Tintin décolonial, Hergé blanchi
Ainsi, ils l’ont fait ! Ils ont cédé à la pression. Tintin au Congo, la deuxième des aventures de Tintin reporter, parue pour la première fois en album sous la signature de son génial créateur en 1931, vient de reparaitre colorisée, sous une nouvelle couverture et précédée d’une préface. Une réédition dont la discrétion tranche avec la communication tapageuse précédant généralement les résurrections récurrentes des classiques de la BD (Astérix, Lucky Luke, Spirou, Blake & Mortimer etc). Comme si l’éditeur et les ayants-droits avaient honte de leur forfait. Et pour cause : il y a de quoi. On a même pris soin de bien l’emballer pour mieux le cacher encore au sein d’un coffret intitulé Les colorisés (59 euros, Moulinsart/Casterman), pris en sandwich entre Tintin au pays des Soviets, l’album qui l’avait précédé, et Tintin en Amérique, celui qui lui avait succédé.
Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) s’en félicite. Il y a de quoi puisque depuis 2007, il n’a cessé avec d’autres collectifs de pousser à la roue afin que Tintin au Congo soit décolonialisé à défaut d’être annulé. Ce qui eut été extravagant cet album ayant toujours été plébiscité comme l’un des préférés des enfants parmi les vingt-quatre de la série. D’autres observateurs critiques regrettent la timidité de l’entreprise et l’absence d’un co-préfacier qui aurait pu être un historien ou un écrivain africain qui aurait certainement exprimé une autre sensibilité. Sans parler de ceux pour qui rien ne pourra jamais atténuer « cette monstruosité raciste increvable ».
Ce n’est pas la première fois que le révisionnisme du zeitgeist s’abat sur Tintin au Congo. En 1946 déjà, au moment de sa colorisation et sa mise au format par les soins d’Egar P. Jacobs, l’éditeur Louis Casterman avait obtenu d’Hergé, non sans avoir beaucoup insisté, que Tintin n’enseigne plus les vertus de la belgitude catholique mais les maths aux petits colonisés d’un pays dont le roi Léopold II avait fait sa propriété privée en s’en faisant octroyer la souveraineté à titre personnel (il faudra attendre 1908 pour que le gouvernement belge en reprenne l’administration). Hergé transforma donc sensiblement le voyage d’un Belge au Congo en séjour d’un Européen en Afrique afin de lui donner une dimension plus universelle. Dans le même élan, non seulement il le dénationalisa mais il le laïcisa : Tintin cessa de recommander son âme à Dieu
Dans les années 60, quand l’air du temps européen était à la décolonisation, il était mal vu de rééditer cet album. De fait il était devenu introuvable au grand dam d’Hergé. Dans une lettre du 26 juin 1963, il implorait son éditeur de ressortir Tintin au Congo au moins en Europe. Pour lui, la cause était entendue : ses personnages étaient « des noirs de fantaisie », rien de plus. Il obtint une dizaine d’années après de le faire réapparaitre dans une étrange édition collector sous le label « Archives Hergé ». Les « nègres » y laissèrent la place aux « Noirs ».
Dans ces moments-là, on songe à deux textes dont les extraits auraient fait bonne figure en lieu et place d’une préface. A un reportage de Georges Simenon paru dans Voilà en 1932 à l’issue d’un long périple sur le continent noir. Sa dénonciation de la suffisance des administrateurs coloniaux et de l’ignorance des occidentaux se concluait par ces mots :
« Oui, l’Afrique nous regarde, l’Afrique nous dit merde et c’est bien fait ! »
Et à une édition Folioplus de Race et histoire de Claude Lévi-Strauss :
« En vérité, il n’existe pas de peuple enfant. Tous sont adultes, même ceux qui n’ont pas tenu le journal de leur enfance et de leur adolescence ».
Il est précisé au dos : « A partir de la Terminale ».
La néo-couverture de ce Tintin au Congo revisité est aseptisée : à la place d’un petit congolais, un lion. Paradoxalement, de nos jours, le féroce félidé est moins dangereux que le petit Congolais. Une préface de « contextualisation historique » comme pour Mein Kampf et comme, un jour ou l’autre, pour les pamphlets de Céline, précède l’album. Un compagnonnage qui n’est pas bon signe. D’autant que le terme même de « contexte » répété à tout va à cette occasion est devenu un mot piégé depuis que les rectrices de trois universités américaines à qui l’on demandait si « l’appel au génocide des juifs était une violation des règles de leurs campus », n’ont rien trouvé de mieux à répondre au Congrès américain que « Ca dépend du contexte »; leur audition piteuse est devenue virale sur les réseaux sociaux et « contexte » un mot de passe.
La préface, longue de seize pages, est signée de Philippe Goddin, tintinologue et hergéologue canal historique, ancien secrétaire général de la Fondation Hergé et actuel président de l’Association Les amis d’Hergé. Il semble s’y scandaliser davantage du traitement des animaux que de celui des Congolais. Disons que les deux ne sortent pas indemnes de l’aventure et qu’à l’époque cela ne posait pas plus de problème pour les uns que pour les autres. Au Congo on en riait et on en rit encore car, comme l’écrivait le magazine Zaïre (No 73, 2 décembre 1969) :
« On y trouvait matière à se moquer de l’homme blanc qui les voyait comme cela ! «
A 23 ans, George Remi (le vrai nom d’Hergé, pseudonyme basé sur l’inversion de ses initiales R.G.) n’avait jamais mis les pieds en Afrique. Sa documentation était constituée de photos officielles issues des archives coloniales, du Musée colonial de Tervueren pour les objets et pirogues et, pour les animaux, de dessins de Benjamin Rabier. Il examinait les photos et s’en servait sans le moindre esprit critique vis-à-vis de ce qu’elles avaient de paternaliste et de colonialiste comme c’était de règle dans son milieu, la droite catholique et conservatrice du journal Le XXème siècle dirigé par l’abbé Wallez ; d’autant que, scout dans l’âme, Hergé était et demeurera longtemps un artiste dénué du moindre sens politique.
Pour le dédouaner de toute intention raciste et le blanchir de sa fâcheuse (fausse) réputation, le préfacier présente le père de Tintin comme le simple miroir de son époque. Une éponge qui avait la vertu d’absorber le meilleur et le pire de son temps sans faire le partage. Et sans oublier que tout et tous dans tous ses albums relevaient de la caricature, du stéréotype, du trait forcé, de l’excès mais sans cruauté ni volonté de blesser et encore moins d’humilier. Fallait-il le rappeler et y insister ? Il semble que l’époque, la nôtre, tétanisée par le principe de précaution, anesthésiée par la peur et paralysée à l’idée de faire des vagues, l’exige. C’est vraiment prendre les lecteurs de moins de 77 ans pour des enfants de plus de 7 ans. Quelle régression et quelle défaite de la pensée ! On en est là. Je dirais même plus : on en est vraiment là.
( » Le 9 juillet 1931, une foule enthousiaste estimée à 3000 personnes fait cortège à Tintin et Milou retour du Congo (!) de la Gare du Nord au boulevard Bishoffsheim, siège du journal Le XXème siècle, à Bruxelles »)
926 Réponses pour Tintin décolonial, Hergé blanchi
La France ferme son ambassade au Niger.
« L’ambassade de France au Niger n’est plus en capacité de fonctionner normalement ni d’assurer ses missions. Prenant acte de cette situation, nous avons décidé la fermeture prochaine de notre ambassade », ont-elles poursuivi. « C’est dans ce cadre que nous avons dû procéder au licenciement et à l’indemnisation de nos agents de droit local ».
Sources diplomatiques citées par Le Monde.
Fermeture définitive du centre culturel franco-nigérien Jean Rouch à Niamey et Zinder, ainsi que des AF de province.
https://lesechosduniger.com/2023/11/27/culture-la-decision-de-fermeture-du-ccfn-de-niamey-suscite-des-reactions-dans-le-milieu-artistique-et-intellectuel/
JJJ, je ne vois pas non plus en quoi l’orgasme ou son absence serait la cause essentielle du bonheur ou du malheur de la descendance.
une référence certes savante, mais qui ne correspond en rien au sujet traité. Pad’soussi.
le contenu référencé bien qu’émanant d’éminents est tout à fait discutable d’un point de vue de l’enchainement logique, il s’ensuit… ah bon? En plus tout cela date. A quoi votre post est il raccordé?
« Que tout ce qui sort de moi soit beau. » Yves Klein, extrait de la prière jointe par l’artiste à son Ex-voto
https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGwJJhBsDJqjxDDtgwJFmDrJPFC
Informations sur le journal
Romance Notes a été fondée en 1959 à l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et est publiée trois fois par an. La revue accueille favorablement la soumission d’articles innovants et interdisciplinaires sur la littérature et la culture espagnole, portugaise, française et italienne. Nous encourageons fortement les soumissions qui présentent des approches originales de l’étude du genre et du féminisme, de la mémoire historique, de l’histoire et de la théorie littéraires, de la culture populaire, du cinéma, du colonialisme et de la postcolonialité, du postnationalisme et de la mondialisation.
@ Sylvaine B. /// A quoi votre post est il raccordé? ///
A ceci : /// Je suis le fruit de l’amour de mon père pour ma mère. Mais surtout de son désir sexuel impérieux, qui n’était pas partagé à cet instant T. Et j’assume ///
Il s’ensuivit une réflexion un brin post datée, anéfé, insn’t it ? Inutile de prendre la drosophyle, voyez. Bàv, pad’souci !
(nb : les « éminents cités » n’étaient qu’une blague à deux balles, les intelligents du niveau l’ont tout de suite remarqué… Hélas, ils ne connaissaient pas les éminents travaux de F. Dolto, à l’époque) 😉
Enfin une junte intelligente pour en finir avec le néocolonialisme de la françafrique !
Place aux autres sinisés, en quelque sorte !
klein(wiki)
Après seulement cinq années de pratique du judo, Yves Klein, qui rêvait d’en faire son métier26, décide d’aller se perfectionner au Japon
S’inspirant des huit premiers albums de Tintin qu’il connait presque par cœur6, il monte à douze ans un petit théâtre d’enfants, qu’il baptise le théâtre des Gnomes
«Il est absurde d’avoir une règle rigoureuse sur ce qu’on doit lire ou pas. Plus de la moitié de la culture intellectuelle moderne dépend de ce qu’on ne devrait pas lire. »
Oscar Wilde
Par ailleurs, la logique sérielle des albums de bande dessinée présentant des personnages récurrents
(Little Nemo – dans la bande dessinée américaine – ou Tintin dans la bande dessinée européenne,
pour citer les plus célèbres) traduit une forme d’éternel présent. Leurs aventures mettent les
personnages en mouvement, mais hors de toute historicité. Le temps n’a pas de prise sur eux, ils ont
certes une mémoire, mais elle ne les modifie pas, comme s’ils restaient les mêmes de toute éternité17
Tintin
Le rabbin, le peintre russe, le cheikh Mohammed Sfar et le chat rencontre Tintin, accompagné de son fidèle Milou, alors qu’ils se trouvent au Congo belge. Il apparaît comme quelqu’un d’assez ennuyeux. Il est bien sûr de lui et prend les autres pour des demeurés. Il parle tout le temps et n’écoute rien.
On ne demande pas à la RATP de nous faire de la musique. On lui demande, à innprix juste, un service décent, fiable et une hygiène suffisante de ses stations et équipements.
Aucun de ces objectifs n’étant atteint, elle nous fait de la musique en rideau de fumée.
Bretécher Claire dans Tintin
https://bdoubliees.com/tintin/auteurs1/bretecher.htm
C’est même le contraire, Bérénice. Les orgasmes extrêmes « lucifériens » favorisent au contraire la génération de damné(e)s.
Jean-Luc Marion : “Quand Tintin arrive, le quotidien explose”
Sans identité, sans famille, sans visage : parfaitement neutre, Tintin incarne l’homme par excellence. Par lui, les choses se font, le scandale advient, les personnages se mettent en crise. Le philosophe Jean-Luc Marion voit dans les aventures du reporter un dépassement progressif de la division entre les hommes, les cultures, les identités, jusqu’à aboutir à une universalité de l’éthique.
philomag
A fortiori lorsqu’ils surviennent les vendredis ainsi que la nuit du 30 avril ou du 31 octobre.
A propos, on ne dit pas dattes fourrées mais dattes farcies, et alii.
Vous avez bien reçues celles que je vous ai envoyées ?
Les cadeaux de Noël de Jean Giono.
https://www.facebook.com/Ina.fr/videos/404181401955213
La bêtise aime à gouverner. (René Char, 1935)
*
Le trop d’esprit ne l’ incommodait point. (La Fontaine)
*
Bêtise. C’est penser comme une bête. (André Comte-Sponville, 2001)
*
Il est bête, mais il écoute les gens d’esprit avec patience. (Rivarol)
*
Zola est la bêtise toute pure. (Flaubert)
*
Je ne suis pas attiré par les imbéciles. (Calaferte)
*
Que les gens d’esprit sont bêtes ! (Beaumarchais)
*
Quand on mettra les cons sur orbite, t’as pas fini de tourner. (Michel Audiard)
*
L’ idiot bêle du regard.(Malcolm de Chazal)
*
Plus je vis, plus je trouve que le monde est bête. (Gautier, 1839)
*
La bêtise est souvent l’ornement de la beauté. (Baudelaire)
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L’ esprit n a pas de nationalité, mais la bêtise est toujours nationaliste.(François Bott, 1979)
*
Alors une faculté pitoyable se développa dans leur esprit, celle de voir la bêtise et de ne plus la tolérer. (Flaubert)
*
Je préfère l’expertise à la bêtise. (Jacques Généreux, 2006)
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Le crime gratuit des “Caves du Vatican” (de Gide) est pour moi une ânerie sans bornes. (Léautaud)
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On est bête quand on sème. (Apollinaire)
*
Un imbécile ne s’ennuie jamais : il se contemple. (Rémy de Gourmont,1909)
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On ne sait ce que les hommes sont le plus : ou bêtes, ou fous. (Léautaud,1933)
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On devient bête avec les bêtes. (Yves Durand, 1968)
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Je ne veux pas mourir idiot. (Wolinski, 1968)
*
Ce qui m’attriste profondément, c’est la bêtise générale. L’ Océan n est pas plus profond ni plus large. (Flaubert, 1857)
*
On aimerait voir des gouvernements interdire ceci et cela, pour cause de bêtise, sans autre motif. (Montherlant)
*
La bêtise est tonitruante. (Malcolm de Chazal)
*
Heureux comme un pape et con comme un panier. (Brassens)
*
J’ai dit une bêtise par la manie de parler et surtout d’avoir l’air fin. (Stendhal, 1805)
*
Quel entassement de sottises dans la plupart de ces têtes ! (Delacroix, 1852)
*
Si la chamelle est la femelle du chameau, la conne n est pas forcément la femme du con. (Yvan Audouard)
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Les voix trompent moins que les visages : la concordance entre la voix et la sottise d’une créature souffre peu d’exceptions. Il y a des femmes qui ont la voix si bête qu’ on doute qu’ elles puissent l’être à ce degré ; mais oui ! Elles sont aussi bêtes que leur voix. (Mauriac, 1966)
*
Passer pour un idiot aux yeux d’un imbécile est une volupté de fin gourmet.(Courteline)
*
Les cons, ça ose tout. C’ est même à ça qu’ on les reconnaît. (Michel Audiard)
*
Une ligue de toutes les sottises étend sur le monde un couvercle de plomb. (Renan)
*
Quatre sortes de personnes dans le monde : les amoureux, les ambitieux,les observateurs et les imbéciles. Les imbéciles sont les plus heureux. (Taine)
*
Imbéciles. Ceux qui ne pensent pas comme nous. (Flaubert)
*
Les ânes ne parlent que des ânes. (Théophile de Viau, 1626)
*
La nécessité de vivre au milieu d’imbéciles n’ est épargnée quasiment à personne. (Montherlant, 1923)
*
J’aime mieux les méchants que les imbéciles, parce qu’ils se reposent.
(Alexandre Dumas)
*
Il n’ y a rien de triste comme la gaieté des sots. (Sribe, 1840)
*
Les top-modèles sont des connes. La preuve, c’ est qu’elles se tapent des footballeurs. (Jean-Jacques Peroni)
*
On ne peut empêcher les gens d’être bêtes. (Mitterrand, 1987)
*
C’est toujours une belle histoire à raconter que la conspiration de toutes les sottises en faveur d une médiocrité. (Baudelaire)
*
La bêtise est quelque chose d’inébranlable. Elle est de la nature du granit.
(Flaubert, 1850)
*
Le besoin de nouveauté, quelle qu’elle soit, et fût-elle pire que ce qu’elle remplace, est une des formes caractéristiques de la bêtise humaine. Cette forme de la bêtise est celle de la jeunesse. (Montherlant)
*
Beaucoup de bruit autour de ce Depardieu. Trop sûrement. Une brute classique, capable de finesse émouvante, mais seulement lorsqu’il joue, c’est à dire lorsqu’il ment. Un plouc qui s’assume.
Quel être raffiné n’a pas déjà rêver, même éveillé, de petites minauderies avec une pré-pubère, caresses délicates du bout des doigts, avec la langue, titillements langoureux qui rendent l’enfançon folle de plaisir ? Vite ramené à lui-même, cet homme bien sous tous les rapports chassera de son esprit ces pensées délétères, tout en gardant un dous souvenir de ses divagations.
Les mauvaises pensées viennent du Diable. On ne saurait s’en blâmer, sauf si on si complait. Voilà une sage hygiène que j’ai pratiquée toute ma vie. Comme disait feu mon grand-père maternel, on ne va pas à confesse pour se vanter.
rêvé, doux. Relisez-vous Bihoreau !
@jazzi
moi aussi je dis dates » pour cette friandise que je prepare souvent
Celles que vous avez envoyées sont splendides ,les miennes se realisent avec des dattes plus petites
Ma recette diffère sur un detail de celle de et alii: Moi je parfume ma pâte d’amandes -que je prépare moi-même au robot avec de la poudre d’amandes -avec de l’essence d’amande amère du commerce
@jazzi
un mot oublié qui rend ma premiere phrase sans lien ave votre post
il faut lire »moi aussi je dis dattes FOURREES et non farcies
@ On ne saurait s’en blâmer, sauf si on si complait.
c’est ce que disait à peu près mon curé l’abbé Thomas, au cathé :
« Tu n’auras point de désirs impurs volontaires ». et à confesse ; « Tu te touches, la nuit ? »… – Quoi ?… — « Allez, ouste, tu diras en sortant, un notre père et deux je vous salue marie. Et recommence pas, hein !
La phrase que je préfère autourr du mot bêtise c’est celle qu’on lit dans Monsieur Teste, cette affirmation triomphale d’immodestie: « là bêtise n’est pas mon fort »
je soupçonne M Charoulet de l’aimer et de s’y reconnaître
Je n’aime pas ces gens, si talentueux et même géniaux soient ils, qui s’estiment en position de statuer sur la « bêtise », toujours des autres évidemment.
Yourcenar dans ses mémoires raconte le plaisir qu’elle a éprouvé un soir,, petitefille, sous des caresses à la Depardieu qui lui ont apporté la joie de s’être sentie belle
Les subcultures ont du bon à une époque où la culture officielle s’ossifie ou périclite, et où le mot « marginal » s’emploie péjorativement comme si nous étions tous d’accord sur la valeur du texte en pleine page. Il est naturel que, dans un monde menacé de factice uniformité, les membres de subcultures ethniques, religieuses, sociales ou sexuelles s’unissent ou se réunissent, chose d’autant plus importante pour les gais, que l’exercice de leur sexualité est à ce prix. Il l’est aussi que des individus brimés par l’employeur, le milieu ou la famille, dès qu’on les soupçonne de former entre eux des couples cherchent la facilité du plaisir anonyme ou commercialisé. Le risque est de laisser croire qu’un certain comportement sexuel se confond toujours avec ce qu’on appelle la débauche, mot d’ailleurs ambigu, puisqu’il sert surtout à désigner des actes un peu en deçà de ce que nous nous permettons à nous-mêmes.
Marguerite Yourcenar
Monsieur Charoulet est tout simplement snob.
@ Je n’aime pas ces gens, si talentueux et même géniaux soient ils,
ni moi non pluj… mais ces gens, qui sont ils ? ceux que citent PC ou PC lui-même ?
Il aurait mieux fait de lire Jerphagnon, qui avait lui, le sens de l’autocritique. M’enfin, chacun ses lectures de merdre, pas vrai ?…
https://www.babelio.com/livres/Jerphagnon-La-sottise/209200
Je n’en ai rien à foutre de la destinée d’un acteur qui a tendance à surjouer, toutefois vu l’authentification du doc où « l’honneur de la France » lâche son compliment grossier à propos d’une gamine, ce qui, étant donné le doc ne présume pas la présomption d’innocence, constitue un manque à l’honneur, il faudrait lui retirer sa décoration.
@Les mauvaises pensées viennent du Diable
Rions un peu du dur à cuire Bigorneau de Bellerente et prenons, nous aussi, quelques notes ; éventuellement
@closer la bite en fleur
Qu’en pense Bouquet ? Gégé a plongé depuis un bail … Vladimir, Kim … des accointances à se faire copain avec D., le Calimero de la RDL (il n’est pas isolé)
Péparez vos mouchoirs:
Il y a quelques jours, la (c)haine C-news mettait en doute l’authenticité des propos de Gérard Depardieu entendus sur lors de l’émission « Complément d’enquête » sur France2. Les invités, qui incluaient la propre fille du comédien, émettaient l’hypothèse d’un tripatouillage au montage. Le péan à l’ex-GG national a duré plus d’une heure.
Avant-hier, le PR a ajouté sa voix aux célébrations en parlant de chasse à l’homme (qui chasse la femme) et en déclarant se méfier « du contexte ».
Aujourd’hui, un huissier de justice certifie que la séquence n’a pas été modifiée au montage.
C’est une victoire pour la déontologie journalistique, que C-News s’honorerait de respecter.
Buffet froid:
Le PR, qui a quelques difficultés avec sa majorité relative, ira-t-il chercher des éléments de solution le 26 janvier prochain à Delhi à l’invitation de son pote Modi, qui vient de suspendre 141 députés de son opposition?
https://www.nbcnews.com/news/world/modis-opposition-furious-india-suspends-141-parliamentary-members-rcna130550
Les mauvaises pensées viennent du Diable.
—
Il faut que cela cesse et qu’on l’avertisse de ce qu’il risque pénalement à persister dans l’erreur.
Un N°de téléphone? (Sinon une adresse mail suffira. M’étonnerait qu’il soit sur X, trop proche de la sainte croix…)
Merci
Adalbert de Saint-Thomas, Chevalier de l’Ordre du Malt
L’endive c’est fini. Pour toujours. Jamais plus. 3 jours que je tiens bon avec du valium. Prochain objectif : 3 semaines.
« Les laïcards » !
J’entends ce vendredi un journaliste oser dire « les laïcards » ! En 2023. Pour qui n’aurait jamais lu ce mot, je précise qu’il signifie « ceux qui défendent la laïcité avec intransigeance », selon le petit Robert. Ce dictionnaire ajoute que ce mot est péjoratif.
Selon moi, ou bien on défend la laïcité ou bien on ne la défend pas . A la vérité, ceux qui ne défendent pas la laïcité ont créé ce terme « laïcard », pour dénigrer ceux qui la défendent. S’il y a bien un mot inutile, c’est le mot « laïcard ».
@ D. (petit verglas), vous avez souvent des réflexions contingentes très terre à terre, qui signalent un esprit moyen, pragmatique et proche de ses sous, ce qui est plutôt audacieux sur un blog littéraire de retraités qui s’en fichent un brin du monde, et sont de plus en plus démobilisés, y compris sur le dossier Tintin au Congwo.
Mais franchement, qui se soucie, en province, du tarif et de la propreté de la ligne Paris-Chaville ? On a bien d’autres soucis plus importants, nous autres, le déficit drastique de l’offre du spectacle vivant, notamment, par ex. Nous cherchons à la combler toue l’année, en dehors de l’été, en dépit des difficultés de nos propres transports en commun. Voilà. Personnellement, je marche de plus en plus tous les jours 2 km, et je ramasse les saletés balancées sur le bord de mon chemin. C’est utile, et soulage nos collectivités locales. C’est comme au Japon : il faut se prendre à bras le corps, et ne pas gémir sans cesse sur sa propre merdr’. Aujourd’hui, à l’ehpad, c’était la « fête de Noel » pour nos aînés, et je suis tombé au bon moment pour distribuer des chocolats aux filles qui s’occupent des pensionnaires avec pas mal de dévouement, c’était bien le moins. La mam’ ne m’a toujours pas reconnu, mais a néanmoins accepté de me caresser la barbe de trois jours. Sa caresse gratuite à un inconnu était belle. J’en ai conçu, ne fois l’émotion passée, comme l’esquisse préalable d’un roman qui serait situé entre Meudon et Chaville, plutôt qu’à Saintes, toujours les pieds dans l’eau. L’eau y décroit très lentement. Aujourd’hui, c’est le solstice d’hiver, l’espoir va revenir bientôt… Je pense. Tchin’z – Je vous souhaite beaucoup de joies, de quoi trouver quelque chose de positif au fond de votre coeur. Bàv,
@ D. Vous fumier de l’endive combien de fois par jour ? – Il faut tenir le coup! je vous admire, je connais une assoce formida,le à Sèvres qui n’est pas loin de chez vous : « les endiveurs anonymes ». Ils font du bon boulot et ont des taux de réussite d’environ 91%. N’hésitez pas à les consulter de ma part, si vous êtes au bord de rechuter, ils vous aideront très certainement à prévenir ce genre de récidive. Bàv,
fumiez ?
S’il y a un autre mot inutile, c’est bien celui de charoulet, qui ne veut strictement rien dire de bien consistant. Hein !
J’ai en effet un esprit très moyen.
Je suis un médiocre.
Et ça va continuer.
Jazzi
« nous sommes des privilégiés est proprement […]
Une de mes collègues de travail prof d’anglais -mari ouvrier (???)disait cela des profs alors que j »avais un point de vue diamétralement opposé.
Il a fallu que ses enfants entament des études supérieures pour qu’elle vienne me dire personnellement, qu’effectivement, nous n’étions pas des privilégiés.
Avec le père de mes enfants, sur un tout autre sujet, il s’est avéré que j’avais totalement raison
Des années avant, sur un raccourci magnifique en montagne espagnole, j’avais aussi totalement raison.
Moi, je considère que vous sommes immensément privilégié lorsque niys avlns un toit sur la tête (un homme âgé hier à Marseille dormant sur le trottoir sous un vent glacial), toit qui si possible nous appartienne, et avoir de quoi manger correctement dans son assiette.
Là est le privilège pour moi.
Pour le reste, vous et et alii, pensez ce que vous voulez : je ne demande à personne de me suivre, ni de me croire.
Si j’ai vingt ans d’avance, et si j’ai mis soixante ans et plus à mettre ensemble mes pièces de puzzle éparpillées, c’est de ma responsabilité.
Pensez ce que vous voulez. Cela ne me dérange en rien.
C’est juste assez étrange lorsque l’on vient te dire, plus penaud qu’admiratif, que, effectivement, c’est toi qui avez raison : cela ne me’occasionne aucune satisfaction puisque je le savais que j’avais raison : il s’agit juste d’une confirmation.
Lorsque j’avance quelque chose sans preuve et que un an pile poil après j’ai la preuve de ce que j’avançais, cela m’appartient.
J’ai argumenté longuement-trop- sur les privilèges et la compréhension du monde, néanmoins, en amont du toit et du frichti, le premier privilège est d’être vivant : sain et sauf.
c’est toi qui avais raison. Je n’en tire aucune fierté.
Bonne nuit.
« nous sommes des privilégiés est proprement […] »
Qu’est-ce que c’est que ce morceau de phrase tronqué sur lequel vous divaguez, rose ?
Moi je répondais à cette phrase là de vous :
« Nous fonctionnons sous une dictature »
Les dattes, c’est comme aux mille bornes, que des coups fourrés. Baroz s’y connaît.
Je savais pas que le nom de la collection lancée par Marcel Duhamel, la célèbre Série noire chez Gallimard, était une invention de Jacques Prévert, en lien avec une série d’accidents d’avion.
Mille milliars de mille savoirs, ou Tintin et les sciences.
Juron haddockiens en anglais:
* »Mille millions de mille sabords! » = « Billions of blistering barnacles! » (respecte & transpose le précédé allitératif)
*(littéralement « A thousand millions of a thousand portholes! »)
** »Tonnerre de Brest! » = « Ten thousand thundering typhoons! »
(lit.: « Thunder of Brest »)
et..
Milou = Snowhite
Les Dupont Dupond = Thomson and Thompson
Professeur Tournesol = Professor Calculus
Séraphin Lampion = Jolyon Wagg
Les frères Loiseau = the Byrd brothers
Moulinsart = Marlinspike Hall
juronS
Rosanette, êtes-vous en état de retourner au cinéma ?
Auquel cas, je vous recommande « Pour ton mariage » de Oury Milshtein.
Premier long métrage, à 66 ans, de ce réalisateur qui fut le gendre d’Enrico Macias, et nous livre-là un film émouvant et jubilatoire, totalement impudique : des histoires de familles juives entre ashkénazes et séfarades…
Claudio Monteverdi, Vespro di Natale
La Cetra Barockorchester Basel
La Cetra Vocalensemble Basel
Andrea Marcon
https://youtu.be/4GNHbSEjvRE?si=3E2KZ8NdG6TDrGV2
23.12 — 10.00
Les traductions et adaptations de noms, ne peut qu’altérer le charme de Tintin, bande dessinée francophone.
Qu’en pense Bouquet ?
Carole Bouquet est une femme courageuse, féministe et intelligente avec un noble cœur.
Elle a replacé à sa médiocre place l’ Anouck en se demandant si elle était dans la chambre pour témoigner ainsi par écoute partiale du « témoignage » de sa désormais ami.
Qu’a-t-elle dénoncé depuis trente ans?
Son ex-mari, complice du depardiou?
Mais qui donc est cette femme, fille d’ un millionnaire pdg de Gilette et qui a vécu très régulièrement à côté de Carole sans jamais se plaindre du depardiou?
Et l’ huissier qui constate. Est-il un technicien expert du décryptage et du montage de film?
Évidemment non! Il faudrait ici une contre expertise à ce qui n’a même pas été expertisé.
Le bidonnage et son excuse est grossière.
Laissons faire la justice dans la sérénité – ce qui n’est pas le cas – en ce qui concerne ce triste fait divers.
sa désormais amie
Les traductions et adaptations de noms, ne peut qu’altérer le charme de Tintin, bande dessinée francophone.
—
La minute raciste de l’Endive du Blog.
Analphabète! Anacoluthe! Ignoramus!, Sycophant! Pneumothorax!
Je ne vois pas où se situe le racisme dans mon propos, Bloom. Prenez un dictionnaire si vous avez du mal avec les mots.
Par ailleurs j’ai arrêté l’endive. Ne me tentez pas. Je fais du radis sous serre à la place.
Vous êtes en vacances, Bloom ?
Vous vous ennuyez ? Il y a mille chose à faire pourtant. Par exemple aller voir les vitrines de Noël. Ou faire du patin à glace déguisé en Père Noël devant l’hôtel de ville, comme Jazzi. Rendre les gens heureux, quoi !
Je ne vois pas où se situe le racisme dans mon propos, Bloom.
—
Plaider l’irresponsabilité est un classique chez l’Endive de blog.
Comme claironner qu’on se casse et continuer à D.lirer.
Allez voir les définitions de « quitter » et « définitivement » avant de sortir vos conseils de vieux chicon ratatiné.
Joyeuses Pâques!
@ J’ai en effet un esprit très moyen. Je suis un médiocre. Et ça va continuer ///.
Courage, la situation va s’améliorer en 2024, grâce au sevrage des endives et à la perte de foi(e). Bonne année, D., si j’y manque ! Bàv
au fait:
Nathan Mironovitch Milstein (en russe : Ната́н Миро́нович Мильште́йн), né le 31 décembre 1903 à Odessa et mort le 21 décembre 1992 à Londres, est un violoniste
Proust plus snob que Bloom !
« Le nom de Noël était du reste inconnu à Mme Swann et à Gilberte qui l’avaient remplacé par celui de Christmas, et ne parlaient que du pudding de Christmas, de ce qu’on leur avait donné pour leur Christmas, de s’absenter – ce qui me rendait fou de douleur – pour Christmas. Même à la maison, je me serais cru déshonoré en parlant de Noël et je ne disais plus que Christmas, ce que mon père trouvait extrêmement ridicule. »
(« A l’ombre des jeunes filles en fleurs »)
Il revient à Odessa en 1917 lorsque Auer quitte la Russie pour la Norvège, et part en 1921 pour Kiev où il rencontre Vladimir Horowitz, avec lequel il se lie d’amitié. Ils partent ensemble pour une tournée européenne en 1925 en tant qu’ambassadeurs culturels de l’Union soviétique. Milstein ne retournera jamais dans son pays, vivant d’abord à Berlin, puis à Bruxelles, où il étudie avec Eugène Ysaÿe. Milstein fait ses débuts aux États-Unis en 1929 : tournée avec Horowitz et le
Alors Thomson et Thomson pour Dupont et Dupond ? Quelque chose manque ici ou je me trompe? MC
excusez moi:ma fille l’a chanté à l’opera d’aix:
https://www.dailymotion.com/video/x1agqrj
« Thomson and ThomPson », MC. Moment de changer de lunettes?
Comme vous l’imaginez, Thomson désigne le fils de Tom, hypocoristique du prénom Thomas. ThomPson est une variante, comme MacTamhais en gaélique.
Faut changer de lunettes, MC !
« Les Dupont Dupond = Thomson and Thompson » (dixit Bloom)
Les Dupont Dupond = Bloom et Jazzi !
ma fille!
mon fils aussi! mais je pense à lui parce qu’il va feter son anniversaire,heureusement pas le jour de Noel;
quel calvaire ces répétitions à AIX
Cessez de raconter votre vie de famille, et alii !
Prenez donc une datte farcie…
Yekaterina Duntsova prochaine victime de la clique poutinienne ?
ENCORE UN DICO mots haissables
https://www.youtube.com/watch?v=eEmzwsJYjKk
https://youtube.com/shorts/dol2GgVE5Vs?si=988cEXllk-ZVV-dp
Jolie voix, qu’en pensez-vous?
le son n’est pas très bon mais la performance incroyable
« Non. Rimbaud ne fut pas un « bohème. » Il n’en eut ni les mœurs débraillées, ni la paresse, ni aucun des défauts qu’on attribue généralement à cette caste, bien vague, toutefois, et peu déterminée jusqu’à nos jours.
Ce fut un poète très jeune et très ardent, qui commença
À peine au sortir de l’enfance
à voyager à travers sa pittoresque contrée natale d’abord, puis parmi les paysages belges si compliqués, et enfin gravita, au milieu des horreurs de la guerre, jusqu’à Paris, laissant derrière ses pieds infatigables la forêt de Villers-Coterets et les campagnes fortifiées, par l’ennemi, de l’Ile-de-France. Lors de ce premier voyage dans la capitale il joua une première fois de malheur, fut arrêté dès en arrivant, fourré à Mazas, au dépôt, et finalement expulsé de Paris, et rejoignit comme qui dirait de brigade en brigade, sa famille alarmée, tandis que sur son passage s’émouvait encore le sillage laissé par le poète dans un monde « littéraire » qui ne le comprit pas assez, et d’ailleurs tout à la débandade, par suite de la guerre de 1870 qui commençait à sévir ferme. Les gens furent stupéfaits de tant de jeunesse et de talent mêlés à tant de sauvagerie et de positive lycanthropie. Les femmes elles-mêmes, les dernières grisettes (dernières ?) (grisettes ?) eurent peur ou frisson de ce gamin qui semblait ne pas, mais pas le moins du monde, penser à elles !
De sorte que lorsqu’il revint à Paris, un an et plus, après, il n’y fut pas populaire, croyez-moi. Sauf un petit groupe de Parnassiens indépendants, les grands Parnassiens (Coppée, Mendès, Hérédia) n’admirèrent que mal ou pas du tout le phénomène nouveau. Valade, Mérat, Charles Cros, moi donc, excepté, il ne trouva guère d’accueil dans la capitale revisitée. Mais celui qu’il reçut là fut vraiment cordial et… effectif ; l’hospitalité la plus aimable, la plus large… et la plus circulaire, c’est-à-dire, au fond, la plus commode de toutes, le tour de chacun dans l’au-jour le jour de la saison coûteuse et glaciale, je ne crois pas qu’homme eut jamais été l’objet d’une aussi gentille confraternité, d’une aussi délicate solidarité témoignées… Aussi ! c’était l’auteur, jeune invraisemblablement, de vers si extraordinaires, puissants, charmants, pervers ! Il arrivait avec ce bagage précieux, spécieux, captieux ! Des idylles savoureuses de nature réelle et parfois bizarrement, mais précieusement vue ; des descriptions vertigineuses vraiment géniales, le Bateau Ivre, les Premières Communions, chef-d’œuvre à mon gré d’artiste, parfois bien réprouvable pour mon âme catholique, les Effarés que dans l’Edition Nouvelle des Poésies Complètes, une main pieuse, sans doute, mais, à mons sens lourde et bien maladroite, en tous cas, a « corrigés » dans plusieurs passages, pour des fins antiblasphématoires bien inattendues, mais que voici intégralement dans leur texte exquis et superbe !
LES EFFARÉS
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s’allume,
Leurs culs en rond,
À genoux, cinq petits — misère ! —
Regardent le boulanger faire
Le lourd pain blond.
Ils voient le fort bras blanc qui tourne
La pâte grise et qui l’enfourne
Dans un trou clair ;
Ils écoutent le bon pain cuire.
Le boulanger au gras sourire
Chante un vieil air.
Ils sont blottis, pas un ne bouge,
Au souffle du soupirail rouge
Chaud comme un sein.
Quand, pour quelque médianoche,
Façonné comme une brioche,
On sort le pain,
Quand, sur les poutres enfumées,
Chantent les croûtes parfumées
Et les grillons,
Que ce trou chaud souffle la vie,
Ils ont leur âme si ravie
Sous leurs haillons,
Ils se ressentent si bien vivre,
Les pauvres Jésus pleins de givre,
Qu’ils sont là, tous,
Collant leurs petits museaux roses
Aux grillages, grognant des choses
Entre les trous,
Tout bêtes, faisant leurs prières,
Et repliés vers ces lumières
Du ciel rouvert,
Si fort qu’ils crèvent leur culotte
Et que leur chemise tremblote
Au vent d’hiver.
Tel est le livre qui vient de paraître chez Vanier, le plus complet possible au point de vue des vers traditionnels, ajouterai-je, car Rimbaud fit ensuite, c’est-à-dire tout de suite après sa fuite libre, non sa reconduite (cette fois-ci) de Paris, sa fuite en quelque sorte triomphale, de Paris, des vers libres superbes, encore clairs, puis telles très belles proses qu’il fallait.
Puis, après avoir tenté, non pas la fortune, ni même la chance, mais le Désennui, dans des voyages néanmoins occupés en des industries riches d’aspect et de ton (dents d’éléphants, poudre d’or), il mourut d’une opération manquée, retour du Hanar, à l’Hôpital de la Conception à Marseille, dans, assure l’éditeur autorisé des Poésies Complètes, les sentiments de la plus sincère piété. »
(Paul Verlaine – « Arthur Rimbaud », chronique. Parue initialement dans Les Beaux-Arts, Ier décembre 1895.)
Pour l’enregistrement No 2: The reason why this is so perfect is this concert was for directors and conductors as well as musicians, so they all know how to read and follow the hand movements and they all know how to song.
A son retour du Harrar il souffrait d’un cancer, ostéosarcome. Je ne sais plus quel texte ni de qui et qui relatait sa fin mais il m’avait ému au point d’en avoir les larmes aux yeux.
J’ai en effet un esprit très moyen.
Je suis un médiocre.
J’ai toujours éprouvé comme une inadéquation entre le mot médiocre et le fait qu’en se tenant à la stricte définition il doit servir à désigner des gens que leur potentiel rivent à la moyenne. Il existe tant de médiocrités qui ne dépendent pas, à mon avis de ce à quoi les français plus que d’autres nations, de l’intelligence.
c’est bon on a évoqué la castafiore!
remarquez que comme Castagnette ,elle est le saint non pour moscou
@ Il existe tant de médiocrités qui ne dépendent pas, à mon avis de ce à quoi les français plus que d’autres nations, de l’intelligence.
il manque toujours un verbe, et après, on nous reprocher de n’être point clerc (de notaire ?)? Euhj
-< oui, en général : médiocre = moyen = C- (autour de 10 s/ 20, quoi…, selon la tête blonde ou black du client).
-< Peut-être dans le roman de la sœur de Rimbaud Isabelle, par l'autre écrivain grand macroniste de Barbezieux, me rappelle plus dson nom.
Mohamed Amer Meziane, agrégé et docteur en philosophie, enseignant à la Brown University de Rhodes Island aux Etats-Unis, est l’invité de l’historien Julien Théry pour ses deux livres récents, « Des Empires sous la terre. Histoire écologique et raciale de la sécularisation » (éd. La Découverte), et « Au bord des mondes. Vers une anthropologie métaphysique » (éd. Vues de l’Esprit).
https://www.lemediatv.fr/emissions/2023/colonisation-desastre-ecologique-face-a-la-religion-de-la-modernite-mohamed-amer-meziane-julien-thery-xEh_gqumRoO7VaptCu7eDw
Paterne Berrichon, JJJ.
Dans son deuxième livre, M. Amer Meziane propose de rompre avec toute une série de présupposés occidentaux qui encombrent l’anthropologie, à commencer par l’idée que les « indigènes » demeureraient inconscients des structures qui régissent leur vie collective. Une mode éditoriale et intellectuelle pourrait laisser penser qu’il ne suffit d’attribuer une âme aux plantes et aux animaux pour soigner les ravages de l’extractivisme. Mais pour assumer la part métaphysique de la pensée et du réel, il faut engager une « décolonisation des savoirs » impliquant une double critique féconde, aussi bien des limites de la modernité que des traditionalismes qui s’exercent au nom de Dieu. Et s’il fallait à nouveau visiter le ciel pour réhabiliter la terre ? L’essai de M. Amer Meziane bouleverse les lieux communs de la pensée écologique et des sciences sociales. ●●
10/20 ?
Je suis bien en dessous. 3, à peu près. Dans mes meilleures périodes. Bien moins que médiocre. Tendant vers le moins que rien.
LEGION D4HONNEUR/ ONT D2J0 2T2 EXCLUS DE L4ORDRE
LE CYCLISTE Lance Armstrong POUR D4ËTRE DOPE
Mme Balkany
Galliano , le couturier (antisemitisme)
Le dirigeant de la Syrie Bachar al-Assad,
Weinstein
https://www.bfmtv.com/police-justice/legion-d-honneur-a-gerard-depardieu-ces-celebrites-a-qui-la-distinction-a-deja-ete-retiree_AV-202312160345.html
déjà été exclus de l’ordre
pour s’être dopé
heureusement qu’il n’y a pas encore l’ordre de la RDL
Paterne Berrichon, dont l’édition était jugée par Claudel comme définitive, et il y incluait les commentaires pieusards dudit Paterne. MC
Oui, voui, Paterne B, le beauf d’Arthur…
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55445112.texteImage
Mais je voulais parler du roman d’Isabelle, dont Patrick Machin s’était largement inspiré. Comment s’appelle-t-il, bon dieu ? A écrit pas mal de bluettes historiques homo… Jzmn et MC, voyons !
Ah, Besson, Philippe Besson : voilà, ça me revientj. Pfiouff / « les jours fragiles » (2004).
@ Tendant vers le moins que rien.
Mais non mais non, vous allez remonter la pente virginie. Comme a dit le Christ à Madeleine, il faut avoir touché et connu le fond du puits pour pouvoir se hisser à la margelle et me suivre.
Amer Meziane ? encore un « essayiste » qui n’a pas suffisamment bien ingéré Philippe Descola sur la pluralité des ontologies coexistant chez les humains comme chez les non humains. L’avez vous lu, Machinette en dehors du CC résumé, et qu’en avez vous pensé au juste ? Nous savons que vous lisez l’intégralité des tous les livres dont vous nous abreuvez, mais il est dommage que vous n’en offriez pas une critique constructive à la RDL, comme s’y essaie jazmn, en matière de cinéma. Car, lui, il va quand même au charbon, c indubitable.—
Bàv et à vos deux enfançons, + petits et arrière petits canadiens du covid19.
petits et arrière petits canadiens du covid19.
AU MOINS,c’est clair, vous surinterprétez!
voilà ce qui arrive à ceux et celles qui s’imaginent savoir et avoir tout compris!bonnes fêtes de noel!
c’était de l’humour 😉 surles éléments de votre vie (?) que vous jetez en pâture gratuite à cette chaine. Ce faisant1, il n’y a pas de mal à surinterpréter ce qui n’EXISte pas, c just’pour le fUN virtuel, comme l’on dit… voyons donc, etmalii, joyeuses noëlLLES, on ne s’adresse à personne en particulier, à pakautisons. Prenez soin de vos doigts d’arthroses si vous en avez, mon balcon, et surtout tempérez votre clavier bien malmené, car c’est la seule certitude visible au conmmentarium. c un conSEil2 d’amiche3, mais ne le suivez pas et n’y répondez pas s’il désoblige ou désole. JJJ n’existe pas, vous le savez. Bàv,
ma « vie »n’a peut-être pas été »simple,mais je n’n’en « parlerai » plus;et comme elle n’a jamais été sans livre,même avant mon divorce, je dirai seulement qu’il y eut un poersonnage qui était appelé tintin,et qui était kabyle; avec deux fils;
bonne suite, les omni fantasmants
personnage; qui avait un chien loup,et fumait des craven
Les petites visites-éclair de Vladimir.
ah bon, vous avez connu le divorce ? et les livres ? et un personnage qui s’appelait tintin ? qui avait deux fils ?
euh non, RPTV, il omni fantasme ?
@ je n’n’en « parlerai » plus; – euh, n’en faites rien, ma sœur la neige tout shuss, va encore s’imaginer des choses et vous prier de consulter, ce dont je me garderai bien, pmp. Voyez. Cieux et selles. Bàv, mon omikron 🙂 depardioux.
JE CROIS QUE LE SOBRIQUET DE TINTIN LUI AVAIT 2T2 COLLE A CAUSE DU CHIEN RINTINTIN A LA TELE
Rintintin (en anglais Rin Tin Tin), né en septembre 1918 en Meurthe-et-Moselle et mort le 10 août 1932, est un acteur canin. Il s’agit d’un chien mâle de race berger allemand. WIKI
Il y a des enfants !
https://p7.storage.canalblog.com/75/84/504965/92198366_o.jpg
« Il s’agit d’un chien mâle de race berger allemand »
Il est enterré au cimetière animalier d’Asnières.
ET LES CHIENS DeCOReS,
Leuk est un berger malinois de l’armée française. Il est décoré ce vendredi à titre posthume de la plus haute distinction britannique pour les animaux, a annoncé l’association de protection des animaux PDSA.
https://www.ouest-france.fr/sciences/animaux/qui-est-leuk-le-chien-de-l-armee-francaise-decore-a-titre-posthume-au-royaume-uni-7235653
un mémorial honorant les chiens morts au combat doit être inauguré en France.Créée par la fondatrice du PDSA Maria Dickin en 1943, la médaille Dickin récompense les animaux qui font preuve d’une bravoure et d’un dévouement remarquables lors d’un conflit militaire. Ses récipiendaires comprennent en tout 36 chiens, 32 pigeons, quatre chevaux et un chat.
Parmi eux figure Diesel, une femelle berger belge tuée une semaine après les attentats du 11 novembre 2015 à Paris, lors de l’assaut donné par la police contre un appartement où l’organisateur présumé des attaques qui avaient fait 130 morts a été tué.
Et le minet ?
Bien que dans les brigades canines on voit généralement des malinois, « une femelle berger belge » ce ne dit rien, car il y a 4 variétés de bergers belges : groenendael, tervuerens, malinois, laekenois.
ce ne dit rien > ça ne dit rien
« Zola est la bêtise toute pure. (Flaubert) »
Pourtant Zola était présent aux obsèques de Flaubert.
Il y eut des hauts et des bas entre Hugo et Balzac, mais le premier prononça un mémorable éloge funèbre :
… Tous ses livres ne forment qu’un livre, livre vivant, lumineux, profond, où l’on voit aller et venir et marcher et se mouvoir, avec je ne sais quoi d’effaré et de terrible mêlé au réel, toute notre civilisation contemporaine; …
Hausse du nombre de fractures du pénis à Noël: les médecins alertent
c’est une alerte, rose!
Soleil Vert, allez-voir ce que dit sur Balzac la Table Tournante de Jersey, vous serez édifié. Attention, il y a deux développements! C’est je crois La Critique qui parle. La Table réfracte les opinions du cercle Hugo.
Zola venait sans doute saluer « l’ancêtre » du réalisme, ce qui est la lecture de l’époque. Au demeurant , le même Flaubert avait dit je crois de Nana; « C’est un chef d’œuvre, je lache le mot et je le maintiens ».
Dès lors qu’il n’y a plus de règles, que tout et son contraire est permis, comment peut-on sérieusement critiquer un auteur, une auteure, une auteuse, une autrice, une autresse ?
Critiquer sans critères ?
Il arrive que des auteurs inventent des critères pour ensuite élaborer des œuvres ; aux lecteurs (+ ou – critiques) de les individuer. C’est un beau jeu — certes, si on est pas joueur c’est très ennuyeux.
Avant la pandémie, nous, les insomniaques, nous étions une petite élite avec nos rituels et nos passions. Puis les nouveaux insomniaques sont arrivés : un peu coincés, débraillés, agissant comme en plein jour, ils ne se sont pas entraînés, ils sont improvisés — l’insomnie n’est plus ce qu’elle était…
une auteure, une auteuse, une autrice, une autresse ?
Femme écrivain, auteure? Ecrivaine comme écrivain d’ailleurs suggèrerait que les écrits trop souvent restent vains. L’écriture inclusive à laquelle je ne m’intéresse pas ne vous plait pas, BdB? Signe de l’âge , nous ne sommes plus en accord avec les exigences ou les acquisitions parfois farfelues de cette décennie et plus globalement du siècle dont nous ne verrons pas la fin.
jugée exclusive et élitiste, raciste et colonialiste, patriarcale et misogyne, polluante et irresponsable, la mode, rivée à son programme de contestation d’un ordre moral de toute façon déclinant, a échoué à rester à l’avant-garde des combats politiques.
le monde
c’est dans Harpesbazaar
mer rouge:
Les Etats-Unis ont annoncé, le 18 décembre, la formation d’une coalition pour défendre le trafic maritime en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, à laquelle se sont ralliés depuis une vingtaine de pays dont la France, le Royaume-Uni et le Canada.
petition gainsbourg!
La pétition a été écrite avec l’autrice de bandes dessinées Ludine P., qui avait publié le 23 novembre sur Instagram un texte et une série d’illustrations pour dénoncer le choix du nom de la station. Une publication qui rassemble aujourd’hui plus de 7 600 likes et 860 commentaires. « Je ne m’attendais pas à autant de réactions.
c’est une frnésie qui les prend!
ça passera!
ne vous déplaise:
https://www.youtube.com/watch?v=V6gjzNm6dA0
C’est en 1919 que Joseph et Olga, fuyant la guerre et la dictature bolchévique, quittent Odessa (Ukraine), s’exilent en Géorgie, puis à Istanbul, avant de débarquer le 25 mars 1921 à Marseille puis de s’installer à Paris, où ils retrouvent le frère d’Olga, qui travaille pour la banque Louis-Dreyfus10(p11). Joseph devient alors pianiste de bar et de cabaret, tandis qu’Olga chante au conservatoire russe. Ils vivent au 35 rue de la Chine dans le 20e arrondissement. Ils ont en 1922 un premier fils, Marcel, qui meurt à seize mois d’une pneumonie ; puis, en 1926, une fille, Jacqueline ; et en 1928, des faux jumeaux, Liliane et Lucien (dont Olga voulut avorter sans y parvenir11), nés à la maternité de l’Hôtel-Dieu de Paris dans l’île de la Cité. La famille Ginsburg obtient la nationalité française le 9 juin 193212.
on ne dit plus »casse-toi » mais classe toi!
Le président Macron
Les trotskistes, les communistes, les mélenchonistes, les socialistes, les écologistes, certains LR,les lepénistes, les zemmouristes, les identitaires, les racistes n’aiment pas le président Macron. Cela peut se concevoir.
Dans ma région, je connais un assez grand nombre de personnes, qui ne font partie d’aucune des catégories ci-dessus. Je les considère depuis assez longtemps comme étant soit du centre, soit de la droite classique. Quand je parle de politique intérieure avec beaucoup d’entre eux, je suis assez étonné qu’ils me disent ne pas aimer le président Macron ou le détester. Quand je leur demande pourquoi leurs réponses ne me semblent pas claires. Cette haine venant de gens , simplifions, de centre-droit est pour moi une énigme. En tout cas, moi qui suis de centre-droit, je ne le déteste pas et même je vois mal qui pourrait faire mieux que lui. Quand je demande à tous mes interlocuteurs de me citer un nom de politique de centre-droit qui aurait fait mieux, je n’entends aucune réponse
vous qui en pinciez pour l’horizon d’edouard philippe en 2027, vous le mettriez au centre droit de votre équation ?
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