Triomphe de Pétrarque
Est-ce dans une lettre, dans un article ou dans la Recherche du temps perdu plus probablement que Proust emploie l’exquis néologisme de son crû « pétrarquiser » (correction : en fait, c’est de Sainte-Beuve) dont le sens n’a pas du paraître évident à nombre de lecteurs, du moins nos plus contemporains plutôt que ceux de son temps ? C’est aussi que depuis, un certain humanisme s’est perdu et que Francesco Petrarca (Arezzo, 1304- Arqua 1374) dit Pétrarque de par chez nous, grand poète en latin devenu le plus grand poète en italien après Dante (chronologiquement, l’un et l’autre faisant du toscan l’italien littéraire), érudit philologue pionnier en ce domaine, un européen laïque qui se voulait fils spirituel de saint Augustin, ce grand lettré en était la plus belle incarnation. Il fut celui qui, au Moyen Age, prépara le retour aux Anciens qui s’épanouira à la Renaissance.
Inutile de se lancer sur ses traces dans l’ascension du mont Ventoux dans le fol espoir de mieux saisir sa quête spirituelle à la recherche de l’Amour. Il suffit de le lire que ce soit dans les 366 sonnets qui composent le Chansonnier (Canzoniere), les deux mille vers dont sont constituées les six allégories (amour, chasteté, mort, renommée, temps, éternité) des Triomphes. C’est sur ce dernier que l’éditrice Diane de Selliers et le traducteur Jean-Yves Masson ont jeté leur dévolu afin de lui rendre un hommage en majesté dans un volume sous coffret Les Triomphes de Pétrarque (336 pages, 195 euros, Diane de Selliers). C’est peu dire que leur entreprise le fait triompher.
Un beau-livre mais auquel ce serait faire injure que de lui assigner un destin de coffee table book.Il se contemple autant qu’il se lit étant entendu qu’il exige qu’on lui sacrifie le luxe devenu suprême de nos jours : le temps assorti d’une certaine lenteur. A un moment de mon immersion dans ce concentré de beauté, j’ai imaginé qu’une telle expérience de lecture pouvait, elle aussi, relever du syndrome de Stendhal, et que, sans quitter sans fauteuil, et sans même se rendre sur le parvis de la basilique Santa Croce à Florence, on pouvait être sujet à des vertiges sinon à des hallucinations, jusqu’à être touché par le sentiment de la grâce,
Qu’il ait inventé ou pas la fameuse Laure à laquelle un vibrant amour tournant à la névrose obsessionnelle durant vingt et un ans, que cette femme mariée l’ait tenu à distance tout en étant bouleversée par le culte qu’il lui vouait, qu’elle ait été identifiée par certains comme étant Laure de Noves, marquise de Sade, elle aussi emportée par la peste noire, tout cela importe peu. Réelle ou fantasmée, elle a nourri, irrigué et fécondé ces Triomphes de bout en bout, sa mort ayant selon le poète provoqué la naissance de cette œuvre en guise d’hommage. Son tombeau en quelque sorte, reflet d’un désir inassouvi sublimé par l’écriture. Cela seul compte, la poésie étant affaire de traces, d’imprégnation, de tremblé et non de preuves. On dira naturellement que Pétrarque conservait avant tout la Divine comédie à l’esprit, comme tuteur et comme modèle indépassable, mais ses Triomphes sont tout autre chose. La contemplation des vérités éternelles lui suffit, les saints ne l’attirent pas et la pensée de Laure le comble en matière d’angélologie.
Comment se présentent techniquement ces Triomphes ? Le traducteur Jean-Yves Masson y revient dans son éclairante préface :
« La logique qui gouverne leur écriture est d’abord celle d’une marche harmonieuse et rythmée obéissant à la pulsation des accents de l’hendécasyllabe (le vers classique italien de onze syllabes) ainsi qu’à l’organisation des rimes en tercets, reprise à Dante. Dans cette forme poétique qu’est la terza rima( en français, « rime tierce »), chaque rime nouvelle apparaît trois fois (…) Il en résulte une extraordinaire continuité de la texture sonore, en même temps que le chiffre 3 rend hommage à la Trinité chrétienne »
Le traducteur ne s’est pas seulement gardé de trop rajouter de vers afin d’aider à la compréhension des passages les plus obscurs, désireux de ne pas « altérer le sens secret » de cette méditation philosophique, ni de déséquilibrer un édifice que son auteur avait si harmonieusement proportionné ; le poète en lui s’est surtout attaché à rendre la vision de l’auteur rythmée par la pulsation plutôt qu’à se risquer à reproduire les rimes ; il a choisi le décasyllabe, à la scansion si particulière, oscillant en permanence entre la tentation des archaïsmes et celle du rajeunissement de la langue, soucieux d’une musicalité qui prenne le pas sur ce que l’œuvre a de plus documentaire : les énumérations historiques, l’héroïsation de Scipion l’Africain etc
Outre le texte français des Triomphes en regard de l’original italien, le livre est rythmé par un choix d’illustration reposant sur le pari de l’unité visuelle et de la continuité artistique : des vues d’ensemble et des détails des vitraux, évidemment insoupçonnables à l’œil nu surtout à hauteur d’homme, qu’au XVIème siècle, une dame éplorée à la suite de son veuvage commanda à l’église Saint-Pierre-ès-Liens, à Ervy-le-Châtel (dans le département de l’Aube, non loin de Troyes), l’esprit encore hanté par la lecture du poème deux siècles après qu’il fut rédigé. En se l’appropriant pour le prolonger à sa manière, elle l’a christiannisé sans pour autant en altérer la portée universelle.
Face aux vitraux de « La Baie des Triomphes », qui enchâsse les six allégories entre le Saint-Esprit et la Vierge triomphante, on se croirait devant un livre manuscrit orné dont l’auteur aurait été saisi par l’esprit du monumental. Le résultat est une splendeur qui provoque la sidération par le mystère qui s’en dégage. Tel qu’il se déploie, il rend justice à ce qu’il y avait de fresquiste dans le poète des Triomphes, déjà dans le dessin accentué par les barlotières (sertissages de plomb), entre transparence et opacité, entre grisaille mate et verre brillant. Une lumière divine en sourd à faire douter les lecteurs les plus anticléricaux.
Qu’il s’agisse de cette suite de rimes tel qu’elle est rendue par la sensibilité, la délicatesse, et donc les mots de Jean-Yves Masson, ou des images d’un piqué et d’une précision exceptionnels de Christophe Deschanel, l’ensemble est d’une fraicheur saisissante qui beaucoup à l’éclat, la résonance, la vibration de ses couleurs, notamment le bleu et le jaune d’argent dans toutes ses nuances, du jaune citron à l’ambre foncé, et le Jean Cousin oscillant entre le brun orangé et le rouge
C’est peu dire que cette bataille des passions, qui s’achève sur le triomphe de l’Eternité, stimule ce que son traducteur observe comme une certaine nostalgie pour « un monde perdu sans retour ».Tant mieux ! Alors, plutôt que simplement se donner à la passion érotique à travers la poésie amoureuse, soyons proustien et, dans cet esprit-là et pas seulement dans la glorification des grands textes latins … « pétrarquisons » ! à condition toutefois de ne pas épouser de trop près la vision sombre, douloureuse et tragique du poète, et de ne pas considérer que toute mystique de l’amour se dégrade dès lors qu’elle ouvre à sa plénitude ici-bas…
« J’avais les yeux sur ses beaux traits fixés,/ comme un malade avide d’une chose/ douce au palais, nuisible à la santé.// Aveugle et sourd à tout autre plaisir,/ je la suivais par de si grands périls/ que j’en frémis encore quand j’y repense.// Et j’eus dès lors les yeux baissés, humides,/ le coeur pensif, et cherchai pour refuge/ bois et rochers, sources, fleuves et montagnes ;/ depuis ce jour je couvre de pensées,/ d’encre et de larmes des pages sans nombre,/ et j’en noircis autant que j’en désire;/ depuis ce jour je sais ce qu’on ressent,/ espère et craint dans le cloître d’Amour,/ mon front le montre assez à qui sait lire;/ et je la vois cruelle et gracieuse, n’ayant souci de moi ni de mes peines,/ fière de ses vertus et de ma honte (traduit de l’italien par Jean-Yves Masson)
(« Gli occhi dal suo bel viso non torcea,/ come wom ch’è infermo, e di tal cosa ingordo/ ch’è dolce al gusto, a la salute è rea. // Ad ogni altro piacer cieco era e sordo,/ seguendo lei per si dubbiosi passi/ ch’i’ tremo ancor, qualor me ne ricordo.// Da quel tempo ebbi gli occhi humidi e bassi,/ e’l cor pensoso, e solitario albergo/ fonti, fiumi, montagne, boschi e sassi.// Da indi in qua cotante carte aspergo/ di penseri, e di lagrime, e d’inchiostro,/ tante me squarcio, e n’apparecchio, e vergo.// Da indi in qua so che si fa nel chiostro/ d’Amore, e che si teme, e che si spera,/ e, chi sa legger, ne la fronte il mostro// E veggio andar quella leggiadra fera,/ non curando di me né di mie pene,/ di sue vertuti e di mie spoglie altera… »)
(« Ensemble et détails des « Triomphes », photos Christophe Deschanel ; « Portrait de Pétrarque » huile sur bois de Giorgio Vasari, musée Fesch, Ajaccio)
1 050 Réponses pour Triomphe de Pétrarque
Civil Disobedience, fiche potable
https://fr.wikipedia.org/wiki/La_D%C3%A9sob%C3%A9issance_civile
Bon, Chaloux, je ne comprends pas votre réponse, ce n’est pas grave.
Pour en revenir à ces photos qui font l’exceptionnelle beauté de ce livre, c’est incroyablement troublant de voir les détails de la grande verrière dite « des Triomphes de Pétrarque » de l’église Saint-Pierre-ès-Liens datant de 1502 de 5 mètres de hauteur sur 2 mètres de large (restaurée par la manufacture de Vincent-Petit à Troyes), jamais on n’en avait approché les détails qu’on ne peut voir à l’œil nu. L’introduction des émaux permit de peindre toutes les couleurs sur le verre incolore (le roux intense des chevelures, le rouge vif, ces bleus profonds…)
Tout avait commencé en 2016 lors de l’exposition consacrée à cette verrière exceptionnelle à Ervy-Le-Châtel.
http://www.mesvitrauxfavoris.fr/Supp_f/triomphe-de-petrarque_ervy-le-chatel.htm
Ainsi ce livre de Diane de Selliers permet, les mettant face à face, de lier la redécouverte du poème de Pétrarque traduit par Jean-Yves Masson (jusqu’à là on n’avait que celle de Joseph Poulenc (1865) que l’on trouve sur le site BNF/Gallica) et leur illustration peinte sur verre dans cette verrière, grâce aux travail photographique de Christophe Deschanel, scrutant les panneaux qui composent le vitrail.
Ainsi joie pour les chanceux qui le consulteront de revivre le cheminement de l’Homme vers sa destinée dans ce voyage où il doit vaincre (« Triomphes » – cette pratique des généraux romains consistant à mettre en scène leurs victoires ) : l’amour par la chasteté, la chasteté par la mort, la mort par la renommée, la renommée par le temps et le temps par l’éternité qui emporte tout.
Cette longue interrogation sur l’art du vitrail qui a nourri, ici, les commentaires a donc tout son sens.
Cette verrière commandée par Jehanne Leclerc, veuve vivant à Ervy-le-Châtel, et mécène, permettrait de mieux faire comprendre les différentes scènes de l’œuvre de Pétrarque. Elle désira y faire figurer également les trois personnes de la Trinité, la Vierge Marie, saint Jean-Baptiste, saint Jean l’évangéliste, son mari et… elle-même.
C’est « comme un jeu de cartes alternant les fonds bleus et rouges avec de grands personnages vus de face associés à des cartouches remplis d’écriture », observe Paule Amblard, historienne. « La verrière se lit de bas en haut. En bas, apparaissent Jehanne, à droite, et son mari Pierre, à gauche, l’un et l’autre à genoux, les mains jointes, chacun avec son blason. Les époux entourent la Vierge triomphante, la Vierge de l’Apocalypse, auréolée de soleil et couronnée d’étoiles, tenant Jésus enfant dans ses bras et écrasant un dragon rouge, représentant le Mal. Au-dessus, on voit le triomphe de l’Amour, l’amour charnel qui réduit tous les hommes, petits et grands, en esclavage – le Pétrarque amoureux de Laure n’a pas échappé à la règle. Puis vient le triomphe de la Chasteté, représentée par Laure. La belle triomphe de l’amour humain : sa vertu l’empêche de se laisser capturer. Mais, si belle soit-elle, Laure est une créature et donc elle est mortelle. C’est le triomphe de la Mort, figurée par un squelette. »
Paule Amblard conclut : « Chacun peut regarder la baie d’Ervy-le-Châtel comme un cheminement intérieur. C’est à la fois une voie spirituelle et un manifeste philosophique sur le sens de la vie. Il y aura des combats à mener, des peines, des chutes et aussi des victoires. Nous savons déjà l’issue de la bataille, grâce à la femme couronnée de soleil qui apparaît dès le commencement pour guider la donatrice – dans le “très bas” de l’homme ou le bas d’une verrière. »
Que voulez-vous, Christiane, vous n’êtes pas une littéraire…
Que l’anarchiste dans l’âme jamais repenti qu’a toujours été Cohn-Bendit soit en même temps un élu relève de la monstruosité de foire.
Il faut bien qu’il vive, d’un autre côté.
Chaloux à 22h23
Comment tous ces gens, il faudrait en établir la liste, font-ils pour ne pas comprendre qu’il serait temps maintenant pour eux de se taire, de disparaître du champ du débat auquel ils n’apportent rien. Un mystère.
c pck ils se croivent indispensables.
Voilà, je te le dis.
p.s suis pour miss franche comté (vous verrez bien demain que j’ ai de l’ intuition).
Line Renaud a 90 ans : maman 🤐
@un élu relève de la monstruosité de foire
tout court, c’est tout vous, pas vrai ?
22.21 « aucune buse sociologue à la bhl pour dire le temps froid flotteux qui remballe le gilet jaune et la casse de banlieue. Pauledel JJJ veulent pas voir le Chinois à qui Trump fera la guerre » (dixit Phil),
expliquez-vous mieux, êtes pas bien clair sur ce coup_là… Voulez dire que Trump a raison de faire joujou seul contre tous les méchants Chinois ? Et que les GJ franchouillards feraient mieux de partir en guerre avec lui plutôt que de se tromper d’macron ?
Mélangez les échelles tant que vous voudrez, mon pote, c une tactique réac bien rodée. En restera tjs qq. chose, le contentement du p’tit nombric, y’a que ça d’vrai !
La résistance à l’oppression et son articulation démocratique depuis Sophocle et son Antigone, jusqu’à notre république en passant par les lumières et les gilets jaunes, D le frontiste, voilà qui pourrait faire tilt
https://www.youtube.com/watch?v=4AKbUm8GrbM
@Chaloux dit: 15 décembre 2018 à 23 h 26 min
Ce qui sous-entend que vous l’êtes, Chaloux. Alors, commentez-moi, sans vous défaussez, ces « Triomphes » de Pétrarque et la richesse de cette verrière. Êtes-vous indifférent à toutes ces œuvres d’art que sont ces vitraux, ces verrières du XIIIe et XVIe s. que l’on trouve dans les églises ?
Votre réponse n’en est pas une. Aucun argument, aucun développement. Juste ces jugements expéditifs et ironiques au fil du temps qui se veulent supérieurs. A chacun ses illusions… Décidément vous ne changez pas.
Bon, j’espère que d’autres que vous auront trouvé du plaisir à lire ces recherches sur la verrière de Saint-Pierre-ès-liens et sur l’illustration qu’elle propose des Triomphes de Pétrarque.
Je crois qu’à nouveau je vais sauter vos commentaires. Que de temps perdu à vous lire (blog compris)…
Le spectacle des Miss France devient un peep-show sur TF1 :
« Ce samedi soir, alors que le grand show n’avait même pas débuté, TF1 nous a crédité d’une embarrassante séquence dans les coulisses. Ce n’est pas tant le stress des candidates qui a suscité le malaise, mais bien la vision des corps nus de certaines candidates, en plein essayage de l’une des nombreuses tenues du show. »
Un spectacle qui, un an après l’affaire Weinstein, a horrifié les téléspectateurs.
j’ai lu que l’on tombe amoureux sur les.ronds points 👫😇.
Si j’l’ai lu, ce doit être vrai.
JJJ, Paul Edel
aucune agressivité non plus ici ; aucune exigence est-ce que vous êtes d’accord.avec nous ; un désir de dialogue, un immense ras le bol et une envie que cela change.
Tout ce que vous dites, paul & jjj me semble partagé ici : et la fraternité et la non confiance en le jacobinisme centralien et un mvt qui amorce/revendique un changement.
j’ai vu personne nu, moi ; par contre, j’ai renoncé à cause des heures de pub. imposées. Quelle opération commerciale !
Jazzi,
je crois que chacun a un cercle d’influence dans lequel il agit. Il est facile pour certains, ici, de vous contredire, voire de vous critiquer. Reste à savoir ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent, ce qu’ils font dans la vie hors blog…
Quelque chose change à nouveau, comme après les Trente Glorieuses. Un monde meurt, un autre est en train de naître. Être un citoyen actif peut se faire sans tapage là où on est le plus utile, là où on vit, selon ses convictions…
Je crois que vous êtes honnête et peut-être trop franc pour exprimer ici vos pensées.
A part Paul Edel dont la probité dans ces derniers commentaires (ici) est évidente, et un commentaire de DHH sur cette dame lasse qui faisait ses deux kilomètres à pied après sa journée de travail payée au SMIC en réponse à Clopine, je crois, je n’ai pas été très convaincue par d’autres commentaires révolutionnaires…
Et pourtant …
nivat sur lrs GJ
https://www.youtube.com/watch?v=C9adOqvpieo
Trouvé !
Le triomphe de la Gloire. Frontispice du De Viris Illustribus de Pétrarque. Parmi les précurseurs de la tradition iconographique illustrant les triomphes de Pétrarque. Probablement inspiré par une fresque de Giotto dans le palais d’Azzone Visconti, à Milan :
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a2/Petrarch-triumph-vainglory-padua-1400.jpg
Eurêka ; you Lucky Man
https://www.youtube.com/watch?v=MH6TJU0qWoY
Ives, sonata n. 2
Bonne unit.
@et alii dit: 16 décembre 2018 à 0 h 03 min
Anne Nivat questionne bien la violence : « Pourquoi on a recours aussi facilement à la violence ? » demande-t-elle à Aude Lancelin. Je l’ai trouvée sincère et parlant bien de son regard de reporter. D’abord voir et observer, écouter, ne pas juger trop vite…
Je pense avoir lu certains de ses billets sur l’Afghanistan, sur Le Point, je crois…
Christiane, votre gros défaut, vos deux gros défauts : croire que quelqu’un peut avoir raison, et que ce quelqu’un pourrait être vous. Quant à commenter, je sais bien que vous n’aimez rien tant que les commentaires les plus loufoques, les plus filandreux et les plus hors de propos sur tout et rien, vous nous l’avez abondamment prouvé, ce n’est pas mon registre.
J’allais oublier. Bon anniversaire Clopine.
Miss seins nus 2019 :
« La France a une nouvelle reine de beauté. Vaimalama Chaves, Miss Tahiti, a été élue ce samedi Miss France 2019. »
« je crois, je n’ai pas été très convaincue par d’autres commentaires révolutionnaires… »
C’est dommage d’être une adepte de l’eau tiède, cela risque de vous confronter à la noire erreur, le plus sûr moyen de ne rien comprendre à la situation, qui a sa source dans l’histoire, en l’occurrence l’histoire de la Révolution française.
A propos de cinéma, Jazzi,
je suis allée voir « Une affaire de famille » de Hirokazu Kore-eda. Suite de son questionnement sur la famille. Qu’est-ce qu’une famille. Là, il déconcerte magnifiquement car cette soi-disant famille très… atypique qui vit dans cet amoncellement d’objets hétéroclites, dont les membres volent, se montrent dans des peep-show, ne craignent pas de fuir en abandonnant leur enfant à l’hôpital (volé) mais recueillent une fillette maltraitée. Des prodiges d’affection dans une « famille » complètement marginale. Vie foisonnante, émouvante, drôle et cruelle. Enfants formidablement filmés et autres acteurs justes dans leur jeu. Une deuxième partie inattendue après la première très très lente (je me demandais où le réalisateur voulait nous mener) mais nécessaire pour comprendre ces perdants qui savent et aimer et être moches car ils sont toujours dans la survie, ces marginaux. Beaucoup aimé, comme le précédent « Tel père, tel fils ».
« D’un bout de la France à l’autre, tous ceux qui, au péril de leur vie, ont lutté contre l’ennemi et la contre-révolution, sa complice, sont des combattants de la barricade et les fils aînés de la République. »
Georges Lefebvre, 23 septembre 1944.
@Chaloux dit: 16 décembre 2018 à 1 h 12 min
Avoir raison ? Où ça ?
Mais, voilà… monsieur versatile fait son come-back !
Alors et votre commentaire littéraire, est-ce : « Pétrarque est vert, or, mais pas bleu marine. Certainement pas. Pas un poète du vitrail, pas un poète d’intérieur. C’est un poète du dehors. » Ah, c’est là que vous avez raison ?
christiane dit: 16 décembre 2018 à 1 h 31 min
C’est le film à voir en ce moment. D’abord parce que c’est japonais (supériorité actuelle du cinéma asiatique), et parce que la conférence de presse du réalisateur à Cannes, en mai dernier, était impressionnante. Tout cela est de bon augure. J’y vais sans doute mardi.
@Delaporte dit: 16 décembre 2018 à 1 h 27 min
Il ne manquait plus que vous pour donner des leçons ! Mais, franchement, elles ne m’intéressent pas du tout.
Delaporte dit: 16 décembre 2018 à 1 h 37 min
Là, je préfère !
« Il ne manquait plus que vous pour donner des leçons ! »
Je donne des leçons quand cela me plaît, et parfois c’est très utile pour ceux qui en sont l’objet.
Et comme d’habitude ils ont choisi la plus moche. Une soirée complètement ratée, qui a commencé par un streap-tease des miss en coulisse. Le stupre fait son apparition dans la compétition. La miss finira dans la production de films X !
_________________________
« Sapristi, je ne saurais pas quoi dire. C’est incroyable », lance Vaimalama Chaves, les yeux remplis de larmes. Elle est la première Tahitienne à être sacrée depuis Mareva Galanter il y a 20 ans.
Mareva Galanter avait un petit quelque chose de séduisant, qui justifiait son triomphe. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. J’ai regardé la photo de toutes ces demoiselles en quête de succès plastic, en particulier leur visage, et je dois dire que pour 80 % d’entre elles, c’est une catastrophe, y compris pour miss Tahiti, qui a gagné ce soir. Cette dernière est même d’une mocheté radicale. Les concurrentes à vrai dire se rattrapent presque avec leur corps (c’est plus facile, il est vrai), et encore pas toutes. Certaines sont grosses, et ont sûrement des problèmes de boulimie. Cela montre que rassembler un cheptel inepte pour ce genre de concours publicitaire télévisé est difficile : aucune jeune fille moderne, intelligente, active, ne voudrait se rabaisser à cet exercice pitoyable. Si encore cela leur ouvrait des portes, mais ce n’est même pas le cas. Cette miss Tahiti, dans un an, retournera à son anonymat, et n’aura plus qu’à s’inscrire au chômage et devenir gilet jaune. C’est son seul avenir.
Miss France 2019 parle uniquement par « onomatopées ». C’est tout juste si la Tahitienne sait articuler les deux mots qu’elle a à son vocabulaire pour évoquer son mal de pieds :
_______________________________
– Quelle est votre réaction après cette victoire ?
– Waouuuw. Les onomatopées, c’est ce qu’il y a de plus représentatif. Il n’y a pas de mot pour décrire le nuage sur lequel je suis. Même la douleur dans les pieds ne suffit pas à me maintenir sur Terre.
La nouvelle Miss France, en plus de ne parler que par onomatopées, a le visage torve et un nez au milieu du visage qui ressemble à une patate. Et on voudrait nous faire croire que c’est la plus belle femme de France ? Encore un mensonge de la TV relayé par la presse putride. Le spectateur intransigeant jugera lui-même de la manière dont lui fait prendre des vessies pour des lanternes. Car en plus d’être très laide, la nouvelle miss n’est pas une lumière. Quelle imposture !
Miss France était, durant son adolescence, considérée comme véritable un « monstre », avoue la presse putride :
« En fort surpoids pendant l’enfance, elle était traitée de «monstre». Ce soir, elle est devenue la cinquième Miss Tahiti à devenir Miss France. »
Alors.cela qu’elle ait dit Saprisi, cela me sidère.
Elle est très jolie miss Tahiti. Belle année à elle. Je l’avais choisie en deux pour sa timidité et sa capacité de résilience.
Le triomphe pas de quoi commenter. Rêve deux nuits d’affilée de mon père. Cette nuit tranquille, ah mon dieu merci.
Les filles qui pleurent ŕemettez-vous, vous êtes jolies comme.des coeurs, chacune, vous tracerez votre route.
——
Hier acheté un aviateur chez un santonnier d’Aubagne. Cherche le Laté 25.
Puis fouille, crs, blocs de béton, quartier bouclé, obligé d’emprunter des sens interdits. Le ministère de l’intérieur fait du zèle non ?
Les gilets jaunes tiennent toujours les ronds points. Cela caille sec. Se chauffent aux palettes. S’organisent.
Faudra attendre mardi pour parler ciné.
Ed arrive ce soir au Mékong.
Il semble que les points de vue divergent, selon que l’on soit parisien ou provincial.
J’ai dit mon impression d’indifférence, sinon de franche d’hostilité, des Parisiens à l’envahissement des Gilets jaunes et aux pillages des casseurs. Timidement confirmé par DHH et Christiane.
rose, à Marseille, témoigne de la même sympathie que Clopine, en Normandie, et Paul, en Bretagne, en faveur de ce mouvement insurrectionnel de nature nettement girondine.
Lavande, à Grenoble, ou renato, à Colmar, ne nous disent rien.
Ainsi que Bérénice, quelque part dans le sud-ouest ?
Chaloux, pro Gilets jaunes, guère plus.
Tandis que JJJ (de dos sur la photo ?) s’implique plus activement dans le combat, et que Delaporte, depuis son canapé, se contente de réclamer ma tête fichée au sommet d’une pique, sous les applaudissements tout aussi chrétiens de D.
Ne devrions-nous pas mettre plus souvent en coopérative, ici, si possible en oubliant les invectives personnelles, nos connaissances et impressions divergentes et variées ?
https://actu.fr/centre-val-de-loire/nogent-le-rotrou_28280/nogent-rotrou-gilets-jaunes-prets-lacte-v_20320399.html
de franche hostilité…
Jazzi :
Lavande dit: 11 décembre 2018 à 17 h 53 min , 18 h 02, 19 h 03, 19 h 42
(je dois être assez transparente : même Christiane attribue à DHH un de mes commentaires)
Jazzi: toujours pas vu pupille ! Un ami a débarqué à la maison hier au moment où j’allais partir. En plus, pas de tram. Pour les gens qui vont au cinéma c’est pas grave mais pour ceux qui bossent, la vraie galère.
Delaporte vos commentaires sur les Miss France sont d’un mépris et d’une méchanceté bien surprenants dans la bouche d’un grand défenseur des « classes populaires ».
@Lavande dit: 16 décembre 2018 à 8 h 00 min
Oh non, vous n’êtes pas transparente ! Je me souvenais de cette réponse mais effectivement entre DHH et vous, pas de celle qui l’avait écrite. Parfois, effectivement, une certain ton vous rassemble. Parfois, vous explorez des domaines bien différents. J’aime bien vous lire et l’une et l’autre.
Diane di Prima :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/11/diane-di-prima-window.html
Vert, or, poète du dehors, de l’extérieur. C’est l’impression que m’a laissée la lecture d’un de ses volumes de lettres. S’y mettre? Toujours amusant de polémiquer avec des gens qui parlent sans savoir, et nous avons là une experte. Chaque poète -et tout grand esprit- a évidemment ses couleurs. Nous le savons au moins depuis Rimbaud. Pas besoin de caqueter pendant des heures pour le dire.
Chaloux, guère plus? Je connais beaucoup de gens à Paris qui partagent le point de vue des gilets jaunes et leur révolte devant un régime qui devient dangereux, d’abord dans son langage (et le reste, qui a d’ailleurs commencé suivra, il faut relire Klemperer). Le consensus parisien est une fable pour l’atroce BFM. (Jazzi a toujours eu la conscience politique d’une huître. Sans remède).
BJ.
…
…si, j’avais un marteau, de Claude François,!…
…
« […], ou renato, à Colmar, ne nous disent rien. »
C’est parce que si une observation pas lourdement souligné, elle ne passe pas la barrière de vos filtres.
Jazzi,
tu écris : « J’ai dit mon impression d’indifférence, sinon de franche d’hostilité, des Parisiens à l’envahissement des Gilets jaunes et aux pillages des casseurs. Timidement confirmé par DHH et Christiane. »
« Timidement confirmé » ? Je ne crois pas être intervenue sur ce fil à propos des GJ… mais sur la personnalité qui se dévoile, à travers les commentaires, des uns et des autres. (Surtout à propos de ceux qui se gavent du mot fraternité.)
Le questionnement sur la violence va plus loin qu’un regard sur les manif récentes et les casses et pillages. Elle s’exprime là où la parole, l’échange verbal est impossible ou voué à l’échec. Et parfois comme l’exprime Anne Nivat elle apparaît comme une énigme.
Que les oubliés de notre société se révoltent se comprend mais ils risquent de rester les perdants face aux possédants, leurs revendications étaient parfois contradictoires, leur désir de rester apolitiques, libres, et non annexés ou récupérés par les « politiques » a rendu leur représentation difficile. C’est un mouvement disparate intégrant quelques profils radicaux et hélas parfois racistes et beaucoup de gens honnêtes qui n’en peuvent plus de leurs conditions de vie. Leurs profils sont très différents. La plupart désiraient manifester pacifiquement, pas tous. Des casseurs se sont glissés dans leurs rangs et ont donné à leur mouvement, à Paris, Bordeaux, Marseille, Toulouse un visage désolant.
Les commerçants, les routiers aussi ont souffert de cet état de confusion et de blocage et pas seulement dans les magasins huppés de l’avenue Montaigne ou des Champs Élysées…
Quand aux policiers divers répartis sur le territoire, ils sont applaudis ou honnis selon les circonstances… Eux aussi sont en attente du règlement de leurs heures supplémentaires, eux aussi ont une vie de famille laminée par des horaires surchargés et la haine qui les entoure. Métier pas facile… Imaginons ce qui se serait passé le w.e dernier si les casseurs sévissant dans les grandes villes avaient été laissés libre de piller, casser magasins, banques, hôtels, maisons, matériel publique, voitures…
Pendant ce temps dans les mêmes grandes villes des bénévoles continuent leurs maraudes nocturnes pour apporter aide aux miséreux qui dorment dehors. Ils ont demandé à des lycéens de récolter couvertures, bonnets, écharpes. Parfois ils n’ont plus rien à distribuer. Je pense aussi à tous ceux qui aident les autres dans les secteurs hospitaliers, les services sociaux. De la générosité discrète il y en a partout. Tout n’est pas qu’égoïsme et indifférence. Il faut « aller voir » comme le dit Anne Nivat dans ce bel entretien.
Quant aux propositions de « Jupiter », c’est pas mal d’astuces pour que ce soit indolore pour les nantis, seulement une accélération de ce qui était prévu (Prime accordée à certains smicards payée par.. la SS, hausse sur les carburants passée de 6 à 12 mois, heures supplémentaires non imposables… Le Mea culpa à la télé n’est guère crédible et douze minutes pour solde de tout compte, c’est peu, opposées à seize mois de mépris ! Est-ce que le quinquennat peut faire qu’on se satisfasse des deux têtes de l’exécutif ? Quelle toute puissance monarchique !
La baisse de la mobilisation doit les faire ronronner…
Le dernier vitrail me fait penser à la nuit étoilée de Van Gogh.
Le bleu foncé n’est pas incompatible avec le fait d’être un « poète du dehors ».
(mais je vous préviens tout de suite, Chaloux, je n’ai ni connaissances artistiques ni littéraires ni politiques. On se demande bien ce que je fais ici en fait)
Qu’est-ce qu’il lui prend au logiciel de votre blog, Passou, de nous demander de montrer patte blanche. Il a perdu la mémoire ?
Je suis consterné. J’ai guetté sur France Info jusqu’à deux heures du matin, pour des prunes. Pas de sang. Ces gilets jaunes n’ont même pas été foutus de se ménager quelques occasions de se faire tuer. Quant à ce minable Macaron, cet inculte nanarque a-t-il seulement lu Pascal ? Ce sous-Néron s’est-il seulement renseigné sur la Rome Antique ? Pour l’affamé que je suis, tout juste assez de panem et pas du tout de circenses. Au matin, je me suis rabattu sur la RdL, des fois que, par un merveilleux hasard, un Janssen JJ, une Clopine auraient cassé leur pipe. Mais non. Je me rabats sur la rubrique nécrologique de mon canard favori, rien que des nonagénaires confirmés. Il est vrai qu’il s’agit du »Figaro ». Le vicomte de la Bitarelle du gros Chastang a même atteint les 112 berges. Je suis désespéré.
Un regard très profond sur « La France en colère », celui d’Arianee Charton :
https://arianecharton.wordpress.com/2018/12/15/une-france-en-colere/
Devant l’impéritie des gilets jaunes et du Macaron coalisés, j’en viendrais presque à remercier ce brave Chérif Choucroûte de s’être décarcassé pour assurer mon divertissement quotidien.
C’est vrai, Lavande, votre point de vue était clairement exprimé. Mille excuses.
Lavande dit: 11 décembre 2018 à 17 h 53 min
Clopine quand vous aurez légué à Clopinou une France qui sera le clone de la Hongrie de Victor Orban (peut-être en pire!) vous pourrez pavoiser et trinquer ! Parce que c’est quoi à votre avis, l’alternative ? Mélenchon-Ruffin ces marionnettes ?
Grande naïveté que de penser qu’on peut prendre dans la poche des riches. Les riches sont plus malins et plus organisés que vous et moi et ils savent planquer leur argent ailleurs. Vous me direz que ça n’a pas réussi à Carlos Ghosn mais combien d’autres fortunes sont inatteignables.
Il n’y a pas que les boutiques de luxe qui souffrent. Une femme de ménage qui n’a plus de tram (manifs, dégradation des voies…) pour aller bosser et se paye deux heures ou plus de marche à pied pour aller à son boulot, elle aussi elle n’en peut plus. Etre bloqué quand on va récupérer une selle, oui c’est embêtant, mais quand on risque son job parce qu’on ne peut pas venir bosser et qu’on reste bloqué sur un rond-point où on est menacé si on émet la moindre protestation, c’est plus grave.
Pour se faire une idée du quelques éléments relatifs à l’ébauche d’une théorie de l’image, et spécifiquement du portrait, chez Petrarca voir Canzoniere XVI, LXXVII, LXXVIII.
décidément, la Hongrie revient régulièrement sur le tapis du prestigieux blog à passou et toujours pour en mal causer. Parlez-nous des auteurs hongrois, Lajos Zilahy dont le formidable « Dukay » rivalise avec « la Marche de Radetzky » mais ne passe pas le rideau de fer des médias français. que de tournages en rond avec ces gilets jaunes, derviches d’un pays dont la moitié de la population ne paye pas d’impôts.
Phil j’apprécie beaucoup Magda Szabo que j’ai découverte grâce à Paul Edel.
Il me gonfle ce logiciel : ça fait 10 ans qu’on se connait et il me demande encore mon nom. Il veut peut-être ma date de naissance pour la refiler à JJJ (au fait, à + ou – 5 près, c’était bon) ou ma taille et mon poids pour que Delaporte sache si je suis fréquentable ?
soyons un peu japonais:Les Japonais sont réputés pour vivre très longtemps et pour préserver leur forme et leur bonne santé. Leur secret se nomme « ikigai », une sorte de méthode permettant de comprendre sa raison d’être et d’avoir la joie de vivre. En tout cas, s’il existe des milliers de centenaires au Japon, ce n’est sûrement pas pour rien !
Christiane, le point de vue de la Parisienne Ariane Chartron, est très intéressant. Bien écrit et développé, il ne correspond pas tout à fait à celui des amis de Chaloux. De plus, elle a l’honnêteté de mettre en lien, un autre témoignage qui pondère le sien : celui d’un prof et écrivain parisien, qui est parti vivre en province et décrypte comment la politique de Macron y est ressentie. Des témoignages sincères, nourris, qui aident à comprendre plutôt qu’à diviser…
A l’Assemblée, Melenchon a osé dire que les six morts parmi les gilets jaunes ont été tués par “des contre-manifestants”. Encore plus fort que les complotistes dans le registre de la crapulerie.
Ce type est en effet foncièrement une ordure. Si je croyais à l’habit qui fait le moine, je dirais qu’il suffit, pour s’en rendre compte, de voir sa gueule et d’entendre le son de sa voix. Si la gauche n’a plus que des Mélenchons à nous servir, elle est mal partie.
En dépit de ses amours pédophiliques ou quasi, ce pet de rarque ne vaut pas un pet de nonne.
Une mémoire provençale : la Fontaine de Vaucluse. Pétrarque, jeune exilé italien, vécut de longues années dans la Vaucluse et aimait ce site.
Dans le musée intimiste installé dans ce site, Renato se régalerait car on peut y admirer des dessins, des estampes et des tableaux représentant Pétrarque, Laure de Noves et des paysages de Fontaine-de-Vaucluse. On peut découvrir des éditions anciennes des œuvres de Pétrarque, conservées précieusement.
http://www.vaucluse.fr/culture-et-patrimoine/les-musees-departementaux/le-musee-bibliotheque-francois-petrarque-a-fontaine-de-vaucluse/
C’est à Avignon que le poète rencontra Laure et en tomba follement amoureux, malheureusement elle était mariée à Hugues de Sade. Il écrivit, année après année, des poèmes dans les règles de l’amour courtois à la gloire de cette femme inaccessible et sa mort en 1348 lui inspira ses plus beaux sonnets. Il se réfugia sur les rives de la Sorgue pour trouver la paix et écrire.
« Exilé d’Italie par les fureurs civiles, je suis venu ici, moitié libre, moitié contraint. Que d’autres aiment les richesses, moi j’aspire à une vie tranquille, il me suffit d’être poète. Que la fortune me conserve, si elle peut, mon petit champ, mon humble toit et mes livres chéris ; qu’elle garde le reste. » (traduction vue dans La France au XIXe siècle, 1845)
Mais que cette poésie ait inspiré à Jehanne Leclerc, en 1502, l’idée de faire réaliser ce vitrail parce qu’elle même était dans le deuil et trouvait du réconfort à lire Pétrarque, est une chance pour nous. Un trésor de couleurs éclatantes qui a traversé le temps parmi les multiples vitraux qu’offrent les églises de l’Aube .
L’artiste Christophe Deschanel se servant d’un drone et d’échafaudages a pu photographier l’ensemble et des détails de la verrière jusqu’à là méconnus.
Ses photos illustrent ce livre somptueux où sont réunis un poème et un vitrail. C’est ce que Diane de Selliers a tenté, après ses précédentes créations : La Divine Comédie de Dante illustrée par Botticelli (1996) et le Décaméron de Boccace illustré par l’auteur et les peintres de son époque (1999). Trois poètes italiens incontournables du trecento.
@jazzi dit: 16 décembre 2018 à 10 h 45 min
Oui, Jazzi. Je partage ton opinion sur son billet.
oui Lavande, malheureusement la langue hongroise agglutinante recèle des capacités poétiques qui ravissent les esprits scientifiques comme vous, bien sûr intraduisibles, voir Krudy par exemple. Ceci dit, Orban agit comme un forban, certes, mais aucun média français n’a dit la ruine du pays amenée par la politique des socialistes dans les années deux mille, avec son train de mesures prônées par nos gilets jaunes phrygiens.
Le premier extrait de mon « Goût de Montpellier »
PETRARQUE
Du temps des rois d’Aragon et de Majorque
Fils d’un notaire toscan, guelfe blanc ami de Dante, qui avait été banni de Florence avant même sa propre naissance, Francesco Pétrarque (1304-1374) dut très tôt suivre sa famille en exil. C’est ainsi que se plaçant sous la protection de la cour papale de Clément V, en Avignon, celle-ci vint s’établir à Carpentras, où de 1312 à 1316, le futur poète des Canzoniere suivit les cours de l’école de grammaire de cette importante cité du Comtat Venaissin. Pour faire plaisir à son père, il partira ensuite à Montpellier pour y entreprendre des études de droit civil, qu’il terminera à Bologne, en 1323, le plus important centre d’alors en matière d’études juridiques. Des quatre années passées entre 1316 et 1320 à la « petite Cordoue », ainsi appelait-on l’université de Montpellier au temps des rois aragonais de Majorque, seigneurs de Montpellier, en raison de la tolérance des habitants et de la mixité des populations et des cultures, Francesco Pétrarque conservera toujours un souvenir ému. Période paisible pour cet humaniste, au cours d’une longue vie de voyages et de péripéties en tous genres dans une Europe agitée, notamment dans son Italie natale, ainsi qu’en témoigne cette brève évocation dans la longue lettre sur le bouleversement des temps, qu’il adressa, vers 1667, à l’âge de 63 ans, à son vieux compagnon d’enfance Guido Sette, devenu entretemps archevêque de Gênes.
« Ensuite donc, toujours ensemble, – car qu’avons-nous fait séparément pendant une grande partie de notre vie ? – à l’approche de la puberté nous sommes allés pour des études de droit à Montpellier et avons passé là encore quatre années. Le pouvoir de la cité était alors entre les mains du roi de Majorque excepté pour une petite parcelle soumise au roi de France qui, parce que le voisinage des puissants est toujours importun, s’est rapidement adjugé la domination de toute la citadelle. Quelle tranquillité alors aussi en ce lieu, quelle paix, quelle richesse marchande, quelle foule d’étudiants, quelle profusion de professeurs ! Et aujourd’hui quelle pénurie de tout cela, quel changement dans les affaires publiques et privées, nous le savons et les citoyens qui ont connu l’un et l’autre temps s’en rendent compte. […] »
Lettres de la vieillesse, X 2,
traduction de Claude Laurens
Editions Les Belles Lettres, 2004
C’est également durant cette période, en 1318 ou 1319, que mourut Eletta Canigiani, la mère de Pétrarque. C’est alors qu’il aurait écrit ses premiers vers, une élégie de trente-huit hexamètres latins en hommage à cette mère morte à trente-huit ans. Bien avant les poèmes écrits pour Laure de Sade, son immortelle muse. Et ceux consacrés à « l’ascension du mont Ventoux » ou à « la fontaine de Vaucluse », son havre de paix préféré. De sorte que l’on peut affirmer, ainsi que le suggère Max Rouquette, que c’est dans le Montpellier des troubadours que le plus illustre représentant du Trecento italien, avec Dante et Boccace, s’est fait poète !
@Christiane @Lavande
Effectivement c’est Lavande et non pas moi qui ai parlé de la situation de cette smicarde. Un post analogue aurait pu être de moi car malheureusement la personne dont parle Lavande n’est pas un cas isolé mais représentatif de situations halas banales et chacun de nous ici en a surement croisé plus d’une femme aux prises avec ce vies pleines d’aspérités
Dans la fonction publique ,où les salaires du personnel d’exécution sont très bas ,à peine mieux qu’un smic après des années d’ancienneté, elles sont légion ces femmes admirables qui arrivent au bureau à l’heure ,nettes et soignées ,après avoir déposé leur enfants chez la nourrice , rejoint en voiture leur gare de banlieue , et enfin pris le métro au sortir de leur train banlieue, et tout cela pour un salaire minime à amputer des frais de transport .
Je pense notamment à l’une d’elle sténodactylo qui quittait le bureau situé sur l’emplacement de l’actuel musée du quai Branly en autobus ,pour aller prendre gare Montparnasse un train pour Dreux et qui arrivée en gare de Dreux reprenait sa voiture pour rentrer chez elle .
Malheureusement ce n’est pas avec des mesures immédiates et de court terme qu’on change cet etat des choses ;Rationaliser la dépense publique , mieux focaliser la politique de redistribution , enrayer la désertification des territoires , cela appelle autre chose que des mesures disparates ,pures rustines à effet optique, qui ne changent rien aux inégalités structurelles . Or dans leur la colère légitime en face des frustrations que leur impose une société injuste les gilets jaunes ne semblent pas comprendre que les mutations économiques et sociales auxquelles ils aspirent ne peuvent resulter que de mesures économiques et politiques visant le long terme et dont les effets ne peuvent se manifester dans l’immédiat.
Le risque est la récupération immédiate d’essence populiste d’une colère compréhensible mais déconnecté du raisonnablement possible à court terme
Même les techniques du MO sous l’empire de la macronie devront être revues de fond en comble, comme l’explique, très clairement, notre collègue le commandant Andy Crups :
« En 1968 lors des journées les plus dures du mouvement on compte un peu plus de 400 interpellations. En réalité ces interpellations étaient des conduites au poste pour vérifications d’identité. Le travail procédural était des plus réduits et les services de renseignements pouvaient alimenter leur fichier. En 2018, lorsque l’on compte un millier d’arrestations c’est une toute autre histoire, on souhaite punir pénalement les mauvais comportements. Le bilan : un investissement procédural énorme pour des acteurs plus naïfs que casseurs. Ce travail est stérile et fait montre d’une mauvaise connaissance de la psychologie des foules et donc du métier de maintien de l’ordre. Au lieu de mobiliser les unités à interpeller à tour de bras, il faudrait rester concentré sur les leaders car une foule n’est pas une addition de réflexion mais seulement l’adhésion aveugle au leader occasionnel, qu’il soit positif ou négatif ».
NB/ Florence Aubenas a commis un bon papier dans son journal sur ses journées passées dans quelques ronds-points du sud. Bien sûr, c’est Florence Aubenas, toujours sur les bons coups à saisir les bruissements du peuple souffrant. L’histoire ne dit pas si elle est tombée amoureuse d’un GO des GJ, elle a vu s’y nouer de nouvelles histoires d’amour. Comme lors du printemps arabe au Caire, place Tahrir, raconté par Alaa El Aswany.
@DHH dit: 16 décembre 2018 à 11 h 28 min
@Lavande dit: 11 décembre 2018 à 17 h 53 min (merci Jazzi, d’avoir retrouver le commentaire de Lavande)
Et voilà deux paroles gémellaires et lucides.
Merci, Mesdames. Vous êtes l’honneur de ce blog.
Or dans leur la colère légitime en face des frustrations que leur impose une société injuste [ ici se pose la question du « qui » impose et du « pourquoi ? »] les gilets jaunes ne semblent pas comprendre [ faute de capacités cognitives ? d’explications ? quoi ? ] que les mutations économiques et sociales auxquelles ils aspirent ne peuvent resulter que de mesures économiques et politiques visant le long terme [appel à la patience donc, aux lendemains qui chantent, êtes-vous sûre que les dirigeants ont eux-mêmes cette vision à long terme ? pourquoi -si c’est le cas- ne l’expriment-ils jamais ?] et dont les effets ne peuvent se manifester dans l’immédiat [l’immédiat, c’est pourtant ce que ces pauvres gens tentent de régler au jour le jour].
Le risque est la récupération immédiate d’essence populiste d’une colère compréhensible mais déconnecté du raisonnablement possible [bizarrement, l’enrichissement de certains est d’une part possible et parfois au-delà du raisonnable] à court terme
JJJ : un bel article de Florence Aubenas, n’est-ce pas un pléonasme ?
(comme un bel article de Pascale Robert-Diard en matière de procès)
« Gilets jaunes » : la révolte des ronds-points
Un autre article de Faustine Vincent me laisse perplexe:
« Gilets jaunes » : Arnaud et Jessica, la vie à l’euro près
Un portrait d’un couple de G.J. C’est à se demander pourquoi la journaliste a choisi cet exemple.
Ils ont 26 ans tous les deux, 4 enfants (!), un chien (ils râlent parce que les croquettes ont augmenté). Revenus : en gros 1500 euros de salaire pour monsieur (carriste), 1500 euros d’allocations diverses. Loyer : 500 euros.
Ils ont deux forfaits de téléphone : environ 70 euros (!).
Les enfants ne portent que des vêtements de marque sinon c’est la honte.
Ils sont dans le rouge le 15 du mois et sont furieux parce que la banque a refusé de leur accorder un crédit auto.
Je suis bien consciente que je suis hyper privilégiée par rapport à eux, comme la plupart des gens de ce blog, mais quand même il y a des comportements qui posent question !
Ce qui ne veut pas dire que je ne reconnaisse pas le bien-fondé de beaucoup de revendications des G.J. ; et je comprends leur colère.
Un des points positifs très fort de ce mouvement est la solidarité et la convivialité qu’il a engendrées entre les participants.
@11.28 DHH, « Or dans leur la colère légitime en face des frustrations que leur impose une société injuste, les gilets jaunes NE SEMBLENT PAS COMPRENDRE que les mutations économiques et sociales auxquelles ils aspirent ne peuvent résulter que de mesures économiques et politiques visant le long terme (NB/ 2050 peut-être ? dates QUE NOUS ONT PROPOSEES LES MACRON ET AUTRES PHILIPPE, JUSQU’A PRESENT) et dont les effets ne peuvent se manifester dans l’immédiat ». (NB/ ne pourront se manifester que dans l’au-delà ???)
Ah qu’en termes profonds, ces choses là sont mises !
Mais quand cessera-t-on dans ce pays de prendre des gens qui expriment leurs colères et frustrations pour des « idiots culturels », comme on dit ?… Comme si, en chacun d’eux-mêmes, aucun de ces « gens » n’avaient aucune espèce de conscience de la contradiction dans laquelle ils se trouvent hic et nunc. Comme s’ils étaient inaptes à la distance critique, dans le feu même de l’action… Comme s’ils devaient se dire, sur les bons conseils de leurs DHH (DRH ?), avant d’entreprendre quoi que ce soit : « A quoi bon se geler les miches, puisque tout cela est voué à l’échec
c et couru d’avance ? »…
Vraiment marre de ce confort de coussins chez ces internautes gavés et nantis qui viennent vous expliquer que, hormis ces femmes de manage courageuses et soignées que l’on a touchées du doigt jadis ou naguère (histoire de bien expliquer que l’on compatit), les gensses en général (la populace ? ou mieux, les misérables de VH), seraient toujours aussi stupides pour ne pas avoir su anticiper les possibles retours de manivelle qui les attend sur le coin de la g., (lepénisme, mélenchonisme populistes, donc des gouvernements autoritaires, racistes et pourquoi pas le dire plus crument, antisémites ?)… Car, en réalité, ce que tous ces internautes frileux et anxiogènes et très civilisés et courtois expriment en tant qu’analystes distanciés, c’est bien leur propre terreur de devoir remettre eux-mêmes leur petit confort en question, je l’ai déjà dit et n’en démordrai pas… Et c’est pour moi, un réflexe indubitable de sénilité, je suis désolé de le dire.
Et je pense qu’au moins, un Edel de 75 balais, plus confiant au sujet des innovations et de la créativité démocratique populaire actuelle en est le plus épargné de tous, malgré son amour pour Stendhal et cultures de ses jardins secrets bien légitimes.
Cela dit, j’aime bien tout le monde, Jzzzm, mais un bon coup de g. le matin autour d’un bon grog, hein…
JJJ, 8.000 forces de l’ordre hier à Paris pour environ 4.000 manifestants…
Lavande, Vous pourrez toujours prendre des « cas limite », vous appesantir et vous poser des questions sur le bien fondé du mouvement général. Classique, oui il y aura toujours des prédateurs sans scrupule qu profiteront de n’importe quelles opportunités. Inutile de mettre des points d’exclamation au vu d’un aritcle qui était là pour susciter exactement ce que vous faites. So what ? En revanche, pas un mot sur tous ces rejetés du système qui ne savent pas comment accéder aux aides auxquelles ils ont droit, ce qui permet à l’Etat de s’enrichir sur leur dos plutôt que de se poser la question matérielle de « comment redistribuer ». etc.
Je ne tiens pas Aubenas pour un pléonasme toujours très avisé, et n’oublie pas ses émoluments de journaliste à 6000 euros/mois pour aller enquêter sur la misère des femmes de ménages dans les bateaux, puis en faire des bouquins à pleurer dans les chaumières d’Ouistreham. En effet, je préfère le blog de sa consoeur PRD. Mais bon, on s’en ouf…
@Alexia Neuhoff, je vous avais mal perçue jusqu’à présent. Je vais vous relire, je crois que vous avez été un brin heurtée, tout comme moi.
« Un regard très profond sur « La France en colère », celui d’Ariane Charton »
Ce n’est pas un regard très profond, Christiane et J2z, c’est un robinet d’eau tiède geignard et insipide. Les morts qu’elle déplore et dont elle rend le mouvement en partie responsable sans le dire vraiment et tout en le disant, ne sont pas des morts causés par des assauts destinés à nuire, mais tous accidentels…contrairement à ceux de Strasbourg. Elle n’a pas l’air de faire très bien la différence.
Le texte d’Aymeric Patricot qu’elle met honnêtement en lien à le fin de son papier est autrement franc et pertinent.
« Jzzzm, mais un bon coup de g. le matin autour d’un bon grog, hein… »
Vous avez encore attrapé froid, JJJ. Il n’y a pas de brasero sur les ronds-points ? Le votre parait-il manquait de palettes. DHH ne dit pas que les Gilets jaunes ont tort de manifester et que leur colère est injustifiée. Elle rappelle quelques réalités qui, certes, ne font pas rêver. Que peuvent les politiques sur l’économie mondiale ? Rustines et tour de passe-passe.
En Afghanistan, pas de problème, y’en a pas.
En Afrique ; En France on a les péages, en Afrique les barrages.
En Papouasie-Nouvelle-Guinée, 50% de chance d’y laisser sa tête, au sens propre.
Phil, Hongrie, Nouvelle législation touchant au droit du travail : https://m.24heures.ch/articles/5c142cecab5c374ae9000001
Je crois que pour un français, cela ferait trois mois de plus par an autorisés en cas de besoin, cela équivaut à une réquisition.
@12.26 et alors, jzzm ? que voulez-vous prouver en dehors d’un gouvernement aux abois qui ne sait plus quoi faire et fait donc n’importe quoi, en surdimensionnant le MO puisque nos élites policières ont désappris à savoir le gérer.
La France était chef de file en MO dans les techniques cousu main des années 80, elle est devenue la risée du monde, là comme en d’autres domaines. Un effet collatéral supplémentaire de l’inaptitude des élites politico administratives de l’ENA converties au crédo du néolibéralisme débridé et qui, pour sauver le système bancaire mondial pourri, ont préféré démanteler dans l’ordre interne, tous les services publics qui marchaient…
Je ne me réjouis certainement pas d’avoir vu juste rétrospectivement, car maintenant il faut composer avec le réel. Et je ne pense pas que ce soit le peuple protestataire qui s’est trompé, désolé… Accordez au moins au nôtre qu’il n’a pas encore basculé dans un Freixit ou un trumpisme italianesque… Mais jusqu’à quand, me dira-t-on ? Ben…, j’ai cet espoir de vous répondre : JAMAIS !
Côté magyar, dear Phil, László Krasznahorkai, malheureusement davantage traduit en anglais qu’en français, est une immensité littéraire.
closer, Ariane Chartron donne son point de vue. On est d’accord ou pas, mais on ne peut lui contester sa franchise et son honnêteté. A partir de là, on peut discuter. On aimerait que les commentaires ici soient de ce niveau-là. D’accord avec toi sur le texte d’Aymeric Patricot…
« j’ai cet espoir de vous répondre : JAMAIS ! »
ça me rappelle de Gaulle et son : « l’Europe ! l’Europe ! l’Europe ! », JJJ !
J’ai proposé ma collaboration pour étoffer le projet de RIC des Gilets jaunes. Il ne faudrait pas réduire la France au niveau des référendums de nos amis Suisse. Le dernier dont je me souviens portait sur la question de savoir s’il fallait construire des mosquées. La réponse, ferme et démocratique fut majoritairement NON…
Rappel
Propositions de futures questions référendaires d’initiatives citoyennes :
Faut-il détricoter l’Europe ?
Promouvoir l’autonomie des Régions ?
Stopper le développement du Grand Paris et retirer à Paris sont statut de Capitale de la France ?
Réduire l’Île-de-France à une région égale aux autres et la France à un conglomérat de Fédérations ?
Laisser chaque région autonome choisir son système représentatif : monarchique, républicain ou démocratie populaire et sa langue régionale ?
Jazzi, je reside dans l’Herault. Ici , le maire sympathisant FN a déjà affiché en ville , enjoignant les gilets jaunes à déposer leurs doléances en mairie. Le mouvement est composé de personnes se revendiquant d’idéologies diverses. Certains commentateurs soutiennent que 40% des GJ soutiennent le FN aux elections. S’ils réussissaient à designer des représentants cohérents, crédibles, sérieux ils feraient selon un sondage un score honorable aux européennes. Les mesures annoncées répondent bien sur aux premieres revendications, taxes carburants, l’état se charge en l’absence de volonté patronale de suppléer au smic etc. Je pense à ceux qui sont laissés pour compte, qui n’ont plus de travail et peu d’espoir d’en trouver. La réforme du bac à ce que j’ai compris va réussir à renforcer le nivellement entre etablissements et donc zones d’habitat que l’on peut logiquement relier avec le condition sociale des parents. Je lisais aussi que la cgt proteste contre la fermeture des centrales à charbon, qu’est il prévu pour reconvertir les salariés du charbon, de Fessenheim, des problèmes humains et sociaux à l’horizon. Une situation sociale et politique que l’Europe du marché n’a pas améliorée avec une disparité qui me paraît ingérable.
Congres de l’Association des Italianistes, Naples 2016 :
Francesco Petrarca tra l’arte figurativa, la poesia e le opere artistiche :
http://www.italianisti.it/upload/userfiles/files/Rigo_Petrarca.pdf
@JJJ
puisque vous imputez mes réactions à la sénilité ,traitez les avec l’indulgence qu’appelle le grand âge
« J’ai proposé ma collaboration pour étoffer le projet de RIC des Gilets jaunes. Il ne faudrait pas réduire la France au niveau des référendums de nos amis Suisse. Le dernier dont je me souviens portait sur la question de savoir s’il fallait construire des mosquées. La réponse, ferme et démocratique fut majoritairement NON… »
Il faudrait que vous assumiez, Jacques, une attitude plus respectueuse de ce qui réellement advient où est advenu. L’initiative populaire que vous citez n’était pas contre la construction des mosquées, mais contre la construction des minarets — je crois qu’il s’agit d’une difference que même vous pouvez reconnaître.
« le maire sympathisant FN » a-t-il retiré la crèche de la mairie, Bérénice ?
Merci de la précision, en effet, renato. Mais une mosquée sans minaret, n’est-ce pas un peu comme une église sans clocher ?
« Delaporte vos commentaires sur les Miss France sont d’un mépris et d’une méchanceté bien surprenants dans la bouche d’un grand défenseur des « classes populaires ». » Lavande
Ma chère Lavande, j’estime tout simplement que les classes populaires méritent un spectacle plus intelligent, et qu’il faut au moins les respecter en ne leur montrant pas des nichons en début de soirée pour tout aliment de stupre. Les élites télévisuelles et publicitaires ont réussi à faire du peuple un esclave de représentations débiles de l’être humain ; mais, selon moi, le peuple se libérera un jour, et c’était justement un des traits idéologiques et refoulés de ces gilets jaunes dans leur tentative de révolution. Le spectacle affligeant des Miss France n’est qu’un symptôme putride (vous aimez ce mot !) de la décadence infligée aux classes populaires depuis 70 ans. Tel est aussi ce contre quoi il faut lutter.
Quand Montesquieu a publié « Les Lettres persanes », anonymement, il avait la charge de la Présidence du Tribunal de Bordeaux. C’était néanmoins très courageux à l’époque de la Régence.
Bloom, je me doute que tu sois tenu par un droit de réserve, mais peut-être peux-tu nous dire de quel oeil les Indiens voient-ils la situation actuelle en France ?
https://www.youtube.com/watch?v=Y9cUYnEZAxA
todd conférence gambetta
Tu préfères ce genre de spectacle de miss, Delaporte ?
http://videos.leparisien.fr/video/les-marianne-seins-nus-avec-les-gilets-jaunes-realisaient-en-fait-une-performance-artistique-15-12-2018-x6z0p7w
Christiane, à propos d’une histoire de famille, beaucoup de themes à débattre, l’honnêteté, le Japon traditionnel en lambeaux noyé au milieu du nouveau monde, la morale pour finir est présentée du debut à la fin. Le justification morale apportée aux vols et donnée à l’enfant et je ne dévoilerai pas la fin pour ceux qui ne l’aurait pas vu. C’est un film rempli de tiroirs dont le contenu ne nous est révélé qu’au denouement, avant cela tout est accepté , justifié, le film propose meme la prostitution comme une banalité , un vécu pas plus traumatisant qu’une autre activité. Il ne condamne pas ni ne se donne pour but de montrer la marginalité des personnages et de leurs comportements, je l’ai plus compris comme un questionnement sur l’honnêteté et l’intégrité, la confiance, l’amour .
« Mais une mosquée sans minaret, n’est-ce pas un peu comme une église sans clocher ? »
Là, encore, manque d’informations : le minaret n’est pas prescrit dans le Coran comme un symbole nécessaire à la pratique du culte.
Cela dit :
« Faut-il détricoter l’Europe ? »
Oui, son état actuel l’E. est trop chère pour les résultats ; et par certains biais, arbitraire.
« Promouvoir l’autonomie des Régions ? »
Oui.
« Stopper le développement du Grand Paris et retirer à Paris sont statut de Capitale de la France ? »
Non.
« Réduire l’Île-de-France à une région égale aux autres et la France à un conglomérat de Fédérations ? »
Oui et oui, du moins pour ce qui est des impôts et du contrôle des finances publiques.
« Laisser chaque région autonome choisir son système représentatif : monarchique, républicain ou démocratie populaire et sa langue régionale ? » En l’état la question est plutôt comique : une provocation à 2cents, peut-être ?
Pour ce qui est de la langue régionale — minoritaire — je ne vois pas le problème, on peut parler les deux sans légiférer.
À la recherche de l’effectivité des droits de l’homme – La justiciabilité problématique du droit de résistance à l’oppression : antilogie juridique et oxymore politique
https://books.openedition.org/pupo/1172
@ puisque vous imputez mes réactions à la sénilité ,traitez les avec l’indulgence qu’appelle le grand âge
J’ai regretté ce terme, au moment où je cliquais… Trop tard. J’attendais votre réaction pour vous présenter mes excuses, mais ne les acceptez pas, car c’est inexcusable. C’est moi le sénile, vous le savez bien.
Renato, l’islam sans minaret, un progrès. Marre de tous ces symboles. D’ailleurs la nature est un temple.
Bon, si je dois remplir les champs obligatoires à chaque passage je prends une vacance.
BàV
https://blogfigures.blogspot.com/2012/02/giovanni-raboni-contestazione.html
Renato à voté !
On attend la participation des citoyens erdéliens pour comptabiliser les votes et donner les résultats.
La dernière question ne se veut en aucun cas provocante, renato. D., par exemple voudra probablement un régime monarchique et dans le village de l’arrière-pays niçois de mon enfance, la majorité des habitants parlaient le nissarte…
Un peu de littérature donc, pour nous changer un brin… Moi, que voulez vous, j’ai toujours trouvé le témoignage d’Imre Kertesz, ses essais et son journal, comme quelque chose d’indépassable à la conscience européenne et universelle. Mais peut-être n’est-ce pas de la littérature à vos yeux, Bloom.
Quant à Magda Szabo, j’approuve l’apport de cette romancière à l’enrichissement de mon panthéon personnel venu de la Mittleeuropa.
Je signale que le père de la criminologie québécoise, Denis Szabo, émigré hongrois (il n’avait rien à voir avec icelle), vient de mourir à son tour à Magog à 90 ans. Son œuvre littéraire fut à peu près nulle. Mais son collègue Maurice Cusson vient de lui rendre un hommage « scientifique » à Montréal. Et voici, pour les amateurs, son discours vient d’être mis en ligne sur la wikipedia. Je ne crois pas que l’ambassadeur de Budapest était parmi les invités, peut-être pourriez-vous nous le confirmer, Bl. Merci.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Szabo
@JJJ @ Lavande
« Un brin heurtée », oui, c’est le cas. Notamment par les points d’exclamation de Lavande qui donnent raison au cher Brassens « Non, les brav’s gens n’aiment pas que /L’on suive une autre route qu’eux… ». Je me méfie également de ces reportages qui ciblent intentionnellement des gens qui soit s’expriment mal, soit présentent mal (les deux de préférence), soit ont des revendications futiles. Dans le papier que signale Lavande, l’amorce (« ils ont 26 ans tous les deux ») dit tout : ils ont l’âge de leurs aspirations. Je suppose que Lavande, tout comme moi, observe une certaine distance par rapport à la consommation, à l’accumulation de biens matériels, qu’elle se soucie peu du paraître, qu’elle place ses valeurs ailleurs. Aujourd’hui, les jeunes générations (mais pas seulement) ne semblent exister qu’au travers de cela que nous n’estimons pas beaucoup, qui même nous répugne un peu. Faut-il pour autant porter là-dessus un regard condescendant ?
@Bėrėnice dit: 16 décembre 2018 à 13 h 48 min
Oui, Bérénice, la rencontre au parloir à la prison bouleverse notre lecture du film.
J’aime ce que vous dites de cette « Histoire de famille » ainsi que les derniers mots de l’enfant avant que le car ne démarre et ensuite quand il se retourne….
Vous nous manquiez…
@closer dit: 16 décembre 2018 à 12 h 37 min
« Profond »… parce qu’elle s’interroge, questionne la première page de Libé, observe la réaction des enfants, les gens, la façon dont sont commentées les annonces de l’attentat par les uns et les autres…
Je la trouve pertinente. C’est une littéraire, une musicienne. Son regard se tourne souvent vers des recherches concernant le Romantisme (littérature et musique). Ses biographies sont fines.
Elle n’impose pas son point de vue mais laisse aller sa plume au fil de ses réflexions face à l’actualité, sur son blog. Comme j’y suis abonnée, je reçois ses billets. J’ai eu envie de faire partager aux lecteurs de la RDL, ses pensées car elle a un ton, une façon de dire les choses que je n’avais pas rencontrés, ici..
Avez-vous connu sur l’ancien blog de Passou « sapience malivole » ? J’aimais sa culture, ses citations grecques pour éclairer nos débats. Quelques temps, une correspondance privée m’a permis de comprendre ce qui se passait en Grèce où elle vivait. Elle aussi observait, écoutait. Comme DHH, elle regardait au loin et voyait ce qui allait advenir de son pays d’adoption et en souffrait.
Non, je ne trouve pas le billet d’A.Charton « geignard et insipide ».
@ Jazzi, à 11h 24
vers 1667, à l’âge de 63
vous êtes sûr?
1367, Claude Bahia… ça fait plaisir de voir qu’il y en a qui suive !
elle regardait au loin et voyait ce qui allait advenir de son pays d’adoption
je viens de regarder une video de todd en prospectiviste
https://www.youtube.com/watch?v=bGCJovAQHmo
le témoignage d’Imre Kertesz, ses essais et son journal, comme quelque chose d’indépassable à la conscience européenne et universelle. Mais peut-être n’est-ce pas de la littérature à vos yeux, Bloom.
—
Un au-delà de la littérature, JJJ, comme Appelfeld, Bober, et quelques autres, dans leur singularité.
Emmanuel Todd : « APRÈS-DEMAIN » : L’HUMANITÉ – Avignon – 9 Juillet 2018
penser le monde
La cinémathèque du coin donne une série de films de Jacques Becker. Les gens de “Antoine et Antoinette” (par exemple), appartiendraient aujourd’hui à la classe des Gilets Jaunes (qui ont cependant beaucoup plus de revenus). Quelle différence!
“ – Vous paierez pour cela.
– (en rigolant) J’ai pas un rond.”
Quelle leçon de ces images!
vous avez raison vedo:il ya des leçons dignes du plus grand intérêt
Quelle leçon de ces images!
dear Bloom, pas encore lu « László Krasznahorkai », espérons une bonne traduction pour ne pas finir comme Pamuk plus lisible en allemand qu’en français.
Gardons-nous des « indépassables » en littérature, trop vite déclarés intouchables, seul droit de notre Seigneur, surtout pour ceux qui ne le cultivent pas comme Kertész (jardinier en hongrois).
Les réfugiés syriens en Hongrie ne voulaient qu’atteindre l’Allemagne où leur indemnité de réfugié dépasse de moitié le smic en Hongrie, pays où les droits de chômage ne dépasse pas trois mois, que vous soyez cariste ou directeur général. Faut-il le rappeler à tous les tartuffes farcis qui évoluent dans le pourrissime marigot des médias francais. f miniscule.
Pas sûr du tout, Vedo, que les gens de « Antoine et Antoinette », excellent film de Becker, appartinssent aux gilet jaunes d’aujourd’hui. Dans ce film de l’immédiate après-guerre, ces prolétaires de la Fourche (Paris Clichy 18ième) ont vécu la guerre et connaissent le prix de la destruction, ce qu’ignorent nos gilets jaunes, avortons grandis dans une société de consommation sans foi ni âme.
Avez-vous connu sur l’ancien blog de Passou « sapience malivole » ?
Naturellement Christiane…Vous savez bien que j’appartiens à la RdL canal historique!
Phil,
J’ai écrit « la classe » des GJ, et certainement pas qu’ils appartiendraient aux GJ d’aujourd’hui. Mes commentaires seraient superflus après la leçon de ces images. Bien sûr, qu’ils avaient une autre expérience, et malgré la moto (il faut bien rêver), la société de consommation brille par son absence dans ce film.
Lavande, à propos des gilets jaunes, je voudrais vous dire :
– que je comprends ce que je vais appeler « vos appréhensions ». Ce mouvement non structuré et protéiforme est évidemment, comme tout ce qui est individualisé à l’extrême, anarchique et « libre », sujet à ballottement, comme un radeau sans capitaine sur les flots. Cependant, si vous lisez la plupart de leurs 42 revendications, la générosité et le souci du vivant qui s’en échappent sont, à mon tout petit et humble avis, le signe que l’ensemble a échappé à l’extrême-droite, non connue, elle, pour son attachement aux valeurs de solidarité et de respect des individus. Le tout dernier sondage fait à la fois apparaître que, sur les ronds-points, seuls 7 % des participants se réclament de la droite extrême, contre…49 % qui se situent à gauche, cette gauche naguère incarnée par le parti socialiste, quand le mot « ouvrier » n’est pas encore banni de ses discours… L’article relevait aussi le paradoxe que cette hétérogénéité des participants allait sans doute, hélas, faire le jeu de Le Pen aux européennes. Mais perso je pense qu’au-delà des européennes, une sixième république qui bouleverserait l’ordre social et la loi économique et mortifère actuels ne serait pas plus mal…
Le second point est que je ne comprends pas le procès que vous me faites. Parce qu’une femme de ménage voit sa journée compliquée et encore plus difficile à cause des actions des gilets jaunes, je n’aurais pas le droit de rapporter une anecdote qui est arrivée à Clopin sur un rond-point ? Vous réagissez comme si je m’étais plainte, à propos d’une selle pour notre âne, mais cette notation n’était qu’issue de mon quotidien, et je ne vois vraiment pas pourquoi je devrais en avoir honte. Vous savez très bien que mettre de la vertu et de la morale derrière un exemple (celui de la femme de ménage…) est un exercice qui relève de l’imposture intellectuelle. Car cela n’a ni sens, ni fin. On peut toujours rétorquer que la paysanne du Sahel qui se tape 6 kilomètres par jour avec un bidon d’eau sur la tête et des enfants morts de faim trouverait, elle, le sort de votre femme de ménage bien doux, comprenez-vous ?
Aurais-je dû travestir la réalité ? je ne voulais pas parler de notre âne Diego, mais de ce que Clopin avait vécu et qui avait commencé à nous faire changer d’avis. Il est vrai que, sous mes doigts, le simple fait de taper les lettres du mot « Diego » me fait plaisir, car j’aime mon âne et je n’ai aucune réticence à montrer à quel point il partage ma vie. Mais de là à me faire un procès qui aboutirait à « vous n’avez pas le droit de parler, seule la femme de ménage peut dire à quel point les ronds-points rendent sa vie problématique.. » alors que je voulais seulement témoigner d’un phénomène socialement significatif, important dans la durée et dans la ténacité de ceux qui les tiennent, ces ronds-points, justement pour améliorer in fine le sort de la femme de ménage, c’est intellectuellement indigne de vous, non ?
nous sommes bien d’accord, dear Vedo. Excellent film de Becker, le seul qui montre le quartier de la Fourche juste après la seconde guerre, les toits de Paris et Noël Roquevert en épicier méchant coureur de jupons, « droitier de cuisseur ». Reste une société belle et pure, aïeule des gilets jaunes d’aujourd’hui. Un bug s’est fiché dans la transmission des valeurs, à vous cognac-gay.
.. Vous comprenez bien, Lavande, que si cette notation sur la selle de Diego était venue d’un autre, j’aurais simplement haussé les épaules. Mais je vous tiens en estime, et je ne suis pas sans remarquer que je vous agace plus souvent qu’à mon tour, désormais. Or, vous êtes une femme plus que généreuse (mari handicapé, fille adoptive…) et dieu merci, vous faites partie de ceux qui ont, ici, la tête sur les épaules, et non partie vers on ne sait quel horizon surnaturel. Je tiens à votre estime, donc, mais cela ne veut pas dire que celle que je vous accorde ne peut pas faiblir à son tour, si vous utilisez des raisonnements sophistes à souhait… Bref !
Franchement Clopine, comme vous l’a dit Renato (je crois) il y a peu de temps, vous surinterprétez. Où voyez-vous que je vous fais un procès, dans ce commentaire datant d’il y a 5 jours et que Jazzi a repris ?
Votre histoire de selle m’a amusée et je vous faisais simplement remarquer que pour vous et pour moi, ne pas pouvoir circuler n’est pas une catastrophe alors que pour certains c’est vraiment problématique.
« c’est intellectuellement indigne de vous, non ? »: euh… vous n’avez pas l’impression que vous dérivez un peu là ? Un peu de mesure svp.
Il se trouve que je venais de discuter avec ma femme de ménage (oui, je suis une bourgeoise privilégiée !) qui avait fait plus d’une heure de trajet à pied pour venir de chez elle alors qu’il lui faut 20 min en tram.
Je me demande bien ce que pourrait être cet « au-delà de la littérature » ?
De même que cette « sixième république qui bouleverserait l’ordre social et la loi économique et mortifère actuels » ?
Mais on a toujours le droit de rêver ! L’hiver s’y prête…
moi aussi, je suis une bourgeoise privilégiée.
Mais la surinterprétation, je vois ce que c’est, et l’absence de mesure aussi.
« Il lavera son honneur », cela appelle dans le sang, non ?
Jazzi 13 h 47. Bizarrement, quand je regarde cette « performance artistique », perso, ce qui me vient à l’esprit, c’est que les bronchites, rhumes, angines, et tous les refroidissements qu’on peut attraper en se baladant les nichons à l’air en décembre, sont correctement soignés en France, et donnent droit au remboursement par la sécurité sociale, alors qu’on pourrait émettre un doute sur la responsabilité de celles qui s’exposent, même en argentant leurs attributs, quoi.
Disons que l’acuité du geste artistique m’échappe, et qu’on croirait presque une pub pour vick’s vaporub.
Mais ce que je dois être une réactionnaire qui n’a rien compris : et qui confond l’art (lard?) et le cochon.
Les Gilets jaunes est un mouvement sans tête ni squelette, qui risque, au mieux, de devenir un chancre mou, et au pire, un cancer généralisé ?
OK Lavande, m’enfin dire « surinterprétation » est un peu comme botter en touche. Bah, ce n’est pas grave : nous sommes toutes deux, enfin je le crois, de bonnes filles…
Il s’inscrit pourtant dans des circonstances qui vous ont fait écrire il y a quelques jours que si Macron avait eu le souci de la France, il aurait du démissionner plutôt que de décider seul de se maintenir au prix de 10 milliards d’euros d’endettement collectif supplémentaire … On peut changer d’avis
Le plus drôle dans cet happening, Clopine, c’était la tête des CRS, fixant un point au-dessus, du côté de la ligne bleue de la Défense, pour ne pas mater ces seins qu’ils ne sauraient voir… mais qu’ils meurent d’envie de regarder !
Non, je maintiens mon avis, Jean Langoncet. Macron aurait dû démissionner. Et les métastases auraient cessé de proliférer…
« je vous agace plus souvent qu’à mon tour, désormais » : oui quand vous transformez un petit monticule en grosse montagne.
L’estime n’implique pas d’être toujours d’accord avec quelqu’un. Je sais que dans beaucoup de domaines nous avons les mêmes opinions et les mêmes façons de voir mais il peut aussi y avoir des divergences et parfois je n’approuve pas certains de vos comportements.
En fait Clopine et Jazzi, ils se prenaient pour Delacroix :
https://www.histoire-image.org/fr/etudes/liberte-guidant-peuple-eugene-delacroix
Décidément entre les happenings lors des manifs G.J. et les coulisses des Miss France, c’est « cachez ce sein que je ne saurais voir ».
« si vous lisez la plupart de leurs 42 revendications, la générosité et le souci du vivant qui s’en échappent sont, à mon tout petit et humble avis, le signe que l’ensemble a échappé à l’extrême-droite, non connue, elle, pour son attachement aux valeurs de solidarité et de respect des individus. »
Je me souviens, jeune homme, Clopine, avoir lu consciencieusement chaque proposition du « Programme commun de gouvernement », signé par Marchais, pour le PC, Mitterrand, pour le PS, et le Radical dont j’ai oublié le nom. Eux aussi nous promettaient de réinventer la vie et une sixième république idéale et vertueuse…
N’est-ce pas dans ces conditions, exceptionnelles, qu’un référendum d’initiative citoyenne pourrait s’envisager ?
La loi le permettrait mais personne ne semble y songer, Jean Langoncet ?
« Outre les référendums à l’initiative de l’exécutif ou du Parlement, la réforme constitutionnelle de 2008 sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy a déjà inscrit la possibilité, sous de strictes conditions, de « référendums d’initiative partagée ». Pour organiser ces référendums, il faut « un cinquième des membres du Parlement, soutenus par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales », soit au moins 185 députés et sénateurs et plus de 4,5 millions d’électeurs. Difficile à mettre en œuvre, cette procédure n’a jamais été utilisée. »
En dehors de la prochaine élection présidentielle, il ne me semble pas que la loi permette une consultation à ce sujet
Difficile ne veut pas dire impossible. Pour cela, il suffit de quitter les ronds-points et de faire du porte à porte…
À ce sujet, c’est à dire une consultation d’initiative citoyenne sur l’opportunité d’ une destitution du PR, ne fut-elle qu’incitative dans son résultat
Salut à tous,
oui, je suis de retour de mon petit périple à Buenos Aires, la ville aux milliers de librairies (en cette époque d’Amazon, de FNAC, c’est tout simplement incroyable).
J’espère que vous ne vous êtes pas trop étripé durant mon absence, que ce soit entre hommes, entre femmes, entre hommes et femmes (oui, même cela existe ici; on s’adresse parfois aux femmes de ce blog le menton en avant, à la manière d’un Mussolini pour signifier sa place à quelque « pauvre fille ») et que ed n’a pas trop jeté d’huile sur le feu, de sel sur les blessures (j’avais observé qu’elle adorait ça: exciter les uns contre les autres; enfin, à chacun son truc, n’est-ce-pas).
La première chose que me signalent les journaux en arrivant ce matin c’est que vous avez maintenant, à défaut d’un bon président, au moins une belle Miss France, et que vous êtes bien entendu tous d’accord sur le choix de l’élue. Heureux pays que la France, avec ses Miss, ses vins, ses fromages, son petit canal de l’Ourcq……
J’ai profité de ce séjour à B-A pour aller visiter le Palacio Barolo, une oeuvre architecturale gigantesque, fascinante, entièrement dédié, non à son commanditaire, mais à la gloire du Dante et de la Divine Comédie. Si cela intéresse quelqu’un, j’en dirai volontiers quelques mots, mais il y a probablement des personnes ici bien plus compétentes que moi pour parler de ce palacio.
La France me semble avoir de sérieux problèmes de gilets (j’ai vu dans le journal Clarins des images habituelles de casseurs, assez « parlantes », pour rester dans la sobriété).
Mais ce que l’on ne voit pas, ou que l’on ne veux pas voir, c’est l’ombre portée de Trump sur tout cela, je veux dire: l’Europe, le Brexit, l’économie, VOTRE Economie, bien plus inquiétant que les sifflotements d’un Peter Lorre.
Enfin, je dis ça……….
Du porte à porte au clientélisme il n’y a qu’un pas … La force de ce mouvement ne tient-elle pas précisément dans le fait d’avoir jusque-là échappé aux partis traditionnels qui n’existent que par le mandat de représentation qu’ils ont reçu et souvent trahi ? Pourquoi ce mouvement devrait-il reproduire ce schéma de représentation ? Pour rentrer dans le rang ?
Enfin, il ne me semble pas que les gilets jaunes représentent une catégorie sociale particulière et notamment pas celle des plus démunis d’entre nous ; quand j’observe, par exemple, le montant des rémunérations (qui varient du simple au triple) que l’on évoque à leur sujet.
C’est la raison pour laquelle il y a aujourd’hui en France des dizaines de millions de gilets jaunes potentiels.
Ne faut-il pas s’en réjouir ?
Faut savoir ce que l’on veut, Jean Langoncet, et s’en donner les moyens. Sinon, faute de vouloir se structurer et laisser émerger des représentants du mouvement, les Gilets jaunes disparaitront, emportés par un cancer généralisé…
@s’en donner les moyens
Eh bien quand les gilets jaunes auront disparu, il restera les gilets pare-balles pour assurer la pérennité des services publics : on commence avec le Prez. qui valait dix milliards à lui tout seul
» Mais ce que je dois être une réactionnaire qui n’a rien compris : et qui confond l’art (lard?) et le cochon. » Clopine.
Mais personne n’est parfait, Clopine.
Bonne soirée.
http://videos.leparisien.fr/video/les-marianne-seins-nus-avec-les-gilets-jaunes-realisaient-en-fait-une-performance-artistique-15-12-2018-x6z0p7w
Plutôt que l’ombre portée, entretenir la flamme
https://twitter.com/Inafr_officiel/status/1068874106823761921
J’aime bien Charton dont j’ai lu au moins trois livres. Ils ont le parfum de l’eau de Cologne au chèvrefeuille, de la pergola couverte de glycine et des allées de buis des jardins de curés. Ils sont vêtus de chics chemisiers de soie, ont un chignon bien ajusté, des souvenirs d’enfance et s’écartent peu du droit chemin. Impeccables. Mais est-ce suffisant?
Pour le reste, je ne vais pas polémiquer toute l’année ronde avec un Jazzi dont le niveau atteint péniblement celui d’un rond-de-cuir de Courteline.
Il ne faut pas croire comme ça que les gilets jaunes seront un mouvement sans lendemain. Il est trop tard pour cela, et Macron a réagi comme s’il voulait que les gilets jaunes fassent une insurrection et occupent les prochaines élections européennes. Il y aura des listes gilets jaunes, et tout le monde va voter pour eux, parce qu’ils sont en adéquation avec ce que pense la majorité des gens. Jacuzzi ne voit pas d’avenir dans ce mouvement : il prend ses désirs pour des réalités. Il risque de faire grise mine d’ici à pas longtemps, quand il verre l’ampleur que ça continuera d’avoir. Cela sera selon moi, non pas peut-être une révolution, mais un changement radical de faire de la politique. La morale va enfin triompher, et les pourris seront en prison ou au bout d’une pique – comme Jacuzzi s’il n’y prend garde !
J’ai commandé un livre sur Proust dont on n’a pas parlé:un livre de P.Mimouni
Dans ce film de l’immédiate après-guerre, ces prolétaires de la Fourche (Paris Clichy 18ième) ont vécu la guerre et connaissent le prix de la destruction,
—
Ce qui me fait penser, dear Phil, à une anecdote rapportée par André Maurois: pendant le Blitz, au lendemain d’un bombardement aérien, plusieurs magasins de Birmingham arboraient une pancarte sur laquelle on pouvait lire: « Nous sommes toujours ouverts – plus ouverts que d’habitude » (« We’re still open: more open than usual »).
Et si les commerçants du 8e et du 16e se mettaient à pratiquer le sens de l’humour « British »…?
Dans un entretien aux Echos, le Premier ministre a concédé des «erreurs», dans le contexte de la mobilisation anti-gouvernementale des Gilets jaunes, et a annoncé un débat sur le référendum d’initiative citoyenne
@les commerçants du 8e et du 16e
all sold out
https://www.youtube.com/watch?v=36C4p1dMqto
Dear Bloom, l’humour anglais est admirable, ainsi que le maintien qu’il semble procurer à ceux qui en profitent. Miss May doit en faire provision. Pendant les riots des jaunes, je lisais le journal d’un littérateur français resté à Athènes pendant la seconde guerre, Robert Levesque, jusqu’à l’arrivée de Churchill qui donna avec ses troupes de véritables leçons d’understatement aux habitants, fraîchement libérés du joug des soldats mussoliniens, assez grossiers bien qu’Italiens.
A propos de traducteurs qui vous tiennent à coeur, « les Dukay » de Zilahy est paru en folio dans une excellente traduction de Pierre Singer. remarquable alors tant de traductions sont pleines de « isme » de leurs langues d’origine. Ce Singer a traduit de l’anglais début des années 50 mais je n’ai jamais pu savoir qui a traduit du hongrois à l’anglais.
Alerte rouge :
ce ciné-club de Pontarlier ferme définitivement ses portes
FERMETURE DÉFINITIVE LE 19/12/2018
Un projet d’atelier magique itinérant verra le jour en 2019
CINE-CLUB JACQUES BECKER
(Même si Antoine et Antoinette ont vécu).
Vu Ága.
Tant de blanc.
Une a un peu roupillé au début du film, puis a lutté pour voir l’histoire.
Elle m’a dit à la fin » tout ce blanc, cela m’a détendue. »
On va partir en Laponie.
Sinon, je me tais pour ne pas spoiler (Bérénice et christiane je partage avec vous vos impressions sur le film japonais autour de la famille recomposée) et noterai juste
mais qu’a Ága ?
et superbe roadtrip dans un truck inuit.
Claudio Bahia
ravie de vos nouvelles : suis très intéressée par le palacio Barolo.
Merci de ce que vous pourrez en dire.
Claudia Ballot
tant de blanc -aimerait-on dire- qui ne fond pas, mais il fond quand même.
Note que, chez Annelise Roux, en compétition au le festival de Cannes, le titre anglais du film japonais est
«Shoplifter» de Hirokazu Kore-Eda
Shoplifter, le voleur à l’étalage, traduit par « Une affaire de famille ».
Dans Libération, article putride sur l’élection de Miss France, qui rejoint cependant dans sa conclusion ce que j’en disais hier. Je trouve dommage qu’une internaute comme Lavande, sympa, intelligente et cultivée, trouve le besoin pour sa part de défendre une institution aberrante, inepte, qui revient chaque année et qui est à chaque fois tout un symbole de l’asservissement millénaire des femmes. Soyons un peu féministes, les femmes le valent bien, j’espère !
« Pas besoin de les comparer aux Femen pour d’ores et déjà déplorer qu’en 2018, même après la vague #MeToo, trente jeunes femmes s’apprêtent ce samedi soir au Zénith de Lille à entériner le cliché d’un sexe féminin décoratif, distrayant, inoffensif. »
Certain ne se gêne pas pour adopter un comportement délirant, réécrivant ailleurs, d’ailleurs, ce qui s’échange ici, sans vergogne ni état d’âme.
Supprimez alors les magazines de mode, le mannequins anorexiques et autres Claudia Schiffer et Naomi Campbell pour qui la tyrannie de la minceur supplante l’harmonie du jour.
Qui réclamait le matin même « des meufs à poil ! » ?
L’égalité et le respect dû au femmes passera par l’égalité des emplois et des salaires, par le fait de les traiter noblement, par l’interdiction absolue de les toucher sans leur accord. Par leurs idées, leurs points de vue et leurs opinions valorisés, entendus non seulement pris en compte mais mis en oeuvre et par une place dans la société active, militante et égalitaire.
Que les petites jeunes filles fassent briller pailletes et strass fait perdurer tradition de revue dont ni Line Renaud ni Josephine Baker n’ont eu à se plaindre.
Le show bizz restera à disposition du repos du guerrier : encore faut-il l’être et ne pas s’identifier à personnage récent aux aboiements funestes de Wes Anderson.
La Miss France 2019 met Dieu à toutes les sauces ; elle ne craint pas, sans vergogne, d’invoquer la divinité pour ce concours stupide, mondain, immoral . On pourrait appeler cela un sacrilège ; au Moyen Age, elle aurait été brûlée comme sorcière !
– Qu’est-ce qui a fait que vous avez gardé la motivation jusqu’au bout?
– L’espoir, la foi. Je crois en Dieu et peut-être que c’est ce qui m’a aidé. (Figaro)
Pour un peu, cette Miss France dégénérée penserait que si elle a remporté ce concours infâme, c’est parce que Dieu lui a prêté assistance. Mais elle oublie, la pauvrette, que « les premiers seront les derniers ». Désormais, depuis samedi soir, elle appartient à la lie de l’humanité ! La journaliste de Libération serait, je crois, d’accord avec moi.
Les.françaises qui représentent les.régions sont aussi ces filles là
La suite ressemble à une chanson de geste. Jamais les Russes ne parviendront à revenir à la marque, et, comme un symbole, les anciennes Alexandra Lacrabère – au jet de sept mètres – et Amandine Leynaud – de retour dans ses cages – bouclent la marque. La gardienne s’interpose une ultime fois, bloquant un spectaculaire kung-fu russe. « Dans les vingt dernières minutes, nous avons défendu de manière incroyable », a salué l’entraîneur. Pleines de maîtrise, les Françaises peuvent célébrer leur victoire en chaloupant sur leur hymne officieux de la compétition, « Djadja », qui aura accompagné leurs entraînements tout au long de l’épreuve.
Être féministe, c’est aimer les femmes dans leurs choix, sexy, battantes, cuisinières, docteurs en physique en toute liberté.
Sans vergogne, c’est vous Delaporte, je vous le dis en face.
« Sans vergogne, c’est vous Delaporte, je vous le dis en face. »
Vous aussi, vous trahissez les valeurs féministes ? Je suis le seul, sur ce blog, à militer pour les droits et la dignité de la femme. Comme quoi, l’affaire n’est pas gagnée…
Ulrike Meinhof, relève-toi, elle sont devenues folles !
Chromelodeon :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/04/harry-partch-chromelodeon.html
Ulrike Meinhof n’était pas seulement une criminelle, elle était aussi une puritaine évangélique — la secte qu’avec la complicité d’autres fanatiques, est en train de porter le monde à la catastrophe : elle était donc l’expression d’un double fascisme.
Delaporte vous êtes grotesque. Vous savez bien que ce n’est pas l’institution Miss France que je défends ni le le spectacle télé (que vous avez regardé en bon Tartuffe) mais je suis profondément choquée par votre mépris pour ces jeunes femmes.
Quand vous écrivez:
« La nouvelle Miss France, en plus de ne parler que par onomatopées, a le visage torve et un nez au milieu du visage qui ressemble à une patate. »
» Car en plus d’être très laide, la nouvelle miss n’est pas une lumière. »
« Certaines sont grosses, et ont sûrement des problèmes de boulimie. Cela montre que rassembler un cheptel inepte … »
c’est minable de votre part.
Et quand elle se permet de parler de VOTRE Dieu, alors là vous délirez complètement.
Quant à la conclusion:
» Je suis le seul, sur ce blog, à militer pour les droits et la dignité de la femme. Comme quoi, l’affaire n’est pas gagnée… »
Ça c’est sûr ! Avec des défenseurs comme vous, elle n’est pas gagnée du tout !
Bravo Rose pour vos commentaires.
Le Pen , Mélenchon, Ségolène Royal, Florian Philippot…, ils défilent tous sur les plateaux en jurant leurs grands dieux que le référendum citoyen était déjà dans leurs programmes !
Récupération, récupération…
La 6e République instituera-t-elle le café du commerce généralisé, où chacun donnera son opinion et palabrera sans fin et où personne ne pourra plus agir ni gouverner ?
A la Révolution, les gardes Suisses on les tuait, aujourd’hui on prend la Suisse pour modèle.
Là-bas, le dernier référendum portait sur l’épineuse question de savoir s’il fallait couper leurs cornes aux boeufs.
La France est mal barrée !
J’ai décidé de prendre l’initiative d’un RIC sur une question qui me paraît correspondre à une urgence nationale, dans la perspective d’un assainissement des finances publiques. J’ai constaté en effet que, dans ma ville, le nettoyage quotidien et l’entretien des toilettes publiques était une source de dépenses considérables, pour ne pas dire abusive. Il s’agirait de les fermer définitivement. Pour cela il me paraît indispensable de revendiquer pour toutes les citoyennes et tous les citoyens le droit, garanti par la loi, de faire pipi et caca à loisir dans tous les espaces publics, trottoirs, rues, squares, salles de classes, couloirs et cours des collèges et lycées (sans oublier les parvis d’entrée), dans les mairies, les hôpitaux etc. Ce droit serait inscrit comme un droit inaliénable de l’humain dans la Déclaration des Droits. ON pourrait en profiter pour fermer les bibliothèques publiques, puisque plus personne ou presque ne lit, et mettre à la disposition de nos concitoyens tous ces ouvrages inutiles dont ils pourraient se torcher. Je me vois déjà en train de le faire devant la mairie avec des pages de Pète Rarque. qui veut signer ma pète y Sion ?
Moi, Delaporte de la Mancha, des valeurs féministes, j’en ai en veux-tu, en.voilà, et je vous assure que les petites jeunes filles qui soutiennent le concours de miss France en rien ne viennent obérer mes valeurs que je porte sursum corda, ne vous en déplaise.
Et les Femen me dérangent bien plus que les miss France, si vous voulez en savoir plus.
Sur ce, salut.
merci Lavande.
Haut et fort.
Pour ne dire qu’une évidence :
https://www.letemps.ch/economie/chomage-suisse-atteint-plus-bas-niveau-dix-ans
Cela dit, pour les cornes des vaches, encore une mauvaise information, mais quelles gazettes lit-il ?
La police de nos amis suisses, aussi prévoyante que les coucous huilés, s’entraine depuis quelques temps sur des modalités de guerillas urbaines qui pourraient survenir prochainement, les agresseurs venant…de France. C’est ce qu’on appelle prendre une raclette.
Rose, El Palacio Barolo:
« El plan del edificio y su distribución se hicieron « sobre la base de la sección áurea y el número de oro, proporciones y medidas de origen sagrado ». Para Palanti, el número de oro estaba cifrado en el poema de Dante. « La división general del edificio y del poema es en tres partes: Infierno, Purgatorio y Cielo. La planta baja es el Infierno, los primeros 14 pisos son el Purgatorio, los pisos siguientes son el Paraíso, el faro representa a Dios », explica Hilger.
El número de jerarquías infernales es el nueve: nueve son las bóvedas de acceso al edificio, que representan pasos de iniciación. Cada una de las bóvedas tiene frases en latín tomadas de nueve obras distintas, desde la Biblia a Virgilio. La cúpula se inspira en el templo hindú de Budanishar, dedicado a la religión Tantra, « representa la unión entre Dante y Beatrice ».
Los cantos de « La Divina Comedia » son cien, igual que los cien metros de altura del edificio. La mayoría de los cantos del poema tienen 11 o 22 estrofas, los pisos del edificio están divididos en 11 módulos por frente, 22 módulos de oficinas por bloque. La altura es de 22 pisos. Este conjunto de números representa el círculo, que era la figura perfecta para Dante. »
Ici, renato
https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/suisse-referendum-sur-les-vaches-a-cornes_129676
Il faudrait suggérer la lecture de Diderot à Michel Houellebecq.
Des Suisses, interrogés hâtivement par nos journalistes français pour cause d’actualité politique inopinée, renato, répondaient qu’ils étaient un peu trop souvent appelés à voter, sur des sujets sur lesquels, le plus souvent, ils n’avaient aucune idée ou compétence…
J’ai proposé hier un référendum d’initiative erdélienne, autour des questions essentielles sur la France que nous voulons pour demain. A part vous, qui avez la culture et la nationalité adéquates, personne n’a répondu…
@closer :
Ah ! sapience malivole…subtile hélleniste.
« Sapience n’entre point en âme malivole, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Françoise Rabelais.)
Guillaume de Marcillat (aussi nommé Guglielmo di Pietro de Marcillat ou Guglielmo da Marsiglia pour les Italiens1), né à La Châtre2, dans l’Indre3, vers 1470 et mort à Arezzo le 30 juillet 1529, est un peintre français qui est célèbre pour ses vitraux historiés4.
e. Vasari a fait ses premiers pas chez lui, et en fait le portrait dans Le Vite.
renato!
vitraux pétrifiés et sagesses occitanes
On a le droit de débattre sans châtrer.
Défendez-vous. Argumentez.
rose, les échanges erdéliens, supposé se faire entre gens cultivés, adultes, intelligents, augure mal de ce que pourrait être le débat citoyen de demain. Ici, lorsque j’émets une opinion, ou pose simplement une question, on me répond, sans plus d’arguments, que je n’ai pas les bonnes sources, que je suis une huitre en matière politique, un dandy cinéphile et bobo parisien friqué… Bref, on réfute plus généralement à l’autre le droit à la parole.
Décidément, les dispositifs actuellement envisagés pour faire fonctionner les RIC me paraissent excessivement compliqués et lents. Je serais d’avis pour ma part que toute proposition recueillant la signature d’au moins un chietoyen soient immédiatement adoptés et inscrits dans la Conchietitution.
Les actuels RIC prendraient le nom plus adéquat de RIC-RAC.
Bravo, Jacques, mais il faudrait lire et comprendre, ce qui chez vous ne semblé pas être une priorité. Donc, la mesure était évaluée à 10 millions de CHF annuels au frais de l’Etat, il fallait donc savoir si les contribuables acceptaient cette dépense ou pas.
Qu’est-ce qui est le plus burlesque ? Les gilets jaunes ou ceux qui prennent leurs propositions au sérieux ?
Bref, on réfute plus généralement à l’autre le droit
construction incorrecte qui ne vous conteste pas le droit de vous corriger
@JJJ 14 h
dont acte
votre clic trop rapide traduisait donc une première impression sur laquelle vous semblez vouloir revenir.
Mais il m’inquiète car je sais que la première impression est le plus souvent la bonne
vous me faites découvrir qu’il n’y a pas seulement ma culture qui a vieilli mais ma vision du monde
Réfuter un livre, réfuter un auteur : combattre ce qui a été avancé dans un livre, ce qu’un auteur a proposé, soutenu.
(Mathématiques) Démontrer le contraire de.
Réfuter une conjecture.
Waouh ! On vient de découvrir que, tout comme bibi, William Shakespeare devait vraisemblablement souffrir de la dépression saisonnière due au manque de luminosité, l’hiver…
Eh ouais, c’est surtout à noël que Bill a les boules…
(bon d’accord, je sors).
ce qui ne vous conteste pas le droit
« … répondaient qu’ils étaient un peu trop souvent appelés à voter, sur des sujets sur lesquels, le plus souvent, ils n’avaient aucune idée ou compétence… »
Comment les journalistes choisissent les gens à interroger et comment les rédactions discriminent les réponses selon leurs intérêts, est un truc connu.
Cela dit, la Confédération publie une brochure où l’objet soumis à référendum est expliqué ; sont expliquées aussi les positions de tous les partis et celle du gouvernement. Si des citoyens préfèrent s’aboutir devant la télé plutôt que s’informer, il n’ont qu’à le faire, mais qu’ils ne viennent pas à se plaindre, après.
vous me faites découvrir qu’il n’y a pas seulement ma culture qui a vieilli mais ma vision du monde
chère DHH
ce vieillissement est fatal pour nous tous;
avez vous vu les videos de Todd pour actualiser votre vision du monde?
SUIVEZ SCIENCES ET AVENIR AUSSI§
CLOPINE, vous allez être en forme pour Noël!préparez vous! diego aussi!à lui,une caresse de ma part
Vous tergiversez sur la forme, évitant ainsi de parler sur le fond, et alii. On imagine déjà les querelles byzantines des futurs débats citoyens !
@10 h 37 min,
peut-être que votre manière de poser les questions indispose le lecteur.
Vous lisez toutes les brochures et participez à toutes les votations, renato ?
pour le fond GJ,j’ai mis des videos explicites,ou des infos, qui ont donné lieu à des commentaires;pour le billet aussi, je mets soit des images avec des noms qui sont matière à « expression » pour ceux qui le désirent;soit des commentaires de sachant;je ne débats pas dans le vide pour débattre!
@11 h 08 min
Fin de débat, fermez les bans !
Autre perle, après la citation de votre joueur de bandonéon : « Pourquoi tu poses la question, si tu ne connais pas la réponse ? »
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