Un (re)traducteur, ça s’autorise autant que ça s’empêche.
Gardons-nous d’en faire un phénomène révélateur de la météo éditoriale. N’empêche qu’à la charnière de 2025/2026, il y a embouteillage du côté des retraductions littéraires. De quoi cet air du temps est-il le nom ? Un fois passées les réactions d’instinct hésitant entre un « encore ? », un « à quoi bon ? » et un « quel intérêt ? », on évoquera bien sûr une raison technique, à savoir le renouvellement de droits étrangers sur certains romans classiques, voire la chute de ceux-ci dans le domaine public (mais oui, il est dit généralement que l’on y tombe…). Mais cela ne suffit pas. Quoi alors ?
Il faut compter avec le goût sinon le désir d’écrivains qui ne sont pas des professionnels de la traduction de s’emparer d’une œuvre qui leur est chère, publiée à l’origine dans une langue dont ils estiment avoir une maitrise suffisante pour en assurer le transport en français. Ce n’est certes pas nouveau (de Maurice Maeterlinck et André Gide avant-guerre à Marie Darrieussecq plus récemment). Ainsi Jean-Philippe Toussaint ces jours-ci avec Le Verdict (44 pages, 5,50 euros, éditions de Minuit) de Franz Kafka. Comme c’est souvent le cas en pareille situation, il joint au texte une postface intitulée « Le vrai, le pur, l’immuable » justifiant son travail ce qu’un traducteur de métier fait plus rarement. Face à pareille entreprise, l’écrivain ne s’autorise que de lui-même, comme il l’avait déjà fait en s’emparant de la Schachnovelle de Stefan Zweig. Toussaint, lui, se doit d’expliquer le concours de circonstances qui l’a conduit à traduire ce texte de l’allemand. D’abord la conviction assez partagée que Kafka est devenu écrivain la nuit durant laquelle il a écrit cette nouvelle d’une traite à 29 ans ; ensuite le fait qu’il est son frère d’armes en écriture, celui qui l’a nourri comme peu d’autres davantage encore que son écrivain de chevet… car il a écrit le Verdict « en fendant les eaux » et en portant « le poids de mon corps sur mon dos » et s’en est délivré à l’égal d’un nouveau-né « couvert de saletés et de mucus ». Toussaint a tout lu de lui jusqu’à en être habité mais le Verdict davantage que d’autres textes de Kafka le hante. En allemand, il s’intitule Das Urteil. Il consent à lui conserver son titre français d’origine, comme la dizaine de ses prédécesseurs quoiqu’il n’en soit pas satisfait. Il aurait préféré « Le jugement » ou encore « La condamnation à mort ». Sauf que si l’auteur l’avait souhaité ainsi, il aurait choisi « Das Todesurteil » ce qu’il n’a pas fait. L’interprétation a des limites balisées par l’honnêteté de l’interprète. Un retraducteur, ça s’autorise autant que ça s’empêche.
J’évoquais plus haut la question du droit à traduire à nouveau sur les brisées d’un traducteur qui a pu faire longtemps autorité d’autant plus facilement qu’il était le seul. Le voyage de l’allemand au français de La Mort à Venise, la célèbre nouvelle de Thomas Mann à laquelle Luchino Visconti donna une notoriété mondiale par la magie de son film, vaut d’être contée avant que la version de Philippe Jaccottet, alors un poète débutant de 21 ans, ne paraisse le 16 janvier prochain (152 pages, 13 euros, Le Bruit du temps) dans une publication très soignée, comme à l’accoutumée chez cet éditeur qui a le souci du beau, sous une couverture reproduisant Le Pont du Rialto, huile de John Singer Sargent. Enfin ! pourrait-on ajouter. Elle lui avait été commandée par l’éditeur suisse Henry-Louis Mermod, insatisfait d’une précédente version (jugée un peu terne, elle était pourtant signée de Bertaux & Sigwalt) et le texte en avait rendu en… 1946. Kra, un autre éditeur, parisien celui-ci, publia la version rejetée. Après la guerre, une fois épuisée, elle fut récupérée par Fayard lequel, après négociation, laissa Mermod publier en édition de luxe 2500 exemplaires de la version Jaccottet. Ainsi naquit un collector, comme on ne disait pas à l’époque. Thomas Mann complimenta avec indulgence son traducteur jusqu’à lui accorder la licence de menues erreurs d’interprétations, encore que ce n’est pas si véniel de traduire « Kapellmeister » par « maitre de chapelle » en lieu et place de « chef d’orchestre » (erreur effacée de cette nouvelle édition). La Mort à Venise ayant désormais rejoint le domaine public, elle s’apprête donc à réapparaitre autrement. Nul doute que nombre de lecteurs auront l’impression de découvrir un nouveau livre tant il est vrai, comme le souligne Mann, que cela change tout lorsqu’une nouvelle dont il se dégage une musique si profonde, désormais inséparable à la lecture de l’Adagietto de la cinquième symphonie de Mahler qu’on le veuille ou non, est rendue en français par un poète.
Thomas Mann, justement, est par ailleurs d’actualité pour une autre traduction très attendue de l’un de ses monuments : Les Buddenbrook à paraitre chez Gallimard le 29 janvier prochain, revisité par Olivier Le Lay (révélé en 2004 par son inoubliable traduction de Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin couronnée du prestigieux prix Halpérine-Kaminsky). Un pavé de 872 pages publié à l’origine en deux volumes dans lequel on s’immerge sans effort tant ce récit de la grandeur et surtout du déclin, autant dire : la gloire et l’épuisement, d’une grande famille de négociants de Lübeck est envoûtante avec ce qu’il faut de jalousies inassouvies, de feux mal éteints, d’ambitions contrariées. De nombreux personnages parmi ces notables dont les plus saillants subissent le poids de leur héritage dynastique, obstacle à la tentation d’un destin personnel, en particulier l’oncle Christian, grand névrosé assez borderline dans son genre. Et le tableau généalogique en liminaire de ce qui est au fond un conte hors-mesure n’est pas superflu ! Lorsqu’il l’a publié en 1901, l’auteur âgé de 26 ans disait, comme pour s’en excuser, tenir de sa mère son « désir d’affabulation » (in Ecrits intimes, traduit de l’allemand par Guillaume Ollendorff dans une édition de Bertrand Dermoncourt, qui vient de paraitre chez Plon). Un premier roman qui a depuis conquis sa réputation de classique moderne jusqu’à en devenir le modèle de nombre d’épopées familiales dans différentes langues.
Le (re)découvrir si longtemps après sa naissance permet d’ignorer la fâcheuse réputation que la famille Mann s’employa à répandre contre ce qu’elle désignait comme un roman à clés destiné à lui nuire. La construction des Buddenbrook, qui repose sur un remarquable échafaudage vibrant de musiques (ici Bach, Buxtehude), est le canevas de ses grands romans à venir, pétris d’oppositions et non de contradictions, dense, sage, fantaisiste, humoristique, sérieux, réaliste et, pour la plupart, s’autorisant de longues digressions théoriques (il suffit d’avoir à l’esprit les conversations philosophiques au sanatorium de Davos) au risque d’ébranler l’édifice romanesque et la dramaturgie. A ceci près qu’ici les pensées du penseur ne nous encombrent pas car elles sont dissoutes dans l’action et non exposées ex cathedra. De son propre aveu, c’est même son seul grand récit à n’être pas interrompu par des essais. Ici, pas de justifications du traducteur ou de l’éditeur mais une préface pénétrante et aigue jusque dans sa pointe autobiographique du critique et écrivain Philippe Lançon chargé de contextualiser le chef d’oeuvre. Une fresque qui n’est pas une saga de plus tant elle continue de surplomber le genre plus d’un siècle après quand bien même serait son sujet comme ce sera dorénavant la règle. Philippe Lançon rappelle non sans malice le jugement de Klaus Mann sur son père :
« Depuis sa jeunesse, la mort était sa spécialité. On a souvent admiré avec quelle élégance il avait exterminé une grande famille dans « Les Buddenbrook ».
Peu après sa parution au début du siècle, le succès public venant sans se presser au lendemain d’un accueil critique assez difficile, un Who’s who munichois trouva judicieux de faire savoir que l’adresse de la maison de famille des Buddenbrook, près de l’église de la Marienkirche, n’était autre que celle de l’auteur, appelée à devenir « un objet de la curiosité d’inconnus » (in Écrits intimes).
S’attaquer à un monument ne va pas de soi pour un traducteur. Un honneur autant qu’un défi car un classique moderne du XXème siècle a nécessairement été déjà adapté, transporté, trituré, malmené, sublimé par des prédécesseurs. Surtout, d’innombrables lecteurs ont déjà fixé dans leur esprit des situations et des caractères pour le meilleur et pour le pire. Les déranger dans leur mémoire ne va pas sans risque. Il faut faire autrement sinon mieux sous peine de se faire rejeter. Ce qui vaut pour les Buddenbrook d’Olivier Le Lay vaut pour Le Bruit et la fureur de Charles Recoursé. Le grand roman de William Faulkner est sorti dans sa nouvelle parure il y a une quinzaine de jours enrichi d’un addenda détaillant la biographie individuelle de chaque membre de la famille Compson (390 pages, 23 euros). L’avant-propos du traducteur est attendu au tournant car on ne touche pas impunément à ce graal de la littérature américaine, si sacré qu’il a consacré à jamais son auteur comme un « écrivain pour écrivain ». Il est vrai que l’on y avance parfois la nuit avec des lunettes noires dans l’épaisseur de cette forêt de personnages racontés dès l’entame par un « idiot », du moins désigné comme tel. A chacun sa voix mais cela exige de prêter l’oreille afin de les identifier d’autant que des prénoms se dédoublent et les temporalités se multiplient au sein de séquences entre flashbacks et flashforward. C’est dire que l’auteur ne nous facilite pas la tâche.
Son roman se mérite. Et pour le traducteur, c’est double peine car il ne pouvait y ignorer la traduction du maitre, Maurice-Edgar Coindreau tout en reconnaissant ne pas s’y retrouver et même s’y perdre tant ses choix lexicaux le déconcertaient. Alors pour s’en sortir, il a été voir du côté des traductions italienne et espagnole du Bruit et la fureur, histoire d’examiner l’art et la manière dont d’autres se sont extraits de ce brouillard qui se déploie sous un titre emprunté au Macbeth de Shakespeare. De quoi prendre la mesure de l’étendue des interprétations. D’une version à l’autre, les aventures de broken biscuit sont passionnantes avant d’arriver à « pâte à biscuit ». Et comme si cela ne suffisait pas, il faut aussi se colleter à la langue du sud-étatsunien tel qu’elle était pratiquée dans le Mississippi dans le premier quart du XXème siècle et pour le restituer ne pas hésiter à « triturer la grammaire ». Charles Recoursé, qui a visé avant tout la cohérence, ne cache pas qu’il a dû « naviguer à vue », autrement dit : à l’oreille, car on le sait, entre toutes ces voix qui le hantent, ce qui en ressort sous sa plume lorsqu’elles s’incarnent, c’est de la musique.
Allez, un dernier pour la route: la traduction que Frédéric Boyer a ciselé de La Tragédie d’Hamlet, prince du Danemark mais à destination du théâtre, plus précisément pour la mise en scène d’Ivo van Hove. Une commande de la Comédie-Française qui a été jouée il y a un an et qui le sera à nouveau en janvier mais au Théâtre de l’Odéon. Bien que ne soit pas destiné prioritairement à être lu mais lu à la table, mis en bouche sur les planches puis entendu, le texte parait (212 pages, 20 euros, Gallimard) et, miracle, ça se lit avec un égal bonheur ce qui n’est pas gagné car on ne traduit pas pareillement dès lors que l’on s’adresse d’abord à des comédiens.
« Etre ou ne pas être- c’est « la » question.
Quel est le plus digne choix de l’esprit: subir les coups et les flèches d’un destin extrême ou prendre les armes contre un océan de contrariétés pour en finir dans la violence ?
Mourir : dormir, rien d’autre »
(« Le pont du Rialto », huile sur toile de John Singer Sargent, 1911, Musée de Philadelphie ; « Buddenbrook-Haus » dans la vieille ville de Lübeck, photo D.r.; Wright Morris, « Le pays de Faulkner près d’Oxford, Mississippi », 1939)
102 Réponses pour Un (re)traducteur, ça s’autorise autant que ça s’empêche.
« Un (re)traducteur, ça s’autorise autant que ça s’empêche. »
Comment faut-il le comprendre ?
ça va ça vient mais ça se retient !
Sur la deux, le pote de Colmar a encore frappé …
https://pauledelblog.fr/
Toussaint, Le Lay, Jaccotet, Recourcé, Boyer…
Bouh, on va pas relire tout ça « à cause d’eux », pour y retrouver des différences de virgules près… Laissons les traductions aux intelligences artificielles… et à d’autres objets, traducteurs patentés, élevez vos désirs de recyclage. De toute façon, « c’est la question » ou « je préférerais pas »… le monde n’en sera pas culbuté pour autant. On se demande juste pour l’instant quelle fut la meilleure traduction de « la recherche du temps perdu » en anglais de tous les temps ? Or, que personne n’en sait rien. Voilà.
ça va ça vient mais ça se retient !… comme une chanson popu…, téh pardine !… laire
Bon, je sors de notre hôte. Ché pas si on tiendra jusqu’à 1750. BN, les vieux geeks…
ça cautérise autant que lapin bêche
& une tit’ dernière pour la road : https://www.youtube.com/watch?v=e-Rv8DGooW4
Mais de quoi est morte Irène Lindon ?
D’ennui ?
Et qui lui a succédé aux Editions de Minuit-Gallimard ?
« Vous connaissez l’adage : derrière chaque grand homme, il y a une femme. Et bien derrière chaque grand prix littéraire, il y a un éditeur. Thomas Simonnet a publié aux éditions de Minuit « La Maison vide » de Laurent Mauvignier, prix Goncourt 2025. Portrait d’un homme aussi passionné que discret.
Dans la foule qui entoure Laurent Mauvignier à son arrivée chez Drouant, le restaurant parisien où le Goncourt est décerné chaque année, une tête dépasse : celle de Thomas Simonnet, 51 ans, sourire aux lèvres, écharpe noire sur un sobre costume gris. Cet homme au faux air de l’acteur Charles Berling dirige les éditions de Minuit depuis trois ans. Il savoure son premier Goncourt, le quatrième pour la maison. « C’est merveilleux » confie-t-il très ému, « c’est le rêve de tout éditeur, de voir la littérature gagner ».
Comment est-il arrivé à la tête de cette maison d’édition mythique, qui a, sous la houlette de Jérôme Lindon, découvert Samuel Beckett et publié Marguerite Duras, Nathalie Sarraute et tant d’autres ? C’est Irène Lindon, la fille de Jérôme et patronne pendant vingt ans, qui l’a choisi pour lui succéder, au moment même où elle cédait Minuit au groupe Madrigall (Gallimard).
Dans le tourbillon post-Goncourt, Thomas Simonnet prend le temps de répondre à quelques questions. Son premier choc littéraire? Moderato Cantabile de Duras, publié chez… Minuit. « Un choc qui m’a fait entrer dans la littérature contemporaine ». Puis ce sont les études de lettres à Paris, un premier stage à l’âge de 21 ans chez l’éditeur P.O.L.; il devient ensuite libraire pendant deux ans : « Une expérience déterminante. Il faut susciter le désir et aussi constituer un fonds, l’identité de la librairie. Les clients reviennent si votre librairie a une âme ». Il entre enfin chez Gallimard comme lecteur de manuscrits, avant d’y créer en 2006 sa collection, l’Arbalète.
Un éditeur aguerri, donc. Mais prendre la tête des éditions de Minuit, c’est une autre histoire. Celle d’une maison née dans la clandestinité, fondée en 1942. Premier livre édité? Le silence de la mer, de l’écrivain-résistant Vercors. Minuit c’est donc cet héritage, mais aussi depuis 70 ans l’invention permanente, la recherche d’écritures singulières.
Dans le bureau de Jérôme Lindon, tout en haut d’un escalier étroit, dans l’immeuble historique des éditions, Thomas Simonnet n’a rien touché. La journaliste littéraire de France inter, Ilana Moryoussef, décrit les lieux : « des étagères hautes jusqu’au plafond avec toute la collection – assez jaune – de Critique, la revue des éditions de Minuit. Et bien sûr, des romans, des essais… Rien de tout ça n’a bougé ». Cerné par ces murailles de livres, Thomas Simonnet est il le gardien d’un temple?
Il met ses pas dans ceux d’Irène Lindon, « lectrice exigeante, rapide, précise : c’est essentiel pour un auteur ou une autrice ».** Il continue de publier peu, une vingtaine de livres par an. Et avec toujours cette envie de trouver de nouvelles voix, des écritures exigeantes. « Dès que Laurent Mauvignier m’a remis son manuscrit, je l’ai lu sans attendre, j’ai pris beaucoup de notes, je lui en ai parlé en profondeur, et je l’ai laissé retravailler autant qu’il le souhaitait jusqu’au départ chez l’imprimeur. En somme, j’ai créé les conditions pour qu’il puisse mettre un point final au livre qu’il avait envie de faire. C’est passionnant d’accompagner un si grand écrivain. Laurent Mauvignier a écrit dix romans, il connaissait bien son affaire. »
La littérature, et rien d’autre : Thomas Simonnet, paraît-il, n’est pas un adepte des intrigues en coulisses. »
(France Inter)
à l’intention de rose pour relire son voyage;
Les traducteurs juifs à la cour des rois de Sicile et de Naples [article]
sem-link Colette Sirat
https://www.persee.fr/doc/dirht_0073-8212_1989_act_42_1_1128
Merci et alii,
Dans quinze jours, cela fera un an.
flashbacks et flashforward
Analepse et prolepse, en français.
Rien ne se mérite.
Les Buddenbrock la saga d’une famille au cœur d’un monde en disparition.
Irène Lindon est partie à l’âge de son papa, un an après, jeune.
Les réponses d’Emma, hier soir [10/12, 21:23] Michèle Tua: Sarah Lelé
Être une femme c’est subir l’exigence de l’intelligence et l’intolérance de la médiocrité.
Et je m’attache à Jésus Christ ( fin de Satan, ses pompes et ses œuvres )
[10/12, 21:24] Michèle Tua: Autrement dit il faut que tu sois parfaite ! Emma
Nicole, au paradis des belles âmes depuis un an dans deux jours. Retrouver les papiers un an après.
Savoir, qu’elle n’y est pour rien, qu’elle a fait de son mieux, et qu’elle a tout donné, tout le temps.
Valable pour la polonaise agitée également, surtout le elle a fait de son mieux. Comme elle a pu, autant qu’elle a pu. Ensuite, lire Nine d’Urso.
Parcouru le billet de Messire Passouline, motivé par la curiosité plutôt que par l’intérêt.
Attendons la suite, avec patience !
Deux articles sur Médiapart, un Chère Brigitte Macron, et celui-ci :
https://blogs.mediapart.fr/lalapolit/blog/081225/sales-connes-l-insulte-de-brigitte-macron-qui-devoile-son-mepris-du-feminisme
Précisons : non, l’épouse du PdR n’a pas rejoint l’humoriste en coulisses : ô combien pire ! Elle s’est présentée le lendemain, après l’incident impliquant des féministes, en coulisses, avant le spectacle pour soutenir l’humoriste.
Quelle honte !
Du mal à croire que l’avocat du dit soit celui de Madame Macron.
Précisons que, ces jours derniers deux sujets terrifiants débarquent sur le tapis : celui de la pédocriminalité (des adolescents prostitués, achetés et vendus, et parallèlement des enfants, des garçons,de dix douze ans, consommés au sein même de leur famille par des couples homosexuels qui ensuite obtiennent le droit d’adopter un enfant, garçon lui aussi. Quel courage incommensurable de ces hommes devenus qui dénoncent le commerce dont ils ont été l’objet, enfants ! Cf. Louvin producteur télévisuel et son mari Monoy : il s’agissait de les fournir en enfants : des ogres. Chronos !
Au secours, à l’aide !
Au secours, à l’aide !
Au secours des enfants !
« des garçons,de dix douze ans, consommés au sein même de leur famille par des couples homosexuels qui ensuite obtiennent le droit d’adopter un enfant, garçon lui aussi. »
Oui, rose, c’est bien connu, l’homosexuel c’est comme le juif, ça mange les petits enfants !
La connasse, ça s’autorise tout et ne s’empêche jamais…
Stimulante notule calibrée pour PaulEdel qui va fêter l’occasion en ouvrant une douzaine d’huîtres numéro 2. Les traductions de Mann en français sont à peu près toutes mauvaises, impossible de rendre correctement les dialogues en platt (dialecte) des Buddenbrook, pas plus que le souffle pouacre des rêveries pédérastiqco-mythologiques de Mort à Venise. Et c’est tant mieux. Notre époque est passée au laser, on fiche en taule les acheteurs de poupées. 96 ans, c’est jeune, nous cause Rosi qui n’a jamais connu le farniente de l’édition en France. Mann avait le gène récessif de sa mère, croisée brésilienne, vaudou mixé dans la Hanse.
« Victime d’un malaise en pleine représentation à la Scala de Milan, le chef d’orchestre Riccardo Chailly hospitalisé en soins intensifs
Le maestro de la Scala de Milan Riccardo Chailly a été transporté à l’hôpital pendant sa représentation du spectacle inaugural de la saison, « Lady Macbeth du district de Macesk ». »
https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/musique/victime-dun-malaise-en-pleine-representation-a-la-scala-de-milan-le-chef-dorchestre-riccardo-chailly-hospitalise-en-soins-intensifs-11-12-2025-KBYIRWVWGJE33LIQALVX6SZENU.php
Quel pauvre type ce Jazzi.
Lisez le couple Louvin/Monoy et le témoignage des adultes dont un neveu de Louvin qui dit » j’ai été obligé d’être un rabatteur. »
Qui consulte ici des sites pedo pornographiques ?
Et que dites-vous des adolescentes de 13 ans, enlevées a leurs familles ( à Montpellier et ailleurs ) ?
Rien j’imagine.
Bis repetitat placent : quel pauvre type ce Jazzi, avec ses doutes sur la sororité…
Consommé, comme dans La familia grande, où là, le couple c’était pas homosexuel.
Notons deux choses : les révélations sont archi et hyper tardives.
Et souvent, c’est pour la crainte que d’autres enfants soient consommés par ces pédocriminels qui réitèrent, toujours, que la dénonciation se fait.
Les petites filles et les petits garçons sont concernés : cf gabriel matzneff.
Et désormais, on sait aussi que les nourrissons sont violés : le chiffre est effrayant.
Je ne me tairai pas.
Phil effectivement la mort à Venise selon Bertaux ..pas exaltant
Au secours des enfants !
Jazzi dit: 11 décembre 2025 à 7h46
« des garçons,de dix douze ans, consommés au sein même de leur famille par des couples homosexuels qui ensuite obtiennent le droit d’adopter un enfant, garçon lui aussi. »
C’est une citation entre guillemets et c’est le neveu de Louvin, désormais adulte, qui s’exprime.
Au secours des enfants !
Maintenant, on peut aller, dans sa médiocrité, chercher des femmes rabatteuses, et dans les tueurs en série, michel fourniret etc., il y en a une palanquée.
Si ça satisfait les frustrés.
Pas d’excitation dear Rosi, le Louvin n’est pas neuf, sa tête de cochon était connue des médias. Amusante déclinaison du « neveu » depuis Gide, le dernier en date fut « déboutonné » par un tonton de l’avance sur recettes.
Les mauvaises traductions ont ceci de bon qu’elles incitent à lire en vo, dear PaulEdel. Reich-Ranicki, le pivot juif allemand qui étrilla la littérature teutonne avec une joie perverse, vénérait la famille Mann, tropisme pour les sangs mêlés.
« Au secours des enfants ! »
Vu, hier, « Les enfants vont bien », de Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin.
C’est moins vrai pour les parents !
Ce qui satisfait les frustrées, c’est de se complaire dans la lecture des plus sordides faits divers, rose.
Phil ..Reich Ranicki a étrillé tout ce qui comptait de nouveau dans l apres guerre de Thomas Bernhard à Peter Hartling et de Gunter Grass à Wellershoff ou Bachmann ..des goûts si traditonnels..
« Les traducteurs juifs à la cour des rois de Sicile et de Naples »
De Sciascia Le Conseil d’Égypte.
Palerme fin XVIIIe. En raison d’une tempête, l’ambassadeur du Maroc est contraint de faire escale au port de Palerme. Le vice-roi peine à trouver un interprète arabe. Vella, aumônier du monastère de San Martino alle Scale, homme modeste, offre ses services. L’ambassadeur visite la ville, désireux d’admirer les monuments, et Vella le conduit au monastère de San Martino, où il lui présente les précieux codex, dont un en arabe, que personne n’a réussi à traduire. L’ambassadeur confie à Vella que ce codex n’est autre que l’une des nombreuses vies de Mahomet.
De peur de perdre l’importance nouvellement acquise, Vella mûrit l’idée de rapporter infidèlement la déclaration de l’ambassadeur : le codex, dit Vella, est une collection de documents précieux relatifs à la Sicile et il pourrait le traduire ; il présente le projet à l’évêque, qui l’accepte et lui promet une maison. Le projet de traduction lui ouvre les portes de l’élite culturelle et de la cour royale, et le voilà recherché pour la connaissance de l’arabe dont il se vantait à tort.
Le vice-roi le poussé à publier le manuscrit afin de démontrer le caractère infondé des divers privilèges et lois en faveur des barons au détriment de la couronne, qui existaient depuis l’époque normande. Sur ça, Vella se lance dans une falsification à grande échelle…
Jawohl, lieber PaulEdel. Séance de flagellation par « le quatuor littéraire » attendue chaque vendredi dans les chaumières du miracle économique, un juif polonais qui saute à pieds joints sur Günther Grass et sa génération. Il faut imaginer Pivot pacsé avec Polac.
qui va fêter l’occasion en ouvrant une douzaine d’huîtres numéro 2.
–
certaibement pas ici à Chaville.
Phil, savez-vous quand j’ai pu mangé une huître pour la dernière gois ?
Vous avez la nostalgie de l’huître, dear dédé ? A Montmartre, la douzaine de fines de clair, numéro 2, varie entre 16 et 20 euros, comptez le double pour la Gillardeau. Beaucoup de quiches parmi les miss France de cette année.
« Tous les samedis sur le marché de chaville jusqu à 14h !! Du vin blanc de chez Fanette et des huitres de chez nous #leshuitresaparis De l’île à la ville »
kapellmeister = chef d’orchestre ?????
c’est tout ??
« miracle, ça se lit avec un égal bonheur ce qui n’est pas gagné car on ne traduit pas pareillement dès lors que l’on s’adresse d’abord à des comédiens. »
pas sûr qu’Hamlet c’est un truc qui apporte du bonheur, ou alors c’est qu’on est passé complet à côté.
en fait les traducteurs c’est la forme, alors qu’il faudrait mieux approfondir le fond.
en fait c’est comme pour Othello : WS faut pas le restreindre, le diminuer, l’appauvrir.
Hamlet c’est quoi ? c’est un type qui découvre que le monde de la raison, de la sagesse et des principes moraux en fait c’est juste un monde du mensonge et de l’hypocrisie.
déjà quand on part de là on voit de suite que ça nous parle parce qu’il parle de nous : le monde du mensonge et de l’hypocrisie c’est notre routine.
à partir de là ce type se retrouve exactement dans la position de Nietzsche quand lui aussi fait cette même découverte.
soit on veut contnieur de vivre dans le monde des hommes et cette découverte soit on la range dans un coin soit on assume et on combat ce monde du mensonge et de l’hypocrisie et là on se retrouve comme Nietzsche et Hamlet seul contre l’univers !
déjà ça c’est iun point de départ où s’en prend plein la gueule !
je veux dire ça sert à rien d’essayer d’apprivoiser ces auteurs pour en faire nos amis : ils ne sont pas nos amis.
ni Nietzsche, ni Shakespeare ne nous aiment et sont nos amis !
en plus dans Hamlet il y a toutes ces victimes collatérales, comme avec Dostoïevski.
çaa sert à quoi de mettre toutes ces victimes innocentes ?
elles sont là pour rappeler que contrairement à nous ni Shakespeare, ni Nietzsche, ni Dostoïevski ne sont des progressistes !
pour eux à chaque fois qu’il fait un acte de bien et de justice à un endroit du monde, exactement au même moment il se fait un acte de mal et d’injustice à unh autre endroit.
pourquoi ? pour maintenir cet équilibre entre la lumière et les ténèbres : on ne peut pas accroître le monde de la lumière sans en même accroître celui des ténèbres !
cela démontre quoi ? que Shakespeare n’est ni un progressiste, ni un idéaliste, ni un défenseur des principes moraux, pour lui comme pour les deux autres nous parle du « bien du mal » et du « mal du bien ».
du coup faut arrêter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes.
on ne peut pas être à la fois otanophile et aimer Shakespeare ! c’est juste pas possible !
à un mo,net les masques tomberont, je ne sais pas quand et où mais un jour tous les masques tomberont !
« Tous les samedis sur le marché de chaville jusqu à 14h !! »
Bonne idée, mais à Colmar c’est tous les jours (sauf le lundi), je vais de ce pas au marché où je trouve les Gillardeau, et le poissonnier les ouvre, en plus il propose un bon Chenin blanc. Bon, ce n’est pas donné, mais on ne vit qu’une fois.
« ..du coup faut arrêter de nous faire prendre des vessies pour des lanternes …. » (puck)
Cher Puck, ce propos est une attaque directe du principe fondateur de nos démocraties !
Attention, DANGER !
@ Être une femme c’est subir l’exigence de l’intelligence et l’intolérance de la médiocrité (4.49).
Il faut lui dire que non, pendant qu’il est encore temps, lui dire que justement, maman, c’est tout le contraire : « être une femme comme toi et moi, E & M., c’est exercer notre intelligence contre la médiocrité des hommes intolérants ».
Voilà. Bises aux 2r^z.
@ kapellmeister = chef d’orchestre ????? c’est tout ??
Non… il y a eu les Buddenbrock, et aujourd’hui, le malaise de Ricardo de Chailly, il y a. Une huître avariée au cocktail dinatoire avant le concert.
Pivot pacsé avec Polac -> Quelle audace !
ou Passoul avec Savigneau …
Dédé c’est vraiment une quiche, dire que les huitres étaient open bar le 18 et 19 novembre à Chaville !
on ne l’écoute plus et on profite de l’existence !
Les kapellmeister n’était pas spécifiquement un chef d’orchestre, mais dans un cadre religieux, il était enseignant, chef de chœur et parfois d’orchestre. Responsable de la chapelle musicale d’une église, il enseignait surtout la musique liturgique, parfois il composait (surtout messes). En Allemagne désigne le chef d’orchestre car kapelle peut signifier ensemble instrumental.
Herr Kappelmeister…
www.http://youtu.be/-ZxEFocaD1U?si=7Vmg_3tVVCV_pnKB
La maison de DéDé à Chaville je l’aie vue surgir en rêve c’est une huitre creuse géante façonnée dans un improbable ciment elle s’ouvre avec une manivelle, par la fente entrouverte s’échappent des poules, des restes d’endives et les os des poulets dévorés. Les haies sont si hautes qu’elles empêchent les odeurs nauséabondes de circuler, de sorte que quand l’huitre se referme brusquement les corbeaux s’envolent puis tournent en rond sans fin.
FAUT IL TRADUIRE (véniel de traduire) « Kapellmeister ?
et adagio ?
C’est exactement ça.
C’est pour cela qu’il induit les curieux en erreur, on pense ici qu’il a un pied à terre dans la Creuse, en fait il habite une creuse.
Ce pauvre Toussaint depuis qu’il a perdu père et mère j’ai comme l’impression qu’il ne tourne pas rond, traduire Kafka …
Son traducteur italien habite toujours Venise, il me faisait un peu peur avec sa grosse barbe hirsute, on s’est chamaillés car vexé que je ne le trouve pas à mon goût. Dossier classé. On avance.
Le Pont du Rialto, huile de John Singer Sargent
Un excellent peintre à redécouvrir!
Moi, la dernière fois que j’ai eu le privilège de manger une huître, c’était il y a trois ans, dans un grand mariage de la haute noblesse où des gens comme moi sont automatiquement invités. Les huîtres étaient servies au cocktail dans le parc de l’immense château, fief des parents de la mariée. J’ai joué des coudes pour arriver devant la pyramide d’huîtres ouvertes sur un immense lit de glace et suis parvenu à en attraper une. Partout le meilleur champagne millésimé coulait à flot et les comtesses, les duchesses rivalisaient d’élégance avec leurs grands chapeaux à rubans et quelques unes me lançaient des oeillades troublantes.
John Singer Sargent
https://www.youtube.com/watch?v=ItyrBIxIakk
Je me souviens, dans « la Nuit du Fouquet » de Raphaëlle Bacque de ce dialogue entre deux gardes des Sceaux. GDS A; « Je vous présente mon neveu. » GDS 2) » Je le connais, il a été le mien pendant deux ans! » L’histoure ne dit pas s’ils ont ri…
Un tableau de John Singer Sargent qui fit scandale
« J’ai joué des coudes… »
Enfin, D., inventez mieux !
Moi c’était au Carrousel de Baronville … chez le Comte & la Comtesse de Rougé.
Et dire qu’il n’a même jamais foutu les pieds au Sel de Sèvre… et à 11.2O, il nous remet le couvert…
https://www.ville-chaville.fr/culture-patrimoine/la-vie-culturelle/l-atrium-de-chaville-448.html /// Dédée devient maboule. Il s’enduit en erreur.
Peter Handke vient de publier un nouveau bouquin, on dit sur EAN qu’il est très bon. On n’a plus de ses nouvelles de Chaville. Et dire qu’on peut même plus compter sur le bénitier creux à l’entrée de l’église, y a plus d’eau depuis longtemps. Les poules crèvent de soif.
Le léZard dans ses îles
Ce sont des personnes très cultivées et adorables, le mari est décédé au début de l’année et a passé la main à ses trois fils. Je randonne avec son épouse Marie régulièrement en forêt, très pétillante, elle m’a raconté que c’est son aïeule la Comtesse de Maigret qui était la principale cliente de Camille Claudel. Elle a fait d’elle un portrait très réussi en marbre que l’on peut voir çi dessous :
https://www.instagram.com/reel/DLdCqKBIsRb/
Venise c’est aussi et surtout les théories libérales qui faisaient du commerce un vecteur de paix entre les pays.
même Hobbes et tous les premiers penseurs libéraux le disent : il faut la paix pour commercer et il faut commercer pour avoir la paix.
c’est hyper important à garder ça à l’esprit parce que c’est le plan que Trump est en train d’imposer pour promouvoir la paix.
pendant que nous on enfile les mouches pour choisir les traductions Ubu est en train de changer la face du monde en faisant en sorte que la paix rapporte plus de richesses que la guerre.
c’est un changement de paradigme complet.
pendant que l’Europe veut se réarmer pour faire la guerre Ubu signe des partenariats commerciaux avec la Russie, l’Iran et la Chine pour les 80 ans à venir pour enrichir son pays.
et là, l’Europe il leur restera juste les traductions des textes des maitres anciens et les yeux pour pleurer.
c’est qu’on voit qu’Ubu c’est loin d’être un imbécile : les néocons vuelent des guerres pour faire fonctionner le complexe militaro industriel.
Ubu est en train de détruire les néocons en faisant le pari que la paix rapporte aux US plus de pognons que la guerre.
parce que ceux qui décident in fine aux US c’est les banques, et là c’est la banque Goldman Sachs qui va gérer ces partenariats.
renato dit: 11 décembre 2025 à 11h36
« J’ai joué des coudes… »
Enfin, D., inventez mieux !
–
Obsédé !
« la Comtesse de Maigret qui était la principale cliente de Camille Claudel. »
Simenon lui a piqué son nom pour son commissaire, Chantal ?
c’est pour qu’à la réunion entre russes et américains à moscou il y avait côté américain un typer qui s’appelle Kirill Dimitriev.
ce type est un russe né à Kiev qui a fait ses études aux US.
il est diplomé de Stanford et de Havard.
et il a était associé plusieurs années chez Goldman Sachs.
et il a un passeport russe et un passeport américain.
du coup Poutine l’a choisit pour négocier les accords de partenariats avec les américains.
c’est là que l’histoire de Venise devrait nous parler parce que c’était exactement la stratégie diplomatique de la grande époque vénitienne.
sauf que c’est pas les européens qui sont héritiers de cette grande histoire c’est notre ami Ubu.
si la paix rapporte plus de pognons aux US que la guerre ça sera la mort des néoconservateurs américains et ensuite de tous leurs admirateurs européens qui ne jurent que par la guerre.
donc il faut prier pour que le plan d’Ubu réussisse !
parce que si Ubu réussit la paix et la prospérité reviendront et l’espoir de construire un monde meilleur renaitra !
amen..
et pendant ce temps en Europe….
« Obsédé ! » ?!
Tiens ! pour ne rien changer la vierge folle exprime une opinion insensée.
ON NE TRADUIT PAS MANAGER:pourquoi Kapellmeister ?
À l’intention de son ami le violoniste Arthur Hartmann, Claude Debussy a réalisé en 1914 une transcription du prélude pour violon et piano, publiée la même année par Durand[2]. Nicolas Slonimsky relève l’humour « caractéristique » du compositeur, qui donne comme sous-titre de cette transcription « pour piano et Hartmann[9] ».
Je ne pense pas que le nom de son commissaire provient de cette ancienne famille Lorainne, mais qui sait Jazzi ? Je lui demanderai la prochaine fois, il m’arrive de la véhiculer. Belle boucle d’îles en îles, j’ai envie de voyager …
« Le Procès » de Kafka préfacé par le philosophe belge Bernard Groethysen.
C’est en lisant cette extraordinaire préface, dans ma jeunesse, que j’ai
compris la pensée tourmentée de l’auteur du Château.
J’ai su, bien après, que cette même préface avait profondément marqué Albert Camus, en lisant les Carnets de ce dernier.
…Bernard Groethuysen…
Olivier Le Lay (révélé en 2004 par son inoubliable traduction de Berlin Alexanderplatz d’Alfred Döblin couronnée du prestigieux prix Halpérine-Kaminsky).
—
Désolé, mais cette traduction est illisible. J’ai acheté la version anglaise pour pouvoir lire sans être en permanence agressé par la soi-disant volonté de « retranscrire » l’argot et les divers idiolectes et sociolectes du Berlin des années 20. Le tout justifié dans une préface dont on n’a rien à faire.
Ce genre d’entreprise. La meilleure façon de mettre à distance pour toujours un grand texte.
Michael Hofmann, le traducteur de Penguin n’a pas ce type de prétention snobinarde.
Je voudrais bien savoir qui l’a lu jusqu’au bout, cette traduction imbitable & calamiteuse, qui a fait disparaitre la précédente, très accessible aux dires d’amis.
Terrorisme éditorial!
Conseil aux hétéros
Comment caresser une femme en
parcourant 21 départements
Français ?
Il faut d’abord s’en faire une Allier, s’assurer qu’elle est Seine et bien en
Cher et que Savoie vous séduit.
Lorsqu’on sent son Eure venue, on commence par lui caresser le Haut-Rhin puis on descend vers le Bas-Rhin.
On contourne alors l’Aisne pour entrer dans la Creuse.
La, ça se Corse, on trouve quelque chose de bien Doubs.
Sans perdre le Nord, et pour gagner ce Paris, on attend que ça Vienne et si on ne se débrouille pas comme un Manche, on peut entrer en Gard et y rester jusqu’à l’Aube.
En Somme, il ne s’agit Pas-de-Calais ni de s’endormir comme un Loire si l’on veut devenir un Hérault de l’amour.
Reich Ranicki , à la faveur de sa présence audiovisuelle permanente qui familiarisa ce personnage avec la masse allemande a pu représenter pour les dirigeants l’archétype idéal du « rescapé de la Shoah » à proposer à l’édification des foules.
Au point que la première partie de ses mémoires, celle qui se termine à la fin de la guerre fait l’objet d’une édition scolaire, étudiée dans les classes ; je suis tombée un jour par hasard sur manuel ; il est dans ma bibliothèque.
Cette édition contient notamment une relation de sa vie dans le ghetto, marquée par la déportation de ses parents, et aussi le récit de son séjour auprès d’un ménage de « justes » polonais qui l’ont accueilli, avec sa femme, dans les derniers mois de la guerre.
Un souvenir de ma lecture de l’oeuvre complète: La colere de cette ancienne victime de la Schoah, devenu pape de la vie littéraire allemande, d’avoir été invité à un cocktail de présentation par Speer de son livre des souvenirs.
Cette grande figure du nazisme, dont nul n’a compris en son temps pourquoi Nurenberg l’avait soustrait à la pendaison, sortait alors de prison sa peine purgée, la tête haute, et faisait alors un tabac avec cette publication, recouvrant auprès de l’opinion, avec un statut de star, une sorte de virginité.
En passant par Elseneur…
—
« Etre ou ne pas être- c’est « la » question.
–> « la », suppose que l’acteur prononce /ðiː/ et non pas /ðə/, pourquoi un tiret?
Quel est le plus digne choix de l’esprit: subir les coups et les flèches d’un destin extrême ou prendre les armes contre un océan de contrariétés/ -pour en finir dans la violence ? =
–> pour en finir dans la violence (original: « and by opposing, end them ») surtraduit et à la limite du faux sens.
–> les deux-points à cet endroit ne rendent pas le mouvement de la pensée, qui se déroule de façon continue jusqu’à « them ».
Mourir : dormir, rien d’autre »
–> pourquoi encore deux-points? L’équivalence mourir-dormir n’est pas si explicite dans le texte source, les deux termes se succèdent…
Le texte du Folio de 1623, « le » texte référence, avec la ponctuation d’origine:
« To be, or not to be, that is the Question:
Whether ’tis Nobler in the minde to suffer
The Slings and Arrowes of outragious Fortune,
Or to take Armes against a Sea of troubles,
And by opposing end them: to dye, to sleepe
No more; »
Traduction de Déprats bien plus conforme au texte source, notamment pour la ponctuation et « and by opposing, end them »
« Être, ou ne pas être, telle est la question.
Est-il plus noble pour l’esprit de souffrir
Les coups et les flèches d’une injurieuse fortune,
Ou de prendre les armes contre une mer de tourments,
Et, en les affrontant, y mettre fin? Mourir, dormir,
Rien de plus, (…)
Paradoxalement, le théâtre élisabetho-jacobéen reste plus accessible en en traduction que dans l’original. D’où la question de la modernisation du lexique shakespearien, déjà pratiqué dans de nombreuses mises en scène.
je n’ai pas vraiment le souvenir de ce nom comme compatriote, dsl, il est né à Berlin mort au Letzemburg … sa compagne par contre ok, des cocos à châteaux
merci néanmoins pour cette histoire parallèle
«… caresser le Haut-Rhin puis on descend vers le Bas-Rhin. »
Il y a juste un hic, si on commence par le Haut-Rhin, on monte vers le Bas-Rhin.
La traduction originale de M.E.Coindreau de / The Sound and The Fury/ Le Bruit et la fureur, avait déjà été revue par Michel Gresset, un des deux plus brillants fauklneriens français, avec A. Bleikasten.
Si cela permet d’aborder ce diable de roman, tant mieux.
Les moments les plus émouvants sont ceux de Benjy, le simple, qui ne cesse d’associer sa soeur Caddie à l’odeur des arbres sous la pluie: “Caddy smelled like trees in the rain.” Une « virginité » à l’exact opposé de la vie sexuelle compliquée de celle-ci.
La fiche Wiki en français comporte une bio très exhaustive de chaque personnage du roman.
Pour qui lit l’anglais, l’Université de Virginie possède site remarquable, le Digital Yoknapatawpha Projet, où l’on trouve, entre autres, la bio de chacun des 5 013 personnages apparaissant dans les romans et nouvelles de Faulkner.
https://faulkner.drupal.shanti.virginia.edu/characters
Entrée Benjamin/Benjy:
Benjy Compson is one of the most original characters in American literature. To Mrs. Compson, who originally named him Maury in honor of her brother, Benjy’s severe mental handicap is shameful, and a reason to change his name to Benjamin (…)
Benjy’s ‘reality’ is defined by his incomprehension and his memories from a childhood that is gone, especially his memories of his sister Caddy (…)
In The Mansion Benjy’s mother – apparently in a very rare fit of maternal concern – makes Jason bring his brother home from the state mental institution in Jackson; « less than two years » later Benjy starts a fire that destroys both himself and the Compson house.
Transfert d’autorité parentale des hétéros aux homos : on note un mieux pour les enfants !
renato, il s’agit de jouer avec les noms des départements, pas à les replacer avec exactitude géographiquement…
« Transfert d’autorité parentale des hétéros aux homos »
l’autorité est une concept essentiellement fasciste.
vaut mieux les faire devenir des esprits libres dans des corps libres et laisser l’autorité aux faibles d’esprit.
« Les moments les plus émouvants sont ceux de Benjy, le simple, qui ne cesse d’associer sa soeur Caddie à l’odeur des arbres sous la pluie »
encore des stéréotypes que les hommes plaquent sur les femmes.
le coup de l’odeur de l’arbre sous la pluie… et puis quoi encore !
tu prends une gonzesse qui explose sous la charge mentale de s’occuper des gosses, la maison, du ménage, repassage, vaisselle, son boulot, de son mec etc… et tu vas lui dire :
« chérie tu sais quoi ? t’as l’odeur des arbres sous la pluie »
elle en pense quoi baba yaga ?
« D’où la question de la modernisation du lexique shakespearien, déjà pratiqué dans de nombreuses mises en scène. »
ce pauvre Willy l’ourson il verrait comment le manipulent tous ces bobos de merde parisiens de comédiens et metteurs en scène avec leur idéalisme à deux balles genre êêê…treuuu ouuuuuh ne pââââs êêêêêtreuuuu…
limite même quand Enthoven parle de Nietzsche dans Gala c’est moins de l’enfumage.
« Reich Ranicki , à la faveur de sa présence audiovisuelle permanente qui familiarisa ce personnage avec la masse allemande a pu représenter pour les dirigeants l’archétype idéal du « rescapé de la Shoah » à proposer à l’édification des foules. »
ce pauvre Reich heureusement qu’il est mort parce qu’il verrait aujourd’hui les instructeurs militaires allemands former les milices de néo nazis ukrainiens qu’il se dirait putain c’est pas possible c’est reparti pour un tour…
je n’ai plus de charge mentale, puck mon fils est grand cela fait tout bizarre, du coup peut-être que pour une fois je pourrais écouter quelques vers de mirliton, et poser mon sac. Je viens d’achever une soupe pour la fin de la semaine, j’ai l’impression d’être légère … légère comme du papier bible … je cherche l’air d’une chanson, je vais la retrouver, j’espère, les petites notes volent comme des bulles de savon, et je replonge la baguette qui goutte une peu tristoune et je souffle et souffle encore …
si ça se trouve le père du chancelier allemand actuel il était dans la même compagnie de la Wehrmacht que Gunter Grass.
si ça trouve il avait aussi les mêmes tatouages.
qu’on m’explique comment les allemands peuvent-ils mettre le gamin d’un nazi qui a dû recevoir une putain d’éducation nazie à la tête de leur pays !
baba yaga t’es en train de m’expliquer que maintenant que ton gamin est grand tu retrouves la légèreté et la joie de vivre.
sous entendu avant qu’il soit grand t’étais plus dans la lourdeur et le malheur de vivre ?
j’espère que tu le diffuses par trop autour de toi aux jeunes femmes parce que ça risque de pas trop leur donner envie d’avoir des gamins si tu vois ce que je veux dire.
cela dit j’imagine tout à fait que nous soyons dans une ambiance et un climat social et politique qui donne pas trop envie de pondre des enfants.
tu m’étonnes que la natalité en prenne un coup.
il disait comment déjà Macron un truc du genre le réarmement de la natalité.
sûr qu’il avait associé le mot ‘réarmement’ et le mot ‘natalité’.
je sais pas quelle traduction de WS il a lu mais le fait même d’associer ces 2 mots c’est pas un truc qui donne envie de faire des gamins.
le réarmement nataliste pour faire beaucoup de petits soldats…
le mec il s’imagine qu’on fait des gamins comme on fait des missiles balistiques ou des porte avions.
du genre : alors tu rentres l’obus dans la culasse et après tu tires sur la chevillette et la bobinette cherra canon !
J’avais compris Jazzi, mais reste pour moi amusant souligner cette particularité curieuse : le bas en haut e le haut en bas. Puisqu’en géographie, on ne parle pas de hauteur mais d’altitude, le fait que l’altitude moyenne du Bas-Rhin soit de 315 mètres et celle du Haut-Rhin de 444 mètres n’est sans doute pas à l’origine des noms. La source du Rhin, se trouvant dans l’Oberalp suisse, à 2346 mètres d’altitude, on comprend mieux : le Rhin de descend de la montagne, voilà donc pourquoi le Bas-Rhin est en haut et le Haut-Rhin en bas sur la carte mais pas dans la réalité géographique et topographique ?
Autre curiosité, on trouve un Haut-Rhin (Alto Reno Terme) en Italie, il s’agit d’une petite commune qui fait partie de la ville métropolitaine de Bologne, on y trouve une auberge (avec restaurant assez bon) régie par la même famille depuis 1860
@ 14.48 – Voilà ce que traduit Deepl (c’est mon logiciel de traduction préféré pour le moment).
—-
« Être ou ne pas être, telle est la question :
Est-il plus noble d’esprit de souffrir
Les coups et les flèches d’une fortune outrageante,
Ou de prendre les armes contre une mer de troubles,
Et en s’y opposant y mettre fin : mourir, dormir,
Et ne plus jamais se réveiller ? »
—
Cela diffère un brin de Desprats, à partir du même texte. « No more ? » c’est bizarre comme traduction. Hein ? Que faut-il penser ? Bàv
@ si ça trouve il avait aussi les mêmes tatouages.
—
On avait bien mis un nazi à la tête de la pacifique ONU jadis, en toute connaissance de cause* : Kurt W., pour les intimes. Pour l’actuel Chancelier allemand, l’insinuation est grave.
Il est vrai que le premier était autrichien. Un grand pays, l’Austria…, adoré par Thomas B et Elfried J.
——-
* un peu comme labbépierre@vatican.com à la tête d’une fondation charitable envers les femmes pauvres et gelées, en 1954.
* Il faut décidément coacher toutes les cases de l’ignominie (Polly Mago @ Mar-a-lago).
https://www.google.com/search?q=le+ranch+de+donald+trump&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=le+ranch+de+donald+trump&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOdIBCTQ3MTVqMGoxNagCCLACAfEF-zebbLF5o-k&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:aee8fc7b,vid:ubpbwpa50RI,st:0
Il faut bien dire qu’on n’a jamais vraiment su où se situait Colmar sur la « carte du Tendre ». Nous autres les français, on n’y connait rien en géo du pays… On n’est pas des « latin lovers ». Trop cérébraux en général, on ne s’aventure jamais au Sud du Rhin.
(Téh… un zeugma !)
c’est un sujet tellement touché que je n’ose plus mettre un pieds dans les réunions de fin d’année, deux de mes neveux en âge d’être enrôlés ont reçu une lettre individuelle du ministre de La Défense l’abominable Théo Franken. Ma soeur s’arrache les cheveux car son petit dernier chéri veut y aller pour en découdre avec Vladimir ( sa grand mère espagnole portait le doux surnom de « flingue à la main » ) mon frère qui a fait une comédie du feu de Dieu pour être réformé à l’armée se voit tiraillé par son dernier qui est fort alléché par le salaire de 2000 Euros et une formation drone plutôt que d’essuyer ses culottes sur les bancs d’une école supérieure aux profs constamment en grève et excédés par les restrictions. Moi je suis épargnée, mon fils philosophe est anti-militariste, mais je compatis ce n’est pas une ambiance très chouette. On devrait vraiment se remettre en question, j’ai entendu Bruno Colmant dire clairement ce matin que si on cède à Ursula, Euro Clear sera de facto en faillite et la France qui est le deuxième actionnaire dans ce bidule, même chaos. Si elle nous contourne comme elle a l’intention affichée de le faire avec l’aval de Macron c’est la cata assurée.
Je pense que les fils (de CT et CB) auraient pas mal de choses à (se) raconter sur leurs mères respectives, des femmes blessées, mais exemplaires et résilientes. Fortes. Du moins, je l’imagine.
>PA :il y a embouteillage du côté des retraductions littéraires.
– Certaines sont inutiles : Le Lovecraft à la Pleiade, voir le travail effectué par David Camus chez Mnémos
– D’autres devraient etre priorisése, voir la trad plus que centenaire de « L’homme qui voulu etre roi » de Kipling chez Folio
priorisées
voulut
Surtout quand on apprend que l’un est sociologue et l’autre philosophe. Leurs disciplines ne les incitent pas à vouloir partir en guerre, c’est toujours ça. Seules les formations actuelles dans les Hautes Etudes du Commerce international y incitent.
(rattrapé au fil de l’eau @ 17.53 – > les djeunes neveux d’intellos humanistes sont incroyab’ !, comme l’avait bien prévu Virginie Despentes ; le monde de la traduction a bien changé).
Qui est Bruno Colmant, déjà ?
C’est l’ex de Ségolène après Flamby :
et ce Théo Franken (stein ?), l’a pas l’air commode non plus…. Brrr.—–
https://www.google.com/search?q=th%C3%A9o+franken+%3F&rlz=1C1GCEA_enFR1067FR1067&oq=th%C3%A9o+franken+%3F&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTILCAEQABgKGAsYgAQyCwgCEAAYChgLGIAEMgsIAxAAGAoYCxiABDILCAQQABgKGAsYgAQyCwgFEAAYChgLGIAEMgsIBhAAGAoYCxiABDILCAcQABgKGAsYgAQyCggIEAAYChgWGB4yCAgJEAAYFhge0gEINDIyM2owajeoAgCwAgA&sourceid=chrome&ie=UTF-8#fpstate=ive&vld=cid:a520e0d5,vid:bXquqmyCNds,st:0
» j’ai l’impression d’être légère … légère comme du papier bible … je cherche l’air d’une chanson, je vais la retrouver, j’espère, les petites notes volent comme des bulles de savon, et je replonge la baguette qui goutte une peu tristoune et je souffle et souffle encore … »
T’as fumé la moquette, Chantal ?!
Laissez Chantal tranquille, jzmn…! C’est une libellule qui a atteint son imago. Elle a le droit de se ressentir désormais délestée d’un fardeau. Une soutenable légèreté de l’être, en somme.
Leave Chantal alone, jzmn…! She’s a dragonfly that has reached adulthood. She has the right to feel relieved of a burden now. A sustainable lightness of being, in short
(translated by Philip J’A Côté)
Ce soir, Madame Chantal, c’est merguez-purée.
3J, à part le « no more » (?) et « La mer de troubles », pas franchement limpide, c’est
pas mal, il faut avouer.
Le « no more » n’est plus…on pense immanquablement au Parrot Sketch des Pythons: « this phrase is no more. It has ceased to be. Bereft of life, it rests in peace. It’s run down the curtain and joined the choir invisible. This is a late phrase!”
MC 10 décembre 2025 à 11h17 (fil précédent)
#revues #annexion
Rebondir sur la mention d’un partenariat Revue Esprit/La Criée, pourquoi pas — mais ay, there’s the rub!, la revue des Jésuites c’est Études.
Dormir c’est mourir un peu.
Mourir c’est dormir beaucoup.
Mourir, donc, c’est pas mourir.
C’est juste dormir. Peu ou prou.
Pour se réveiller après.
Bien après.
Quel poète français a dit : « Les femmes, je les veux toutes ».
Indice :
C’est un poète « oublié ».
Erreur d’aiguillage.
– La traduction de La mort à Venise par Philippe Jaccottet est pour moi à la fois un grand souvenir et une révélation. Grand souvenir également Berlin Alexanderplatz dans l’ancienne traduction. Un peu honte de n’avoir ni relu ni lu le reste de Doblin… Pour en revenir à Mann, je me demande depuis longtemps si pour un lecteur français, à l’exception des récits courts, Marcel n’aurait pas tué Thomas.
– Les rapports de médecine légale tels que les expose Juan Branco rendent tout de même problématiques les propos de Mme Macron-Trogneux.
– « Histoure ».
An phain, toux secsplic! Monsieur Cornichon est expert en Histoure! Pour ce qui concerne la discipline historique, chacun se fera son opinion…
Hurk?
Hurkhurkhurk !

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