gorgé d’animaux tristes : je l’appellerai CHALOUPE, la belle féline, c’est juré !!! « 

christiane dit: 14 janvier 2019 à 16h49

@Murielle Wenger dit: 14 janvier 2019 à 10 h 14 min
J’ai eu beaucoup de plaisir à partager quelques pages de cette biographie avec vous. Quand je lis des biographies les personnages et leur créateur sont, au départ, dans le même univers de papier. Je ne connaissais pas le journal Tintin mais avait lu et aimé quelques albums d’Hergé. J’avais en mémoire ce personnage, son univers, ses acolytes, la couleur et le dessin des vignettes, le découpage des histoires… et ne connaissais à peu près rien de la vie de Georges Remi et très peu de choses sur le créateur Hergé.
Ayant lu d’autres biographies écrites par Pierre Assouline (Simenon, Kahnweiler, Cartier-Bresson, la lignée des Camondo, la… sienne « Rosebud »…), je savais qu’il voudrait tout savoir et être libre de tout écrire sans contrôle sur Remi/Hergé. Je sentais qu’il y aurait des périodes obscures (la guerre, les réactions face à certains albums) mais aussi son affection invincible pour ce personnage : Tintin. j’allais à l’aventure.
Je n’ai regretté qu’une chose : le livre de poche était trop lourd pour le tenir d’une main alors je l’ai coupé en deux, entre deux chapitres. Il me reste à les recoller ! Simenon, je l’avais coupé en quatre. C’était pire ! Les vies de Job, je n’ai pas pu. C’est un livre qu’on ne peut pas couper. Il a une âme…
Bonne lecture, donc.

Clopine dit: 14 janvier 2019 à 17h46

mon dieu, voilà que Christiane range Pierre Assouline dans la catégories des écrivains qu’on ne lit que d’une seule main…

(bon d’accord, je sors).

D dit: 14 janvier 2019 à 18h00

Vie de Job c’est le type-même du livre responsable mais pas coupable. C’est ce que vous insinuiiiiez, Christiane ?

Delaporte dit: 14 janvier 2019 à 18h08

C’est dommage de couper un livre en deux, même un livre de poche. Un livre, ça demande à être respecté. Les Français ont coupé en deux Louis XVI, et peut-être, bientôt, Macron, mais cela ne nous permet pas de faire la même chose pour un livre, qui vaut beaucoup mieux que ces individus. christiane, vous devriez acheter un lutrin, sur lequel vous poseriez votre livre. Ainsi faisaient les moines, jadis, et c’était grandiose. La lecture et les livres le méritent bien.

Janssen J-J dit: 14 janvier 2019 à 18h09

quelqu’un a-t-il une idée sur l’identité de cette Marie Sasseur qui a mis 36 billets relatifs à Houellebecq sur le post dédié à Captorix mon amour, depuis le 2 janvier ? Pour confirmer ou infirmer le nouveau pseudo de l’ex LVDLB, lequel avait été breveté naguère par Jzmm.
J’en ai un peu ram de lui donner la réplique, mais dois reconnaître qu’elle a bien lu Sérotonine et même à donf.
Elle se tient à carreau avec son nouvel IP pour ne pas se faire virer par le robot, apparemment.
Merci de ne pas tenir compte de cette demande si on s’en BLC…, et au motif que ce serait pu le sujet du jour, un désintérêt TAF compréhensib’.

christiane dit: 14 janvier 2019 à 18h22

@Paul Edel dit: 14 janvier 2019 à 15 h 08 min
J’explique le « non ».
On m’a offert un roman que je désirais lire depuis si longtemps…
Je vais y passer de longues heures et des jours.
En exergue de la première partie :
 » – Qui es-tu donc, à la fin ?
– Je suis une partie de cette force qui, éternellement, veut le mal, et qui, éternellement, accomplit le bien. »
Goethe, Faust

Achevé en 1940. Il y travailla douze années…

Delaporte dit: 14 janvier 2019 à 18h28

« quelqu’un a-t-il une idée sur l’identité de cette Marie Sasseur »

Peut-être Blabla, qui signerait là un excellent retour ?

Delaporte dit: 14 janvier 2019 à 18h33

« D’ailleurs depuis que Serotonine est sorti, personne ne l’a lu, ici. » Sasseur

Ce n’est pas entièrement exact.

D. dit: 14 janvier 2019 à 19h24

Ce n’est pas entièrement exact.

Je dirais même plus : ce n’est vrai en totalité.

Chaloux dit: 14 janvier 2019 à 19h25

Ed, je lis ce que je veux, y compris les plus filandreuses proses.
(JC me fait grand plaisir et grand honneur. Merci d’avoir assuré le relais).

christiane dit: 14 janvier 2019 à 19h37

@Paul Edel dit: 14 janvier 2019 à 20 h 15 min
Non, Paul. Je ne connais pas le livre que vous évoquez. je note !
Le maître et Marguerite – Mikhaïl Boulgakov. (Texte intégral traduit du russe par Claude Ligny avec une introduction superbe de Sergueï Ermolinski.)
Un mythe qui me hante depuis des années… Qu’en aura fait Boulgakov ? J’avais vraiment envie de lire ce roman. C’est un cadeau qui me comble.

Chaloux dit: 14 janvier 2019 à 19h44

Le Maître et Marguerite est un chef-d’œuvre parmi les chefs-d’œuvre. Avec cette fin hallucinée rédigée par Boulgakov mourant. Pas seulement un grand livre,un des sommets de la dignité humaine en littérature. Un livre qu’on se sent sauvé d’avoir lu. Boulgakov est dans ma chambre verte.

Paul Edel dit: 14 janvier 2019 à 19h54

Je garde Christiane un souvenir ébloui de « la garde blanche » de Boulgakov dont les premiers chapitres parurent en 1925 dan la revue Rossia. ce fut vraiment un choc est un grand souvenir de lecture.En 1929, Boulgakov fit une adaptation théatrale tres réussie,vraiment belle et prenante, « les jours des Tourbine », immense succès à l’époque . et là, Boulgakov devient la cible du régime. ce qui est passionnant c’est la subtilité de l’interrogation de Boulgakov, quand, à travers la famille Tourbine, il pose la question des valeurs dans lesquelles vous avez été élevé et qui appartiennent soudain aux vaincus dans votre pay, et vous mettent au ban de la société.Cette œuvre tres autobiographique vous poursuit longtemps. hélas, je n’ai pas lu « Le maitre et marguerite ».

Janssen J-J dit: 14 janvier 2019 à 19h54

– je l’ai lu jadis sous le titre français « Lotte à Weimar » (imaginaire Gallimard)… un monument d’ennui.
– D’accord avec « le maitre et marguerite » de Boulgakov, comme monument de littérature, mais pourquoi un sommet de dignité humaine ?
– Blabla en Marie Sasseur ? Cela ne m’était pas venu à l’esprit, non, je ne crois pas et pourquoi pas JC ?

Janssen J-J dit: 14 janvier 2019 à 20h05

Ment comme le respire (in la LAF) –

[Je sais, bien sûr, que certains d’entre nous sont aujourd’hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les
salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n’offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d’où l’on vient. Tous voudraient un pays plus
prospère et une société plus juste.
Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d’effort et de travail].

Chaloux dit: 14 janvier 2019 à 20h05

Il faut peut-être avoir le sens de la dignité pour le sentir.

Hurkhurkhurk!

(Ed, voleuse de rire).

renato dit: 14 janvier 2019 à 20h06

« Les manuscrits ne brûlent pas », renvoie à un moment où Bulgakov persécuté par le régime stalinien brûla une monture de son roman.

Janssen J-J dit: 14 janvier 2019 à 20h16

On pose innocemment une question sur Boulgakiv et on en reçoit une vacherie habituelle. En revanche, pas de réponse sur cette autre putasserie très digne d’emmanuel-chalume :

« Que proposez-vous pour améliorer l’intégration dans notre Nation ? En matière d’immigration, une fois nos obligations d’asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer
?

Chaloux dit: 14 janvier 2019 à 20h35

Sur l’immigration je ne sais pas trop. Mais sur l’émigration, j’ai des idées très arrêtées!

Hurkhurkhurk!

closer dit: 14 janvier 2019 à 20h39

J2z, j’ai fini par aller voir « Monsieur »…C’est un gentil petit film sentimental, bien fait, bien joué, mais qui n’atteint pas l’inventivité et la force de « The Lunchbox », auquel on le compare souvent. Le thème du grand bourgeois et de sa servante ou du prince et de la bergère n’est pas vraiment nouveau…Ici l’intérêt est accru par l’exotisme du contexte…A côté de la fracture sociale indienne, la fracture française est une aimable plaisanterie! Le metteur en scène évite l’écueil d’un « happy end » sirupeux, invraisemblable, et nous offre un dénouement crédible et touchant. Mais l’on n’est jamais bouleversé par cette histoire d’amour impossible, alors que logiquement on devrait l’être. Un film de ce niveau dans un contexte français serait probablement passé inaperçu…

jazzi dit: 14 janvier 2019 à 20h40

« on la refuse et on ne répond pas ni on argumente »

Le mieux ne serait-il pas de désactiver le lien, renato ?

Chaloux dit: 14 janvier 2019 à 20h44

Ed, à la place de Putain, je vais prendre cher, je te suggère : Bordel, je vais me faire bourrer à mort.

Jazzi comprendra mieux.

Chaloux dit: 14 janvier 2019 à 20h50

Est-ce que cette dignité que j’évoque chez Boulgakov ne serait pas un héritage de Tchekhov?
Voila, j’ai répondu.

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 20h59

Jamais lu aucun russe ou presque mais je suppose qu’ils se passent de vous ainsi la dignité est traduite dans l’un de ces livres auxquels vous vous référez pour signifier qu’elle ne vous est pas étrangère, indifférente, inconnue jusqu’au contraire ?

Petit Rappel dit: 14 janvier 2019 à 21h02

Parmi les assistants d’Hergé qui se sont fait un nom, il me semble qu’il y eut Roger Leloup,non?
Le crépuscule de Jacques Martin fut marqué par une moyenagerie Gillederaisienne qu’il vaut mieux oublier!
Bien à vous.
mc

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 21h02

D, il s’appelle Marc comme le saint ou la lessive, comme vous voudrez. Il existe également un café san macro.

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 21h05

Qu’est ce que cette histoire de crépuscule, petit rappel? J’ignorais qu’il ait collaboré avec Hergé pour ses albums.

Bėrėnice dit: 14 janvier 2019 à 21h09

Pour rejoindre un sujet évoqué précédemment, JM à beaucoup souffert d’avoir à divorcer, je crois me souvenir qu’il en voulait un max à un de nos ex president de lui avoir volé sa femme.

renato dit: 14 janvier 2019 à 21h46

Merci rose, j’ai réinitialisé mes claviers et oublié de désactiver la correction automatique.

renato dit: 14 janvier 2019 à 21h48

« Le mieux ne serait-il pas de désactiver le lien […] ?

Ne connaissant pas ses intentions, Jacques, quoi dire ? et puis le motivations de chacun sont souvent mystérieuses.

Expérience. Au début de mon approximative carrière j’ai eu des bonnes critiques, élogieuses plutôt, seulement je n’ai pas apprécié les interprétations, ai donc décidé de renoncer aux critiques ; mais j’ai continué à travailler et exposer — et en partant du principe que le spectateur sait ce qu’il est en train de faire lorsqu’il regarde, je ne réponds pas aux questions.

renato dit: 14 janvier 2019 à 21h56

Monture ou mouture bien à part, rose, ce qui importe est la nature autobiographique de la citation : brûler un manuscrit pour se soustraire à la persécution, c’est presque une pensée magique.

Clopine dit: 14 janvier 2019 à 22h07

Perso, j’ai lu le Maître et Marguerite il y a longtemps, et je crains bien avoir oublié l’intrigue (ou plutôt les intrigues…) et n’avoir pas déchiffré les « clés » de la satire sociale et politique cachées dans le roman. J’en garde cependant un bon souvenir de lecture, un roman foisonnant à l’extrême, polyphonique et délirant. Références au Faust de Goethe permanentes… Après, j’ai retrouvé des sortes de connexions entre les Versets Sataniques de Rushdie et l’oeuvre de Boulgakhov. Une sorte de bouffonnerie, aussi. En tout cas, une sorte de concentré très théâtralisé du désespoir russe, sans aucun doute. Mais cette oeuvre touffue, avec ses différents niveaux, ses multiples personnages, ses récits imbriqués les uns dans les autres, m’a toujours fait penser (aussi !) à Jacques le fataliste et son maître, pour cette construction en emboîtages successifs : comme… des poupées russes…

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