de Pierre Assouline

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Un peu de la France

Un peu de la France

La page blanche de l’écrivain , ou plutôt son écran blanc, est un lieu commun de la pratique littéraire. Et même artistique et plus encore au lendemain d’un grand succès. On appelle cela la dépression post-partum, analogue à celle de la mère au lendemain de l’accouchement. C’est valable pour tous les créateurs. Woody Allen, qui est retombé en dépression la seule fois où ça lui est arrivé, a trouvé une parade dont il a fait depuis un système : au montage de son nouveau film, il travaille déjà à l’écriture du suivant. Ainsi il n’y a pas de blanc, dans sa vie quotidienne. Pas de respiration qui favorise la gamberge. Les écrivains devraient s’en inspirer. Ca leur ferait des économies de prozac, entre autres.

Cette angoisse, non de ne plus écrire mais de ne plus savoir quoi écrire, est au cœur du nouveau roman de Delphine de Vigan D’après une histoire vraie (478 pages, JC Lattès). N’ayant pas été enthousiasmé par son précédent livre Rien se s’oppose à la nuit, sur l’histoire de sa famille racontée à travers celle de sa mère bipolaire et suicidaire, je m’étais emparé du nouveau sans précipitation. Juste pour voir. J’avoue que j’ai été pris comme on peut l’être par un livre prenant, piégeant, accaparant. Du genre de ceux qui vous font rater des stations de métro. Ce qui fut le cas. Un bon test. Au début, on se dit qu’on a affaire à une autofiction bâtie sur un lieu commun du roman contemporain : l’impuissance créatrice. La narratrice est une romancière qui lui ressemble en tous points ; différents points de repère sont là pour l’accréditer : ses éditeurs etc jusqu’à l’identité de son compagnon, le journaliste François Busnel.

Une femme surgit soudainement dans la vie de cette femme : L., ainsi est-elle nommée, a tout d’une lectrice doublée d’une admiratrice ; elle prétend avoir été une camarade de classe ou de jeunesse. Progressivement, avec une intelligence, une habileté, une douceur,  une perfidie et in fine une perversité redoutables, elle se glisse dans son quotidien, puis s’y inscrit, s’y instille, s’y installe, non à son insu mais avec son consentement. S’enclenche alors un étrange processus d’envoûtement progressif. L. réactive habilement la façon impérieuse et exclusive d’être en lien avec l’autre, telles qu’elles avaient pu la vivre à 17 ans. Elle avait perçu le point de démence de la narratrice, et réciproquement ;

« Nous avons beaucoup de choses en commun mais toi seule peux les écrire » lui dit L..

Celle-ci n’est pas seulement de plus en plus intrusive dans la vie privée de son amie qui se laisse envahir jusqu’à consentir à des relations affectives de plus en plus ambiguës :

« Une méduse légère et translucide, qui s’était déposée sur une partie de mon âme ».

Voilà ce que L. était. A mi-chemin du récit, c’est en réalité d’harcèlement qu’il s’agit, thème déjà abordé par Delphine de Vigan dans Les heures souterraines (2009) sur le mode de la guérilla morale livrée contre une femme au sein d’une entreprise. Cette fois, l’arme est l’écriture, et l’intrigue tourne au fond sur le rapport parfois trouble entre l’auteur et le lecteur. L’influence de Stephen King est évidente, celle d’Hitchcock aussi avec ses glissements progressifs vers l’effroi. Elles sont même revendiquées. Passe encore que la ressemblance soit si frappante ; il est d’ailleurs difficile de ne pas garder à l’esprit les séquences du film de Rob Reiner les plus fortes dans lesquelles s’affrontaient à l’écran James Caan cloué dans son lit et la terrifiante Kathy Bates. Seul reproche : les épigraphes au début de chaque chapitre de D’après une histoire vraie, tirées de Misery de Stephen King. Pour ceux qui l’ont déjà lu et ceux qui ont vu le film qui en a été adapté (ce qui fait du monde), cela annonce trop ce qui va se passer et gâche un peu le plaisir de la chute.

C’est peu dire que cette histoire, parfaitement menée et maîtrisée malgré quelques facilités, est troublante, perturbante, déstabilisante. D’autant qu’elle se déroule dans un cadre très français, à l’écart du cosmopolitisme de la capitale, dans la campagne de la province, où le monument le plus souvent visité est l’hypermarché, où l’on tutoie le boulanger et le bistrot. On se dit que si c’est autobiographique, c’est bien recréé ; mais que si ça ne l’est pas, alors c’est très malin. En fait, si Delphine de Vigan a bien vécu le début, elle a inventé tout le reste ; mais elle l’a fait avec une constante ironie, dès le titre cinématographique D’après une histoire vraie, jusqu’à la toute dernière page.

Le mot de la fin ? « Fin * ». Sic. Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens mais lequel ? Cela renvoie à un passage du livre où L. nègre d’une actrice, révèle qu’elle termine toujours un texte de cette manière. Cela ne renvoie à rien. Juste une coquetterie d’auteur exigée par contrat chaque fois qu’elle écrivait, pour le compte d’une autre…005 (2)

Autre chose, dans un genre bien différent, tournant également autour d’un canevas battu et rebattu, mais encore plus français dans sa facture apparemment autofictionnelle Retiens ma nuit (220 pages, 20,90 euros, Plon) de Denis Tillinac. Déjà, la douceur du titre à la Johnny donne le la. Celui de la nostalgie. Ce que cela raconte ? Un homme et une femme plus tout jeunes, de nos jours en France, ils s’aiment et sont mariés mais chacun de leur côté. Qu’importe les péripéties. Seule compte la musique de leur rencontre, de cette passion qui les surprend à une saison de la vie où ils n’y croyaient plus.

Un incroyable printemps amoureux à l’automne des jours du narrateur coincé entre Cyalis et Stilnox. A partir de là, on peut décider de lâcher le livre dès les premières pages. Ce qui nous fait poursuivre la lecture, c’est le charme qu’il déroule jusqu’à la fin sans hiatus ni faux-pas. On reconnaît cet air-là : c’est celui d’une certaine bourgeoisie catholique de province dans ses langueurs, sa monotonie, sa fausse léthargie, son bonheur tricoté, de Mauriac à Simenon dans l’ombre de Balzac. Un monde qui reproduit les codes, les habitudes, les traditions sans trop se poser de questions.

La reproduction pour toute ambition. Ici l’ascenseur social consiste surtout à choisir le bon Rotary et le bon Country club de golf. « Faire semblant est devenu une succession de réflexes conditionnés » y lit-on. Ca bovaryse en pays blésois. La sonate que diffuse ce roman tire sa séduction du seul énoncé des villes qu’elle évoque : Chouzy-sur-Cisse, Blois, Mer, Beaugency, Meung… La Beauce est belle sous la plume de Tillinac, qui n’est pas celle du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame-de-Chartres. Ce serait plutôt la vie comme elle va à Chaumont, Loir-et-Cher, et la douceur de vivre en Val de Loire.

On y croise des notaires à la retraite, un beau-père retour de la chasse et surtout François et Hélène que le secret et la clandestinité excitent ; ils ne sont pas près d’y renoncer car ils savent bien qu’une partie du charme serait rompu si Yseut devenait Mme Tristan. Le narrateur est l’autoportrait de Denis Tillinac. On l’y retrouve tel qu’en lui-même : élément du patrimoine, historique dans son genre, étranger à son époque, vigie d’un monde pétrifié, gros fumeur qui crache ses poumons, si désuet qu’il ne sait même pas se servir d’un ordinateur, un lièvre à la royale suffit à son bonheur.

Seule réserve : un relâchement chaque fois que l’auteur s’épargne la peine d’une phrase («Pluie et brouillard» etc), s’autorisant ce qui ressemble plutôt à des didascalies en marge d’une pièce ou d’un scénario. Mais quoi, il ne peut être totalement mauvais l’écrivain à qui un paysage rappelle les collines du Charolais et du Brionnais, qui s’autorise la délicatesse des sentiments dans un monde de brutes, qui vibre de sa nostalgie avouée pour une France qui s’efface à force de discrétion et qui ose encore écrire :

« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandent pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs ».

(« Ma photo la plus érotique » dixit HCB – Photos Henri Cartier-Bresson et Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 340 Réponses pour Un peu de la France

Rel. hot dit: 6 octobre 2015 à 12h31

Ce qui me vexerait, si j’étais bouguereau, c’est que son troll (ou larbin) est apparemment le même que celui de JC, de Ueda, de Court et de Chaloux. Drôle de mélange.

Faut tout expliquer ici dit: 6 octobre 2015 à 12h37

Rel. hot dit: 6 octobre 2015 à 14 h 31 min
Ce qui me vexerait, si j’étais bouguereau, c’est que son troll (ou larbin) est apparemment le même que celui de JC, de Ueda, de Court et de Chaloux. Drôle de mélange.

Mais non Chaloux n’est jamais attaqué par ce troll puisque le troll de bouguereau EST Chaloux.
Vdqs

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 12h38

Ueda ces images en disent long sur la nature de vos frustrations, je me demande comment les hommes aguichés de la sorte font de nos jours pour ne pas rompre avec leur compagne commune souvent et loin de ce compte exceptionnel, confirmez-vous qu’ils s’adonnent à des pratiques lucifériennes en se réfugiant sur des sites payants mais offrant l’avantage de la beauté pornographique si tant est que les deux éléments puissent s’accorder à notre non-extirpable sentimentalité.

Gégé dit: 6 octobre 2015 à 12h39

Mais non Chaloux n’est jamais attaqué par ce troll puisque le troll de bouguereau EST Chaloux.

Il fait Court aussi et JC parfois.

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 12h57

‘…en démocratie laïque l’onanisme n’est plus condamné depuis longtemps …’
Heureusement hein…sinon, la moitie des bloggeurs ici seraient forcés de tenir compagnie au garde-champête dans la cave immonde ou il habite…

CQFD et VDQS dit: 6 octobre 2015 à 13h13

@14.37 Si ce qu’il s’agit démontrer était que le (di)vin Chaloux était d’une qualité supérieure à la vinasse Bouguereau, il y aurait sans doute confusion dans les sigles, mais certainement pas tromperie dans la vérité du vin.

christiane dit: 6 octobre 2015 à 13h23

@Ueda dit: 6 octobre 2015 à 13 h 56 min
« vaut le détour » : ne pas prendre le chemin direct laissant à penser que c’est une histoire vraie. Suivre l’intuition de P.Assouline :
« On se dit que si c’est autobiographique, c’est bien recréé ; mais que si ça ne l’est pas, alors c’est très malin. En fait, si Delphine de Vigan a bien vécu le début, elle a inventé tout le reste ; mais elle l’a fait avec une constante ironie, dès le titre cinématographique « D’après une histoire vraie », jusqu’à la toute dernière page. »

Sergio dit: 6 octobre 2015 à 13h31

lola dit: 6 octobre 2015 à 1 h 52 min
on arrivait même à écrire qu’avec la pointe,seulement les jours de grande disette,quand on avait mangé la recharge

Un jour je vois se pointer deux braves à trois poils, une start-up comme on dit, pour faire la démo de leur ours, un traitement de texte perfectionné, ma foi fort seyant ; c’était l’époque des disquettes cinq pouces un quart à enveloppe en carton, et au moment de passer aux actes, le bidule veut rien savoir ! On commençait à penser à reporter la démo lorsque l’un des deux, n’écoutant comme on dit que son courage, se met à déchirer le cartonnage, ôter le disque d’oxyde magnétique, puis fourgue ce dernier tel que dans le lecteur…

Eh bien ça a marché !

Relai de poste dit: 6 octobre 2015 à 13h32

Voyons, christiane, vous n’avez pas à vous justifier, vous savez bien que Ueda n’a écrit ça que pour se moquer de vous.

encore un truc de curés dit: 6 octobre 2015 à 13h35

j’ai mis un post à 14 h 01 et personne ne me répond ! c’est une honte, c’est un blogue de courtisans ou quoi ?

jean dit: 6 octobre 2015 à 13h37

moi aussi, j’ai posté un com à 13 h 45 min et on dirait que tout le monde s’en fout.

Sergio dit: 6 octobre 2015 à 13h39

DHH dit: 6 octobre 2015 à 14 h 15 min
dois je en inférer que je fais partie d’un noyau de commentateurs signalés à la moderation

Meuh non c’est un mot, un seul petit mot dans son coin qui bloque tout ; et qui la plupart du temps appartient à un registre tout ce qu’il y a de plus ordinaire, inodore et sans saveur. Le seul problème c’est que si l’on veut s’amuser à les repérer, on y arrive, mais ça prend trois heures…

Le jeu des mille boumous dit: 6 octobre 2015 à 13h39

idem, j’ai écrit quelque chose 14 h 10 min et personne n’a réagi, comme si j’étais un troll

Le jeu des mille boumous dit: 6 octobre 2015 à 13h40

Je rappelle que bouguereau n’est ni un liquide ni un solide : c’est un gaz!

):

(Na! Pierre Assouline…).

Les deux ? dit: 6 octobre 2015 à 13h42

Et moi donc ! j’ai posté à 14 h 13 min, ça va faire plus d’une demi-heure qu’on m’ignore !

Sublimation dit: 6 octobre 2015 à 13h43

@15.35, ceux des curés qui ne répondent pas consentent,… comme éperdus de gratitudes, les autres prouvent leur mécréance défroquée.

Sublimation dit: 6 octobre 2015 à 13h45

Mon dernier com remonte à 15 h 43. Si personne ne me répond avant 16 h, je rends mon tablier.

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 13h47

Bloom dit: 6 octobre 2015 à 14 h 28 min
RIP Mankell,soit, surtout pour Branagh dans le rôle de l’inspecteur torturé. De la petite Carlsberg, quand même.
Le douanier Bloom est aussi garde-barrière à ses heures perdues…il décide ce qui est important et ce qui ne l’est pas… et sa décision est finale et définitive…circulez, y’a rien a voir…

Coefficient multiplicateur dit: 6 octobre 2015 à 13h49

Chaloux s’amuse tout seul, un être simple.
Chaloux est très prolifique.

les bons copains dit: 6 octobre 2015 à 13h51

6 octobre 2015 à 14 h 13 min
« Enquête sur un possible emploi actif dans l’entourage de Marine ».
Chaloux ou Ueda?

Ueda y est déjà activité intense

morale sauve dit: 6 octobre 2015 à 13h54

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 14 h 25 min
« expurgé de ses passages les plus anticléricaux, »

Deo glafiache

bernadette et jac dit: 6 octobre 2015 à 13h56

(C’est le chanteur des Garçons bouchers…) Sergio

rien à voir avec le groupe Les Odeurs ?

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 13h57

‘…Adolf de la City…’

Tain…l’originalité, la subtilité, la pertinence de cette tournure… une caricature digne de Hogarth…il a fait ressortir l’essentiel de ma personne, que dis-je de mon âme, en 2 mots…bravo ! j’en ai encore un point de côté…une tringle en bois d’olivier vient vers vous…comment ? euh…dans ce cas, il faut mettre une chaussette sur l’un des bouts dont duquel etc itou…je ne vous conseille pas cette méthode, mais bon c’est a vous de voir hein…

Lazarillo dit: 6 octobre 2015 à 13h57

Sergio dit: 6 octobre 2015 à 15 h 44 min
Ah François Hadji-Lazaro voilà un homme un vrai !

(C’est le chanteur des Garçons bouchers…)
Un homme charmant, doux et timide, que je connais. Nous habitons la même commune et ses enfants ont été à l’école avec ma fille.

les bons copains / morale sauve / bernadette et jac dit: 6 octobre 2015 à 13h59

ils ont bien, mes commentaires, non ? vous les aimez pas ?

pour information dit: 6 octobre 2015 à 14h04

Je confirme ce qu’a dit Lazarillo. François Hadji-Lazaro est un homme tout à fait charmant. Et j’ajoute que Lazarillo aussi est très mignon dans son genre.

bruno dit: 6 octobre 2015 à 14h05

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 14 h 38 min
« Ueda ces images en disent long sur la nature de vos frustrations, »

Il fait ce qu’il peut le pauvre. Sa déliatesse innée légendaire trouve du réconfort dans le giron de la marinade

les bons copains / morale sauve / bernadette et jac dit: 6 octobre 2015 à 14h07

je signe aussi bruno, pour ceux qui ne m’auraient pas reconnu

bruno dit: 6 octobre 2015 à 14h13

Merci, merci, il est assez rare que je reçoive des compliments. Les trolls sont très déconsidérés, mais je me suis fait un devoir de relever toutes les occurrences des mots Ueda, JC et bouguereau pour intervenir dès que possible. C’est un gros travail, vous savez, qui m’oblige à passer toutes mes journées sur ce blog.

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 14h18

Ah camarade Sancho, quelle coincidence…perso, je confirme aussi que ma fille cadette a été dans la même classe que la fille d’Eric Clapton…un trouduc sans charme, un raciste et un illettré musical qui a fait fortune avec la musique des noirs, qu’il haïssait…sinon, d’autres illettrés musicaux le prennent encore pour le Bon Dieu…

christiane dit: 6 octobre 2015 à 14h22

@Relai de poste dit: 6 octobre 2015 à 15 h 32 min
Ah, vous croyez ? Pourtant Ueda est quelqu’un de sérieux pas un merle moqueur !
Je préfère le dialogue de Lola et Sergio. Au moins on vole loin des rabat-joie…

gontrand dit: 6 octobre 2015 à 14h25

Chère Bérénice,
Vous étiez souffrante ce matin. Vous semblez aller mieux. J’en suis très content. Continuez à prendre bien soin de vous.
Gontrand

gontrand dit: 6 octobre 2015 à 14h28

« je confirme aussi que ma fille cadette a été dans la même classe que la fille d’Eric Clapton… »

Ben dis donc Abdel…elle devait pas être dans une école publique à deux balles!!!

Roberto dit: 6 octobre 2015 à 14h32

chez Sergio: christiane prend JC pour un bel étalon ; c’est qu’elle ne l’a pas vu à poil, pasque…..

Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 14h36

Le plus charitable qu’on puisse dire d’Ascensio c’est qu’il n’a décidément rien compris à la langue française. A la fin du deuxième paragraphe, son « style », ou ce qu’il croit être un style, est déjà insupportable. Quel sacre… Dire que ce type prétend se consacrer au commentaire littéraire… Passons.

bruno dit: 6 octobre 2015 à 14h37

« je signe aussi bruno, pour ceux qui ne m’auraient pas reconnu »

sans blague

Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 14h44

« qu’un ferment de liberté se lève et grossisse »
Ascensio.

Un « ferment de liberté » a-t-il besoin de « se » lever et de « grossir »?

Pour ma part, j’aurais préféré : « qu’un ferment de liberté lève et SE grossisse », plus drôle et plus en rapport avec le blogueur.

christiane dit: 6 octobre 2015 à 14h46

@Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 13 h 58 min
Oui, un très grand livre d’auteur inconnu. Lazarillo, le valet aux nombreux maîtres… Le voyage, l’errance. L’apparition du « Je » dans un roman : l’Espagne du XVIe s. Sagesse : « Ce qui t’a fait mal te fait du bien et te guérit » (le vin). Satire et critique de la société aussi (le moine coureur, l’archiprêtre, les nobles)
Sa vie est un voyage, la nôtre aussi !
Je le rapproche du « Criticon » de Baltazar Gracian, une autre allégorie du voyage de la vie. (Un billet du 22 mai 2008 de P.Assouline, me l’a fait découvrir. « Fauteur de troubles et croix de ses supérieurs »).
Donc, notre Lazarillo est revenu. Bienvenue à Lui.

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 14h54

les bons copains dit: 6 octobre 2015 à 15 h 51 min
« Enquête sur un possible emploi actif dans l’entourage de Marine ».
Ueda y est déjà activité intense

Vous vous faites du diable une conception un peu petite-bourgeoise.

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 14h55

pause boulot dit: 6 octobre 2015 à 16 h 35 min
Triste de voir à quoi ce pauvre ueda en est réduit

Redressez-vous, Pauvre Boulot!

Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 14h57

@Christiane

Curieusement -ou pas, d’ailleurs, l’auteur du second livre fait certainement référence au premier-, si je rapprochais -jusqu’à un certain point- Lazarillo d’un grand chef d’oeuvre, ce serait du Journal d’une Femme de Chambre, autre livre d’une « vérité » hallucinante.-« Jusqu’à un certain point », parce que Mirbeau vers la fin du livre dévoile, et avec quel art, la face noire d’un certain « peuple », ce qui n’est pas -il me semble- le propos de Lazarillo -il faudrait relire, mais où est-il? Mystère).
Deux livres qu’on ne découvre pas sans un arrêt de souffle.

Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 15h01

Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 16 h 57 min

Toutes mes excuses : le mot « livre » apparaît 94 fois dans ce post.

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 15h02

christiane dit: 6 octobre 2015 à 16 h 22 min
Pourtant Ueda est quelqu’un de sérieux

Enfin!

gontrand dit: 6 octobre 2015 à 15h03

« Donc, notre Lazarillo est revenu. Bienvenue à Lui. »

N’exagérons rien Christiane!

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 15h06

Le Front National est-il plutôt d’extrême-droite ou d’extrême-gauche?

Écoutez, ça s’discute.

Qu’il soit politiquement misérable, en revanche, ne souffre guère de discussion.

christiane dit: 6 octobre 2015 à 15h08

@Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 16 h 57 min
Rapprocher Lazarillo de Célestine, pourquoi pas ?
(Je cheminais avec les espagnols et le roman picaresque, mais Mirbeau dans ce livre : grandiose !

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h09

Deux livres qu’on ne découvre pas sans un arrêt de souffle

la tête dans le tiroir..c’est criant dvérité pour mon larbin..

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h11

Qu’il soit politiquement misérable, en revanche, ne souffre guère de discussion

tu as une haute opinion de la politique zouz..une médaille a son revers

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h13

Vous vous faites du diable une conception un peu petite-bourgeoise

..t’aurais été copain avec goering..c’est un copain qui t’appelle a 2 heure du mat pour de demander de ces trucs!..pas popo

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h14

ceci dit y’a un dicton qui dit il est pas interdit d’inviter le diabe à manger..à condition qu’ça soit avec une longue cuillère..de combien? that is the question

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 15h16

pour info dit: 6 octobre 2015 à 17 h 13 min
baroz trop sensible ne supporte pas qu’on critique ses idoles papamaman chi

Le propos de ce poste est réservé à une petite élite triée sur le volet.

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 15h18

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 17 h 14 min
ceci dit y’a un dicton qui dit il est pas interdit d’inviter le diabe à manger.

Un diable à qui on demande de mettre ses patins?

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h18

Un « ferment de liberté » a-t-il besoin de « se » lever et de « grossir »?

ho toi tu creuses bien les liens mon larbin..

on aura tout vu dit: 6 octobre 2015 à 15h18

« christiane prend JC pour un bel étalon  »

et le gros bg se prend pour un grand

ça change tout dit: 6 octobre 2015 à 15h20

Un « ferment de liberté »

c’ets peut-être un défaut de langue ou une coquille ‘ferment’ à la place de ‘serment’

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h20

Un diable à qui on demande de mettre ses patins?

c’est un peu à l’inverse de dracula..tu l’invites il peut pas montrer sa bite..il est tenu a respecter les conventions..combien d’histoires où il est refait sur ces histoires là!

Le jeu des mille boumous dit: 6 octobre 2015 à 15h22

– Pourquoi bouguereau a-t-il toujours le nez marron?

– Parce qu’il est plus petit que son chien.

🙂

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h23

un illettré musical qui a fait fortune avec la musique des noirs, qu’il haïssait…sinon, d’autres illettrés musicaux le prennent encore pour le Bon Dieu…

pas que des noirs..ha il dérouille..il dérouille! et pourtant il roule en ferrari espècialement ferblanté pour lui..ce monde est injuss épicétou

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h26

« émoticons » comme mon larbin sait faire açonner ce mot là..un poéte épicétou

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h29

Pourtant Ueda est quelqu’un de sérieux

il kiffe le hantaï..c’est l’genre a te manger les souchis à même la femme nue..il partagerait avec vontraube

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 15h34

Un homme charmant, doux et timide, que je connais. Nous habitons la même commune et ses enfants ont été à l’école avec ma fille.

on l’voit pus..les bouchries et les garçons et les petit paquets pour le chien ça fout l’camp

Madame Verniglia dit: 6 octobre 2015 à 15h34

quand il raconte qu’il lit un livre, le JC vous ment, rue Fournier tout les monde le connait et il dit que les écrivains c’est tous de pédés et qu’il a jamais ouvert un bouquin de ses fiottes, alors…

Itta Bena dit: 6 octobre 2015 à 15h36

un trouduc sans charme, un raciste et un illettré musical qui a fait fortune avec la musique des noirs, qu’il haïssait

____________

Alors là, sur quoi vous appuyez-vous pour tenir de tels propos ? Vous vous plaignez des bassesses (réelles) de Cigarillo, mais vous n’êtes pas en reste en matière de calomnies gratuites.

https://youtu.be/_6fljxCXuh0

Et bouguereau? dit: 6 octobre 2015 à 15h51

(bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 17 h 36 min)

Ma mère..je vois sur sa bio qu’il va faire un moka…

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 15h57

‘…en démocratie laïque l’onanisme n’est plus condamné depuis longtemps …’
Heureusement hein…sinon, la moitie des bloggeurs ici seraient forcés de tenir compagnie au garde-champête dans la cave immonde ou il habite…

Louons votre finesse d’esprit et rendons grâce à Dieu, hein? le même finalement, Esprit veillant sur nos jours et nos nuits pour finir éternelles.

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 15h57

tta Bena dit: 6 octobre 2015 à 17 h 36 min

perso, j’ai pas le morale pour ca mais googlez donc clapton et sa position sur les immigrants noirs dans les annees 70…par la suite, c’etait le tour des arabes, apres que l’un d’eux ait pris la femme du grand Eric pour une call girl dans un palace londonien…

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 16h04

sinon, ce que je lui reproche surtout, c’est cette malhonnêteté qui consiste a jouer du blues tout en ayant des préjugés racistes envers les noirs…certains vous diront qu’il jouait aussi parfaitement le blues…comme un ordinateur jouerait parfaitement aussi le blues ou le country and western…mais sans âme…or pour jouer du blues (ou n’importe quelle musique hein) a mon humble avis, il faut certes du talent (quoique ceci ne soit pas toujours requis, par ex regardez les punks) mais surtout de l’âme…et ca le grand Eric n’en a pas…

christiane dit: 6 octobre 2015 à 16h05

@on aura tout vu dit: 6 octobre 2015 à 17 h 18 min
Mais c’est à cause de la grotte de Pech Merle, au cœur de la vallée du Célé, sur la commune de Cabrerets. (On dit « Pech » car en occitan cela veut dire « colline ».)
Dans cette grotte, aux parois couvertes de dessins préhistoriques, il y a la frise des deux chevaux ponctués, l’un tourné vers la gauche, l’autre vers la droite. Une légende en est née, merveilleusement contée par Colette Brognard. Écoutez…
« Jadis dans la région de France appelée le Quercy vivait un cheval fabuleux, un cheval musicien du nom de Phéor. Puissant comme un taureau, léger comme un oiseau. Ses sabots émettaient des sons profonds ou cristallins selon les allures…. »
Eh bien, Phéor c’est un peu Orphée. Donc cette légende m’a fait penser à JC. Est-ce plus clair maintenant ? Et puis ce n’est pas ici, c’est écrit chez le lutin espiègle Sergio. Là-bas ça n’étonne personne, même pas le cardinal Mazarin, ni Roger Lafrite, ni Pado le magicien. On s’éclaire à la lumière des réverbères sans ampoule et les fractales ressemblent à des diamants occupés par des étrilles. Bon, je retourne à mon livre après ce détour près de vous.

JC..... dit: 6 octobre 2015 à 16h08

J’avance dans le roman de SANSAL…. son 2084 tient la distance. C’est de la bonne viande !

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 16h24

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 18 h 04 min

Qui êtes-vous vous-même, Abelkader, qui vivez dans un univers intellectuel de confection (répétition de blagues apprises, de propos empruntés à autrui, de réactions presse-bouton) pour juger cet homme-là?

https://www.youtube.com/watch?v=J4f1OF1zpIU

Laure Ambarre dit: 6 octobre 2015 à 16h27

Jean-Marie Apostolidès publie une grande biographie de Guy Debord chez Flammarion.

Vive Nabe. Mort aux cons.

Sergio dit: 6 octobre 2015 à 16h35

Lazarillo dit: 6 octobre 2015 à 15 h 57 min
Un homme charmant, doux et timide,

Je lui trouve un peu des accents de Léo Ferré ; mais peut-être que Léo Ferré, lui, dans la vie de tous les jours, était au contraire un vindicatif hors pair ! Dieu seul le sait…

likomenas dit: 6 octobre 2015 à 16h38

je pourrais changer de pseudo sans votre haute autorité des enflés de la braguette

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 16h44

Gontrand je vous confirme ma guérison, je me suis pris une vague qui finalement est parvenue à déboucher mes sinus sans rien changer à la table trigonométrique qui décide de nos séjours au pays des mortels et suis sortie indemne mais néanmoins décoiffée, rien en regard des atrocités dont on a vent ou de l’immuable beauté qui console.

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h05

il faut vous libérer du poids du monde mes frères
il faut courir plus vite que lui mes frères
il faut aller vite mes frères
pour faire en sorte mes frères
que jamais il ne vous rattrape

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h07

« L’Iran menace la foire de Francfort de boycott si Salman Rushdie s’y exprime comme prévu »

pourquoi ils l’ont pas encore flingué ?

mon Dieu qu’est-ce qu’ils peuvent tous être lourds.

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h08

Take a load off Salman
Take a load for free
Take a load off Rushdie
And you put the load right on me
You put the load right on me………

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h10

« Seule réserve : un relâchement chaque fois que l’auteur s’épargne la peine d’une phrase… »

c’est pas si grave les relâchements.

au contraire, il faut parfois savoir se relâcher un peu.

d’ailleurs c’est le gros problème de nos écrivains : ils manquent de relâchement.

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h12

Le mot de la fin ? « Fin * ». Sic. Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens mais lequel ?

on dit une astérisque ou bien un astérisque ?

JC..... dit: 6 octobre 2015 à 17h12

Je préfère ignorer Abdeladolf, car cet Anglais là ….c’est de la mauvaise viande !

A tout prendre, je préfère la « Lettre aux Français » , ou un titre dans ce goût, du véritable Abdelkader : celui de la smala…

Un type bien.

christiane dit: 6 octobre 2015 à 17h13

@Hiba Badreddine dit: 6 octobre 2015 à 9 h 55…
Alors là, Hiba… je me suis complètement trompée sur ce roman. Les premiers chapitres m’ont conduite vers une histoire qui n’est pas du tout celle construite par Delphine de Vigan. Remarquable deuxième moitié du livre. Final démoniaque, insoupçonnable, épatant. Mise en abyme d’histoires se perdant l’une en l’autre par l’effet de miroirs parallèles.
Entre réel et rêve (cauchemars), imagination créatrice et souvenirs on se laisse porter, incapable de résister à ce maelstrom.
Délicieuses petites photos de la couverture du livre…
Donc pas un Fragonard, pas de néoclassicisme plutôt une peinture noire de Franscisco Goya (Saturne dévorant un de ses fils) ! J’ai vraiment passer une belle dernière heure dans ce roman fascinant.

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h14

« Le mot de la fin ? « Fin * ». Sic. Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens mais lequel ? »

j’ai vérifié : on dit « un astérisque »

il faut virer le « e » à « Lourdes ».

il fout quoi PMB ? il est en vacances ?

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h16

astérisque : nom masculin (latin médiéval asteriscus, du grec asteriskos, petite étoile)

Take a load off Abdel
Take a load for free
Take a load off Abdel
And you put the load right on me…

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h17

« Une méduse légère et translucide, qui s’était déposée sur une partie de mon âme ».

ça donne pas envie de le lire j’ai horreur des méduses.

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h22

pour l’impuissance créatrice il faut plutôt prendre du via…

Delphine c’est pas celle qui a peur de la fiction comme d’une méduse, je lui ai envoyé une lettre pour la rassurer, lui dire la fiction ça mord pas, c’est pas comme les méduses.

c’est marrant tous ces écrivains qui ont peur de la fiction, s’aventurer dans les eaux troubles de la fiction… c’est débile.

puck dit: 6 octobre 2015 à 17h24

n’empêche que toutes ces écrivaines qui se risquent à la fiction cette année, Angot, Delphine, à ce rythme si ça trouve, en insistant, il y en a bien une qui va finir par nous écrire un vrai roman.

Sergio dit: 6 octobre 2015 à 17h33

N’empêche que si maintenant on en avait, des cardinaux pareils, eh bien… je sais pas, moi… au moins le pétrole baisserait ! Ha ça rigolerait moins du côté de… Enfin de tous les côtés, quoi…

JC..... dit: 6 octobre 2015 à 17h34

Dernier fou-rire de la journée :

« et si on traduisait Taubirounette en Justice pour incompétence noire …. ? »… comme dit mon voisin, qui a une agrégation de socio ?

christiane dit: 6 octobre 2015 à 17h45

@puck dit: 6 octobre 2015 à 19 h 22 min
Mais, cher Puck, c’est complètement l’inverse, elle nage dans la fiction avec aisance comme un poisson dans l’eau.
Je suppose que comme d’habitude vous teintez vos mots d’humour.
Quant à la méduse, ne serait-ce pas un visage de la fiction ?

chantal dit: 6 octobre 2015 à 17h49

chantal ackerman nous a quittés, cela me fait un vide, je l’avais entendue lors d’une réunion l’an dernier, elle était très effrayée, bouleversée par ce qui se passe chez nous, le changement de politique radicale, les droits des artistes réduits, les méchancetés linguistiques. Tout ce qui fait que vous ne vous sentez plus en phase avec les codes sociaux. Je ne reconnais plus ma ville, le centre ville surtout. Comment écrire çà.
Vient de paraître le dictionnaire amoureux de la Belgique, ce pays imaginaire. Je voudrais avoir la grâce immobile d’un oiseau en bord de corniche et raconter la rue qui demain encore une fois va crier, pour rien je le pressens.

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 17h55

Vient de paraître le dictionnaire amoureux de la Belgique, ce pays imaginaire

..y frait bien de prende des notes à jéruzalème

christiane dit: 6 octobre 2015 à 18h00

JC, 19h24
Saturne…Cronos…
Ce n’est pas pour faire une fixation mais Cronos convoitait la belle Océanide Phylira et pour déjouer la surveillance de son épouse Rhéa il se métamorphosa en cheval pour l’approcher. C’est pourquoi Chiron était mi homme mi cheval.

Pour le reste, divinité grecque ou romaine, ils dévorent à belles dents les fils qui pourraient leur faire ombrage ! Et Goya s’est inspiré de Rubens (un Saturne affreux dévorant un de ses fils)

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 18h20

Chantal vous retrouver assez régulièrement vous lire toujours me rappelle que de Chantal Thomas je n’ai rien lu. Nous perdons un temps précieux à illustrer nos goûts nos dégoûts nos maigres opinions nos riches moissons alors que tant de gens rares et discrets nous tendent leur œuvre. C’est con non? Ne trouvez-vous pas qu’en dehors d’un talent de dactylographe nous n’avons pas grand chose à voir avec?

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 19h00

Depuis Sade puis visitant Casanova et Pavlov j’ai tout ce retard , vraisemblablement je n’avalerai pas toute son oeuvre mais ses titres son attirants.

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 19h07

Gontrand à vrai dire j’ai touché le fond en calculant rapidement qu’il n’y aurait de seconde puis de troisième vague de cette intensité mais je ne me suis plus risquée à tenter de nager. L’eau est chaude, il faudra attendre que la mer se calme d’ailleurs je projette l’achat d’une combinaison pour en profiter un peu plus tard et vous penserez aussitôt que les piscines ne sont pas faites pour les chiens cependant les commentaires récents qui les environnent découragent et il n’y a pas dans la perspective le ligne de crête des montagnes. C’est un luxe de profiter du paysage en immersion à cette saison .

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 19h11

J’ai parcouru avec beaucoup d’intérêt le lien mis à disposition par de nota . Je n’éprouve pas de besoin supplémentaire suffisant à me décider à y revenir. La mort l’occupait, soit.

gontrand dit: 6 octobre 2015 à 19h23

Très triste, Chantal, le sort de Chantal Ackerman, mais avec la meilleure volonté du monde, il m’est impossible de m’intéresser au court métrage que vous avez mis en lien.

Qu’en pensez-vous Bérénice?

gontrand dit: 6 octobre 2015 à 19h29

Dommage Bérénice, je ne suis pas un grand nageur.

Je ne vois pas de quel lien (de nota) vous parlez.

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 19h29

je me suis arrêtée au nom de la poétesse pour comprendre que cette pauvre Chantal devait être peinée, nous ne sommes pas en phase et je ne suis pas allée plus loin dans mon exploration de sa communication.

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 19h31

Gontrand il vous faudrait le rechercher sous le billet correspondant, j’ai du l’archiver mais mon archive est un désordre interminable, il serait plus court de retourner au billet.

de nota dit: 6 octobre 2015 à 19h51

Le procédé Hiroshima est le même qu’Appollo XI, en capitalisé.

Ex : les clopes valent 7€
un journaliste est payé par la pub
Elle coûte 6 francs ici

la vie dans les bois dit: 6 octobre 2015 à 19h58

Well je ne viens pas ici pour me faire harceler par la shampooineuse pour pitbulls.

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 20h15

A qui la Juve?

De quoi s’agit-il? Du nouveau dans l’équipe? Avec ce beau tunnel il va falloir réserver .

bérénice dit: 6 octobre 2015 à 20h20

LDVB si je vous suis, j’exerce une profession qui ne correspond pas tout à fait à mon statut qu’eau , je répondais à Gontrand en m’apercevant que j’attribuais un lien à quelqu’un qui n’est pas vous et sans songer à vous importuner et encore moins à vous harceler. Pourquoi perdre notre énergie alors que demain verra notre vie diminuée d’un jour. Quand on atteint comme moi de grands âges, on ne fait pas ce genre de choses.

Giovanni Sant'Angelo dit: 6 octobre 2015 à 20h27


…Chantal,!…Oui,!…demain,…un jour comme un autre en suivis,!…

…loin très loin, de la révolution d’octobre,…imaginer,!…
…occuper le parlement,…les lobbyings à l’Euro,…chasser les hollandais de Bruxelles, très bilingue,…de l’orthographe,…

…un Cinéma,!…une répétition,…un théâtre à la moette,…
…amour sacré de la patrie
…rend nous l’audace et la fierté
…a mon pays je dois la vie
…il me devra sa liberté,!…

…un disque,…pour des hollandais conquérants,…avancer par couches de zizanies en polders,!…
…un racisme nombrilisme,!…les dogues de Bruxelles, sans se mouiller avec Charles le Téméraire,…
…je, nous, tu, vous avez vu des arquebusiers suisses,…a la bataille de Granson,!…à la fuite des hollandais, aux paradis fiscaux, of course,…

…N-Y,…Bruxelles,!…et alors ces commerces de drogues et les truands tout ces trafics çà baigne,…dépêchez-vous ,!…c’est pas Waterloo-Bruxelles 2015,…
…Ah,!Ah,!…
…l’histoire vous la faite, ou vous la subissez,!…avec ou sans syndicats complices, pour s’exploitez son peuple,!…

…Granson, Granson,…à la retraite,…les chevaliers des paradis fiscaux,!…l’âme de la stratégie du profit, envers et contre tout,!…liberté, démocratie, humanisme,…

…une main de fer, dans un gang de velours,…
…le pays de la légende de Thyl Ulenspielgel et Lamme Goedzak, par Charles de Coster,…
…depuis les espagnols et le duc d’Albe,…les tableaux de Bosch,!…artiste peintre,!…

…jouer des forces sur l’échiquier,!…pour faire son importance comme les César’s,!…
…etc,!etc,!…
…faite ce qui vous préférer,…
…avec une esquisse,!…Ah,!Ah,!…d’artiste,…

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 20h31

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 18 h 24 min
neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 18 h 04 min
Qui êtes-vous vous-même, Abelkader, qui vivez dans un univers intellectuel de confection (répétition de blagues apprises, de propos empruntés à autrui, de réactions presse-bouton) pour juger cet homme-là?
Allons donc, mon cher Bouddha de banlieue…vous m’avez l’air bien perturbé…dois-je présenter mes diplômes avant de parler de Clapton ou bien le fait que je sois gros consommateur de musique me donne le droit d’en dire ce que je pense ? qu’en pense l’Institut ?
ai-je donc dis quelque chose qui vous est peut-être restée coincée dans le gosier ? c’est bien…mes blagues ? elles sont originales et garanties made by Abdel, pour la plupart…mes insultes aussi…c’est ca qui vous tracasse ? ou alors , et ca ne m’étonne guerre, vous vous êtes reconnu dans Eric Clapton ? une âme sœur, un autre poujadiste (riche a millions certes mais un plouc poujadiste quand-même – d’après Jack Bruce de Cream, « Clapton jouait du jazz, c’ est juste qu’il ne le savait pas »), …quant a l’interview, comme je vous l’avez déjà dit : dis moi ou tu te renseignes et je dis qui tu es…sinon, j’aime mon blues comme mon chocolat : très noir…

Sergio dit: 6 octobre 2015 à 20h42

Diminuée d’un jour, diminuée d’un jour… Ca dépend si c’est un jour d’épaule nue ou un jour de feuille d’impôts !

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 20h45

euh… les blaireux, ce sont les groupies de Tony Blair…une espèce en voie de disparition et que perso, je ne peux pas blairer…

neither here nor there dit: 6 octobre 2015 à 21h49

bonsoir la vie…Brian May est un grand guitariste mais aussi un docteur en astrophysique, diplômé de l’Imperial College…il passe parfois dans une émission de la BBC, Sky at Night, ou il parle d’étoiles et de black holes…il est aussi écolo et se bat contre le massacre organisé des blaireaux, par ce gouvernement de pantomime et des propriétaires de bétail qui accusent les blaireux de transmettre la tuberculose a leurs troupeaux…a nice man…

D. dit: 7 octobre 2015 à 22h01

La permanence opérationnelle telle qu’elle est aujourd’hui ne me semble pas à la hauteur de la menace qui pèse sur la France.
Il me semble urgent de sectoriser la France métropolitaine en 6 secteurs avec une permanence par secteur, de limiter le délai de décollage à 5 minutes ce qui implique des intercepteurs armés sur piste avec pilotes en bungalow à proximité immédiate et non pas en hangar. Ces deux mesures devraient permettre une interception / destruction en 10 minutes au maximum à partir de la décision en tout point du territoire, ce qui est impossible aujourd’hui.
Restera aussi à réduire le délai de décision ce qui implique une parfaite et rapide communication avec le contrôle aérien civil.

D. dit: 7 octobre 2015 à 22h21

Je propose :

1) Mont-de-Marsan
2) Orange
3) Avord (à reconfigurer)
4) Saint-Dizier
5) Rennes(à créer)
6) Cambrai (à réhabiliter)

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 6h06

La France est enchienlisée !

Les voyous rouent de coups des diplômés de l »aéronautique, les prisonniers permissionnaires tuent et s’enfuient, les ghettos se densifient, la courbe du chômage est en érection priapique, le super-nain Cazeneuve plastronne, logorrhée vaine, du haut de son mètre cinquante, la grosse de la case se cache dans son ministère, la croissance n’est pas au rendez-vous, le Président enfile des perles artistiques, le matador éructe en vain, les réformes tardent, les djihadistes préparent les attentats de la Noël, le monde entier se marre ….!

Vous reprendrez bien un peu de la France ? …. Non, merci, j’ai donné !

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 6h16

les djihadistes préparent les attentats de la Noël, (JC)

C’est vrai ? oh! comme c’est excitant.

Bloom dit: 7 octobre 2015 à 6h23

sur le site de l’académie Goncourt (cf. gazouilles à Passou), on peut lire:

« L’Académie Goncourt bénéficie du soutien de la Ville de Paris. »
En regardant la photo des jurés, on serait tenté d’ajouter « et des balcons de Paris ».

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 6h26

…. à la Noel, le petit Jésus va faire « BOUM ! » dans son étable !…

(et Zoom nous expliquera qu’il le fallait, que c’est le sens de l’histoire …. peut être même, un coup des Juifs…antisémite pro-palestinien comme il est, notre cher Zoom ! Quel brigand…)

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 6h38

Fou-rire mortel…

A l’Assemblée Nationale, on perd de précieuses minutes à exécuter, debout comme marionnettes du peuple, une « minute de silence » en hommage aux …. victimes des intempéries … des c.ouillons qui descendent « sauver » leur voiture dans le parking !

Pécaïre….l’Assemblée Nationale !….

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 6h51

les djihadistes préparent les attentats de la Noël, (JC)

Je ne crois pas à la menace djihadiste en France. En un an le nombre de victimes d’attentats attribués à des djihadistes présumés n’atteint pas celui des victimes des récentes inondations des Alpes-Maritimes. Si, de plus, on retranche les Juifs du nombre des victimes, le nombre de Français de souche tombés sous les balles des tueurs djihadistes ou présumés tels est franchement dérisoire. Il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter et nous pouvons aborder les fêtes de Noël en toute sérénité. Ces djihadistes sont une poignée d’amateurs inorganisés très inefficaces.

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 6h51

les djihadistes préparent les attentats de la Noël, (JC)
C’est vrai ? oh! comme c’est excitant.

jean marron a été élevé par margueritte..ça se sent

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 6h54

Pourquoi la cause des chrétiens d’Orient est une cause universelle. Arguments convaincants de Jean-François Colosimo

N’étant pas chrétien et encore moins chrétien d’Orient, je ne vois pas en quoi je me sentirais concerné par la cause de ces gens. La cause des chrétiens d’Orient n’a donc rien d’universel, et d’autant moins que je ne dois pas être le seul à m’en désintéresser. CQFD

Le jeu des mille boumous dit: 7 octobre 2015 à 6h55

– Qu’est-ce qui est encore plus mou que bouguereau ?

– bouguereau.

🙂

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 6h58

Les DRH ne sont pas aimés par les salariés : tu m’étonnes ! Mais c’est pas une raison pour les traiter comme punching ball ! Ils sont humains, mdr…

Que le super nain Cazeneuve arrête les voyous frappeurs syndicaux et que la ronde beauté caraïbe Taubira les fasse crucifier ! Sinon, c’est la chienlit et la disparition d’Air France…

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 7h00

C’est tout ce que j’avais à dire pour ce matin…. Pas terrible, hein ?!

Chaloux dit: 7 octobre 2015 à 7h01

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8 h 48 min

Mon vieux balai de garde-robe tout dépoilé essaie de se mettre au garde-à-vous.

Sans succès.
🙁

Alors, qu’il se dit : j’vas faire un nouveau moka! ».

🙂

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 7h03

ho les chetrons..jvais obliger mon largin a changer d’livré pour une comac..les rayures ça fait trop ancien régime que m’a dit jean marron

Attila dit: 7 octobre 2015 à 7h06

Sansal contre Angot, les Goncourt ont choisi la pesanteur contre la grâce, et moi j’ai perdu mon pari, à dix contre un, mais pas mes illusions littéraires !

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 7h13

Sansal contre Angot, les Goncourt ont choisi la pesanteur contre la grâce (Attila)

Bien d’accord, mais ce choix ne fait que confirmer la pente invétérée des Goncourt vers la pesanteur. Ces gens-là sont des newtoniens conséquents. Il faudrait vérifier si l’accélération de la pesanteur chez un juré Goncourt moyen ne serait pas un peu plus forte que dans la moyenne de la population.

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 7h24

La pesanteur, pour Sansal c’est bien vu ; il pèse lourd le bougre, avec son 2084…

La grâce pour l’autre malade narcissique d’Angot ? Vous rigolez !? Allez ! on ne résiste par à l’inversion des lettres : la grace -> la garce*

*qui, fillette séductrice, a titillé son papa au delà du raisonnable, et qui blablate sur son nombril, à n’en plus finir depuis lors … uhuhu !

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 7h26

L’affaire de « la Quinzaine littéraire » rappelle en petit celle d’Air-France. D’ici qu’on assiste à la mise à poil de la nouvelle PDG par des rédacteurs en colère, y a pas loin; Il flotte dans ce pays comme un parfum de mai 68 mâtiné d’octobre 17.

Toupi superbeau dit: 7 octobre 2015 à 7h30

Air France et maintenant La Quinzaine Littéraire – notice sur la droite du blog – qui est la financière Madame de Pas?

Et Denis Tillinac dans tout cela?

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 7h39

Air France, j’ai tâté comme passager la qualité de leurs hôtesses hautes sur pattes dans des aéronefs déserts…

La Quinzaine Littéraire, c’est quoi ça comme feuille de choux ? Si ça disparaît… euh … c’est grave ?

laurent dit: 7 octobre 2015 à 7h41

« fillette séductrice, a titillé son papa au delà du raisonnable, et qui blablate sur son nombril, »

le clown, minable, à bouguereau cause comme la curetaille

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 7h51

Il est vrai que, si l’on examine la série des prix Goncourt depuis 1945, force est de reconnaître que c’est du lourd tendance lourdingue. Choix économiquement judicieux si l’on veut assurer de gros tirages: il s’agit de rejoindre au plus vite le plancher des vaches où paissent les ruminants qui forment 99% des acheteurs du prix Goncourt.

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 7h53

Il est grand temps, pour répondre à une question qui m’est posée par un erdéelien inquiet de la montée du terrorisme, conséquence du « laisser-faire pour vivre-ensemble » de qui vous savez, de préciser.

Non ! Si nous espérons que les voyous de tous genres seront crucifiés en place de Grève par les bourreaux de la Sœur Ainée de l’Eglise, la France perle de la Chrétienté, il n’est pas question de décapiter les voyous, avant, pendant ou après crucifixion ! Peut être une petite bastonnade qui rappellerait la Roue : ce serait sympa…

On n’est pas des brutes, nous autres les Français de souche de race blanche cultivés, juste des braves gens qui s’organisent contre les forces du Malin ! …

JC..... dit: 7 octobre 2015 à 7h55

… mais non … le « Malin », ce n’est ni Hollande … ni Valls … voyons !

Bloom dit: 7 octobre 2015 à 8h03

Le dernier Rushdie est excellent. Décidément, à part les cinéastes en prison ou clandos, les nouveaux Iraniens ne pigent rien à rien:
« – Qu’est-ce tu fatwa?
– J’écris.
– Qwa?
– Les mille et une nuits, revisité.
– Haram! Boko Haram! Total Haram »

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 8h04

nous autres les Français de souche (JC)

Il faudrait s’entendre sur ce qu’on appelle un Français de souche. Les seuls authentiques Français de souche sont les descendants directs de nos ancêtres les Gaulois. C’est la seule définition de l’identité nationale qui tienne la route. Je me flatte de faire partie de cette élite. Il paraîtrait même qu’on compterait un druide dans la famille : ça vous a une autre gueule qu’être arrière-petit-fils de rabbin ou fils d’évêque.

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 8h11

Que Rushdie se décide une bonne fois à se rendre à Téhéran à genoux, en chemise et la corde au cou demander pardon de ses fautes, et les choses devraient s’arranger. Ce n’est tout de même pas la mer à boire.

Clopine attristée dit: 7 octobre 2015 à 8h13

Ackerman, pour moi, c’est Jeanne Dielmans; Ce film, vu très jeune, a été comme un catalyseur pour toute une génération. C’était un vrai phénomène, dérangeant de bout en bout : une sorte de huis-clos banal et oppressant, filmé « en temps réel » (ah ! Delphine Seyrig en train de faire la vaisselle, et ce geste suspendu, quand il s’agit de déterminer si l’on va accepter qu’une assiette échappe, ou non, au nécessaire rinçage…) et qui déclinait si doucement l’oppression commune aux femmes : voici donc une femme d’intérieur, bonne mère, attentive à son ménage, à l’apparence soignée d’une petite bourgeoise, et qui se prostitue à domicile avec le même soin qu’elle prépare le rata, et avec la même apparente indifférence absolue, la même frigidité qu’une épouse fatiguée envers son mari négligent. Une sorte d’acceptation ultime du sort décrit par Beauvoir : une objectivation qui assimile la femme mariée à un objet qui se loue. Le mariage comme avatar de la prostitution.

Je me souviens de tant de choses dans ce film. L’argent déposé dans une soupière à fleurs, et ensuite remis soigneusement à la banque. L’affolement quand le fils demande « plus » à sa mère, cet acharnement de cette dernière à suspendre le temps, à momifier, à stériliser son emploi du temps.

Tout le monde connaît au moins une Jeanne Dielmans (mariée ou veuve se prostituant, disons louant son corps pour vivre sous la domination d’un homme), avec son obsession de la propreté, son désir de bien faire, son rétrécissement intellectuel.

Le cinéma en huis clos et en temps réel d’Ackerman, même s’il fut largement incompris à l’époque, illustrait parfaitement la condition féminine de l’époque.
… En route vers le groupe femmes après la projection, avec quelle profonde inspiration de l’air des rues, au sortir du cinéma d’Ackerman, nous emplissions nos poumons, si déterminées à faire changer tout cela, et pour de bon…

… Et aujourd’hui ? La cause des femmes est une urgence absolue et internationale ; le corps des femmes est toujours le lieu de l’oppression, à part quelques îlots de liberté ici et là…

… Et « mon » film est programmé dans la même salle où, il y a tant d’années, le film d’Ackerman était programmé. Je dis « mon » film, c’est le nôtre, à Clopin d’abord et à moi ensuite, bien sûr. Mais pourtant : lors d’une séance publique, avant la projection, un des protagonistes du film, voulant me présenter à une connaissance, et cherchant à définir ma place dans la production du petit documentaire, n’a rien trouvé de mieux que dire : « et voici la porte-sacs… ». Effectivement, le jour où nous sommes allés l’interviewer, je portais les sacs. Mais c’est bien le machisme ordinaire qui a rendu, comme par magie, toutes mes autres fonctions invisibles et inexistantes. Soupir. Nous n’avons visiblement pas respiré assez largement, du temps d’Ackerman.

Ueda dit: 7 octobre 2015 à 8h19

« et voici la porte-sacs… ». Effectivement, le jour où nous sommes allés l’interviewer, je portais les sacs. (Clopine)

Dans une cité écolo-progressiste, il est normal que l’âne ait droit à ses RTT.

Ueda dit: 7 octobre 2015 à 8h22

Zoon dit: 7 octobre 2015 à 10 h 11 min
Que Rushdie se décide une bonne fois à se rendre à Téhéran à genoux, en chemise et la corde au cou demander pardon de ses fautes

En raison de ce symbolisme chrétien, il serait décapité sur le champ comme shirqi (associationniste)

Serge dit: 7 octobre 2015 à 8h24

« Ackerman, pour moi, c’est Jeanne Dielmans »

Pour moi c’est AKERMAN et DIELMAN

quand on aime, on compte pas mais on conte

Ueda dit: 7 octobre 2015 à 8h25

Touite

Le jury a une bonne gueule sur les balcons.
(Pas comme les lugubres Norvégiens décernant un Nobel de la paix inutile).

Debray a pris la pose d’un Duce.
Allons, le bon choix semble possible.

Clopine attristée dit: 7 octobre 2015 à 8h28

Serge, vous avez raison, et j’ai tort : j’aurais dû vérifier l’orthographe des noms propres. Mais c’est que ces noms-là remontent d’un passé disons, lointain ! (ce qui ne me rajeunit pas…)

courroucé dit: 7 octobre 2015 à 8h28

m’en vais faire une réclamation auprès d’Adblock
y’a des pubs qui passent dans les commentaires

vest dit: 7 octobre 2015 à 8h35

Mieu vaut écrire quelque chose que rien du tout. L’inspiration est comme la belle femme du douar, elle ne se manifeste que quand elle le voudra.

Ueda dit: 7 octobre 2015 à 8h36

A l’Assemblée Nationale, on perd de précieuses minutes à exécuter, debout une « minute de silence » en hommage aux …. victimes des intempéries (JC)

À l’image de l’Europe, c’est une bande de canards sans tête.
Le politique s’est évaporé, il reste le vivre-ensemble.
Le peuple a disparu, il reste les gens.

« J’aime les gens »…

courroucé dit: 7 octobre 2015 à 8h36

« Français de souche »
Les souches, synonymes d’immobilité et d’inertie, ça pourrit vite.

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h39

Le peuple a disparu, il reste les gens.

et la terre chrétienne qui dirait lazar..

Ueda dit: 7 octobre 2015 à 8h39

Toupi superbeau dit: 7 octobre 2015 à 9 h 30 min
Et Denis Tillinac dans tout cela?

C’est un homme très sympathique.
Je préfèrerais boire avec lui le prix que coûte son livre.

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h40

merci pour Akerman, Clopine, merci

elle cause comme si c’était sa bonne pupu

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h41

En raison de ce symbolisme chrétien, il serait décapité sur le champ comme shirqi (associationniste)

une balle de 50mm et un billet d’escuz à la famille en cat d11..ça c’est civilisé zouz

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h43

le corps des femmes est toujours le lieu de l’oppression, à part quelques îlots de liberté ici et là…

c’est toujours des histoires de levrette avec la bonne clopine

D. dit: 7 octobre 2015 à 8h44

Comme un catalyseur pour TOUTE une génération. Statistiques à l’appui. Pourquoi ne pas se contenter de reconnaître que Chantal Ackerman était une bonne cinéaste, dont l’oeuvre aurait mérité d’être mieux connue du grand public, pour lequel d’ailleurs son simple nom est une découverte. Gauche Télérama, quand tu nous tiens !

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h44

Une sorte d’acceptation ultime du sort décrit par Beauvoir

« le mariage est un viol prémédité » ..et c’est dun pédé qui avait pas peur de raquer..

Ueda dit: 7 octobre 2015 à 8h46

– Que restera-t-il de Najat?
La dentition.

– De Pellerin?
Le prénom.

– De Duflot?
Le cul et le culot.

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h47

Je préfèrerais boire avec lui le prix que coûte son livre

un coffe de droite chte dis zouz

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h53

Il paraîtrait même qu’on compterait un druide dans la famille : ça vous a une autre gueule qu’être arrière-petit-fils de rabbin ou fils d’évêque

..si augur augurème

bouguereau dit: 7 octobre 2015 à 8h54

..ça me rappelle ce temps où j’appelais dracul crême de golème et que ça indignait ici dèçe..zouz aussi je parie

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