de Pierre Assouline

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La République des livres
Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Le plus fascinant livre d’histoire de la rentrée est un roman de 400 pages L’Imposteur (El impostor, traduit de l’espagnol par Elisabeth Beyer et Aleksandar Grujicic, 400 pages, 23,50 euros,  Actes sud). Un récit réel qui a tout d’un roman sans fiction saturé de fiction. Auteur d’une œuvre déjà conséquente, notamment Les soldats de Salamine sur le destin d’un idéologue de la Phalange et Anatomie d’un instant sur le coup d’Etat avorté de 1981, Javier Cercas (1962) s’est laissé ensorceler non par son antihéros mais par son cas au sens pathologique du terme. A travers l’affaire Marco minutieusement démontée et remontée par tous les moyens de l’enquête, il nous livre en filigrane de cette « vie de mensonge », en sus d’un récit prenant, une réflexion de haute tenue sur l’instrumentalisation de « ladite mémoire historique » en espérant bien lui avoir donné le coup de grâce.

 Benito Bermejo, un franc-tireur de l’enquête historique, avait révélé le premier l’imposture en constituant un dossier accablant il y a dix ans. Du lourd dont Cercas fit du léger par la grâce d’une écriture inspirée. Cela n’allait pas de soi après que des intellectuels aussi prestigieux que Mario Vargas llosa et Claudio Magris se soient exprimés pour saluer le « génial talent » du fabulateur Enric Marco ; ils décourageaient même en prévenant que l’on ne saura jamais sa vérité intime sur son besoin de s’inventer une vie et de se forger une biographie d’ancien résistant au fascisme à la fin des années 60 ; sans parler de ceux nombreux qui pointaient dans le dévoilement de l’imposture le risque de faire le jeu des négationnistes, argument que l’auteur balaie sans trembler.

Né d’une mère folle enfermée à vie à l’asile pour schizophrénie où elle donna naissance à son enfant, Marco mentait déjà sur cet acte. Non en le dissimulant par honte mais en le travestissant pour mieux s’accorder à l’Histoire : au lieu du 12 avril 1921, il fit remonter sa date de naissance au 14, soit très exactement dix ans avant la proclamation de la Seconde République espagnole. Sa biographie personnelle coïncidant dès le départ avec la biographie collective de l’Espagne, il la symbolisait et n’en incarnait que mieux l’homme providentiel.emarco

D’un côté un homme d’une énergie féroce, d’une vitalité juvénile, disponible, dévoué, courageux, astucieux, très aimé, un leader né, volontaire dans la colonne Durruti de l’armée républicaine au printemps 1938, membre du groupuscule de jeunes catalans républicains et libertaires  qui ont osé dire non à la défaite en 1939 devenu icône nationale de la lutte contre le franquisme, secrétaire général du puissant syndicat anarchiste CNT dans les années 70, vice-président des associations de parents d’élèves dans les années 80/90, président de l’amicale de Mauthausen. De l’autre un manipulateur, un menteur, un roublard, un charlatan, un emberlificoteur, un narcisse qui n’aime rien tant que se mettre en avant ; à l’aune de sa réussite, il faut reconnaître qu’il a été effectivement génial dans son genre, cette capacité à s’approprier le passé héroïque des autres. La force perverse de la littérature est de nous faire admirer des qualités immorales que l’on condamne d’ordinaire.

Tout était faux ou presque : s’il a bien connu les geôles franquistes des années 50, c’était comme détenu de droit commun et non comme prisonnier politique etc Tout au long de son récit, Javier Cercas ne cesse de nous faire part de ses doutes et nous embarque à la manière d’Emmanuel Carrère dans L’Adversaire, sa recherche sur les motivations de Jean-Claude Romand, autre imposteur mais sans panache et d’une grande médiocrité. Cercas lance au passage un concept :

« la nouvelle industrie de la mémoire a besoin de s’alimenter du kitsch historique qui offre à celui qui le consomme l’illusion de connaître l’histoire réelle tout en lui épargnant le moindre effort » et en lui épargnant le vertige de la complexité et les trouble des contradictions.

Mais est-il possible de coincer un menteur qui justifie les fragilités de ses souvenirs de guerre en invoquant Fabrice à Waterloo et Bézoukhov à Borodino ? Peut-on écrire un livre sur un Enric Marco sans pactiser avec le diable ? L’écrivain et son antihéros se sont maintes fois rencontrés. Des heures et des heures d’entretiens au cours desquels le premier dépouille le second de tous ses faux habits comme on pèle un oignon jusqu’à ce que ce dernier l’implore :

« S’il te plaît, laisse moi quelque chose ».

Mécanicien dans un garage, il a tardivement entrepris des études d’histoire à l’université en se disant qu’il fallait parfaitement connaître l’Histoire pour mieux falsifier son histoire. Quant à se demander comme un tel affabulateur a pu exercer de telles responsabilités, il n’y a qu’une réponse : « parce qu’il était le personnage idéal pour le faire ». Qu’on ne s’y trompe pas : non la personne mais bien le personnage. L’Imposteur est au fond l’histoire d’un homme ordinaire qui voulut se faire passer pour un héros et réussit à être le romancier de lui-même.

(« Enric Marco dans le documentaire de Santi Fillol et Lucas Vermal qui lui est consacré sous le titre  « Ich Bin Enric Marco »)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Littérature étrangères.

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commentaires

1 106 Réponses pour Coup de grâce de Javier Cercas à « ladite mémoire historique »

Passons à autre chose dit: à

leurs souvenirs d’ arrière-boutique?

D’ arrière cuisine, plutôt, car ça sent l’ archi-cuit.

mwais dit: à

qu’elle ait eu envie d’écrire aussi sur Fabre, pourquoi pas ? Ce qui est moche c’est de se comparer.

je me souviens aussi que quelqu’un avait proposé de les mettre en contact avec la plateforme numérique officielle des créateurs et artistes belges francophone, une bêtise , ils n’étaient pas à la hauteur de ce projet, leurs humeurs toxiques n’étant pas conciliables avec des professionnels de la communication.

Passons à autre chose dit: à

Et l’ autre qui nous ressasse ses bouquinets de Provenance locale…

jean deau dit: à

Passons à autre chose dit: 1 octobre 2015 à 16 h 09 min
« Bon, si ils arrêtaient de nous faire hiech avec leurs souvenirs d’ arrière-boutique? »

c’est que c’était le bonheur l’époque précollectiviste-avant les socialo quoi

Diagonal dit: à

Voici comment les membres de la Juste Fraternité sur terre d’islam totalisé, jugent Abi : « Rappelle toi que croire ne suffit pas, il faut aussi faire, ainsi seulement le croyant est un vrai croyant, fort et courageux (…). Faire, c’est croire deux fois, et ne rien faire, c’est mécroire dix fois, souviens t’en, c’est écrit dans le Gkabul. ». A partir de cette page 91 de Boualem, on n’a plus envie d’aller plus loin, car on imagine les suites de ce mécanisme élémentaire à tout endoctrinement, depuis un millénaire mis en lumière par nos Templiers de race taquouère. Je sais bien qu’il faut apprendre aux masses d’aujourd’hui à se méfier, mais il faut bien se dire que 1984 n’a pas vraiment « pris » dans la réalité. De même que la Stasi n’a jamais empêché la RDA de s’effondrer… Que restera-t-il de telles entreprises romanesques cassandrées ? Un style propre à toutes les uchronies littéraires… un genre écrit à l’imparfait ou un futur antérieur qui finit toujours peu ou prou par lasser. Je ne pense pas que « tout soit faux et le reste sous contrôle » comme il est dit en exergue. Car sur la toile, tout est vrai et rien sous contrôle : l’Abistan n’arrivera donc JAMAIS à s’en rendre maître, et l’arachnée lui survivra.

le bon temps dit: à

« ils n’étaient pas à la hauteur de ce projet,  »

yen a qui n’arrêtent pas de blasphémer ils n’ont ont pas compris que màc était un véritable dieu

note en bas de page dit: à

@Couic. « Il y a eu de bons articles et les commentaires y valaient largement les trois quart de ceux d’ici (trois quarts composés principalement des déjections porquerollaises, des counneries de D. et des vomis éthyliques du bouguereau. »
Mouais, c’est vrai, quelques bons articles et commentaires.
Quant à votre description des coms de la rdl « 3/4 composés principalement etc… », elle correspond malheureusement assez souvent à la réalité. Et ça fait boule de neige : deux trois grands frustrés pourrisseurs de blog éloignent la plupart de celles et ceux qui auraient quelque chose à contribuer.

Bloom dit: à

ils polluent..c’est dans leur logiciel kabloom..

La Clope 21 te monterait-elle à la tête, le Boug? Y en a plus que pour elle.

Phil dit: à

sapré passou, vous crois volontiers. j’ai dû manquer un wagon de votre prestigieux blog, comme aujourd’hui où baroz est revenu des canaries et clopine nous apprend la scoliose du clopinou.
les tournures du màc faisaient bien rire, voilà tout, point de « ressentiment » dans cette histoire, lavie. (ouioui sur Angot pas expédiable en deux lignes). faut-il remettre des citrouilles i-connes pour se faire comprendre..
Tout le monde est bien agréable à lire, des beaux déliés de déashash agrégée comme autrefois la prose jamais fautive de lazarillo au CAP de fraiseur (ou tourneur ou masseur, ne sais plus).
Dites-donc passou, y paraît qu’une biographie de Duvert est sortie. faut pas s’exciter tout de suite mais conservez bien la sucette au sec.

Sergio dit: à

bouguereau dit: 1 octobre 2015 à 15 h 41 min
rien ne se perd, comme disait Lavoisier

sauf les claques et les coups de pied au cul..c’est comme les neiges d’antan…

Et le Nord ! Il est des bleds genre Afrique australe où la déclinaison magnétique est de quarante degrés ; une paille… Pour les boire, tous ces degrés !

JC..... dit: à

J’arrive d’une réunion comme on n’en fait plus …

Juste une réflexion avant l’apéro : vous ne trouvez pas qu’on a assez parlé du passé ?…

La République des Libres ?
…elle n’a jamais apporté que le millième de celle des livres, et le millionième du blog de Dexter, qui fut aussi fabuleux qu’éphémère… !

JC..... dit: à

Je ne sais pas comment fait Clopine…. mais sans mentule …. elle réussit tout de même à enfiler les mouches comme pas deux ! Depuis des années !

Sa formation écologiste, peut être …. ahaha !

bouguereau dit: à

une paille… Pour les boire, tous ces degrés !

rectificandos pour les claques et les coups de pieds au cul mon larbin et keupu les laissent pas perdre..quant au nord..suffit de chanter du trash métal..il te mange dans la main

Sergio dit: à

Y avait des devinettes on devinait pas… Enfin si, des fois on trouvait par absorption…

bouguereau dit: à

aprés 15 longueurs attation..haprés il fait le hardeur dans le hammam..une bête

domi dit: à

« les claques et les coups de pieds au cul mon larbin et keupu les laissent pas perdre.. »

aussi fin et instructif que mac, c’est dire si la barre est haute en conséquence de quoi

Sergio dit: à

domi dit: 1 octobre 2015 à 18 h 12 min
c’est dire si la barre est haute

Houi ben faut pas trop qu’elle le soye, sinon c’est quatre points dans les naseaux ! D’un autre côté c’est fini avant…

la vie dans les bois dit: à

Il est formidable votre masseur, Phil. Dommage qu’il vous fasse prendre tout ce qui n’est pas inverti pour des courges. En tout cas il vous à détendu le noyau de la rigolade on dirait.

la vie dans les bois dit: à

s’cusez,Phil, j’ai un outil plus petit qu’un iPod. Lire: le masseur vous a détendu le boyau de la rigolade. Angot père ne badinait pas avec le français.

le faux JC dit: à

Fais gaffe Clopine…James Ellroy te regarde toujours…Regarde sous le lit et derrière les rideaux ce soir.

Sergio dit: à

Le kernel de la rigolade ! C’est les mecs qui rigolent encore quand tout est foutu… Ils ont fait le Titanic la Méduse et même les Enervés de Jumièges ils sont encore là ! Ils en rient encore pire que dans les Diaboliques…

lola dit: à

@ Clopine. Chère Madame Clopine Trouillefou.
Votre post du 1°Oct. 14h09 est aussi indigeste que le Doubitchou de M.Preskovitch et le Gloubiboulga de Casimir le Dinosaure.Ce qui est étonnant, c’est qu’il me concerne bien peu, les 90% sont consacrés à votre histoire d’amour, de désamour avec Paul Edel. C’est une histoire qui fend le coeur, elle nous a tiré des larmes, à moi, à mes proches, à nos amis.Vos malheurs sont si éprouvants,vous les racontez d’une façon si émouvante que cela glace les sangs; tous ces détails qui sonnent si vrais: ces lectures partagées à deux, ces émois, et puis ce « déni de toute légitimité chez cet écrivain brillant qui cherchait à vous fréquenter, qui vous fantasmait, même « ; et qui, sans raison vous a viré de son blog.Pauvre petite Madame, nous espérons tous,ici,une réconciliation rapide entre Vous et « le dernier des Romantiques ». Savez-vous qu’en un rien de temps votre histoire si dramatique, si racinienne , grâce à ce post, est en train de devenir célèbre sur les bords de la Mer de Chine et de la Mer du Japon? à 14h chez nous, il était 21h là-bas, et les portables se sont mis à grésiller: « qui c’est Paul Edel? ce mécréant qui fait souffrir les petites françaises? –Lis-mieux , voyons, c’est un éminent Stendhalien, authentique, talent, valeur, renommée, savoir..Et si on l’invitait dans notre Université ou bien à Awa ?? » Pour l’instant, tous dorment, il est 3h du mat…au pays du Matin Calme.
Pour les 10% de votre post qui me concernent, ils consistent en conseils comme ceux d’ une Maman inquiète à sa petite fille qui va se brûler les ailes: attention, Lola, ce Paul Edel est un Casanova, qui aime les odeurs d’encens, vous l’admirez éperdûment, il va vite vous »jeter comme un kleenex dans lequel on s’est mouché » Pouah !Vous jouez les Ménie Grégoire..Help!!.Maman, j’ai peur !!! mais vous ajoutez, Madame, : « vous êtes trop naïve, Lola, vous êtes en train de vous engager dans une relation virtuelle ou réelle avec lui »(sic)De telles insinuations m’ont fait faxer illico votre post de 14h09 à un ami-avocat. Vous perdez la tête, Madame: j’ai un travail fou , je confie à un professionnel le soin de s’occuper de vos insinuations et de vos élucubrations. On attend la suite.
L’incipit de votre post est délirant(je réponds quand on m’interpelle) Faut-il vous rappeler que c’est vous qui, en premier, m’aviez insultée avec grossièreté. »les Edéliens ne se prennent pas pour de la M.erde » J’avais répondu sur le mode amusant; cela n’allait pas plus loin. Vous souhaitez manifestement aller plus loin, vous l’aurez cherché.Madame Clopine, je ne souhaite surtout pas que vous vous intéressiez à mes analyses, à mes commentaires, pas davantage à ma vie privée ou à mes amours. Occupez-vous de Votre SAint-Frusquin. Lola.

à ton service, diag dit: à

Après flic énarque pédant voilà-til pas que l’autre péteux de diago est prié de dégager de la place pass’qui répond même pas au vulgum, genre, « t’as qu’à aller voir chez wiki, feignasse ». Mon conseil : change de pseudo si cui-là est torp lourd à porter, mais nous on l’aime bien.

héhé... dit: à

lola dit: 1 octobre 2015 à 20 h 00 min

Faut savoir que la dame est une des servantes du culte popaulien…

Je sens qu’on va assister à un crêpage de chignons que même Daafnée, la passagère du bus andin, va en être jalmince ! Vite, libérez des lits aux urgences !

X. Erox dit: à

ça commençait de manière sensée, mais le coup du « fax » à « l’ami avocat »… patatras… une balle dans le pied.

Court ("De la précision", dit-elle...) dit: à

« De la précision, Court »
Moi, je veux bien.Mais à ce moment là, il faudrait peut etre commencer par ne pas confondre Les Mémoires Entomologiques, et les Souvenirs du meme nom!
on risque de chercher les premiers longtemps… et vous etes sans doute la seule à les avoir lus!
Mon bonjour à SMDR, dont le texte ne déméritait pas, quoique vous en disiez…
MC

héhé... dit: à

X. Erox dit: 1 octobre 2015 à 20 h 21 min

Les avocats ont le droit de rigoler, non ?

Frank Bascombe dit: à

Merci à 22.O4.
Vu qu’on est un yankee de 65 balais, de classe moyenne « démocrate » vieillissant mais toujours curieux du monde et des autres au monde, père de famille divorcé, vivant seul ou pas (remarié) en retraité d’agences immobilières, et que l’ouragan Sandy titille les neurones de chacun… la mémoire taquine et humaniste de Richard FORD, double de FB, vous arrête comme CANADA, parce qu’on a affaire un ironique gentil, c’est rare… Alors,il est temps de revenir, réactiver, magnifier tous les instants des mensonges et des erreurs de diagnostics de la vie que nous faisons tous, de faire surgir en nous le MOI PAR DEFAUT, qui aide à tenir son rôle de père, de mari et d’ami pour supporter le poids de l’existence, ne jamais désespérer des autres ni de soi-même, de se montrer bon, d’être bon et généreux avec l’amour, même si c’est une « suite infinie de gestes isolés » avec ses proches, seraient-ils atteints par l’Alzheimer, et d’en rigoler. Ça fait du bien EN TOUTE FRANCHISE…, mais il est temps d’aller regarder la bonne bouille de Richard qui passe chez Dents blanches et Peau bronzée sur la télévision… dans quelques minutes. Et le Diagonal vous emmerde. Il vous aime bien quand même, bande de…

Frank Bascombe dit: à

euh… pardon, @ merci à 20.04

Attila dit: à

Jamais rien lu de Richard Ford, mais je constate qu’il a des faux airs de Clint Eastwood !
Par quoi faudrait-il commencer, Diagonal ?

Frank Bascombe dit: à

Canada

bérénice dit: à

Je vous mets donc en garde : vous me semblez si admirative de Paul Edel, si prête à prendre sa défense, que, ça se trouve, vous vous engagez dans une relation, virtuelle ou réelle, qui pourrait tourner à des jeux de séduction. Sachez que, si vous vous prêtez au marivaudage sans faire attention, vous pourrez vous voir un jour, sans réelle justification ou même explication, rejetée tel le kleenex dans lequel on s’est mouché. 1/10/215 Clopine.

M’est avis que l’avocat n’aura pas grand chose à se mettre sous la dent, avec tous ces si il serait possible de mettre Paris en bouteille, en tout cas rien de ce qui est posé ne pourra pimenter l’espace d’un procès ne serait-ce d’intention tout au plus un instinct maternel pointe à moins que ce ne soit l’expérience d’une femme délaissée chez qui subsiste l’esprit du saint Bernard qui comme la légende l’indique s’en va vaille que vaille et quelque soit la condition météorologique rechercher les brebis égarées dans la tourmente pseudo-littéraire. Mais peut-être devra-t-on lire dans ces oracles l’utilisation d’un métalangage qui cherche à rejoindre la métaphore. La question résiduelle cherchant découvrir quoi se cache sous l’édredon de plumes d’eider.

neither here nor there dit: à

Ah camarade Sancho… vos commérages sur MaC, aka le centaure du 9 3, feraient s’indigner la concierge la plus effrontée…c’était vot’camarade ou vot’ seigneur, je ne sais plus trop…en tous cas, je suis vraiment désolé d’apprendre ces mauvaises nouvelles sur ses problèmes de sante…perso, je me souviens aussi qu’il avait menacé une bloggeuse ici-même d’aller la visiter avec une batte de baseball…un gentleman fini…je vous aurais bien octroyé la médaille de vétéran du blog a ajouter a votre collection déjà non-négligeable ou même une tringle a rideaux special collector, mais après cette très longue absence, vous nous revenez pas changé pour un sou…toujours aussi mesquin, aussi déloyal et aussi dense…avec ou sans un trou dans la cafetière…

Fons dit: à

Mais, Let me be Frank with You, dans Canada il n’y a pas du Frank. Tout au contraire de la Rdl, où la majorité des rdliens et rdliennes semblent de nouveau réunis 🙂

neither here nor there dit: à

hey Fons, long time no see…

bérénice dit: à

« Se substituait au temps du calendrier, jour après jour, le temps du baromètre. Le temps qu’il fait compte plus que le temps qui passe, dans la Prairie ; à lui se mesurent les changements invisibles de l’être. » Richard Ford.

bérénice dit: à

Ah camarade Sancho

Auriez vous l’obligeance des présentations? Afin de faciliter le débat que je n’ai pas pris peine de remonter concernant cette figure emblématique et pour ainsi dire mythologique.

bérénice dit: à

Me faudra-t-il interpréter votre absence de réponse comme la trace d’un racisme ordinaire, vous le bourgeois issu de l’immigration et moi la prolétaire de souche française non pourvu du sésame offrant à l’avantage d’une conversation ne serait-ce que hiérarchisée puisqu’en plus de la nationalité vous épousez le fonctionnement courant en cette décennie, autre temps autre mœurs qui alimentent une certaine nostalgie.

bérénice dit: à

Enfin quoiqu’il en soit, votre prose ne s’arrange guère, un reflet?

neither here nor there dit: à

Heu…parfois, il faut se résigner au fait que vous n’êtes pas toujours le nombril du blog…ceci dit, c’est des histoires de ferraille qui ne vous intéressent point, j’en suis sur…

neither here nor there dit: à

bérénice dit: 1 octobre 2015 à 22 h 26 min
si c’est a moi que vous vous adressez, vous êtes complètement a cote des vos pompes…si ce n’est pas a moi, veuillez accepter mes excuses…ignorez-moi…

bérénice dit: à

Nul besoin de résignation, désolée de vous décevoir, ne suis pas atteinte d’égocentrisme, d’égotisme, de délire d’interprétation. Je ne suis pas quincaillère non plus, tout au plus je vous avouerai que les problèmes de tringles à rideaux ne me concernent pas , j’y préfère les stores ou les voilages ou un mixe des deux.

Sergio dit: à

Ménie Grégoire c’était pas marrant on voyait tout de suite la mère Denis en tailleur pouvantable ; Gonzague, oui ; on voulait pas croire que c’était sérieux on se marrait avant que ça commence…

Ueda dit: à

Quel ennuit, ce XV de Frace, prévisible et besogneux.

Vivement l’Irlande pour l’épreuve re vérité: on continue ou on sort

Widergänger dit: à

Quelques expressions du jour particulièrement savoureuses à retenir :

—ukases trouilleffesques (avec l’orthographe à effesques) ;
—drôle de pistolet, en parlant de Paul Edel (ce qui, ma foi, n’est pas si mal trouvé) ;
—grande honnêteté intellectuelle, en parlant de Lazarillo (manifestement son auteur a un grand sens de l’humour) ;
—hapax existentiel pour dire que chaque homme est unique dans l’univers (plus jargonnant, tu meurs) ;
—SMDR pas si mauvaise (ce qui est assez drôle et traduit bien le goût de Màc pour les antisémites).

Lazarillo dit: à

Quelques mises au point. Ce n’est bien sûr pas Passou qui, sur intervention de sa famille, a interdit MàC de RdL mais la famille de celui-ci qui tient à l’en éloigner. Selon Montaigne son père pensait que la RdL était un blog de ratés.
Je n’ai pas déshabillé MàC, dieu m’en préserve! De lui, du personnage réel, je sais beaucoup de choses puisque pendant 6 ans nous avons été assez proches. Rien d’inavouable, qu’on se rassure, parce que, j’insiste, c’était, et c’est probablement encore, un homme généreux, incapable de bassesses, dévoué à ses élèves d’un quartier plus que difficile, lui le brillant agrégé qui aurait pu se choisir une destination plus prestigieuse. S’il avait rencontré son pire ennemi sur le blog il lui aurait serré la main avec fermeté, sauf peut-être Abdeladolf à qui il ne pardonnait pas ses projets de statue du chef de l’Allemagne nazie à Tel Aviv. Montaigne est un garçon gentil, trop gentil. Ses coups de gueule sur le blog, certains violents, étaient ceux de celui qui aboie mais ne mord jamais. Je ne l‘ai pas non plus offensé en écrivant ce que j’ai écrit. J’ai seulement tenté d’expliquer son décrochage. S’il me lit, il le sait.
Un mot à Alba rebaptisé Widergänger. Emmerdé que j‘aie répondu à vous saloperies sur MàC et moi-même vous ne trouvez que l’insulte comme toute réponse. Antisémite, dites-vous? Et pourquoi pas pédophile aussi? Vôtre cervelle est une décharge nauséabonde dans laquelle on ne trouverait rien de valable à recycler.
Un autre pour l’inénarrable Abdeladolf et son éternelle tringle. Dites-nous Abdeladolf, quelle est votre dernière lecture? Le Protocole des Sages de Sion à colorier? Au fait, félicitations, au RU le Labour a maintenant un dirigeant islamo-compatible, Jeremy Corbyn, qui en 2014 a honoré de sa présence une sauterie pour fêter les 35 ans de la Révolution islamique en Iran! Vous êtes le Dieudonné du blog, sans son talent, car, malheureusement, Dieudonné en a.

JC..... dit: à

« Selon Montaigne, son père pensait que la RdL était un blog de ratés. » (Lazarillo)

Selon moi, c’est GAG qui est un père raté …
(juste une impression, hein !)

Chaloux dit: à

Dans cette histoire, qui sent la vieille Allemagne comme la caque sent le hareng, on se demande s’il n’a pas surout manqué au père, enlisé dans le fantôme de Thomas Mann, une bonne paire de gifles administrée par son fils.

Chaloux dit: à

La vie du fils n’appartient pas au père.

la vie dans les bois dit: à

Hello Fons, it’s just so a great pleasure to read You, here.
I’ve seen Richard Ford on french TV yesterday. Listening to his handsome way of being, some pages of his book  » Canada » came to life in my head. The trip of Dell and Berner, just thrown into the wild world to escape the heavy consequences of the funny and youthful mind of their parents, the trip of their life. Then the real journey, the one for Dell, still reminds as an exclusive experience of life.

Hello Abdel, a singer would make it : « souvenirs, souvenirs ». It’s just inevitable that all that stuff came out under the title : imposture. And, in a way, it was just matter of littérature…

la vie dans les bois dit: à

And the funniest, Fons, today I have to remember to check in time, last day to do so, a ticket for a trip on next spring, into the wild west.

pado dit: à

Ta ta tan !
Pas trop sur GAG svp.
Soigner ses obsessions sur le compte de MàC et de son père est assez petit (pour être gentil)

JC..... dit: à

Pado
Honnêtement, nous disons ce que nous pensons, tu en fais autant, comme tu l’entends… Vive la liberté.

Et la Terre continue de tourner sans tenir compte de nos « nuances » sur une question de famille de faible intérêt, admettons le ! ….

vani dit: à

JC….. dit: 2 octobre 2015 à 6 h 55 min
« la RdL était un blog de ratés »

Quelques ratés « littéraires » me semble pourtant bien présents.

pado dit: à

JC….. dit: 2 octobre 2015 à 8 h 11 min
Honnêtement, nous disons ce que nous pensons,

Bien d’accord.
Mais je peux témoigner que l’épisode « Chambéry » (réservé aux anciens) avait inquiété ses parents.

la vie dans les bois dit: à

Il me semble que celui qui obsède la secte, est un auteur qui a eu les honneurs de quelques billets, sur la RDL. Qu’il ait été introduit ici dans la rubrique psychanalyse explique beaucoup à postériori.
Ce que la fable ne dit pas c’est que cet auteur est peu lu. La tragi-comédie véritable est qu’il n’était même pas lu par l’idole de la secte. Jusqu’à ce qu’il découvre ce qui était écrit dedans les livres. Et ce qu’il y a découvert, sont ce qu’on applelle « des secrets de famille ».

JC..... dit: à

Cet épisode est sorti de mes données mémorielles … en plus Chambéry, je ne sais même pas où c’est situé en France !

la vie dans les bois dit: à

Découvrir la vérité pour les proches est plus qu’un risque d’éclatement.

Chaloux dit: à

« L’inquiétude » peut faire partie de l’emprise.

renato dit: à

« … l’épisode « Chambéry »… »

Baseball?

Conseil dit: à

« La Vie » il serait bon que sur certains sujets vous la fermiez.

la vie dans les bois dit: à

à 8 h 36 min
De quel sujet s’agit-il pado ? toujours celui qui t’obséde ?

pado dit: à

la vie dans les bois dit: 2 octobre 2015 à 8 h 38 min
à 8 h 36 min
De quel sujet s’agit-il pado ? toujours celui qui t’obséde ?

???????????

la vie dans les bois dit: à

Je répondais à Conseil.
Mais visiblement avec vos multi-pseudos, c’est le risque de se tromper.

Clopine dit: à

M.COURT, une de nos différences est que je me targue pas, moi, de posséder la vérité infuse. Je citais Fabre, c’est tout…

(ce message est un teste, parce qu’hier au soir, les trois posts que j’ai voulu poster se sont tout simplement volatilisés. J’ai interrogé par mail notre hôte, là aussi silence radio. Peut-être est-ce une histoire d’ordinateur ? (je n’utilise pas le même appareil la journée et le soir) )

Nous allons bien voir. J’envoie.

la vie dans les bois dit: à

Mais je vais suivre Conseil. Il est toujours de bonne augure.

Chaloux dit: à

Quant à dire à son fils qu’il participe à un « blog de ratés », on peut voir où ça va. Les histoires de familles gagnent à être coupées net.

Clopine dit: à

Bon, là, cela marche. Je voulais signaler un article dévastateur sur Onfray, paru dans le Charlie de la semaine. Deux points principaux y sont soulignés :
-le souverainisme du philosophe est un repli sur soi qui rompt avec toute la tradition de rayonnement universel de la pensée française
-son indifférence absolue au danger environnemental qui menace la planète provient d’une impossibilité à penser le nouveau.

Ca balance grave. Je me demande si je ne vais pas me fendre d’une bafouille pour rajouter la couche « machisme primaire » démontré le soir d’onpc, et démasqué notamment quand Onfray omet purement et simplement, dans son cours sur Nietzsche, la dimension misogyne du philosophe…

Chaloux dit: à

Clopine, souverainisme de quel ordre? Vous remarquerez tout de même que le Royaume Uni n’est pas entré dans l’euro et que les libéraux -qui nous préparent la misère généralisée- nous disent que c’est le modèle. Conserver sa monnaie n’était-ce pas un acte souverainiste?

L’indifférence au danger environnemental est une calomnie, basée sur le fait qu’Onfray admet le nucléaire -pas de solution de rechange immédiate- et qu’il a remarqué que lorsqu’on produit des déchets il faut bien ouvrir des décharges. Non?

Quant à sa remarque à Salamé, vous l’avez peut-être interprétée comme il ne l’a pas dite.

Vous me semblez faire montre d’un goût grandissant pour le contresens qui devrait vous inquiéter.

Zoon dit: à

Si l’on s’en tient aux photos d’oeuvres proposées en ligne par la galerie du Passage, les talents picturaux de Tahar Ben Jelloun ne dépassent guère ceux d’un élève de cinquième relativement doué.

une bonne âme dit: à

bérénice dit: 1 octobre 2015 à 22 h 13 min
Auriez vous l’obligeance des présentations?

Un des surnoms donnés par Neither Nor au protecteur de màcbouguereau

savoir et culture dit: à

« je me souviens aussi qu’il avait menacé une bloggeuse ici-même d’aller la visiter avec une batte de baseball… »

Charmants souvenirs ! c’était le bon temps ! on se marrait bien. On était une bande de jeunes

Bloom dit: à

Si Onfray n’était que misogyne, souverainiste frileux & insensible aux menaces qui pèsent sur l’environnement…
C’est surtout un éléphant dans un jeu de quilles, qui s’amuse à démolir la pensée des autres sans produire de pensée originale. Cherchez une seule notion (je ne parle pas de concept) qui permette de mieux déchiffrer le monde, forgée par son puissant intellect…
On remarquera que sa « contre histoire » évoque Misrahi, sympathique mais mineur, mais fait l’impasse sur Wittgenstein, chez qui l’articulation entre vie privée & pensée est pour le moins singulière. Warum?

Conseil dit: à

savoir et culture dit: 2 octobre 2015 à 9 h 22 min
« je me souviens aussi qu’il avait menacé une bloggeuse ici-même d’aller la visiter avec une batte de baseball… »

LVDLB ?

bouguereau dit: à

« Selon Montaigne, son père pensait que la RdL était un blog de ratés. »

qu’il parle du billet ou des commentaire..comme ddh:des préjugés dclasse encore..par exempe jicé c’est un lumpenprolétaire astrémement réussi..moi même si chus dla haute vu qu’j’ai un larbin en livré que je frappe comme un grand féodal ça mêmpêche pas d’avoir l’oeil et le bon

les citoyens veulent savoir dit: à

« on va assister à un crêpage de chignons  »

Vous avez dit ‘crêpage de chignons ?
Quand le psychodrame a lieu entre garçons, on dit quoi ?

bouguereau dit: à

C’est surtout un éléphant dans un jeu de quilles, qui s’amuse à démolir la pensée des autres sans produire de pensée originale.

..c’est fort vrai..mais franchement kabloom au royaume des troudbals ils y a concurence des borgnes et des rois..seul une reine dirait jicé..une jehanne qui viendrait de france..mais chut! la providence est en marche

bouguereau dit: à

Vous me semblez faire montre d’un goût grandissant pour le contresens qui devrait vous inquiéter.

poigne le vilain bonne clopine il te oindra

papi zinzin dit: à

JC….. dit: 2 octobre 2015 à 6 h 55 min
Chaloux dit: 2 octobre 2015 à 7 h 16 min
Chaloux dit: 2 octobre 2015 à 8 h 53 min

faudrait une bonne guerre pour que les pères puissent enfin être pénards épicétout

ça mange pas d'pain dit: à

Ses coups de gueule sur le blog, certains violents, étaient ceux de celui qui aboie mais ne mord jamais

on dit ça on dit ça

bouguereau dit: à

démasqué notamment quand Onfray omet purement et simplement, dans son cours sur Nietzsche, la dimension misogyne du philosophe…

vdqs !

Zoon dit: à

« Selon Montaigne, son père pensait que la RdL était un blog de ratés. » (Bouguereau)

Bouguereau délire complètement. J’ai relu les « Essais » et n’ai trouvé nulle trace d’une pareille assertion. D’ailleurs la RdL n’existait pas à l’époque. De plus, le père de Montaigne était un homme posé, réfléchi, qui n’aurait jamais dit une telle sottise. Ou alors, c’est un gag.

nadineu dit: à

JC….. dit: 2 octobre 2015 à 8 h 24 min
… Chambéry, je ne sais même pas où c’est situé en France !

Quoi! ? C’est en France ?

bouguereau dit: à

La vie du fils n’appartient pas au père.

on dirait que ça lui fait encore mal au cul a celui là..je dépêche incontinent mon évêque pour lui porter les huiles

Zoon dit: à

Onfray omet purement et simplement, dans son cours sur Nietzsche, la dimension misogyne du philosophe… (Clopine)

Et avec raison. Il y a tout de même des choses plus substantielles chez Nietzsche que sa prétendue « dimension misogyne ». A-t-elle à voir avec les dimensions de son membre viril ?

maman dit: à

« La vie du fils n’appartient pas au père. »

mais à la mère, si!

friedrich dit: à

« la dimension misogyne  »

bof, à l’époque..

bouguereau dit: à

Ou alors, c’est un gag

franchment, les essais ne sont il point des blogs, billets et commentaires écrit d’une seul main de raté et relapse..dites le lui au papa réussi

bouguereau dit: à

Il y a tout de même des choses plus substantielles chez Nietzsche

..tu dvrais ajouter à ladresse et précisément de la bonne clopine « c’est des choses qu’on sent! »..

friedrich dit: à

« on dirait que ça lui fait encore mal au cul a celui là. »

et l’autre qui fanfaronne là

Zoon dit: à

La cause est entendue. Elle a été d’ailleurs suffisamment exposée dans de récents articles publiés, notamment, dans « le Monde ». Onfray, qui n’est, au vrai, qu’un honorable vulgarisateur, a été propulsé par un battage médiatique adéquat au rang de « penseur » et de « philosophe », au même titre qu’un Zemmour ou qu’un Finkielkraut. Ces gens tambourinent les slogans d’une droite résolument réactionnaire, dont une Nadine Morano, dans un registre moins relevé, se fait aussi le porte-parole. Le problème est qu’en face, il n’y a plus personne qui tienne la route. Ces gens qui prétendre combattre le déclin français en sont pourtant les agents, sur le plan intellectuel.

bérénice dit: à

Chaloux dit: 2 octobre 2015 à 7 h 32 min
La vie du fils n’appartient pas au père
Chaloux cette courte phrase mène à une autre, biblique, dont il serait préférable ne pas avoir eu connaissance tant elle a le pouvoir de ressurgir inquiétante. Peut-on faire mentir le sacré poussiéreux, c’est une question et quoique l’intention s’assortisse dans ma modeste connaissance du Livre au conseil.

Zoon dit: à

la bonne clopine

Cette bonne Clopine me fait irrésistiblement penser à une vanne de notre prof de grec en classe de quatrième; elle disait (orthographe latinisée) :

 » ouk elabon Klopin ? Elpis éphè kaka. Ousa ? Alla gar.

Zoon dit: à

Peut-on faire mentir le sacré poussiéreux, c’est une question et quoique l’intention s’assortisse dans ma modeste connaissance du Livre au conseil. (Bérénice)

Eh bien, il faut aller chercher vos références ailleurs que dans le sacré livre poussiéreux, ma chère Bérénice. C’est en tout cas le conseil que je vous donne.

Zoon dit: à

Chaloux dit: 2 octobre 2015 à 7 h 32 min
La vie du fils n’appartient pas au père

Le reniement du père, reniement même affectueux, même révérencieux, est une étape essentielle sur le chemin qui conduit à l’âge adulte et à la conquête de sa propre liberté.

plus sympa encore dit: à

« orthographe latinisée »

et accent français

héhé... dit: à

‘Selon Montaigne son père pensait que la RdL était un blog de ratés.’

Un peu expéditif, le papa.

Disons qu’il y en a quelques-uns, mais qui occupent tout l’espace ou presque.

La crème de la crème : JC, D, boug.

héhé... dit: à

@ les citoyens veulent savoir dit: 2 octobre 2015 à 9 h 32 min

Pour les garçons, on remplace « crêpage de chignons  » par « concours du plus gros quiqui »

Et ce n’est pas ce qui manque ici, ex le duo Chaloux-WGG

Lacenaire dit: à

L’obstination de notre triste trissotintin à s’en prendre à Clopine est suspecte ; mais serait-il à Court d’arguments ?

bérénice dit: à

Zoon comme il arrive d’être témoin sans l’avoir cherché il est des trouvailles inopinées au hasard de l’errance.

caramba encore raté dit: à

Clopine fait la liste de ses erreurs de jugements.

encore un effort et vous arriverez aux erreurs de jugement sur vous-même : à savoir que, comme le dit Court, vous ne ressemblez en rien à l’image de la gentille paysanne que vous voulez montrer aux autres.

vos complexes d’infériorité et votre paranoïa font de vous un esprit sournois et corrompu.

séparer le bon grain de l’ivraie ? si ce blog a perdu son esprit bon enfant d’antan c’est à cause de gens méchants comme vous.

alors de grâce arrêtez de jouer cette comédie, cela devient grotesque.

Court( Miroir , mon beau miroir...) dit: à

une de nos différences, c »est que je n’ai pas la science infuse.tenez ce Onfray, je ne lui arrive pas à la cheville…

_Mais si! Mais si!…..

bébert dit: à

héhé… dit: 2 octobre 2015 à 10 h 16 min
« ‘Selon Montaigne son père pensait que la RdL était un blog de ratés.’
« Un peu expéditif, le papa. »

Il est de ces pères qui veulent être reconnus comme non râtés

haha dit: à

Bien vu, héhé. Dans la cour de récré les garçons qui crient le plus fort : Kicékalaplugross, Jtelaméprofon et Tékunefiott.

Zoon dit: à

Zoon dit: 2 octobre 2015 à 10 h 08 min

Le reniement du père, reniement même affectueux, même révérencieux, est une étape essentielle sur le chemin qui conduit à l’âge adulte et à la conquête de sa propre liberté.

Reniement … le mot est sans doute trop brutal, dans la plupart des cas. Disons plutôt : stratégie de mise à distance (les modalités en sont nombreuses et combinables).

Zoon dit: à

Zoon dit: 2 octobre 2015 à 10 h 08 min

Le reniement du père, reniement même affectueux, même révérencieux, est une étape essentielle sur le chemin qui conduit à l’âge adulte et à la conquête de sa propre liberté.

Reniement … le mot est sans doute trop brutal, dans la plupart des cas. Disons plutôt : stratégie de mise à distance (les modalités en sont nombreuses et combinables).

Il va de soi que la même politique est hautement recommandable à l’égard de la mère, et même souvent encore bien davantage.

Fons dit: à

@07:33 du 2.10 et 22:01 du 1.10

Bonjour chère ‘vie’ et bonjour vers l’autre côté de la Manche. ‘Nice’ que vous vous rappelez de moi.

Des mois je n’ai jeté que de très courts regards sur ce qui se passait du côté de la rdl. Le plus souvent je n’avais jamais entendu parler des livres proposés dans les billets, et les commentaires étaient toujours trop durs à suivre dans la confusion habituelle.

Mais hier en venant voir, je me suis accroché un peu dans les commentaires et c’est devenu très intéressant d’apprendre des choses sur les différentes phases du passé de la rdl, pendant lesquelles j’esseyais de suivre de plus près. Intéressant aussi de découvrir le discours et les opinions de Monsieur Assouline à Lagrasse au sujet de son propre Blog tout comme au sujet de la communication entre ‘étrangers’ dans le monde virtuel en général.

Concernant Richard Ford, merci beaucoup d’avoir attiré mon attention sur sa présence dans les média français. Ainsi le TV streaming et france culture me permettent de rattraper ce que j’ai loupé hier. J’ai aimé beaucoup Canada il y a déjà un bon moment, les premiers livres sur/avec Frank, j’avais des problèmes pour les digérer in English, peut-être que je devrais réessayer Sport Writer and Independance avant de Let be Frank with You/Me. Intéressant de noter comment la traduction de ce dernier titre mène droit aux problèmes que les traducteurs litéraires peuvent rencontrer (voir le dernier billet dans la partie ‘traduction’).

Mais pour le moment j’essaye de trouver mon chemin à travers Franzen’s ‘Purity’. À moins que je n’aie loupé dans les magasins de livres, il me semble que le marketing français n’a pas imité le marketing allemand et néerlandais qui ont réussi à monter sur ce bestseller train simultanément avec l’autre côté de l’océan. ‘Purity’ or ‘Unschuld’, comme les allemands ont préféré l’appeler, s’occupe de nombre de problèmes que Reinhardt aime discuter, ainsi il risquera sûrement la censure par le chef de Playmobilland.

D’ici là, permettez moi de vous souhaîter un parfait check inn pour le Far West, et j’espère que de l’autre côté de la Manche, Scherlock monte toujours bonne garde sur Baker Street.

equilibre des forces dit: à

Zoon dit: 2 octobre 2015 à 9 h 54 min

si les médias ont fait la une de ces auteurs du déclin avec autant de facilité c’est qu’en face il n’y a rien à leur opposer sinon de l’illusion et du mensonge.

quand on entend des démongraphes dire que l’immigration est une aubaine parce que la France est un pays vieillissant, alors que dans le même temps il y a 7 millions d’inscrtis à l’anpe on est en droit de se demander de la gueule de qui on se fout.

cette gauche fabulatrice du mensonge fait le lit des prophètes du déclin.

bérénice dit: à

Il va de soi que la même politique est hautement recommandable à l’égard de la mère, et même souvent encore bien davantage.

Vous avez raison d’ailleurs je suggère cette modification à ce monument de la poésie française

Quand la mère basse et lourde pèse comme un couvercle
Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Et que de l’horizon embrassant tout le cercle
Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ;

albert dit: à

10h48

ça faisait longtemps qu’on n’avait pas lu de propagande fig/minute

balayer devant sa porte dit: à

si les prophètes du déclin ont le vent en poupe c’est aussi à cause d’une littérature qui n’a rien à lui opposer, sinon des livres qui parlent comme ces prophètes d’un repilis sur soi, d’un culte plombant du passé, de l’histoire et des morts, d’aucun esprit inventif d’ouverture sur le monde et sur l’avenir.

nos écrivains sont bien pires que ces prophètes du déclin.

bérénice dit: à

vos complexes d’infériorité et votre paranoïa font de vous un esprit sournois et corrompu

Clopine Trouillefou est une autodidacte qui flirte quelquefois avec le narcissisme et semble en quête de reconnaissance, après comme esprit sournois corrompu , vous pourriez trouver ici même des modèles qui correspondraient mieux, pour la paranoïa l’emploi des blogs participatifs requiert effectivement une mise en garde bien que ce qui y circule doit être considéré avec circonspection afin de circonscrire un éventuel dérapage lié à des interprétations erronées si l’on prend tout pour soi ou pour autre chose que cela veut bien signifier.

equilibre des forces dit: à

albert dit: 2 octobre 2015 à 10 h 54 min

votre réaction débile démontre l’impasse dans laquelle notre pays se trouve.

si le choix consiste d’un côté l’affabulation et de l’autre fig/minute alors mon pauvre c’est foutu d’avance.

Il est drôle le Laz dit: à

« Là où son commentaire est pourri c’est quand il s’en prend à Montaigne qui, je le sais, ne peut pas se défendre parce que son éminent papa est intervenu pour qu’il soit interdit de Républiqe des Livres. »
Lazarillo 01/10 3h35

« Ce n’est bien sûr pas Passou qui, sur intervention de sa famille, a interdit MàC de RdL mais la famille de celui-ci qui tient à l’en éloigner. »
Lazarillo 02/10 2h47

Mais qu’a bien pu faire le papa pour que MàC soit interdit de blog ?

La police des blogs ?

Insomniaque dit: à

Attila dit: 1 octobre 2015 à 12 h 43 min
Jadis, quand Lazzarillo paraissait, Abdel arrivait au galop !

Et inversement,
la preuve pendant la nuit.

Widergänger dit: à

Ce n’est bien sûr pas Passou qui, sur intervention de sa famille, a interdit MàC de RdL mais la famille de celui-ci qui tient à l’en éloigner.( Lazarillo)
___________
C’est faux. Passou a dit lui-même dans sa conférence à Lagrasse qu’il l’avait banni du blog !

jeandodo dit: à

equilibre des forces dit: 2 octobre 2015 à 11 h 06 min
« votre réaction débile …. c’est foutu d’avance »

bien sûr

tout est sous contrôle dit: à

 » il y a 7 millions d’inscrtis à l’anpe  »

les riches deviennent plus riches alors que demander de plus

l' amputation dit: à

La vie du fils n’appartient pas au père.

Quelquefois elle en est le moi-gnon.

Widergänger dit: à

Je n’ai pas déshabillé MàC, dieu m’en préserve! (Lazarillo)
______________
Faux ! Il a révélé sur sa vie personnelle des informations qui ne regardent personne ici. Ce n’est pas seulement indécent, c’est dégueulasse de la part d’un ami si proche. Quelle confiance peut-il avoir d’un prétendu ami qui trahit les secrets de sa vie intime sur un blog ?

l' amputation dit: à

Assez, assez avec vos histoires d’ anciens combattants, WGG et alii!

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de passage,!…

… » la vie du fils n’appartient pas au père « ,!…
…on l’entend suivant sa sensibilité personnelle,!…le crime,!…s’en foutre de sa famille,!…
…Oui, mais, comme çà, comme ci,!…
…Oui,!…une grande forme de lâcheté dans le genre humain, pour faire son Monopoly en famille,…un jeux comme du pain  » la famille  » perdu en omelette,!…

…vous avez vécu avec une famille ou un genre humain, de solidarité,!…

…alors, qu’est ce que vous viendrez pondre la lâcheté,…d’être au dessus des autres à profitez de leurs savoir-faire,…et a vous seul,…vous mettre en situation de profitez du système en escroquant vos semblables en  » Clubs  » , des vertueux des avocats du diable,…à n’être automatiquement,…que les seuls multimilliardaires, à bénéficier d’une découverte ou de sources d’énergie & autres pétroles, sans parler du summum, des  » ors  » de convoitise pour véritables  » idiots  » hors normes, comme dans les premiers échanges entres des hommes,!…

…la famille, l’état, t’as élever, que lui substitue comme payements pour coopérer comme remboursement,…

…je m’en vais en différentiel, aux paradis fiscaux, les autres en attente de d’électeurs rebelles, à ses pratiques d’exclusions dans le pouvoir d’achat, ou de producteur concurrent, à tel, ou tel lobbying, en boucle sous serment soumis à l’état,!…

…le capitalisme, les riches ou pauvres, un vrai crime du seul, gouvernement dans tout les états,!…

…le fils du père ou la famille abandonner,!…le capitalisme libertaire à épingler en justice,…
…management de juifs, sur des juifs rendus  » abrutis « ,…de toutes religions aux détails,…pour en rester esclaves en mortadelles,!…c’est la nourriture que le chat errant de mes voisins préfère,!…

…çà ou autre choses, des lois et règlements par des gouvernements qui abusent du bon peuple qui l’élise en vain,…escarboucle,!…

…un jour, j’ai même fait, un diamant artificiel,…il y a déjà plus de vingt ans,!…comment, comment,…
…ne rien dire aux esclavagistes endoctrinés des bénéfices des gouvernements du profits sur le seul peuple,…
…un véritable  » scandale d’esprits « ,…entre démocrates des profits industriels, en plus aux offshore leak ,…les culs en l’air , à se croire malin,…avec la complicité entre états,!…

…c’est pas du  » James Bond « ,…de cons en artistes collabo’s,!…

…logiques & logiques,…pré-élémentaires,!…le monde entier en échec sur tout,…
…vous pouvez vous faire descendre,…
…tous de faux responsables mythologiques à enterrer, bien sur,…rien à foutre des gens cupides en castes et corporations,…en Utopie,…grotesques,!…
…le système des juifs dans l’état, de la vraie merde à s’entre-bouffer, en Ouroboros,!…par exemple,!…
…ma contribution de riche,!…etc,etc,…
…même sans argent, ou lingots, en beurre pour s’enfiler de première,!…
…état t’est toi,…échec et mat,!…
…etc,!…

Historia dit: à

« Faux ! Il a révélé sur sa vie personnelle des informations qui ne regardent personne ici. Ce n’est pas seulement indécent, c’est dégueulasse de la part d’un ami si proche. Quelle confiance peut-il avoir d’un prétendu ami qui trahit les secrets de sa vie intime sur un blog  » . Hi hi ha ha ho ho, Mauvaise langue-Melkisedek avait fait exactement pareil, même que sa maman juive de substitution (Magnagna) a été obligée de le fesser en public pour comportement « déloyal » et a rompu les ponts.

Fons dit: à

et pauvre de moi je n’arrive plus à passer l’attente de modération. Où est-ce qu’il peut bien être mon ange, quand j’ai besoin de lui?

Bloom dit: à

Singulière résonance entre les pensées de La Rochefoucauld, « Ceux qui s’appliquent trop aux petites choses deviennent ordinairement incapables des grandes » (Maxime 41) et les réflexions du personnage de Juan dans « The Fountain » d’Eugene O’Neill (1929): « I have fought small things so long that I am small. »
Tout est dit.

Fons dit: à

Nope! Dès que je dépasse un ligne, je passe au bin.Is that you Playmobil man?

Widergänger dit: à

N’importe quoi !

bouguereau dit: à

Quelle confiance peut-il avoir d’un prétendu ami qui trahit les secrets de sa vie intime sur un blog ?

c’est comme les pédigrés de fin drace par leur arrière grand mère serbocroate à mon cul dracul..franchment..qu’est ce qu’on s’en fout des histoires de cul qui t’ont fait..l’homme le vrai c’est hic ête nunc..on peut beuguer sur le hic mais pas trop dracul..pas trop..

bouguereau dit: à

Ceux qui s’appliquent trop aux petites choses deviennent ordinairement incapables des grandes

et tirer au gros calibe au hasard dans la foulle c’est pas la mer à boire..quelles bandes de glands!

Widergänger dit: à

C’est moi qui ai rompu les ponts avec maniatis qui, par ailleurs, pense elle aussi le plus grand mal de Lazarillo qu’elle n’invitera plus jamais chez elle, m’avait-elle confié encore l’an passé, pour les raisons que j’ai évoquées récemment ici. Elle aussi a rompu tout contact avec Màc.

bouguereau dit: à

Pour flipper encore plus:
France: une menace d’attentats jihadistes plus forte que jamais

fraient mieux dfaire bouillir la soupe et dfaire du houmous..que des matchoman qu’elle dirait bonne clopine

bouguereau dit: à

on s’en branle dracul de ton rond de cuir et de tes furoncles au cul..

Widergänger dit: à

C’est là, bouguereau où nous nous séparons : l’homme, à mes yeux, ce n’est pas hic et nunc. Il est inscrit dans une histoire, un héritage, des ancêtres. Pour moi, c’est essentiel. L’oubli de l’être peut durer des générations, mais un jour, quelqu’un revient à ses sources juives. C’est une histoire typiquement juive. Mais personne ici, à part un ou deux, sont capables de comprendre ça. Non seulement ils n’en sont pas capables mais surtout le veulent pas en entendre parler. C’est tout l’abîme qui m’en sépare. Je ne suis pas de leur monde ! Je suis profondément différent d’eux, je ne suis pas comme les autres.

bouguereau dit: à

Pour flipper encore plus:

haprés tout c’est une excitation sexuelle comme les autres zouz..c’est ton droit..je sais pas si voltaire se srait battu..mais et alors ! on l’encule !

Widergänger dit: à

Faudrait que tu te mettes dans l’esprit que ta vulgarité m’indiffère !

bouguereau dit: à

Il est inscrit dans une histoire, un héritage, des ancêtres

in guénéral pas en particular que je vous les brise menu mes ptis chéris pas mon semblabe pas mon frère tu calcules dracul ? ou halors c’est du angot mais faut sfaire plus enculer..sinon ça vaut pas épicétou

bouguereau dit: à

ta vulgarité m’indiffère

c’est qu’c’en est pas mon couillon..tada vdqs..

lola dit: à

Pour DHH. à propos d’une remarque que vous avez postée sur « tout n’est pas toujours traduisible » de Fr.Retif.A quel livre d’A.Desarthe faites-vous allusion ?
Quel livre de C.Ozick, A.Desarthe traduisait-elle?
Sa réflexion sur les noms est amusante et remarquable: Wordsworth, Updike Etc..
Je n’arrive pas à retrouver les références.
Si vs en avez le temps répondez-moi ici ou sur « tout n’est pas traduisible, afin de ne pas encombrer le site principal de la RdL .Merci Lola
ps : avez-vous lu facilement et avec intérêt le livre SUR Bachmann?

Un ancien dit: à

« L’épisode Chambéry ».

C’était au temps où « la vie dans les bois » signait « de la poétique », ce qui lui avait valu le surnom de « la tique ».

zouzou dit: à

12 h 21 min

Merci
Très rassurant

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

En fait, la diatribe de Lola contre moi, à propos du blog de Paul Edel, a eu quelque chose de bon. Elle m’a fait réfléchir à ce qui a bien pu m’arriver là-bas, que je n’ai pas compris. J’ai réagi par un haussement d’épaules, histoire de m’alléger. Ce qu’ici on nomme « mon complexe d’infériorité » et « ma paranoïa » a fait le reste.

Mais en fait, je crois, en y réfléchissant, avoir saisi ce qui s’est réellement passé dans cette histoire.

Non, ce terme est impropre. Disons « affaire » plutôt qu' »histoire », parce qu' »histoire » a une dimension temporelle et affective qui ne convient pas pour ça ; après tout, quelques coups de téléphone, une correspondance sur fond de littérature, trois confidences d’amour malheureux et un avis littéraire, ce n’est pas une « histoire ».

L’affaire, que j’ai pour ma part décliné sur le bon vieux thème de la déception que je procure infailliblement à ceux qui, dans un premier temps, éprouvent de la curiosité pour moi, doit en réalité se placer bien ailleurs.

Je l’ai mise sur le compte du besoin que semble éprouver Paul Edel d’avoir des relations féminines valorisantes pour lui – son côté quelque peu marivaudage… Je n’y crois plus.

Je crois que le mal, en réalité, est à la fois plus profond et plus léger. Et qu’il relève du domaine des changements apportés par le net.

Prenez Paul Edel, hommes de lettres, écrivain, critique littéraire. Voici quelqu’un de passionné, qui vit et à vécu pour et de la littérature. Cette dernière l’a nourri : il est devenu un professionnel de la chose. Et il fait partie d’une génération qui, petit à petit, n’est plus aux manettes de cette profession.

Eh bien, il lui arrive sans doute le même agacement, le même vacillement, qu’à ces médecins qui voient dorénavant arriver, dans leurs cabinets, des malades qui savent tout sur leur pathologie, (ou qui croient tout savoir) grâce aux recherches sur internet. Les médecins se voient donc demander des explications, confronter leur diagnostic, bref, ils ne sont plus dans la toute-puissance d’un discours légitime. Oh, certes, ce sont encore eux qui ont le dernier mot… Mais leur travail n’est pas rendu plus facile par cet accès illimité aux connaissances de base. Il leur reste néanmoins l’application de ces connaissances. Ce n’est plus tout-à-fait la même chose…

Eh bien, je pense que la même mésaventure arrive à quelqu’un comme Paul Edel. Dans un louable esprit de partage et d’échange, il vient sur la Rdl et ouvre son propre blog : il croit très certainement ainsi continuer l’activité de critique littéraire, telle qu’il l’a pratiquée toute sa vie…

Mais ce n’est pas la même chose, n’est-ce pas. Quand vous écrivez dans un journal, les retours sur votre production sont différés, infiniment rares, peu personnalisés. La distance entre le producteur d’article et l’éventuel et rare commentateur est grande, et elle est verticale. Le porteur de bonne parole, c’est le professionnel. Sa mission de « passeur », c’est lui seul qui l’apprécie et la met en pratique…

Sur le web, tout est différent, bien sûr, et à l’intense curiosité et excitation que doit éprouver un Paul Edel qui rencontre pour la première fois une multiplicité de commentateurs, s’ajoute (hélas pour lui) une perte de position dominante…

Parce que tous ces contacts se déroulent sur fond de passion littéraire, n’est-ce pas. Et que l’internaute, qui peut être n’importe qui, entend bien faire résonner sa propre voix…

Comment voulez-vous que Paul Edel, une fois sa curiosité rassasiée, une fois qu’il sait qui lui parle, et d’où, et pourquoi, se satisfasse d’échanges qui mettent forcément en danger sa supériorité ?

Même en m’aimant bien, même en étant bienveillant à mon égard, il était fatal qu’un jour ou l’autre, je l’agace. Le fait de ne pas être d’accord avec l’une ou l’autre de ses opinions, préférer les « mémoires de deux jeunes mariées » au « lys dans la vallée », hausser les épaules devant le soi-disant « courage » dont fait preuve Julien Sorel s’emparant de la main de Madame de Rênal (alors que ce passage-là lui bouleverse l’âme), oser comparer les déplacements de Fabrice del Dongo aux courses-poursuites du cinéma muet burlesque, bref, professer une indépendance de jugement, et ce, alors même que je ne suis ni légitime, ni même autorisée parce que DHH appelle « les peaux d’âne universitaires », c’est insupportable si vous y réfléchissez. Et pas à cause de la distance sociale (une rurale anonyme) ou d’une quelconque irrévérence de ma part, hein.

Non : à cause de la mutation profonde que cela représente pour son métier.

maintenant, ce qu’il faudrait savoir, c’est comment, dans le futur, les critiques littéraires vont composer avec ces nouveaux paramètres.

Notre hôte a été un des tout premiers à tâter l’eau du bout du pied, à se persuader qu’elle était chaude, et à plonger dedans. Mais il fait avec parcimonie, reste observateur, MAINTIENT LA DISTANCE…

Est-il possible de se positionner en tant que critique littéraire, et en même temps admettre des opinions différentes des siennes – en gros, transformer une relation unilatérale en échange, et donc accepter de se retrouver, finalement, à « égalité » avec « n’importe qui » ? Ce serait parce qu’il n’en est pas capable, ou qu’il le refuse, que Paul Edel a changé si profondément et si radicalement le rapport disons épistolaire et amical qu’il semblait entretenir avec moi. (et ce, sans réelle explication…)

Bien sûr, je ne saurai jamais si mon hypothèse est la bonne. Mais elle au moins le mérite de m’expliquer à moi-même les dessous de l’affaire, et d’en prendre, du coup, encore plus légèrement, mon parti…

à raconter aux générations futures dit: à

« …rompu les ponts avec maniatis qui, par ailleurs, pense elle aussi le plus grand mal de Lazarillo qu’elle n’invitera plus jamais chez elle, m’avait-elle confié encore l’an passé, pour les raisons que j’ai évoquées récemment ici. Elle aussi a rompu tout contact avec Màc. »

On comprend d’autant mieux les regrets de quelques uns, ou beaucoup, pour cette période pleine de grâce et d’amabilités, d’encouragements, jamais un mot plus haut que l’autre bien au contraire

D. dit: à

Vous n’avez pas à vous justifier de la sorte, Clopine. Vous êtes comme vous êtes et vous n’en êtes que partiellement responsable.

bouguereau dit: à

Notre hôte a été un des tout premiers à tâter l’eau du bout du pied, à se persuader qu’elle était chaude, et à plonger dedans. Mais il fait avec parcimonie, reste observateur

voilà zouz on est d’dans jusqu’au cou mais pas trop..plonge et reste observateur..en nage indienne comme jicé tu contourne le grand blanc..et raf tu lui colle une mandale par derrière..c’est pourtant pas compliqué

bouguereau dit: à

Vous n’avez pas à vous justifier de la sorte, Clopine. Vous êtes comme vous êtes et vous n’en êtes que partiellement responsable.

c’est bien dit dédé..sauf que la compulsion..le plaisir inéfabe..le tout dla sensation enfin..c’est de n’en pas vouloir d’ote de peau..

Julien Sorel dit: à

J’en ai une bien grosse.

bouguereau dit: à

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible…

..bonne clopine

bouguereau dit: à

ta gueule raquelure

Héhé... dit: à

Clopine :

‘Notre hôte a été un des tout premiers à tâter l’eau du bout du pied, à se persuader qu’elle était chaude, et à plonger dedans. Mais il fait avec parcimonie, reste observateur, MAINTIENT LA DISTANCE…’

Bien vu. Notamment avec vous et avec les sollicitations un peu lourdes que vous lui faites ici.

Bon, vous lui évitez les doux compliments que lui tresse la Cricri, c’est déjà ça…

(Le portrait de PE : pas faux… Pour ma part, je ne l’ai jamais contredit en rien : j’ai juste eu le tort de venir poster chez lui sans encensoir)

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

D. de 12 h 51 : je ne me justifie pas, je cherche à comprendre. Parce que, tout de même, dans l’affaire, la perdante c’est moi, non ?

Représentez-vous un peu la chose. Mon addiction à ce lieu, tenez. Tout provient chez moi de cette distorsion, de cet abîme entre « côté de chez Swann » et « côté de Guermantes », qui fait de moi à la fois une sorte de solitaire, mais de solitaire entourée de douceur…

Ma rencontre avec un Paul Edel, le fait que j’ai été la première à discerner l’écrivain en lui (du coup, je dactylographiais ces posts, car sa défaillance à ce sujet masquait la réelle beauté de cette écriture-là), l’échange qui se constituait : mais ma parole, pour quelqu’un d’aussi obscur que moi, c’est comme de monter dans une caravelle au moment où les voiles blanches se gonflent sous l’effet du vent – c’est carrément inespéré et enthousiasmant, une vraie aventure pour quelqu’un qui, comme moi, n’est qu’un marin d’eau douce…

C’est pourquoi, moi qui suis si négligente d’habitude, qui oublie tel ou tel, qui peut vexer profondément quelqu’un parce que je n’aurai pas pris la peine de le « différencier », j’ai été peinée par les rebuffades qui m’attendaient, sans les comprendre.

Pourtant, jamais je ne pourrai changer d’avis. Moi aussi, je suis passionnée des mots…

Pauvre d'elle dit: à

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible… dit: 2 octobre 2015 à 13 h 19 min
Ma rencontre avec un Paul Edel, le fait que j’ai été la première à discerner l’écrivain en lui

Mindieu, jusqu’où peut se nicher la mégalo de lafolotrol normande.

lola dit: à

@ Clopine.12h38. votre long post ne me concerne pas, sauf la 1° phrase « la diatribe de Lola, contre moi, à propos du blog de Paul Edel » . Vous commettez 2 erreurs * je n’ai en aucune façon mis en cause le blog de Paul Edel.
** mon post d’hier n’était nullement une « diatribe dirigée Contre vous »C’était une reprise-citation des termes que vous-même aviez employés,textuellement. En quelque sorte une explication de votre texte. C’est tout.Et vos conseils me mettant en garde étaient très drôles. Aucune attaque violente et satirique ni contre lui ni contre vous.
Vous voulez une diatribe? Je peux vous trouver cela sans difficulté !!! Mais il fait si beau, un soleil si radieux que je préfère me livrer aux douceurs du farniente, de la dérive au fil de l’eau.J’aime rire, on ne se refait pas !!Lola

clopinocentrisme dit: à

« Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible… dit: 2 octobre 2015 à 13 h 19 min
D. de 12 h 51 : je ne me justifie pas, je cherche à comprendre. Parce que, tout de même, dans l’affaire, la perdante c’est moi, non ? »

mais oui, vous n’êtes pas que la perdante vous êtes tout, vous êtes le soleil autour duquel l’univers tourne, vous êtes incapable de voir les autres pour ce qu’ils sont, sans vous mettre au milieu, lui est bien parce qu’il m’a…, lui n’est pas bien parce qu’il m’a…,

et moi, et moi, et moi…. quand l’absence de pudeur prend une dimension morale.

essayez de comprendre qu’il n’y pas que vous sur cette terre Clopine !

et le monde ne tourne pas autour de vous seule !

oubliez-vous deux secondes nom de Dieu !!!!!!!!

si vous en êtes capable.

Notule dit: à

« la première à discerner l’écrivain » . je crois que ça veut dire qu’à l’époque le blogueur-commentateur PE n’était pas encore reconnu comme étant JPA.

surdité dit: à

lola dit: 2 octobre 2015 à 13 h 30 min

lola, arrêtez de vous donner cette peine, Clopine est incapable de vous entendre, elle est sourde ! c’est là un des signes de sa schizophrénie paranoïaque.

c'est moi que je suis dit: à

« Notule dit: 2 octobre 2015 à 13 h 36 min
« la première à discerner l’écrivain » . je crois que ça veut dire qu’à l’époque le blogueur-commentateur PE n’était pas encore reconnu comme étant JPA. »

bien sûr que non ! il n’était qu’un sombre inconnu.

Onfray, et même Proust n’étaient pas reconnus avent que Clopine ne les découvre.

le monde n’existait pas avant que Clopine ne le découvre.

Polémikoeur. dit: à

Le commentarium essaye de purger son historique
en lui ajoutant une couche du même jus épuisé.
Nanocosmiquement.

lola dit: à

@Clopine. Je précise que mon post de 13h30 répondait bien à celui de Clopine 12h38. Avec le post de 13h19 et la suite peut-être, on aborde à de tout autres rivages, qui me sont complètement étrangers. Et maintenant,1,2,3 Soleil.

voilà ce qui arrive quand on oublie de prendre son lithium dit: à

« Ma rencontre avec un Paul Edel, le fait que j’ai été la première à discerner l’écrivain en lui… »

Attila dit: à

La RDL c’est la Bible et le Temps retrouvé, Insomniaque.
Lazzarillo sort de sa tombe et Abdel réapparaît !
Idem pour MaC et Smdr.
On aimerait bien revoir Ange et Démon ou Di Brazza…

apprendre à ecrire comme Clopine dit: à

il suffit de remplir les pointillés :

je………., j’ai…….., quand j’ai……..
alors je……., parce que jamais je………, pourtant j’ai…….., si j’étais………;, j’aurais pu…….., mais comme je…….., alors j’ai………., sinon j’aurais pu………, mais mon…….., était avec ma………., pour mon……… que j’ai……., de mon……..

Notule dit: à

Les considérations de Clopine (12h38) sur le critique et homme de lettres qui se sent dépossédé à l’époque de l’internet méritent des réponses bien plus argumentées que quelques commentaires brefs, hargneux et superficiels.

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

Non, Notule, à l’époque « Paul Edel » était encore « Opitz », et il parlait (déjà) de Rome. Je me souviens d’un texte sur les couleurs des façades romaines – comparées à des glaces (italiennes, bien sûr) : c’était succulent, voilà tout. Je l’avais pris au départ pour une sorte de séminariste en stage à Rome, se promenant longuement et rentrant ensuite, les semelles des souliers usées, un peu poussiéreux, sous un beau portrait de la campagne toscane… J’avais faux, wouarf.

pour apprendre à ecrire comme Clopine dit: à

remplir les pointillés :

Représentez-vous un peu la chose. MON addiction à ce lieu, tenez. Tout provient chez MOI de cette distorsion….., qui fait de MOI…

MA rencontre avec……, le fait que J’AI été…., JE ……..,
l’échange : mais MA parole, pour quelqu’un d’aussi obscur que MOI….. une vraie aventure pour quelqu’un qui, comme MOI…

C’est pourquoi, MOI qui suis si… que JE n’aurai pas pris.., J’AI été peinée… qui M’attendaient…

Pourtant, jamais JE ne pourrai changer d’avis. MOI aussi, JE suis passionnée des mots…

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

… Et j’ai récidivé dans le flair littéraire quelque temps plus tard. « Paul Edel » était entré en scène, et nous décrivait la Bretagne avec des images là encore très sensuelles (pas dans le sens sexuel, dans le sens de la vue, de l’ouïe, etc.) ; sur mon blog, j’avais commenté ses textes, et je me souviens avoir indiqué que, sur la Rdl, il n’y avait guère qu’un seul internaute qui pouvait écrire de la sorte : un certain Opitz…

Je crois à l’époque avoir été, sinon la seule, du moins la première à avoir décelé Opitz sous Paul Edel.

Sa véritable identité, à l’époque encore, il ne voulait pas la dévoiler pour cause de contrat avec son employeur. Certes, depuis en retraite, il doit désormais y avoir prescription. M’enfin, sait-on jamais ? Pour ne pas risquer de lui nuire, je trouve préférable de ne pas en faire état, et vous engage à faire de même. Sinon, ce serait de la méchanceté, non ?

Notule dit: à

L’introspection à laquelle a recours Clopine donne lieu à d’intéressantes remarques sur l’évolution du monde littéraire contemporain. C’est une des choses qu’on peut chercher à lire dans un blog littéraire.

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

Oui, Notule, moi aussi je trouve intéressante cette évolution ; encore qu’à mon sens, nous sommes encore dans une phase transitionnelle. Prenez le pionnier en la matière, l’écrivain François BON et son « remue-net » (ou encore notre hôte, n’est-ce pas). Eh bien, il mixe les genres. Son bouquin sur Proust (une vision originale basée, comme d’hab’, sur l’univers mécanique, les innovations techniques, qui peuplent la Recherche) est sorti « en papier » aussi. A des activités « traditionnelles » d’homme de lettres (conférences, ateliers d’écriture, etc.) il ajoute simplement à son arc la flèche internautique.

Un peu comme, dans nos porte-monnaies, voisinent la pièce de 1 centime d’euro et la carte bleue. (gold pour les ceusses qui ont les moyens !)

bérénice dit: à

« Ma rencontre avec un Paul Edel,

Question subsidiaire: Au lit il est comment?

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

Bérénice ! J’ai 60 ans, un physique pas très intéressant (bon, je suis pas la plus moche de la terre non plus, m’enfin je n’ai certes pas la grâce preste et le charme d’oiseau d’une DHH.! Nous dirons que, jeune, j’étais mince, vive, et pas repoussante, voilà tout) , un homme que j’adore, une vie active, j’habite à la campagne, je suis une obscure inconnue, et n’ai guère d’ambition autre que celle d’être, un jour qui sait, un écrivain.

Je n’ai donc pas le profil pour connaître les performances sexuelles de Paul Edel, voyons. Peut-être vous trouverait-il, vous, intéressante… Qu’en pensez-vous ?

Perso, il en est de Paul Edel comme d’Onfray. Pas le moindre frémissement de curiosité pour cette part-là de leur humanité.

Vous savez, à mon avis, ce sont leurs cerveaux qui sont les plus intéressants. Vous allez me dire que le sexe passe aussi par là ? Vous aurez raison, m’enfin, on peut préférer les conversations…

Zoon dit: à

Je crois à l’époque avoir été, sinon la seule, du moins la première à avoir décelé Opitz sous Paul Edel. (Clopine)

Ce « sous » m’intrigue. Clopine pourrait-elle nous éclairer sur sa signification concrète ?

Copine sous Paul Edel : Ah oui, Popaul sors-moi ton Opitz !

Ce doit être une variété d’opinel.

Zoon dit: à

et n’ai guère d’ambition autre que celle d’être, un jour qui sait, un écrivain. (Clopine)

A 60 balais passés, il serait temps de s’y mettre.

Polémikoeur. dit: à

Le commentarium est un petit zinc
mal tenu parce que mal fréquenté.
Plus encore que mal : peu.
Poussiéreux, poisseux donc,
pourquoi y revenir alors ?
Parce qu’il reste ouvert
et pour ne pas en laisser
la jouissance aux cafards
y résidant à temps plein ?
A cause de la névrose
désormais fameuse
du commentaire infini ?
Course après le mirage
du dernier mot ou déversoir
de trop-pleins du soi
dans un crachoir public ?
La coupelle d’eau sucrée
y est changée au rythme
des billets littéraires,
normal d’y dérouler aussi
du papier tue-mouches !
Cloportunément.

bérénice dit: à

14h31 toujours considéré que l’amour en était une, logiquement c’est un échange d’arguments ponctué.

bérénice dit: à

Ce doit être une variété d’opinel.

il arrive qu’il soit rouillé s’il est resté fermé dans un endroit humide ou qu’il n’a pas été séché convenablement. Il me semble que je dois en avoir un de cette sorte quelque part dans mon entrepôt.

siméon dit: à

Vrai, Clopine, c’était la Françoise Verny du blog de Paul Edel.

Zoon dit: à

Je trouve toujours un grand profit à lire les posts de Clopine. Ils me renvoient invariablement à la forte parole de l’Ecclésiaste : Vanitas vanitatum et omnia vanitas.

Clopine qui finalement trouve du bon dans le pénible... dit: à

Zoon, vous êtes toujours cassant, méprisant avec moi, mais bon, savez-vous qu’Henri-Pierre Roché n’a été publié qu’à 74 ans ?

C’est une pensée consolante pour quelqu’un comme moi.

Et puis, en confidence, le lâcher prise, ça a du bon !

Viendrez-vous voir mon film, à Rouen ? Non, n’est-ce pas !

DHH dit: à

@lola
Ma réponse sous le fil de la version du traducteur
bien à vous
DA

de nota dit: à

Vous savez, à mon avis, ce sont leurs cerveaux qui sont les plus intéressants. Vous allez me dire que le sexe passe aussi par là ?

misère de moi! j’ai expérimenté bien des positions sessuelles mais pas celle-ci: le sexe qui passe par le cerveau!
ça doit le faire uniquement avec une partenaire qui s’est creusé la cervelle…

tête chercheuse dit: à

Vrai, elle a fait ses classes aux « Papous dans la tête », tous les dimanche de la semaine, alors pensez si les talents, elle sait les découvrir.

Zoon dit: à

Viendrez-vous voir mon film, à Rouen ? Non, n’est-ce pas ! (Clopine)

C’est un peu loin de chez moi, mais si c’est un film érotique et qu’on vous y voie sous Paul Edel, je ferai sûrement le voyage.

Julien Sorel dit: à

Qu’est-ce que c’est que cette histoire d’entrepôt, Bérénice ? Vous ne m’en avez jamais parlé.

Zoon dit: à

Quels furent les collaborateurs incarcérés dans les camps de la Libération et comment, dans la région de Marseille.

Alors là, on s’en fiche complètement. Comme dirait l’autre, c’est vraiment un détail de la seconde guerre mondiale.

la vie est un roman dit: à

J’arrête.

Noooon, ne faites pas ça, Clopine!

miroir, mon beau miroir mc dit: à

Avez-vous compris, mon hote, que je ne vous comprenais pas? La littérature,pour moi, ce n’est pas quand je parle des oeuvres, ni quand je les comprends, moi qui n’ai pas de peau d’ane, hahaha, ce n’est pas non plus quand j ‘écris mes livres,non c’est quand je me regarde regarder dedans. Ici, je pressens l’air effaré et désapprobateur de Paul Edel, critique professionnel, peut-etre trop pour etre spontané et reconnaître mon génie, mais le plus important reste , pour moi, A travers eux,de voir son nombril, (non, pas celui de PE!) et ce qui est capital, mon nombril. Vampiriser l’écrivain est ensuite un plaisir. Ainsi, lorsque j’étais à l’usine de sardines, ai-je vampirisé ma déléguée… (c’était avant Clopin,l’ane et Edouard Louis, soupir…j’étais jeune et belle, alors…) ça, mon hote, pourquoi n’y -a-t-il pas de Vampirella? Pourquoi ces vampires ne sont-ils que masculins?Il faudra que je demande à Attila, tiens, en attendant, je me verrais bien en Eisenstein brayon pour tourner les exploits de ma vampiresse féministe. Elle ne peut etre que féministe, non?
Il faut que j’écrive au moins quarante lignes.toujours accabler l’homme sous le poids d’une prose de style nouille. Je n’ai pas grand chose à dire, alors j’étale ;Je m’en suis toujours tirée comme ça; Meme CLopin me laisse « m’étaler »comme Il me dit avec sa bonne tendresse bocagère ; Et Clopinou, pendant ce temps là, à la paix;
Pardon? ma famille vous indiffère? Mais c’est mon fonds de commerce , bond’ là DE bond’là!
imaginez-vous notre hote sans ses biographies? Paul Edel sans ses romans, Non mmmeuh?
la suite,dument tartinée, au prochain numéro. Je vous sens impatients de me lire, c’est naturel!
Bobine
pcc
MC

DHH dit: à

Chére Clopine
On vous dit sous ce fil beaucoup de choses malveillantes et injustifiéees, mais l’un de ces reproches est vrai :vous souffez d’un sentiment d’inferiorité, comme si de ne pas avoir fait d’etudes superieures , de n’avoir pas traîné sur les bans des facs entre 20 et 25 ans rendait définitivement nulle et non avenue la culture exceptionnellement riche que vous accumulez depuis des annéees .
Et cela m’amene a vous assener une nouvelle fois des choses que je vous ai déjà dites ,avec enfin l’espoir de vous convaincre
Si je me refere à mon cas personnel ,sachez que tout ce que je suis et notamment ma capacité à progresser intellectuellement tout au long de ma vie et à me fabriquer un socle culturel enrichi avec le temps, je le dois à mes seules études secondaires et je pense qu’elles vous ont apporté autant qu’a moi un acquis ouvert sur tous les possibles
Si j’ai pu apprendre des choses plus tard ,en faisant comme on dit des études , elle ne m’ont rien apporté, sinon des passeports d’entrée dans la vie active.
Et chez vous ,à la difference de beaucoup de ceux ,qui ont acquis ces passeports sans vraiment progresser plus tard pour autant, ,le socle culturel de base a fructifié de maniere exceptionnellement riche,si on en juge d’après l’entendue de votre culture et l’aisance d’ecriture que nous pouvons etre nombreux ici à vous envier .
Quittez donc cet inconfort du non diplômé qui vous fait en permanence avoir besoin d’en faire plus, alors que tant d’autres qui ne vous valent pas, végètent assoupis à l’abri de leurs peaux d’âne, vautrés dans la satisfaction bêtasse d’appartenir à l’élite.
Incidemment dans son ouvrage sur George Pâques notre hôte a eu une phrase que j’ai retenue, et qui rend bien compte de l’inconfort injustifié de celui qui n’est pas labellisé par un diplôme ,par opposition à la tranquillité de celui qui nanti d’un parchemin acquiert pour l’éternité le sentiment se sa perfection .

A propos de la réussite de son héros à l’agrégation d’italien il écrit

« Au moins n’aurait-il jamais eu à souffrir de ce complexe d’illégitimité qui pourrit la vie des autodidactes tout en les poussant à se surpasser »
surpassez vous mais ne vous laissez pas pourrir la vie par des idées fausses

la vie est un roman dit: à

toujours accabler l’homme sous le poids d’une prose de style nouille.

Il s’agit de toute évidence d’un appendice horrible et effrayant!

Sergio dit: à

VVVVVOOOOUUUUUIIIITTT ! Caramba !

– T’as appris à lancer le couteau par correspondance ?

Les deux font la paire dit: à

DHH dit: 2 octobre 2015 à 15 h 25 min
notamment ma capacité à progresser intellectuellement tout au long de ma vie

Bin didon doudou c’est pas d’la gnognotte la déhachehache, pas étonnant qu’elle et Lafolotrol s’entendent comme Moimoi en folie.
Le melon n’est pas leur cousin.

la vie est un roman dit: à

M’ enfin, DHH, la compassion sous un style compassé?
Nous avons tous progressé notre vie durant.
Et nous nous en portons pas plus mal.
Personne ne maîtrise tous les savoirs et pratiques.
L’ autodidactisme nous touche d’ un côté ou d’ un autre.
La cuisine s’ apprend et peut aussi se connaître sur le tas (et sur le tard!).

abécédaire dit: à

A construit, rédige un paragraphe à l’attention de B et des autres lecteurs.
B construit, répond par un paragraphe à A.
C, petit rabaisseur et destructeur professionnel, incapable de contribuer autre chose qu’un ricanement, prélève un bout de phrase, le sort de son contexte et ricane.

JC..... dit: à

Qu’est ce qu’on peut lire comme kronneries sous la plume de nos nouvelles Bonnes Sœurs du blog : Marie de Beaubec et Judith de Sion !!!

Les diplômes témoignent de la qualité du diplômé : un matheux comme moi vaudra toujours mieux que ces deux courges suffisantes, enfilant perles sur perles …

Désolé, les filles, mais vous êtes gonflantes dans vos jupes serrées : est ce clair ?

Fons dit: à

et encore un petit essai pour faire paaser mon post de ce matin à 10:49

@07:33 du 2.10 et 22:01 du 1.10

Bonjour chère ‘vie’ et bonjour vers l’autre côté de la Manche. ‘Nice’ que vous vous rappelez de moi.

Des mois je n’ai jeté que de très courts regards sur ce qui se passait du côté de la rdl. Le plus souvent je n’avais jamais entendu parler des livres proposés dans les billets, et les commentaires étaient toujours trop durs à suivre dans la confusion habituelle.

Mais hier en venant voir, je me suis accroché un peu dans les commentaires et c’est devenu très intéressant d’apprendre des choses sur les différentes phases du passé de la rdl, pendant lesquelles j’esseyais de suivre de plus près. Intéressant aussi de découvrir le discours et les opinions de Monsieur Assouline à Lagrasse au sujet de son propre Blog tout comme au sujet de la communication entre ‘étrangers’ dans le monde virtuel en général.

Concernant Richard Ford, merci beaucoup d’avoir attiré mon attention sur sa présence dans les média français. Ainsi le TV streaming et france culture me permettent de rattraper ce que j’ai loupé hier. J’ai aimé beaucoup Canada il y a déjà un bon moment, les premiers livres sur/avec Frank, j’avais des problèmes pour les digérer in English, peut-être que je devrais réessayer Sport Writer and Independance avant de Let be Frank with You/Me. Intéressant de noter comment la traduction de ce dernier titre mène droit aux problèmes que les traducteurs litéraires peuvent rencontrer (voir le dernier billet dans la partie ‘traduction’).

Mais pour le moment j’essaye de trouver mon chemin à travers Franzen’s ‘Purity’. À moins que je n’aie loupé dans les magasins de livres, il me semble que le marketing français n’a pas imité le marketing allemand et néerlandais qui ont réussi à monter sur ce bestseller train simultanément avec l’autre côté de l’océan. ‘Purity’ or ‘Unschuld’, comme les allemands ont préféré l’appeler, s’occupe de nombre de problèmes que Reinhardt aime discuter, ainsi il risquera sûrement la censure par le chef de Playmobilland.

D’ici là, permettez moi de vous souhaîter un parfait check inn pour le Far West, et j’espère que de l’autre côté de la Manche, Scherlock monte toujours bonne garde sur Baker Street.

Les trois font une tierce dit: à

abécédaire dit: 2 octobre 2015 à 15 h 52 min

Vous semblez un peu en retard sur vos connaissances, dans votre cas ce serait plutôt péquuaire.

Lacenaire dit: à

Court, 15 h 23 : commentaire le plus misogyne comme on fait plus : dégueulasse… tout le portrait d’un vrai sale type

JC..... dit: à

Lacenaire,
Qui tu es toi, sinon une langue de péripatéticienne sans client ?

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…avec une bouteille de bière, en main,!…

…à moitié pleine,…Oui,!…

…rendez-vous à Palmyre sur plage, façon Las Vegas,!…
…en Plus aux vierges folles pour paradis aux  » As’s « ,…au Verts billets pour se frotter le cul,…Oasis, Oasis,!…des palmiers sous vérandas,…

…prévoir, des appartements froid, réglables de l’intérieur et de l’extérieur,!…
…un plus dans nos pays froids, des murs en briques de verres, pour nous protéger du froid, l’espace d’un grand jardin,…

…et ailleurs aussi,!…chérie je sort, au frais,…ouvre le jet de neige,!…etc,!…

…l’esprit frais de Palmyre – Las Vegas,!…
…un autre golf sous couvert à sa tante,…
…bordé d’Oasis – touristes,…aux Ô de châteaux,!…
…et finir sa bière,…etc,!…

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