de Pierre Assouline

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La République des livres
Trois femmes remarquables

Trois femmes remarquables

Au fond, elles sont bien plus que trois, ces femmes remarquables. Disons six puisqu’il s’agit autant des trois auteurs des trois livres sur lesquels j’aimerais jeter un peu de lumière de ces dernières lueurs d’été qui s’attardent, que de leurs trois héroïnes. Des personnes ordinaires qui vivent des situations ordinaires mais que la littérature métamorphose et transcende en personnages extraordinaires.

Celle d’Isabelle Desesquelles dans Les hommes meurent les femmes vieillissent (224 pages, 18 euros, Belfond – le titre est inspiré d’On ne badine pas avec l’amour, la réplique de Perdican, II, 5) s’appelle Alice. Qu’importe son identité dans la vraie vie puisqu’elle existe, à Toulouse, où elle tient son institut de beauté. Pour nous, elle restera cette Alice de fiction en son Alice’s Institute sur un air d’Arlo Guthrie pour son Alice’s Restaurant – du moins est-ce ainsi que je me la suis appropriée. Chez elle aussi, on peut obtenir tout ce qu’on veut mais dans l’ordre de l’humain. Vingt ans qu’elle caresse, tripote, malaxe, pétrit des chairs. Alice masse des corps à « L’Eden ». Elle a tout entendu, tout écouté, tout conservé. Incroyable ce que des femmes peuvent se livrer dans ces moments-là. De véritables confessions, intimes le plus souvent, démentant l’adage selon lequel on se confie plus volontiers à quelqu’un que l’on est assuré de ne jamais revoir – un chauffeur de taxi par exemple. Peut-être l’esthétique y encourage-t-elle puisque l’on va dans ses salons aussi pour oublier ce que la vie a d’inesthétique. Alice tient ses fiches sur ses clientes. Chacune est une histoire. Conservatrice de leurs aveux, Alice agit comme un article_2309-CUL-ISABELLEDESESQUELLESrévélateur dans la chambre noire. Elle se demande pourquoi elles acceptent ces vies avec des hommes lâches, pingres, petits. Elles se disent « vaccinées des hommes ». Comme si c’était une maladie. La violence est dans la vérité crue. C’est un roman plus profond qu’il n’y paraît – les femmes n’y sont-elles pas traitées en surface ? Alice pourrait mettre un mot de Victor Hugo en lettres de néon dans sa boutique : « La forme, c’est le fond qui remonte à la surface ». En 90 minutes, elle fait plus de bien à une femme que son mari en trente ans.

Ce roman choral sur la féminité et la transmission a su trouver la bonne distance. Il est beaucoup plus intense que le film Vénus Beauté (Institut) auquel on pensera illico. Le regard de l’auteur est à vif, provoquant, puissant et bien orchestré dans les différents registres de voix. Les hommes n’en sortent pas grandis, mais les femmes non plus, à commencer par toutes celles qui mettent la paupière dans l’engrenage de la chirurgie plastique, car c’est tout sauf complaisant. Certains monologues du vagin sont saisissants. Lili par exemple, qui aime la vie même si ce n’est pas toujours réciproque, doyenne des cougars à 83 ans, qui exige de son amant un cunnilingus matin et soir, se fait enlever les peaux mortes mais si ça n’enlève pas les mauvais souvenirs. Ou Clarisse, la cinquantaine, bouleversée à la seule écoute de Viens m’embrasser de Julio Iglesias, qui rêve de faire chambre à part tant elle ressent le fil de fer barbelé au milieu du lit conjugal, mais qui échangerait tous les amants contre un massage avec Alice. Et d’autres encore, que des femmes car les hommes sont rares et gays à L’Eden. A la fin du livre, on se surprend à changer de musique intérieure. Et à la voix d’Arlo Guthrie se substitue celle, nostalgique et attachante à souhait, de Barbara Streisand chantant la bande originale de Nos plus belles années parce que « that’s the Way we were… »

 Serre-Anne-1Il y a deux ans, Petite table, sois mise ! (Verdier) m’avait enthousiasmé. Incestueux et érotique en diable, le tout en famille, exquis dans la transgression et savoureux dans l’audace, ce petit livre révélait le feu sous la glace chez cet auteur. Cette fois, avec Dialogue d’été (150 pages, 15 euros, Mercure de France) de la même Anne Serre, nous assistons à une conversation (tout le livre est un dialogue) entre un écrivain, double de l’auteur, et son interlocuteur. Un sujet : les personnages. Sylvain Germain en avait fait autant jadis à la demande de J.B. Pontalis dans Les personnages, justement. D’où lui viennent-ils ? comment naissent-ils ? de quoi sont-ils fait ? Anne Serre nous entraîne dans l’atelier de l’écrivain, mais avec le sourire, dans la légèreté. Tout sauf une prise de tête. Elle parle de la distraction et de la concentration. De l’imprégnation plus que de l’inspiration. De la capacité à se construire un roman intérieur en imaginant d’autres vies que la sienne. De l’empathie sans laquelle il n’y a pas de romancier. Et elle touche à ce point sensible : puisqu’il y a souvent un lecteur avide et abondant chez un écrivain, que ne se contente-t-il de lire ? Pourquoi ne pas se contenter de s’allonger dans un roman ? Sauf que cela ne marche pas : « je veux savoir ce qu’il y a derrière la porte ». Ainsi passe-t-on d’un état à l’autre.

Avec le temps, en une poignée de livres, Anne Serre s’est construit sa famille de papier qu’elle appelle « ma troupe ». Ses personnages l’accompagnent. Elle se sent si bien avec eux que même dans lorsqu’elle revient de l’autre côté de la vie et qu’elle se trouve parmi des personnes, elle se comporte avec elles comme si elles étaient des personnages ; elle ne peut s’empêcher de les scruter, d’interroger leur intimité et de déchiffrer le la de leur présence. Un son semblable à nulle autre. C’est quelqu’un d’étrange, une romancière :

« Je n’ai jamais pu aimer vraiment au grand jour, et je ne m’en plains pas car je ne peux me concevoir aimant que dans la nuit et le mensonge ». 

Elle aime sa solitude, sa mise à l’écart, son esseulement dans la fréquentation des lacs italiens, tout en demeurant mariée ; elle les préserve, convaincue que de toute façon, les femmes ne veulent plus vivre à plein temps avec les hommes. Impossible d’être ensemble tout le temps, c’est tuant :

« Elle a besoin de respirer, de déplier ses membres, de ne pas parler. Elle a besoin d’attendre aussi. Et s’il est là tout le temps, tous les soirs ou à peu près, elle n’a plus rien à attendre ».

Bizarre tout de même, se dit-elle que les hommes ne comprennent pas que ce que l’on attend d’eux, ce ne sont pas des cadeaux mais  « une alliance dans la conversation » et qu’ « ils parlent avec nous comme on danse ». N’allez pas l’imaginer  blasée ou revenue de tout, au contraire. Dans sa fraîcheur d’âme, elle confesse avoir fait tardivement une découverte qui l’a remuée à l’égal d’un chagrin d’amour : l’amour feint, l’affection jouée. Idéaliste ? Mais alors de la naïveté d’une belle personne qui vit dans un monde parallèle, jamais pressée de repasser de l’autre côté du miroir.

Anne Serre se dévoile comme une femme prête à tout sauf à se laisser aller à écouter une musique qui lui fendrait l’âme, qui lui donnerait envie de faire l’amour sauvagement dans l’instant, de renouer avec son feu intérieur inapaisé, d’obéir aux injonctions de ses émotions, de peur de ne pas en sortir. Cet être de fiction qu’elle poursuivait de livre en livre, elle l’a trouvé : c’est elle.

Enfin, la dernière de ses trois femmes remarquables, c’est Hélène Cixous et sa mère. Elle est restée à ses côtés lorsqu’elle était mal, puis malade, enfin agonisante. Elle a tout noté tout, et elle dit tout de leur amour, pour tenter de mieux comprendre leur relation. Durant des mois, elle a entendu sa mère, Eve Cixous, née Klein en 1910 en Allemagne, pays fui dès les premiers discours de l’autre, sage-femme de son état, lui lancer sa mélopée du matin au soir « aidemoiaidemoiaidemoi » ; pas une demande mais un gouffre, un cri sans fin ; ce qui lui fait l’effet de la brève (soixante-sept vers, six minutes) tempête de The Tempest de Shakespeare où tout n’est que cris, rafales, adieux : « All lost !… We split ! We split ! » ; mais lorsqu’elle lui demande ce qu’elle peut faire pour elle, sa mère répond simplement : « Rien ». Homère est morte… (223 pages, 26 euros, Galilée), récit bouleversant dénué de pathos, car l’auteur est trop décente et pudique pour verser dans ce travers, est la mosaïque incertaine de ces riens. Cette lecture laisse sans voix.cixous

Le livre est signé sur la couverture du nom d’Hélène Cixous mais le texte l’est in fine par la mère et la fille. Quand on connaît l’auteur, son parcours d’intellectuelle féministe, ses textes théoriques sur la littérature, ses recherches sur James Joyce ou sur le mythe de Méduse, son compagnonnage avec le théâtre du Soleil, son rapport à l’Algérie et puis ces jours à forte personnalité qui ressemblent à des sous-chapitres de L’Odyssée, on en retrouve les échos assourdis au fil des pages ; mais même si l’on ignore tout de son passé, on est touché. Construit en quelque sorte par la mère qui l’a « écrit », il est déconstruit par la fille. On est avec elles chez le dermatologue, prenant conscience des mutations d’un visage désormais hérissé de kératites ; on envisage le spectre de l’extension des escarres comme autant de cyclopes menaçants ; on est avec la fille quand, dans la moelle de son âme, hantée par les sentiments filiaux d’un parricide, s’inscrit la pensée lancinante de donner la mort à la mère à la tête intacte mais au corps rongé, qu’il faut trainer lamentablement vers les cabinets avant l’inondation. Eve n’a plus qu’une peur : s’en aller dans son sommeil, en l’absence de sa fille, laquelle a désormais une vision du lit de Gregor Samsa chaque fois qu’elle entend l’expression « lit médicalisé » et se met à rêver du déterrement de son père.

La mère s’affaiblit. Entre deux « aidemoiaidemoiaidemoi », l’allemand de sa naissance lui revient ; elle retrouve « son gazouillement de grive impérative » pour lancer comme autrefois à sa petite fille « Halt’ dich grade ! ». A 99 ans, rejoignant « sans mot dire le monde des animaux sans défense », la mère veut devenir l’enfant de sa fille, laquelle accepte en se tenant bien droite de recevoir sa maternité de ses mains. A la fin, elle n’arrive plus à la quitter. Elle voudrait tant que les restes de maman restent avec elle. Mais comment prononcer encore « maman » sans timidité maintenant que le mot est devenu orphelin ?

(« Polly Magoo » photo D.R; « Isabelle Desesquelles photo Mantovant ; « Anne Serre » photo Olivier Roller ; « Hélène Cixous » photo Léa Crespi)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 026 Réponses pour Trois femmes remarquables

hamlet dit: à

Monsieur Assouline je viens de relire votre article : toutes ces petites histoires de gonzesse c’est déprimant !

je crois que nous avons définitivement renoncé à l’idée de nous confronter à nos problèmes.

le renoncement !

vous savez quoi nous n’avons plus qu’à donner les clés aux puissants de ce monde et à leurs comptables, ils ont gagné la partie.

Il nous faut tirer notre chapeau, si les puissants ont gagné c’est grâce à nous et notre culture qui aura été leur meilleure alliée, nos écrivains auront été les meilleurs alliés des puissants !

les uns pour nous endormir comme les philosophes, les autres pour faire regarder ailleurs !

la littérature est devenu le meilleur moyen de regarder ailleurs, nous ne savons pas ce qui s’est passé, nous n’étions pas là, nous étions plongés dans nos livres !

mais vos livres vous ont bien alarmé sur ce qui était en train de vous arriver !
non, nos livres parlaient des petits problèmes domestiques, les chroniques du coeur, les annonces matrimoniales : nous n’avons rien remarqué.

nous cherchions un alibi pour nous disculper ?
nous en avons trouvé 2, plus imparable un que l’autre : la littérature et la philosophie !

fallait voir l’émission littéraire hier sur la 5, qui aurait pu imaginer que nous atteindrions un tel niveau pathétique, ce cirage de pompe : c’est bien ! Fred tu es un très bon écrivain ! Monsieur Reinhardt votre histoire est passionnante ! y’a qu’à la fin, quand il a montré le livre de Salter, lisez ce livre : rien d’autre !
et il a répété 3 fois : rien d’autre ! rein d’autre ! rien d’autre ! parce que la culpabilité le rongeait, la honte de sa bassesse.

des journées entières dans les arbres dit: à

Jean Mineur pour la cible, non ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Tweet de l’ado qui kiffe Diogène de Sinope
« Ils lisent plus; ils bavent »

hamlet dit: à

D. vous ne trouvez pas que c’est gonflant à la longue tous ces écrivains qui ne sont préoccupés par rien d’autre qu’eux-mêmes ?

Sergio dit: à

coup de gueule, petite suite dit: 19 septembre 2014 à 20 h 50 min
ps.: S.Sontag dans l’avant-dernier journal que son fils à publié, comparait les écologistes comme des nouveaux nazis …

Il y a une filiation à l’origine.

patmos dit: à

« Il y a une filiation à l’origine. »
Comme il y a une écriture samba et une écriture bertha ; jusqu’à nouvel ordre, ça fait 7 à 1 pour icelles. Les autres ne comptent pas

la tête à toto dit: à

Chevillard reproduisant les « twitts » de sa fille Agathe :

MOI – Attention à ne pas te cogner à cette barre.

AGATHE – Je passe dessous. L’année prochaine, j’aurai la bonne taille pour me cogner.

D. mais le vrai dit: à

hamlet est un type qu’on peut cerner très vite. C’est fait depuis longtemps en ce qui me concerne. Il est poilu, le vit mal, a des moments d’agitation, alors il faut jouer un peu avec lui comme avec un chat.
Après il fait le dos rond et une bonne sieste de 10 heures. Et puis il recommence.

B comme BERLIN dit: à

« patmos dit: 19 septembre 2014 à 23 h 06 min
Comme il y a une écriture samba et une écriture bertha ».

Affirmatif, la samba avec la grosse Bertha,
il n’y a que cela de vrai !.

D. mais le vrai dit: à

Bientôt je vais définitivement quitter ce blog.
Mais pour de bon cette fois-ci.
Mais auparavant une petite révélation : la grande inondation de Paris, la crue séculaire, c’est pour cet hiver. Et Ebola sera là en même temps. Et moi je serai sur une ile déserte quelque part au milieu d’un oc »an dans une zone tropicale

D. mais le vrai dit: à

accompagné d’une femme qui m’a toujours aimé en secret : Daaphnée.

la tête à toto dit: à

Je viens de lire la chronique de Chevillard dans « Le Monde des Livres » d’aujourd’hui. Il est plutôt sympa envers Jean-Marie Rouart. Son éreintement reste limité. Avec Alexandre Jardin, notamment, il avait été plus assassin. Chevillard se lasse-t-il ?

D. mais le vrai dit: à

C’est elle qui aura le privilège d’étaler lentement la crème solaire indice 30 sur mon torse musclé et hâlé.

D. mais le vrai dit: à

Je le sais parce que je l’ai rêvé. Et bien rares sont mes rêves qui ne soient pas prémonitoires.
Et là je l’ai rêvé déjà trois fois, dont une fois la nuit dernière.

la tête à toto dit: à

Son soi-disant « feuilleton » est toujours bâti de la même manière, indéfectiblement : une vague introduction générale (toujours un peu trop délayée) et tac ! on entre dans le vif du sujet. C’est toujours un peu laborieux, on sent qu’il ne dit pas vraiment ce qu’il pense (au « Monde », ce sont des censeurs-nés). La conclusion arrive sans qu’on s’en aperçoive, c’est déjà terminé. Voilà, c’était le fameux feuilleton ! La suite, vendredi prochain, si on est encore en vie.

la tête à toto dit: à

Je n’aime pas trop ses livres, qui sont des exercices de style plutôt rasoirs. Non, le mieux encore c’est son blog, chaque jour, trois fragments, parfois sans queue ni tête, mais souvent c’est drôle. Ses filles l’aident beaucoup ; quand elles seront grandes et qu’elles auront quitté la maison, on se demande où il trouvera son inspiration. Certainement il sera contraint de cesser d’écrire.

astro man jam dit: à

vous devez avoir vos têtes. sachez que j’ai cessé d’écrire dès les premières piqûres de mon tatoo – plus vieux que vos vingt-cinq-ans. Quant à mes filles, elles se passent de moi depuis l’origine tant je les aime

la tête à toto dit: à

Il écrivait, il y a quelques jours, ceci qui est peut-être autobiographique, et même sûrement :

« Arrive un jour où l’écrivain sait si bien comment surprendre ses lecteurs qu’il ne parvient plus à se surprendre lui-même. C’est alors qu’il regrette le temps où les lecteurs perçaient si facilement à jour les naïfs stratagèmes qui l’avaient tant excité. »

Mais encore ?

astro man jam dit: à

un percolateur et les filtres adéquats peuvent servir

casoaràcasque dit: à

Trois femmes remarquables… D’accord.
Mais, ne pas oublier que :

« Post coitum omne animal triste est,
sive gallus et Clopine ».

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…résumons,!…!,…,!….elle s’appelle Nicole,…en 2014,…kicking,…en rajoute pour sa casserole,!…du piment en poudre,…Bon,!…
…l’habitude des explosions, un savoir faire,!…

…quel chance,!…je dors quand je veux,!…
…quel réveil,!…monté une personnalité, c’est dur,!…y a quelqu’un,…j’attend l’écho,!…
…encore premier,!…le bide, sur la CINQ,!…c’est en cour,!…
…Oui, boit çà,!…avant de montez,…tourner,!…détacher ses mains,!…5,! 4,!3,!2,!1,!0,!,…c’est partis,!…pris, la Lune,…encore sur la Une,!…

…encore un test, de blanc,! longue durée,!…au banc d’essaie,…mais c’est que çà se-colle,…se truc-là,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…etc,!…Go,!…
…envoyez,!…

JC..... dit: à

Femmes ou hommes, quelle importance ?
A diviser, je préfère autre étiquette.

Celles et ceux qui écrivent pour sortir ce qu’ils ont « sur le cœur »… traduire dans les viscères : littérature d’expulsion fécale. Cela les soulage. Documentaire.

Celles et ceux qui écrivent dans un souci d’ensemencer un peu d’universel pour le bien de l’humanité : littérature de création, orgasmique. Naissance.

Cicéron dit: à

@Casoraàcasque:
After sexual intercourse every animal is sad, except the cock (rooster) and Clopine.

rose dit: à

Paul Edel dit: 19 septembre 2014 à 12 h 28 min

paul je suis d’accord avec vous

parfois, je vous le dis les amis vaniteux redescendent vers ns pck’ils savent combien ns sommes précieux. Et que la vanité – c très spécieux- n’a rien de précieux.

rose dit: à

Cui sur les veuves, le texte, poignant.

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