Triomphe de Pétrarque
Est-ce dans une lettre, dans un article ou dans la Recherche du temps perdu plus probablement que Proust emploie l’exquis néologisme de son crû « pétrarquiser » (correction : en fait, c’est de Sainte-Beuve) dont le sens n’a pas du paraître évident à nombre de lecteurs, du moins nos plus contemporains plutôt que ceux de son temps ? C’est aussi que depuis, un certain humanisme s’est perdu et que Francesco Petrarca (Arezzo, 1304- Arqua 1374) dit Pétrarque de par chez nous, grand poète en latin devenu le plus grand poète en italien après Dante (chronologiquement, l’un et l’autre faisant du toscan l’italien littéraire), érudit philologue pionnier en ce domaine, un européen laïque qui se voulait fils spirituel de saint Augustin, ce grand lettré en était la plus belle incarnation. Il fut celui qui, au Moyen Age, prépara le retour aux Anciens qui s’épanouira à la Renaissance.
Inutile de se lancer sur ses traces dans l’ascension du mont Ventoux dans le fol espoir de mieux saisir sa quête spirituelle à la recherche de l’Amour. Il suffit de le lire que ce soit dans les 366 sonnets qui composent le Chansonnier (Canzoniere), les deux mille vers dont sont constituées les six allégories (amour, chasteté, mort, renommée, temps, éternité) des Triomphes. C’est sur ce dernier que l’éditrice Diane de Selliers et le traducteur Jean-Yves Masson ont jeté leur dévolu afin de lui rendre un hommage en majesté dans un volume sous coffret Les Triomphes de Pétrarque (336 pages, 195 euros, Diane de Selliers). C’est peu dire que leur entreprise le fait triompher.
Un beau-livre mais auquel ce serait faire injure que de lui assigner un destin de coffee table book.Il se contemple autant qu’il se lit étant entendu qu’il exige qu’on lui sacrifie le luxe devenu suprême de nos jours : le temps assorti d’une certaine lenteur. A un moment de mon immersion dans ce concentré de beauté, j’ai imaginé qu’une telle expérience de lecture pouvait, elle aussi, relever du syndrome de Stendhal, et que, sans quitter sans fauteuil, et sans même se rendre sur le parvis de la basilique Santa Croce à Florence, on pouvait être sujet à des vertiges sinon à des hallucinations, jusqu’à être touché par le sentiment de la grâce,
Qu’il ait inventé ou pas la fameuse Laure à laquelle un vibrant amour tournant à la névrose obsessionnelle durant vingt et un ans, que cette femme mariée l’ait tenu à distance tout en étant bouleversée par le culte qu’il lui vouait, qu’elle ait été identifiée par certains comme étant Laure de Noves, marquise de Sade, elle aussi emportée par la peste noire, tout cela importe peu. Réelle ou fantasmée, elle a nourri, irrigué et fécondé ces Triomphes de bout en bout, sa mort ayant selon le poète provoqué la naissance de cette œuvre en guise d’hommage. Son tombeau en quelque sorte, reflet d’un désir inassouvi sublimé par l’écriture. Cela seul compte, la poésie étant affaire de traces, d’imprégnation, de tremblé et non de preuves. On dira naturellement que Pétrarque conservait avant tout la Divine comédie à l’esprit, comme tuteur et comme modèle indépassable, mais ses Triomphes sont tout autre chose. La contemplation des vérités éternelles lui suffit, les saints ne l’attirent pas et la pensée de Laure le comble en matière d’angélologie.
Comment se présentent techniquement ces Triomphes ? Le traducteur Jean-Yves Masson y revient dans son éclairante préface :
« La logique qui gouverne leur écriture est d’abord celle d’une marche harmonieuse et rythmée obéissant à la pulsation des accents de l’hendécasyllabe (le vers classique italien de onze syllabes) ainsi qu’à l’organisation des rimes en tercets, reprise à Dante. Dans cette forme poétique qu’est la terza rima( en français, « rime tierce »), chaque rime nouvelle apparaît trois fois (…) Il en résulte une extraordinaire continuité de la texture sonore, en même temps que le chiffre 3 rend hommage à la Trinité chrétienne »
Le traducteur ne s’est pas seulement gardé de trop rajouter de vers afin d’aider à la compréhension des passages les plus obscurs, désireux de ne pas « altérer le sens secret » de cette méditation philosophique, ni de déséquilibrer un édifice que son auteur avait si harmonieusement proportionné ; le poète en lui s’est surtout attaché à rendre la vision de l’auteur rythmée par la pulsation plutôt qu’à se risquer à reproduire les rimes ; il a choisi le décasyllabe, à la scansion si particulière, oscillant en permanence entre la tentation des archaïsmes et celle du rajeunissement de la langue, soucieux d’une musicalité qui prenne le pas sur ce que l’œuvre a de plus documentaire : les énumérations historiques, l’héroïsation de Scipion l’Africain etc
Outre le texte français des Triomphes en regard de l’original italien, le livre est rythmé par un choix d’illustration reposant sur le pari de l’unité visuelle et de la continuité artistique : des vues d’ensemble et des détails des vitraux, évidemment insoupçonnables à l’œil nu surtout à hauteur d’homme, qu’au XVIème siècle, une dame éplorée à la suite de son veuvage commanda à l’église Saint-Pierre-ès-Liens, à Ervy-le-Châtel (dans le département de l’Aube, non loin de Troyes), l’esprit encore hanté par la lecture du poème deux siècles après qu’il fut rédigé. En se l’appropriant pour le prolonger à sa manière, elle l’a christiannisé sans pour autant en altérer la portée universelle.
Face aux vitraux de « La Baie des Triomphes », qui enchâsse les six allégories entre le Saint-Esprit et la Vierge triomphante, on se croirait devant un livre manuscrit orné dont l’auteur aurait été saisi par l’esprit du monumental. Le résultat est une splendeur qui provoque la sidération par le mystère qui s’en dégage. Tel qu’il se déploie, il rend justice à ce qu’il y avait de fresquiste dans le poète des Triomphes, déjà dans le dessin accentué par les barlotières (sertissages de plomb), entre transparence et opacité, entre grisaille mate et verre brillant. Une lumière divine en sourd à faire douter les lecteurs les plus anticléricaux.
Qu’il s’agisse de cette suite de rimes tel qu’elle est rendue par la sensibilité, la délicatesse, et donc les mots de Jean-Yves Masson, ou des images d’un piqué et d’une précision exceptionnels de Christophe Deschanel, l’ensemble est d’une fraicheur saisissante qui beaucoup à l’éclat, la résonance, la vibration de ses couleurs, notamment le bleu et le jaune d’argent dans toutes ses nuances, du jaune citron à l’ambre foncé, et le Jean Cousin oscillant entre le brun orangé et le rouge
C’est peu dire que cette bataille des passions, qui s’achève sur le triomphe de l’Eternité, stimule ce que son traducteur observe comme une certaine nostalgie pour « un monde perdu sans retour ».Tant mieux ! Alors, plutôt que simplement se donner à la passion érotique à travers la poésie amoureuse, soyons proustien et, dans cet esprit-là et pas seulement dans la glorification des grands textes latins … « pétrarquisons » ! à condition toutefois de ne pas épouser de trop près la vision sombre, douloureuse et tragique du poète, et de ne pas considérer que toute mystique de l’amour se dégrade dès lors qu’elle ouvre à sa plénitude ici-bas…
« J’avais les yeux sur ses beaux traits fixés,/ comme un malade avide d’une chose/ douce au palais, nuisible à la santé.// Aveugle et sourd à tout autre plaisir,/ je la suivais par de si grands périls/ que j’en frémis encore quand j’y repense.// Et j’eus dès lors les yeux baissés, humides,/ le coeur pensif, et cherchai pour refuge/ bois et rochers, sources, fleuves et montagnes ;/ depuis ce jour je couvre de pensées,/ d’encre et de larmes des pages sans nombre,/ et j’en noircis autant que j’en désire;/ depuis ce jour je sais ce qu’on ressent,/ espère et craint dans le cloître d’Amour,/ mon front le montre assez à qui sait lire;/ et je la vois cruelle et gracieuse, n’ayant souci de moi ni de mes peines,/ fière de ses vertus et de ma honte (traduit de l’italien par Jean-Yves Masson)
(« Gli occhi dal suo bel viso non torcea,/ come wom ch’è infermo, e di tal cosa ingordo/ ch’è dolce al gusto, a la salute è rea. // Ad ogni altro piacer cieco era e sordo,/ seguendo lei per si dubbiosi passi/ ch’i’ tremo ancor, qualor me ne ricordo.// Da quel tempo ebbi gli occhi humidi e bassi,/ e’l cor pensoso, e solitario albergo/ fonti, fiumi, montagne, boschi e sassi.// Da indi in qua cotante carte aspergo/ di penseri, e di lagrime, e d’inchiostro,/ tante me squarcio, e n’apparecchio, e vergo.// Da indi in qua so che si fa nel chiostro/ d’Amore, e che si teme, e che si spera,/ e, chi sa legger, ne la fronte il mostro// E veggio andar quella leggiadra fera,/ non curando di me né di mie pene,/ di sue vertuti e di mie spoglie altera… »)
(« Ensemble et détails des « Triomphes », photos Christophe Deschanel ; « Portrait de Pétrarque » huile sur bois de Giorgio Vasari, musée Fesch, Ajaccio)
1 050 Réponses pour Triomphe de Pétrarque
En feuilletant aujourd’hui le Figaro littéraire, je m’aperçois que la critique de l’indéboulonnable Neuhoff a sauté. Il était temps ! Mes protestations ont été suivies d’effets.
L’accent manquant à Arquà, bien à part, closer, ce laïque laissé en suspension ce n’est pas le seul noeud de ce passage, et c’est vrai qu’il méritait un brin de développement, car Petrarca ouvre une porte que même Proust, qui a pourtant fait un gros effort, n’a pas su fermer — voir mon post du 12 décembre 2018 à 21 h 08 min —.
Il y a aussi ce toscan qui me dérange, car l’aménagement de l’italien ne dérive pas d’un générique toscan, mais du florentin du XIVe siècle, dont le rôle dans la formation de l’italien et si important que certains linguistes parlent du florentin comme de l’italien ancien.
Il faudrait devellopper, malheureusement le temps me manque, désolé.
Pour jzz le cas échéant, rien de bien sexy
https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/ce-qui-se-passe-n-est-pas-surprenant-comment-les-gilets-jaunes-s-inscrivent-dans-lhistoire-des-revoltes-populaires_3082993.html
Dont acte, DHH…, en effet ce n’est pas incompatible et je n’ai pas eu affaire à elle, quand elle fut devenue secrétaire d’Etat, et quitté ses enseignements comme il se doit.
Anicet le Pors fut l’un des derniers ministres à avoir une théorie cohérente de la nouvelle fonction publique qu’il s’efforça de faire advenir aux affaires. Mais depuis les blocages de l’ENA, l’esprit de service public de la FP s’est effondré, et la croissance exponentielle des conflits d’intérêt liés aux pratiques bestiales de pantoufles et de rétropantouflages tous azimuts de leurs agents affamés d’argent, on a créé une caste louchant sur HEC et la banque après avoir fait montre d’inaptitude congénitale à l’administration d’entreprises privatisées à capitaux majoritaires publics ! Mon dieu « la caste ». Je suis tel un Laurent Mauduit : grand temps de supprimer l’Ena et de remettre quelques ouvriers communistes éclairés par Ancet Le Pors aux commandes.
Il y a latins et latins, Jean Langoncet, c’est vrai — j’ai connu quelques Romands indisciplinés ; je connais des Suisses orientaux ainsi que des Tessinois qui le sont autant ; mais je ne connais personne qui conteste le système politique ou le refuse.
Je n’avais rien compris au sujet de Kafka. Christian Péchenard a laissé un Proust et son père qui se lisait.
A Huguette Bouchardeau, on doit cette maxime remarquable relevée comme telle en son temps: « Je veux que le ministère de l’Impossible devienne le Ministère du Futur »!
La petite danseuse de quatorze ans (de degas)
CAMILLE LAURENS
…
…tout va bien, pour tout le monde,!…
…
Respecter la démocratie n’est-ce pas aussi savoir prendre les bonnes décisions pour la sauvegarde du bien commun sans attendre d’y être contraint ?
La démocratie peut-elle se contenter d’un état légal et se passer d’un état de droits au gré du prince et de ceux qu’il jette dans la rue (et dans les boutiques chiques pour Noël)?
bon appétit ,c’est du caviar
https://www.instagram.com/p/BrQ57dqgfXU/?utm_source=Breakfast+with+ARTnews&utm_campaign=aba3ed7603-EMAIL_CAMPAIGN_2018_12_11_06_34&utm_medium=email&utm_term=0_c5d7f10ceb-aba3ed7603-293418193
C’est Fernand Khnopff, pas Ferdinand…
@JJJ
Merci pour l’interview de l’historien Gérard Noiriel, que je trouve très pertinente et enracine parfaitement le mouvement des Gilets jaunes dans le contexte historique.
Contrairement à toi, qui déclares qu’il : « n’a rien à en dire sauf des banalités. » Rajoutant : » Et moi, mon opinion, est qu’il n’y a jamais eu de mouvements analogues et comparables dans l’histoire de ce pays. »
Et bien pourquoi ne pas nous faire connaitre ton opinion ?
Au lieu de proférer des menaces à l’ensemble des commentateurs de la RDL, dont, incompréhensiblement tu t’exclus : « vous autres, les représentants des classes moyennes dotées en fort capital culturel plutôt qu’économique de la rdl, vous autres qui aviez oublié l’existence de la masse des employés, des ouvriers et du néo prolétariat, attendez vous que ces masses viennent vous déloger de vos fiefs, forteresses et cinémas parisiens. Vous aurez été prévenus. La colère gronde, sachez l’entendre et numéroter vos abattis » !
J’ai lu dans le Parisien d’aujourd’hui une double page consacrée aux Français, excédés, qui désirent que les Gilets jaunes cessent de manifester : ils seraient 52% selon les derniers sondages. Ceux-là, on ne devrait pas les entendre et passer leur volontés par perte et profits ?
Démocratie participative par-ci et pas par-là !
À y perdre son latin et un peu plus
https://www.publicsenat.fr/article/politique/annonces-de-macron-vu-du-senat-un-discours-a-un-milliard-d-euros-la-minute-136267
Pétrarquiser, c’est du Sainte-Beuve. À propos de Baudelaire, il écrit: « En faisant cela avec subtilité, avec raffinement, avec un talent curieux et un abandon quasi précieux d’expression, en perlant le détail, en pétrarquisant sur l’horrible, vous avez l’air de vous être joué ; vous avez pourtant souffert, vous vous êtes rongé à promener vos ennuis, vos cauchemars, vos tortures morales ; vous avez dû beaucoup souffrir, mon cher enfant. » Ce qui ne manqua pas de susciter l’ironie de Proust…
le fuyard de strasbourg a été abattu
« En feuilletant aujourd’hui le Figaro littéraire, je m’aperçois que la critique de l’indéboulonnable Neuhoff a sauté. »
Tu as sans doute repéré aussi Dorothy Day, une « radical catholique » qui correspond tout-à-fait à ton idéal politique…Elle a droit à toute la dernière page du cahier.
Ce pauvre Micron est décidément trop nul. Que, comme l’a révélé Jean-Louis Mélanchton, il ait chargé ce Chérif Choucroute de canarder les bourgeois chtrachbourgeois aux fins de court-circuiter les gilets jaunes n’était pas très moral, mais enfin ça pouvait être efficace; et de fait, il semble que ça l’était. Qu’ensuite il ait décidé, comme l’avait prévu Mélanchton, de faire liquider le Choucroute pour l’empêcher de révéler ses accointances avec la pouliche secrète, c’était logique, mais c’était pas maintenant qu’il fallait le faire ! La veille de Noël aurait bien suffi. Au lieu de ça voilà nos gilets jaunes rassurés, requinqués, et à nous les débordements samedi prochain. Quelle bourde, non mais quelle bourde !
« Respecter la démocratie n’est-ce pas aussi savoir prendre les bonnes décisions pour la sauvegarde du bien commun sans attendre d’y être contraint ? »
Il faudrait surtout que le personnel politique arrive à évaluer la situation et à la comprendre, ce qui ne semble pas une possibilité qui est dans leurs cordes. En ce moment la grande majorité de dirigeants européens devraient mettre en sourdine leur vanité et s’inspirer de l’exemple suisse du consensus ; mais informés par une culture politique d’emprunt, ils croient que consensus et compromis ne sont que deux mots équivalent, tandis que non, qu’il s’agit de trouver des solutions valables pour la classe moyenne, indépendamment de l’approche politique de chacun, et il ne s’agit pas de faire dans la Große Koalition ni dans le « ni droite ni gauche ». Malheureusement, le personnel politique européen semble avoir oublié que c’est la classe moyenne mécontente qui produit le fascisme.
ses accointances avec la pouliche secrète
Il faudrait être vraiment un gros naïf pour ne pas se douter que la Brigitte figurait en bonne place parmi les coups qu’il a tirés.
Zanzotto :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/09/andrea-zanzotto-si-ancora-la-neve.html
« Tu as sans doute repéré aussi Dorothy Day, une « radical catholique » qui correspond tout-à-fait à ton idéal politique… »
En effet. Le monde a besoin de telles femmes, qui n’existent plus, et dont l’archétype fondamental serait peut-être Ulrike Meinhof.
Oh, des fois, on est comme l’ânon, ou le poulain, ou le poussin, qui sentent à la fois, par le nez ou par ce qui en tient lieu, « le vert de l’herbe et le cul de la mère ».
Où on est pris, tout vivant, dans un oxymore, quoi.
Enivrés, et soumis.
Caracolant, et pourtant entravés par ce fichu bordel de merde de besoin de tendresse maternelle…
Et puis, des fois, le miracle arrive : voici que la mère, l’ânesse, la poule, se mettent elles aussi à sentir l’odeur d’herbe… Et à y répondre…
C’est ainsi que les petits chanceux grandissent : sur les épaules de mères soufflant large, par des narines enivrées.
Le jugement de Marc Ladreit de Lacharrière a sans doute fait peur aux dirigeants du Figaro, qui ne veulent pas être poursuivis pour abus de biens sociaux. Ils ont préféré se débarrasser de Neuhoff qu’avant que quelqu’un ne porte plainte.
Cambridge 1° sommet sur la propriété intellectuelle
https://www.marks-clerk.com/Home/Knowledge-News/News/Marks-Clerk-hosts-inaugural-Cambridge-IP-Summit.aspx#.XBLWdWhKiM9
en anglais et en français.
La digne gente asine est offusquée d’une telle comparaison.
@closer dit: 13 décembre 2018 à 18 h 48 min
Merci, Closer. Le Petit Palais, ces dernières années offre de très belles expositions. Celle-ci, je n’en avais pas encore été informée. Voilà qui est fait !
@C’est ainsi que les petits chanceux grandissent
Clopinou trace sa route
https://www.youtube.com/watch?v=1lyu1KKwC74
Le magazine à scandale Gala nous révèle comment Houellebecq a rencontré sa femme. C’est la troisième fois que l’écrivain se marie, nous précise le journal putride. Sa nouvelle femme est une Chinoise pur sucre, étudiante à Paris. Houellebecq ne se refuse rien :
« Son épouse Qianyun Lysis Li qui a vingt ans de moins que lui, est originaire de la ville de Shanghai en Chine. Comme nous vous le révélions dans le numéro de Gala paru le 10 octobre dernier, le couple s’est rencontré dans le cadre des études de la jeune mariée. Celle-ci préparait en effet un mémoire à la Sorbonne. Or celui-ci avait pour thème l’oeuvre de Michel Houellebecq. » Gala
C’est assez stupéfiant que pour épouser Houellebecq cette Chinoise ait dû potasser l’oeuvre de son futur mari, et écrire une thèse sur lui. Cela arrive rarement, heureusement.
Quand Houellebecq aura cassé sa pipe, elle pourra publier un nouveau mémoire intitulé Ma vie avec Houellebecq. Elle gagnera beaucoup d’argent. Aujourd’hui les Chinois ne pensent qu’à ça. Car je ne crois pas que si elle avait été maoïste elle aurait épousé un homme réputé de droite, qui publie toutes ses interviews dans le putride Valeurs actuelles.
Moi aussi, j’aime bien les Chinoises, même quand elles ne sont pas maoïstes. J’aimerais bien écouter une interview de la femme de Houellebecq, non sur son mari, mais sur la révolution culturelle. Je ne suis pas maoïste, mais j’aime bien cette période de l’histoire de Chine. Et puis, à deux jours d’une nouvelle émeute à Paris, n’est-ce pas d’actualité. Les Gilets jaunes devraient se mettre au Petit livre rouge de Mao Zedong, pour approfondir cette pensée Mao Zedong.
Houellebecq aurait déclaré :
« J’écris au milieu de la nuit et jusque dans la matinée. Il suffit donc de prendre une femme qui se lève tard ! C’est con mais c’est vrai. »
connais, même si ce n’ est pas moi qui en consomme, le saucisson d’ âne, en Corse surtout, les steaks de poulain et les poussins qui nourrissent animaux de zoo ou python en cage.
Les petis chanceux ?
—–
le grand cinéma : aprés le tank devant la mairie sur le Vieux pory, hier tripotage intégral. Flics et CRS armes au poing partout et palpation par la fille pour les femmes pour vérifier que l’ on ne porte pas un couteau : źèle ; j’ lui dit » j’ aimerai mieux un mari que vous ». Elle rit. On tape dans les mains, j’ lui dit » bon courage à vous ».
Sous prétexte de protéger la foule, cela pue le futur empêchement de manifester pour les GJ.
Ce rêve de la fille de trente ans de moins qui te bade.
Un classique.
L’ était derrière moi au cinoche.
Le bide aussi gros que le nez qui lui mange la figure.
À ses côtés, une de ses étudiantes, jeune et jolie, qui l’ attend à la fin du film parce que la prostate, hein.
Alors, toi tu sais que » ma fille » est un rôle qui est en passe de ne plus t’ être dévolu. Que tu auras assisté in vivo à la torture de ta mère vivante et sous tes yeux et que les pères c’ est une sale engeance empirée par les filles liées.
Que la faiblesse confite des chinoises ne te concerne pas ni leur désir d’ intégration à des années lumière de leur grande muraille.
Et que les types qui cèdent au décalage de génération, ni tu les envies ni tu les conspues et pas même t’ anime un vague mépris.
La curiosité d’ elles et de leur catastrophe paternelle te questionne comme si un avatar avec lequel tu baises remplaçait ce qui irrémédiablement a été raté ; l’ estime de soi, la confiance tranquille, la protection assurée.
Vivre en sachant que celui qui t’ a ratée jamais ne sera remplacé par un autre qui te réparera mais que tu sauras, toi, sous ton enveloppe corporelle pourquoi Soulages accorde tant d’ importance au noir.
Et que cela suffit à ton bonheur fragile quoique sûr.
…
…magnifique phrase,; » décalage de génération « ,!…sublime,!…
…
L’importance essentielle du Petit livre rouge, élément moteur d’une révolution chinoise qui a gardé son impact :
« Neuhoff était un paresseux intégral »
L’abolition du travail bien ordonné ne commence-t-il pas par soi ?
J’avoue que parfois je ne te comprends pas, Delaporte !
« les pères c’est une sale engeance »
Pourquoi condamner, en bloc, les porteurs de graine, rose ?
Infinie sera la plainte des mères d’infertilité…
« Vivre en sachant que celui qui t’a ratée jamais ne sera remplacé par un autre qui te réparera »
Ce sont les paroles de la chanson « Mistral perdant », rose ?
Je ne veux pas d’une société immorale composée de parasites, de Neuhoff. L’abolition, c’est une société juste où chacun peut se regarder dans une glace, et être regardé par les autres positivement. Une société dans laquelle, comme le disait Camus, régnera non pas le juge, ni l’assassin, mais celui qui crée.
Pendant la révolution culturelle, un Neuhoff aurait été renvoyé à la campagne pour y subir un redressement entier. Les Chinois avaient du bon !
Vous croyez qu’il était heureux, dans son cagibi du Figaro littéraire, Neuhoff ? Le pauvre, il dépérissait dans ce remugle d’odeurs d’alcool fort et de champagne écoeurant. Il fallait qu’il prenne un peu l’air. Qu’il se changeât les idées et arrêtât de nous casser les pieds avec son infâme chronique, chaque semaine. Vraiment, sa disparition est de bon augure pour tout le monde.
Umberto Saba :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/03/umberto-saba-felicita.html
En premier lieu, Neuhoff étudiera le Petit livre rouge, en groupe, avec d’autres alcooliques anonymes. Il essaiera d’aborder ce maître livre avec rigueur et sérénité, s’imprégnant de la prose de Mao Zedong, tâchant de comprendre enfin la pensée Mao Zedong, pour en injecter la substantifique moelle dans sa vie.
« Il faudrait que Neuhoff se retrouve devant un juge pour avoir berné pendant si longtemps les amateurs de littérature. »
S’il les a longtemps berné, peut-on parler d’amateurs de littérature ?
Cela dit, puisque je n’ai jamais lu le Figaro, et toujours scrupuleusement évité les suppléments littéraires de la presse quotidienne, hebdomadaire, mensuelle, trimestrielle, etc., ce qui ce Neuhoff qui semble dominer le paysage littéraire français ?
Dans harper’s, Houellebecq se livre à quelques considérations sur la religion, qui montrent qu’il accorde de plus en plus d’importance à ce thème, ne serait-ce que comme la manifestation d’une résistance à tout ce qui détruit la civilisation :
« I don’t believe Russia has been assigned the role of humankind’s universal guide—my admiration for Dostoevsky doesn’t extend that far—but I admire the persistence of orthodoxy in its own lands, I think Roman Catholicism would do well to take inspiration from it, and I believe that the “ecumenical dialogue” could be usefully limited to a dialogue with the Orthodox Church (Christianity is not only a “religion of the Book,” as is too quickly said; it’s also, and perhaps above all, a religion of the Incarnation). I’m painfully aware that the Great Schism of 1054 was, for Christian Europe, the beginning of the end; but on the other hand, I believe that the end is never certain until it arrives. »
Oups ! ce qui ce Neuhoff > c’esst qui ce Neuhoff
On va en arriver à un Houellebecq décidément chrétien, non pas moine (pas encore !), mais attaché au catholicisme par volonté de résistance à la dissolution actuelle de la civilisation. Je crois que c’est une grande nouvelle, que confirme l’article du Harper’s Magazine, et qui prouve que j’avais raison. Tous ceux qui se sont foutus de moi allègrement, ici, n’ont plus qu’à faire piteusement leur mea culpa, et admettre qu’ils avaient mal lu Soumission. Moi seul avais vu la vérité sur ce que Houellebecq avait voulu dire et était.
Selon Jean-Luc Mélangetout, la revendication de l’EI aurait été postée de l’Elysée. L’affaire Ben Allah lui paraît la preuve de la collision de Micron avec l’Islam radical. Sans parler de la Brigitte. Il est vrai qu’elle, ce seraient plutôt les islamistes radicaux que l’Islam radical. Foutue szalope !
L’impulsion première sous-jacente à la speculation de Houellebecq porte la même erreur que celle des jadistes, et la même bêtise : « Puisque la France est sur le bord de la faillite on peut la prendre sans ou avec la force », et voilà qu’inspiré par la peur H. se jette en religion ; ce qui est tout à fait normal, car la religion fut créé pour rassurer les enfants. Là je voudrais citer un passage de Degas, danse, dessin, mais il faudrait que je le cherche et pas envie ; d’ailleurs pas envie non plus de tourner autour du pot, donc : un écrivain qui n’a pas un substrat politique cohérente — Dante, De Monarchia, par exemple — ne devrait pas se croire obligé à penser, il devrait se limiter à écrire des histoires.
« Moi seul… »
Delaporte devient de plus en plus mégalo.
Vous oubliez l’essentiel de l’article de Michel Houellebecq, Delaporte :
‘In summary, President Trump seems to me to be one of the best American presidents I’ve ever seen. »
https://harpers.org/archive/2019/01/donald-trump-is-a-good-president/
Puisque personne ne se résout à parler poésie, à propos de Pétrarque, voici un peu de ce genre pétrarquisant qui ne demande rien d’autre qu’être lu à haute voix:
l’éternelle
sorti de la tanière
où d’ordinaire on végète trois cents jours et plus
j’allai sur les bruyères avant l’aube
et penché sur mon pas
attentif à la floraison grise et rose
je l’entendis glisser sur les feuilles de mai
grave au sourire
majeure en son aura
et son parfum futur
m’entoura vite de son orient privé
longtemps une lumière très neuve monta
sous son regard fabuleux
un vitrail frissonna
(que j’aménage désormais largement en ma mémoire)
ne restèrent bientôt que les poussières des rayons de midi
il fallut la nuit et mes bras pour que l’ombre me la ramène en son allure
dans ce rêve qui court depuis la première entraperçue là-bas
il y a bien des siècles
Selon des sources dignes de foi émanant des gilets jaunes, Macron aurait posté lui-même de l’Elysée la revendication de l’EI.
Ben quoi ?
Ceux qui ont pu croire plus de trente secondes que l’Elysée pouvait être derrière l’attentat de Strasbourg, levez la main.
Et parmi ceux qui l’ont cru, ceux qui ont eu honte d’eux-mêmes, levez la main.
Delaporte ou les ravages de la pré-retraite.
du bellay
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Entraide scolaire et méthode » Du Bellay, J’ai oublié l’art de pétrarquiser…
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zeluce
12/06/2011 à 14:34
Du Bellay, J’ai oublié l’art de pétrarquiser…
Bonjour je me trouve dans la difficulté de faire un plan détaillé comportant deux axes, qui eux même sont composés de deux idées. Et ces idées illustrées de deux arguments chacun.
Cet exercice est pour mon bac oral que je passe dans quinze jours.
Voici le texte : Joachim du Bellay, Divers Jeux rustiques, » Contre les Pétrarquistes »
J’ai oublié l’art de pétrarquiser,
Je veux d’amour franchement deviser,
Sans vous flatter et sans me déguiser :
Ceux qui font tant de plaintes
N’ont pas el quart d’une vrai amitié,
Et n’ont pas tant de peine la moitié,
Comme leurs yeux, pour vous faire pitié,
Jettent de larmes feintes.
Ce n’est que feu de leurs froides chaleurs,
Ce n’est qu’horreur de leurs feintes douleurs,
Ce n’est encor de leurs soupirs et pleurs
Que vent, pluie et orages,
Et bref, ce n’est, à ouïr leurs chansons,
De leurs amours que flammes et glaçons,
Flèches, liens et mille autres façons
De semblables outrages.
De vos beautés, ce n’est que tout fin or,
Perles, cristal, marbre et ivoire encor,
Et tout l’honneur de l’Indique trésor,
Fleurs, lis œillets, et roses :
De vos douceurs, ce n’est que sucre et miel,
De vos rigueurs, n’est qu’aloès et fiel,
De vos esprits, c’est tout ce que le ciel
Tient de grâces encloses…
Je ris souvent, voyant pleurer ces fous,
Qui mille fois voudraient mourir pour vous,
Si vous croyez de leur parler si doux
Le parjure artifice ;
Mais, quant à moi, sans feindre ni pleurer,
Touchant ce point je vous puis assurer
Que je veux sain et dispos demeurer,
Pour vous faire service.
De vos beauté je dirai seulement
Que, si mon œil ne juge follement,
Votre beauté est jointe également
A votre bonne grâce ;
De mon amour, que mon affection
Est arrivée à la perfection
De ce qu’on peut avoir de passion
Pour une belle face.
Si toutefois Pétrarque vous plaît mieux,
Je reprendrai mon chant mélodieux,
Et volerai jusqu’au séjour des dieux
D’une aile mieux guidée ;
Là, dans le sein de leurs divinités,
Je choisirai cent mille nouveautés
Dont je peindrai vos plus grandes beautés
Sur la plus belle idée.
@20.54 jzz, vous êtes vous personnallemment senti menacé par mes propos ?…
Vous savez combien j’aurais aimé lire de vous quelque chose d’un projet vraiment nouveau, genre… « goût des gilets jaunes ». Ce qui nous aurait carrément changé de l’esthétisme décadent et j’menfoutiste dans lequel vous vous complaisez ici depuis si longtemps. Et rendu somme toute encore plus sympathique. Mais chacun préfère persister dans son être au lieu d’essayer de changer son point de vue sur le monde, je ne le sais bien que trop. Ne prenez pas ces remarques en trop mauvaise part, hein.
[NB: une fois encore, de me tutoyer ne vous rend pas plus proche du peuple que j’incarne, à mes yeux :-)].
Et alii: avant de cliquer sur « Laisser un commentaire », ne pourriez-vous pas le nettoyer des avant-propos inutiles ?
lavande,vous avez raison mais j’avais une visite exigeante et autre chose en tête
persévérer dans lêtre :conatus essendi:
Gilles Deleuze, Spinoza philosophie pratique, « Index des principaux concepts de l’Ethique », article « puissance » (extraits) p. 135-143.
https://spinoza.fr/sur-le-conatus-extrait-du-lexique-de-gilles-deleuze/
Foutue szalope !
—
Jeanbrun,avec ta camelote de petit roi, tu vas encore te faire virer.On attend les glissades antisémites de rigueur.
pour amplifier les réflexions sur ce fil sur l’école, la pédagogi et ses fins ,un article sur Montessori ,les pratiques, et une sorte de mode Montessori
j’espère que ce ne sera pas inutile avec un lien très clair de professionnels:
» À partir de travaux de confrères, elle construit sa propre pédagogie qu’elle expérimente à partir de 1907 dans un quartier populaire de Rome, auprès d’enfants dits « normaux ». De ce travail est issu son premier ouvrage à destination du grand public, La pédagogie scientifique, publié en 1909, et toujours disponible.
L’une des particularités de la classe Montessori est de fonctionner sur la liberté de mouvement et de travail des enfants. Chacun d’entre eux, y compris les plus petits, avance à son rythme et choisit son activité. Ils vont et viennent dans la classe, s’installent où ils le souhaitent, peuvent travailler en petits groupes, observer les autres. »
https://theconversation.com/pedagogie-montessori-les-ressorts-dun-engouement-qui-dure-105269?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2014%20dcembre%202018%20-%201185210788&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2014%20dcembre%202018%20-%201185210788+CID_4da754bef40d850c47811c1c4a1929c3&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Pdagogie%20Montessori%20%20les%20ressorts%20dun%20engouement%20qui%20dure
la pédagogie
Le cinéma, la littérature, l’art en général, nous ouvrent à l’imaginaire et aux rêves. Non pas pour fuir une quelconque réalité, mais pour mieux s’y connecter, l’appréhender, la comprendre.
C’est ainsi que j’ai vu, hier, « Utoya, 22 juillet » du cinéaste norvégien Erik Poppe. Le film reconstitue en un seul plan-séquence la tuerie perpétrée par un fanatique d’extrême droite, jamais nommé, sur l’île d’Utoya, en Norvège, le 22 juillet 2011.
Une tuerie réelle, reconstituée autour de personnages fictifs, imaginés à partir des nombreux témoignages des survivants du massacre.
Après avoir fait sauter une bombe en plein quartier des ministères à Oslo, le terroriste s’est attaqué, à la surprise générale, à un camp de vacances de jeunes travaillistes, situé sur une petite île située à 40 km de la capitale, y tuant 69 personnes.
Un massacre qui a duré 72 minutes avant l’arrivée des premiers secours de la police norvégienne.
Le temps de ce film, où l’on suit une adolescente, depuis les premiers coups de feu et sa fuite à travers bois avec plusieurs de ses camarades. Le spectateur vit l’événement essentiellement à travers les yeux de la jeune fille. Assistant à l’incompréhension, la panique, l’effroi des fuyards se dirigeant à l’opposé des tirs, qui ponctuent le film de bout en bout, dans une île trop petite pour pouvoir s’y cacher et une eau à 10 degrés, tout autour, malgré la saison estivale.
Critique mitigée pour ce film courageux, qui se coltine à la réalité et donne à méditer et essayer de comprendre l’inimaginable…
La bande-annonce
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581062&cfilm=262415.html
certains se souviennent certainement que
Eloge de Breivik : Richard Millet démissionne du comité de lecture de Gallimard
L’écrivain a provoqué un scandale en publiant un essai dans lequel il rend hommage au terroriste norvégien responsable de la tuerie d’Utoya.
c’est curieux comme la tuerie de Strasboug trouve muette la barde brayonne de la multiculturalisation. Mais il ne faut pas lui demander la cohérence, ce serait sans doute beaucoup exiger…
La doctoresse Maria Montessori :
C’est dans l’ Olive, si je ne m’abuse , que Du Bellay se livre à des jeux pétrarquisants un peu vains, spécialement autour du sonnet. « Ces cheveux d’or » etc.
Mais, n’en déplaise à Péguy, il ne s’est pas encore trouver lui-même.Justesse de l’expression de Guez de Balzac qui note qu’un écrivain peut « se déguiser pour mieux se trouver. » Encore faut-il s’affranchir du déguisement légué par les ancêtres. Du Bellay après l’Olive et les Jeux, Proust, entre autres, avec les pastiches sur l’Affaire Lemoine.
MC
Oups ! Pas encore trouvé!
Battisti moins chanceux que Polanski :
« Un juge de la Cour suprême brésilienne a ordonné jeudi l’arrestation « en vue d’une extradition » de l’ancien militant d’extrême gauche italien Cesare Battisti, réclamé par la Justice de son pays après une condamnation par contumace pour quatre homicides. »
« Vous oubliez l’essentiel de l’article de Michel Houellebecq, Delaporte »
Ma chère Lavande, j’ai lu l’article en entier ; un article qui abordait beaucoup de questions. Je suis moins d’accord avec ce que Houellebecq raconte sur Trump ; en revanche, plutôt d’accord avec ce qu’il dit sur l’Europe. Ses spéculations sur la religion catholique m’ont intéressé, elles font preuve, non d’un revirement soudain, mais d’une continuation logique. Je ne crois pas qu’on puisse les mettre uniquement sur le compte de la peur, comme voudrait le faire renato. Houellebecq est un penseur bien trop fin pour cela. Ses analyses sont relativement subtiles, et je les attendais, pour ma part. Je sentais, depuis Soumission, l’importance chez lui du fait religieux. S’il ne s’était marié, il serait devenu moine. Ne l’ai-je pas toujours dit ? Cet article du Harpers Magazine a le mérite de l’évidence.
Sur BFMTV, deux dames (la mère et sa fille) chics et vindicatives, en Gilets jaunes, occupant le rond-point entre Mougins et Cannes…
« S’il ne s’était marié, il serait devenu moine »
Si ma tante en avait ce serait mon oncle !
On peut imaginer que si, un jour, un parti populiste arrive au pouvoir en France, il pourrait décider d’extrader Polanski aux USA, pour faire le ménage. L’espace de liberté se rétrécit autour de Polanski. S’il quitte la France, il lui restera la Suisse ou la Pologne, et encore. Un juge américain l’attendra toute sa vie de pied ferme pour le juger, le condamner à une peine infamante de prison, lui faire purger cette peine infamante jusqu’à ce qu’il en crève. Voilà le destin de Polanski !
Bon, je vais faire un superbe aparté qui n’a absolument rien à voir avec tout ce qui se dit ici, mais comme pour une fois je suis vraiment contente de moi, je partage :
Il s’agit d’un article issu de la soirée du 7 décembre dernier (où nous avons montré notre documentaire à Rouen), et bien entendu, tous mes espoirs résident dans le point d’interrogation du titre « agriculteurs et écologistes : l’impossible dialogue ? »
Comme tous nos efforts sont faits, en réalité, pour l’ouvrir, ce dialogue, je revendique la réussite de notre projet. Et cet article en témoigne, nom de zeus !
agri-culture.net
(en fait, nous n’avons fait ce film que pour ça, en quelque sorte. Tenter d’ouvrir une brèche. Commencer à se parler. Est-ce si différent d’un blog comme celui-ci ?)
Parmi les victimes de Strasbourg :
Un touriste thaïlandais, arrivée avec sa femme, et s’apprêtant à venir en vacances à Paris ; un afghan musulman, installé dans la ville depuis deux ans, où il avait ouvert un garage dans un local loué par la mosquée ; un strasbourgeois d’une quarantaine d’années, sorti d’un restaurant et attendant sa femme et sa fille, restées à l’intérieur ; un quatrième en état de mort imminente…
« Si ma tante en avait ce serait mon oncle ! »
Mon pauvre Jacuzzi, vous êtes grotesque, avec vos histoires de tante. Il ne faut pas beaucoup compter sur vous pour réfléchir. Vous êtes bien gentil, comme esthète cinéphile, mais sorti de là, il ne reste rien. Cet article de Houellebecq n’est pas écrit pour vous.
merdum, comme dirait Pétrarque. Je redonne le lien :
« Tenter d’ouvrir une brèche. Commencer à se parler. Est-ce si différent d’un blog comme celui-ci ? »
Non, Clopine, c’est ce que j’ai essayé de faire entre toi et Christiane. En vain…
Dans cet article du Harpers Magazine, Houellebecq évolue vers une position religieuse que j’avais anticipée chez lui. Une position logique, dédiée à la plus grande gloire de Dieu. Le seul problème, chez Houellebecq, reste son côté réactionnaire, mais il est amorti par la religion catholique elle-même qui sait y faire. Face à Houellebecq, comme face aux croyants qui viennent ou reviennent dans le giron de cette religion, les hommes d’Eglise doivent assurer. En général, le Vatican est à la hauteur. C’est le fruit de deux millénaires de tradition. Une maison qui tient le coup !
Bon, sur cette excellente chose, je pars manger.
« le Vatican est à la hauteur. C’est le fruit de deux millénaires de tradition. Une maison qui tient le coup ! »
A croire que la pédophilie conserve !
Jazzi, pas si « en vain » que cela, à mon sens. N’as-tu pas remarqué à quel point Christiane a fait des progrès ? A quel point elle est moins (bon, je ne vais pas l’écrire, sinon tu vas encore me honnir…disons que ça commence par « obs »), comment elle choisit un peu mieux ses citations et extraits, comment elle arrête l’ang… béat, et comment elle a troqué sa brutalité et ses soubresauts colériques envers moi pour une sorte de sage retenue (avec des trous et des percées, certes, m’enfin rien qui rappelle les orages insultants d’antan).
Bref, elle est devenue plus pertinente, plus précise, et si elle manie encore l’encensoir à main droite et l’autosatisfaction à main gauche, elle n’avance plus masquée.
Je m’en félicite, eh oui. Parfois, c’est sous la pluie qu’on apprend le mieux à se sécher. Si j’ai pu rendre Christiane plus au fait d’elle-même et moins (commençant par « chichi » et finissant par « euse ») , finalement,ça aura été grâce à toi, Jazzi, sans que tu le saches bien vraiment…
Christiane a parfaitement répondu à la question qui semblait t’obséder.
En revanche, de ton côté, on note aucun progrès…
On dirait que tous ces (autres) marcheurs en marche, tous ces GJ-plouques qui se sont permis de marcher dans Paris, auraient volé la place légitime des Parisiens macroniens, à leur tour terrés dans leurs chaumières d’argent…
TSPCS’ils n’avaient pas aussi leur place à Paris, capitale de leur France, ces gueux-là ! On ne soupçonnera jamais la nature du racisme des parisiens « établis » à l’égard des provinciaux, petits-bourgeois et populo, sur cette chaîne. Faut-il être aveuglé pour vouloir les remettre à leur place en les laissant confinés à leurs ronds-points du trouduc du monde, pour peu que ce ne soit pas le rond-point de la place de l’Etoile.
Elle veut s’auto-persuader qu’elle aurait eu une influence positive dans les changements d’attitude de la fille qu’elle ne cesse de harceler et de relancer ici depuis des plombes.
Pitoyable perversité ! Mais comment compagnon et fiston peuvent-ils regarder pareille créature psychotique en face, chaque matin ?
Les Gilets jaunes semblent beaucoup apprécier la Capitale, JJJ. Ils aiment à y revenir au prix de grands sacrifices en temps et argent, vous ne trouvez pas (il suffisait de demander) ? Vous êtes amateur de guerre civile, moi pas. Comme le montre l’historien Gérard Noiriel, elles sont toujours suivies d’un mouvement réactionnaire en retour. Mais il reste néanmoins toujours quelques acquis. Je suis d’accord avec vous pour dire qu’en macronie, les choses ne seront plus jamais comme avant. Pour Macron, lui même, mais aussi pour les partis politiques et les syndicats. Affaire à suivre…
Mais oui, adorable JJJ, vous le déplorez mais c’est une loi naturelle.
Un seul être vous mange, et tous sont restaurés.
Les Gilets jaunes semblent beaucoup apprécier la Capitale, JJJ. Ils aiment à y revenir au prix de grands sacrifices en temps et argent, vous ne trouvez pas (il suffisait de demander) ? Vous êtes amateur de guerre civile, moi pas. Comme le montre l’historien Gérard Noiriel, elles sont toujours suivies d’un retour de manivelle réactionnaire. Mais il reste néanmoins des acquis. Je suis d’accord avec vous pour dire qu’en macronie, les choses ne seront plus jamais comme avant. Pour Macron, lui même, mais aussi pour les partis politiques et les syndicats. Affaire à suivre…
Martinez, au nom de la CGT, appelle à la grève générale.
Il s’agirait de raccrocher les wagons et ne pas rater le train en marche ?
https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/philippe-martinez-cgt-nous-appelons-tout-le-monde-a-faire-greve-1125289.html
pour Clopine
Helsinki (AFP) – En Finlande, des scientifiques ont mis au point ce qu’ils croient être le premier vaccin au monde pour protéger les abeilles, avec l’espoir d’enrayer la chute des populations de cet insecte, qui pourrait provoquer une crise alimentaire mondiale.
Delaporte rêve tout haut, comme souvent…La question religieuse occupe une toute petite place dans l’entretien donné par Houellebecq et son texte n’implique nullement qu’il soit devenu un catholique convaincu…Un sympathisant, oui, comme on sympathise avec une vieille chose qui a bercé notre enfance et que l’on croit protectrice contre une certaine menace…
Les abeilles, avec leurs gilets jaune et noir, occupent Paris depuis fort longtemps, s’y trouvent bien, et y font leur miel en toute convivialité !
Jazzi, le film en parle aussi. Ce n’est pas, hélas, si simple. Malgré tous ses parcs et ses jardins, Paris n’a pas la ressource suffisante pour toutes les colonies d’abeille qu’on y implante…
(je te recommande l’article d’agri-culture, tu verras les paradoxes et les contradictions dans lesquelles nous, aux champs veux-je dire, barbotons. Et pourtant : sans les champs, point de nourriture, jusque dans les villes… )
Un communiqué, qui vient de tomber sur les téléscripteurs parisiens :
« Cher.e.s abonné.e.s,
En prévision des manifestations de ce weekend et sur demande de la Préfecture de Police, nous procédons actuellement à la fermeture de stations à Paris : les Vélib’ en sont tous retirés et les bornettes sont bloquées par des dispositifs rouges. »
D., que prévoient les astres sur la journée de demain en France ?
Y aura-t-il du sang en décembre !
Et alii, aucun vaccin ne peut protéger à terme les abeilles : c’est une fuite en avant.
certains des fléaux qui menacent l’abeille (et donc, nous), sont « naturels » : la logue américaine, le varroa, le frelon asiatique désormais… Mais la mécanique est exactement la même que pour le climat : un changement climatique, c’est « naturel », aussi… Je veux dire que cela obéit à des lois. Le problème, c’est la brutalité du changement, qui est dû à l’humain, exclusivement. Et ça, les lois naturelles ne peuvent plus suivre.
Un exemple : le frelon asiatique. Arrivé depuis dix ans seulement en France, du côté de Bordeaux, il est déjà entré en Allemagne. Or, les abeilles chinoises savent parfaitement lutter contre leur frelon : elles se mettent en grappe autour de lui, augmentent ainsi la température, ce que le frelon ne supporte pas. Oui, mais voilà : avant que nos abeilles européennes évoluent elles aussi dans ce sens, il nous faudrait attendre un temps que nous n’avons plus…
Sans compter que l’élevage d’abeilles, comme l’apiculture, ne prend pas en compte la multitude d’espèces nécessaires, et je ne parle pas des autres insectes et des papillons, qui disparaissent à une vitesse effrayante, et entraîne une chute vertigineuse du nombre des oiseaux…
Si tu rajoutes à ça (le varroa et le frelon sont directement issu de la mondialisation du commerce, ils arrivent par les ports), les mauvaises pratiques agricoles qui peuvent se résumer à ce qu’on offre aux abeilles de magnifiques déjeuners, comme un champ de colza servi sur un plateau, mais que l’assiette est couverte de poison mortel, alors tu comprends que le pauvre Pétrarque ne reconnaîtrait plus rien aux « bois et rochers, sources, fleuves et montagnes »…
Notre film n’avance aucune solution. Il photographie l’instant présent, et donne la parole à ceux qui sont les plus touchés. Mais c’est collectivement qu’on s’en sortira. Et les ruches citadines, pour utiles et précieuses qu’elles soient, ne constituent en rien une solution. Ni un quelconque vaccin, d’ailleurs…
AeroFarms :
la loque, pas la loguel
Je suis indigné !
« Vous connaissez la recette de la « Pizza Twitter » ? – Prenez une pizza – Mettez la au four – Allez sur Twitter https://t.c… »
Vous la trouvez drôle cette histoire !
Pourquoi Passou fait-il de la publicité à Alain Soral en TWIT’ VITESSE ?
Jazzi, j’ai été très clair dès le début : le ciel de Macron est extrêmement sombre tant sur le plan professionnel que personnel.
Ceci est confirmé par la plupart des divinations (que je ne pratique pas ni n’encourage pas dans la mesure où les informations obtenues par les voyants et cartomanciens sont fournies par des entités sombres et toutes dangereuses). L’astrologie et la numérologie sont en revanche inoffensuves puisqu’elle ne font appel qu’au calcul.
Ce que je peux vous dire de la journée de demain se base sur le chiffre 2.
Tout 2 est amené à se résoudre en 3.
Donc une situation se basant sur la répétition, appelée à se résoudre ou du moins changer de forme à l’issue.
Je simplifie à peine, pour bien nous résumer qui dit quoi :
1 – je n’aime pas les guerres civiles à cause des retours de manivelles (donc, je préférerais que rien n’ait eu lieu, comme 54% de la population, d’après mes sondages)
2 – mais j’apprécie qu’elles laissent des traces positives (donc, que quelque chose se soit passé, et c’est le cas, puisque mon Jupiter a changé d’attitude, on va donc pouvoir revoter pour lui, c’est un homme qui a compris s’être trop éloigné du peuple, et c’est bien normal, il était encore en apprentissage et il fallait bien que jeunesse se passât).
3 – Ceux qui « montent à Paris » pour la 5e fois, ont nécessairement du pognon et pas grand chose d’autre à foutre (il y a donc des GJ impurs… et on doit en déduire que les purs sont ceusses qui ont décidé, à juste titre, de cesser le combat, ou de rester chez eux sur leurs ronds-points).
4 – « Affaire à suivre (!!!!!) »
(Et là, on hallucine juste un brin : le cri du coeur !). Pendant ce temps, pour samedi prochain (une calende grecque) que prévoient les astres et la météo, des fois que que ça les dissuaderait…?, Expédions les affaires courantes qui urgent à la rdl : c’est que moi, j’ai pas encore vu tous mes films de la semaine et on vient en outre de me priver de mon Vélib, ouin ! ouh, les méchants gilets !…).
Mais non, on n’est pas au cafcon’ du commerce, ni à Marseille. Nno, on est au coeur du nombril du monde. Faites pas iech, bandes de blaireaux !
« Delaporte rêve tout haut, comme souvent…La question religieuse occupe une toute petite place dans l’entretien donné par Houellebecq… »
Ce n’était pas un « entretien », mais un article. Lisez-le avant d’en parler.
Si l’on examine Macron il faut l’examiner sur différents plans et pas seulement celui professionnel. En ce qui le concerne tous les plans sont sombres et même très sombres, sauf celui de la mutabilité.
Ceci en dit déjà long. Cette mutabilité sera effective et bonne pour lui (relativement au fonctionnement de sa personne profonde).
Donc arrêt des missions au moins en 2019 et accès rapide à d’autres missions, un peu comme le phénix renaissant de ses cendres. Europe ? FMI ? Un truc dans ce goût-là, dont il aurait déjà commencé à poser les jalons sur ordre ou conseil d’une entité supérieure.
Ça fera 150 euros, Jazzi.
Je prends la carte bleue 😁.
Recherche 1 :
Recherche 2 :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/05/w-h-auden-unknown-citizen.html
dédé, il est temps d’allumer la guirlande !
Après, philosophiquement parlant, on peut discuter sur la nécessité de connaître l’avenir par les astres et les chiffres.
Le catholicisme en dissuade de faire usage et recommande à juste titre de mettre son espérance et son avenir en Dieu seul.
Il ne dit évidemment pas que ça ne fonctionne pas puisque ça fonctionne très bien.
En revanche le catholicisme interdit formellement tout recours à la voyance pure et à la cartomancie qui font appel à la mediumnité laquelle n’est obtenue que par compromission consciente ou inconsciente (la plupart du temps) avec des entités occultes situées dans l’au-delà et ayant pactisé avec le diable dont ils ont obtenu le pouvoir de lire dans le futur. La mediumnité se paye très cher, n’y voyez pas là un mauvais jeu de mot mais considérez simplement que tout don extraordinaire obtenu et effectif trouve en correspondance un terrible retour de manivelle d’origine diabolique qui affecte tôt ou tard (et souvent très tard) le médium ou les proches qui lui sont attachés.
pour DHH (grande tendance à penser comme vous, mais sans les avoir vus), christiane et JJJ et et alii
Optiquement, le noir est la couleur qui renvoie le moins la lumière, qui l’absorbe le plus. Mais quand une multitude de fins reflets se font sur un noir, il en résulte des plages de gris qui peuvent aller du sombre au plus clair suivant le mélange optique qui le compose. Il en résulte aussi que ces plages de gris ou noir ainsi obtenues sont d’une qualité de couleur très particulière, qui m’intéresse et que j’aime -une qualité très différente de ce que l’on obtient traditionnellement par le mélange de couleur, une qualité irremplaçable spécifique.
propos de Soulages en entretien (petit fascicule d’édition confidentielle trouvée au Mucem hier).
La religion catholique comporte des prières dans lesquels le renoncement à Satan est explicitement prononcé. Par exemple dans le rite accompagnant le sacrément du baptême.
Il n’est pas rare de voir à ce moment-là s’effondrer sur le sol des personnes inconsciemment possédées. Le mécanisme en est simple : l’entité habitante se sent menacée et ressent une vive peur laquelle est transmise en temps réel à l’habité, qui s’évanouit.
IL FAUT BIEN COMPRENDRE QUE l’entité habitante n’est pas évacuée par cette prière. Elle est simplement affectée de façon temporaire, avec un réveil souvent très démonstratif et agressif se produisant parfois des mois plus tard.
Seul le rituel de Grand Exorcisme pratiqué par des personnes habilitées, c’est à dire par le clergé catholique et se trouvant en situation de pureté spirituelle mais aussi corporelle peuvent réussir l’expulsion.
La pureté corporelle et spirituelle simultanées sont essentielles pour se faire obéir d’entités démoniaques possédantes.
C’est hélas devenue extrêmement rare.
il devient gateux Houellebecq. J’ en connais autre.
« United States, Victor Hugo only gave further proof of his grandiloquence and his stupidity; »
Ce doit être sa chinoise qui passe ses journées au lit.
« Entités démoniaques possédantes » ? Tout dépend de qui possède qui parmi les incubes et les succubes, non possumus.
« Le gris boisé » ? paraît-il… l’une des couleurs les plus chatoyantes et nuancées dans l’imaginaire des aveuglés de naissance.
@Rose
ce texte de Soulages me paraît plus verbeux que convaincant s’agissant du potentiel expressif des jeux de noirs ,mais totalement exempt de pertinence s’agissant de ses vitaux dont précisément la qualité est la nudité transparente ,celle des vitrages de nos fenêtres en fait
les phrases alambiquées que vous citer ne me détournent pas de mon envie de penser « que le roi est nu », du moins jusqu’à preuve acceptable du contraire
… comme le Mucem, en face de l’Hôtel de police de l’Evéché, où il s’en est tant passé, de sinistre mémoire, jadis. J’y ai pris un sandwich lors d’une toute 1ère visite en mai 2014. Il n’était pas très bon… et tout autour, il n’y avait pas d’eau encore dans le bassin. Le Mucem était un peu vide. Un très bel endroit cependant pour négocier son affaire avec l’officier traitant, puis revenir à l’Evêché comme is de rien n’était, fort de la détention d’un scoop qui fit quelque bruit par la suite. Pas de micros intempestifs. Depuis cete date et la survenue des attentats, le DDSP a bien changé. Le vieux Gaudin est toujours là, la Timone aussi, et d’autres immeubles insalubres menacent. La plupart des habitants sont très chaleureux, il y fait toujours bon vivre quelques mois par an.
Balancez vos cauchemars :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/56/John_Henry_Fuseli_-_The_Nightmare.JPG
@ Un seul être vous mange, et tous sont restaurés.
Intéressant. Je connaissions point cette version au féminin de la célèbre fable freudienne (puis girardienne) de la horde primitive.
Ah ! le recyclage genré de toutes les conneries qu’il a fallu subir, et dont on croyait pourtant avoir été délestés à jamais.
(peau dure, peau d’ânesse, que d’eau, que d’eau, bourkh-inafasso) !
…
…restons blottis, bien au chaud, contre tout les clans professionnels,!…
…
Ah ! le « lyrisme poitrinaire » ajousté sournoisement !
« Un sympathisant, oui, comme on sympathise avec une vieille chose qui a bercé notre enfance et que l’on croit protectrice contre une certaine menace… »
closer, vous n’avez pas dû lire le même article que moi. C’est pourtant un article simple à comprendre, dans lequel Houellebecq parle de manière naturelle et sobre de politique, surtout, des USA, de l’Europe, etc., mais aussi, pourquoi pas, de religion. Il donne à cette dernière par le propos qu’il tient une certaine importance. Il la met en perspective avec la décadence actuelle. Ce n’est pas vraiment une « peur » de la décadence, c’est un mépris plutôt envers la dégénérescence de la société. Une société plus ouvertement catholique plairait davantage à Houellebecq, car cette société serait plus belle, plus respectueuse des individus, plus propre, plus honnête. Voilà me semble-t-il la position de Houellebecq, qui est la mienne, aussi, et que j’avais déjà discernée chez lui, mes commentaires en font foi ici même. J’avais tout bon en disant, un peu ironiquement, qu’il allait se faire moine. C’est ce qui arrive aujourd’hui avec cet article grandiose dans les Harper’s.
De quoi avez-vous peur, jzz ?
https://agone.org/elements/pourquoilespauvresvotentadroite/
De ce que la situation sociologique actuellement embrouillée de l’identité des protestataires en GJ ne soit plus aussi simple, simpliste et lisible que le banquier énarque Marcron l’aurait espérée ?
Que le petit logiciel rassurant dans la tête de chacun.ne des apparentés aux classes moyennes papupérisées reprézsentées par la rdl ne fonctionne plus aussi bien que par le passé ? (NB / aucune insulte dans cette interrogation en marge des vitraux ou des reflets noirs des abbayes).
« Un seul être vous manque, et tout est repeuplé. » C’est Giraudoux, qui disait ça. Pas fameux. Je préfère la phrase originale de Vigny : « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». C’est encore ce qu’il y a de mieux.
Allez, je ressors. Malgré le temps pourri.
Je vous invite à me rejoindre en Vélib’ demain à Nantes pour aller écouter notre ami Gérard Noiriel. L’air y sera meilleur qu’à Paname, jzz.
voir turner pour la lumière
Hier, j’ai pris le bus (ligne 46) pour aller rendre un livre à la bibliothèque Parmentier, en face de la mairie du XIe. A la hauteur du Palais de la femme, bel immeuble des années 1930, refuge de femmes battus avec enfants, une handicapée en fauteuil électrique est montée. Branle-bas de combat. Je me suis retrouvé coincé entre deux femmes avec leur caddie et, dans le dos, une maghrébine à poussette. En souriant, j’ai demandé à mes voisines, avec lesquelles je me retrouvais en position très intime, si elles allaient faire leurs courses en prévision de samedi. L’une ma répondu que oui, son marché ayant été interdit samedi dernier, comme tous les marchés de rue de Paris. Et l’autre de même. Ayant annoncé que je devais descendre au prochain arrêt, la maghrébine m’a gentiment indiqué que je pourrais passer entre elle et sa poussette, qu’elle reculerait à ce moment-là. Ambiance bonne enfant des Parisiens et Parisiennes, peuple protéiforme et sans cesse renouvelé, tolérant et qui en a vu d’autre et en verra encore, à mille lieu de la caricature de bourgeois privilégiés et hostiles que JJJ voudrait nous en donner. Tout autant caricaturale que son image de bons Français mobilisés aux ronds-points de France et de Navarre !
Delaporte dit: 14 décembre 2018 à 16 h 51 min
« Un seul être vous manque, et tout est repeuplé. » C’est Giraudoux, qui disait ça. Pas fameux. Je préfère la phrase originale de Vigny : « Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé ». C’est encore ce qu’il y a de mieux.
>Lamartine pas Vigny
Deux hémistiches en antithèse typique du Maitre comme dans « j’ai vécu pour la foule et je veux dormir seul »
« Une société plus ouvertement catholique plairait davantage à Houellebecq, car cette société serait plus belle, plus respectueuse des individus, plus propre, plus honnête. »
Fut un temps, lorsque la société était plus ouvertement catholique, était beaucoup moins respectueuse des individus — voir le servage —. Ce ne fut pas mieux avec Luthére et chez les orthodoxes ce fut pire jusqu’à avant-hier. Quant à la propreté… disons que l’hygiène intime étant mise en parallèle avec le péché, la vie en société devait être agreementée pas des odeurs pas tout à fait agréables. Pour ce qui est de l’honnête… les exemples comiques ne manquent point, mais seulement expliquer les richesses de l’Eglise pourrait fournir les meilleurs.
Tu as quelque chose contre les handicapés et les maghrébins, Jazzi ?
Je suis contre, tout contre, D.
Lamartine : pourtant, par le biais du flaubertien « lyrisme poitrinaire », j’avais prévenu les raffinés lecteurs de la RdL.
Oulà, jzz mais vous attachez trop d’importance à l’image que je serais censé donner de vous, alors que nous savons tous à quel point vous êtes ouvert à la diversité, et aimez questionner les gens du peuple tout comme ceux du haut du panier.
Voyons donc, mais je suis comme vous… just’un peu en dessous et un peu moins mondain et parisien, je me moque de moi-même en permanence (on nous appelait ainsi jadis, les frère pète moc). Mais nous nous comprenons fort bien. Et pouis (belgicisme) vous connaissez le dicton popu : qui aime bion, chaterton, etc. Apparence extérieure ursidée abritant un immense coeur d’artichaut intérieur, mais chut…, pas le dire, ma mère ne supporte pas cette image de moi-même, elle voulait justement tout le contraire !
Renato, décidément, vous êtes une drôle de tête de l’art : )
(bon d’accord, je sors)
Pour ça, il a recours à des analyses qui sont à la fois très précises, et générales. Pourquoi le livre (plus que les autres médias à disposition) est-il si important dans la constitution d’un discours totalitaire? Car Hitler ne fut pas le seul à y avoir recours, tous les dictateurs ont écrit leur grand livre. Comment le livre transforme des ressentis, des peurs et des haines diffuses en mots d’ordre intelligibles? Comment il attire et constitue en même temps le trigger, cette personne propre aux époques troubles qui va agréger les masses autour de lui?
obs
La phrase de Giraudoux vaut surtout parce qu’avec les mêmes mots elle dit exactement le contraire de la formule lamartinienne éculée qu’elle démarque ;c’est presque aussi drôle que le « tibi or not to be » d’Alexandre Dumas dénaturant Hamlet avec cette déclaration d’amour
Neanmoins Graudoux exprime là une idée tres juste en suggérant le bonheur qu’apporte une rupture ,qui ,en vous faisant sortir de l’ornière , vous apporte la satisfaction grisante de vous sentir désormais disponible pour tous les possibles
« Devenir célèbre en s’appelant Lamartine »
Matthieu Galey
bion
Wilfred Ruprecht Bion, né le 8 septembre 1897 à Mathura, en Inde britannique et mort le 8 novembre 1979 à Oxford, est un psychiatre et psychanalyste britannique, pionnier de la psychothérapie de groupe, de la psychanalyse groupale et de la théorisation sur la psychose.
@JJJ 15h49
tout le monde a compris ici que vous êtes un(une?)grand(e)flic
a quand vos mémoires?
Merci à Delaporte pour la référence à l’article de Harper’s. (Ce genre d’information est ce que tire du blog). L’article qui comme tout texte assez court doit être placé dans le contexte de l’auteur, est très bon, avec de plus quelques pépites.
Pour Strasbourg et une tragédie qui s’est terminée près d’un pont sous lequel adolescent, je passais à vélo quatre fois par jour,
https://www.dna.fr/edition-de-strasbourg/2018/12/13/pascal-verdenne-61-ans-victime-strasbourgeoise-du-tueur
un(une?)grand(e)flic
encore des doutes? Mais pourquoi pas?toujours ce jeu?
Ce que je tire du blog, en plus de certains textes de l’hôte de ces lieux, comme cette fois-ci, magnifique.
vedo, quel curieux pseudonyme.
Est-ce la contraction de quelque chose ?
Au XIXe siècle on trouvait en Italie des pots de chambre avec peint sur le fond un œil circonscript par un écriteau qui disait : « Ti vedo furbetta », c’è qui vaut « Je te vois coquine ».
Bérénice (60) Bilhoreau de Bellerente (86) Chaloux (56) Christiane (72) Claudio Bahia (70) Clopine (62) Closer (69) D. (44) Delaporte (55) DHH (82) Ed (37) Et alii (74) Giovanni san’Angelo (66) Gisèle (69) Hamlet (57) Jacques R (81) Janssen J-J (63) Jazzi (66) JC (79) Langoncet (69) Lavande (68) LVDLB (59) MC (55) Pablo 75 (51) Passou (65) Paul Edel (75) Phil (62) Raymond (71) Renato (54) Rose (60) Soleil Vert (68) Widerganger (64).
Etant donnée une marge d’erreur tolérable de cinq ans (en + ou en – de leur âge réel) pour chacun des 32 erdéliens rétertoriés parmi les plus récurrents en interventions, et un taux d’erreur estimé pour notre part à – de 5%, il résulte un âge median des « erdéliens-iennes » de 64 ans et 6 mois. Passou polarise donc en âges un profil général très proche du sien. Ce sont, dans leur grande majorité, des lettré.es des catégories intellectuelles supérieures, issu.es principalement de la fonction publique de l’Education nationale, en passe de basculer vers une retraite bien méritée ou djéào bien entamée. L’homogénéité sociologique du profil des erdéliens, où paradoxalement les femmes restent sous représentées, explique leur longévité sur la toile, vu que les hommes y sont tendanciellement plus âgés. Ils ont plus de temps à s’y consacrer, un temps en continuité avec leurs autres activités intellectuelles qui ne les dépare pas trop. Si six d’entre eux/elles tiennent ailleurs un blog régulier, la RDL leur sert largement d’exutoire pour le faire mieux connaître. Les effets d’extrémisation de quelques positions répétitives à droite ou à l’extrême droite sont d’autant plus significativement distinctifs de l’ensemble que le profil général (en termes de défense des valeurs et de positions sur l’axe politique habituel) reflète plutôt une sensibilité d’héritage au centre-gauche, tendance libertaire écologiste, bien plus qu’une sensibilité d’extrême-gauche.
Il serait aventureux de spéculer plus avant, étant donné tous les biais connus inhérents aux techniques d’anonymisation de chacun.e sur les réseaux sociaux. Les erdéliens restent néanmoins une minuscule tribu relativement homogène, dont les membres n’ont de cesse de vouloir se prouver symboliquement leurs démarcations individualistes, de manière ludique ou guerrière. Leurs querelles ne sont en réalité que la rançon de l’amour qu’ils se portent comme dans une fratrie insupportable amenée à se resouder dès que survient le moindre danger, sous l’œil attendri du maître de céans. Il est une sorte de « libéral » tolérant en matière d’idées, sauf quand sa patience a été trop rudement mise à l’épreuve. Le phénomène de resoudure collectif le plus frappant dans l’histoire de la rdl, qui atteste le plus de sa cohérence intrinsèque, reste toujours celui de la disparition de l’un.e des sien.nes : quand une flamme vacille puis s’éteint, l’émotion collective est à son comble et le respect collectif de mise.
djéào pour déjà
Plus récemment un artiste à imaginé une chaussure avec un petit miroir sur la pointe pour regarder sous la jupe des filles :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/jasper-johns-high-school-days.html
@Closer (69)
Encore une arme par destination
D.
J’ai déjà expliqué ici le pseudo ( [Que]vedo). Cela fait bizarre, j’en conviens, mais ce n’est qu’un pseudo.
Moi 54 ?! vous êtes vraiment courtois JJJ.
@ JJJ 19h 39
votre post a un air de blanc des RG(qui je crois ne s’appellent plus comme cela aujourd’hui.
Expliquez nous votre démarche, la manière dont vous avez accumulé et exploité les indices pour aboutir à cette estimation qui en ce qui me concerne est tout a fait acceptable compte tenu de la marge d’erreur que vous annoncez
vedo dit: 14 décembre 2018 à 19 h 48 min
D.
J’ai déjà expliqué ici le pseudo ( [Que]vedo). Cela fait bizarre, j’en conviens, mais ce n’est qu’un pseudo.
–
Je n’en ai pas souvenir, vedo. Non, cela ne fait pas bizarre du tout mais pose question. C’est pourquoi je me suis permis.
Et que signifie [Que]vedo ?
En tout état de cause, il s’agit d’une arme de collection
qui je crois ne s’appellent plus comme cela aujourd’hui.
–
bien sûr que si, DHH.
Comment savez-vous que j’ai 44 ans, JJJ ?
Vous avez un informateur, c’est ça ? Je n’aime pas beaucoup ça.
Jean Langoncet dit: 14 décembre 2018 à 20 h 03 min
En tout état de cause, il s’agit d’une arme de collection
–
De quoi parlez-vous donc, Jean ?
Ce soir je mange du jambon blanc avec du riz Uncle Ben’s. Qui est un ami à moi, soit-dit en passant.
il n’y a pas si logtemps que renato a dit son age en italien
Faut-il regarder Al-Jezira pour se tenir informé ?
https://oeilsurlefront.liberation.fr/les-idees/2018/12/13/a-lille-al-jezira-dans-les-bas-fonds-de-l-extreme-droite_1697762
longtemps
Les RG étaient un peu sociologues alors, DHH. JJJ tient bien ses fiches, mais l’erreur sur renato est impardonnable, il y a peu encore il avouait ses « septante deux ans ». Que vient faire Ed dans cet aréopage de membres du club du troisième âge de Passou ! Grâce lui soit rendue de faire chuter la moyenne. Mais sommes-nous représentatifs des lecteurs de la RDL ? Pourrions-nous avoir les revenus approximatifs de chacun des principaux erdéliens, JJJ ? Leur localisation géographique, le rapport France/étranger ; leur situation familiale ; leurs moeurs et autres déviances ; leurs croyances religieuses ou leur athéisme (sont-ils tous blancs de peau ?) ; ceux d’entre eux qui ont un chat, un chien ou autres animaux de compagnie ; leurs habitudes alimentaires : carnivores, végétariens, végétaliens…
Moi, ce que j’ai surtout noté, c’est la similitude de ton dans la façon de m’interpeler de D., Delaporte et JJJ…
« [NB: une fois encore, de me tutoyer ne vous rend pas plus proche du peuple que j’incarne, à mes yeux :-)]. »
Rhô…..
C’est qui le Peuple !!!
D’après une de mes amies, un seul être vous manque et tout est surpeuplé. A mon avis, la formule la plus juste.
Vous avez raison, Raymond, de revenir à Pétrarque. Ce poème est très beau.
J’avoue avoir été conquise par les illustrations de ce billet qui m’ont permis de partager avec certain(e)s la magie du vitrail. Je pense aussi aux deux étages de la Sainte-Chapelle à Paris…
Certaines bifurcations ont été tentantes comme celle récente de l’influence De Maria Montessori sur l’école publique et en particulier sur l’école maternelle. Elle m’a fait découvrir autrement mes cinq années passées dans les écoles maternelles. Toute cette pédagogie alternative, élaborée il y a plus d’un siècle n’est d’ailleurs qu’une option dans les mouvements pédagogiques des années 60. Célestin Freinet aussi, Decroly, Steiner… et ce temps du travail autonome pour l’élève, la construction des savoirs, le décloisonnement, l’expérimentation, l’éveil tactile… Cela a eu son temps. Il y eut même cet excès de A.S.Neill et ses « libres enfants de Summerhill ». qui allaient en cours s’ils le désiraient (un enfant a-t-il l’autonomie nécessaire pour se mettre seul, sérieusement au travail …) ! Les années 80 ont sonné le glas de ces expérimentations pédagogiques pour un retour à la méthode syllabique et à la course aux diplômes, loin des utopies babacool, sauf peut-être pour la grande bourgeoisie qui les a adoptées pour leurs jeunes enfants dans des écoles privées hors contrat, assez onéreuses. Que traduit ce choix si ce n’est un certain refus de la mixité sociale ? Il y a une hiérarchie des établissements, des zones d’éducation…
Alors, retour à Pétrarque ? Oui, absolument. Et son amour pour Laure de Noves qui va inspirer toute sa poésie amoureuse mais aussi d’autres sonnets :
« Les belles paroles d’un homme faux et vicieux ne valent pas mieux qu’un poison emmiellé, que le fard d’une courtisane. »
Pétrarque – Sonnet .
Quitte à casser ma tirelire un jour pour Pétrarque, je serais beaucoup plus tenté par l’achat des lettres parues en je ne sais combien de volumes aux Belles Lettres. Je n’ai pas tout lu, cela va sans dire, mais ce que j’en connais est admirable.
« persévérer dans lêtre :conatus essendi: »
et alii :
Perseveram, perseverum, persévérons, pourquoi pas.
A force de persévérer : être jugé sans effort.
renato = 72, je me m’explique pas pourquoi j’ai écrit autre chose, un moment d’inattention dans la retranscription de mes fiches, mais ne crions pas au scandale, j’ai bien calculé la moyenne avec cet âge-là. Et puis pour avoir accumulé toutes ces photos maestriciennes, 54 ans n’aurait pas été crédible.
Prophétique et géniale cette sentence d’Huguette : « Je veux que le ministère de l’Impossible devienne le Ministère du Futur »
Chaloux, 56, c’est une fake. Il me reste quelque année avant d’en arriver là.
@D. dit: 14 décembre 2018 à 20 h 06 min
Jean Langoncet dit: 14 décembre 2018 à 20 h 03 min
En tout état de cause, il s’agit d’une arme de collection
–
De quoi parlez-vous donc, Jean ?
Avez-vous entendu parler des brigades du tigre et de leur dotation, D. ?
Pourtant, à la lecture, tu fais plus vieux, Chaloux !
Et même quelques années. (J’écris dans une position assez inconfortable, que la pudeur, la modestie et la décence m’interdisent de préciser davantage.)
§ 2. La France, fille aînée du pétrarquisme.
10Historiquement, le pétrarquisme est à l’origine de tout ce qui s’est fait de grand dans la poésie lyrique française depuis le Grand chant des troubadours qui y trouve une grande partie de son inspiration. Le pétrarquisme gouverne la poésie de la Pléiade. Mais il commande aussi le classicisme, en un sens qui reste à démontrer. Il détermine l’écriture de la Nouvelle Héloïse, le plus grand roman français du xviiie siècle, construit à la gloire de Pétrarque. Le pétrarquisme est « le mot de passe du romantisme » (Pichois). Sa doctrine règle la distribution des muses dans la première section des Fleurs du Mal (« Et t’aime d’autant plus, belle, que tu me fuis », Spleen & Idéal, xxiv). Quant à l’érotique surréaliste, René Char la résume dans le Marteau sans maître : « dans le domaine irréconciliable de la surréalité, l’homme privilégié ne pouvant être que la proie gracieuse de sa dévorante raison de vivre : l’amour ». Amour fou de Breton, Fou d’Elsa d’Aragon, L’Amour, la poésie d’Eluard. Pourtant, une chose d’affirmer l’importance du pétrarquisme en France, autre chose de tenir que la France est la fille aînée du pétrarquisme, comme elle l’est de l’Église dans la loi salique que redirent tour à tour les testaments de Saint Rémy et de Saint Louis répétés par le vœu de Louis XIII.
11En France, le pétrarquisme fonctionne bien comme une bombe à retardement. Comment peut-il être à l’origine de mouvements aussi contradictoires ? Damaso Alonso avait proposé naguère la thèse dialectique selon laquelle « la tendance de Pétrarque à s’ordonner en une pluralité est caractéristique de sa pensée poétique. Mais n’est pas moins caractéristique la tendance de cette pluralité à se distribuer en un seul vers régulièrement normé, de manière plus ou moins parfaite, ou celle qui consiste à se disséminer de manière plus ou moins régulière dans un ensemble de vers ». Elle ne suffit pas.
https://www.cairn.info/revue-poesie-2010-1-page-283.htm
D’après nos estimations, seuls trois erdéliens s/ 32 ont signé cette pétition pour démocratiser l’Europe
http://tdem.eu/
Ne nous rajeunissons pas non plus.
Jazzi, moi je fais plus vieux, toi tu fais plus c.on.
Donc beaucoup plus jeune, Chaloux ?
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Cela commence à être vrai, et je ne développe aucun complexe sur ce point. Tout grand esprit est archaïque, ce n’est pas moi non plus qui le dis. De tout cela, il ne faut pas avoir peur. Moins mon ticket est valable, plus je prends mon pied.
Avez-vous entendu parler des brigades du tigre et de leur dotation, D. ?
–
Pas du tout, je n’aime pas les tigres. Alors en brigades, vous pensez…
@ Ch., Je vous signale ce très beau documentaire de Bernard Kleindienst sur Summerhill (extraits); il est mort cette année au moins de mars, à l’âge de 74 ans. C’était un bel ami.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/4775_1#
52. (Merdre!).
Chaloux, et : « un seul hêtre vous manque, et tout est peuplier » ?
(bon d’accord, je re-resors).
L’embrigadé livre ses circonstances atténuées et demande réparation
Jean Langoncet dit: 10 décembre 2018 à 0 h 12 min
@Madonna
J’ai quinze ans aujourd’hui , du goût ; on ne me tient plus
https://www.youtube.com/watch?v=GgnClrx8N2k
Clopine, la seule formule pour moi : Les êtres n’ont qu’à aller où ils le veulent. Et moi aussi.
Le reste, c’est du pipeau.
Zanzotto 2 :
JJJ, pour vos statistiques, là, sachez que je passe à 63 dans… attendez : 24-21:25 minutes, soit deux heures trois quart.
Et oui, je suis née à minuit tout juste pile, et c’est par décision de ma mère – qui estimait que, pour une nouvelle-née, un jour qui naît valait mieux qu’un jour qui meurt, qu’on m’a attribuée au 15 de décembre… Je pense que, pour certains qui me vouent d’office au côté obscur de la force, m’attribuer au jour finissant auraient mieux fait leur affaire, m’enfin…
J’ai toujours eu un peu honte de ce détail. Cela parachevait mon incertitude d’avoir bien le droit de vivre. Mais bon, à mon âge devenu, lui bien certain, je peux enfin le dire, me semble-t-il.
Est-ce que cela change le total ? (ahahah) !
Deux félins vous manquent et tout est dépeuplé. Ce petit studio paraît bien grand et triste sans elles.
@clopine,
Vous fêtez ca demain ?
« Faites pas iech, bandes de blaireaux ».
Cela c’est du SuperNana :
– Ouais… Blaireaux toi même !
Tapes ta queue sur le téléphone et dis « Je Suce ».
@Janssen J-J dit: 14 décembre 2018 à 21 h 19 min
Merci, JJJ, je garde précieusement ce documentaire pour demain.
– Toc, toc.
– J’te remercie Blaireaux.
Ed, hélas, je crois bien que je connais le même sort que nombre de mères de famille. A savoir être là pour les autres, sortir le gâteau et les bougies, mettre la jolie nappe et les verres du dimanche, mais ne guère s’attendre à ce qu’on vous en gratifie d’autant…
Notez surtout que cela m’arrange. Je suis totalement désarmée devant un cadeau, parce que mes réactions sont bien évidemment totalement disproportionnées. Cela me donne envie de m’enfuir et de me terrer, en fait. Je pense qu’il faut être très très fort pour survivre aux cadeaux que l’on vous fait. Je me suis donc arrangée pour ne pas en avoir l’habitude, ahaha.
« rose dit: 14 décembre 2018 à 15 h 11 min »
Rose,
que vous abordiez le noir par Soulage n’est que ce que l’on sait des dires de Soulage.
En revanche,
votre propre point de vue sur le noir, actuellement, à la lumière du Vieux Port…
..Et d’ailleurs, Ed, c’est un des dangers du lieu, que je vous signale au passage. Les cadeaux. Le défunt Montaigne à Cheval m’a ainsi offert, sans que je puisse le remercier en plus à la hauteur du bouleversement que cela avait provoqué chez moi, un coffret de cours de Michel Onfray. Arrivé par la poste, comme ça, avec pour seule explication qu’il n’en avait plus l’usage (alors même que j’avais expliqué mon désagrément de n’avoir pas assez d’argent pour l’acheter… ) Et ce fameux Paul Edel, qui est toujours après moi comme un cavalier, ou plutôt un jockey, ahahah, en train de tirer sur la bouche d’une jument rétive, m’a fait le cadeau d’une critique élogieuse de petits souvenirs d’enfance que j’avais commis, après la mort de ma mère et la lente digestion de cette mort…
Vous voyez : c’est toujours si difficile d’accepter les cadeaux, que j’en suis encore à maudire Paul, si souvent…
Ca a l’air pourri (je n’ai pas trouvé mieux comme mot, parce que « triste » ne convenait pas), mais je suis rassurée de lire que vous vous en accommodez. Pour les anniversaires de ma mère, ses filles lui interdisent de lever le petit doigt.
PS : Il faut remplir tous les champs à chaque commentaire, c’est fatiguant !
Moi non plus je n’aime pas les cadeaux. Non pas parce que ca me gêne comme vous, mais parce que si je veux quelque chose, je l’achète. C’est un état d’esprit général que beaucoup de gens de comprennent pas (cf. la question de l’héritage dans la culture francaise, les jeunes adultes qui partent en vacances avec leurs parents pour ne pas débourser un rond). Bref. On dévie.
@si je veux quelque chose, je l’achète
Après Cazeneuve, Delaporte travaille à la commercialisation / mise en service prochaine d’un fichier pré-rempli
P comme Paris, DHH
ce qui paraît verbeux est son style pour dire les choses. Chacun a sa manière de dire, qui lui appartient en propre.
Ce qui m’a intéressée dans ce qu’il dit sur le noir est l’inversion par rapport au blanc qui est la somme de toutes les couleurs.
Or, ce qui m’attire, moi, dans le noir est -je dirai la toile de fond, tendue- dès lors qu’une lunière jaillit. Au Vieux Port, c’est très beau et très artificiel, comme à Las Vegas, mais si vous avez la chance d’être dans un noir opaque en pleine cambrousse, alors du noir jaillit la lumière ; la lune, avec un peu de chance, elle est gibbeuse avec un halo rouge. Les étoiles, blanches. Les planètes, mystérieuses.
>Ed
mais oû sont vos chats ?
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