Du vain gadget de l’uchronie
Et si… Que peut bien donner un tel présupposé ? Chez des écrivains, un exercice de style ; chez des intellectuels, un jeu de l’esprit ; chez des psychanalystes, un symptôme prometteur ; chez des communicants, un gadget profitable ; et chez des historiens, un master de plus. On sait que l’uchronie, terme inventé par Charles Renouvier qui associa la notion à l’utopie dans l’Histoire, s’est employée avec méthode à la réécrire en modifiant un événement du passé ; elle s’enseigne, s’étudie, s’analyse, surtout aux Etats-Unis (alternate history) ; mais elle a beau s’entourer d’un apparat scientifique pour imaginer les conséquences possibles de cette modification, elle a du mal à convaincre sceptiques et indifférents. La science-fiction est à son affaire lorsqu’elle modifie le passé en remontant dans le temps ; mais quoi de plus vain que de noircir des milliers de pages pour chercher à comprendre qu’elle aurait été l’état de l’Amérique à la fin du XIXème siècle si le chemin de fer s’y était développé vingt ans plus tard ? Si la coalition médo-babylonienne avait échoué face à Ninive ? Et quelles auraient été les conséquences si la Franche-Comté et l’Artois n’avaient pas été rétrocédés aux Habsbourg pour s’assurer leur neutralité avant les guerres d’Italie ? Car enfin, quel intérêt autre que la simple curiosité ludique que de chercher à savoir ce qui serait advenu si Abd El Rahman avait remporté la bataille de Poitiers…
La chose a pourtant ses amateurs en France. Quelques années après les historiens Anthony Rowley et Fabrice d’Almeida qui lui consacrèrent un essai original, l’universitaire Pierre Bayard s’y est mis en sa double qualité de littéraire et de psy, dans la lignée des livres facétieux qui lui ont valu une notoriété internationale : Comment améliorer les œuvres ratées ? Comment parler des livres qu’on n’a pas lus ? Et si les œuvres changeaient d’auteur ? etc Sauf que cette fois, avec Aurais-je été résistant ou bourreau ? (157 pages, 15 euros, Minuit), son humour s’est arrêté aux charniers ; la matière ne lui autorisait même pas l’ironie. Juste le pas de côté par lequel il s’est permis d’introduire de la fiction dans un essai théorique. Passons sur la dimension binaire, et donc réductrice, du titre. L’auteur, né en 1954, s’interroge sur son attitude pendant l’Occupation si, comme son père, il était né en 1922. S’aidant de notions telles que « personnage-délégué » et « personnalité potentielle », il considère que l’individu n’est pas seulement le fruit d’un conteste historique et géographique ; il lui manque de vivre une grave situation de crise pour se révéler à lui-même (toute l’œuvre de Simenon l’avait déjà exploré non sans génie).
Pierre Bayard se lance donc à la recherche de son passé réinventé modèles édifiants à l’appui, de Daniel Cordier à Lacombe Lucien en passant par Romain Gary, les Scholl et les « hommes ordinaires » du 101èe bataillon de la police allemande. Résultat de l’enquête introspective: comme son père, il aurait fait khâgne, hypokhâgne en zone libre puis Normale sup ; mais contrairement à lui, le STO, dont il se fera exempter, ne le précipitera pas dans la Résistance, sa foi n’étant pas assez forte pour surmonter sa peur. Choyé par la critique, Pierre Bayard s’est senti, hélas, encouragé. Il a donc bien l’intention de récidiver avec une série dont son personnage sera à nouveau le centre : après l’Occupation, la Révolution, le chevalier Bayard (c’est bien moins), l’Empire romain… Il semble d’ailleurs que le genre soit déjà tendance : Michel-Antoine Burnier et Léon Mercadet viennent de publier Il est midi dans le siècle (210 pages, 18,50 euros, Robert Laffont), roman dont le titre parodie un grand récit antistalinien de Victor Serge ; ils s’y demandent ce qui se serait passé si Lénine était mort dans un accident de train le 9 avril 1917 ; de quoi faire dérailler l’Histoire, en effet…
Au fond, ce genre d’expérience a la vertu d’un test. Pas celui que croit l’auteur qui veut y voir une réflexion sur les modalités de l’engagement, la capacité à désobéir et à sortir du cadre. Plutôt une mise à l’épreuve des lecteurs à qui l’Histoire importe. Comme un révélateur de la ligne de partage entre ceux qui sont prêts à voyager dans le temps dans un tel état d’esprit, et les autres qui tiennent ces pratiques imaginaires pour vaine fumisterie. On peut croire en effet que, dans l’ordre de la complexité, il y a déjà suffisamment à faire avec ce qui se passe et ce qui s’est passé pour ne avoir à se demander en plus comment cela aurait pu se passer.
(Illustration D.R)
660 Réponses pour Du vain gadget de l’uchronie
..le modo met des mots clef interdits..keupu ta gu eule est interdit
18H Le Boug est complètement bourré.
Pas de rapport entre ce que dit Eliette Abécassis dans son essai et les travaux d’un historien et d’un philosophe de la modernité.
Il ne faut pas confondre, ueda, vanité et savoir, ni vanité et critique.
l’Histoire qui n’est que la suite cumulative de toutes les catastrophes humaines depuis le début des temps se voit désormais taxée par le présent.
est-ce notre fascination pour les catastrophes, rajouter à celles du présent et celles à venir celles du passé ?
l’envie de continuer de faire payer des coupables qui ont la chance vivre vieux mais ne sont plus de ce monde ?
est-ce les temps de paix qui sont si durs à supporter qu’il faille vivre avec les malheurs passés ?
La religion de la modernité ?! C’est quoi ça ?
ta gu eule keupu
Détection d’un doublon : il semble que vous avez déjà envoyé ce commentaire !
kurkurkurk..pauvre défacé de keupu
E-itons la-ensure. Ec-ivons p-udemment. Je vous l’ai-sse j’
J’ai des t-ucs à f-ire.
Hic !
18H Le Boug est complètement bourré
tu devrais demander à lassouline de banner ce genre de string de caractère cheuloux..c’est un toc
« Pourquoi le mal ? L’historien, malgré sa prétention à le faire, ne pourra jamais parvenir à répondre à cette question. Qui sait ? Qui peut parvenir à illuminer les bas-fonds de l’humain ? On peut décrire les actes, d’un point de vue extérieur, mais jamais on ne réussira à expliquer pourquoi les nazis préférèrent poursuivre leur entreprise de destruction, alors qu’une suspension aurait permis d’augmenter les efforts de guerre, ni pourquoi les unités de police d’ordre composés de pères de famille exterminèrent les juifs dans les ghettos de Pologne, ni pourquoi vingt enfants juifs, âgés de cinq à dix ans, furent ramenés de toutes l’Europe pour des expérimentations médicales et pendus dans une cave d’école, ni pourquoi en Lituanie, en janvier 1942, dans l’Einsatzkommando 3 des Einsatzgruppen A, sous le commandement du colonel SS Karl Jäger, furent exécutés 137 000 juifs parmi lesquels 55 000 femmes et 34 000 enfants. L’historien aura beau suivre pas à pas l’itinéraire de la 101è bataillon de réserve de la police allemande chargé, entre juillet 1942 et novembre 1943, d’exterminer la population juive dans une partie du district de Lublin, il s’apercevra que ni l’origine sociale, ni l’âge, ni l’engagement politique, ni les déterminations psychologiques individuelles ne rendent compte du meurtre de masse accompli par ces hommes « absolument ordinaires ». Ni l’endoctrinement idéologique, ni le totalitarisme, ni la pression engendrée par le groupe, ni un supposé instinct germanique d’obéissance, ne saurait rendre compte de la cruauté d’un homme nazi. Pourquoi, alors qu’aucun d’entre eux n’était particulièrement enclin à la violence ? La recherche de l’historien,en exhibant l’incroyable dispositif, ne fait que redoubler la question. L’histoire échoue à résoudre le problème du mal. L’historien, qui veut expliquer le mal, est complice du crime qu’il explique. »
Eliette Abécassis, Chapitre 3, Petite Métaphysique de meurtre.
Le Bo-g je ne c-mprends plus du t-ut ce que tu -cris.
Il a encore du mal avec le français, renato. Quelques cours, renato ?
Merci, hamlet pour la réf.
Marrant.
Que des maîtres, que des maîtres…
François Laruelle!
Pauvres anglais, on n’a pas réussi samedi à s’installer dans leur camp, mais on est meilleurs en enfumage philosophique qu’au ballon ovale.
hého molo avec le modo : le modérateur c’est un type qui veut épouser ma nièce !
j’ai son mail perso : il supprime ce que je lui demande de supprimer, si je lui dit : tu laisses! » il laisse et si je lui dit « tu vires » il vire, s’il ne fait pas ce que je lui dis il ne risque pas de l’épouser ma nièce, et ça elle le sait et ça lui aussi il le sait.
Vous aggravez votre cas, ML!
« L’histoire échoue à résoudre le problème du mal. L’historien, qui veut expliquer le mal, est complice du crime qu’il explique. »
Chère enfant.
Quel historien s’est jamais posé cette question?
pourquoi ? pourquoi ? pourquoi ?
the answer my friend is blowin’ in the wind
lolo
prends ton temps qu’il dit le maître Jedi de la modo!
Le concept d’histoire n’est pas un concept juif. C’est un concept inventé par saint Augustin. La Torah ne connaît pas ce genre d’histoire. Le Judaïsme ne connaît pas l’histoire. On comprend pourquoi avec Eliette Abécassis.
Le concept d’uchronie n’est qu’une expression possible du cencept d’histoire au sens augustinien. C’est une religion moderne, la nôtre, celle pour laquelle nous prions sans le savoir tous les jours, celle des commémorations, celle qui nous sert d’opium pour nous empêcher de chercher à percevoir l’avenir dans le présent.
Sitez-moi un seul historien qui se la soit jamais posée ! Avec le texte. J’attends.
Non, non, non, et non
et pas loin en commentaire une tarte à la crème sur les volets
tout y est
Citez-le moi ! Mais je peux attendre longtemps…
Votre Kollosek ? Tu parles !
dracul encalcife le sein de l’homme nazi cruel et il est en transe au point qu’il s’en gratte les couilles du calbut vert de gris qu’il sent dans sa raie du cul..il questionne les runes et les azes et toi tu te fouts de lui zouzou..t’es vraiment un branleur
Moi, ML, j’ai peur-être du mal avec la langue française ; vous c’est avec la pensée, ce qui n’est certainement pas un avantage.
Et ça se permet d’en juger ! Mais renato, restez dans votre coin, et n’essayer pas de comprendre ce qui vous dépasse, ce serait plus sage et plus honnête. Vous ne faites que nous montrer sans cesse que vous n’êtes qu’un crétin. Alors un peu de pudeur, de grâce !
« Sitez-moi » ?!
Cela vaut pour citer ou pour situer ? ‘Grosse’ question !
il ne faut plus rien attendre des historiens.
ni des écrivains,
ni des philosophes.
il ne faut plus rien attendre de personne.
le mieux est encore de trouver un bon psy.
ou se convertir au taoïsme. c’est un truc qui explique qu’il ne faut jamais rien attendre des autres, tu es seul avec toi, ton esprit seul avec ton esprit, il le voit il s’approche de lui jusqu’à faire qu’un : ton esprit et toi ne faites qu’un, unité parfaite, isolée du vacarme du monde, du tumulte de l’Histoire, tu es seul avec ton esprit et tu regardes l’horizon, même si tu regardes le mur de ta chambre tu imagines que l’horizon est loin, même si sur ce mur il y a le poster de l’actrice qui joue dans alerte à malibu tu regarde loin, jusqu’au moment où ton esprit et toi se rejoignent, l’union entre la pensée et l’être, dans un réalisme spéculatif, un hyper réalisme hyper spéculatif.
« Vous ne faites que nous montrer sans cesse que vous n’êtes qu’un crétin. Alors un peu de pudeur, de grâce ! »
Et le voilà qu’il démontre qu’il ne pense point, et il en appelle à la pudeur… lui… non, mais il n’a vraiment aucune jugeote de garçonnet.
« Sitez-moi un seul historien qui se la soit jamais posée ! Avec le texte. »
Il y a malentendu, ma phrase était donc être ambiguë? Je suis surpris.
Naturellement: l’historien, par définition, ne se pose PAS cette question.
Cette charmante essayiste se bat contre un strawman, et n’a pas de grand mérite à craquer son allumette!
(Mais comment pouvez vous supporter de lire de tels tombereaux de clichés?
Et quelle importance que ce soit ou non conforme à la torah?
la seule question est de montrer pourquoi cette interprétation est valide de quelque façon: neuve, éclairante, etc.)
faut reconnaitre qu’entre la méthode vontraube et messerschmitt et celle du casquapointe dracul c’est le fin du findus en matière de d’empathie cognitive..moi je dis chapeau..quant a toi zouzou et ton calcif torique subliminal..tu peux aller te rhabiller
La Shoah est impensable.
Le philosophe Ivan Segré rapporte dans son ouvrage, Qu’appelle-t-on penser Auschwitz ?, une phrase de Heidegger et ses diverses traductions. Il rapporte ainsi dans une note en bas de la page 25 le commentaire suivant à propos de la traduction qu’en donne Emmanuel Faye qu’il traite au passage de « Monsieur Jourdain de la philosophie » en relevant sur le ton de l’ironie les « facéties du germaniste pourtant accompli qu’est Emmanuel Faye » :
« Il conviendrait également de relever les facéties du germaniste accompli qu’est Emmanuel Faye. Ainsi, de la phrase : « Wir vermögen es nur, wenn unser Wesen das Wesen des Todes mag », il propose comme traduction : « Nous le pouvons seulement si notre essence aime l’essence de la mort. » Or, une traduction moins romancée donnerait : « Nous le pouvons seulement si notre essence peut l’essence de la mort », puisque Heidegger joue très précisément ici sur le redoublement du verbe mögen, au sens de pouvoir, ou d’aptitude. C’est là non seulement la lettre du texte, mais aussi son esprit (…). »
Nous interrompons arbitrairement la citation ici pour en faire à notre tour un commentaire, nous réservant la suite pour plus tard, pou r le meilleur… Le litige porte essentiellement sur le sens à accorder au verbe mögen. Or, il faut le dire d’emblée, si Emmanuel Faye se montre en effet comme un germaniste accompli, qui possède effectivement le savoir requis concernant la langue allemande, il en va tout autrement d’Ivan Segré, qui énonce des sottises, il faut bien le dire. Toutes les grammaires allemandes sont là pour le certifier, le verbe de modalité « mögen » employé seul dans une phrase a pour sens unique : « aimer bien » (Précis de grammaire allemande, F. Graglia, J. Philips, F. Schiff, R. Luscher, 1975, Max Hueber Verlag istra p.45 : » « mögen » Sens fondamental : aimer bien. » ; de même et encore mieux si je puis dire Grammaire allemande, Maurice Bouchez, 1960, Belin, p.149, article 207 : « mögen = vouloir, désirer, aimer bien quelque chose ou quelqu’un. »). Maurice Bouchez donne comme exemple :
Ich mag Kirschen gern : J’aime bien les cerises ;
Ich mag diese Suppe nicht : Je n’aime pas cette soupe.
En conséquence, c’est bien Emmanuel Faye qui a raison contre Ivan Segré, qui connaît mal l’allemand et s’avance un peu vite sans avoir pris soin de faire toutes les vérifications qui s’imposent ; la traduction la meilleure qui s’impose de la phrase de Heidegger :
« Wir vermögen es nur, wenn unser Wesen das Wesen des Todes mag. »
est en réalité :
« Nous le pouvons [à savoir mourir] seulement si notre essence VEUT l’essence de la mort. »
« pouvoir » étant pris ici dans le sens du verbe vermögen, à savoir « avoir la capacité de, l’aptitude à ». Contrairement à ce qu’affirme Ivan Segré, il y a bien ici une volonté à l’oeuvre. Mais il n’est pas certain que cette volonté soit d’ordre subjectif comme le laisserait entendre la traduction d’Emmanuel Faye, elle peut relever d’une volonté cosmique de type schopenhauerien comme peut le laisser entendre le mot Wesen, quoiqu’il laisse la porte ouverte à n’importe quelle interprétation, le sens du mot essence étant par essence obscur…
Le verbe de modalité mögen n’a le sens de « pouvoir » qu’employé avec un verbe à l’infinitif, et encore !
Ich mag heute nicht arbeiten = Je n’ai pas envie de travailler aujourd’hui.
Employé avec un verbe à l’infinitif, il exprime différentes nuances :
1°) la volonté atténuée, le désir, la possibilité éventuelle (pouvoir bien) :
Es mag geschehen : Cela peut bien se faire (=Soit ! J’y consens./Bon, si on veut !)
Mag sein ! C’est possible ! (comme l’anglais : May be);
Wie mag er das erfahren haben ? Comment peut-il bien avoir appris cela ?
2°) l’évaluation approximative :
Er magetwa dreißig sein. Il peut avoir une trentaine d’années.
Wieviel Soldaten mochte Alexander mit sich haben ? Combien de soldats Alexandre pouvait-il bien avoir avec lui ?
La phrase de Heidegger apparaît dès lors totalement incongrue, déplacée, décérébrée. Car on aurait eu beau faire partie de ces êtres profondément spirituels comme Rilke qui, sa vie durant, a voulu que sa mort fût un accomplissement de l’essence de la mort, à Auschwitz les bourreaux nazis ne demandaient à personne ce qu’il voulait et le régime nazi se fichait pas mal d’accomplir ou non l’essence de la mort. On était assassiné comme on ne tue même pas une bête. Poser la question de la capacité (vermögen) à mourir dans un tel contexte ne peut paraître que totalement inapproprié et relève de la simple folie. L’affirmation que Heidegger en tire, à savoir que les Juifs, pour cette raison, ne seraient pas morts à Auschwitz, ne peut paraître qu’irréelle, incongrue, pour tout dire délirante. Au lieu de remettre en cause sa façon de penser, ce qu’aurait dû produire le fait Auschwitz justement, il a préféré nier une évidence. Ce n’est qu’au nom d’un idéalisme douteux qu’on peut prétendre affirmer que les Juifs auraient été privés de leur propre mort à Auschwitz alors que leur mort fut précisément celle qu’ils ont reçue, si cruelle, inhumaine et abominable fût-elle, par le régime nazi dans les camps d’extermination qui furent construits à cet effet. Aller prétendre au nom d’une construction intellectuelle, si géniale soit-elle, qu’il en serait tout autrement, qu’ils n’ont pas reçu la mort qu’ils auraient dû avoir s’ils avaient vécu relève soit d’une lapalissade grotesque soit du délire soit d’une pure incongruité qui dévoile chez Heidegger un abîme d’inhumanité dans sa pensée même.
Il se trouve que le verbe mögen a la même étymologie que die Macht (le pouvoir), mächtig (puissant), möglich (possible), vermögen (pouvoir), etc. Mais inférer de cette étymologie une philosophie basée sur elle est largement abusif. Heidegger se livre dans la phrase litigieuse considérée à un jeu de mots facétieux et parfaitement choquant qui fait résonner/raisonner ensemble, à propos de l’abattoir que fut Auschwitz po ur le peuple juif, la capacité à mourir et l’amour puisque mögen signifie « aimer bien ». Cette facétie n’est en vérité, comme je viens de le montrer, qu’une forfaiture intellectuelle. L’étymologie, chez Heidegger, devient une véritable idéologie, dont relève également le discours des nazis. Heidegger se sert d’une langue désuète, qui n’a plus cours à son époque, bref d’une langue morte pour prétendre revivifier le Sens de l’Être. C’est là précisément que se situe la forfaiture. Décidément, ich mag diese Suppe nicht !
Et voilà qu’il a vomi près du comptoir.
.. L’historien, qui veut expliquer le mal, est complice du crime qu’il explique. »
C’est une manière expéditive de condamner les historiens et leur échec de les accuser de complicité comme d’accuser tout un chacun , et une discipline dans laquelle on a cru(!) espéré(!) espéré quoi ? des réponses ?
« Aurais-je été résistant ou bourreau » : ma foi, il y a des gens pour qui la question ne se pose pas pour la bonne raison qu’ils auraient été pourchassés pour être assassinés sans qu’on leur demande leur avis, pour le simple crime « d’être nés » (comme disait André Frossard).
Eventuellement d’autres questions surgissent, par exemple : « aurais-je été berné, moi aussi », « aurais-je eu la lucidité de voir qu’il se préparait l’extermination pure et simple »… Mais bon, pas sûr que ce soit intéressant ou pertinent, pas sûr du tout…
Mauvaise Langue, je ne vois pas ce que vous reprochez à Kolloseck, mais vous ne pouvez pas nier que Maurice Desgrièges a posé cette question en termes explicites.
Le texte svp ?
« Le philosophe Ivan Segré rapporte dans son ouvrage, Qu’appelle-t-on penser Auschwitz ? »
Hihihi…
Et ça y est!
« Penser machin ».
C’est mauvais signe, mais je vais quand même lire votre extrait.
Qui c’est qui est sérieux?
C’est pas ce bon vieux veda?
Je ne reproche rien à Kollosek.
Le texte svp ?
Réflexions sur « Herméneutique et phénoménologie de l’histoire ».
C’est un historien ?
Je ne reproche rien à Kollosek.
Alors appelez-le Koselleck, c’est plus poli.
Dis-moi JC tu es naturellement con ou tu prends des cours du soir pour le devenir ?
C’est un historien ?
Libre à vous de lui contester cette qualité.
Vous vous foutez de ma gueule ?
La mauvaise langue dit: 24 février 2013 à 18 h 51 min
Vous vous foutez de ma gueule ?
je commence à en avoir marre, si ML s’y met aussi.
« Vous vous foutez de ma gueule ? »
Bien, j’ai compris, vous refusez le dialogue une fois de plus.
Citez le texte et les références sur le web !
Vous me citez un livre de philosophie, pas d’histoire. Votre protégé, il est visible où sur la toile ?
« Bien, j’ai compris, vous refusez le dialogue une fois de plus. »
Ce n’est pas sa faute car d’un côté il n’a pas reçu l’éducation adeguate, et de l’autre il n’ose pas se servir de son propre entendement : Gadamer ne s’est pas arrêté près de sa porte.
Nous sommes contraint de dégrader la note de l’action Passou Line, dont la note passe de AAA à AA-, tant l’échec des bonnes relations entre commentateurs est patent.
Il ne peut y avoir une seule journée d’amour entre les gros zégos de ce blog de prestige, peuplé de fauves aux sourires de tueurs …
Le 28, tout change !
espéré quoi ? des réponses ?
qui ? la bergère ?
La mode de l’uchronie relèves des impasses de la société française. L’uchronie dans les essais est le symétrique de Houellebecq en littérature. Et une même cause : une société sans référent.
LA LITTÉRATURE COMME NOUVEAU CARNAVAL : LA SOLUTION DE HOUELLEBECQ
L’écriture de la vie relève aujourd’hui à l’évidence du malaise. Malaise de la société et malaise de la littérature contemporaines. La société contemporaine fait de ses membres des “particules élémentaires” et de la société une société sans référent ni départ historique constitutif d’une orientation capable de produire du sens. Le seul départ historique possible est celui mis en évidence par Les Bienveillantes, c’est la Shoah.
Mais il est une solution à ces impasses, celle proposée par M. Houellebecq : une littérature qui expose ses contradictions et se donne pour une littérature ultime qui traite expressément de ce jeu de la figure de l’homme ultime et du défaut de départ historique d’une société sans référent.
Ainsi note-t-il les impasses du roman contemporain, prisonnier d’un comportementalisme étouffant, et propose en même temps des romans qui relèvent d’une telle obsession qui ne peut être que la description des clichés du réalisme contemporain, ce néoacadémisme qu’on lit un peu partout ; il dénonce les niaiseries érotiques de la littérature et les accepte dans ses propres romans ; il rejette la facilité de la littérature contemporaine qui se veut d’avant-garde et préserve le statut d’autorité qui caractérise l’avant-garde et les écrivains contemporains. Il dit la nécessité du dépassement d’une littérature mineure qui se trouve dans l’impossibilité d’identifier l’individu à un savoir total et en constate la difficulté ou l’impossibilité dans la société contemporaine de la recherche d’un départ historique.
Il est à la fois une littérature réaliste et une littérature qui est comme la négation de toute littérature, bref une littérature qui répète sur le mode de la dérision les clichés de la littérature, et, ce faisant, mime l’état social, état ultime de l’impossibilité d’une île, où l’individu est pris entre le refus d’une telle société et la société sans limite de la globalisation.
Le cul de renato est flasque comme des lazagnes Findus…
peut-^tre faut-il distinguer et élaborer ce qu »il en est du concept d’histoire , tel que le questionnent ceux qui ont voulu faire métier d’historien et comment ils entendaient celui-ci, et la manière sont il se trouve noué pour être élaboré à d’autres concepts ..qui demeurent ..des ..concepts avnet de se jeter à la figure les accusations habituelles de « l’infantilisme à l’ignorance
il y a d’ailleurs une histoire de la psychanlyse qui n’est pas un paradis d’ambilités.
au fait et si la psychanalyse n’avait pas été inventée ?
Enculez-moi, baisez-moi à mort, je suis une tapette en rut…
T’inquiète pas renato, je vais t’enculer l’anus en trois dimensions…
« l’éducation adeguate »… nous adorons cet animal!
« … flasque… »
Je me demande comment le dénommé Michel a pu observer mon cul d’assez près pour pouvoir arriver à cette conclusion… sans fondement aucun, du reste…
Bon, les poux sont là. A plus.
A Bloom 14.36, De quoi parle livre de Bayard ? Il se met dans sa propre peau comme s’il avait 25 ans ans en 1940 et se demande comment il aurait réagi, en se basant sur sur son tempérament, sa personnalité, son caractère et sur ce qu’a fait son père au même moment et au même âge.
C’est qu’il a le fondement visionnaire justement…!
Niquez-moi dans le cul et je serais votre esclave sexuel…
Ce jeu de rôle est absurde.
On ne pourra jamais savoir comment on aurait réagi. Notre caractère, notre tempérament d’aujourd’hui n’est pas une essence anhistorique. Nous dépendons des histoires qu’on nous a racontées. Comment pourrions espérer comprendre les gens qui vivaient en 1940 ? Comment pourrais-je comprendre par exemple ma grand-mère qui avait connu les pogromes à Odessa, la violence antisémite quand elle ne manifeste aucune inquiétude à l’arrivée des Allemands à Paris dans une lettre qu’elle écrit à mon père à cette époque ? Pareil pour mon père, tout content de se retrouver à la campagne mobilisé en septembre 1939. J’imagine que c’était la même chose pour ses copains. Ils apparaissent dans les lettres de mon père à cette époque comme complètement à côté de leur pompe, ne comprenant absolument pas la catastrophe que va traverser leur vie et parfois les anéantir. Comment peut-on se permettre de se mettre à la place de ces gens-là ?
Niquez-moi dans le cul et je serais votre esclave sexuel… (renato)
Mon Dieu, épargnez-nous ça !
Il se met dans sa propre peau comme s’il avait 25 ans ans en 1940 et se demande comment il aurait réagi (Passou)
S’il avait eu 25 ans en 40, il aurait été un autre homme, avec une autre histoire, d’autres déterminations, un autre ADN. C’est tout le problème. On peut se demander : qu’aurais-je fait si j’avais été témoin d’un viol dans le RER ? mais pas : qu’aurais-je fait si j’avais un autre que moi ?
Quel est l’imbécile qui s’amuse à signer renato ? Personne n’est dupe.
Il manque Ulla pour la forme.
Ce n’est pas moi en tous cas. Il est facile de le vérifier
« Il manque Ulla pour la forme. »
Excellent.
Quel est l’imbécile qui s’amuse à signer Geai ? Personne n’est dupe.
Je suis un des rares ici à avoir été à la messe ce matin.
Ce n’est pas moi en tous cas. Il est facile de le vérifier.
Non, tu n’étais pas à la messe ce matin, Geai, je t’ai cherché.
Je ne suis pas allé à la messe ce matin car j’ai péché au réveil.
What ? anal sex now ? you feel that lucky ?
J’ai beau ne pas paraitre sérieux, ce n’est que pour plaisanter. Car dans le fond je suis parfaitement intègre.
______________
Philippiens 3, 17 – 4, 1
3, 17 Frères,
prenez-moi tous pour modèle,
et regardez bien ceux qui vivent
selon l’exemple que nous vous donnons.
18 Car je vous l’ai souvent dit,
et maintenant je le redis en pleurant :
beaucoup de gens vivent en ennemis de la croix du Christ.
19 Ils vont tous à leur perte.
Leur dieu, c’est leur ventre,
et ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte ;
ils ne tendent que vers les choses de la terre.
20 Mais nous, nous sommes citoyens des cieux ;
c’est à ce titre que nous attendons comme sauveur
le Seigneur Jésus-Christ,
21 lui qui transformera nos pauvres corps
à l’image de son corps glorieux,
avec la puissance qui le rend capable aussi de tout dominer.
4, 1 Ainsi, mes frères bien-aimés que je désire tant revoir,
vous, ma joie et ma récompense,
tenez bon dans le Seigneur, mes bien-aimés.
ta gueule keupu..
pour l’ADN ,passons , mais 25 ans en 40 cela le fait naître en 1915 c’est à dire un enfant de la grande guerre , alors qu’il est né, selon Wiki en 1954 .
enfant de la grande guerre … ?!!!
anal sex is oral sex for keupu.. it’s patent..vdqs and zats ol..
…
…c’est bien de réfléchir en science-fiction du passé,… »l’uchronie »,…
…
…mais, pour moi,…il y a un gros détails,…qui me vient à l’esprit,…
…
…dans la construction de l’histoire,…il y a comme des siècles résumés dans chaque tableau littéraire,…
…donc,…dans le temps de chaque passé,…il y a le mouvement des gens sous pressions des besoins vitaux,…
…donc,…si un tel,…n’était pas là,…( comme un pinceau d’artiste ),…
…tout simplement,…dans le mouvement de chaque époque,…un autre pinceau est choisis pour le public-peuple dans les mains de l’artiste appelé pour moi;… »uchronie-Cronos »,…
…
…au fond,…si un tel, est absent,…un autre dans la même lignée est portée aux avant-postes,…comme aussi, une défense A.D.N.,…pour finir le temps du tableau,…
…
…or,…faire, faire l’histoire à n’importe qui est impensable et réprobatif,…pour l’excellence de l’histoire,…
…
…les histoires et les hommes politiques,…çà a aussi été,…des canifs dans les tableaux,…
…
…je crois que inéluctablement, si le temps » Cronos « ,…ne retrouve pas ses petits,…tableaux fait avec ses pinceaux,…il peux décider malgré nous,…de restaurer ses histoires-tableaux,…
…et nous n’y pourrons rien faire,…
…maintenant, dans quelle histoire, sommes-nous,…celle de Kronos ou la nôtre,…
…
…étant donné, que nous sommes des couleurs de partis-pris par des pinceaux-politiques sur la toile-net d’un certain temps,…
…
…pensons nous à nous l’humanité,…ou somme nous manipulés par le temps-pinceau-preneur de couleurs ou de gens,…pour en être placé ici-ou là,…par notre volonté ou par nos instincts ( éprouvés ),…et pour advenir à quels résultats malgré-nous,…
…
…dans le sens d’en être,…des couleurs ou du pinceau « uchronie » et pour quels desseins,…en court,…
…
…et demain,…il en restera de la couleur ( gens ),…pour quels pinceaux de ( génie ) encore en court,…bien propre et net,…pour quel ordres,…à restaurer au canif ou en glacis superposés,…
…etc,…la raison d’y croire,…à quel destin,…à quelle fortunes d’existences,…
…le marchandage chimique entre couleurs,…dont on connait le résultat final,…ou le marchandage du grain et l’ivraie,…avant chaque destiné sur le net-tableau du temps,…
…
…discourir avec plusieurs analogies simultanées,…de concert,…
…
enfant de la grande guerre … ?!!!
fils d’infirmière..renfield..triquait pas au gode ceinture a l’époque..sinon ta le vin chaud a la moutarde comme lavement c’est bon pour les émoroides..lasagne a cheval épicétou..ptt
Moïse n’en revient pas de cet exode interminable ! Son peuple s’est bien adapté à la vie … motorisée… (Superbe idée) Et l’armée de Pharaon, contre quoi a-t-elle troqué ses chars ?
Bon je vais voir ce qu’annonce ce billet quant à l’histoire comme si on avait… su et comme on aurait pu…
« De quoi parle livre de Bayard ? Il se met dans sa propre peau comme s’il avait 25 ans ans en 1940 et se demande comment il aurait réagi, en se basant sur sur son tempérament, sa personnalité, son caractère et sur ce qu’a fait son père au même moment et au même âge. »
même Bloom l’avait bien compris.
hein Bloom que vous l’aviez bien compris ?
on avait compris que ce livre ne présente absolument aucun intérêt à part pour son auteur.
se livrer à ce genre de spéculation débile ne démontre qu’une chose : la stupidité de celui qui s’y livre.
pourquoi faut-il qu’un auteur qu’on pensait doté d’une certaine intelligence se doit-il de démonter un jour le contraire ?
s’il était possible d’inventer une typologie du bon et du méchant les choses de ce monde seraient loin d’être ce qu’elles sont. c’est le ground zéro zéro de la pensée.
par contre le réalisme spéculatif aurait pu aider Mr Bayard.
on vient de faire une découverte récente tout à fait intéressantes dans les sciences cognitives : la raison des individus est totalement indépendante de leur subjectivité.
d’où l’inutilité de spéculer sur la bonté des gens.
autant on peut spéculer sur la viande de cheval, autant la morale à priori il n’y a les crétins kantiens pour y croire.
quand Eichmann a dit qu’il lisait Kant et qu’il suivait ses preceptes à la lettres les kantiens ont dit c’est nul, il l’a mal lu.
c’est pas possible, tous les allemands n’ont pas mal lu Kant et Nietzsche, et mal écouté Wagner,
on ne peut pas être d’un côté aussi fortiche pour faire des divisions blindés de panzer et dégommer autant de monde en aussi peu de temps et de l’autre être aussi crétin pour mal lire tous ces philosophes.
on peut prendre les gens pour des imbéciles mais il y a des quand même des limites.
« De quoi parle livre de Bayard ? Il se met dans sa propre peau comme s’il avait 25 ans ans en 1940 et se demande comment il aurait réagi, en se basant sur sur son tempérament, sa personnalité, son caractère et sur ce qu’a fait son père au même moment et au même âge. »
Sujet assez intéressant.
le titre annonce le billet de manière appuyée
« vain gadget » qui dit cela? l’historien? le romancier ? le critique ?
il n’est pas rare que l’on qualifie aussi en psychanlyse un « concept » de gadget : cela s’est dit de « résilience » …: autrement dit des termes que des auteurs praticiens adoptent et adaptent pour pouvoir se repérer et partager entre eux des expériences .
par vain gadget, P.Assouline semble signifier que cela n’apporte rien , ni à l’auteur, ni au lecteur .
Que veut dire « pécher au révéil » !?
tirlipoter les aiguilles.
Je n’ai pas lu les livres de M. Bayard, ce qui (si j’ai bien suivi) légitime le fait que je puisse en parler.
Interrogé, il répond ceci:
« J’ai souvent été frappé par le fait que ceux qui travaillent sur la Seconde Guerre mondiale ne se posent pas la question de savoir comment ils se seraient personnellement comportés en de telles circonstances. »
C’est évidemment le contraire qui est vrai.
Le fait qu’ils ne posent pas la question dans leurs écrits historiques n’est pas contradictoire avec le fait qu’ils SE posent la question: c’est le contraire qui serait surprenant.
PA sur le livre:
« Résultat de l’enquête introspective: comme son père, il aurait fait khâgne, hypokhâgne en zone libre puis Normale sup ; mais contrairement à lui, le STO, dont il se fera exempter, ne le précipitera pas dans la Résistance, sa foi n’étant pas assez forte pour surmonter sa peur. »
C’est une stratégie rusée.
Cette modestie lui vaudra la sympathie de ses lecteurs, qui, eux non plus, ne sont pas sûrs d’être des héros. Mais il n’est pas besoin d’être historien pour savoir que dans des circonstances exceptionnelles, ce sont parfois des personnalités non exceptionnelles qui trouvent là l’occasion de se révéler.
Il aurait donc pu laisser ouverte la question de son choix hypothétique.
L’hypothèse de sa propre prudence n’est pas nécessairement la plus vraisemblable sur le plan de la psychologie: elle est seulement l’effet d’une apparence statistique, qui caresse le cochon de lecteur dans le sens du poil.
Par contraste, certains participants de ce blog comme Mauvaise Langue (Bloom, c’est moins sûr) n’ont aucune hésitation sur leur engagement dans ces années-là, ce qui explique leur sévérité devant ce qui leur apparaît comme la lâcheté de beaucoup de Français.
ML, au moins, ne joue pas le jeu de Bayard: on est au contraire convié à admirer son lucidité et son courage, contre la bête immonde.
Chapeau!
renato dit: 24 février 2013 à 18 h 33 min
Je retire tout ce que j’ai pu écrire depuis des années sur votre humour.
Une phrase peut tout rattraper.
La mauvaise langue dit: 24 février 2013 à 18 h 58 min
Vous me citez un livre de philosophie, pas d’histoire. Votre protégé, il est visible où sur la toile ?
Tiens, hier soir il était pas mal, ce soir il est aussi burne que TKT.
Je me demande si une forme, assez désagréable je l’avoue, ne peut pas s’établir
remarque : genette dans Apostille a une entrée Homonymie consacrée à un ou deux ? Pierre Bayard . Du nôtre(!) il il note la dangereuse réputation d’humoriste , d’homme à pardoxes et de sceptique à tous crins , et par contre coup, la fâcheuse circonspection de commentateurs intimidés et peruadés que leur commentaire va tomber sous le coup de son ironie , comme on dit , »dévastatatrice » sauf à entrer dans le jeu de la surenchère mimétique AU BOUT DUQUEL SE TROUVE UNE DANGEREUSE IMPASSE CRITIQUE
il y en a un autre « oontemporain du nôtre…qui avait produit , au titre de quelque exercice universitaire, un pénétrant opus relevant de e que l’on osait encore appeler « la psychanlyse appliquée » ….
persuadés
Impasse critique ou majuscule ?
Je me demande si une forme DE HIERARCHIE , assez désagréable je l’avoue, ne peut pas s’établir
Vlatipa que je bouffe les mots.
Dois-je consulter ?
à HammerStein :
« remarque : genette dans Apostille a une entrée Homonymie consacrée à un ou deux ? Pierre Bayard . Du nôtre(!) il il note la dangereuse réputation d’humoriste , d’homme à pardoxes et de sceptique à tous crins , et par contre coup, »
merci de clarifier ce passage.
Il est vrai, Ueda, que les donneurs de leçon laissent songeur …
Par contraste, cela me fait penser à Sostiene Pereira de Tabucci où Pereira n’a surtout pas, a priori, ni la conscience nécessaire, ni le courage, ni même aucune raison si ce n’est un événement qui produira le déclic …
Je pense surtout à la tendresse qu’on va néanmoins éprouver pour lui avant même qu’il ne s’engage; ce n’est pas un salaud, c’est un type ordinaire embarqué dans qqc qui n’est pas ordinaire (la dictature de Salazar ). Et bien que faisant le « bon » choix, finalement, il n’en devient pas pour autant extra-ordinaire … Aucune conviction particulière, aucune certitude ..
Bref, je crois bien que nous en avions déjà parlé …
« Avant la conquête arabe, le Maghreb sous domination vandale était chrétien (arien »
Le royaume vandale en Afrique du Nord ne s’étendait qu’à la Tunisie actuelle et à une petite partie de l’Algérie orientale limitée au sud par l’Aurès et à l’est par le méridien de Constantine
Tabucchi !
Les années passent et les fafs racistes antisémites en sont toujours aux mêmes procédés. Métonymies classiques de la crapulerie d’extrême droite (Hitler aurait gagné, à ce qu’on dit, participe du même discours). Les étrons feront bientôt accroire que le Vatican n’a jamais pratiqué la sodomie compensatoire
et ils disent posséder la vérité et avoir le monopole de « la » morale…
@Bloom « Les années passent et les fafs racistes antisémites en sont toujours aux mêmes procédés. Métonymies classiques de la crapulerie d’extrême droite (Hitler aurait gagné, à ce qu’on dit, participe du même discours). Les étrons feront bientôt accroire que le Vatican n’a jamais pratiqué la sodomie compensatoire »
Et ils disent posséder la vérité et avoir le monopole de « la » morale…
@Oscar
excuses pour les fautes de frappe: vous avez la référence exacte du livre de Genette où vous pourrez vous reporter.
Bonsoir , lascar!
Daaphnée dit: 24 février 2013 à 21 h 38 min
Par contraste, cela me fait penser à Sostiene Pereira de Tabucci
Waouh ! La classe.
Comme ça, au pied levé,
fort.
Un petit pb de hache, ça atténue, mais fort quand même
Comme ça, au pied levé
Et sans mules.
A noter
chez des psychanalystes, un symptôme prometteur ; chez des communicants, un gadget profitable » je me corrige en relisant le billet :
« P.Assouline souligne qu’il conçoit des gadgets profitables ! ils ne sont pas tous vains
les listeurs peuvent donc s’empoigner !
bonsoir
les listeurs peuvent s’empoigner
Bonsoir
Uchronie comme remède à la déception :
« Les avions Spitfire qui auraient été enterrés par la Royal Air Force en Birmanie en 1945 ne sont finalement qu’une « légende », a indiqué l’entreprise finançant les recherches de l’équipe de passionnés et d’archéologues arrivée en Birmanie il y a quelques semaines et dont les recherches n’ont rien donné. « Résultat, nous pensons que la légende des Spitfires enterrés de Birmanie est seulement ça : une légende captivante autour d’un appareil magnifique et emblématique. » Malgré tout, Htoo Htoo Zaw, homme d’affaires birman impliqué dans le projet, assure que les recherches ne sont pas abandonnées »
« Et sans mules »
ni pompom rose
Bloom « Les années passent et les fafs racistes antisémites en sont toujours aux mêmes procédés. Métonymies classiques de la crapulerie d’extrême droite (Hitler aurait gagné, à ce qu’on dit, participe du même discours). Les étrons feront bientôt accroire que le Vatican n’a jamais pratiqué la sodomie compensatoire »
Bien sûr
Merci
Et je suis en train de me mettre de vernis à ongle en même temps, si. Voyez que vous n’êtes pas au bout de vos surprises .. Tsss !
La claque fonctionne ce soir.
Le tout en écoutant Jordi Saval, si.
(Tiens, Chaloux, c’est peut-être pour cela que Baudelaire devait en trouver certaines un peu épuisantes ..)
Pauvre P.Régniez !
Le tout en écoutant Jordi Saval, si.
(Tiens, Chaloux, c’est peut-être pour cela que Baudelaire devait en trouver certaines un peu épuisantes ..)
Pauvre Saval,
peut-il réellement être responsable des
synesthésies Chalouxiennes ?
non, en fait c’est Ueda le responsable à son corps défendant, bien sûr … une sorte de chinoiserie de yin et yang ..
Tiens, Chaloux
Daaphnée
Vous avez vu ueda ?
Moi a votre place je flipperais,
le coup de la volvo ça semble marcher.
Incroyable, un break en plus, avec des enfants !
Elle doit cacher un vice grave (pas la volvo hein)
Laissez tomber, c’est mieux pour vous.
Et pour nous
Euh un petit rien,c’est quoi votre communiqué?parce qu’en prenant le train en marche,ça jette un froid presque genre lettre anonyme ou de menace…Je me trompe?
W,
le train cela fait bien trop longtemps que vous le ratez, ne courrez plus, bien au-dessus de vos moyens.
Acceptez l’amour de D., n’en demandez pas plus à la vie, elle vous offre déjà beaucoup.
petit rien mais un gros dégueulasse.
W, un lien vers l’œuvre de Gaddis qui pourrait vous intéresser :
un petit rien comme vous ne semblez pas du genre à épargner le fruit de votre réflexion et perspicacité,je vous laisserai continuer n’ayant pas d’autre choix que lire votre prétention ,quant à vos conseils offrez leurs une place plus adaptée.
Manque pas d’air! dit: 24 février 2013 à 22 h 44 min
Bonsoir Daaphnée, la forme ?
Mais où sont les neiges d’antan ?
les neiges d’antan sont un souvenir désormais polluées au métaux lourds plomb mercure hydrocarbures ,elles appartiennent à une série de symboles.
L’homme est salissant et a su créer au fil du temps un environnement fidèle à son image toujours mouvante entre deux inventions techniques au sommet de la pyramide ,un peu à vendre son âme au diable il perd peu à peu le contrôle sur ce monde qu’il modèle à courte vue selon ses désirs sans respecter l’idée de savoir ou devoir préserver d’autre forme de vie que la sienne homme accompli à l’apogée ou sur le déclin.
au métaux lourds plomb mercure hydrocarbures
Les hydrocarbures, métaux proches de l’hydrogène, célèbres pour leur dissolution dans les vapeurs de l’alcool
On a retrouvé des traces non moindres d’hydrocarbure sur la chaîne himalayenne après que les puits de pétrole aient brûlé à cause de la guerre du Golfe .
Philippe Régniez dit: 24 février 2013 à 22 h 00 min
« Les avions Spitfire qui auraient été enterrés par la Royal Air Force en Birmanie en 1945 ne sont finalement qu’une « légende »
Mouais… Envolés ! Comme l’or des Confédérés, du président Jefferson Davis… Enfin bon il y aura peut-être quelque chose dans Info-pilote, je crois me souvenir qu’ils avaient annoncé les préparatifs de départ.
Geai dit: 25 février 2013 à 0 h 13 min
c’est le spitfire qui a gagne la bataille d’Angleterre…et donc la WW2…avec un taux de survie parmis les pilotes de moins de 10%…pour qu’en fin de compte des cretins comme vous, le garde-champete et le moine albinos puissent venir ici se branler en public…sans les spitfires, nous serions tous dans des camps germaniques…ducon…
l’été dernier, je suis passé par Dijon et me suis trouvé devant le monument aux morts de WW2…des drapeaux français, américains et allemands…mais pas d’Union Jack, ni de drapeau canadien, ni zoulou, ni tata Jacqueline…5 minutes auparavant, j’étais devant le cimetière militaire anglais ou des milliers de soldats anglais, venus laisser leur peau pour vous autres, sont a jamais enterrés…qu’est-ce a dire hein ? est-ce que la libération de Dijon fut un effort commun aux français, allemands et américains ? si oui, tain faut qu’ils nous disent contre qui ils se battaient au juste, car moi je pensais que mon grand-père et mon grand-oncle étaient partis défendre la mère partie contre les méchants chiens-loups allemands…ah les nains, on leur a menti…
La Teigne baigne dans les gogues de l’histoire, son liquide amniotique à lui. Attrape-étron à la main, par le fumet guidé, le paladin du monde excémentiel se tient prêt à fondre sur toute déjection calibrée.
A côté du chasseur-crotteur venus des premiers balbutiements de l’humanité, Richard Gloucester fait l’impression d’un modèle de beauté et de noblesse, « rudely stamp’d, so lamely and unfashionable that dogs bark at him, false and treacherous ».
Il va sans dire que dans trois jours, le départ du pape va permettre le vrai changement. Un cardinal militaire sera affecté en RdL : suppression des usurpateurs de pseudo, remise en état des coms, distribution gratuite d’imagerie non-servile, dons d’icônes plastiques, augmentation des quêtes pour financer l’inutile…
Ce qu’écrit Angot dans le monde m’a semblé moins exaspéré que ne le laisse entendre le « non et non ! »-rien que deux,il me semblait que
c’était quatre : non, non, non et non -du tweet . elle y dit notamment qu’elle fait une psychanalyse et en parle :elle est une allongée remarquable pour son psy ! peut-être un symptome ou une promesse pour la littérature de psy?
Je pourrais vous donner bientôt le nom du cardinal militaire affecté en RdL pour remettre un saint ordre nouveau dans ce cloaque de grossièreté qu’est devenue cette ancienne cathédrale de la littérature : ce sera un cardinal monoculture vivant actuellement à l’étranger.
Sont nominés Abdel le Rat, Bloom le Rouge, Philou la Teigne …
si jc n’existait pas lamarinade l’aurait inventé
Non, mes amis ! Non !
L’île merveilleuse est partie de la commune d’Hyères. On ne peut la considérer comme territoire étranger. Qui plus est, le cardinal militaire doit être un littéraire de haut niveau et un croyant con vaincu. Or, il se trouve que je suis athée comme un phoque …
Et le choix qui vous est proposé est de très grande qualité. Sans renato ni Bougboug, il est vrai.
Dernier message avant la mort :
« Syrie, 20 février 2013
Enfin j’ai réussi par passer! Après m’être fait refusé le passage à la frontière par les autorités turques, il a fallu passer la frontière illégalement de nouveau. Un passage pas très loin mais à travers le no man’s land avec quelques mines à gauche et droite et le paiement de 3 soldats. Me voilà tout seul à passer par le lit d’une rivière avec à peu prêt deux kilomètres à faire tout en se cachant pour ne pas se faire remarquer par les miradores. Putain, j’ai eu la trouille de me faire pincer et de faire le mauvais pas. Et puis d’un coup le copain syrien qui m’attend et que je retrouve comme une libération. Le sac et surtout les appareils photos faisaient à la fin 10000kg sur les épaules.
La Voiture est là avec les mecs de la section de combat que je rejoins au nord de la ville de Hamah, deux heures de route nous attendent et on arrive tous feux éteints pour ne pas se faire voir. Les mecs m’accueillent formidablement bien ! et sont impressionnés par le passage tout seul de la frontière plus tôt.
Les premiers tirs d’artillerie se font entendre au loin. J’apprends que les forces loyalistes tiennent plus de 25 km au nord de Hamah et que la ligne de front est représentée plutôt par les démarcations entre alawites et sunnites. Alors les forces d’Assad bombardent à l’aveugle et ils restent très puissants. Par chance les avions n’attaquent plus tant le temps est pourri!
Les conditions de vie ici sont plus que précaires. C’est un peu dure. La bonne nouvelle, je pense que je vais perdre un peu de ventre mais au retour je vais avoir besoin de 10 douches pour redevenir un peu présentable!
Aujourd’hui je suis tombé sur des familles qui viennent de Hamah et qui ont perdues leur maison. Ils vivent sous terre ou dans des grottes. Ils ont tout perdu. Du coup ça relativise de suite les conditions de vie que j’ai au sein de cette compagnie.
Je fais les photos et je suis même pas sûr que l’afp les prennent.
Il fait très froid la nuit. Heureusement que je me suis acheté un collant de femme en Turquie du coup c’est pour moi un peu plus supportable.
L’artillerie tire toutes les 20 minutes à peu prêt et le sol tremble souvent.
Le problème j’ai la sensation qu’ils tirent à l’aveugle et ont quand même des canons assez puissants pour couvrir une vingtaine de kilomètres.
Il y a peu de combats directs. Les mecs ont besoin d’à peu prêt 20000 us $ pour tenir en munitions entre 2 à 4 heures de baston. Du coup ils se battent peu. Ils font rien du coup la journée. Je me demande comment ils peuvent gagner cette guerre. Ca confirme ce que je sentais. La guerre va durer très longtemps. Alors le chef du chef vient parfois en rajouter une couche, apporte un mouton pour manger, les mecs vont alors couper du bois dans la forêt aux alentours. Il apporte aussi des cartouches entières de cigarettes et le soir fait prier tout son monde ! Certains sont très jeunes. Ils ont perdu déjà une vingtaines de leurs camarades, d’autres sont blessés mais sont quand même présents et je pense surtout à Abou Ziad, qui a perdu un oeil et c’est lui qui confectionne les roquettes maison pour les balancer durant les combats. Il est brave et courageux. Toujours devant, toujours le premier à tout, pour aider, pour couper le bois, donner des cigarettes, se lever. Avec quelques mots d’arabes on essaie de se parler. Evidemment les discussions tournent souvent sur la religion mais eux ne se considèrent pas salafistes. Entre nous si c’était le cas je serais plus vivant. J’aime être avec lui. Quand les autres me demandent des trucs -évidemment avec le matériel apporté- c’est toujours lui qui les « disputent » et de me foutre la paix!
Par rapport à Alep j’ai la sensation sensible que c’est moins lourd que pendant l’été. Cet été c’était du très lourd même si les vieux collègues disent que c’est rien en comparaison de la Tchétchinie. Certainement parce que j’étais plus proche des combats et que la mêlée était journalière. Ici encore un fois ça coûte tellement cher pour eux qu’ils ne se battent que de temps en temps. On est loin aussi de la Libye où ils avaient des munitions en vois tu en voilà. Et là on beaucoup plus sur de combats de campagne, rien à voir avec du combats de ville.
Alep vient d’être déclarée la semaine dernière la ville la plus détruite depuis la seconde guerre mondiale depuis Stalingrad.
Le commandant me demande quand la France va leur fournir une aide militaire? J’en sais rien! J’ai honte car ça fait depuis deux ans qu’on ne sait pas. On me dit que personne les aide et de quoi l’occident a peur. J’ai pas envie de lui répondre. On a peur de l’extrémisme qui se nourrit sans cesse du manque d’éducation intellectuelle de ces personnes qui considèrent que le coran sera le seul livre à lire… quoi faire? et puis merde je ne suis pas un homme de pouvoir ou politique. Je ne suis que le petit Olivier, qui crève la dalle avec eux et qui les emmerde car les combats directs se font attendre. Le problème, c’est ce que demande l’afp. Moins j’en fais, moins je gagne aussi et ce que je gagne c’est déjà pas fabuleux et plus les jours passent c’est autant de photos qu’on me demande de faire que je ne fais pas.
Et puis c’est vrai suis accro à cette cam’ de merde. Aucune autre drogue sera aussi puissante que l’adrénaline qui d’un coup fait jaillir en nous des sensations incroyables, notamment celle de vouloir vivre.
Ce soir ça fera 3 jours que suis arrivé. Et comme à chaque fois j’oublie comme un idiot d’emporter un livre avec moi du coup, j’ai pas grand chose à faire le soir. Développer les photos prenant à peu prêt 2 h en moyenne et comme il n’y pas internet et que la conversion reste limitée je me retrouve comme un couillon.
La plupart des gars sont gentils avec moi et essaient de rendre mon séjour parmi eux le plus agréable possible. Ils posent 1000 questions sur Paris et la France et ne comprennent toujours pas comment je peux être français. Je dis alors que mon Père est français et ma Mère coréenne. Cela dit c’est pas la première fois que ça m’arrive! Dans tous les pays du sud on me prend pour un « chinois » même si dire que l’on est coréen est toujours mieux perçu! Comme à chaque fois imaginent ils comment vivons nous chez nous? et ce même avant la guerre? J’ai toujours du mal quand on me demande des photos de moi à Paris car le décalage est tellement fort. C’est comme ce que disait un vieil ami sur l’un de ses voyages dans les pays de l’est dès le début de l’après mur, les gens en Lituanie avaient du mal à comprendre que l’on puisse avoir des pauvres chez nous qui meurent de froid l’hivers.
Ne pas montrer ces photos (faudrait il aussi en avoir dans le laptop !) me permet de vivre le moment présent et non celui d’avant ou celui d’après.
Ce qui manque c’est un peu d’alcool! Si Dieu est sympa, ce serait bien que la prochaine guerre soit ailleurs qu’un pays arabe ou musulman! 🙂 que l’on puisse parler aux femmes aussi. Les mecs me demandent si j’ai pas des photos pornos aussi. Ca c’est rigolo… et triste en même temps car ce sera certainement pas après la guerre qu’ils en auront plus, avec ces crétins de moralistes religieux.
La violence est forte. La haine est très forte. Comment peut on entretenir une telle haine ? une telle envie d’aller tuer? J’ai vu des vidéos des habitants de Homs tabassés par les soldats loyalistes, j’ai jamais vu une telle violence et du sang de partout avec des hommes qui pleurent comme des enfants… et les coups qui continuent de tomber que ce soit les pieds, les mains, ou que ce soient les coups de canne qui fait jaillir le sang. Pourtant j’en ai déjà vu pas mal de ce monde de merde. Ces vidéos par leur violence si elles sont confirmées un jour par des témoignages, vu que l’on voit les visages des soldats, c’est le tribunal international. Nous occidentaux croyons ou bien sommes nous éduqués dans cette idée du droit, qu’il est possible de juger des hommes par des hommes. Mais comment le faire avec des gens qui ne croient qu’en la justice divine. L’après sera sanglant aussi, si toutefois cet après arrive. La question de la réconciliation est importante aussi pour nous par notre culture chrétienne. Je me répète mais en Pologne ou en Tchécoslovaquie après la chute du mur, j’y découvre très jeune cette idée de réconciliation dans des pays chrétiens qui souffraient également de persécutions dans des pays communistes. Mais la comparaison s’arrète là. « Cette confiance du coeur » dont nous parlait le Frère Roger de Taizé qui aura tant marqué mes amis et moi, encore aujourd’hui.
Plus que jamais c’est bien la prière des paras qui me vient à l’esprit à chaque moment de doute : »Mon Dieu, donne moi ce que les autres ne veulent pas, donne moi la bagarre et la tourmente, je Te le demande ce soir car demain je n’en aurais plus le courage ».
Olivier (Voisin) »
On a retrouvé des traces non moindres d’hydrocarbure sur la chaîne himalayenne
de l’eau de Javel devrait y en avoir un max
La Guerre et la Paix
« Amour remporte l’Oscar du Meilleur film étranger… sous la bannière autrichienne. »
Baroz, l’aventure c’est l’aventure. A chacun la sienne…
Cette escoquerie à la viande de cheval n’était-elle pas idiote ? Elle ne pouvait pas passer inaperçue tant elle impiquait de monde, aux intérêts divergents, dans la chaine de fabrication et de distribution. Sans parler des consommateurs : ça ne pouvait pas ne pas se savoir. Un peu comme l’histoire des joueurs-parieurs basketteurs montpelliérains. Tous des Pieds Nickelés à courte vue !
toujours à propos du billet:
« mais elle a beau s’entourer d’un apparat scientifique pour imaginer les conséquences possibles de cette modification, elle a du mal à convaincre sceptiques et indifférents »
apparat scientifique !scientifique , voilà l’Autre de l’Histoireen majesté, sa parèdre, fille sortie de la cuisse de Jupiter , ou totu armée de satête, faites place, messieurs, mesdames :La Science !
car, je vous le demande sincèrement , la psychanalyse est-elle une science, elle? et si c’était une question qui a de l’avenir ? qui prut durer longtemps? quel intérêt , je vous prie, à convaincre des gens convaincus d’avance , à fourbir des commentaires, des pro et contra , etsi….., Hetsi, hetsi , qui est comme fiftyfifty ?
De l’escroquerie considéré comme l’un des beaux arts…
considérée.
Cela s’applique-t-il à la psychanalyse ?
La psychanalyse ? Une science ? mais comment peut on poser une question pareille ….! Décidément, on atteint le fond de la cuvette cranienne.
sortie toute armée
qui peut durer longemps
Le commentaire traitant Abdel de rat n’a pas été supprimé
comment , how to : voir internet pour les questions de niveau baccalauréat ?
Lorsqu’on nous demande quelques éclaircissement à propos de cette topologie qui gît au fond
du discours de la psychanalyse, ceux qui nous interrogent, attendent toujours quelques précisions,
enfin définitives, relatives au rapport entre sciences et psychanalyse. Ces précisions ont été données
plusieurs fois, mais la question ne cesse de se représenter. Que faut-il admettre en fait, la
psychanalyse est une science, oui ou non, auquel cas, dans l’affirmative elle est estimable comme
telle, ou bien la psychanalyse n’est pas une science, auquel cas elle ne vaut rien, tout juste bonne à
amuser quelques débats entre écologie, para-sciences, médecines douces, voir astrologie ou science
politique.
L’exercice n’est pas facile et engage une grave responsabilité. Pourtant la réponse est
toujours la même. La psychanalyse est affaire de raison, la science aussi. La rationalité scientifique
n’est pas le tout de la raison. La psychanalyse est affaire de raison, logique et mathématique, mais
n’est pas une science, elle relève de la raison qui n’est pas réductible à la logique canonique
classique. Or la raison est unique, il ne saurait y avoir plusieurs raisons. Encore nous faut-il
expliquer cela par le menu, dans le détail. Précisément la question de la raison à bougé depuis Freud.
Elle relève d’un type d’unité qui n’est pas réductible à l’unité scientifique classique, mais unité réel
que nous avons défini ailleurs
1
à partir de la négation.
http://www.lituraterre.org/Psychanalyse_et_sciences-Vappereau.pdf
JC dit: 25 février 2013 à 7 h 41
Modification de ce message.
Rajouter à la liste des cardinaux militaires potentiels, chargés de l’ordre nouveau en RdL, Mosieur « Remarque le Déplacé ».
Merci !
Dans « l’Homme au rat », le bon docteur Freud affirme que le rat symbolise le phallus du père : scientifque, mon cher HR !
pourquoi quand il s’agit de bouffe nous sommes scandalisés par les escroqueries.
et quand il s’agit de livres et d’auteurs, comme P. Bayard, nous admirons leur façon de escroquer ?
quitte à admirer les escrocs et les petits malins qui nous endauffent autant les admirer tous, ce deux poids de mesures est tout à fait immoral.
les talents d’un charcutier qui arrivent à faire passer de la vache pour du cheval vaut bien ceux d’un auteur comme Bayard qui réussit à nous faire prendre des vessies pour des lanternes….
« Dans « l’Homme au rat », le bon docteur Freud affirme que le rat symbolise le phallus du père »
les fafs sont phallus-los , d’où leurs délires (cf les posts du forcené de PQ)
Dan Day Lewis, monstre sacré parmi les monstres sacrés. Un talent exceptionnel, une vraie éthique du métier d’acteur, l’homme qui mit 5kms dans la vue au champion welter d’Irlande lors d’un footing de péparation à son rôle dans The Last of the Mohicans, vient d’être récompensé pour son Abraham L., avant tout une voix rendant o-bli-ga-toire le visonnage du film en v.o.
Fils du grand poète communiste Cecil Day-Lewis et d’une maman juive polono-lettone, cet anglo-irlandais a tout pour plaire aux cosmplolites tendance celtico-ashkénaze de mon espèce.
Dan Day-Lewis, the best of many worlds.
« Wreck the pub » (My Left Foot)
« I’m a free man, and I’m going out the front door. »(In the Name of the Father)
« The world knows nothing will make an Englishman shit quicker than the sight of George Washington » (Lincoln)
la différence une une vessie et une lanterne serait-elle moins grande que celle qui sépare une vache d’un cheval ?
c’est le problèmes des idées, à la différence des mammifères nous ne les voyons pas gambader dans les champs au milieu des tulipes.
autant il est facile de se faire une idée d’une vache qui a la particularité de ressembler à toutes les autres vaches autant qu’un cheval ressemble à l’idée qu’ons’en fait.
autant pour une idée il est très difficile de savoir si une idée est comestible ou bien si elle a atteint sa date de péremption.
en cela les idées ressemblent plus aux champignons qu’aux mammifères, le mieux serait de se demander comme Mr Bayard, ceux qui différencient les bons et les méchants dans une situation donnée, mais ceux qui, il nous y invite par son esprit malin, sont prêts à bouffer toutes les idées sans se demander si elle est bonne ou mauvaise.
c’est le problèmes des idées, à la différence des mammifères nous ne les voyons pas gambader dans les champs au milieu des tulipes.
mais si.
la difficulté, c’est de les attraper avant qu’elles ne s’envolent.
mais non, par bonheur vous devez être jeune et vous n’avez pas eu trop souvent l’occasion d’entendre le fracas des pierres qu’on jette sur un cercueil.
Au banquet de la Bonne Intention,
nous étions là devant Elle pour faire preuve de nos esprits.
Cela fut cause que je m’y trouvais
et m’assis aussi bien qu’un autre,
d’autant que j’ai un cul,
joint que, sans cul,
nul ne pourrait avoir séance entre gens d’honneur.
François Béroalde de Verville, 1616
Les faits sont têtus, disait Kivou Savé. Les idées aussi. Le hic, c’est quand on tord les premiers pour les faire entrer au service des seconds. Pas de l’uchronie, mais du bon gros révisonnisme from behind the fagots, du Minitrue en veux-tu en voilà.
Hamlet à cette différence que si vous ingurgitez par mégarde une amanite phalloïde vous risquez l’empoisonnement et la mort si vous ingérez quelques mauvaises idées et les développez dans une campagne vous trouverez des milliers de sympathisants pour atteindre un score à quelques pour cent pour commencer.
« Fils du grand poète communiste Cecil Day-Lewis et d’une maman juive polono-lettone »…
Misère ! qu’est ce qu’il ne faut pas faire pour avoir un Oscar du comédien, dans la catégorie cinéma… Mélenchon, lui, c’est dans la catégorie comédien politique.
dans les époques lointaines les parents n’interdisaient pas les enfants de jouer à des jeux dangereux, les enfants connaissaient les risques, ils avaient entendu parler de ces autres enfants qui s’étaient noyés dans les eaux glacées en sautant d’un morceau de mer glacée à un autre, ou qui s’étaient fracassés le crâne en tombant du haut d’une falaise.
Chaque années un nombre infini de ces enfants mourraient en jouant.
la différence en cette époque et aujourd’hui c’est qu’à cette époque aucun universitaire écrivait des livres comme celui de Mr Bayard.
L’idée de jouer au plus malin venait rarement à l’esprit des adultes, à cette époque la peur et le honte étaient des éléments du quotidien.
Depuis qu’ils ne croient plus en Dieu, nos intellectuels ont perdu le sens du sérieux.
Loin de moi l’idée de lancer un club des fans de Bayard, je dirais toutefois à sa défense qu’il n’escroque personne (lisez le petit livre de Cocteau sur De Chirico, surtout le passage où il parle de l’illusionniste). La comparaison avec le charcutier n’est donc pas pertinente car, d’un côté, vous avez un type qui fait une uchronie et même si, par l’hazard d’un oubli, nous n’en serions pas informés, il faudrait être stupides pour croire que J. C. n’a pas franchi le Rubicon, par exemple. Il n’y a donc pas escroquerie. C’est vrai, le procédé est d’une ingénuité sans pareils, et ce qui est pire il n’apprend rien de nouveau à propos de l’histoire, d’un côté ; n’y la vérifie en la falsifiant, de l’autre. Pas d’escroquerie, donc ; et si un lecteur se retrouve avec un tel livre entre les mains, c’est qu’il est con, ou alors il y a un accord implicite auteur-lecteur (accord dont on ne parlera pas maintenant).
Tandis que du côté de chez le charcutier la volonté de frauder est s’impose à l’esprit. J’en veux comme preuve le fait que même pris les mains dans le sac il niera et cherchera à en attribuer la faute à l’un des toujours trop représentés ‘intermédiaires’. Or, le charcutier ne vous dira pas : « Imaginons que je vous fasse la reconstruction fictive steak hachée de bœuf à partir de la viande de cheval ». Non, il vous vend de la viande de cheval en prétendant que c’est du pur bœuf. Et ce qui est pire, lorsqu’on le prend sur le fait, il vous dit qu’il n’y a pas de risque pour la santé ; que ce serait plutôt le contraire car la viande de cheval est riche en fer… Bon, déjà si je veux du fer je mange des épinard, et puis le problème n’est pas qu’il ait ou pas porté atteinte à ma santé, mais la fraude en soi (c’est comme la chose en soi mais compréhensible sans études de philo).
L’exercice de l’uchronie reste d’une connerie sans pareil quand on le pratique sur des fait réels. Tandis qu’on peut le pratiquer (l’exercice) en inventant une époque fictive… Enfin, ça devient inutilement long. Dison, pour conclure que le client de uchroniste sait qu’il s’agit d’une fiction, tandis que le client du charcutier demande un steak hachée de bœuf et il se retrouve avec du cheval sous la dent… c’est vrai qu’on peut se poser des questions relativement à la qualité du goût du mangeant, mais ce n’est pas l’argument…
JC ce de Verville était un malo.ul ,un dépoli,un fracassé ; 1616 et déjà ce besoin de s’encanailler dans un littéraire proche de la grossièreté.
belle aventure pour un auteur signalée dans le lien du nouveau tweet :
« Asked about the reaction from readers with Asperger’s, Simsion said: « It’s probably been the single most gratifiying outcome. At a book signing in Melbourne, a man introduced himself as having Asperger’s and then commented that he’d read the book and it had a fault – the term ‘mathematically illiterate’ on page 30 should be ‘innumerate’. ‘Otherwise OK?’ I asked. ‘Brilliant.
« Depuis qu’ils ne croient plus en Dieu, nos intellectuels ont perdu le sens du sérieux. » (hamlet)
Certains, qui croient en la Nature, font quand même des donneurs de leçons très présentables.
W,
Vous auriez lu « Le Moyen de Parvenir » de Béroalde ? Je n’y ai trouvé que farce, attrapes et bonne santé morale… Il est vrai que j’adore la grossièreté, qui permet de bien comprendre ce monde.
Beau !
Studio Lévy and Sons, Train wreck at Montparnasse Station, Place de Rennes side, Paris, France 1895.
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Beau travail des précurseurs de SUD-rail …
« … la grossièreté, qui permet de bien comprendre ce monde. »
C’est une approche, toutefois les résultats ne sont jamais assez précis, regardez la psychanalyse…
ttention, P.Assouline est un peu jaloux de ce commentateur asperger au diagnostic implacable !
ajoutons quand même que le cas de gens dont les symptomes asperger n’ont été diagnostiqués
qu’à l’âge adulte ne sont pas si rares !
« … ajoutons quand même que le cas de gens dont les symptomes asperger n’ont été diagnostiqués qu’à l’âge adulte ne sont pas si rares ! »
Et vlan un diagnostique…
Pour l’historien, l’uchronie s’appelle, en termes de méthode, et de manière un peu pédante une hypothèse contre-factuelle.
Elle précède l’écriture de l’histoire proprement dite, et donc ne s’y trouve jamais (sauf chez ceux qui en font un genre littéraire particulier).
C’est comme une gymnastique nécessaire, qui ne s’applique qu’è des événements singuliers et ne prétend pas réecrire de grand récits.
Sa seule vertu est de lutter contre toutes les conceptions fatalistes de la causalité (post hoc ergo propter hoc, comme disent les Lycéens d’aujourd’hui).
Pour des générations élevées sous le poids de philosophies de l’histoire avouées ou plus ou moins sournoises (il y en a encore), c’est un simple exercice de liberté.
Il n’y a pas lieu d’en faire des tonnes, seulement de plaindre ce qui n’en ont pas fait l’expérience.
On écrit ensuite avec un sens aigu de la contingence historique: c’est peu et c’est beaucoup.
JC de quelque coté que l’on se tourne les choses seraient différemment compréhensibles? Ce qui mènerait à considérer les maîtres et douter des élèves autrement qu’en terrain à semences ,pourvu qu’on évite de les modifier Monsanto sur l’autel pour réécrire l’adn
joueurs-parieurs basketteurs montpelliérains
A Montpeul, ce sont uniquement les filles qui mettent la main au panier.
« Sa seule vertu est de lutter contre toutes les conceptions fatalistes de la causalité… »
Il a encore quelqu’un capable de se faire une conception fataliste de la causalité ? Bon, c’est vrai qu’il en a qui croyant être élégants parce qu’ils ont une belle montre au poignet… Enfin, si ma grand-mère s’alimentait par pantographe je serai né tramway…
L’uchronie est un exercice littéraire et historique drôlatique : rien ne dit que les multiunivers n’autorisent pas des histoires parallèles dans des mondes intriqués (un mot qui va plaire au Boug…) où par pure folie, Ségo la Mule est élue à la place de Nico le Nano, en 2007…
Simon dit: 24 février 2013 à 22 h 55 min
Mais où sont les neiges d’antan ?
Neige en février vaut fumier.
La première fois que j’ai entendu quelqu’un parler uchroniquement ce fut lors d’une conversation autour des présocratiques. Je me souviens que quelqu’un dit : « Si les Ioniens avaient prit le dessus sur les Doriens nous aurions colonisé la lune depuis la Renaissance ». Je me suis payé l’un des plus conséquents fous rire de ma vie car je me suis dit qu’il aurait fallu que les Ioniens trouvent un quelque intérêt dans la qualité de vie qu’on peut trouver sur la lune… moi, par exemple, entre la lune et Saint-Tropez je n’hésite un seul instant, déjà qu’on y trouve des gendarmes exhilarant ; ou alors Gotham City mais pas dans le voisinage de Batman : je n’aime pas l’idée de me retrouver un Jolly entre les pattes.
lutter contre toutes les conceptions fatalistes de la causalité (ueda)
Je pense que tu veux parler du déterminisme historique. Mais c’est curieux. A partir du moment où il y a recherche des causes, il n’y a pas fatalisme, puisque la chaîne causale est alors supposée complexe. Or l’uchronie ne consiste pas à changer les effets sans changer les causes. Elle n’est donc pas une remise en question du principe de causalité. Elle s’interroge sur les causes.
Ça me rappelle cette phrase d’Einstein : l’imbécile est celui qui refait la même expérience en espérant un résultat différent la deuxième fois.
L’uchronie modifie toujours préalablement les causes, partant toujours de l’hypothèse : si tel fait ne s’était pas produit, si telle circonstance avait été différente…
A Montpeul, ce sont uniquement les filles qui mettent la main au panier.
au panier ou au paquet?
l’idée de me retrouver un Jolly entre les pattes
et un jelly roll, renato, t’as essayé ?
« Si les Ioniens avaient prit le dessus sur les Doriens nous aurions colonisé la lune depuis la Renaissance »
Pourriez-vous nous donner le contexte. Parce que, telle quelle, bien sûr, cette phrase n’a aucun sens. Je présume que c’était une image, mais répondait à quoi ?
Eh les amis je parle de cloaque de grossièreté et je traite quelqu’un de rat!! Hilarant, n’est-ce pas!!!
Une obsession, ça peut se guérir…même les plus graves ! Bonne chance !
PORCHERIES UNIVERSITAIRES
« Faut-il faire la truie, moralement sinon pratiquement, pour pouvoir parler du cochon en connaissance de cause ? Faut-il faire paraître autre chose que soi-même pour entrer dans la compréhension d’autrui ? »
Michel Wieviorka, chez Rue89
ça s’arrange pas pour le PQ, il a trop pris d’excitants
Mes salutations à Passou et Mauvaise Langue.
Une conférence pour une mise à jour :
http://www.philodroit.be/spip.php?page=article&id_article=1488&lang=fr
@ hadon
Merci, c’est difficile parce que quelques phrases simples peuvent être prises dans des sens différents (le contexte n’est pas là.
« A partir du moment où il y a recherche des causes, il n’y a pas fatalisme, puisque la chaîne causale est alors supposée complexe. »
Je ne sais pas, en lisant cette phrase si l’accent doit être mis sur « recherche » (le simple fait de chercher serait remettre en cause la fatalité) ou sur « des » (des causes multiples suffisent à mettre en cause une conception fataliste du « déterminisme »).
Mais le fait que la causalité puisse être reconnue comme « complexe » (qu’il y a non pas une cause, mais un entrecroisement de chaînes causales) ne suffit pas à remettre en question la perception du cours des événements comme « fataliste » (compris comme: « ça c’est passé ainsi, donc, ça devait se passer ainsi »).
Elle est mise en question non pas quand on ajoute à la cause effective (reconnue comme agissante) d’autres causes agissantes (le tableau est plus complexe mais ne change pas), mais quand on rapporte les causalités effectives à des causalités virtuelles: comme les possibles d’une situation qui ne se sont pas réalisées.
Cette catégorie du possible est considérée comme un jeu gratuit par ceux qui
(1) soit pensent que l’histoire est un enregistrements des faits passés (il suffit de refléter correctement);
(2) soit confondent la simple relation de causalité (un état de chose B, qui ne se reproduira pas, peut être mis en rapport avec des états de choses B, également non reproductibles) avec une loi de causalité (dans toutes circonstances proche de C, si A alors B).
Mais naturellement il n’y a pas de loi en histoire, seulement l’interprétation d’un non-répétable (ce qui n’interdit pas la comparaison mais seulement au titre de reconstruction méthodique, à des fins de compréhension).
Bon, assez de café.
le problème n’est pas de faire la truie : c’est à la portée de tout un chacun ; le problème est en faisant la truie, la devient-on ?
Je pense que oui.
Non, l’idéal, dans les termes, est de ne pas la faire.
L’effet est souvent lié à ce qui va se passer ultérieurement dont la locution latine Post hoc, ergo propter hoc ne tient aucun compte.
Donc, ceci n’a pas entraîné cela non. Mais cela est suivi de ce drama c’est pour cela qu’il est en lieu et place. Et que ceci est sans doute lié au drama. Style annonciateur.
Exemple : Ariane donne le fil à Thésée. IL vainc le Minotaure. Repart. L’oublie sur la plage.
Vit sa vie.
Plus tard, Phèdre la sœur d’Ariane laisse Oenone avouer (acte I scène 3 Racine) que c’est pour Hippolyte que son cœur flambe. Elle accusera sa mère Pasiphaé et sa sœur de l’avoir mise en droite ligne dans ce pétrin.
L’histoire d’Ariane est annonciaztrice de ce que vivra Thésée. Proche quand même de ce que vit le frère de Médée. Dans les flots démembré tout ça.
Enfin, c’est juste une idée de ce qui me traverse l’esprit. Là, sous la neige de février.
Mais qu’est devenue Ariane hormis la fusée à courroux ?
Je résume lentement pour ceux à qui il faut expliquer longtemps : l’évènement d’Ariane en soi est mineur. Ce n’est pas parce qu’elle a donné le fil que Thésée l’a plaquée sur la plage abandonnées (elle et la plage); ce serait un évènement annonciateur, des prémisses de plus grave l’amour de Phèdre pour Hippolyte.
Pauvre Hippolyte innocent comme l’agneau qui vient de naître.
Quelqu’un a-t-il des nouvelles d’Ariane ?
Nous attendons avec délice et frayeur le moment où l’inversion de la flèche du temps, actuellement limitée au monde de « l’infiniment petit », sera inventée au niveau macroscopique, càd celui où nous prospérons entre cochons pensants…!
On va se marrer car le principe de causalité classique se retrouvera nu comme un ver au Vatican…
« Quelqu’un a-t-il des nouvelles d’Ariane ? »
Rose, elle ne s’en remet pas : les hommes sont si décevants …
enfin bon j’ai dis ça j’ai rien dit. Mais il me semble raccourci de lier A à B parce que B est lié bien plus loin que cela et que la causalité proximale aurait pour vertu de rassurer auprès de choses/ d’évènements qui sembleraient incompréhensibles au commun des mortels.
C’est vrai aussi que pour accepter que le lien lointain on ne le connaisse pas il faut faire confiance, que le doute est permanent et qu’il est très facile de dire le ciel est gris, demain il neigera. Le silence sourd, il a neigé, le soleil brille la neige a fondu.
Si le froid est intense la neige ne fond pas. Si la température ne baisse pas c’est de la pluie et non de la neige. Etc.
Mais il me semble humain de chercher à comprendre et stupide de se contenter de subir les évènements comme des météorites qui te tombent sur le coin du crâne.
De plus, je pense, je suis même sûre qu’Ariane devait tenir à Thésée : sinon, pourquoi lui avoir donné le fil ?
Hein ?
J’accepte volontiers toute réponse aux questions qui me turlupine (pas le dimanche matin, non).
Je crois aussi (c’est hors sujet de l’uchronie, pardon passou) que l’on ne guérit pas par la blessure ; ni en la niant, ni en la rendant pas grave, mais que l’on guérit en la pansant et que ceci est fondamentalement différent de cela. Mais que la reconnaître est le premier pas : là, j’ai mal.
Peut-être que Bayard a mal à son chevalier. Et qu’il a donc besoin de s’inventer des histoires. Comme un bébé.
>JC va ramer à Porquerolles y’a grand vent et lâche-moi les basketts, grand dieu !
j’ai dit (t) grrr.
>jc c pas pck t’es décevant toi que les hommes sont décevants ! grands dieux……………
d’accord : vain et gadget <= uchronie.
« Pourriez-vous nous donner le contexte. »
Je n’ai pas approfondi la chose avec celui qui a émis cette hypothèse loufoque car il s’agissait, évidemment, de quelqu’un qui faisait un patchwork avec des pièces coupées dans la Ionie historique (et sa considérable production de philosophes), et une Ionie imaginaire où il se serait jouée la Guerre de Troie que, comme tout le monde sait, n’a pas eu lieu, où Ménélas, — époux bafoué — leva avec l’aide de son frère Agamemnon, une expédition contre Troie, vue comme ville ionienne…
De plus c’était la fréquentation occasionnelle de l’un des ces exemplaires de l’espèce ‘Homo sapiens’ qui, envers et contre, les progrès de la discipline (l’histoire) on trouve encore… et pas dans les bistrots où tout naturellement le discours tourne autour du match, des filles, des voitures, mais dans des milieux cultivés desquels on préfère à un moment s’éloigner car, ‘infine’, le discours ‘match-filles-voitures’ trouve des ancrages avec le réel plus ‘organiques’ qui ne les ont les discours qu’on peut entendre dans des cercles disons cultivés.
Par notre malheurs, les exemplaires de l’espèce ‘Homo sapiens’ dont je parle, plutôt que chercher un ancrages plus ‘organique’ avec le réel cherchent un encrage qui conduirait le fruit de leurs lectures mal digérées sur les présentoir des librairies et — comble de la vanité — dans les rayons bien ordonnés des bibliothèques publiques et privées.
rose,
si tu veux avoir la paix, ne pose pas de questions sur l’Agora passoulinienne, va te faire foutre… ou vis cachée !
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