de Pierre Assouline

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La République des livres
Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Le plus fascinant livre d’histoire de la rentrée est un roman de 400 pages L’Imposteur (El impostor, traduit de l’espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic, 400 pages, 23,50 euros,  Actes sud). Un récit réel qui a tout d’un roman sans fiction saturé de fiction. Auteur d’une œuvre déjà conséquente, notamment Les soldats de Salamine sur le destin d’un idéologue de la Phalange et Anatomie d’un instant sur le coup d’Etat avorté de 1981, Javier Cercas (1962) s’est laissé ensorceler non par son antihéros mais par son cas au sens pathologique du terme. A travers l’affaire Marco minutieusement démontée et remontée par tous les moyens de l’enquête, il nous livre en filigrane de cette « vie de mensonge », en sus d’un récit prenant, une réflexion de haute tenue sur l’instrumentalisation de « ladite mémoire historique » en espérant bien lui avoir donné le coup de grâce.

 Benito Bermejo, un franc-tireur de l’enquête historique, avait révélé le premier l’imposture en constituant un dossier accablant il y a dix ans. Du lourd dont Cercas fit du léger par la grâce d’une écriture inspirée. Cela n’allait pas de soi après que des intellectuels aussi prestigieux que Mario Vargas llosa et Claudio Magris se soient exprimés pour saluer le « génial talent » du fabulateur Enric Marco ; ils décourageaient même en prévenant que l’on ne saura jamais sa vérité intime sur son besoin de s’inventer une vie et de se forger une biographie d’ancien résistant au fascisme à la fin des années 60 ; sans parler de ceux nombreux qui pointaient dans le dévoilement de l’imposture le risque de faire le jeu des négationnistes, argument que l’auteur balaie sans trembler.

Né d’une mère folle enfermée à vie à l’asile pour schizophrénie où elle donna naissance à son enfant, Marco mentait déjà sur cet acte. Non en le dissimulant par honte mais en le travestissant pour mieux s’accorder à l’Histoire : au lieu du 12 avril 1921, il fit remonter sa date de naissance au 14, soit très exactement dix ans avant la proclamation de la Seconde République espagnole. Sa biographie personnelle coïncidant dès le départ avec la biographie collective de l’Espagne, il la symbolisait et n’en incarnait que mieux l’homme providentiel.emarco

D’un côté un homme d’une énergie féroce, d’une vitalité juvénile, disponible, dévoué, courageux, astucieux, très aimé, un leader né, volontaire dans la colonne Durruti de l’armée républicaine au printemps 1938, membre du groupuscule de jeunes catalans républicains et libertaires  qui ont osé dire non à la défaite en 1939 devenu icône nationale de la lutte contre le franquisme, secrétaire général du puissant syndicat anarchiste CNT dans les années 70, vice-président des associations de parents d’élèves dans les années 80/90, président de l’amicale de Mauthausen. De l’autre un manipulateur, un menteur, un roublard, un charlatan, un emberlificoteur, un narcisse qui n’aime rien tant que se mettre en avant ; à l’aune de sa réussite, il faut reconnaître qu’il a été effectivement génial dans son genre, cette capacité à s’approprier le passé héroïque des autres. La force perverse de la littérature est de nous faire admirer des qualités immorales que l’on condamne d’ordinaire.

Tout était faux ou presque : s’il a bien connu les geôles franquistes des années 50, c’était comme détenu de droit commun et non comme prisonnier politique etc Tout au long de son récit, Javier Cercas ne cesse de nous faire part de ses doutes et nous embarque à la manière d’Emmanuel Carrère dans L’Adversaire, sa recherche sur les motivations de Jean-Claude Romand, autre imposteur mais sans panache et d’une grande médiocrité. Cercas lance au passage un concept :

« la nouvelle industrie de la mémoire a besoin de s’alimenter du kitsch historique qui offre à celui qui le consomme l’illusion de connaître l’histoire réelle tout en lui épargnant le moindre effort » et en lui épargnant le vertige de la complexité et les trouble des contradictions.

Mais est-il possible de coincer un menteur qui justifie les fragilités de ses souvenirs de guerre en invoquant Fabrice à Waterloo et Bézoukhov à Borodino ? Peut-on écrire un livre sur un Enric Marco sans pactiser avec le diable ? L’écrivain et son antihéros se sont maintes fois rencontrés. Des heures et des heures d’entretiens au cours desquels le premier dépouille le second de tous ses faux habits comme on pèle un oignon jusqu’à ce que ce dernier l’implore :

« S’il te plaît, laisse moi quelque chose ».

Mécanicien dans un garage, il a tardivement entrepris des études d’histoire à l’université en se disant qu’il fallait parfaitement connaître l’Histoire pour mieux falsifier son histoire. Quant à se demander comme un tel affabulateur a pu exercer de telles responsabilités, il n’y a qu’une réponse : « parce qu’il était le personnage idéal pour le faire ». Qu’on ne s’y trompe pas : non la personne mais bien le personnage. L’Imposteur est au fond l’histoire d’un homme ordinaire qui voulut se faire passer pour un héros et réussit à être le romancier de lui-même.

(« Enric Marco dans le documentaire de Santi Fillol et Lucas Vermal qui lui est consacré sous le titre  « Ich Bin Enric Marco »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature étrangères.

1106

commentaires

1 106 Réponses pour Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

tête chercheuse dit: à

Pas d’accord, Lacenaire(clopine). Commentaire de Court très bien vu, très enlevé. Piquant !

JC..... dit: à

Effectivement, c’est du Court et du bon !

Milène Grain dit: à

La cuisine s’ apprend et peut aussi se connaître sur le tas (et sur le tard!)

J’ ai bien appris passée la quarantaine à cuisiner un risotto aux pointes d’ asperge.
Et pourtant, j’ étais nulle en cuisine.

Sergio dit: à

Tiens c’est vrai ça ! La peau d’âne ça sert à rien… Même pas à conserver le tabac !

Sergio dit: à

Ha ben voilà le pauve billet il est tout esseulé sur son banc dans son ergastule…

Sergio dit: à

Milène Grain dit: 2 octobre 2015 à 16 h 12 min
J’ ai bien appris passée la quarantaine à cuisiner

Bizarre… On peut pas rester quarante ans sans becqueter ? D’un autre côté comme ça on fait honneur à la tambouille…

radioscopie dit: à

Le p.c.c. de 15 h 23 min est un monument de drôlerie. Félicitations.

Widergänger dit: à

Mais Ange et Démon publie, en direct du petit Jésus…! Mais ils sont invisibles.

Lacenaire dit: à

15 h 23, le minable Trissotin a l’air fier de lui ; je me demande ce qu’en pense sa compagne, s’il en a une…

bouguereau dit: à

La peau d’âne ça sert à rien… Même pas à conserver le tabac !

dracul sla met dans son retrou pour pas sfaire bannir dla rdl par papa..évidemment y sfait enlécu..tout s’négocie avec l’ancêtre

Lacenaire dit: à

tiens, Paul Edel, vous qui aimez les femmes, que pensez-vous de la diatribe du p’tit Court ? vous approuvez ?

bouguereau dit: à

langue de péripatéticienne sans client

..hy peut même pas dire qu’c’est gratos..que ses yeux pour pleurer

bouguereau dit: à

ta gueule rackelure (nananère lassouline)

radioscopie dit: à

DHH dit: 2 octobre 2015 à 15 h 25 min
« Chére Clopine »
Accent grave.

Effet recherché ? dit: à

Lacenaire dit: 2 octobre 2015 à 16 h 35 min

Le ridicule de vos sempiternelles attaques Courtiennes nous font d’autant plus apprécier son humour.

bouguereau dit: à

on vous y voie sous Paul Edel, je ferai sûrement le voyage.

voie..ha c’est beau.. »comme un avion sans elle »

on note qq progres dit: à

« Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible… dit: 2 octobre 2015 à 14 h 00 min
Sa véritable identité, à l’époque encore, il ne voulait pas la dévoiler pour cause de contrat avec son employeur. Certes, depuis en retraite, il doit désormais y avoir prescription. M’enfin, sait-on jamais ? Pour ne pas risquer de lui nuire, je trouve préférable de ne pas en faire état, et vous engage à faire de même. Sinon, ce serait de la méchanceté, non ? »

bien sûr Clopine que ce serait de la méchanceté.

c’est très bien de vous poser la question : c’est ce qui s’appelle avoir un début de conscience morale.

et aussi de la réflexivité : le bien, le mal… c’est excellent Clopine.

c’est bien, encore un petit effort et vous allez peut-être commencer à avoir de la civilité, et là, vous allez sortir de votre hapax existentiel d’animalité, et vous pourrez à nouveau communiquer avec vos frères et soeurs humains, ils n’attendent que ça.

en attendant n’oubliez surtout pas de bien prendre vos cachet de lithium.

JC..... dit: à

Quand je pense que la piétasse de Lacenaire ose ce qu’elle ose…on est au delà du ridicule létal !

bouguereau dit: à

Quittez donc cet inconfort du non diplômé

non mais chte jure..dhh veut foute en l’air tout ton beau boulot bonne clopine..elle veut rien qu’polo y débande..enfin il a eu bandé

radioscopie dit: à

DHH, dans sa tentative de consolation envers Clopine-qui-n’a-point-fait-d’études-supérieures, me fait penser à la blague que racontait Chazot : une mendiante de Calcutta se plaint à une touriste emperlousée de n’avoir rien mangé depuis 8 jours. A quoi la bourgeoise répond : ah mais, faut vous forcer !

bouguereau dit: à

Perso, il en est de Paul Edel comme d’Onfray. Pas le moindre frémissement de curiosité pour cette part-là de leur humanité

pointe là toute ta perversité bonne clopine..tu devrais t’appliquer a faire l’effort de curiosité haprés avoir constaté le frémissement..tu voudra pus être une écrivain de 70 piges mais une cochonne de 20 ans..les romans s’écriront tout seul

D. dit: à

Pour vous consoler, Clopine, je suis diplômé que en KungFu et ca ne empêche pas d’avoir des pensées de haut niveau et une culture littéraire que beaucoup m’envie.

D. dit: à

Et comme vous et renato, je sais faire une excellente cuisine.

JC..... dit: à

Etre un être fragile comme je suis, m’oblige à quitter cette arène sanglante jusqu’à demain tôt… car longtemps je me suis levé de bonne heure.

Sinon, je vais craquer et devenir grossier, par tous les c.uls des naines chauves du Daguestan qu’ont un bac lettres et un doctorat de socio obtenu en couchant effrontément avec le géant de la pensée chargé des soutenances, Université Paul Edel !!!

bouguereau dit: à

je suis diplômé que en KungFu et ca ne empêche pas d’avoir des pensées de haut niveau

naturliche..vdqs et jcvd

Sergio dit: à

Mais la Mendiante du Gange, elle mange ! En vérité, elle fait les poubelles des grands hôtels ; il faut viser juste on peut pas tout le temps, mais après on peut avoir de bonnes surprises. Enfin voilà, il y a tout un développement durassien là-dessus ; naturellement il a fallu attendre qu’elle ait fait ses dix mille kilomètres… Pendant ce temps-là le vice-consul défouraillait dans ses montagnes, c’est comme ça que ça marche !

D. dit: à

Et je suis moi aussi capable d’attachement pour les ânes.

DHH dit: à

Radioscopie@ 16 h 50
pas compris ce post
Je ne vois pas le rapport entre les deux situations
Si vous voulez une histoire qui ressemble plus à ce que vous voulez caricaturer , ce serait la bourgeoise emperlousée qui dit à la pauvresse qui regarde avec envie ses bijoux. : »mais vous ne voyez pas que c’est du toc «

pendant ce temps sur son blog... dit: à

Pendant ce temps sur son blog Paul Edel recommande « Mer agitée à très agitée ». Manifestement il n’a pas lu 2084. Dans un commentaire intéressant il parle de l’avantage de tenir un blog, comparé à son travail passé dans la presse écrite. (Potin: il a viré crici, ssemble-t-il)

acronymes dit: à

RDL ça veut dire : les Ratés du Livre ou la République des Loupés ? République des Lourdingues ? République du Lithium ? les Ronfleurs du Lit ? les Ritournelles de la Litanie ? Rois de Lituanie ? les Rats de Laboratoire ? le Rabbin de Lübeck ? la Rôtisserie du Lardon ? Refilez des Liasses ? Les Radeaux de Location ? Les Rendez-vous de Loana ? La Ronde des Lobotomisés ? le Radar de Localisation ? les Rectums de Lubrification ? les Radis de Lubricité ?

reciprocite dit: à

« D. dit: 2 octobre 2015 à 17 h 11 min
Et je suis moi aussi capable d’attachement pour les ânes. »

et réciproquement…

mais enfin dit: à

Clopine, ne faites pas attention à ces pervers et débiles, ignorez -les – vous n’avez pas à vous justifier, ils sont vicieux et c.ns

mais enfin dit: à

bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 17 h 29 min
ta gueule raqueulure

et l’autre là qui cuve sa bière

bouguereau dit: à

»mais vous ne voyez pas que c’est du toc «

..comme le coup dla paysanne les deux pieds dans l’même sabot dhh..à chacune selon ses talents quil a dit yavé dhh..

traduction en ligne dit: à

« bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 16 h 49 min

non mais chte jure..dhh veut foute en l’air tout ton beau boulot bonne clopine..elle veut rien qu’polo y débande..enfin il a eu bandé »

traduction : vraiment, je vous assure, DHH aimerait endommagé tout ce beau travail de notre chère Clopine, eût-elle souhaité que Paul en éprouvasse moins de désir pour elle ? lui qui autrefois en éprouvette tant…

traduction en ligne dit: à

« bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 17 h 32 min
..comme le coup dla paysanne les deux pieds dans l’même sabot dhh..à chacune selon ses talents quil a dit yavé dhh.. »

c’est ma foi ce que fit l’agricultrice, quelque peu indisposée, comme le dit si bien notre Seigneur dans l’Evangile selon Saint Mathieu : les premiers ne seront-ils les derniers à se voir ouvertes grandes les portes du Paradis ?

traduction en ligne dit: à

« bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 17 h 29 min
ta gueule raqueulure »

trad : auriez-vous, s’il vous plaît, l’amabilité de bien vouloir cesser de vous manifester ainsi sur ce blog pendant que j’y exprime mes pensées profondes.

traduction en ligne dit: à

« bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 12 h 24 min
in guénéral pas en particular que je vous les brise menu mes ptis chéris pas mon semblabe pas mon frère tu calcules dracul ? ou halors c’est du angot mais faut sfaire plus enculer..sinon ça vaut pas épicétou »

trad : permettez-moi de ne point partager votre sentiment.

bérénice dit: à

misère de moi! j’ai expérimenté bien des positions sessuelles mais pas celle-ci: le sexe qui passe par le cerveau! De Nota .

La loi du désir et encore quand on sort de la simple concupiscence est une étrange alchimie dont on ne décide pas, D citait Pavlov un pour pour décrire sa réponse en certaines occasions, je crois qu’une foule d’éléments qui ne s’attachent pas tous au physique d’une personne nous la font désirer . Ensuite tout n’est qu’exercice physique habilement mené ou pas, on peut y voir aussi un accord du même ordre que celui de deux musiciens qui sans parler s’entendent et se répondent en une improvisation réussie et se passe toutefois d’un public à moins que cette option soit retenue, pourquoi pas du reste.

traduction en ligne dit: à

« bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 12 h 52 min
voilà zouz on est d’dans jusqu’au cou mais pas trop..plonge et reste observateur..en nage indienne comme jicé tu contourne le grand blanc..et raf tu lui colle une mandale par derrière..c’est pourtant pas compliqué »

trad : Si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le… Si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la et jette-la au loin. Il vaut mieux pour toi perdre un de tes membres que de voir tout ton corps jeté en enfer (Matthieu 5.30).

bérénice dit: à

un jour, sorry.

Logicien de chasse dit: à

« Clopine, ne faites pas attention à ces pervers et débiles, ignorez -les – vous n’avez pas à vous justifier, ils sont vicieux et c.ns » (17:30)

Comme si le jugement de pervers débiles vicieux et c.ons concernant des perverses débiles vicieuses et c.onnes n’étaient pas particulièrement appropriés, intéressants et probablement judicieux !

bon public dit: à

D./berenice : vos dialogues sont très mal écrits dans la mesure où vous avez exactement la même manière de vous exprimer, les mêmes mots, les mêmes phrases, désolé de vous le dire, mais pour un lecteur averti c’est vraiment très très mauvais.

D. je n’ai pas de conseil à vous donner mais quand vous donnez la parole à bérénice inventez le personnage ! donnez-lui un caractère différent du vôtre.

c’est tellement nul que c’en est presque insupportable.

thérapeute dit: à

Logicien de chasse dit: 2 octobre 2015 à 17 h 46 min

la question n’est pas de savoir ce qui est judicieux ou ne l’est pas, la question de savoir si nous pouvons aider Clopine !

elle vient de se demander si étaler publiquement une information confidentielle c’était bien ou mal.

à partir de là soit on dit : faites comme vous voulez, soit on l’aide à se repérer dans ce qui est bien ou mal, c’est ce qu’on fait avec les enfants : on ne les balance pas dans le monde, on les éduque.

aussi, aidons-là, c’est déjà un net progrès de se poser la question, alors il faut l’encourager, lui expliquer ce qu’il faut faire et ne pas faire.

mais comme vous êtes tous des égoïstes vous vous en tapez !
pour balancer des bonnes paroles vous êtes fortiche mais dès qu’il s’agit d’aider son prochain à se sortir du brouillard, là il n’y a plus personne.
bonjour l’humanité.

respect dit: à

bravo à la traduction en ligne! Quelle diplomatie! (expérience onusienne au moins!)

bérénice dit: à

Question destinée à D, j’attends une réponse intègre compte tenu de ma configuration cérébrale, de ma relative lenteur et de la rapidité de qui vous savez: Êtes vous l’auteur ou le souffleur de mon 17h43 ?

bérénice dit: à

mais quand vous donnez la parole à bérénice

Bérénice est une enfant:
Du latin « in farer », celui « qui ne parle pas », issu du verbe grec « fémi » celui « qui ne sait manifester sa pensée par la parole ».
Merci.

bérénice dit: à

D si vous vous êtes introduit dans la rédaction de cette pauvre remarque, je vous propose de la reproduire en ménageant des trous là où vous êtes intervenu. Je me révolte fréquemment contre ces influences qui s’ingèrent dans un fonctionnement par définition très pénible à vivre quand de plus elles ne parviennent en aucune manière à représenter un bénéfice, en un mot sont un parasitage dont certains s’empareraient pour me dénier toute personnalité ainsi que ce qui pourrait la constituer.

D. dit: à

Bérénice, je réponds : non et non. Certains sont en train de s’amuser.

Widergänger dit: à

Non, je m’en souviens très bien. Ce n’est pas du tout Clopine qui a trouvé que les commentaires d’Opitz étaient ceux d’un écrivain, mais Màc et moi quasiment le même soir. Je crois bien que c’est Màc qui l’a exprimé le premier et j’ai emboîté le pas tout de suite après.

Ses commentaires avaient du style, une certaine griffe originale.

Mais que de déception ensuite quand j’ai mis le nez dans la prose de son roman sur Brecht. Ce qu’il écrit aujourd’hui est plus intéressant, d’une certaine manière, parce qu’il n’est pas engoncé dans un genre qui le bride. Mais en même temps, sa prose actuelle est trop facile. Elle réussit rarement à devenir un texte littéraire. Ce sont plutôt, je dirais, des bouts d’essai, suspendus en l’air. Il faudrait partir de là pour en faire de l’art. Ce qui n’est pas évident. C’est simplement de la poésie en prose inaboutie. Il manque une colonne vertébrale, une structure quelconque qui donne du sens à des émotions trop dispersées.

D. dit: à

J’en profite pour vous annoncer des opérations « week-end sans D. », déjà initié le week-end dernier. Ce sera de nouveau effectif ce soir à 24h, qui est la fin de la journée, à ne pas confondre avec 00h, qui est le début de la suivante.
Pendant ces week-ends, je me conterai de lire de méditer. Je n’ai pas dit que cela sera TOUS les week-ends, mais en tous cas pour celui-ci cela sera.

la vie dans les bois dit: à

A l’ancien, -du blog de la RDL- qui voulait ce matin m’associer un pseudo aristoltélicien, lui préciser que c’est un très grand honneur. De m’attacher à une telle ethique.
D’ailleurs l’autre jour je cherchais je ne sais plus quoi sur l’ancienne RDL, celle où l’on n’avait pas besoin de dérouler les commentaires pour lire le billet, j’ai trouvé un conseil. Il disait en gros: méfiez-vous de vos amis. Je crois que c’était sur un billet consacré à un tragédien grec. Mais si l’ancien archive bien, il retrouvera.

Encore une fois- et je peux me méprendre sur le degré d’implication de l’ancien dans cette petite, redonnons-lui son importance, affaire, mais si l’ancien s’est interessé à l’histoire, il aura compris que dans cette histoire, ils sont tous morts.

Reste un « survivant ».

Et c’est sa famille qui déguste. Et déguste plutôt velu. Tu vois, l’ancien, c’est pas plus bête que ça.

Comme disait madame ex-Berri l’autre jour à la radio, qui présentait son auto-fiction: c’est dangereux d’avoir un écrivain dans la famille.

la vie dans les bois dit: à

M. Court qui tend son miroir à la plus offrante, rayon foire fouille, c’est pas très reluisant.
Moins que ses chaussures, en tout cas, luisantes de brillantine quand il se trouve devant des étudiantes,et doctorantes !- qui le toisent.

Deuxième couche dit: à

la vie dans les bois dit: 2 octobre 2015 à 18 h 53 min

Oh la tique, il t’a été demandé de la fermer sur le sujet, y revenir serait malséant.
N’oublie jamais que tu t’es dégonflée comme une outre pleine de vide que tu es.

Benjamin Storia dit: à

Je ne sais pas pourquoi ce commentaire n’est pas passé ce matin. Il est un peu décalé présent mais tant pis, je le reposte.
…. Vous répondez à côté, WDG. Peu importent les rapports subséquents de mania avec lazcar et tutti quanti. Elle s’est simplement rendu compte que vous étiez une bande de siphonnés. En particulier après ce déballage – c’est de ça qu’il s’agit et ça vous ne le niez pas car beaucoup l’ont en mémoire – où, suite à l’un de vos conflits avec monte à cheval, vous êtes sorti de vos gonds, exaspéré, et avez balancé sur ses relations avec son père et sa famille, sur ses relations avec ses collègues au collège (où il vous avait invité). Les commentateurs de la rdl étaient consternés par ce déballage absolument déloyal, même vos adversaires.

la vie dans les bois dit: à

à 19 h 01 min
tu te trompes d’interlocuteur. Je ne suis pas de ta secte.
Ici il s’agit du sujet relatif à l’imposture. Inutile de t’acharner vainement. Les dégâts sont déjà considérables, comme tu peux le lire.

Deuxième couche dit: à

la vie dans les bois dit: 2 octobre 2015 à 19 h 04 min
Je ne suis pas de ta secte.

Quand on a parcouru ton ancien site, il est évident que tu maîtrises parfaitement la notion de secte.
Ne pas être de la tienne est un grand bonheur.

no soucis dit: à

« Les commentateurs de la rdl étaient consternés par ce déballage absolument déloyal, même vos adversaires. »

ils sont habitués aux pétages de plomb en ces lieux

Widergänger dit: à

Pourquoi déloyal ? Je parlais de ce que ce déréglé de Màc m’avait fait subir. Cela n’a rien de déloyal. Vous ne pouvez pas comprendre, de toute façon. Vous êtes trop niais. Ça vous dépasse. En synthèse, je dirais que tout ce bazar vient de Teresienstadt. Le père vient d’en faire une édition avec les dessins de son propre père, prisonnier à Terensienstadt. Mais il devrait aussi un jour publier les conséquences sur Màc de toute cette histoire. Si Màc est déglingué, c’est à cause de ça. Quelqu’un a dit dans les commentaires qu’il était « toxique » ; il est à la fois très toxique et très attachant tellement c’est lui-même une victime avant d’être un bourreau. Mais c’est tout à fait ça, c’est un type très toxique. Il n’en est pas vraiment responsable. Personnellement, je ne lui en veux pas parce que je comprends de l’intérieur pourquoi et comment il a pu en arriver là. Simplement j’aspire désormais à ne plus avoir quelque commerce que ce soit avec des gens toxiques. Màc est un vrai personnage de roman. Sa vie, c’est la France des soixante dernières années comme conséquence de la Shoah. Il est exemplaire à cet égard. Et combinée à mon histoire personnelle, il y a de quoi en faire un excellent roman… Lazarillo aussi est exemplaire d’une certaine France, l’Européen moyen, borné, intolérant, épouvantable qui dénie aux autres le droit d’être différents. Maniatis, ça l’a aussi suffisamment mis en pétard. Elle ne veut plus en entendre parler tellement il est horrible. Et Màc aime bien les gens comme Lazarillo, parce qu’il a son faible à protéger, le complexe du bourgeois qui a son petit outilleur fraiseur à protéger, même insupportable, même intolérant. Tout ça fait un nœud gordien indémaillable et complètement délirant, super toxique. Alors ras le bol, hein ! J’ai été bien trop gentil avec tous ces grands névrosés. Ils ne se rendent même pas compte du mal qu’ils vous infligent tellement ils sont névrosés. Moi, j’ai toujours fait en sorte de me soigner avant de fréquenter autrui. Et je ne me suis jamais servi d’autrui pour soigner mes problèmes quand ils m’empêchaient de vivre. Ils n’ont qu’à avoir le courage de faire comme moi. La vie est trop courte pour s’emmerder comme ça.

bouguereau dit: à

et dracul de se répande sultrottoir comme une barrique qui fuit du cul..

bouguereau dit: à

Ce n’est pas du tout Clopine qui a trouvé que les commentaires d’Opitz étaient ceux d’un écrivain

tu cherches rien qu’à lui faire du mal..t’as rien d’bon dans l’vente dracul..que dla sciure

Widergänger dit: à

T’es pas obligé de les lire si tu donnes dans la pudibonderie des bien pensants, mon pauvre bougre. La France est pleine d’avinés de ton acabit, va donc te soûler avec eux.

bouguereau dit: à

Si ton œil droit te fait tomber dans le péché, arrache-le… Si ta main droite te fait tomber dans le péché, coupe-la et jette-la au loin. Il vaut mieux pour toi perdre un de tes membres que de voir tout ton corps jeté en enfer (Matthieu 5.30).

matthieu..mine de rien..motus sur l’essentiel..c’est pas lgenre a finir micouillement

bérénice dit: à

Bougureau en cette rentrée il manquait un prix celui de l’adverbe que je vous décerne car grand est votre talent et sérieusement vous l’avez mérité, à l’unanimité nous ( les autres et moi-même en ces lieux rassemblés) vous décernons ce petit cube en or ou seront gravées vos initiales et posons sur votre tête céleste les lauriers de la renommée qui, souhaitons, ne sera pas qu’éphémère au pays des Phabètes.

Hic et Nunc dit: à

bouguereau dit: 2 octobre 2015 à 16 h 41 min

« nananère »

C’est son vrai nom.

calme soir dit: à

Ce n’est pas du tout Clopine qui a trouvé que les commentaires d’Opitz étaient ceux d’un écrivain, mais Màc et moi (WGG)

C’est pas bientôt fini tous ces enfantillages de cours d’ école?

calme soir dit: à

Messieurs les pinailleurs,

d’ ailleurs, qu’ est-ce au juste qu’ un commentaire d’ écrivain?

primerose dit: à

C’est sympa ce petit retour vers le passé.
Chacun peut le réécrire comme il l’entend, et comme bien sûr, les absents ont toujours tort. Les vainqueurs (enfin ceux qui restent) peuvent nous écrire leurs hagiographies en toute impunité.
Clopine nous raconte SMDR, WG nous raconte MàC quant à Lazarillo et LVDLB eux, ils se la racontent.
Comme dirait JC par ailleurs, l’Histoire est pleine de contre-vérités, les petites histoires aussi.

Encore un effort ! dit: à

C’est sympa ce petit retour vers le passé.

Et puis ça permet à Alba de monter quelques degrés supplémentaires sur l’échelle de l’ignominie.

la vie dans les bois dit: à

Oui, c’était sympa de repenser à Canada

Sa traductrice, J. Kamoun, telle qu’on put la lire sur la RDL

« Richard Ford est mystérieux. Une présence absente. Quelque chose d’un traître. Il a l’apparence du calme et la tension derrière. Comme son roman. J’habite Canada autant que Canada m’habite toujours. Si c’était une musique, ce serait celle de Rye Cooder dans Paris Texas. Si c’était une image, le ciel y tiendrait les trois quarts de la place. Le reste, ce serait l’ondoiement des blés dans des villes fantômes. Ce n’est pas un hasard si Ford a voulu dédier son livre au paysage et au mystère des choses évidentes. »

Et puis j’adore cette BO. Je ne l’associe pas nécessairement à ce roman de Richard Ford, même pas du tout. Mais c’était du tout bon.

https://www.youtube.com/watch?v=X6ymVaq3Fqk

calme soir dit: à

C’est sympa ce petit retour vers le passé.

Non, vraiment, aucun intérêt à ces vieilles rombières sur leurs prie-Dieu et leurs Messe basse de blog!

la vie dans les bois dit: à

Et puis yess, j’ai pu checké mon ticket pour le wild west et ça c’est du pur bonheur.

revenant effaré dit: à

« Mes petits chéris »
Le prochain livre de Passou, ce ne sera pas « Brèves de Blog II » mais « Psy de Blog » en 15 volumes. (Enfin s’il a le courage de lire tous ces déballages)
Sauf que comme les états d’âme des bergères et autres « mauvaise langue » ça n’intéressera personne, ça finira au pilon.
Le JC vient bien mettre un peu d’humour dans tout ça mais la soupe est si indigeste que les épices ne servent plus à rien.

la vie dans les bois dit: à

Enfin, ma grammaire est de sortie , ce soir aussi.
Fons, a small angel was in, no doubt.

revenant à qui on la fait pas dit: à

« revenant effaré » : faiblard votre commentaire, faiblard et utilitaire, on vous voit venir gros comme un camion chargé de porcroleries.

D. dit: à

C’est triste de naitre intellectuel et de le demeurer jusqu’à la mort. Je considère cela comme un grave handicap.

D. dit: à

Il est pas 24h, je précise.

Singh dit: à

Les revenants n’apprécient pas JC.
JC doit s’en foutre, lui qui semble bien vivant.

lecteur du blog dit: à

un « bien vivant » à la ramasse, carbonisé, qui aime qu’il y ait un peu de bordel pour fourguer plus facilement son agit-prop et vider son pot de chambre.

Sergio dit: à

revenant effaré dit: 2 octobre 2015 à 21 h 03 min
mettre un peu d’humour

L’humour c’est comme les BMW ça part vite en savonnette…

Widergänger dit: à

Ce serait, n’empêche, une histoire de la France des soixante dernières années un peu plus pimentée que celle vue par P. Modiano.

Un grand-père déporté à Teresienstadt. Un père sado-maso qui prend plaisir à recevoir des fessées et qui, à moitié clochard (Passou dixit) traite les autres de « ratés ». Un fils qui lui ramène une belle-famille nazie pour célébrer la réconciliation franco-allemande. Un fantôme d’Auschwitz qui néantise toute la jeunesse d’un autre et dont tout le monde se fout. Un franchouillard borné et intolérant et capable de s’insurger à l’idée que les Juifs commémorent chaque année leur sortie d’Egypte de leur condition d’esclave par une fête et autres rituels. Des filles de nazis de haute volée à moitié folles, exilées aux quatre coin de l’Europe d’après-guerre. Des nazis de haute volée qui, sur le tard, se tranchent la gorge comme des porcs. Des juifs persécutés par les nazis qui se rangent du côté de ceux qui persécutent encore et toujours les Juifs sur cette terre, les Arabes, sous prétexte qu’ils sont pauvres et soumis. Des Juifs qui se suicident sur le tard parce qu’ils se sentent coupables des malheurs qui ont frappé leurs parents durant la guerre des décennies plus tôt. Et tout ça dans l’indifférence générale des braillards contre la religion juive comme Lazarillo, l’Européen moyen type.

Ça vous aurait une autre gueule, moins poétique peut-être, que les romans de Modiano, pour nous faire le portrait d’une France et d’une Europe en marche vers son avenir radieux. Encore faudrait-il avoir les mots pour le dire, le ton, le talent, le génie pour faire de cette tragédie le bal des faux-culs.

Lazarillo dit: à

Alba-Widergärner se surpasse. Avec ce sinistre blogueur on est en plein dans le sujet du billet. En effet, voilà un type qui s’approprie la mémoire de la Shoah, qui l’instrumentalise, comme le Juif imaginaire de Finkielkraut, pour prendre les habits du Juif persécuté. D’abord, Alba, au regard de la loi juive, n’est pas juif puisque sa maman ne l’était pas, ce qui n’ rien de déshonorant. La dernière fois qu’il m’a écrit (il y a environ 3 ans, à cette époque j’étais par lui considéré comme philosémite et fréquentable) il m’annonçait, enthousiaste, son prochain départ pour la Terre Promise. A l’évidence, ce départ a été remis à des jours meilleurs. Qu’à cela ne tienne, pour montrer qu’il est juif, plus juif que n’importe quel Juif, il voit des antisémites partout, ce qui est censé faire de lui un être téméraire vivant en milieu hostile. Ce ne serait que grotesque s’il ne qualifiait l’ex-épouse de MàC de nazie parce qu’Allemande. Et là on est bien devant la décharge d’ordures dont je causais dans un post précédent à propos de la cervelle d’Alba. Une question triste abruti, où m’avez-vous vu (entendu) brailler contre la religion juive. L’antisémitisme (comme le racisme) est un délit, et en accuser quelqu’un sans motif de la diffamation. Tout juif que vous vous proclamez, et que vous n’êtes pas, vous ne valez pas mieux que les inquisiteurs.

Lazarillo dit: à

Alba vit dans son délire de persécution, ce sont ses béquilles intellectuelles. Qu’il nous fasse croire qu’il porte sur ses épaules le martyre juif, passe encore, mais qu’il accuse MàC, qui n’est pas en position de lui répondre est infâme.
Puisque vous êtes en verve, racontez-nous, Alba ce que MàC vous a fait subir, les derniers outrages? Comme moi, à l’époque, il vous a accompagné autant qu’il le pouvait dans votre deuil après la perte de votre compagne, une femme de qualité que nous avions rencontré chez vous au cours d’un dîner. Nous étions alors des êtres bons et voilà que maintenant nos sommes, l’un toxique, l’autre intolérant et épouvantable. Le savez-vous, la bipolarité, dont vous présentez tous les symptômes, se soigne. Quant à Maniatis, la dernière fois que nous sommes vus c’était à la veille du scrutin présidentiel de 2012, chez elle, avec MàC. Plus tard, en 2013, elle m’a envoyé un mail disant qu’elle avait rompu avec vous parce que vous étiez fou et qu’elle avait vainement tenté de contacter Montaigne. J’ai encore son adresse mail et son n° de portable, je lui demanderai si ce que vous dites est vrai, et, si c’est le cas, ce qu’elle me reproche.

Bloom dit: à

Ah, l’auto-fiction! Tous ces misérables petits tas de secrets…Celui qui dit que ça manque de dignité n’a rien compris à ce subtile dosage d’ archaïsme audacieusement revisité par un postmodernisme sans concession.
Le ridicule ne tue pas, il fait juste mal.

JC..... dit: à

Salut les copains !

Et l’amour dans tout ça ?… vous vous souvenez ? L’amour !

…L’Amour ! C’est ce salopiot divin de Cupidon, ce vieux bébé roublard, qui nous crève le cœur, nous fait trembler la peau si elle est en retard, nous tire les larmes par mauvais temps !

N’oubliez pas d’aimer, corne du diable !

Il faut en mettre de partout de l’amour, c’est la sauce qui améliore les plats indigestes de la vie, c’est sain, c’est bon, c’est beau, c’est pur comme un mensonge vrai, l’amour…

Courage ! Ne laissez pas Cupidon vous épargner !

Demandez à souffrir ! Esprit, chair et sang : réveillez l’animal, bandez vos muscles travaillez vos sourires et vos copines… Au travail ! De la haute couture, s’il vous plait, prenez toute la place, il n’y a pas de forteresse imprenable !….

Fermez vos livres. Eteignez les pages. Allumez un grand feu de joie …

Et n’oubliez pas de regarder, ce soir à 21:00 sur TF1, le prometteur England-Australia en Coupe du monde de Rugby. Pour une fois que TF1 propose quelque chose de grand …

Bonne journée, les copains !

la vie dans les bois dit: à

à 4 h 43 min
« ça fait juste mal ». Je ne sais pas si ça fait « juste mal », ce post-modernisme qui cache un misérable tas de petits secrets, mais la chanson de Modiano, en préface du Journal d’Hélène Berr est juste à contre-temps.

de loin, de l'air dit: à

« Celui qui dit que ça manque de dignité n’a rien compris à ce subtile dosage d’ archaïsme audacieusement revisité par un postmodernisme sans concession. »

infantilisme pathétique plutôt qu’archaïsme
Le plus cocasse c’est que tout lemonde s’en fout de leurs histoires. Au mieux, on les plaint

JC..... dit: à

Mais non ! On ne s’en fout pas de ces relations violentes : c’est beau !
(… tous les ressorts de La Princesse de Clèves Release 2, sont tendus, à la Cour…)

JC..... dit: à

Allez ! un moment de détente terroriste, de braves gens ambitieux, incontrôlables, et puisqu’on est sur le sujet « Coup de grâce », un extrait de l’article du Nouvel Obs :

« … Et puis, il reste ‘le prix ­Goncourt du terrorisme’ à atteindre, et je fais là référence aux attentats du 11 septembre 2001 […]. Je n’imagine pas un instant qu’un homme tel qu’Abou Bakr ­al-Baghdadi et son armée vont se satisfaire longtemps d’opérations extérieures de peu d’envergure. Ils sont en train de penser à quelque chose de bien plus large, visant en tout premier lieu l’Hexagone. Par exemple, les Centre commerciaux de la Défense, des Halles … » (Trévidic)

Pas belle la vie ?… Bonne lecture, ce week-end !

Clopine reconnaissante dit: à

Merci à DHH : sa générosité est décidément sans faille. Et merci à l’internaute inconnu qui prend systématiquement ma défense, quand les sacs à ordures se déversent sur ma tête. Il est vrai que son soutien m’est précieux.

WGG, je ne me souviens pas d’un billet de vous et Màc affirmant que, derrière Opitz, devait se cacher un écrivain, mais ça n’a guère d’importance. Et il est vrai que lorsqu’on participe à un blog comme celui-ci, on a tendance à se focaliser sur l’échange qui nous intéresse, en parcourant trop vite, en lisant de travers, ou carrément en sautant (ça m’arrive de plus en plus, dès que je vois les lettres « jc », je zappe !) les contributions des autres. Pourtant, je me souviens de mon étonnement, à l’époque : il me semblait que j’étais seule à découvrir la qualité des textes si mal dactylographiés que l’on nous proposait là.

Acceptez mes excuses si ma mémoire se montre défaillante à ce sujet (et ce n’est pas très grave, au fond).

JC..... dit: à

 » il me semblait que j’étais seule à découvrir la qualité des textes  » (Clopine)

… on…ne…rit…pas…..!

DHH dit: à

@clopine
il ne s’agit pas de générosité mais de clairvoyance .
j’agis en coach c’est tout

DHH dit: à

@wiederganger
pour vous unconseil de lecture,un livre qui doit vous parler :la direction de l’absent ecrit par la documentariste Ruth Zylberman ;roman d’autofiction il nous raconte sur fond d’histoire personnelle de la jeune heroïne, née en 1970 les formes diverses selon lesquelles le traumatisme de la shoah se refracte dans les consciences et les inconscients le long d’une lignée

Court dit: à

« Acceptez mes excuses si ma mémoire se montre défaillante. Ce n’est pas très grave au fond… »
Ce qu’on appelle une capitulation en rase campagne…

anonyme dit: à

Court dit: 3 octobre 2015 à 12 h 59 min

Pas besoin d’être clopinophile pour dire que le jour où le rat de bibliothèque Court présentera des excuses à quiconque, les poules joueront de la vielle à roue.

Pablo dit: à

Monsieur Assouline,

Si vous connaissiez l’histoire véridique de la CNT, vous sauriez que cette organisation était pleines de traîtres, surtout dans ses hautes sphères. « Durruti dans le labyrinthe » de Miguel Amoros démythifie complètement la CNT (rappelons que les dirigeants de la CNT furent complices de l’assassinat de Durruti par les staliniens).

Voici un texte en espagnol plutôt éclairant: https://argelaga.wordpress.com/2015/07/06/anarquismo-teorico-e-ideologia-anarquista/

Pablo dit: à

Ceci aussi de Carlos Semprun Maura dans « Révolution et contre-révolution en Catalogne » : « Tout le monde était d’une manière ou d’une autre contre les collectivisations, sauf les travailleurs eux-mêmes. Certes, la CNT-FAI les revendiqua comme « sa » création et ce sont la plupart du temps des militants de ces organisations qui en prirent l’initiative. Mais le décret qui les limite et les dénature fut aussi, en grande partie, son œuvre. Les travailleurs qui avaient réalisé et défendu l’autogestion de nombreux secteurs industriels et agricoles avaient donc pour ennemis non seulement les militaires et les fascistes représentant la bourgeoisie, mais aussi objectivement les nouvelles couches bureaucratiques qui, placées sous les mêmes drapeaux qu’eux, avaient déjà commencé à rétablir, sous des formes parfois nouvelles, la vieille exploitation du travail salarié et la hiérarchisation totalitaire de la vie sociale. »

Comme moi dit: à

anonyme dit: 3 octobre 2015 à 14 h 28 min

Mieux vaut le rester.

Lazarillo dit: à

Pablo, à qui, même hispanisant, voulez-vous faire avaler le pavé que vous prorosez dans un lien? C’est abscons, c’est très long et imbuvable pour le commun des mortels prolétaire. C’est présenté comme une causerie (una charla) et c’est un cours magistral savant d’anarchie pour élèves de l’improbable Ecole Normale Libertaire. L’anarchie, voyez-vous, est impossible. Pourquoi? parce qu’elle requiert un être humain chimiquement pur qui n’existe pas et n’existera jamais, heureusement d’ailleurs. Le moindre grain de sable et la machine se grippe. Quoi qu’on fasse il y aura toujours des êtres humains beaux et d’autres laids, intelligents et stupides, bien bâtis et obèses et donc on ne se débarrassera jamais des inégalités et donc de la jalousie (envidia). On peut réussir des expériences anarchistes limitées dans l’espace et le temps, pas sur le long terme. Et l’anarchie ne peut se concevoir qu’universelle. Vaste programme! C’est pour cette raison q’avec l’âge je me suis converti la social-démocratie à la mde suédoise d temps de Olof Palme, Mais même ça, avec la mondialisation, c’est presque une utopie. On s’est arrangé (Reagan, Thatcher) pour faire de ce monde une jungle et dans la jungle la redistribution est une gageure. Mais peut-être que les politiciens prenant peur et conscience du désastre social (et donc politique) et environnemental qui s’annonce réagiront-ils. Les grands de ce monde ont les moyens de rétablir l’ordre, un ordre juste, mais le veulent-ils?

JC..... dit: à

Apprendre à vivre en compagnie de l’entropie darwinienne, voila ce qui devrait être enseigné comme matière principale dans les Poulaillers Universitaires …

Parce que l’anarchie, utopie criminelle négationniste du réel, c’est le chaos totalitaire assuré !

theo dit: à

il fait toujours tendre l’autre joue

Pablo dit: à

Lazarillo, le problème n’est pas là. Ce que j’ai voulu corriger c’est l’idée fausse présente dans l’article de Pierre Assouline selon laquelle la CNT avait été héroïque en 1936. C’est faux ! Les dirigeants de la CNT ont trahi la révolution, ils ont trahi le prolétariat révolutionnaire, elle a été complice de l’assassinat du grand Durruti qui était opposé à l’alliance avec les staliniens. Lisez « Durruti dans la labyrinthe », lisez « La Revolución traicionada » du même Miguel Amoros, tout y est dit clairement.

Pablo dit: à

CET APPEL d’un milicien anarchiste inconnu, appartenant à la fameuse « Colonne de Fer », paraît bien être, jusqu’à ce jour, l’écrit le plus véridique et le plus beau que nous ait laissé la révolution prolétarienne d’Espagne. Le contenu de cette révolution, ses intentions et sa pratique, y sont résumés froidement, et passionnément. Les principales causes de son échec y sont dénoncées : celles qui procédèrent de la constante action contre-révolutionnaire des staliniens relayant, dans la République, les forces bourgeoises désarmées, et des constantes concessions des responsables de la C.N.T.-F.A.I. (ici amèrement évoqués par le terme « les nôtres ») de juillet 1936 à mars 1937.

Celui qui revendique hautement le titre, alors injurieux, d’« incontrolado », a fait preuve du plus grand sens historique et stratégique. On a fait la révolution à moitié, en oubliant que le temps n’attend pas. « Hier nous étions maîtres de tout, aujourd’hui c’est eux qui le sont. » À cette heure, il ne reste plus aux libertaires de la « Colonne de Fer » qu’à « continuer jusqu’à la fin », ensemble. Après avoir vécu un si grand moment, il n’est pas possible de « nous séparer, nous en aller, ne plus nous revoir ». Mais tout le reste a été renié et dilapidé.

Ce texte, mentionné dans l’ouvrage de Burnett Bolloten, a été publié par Nosotros, quotidien anarchiste de Valence, des 12, 13, 15, 16 et 17 mars 1937. La « Colonne de Fer » fut intégrée, à partir du 21 mars, dans l’« armée populaire » de la République, sous l’appellation de 83e Brigade. Le 3 mai, le soulèvement armé des ouvriers de Barcelone fut désavoué par les mêmes responsables, qui réussirent à y mettre un terme le 7 mai. Il ne resta plus en présence que deux pouvoirs étatiques de la contre-révolution, dont le plus fort gagna la guerre civile.

http://debordiana.chez.com/francais/protestation.htm

valerie té dit: à

« un être humain chimiquement pur qui n’existe pas et n’existera jamais, »

Il y a des exceptions

Lazarillo dit: à

Widergänger dit:
21 octobre 2015 à 11 h 50 min
Faut précisément être un sinistre beauf pour laisser croire que je puisse dire des énormités. Heureusement, les autres, qui ne sont pas beaufs, savent lire et jugent Lazarillo à sa juste valeur.

Alors pour mémoire voici ce que déclarait Alba le 3 octobre à 0:49 à prposde MàC et de son père et de son ex-épouse:  » Un grand-père déporté à Teresienstadt. Un père sado-maso qui prend plaisir à recevoir des fessées et qui, à moitié clochard (Passou dixit) traite les autres de « ratés ». Un fils qui lui ramène une belle-famille nazie pour célébrer la réconciliation franco-allemande. » Pour de tes propos, Alab, vous decriez vous mettre dans la cuvette des chiottes de la RdL et tirer la chasse pour finir dans les égouts tel les excréments.

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