de Pierre Assouline

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Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas

Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas

La Belgique est en fête, et pas qu’elle : le 10 janvier 1929, Tintin naissait dans Le Petit Vingtième, supplément jeunesse du quotidien bruxellois, catholique et conservateur dirigé par le très mussolinien abbé Wallez, Le XXème siècle. Les lecteurs découvrirent ce jour-là les aventures au pays des Soviets d’un reporter un peu particulier en ce qu’il est adolescent, qu’on ne le verra guère écrire et jamais manipuler d’argent, et que son chien lui parle, et en français de surcroit. Mais on y a crû et on y croit encore. On peut même dire que cet invraisemblable grand reporter a suscité des vocations de journalistes au long cours. Pour bien faire, une version recolorisée, et uniquement en format numérique, de Tintin au Congo (1931) a été lancée par Moulinsart S.A. sans Casterman, l’éditeur historique d’Hergé en raison des nombreuses controverses qui font cortège à cet album régulièrement la cible de campagnes politiquement correctes sur son caractère “raciste” et “colonialiste”, qui finissent en vain devant les tribunaux. A l’occasion de toute cette tintinofolie, il y aura aussi des expositions à Barcelone, Lisbonne, Séoul…. De quoi vérifier sa modernité, son actualité, son intemporalité, son universalité. Combien de personnages de fiction peuvent en dire autant ?Hommage-de-Tibet

Le Congo était la deuxième aventure de Tintin reporter, après le séjour en bolchévie. Hergé, qui n’avait jamais quitté sa Belgique natale, avait puisé sa documentation au Musée colonial de Tervueren et dansLes silences du colonel Bramble, roman à succès d’André Maurois dans lequel il avait carrément transposé toute une scène de chasse. C’est à peu près tout même si plus tard, dans un essai remarqué, Roger Nimier établira un rapprochement avec Les vertes collines d’Afrique d’Hemingway. Tintin au Congo est donc paru en 1931, époque à laquelle la Belgique était coloniale avec bonne conscience. Il n’y eut aucune controverse. Ce n’était pas perçu comme raciste mais comme paternaliste. Même si trois ans avant Gide avait publié son Voyage au Congo où perçait l’indignation contre les abus, et si un an avant, Albert Londres avait lancé une série d’articles dénonçant l’exploitation criminelle des Noirs dans la construction du chemin de fer Congo-Océan. Gide et Londres étaient français ? Soit mais Georges Simenon était bien belge et dès 1932, dans Voilà, il publiait un reportage accablant qui s’achevait par ces mots :

« Oui, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »

Autrement plus percutant qu’un communiqué du Cran visant à faire réviser l’album. Hergé, qui évoluait dans un milieu très conservateur d’où jaillira l’extrême-droite rexiste, n’eut aucun cas de conscience. Il reflétait la Belgique et sa mission civilisatrice. Les enfants adoraient et l’album fut un succès. Après guerre, quand il entreprendra un travail de refonte (mise au format, mise en couleurs) avec Edgar P. Jacobs, Hergé transformera sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisera mais il le laïcisera : Tintin cessera de recommander son âme à Dieu. Il n’en demeure pas moins que dans les années 60, Tintin au Congo de même qu’Au pays des Sovietsétaient introuvables en librairie alors que 800 000 exemplaires du Congo avaient été écoulés.

Casterman ne les rééditait pas, moins par peur des Africains eux-mêmes que par crainte d’une campagne d’opinion de l’intelligensia tiers-mondiste. Dans une lettre du 26 juin 1963, Hergé implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient «  »des noirs de fantaisie », caricaturaux comme tous les personnages de son oeuvre. Il en voulait pour preuve les lettres admiratives de ses jeunes lecteurs africains et un article laudateur paru dans le No 73 de la revue Zaïre (2.12.1969) :

« Si certaines images caricaturales du peuple congolais données par Tintin au Congo font sourire les Blancs, elles font rire franchement les Congolais, parce que les Congolais y trouvent matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela ».

ob_a49175_tintin-sovietsAu moment où cet article paraissait, Hergé n’en demandait pas moins à Casterman de remplacer «  »nègre » »par » »noir » »à la case 8 de la page 31… » N’empêche. Selon un sondage réalisé il y a une dizaine d’années, Tintin est le personnage de bande dessinée préféré des Français. Il arrive en tête avec 22%, talonné par Astérix(20%). Très loin derrière, à moins de 10% ce qui ne laisse pas d’être inquiétant quant au mental et à l’imaginaire de nos compatriotes, dans la meute des suiveurs, on trouve Lucky Luke, Gaston Lagaffe, Titeuf, Mickey et, légèrement au-dessus de zéro, ce qui est vraiment désespérant, Boule et Bill, Spirou, Cortese et Blake et Mortimer.Le détail de ce sondage est édifiant même s’il n’est pas surprenant : le profil du tintinophile est celui d’un individu de plus de 35 ans qui vote plutôt à droite …

Quand on songe que l’oeuvre d’Hergé (ou de Hergé, les deux s’écrivent, avis aux amateurs, de toute façon le pseudonyme vient de R.G., initiales inversées de Georges Remi, son vrai nom)) est définitivement fermée depuis la parution du dernier album puisque Hergé, contrairement à Edgar P.Jacobs ou Jacques Martin, a interdit qu’on poursuive son oeuvre sans lui, on se demande comment faire vivre une oeuvre close. Par des dessins animés, des films, des produits dérivés ? Ca ne suffit pas à entretenir le mythe. Alors ? La vérité est autrement plus simple : les Français qui ont aimé Tintin quand ils étaient petits n’ont pas lu d’autres BD depuis. Ils aiment Tintin, pas la BD, et à travers lui, leur enfance et leur jeunesse.

A sa naissance à la fin des années 20, Tintin avait environ 14 ans selon son créateur ; dans les années 70, Hergé lui donnait environ 16 ans. C’est une prouesse de ne pas grandir à ce point. C’est à peine s’il troque la culotte de golf pour un jean. Tintin reste étonnamment adolescent pendant un demi-siècle, ce qui est tout de même moins étrange que d’avoir un chien qui parle. Gardons-nous ne jamais faire parler les morts mais n’oublions pas que le bouddhiste belge en lui, qui considérait Tintin au Tibet comme son album préféré, eût été comblé de constater que celui-ci  représentait toujours un enjeu politique. Car le chef spirituel du bouddhisme tibétain ne s’y est pas trompé : Tintin est son meilleur agent de propagande. La preuve : il y a une quinzaine d’années, lors de sa parution en mandarin, l’album était abusivement intitulé Tintin au Tibet chinois. La Fondation Hergé diligenta des plaintes afin d’obtenir que le dernier mot indûment rajouté soit dûment retiré; on n’en attendait pas moins de la part de ses dirigeants, Fanny, la veuve d’Hergé, et son mari Nick Rodwell, étant tous deux convertis au bouddhisme. Aux yeux du Dalaï Lama, qui accepta leur invitation d’inaugurer une grande exposition «  »Tintin au Tibet » » à leurs côtés, l’album d’Hergé n’a pas seulement « révélé au monde la beauté du Tibet », il a également « suscité une prise de conscience internationale plus aiguë du Tibet ». Combien de bandes dessinées peuvent-elles en dire autant ? Le destin de celle-ci est d’autant plus étonnant qu’il n’était pas prémédité.une-case-de-tintin-au-tibet-superposee-a-un-paysage-reel

Tintin au Tibet est né d’une grave dépression d’Hergé, déchiré par un cas de conscience qui ne le laissait pas très zen, rongé par la culpabilité à l’idée de quitter sa femme pour sa maîtresse. Irrésolu, il se reprochait d’être trop vertueux, de ne jamais dévier du chemin du devoir, comme son héros de papier. Il s’immergea dans le travail, se lança dans plusieurs projets successifs, passant d’espions trafiquant des pilules radioactives à l’expropriation de Peaux-Rouges de leur réserve avant de tout laisser tomber pour une intuition écrite à la hâte :

« Thème général très simple. Mais quoi ? Sagesse tibétaine- Lama. Abominable homme des neiges. Pourquoi partent-ils au Tibet : le yeti… »

Il se documenta aussitôt et se mit au travail mais à mi-parcours hésita à renoncer : ses nuits étaient hantées par des rêves de blanc. Tant et si bien qu’il se rendit pour la première fois chez le professeur Ricklin, psychanalyste jungien, lequel ne lui suggéra pas seulement d’abandonner son travail :

 « Vous devez exorciser vos démons, vos démons blancs. Il faut tuer en vous le démon de la pureté ! »

En le quittant, Hergé était enfin résolu : il décida de poursuivre son album et d’abandonner le psychanalyste. La 63ème et dernière planche de Tintin au Tibet parut dans le journal Tintin le 25 novembre 1959, huit mois après la sanglante répression d’une révolte populaire à Lhassa par l’armée chinoise, le départ en exil du Dalaï Lama et de 100 000 de ses compatriotes. L’album sortit en 1960. Cette œuvre intime, émouvante et hantée par la mort était l’exact reflet de la crise morale qu’il venait de traverser. Elle est mélancolique, nostalgique, comique et historique. La couverture ? une tache blanche, pendant de l’autre pilier de son œuvre, la tache rouge du Lotus bleu. Un chant dédié à l’amitié dans ce qu’elle a de plus pur. De quoi se réconcilier avec lui-même. Il s’accepta enfin après avoir vaincu le mauvais en lui, jusqu’à évoquer dans une dédicace à un ami « l’adorable homme des neiges ». Rien à changer dans cet album. A peine un détail : Air India étant fâchée d’être associée à une catastrophe aérienne, Indian Airways devint Sari Airways dans les rééditions. Pour le reste, plus d’un demi-siècle après, il demeure d’une brûlante actualité même si Hergé ne l’a pas fait exprès. Tingting et son fidèle Neige blanche n’ont pas fini leur longue marche.

Quant aux Bijoux de la Castafiore…Nous sommes enfin en mesure de rassurer nombre de nos lecteurs qui souffrent de longue date de n’en avoir jamais bien saisi l’intrigue. Cette non-aventure axée sur un anti-héros, où tout le monde se parle sans que les gens ne communiquent entre eux puisqu’ils usent de la même langue mais pas du même langage, apparaît aussi lumineuse que Tintin au Tibet traduit en tibétain par un moine d’une lamaserie d’Anvers (en plus, c’est vrai). Mais restons sur les Bijoux de la Castafiore, qui s’est d’abord appelé « L’affaire Castafiore », puis « Le Saphir de la Castafiore » et même « Le Capitaine et le Rossignol ».

Cet album à part dans l’œuvre d’Hergé est une histoire de fous rythmée par la nonchalance d’un réparateur pas pressé de réparer, de bijoux deux fois disparus mais jamais volés et de roms toujours suspects mais pas coupables)… Hergé y avait mis son talent à inventer la confusion et son génie à l’organiser. Les intellectuels en feront une œuvre-culte louée pour sa postmodernité, sa densité, sa sophistication, son autodérision et son grand art de l’understatement. Le philosophe Michel Serres y vit même la production par le « comics » de son Traité de la solitude monadique, manière toute personnelle de dévoiler à quoi fut la bande destinée.

Qu’est-ce que cela aurait été s’il l’avait lu en monégasque, expérience cruciale dont nous pouvons aujourd’hui témoigner ! Si les aventures de Tintin sont déjà traduites dans 98 langues, en attendant que le chiffre soit rond avec les publications annoncées en wolof et picard rural du Tournaisis, les Bijoux de la Castafiore demeure le favori des langues régionales par la volonté de l’éditeur :

« Tintin au Congo n’est pas un bon choix pour une langue régionale européenne ; les albums sur la lune non plus car ils contiennent trop de termes techniques absents des lexiques régionaux. A l’inverse, les sujets traités dans les Bijoux sont familiers, ruraux, quotidiens… La traduction de ce titre est très naturelle dans les parlers régionaux. De plus c’est un album très finement construit, sans artifices. On y joue finement avec les sentiments, les conventions, les petits travers »

C’est ce qu’explique Etienne Pollet, éditeur des traductions régionales de Tintin chez Casterman, qui préconise les Bijoux aux éditeurs européens tant la conversation y est familiale et donc plus apte à donner du naturel à la traduction. Ici comme ailleurs, le but est avant tout culturel ; il déclenche une fierté identitaire qui se lit comme un événement socio-politique en raison de la dimension mythique de Tintin.

(Dessins d’Hergé, copyright Moulinsart sauf le deuxième « Hommage du dessinateur Tibet »)

Cette entrée a été publiée dans Bandes dessinées.

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1 240 Réponses pour Tintin a 90 ans mais il ne les fait pas

Ed dit: à

C’est plus un hommage qu’un vol Chaloupe. Depuis le début, je le trouve communicatif.

Le maître et Marguerite est le prochain livre que je vais lire pour mon book club. En ce moment, c’est le patient anglais. Premières impressions : d’un c.hiant mais alors d’un c.hiant.

Lavande dit: à

« Le maitre et Marguerite » a été mis en scène dans la Cour du Palais des Papes en 2012 par un metteur en scène anglais de grand talent : Simon McBurney. C’était un spectacle foisonnant de 3h (en anglais surtitré) avec un enchevêtrement d’histoires pas toujours facile à suivre. Mais j’en garde un souvenir très fort : ça fait partie des très beaux spectacles que j’ai vus dans ce lieu magique. J’ai acheté le livre pour essayer de me clarifier les idées a posteriori mais j’avoue que je n’ai pas eu le courage de le lire en entier.
https://www.lexpress.fr/culture/scene/le-maitre-et-marguerite-enchantent-avignon_1136203.html

Ed dit: à

Jazzi je fais ce que je veux avec mes cheveux et ne desactiverai certainement pas le lien pour le simple apaisement de votre jalousie.

Ed dit: à

Pour dîner, pizza surgelée poulet-épinards et Dédé, une soupe à la grimace hurkhurkhurk !

Delaporte dit: à

« pizza surgelée poulet-épinards »

La pizza, c’est rarement bon, surtout quand on essaie de rajouter des ingrédients biscornus. Quand c’est surgelé, c’est infect, et mauvais pour la santé. On peut cependant se régaler d’une simple pizza artisanale, une bonne et savoureuse « margarita », avec juste un peu de tomate et de la mozarella. Mais il faut que la pâte soit bonne. Avantage : cela ne fait pas grossir.

christiane dit: à

Paul Edel dit: 14 janvier 2019 à 20 h 54 min

Sergueï Ermolinski évoque cette œuvre, Les journées des Tourbine, dans son introduction. Il écrit que cette pièce touchait les spectateurs par sa sincérité, l’humanité des personnages, la profondeur des sentiments, qu’elle troublait.
C’est étrange le chemin de vie de Boulgakov : médecin puis voyages puis écrivain. Cette pièce fut montée par le Théâtre d’Art de Moscou.
S.E. le décrit vivant dans un petit appartement loué aux fenêtres basses laissant entrer peu de lumière, comprenant un minuscule cabinet de travail avec des étagères en bois blanc chargés de livres et de revues où il aimait se retirer pour travailler, en robe de chambre. D’abord violemment critiqué, vers le milieu des années trente, il fut complètement oublié, comme s’il était mort mais il continuait à lutter pour son droit d’écrire. Il connaîtra alors le doute, le désespoir, l’angoisse puis le bonheur… Il cite un long extrait du Maître et Marguerite comme un aveu autobiographique de Boulgakov, qui commence par ces lignes :
« … L’amour surgit devant nous comme surgit de terre l’assassin au coin d’une ruelle obscure et nous frappa tous deux d’un coup. Ainsi frappe la foudre, ainsi frappe le poignard ! Elle affirma d’ailleurs par la suite que les choses ne s’étaient pas passées ainsi puisque nous nous aimions, évidemment, depuis très longtemps, depuis toujours, sans nous connaître, sans nous être jamais vus et qu’elle-même vivait avec un autre homme.
Oui, l’amour nous frappa comme l’éclair. Je le sus le jour même […] »
Ces petits riens qui changent une vie…
Pendant dix ans, il va travailler sans relâche à ce grand roman que je m’apprête à lire : Le Maître et Marguerite.
Sergueï Ermolinski écrit qu’il continua à revoir et corriger ce roman jusqu’à sa mort, qu’il travaillait par accès, par élans avant de retomber dans une sorte de prostration et qu’il avait un faible espoir de le voir publié un jour…
(Comme il commence à analyser la construction du roman et ses thèmes, je vais remettre à plus tard la lecture de cette introduction. Je préfère maintenant lire le roman.)
Bonne soirée et merci pour ce souvenir.

Ed dit: à

C’était infecte je vous l’accorde.

Delaporte dit: à

La pizza, ça vient de Naples, je crois. C’est un plat populaire, qu’on mange dans la rue. Il fait toujours chaud, à Naples. A Rome, l’hiver est humide, c’est calamiteux. Je préférerais encore rester à Niort plutôt que d’aller habiter à Rome. N’en déplaise à Houellebecq et à Sasseur.

christiane dit: à

@Lavande dit: 14 janvier 2019 à 23 h 29 min
Merci Lavande. J’ouvre le lien.

Delaporte dit: à

« C’était infecte je vous l’accorde. »

Qu’est-ce qui vous a pris encore de manger ça ? C’est incroyable ! Vous êtes à Hambourg, ce n’est pas une ville gastronomique. Mais en Allemagne, ils ont de bonnes saucisses, par exemple. Je suis sûr que si vous faites un effort, vous pouvez trouver une boucherie artisanale qui vous en proposera d’excellentes. Et vous pourrez arroser vos saucisses de bière. C’est très érotique comme menu, mais c’est bon. Au moins, vous aimez la bière, Ed ?

Delaporte dit: à

Quand je suis allé en Allemagne, la dernière fois, j’ai mangé d’étonnants plats traditionnels. Je regarde parfois des vidéos culinaires sur la cuisine allemande, qui est fascinante. Il faut voir comment ils tuent les cochons ! Après, ils vous en font des saucisses merveilleuses, qui damneraient un saint.

christiane dit: à

@Petit Rappel dit: 14 janvier 2019 à 22 h 02 min
Désolée, M.Court, j’ai refermé cette puissante biographie écrite par Pierre Assouline d’Hergé pour entrer dans une autre lecture que j’attendais depuis longtemps : Le maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov.
Peut-être qu’un autre lecteur ou Passou pourra répondre à votre question…

Ed dit: à

Oui j’aime la bière, mais elle est dégueu ici.

D. dit: à

Marc ? Je trouve que ça lui va bien.
Moi c’est Dimitri.

Phil dit: à

Il y a deux Jacques Martin, Bérénice, et ce n’est pas une histoire belge. Extraits intéressants donnés par Christiane mais la contribution véritable semble venir de Jacobs (pas la café, mais la Marque Jaune), pourtant aussi difficile à « outer » que l’assassin de Denoël (célèbre éditeur qui vécut deux rues derrière les studios d’Hergé).

Delaporte dit: à

« Oui j’aime la bière, mais elle est dégueu ici. »

Je suis sûr qu’on peut trouver de la bonne bière à Hambourg. De la saucisse et de la bière. Sachez que pour ma part je mange beaucoup de saucisses artisanales, faites par mon boucher. L’autre soir, j’ai dégusté une excellente Montbéliard, que j’ai cuite dans de l’eau frémissante pendant trente minutes. C’était accompagné d’un gratin de chou-fleur, et c’était délicieux. Par exemple, vous devez sans doute trouver à Hambourg des bières tchèques, comme la Pilsen. La Pilsen est la reine des bières. Les Italiens aussi font de la bonne bière, qu’ils exportent facilement. Et à Hambourg, il n’y a rien ? Vous n’avez pas l’air très curieuse de votre ville, Ed. Vous ne nous en parlez jamais. Pour vous, c’est une cité-dortoir. C’est dommage. Si tout le monde était comme vous, la planète serait un enfer.

Ed dit: à

Sur ce j’ai du travail. Bonne nuit.

D. dit: à

Excusez-moi renato mais vous exposez quoi et où ?
Parce que depuis le temps que vous dites que vous faites ça je n’ai toujours rien vu.

Delaporte dit: à

Jadis, il y avait un restaurant de spécialités allemandes à Paris. Je ne sais s’il existe encore. L’écrivain Patrick Besson aimait s’y rendre. Pourquoi écrivait-il de si mauvais livres ? Il n’y a pas d’autres explications : il mangeait si mal. Pourtant, les Allemands savent faire de la bonne cuisine qui tient au corps, qui réchauffe. Ce n’est pas un peuple de gastronome, il ne faut pas trop leur en demander. Mais à l’occasion ils savent se nourrir.

D. dit: à

Bonne nuit mon petit.

Delaporte dit: à

« Sur ce j’ai du travail. Bonne nuit. »

Ne travaillez jamais !

D. dit: à

Rien n’est vraiment bon en Allemagne, renato.
Les allemands ne savent pas faire la cuisine et ils ne savent pas la faire notamment parce qu’ils ne l’aiment pas. Les allemands savent faire un certain nombre de choses, par exemple des automobiles très convenables, mais la cuisine ils ne savent pas.

renato dit: à

Je n’ai pas parlé d’Allemagne ni d’Allemands, D.

D. dit: à

D’ailleurs ils n’ont jamais revendiqué savoir faire la cuisine, loin, de là. Ils sont très lucides sur eux-mêmes et s’accommodent parfaitement de quoi ils sont ce qui ne me pose strictement aucun problème soit dit en passant.

D. dit: à

Excusez-moi, renato mais je voua ai confondu avec Delaporte. Je vous confonds parfois.

D. dit: à

Ed rêve peut-être déjà.
Je me demande à quoi peut ressemble un rêve d’Ed ? Des chattounes par milliers ?

gisèle dit: à

Merci à Christiane, Jazzi et autres érudits posteurs Hergé/J.Martin. Survol seulement, trop peu de temps. J’y reviendrai plus tard. Le livre de PA me semble passionnant ,à vous lire.Donc, le lire.

renato dit: à

Certes, D., le diable et l’eau bénite, mais qui est le diable au juste ?

D. dit: à

Si Ed dit qu’elle doit dormir parce qu’elle a du travail c’est qu’elle en est probablement l’esclave. Comme tout le monde, quoi. Bien qu’elle se soit persuadée du contraire.

D. dit: à

Bonne nuit, Gisèle.

Ed dit: à

Vous vous rendez compte que la dernière fois que j’ai des souvenirs de rêve érotique, il y avait Aymeric Caron dedans ? J’aurais préféré un reve platonique avec des chattounes et des ronrons par milliers D.

rose dit: à

je suis aussi en Russie.
Drôle de vie sur ce blog.
Y suis entrée par divers reportages sur Saint Petersbourg, construite sur le delta de la Neva dans l’ objectif d’ avoir un port ouvrant sur la mer baltique.

La fin de vie, ou non, ce serait une hrande espérance, des Romanov est une des plus grandes énigmes du XX ème siècle.
Ds le reportage visionné sur Arte, le tsar Nicolas II serait mort d’ une balle devant la porte à l’ extérieur dans le jardin en se sauvant. La tsarine Alexandra de deux. Les filles de plusieurs et leur mort aurait été longue dûe au fait que des pierres précieuses auraient été cousues dans leurs robes. Et Alexis aussi, je ne sais pourquoi car il était hémophile, il aurait dû mourir vite pourtant.
Je ne sais pourquoi avec les tests ADN on ne peut savoir si les ossements retrouvés appartiennent bien à la famille impériale ou pas.

De Marguerite, me souviens de ce grand film où elle est cantatrice avec une voix de fausset.
De Boulgakov, n’ ai rien lu.

Finis difficilement me livre sur le sommeil et autres joies déraisonnables qui est d’ un pénible soutenu.
L’ abondance de citations et de références auctoriales n’ est pas compensée par le part pris du narrateur : l’ emploi du je gache tout.
Je vais le finir pourtant dans l’ espoir d’ y apprendre qq. chose.

Mon chat m’ aime et c’ est un immense soutien. Je me réveille en forme, de bonne humeur et prête à voir la vie d’ un oeil léger.

Chaloux dit: à

Ed dit: 14 janvier 2019 à 23 h 26 min

Je plaisantais. Ris comme tu peux, vis où tu dois.
(Ce serait un joli titre, la voleuse de rires, mais c’est déjà pris, – je viens de vérifier).

Bėrėnice dit: à

Ah Chaloux, vous devez l’apprécier , votre amie n’a pourtant rien de la petite voleuse , vous ne servez hélas pas que des choses agréables dont ce rire pour exemple illustratif. Comme si vous n’y suffisiez plus il a fallu que votre adepte, votre groupie? votre copine duplique cette sarcastique invention. Peut être un manque d’imagination de la part d’une convertie, un certain suivisme quoi qu’on s’en défende, un signe de ralliement ou d’appartenance revendiquée. Soyez fier , la preuve de votre influence se lit désormais chaque jour sur ce blog. A en pleurer de rire.

Lavande dit: à

Renato vous n’auriez pas le lien avec la version italienne ?
La pseudo traduction française est tellement calamiteuse…

Paul Edel dit: à

Une des nouvelles qui m’avait beaucoup frappé, quand je lisais Boulgakov, fut « Baptême de la version » dans le recueil « carnets d’un jeune médecin ». Voici l’intrigue .Alors qu’il est en train de s’endormir dans sa maisonnette isolée, un jeune médecin est réveillé .On frappe violemment à la porte.il faut qu’il rejoigne de toute urgence l’hôpital où il travaille, pour procéder à un accouchement qui se présente très mal. Le jeune médecin s’habille en hâte et arrive à l’ hôpital ;il commence à palper la patiente avec des gestes faussement assurés car tout en la palpant il s’aperçoit qu’il a un « blanc », il a un trou de mémoire total et oublié ses cours d’obstétrique pour le cas qui se présente ce soir ; alors il fait semblant d’avoir oublié ses cigarettes chez lui pour abandonner la salle d’opération ; il revient précipitamment chez lui et dans son bureau feuillette paniqué son manuel d’obstétrique aux pages qui concernent le cas. II lit les pages dans une fièvre, une angoisse, une confusion totale, la vue brouillée par l’émotion. Revenu à l‘hôpital, il découvre que l’ auxiliaire qui l’aide en sait beaucoup plus que lui, et surtout a de la pratique ; elle connait les gestes précis à accomplir. Et cette pratique est bien plus utiles que les paragraphes théoriques de son cours qui dansent follement dans sa tête . Donc grâce à cette jeune femme, l’accouchement se passe bien. La manière dont Boulgakov nous fait partager la panique du jeune médecin (Boulgakov fut médecin ) est parfaite. On sait par ailleurs que Boulgakov avait une admiration totale pour les nouvelles du médecin Tchekhov.

Murielle Wenger dit: à

@ christiane dit: 14 janvier 2019 à 17 h 49 min
Merci Christiane pour ce beau partage

Lavande dit: à

Renato : après le correcteur automatique voilà le traducteur automatique qui sévit ! Heureusement j’ai réussi à le neutraliser !
A titre de curiosité je vous donne le titre que j’avais:
LE PLUS GRAND ÉCRIVAIN ITALIEN N’EST PAS ELENA FERRANTE, APPELÉ CLEIDE, VOUS PLURISETTANTENNE, ET EST UN TALENT AU TOTAL, LES NOUVELLES RÉELLE SUR UN MARCHÉ LITTÉRAIRE MORTIFIANT. MAINTENANT, JE SAIS QUE JE PEUX: ELLE EST LE CADEAU DE NOËL!

Phil dit: à

Formidable dear Lavande, votre traducteur doit probablement porter un ipode.

Phil dit: à

la première version de Tintin au Congo causait de cette manière.

renato dit: à

Lavande, au cours de l’après-midi, je trouve un moment pour traduire le texte.

Le titre :

« La grande écrivaine italienne n’est pas EF, elle s’appelle Cleide, [plurisettantenne, mot problématique, disons néé en 1940], un talent total, la vraie nouveauté dans un marché littéraire mortifiant. Maintenant je vous la présente : c’est elle le cadeau de Noël.

(Il faudra laisser le titre de l’article à la cave, évidemment: quand le talent est solide, toute exagération est légitime.) »

renato dit: à

La grande > La PLUS grande… pardon.

caulerpa dit: à

15 janvier 2019 à 9 h 20 minn’allez pas croire que l’anecdote n’est qu’une exagération satirique de ce qui se voit en salle d’accouchement ou de chirurgie,même en France ! l’expérience bien sur nourrit la littérature , outre le savoir livresque
bonne journée

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 15 janvier 2019 à 9 h 20 min
Quelques nouvelles en passant.
J’ai lu les deux premiers chapitres de ce roman de Mikhaïl Boulgakov Le maître et Marguerite. C’est très étonnant. Ici pas de médecin… (enfin, au deuxième chapitre un certain Jésus joue ce rôle envers Pilate qui souffre d’une céphalée lui brouillant la vue…)
Cette lecture en éveille une autre, plus ancienne :La sphère et la croix de G.K.Chesterton. (Un vaisseau volant avec à son bord Lucifer et un moine, Michaël. Une fable métaphysique.) Ici, deux « citoyens », l’un rédacteur en chef d’une revue littéraire, l’autre poète chargé par le premier d’écrire un poème antireligieux avec comme personnage principal – Jésus-Christ. Berlioz, l’éditeur veut démontrer au poète que l’essentiel n’est pas de savoir si Jésus était bon ou mauvais mais de prouver qu’il n’a jamais existé. Dans une atmosphère étouffante, sur un banc dans une allée déserte ils dialoguent. Arrive alors un curieux personnage qui se mêle à leur conversation et semble tout connaître d’eux, ravi de rencontrer deux hommes qui ne croient pas en Dieu et qui assurent que dans leur pays, l’athéisme n’étonne personne.
Le visiteur les entraîne alors dans un raisonnement vertigineux leur assurant que l’homme ne peut gouverner la vie humaine, qu’il est trop fragile, mortel et leur raconte (chap.2) ce qui s’est passé le 14 du mois de Nizan, sous les colonnes du péristyle du palais d’Hérode entre le procurateur de Judée Ponce Pilate et le « prévenu » de Galilée, Yeshoua.
Un dialogue incroyable frôle les écrits des Évangiles tout en les agrémentant de loufoqueries, d’absurdités, de philosophie. C’est épatant, imprévisible, délectable.
(Mais comment Clopine, qui assure l’avoir lu) a-t-elle pu s’attarder dans ce roman au-delà des deux premiers chapitres. Elle pourrait être Mikhaïl Alexandrovitch Berlioz face à cet étrange personnage sarcastique… Mais l’imaginer se passionnant pour l’existence de Jésus, là, il y a mystère insondable…)
Chesterton écrivait dans un dialogue de son roman : – « Vous commencez par briser la croix, et pour finir vous brisez le monde habitable. Car si vous enlevez Dieu, qu’est-ce que l’humanité devient ? Dans quelle sorte de monde sommes-nous réduits à vivre? ». Boulgakov, lui, choisit le diable qui se promène tranquillement dans les rues de Moscou pour prouver aux deux athées, assis sur un banc, que Dieu existe, idem pour Jésus-Christ. Et tout cela dans un roman paradoxal qui fut longtemps interdit en URSS puis édité dans une version amputée de longs passages. Ces premiers chapitres superposent un univers précis, réaliste à un autre où toute logique est absente, où on entre en pleine fantasmagorie, un vrai cauchemar pour Berlioz.
Pour l’instant, Paul, ce roman est assez éloigné des « carnets d’un jeune médecin » et de l’esprit des « Journées de Tourbine ». C’est un langage et un style plein de contradictions, oscillant entre philosophie et farce.
Désolée pour Hergé. Je ne pouvais résister…

Lavande dit: à

Renato je n’ai pas de problème pour lire l’italien. Mais votre traduction peut intéresser d’autres lecteurs.

Lavande dit: à

Christiane, vous imaginez ce que ça donne sur une scène de théâtre !

caulerpa dit: à

dans coeur de chien,il y a aussi un médecin et un chien qui parle;je l’ai lu il y a trop longtemps,mais c’est un livre qui détermina mon intérêt pour « les médecins littéraires »

Chantal dit: à

intéressant ce chien en ombre portée dont le cadavre articulé passe comme un cauchemar entre les vivants, symbole de la famine qui se répand ?

je vais marcher trop d’écrans, besoin d’air.

Paul Edel dit: à

Le manuscrit de » cœur de chien » fut rédigé entre janvier et mars 1925 et présenté à la revue Niedra, qui avait déjà publié des nouvelles de Boulgakov. Les lectures furent tres louangeuses, mais le texte fut retenu par la censure qui qualifia le texte « d’un bout à l’autre inadmissible » et « à proscrire absolument » . L’appartement de Boulgakov fut perquisitionné par les agents de l’Oguepeou le 7 mai 1926 et ses manuscrits emportés. les textes furent gardés censurés jusqu’en … 1987..

jazzi dit: à

« L’Ange » (El Angel) du jeune cinéaste Luis Ortega (38 ans) retrace l’histoire d’un tueur en série de 19 ans, qui terrorisa l’Argentine au début des années 1970. Un bel éphèbe cambrioleur à boucles blondes des quartiers résidentiels de Buenos Aires, bien élevé par une mère aimante et plus attiré par les hommes mûrs que par les jeunes femmes, celui-ci avait assassiné 11 personnes de sang froid. Produit pas les frères Almodovar, le film s’inscrit dans la veine parodique à l’esthétique kitch du cinéaste espagnol, mais dans un genre nettement plus tragique que comique. Un film vintage, au charme vénéneux et désuet. Exotique à souhait pour faire oublier la grisaille au voyageur immobile parisien, mais pas absolument transcendantal…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19580366&cfilm=258663.html

jazzi dit: à

Pour quoi, pour qui écrivez-vous, Ed ?
Vous lisant, on n’a le droit qu’a vous faire des éloges et des compliments ?
Mes simples remarques, amicales, sont-elles nécessairement le fait de ma jalousie ou de ma myopie de lecteur ?
Souvenez-vous qu’à trop se pencher sur son image, Narcisse s’est noyé dans le lac de son admiration et de ses certitudes !

christiane dit: à

@Lavande dit: 15 janvier 2019 à 11 h 46 min
Ce devait être sidérant. J’ai ouvert votre lien et vu la vidéo mise en lien par Et Alii.
Que le diable mène la danse n’est pas surprenant puisque son existence est liée à celle de Dieu. Sa façon de raisonner est habile, déstabilisante. Je ne fais pas encore le lien avec la critique du régime politique qui sévissait alors en URSS et qui a déclenché la censure. C’est un livre qui se savoure… Tout est inversé. Ainsi, il semblerait que ce soit une jeune femme, Marguerite, qu’il va manipuler et non le vieux professeur. C’est passionnant !
Les créateurs des décors, des sons et des lumières ont dû se régaler !

christiane dit: à

Merci Murielle, Gisèle et Phil pour le partage sur le fil « Hergé ».

christiane dit: à

« Cœur de chien »… Beau partage de Paul Edel et Et Alii. Irrationnel, dérision et lucidité… La marionnette est envoûtante.

renato dit: à

Héritier de Murr, le chat-poète d’Hoffmann, le très cultivé chat de Soseki (« Je suis un chat. Je n’ai pas encore de nom. Je n’ai aucune idée du lieu où je suis né. »), porte un regard critique et désenchanté sur la société japonaise! Puis vient, finalement Son Excellence, le chat de Bulgakov qui aime les poulettes. Il y a quelques années de là, un ami m’a donné Les Mémoires d’un chat de Hiro Arikawa, encore un chat adopté, mais il est disparu de mon horizon, enseveli sous les piles qu’occupent mes table.

Chantal dit: à

J’ai été lire à propos de coeur de chien, c’est une critique féroce du régime stalinien, je me demande en fait par rapport au diable quel est le rapport de fascination ambigüe, pourquoi se perdre, se retourner se transformer en statue de sel ? Le médecin manipule ses marionnettes et le professeur ( Unrat ) serait dévoyé par l’Ange Bleu, il y a quelque chose qui m’échappe, comme quand j’écoute du Chostakovitch, je comprends et je ne comprend plus parce que c’est une voix multiple, peu audible de manière linéaire, il reprend des motifs inconscients. Le littérateur se met en scène avec ses démons. Il vous submerge de ses phantasmes, de sexe, de pouvoir, de domination, çà me glace.

jazzi dit: à

« La marionnette est envoûtante »

Comme Chantal, je la trouve plutôt effrayante, Christiane !

Petit Rappel dit: à

Et le Journal de Boulgakov, soupçonné d’avoir été tripatouillé par le KGB, si ce n’est plus? Je connais peu de documents traduisant aussi fortement la condition d’un écrivain par temps de Dictature: Bassesses calculées, Cour aux médiocres, dont le « Vicomte Rouge » Tolstoï,bien en cour, mais sans une once du génie de l ‘ancêtre, etc. Tout cela pour pouvoir exister, gagner sa croute, et publier…
Bien à vous
MC.

renato dit: à

Le chat est victime d’une mythologie un chouïa snob, Jacques. On peut préférer un animal plutôt que d’autres, mais on a de bonnes relations avec tous les animaux : les chiens, les cheveux, les perroquets, les rats, les pigeons, les canaris, etc. Je me souviens de Dürrenmatt et son cacatoès. Montale raconte d’un qui établit une relation d’amitié avec un moineau, c’est vrai qu’il n’était pas écrivain. Moi avec mes chiens, mes chats et les oiseaux que je nourris, mais je ne suis pas écrivain. La relation Tintin-Milou révèle un fin observateur de la relation homme chien. Bon, j’arrête.

http://blogfigures.blogspot.com/2010/10/friedrich-durrenmatt-et-lulu.html

Ed dit: à

Jazzi vous me saoulez. Vous n’aimez jamais ce que j’écris et vous entêtez à lire tout de même. Je n’ai plus envie de me justifier. Voilà. Je ne lis jamais les extraits de vos bouquins que vous postez sans arrêt car je n’aime pas ce que vois écrivez. Pourquoi ne faites-vous pas de même ? Il y a trop de malveillance sur ce blog. J’ai plus de 30 ans, j’ai vécu, et on m’infantilise en permanence en plus de ne rien aimer de ce que j’écris. Voilà. Et je vais vous dire : Ça fiche un coup au moral le virtuel, mine de rien. Donc j’arrête. Pablo75 et WGG ont sans doute arrêté pour les mêmes raisons, qu’ils en aient été responsables ou non, ils n’en ont pas moins souffert. Allez stop.

jazzi dit: à

« Je ne lis jamais les extraits de vos bouquins que vous postez sans arrêt car je n’aime pas ce que vous écrivez »

Quel rapport entre les extraits d’écrivains et ce que j’écris, Ed ?
Je vous croyais courageuse et vous n’êtes qu’une dégonflée, bon vent, mais l’herbe ne sera pas plus verte ailleurs !

Paul Edel dit: à

« Cœur de chien », suite
Il y a une satire mordante et drôle dans cette nouvelle mais aussi au centre du propos une grave question sur les recherches scientifiques inquiétantes dans les journaux soviétiques des années 20.. Rappelons l’intrigue. Un chien « errant » subit une transplantation humaine par un médecin biologiste : on lui greffe expérimentalement un hypophyse humaine.. Il devient ainsi le représentant d’une humanité nouvelle.(tiens tiens.. la création d’un Homme Nouveau , dada du régime..) Une éducation marxiste-léniniste transforme le clebs en bon citoyen dans l’appareil d’Etat. Le chien devient un employé municipal chargé(et ici la bouffonnerie atteint son paroxysme) d’exterminer les chiens errants. Beaucoup de péripéties cocasses. Mais ce qu’il faut savoir c’est qu’à l’époque d’éminents biologistes et médecins travaillaient sur des expériences assez douteuses de rajeunissement de la vie humaine et d’eugénisme. Et, ancien médecin, Boulgakov suivait de près, dans les revues médicales, ces expériences. On murmurait à l‘époque que des membres éminents de la nomenklatura bénéficiaient de curieuses « cures de rajeunissement »..On trouve déjà le mythe de Faust dans la personne du médecin qui opère le chien. Il y a une somme considérable de commentaires sur le texte interdit, surtout après 1968(quand on découvrit le texte clandestin à l’étranger) . Le gentil toutou enfantin et charmant mais errant, c’est le peuple russe ; et le professeur, c’est évidemment l’intelligentsia qui pense à la place du peuple avec sa supériorité intellectuelle.. etc..Il faut lire en pléiade cette édition Flamant si riche en notices qui éclairent historiquement les différentes facettes du texte et permettent ainsi de mieux comprendre l’effroi des censeurs de l’époque et où étaient les enjeux de cet écrivain hors norme et si audacieux .

caulerpa dit: à

pardon,j’ai pensé au « chien Balak » d’AGNON

caulerpa dit: à

A.G. : Grâce aux rouleaux de Qumran, on sait que le premier chien positif est celui qui accompagna Tobie, fils de Tobit de la tribu de Nephtali, déporté à Ninive et devenu aveugle après avoir reçu de la fiente d’oiseau dans les yeux. N’y a-t-il pas une forme de contrat très ancien entre le chien et l’homme, inexplicable ?

M.A. : Le chien de Tobie est en effet le seul chien de la Bible dont il n’est pas dit qu’il s’agit d’une bête impure. Mais le Livre de Tobie n’en dit guère plus ! Il est juste écrit : « Tobie partit avec l’ange et le chien les suivit ». Ceci étant dit, je pense que ce n’est pas tellement le lien entre l’homme et le chien qui est ici important, que le lien entre le chien et l’ange. Mon hypothèse à ce sujet est que chiens et anges désignent deux aspects d’une même réalité. Angelia, dans la mythologie grecque, est une femme qui sert Hécate (la déesse canine des enfers), et qui a tous les attributs du chien antique ; elle protège notamment les femmes enceintes (qui se dit kuo en grec, chien se disant kuon). De même, la Sphinge est une chienne « ailée » comme un ange. Enfin, on prisait à Rome des statuettes de « phallus ailés » qui portaient un grelot sur le gland et une laisse, et qui ressemblent d’autant plus à des anges que les anges n’ont pas de sexe (autrement dit, qu’ils n’en ont pas parce qu’ils en sont un). C’est pourquoi, je pense, le Coran dit qu’un ange n’entre pas dans une maison où il y a un chien, – ce n’est pas aussi péjoratif qu’on veut le faire croire. En réalité, cela veut dire

caulerpa dit: à

?

M.A. : Eh bien justement pour cette raison ! Le chien est considéré comme impur, mais parce qu’il a en même temps d’indéniable qualités presque humaines, il ne doit pas être rejeté. Ce passage de L’Exode nous en dit cependant plus long, car ce qui se joue dans la sortie d’Égypte est aussi la sortie de la religion égyptienne, où le chien avait un rôle clé, en la figure d’Anubis, le Dieu cynocéphale et psychopompe, mais plus encore d’Isis, la grande mère, qui se trouve aussi être la grande chienne, Canis Major. Dans le fait que les chiens n’aboient pas, il faut comprendre que les chiens passent le relais à Moïse comme guide et père du nouveau peuple de Dieu. Il me semble que c’est en substance ce qu’Emmanuel Levinas reconnaît quand il commente ce passage. Mais c’est surtout Samuel Joseph Agnon qui a bien dit cela en faisant d’un chien, Balak, à la fois rejeté de tous et chéri de Dieu, le symbole d’Israël, Balak, qui veut dire « celui qui lèche le sang d’Israël ». Agnon avait même proposé à cet égard qu’Israël prenne le chien pour emblème national, comme l’ours peut l’être de la Russie ou l’aigle des États-Unis. Il n’a pas été entendu, c’est dommage. Aucun pays n’a un chien pour emblème. Cela eût été une première et une singularité de choix.

Chaloux dit: à

Ed, tu ne vas tout de même pas quitter le navire à cause de ce vieux con.nard aigri pour qui l’herbe ne sera plus jamais verte. Ce serait un comble.

Chantal dit: à

ah, caulerpa, c’est le chien égyptien, Anubis, j’avais d’abord pensé à Laelaps le chien si rapide puis Cerbère avec ses trois têtes revenu de l’enfer.

c’eût été un bon choix un chien comme animal totémique, un chien c’est un animal fidèle et défensif.

si j’ai bien compris le chien de boulgakov est au coeur de la représentation mais également d’expérimentations, c’est un chien greffé, maltraité comme le peuple, exploité dont on prend les organes, c’est assez nouveau la bio – éthique n’était pas encore née.

Bėrėnice dit: à

Les cimetières sont peuplés l’indispensable, Chaloux. Ed n’intervenait pas avant un passé recent et si elles venait à manquer à quelques uns , je pense que la plus grande frustration n’ atteindrait que la posteuse démissionnaire. Néanmoins votre intervention est tout à fait touchante et prouve que vous n’êtes pas toujours cet être dénué de sentiments.

Bėrėnice dit: à

D’indispensables.

renato dit: à

La chienne Diane in Dormir au soleil d’Adolfo Bioy Casares.

Bėrėnice dit: à

Ed, si vous ne voulez pas être reçue comme vous avez le sentiment de l’être par certains ici present , peut être couvrirait il remettre en cause le contenu de vos posts . Les chats et leurs aventures passent et congrégations ne sont pas toujours très claires ni exemptes d’une certaine méchanceté. On nous dit que les recoltes dependent des semis. Vraisemblablement y a t il du vrai là dedans. Nous sommes responsables des réponses, qui sème le vent… Et puis, une certaine gratuité dans la violence et l’agressivité chez certains sont absolument gratuites et relèvent d’une nature. Comme il y a des gens bêtes il vit aussi des petzouilles, des suffisants, des prétentieux, des querelles, des aigris, des ironiques, des clowns, des sérieux , des acrimonieux, des obsessionnels etc chacun de ces profils traitant chacun des envois selon un trait predominant venant assaisonner la pluspart des réponses. Il est vrai qu’à tout ceci, nous préférons les interessants, les informatifs, ou encore ceux qui font preuve d’humour ou de drôlerie.

Bėrėnice dit: à

Presents, conviendrait- il etc .mes excuses.

Bėrėnice dit: à

Vos interventions pour congrégations, foutu correcteur!

Laura Delair dit: à

Amoureux du cinéma, de Jacques Gamblin, des folies d’un facteur-architecte génial, courez vite voir demain « L’histoire fantastique du Facteur Cheval »

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 15 janvier 2019 à 15 h 48 min
Vous lire c’est comme lire cette nouvelle en parallèle avec le roman.
Votre chien devient de plus en plus précis alors que je découvre dans le roman le chat géant, Béhémoth, qui accompagne Wolland/le Diable. Aussi fantaisistes l’un que l’autre ! Le chat veut payer son ticket de tramway. La conductrice refuse uniquement par ce que les chats ne sont pas admis dans les tram ! Ce diable ne ressemble pas au Méphistopélès de Goethe. Il est épris de liberté. C’est un illusionniste qui met avec ses acolytes la Moscou stalinienne cul par dessus tête, bouleversant ses certitudes et son arrogance. Ces années 30 austères et tristes, sous hypnose en URSS, sous le coup d’un athéisme forcé et d’une stagnation intellectuelle explosent sous la fantaisie et la créativité de ce diable moqueur. Mais le thème du bien et du mal est bien présent, en miroir, l’un créant ou devenant l’autre.
Les explications sont souvent multiples et farfelues, la seule cohérente et plausible n’est jamais donnée.
Le roman du « Maître » sur Ponce Pilate et Jésus est refusé. l’auteur brûle son manuscrit et disparaît. Un peu le sort de Boulgarov…
Cette maison de fous où se retrouve l’élite littéraire dérangeante devient le symbole de la violence, du goulag, des déportations. Pour l’instant deux romans en un (toujours pas de Marguerite. Que demandera-t-elle à Wolland ? Que lui demandera ce diable en échange ? ).
Roman énigmatique : Moscou de l’entre-deux-guerres et Jérusalem à l’époque de Ponce Pilate (dans un roman – dans le roman – qui ressemble fort à un évangile apocryphe). Les deux récits s’imbriquent. Les personnages de l’un et de l’autre sont des doubles symboliques.
C’est passionnant et je trouve ici dans les liens et les commentaires des pistes pour le mieux comprendre.

P. comme Paris dit: à

« Les manuscrits ne brulent jamais ».

Effectivement,
les archives du KGB recelaient un exemplaire de « Le maitre et Marguerite » retrouvé à la fin des années 90′.
Vers 2010 est paru en Russie un livre sur Boulgakov assez complet mais pas encore traduit en français.

P. comme Paris dit: à

Christiane,
c’est l’évangile de Luc (médecin) revu par Boulgakov.

renato dit: à

Traduction rapide, mais je crois fidèle pour le papier au lien de 9 h 05 min. Désolé, pas le temps de faire mieux.

L’histoire de Noël (appelons-la comme ça) a un nom ancien, Cleide — qu’en maniant l’étymologie, pourrait signifier «gloire» — c’est le nom de la mère de Sappho et de sa fille (« Mais pour vous, Cleide, je n’ai pas la mitre ornée — comment pourrais-je ? »). Cleide, aujourd’hui, est devant moi avec un sourire candide, avec une sérénité qui ne cache pas, en arrière-plan, une vie de souffrance, de privation. La vie — ça arrive à beaucoup — a noyé le talent de Cleide; mais, cela se sait, on est écrivains pour toujours, même lorsqu’on n’écrit pas, dans notre manière de consteller les doigts sur la canine des décennies, dans la forme du regard. Cleide est née en 1940 et ses yeux sont hantés par les flammes, elle a fait ses débuts en 1999 avec Camionabile Scutari et son talent lucide et résolu est immédiatement apparu. Son livre le plus important, pour sa conception historique et sa stratégie narrative, est le roman consacré à la vie de Dolcino, le prédicateur envoyé sur le bûcher et cité par Dante, Di ‘a Fra Dolcin che s’armi (2012), qui devint un petit cas littéraire.

Quand je l’ai rencontrée il était évident pour moi que Cleide écrit pendant qu’elle te regarde. Son talent est la patience — art ancien dans le tissage d’histoires alors que le feu brûle, mélangeant pierres, étoiles, forgeant des alphabets épars — et une expertise narrative extraterrestre au vortex du siècle présent me rappelle Eliana Bouchard, et avec tout le respect que je lui dois, au souvenir sournois de Marguerite Yourcenar. En bref, depuis que j’ai rencontré Cleide, me suis dit que cette dame est l’un des grands conteurs d’aujourd’hui. Que peu de gens le sachent est le sceau de sa grandeur. Après La mallette bleu (2015) un roman sur WW2, elle est revenue à la narration par une stratégie raffinée avec Dans l’œuf en bois (2018), où elle relie quatre histoires de différentes époques (Bernadette en Normandie, 1770 ; Margareta en Suisse, en 1833 ; Mary en Ohio, en 1939 ; Marina à Modène, en 2008), avec l’idée que certains événements, certains visages, sont des chapelets qui gagnent la géométrie temporelle. Récemment, Cleide a déclaré à La Stampa que L’œuf en bois est inspiré d’un passage de La Lettre écarlate : « J’ai lu une phrase de La lettre écarlate de Hawthorne dans laquelle la rivale dit à son mari que peut-être dans une autre vie ils se seraient rencontrés, mais d’une manière différente, sans haine… Depuis lors, je n’ai pas cessé de penser à ce concept que j’ai élaboré, en fouillant dans la mémoire et en donnant vie à des personnages qui ont toujours vécu dans mon inconscient. » Le titre du livre se réfère symboliquement aux Templiers pour lesquels l’oeuf en bois « symbolisait la mort et le passage à une autre vie ». Littérature et mystère, amour et réincarnation se mêlent au récit de Cleide. Il me semble qu’une femme de plus de soixante-dix ans est aujourd’hui la nouveauté la plus parfumée de la littérature récente. Et son dernier livre est une sorte de cadeau royal.

Postface à L’œuf en bois.

Un labyrinthe en ficelle
La littérature est un labyrinthe, une forme artificielle, protégée par le Minotaure. Dans le labyrinthe de Cleide, il y a un œuf en bois. Au « Moyen Âge, il avait une signification précise pour les Templiers. L’œuf est le symbole de la vie, du bois symbolisant la mort et le passage à une autre vie. »

Le cœur d’un travail littéraire est le « monstre », cette créature mi-bête qui se nourrit d’innocents — les lecteurs. Un lecteur particulièrement attentif m’a écrit que le labyrinthe, la création finie avec laquelle l’homme tente de surmonter le chaos avec un chaos définitif et définitif, est le lieu du jugement — pour cette raison, écrit-il, nous devons parcourir les bois où les monstres n’existent pas. En réalité, vous entrez dans le labyrinthe parce que vous êtes convaincu que le monstre est fondamentalement l’emblème de l’innocence.

« Probablement la blessure ne fait qu’un avec les bandages et on ne sait pas où commence la douleur et à partir de quel point commence le traitement », m’a écrit un ami qui essayait de comprendre combien de fiction, combien de vie, quel chiffre de la mort est dans mon livre. Chez Cleide il n’y a aucune trace de malice, pas d’intrigue trempée dans le poison, pour étouffer les yeux et la langue, qui bougent comme des araignées. Avec la grâce de ceux qui connaissent l’épopée du crochet – reproduire des visages dans le vide, des actes raffinés dans le vent, dans la volupté du tissu – Cleide soude une histoire se déroulant en 1770, une autre en 1833 et la troisième en 1939, qui fond lors d’une session psychanalytique en 2008. N’oubliez pas l’habileté extraterrestre de Marguerite Yourcenar. Je veux dire: des écrivains qui construisent un labyrinthe de parterres de fleurs, pour eux-mêmes. Entre le jardin et le labyrinthe, entre Dieu et Minotaure, après tout, la différence est un gravats d’iris, une erreur de luminosité. La concrétisation narrative est telle qu’il n’y a pas besoin de lecteurs, de sacrifices. La délicatesse narrative de Cleide, de « chambre », presque martienne, est pour acolytes — on doit la chouchouter.

D. dit: à

Macron pour faire populaire croit bon de s’exprimer devant les français avec une vulgarité sans nom.
Ainsi vient-il de dire « Ça c’est de la pipe » au sujet du rétablissement d’un ISF.

renato dit: à

P. comme Paris,

Boulgakov a réellement brûlé l’une des moutures de Le Maître et Marguerite.

P. comme Paris dit: à

« L’œuf est le symbole de la vie, du bois symbolisant la mort et le passage à une autre vie.  »

Relire « Les Œufs fatidiques » de Mikhaïl Afanassievitch Boulgakov

christiane dit: à

@P. comme Paris dit: 15 janvier 2019 à 17 h 48 min
Pas vraiment car ce Pilate et ce Jésus échappent à la tradition chrétienne. Pilate est attiré par Jésus, est séduit par sa personnalité. Le Christ lui parle en aparté de ses problèmes de santé, de ses inquiétudes. Pilate est surpris. C’est Wolland qui raconte la version du romancier (chapitre 2). Parfois, les paroles d’un des quatre évangiles surgissent, rapportées par Pilate. On les reconnaît. Ce Yeshoua / Ha-Nozri, les reprend et les traduit autrement. Des inventions surgissent sur le centurion Marcus, défiguré, le chien de Pilate. Des signes apparaissent (un buisson de roses qui apparaît et disparaît, comme des cyprès, des algues, une hirondelle, des visions… Jésus remet en cause son entrée sur un ânon dans Jérusalem, lui dit qu’il est rentré à pied uniquement accompagné de Matthieu,… Jésus est nommé « le détenu », le « prisonnier », Pilate « hegemon ». Pilate lui demande de changer de langue, de lui parler en latin pour lui parler en secret de son chien… Jésus lui dit qu’il ne connaît pas ses parents, qu’on lui a dit que son père était syrien, qu’il est seul au monde et sans domicile… C’est vertigineux cette invention collée aux textes répertoriés dans la Bible.

christiane dit: à

@Laura Delair dit: 15 janvier 2019 à 17 h 05 min Jacques Gamblin dans ce rôle doit être imprévisible. J’aime beaucoup ses interprétations, sa personnalité.

D. dit: à

Je mange un œuf tous les matins en ce qui me concerne. Au moins un.

D. dit: à

Et je n’ai jamais rien trouvé qui soit fatidique dans mon coquetier.

D. dit: à

Je pense qu’Ed va tenir bon et ne pas revenir.
C’est dommage, je l’aimais bien quand même, Ed.
C’est une époque qui se termine, on s’en remettra.

D. dit: à

Tout ça à cause de Jazzi.

Delaporte dit: à

Dans son remarquable discours aux membres du corps diplomatique, il y a quelque jours, le pape François revenait sur la question chinoise :

« … D’une façon analogue doit s’entendre la signature de l’Accord provisoire entre le Saint-Siège et la République populaire de Chine sur la nomination des Evêques en Chine, qui a eu lieu 22 septembre dernier. Comme vous le savez, il est le fruit d’un dialogue institutionnel long et réfléchi, au moyen duquel on est parvenu à fixer quelques éléments stables de collaboration entre le Siège Apostolique et les Autorités civiles. Comme j’ai eu l’occasion de le mentionner dans le Message que j’ai adressé aux Catholiques chinois et à l’Église universelle, déjà auparavant j’avais réadmis dans la pleine communion ecclésiale les Evêques officiels restant ordonnés sans mandat pontifical, les invitant à œuvrer avec générosité pour la réconciliation des Catholiques chinois et pour un élan renouvelé d’évangélisation. Je remercie le Seigneur car, pour la première fois depuis tant d’années, tous les Evêques en Chine sont en pleine communion avec le Successeur de Pierre et avec l’Église universelle. Et un signe visible de cela a aussi été la participation de deux Évêques de la Chine continentale au récent Synode consacré aux Jeunes. On souhaite que la poursuite des contacts sur l’application de l’Accord provisoire paraphé contribue à résoudre les questions ouvertes et à assurer ces espaces nécessaires pour une jouissance effective de la liberté religieuse. »

D. dit: à

A relire : Hécate et ses chiens, de qui vous savez.

D. dit: à

« Il me suffisait de voir Clotilde roucoulante et courte d’haleine, projetée hors d’elle-même, tout son corps démonté, les mouvements de sa tête, de ses hanches sautant comme par ressorts, Clotilde possédée dans mes bras par quelque chose qui n’était pas moi, pour me mettre en déroute. Chaque nuit j’étais vaincu par cette ménade qui ne vivait que pour le moment où elle n’avait plus à contenter qu’elle-même.

Lorsque nos corps enclavés enfin se dénouaient, et que je sortais du lit, mes reins n’étaient pas seulement vides ; j’avais l’armature morale brisée. Clotilde était tuante. »

…tout un programme

D. dit: à

Qu’en penses-tu, Delaporte ?

Delaporte dit: à

Merde, j’avais commencé à taper un long commentaire à propos de la Chine et du Vatican, et de la pensée Mao Zedong, j’ai appuyé par erreur sur une touche, et tout a disparu. Bordel de Dieu ! Je ne recommence pas !

caulerpa dit: à

Hécate JOUVE (catherine Crachat)

Delaporte dit: à

Je vais plutôt aller manger, des tripes artisanales à la tomate (spécialité du Sud, pour faire plaisir à rose). On en a déjà parlé ici, des tripes. D aime ça, aussi. Et vous, renato, vous aimez ça : les Italiens ont perfectionné les tripes à la florentine. De Florence, comme son nom l’indique. On mange si bien à Florence. Cette pauvre Ed qui moisit à Hambourg… et qui ne s’achète même pas une saucisse ! Le monde est mal fait !

renato dit: à

« Propositions interrogatives indirectes dans les textes évangéliques et leur interprétation dans Le Maître et Marguerite« . Texte que je devrais traduire, mais c’est une brique d’une tonne pleine de grec et pas envie ni temps — et encore moins l’envie d’argumenter —, mais à propos de Luc, P. comme Paris a raison.

D’ailleurs je devrais relire La Garde blanche car il y a une épigraphe où, si mon souvenir est bon, il est question de l’Évangile de Luc — guérison du possèdé — par le biais de Pouchkine.

renato dit: à

Vous mangez des œufs en bois, D. ?

Delaporte dit: à

Si Ed revient, il faudrait qu’elle fasse un petit effort pour nous parler de Hambourg, de ses saucisses, de sa bière… de ses tripes. On tue le cochon, également, là-bas, et on le mange. Il y a beaucoup de fermes et de villages autour de Hambourg, où on mage de la bonne bouffe. Ils ne savent même pas que le IIIe Reich s’est effondré, que Hitler s’est zigouillé… Ils continuent à bouffer du cochon de génération en génération. Ed, allez à leur rencontre ! Et faites-nous un reportage sur ces troglodytes qui auraient passionné Montesquieu. – Au fait, Jacuzzi, ces Lettres persanes, vous les avez terminées, oui ou non ?

D. dit: à

et les œufs en tripe, vous connaissez ?

jazzi dit: à

« Tout ça à cause de Jazzi. »

Apparemment, le seul ici à porter encore une paire de couilles ?
Chaloux est cocu !
Et D. un hypocrite…
Une de perdue, dix de retrouvées.

Delaporte dit: à

« et les œufs en tripe, vous connaissez ? »

Quand j’étais tout petit, j’avais été invité dans une ferme. La fermière m’expliquait ce qu’elle faisait. Elle a pris une vieille poule, me disant : « Celle-là n’est plus bonne à rien, elle ne pondra plus jamais d’oeufs. » Alors, la fermière a égorgé la pauvre poule, devant moi, et lui a ouvert le ventre : s’y trouvait, dans ses tripes de poule, un oeuf qui allait être pondu. La fermière, voyant cela, a simplement dit, comme si ce n’était pas sa faute : « Ah ! c’est incroyable… » En fait, elle avait un peu tué la poule aux oeufs d’or. C’est l’impression navrante que j’en ai retiré.

jazzi dit: à

J’arrive à la fin des Lettres persanes, Delaporte, mais entre temps je lis un premier roman publié chez Grasset en 2017 dont Passou ne nous avait pas parlé. Un roman-récit sur les années stupres. Fascinant ! Je vous en reparle bientôt..

Chaloux dit: à

Une de perdue, dix de retrouvées.

De quoi s’agit-il?

Sans doute de cela:

une paire de couilles.

Crétin de Jazzi.

D. dit: à

Je pense qu’elle ne va pas revenir, Chaloux.

Chaloux dit: à

Si elle ne revient pas, je me casse aussi. J’en ai assez des vieilles biques comme Jazzi.

caulerpa dit: à

Comme je préfère me centrer sur le billet, même avec un regard en buais sur les commentaires, j’ai pensé à un autre médecin » anthropologue sur Mars » :Oliver Sacks.Il raconta aussi des « médecins » dont Bennett qui avait un syndrome de la Tourette,marquant son territoire d’un cercle sur le sol,ne pouvant supporter personne derrière lui, et touchant compulsivement les gens (en salle d’op);
SACKS a travaillé avec les sourds,montrant que leur « langue »avait toutes les caractéristiques d’une »vraie » langue;je cherche s’il y a des liens

christiane dit: à

Rien de tout cela dans l’évangile de Luc : (versets 12 à 25 chap. 23). Cherchez sur internet…

D. dit: à

Je m’engage à faire de même.

caulerpa dit: à

voyage au pays des sourds (sur la langue notamment)
ethttps://www.cortex-mag.net/six-histoires-extraordinaires-doliver-sacks/
il n’a pas laissé savoir de logtemps qu’il était homosexuel,et alla jusqu’à la fin de sa vie chez un psy ;il avait des passions vives, se trompait parfois (mémoire qu’il confortait en discutant avec son frère)et était plein d’empathie pour ses patients(allant jusqu’à acheter un costume d’une couleur que ceux-ci pouvaient reconnaitre au rendez-vous)

caulerpa dit: à

sacks :. Dans la seconde partie du livre, il décrit le peuple Chamorro de l’île de Guam, qui souffre d’un taux anormalement élevé de la maladie neurodégénérative connue sous le nom de Lytico-bodig (une combinaison de sclérose latérale amyotrophique (SLA), du syndrome de Parkinson et de démence).

jazzi dit: à

« Si elle ne revient pas, je me casse aussi. »

Tu transmettras toutes mes amitiés à Pablo75, Chaloux !

jazzi dit: à

« Je m’engage à faire de même. »

Il y a longtemps que l’on en a fait notre deuil, D. !

jazzi dit: à

« J’en peux plus de la bite à Jazzi ! »

Toi aussi tu fuis ?

renato dit: à

Pas envie de perdre du temps pour si peu, je remets donc l’intitulé qui, à lui tout seul, répond à toutes questions possibles : « Propositions interrogatives indirectes dans les textes évangéliques et leur interprétation dans Le Maître et Marguerite« .

Bėrėnice dit: à

Chaloux, ED est une adepte du chantage, ce coup là elle nous l’a déjà servi une fois. faut il y voir le meme processus à l’oeuvre que celui décrit par YMoix : partir dans l’espoir d’être retenu et bien qu’il ne s’agisse dans ce cas de rupture amoureuse mais d’une susceptibilité mise à l’épreuve alors que tant de noms d’oiseaux s’échangent depuis toujours en ce lieux sans qu’ils provoquent le depart des concernés. ED ou l’exercice d’approbation obligatoire. Que vient elle chercher ici sinon un débat qui par definition charrie des contradictions, des oppositions, des partis pris, des affinités et des incompatibilités, des railleries, des moqueries, des sous entendus ..
Elle s’est trompée d’endroit. Ici n’est pas une cour dont elle serait la reine, la princesse, la miss Hambourg. De plus elle bénéficie de la clémence de Pierre Assouline qui autorise l’accès à son blog par la grace de deux lettres magiques de rouge habillées. De quoi se plaint elle? Personne ne l’a jamais insultée comme d’autres l’ont été, respect, courtoisie, ironie ne sont pas assez pour elle, tapis rouge ?!

Bėrėnice dit: à

Renaît, j’ai lu la traduction que vous offrez de la preface et post face , sur mon android avec traducteur c’est à peu de choses pres celle qui est donnée. Je é sais pas quel outil utilise Lavande cependant je n’ai trouvé aucune trace de l’auteur avec mon moteur de recherches. Merci donc pour cette trouvaille partagée et que l’édition française devrait faire découvrir au lectorat francophone si l’on en croit la critique louangeuse.

Bėrėnice dit: à

Renato.

Bėrėnice dit: à

Delaporte, vous auriez dû pouvoir goûter à celles que ma mère autrefois préparait, jamais mangé de tels ingredients si bien préparés qu’à sa façon. Un délice , pourtant la base n’est que peu envoûtante et je ne suis pas très friande d’abats sans compter qu’av3c l’alimentation et les traitements ingurgité par les animaux nous ne sommes plus assurés d’une compatibilités non toxiques s.d.s’agissant des reins, du foie, des viscères.

Bėrėnice dit: à

Comestibilté.

Bėrėnice dit: à

Pauvre Pablo et pauvre Sur qui dans leur fougue passionnée et incontrôlée insistaient à tour de bras et de plus donnaient la preuve d’un machisme élémentaire quand ils ne se perdaient pas dans la vulgarité encoleree difficilement supportable quand ils n’étaient pas un mépris sans limite pour ceux qui n’attendaient pas leur faveur, leur agrément. Fanatiques et rigides.

Bėrėnice dit: à

N’etalaient. J’ajouterai l’intolérance et je tairai l’entre ligne.

Bėrėnice dit: à

En quelques mots, pour résumer mon opinion d’ed narcissique, fauteuses de troubles. Inconsistance malgré sa haute opinion d’elle même se situant parmi les jeunes femme séduisantes et brillantes, cultivée diplômée, déterminée et ouverte aux transactions culturelles.

Bėrėnice dit: à

Femmes, ajouter un pluriel à chaque adjectif. Merci.

Bėrėnice dit: à

Votre copine, Chamonix, je crois, n’a jamais digéré d’être détrôner par ses soeurs, un traumatisme ancien peut être serait à l’origine de ses caprices de gamines qui exigent d’être gâtée, admirée, de constituer un centre ou un pile magnétique inconstance encore moins chahutée, et pourtant il y a de quoi. Je rejoins l’avis de D, elle n’a pas encore atteint la maturité ce qui justifierait que vos ailes protectrices l’enveloppe de sollicitude. L’âge des hommes portent à l’indulgence .surtout si l’homme protecteur reçoit en echange l’adulation méritée.

Bėrėnice dit: à

Pôle,incapable d’être chahutée,l’enveloppent,porte à l’indulgence, voilà pour ces nombreux écarts d’orthographe. Impardonnables.

Bėrėnice dit: à

Mais comme nous avons les politiques que nous méritons il en va de même pour l’amitié. Y a pas à tergiverser, qui se ressemble s’assemble. Bon vent aux sortants.

Bėrėnice dit: à

Je rends mon torchon pour ce soir. Bonne nuit à l’assemblée des intellectuels réunis. Bonne nuit.

renato dit: à

Bérénice, pour le moment de Cleide je n’ai lu que Camionabile Scutari, j’attends les autres. Rares informations relatives à la vie, une agent littéraire m’a dit qu’elle est très discrète. C’est une « découverte » récente, donc petits éditeurs, les grands doivent digérer — comme Guido Morselli en d’autres temps.

caulerpa dit: à

biensur,je n’oublie pas que Tchekhov avait ramené Sakhaline

Delaporte dit: à

Beaucoup de belles infos ce soir, avec en premier lieu un vote anti-May en Grande-Bretagne. Les Anglais arriveront-ils à se décoller de l’Europe ? Et Benalla en France. Londres et Paris rament :

« L’Elysée a omis de réclamer à l’ancien chargé de mission un quatrième passeport de service et un téléphone crypté secret-défense, révèle Le Canard enchaîné. »

Et mes réflexions sur le Vatican et la pensée Mao Zedong ? Elles ont disparu dans une chausse-trappe, et je n’ai plus le courage de m’y remettre.

Delaporte dit: à

Il est INADMISSIBLE, je dis bien, que la classe politique anglaise n’arrive pas à voter pour le Brexit. Le peuple a voté pour. Les représentants de ce peuple doive faciliter ce départ. Sinon, où est la démocratie ? Le vote des députés anglais est une aberration. Laissez Theresa travailler, bande de crétins !

Delaporte dit: à

Au moins, les Chinois, eux, sont rigoureux : ils ne viennent pas nous casser les pieds avec des problèmes à la con comme le Brexit, et, bientôt, le Frexit. Les Chinois, c’est l’avenir. Un avenir catholique de l’humanité, comme le pape l’a bien vu. Bientôt, retour à la pensée Mao Zedong, et donc… et donc… vous avez deviné.

Delaporte dit: à

C’est dommage que mes considérations sino-vaticanesques aient été perdues. Elles auraient été éclairantes en ces temps d’obscurité. L’axe Rome-Pékin nous en apprend beaucoup. Il faudrait que Passou nous parle davantage de la Chine. Ce serait bien.

Delaporte dit: à

Kafka aussi était proche de la vérité : cf. la grande muraille de Chine.

rose dit: à

Laissez Theresa travailler, bande de crétins !
Delaporte

d’ autant plus qu’ elle est une sacrée bosseuse et qu’ elle fait du bon boulot.
Il semblerait qu’ en Angleterre, la tête ce soit les femmes.
La faute à la bière, trop bonne. Et au cricket, base ball etc. Les hommes ont jeté l’ éponge. Sont toujours de grands marins par contre.

rose dit: à

Dans l’ordre cyrologique :

vu en entier -plus d’une heure-l’ombre d’un doute sur les Romanov.
merci chantal pour le lien.
plus qu’une ombre, plus qu’un doute.
Passionnant.
Apparemment, les quatre archiduchesses auraient réchappé et la tsarine.
Grand mystère en ce qui concerne Alexis.
Le père lui, a été abattu à la villa Ipatiev* dans ou hors.
*villa rasée plus tard sur les ordres de Eltsine, hypocrite de la plus belle eau.

Nicolas II haï par le peuple qui le nommait le tsar sanglant.
Écoute Macron qui parle qui parle (aux maires, il serait temps) : ce qu’on s’en fout de ses réunions ! Il dit « ils » et « les pauvres » quand il parle des gilets jaunes. N’a strictement rien pigé à la colère qui gronde, à la rage qui sourd. Au peuple.
Il est out.

Suis contre toute exécution et contre toute vengeance.

Delaporte dit: à

Le Vatican a senti qu’il y avait dans la Chine un terrain propice à une nouvelle évangélisation, qui passerait par un message social bâti sur la pensée Mao Zedong. Pour le pape, c’est l’avenir de l’humanité qui se joue en Chine, il faut que ce peuple reforme dans le bon sens, et non dans l’illusion. François s’est donc rapproché des Chinois, il en appelle à leur intelligence et à leur foi, il met à disposition l’héritage chrétien et cette vision alternative de la politique qu’un Mao avait si bien édifié, et qu’il s’agit aujourd’hui de rénover en tant que pensée Mao Zedong. La Chine est ainsi pleine de ressources, et nous, occidentaux, nous allons vivre sur elle pendant au moins mille ans, jusqu’à ce que l’abolition légale du travail transforme nos vies en un paradis continu sur Terre. Cette idée a germé sur le terreau de la la pensée alternative que la religion sanctifie. La Vérité est déjà dans l’Ecriture sainte. C’est Dieu qui a parlé. Comment ne pas pressentir que la pensée Mao Zedong ne dit rien d’autre ?

rose dit: à

Vu ensuite « L’heure de la sortie » de Sébastien Marnier.

Grande émotion.
[(Mon métier, mon boulot, mon taf.
Décroche biloute, c’est pas comme ça que tu as mené tes cours, toi t’étais au grand galop en Mongolie intérieure, même si tu as eu, aussi, quatre Apolline dressées contre toi. Pires que la du film.)]

Non. Suis obligée de renoncer : le taf, professeur de lettres, c’est un prétexte (bien choisi, bien trouvé).

Le sujet est politique, éminemment, et puis il est collé à l’enfance, lorsqu’on en sort, que l’on a un regard terriblement lucide sur le monde et que l’on sait tout et que soudainement, sans l’être, nous sommes tous des Rimbaud en herbe.

Un regard cruel, mais nécessaire.
Une intransigeance pure et déterminée.
Un réalisateur à suivre, talentueux.
À suivre aussi, un des jeunes gens qui, dans le film semble banal, mais explose littéralement de talent lors du long travelling final du groupe, dans sa manifestation magnifique de la peur.

Notons la musique talentueuse de Zombie. Zombie. Dans le sujet.

rose dit: à

Dans l’ordre chronologique (dslée)

bonjour Delaporte ☺

rose dit: à

Vu enfin Barrage contre le Pacifique, adaptation du roman de Marguerite avec Huppert et Ulliel.

Trouve Huppert trop maigre, trop jeune pour le rôle, trop rousse. Elle était brune la mère de Marguerite, plus petite.
Brefle, hormis ce désagrément, léger, ai apprécié la transcription du roman en film.
Et Marguerite ? A’t’elle râlé comme d’habitude ?

Ai trouvé fidèle les portraits qui sont dressés : l’aîné qui joue l’homme de la famille, ceci depuis la mort du père, tyrannique à souhait.
La mère, qui lutte tout le temps, férocement, contre les coups du sort qui l’accablent. Qui laisse son fils partir mais en pensant que, sans elle, il ne s’en sortira pas.
Qui est brutale avec Marguerite, peu aimante finalement, centrée sur sa concession et la réussite de son projet.

La révolte des paysans devant l’injustice flagrante des propriétaires terriens qui leur volent leurs terres parce qu’ils ont un acte notarié.

Le rôle des enfants : le fils gigolo et la fille prostituée par sa mère.

Le crapaud dans le diamant et le chinois fou d’elle.
Qu’a fait Marguerite aux chinois pour que l’amant de la Chine du nord, le second chinois vienne à Paris, des années après, à la recherche de ce bonheur fou, partagé avec elle, définitivement révolu ?

rose dit: à

les tripes cela ne me fait pas pas plaisir Delaporte : je n’en mange pas. Déjà, les mettre sur la table c’est une drôle.d’affaire, alors… les manger !

rose dit: à

suite au grand déballage, les manger…
Déjà, pour ne pas mourir idiote -le ŕôle est déjà pris, dans la famille du jeu des sept- ai goûté et apprécié si cuisson de cinq heures d’affilée sur un poële à bois et acheté au boucher de Sisteron- les pieds et paquets spécialité régionale.

Faut pas trop me demander quand même, Delaporte.

rose dit: à

Jacques Gamblin

il a été secoué par le rôle qui le possède encore.

ai été piquée au vif l’autre soir à la téloche : Marie s’était coiffée et habillée d’un rouge coquelicot. Il n’avait d’yeux que pour elle. Adieu veau vaches cochons couvées.

l’ai vu la grappe dans le ventre de la poule où les oeufs sont accrochés à la queue leu leu attendant sagement leur tour.
cotcot kodack et d’un.
le lendemain :
cot cot kodack et de deux.
Jusqu’à ce que tu sois une vieille poule plus bonne à rien.

rose dit: à

JJJ

dans Une histoire de famille.

Ils font l’amour, dans Une histoire de famille.
Certes. Et le refont jusqu’à ce que les gosses rentrent.
Ouaip.
C’est montré comme une réussite. Une sorte de revanche sur le sort qui s’acharne.

ai bien aimé votre critique.
Toutefois, trouve encore que, plus que de l’amour, c’est du soin qui les réunit. Ce qui est déjà ça. L’amour, je le vois plus lumineux.

rose dit: à

Cléide, l’ oeuf en bois.

Le terme exact est chapelet.
Y a comme un boyau et sur ce boyau sont attachés les oeufs en formation à la queue leu leu comme les grains d’ un chapelet.
Il y a un quota.

Après, la poule vieille est bonne à aller au pot.

caulerpa dit: à

Comment expliquer le passage progressif de la méditation de la rubrique santé des médias à la rubrique «éducation»?

L’entrée de cette pratique, à l’origine religieuse et bouddhiste, dans la sphère éducative publique et laïque pose une série de questions sur sa définition, ses modalités, ses liens avec les apprentissages et ses finalités. Avec l’entrée de la méditation de pleine conscience dans les écoles, peut-on laïciser une pratique spirituelle?

D’après Edouard Gentaz, professeur en psychologie du développement, la méditation donne des résultats encourageants, certes, mais encore discutables en ce qui concerne la lutte contre l’anxiété, la gestion du stress et une meilleure connaissance de soi.
slate

jazzi dit: à

Vu aussi, hier, « L’heure de la sortie » de Sébastien Marnier, rose.
« Noir c’est noir, il n’y a plus d’espoir… »
Laurent Lafitte, de la Comédie Française, toujours aussi excellent et présent sur les écrans, dans des rôles et des films inquiétants.
Belle lucidité de ces élèves surdoués et totalement désillusionnés.
Film catastrophe, apocalyptique, dans l’esprit de ceux de Lars von Trier, mais à la française, moins baroques et sans effets de manche.
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579836&cfilm=256852.html

Lavande dit: à

On peut aussi réparer un trou dans une chaussette avec un vrai oeuf … mais il vaut mieux le faire durcir avant !

Phil dit: à

« Barrage contre le pacifique » adapaté au cinéma ? diable, encore un argument livré aux gilets jaunes qui déplorent que leurs impôts durement payés servent à promouvoir le même fleuve étroit des transgenres parisiens, de la Duras à Koltès, et l’inverse. comme dit plus bas, le casting est raté, les producteurs ne lisent plus, même la mauvaise littérature. Une invitée lettrée de Garrigou-Lagrange rappelait justement un autre lamentable casting, celui d’un film sur Sade des années quatre-vingt dix, avec Auteuil en Marquis alors qu’il eût fallu le Brando d’Apocalypse Now. quelle misère, gardons l’esprit Tintin, forcément de droite et versons la larme du Tibet comme celle de la vignette proposée par le prestigieux passou, qui rappelle la larme du Sultan trop sensible à Grenade.

renato dit: à

Un territoire habité, sans solution de continuité, depuis le paléolithiques. Il paraît que son nom signifie écoute.

https://blogfigures.blogspot.com/2011/04/matera.html

Ce sera ma troisième visite à cette ville — 1967, 1979, 2019 —. Je me demande si Armani et/ou Versace y ont finalement ouvert l’une de leur boutiques…

jazzi dit: à

« Polémique inattendue au Portugal : un poème du grand Fernando Pessoa, réédité sous les auspices du ministère de l’Education, censuré car jugé trop « grossier » pour les adolescents »

Pessoa politiquement incorrect à titre posthume !

jazzi dit: à

Cristo si é fermato a Matera, renato ?

Phil dit: à

Merci Baroz, j’ai bloqué le compteur cinéphilique après la chute du Mur de Berlin ! avez-vous le film sur les partouzeurs du Palace ?

jazzi dit: à

« avez-vous le film sur les partouzeurs du Palace ? »

Je vais commencer par ce film, Phil, qui m’intéresse plus que Gamblin en facteur cheval, que d’autres ne manqueront pas de chroniquer ici même !
Décidément, Hupper aura joué tous les rôles ! Après la mère de Marguerite Duras, la mère Ionesco ! C’est le deuxième film d’Eva, dont j’achève la lecture du premier roman, « Innocence ». Beau récit sur les années stupres, chères à Delaporte, qui se déroulent entièrement dans mon immeuble il y a près d’un demi siècle ! C’est dans un appartement identique au mien qu’Irina a photographié « artistiquement » sa gamine de 6 ans en Lolita fardée à talons aiguilles, toute vulve offerte…

caulerpa dit: à

je ne sais pas cequi est peéconisé pour les osties de Delaporte maiscôté peuple:
Chine. Ce pays s’est longtemps fait l’apôtre des OGM, espérant contester l’hégémonie des entreprises occidentales. Mais, depuis quelques années, une coalition inattendue de citoyens chinois agissant sur les réseaux sociaux et de maoïstes de la vieille école oblige les autorités à faire machine arrière. Une enquête menée par la revue Nature montre que plus de 45 % de la population chinoise est désormais hostile aux OGM. Seulement 12 % accordent crédit aux informations diffusées par la voie officielle et moins d’un quart disent faire crédit aux scientifiques eux-mêmes. Comme quoi les théories du complot n’affectent pas seulement l’Occident, observe The Economist.

Olivier Postel-Vinay

caulerpa dit: à

préconisé

caulerpa dit: à

l’école
chaque semaine des ateliers périscolaires auprès d’une vingtaine d’élèves de CP et de CE1.

Cette rencontre est possible grâce au programme « Les Savanturiers », dirigé par le Centre de Recherche Interdisciplinaire (CRI). L’objectif est de faire découvrir les sciences aux enfants de façon ludique et pédagogique afin qu’ils développent leur regard critique vis-à-vis de la démarche expérimentale.

Clopine dit: à

J’aime bien le mot « écoutez », qui me fait penser à une goutte d’eau tombant et retombant sur le sol carrelé de la douche. J’aime moins le mot « chut », qui me fait penser à la glissade d’un pied sur le savon mouillé.

Et donc, où est cette fichue pommade à l’arnica, avec tout ça ?

(bon d’accord, je sors)

caulerpa dit: à

Dans l’introduction de son livre Le Corps n’oublie rien, le psychiatre Bessel Van der Kolk écrit

« Il n’est guère besoin d’être soldat, ni de visiter un camp de réfugiés au Congo ou en Syrie, pour être confronté au traumatisme. Tout un chacun est concerné, ses amis, sa famille, ses voisins. »

Le traumatisme survient lorsque nous sommes confrontés à des situations accablantes qui dépassent notre capacité à faire face ou à traiter les émotions qu’elles génèrent. Habituellement, les souvenirs sont stockés dans ce qu’on appelle la mémoire déclarative
Il est de ce fait facile de se rappeler et de décrire des souvenirs du passé. Ce n’est pas le cas des événements traumatiques : parce qu’ils surviennent en situation de détresse extrême, ils ne peuvent être assemblés correctement et mémorisés comme un récit cohérent, et sont donc stockés dans la mémoire non déclarative, qui fonctionne de façon inconsciente et s’exprime autrement qu’avec des mots.

La mémoire déclarative des événements traumatisants est comme un classeur qui aurait été malmené par un ouragan – il ne subsiste que des enregistrements épars d’images visuelles et de sensations corporelles, sans narration cohérente de ce qui s’est passé. Incapable de mettre en mots la mémoire non verbale et non déclarative du traumatisme, l’individu revit l’événement encore et encore, à mesure que des souvenirs inconscients refont surface, déclenchés par des odeurs, des images ou des sons qui rappellent le trauma originel.
Non traité, le traumatisme peut avoir des effets dévastateurs sur la vie des gens ; il est donc nécessaire de trouver de nouvelles techniques efficaces pour aider les personnes traumatisées à se souvenir des événements qui les ont marquées afin de pouvoir les traiter correctement et en finir avec le traumatisme. Les arts créatifs peuvent aider à y parvenir.

Une alternative aux médicaments
Jusqu’à présent, le modèle médical a joué un rôle clé dans le traitement des traumatismes – peut-être, comme le dit Van der Kolk, parce que les médicaments pour « réparer » les traumatismes sont rentables et que les grandes revues médicales publient rarement des études sur les traitements non médicaux, qu’elles qualifient de thérapies « parallèles ». Le problème est que les médicaments ne peuvent s’attaquer à la racine du traumatisme, et ne peuvent donc pas faire sortir l’individu de la boucle de la reviviscence. Les thérapies basées sur la parole, comme la psychothérapie, sont essentielles, mais des données récentes suggèrent que les arts créatifs peuvent aussi jouer un rôle clé pour aider les individus à se remettre d’un traumatisme.
https://theconversation.com/en-finir-avec-les-traumatismes-grace-a-la-peinture-lecriture-ou-la-chanson-107326?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20janvier%202019%20-%201211911123&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2015%20janvier%202019%20-%201211911123+CID_cc1aa58027c4ca6bcc677790a2097f6a&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=En%20finir%20avec%20les%20traumatismes%20grce%20%20la%20peinture%20lcriture%20ou%20la%20chanson

caulerpa dit: à

pommade à l’arnica
quand j’étais enfant alors en lisant P.Celan
Il est intéressant de noter aussi que la traduction retenue du mot « Hoffnung » dans ce poème n’est pas, comme on pourrait s’y attendre, espoir, mais « attente ». Mais rien ne permet de savoir s’il s’agit d’un choix de Paul Celan ou d’André du Bouchet in fine. En tout cas, s’agissant des relations complexes entre Celan et Heidegger, ce choix n’est pas neutre. Il suggère pour le moins un certain doute quant à quelque espoir « inscrit dans les lignes du livre ». Le poème commence d’ailleurs par une allusion, plutôt ironique, voire même sarcastique, à une plante, l’arnica, une plante sternutatoire, à fleurs jaunes (comme l’étoile jaune des Juifs pendant la guerre) qui sert à soigner les contusions.
Deuxième version du poème publiée en 1975 dans l’édition complète chez Suhrkamp :

TODTNAUBERG

Arnika, Augentrost, der
Trunk aus dem Brunnen mit dem
Sternwürfel drauf,

in der
Hütte,
bonne journée

Phil dit: à

dear Baroz, pas besoin de facteur, dans « Jeunesse dorée » on fait aussi du cheval. A force de rôles azimutés Huppert finira en mélange comme notre Depardieu, jusqu’aux pubs de nouilles. encore une erreur de casting, c’est vous Baroz qui deviez officier dans le film du Palace.

Phil dit: à

Les agents, dear Baroz, sont moches à force de compter leurs ronds. Le Palace, paillettes et beaux gosses, Delon-fils a subjugué le critique du Monde qui n’a pas pipé mot.

Paul Edel dit: à

Jazzi, as- tu remarqué que les commentaires de la RDL (à propos de Simon Liberati en 2015) nous permettent de voir combien la RDL était ce jour là riche en débats ;par exemple le débat tres riche à propos du procès Eichmann et les arguments d’Hanna Arendt discutés par WGG ou DHH..
A 5 heures du matin aujourd’hui Rose se demande ce qu’a pensé M. Duras d’un film tourné en 2007 avec Huppert alors que Marguerite Duras est morte le 3 mars 1996 à Paris… enfin question : Caulerpa recoupe parfois étrangement les thématiques de WGG..cf. Celan et Du Bouchet..

D. dit: à

Ce soir je mange du maquereau.

jazzi dit: à

Oui, Paul, j’ai remarqué tout ça…
Mais je me refuse à dire que c’était mieux avant !
Tout en creusant la mémoire, je préfère regarder droit devant tandis que nous allons gaillardement dans le mur…

jazzi dit: à

Macron a bien mouillé sa chemise face aux maires ruraux. Va-t-il retourner la situation à son avantage ? Il en est capable…

renato dit: à

« C’est la question du post-ancien qui se joue maintenant. Quelqu’un parmi nous a connu le monde ancien (les Années Cinquante, évidemment), et c’est peut-être pour ne pas gêner nos contemporains le plus sensibles — ceux qui ont oublié la leçon de McLuhan et de Dwight MacDonald — que quelques âmes gentilles ont imaginé l’approche post-moderne, mais c’est de post-ancien qu’il faudrait parler, car il ne faudrait pas se laisser dominer par les illusions : la radio, l’automobile, le téléphone, l’avion, la télévision, le computer, la Lune, c’est fait ; Voyager 1 et 2 sont partis en vacances, je ne sais pas où ; Mars est sur la table et ainsi de suite. Si on réfléchit, cela peut angoisser les observateurs superficiels, d’ailleurs lorsqu’ils se retrouvent dans le cercle magique (un feu, un verre, conter une histoire, un instant de séduction — mourir qu’ils se limitent à un simple et élégant : I remember the first time I saw you !) la plupart retombent dans le temps, désormais vague, qui avait cours au temps de l’enfance de l’humanité… post-ancien, donc, et tout ira pour le mieux. »

L’idée du post-ancien a été mise sur la table dans le lointain 1968 par
Mario Bortolotto dans son Fase seconda — Studi sulla nuova Musica, le rappeller de temps à autre me plait.

D. dit: à

Moi c’est le maquereau qui me plait, renato.
Et je n’hésite pas à le rappeler de temps à autres.

DHH dit: à

Quelques remarques en passant sur ce qui s’est dit sur ce fil
D’abord Tintin
A l’occasion de ce billet j’ai pris conscience que ce que j’avais lu de tintin ne remontait ni à mon enfance ni à mon adolescence mais prenait place dans mes lectures d’adultes .Pourtant je connaissais l’existence de ces albums mais je n’ai jamais eté tentée alors de les lire et même un cousin avec qui j’ai grandi et qui en faisait ses délices ne m’a jamais encouragée à le faire .
La Raison ? je viens de la comprendre .Tintin ,le journal comme les albums était consideéré en ce début des années 50 comme une lecture de garçons et nous acceptions cette ségrégation comme une évidence allant de soi
Pour les filles il y avait Lisette, la semaine de Suzette, publications où on trouvait par exemple le patron pour faire un manteau raglan à la poupée ou lui confectionner un carton à chapeaux (accessoire si utile!)avec deux boites de camembert , avec en dernière page de Lisette une BD indigente dont la protagoniste s’appelait maman Tricota et que j’attendais de semaine en semaine .

Ensuite Ed
Je ne crois pas que la motivation première de ses interventions soit d’essence narcissique
Elle écrit ;Et sa présence ici lui permet de rabattre sur son blog pas mal de gens, peut-être même Passou , pour mettre sous leurs yeux sa production ?cela lui permet de se faire connaître comme écrivaine , apprécier par certains ,et qui sait d’être repérée par tel ou tel qui aurait ses entrées chez un éditeur
Or elle se retrouve ici jeune et brillante au milieu d’une majorité de disoccupati vieillissants ,et à quelques exceptions près, sans dons particuliers pour l’écriture .Cela ne peut que flatter son ego et l’installer , surtout à son âge, dans une vision gratifiante d’elle-même , qui peut l’égarer vers la suffisance, et même la rendre agressive devant toute mise en question de sa prééminence . Mais je vois cela comme un « dommage collatéral »
Enfin les tripes
Immangeables pour moi, en dehors de ma recette habituelle qui en fait un plat divin (cuites avec un pied de veau qui leur ajoute du moelleux et parfumées au cumin, à la coriandre, au piment doux et au zeste d’oranges )

caulerpa dit: à

@P.EDEL
je venais de mettre un post d’un psy du jour sur convdrsation surla mémoire du corps lorsqu’est tombé le post sur une histoire de pommade à l’arnica ;l’arnica est le mot qui cristallise toute ma jeunesse et lorsque j’aidécouvert ce poème aussitôt ça m’a sauté à la gorge etauxyeux;j’avais suivi un peu la course de ce poème o=pour d’autres lecteurs , et donc wggsur la RDL je l’ai rappelé ici entre le temps de l’Histoire du billet et le post de douchequi par la pommade était le médiateur de la mémoire,la mienne, intime, et celle des lecteurs

caulerpa dit: à

sur l’arnica:Originaire des régions de moyenne montagne du sud de la Russie, d’Europe et d’Amérique, l’arnica, plante vivace, intervient traditionnellement en phytothérapie, pour traiter les affections inflammatoires locales, d’origines traumatique ou infectieuse. Riche en principes anti-inflammatoires et antalgiques, elle est utilisée par l’industrie pharmaceutique pour la fabrication de pommades et d’onguents. Elle est couramment prescrite en traumatologie et en médecine du sport.
c’était un classique dans les années 50

Laura Delair dit: à

Jazzi préfère les partouzes aux bâtisseur de merveilles qu’est le Facteur Cheval, normal, non ?
« Le Goût du stupre » plutôt que « Le Goût des vieilles pierres », fin connaisseur

D. dit: à

Appeler merveilles ce qu’a réalisé le Facteur Cheval, c’est aller un peu loin. Il s’agit surtout de curiisités digne de visite.
Le Douanier Rousseau à quant à lui produit quelques véritables merveilles.

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