de Pierre Assouline

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La République des livres
Un peu de la France

Un peu de la France

La page blanche de l’écrivain , ou plutôt son écran blanc, est un lieu commun de la pratique littéraire. Et même artistique et plus encore au lendemain d’un grand succès. On appelle cela la dépression post-partum, analogue à celle de la mère au lendemain de l’accouchement. C’est valable pour tous les créateurs. Woody Allen, qui est retombé en dépression la seule fois où ça lui est arrivé, a trouvé une parade dont il a fait depuis un système : au montage de son nouveau film, il travaille déjà à l’écriture du suivant. Ainsi il n’y a pas de blanc, dans sa vie quotidienne. Pas de respiration qui favorise la gamberge. Les écrivains devraient s’en inspirer. Ca leur ferait des économies de prozac, entre autres.

Cette angoisse, non de ne plus écrire mais de ne plus savoir quoi écrire, est au cœur du nouveau roman de Delphine de Vigan D’après une histoire vraie (478 pages, JC Lattès). N’ayant pas été enthousiasmé par son précédent livre Rien se s’oppose à la nuit, sur l’histoire de sa famille racontée à travers celle de sa mère bipolaire et suicidaire, je m’étais emparé du nouveau sans précipitation. Juste pour voir. J’avoue que j’ai été pris comme on peut l’être par un livre prenant, piégeant, accaparant. Du genre de ceux qui vous font rater des stations de métro. Ce qui fut le cas. Un bon test. Au début, on se dit qu’on a affaire à une autofiction bâtie sur un lieu commun du roman contemporain : l’impuissance créatrice. La narratrice est une romancière qui lui ressemble en tous points ; différents points de repère sont là pour l’accréditer : ses éditeurs etc jusqu’à l’identité de son compagnon, le journaliste François Busnel.

Une femme surgit soudainement dans la vie de cette femme : L., ainsi est-elle nommée, a tout d’une lectrice doublée d’une admiratrice ; elle prétend avoir été une camarade de classe ou de jeunesse. Progressivement, avec une intelligence, une habileté, une douceur,  une perfidie et in fine une perversité redoutables, elle se glisse dans son quotidien, puis s’y inscrit, s’y instille, s’y installe, non à son insu mais avec son consentement. S’enclenche alors un étrange processus d’envoûtement progressif. L. réactive habilement la façon impérieuse et exclusive d’être en lien avec l’autre, telles qu’elles avaient pu la vivre à 17 ans. Elle avait perçu le point de démence de la narratrice, et réciproquement ;

« Nous avons beaucoup de choses en commun mais toi seule peux les écrire » lui dit L..

Celle-ci n’est pas seulement de plus en plus intrusive dans la vie privée de son amie qui se laisse envahir jusqu’à consentir à des relations affectives de plus en plus ambiguës :

« Une méduse légère et translucide, qui s’était déposée sur une partie de mon âme ».

Voilà ce que L. était. A mi-chemin du récit, c’est en réalité d’harcèlement qu’il s’agit, thème déjà abordé par Delphine de Vigan dans Les heures souterraines (2009) sur le mode de la guérilla morale livrée contre une femme au sein d’une entreprise. Cette fois, l’arme est l’écriture, et l’intrigue tourne au fond sur le rapport parfois trouble entre l’auteur et le lecteur. L’influence de Stephen King est évidente, celle d’Hitchcock aussi avec ses glissements progressifs vers l’effroi. Elles sont même revendiquées. Passe encore que la ressemblance soit si frappante ; il est d’ailleurs difficile de ne pas garder à l’esprit les séquences du film de Rob Reiner les plus fortes dans lesquelles s’affrontaient à l’écran James Caan cloué dans son lit et la terrifiante Kathy Bates. Seul reproche : les épigraphes au début de chaque chapitre de D’après une histoire vraie, tirées de Misery de Stephen King. Pour ceux qui l’ont déjà lu et ceux qui ont vu le film qui en a été adapté (ce qui fait du monde), cela annonce trop ce qui va se passer et gâche un peu le plaisir de la chute.

C’est peu dire que cette histoire, parfaitement menée et maîtrisée malgré quelques facilités, est troublante, perturbante, déstabilisante. D’autant qu’elle se déroule dans un cadre très français, à l’écart du cosmopolitisme de la capitale, dans la campagne de la province, où le monument le plus souvent visité est l’hypermarché, où l’on tutoie le boulanger et le bistrot. On se dit que si c’est autobiographique, c’est bien recréé ; mais que si ça ne l’est pas, alors c’est très malin. En fait, si Delphine de Vigan a bien vécu le début, elle a inventé tout le reste ; mais elle l’a fait avec une constante ironie, dès le titre cinématographique D’après une histoire vraie, jusqu’à la toute dernière page.

Le mot de la fin ? « Fin * ». Sic. Surtout ne pas oublier l’astérisque lourde de sens mais lequel ? Cela renvoie à un passage du livre où L. nègre d’une actrice, révèle qu’elle termine toujours un texte de cette manière. Cela ne renvoie à rien. Juste une coquetterie d’auteur exigée par contrat chaque fois qu’elle écrivait, pour le compte d’une autre…005 (2)

Autre chose, dans un genre bien différent, tournant également autour d’un canevas battu et rebattu, mais encore plus français dans sa facture apparemment autofictionnelle Retiens ma nuit (220 pages, 20,90 euros, Plon) de Denis Tillinac. Déjà, la douceur du titre à la Johnny donne le la. Celui de la nostalgie. Ce que cela raconte ? Un homme et une femme plus tout jeunes, de nos jours en France, ils s’aiment et sont mariés mais chacun de leur côté. Qu’importe les péripéties. Seule compte la musique de leur rencontre, de cette passion qui les surprend à une saison de la vie où ils n’y croyaient plus.

Un incroyable printemps amoureux à l’automne des jours du narrateur coincé entre Cyalis et Stilnox. A partir de là, on peut décider de lâcher le livre dès les premières pages. Ce qui nous fait poursuivre la lecture, c’est le charme qu’il déroule jusqu’à la fin sans hiatus ni faux-pas. On reconnaît cet air-là : c’est celui d’une certaine bourgeoisie catholique de province dans ses langueurs, sa monotonie, sa fausse léthargie, son bonheur tricoté, de Mauriac à Simenon dans l’ombre de Balzac. Un monde qui reproduit les codes, les habitudes, les traditions sans trop se poser de questions.

La reproduction pour toute ambition. Ici l’ascenseur social consiste surtout à choisir le bon Rotary et le bon Country club de golf. « Faire semblant est devenu une succession de réflexes conditionnés » y lit-on. Ca bovaryse en pays blésois. La sonate que diffuse ce roman tire sa séduction du seul énoncé des villes qu’elle évoque : Chouzy-sur-Cisse, Blois, Mer, Beaugency, Meung… La Beauce est belle sous la plume de Tillinac, qui n’est pas celle du Péguy de la Présentation de la Beauce à Notre-Dame-de-Chartres. Ce serait plutôt la vie comme elle va à Chaumont, Loir-et-Cher, et la douceur de vivre en Val de Loire.

On y croise des notaires à la retraite, un beau-père retour de la chasse et surtout François et Hélène que le secret et la clandestinité excitent ; ils ne sont pas près d’y renoncer car ils savent bien qu’une partie du charme serait rompu si Yseut devenait Mme Tristan. Le narrateur est l’autoportrait de Denis Tillinac. On l’y retrouve tel qu’en lui-même : élément du patrimoine, historique dans son genre, étranger à son époque, vigie d’un monde pétrifié, gros fumeur qui crache ses poumons, si désuet qu’il ne sait même pas se servir d’un ordinateur, un lièvre à la royale suffit à son bonheur.

Seule réserve : un relâchement chaque fois que l’auteur s’épargne la peine d’une phrase («Pluie et brouillard» etc), s’autorisant ce qui ressemble plutôt à des didascalies en marge d’une pièce ou d’un scénario. Mais quoi, il ne peut être totalement mauvais l’écrivain à qui un paysage rappelle les collines du Charolais et du Brionnais, qui s’autorise la délicatesse des sentiments dans un monde de brutes, qui vibre de sa nostalgie avouée pour une France qui s’efface à force de discrétion et qui ose encore écrire :

« J’ai de la tendresse pour les vaches, leurs yeux doux et métaphysiques ; comme moi, elles se demandent pourquoi elles sont là plutôt qu’ailleurs ».

(« Ma photo la plus érotique » dixit HCB – Photos Henri Cartier-Bresson et Passou) 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 340 Réponses pour Un peu de la France

Pupuce dit: à

Afin de varier son vocabulaire (cf son obsession pour le mot « fiotte ») je propose à JC de jeter un œil sur le livre de l’immense Jean-Claude Carrière « LES MOTS ET LA CHOSE », le grand livre des petits mots inconvenants (Plon

JC........ dit: à

Les gens du nord sont grands ceux du sud petits

en passant dit: à

« votre style déplorable et la maigreur de votre argumentation »

c’est tout D/JC

Madame Verniglia dit: à

Il s’est encore ratiboisé la margoulette, l’Amiral de la Fiotte ne sait plus tenir le goupillon de son scoutère rue Fournier, la fin est proche et il le sait

bouguereau dit: à

mam mère de ma mère..le rencart des nicdouilles

Lacenaire dit: à

quand bouguereau se réveille ça fait mal, on admire le renouvellement du vocabulaire

bouguereau dit: à

il suffit de préparer deux coms et les envoyer en même temps

il les programme ses merdouilles en plus..crétin !

jicé dit: à

Une nécropole mésolithique dans le 9-3 (lemonde.fr)

Le 93 déjà envahi au mésolithique

lecteur écoeuré dit: à

‘il les programme ses merdouilles en plus..crétin’

ton protégé aussi crétin que boug c’est dire

bouguereau dit: à

La reproduction pour toute ambition.

..pas des chiens..des souschiens

Ueda dit: à

1° Ta gueule, keupu.

2° Grande sympathie pour Finkielkraut ainsi confronté à une pétroleuse et à un demi-bulbe.

Sa courtoisie, son honnêteté, son désir de convaincre l’ont empêché de disposer de cette canaille médiatique de manière expéditive comme a su le faire Onfray.

Il est touchant de venir ainsi tel qu’en lui-même, avec ses livres et son cahier d’écolier…

3° Ta gueule, keupu.

dédé dit: à

pauvre ueda…

Lacenaire dit: à

déjà reparti dans les linges de la mère de sa mère le bouguereau ? kapoute ?

La RdL en chœur dit: à

Ta gueule keupu.

D. dit: à

La reproduction pour toute ambition, en quoi serait-ce péjoratif puisque chacun de nous ici est issu d’une reproduction, qui plus est sexuée ?

keupu dit: à

1° Sans blague, Ueda, tu regardes l’émission de Ruquier ? Si c’est ça, ta fièvre du samedi soir, je ne te reconnais pas.

2° Quoi, ma gueule ?

Attila dit: à

Ta gueule, keupu !

Attila dit: à

Attila dit: 5 octobre 2015 à 17 h 20 min

Ce post est un faux. D. ? JC ? Ueda ?

D. dit: à

Moi le samedi soir je me repasse Des racines et des haies, en boucle. UN CHEF D’OEUVRE.

Sergio dit: à

L’écran blanc ça terrorise pas, hein ! D’ailleurs dans les premiers temps les premiers Word il était noir, l’écran blanc ; mais complètement, noir.

Non, l’écran blanc ça attire les caractères ça fait frétiller les doigts les pognes ; pas comme le porte-plume déjasséché avant de commencer… Ou le Bic Cristal du baron ! Tout mordillé ravagé mitraillé outragé… Y a même des gars qui arrivaient à écrire qu’avec la recharge !

Ueda..... dit: à

Ta gueule, Attila.

Sergio dit: à

D. dit: 5 octobre 2015 à 17 h 17 min
qui plus est sexuée

Y a des bêtes qui font les deux, selon les circonstances, simple duplication de la femelle ou reproduction sexuée ; ça c’est prévoir, au moins…

Zoon dit: à

Les nombreux reportages vus à la télévision sur les inondations des Alpes-Maritimes sont, par force, très au-dessous de la vérité. A Cannes par exemple, c’est toute une ville qui a été ravagée. C’est toute une population qui est sous le choc. Ce sont des milliers d’habitants et d’entreprises qui ont tout perdu.

D. dit: à

Je crois que nous sommes au courant, Zoon.
Merci d’être venu mais la prochaine essayez de dire quelque chose qu’on ne sait pas encore.

geo dit: à

« Je pense que vous vous trompez ,ce refus vient probablement d’ailleurs car le contre exemple existe avec ce qu’a été en deux générations l’assimilation des juifs d’Algérie suite au décret Cremieux en 1870 »

DHH, vous comparez des époques incomparables! Le prestige de la culture française était si immense à la fin du 19ième siècle que n’importe quelle communauté était désireuse de l’absorber à 100%. Cela a duré jusqu’au milieu du 20ième siècle. Zemmour le raconte très bien quand il parle de la vénération des juifs algériens pour la littérature et la langue française. C’était la même chose en Amérique Latine…Où trouve-t-on des garçons prénommés Victor Hugo? Au Brésil!

Et puis sont venues la haine de soi, la déconstruction, l’autocritique obsessionnelle, la repentance, le dénigrement systématique de notre histoire. Si, en plus, les populations concernées n’ont aucune racine locale et ne connaissent rien de notre histoire (sauf bien sûr ce qui ne peut que les inciter à la rejeter, qui leur est répété ad nauseam) et de nos paysages, quel peut être le résultat à votre avis?

D. dit: à

Et cela risque hélas de recommencer d’ici quelques mois; peut-on encore faire quelque chose d’un point de vue de l’aménagement urbain : rien n’est moins sûr. Cela voudrait dire expropriations en masse, des sommes colossales engagées rien qu’en dédommagement. C’était avant de délivrer les permis qu’il fallait penser à tout ça. Au final, Cannes risque de filer à long terme le même coton que Miami : tout le monde va vouloir vendre en même temps pour aller s’installer en lieu sur et tenter de sauver à temps, s’il est possible, une partie de son pactole immobilier.

D. dit: à

Voilà la différence entre le vrai D. et le faux : seul un des deux est capable d’analyses judicieuses, l’autre n’est qu’un rigolo qui marche au culot.

closer dit: à

Le texte de Serge Klarsfeld mis en lien par Lazarillo est très médiocre. Sa comparaison entre l’Allemagne des années trente et la France d’aujourd’hui est parfaitement idiote.

Les juifs de France ont des yeux pour voir et une intelligence pour comprendre. Ils savent bien que le seul danger qui menace leur vie paisible en France aujourd’hui vient de « la religion de paix et d’amour ».

Souvenez-vous de la déception palpable de la gauche quand il s’est avéré que les auteurs de l’attentat de la rue des Rosiers (il y a 32 ans!!!) ne venait pas de l’extrême droite.

Depuis, à chaque attentat anti sémite le même espoir mal camouflé et nauséabond renaît.

Après la tuerie de Toulouse, elle retenait son souffle, la mafia de gauche qui contrôle majoritairement l’opinion! Si seulement, si seulement…Eh bien non, le coupable s’appelait…vous savez qui….

Encore déçue!…Et non seulement de nombreux juifs votent FN, mais certains y adhèrent et sont élus sous son étiquette (le maire de Fréjus par ex.).

(désolé pour mon codage transparent, mais ce message est sans cesse rejeté, essayons..)

D. dit: à

Louis, n’empêche qu’une comparaison entre l’islamisme radical et le fascisme serait loin d’être idiote. Et lislamisle radical, c’est déjà demain dans la France d’aujourd’hui puisqu’on se croise les bras en laissant entendre qu’on maîtrise.

Lacenaire dit: à

à close : sauf que commencent les ratonnades contre les migrants… par des »patriotes »… des juifs au FN et puis quoi encore, vous délirez, comme dab’

D. dit: à

Enfin au final, nous sommes d’accord.

Copier/coller dit: à

Lacenaire dit: 5 octobre 2015 à 17 h 13 min

Lacenaire, et sa bande de pseudos, fonctionne comme Chaloux, il croit matter tout le monde alors qu’il ne se rend que ridicule.
Tu serais pas huissier Lacenaire ?

Lacenaire dit: à

à copier/coller : quand on veut faire son malin , on écrit en français : le verbe mater, un seul t, dugland

Louis dit: à

D., ne me fais pas dire ce que je n’ai pas dit.
Quant à Lacenaire, l’homme aux mille pseudos qui monopolise cet espace, explique-lui qu’il se trompe une fois de plus : bien sûr qu’il y a des juifs au FN, c’est triste mais c’est un fait.

D. dit: à

Message reçu, Louis. Je lui dirai.

Copier/coller dit: à

Lacenaire dit: 5 octobre 2015 à 18 h 31 min

Merci, preuve que tu n’es pas Chaloux,
t’es aussi c.. mais pas Chaloux.
Tu apprendras que c’est Chaloux qui écrit mater avec deux t.
Tu apprendras aussi que, généralement, on ne s’en prend pas trop aux fautes d’ortograf (sauf pour rire dirait Jambrun) que sinon renato il sort sa citation de Guareschi et que tu pars la queue entre les jambes (enfin si t’as une queue)

D. dit: à

Je dois vous quitter, hélas, j’ai rendez-vous avec mon ami Barozzi au Select.
Je passe le relai au faux D., qui vous occupera comme il peut en mon absence.

Lacenaire dit: à

à Louis : mille pseudos ? j’attends la liste, j’ai déjà du mal avec un seul !

Zoon dit: à

bien sûr qu’il y a des juifs au FN, c’est triste mais c’est un fait. (Louis)

Il y en a même de plus en plus. Il est vrai que ces gens-là et l’ultra-droite israélienne, c’est le même genre de zigotos. Il suffit de lire certains posts sur les fils de ce blog pour s’en rendre compte. Hystérie anti-musulmane, anti-arabe, racisme à tout va. Discours de haine et de guerre civile.

ben ouais dis donc dit: à

coseur « la mafia de gauche qui contrôle majoritairement l’opinion!  »

pauvre closet comem nadine il voit pas assez la droite et son extrême à la tévé

Louis dit: à

Ce pauvre Lacenaire peut-il vraiment croire qu’on ne le reconnaît pas sous ses oripeaux ?

Louis dit: à

ben ouais dis donc dit: 5 octobre 2015 à 18 h 45 min

Rebonjour, Lacenaire.

bérénice dit: à

. Et non seulement de nombreux juifs votent FN

On ne peut pas sonder la communauté juive sans la recenser, qu’ils aient peur est tout à fait compris, mais je ne crois pas que le pourcentage de sympathisants pro FN soit supérieur à celui de la moyenne des français d’autres confessions. Des noirs et des beurres votent et militent pour le FN et servent aussi d’étendards à ce parti. Quelles seraient leurs motivations sinon conquérir du pouvoir en ces temps troublés par une crise économique, sociale, migratoire, religieuse et sans remettre en cause une certaine crédulité quant au programme défendu et aux méthodes qui seraient déployées pour remédier à certains problèmes.

zen dit: à

Bon, l’hystérie gagne , fuyons

Copier/coller dit: à

Lacenaire dit: 5 octobre 2015 à 18 h 43 min
à copier/coller, bouguereau : ma queue, je te l’enfonce bien profond

Ah mais si c’est Chaloux en manque de gode-ceinture, comme quoi on peut se tromper (il avait tenté une ruse d’huissier)

norbert dit: à

clauseur le bof admirateur des truands, qui fait la morale ! ça devient presque drôle

zou dit: à

D « une comparaison entre l’islamisme radical et le fascisme serait loin d’être idiote. »

c’est pas nouveau, tu retardes -les news arrivent pas jusqu’à pq on dirait

in memoriam Claude Dubar dit: à

Il y a vraiment des jours tristes. On apprend ce soir la disparition de Claude Dubar, un très grand sociologue qui ne faisait pas de bruit médiatique.
http://nrt.hypotheses.org/category/actualites-news
La RDL voudrait-elle bien se recueillir par la pensée pour au moins rendre hommage à ses talents pédagogiques et professionnels ?
Diagonal,

In mémoriam Jaspet Jones dit: à

Lui, c’était une truirie.

JC..... dit: à

D. dit: 5 octobre 2015 à 17 h 25 min
« Moi, le samedi soir je me repasse Des racines et des haies, en boucle. UN CHEF D’OEUVRE. »

Moi aussi, c’est drôle, hein ?

et j’enchaine avec un documentaire génial du même duo doué : « T’as voulu voir Neuilly et on a vu Beaubec » …. un chef d’œuvre de déception !

JC..... dit: à

Claude Dubar ?
Encore un inconnu qui meurt …. quelle perte ! RIP, et rituel compassionnel à la famille.

JC..... dit: à

Admirable Closer de 17:56 !

… que les pitres boboïdes se rendent compte qu’ils n’amusent personne et que leur temps est passé depuis hier 6:00 …..

DHH dit: à

@geo
tout a fait d’accord avec vous ;
les causes de la reticence à l’assimilation sont sans doute celles que vous indiquez ;je voulais seulement dire a W….a travers cet exemple que l’assimilation peut se passer d’immersion dans une population d’accueil de sorte que son analyse qui voit come une des cause du refus d’assimilation la méconnaissance de la France profonde n’est pas pertinente

JC..... dit: à

Je poursuis la lecture de « 2084 » …

Un peu plus lourd que le début, mais l’intérêt ne faiblit pas, la fable tient bon …

Ceci dit, j’aurais procédé autrement.

Mais qui suis-je, sinon un modeste lecteur adorant la fiction et la langue hexagonale ?

Ueda dit: à

JC….. dit: 5 octobre 2015 à 19 h 52 min
Mais qui suis-je, sinon un modeste lecteur adorant la fiction et la langue hexagonale ?

Tu fais aussi partie d’une communauté virtuelle, camarade.

Celle des lecteurs exprimant l’espoir que le Prix Goncourt de cette année soit accordé non à Mme Angot, mais à M. Sansal.

Sinon, je descend dans la rue en T-shirt
Recto: Nobel Prize for Sansal!
Verso: Aux armes! (en français dans le texte)

Après, on explique aux passants.
« Faire preuve de pédagogie », comme disent sans rire nos politiques.
Faire de l’agit prop, comme disait Koba.

Ueda dit: à

Je demande à chacun de s’incliner devant la dépouille mortelle de M. Yanagita Michio, décédé hier à Nagoya à l’âge de 83 ans.

Ce citoyen nippon m’est inconnu mais prenons exemple sur notre Président.
Inclinons nous sur: Je ne sais pas qui c’est, Je ne sais pas ce qui l’a tué et Je ne sais pas ce que je fous là.

Inclinons-nous d’abord, réfléchissons ensuite.

JC..... dit: à

Camarade Ueda,

Je procède par vision rationnelle, c’est héréditaire….

Si Angot, Enard, ou un autre sans-rien est couronné en lieu et place de SANSAL par les convives de DROUANT…. le Goncourt perd, à jamais, 50% de sa valeur symbolique.

Et Logos, qui sait lire, noiera tout le quartier, comme à Cannes, sous un flot de merde.

Ueda dit: à

…Enfin, au-delà de ses grandes qualités de pédagogue, ses travaux de sociologue du travail sur la formation professionnelle et plus encore sur la sociologie des professions marquent l’histoire de la discipline.

Le comité de rédaction de La Nouvelle Revue du Travail adresse ses condoléances à sa famille et à Desproges.

Paulette dit: à

POur faire plaisir à JC.

Guy Bedos à 28 mn.

Nos idoles de jeunesse ne devraient pas vieillir.

Chaloux dit: à

On ne bousculera pas DHH en ravivant le souvenir de ses propres « ridicules », mais quand on parcourt la journée de son poupon, ponctuée comme toujours par les mêmes formules moliéresques (« Faites confiance aux pédagogues dont je suis. Arrêtez de les prendre pour des imbéciles. Ce n’en sont pas. »), on se demande tout de même si de telles ripopées méritent le nom de « culture ». Est-il interdit d’en émettre le doute ?
(boumou, mon vieux balai de garde-robe, opine de ce qui lui reste de chef : pour lui, c’en est ; mais ce n’est que l’avis d’un vieil ustensile hors d’usage).

« L’être pur est l’être détrompé ». Pas pour demain.

Bonne soirée,

Ueda dit: à

Paulette dit: 5 octobre 2015 à 20 h 21 min
Guy Bedos à 28 mn.

À leur manière, qui est différente, Mme Morano et M. Finkielkraut ont su proprement rembarrer ce misérable.

Je vous laisse juges de cette archive.
Comparez la fraîcheur de cette femme et la laideur ricanante de chatouilleurs sur le retour (MM. Bedos, Ardisson et Bafie).
Je réclame un examen honnête.

https://www.youtube.com/watch?v=DvGvov3GSuE

À l’adresse des Frankaouis de gauche: Nadine Imeuk.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bizarre,!…et même de trop,!…

…d’habitude je dois porter des lunettes, pour bien, voir et écrire sur l’écran,…
…( 1,5 )
…j’écris sans lunettes,…mystères,…en maigrissant je retrouve même ma vue de J’ne,…c’est pas vrais, et pourtant , je ne rêve pas,!…
…un peu la coordination, dans le corps,!…

…autre chose, mais quesqu’on s’en fout des manipulations d’état,…pour nous faire gober leurs lois pourries,…pour écraser nos libertés et notre blé,…de connivence Standard,!…à la haine des profits cools,!…
…etc,!…créer nos coordinations soi-même,!…liberté et indépendance,…sans les lèche-culs,…à se nourrir avec,!…Go,!…
…sans lunettes,…incroyable mais vrai,…etc,!…
…manque de reconnaissance notoire,…etc,…entre faussaires de tout poils à management objectif,…Go,!…

Sortie de tunnel dit: à

Ueda crypto-mariniste pendant plusieurs années (eh oui Daaphnée, c’est dur) se révèle ouvertement à tous.
Tel un prêtre polonais il nous fait son coming out.
D’extrême-droite j’étais, d’extrême-droite je suis,
JMLP je t’aime.
Devons-nous en conclure comme cela circule dans les gazettes que les habitants de l’Empire du Soleil Levant ont une facheuse tendance à se trouver plus beaux que d’autres ?
La question est posée.

Un, deux, trois, soleil dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 20 h 26 min

L’huissier assassin se transforme en corbeau croasseur.
Logique.

Paulette dit: à

Ueda dit: 5 octobre 2015 à 20 h 28 min

Se moquer d’un infirme n’implique en rien que les moqueurs aient raison.

Chaloux dit: à

Un, deux, trois, soleil dit: 5 octobre 2015 à 20 h 36 min

Un peu de France…

Ueda dit: à

Sortie de tunnel dit: 5 octobre 2015 à 20 h 33 min
D’extrême-droite j’étais, d’extrême-droite je suis,

Pèpèpe.

Les anti-nietschéens de ce blog se sont déjà moqué du: deviens ce que tu es!

(C’est un détail, comme dirait Jean-Marie, mais Nadine n’est pas mariniste.
J’ai cru comprendre qu’elle se posait en alternative.
On verra bien.
En tout cas le tombereau d’inexactitudes jeté sur elle me la rend sympathique).

Ueda dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 20 h 45 min
Un peu de France…

Vous êtes un lettré, Chaloux, et un homme de clavier.
Comme vous l’avez noté, le titre du billet nous dit: Un peu de la France.

J’essaie de traduire ça dans une langue est-asiatique.
Très possible, mais on réfléchit quand même deux minutes, sur cette infime différence.

Paulette dit: à

A petits pas discrets zouzou a fait son nid sur la rdl. Un côté centriste de gauche qui plaisait bien à Daaphnée.
Bayrou à Langues O quoi !
Et puis les années passant la réalité s’imposa à tous, à côté de lui JC était mélenchoniste, baroz était communiste et Closer votait Hollande.
La vie est ainsi faite, la vérité parfois surgit.

Ueda dit: à

Paulette dit: 5 octobre 2015 à 20 h 57 min
La vie est ainsi faite, la vérité parfois surgit.

Comme un curé polonais montrant sa queue?

la vie dans les bois dit: à

J’aime bien ce bandeau cuisine sur les saveurs libanaises. L’ autre jour, au rayon cuisine de la librairie, le cotoyait un livre de recettes de James Salter. Un autre bonheur. Un cordiale saluto dal’ Italia.

Chaloux dit: à

Ueda, « un peu de la France » me rappelle un peu trop le titre de la chanson de Bousin dans Un Fil à la Patte du génialissime Feydeau : »C’est moi qui suis l’drapeau d’la France! ».

quoiqu’il en soit, écrasons l’infâme!

Paulette dit: à

Brassens en rediffusion.
Superbe.
Amitié (enfin pour la rdl un truc dans le genre)
Que la rdl puisse se dire ce qu’elle pense sans que reste un fond incontournable.

Ueda dit: à

la vie dans les bois dit: 5 octobre 2015 à 21 h 00 min
il cotoyait un livre de recettes de James Salter.

> Il coyotait un livre de James Salter?

Ueda dit: à

Attila dit: 5 octobre 2015 à 20 h 57 min
avec des acteurs indigènes judéo-christiano-musulmans !

Je n’aime pas le mot ‘indigène’.

Paulette dit: 5 octobre 2015 à 21 h 03 min
Que la rdl puisse se dire ce qu’elle pense sans que reste un fond incontournable.

Je n’aime pas le mot ‘fond’.

(Attends-voir.
« Paulette ».
Une BD du tonnerre… deux très gros seins… Un émoi lycéen…)

Chaloux dit: à

Ce pauvre Hollande est un culbuto politique mais en politique étrangère il dépasse toutes nos désespérances. Incapable du moindre coup d’avance, il doit être nul aux échecs.

Paulette dit: à

« Paulette ».
Une BD du tonnerre… deux très gros seins… Un émoi lycéen…

Gaffe zouzou, tu vas virer Charlie.
Si le fond ne te plait pas nous pouvons faire l’écume.

JC..... dit: à

Paulette ?
Où tu veux !
Quand tu veux !

Chez toi ?

Charenton ?
OK, mon bébé …

Chaloux faisant son WG dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 21 h 09 min

Chaloux en sous JC,
un poutino-bushiste qui a du mal s’accepter.

Paulette dit: à

JC….. dit: 5 octobre 2015 à 21 h 18 min

Un scooter rose (socialo) ça te va ?

Chaloux dit: à

Il faut savoir prendre plaisir à être haï par les microcéphales.

Widergänger dit: à

@DHH
Votre raisonnement pour les Juifs se tient en effet. Mon père en est aussi un bon exemple. N’ayant pas de famille en province, puisque Juif, il ne s’en sentait pas moins très Français et carrément Parisien de souche. Mais le discours des parents à la maison, chez les Juifs, était assimilationniste. L’admiration de mon grand-père juif russe venant de son stetl lointain de Pologne était énorme. Pensez qu’il a acheté une bibliothèque entière à Drouot contenant tout Balzac alors qu’il était incapable de le lire en français (au regard de ses lettres où apparaissent quelques phrases en français). Mais il n’y a pas du tout ça chez les familles peu assimilées et islamistes. Il faut bien se rendre compte que ce sont les parents qui éduquent leurs enfants dans ce respect des islamistes d’Egypte (les Frères musulmans) ou du régime d’Arabie Saoudite. L’école ne joue plus aucun rôle d’éducation. Ce garçon, à qui je donnais des cours d’allemand, qui en est venu à me dire que J. Attali se comportait à la tv face à un journaliste dans une grande émission de débat comme celle de Tadeï, comme un criminel qui men.ace de mo.rt son interlocuteur par un geste qui signifie que s’il continue à parler comme il le fait, il risquerait d’avoir la gorge tranchée, c’est le discours des parents, des parents et des copains au lycée. Ce n’est pas sorti de sa tête. C’est le discours qui se dit dans cette famille de banlieue (93) d’origine saoudienne à propos des Juifs comme J. Attali. C’est extrêmement inquiétant. Et le fait qu’il n’ait aucune attache en France, qu’il ne connaisse quasiment pas le pays où il vit de manière vivante et personnelle ne fait qu’aggraver ce penchant à la haine. Il y a vraiment de quoi être inquiet. Je comprends tout à fait les angoisses de Finkielkraut.

Chaloux dit: à

« N’ayant pas de famille en province, puisque Juif,  »

DHH a raison. Alba est un homme de haute culture.

Ueda dit: à

Chaloux faisant son WG dit: 5 octobre 2015 à 21 h 19 min
un poutino-bushiste qui a du mal s’accepter.

Poutino-bushiste, hourrah!
C’est le concept qui nous manquait pour être Français!
Ou Européen.

Il y a quatre jours, dans la ville méridionale de M., je prend un verre en lisant le livre de Pierre Manent (hélas, qui le lira, sinon WGG?) tandis qu’un homme râblé, au bar, explique au patron et à sa femme (une blonde magnifique et généreuse) qu’il entend pouvoir chanter la Marseillaise.
Je n’ai vu que son dos puissant mais vouté par la douleur.

Je vais distraitement payer et lui lance, Dieu sait pourquoi, Vive la France Monsieur!
Le type se retourne, le visage illuminé.
« C’est un ancien militaire de carrière », m’explique le patron, hilare (c’est de toute évidence un habitué).
« Vous devez combien? » me demande ce frère de race.

« Je ne veux pas que vous me payez à boire (c’est moi qui dis ça), mais je serais heureux de vous serrer la main ».
« Vous êtes patriote? », me demande l’autre.
Ma foi, je n’y ai jamais pensé, signe d’une génération gâtée par l’histoire.
« Oui, je suis patriote » (je dis d’abord, je réfléchis ensuite).

Au moment où je m’en vais, le type me lance: « Je vous aime, Monsieur! ».
Et il ajoute: « Et pourtant je n’suis pas pédé! ».
Emu par cette apostrophe, je crois avoir faiblement répondu « Moi aussi ».

Cette après-midi, un vieux pote, ancien enfant de troupe (père officier ayant commandé des goumiers), me fait la leçon: « Encore un sous-off alcolo. Il a un chien, et il a mis un drapeau dans son jardin ».

Je reste blessé par cette caractérisation sommaire.
C’est pas mon vécu.

Céphalopode dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 21 h 25 min
Il faut savoir prendre plaisir à être haï par les microcéphales

Du Chaloux pur sucre.
Un con aime toujours être haï,
ça le rassure sur sa conn….
Un con aime haï, c’est ça raison de vivre.

Ueda dit: à

« Tu prends Finkielkraut pour un grand penseur français? », c’est une voix féminine qui m’a demandé ça, avec un accent (ça explique l’épithète).

Je reste une seconde abasourdi devant la non-pertinence (irrelevance) de la question.
« Je ne dirais pas grand penseur.
Je dirais plutôt quelque chose d’étrange: Finkielkraut, pour moi, C’EST la France ».

On est toujours un peu décontenancé après de telles déclarations à l’emporte pièce, à brûle pourpoint, euh, au décrochez-moi ça.
Et pourtant.
Je me relis et je maintiens.

Ueda dit: à

Céphalopode dit: 5 octobre 2015 à 21 h 36 min
Un con aime haï, c’est ça raison de vivre.

Hai.
Hai!, onegai shimasu!

Pied dans la tête, admirateur comme moi du Buisson Ardent, vous avez le dernier mot.

Buona serata!

Chaloux dit: à

Céphalopode dit: 5 octobre 2015 à 21 h 36 min

Bien nommé.

Widergänger dit: à

@ Attila
Ce que vous dites ne manque pas d’intérêt. Sur Mitterrand et son mon prétendu changement.

Non, je n’ai nullement changé. C’est vous, Baroz qui avez plutôt changé. Vous avez sans doute appris à ménager la susceptibilité de vos interlocuteurs et vous faites moins de provocation à deux balles. Je n’ai donc plus de raison de m’en prendre à vous. Mais ne recommencez pas…!

Sur la « civilisation du cœur » et Mitterrand, ce que vous dites éveille chez moi plusieurs réflexions. Je pense d’abord que vous avez en partie raison et que Mitterrand se servait du cœur de manière intéressée, veule, hypocrite pour arriver à ses fins politique : arriver au pouvoir et le garder. Ça marchait peut-être encore en 1981 assaisonné de quelques tours de passe-passe de Mitterrand qui flattait son auditoire avec ses diatribes à propos du capitalisme, mais on vit rapidement ce qu’il en était en réalité…

Mais au-delà, cette « civilisation du cœur » est précisément ce qui ne marche plus depuis la Révolution. On trouve ça chez Madame de Staël dans Corinne ou l’Italie, chez Flaubert dans Un cœur simple, qui ne le dit pas mais le montre de manière éclatante dans plusieurs scènes entre Mme Aubain et Félicité. Des scènes banales qui ne paient pas de mine mais qui sont en réalité d’une très grande profondeur à l’égard des liens entre la servante et sa maîtresse. Une scène remarquable notamment, où Madame Aubain se plaint de ne pas avoir reçu de lettre de sa fille Virginie, au couvent, depuis quatre jours, occasionne un rapide dialogue entre maîtresse et servante. Devant l’inquiétude de Mme Aubain, Félicité tente de la rassurer mais, ce faisant, commet une gaffe en mettant sur le même plan son neveu, un « gueux », dit Mme Aubain, dont Félicité n’a pas la moindre nouvelle depuis quelque six mois et Virginie, la fille chérie par Mme Aubain, une bonne bourgeoise de province. Si bien que cet acte de bonté de Félicité se retourne contre elle et aboutit à son humiliation par Mme Aubain, qui se sent offensée de cette comparaison outrageante à ses yeux. Félicité n’en est pas moins indignée par le manque de cœur de sa maîtresse mais oublie vite, nous dit Flaubert, cette vexation. Cette scène a sa petite morale qui nous dit, à travers le discours indirect libre traduisant la pensée de Félicité, qu’elle considère ces deux enfants, son neveu comme la fille Virginie de Mme de Aubain, sur un même pied d’égalité de leur destinée, contrairement à sa maîtresse qui s’en tient à une hiérarchie sociale conventionnelle entre les deux classes sociales en présence, incarnées par Félicité et Mme Aubain. Autrement dit, à travers Félicité, le narrateur, et à travers lui, Flaubert lui-même, se réfèrent aux principes d’égalité de 1789 et à l’absence de cœur dans la nouvelle société qui en a émergé. La nouvelle société ne parvient plus à construire une relation de « cœur » (le mot est prononcé par le narrateur dans le passage) entre les concitoyens, les égoïsmes, les hiérarchie ne parviennent plus à faire « peuple » qui demeure « introuvable » comme le montre si bien Pierre Rosanvallon dans l’un de ses ouvrages sur justement ce qui s’est passé après la Révolution. Flaubert avait tout à fait compris ça. Il avait compris que la « civilisation du cœur » était morte avec la Révolution, lui le grand lecteur de Rabelais qui la met en scène sans arrêt dans ses récits. Chez Mitterrand, ce n’est plus qu’un faux semblant, un mot vide qui sert simplement à un arriviste intelligent et habile à gagner les cœurs pour prendre le pouvoir mais au mépris du peuple. De nos jours, il est devenu évident que le fossé s’est tragiquement creusé entre les hommes de pouvoir et le peuple, que plus aucun lien de cœur ne vient plus relier. Ce que cherchent à renouer des écrivains comme Richard Millet, c’est précisément ce lien affectif, ce cœur au sein de la société française, un lien séculaire qu’ils voient mourir à petit feu sous nos yeux alors qu’il est profondément constitutif de l’identité française à laquelle ils tiennent tant.

Chaloux dit: à

Alba, tu confonds la civilisation du cœur avec celle de la vaseline.

Chaloux dit: à

Pauvre Alba, mais surtout, pauvre Flaubert.

Un homme heureux dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 21 h 58 min

Chaloux restera à jamais le prototype du c.. heureux de sa conn….

Widergänger dit: à

Attali, l’ami d’Alba… Comme vous y allez ! On voit bien comment raisonne un huissier… J’aimerais bien devenir son ami. Hélas, je ne suis rien face à un type comme Attali, qui est non seulement un des rares génies que nous connaissions, mais un homme remarquable. Attali appartient à la grande bourgeoisie éclairée, moi, je suis fils d’ouvrier et professeur, en plus de collège… Si encore j’étais prof de fac, peut-être que j’aurais une petite chance, mais prof de collège manifestement c’est foutu pour moi !

Widergänger dit: à

Je suis assez d’accord avec Ueda. Finkielkraut pense juste mais ce n’est pas évidemment un penseur de la taille d’un Heidegger, par exemple. Je ne crois pas d’ailleurs qu’il se voit ainsi. Mais il incarne bien les valeurs profondes de l’identité française, la civilisation du cœur. Ce n’est pas sans lien avec elle qu’il a intitulé l’un de ses ouvrage « Un cœur intelligent » effectivement.

Widergänger dit: à

Tout le monde ici a bien compris depuis longtemps que les huissiers de gauche n’apprécient guère les fils d’ouvrier juif qui ont fait des études et sont devenus de remarquables professeurs. Pour que la gauche soit comblée, ils ne se contentent d’ailleurs pas de ne pas les apprécier à leur juste valeur, il faut encore qu’ils les persécutent pour que leur bonheur soit total…!

Chaloux dit: à

Alba, je vais t’emmener jusqu’au bout de ta bêtise. tu vas voir, ce sera un beau voyage…

Aller mon Chachal dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 22 h 17 min
Alba, je vais t’emmener jusqu’au bout de ta bêtise. tu vas voir, ce sera un beau voyage…

Chaloux va matter.
La rdl va se marrer.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 5 octobre 2015 à 22 h 09 min
Je suis assez d’accord avec Ueda. Finkielkraut pense juste mais ce n’est pas évidemment un penseur de la taille d’un Heidegger, par exemple.

qu’est-ce que ça veut dire?
Mais quelle vieille bavarde…

Hurhurkhurk.

(Alba, tu auras compris que je ne suis pas plus huissier que tu n’es « un remarquable professeur ».

Relisons Lazarillo.

Chaloux dit: à

Aller mon Chachal dit: 5 octobre 2015 à 22 h 20 min

Quand le débile mental s’en mêle, c’est qu’il est l’heure d’aller se coucher. Le chant du coq à l’envers…

Widergänger dit: à

Eh oui, mon pauvre huissier spécialiste des expulsions, la grande différence entre les familles juives et les autres, c’est que les juifs n’ont pas de cousins en province comme l’étaient ceux du côté de ma mère. Maintenant je peux dire que je suis juif, parce que mes cousins ne sont plus en France en province mais en Israël, comme tout le monde…

Widergänger dit: à

En effet, c’est l’heure d’aller se coucher pour les huissiers. L’heure des expulsions demain n’attendra pas…!

neither here nor there dit: à

tain… le bouddha et le garde-champete, postent facilement 80% des commentaires sur ce blog…eh z’etes au chômage ou quoi ? z’avez pas aut’chose a faire de vos journées ? donnez une chance aux autres de s’exprimer, non mais ! et tout ce dumping de grosse bouse fhainiste,,,faut carrément s’mettre un masque a gaz pour venir ici …

Sergio dit: à

L’heure des expulsions, l’heure des expulsions… D’abord c’est en UTC, ou en local ? Passeque là y a des abîmes… Quand c’est l’adultère par exemple on a le temps de recommencer !

Sergio dit: à

On pourrait faire un concours de gardes champêtres, par Botero, César, Rustin, toutes techniques acceptées…

Ou alors en caoutchouc mousse comme le bonhomme Esso ! En soldat Mokarex…

neither here nor there dit: à

camarade Sancho, moi qui vous veux que du bien, comment vous dire ? un blog, surtout littéraire et prestigieux comme celui de Me Pierre, n’est peut-être pas l’endroit idéal pour laver son linge sale en publique…et pour déverser les p’tits secrets de la shampooineuse Maniatis et du centaure du 9 3…le ridicule ne tue point et je ne vais pas prétendre le moindre intérêt a ce commérage de concierges, mais remettez-vous, nom d’une pipe…vous n’êtes pas une concierge, vous êtes un commissaire politique (retraité je vous l’accorde, mais commissaire toujours)…vous avez des traditions a maintenir…

Widergänger dit: à

C’est quand même pas de ma faute si l’autre a lâché les boules puantes, quoi ! Moi, j’y suis pour rien dans cette histoire de fous.

D. dit: à

Chaloux dit: 5 octobre 2015 à 21 h 09 min

Ce pauvre Hollande est un culbuto politique mais en politique étrangère il dépasse toutes nos désespérances. Incapable du moindre coup d’avance, il doit être nul aux échecs.

C’est aussi et surtout à cause de Fabius, Chaloux. Fabius est loin d’être une flèche.

Jean Vesse dit: à

faut carrément s’mettre un masque a gaz pour venir ici …

C’ est toujours la même chose et cela vient d’ une expérience humaine que tout un chacun ( même en ce qui concerne les enfants ) a pu aisément constater.
C’ est toujours le pet foireux des autres qui pue, jamais le sien, n’ est-ce pas?

D. dit: à

Je le dis en toute modestie, mais on me mettrait moi aux Affaires étrangère, j’aurais déjà réglé pas mal d’affaires, à commencer par la Russie, avec laquelle nous serions de nouveau en relation très amicale.

D. dit: à

Et je peux te dire que la petite mère Merkel, elle serait repartie se faire cuire un œuf, et même plusieurs, Angela. Déjà avec un prénom comme ça, elle était mal partie avec moi. Pareil pour Bérénice, d’ailleurs. Et pourquoi pas Cassiopée tant qu’on y est ?

D. dit: à

Moi je m’appelle Denis, c’est simple et courant, ça ne se la pète pas plus haut que ça.

D. dit: à

J’aurais pu m’appeler Jean-Claude, mais avec quelques années en plus. Voire quelques décennies,pour être franc.

D. dit: à

Marie, c’est joli, mais elles sont souvent bêtes.

D. dit: à

Bon changeons de sujet.

Sergio dit: à

D. dit: 5 octobre 2015 à 23 h 01 min
la Russie, avec laquelle nous serions de nouveau en relation très amicale.

Laval a ressayé en trente-cinq le Front Pop a pas suivi, la politique étrangère c’est indépendant non ?

D. dit: à

Je repense à Ueda. Pfffff…

Les souvenirs sont bien faits dit: à

D. dit: 5 octobre 2015 à 23 h 12 min
Et pourquoi pas Cassiopée tant qu’on y est ?

mais il est où Harmonia ?
Je crois que je le regrette plus que TKT.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…des coeurs , des coeurs,…du matin au soir,…
…Oui,!…des coeurs comme le velours des gants,…dans une main de fer,!…

…à nos vendanges des coeurs,!…un autre millésime enchanteur,!…en bouteilles,!…
…Ah,!Ah,!…etc,…en miroir,…

lola dit: à

Sergio 17h25, vous êtes un poète,vrai de vrai: la beauté des coquilles, quand les touches se jalousent,vous y avez pensé,sûr;nonobstant, je vous fais une confidence, dans mon bahut,on arrivait même à écrire qu’avec la pointe,seulement les jours de grande disette,quand on avait mangé la recharge …

Lazarillo dit: à

closer dit: 5 octobre 2015 à 10 h 40 min
« les « Manif pour tous » a cours desquelles des bon chrétiens en ont profité pour défiler à Paris aux cris de « Juifs! Juifs! Juifs!… »

Vous êtes complètement fou Lazarillo! Jamais ces cris n’ont été lancé dans aucune Manif pour tous. Pas plus d’ailleurs qu’aucun cri homophobe…Je suis bien placé pour le savoir.

Moi qui vous créditais d’honnêteté intellectuelle. Quelle déception. »

Lisez-moi correctement! J’ai écrit que ces cathos antisémites profitaient des manifs pour tous pour exprimer leur haine des Juifs et je le maintiens. Certes, les organisateurs de ces défilés homophobes prenaient soin de nettoyer leurs rangs, encore qu’en province il y eu quelques couacs, mais en marge de ces manifs on a tout vu, et notamment ces antisémites hystériques. Et d’ailleurs, faut-il rappeler que l’antisémitisme est d’essence chrétienne? Que c’est en terre chrétienne que les Juifs ont le plus souffert? Que jusqu’à un passé récent c’est en terre d’islam qu’ils vivaient le mieux, ou le moins mal? Ce qui ne doit pas nous rendre aveugle sur la da

Lazarillo dit: à

J’ai posté avant d’en terminer. Je poursuis. Ce qui ne doit pas nous rendre aveugle sur la dangereuse montée de l’antisémitisme dans ce qu’on appelle « les quartiers ». Un antisémitisme qui à l’occasion tue.

Lazarillo dit: à

neither here nor there dit: 5 octobre 2015 à 22 h 39 min Abdeladolf en tenue de la City, une seule réponse possible à tous vos posts: PROUT!

lola dit: à

Bloom 13h44 est noir,très noir,mais exceptionnel.

Sur l’écran blanc, tout blanc de mon PC, 2″messages importants » et épatants:
Dépannez vous-même vos services
Soyez autonome pour résoudre gratuitement les problèmes
ça tient du miracle,en somme.

Lazarillo dit: à

Comme je mes suis longtemps absenté j’ai perdu le fil des changements de pseudo. Attila serait donc l’ancien Barozzi. Bien. Et Alba maintenant Weidergänger, lui dit qu’il ‘a rien contre lui mais le prévient qu’il ne faut pas trop le pousser. Alba a sans doute oublié qu’il y a quelques années il avait dit à Jacques Barozzi: « Va te faire encu… par ton Arabe! » ce qui concentrait en une seule phrase homophobie et racisme ordinaire. Probablement une expression de « la civilisation du cœur »…

de nota dit: à

Que signifie cette expression «un coeur intelligent»?

Alain Finkielkraut. J’ai découvert cette expression biblique en lisant Hannah Arendt. Le roi Salomon, rappelle Arendt, adjure l’Eternel de lui accorder un «coeur intelligent», c’est-à-dire un coeur sagace et perspicace. Dieu garde le silence, mais, pour nous doter peut-être (il faut rester modeste) d’un coeur intelligent, nous avons la littérature. En elle, l’affect et le concept sont perpétuellement enchevêtrés. Comme la philosophie, la littérature nous parle de l’Homme, mais c’est aux hommes qu’elle a affaire et non à l’Homme directement. Elle éclaire l’Histoire, la vie, le monde, sans jamais sacrifier les individus sur l’autel de la connaissance.

bouguereau dit: à

une seule réponse possible à tous vos posts: PROUT!

sic transit

bouguereau dit: à

Que c’est en terre chrétienne que les Juifs ont le plus souffert?

allons bon..les juifs sraient chez eux qu’à jéruzalème

bouguereau dit: à

Moi je m’appelle Denis, c’est simple et courant, ça ne se la pète pas plus haut que ça

toujours prés a sfaire enculer l’denis

B dit: à

closer dit: 5 octobre 2015 à 10 h 40 min

Moi qui vous créditais d’honnêteté intellectuelle. Quelle déception. »

Parler d’honnêteté intellectuelle avec un pareil pseudo, c’est osé.

Lazarillo vous a très bien remis à votre pauvre place.

bouguereau dit: à

On pourrait faire un concours de gardes champêtres, par Botero, César, Rustin, toutes techniques acceptées…

riche idée en vérité..trés faisabe

bouguereau dit: à

J’ai découvert cette expression biblique en lisant Hannah Arendt

c’en est cousu dans les modèles d’homélie du xix eme..tsais dénotant c’est comme pour « autrui »..un écoeurant recyclage..

Chaloux dit: à

Z’avez-vu, j’ai un balai de garde-robe capable de construire une phrase simple!
Pour le reste, pas question de lui demander l’impossible…

bouguereau dit: à

riche idée en vérité..trés faisabe

par des faiseurs évidemment, les vrais jamais y se pliraient à ce genre d’exercice, hors les chieurs je verrais botero..le douanier..et ménasse aussi qui un pinceau dans la bouche nous en ferait un peint à la strét djacquette..

bérénice dit: à

Pareil pour Bérénice, d’ailleurs. Et pourquoi pas Cassiopée tant qu’on y est ? D .

D je suis souffrante et vous informe que je ne tiendrai pas de permanence assidue aujourd’hui. Autant le livre où je m’oublie m’éloigne de tout de vous aussi hélas autant le blog tient à nous laisser le nez dans l’actualité merdique. De toutes façons tout le monde écrit trop trop vite et la haine qui comme une azote liquide fait fumer ce lieu finit par lasser tant elle ressemble à ce qui circule bêtement et innerve le monde pour le baigner dans le sang. Joli reflet qui inquiète, vous aviez dit intellectuels, cultivés, pondérés, que sais-je encore? sans même aborder le thème de l’hypocrisie, il est de plus en plus difficile de se positionner tant le maillage se complique de nœuds inextricables quoique compréhensibles et on ne peut pas défendre les uns sans nuire aux autres. Bref je démissionne, je déserte et vous laisse le loisir de trouver un sens à cette marche forcenée vers un sombre avenir. Que vos brillants esprits s’appliquent à briller en ces merveilleuses circonstances, après tout c’est une saine activité quand on est impuissant à influer, agir et faire infléchir ce courant dévastateur auquel les humanistes ici rassemblés s’attaquent inlassablement.

rions un peu dit: à

« On dit communément que l’horreur des Juifs pour les autres nations venait de leur horreur pour l’idolâtrie ; mais il est bien plus vraisemblable que la manière dont ils exterminèrent d’abord quelques peuplades du Chanaan, et la haine que les nations voisines conçurent pour eux, furent la cause de cette aversion invincible qu’ils eurent pour elles. Comme ils ne connaissaient de peuples que leurs voisins, ils crurent en les abhorrant détester toute la terre, et s’accoutumèrent ainsi à être les ennemis de tous les hommes.
[…] Les Hébreux ont presque toujours été ou errants, ou brigands, ou esclaves, ou séditieux ; ils sont encore vagabonds aujourd’hui sur la terre, et en horreur aux hommes, assurant que le ciel et la terre, et tous les hommes, ont été créés pour eux seuls.
[…] Enfin vous ne trouverez en eux qu’un peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition, et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent. IL NE FAUT POURTANT PAS LES BRÛLER (c’est l’auteur qui souligne.) »

Je ne vous ferai pas l’injure de nommer l’auteur de ces lignes.

Attila dit: à

Pourquoi ne pas oublier les conflits passés et repartir de bon pied, Lazarillo retrouvé ?
Pace, amore et fraternità !

Attila dit: à

Là où je passe, l’herbe ne repousse-t-elle pas plus verte ?

Hiba Badreddine dit: à

D’apres une histoire vraie est un livre envoutant qui m’a pris dans son tourbillon de verité fictive. Le mot fin de la dernière page avec son asterix clignotant n’était qu’un début, une remise en question. Je n’avait pas attendu la fin du livre pour me procurer rien ne s’oppose a la nuit que j’ai entamé de suite. Un moment de repos n’etait pas permis. Le travail d’introspection que De Vingan m’imposait, exigait une autobiographie complete. De Vigan est sans doute une romancière exceptionelle.

bérénice dit: à

rions un peu, bien qu’ayant parcouru l’œuvre du regretté Denis Guedj qui retrace l’indéniable richesse historique des civilisations arabes j’éprouve un profond attachement au peuple juif. Peut-être peut-on voir dans le travail de prospection et de recherche mis en œuvre par les émirats une poursuite de l’œuvre intelligente géniale novatrice des lointains prédécesseurs mais entre ces deux temps, quoi? Colonisation, décolonisation, OPEP, conflits à n’en pas finir, émigration, intégration, intégrisme religieux et puis?

Chaloux dit: à

Le lien établi par Finkielkraut entre Plénel et Gattaz est à creuser.

DHH dit: à

@rions un peu

voltaire?
mais ce pourrait être Giraudoux ou Pierre loti,qui se repaissent dans leurs ecrits des mêmes idées

Phil dit: à

Delphine de ou le Vigan ? Tillinac regrette la disparition de l’Air France.

Sur la Sécurité sociale dit: à

Notre Sécurité sociale a 70 ans. Nous sommes « babyboom-nés » avec elle en somme, Finkie, Passoul, vous autres et moi-même. Elle a été initiée par les communistes et fut rapidement adoptée par les capitalistes. Nous avons tous très largement profité des bienfaits induits de l’Etat providence (Ewald) ou de l’Etat social (Castel). Voilà donc un magnifique exemple de réussite d’une politique généreuse aux effets restés vertueux sur très long terme. Et peu importe qu’il nous faille maintenant acter l’agonie (la fin ou la renaissance ?) de ce modèle qui a permis à de nombreux professeurs de lycée, ratés ou réussis, de se défouler durablement après leur tâche sur les blogs littéraires ou dans leurs jardins italiens. Son dernier avatar historique, à notre Sécurité sociale progressiste, fut l’instauration de la CMU. Il n’existe pas beaucoup d’exemples de réussites comparables. Je pense néanmoins que les rdliens humanistes pourraient nous en trouver d’autres. Diagonal,

closer dit: à

Désolé Lazarillo, mais votre présentation était malhonnête en donnant l’impression que quelques allumés, dont je n’ai pas vu l’ombre d’un où que ce soit (pas même à la TV), avaient une quelconque importance dans la Manif pour tous.

Une diagonale est forcement de biais dit: à

…..ou de travers !

Allumons les cigares dit: à

closer dit: 6 octobre 2015 à 10 h 50 min

« quelques allumés,…………..dans la Manif pour tous »

Quelques ? Mais mon bon monsieur, des milliers, des centaines de milliers, eux prétendent même des millions.
A peu près tous aussi allumés.

diagonal dit: à

Le cinéma va super chouette, on va le sauver !

christiane dit: à

@Hiba Badreddine dit: 6 octobre 2015 à 9 h 55…
En plein cœur du livre, je suis installée dans un roman mais aussi dans un combat entre passé et présent. Delphine De Vigan interrompt souvent sa narration par des remarques destinées au lecteur (ou… à elle-même) qui prouvent que la narratrice s’en est sortie de cette emprise maléfique. Quand et comment ? ce n’est pas encore dévoilé mais c’est là, en quelques mots comme une amulette. Comme si elle ne voulait pas être effrayée par l’emprise des mots réveillant un passé. « …cela annonce trop ce qui va se passer et gâche un peu le plaisir de la chute. »,écrit P.Assouline dans son billet à propos des épigraphes placés en début de chapitre. Ne connaissant pas Misery de Stephen King, je n’ai pu savourer ces annonces mais je suis sensible à cette façon qu’a D.d V. de raconter entre deux eaux : passé/présent. Il semble que la narratrice interroge encore, des années après, cet engourdissement de sa vigilance. Était-ce une cécité passagère due à la naïveté où le glissement inconscient dans une emprise reposante la délivrant d’un combat vain pour revenir à l’écriture. Il y a là un profond mystère de la femme qu’elle approche qui ne me donne pas envie de connaître la vie de l’auteur mais l’univers onirique auquel l’écriture lui permet d’accéder. C’est un univers un peu cauchemardesque, écrit avec le pinceau d’une aquarelliste ou avec une craie-pastel. Un mal qui se glisserait dans un univers chatoyant de dentelles et de velours. Un Fragonard audacieux et amoral, qui ne dépeignait pas réellement les avatars de l’amour en mille scènes tumultueuses mais qui aimait par sa création entrer -et nous faire entrer- dans un jardin secret. Un écrin néo-classique pour le peintre et pour la romancière… Rapport d’un maître à un esclave, désirs complémentaires de domination et de soumission, Éros tout près de Thanatos. « Une histoire vraie », roman… « mensonge plus aimable que la vérité. » (Théophile Gautier)

Polémikoeur. dit: à

« L’angoisse de ne plus savoir quoi écrire »
va-t-elle entrer dans le manuel des maladies mentales ?
Menassupérieurement.

didonc dit: à

9h41 « Je ne vous ferai pas l’injure de nommer l’auteur de ces lignes. »

Le pape ?

objectivement dit: à

faire infléchir ce courant dévastateur auquel les humanistes ici rassemblés s’attaquent inlassablement. Bérénice

les closeur ueda d de pq autres propagandistes ri-fhaine, c’est les plus humanistes

Chaloux dit: à

objectivement dit: 6 octobre 2015 à 11 h 42 min

Objectivement, tu n’es pas la moitié d’un c.on.

l'homme est égaux dit: à

closer dit: 6 octobre 2015 à 10 h 50 min
« quelques allumés,

ce sont aussi des créatures du divin

Humanisme..... dit: à

Comme toute religion, l’humanisme d’un grand pays, devenu tout petit, doit se remettre en question.

Ce que les vieux de la vieille ne savent pas faire (cf Air France et les nervis de gauche CGT)

l'homme est égaux dit: à

Chaloux a le sens de l’humour mais ne rigole pas, il est à un âge difficile

Pupuce dit: à

le commentaire de Christiane sur le livre de Delphine de Vigan ne me donne pas envie de lire ce roman… dentelles et velours, aïe !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pour le peu de prestige, et avec aucune force,…pour changer,…la confiance à une France, une Europe,!…plus cohérente et confortable,!…
…aux Académiciens,…Oui,…laisser tomber vos vestes vertes,!…et faites vous voir aux coeurs des combats,…
….aux dessus des lois et des ponts et liens,…lancer vos toiles,…pour vous incarnés par les peuples,!…

…nuls,!…faut voir,…en débits de cour,!…un mieux aux velours,…etc,!…

…ou des Académiciens pour  » rester planqués « ,…au cour à deux balles,!…
…tout dans les joints,…etc,!…
…de passage,…et encore la journée sur les bras,!…Avanti,!…les gestions aux lucres,…la cour à ses crèmes,…aux vents, aux vents,!…
…encore cuistre aux parfums,!…Ah,!Ah,!Ah,!…
…tout ces francs-tireurs aux alambics,!…et ailleurs,!…etc,…

Chaloux dit: à

l’homme est égaux dit: 6 octobre 2015 à 11 h 55 min

les procès d’intention faciles ne me font pas rire, en effet.
Sois drôle et tais-toi.

Quand tout est fini on dit: à

on dit : Adieu.

Alors je l'ai dit: à

Adieu, j’ai dit adieu.

Rocco Refroidi..... dit: à

Pupute, 11h59
Si vous souhaitez faire du mal à Christiane, salopette, il vous faudra me passer sur le corps.

christiane dit: à

@Pupuce dit: 6 octobre 2015 à 11 h 59 min
Oh zut ! ce n’était pas le but ! L’expression « dentelles et velours » indique seulement que nous sommes dans un univers féminin de séduction ambiguë. Qu’une certaine délicatesse ne gêne en rien la puissance de la construction et du dévoilement progressif du drame.
Ne doublez pas certain critique littéraire qui juge mes analyses littéraires erronées et pires… Chacun lit comme il peut avec ses habitudes, ses goûts, sa sensibilité. Ce roman vaut le détour, Pupuce. Oubliez mon commentaire adressé à une lectrice qui avait posté peu avant.
Il n’y a pas que la lecture des romans américains, quand même !

likomenas dit: à

mais ce que P.Assouline ne dit pas de l’amie lectrice, c’est qu’elle serait de son métier nègre de stars . , bref, qu’elle écrit

l'homme est égaux dit: à

Chaloux dit: 6 octobre 2015 à 12 h 12 min

aucun procès d’intention vous êtes mal luné

neither here nor there dit: à

Camarade Sanchol…vous essayiez d’avertir Alba l’autre jour des dangers réels de certaines pratiques solitaires qui, selon le pays ou elles prennent place, peuvent vous rendre sourd, muet, aveugle, ou même vous donner des paumes de mains velues…je ne puis être plus d’accord avec vous, je lui ai moi-même conseillé le port de gants de boxe la nuit pour éviter, disons, des gestes reflexes malheureux…par contre, ce que certains de nos chers bloggeurs ignorent peut-être, c’est que votre nom, Lazarillo, veut dire guide pour aveugles en spanishe…ces mêmes bloggeurs pourraient déduire, incorrectement à mon humble avis hein, que vous seriez un spécialiste de ces honteuses et furtives pratiques, que tous les évangiles s’unissent pour interdire…non, je leur dis…le camarade Sancho est un commissaire politique (a la retraite anticipée depuis quelques années) responsable de la pureté idéologique qui a lui seul, a maintenu le bon navire du parti toutes voiles dehors, toutes les mains sur le pont, tous les regards fixés sur le soleil brillant de la révolution et du parti, qui brille, la bas derrière l’horizon…ou un avenir rayonnant nous est promis… faut que j’arrête…ce discours m’a donné des larmes aux yeux…tenez, camarade Sancho… une médaille offerte par les prolétaires comme moi…ceux qui croient encore au Nirvana que le parti nous avaient promis, juste pour vous, et juste pour le souvenir de ce temps a jamais révolu…

Parfois mieux vaut se taire dit: à

likomenas dit: 6 octobre 2015 à 12 h 47 min
mais ce que P.Assouline ne dit pas de l’amie lectrice, c’est qu’elle serait de son métier nègre de stars . , bref, qu’elle écrit

« Cela renvoie à un passage du livre où L. nègre d’une actrice, révèle qu’elle termine toujours un texte de cette manière »

Yenadéki ferait mieux de lire avant de causer.

likomenas dit: à

économies de Prozac:sans le sillage du succès de Prozac et sur sa piste un sociologue est allé et en a retiré « la fatigue d’être soi » (Ehrenberg)

likomenas dit: à

dans le sillage

bouguereau dit: à

« la fatigue d’être soi »

c’est ça l’amour ménasse..comment qu’m ma main gauche oublirait les taloches que ma main droite a donner à keupu..réfléchis

bouguereau dit: à

putain mon larbin s’entend pus avec la raclure..ha y’est fatigué d’luimême encore..faut qujle claque dvant qu’y pose malde

bouguereau dit: à

L’expression « dentelles et velours » indique seulement que nous sommes dans un univers féminin de séduction ambiguë. Qu’une certaine délicatesse ne gêne en rien la puissance de la construction et du dévoilement progressif du drame

..y’a pas que dla cuisse dans ces deux phrases

bouguereau dit: à

Objectivement, tu n’es pas la moitié d’un c.on.

..et c’est signé micouille..

Qui c'est? dit: à

bouguereau dit: 6 octobre 2015 à 13 h 25 min
..et c’est signé micouille..

bouguereau, dit aussi « face-de-plug » vous a fait un sourire.

🙂

bouguereau dit: à

Tillinac regrette la disparition de l’Air France

c’est pas un mec hantipathique..mais y’est meilleur à l’oral et en journaliss..je le vois bien en coffe de droite..

la vie dans les bois dit: à

Plus que huit. Exit la compagne d’ ultrabright. Ouf.

JC..... dit: à

Lire les imbécilités proférées, dans un humour de cave inondée à l’eau sale, par le nouvel Adolf de la City m’émeut …

Meuh !
(non mais, quel con-et-table sur mulet de bourgogne !)

JC..... dit: à

AIR FRANCE

Dialogue social : exception culturelle française !

Que fait Taubiroute ?… On les juge les voyous ? … ou on les réinsère, cad on organise leur fuite ?….

DHH dit: à

@Diagonal
je ne savais pas que la Secu etait d’initiative communiste ,je la voyais plutôt gaullienne.
En tout cas ce qui est sur c’est que dans sa conception et sa mise en place elle est la chose d’un homme Pierre Laroque dont elle ate le grand projet ,grande figure de l’administration française , que les allemands avaient en 1940 exclu du service public à cause d’une judeité dont lui_même était à peine informé
Parmi les trucs crées il y a70 ans qui ont bien marché, mais dans ce cas sans etre vraiment utile à la population, l’ENA et son rayonnement mythique, qui en a fait l’école « que le monde entier nous envie » sans que pendant des années on ne mette sérieusement en question le caractère usurpé de cet aura , résultat d’une superbe opération de communication réussie

jean dit: à

L’expression « dentelles et velours » sied à merveille à bouguereau

Miss Delly, ce dit: à

Il y a là un profond mystère de la femme…
(…)
écrit avec le pinceau d’une aquarelliste ou avec une craie-pastel.

bérénice dit: à

, Lazarillo, veut dire guide pour aveugles en spanishe

« Outre les hypothèses générales sur l’auteur (un érasmien ? un nouveau chrétien ?) on a longtemps attribué Lazarillo de Tormes, sans base solide, à Diego Hurtado de Mendoza, diplomate et écrivain de talent. Plus recevable est le bruit dont le P. Sigüenza se fait l’écho : le brouillon du petit livre aurait été trouvé dans la cellule d’un moine hiéronymite, Fr. Juan de Ortega, un esprit éclairé et libre, digne d’en être l’auteur. On a proposé aussi (Cejador, F. Márquez) la paternité d’un polygraphe aimant le folklore, le tolédan Sebastián de Horozco. La question reste ouverte. »

Ueda dit: à

christiane dit: 6 octobre 2015 à 12 h 47 min
Ce roman vaut le détour, Pupuce.

Cette phrase m’interloque.
Il me semble que je me gratte déjà.

Chaloux dit: à

Lazarillo de Tormes

Quoiqu’il en soit, un très grand livre.

Chaloux dit: à

Ueda dit: 6 octobre 2015 à 13 h 56 min
christiane dit: 6 octobre 2015 à 12 h 47 min
Ce roman vaut le détour, Pupuce.

Cette phrase m’interloque.

Moi, elle m’intergratte.(On dirait que boumou a fini d’interpéter).

encore un truc de curés dit: à

c’est le diminutif de « Lázaro » ( Lazare )

Réaction multilatérale en passant dit: à

Le cinéma français survivra à la crise de l’Etat providence américain et à son propre cinéma impérialiste. L’exemple d’échec en biais est donc fort mal choisi. Delphine de Vigan peut remporter le prix, le commentaire tout en dentelles et velours en est un excellent défenseur, il devrait donner des arguments aux jurés qui hésitent encore. Ouf. Alain Ehrenberg a écrit en son temps un essai remarquable sur la nécessité de recourir au Prozac quand se font trop sentir en population générale les nouvelles manières pour chacun de nous de nous ‘adapter’ aux ruses du néocapitalisme managérial. Diagonal,

Chaloux dit: à

« Enquête sur un possible emploi fictif dans l’entourage de Bartolone ».

Hollande ou Valls?

les bons copains dit: à

« On dirait que boumou a fini d’interpéter »

il se remplit – après ça sera sieste, goûter,etc

Le jeu des mille boumous dit: à

bouguereau est-il un solide ou un liquide?

🙂

bérénice dit: à

12h55 neither here nor there en démocratie laïque l’onanisme n’est plus condamné depuis longtemps cependant on proposait encore il y a peu aux mères dont les petits étaient atteints de varicelle de leur faire porter des moufles la nuit pour éviter les dégâts occasionnés par le prurit.

Les deux ? dit: à

« Enquête sur un possible emploi actif dans l’entourage de Marine ».

Chaloux ou Ueda?

DHH dit: à

Encore un de mes commentaires en attente de moderation alors que je n’y vois rien qui le justifierait
dois je en inférer que je fais partie d’un noyau de commentateurs signalés à la moderation , suspects a priori,dont il vaut mieux vérifier systématiquement ce qu’ils disent avant de laisser filer leurs posts;
Et pourtant chacun peut constater, quand mes post préventivement censurés apparaissent, qu’ils sont innocents et ne heurtent en rien une bienséance que beaucoup ici méconnaissent ?
si tel est le cas ,pourquoi cette censure ,pourquoi

Chaloux dit: à

DHH, le meilleur de vous-même c’est votre si touchante paranoïa.

bérénice dit: à

Mis à l’index en 1559 par l’Inquisition espagnole, Lazarillo de Tormes recommencera à circuler, expurgé de ses passages les plus anticléricaux, à partir de 1573. Il était déjà traduit en français (1560) et en anglais (1568), et devait l’être également en italien et en allemand. Après un précoce interpolateur (Alcalá, 1554) il suscita deux continuateurs. Le premier (Anvers, 1555) annexa étrangement Lazare à la littérature de métamorphoses, l’envoyant, à l’occasion de l’expédition d’Alger (1541), au fond de la Méditerranée où il devint un personnage au royaume des thons. Après son retour sur terre, il tient tête aux docteurs de Salamanque dans un épisode inspiré d’Eulenspiegel

réponse à tout dit: à

Chère DHH, les attentes de modération dépendent de divers paramètres insérés dans la mémoire d’un robot. Il y a des mots ou combinaisons de mots qui font tilt, notamment certains pseudos de commentateurs. Quand vous associez X et Y ou Z, il y a une suspicion automatique d’indélicatesse.

Bloom dit: à

RIP Mankell,soit, surtout pour Branagh dans le rôle de l’inspecteur torturé. De la petite Carlsberg, quand même.

En revanche, personne pour rendre hommage au plus grand dramaturge en langue anglaise de ces 30 dernières années un Irlandais, encore un, après Synge, O’Casey & Beckett – Brian Friel, le « Tchekhov irlandais », dont la pièce ‘Translations’ fit presque autant sensation en 1980 que le Baladin du monde occidental de John Millington chez Yeats 70 ans avant.

Here’s to you, Brian my man:

http://www.theguardian.com/stage/2015/oct/02/brian-friel
http://www.bbc.co.uk/programmes/b006qpmv/episodes/downloads

And fondest regards to Elaine W., who wrote such a fine MA dissertation on him..

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