Une BD ajoute au mystère Graham Greene
Quand la bande dessinée s’empare de la littérature, on s’autorise une hésitation dictée non par le mépris mais par la prudence. Il est vrai qu’elle lui a souvent faire de mauvaises manières (voir A la recherche du temps perdu & co). Non que ce soit tabou ni même interdit. Avec Simenon et quelques autres, ca s’est plutôt bien passé, grâce au talent de Loustal notamment. Mais l’adaptation est rarement réussie. Aussi ai-je ouvert avec une certaine appréhension Le Coup de Prague (110 pages, 18 euros, Aire libre) du scénariste Jean-Luc Fromental et de l’illustrateur Miles Hyman. Mais le résultat s’impose et force l’admiration, foi de greenien blanchi sous le harnais et jamais vraiment échappé du greenland ! Pas de méprise : c’est bien de Graham Greene et non de Julien Green qu’il s’agit. Le tour de force a été cette fois de transporter en cases et bulles le Troisième homme (1949), chef d’œuvre néo-expressionniste du réalisateur Carol Reed scénarisé et dialogué par Graham Greene d’après un roman qu’il avait ébauché après la fin de la guerre, et qu’il a ensuite novelisé d’après son script dans le sillage de l’immense succès du film.
Greene s’était inspiré d’une affaire particulièrement glauque, un trafic de pénicilline frelatée qu’il eut à connaître lors de ses activités d’espionnage pendant la guerre. Hyman et Fromental, eux, s’inspirent clairement du film davantage que du livre assez pauvrement écrit, il faut le reconnaître (et pour cause !) ; comment auraient-ils pu résister aux décombres encore fumants de Vienne, aux souterrains poisseux, aux tunnels en clair-obscur de la capitale autrichienne divisée en quatre secteurs d’occupation ? La puissance d’imprégnation du film sur ses spectateurs envoûtés tenait beaucoup à la lumière en clair-obscur et aux cadrages obliques de Robert Krasker, à la présence brève mais pénétrante d’Orson Welles et à l’air entêtant interprété à la cithare autrichienne par Anton Karas. L’ombre du film, tenu par les auteurs pour « le plus grand film noir européen de l’après-guerre », plane donc sur l’album ; s’agissant de Graham Greene, ce n’est pas son ombre mais bien sa présence qui le domine, fût-ce en trompe l’oeil.
Fromental et Hymans se sont souvenus du point de départ de l’écrivain lorsqu’il avait été se balader le nez au vent dans Vienne nid d’espions : un homme croise dans la rue un ami aux funérailles duquel il a assisté quelques semaines avant… A partir de là, ils ont brodé, raccroché des éléments vécus et d’autres imaginaires. Ce qu’un romancier se permet classiquement lorsqu’il fait des repérages. A partir de cette base biographique, Fromental a pris des libertés et c’est tant mieux : il imagine qu’en 1948, guidé par la troublante et si hitchcokienne Elisabeth Montaigu de Beaulieu, Greene, expert en double jeu, n’est pas venu là que pour se documenter mais pour enquêter sur une taupe de la haute administration britannique qui aurait été recrutée par le KGB quinze avant alors qu’elle était en poste à Vienne… On pense tout de suite au fameux Kim Philby et c’est bien de lui qu’il s’agit pour les auteurs de l’album. Fromental, qui en fait le troisième homme du réseau clandestin constitué avec Burgess et McLean, explique :
« Le troisième homme, en effet, pourrait être Nicodème qui, dans les l’évangile qui porte son nom, est présent à la mise au tombeau du Christ aux côtés de Jean l’Evangéliste et de Joseph d’Arimathie. Savoir que cet évangile a été exclu du Nouveau Testament par les Pères de l’Eglise parce qu’il relate la descente aux enfers du Sauveur, qui offre la rédemption à tous les damnés sans condition de repentir, bafouant par là même les dogmes fondateurs du christianisme, éclaire l’histoire d’un jour nouveau. »
Le fait est que Greene avait effectivement travaillé pour l’Intelligence service pendant la guerre et qu’il aurait très bien pu enquêter ainsi sur cet homme qu’il avait si bien connu… Mais qu’importe à la limite ! L’histoire est formidablement menée et mise en images. On a oublié à quel point la ville, autrefois et aujourd’hui si chantante, était à l’époque en loques, affamée, écrasée, humiliée ; on y croit tant qu’on s’y croirait ; comme toute bonne histoire d’espionnage, on découvre des masques sous les masques, du mensonge à tous les étages, de vrais faux secrets derrière les rideaux. Une parfaite métaphore de la condition humaine. L’album aurait pu s’intituler plutôt « L’autre coup de Prague », car le coup de Prague a vraiment existé : il désigne la prise du pouvoir en février 1948 par le PC tchèque qui fit basculer la Tchécoslovaquie dans le camp soviétique. A la fin, on lira avec profit un passionnant « Dossier Greene » dans lequel Jean-Luc Fromental fait preuve d’une impressionnante connaissance de son sujet. Il a vraiment fouillé partout et fait un usage nuancé de l’enquête iconoclaste que Michael Shelden avait consacré aux zones grises de la vie de Graham Greene dans The Enemy Within.
Alors, le Greeneland ? Un territoire de l’imaginaire aux frontières si floues mais si prégnantes qu’il faut s’en échapper pour savoir qu’on y a été. Un monde où la déloyauté est une vertu, où tout se passe la nuit, où il pleut tout le temps et où celui qui tire les ficelles de l’histoire se fait toujours l’avocat du diable pour les individus hors limites. Dieu, la Grâce, le Salut, dans cet ordre et sans oublier les majuscules : La Puissance et la gloire, Le Fond du problème et La Fin d’une liaison n’ont cessé de tourner autour en un temps où nombre de lecteurs à travers le monde partageaient le grand souci métaphysique sans oublier le Rocher de Brighton, tout aussi travaillé par l’intranquillité spirituelle.
Depuis, il semble que l’inquiétude ait modifié ses paramètres, ce qui va ne pas sans retirer une certaine profondeur à la fiction contemporaine, l’adultère ne conduisant plus à la sainteté. Même son constant éloge de la déloyauté risque fort de paraître inactuel en nos temps de surveillances des mœurs et des esprits par le politiquement correct. N’empêche que la souffrance issue de la trahison tourmente l’essentiel de son oeuvre. Il nous entraine dans le labyrinthe des couples illégitimes de l’amour à la haine en passant par la jalousie, le spectre de l’ennui, l’insupportable attente, l’excitation du danger, les délires d’interprétation et ce doute incessant qui corrode les âmes les mieux armées plus profondément que toute culpabilité.
Greeneland ! L’’intéressé détestait cette A.O.C. qui nimbait son œuvre. Pourtant, cet univers métaphysique et même psychologique s’identifiait à l’œil nu. François Gallix, l’un de ses meilleurs connaisseurs, le ramasse ainsi :
« Un arrière-plan très typé donnant une fausse impression de réalisme et donc la couleur locale n’est pas totalement absente, tout en étant très imprégné de symbolisme, avec des personnages entre deux âges, esseulés, à bout de course, aux vies souvent ratées –anti-héros solitaires qui sont amenés à faire des choix cruciaux tout en étant capables d’actes de courage. »
Encore faut-il préciser qu’un mot-clef ouvre la porte de ce monde gris à la frontière entre le bien et le mal : seediness que l’on rendrait improprement par « sordidité » ou « sordidisme ».
Vingt-six romans et un grand nombre de nouvelles traduits en quarante langues entre 1926 et 1990. A quoi il convient d’ajouter des milliers d’articles, une correspondance très fournie, le noircissement quotidien de petits carnets et d’agendas Hermès. Greene, dont rien ni personne ne bridait la curiosité, a touché à tous les genres : roman policier (Un Américain bien tranquille), roman de divertissement (Notre Agent à La Havane), roman d’espionnage (Le Facteur humain), thriller (Le Ministère de la peur), l’essai autobiographique (Une sorte de vie, Les chemins de l’évasion), le scénario (Le Troisième homme), le pamphlet (J’accuse) les lettres au courrier des lecteurs des grands journaux, anthologie des plus savoureuses dans le registre de l’understatement (Avec mes sentiments les meilleurs) et jusqu’à l’interprétation de ses rêves (Mon univers secret) ! On allait faire l’impasse, impardonnable s’agissant d’un écrivain anglais, sur les nouvelles dont il éoquait le goût comme « une boisson fraîche dans une bouche brûlante ». Le meilleur, et donc le plus troublant et le plus ambiguë, y est reflété d’un écrivain qui admirait Dickens et Conrad avant d’être lui-même admiré par John Le Carré ; c’est peu dire qu’il a inspiré ce dernier du moins pour le tourment de la trahison.
(Illustrations de Hyman extraites de l’album Le Coup de Prague ; photos extraites du film Le Troisième homme)
963 Réponses pour Une BD ajoute au mystère Graham Greene
C’est l’inspecteur Palmer qui est dans la tire ?
Quand la bande dessinée s’empare de la littérature
tul dis toi même lassouline..un scénario..pour la bédé avec bulle..dommage que tu les montres pas..c’est surtout ça qui signe la bédé..il sagit donc d’adapter un fime..et trés fortement graphique comme tu y insistes haussi..loustal je crois pas qu’il fasse des bulles..des illustrations ne font pas une bédé..bref c’est dommage ce mélange de genre au profit..bien qu’a ses dépends etc. mias tout a la défense de l’expression litteraire..dommage yavait là un glissement progressif a esploiter
..supermarketstein
« anti-héros solitaires qui sont amenés à faire des choix cruciaux tout en étant capables d’actes de courage. » Waahhh, j’achète! http://resistances.org
A la recherche du temps perdu, celle de Proust par Stéphane Heuet ? Mais elle est parfaite, non ?
Ou c’est le titre d’autre chose ?
Cher Pierre Assouline, merci pour ce papier bien emballant, si je puis dire. J’ignorais que vous fussiez vous aussi un Greenien de premier rang. Avez-vous connu G.G. ? J’aurais pu le rencontrer (j’étais très ami avec Robet Louit, son dernier traducteur, et probablement le meilleur) mais j’ai cané à chaque fois. Qu’aurais-je pu lui dire ? Un peu comme avec John Lennon ou Bob Dylan. Finalement, ça m’a laissé libre de le réinventer. Encore une fois, votre article me transporte de joie.
Jean-Luc Fromental
« Pas de mépris : c’est bien de Graham Greene et non de Julien Green qu’il s’agit. »
Je pense que vous ne voulez pas qu’on se méprenne, Passou et qu’il s’agit de méprisE et non de mépris.
Si ajouter du mystère, c’est propager des informations inexactes, on ne peut que s’étonner de cette publicité venant d’un maitre-biographe!
MC
. .lecture du tweet à l’instant sur la mort d’Emmanuèle (sic) Bernheim, 61 ans. .souvenir d’un regard à la télévision bien bleu, direct, s’efforçant d’affronter la vie..Serge Toubiana donc en deuil, RIP à celle à laquelle il avait dédié son livre « Les fantômes du souvenir » chez Grasset en qualité de « lectrice attentive », dont « il partageait la vie, et elle la sienne »
Mais non Petit rappel, cela n’est en rien contradictoire ni paradoxal. La vie de GG était tissée de mensonges. Fromental et Hyman partent de ce qui est avéré pour imaginer ensuite. Ils ne sont pas biographes, chevillés par l’exactitude, mais romanciers à leur tour. Et imaginez-vous que certains romanciers enrichissent notre connaissance d’un homme, d’une oeuvre, d’une époque en restant justement des maitres de la fiction. Et que demander de mieux que d’ajouter du mystère au mystère s’agissant d’un tel personnage ?
Merci Fromental. Oui, j’ai connu GG. J’ai eu le privilège de correspondre avec lui, puis de passer toute une journée avec lui chez lui à Antibes et quelques temps après, le plaisir immense de revoir Le troisième homme assis à sa droite, l’écoutant me faire des commentaires sur ce film qu’il n’avait pas vu depuis si longtemps, lors d’une projection en tout petit comité pour son anniversaire.
Aux correcteurs, merci mais sachez que souvent, la machine mange un mot ou une lettre… comme dans les commentaires !
@la machine mange un mot ou une lettre… comme dans les commentaires !
Ah ben ça c’est sûr « Passou », mais on n’en perd pas une miette.
Ah, l’escalade de ce Rocher de Brigthon…Et la dinde froide qui vous attend en bas….
Mon préféré de Greene, The Human Factor – la défection vers l’Est, enfermement graduel de l’ancien agent britannique du KGB…
A Brunt out Case, aussi, en Afrique, la lèpre…conradien.
Passou, ce n’est évidemment pas faux pour le roman, (« 69 Année politique » , de Francis Zamponi, par exemple, autour du lancement de l’Affaire Markovic puis de sa chute) mais pour une bande dessinée, vous me permettrez d’etre plus sceptique.
On peut avoir un exemple des mensonges greeniens?
Saluez de ma part certain Normalien de la planète Malraux.
Bien à vous.
MC
Ne lis pas de BD, mais suis de l’avis de M. Court. L’imagination dans son pré carré mais pas ailleurs. La porosité n’est pas pour moi. Trop dangereuse par les temps qui courent. La communication, la publicité, imbibent le réel avec le résultat qu’on connait. Au contraire de l’imagination, l’intuition peut fournir des pistes intéressantes (qui a dit : »l’intuition prime sur l’expérience »? Peut-être Descartes), à condition quelle dise son nom. D’ailleurs l’intuition, voir Kafka, est une extension du réel. Si elle est juste, elle y rivée. L’imagination est d’essence beaucoup plus douteuse, sauf peut-être si l’imaginant a de l’intuition, mais c’est une qualité très rare et qui passe longtemps inaperçue.
Petit rappel, Le plus beau des mensonges Greeniens : avoir longtemps nié son appartenance aux services secrets à une époque de sa vie. Le Carré aussi.
elle y est rivée
Mais enfin qui est ce Gégé ?
Un excellent billet.
Mais si on ne connaît pas greeneland !, comment fait-on pour se repérer dans Vienne, à Prague ?
Des mises en abîmes, à ne plus finir.
Ce n’est pas M. Court sorti en hâte de la sacristie, avec les mocassins luisants de brillantine, pour râler, qui va nous le dire.
Chose assez incroyable : Brigitte Macron-Trogneux est issue d’une famille de chocolatiers d’Amiens spécialisés dans le…macaron.
le plus incroyable serait que M. Court aille à la librairie.
http://bdzoom.com/113555/bd-de-la-semaine/%C2%AB-le-coup-de-prague-%C2%BB-par-miles-hyman-et-jean-luc-fromental/
imi tikes-eul gajigo! yaho!
Dagoeneko badut nire txartela! yay!
pipe en stock
https://www.youtube.com/watch?v=SHhrZgojY1Q
Moi les Ba dou da bi di bo ba dou di, ne n’ai jamais beaucoup aimé ça. Autant que ce soit dit et su.
En ce vendredi, désastreux calembour de Chevillard sur son blog, qui résume à lui tout seul sa destinée d’écrivain raté :
« Cet égocentrique n’est plus que l’ombril de lui-même. »
Dans Le Rocher de Brighton, le rocher en question a plus à voir avec Ferrero qu’avec le Grand Bé. Brighton est connue pour son Casino, sa jetée et son Pavillon qui servit d’hôpital militaire aux blessés indiens pendant la Grande Guerre.
Chez Vintage la préface de Brighton Rock est de JM Coetzee. Entre très grands.
Impossible de ne pas corréler les trois célèbres tordus, Kim Philby, Burgess, McLean aux fameux Croquignol, Ribouldingue et Filochard, autres héros de BD …
L’époque tourmentée post WWII offrait de curieux nids molletonnés à l’angoisse, à ces drôles d’oiseaux anglais transgenres !
23h50 ; – oui certes, Roger Daltrey n étant pas annoncé depuis des lustres ( 73ans) contrairement aux Stones qui apparaissent encore parfois , j’opte pour des musiciens qui , ma foi, m’ont l’air plutôt bons et que mes modestes moyens n’excluent pas définitivement de mon livre de compte . Les Who ont accompagné mon adolescence avec quelques autres fous hirsutes , s’ils vous tentent ( après vérification, ils sont toujours en activité) , il reste quelques billets pour un concert qui aura lieu à Quebec le treize juillet de cette année, pour moi c’est un peu cher et je regretterai de ne pouvoir les entendre sur une scène avant que soit eux soit moi n’allions rendre visite aux anges d’un autre paradis.
Yup’ik :
l’adultère ne conduisant plus à la sainteté
lassouline s’est fait pourrir..mais bon ça rgarde pas l’populo
Petit rappel, Le plus beau des mensonges Greeniens : avoir longtemps nié son appartenance aux services secrets à une époque de sa vie. Le Carré aussi
hors les calçonnades les romans et les fimes d’espionage c’est cqui sfait de plus chiant quand même lassouline..et d’avoir pris ça au sérieux ça fout la honte..
seediness que l’on rendrait improprement par « sordidité » ou « sordidisme »
nous on connait que la bravitude les et angliches..qu’ils se démerdent
un écrivain qui admirait Dickens et Conrad avant d’être lui-même admiré par John Le Carré
..et dédé kiffe bérénice..dadidolapou..fume cigarette..poupadilou..main au cul..et dehors..dehors ya les prolos qui vont au boulot..
à ces drôles d’oiseaux anglais transgenres !
donald y t’aurait viré tout ça vite fait
Greene s’était inspiré d’une affaire particulièrement glauque, un trafic de pénicilline frelatée
Pierre se réfugie dans les guerres d’antan pour occulter les horreurs contemporaines, dans quels pays d’Amérique Latine, en temps de paix, les enfants errant comme des chats ou des chiens, sont-ils ( étaient?) ramassés puis tués pour prélèvement d’organes à moins qu’on les ait laissés en vie avec quelques grammes de moins et sans parler de ces migrants qui pour monnayer leur passage vers un monde meilleur laisse un rein sans d’ailleurs être bien sûrs d’arriver à bon port. A moins que, hypothèse, Pierre craigne que la France insoumise arrive majoritaire aux législatives et que par ce coup du sort électoral nous ne tombions entre des mains malveillantes qui curieusement tiennent dans leurs mains un étendard aux mêmes couleurs que les nôtres mais autrement disposées.
laissent
Let’s eat out :
Petit Rappel a perdu une occasion de se taire en voulant faire son malin comme dab’, juste une MCourtânerie de plus
Lacenaire ? …Lassant….
Lassant… ce n’est qu’un début, andouille
Lacenaire ?…. Lassant et vulgaire….
vulgaire… quand songe à tous ceux qui ont quitté ce blog en raison de tes « délicatesses », ordidouile, on te retourne le compliment (la liste est longue, trop longue, tu connais les noms)
Lacenaire ? … Lassant, vulgaire…une mentalité de flic… un vopo vapoteux. Bref, un malade mental en liberté.
Reviens au billet, raclure imbécile !
« FATIMA l’une des questions les plus controversées de l’histoire récente de l’Eglise ! Le pape se rend vendredi et samedi au Portugal, «en pèlerinage» à Fatima, pour la canonisation de deux petits bergers témoins voici cent ans d’apparitions supposées de la Vierge. » (Figaro)
Quittons nous sur ce témoignage de l’imbécillité religieuse, pour une fois non islamiste, une APPARITION ? En plus… une Vierge !
Bonne nuit religieuse….
Vous oubliez Cairncross, bel et bien invité à un congrès ou j’étais, et qu’on ne vit jamais , bien qu’annoncé pour une communication sur Racine!
Il résidait alors dans le sud de notre beau pays…
MC
Fatima, dis-tu, JC !
JOSÉ SARAMAGO
Divines apparitions
« Pour arriver à Fátima, il faut faire de nombreux tours et détours. Il y a sûrement des chemins plus directs, mais étant donné l’endroit d’où arrive le voyageur avec son mélange de Maures et de Juifs, il n’est pas étonnant qu’il ait trouvé la route longue. Aujourd’hui, tout au fond, devant la chapelle des Apparitions, quelques personnes sont réunies et des petits groupes vont et viennent distraitement. Une religieuse, parasol ouvert, apparaît dans le champ visuel du voyageur comme surgie du néant et elle disparaît aussi vite que si elle y était retournée. Le voyageur a ses opinions et la première, c’est qu’ici l’esthétique a très mal servi la foi. Rien de surprenant en ces temps de scepticisme. Les bâtisseurs de la plus humble église romane savaient qu’ils édifiaient la maison de Dieu. Aujourd’hui, on exécute une commande et on respecte un cahier des charges. La tour de l’église, au fond, ne sait pas très bien comment finir, la colonnade n’a pas trouvé ses proportions ni son équilibre, seule la foi pourra sauver Fátima, pas la beauté, dont elle est dépourvue. Le voyageur impénitent, mais qui a été souvent touché au cours de ce voyage par des croyances qu’il ne partage pas, aimerait pouvoir s’émouvoir ici aussi. Il quitte l’endroit sans culpabilité aucune. Et il proteste, dans un mélange d’indignation, de chagrin et de colère devant les étalages des innombrables petites boutiques qui vendent par millions des médailles, des chapelets, des crucifix, des miniatures du sanctuaire, des reproductions en petit et en grand de la Vierge. Tout compte fait, le voyageur est un homme très religieux : déjà à Assise il avait été scandalisé par le commerce pieux et froid organisé par les moines derrière les comptoirs. »
(« Pérégrinations portugaises », traduit du portugais par Geneviève Leibrich, éditions du Seuil, 2003)
Le village originel de Fátima doit son nom à une princesse locale qui, après avoir été capturée par les forces chrétiennes pendant l’occupation arabe du Portugal se convertit au catholicisme et épousa le Comte d’Ourém en 1158. C’est sur ce site que la Vierge serait apparue plusieurs fois à trois jeunes paysans en 1917. Fátima attire aujourd’hui les croyants du monde entier, particulièrement les jours de pèlerinage, et le sanctuaire fut agrandi pour pouvoir les accueillir. Les pèlerins se rassemblent sur la Cova, une gigantesque esplanade sur laquelle fut construite une petite chapelle située à l’emplacement du lieu supposé des apparitions. Autour de l’esplanade, un nombre considérable de magasins de souvenirs religieux a vu le jour. De l’autre côté de l’esplanade s’élève une imposante basilique, de style néo-classique, avec une tour centrale de 65 mètres de haut. Sa construction débuta le 13 mai 1928. Elle est prolongée de colonnades qui la relient aux couvents et aux bâtiments hospitaliers. Dans la basilique on peut voir les tombes des trois enfants : Francisco Marto et sa sœur Jacinta, qui moururent peu de temps après ces apparitions, respectivement en 1919 et 1920, et qui furent béatifiés en 2000. La troisième, Lúcia dos Santos, se fit religieuse et ne mourut qu’en 2005.
http://www.mercuredefrance.fr/livre-Le_goût_du_Portugal-9782715245419-1-1-0-1.html
Macaron ce matin : « Le FN sera redoutable en 2022 en cas de mauvaise présidence. »
M’enfin Emmanuel, loin de nous une telle perspective. hurk hurk…
Ta divine apparition en rêve de Marine est obsolète, D., elle ne sera jamais canonisée ! Macron agite le chiffon rouge pour renforcer l’union autour de sa personne…
Cairncroos n’est pas venu à ce congrès… quand il a su qu’il aurait MC
Marine, prête à jeter l’éponge ? La patronne du FN se dit « fatiguée », et a surtout peur qu’une nouvelle défaite ne vienne alourdir son bilan. Il y a une sorte de poisse qui s’attache à elle, et dont elle ne sait comment sortir :
« Le flottement continue à la tête du Front national: pendant que Florian Philippot essuie de vives critiques internes et que Marion-Maréchal Le Pen se met en retrait de la vie politique, Marine Le Pen hésite, elle, à se présenter aux élections législatives. »
Voici en quels termes Marc Ferro raconte dans son livre de souvenirs comment il a analysé dans le cadre de de son seminire la mutation du sens du troisieme homme entre le scenario initial ecrit par Greene et le film de carol Reed :
« Carol Reed a démonté par pans entiers le sens initial du scenario écrit par Graham Green. Ce devait être un fait divers ,une intrigue amoureuse :c’est devenu une tragédie anticommuniste construite sur le mythe d’Antigone [………..] Le realisateur a fait d’une histoire d’amour et de trafic un film politique anticommuniste.
En particulier il fait rompre Anna et le personnage joué par Orson Welles, alors que dans le scenario ils partaient ensemble .Et cela change absolument tout le sens du film [qui traitait desormais] d’un problème moral qui se posait avec acuité dans les régimes totalitaires : »Faut-il pour obeir à l’Etat, dénoncer un de ses amis ?
Pour un simple mortel, il est difficile de croire aux apparitions de la Vierge à Fatima, et pourtant à nouveau un pape y vient en pèlerinage, la foi et l’espérance chevillées au corps, portant un message universel de paix :
« Le pape, qui ne passera même pas par la capitale portugaise et n’aura que de brèves rencontres avec les officiels du pays, vient bien pour la Vierge de Fatima et la canonisation de deux des voyants. » La Croix
Macron, P-DG de la SARL France, va-t-il réussir à dynamiser notre économie nationale en vue de conquérir, dans un premier temps, le marché européen ? La disparition du CDI fera-t-elle de chacun d’entre-nous autant de patrons de sa propre entreprise ? Est-ce un idéal ou une idéologie ?
« (Graham) Greene, dont rien ni personne ne bridait la curiosité, a touché à tous les genres : roman policier (Un Américain bien tranquille), roman de divertissement (Notre Agent à La Havane), roman d’espionnage (Le Facteur humain), thriller (Le Ministère de la peur), l’essai autobiographique (Une sorte de vie, Les chemins de l’évasion), le scénario (Le Troisième homme), le pamphlet (J’accuse) les lettres au courrier des lecteurs des grands journaux, anthologie des plus savoureuses dans le registre de l’understatement (Avec mes sentiments les meilleurs) et jusqu’à l’interprétation de ses rêves (Mon univers secret) ! »
Et pas même un prix Nobel !
Déjà,Jacqouzzi, vous blasphémez : aucune apparition de Marine Le Pen ne peut être qualifiée de divine.
Ensuite, j’ai en effet mal songé, sous l’effet d’un cassoulet trop pesant au dîner : il s’agissait en realité de Jack Lang, qui portait une chemise fuschia sous sa veste bleu-marine. Et il me faisait coucou en souriant de toutes ses dents.
Tout le monde peut se tromper.
« Faut il pour obéir à l’Etat dénoncer un de ses amis » (DHH au cerveau studieux)
Question on ne peut plus simpliste :
– oui, si l’intérêt prévaut
– non, si l’intérêt prévaut
JiBé, n’oublie pas que cet excellent écrivain José Saramago, aussi Nobel que Dylan, est une putain communiste athée anti-commerce…. beurck !
Bébé MACRON reçu par Mutti MERKEL à Berlin !
Décidément … il adore les vieilles dames.
@JC
vous écrivez : »DHH au cerveau studieux »)
merci de ce qui à mes yeux est un compliment ,même si dans votre esprit la formule n’est pas flatteuse.
Car, à défaut d’avoir une intelligence rapide,acérée et brillante comme certains ici, je me félicite de ce qu’apporte à ma culture mon médiocre train-train de lectrice laborieuse,terne mais sérieuse et solide
Il y a des choses qui ne prêtent pas à sourire, D., ce reportage diffusé hier soir sur F2 : l’horreur absolue au nom de Dieu…
http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/video-les-enfants-perdus-du-califat_2182439.html
« beurck ! »
Pour Fatima ?
Blasphème, JC !
« Agressé par des activistes « rouges bruns » lors d’une conférence à Belgrade, BHL en vient aux mains »
Comment peut-on être rouge et brun tout à la fois ?
Vous m’honorez, mais il n’y avait pas que moi!Un professeur américain renommé tenait beaucoup à rencontrer Cairncross. curiosité Greenienne, sans doute…
Lu rapidement un entrefilet dans un journal régional où le directeur de campagne numérique du nouveau president affirme que la campagne de son patron a été pilonnée sur les réseaux sociaux par des ‘forces conservatrices », venan « de Russie et d’autres États »pour le déstabiliser. Mais où va-t-il chercher toussa , la destabilisation sur le terrain viendra bien assez vite. D’ailleurs son meilleur ami chef du parti du centre de nulle part, commence à comprendre.
« la destabilisation sur le terrain viendra bien assez vite »
Elle a déjà commencée, LVDLB. Durant la campagne présidentielle, on a pu voir des affiches sauvages, non revendiquées, anti Macron…
Celles-ci, entre autres
https://s.yimg.com/ny/api/res/1.2/VBXuCAaCUAF.2iRP36x.6Q–/YXBwaWQ9aGlnaGxhbmRlcjtzbT0xO3c9ODAw/http://media.zenfs.com/fr-FR/homerun/huffingtonpost/c7d41b8f26fc910c3eeabd77aab60a8d
Ah ben ça , Barozzi de votre part, pour une nouvelle qui vaut rien, elle vaut rien. Mais que le staff présidentiel fasse dans l’insinuation sur l’opposition, alors qu’il pensait innover en sursaturant le réseau , là c’est fort de café. Pourvu qu’il ne fasse pas comme en Turquie où Wikipedia a été interdit.
Perso, ça fait longtemps que je n’ouvre plus les liens que barozzi met en ligne.
J’espère que cette fois le Béarnais du centre de nulle part, trahira, mais trahira mieux.
« Lu rapidement un entrefilet dans un journal régional… »
ça, pour une nouvelle qui vaut beaucoup, ça vaut beaucoup, LVDLB…
baroz et tarzoune..microstates en guerre de dépêche
Perso, ça fait longtemps que je n’ouvre plus les liens que barozzi met en ligne
..non mais franchment
le staff présidentiel fasse dans l’insinuation sur l’opposition, alors qu’il pensait innover en sursaturant le réseau
tarzoune il envoie du paté comme le gorafi dis donc
Ensuite, j’ai en effet mal songé, sous l’effet d’un cassoulet trop pesant au dîner
t’as sursaturer l’réseaux
A part multiplier des insultes gratuites, La Vie dans les Bois ne parait pas savoir faire grand chose…
Il n’y a pas foule chez Popaul : ou bien l’écrivain italien n’intéresse personne ou bien on ne peut commenter, allez savoir
A part multiples courtâneries, Petit Rappel n’a vraiment rien à dire d’intéressant
cheuteup keupu
Encore une histoire mise en « bédé » pour le grand bien des lecteurs..de bédés.
Ceux qui ont gardé la pupille tolérante au noir et blanc en mouvement continueront de rechercher « Le troisième homme » qui tourne en boucle dans le cinéma du même nom à Vienne. pour y goûter les quatre langues occupantes gratinées de dialectes (sans sous-titrages), les clairs-obscurs sur le visage d’Alina Vladi, née pour de vrai à Pola en Autriche-Hongrie qui n’existait plus et le jeu compliqué comme tout ce qui est viennois et pas allemand d’un Welles pas encore obèse qui tourne dans le Riesenrad édenté au dessus des ruines de l’empire Habsbourg, ronde plus mortifère que celle de Schnitzler mise en images par Ophüls.
Tss tss, Court, allez vite à la librairie, et que ça saute. Débriefing ce soir. Et pas de salade, du genre vieux de l’akademie, hein.
Agressés par une activiste « rouge brun » lors de commentaires sur la RDL, Court et Baroz en viennent aux mains…
… blanche comme neige.
beachel a croisé botul ?
Faut garder les cocktails jusqu’à deux mille vingt-deux halor… Plus qu’à remettre le whisky dedans à la place !
« Encore une histoire mise en « bédé » pour le grand bien des lecteurs..de bédés »
N’étant amateur ni de romans d’espionnage ni de BD, dois-je passer mon tour, Phil, ou faire du hors-sujet ?
Déjà,Jacqouzzi,
Jazzi, je vous imaginais plutôt vous prélassant au hammam de la grande mosquée, c’était un lieu sympa, est-ce qu’il l’est resté?
Quelle naïve, cette Bérénice.
Rohhh….
par deux fois j’ai envoyé un commentaire , rien n’y fait, crédule , c’est une naïveté de surface qui disparaît après infusion, décoction, un temps plus ou moins long où vraisemblablement l’interlocuteur pervers a le temps d’y prendre plaisir, cela dit je n’embarquerai pas de nuit sur un voilier avec un inconnu.
D, le robot n’accepte pas le lien, il s’agit de Vassily Kandinsky, 160A.
J’aurais aimé que vous la voyiez car cette toile me procure plaisir et réconfort, trois fois je tente de vous en faire part en remarquant que le billet n »ouvre pas au défoulement habituel et la contempler justifiera le silence où nos esprits résonnent d’un écho silencieux.
Lacenaire, pourquoi ce pseudo, criminel et écrivain peut-on lire pour de deux traits se faire une idée du personnage.
Lundi après-midi, premier voyage présidentiel de Macron… chez la chancelière allemande, comme s’il n’avait qu’une idée, aller prendre ses ordres immédiatement. Ils parleront de l’Europe, probablement sur le dos des Français, qui vont devoir trimer pour réduire le déficit. Bref, un quinquennat qui commence sous les pires auspices.
Macron, le blanc-bec, amateur de marâtres, va se faire croquer tout cru par Merkel, et les Français avec. Ce n’est à mon avis pas glorieux pour nous.
Delaporte a tout-à-fait le profil du type des Renseignements qui balance à intervalle régulier des sujets orientés dans le but de recueillir les opinions générales et particulières de chacun et tous.
Je suis allé voir votre 160A, Berenjce, c’est un sacré bordel si vous voulez bien me pardonner l’expression.
Delaporte, sachez que j’admire Emmanuel Macron, pour tout ce qu’il a fait et fera, et que je suis heureux de bientôt l’avoir pour Président. Bien que j’aie un petit pincement au coeur de voire partir ainsi notre papa Hollande pour la rue de Solférino où les bureaux sont si petits pour des gens qui si grands.
J’irai dimanche manifester mon enthousiasme avec Anne Hidalgo qui a tant fait pour les parisiens, elle est comme une mère pour moi, ma pensée va sousent pour elle quand je me lève et pose le premier pied à terre sur ma descente de lit, que j’effectue à la gauche du lit et du pied gauche.
Intéressante interview de Patrick Boucheron sur le site du JDD, à propos de Machiavel auquel il vient de consacrer un livre. Boucheron, à la suite de Rousseau, réhabilite le grand penseur de la Renaissance, et montre bien l’urgence qu’il y a aujourd’hui à le relire, dans cette époque maudite que nous traversons et où le peuple est toujours en servitude (volontaire) :
« Machiavel n’est pas un porte-parole, il n’a pas une vision de surplomb. Il ne parle ni au nom du peuple ni au nom du Prince. Il pense que les dominés peuvent avoir la conscience de leur domination : le peuple sait ce qui l’opprime mieux que les puissants. Voici pourquoi il s’agit pour Machiavel de décrire avec exactitude les choses qui arrivent et de laisser à ceux qui le désirent le soin d’en tirer les règles d’action. »
« Delaporte, sachez que j’admire Emmanuel Macron »
Vous feriez mieux de jeter un coup d’oeil dans Machiavel, au lieu de délirer. La situation demande un peu de sérieux, et aussi qu’on réfléchisse à la manière de résister. Cela vous a peut-être échappé, comme le reste, mais je suis moi-même entré en résistance. Et cela date de bien avant l’émergence d’Hamon et de son projet si ambitieux et essentiel sur l’abolition légale du travail. L’époque actuelle sera le couronnement – en négatif, comme dirait Hegel – de ma vie intellectuelle.
aucune raison de renoncer, dear Baroz. Le prestigieux passou rappelle « Le troisième homme » à notre bon souvenir, dont l’intrigue espionne est largement dépassée par les vues sur une Europe exsangue dépecée par les armées d’occupation dont nous subissons encore les politiques de quotas qui reconstruiront l’Europe. Le président Macron sort de ces ruines, la Chancelière Merkel pourrait lui offrir une projection du « troisième homme » dans ses bureaux face au Reichstag.
Puis, enjambant quelques migrants, je vais faire mon long footing matinal sur les berges de la Seine au moment ou les SDF s’épanouissent aux premières lueurs d’y soleil, je saute allègrement les sacs de couchage et les cartons, esquivant adroitement ci et là un lancer de bouteille, une seringue taquine, une lame malicieuse. Paris est une ville superbe.
Aujourd’hui j’ai lu des états d’âme et c’était touchant. Macron parle « des somnambules du XXIeme siècle » et il a raison. Delaporte divague parce que pour rêver il faut d’abord s’endormir. Et moi je suis Belkacem parce qu’elle est éveillée, quoiqu’un petit café ne lui ferait pas de mal!
https://youtu.be/dbckIuT_YDc
Bon week-end
Algún dia, Manu ha entrado el castillo, y ha encontrado la casa vacía ; entonces, se establecido ahí, cómo un gran gato. Angora.
cómo un gran gato …. c’est beau !
http://youtu.be/2WGQcBA2kkg?t=25
Aaaaaaalgún diaaaaaaaaaaaaaaaa,
Manu ha entradooooooo el caaaaastilloooo,
y ha encontraaaaado la casaaaaa vacíaaa ;
entooooooooonces, se establecidoooooo aaaaahíi, cómo un graaaaaaan gatooooooooo.
Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaangora.
Olé !!!
« criminel et -mauvais- écrivain », certes, Bérénice. Ajoutons « »antiphysique », comme on disait joliment à l’époque… Voir là dessus Canler, ou les Mémoires de Claude.
Lacenaire n’est pas un mauvais écrivain, loin de là, ce qui n’excuse pas la noirceur de l’homme. Canler, d’accord, un grand livre écrit par un homme modeste, mais les mémoires de Monsieur Claude, complètement bidonnés, ne sont pas une référence sérieuse.
On a beau dire, et en dépit de tous ses défauts, BHL est un homme courageux qui fait avancer la démocratie en Europe.
Pour tous les marcheurs à la dérive, on voit même Debord tituber avec une certaine urbanité
https://www.youtube.com/watch?v=G5ZehtWDRUE
Machiavel, on peut toujours relire le chapitre que lui a consacré Clément Rosset dans l’Anti-nature. Machiavel est un penseur tragique. Outre, Le Prince, on peut relire Les Décades.
Désormais je pense que la politique Le Pen est définitivement enterrée. Ou alors il faudrait que le climat politique en France se dégrade vraiment beaucoup pour que Le Pen arrive au pouvoir. La droite comme l’extrême droite vont être peu ou prou macronisées et mises en conserve par Macron. On les rangera ensuite sur les étagères de l’histoire. Mais on l’a échappé belle.
Bon c’est le nonchaloir, ici présent…
A croire qu’à part Passou et moi, personne ici n’a lu G.Greene…
Il y a pourtant là de quoi s’aérer l’esprit…Incorrigibles hexagonaux tout à leur entre-soi…
@Bloom dit: 13 mai 2017 à 0 h 21 min
Puisque vous l’avez lu et semblez connaitre son itinéraire, est-il vrai qu’enfant il eut comme professeur son père et que ce fait entraîna une méfiance de ses camarades qui le percevait comme un… traitre ? « L’enfance est la capitale de l’écrivain ». Donc, grand romancier et espion… Je ne connais de lui que le scénario du Troisième homme et ce film de Carol Reed tourné en 1948 dans les ruines de Vienne avec Orson Welles fuyant dans les égouts et la musique du film, inoubliable, jouée à la cithare.
Cette BD, malgré la beauté sépia des vignettes n’est pas une lecture que je recherche. J’ai toujours eu du mal à sauter d’une case à l’autre pour lire… hors mon attirance pour la beauté de certaines.
Cet été dans le magazine Littéraire, Pierre Assouline a écrit sur lui ( : « Greene, la grâce intranquille » :
http://www.magazine-litteraire.com/critique/greene-la-gr%C3%A2ce-intranquille), un papier
dans lequel on peut lire ces lignes : « Tout romancier devrait la garder à l’esprit, tout lecteur aussi : un roman, ce n’est pas un sujet, ça parle de tout autre chose que ce qui est annoncé. »
Ça part vite en vrille chez vous, dites-moi, cher Pierre Assouline. Je passe sur les débats politiques et les « Greene et Le Carré, chiants », qui sont somme toute des opinions. Trois réponses factuelles, si vous me le permettez. A Phil : l’actrice qui joue la maîtresse de Harry Lime dans le 3eme Homme est Alida Valli, née Alida Maria Altenburger von Marckenstein. A DHH : Carol Reed a effectivement imposé à Greene sa fin pour le film, toutefois ce n’est pas Lime/Welles – mort pour de bon, cette fois – que « quitte » l’héroïne (jouée donc par Ms Valli) mais son disciple (et exécuteur) l’écrivain de pulps Holly Martins/Joseph Cotten (prénommé Rollo dans le roman préparatoire, prénom que David O Selznick, le co-producteur américain, jugeait « trop homosexuel »). Enfin, pour Christiane et Bloom : le père de Greene dirigeait l’école de garçons dans laquelle celui-ci était élève. Puritain obsessionnel, il obligeait son fils à espionner et dénoncer ses condisciples se livrant à la masturbation. Certains y voient l’origine de son intérêt prolongé pour les perversités humaines, la trahison et les métiers du renseignement. Enfin, à ceux qui jugent que la BD est trop ceci, pas assez cela, globalement indigne de s’accaparer ce type de sujet ou d’œuvre, qu’ils se reportent à la célébrissime scène de la conférence au British Council de Vienne, dans laquelle Greene met magistralement en boîte la candeur et la cuistrerie des adeptes de « grande littérature », s’attribuant de façon vengeresse à travers son héros le rôle d’un paperback writer devant un aréopage de bas bleus. Il se permet d’opposer Zane Grey et Louis L’Amour à Joyce ou Kafka, ce qui donne la mesure de son impertinence et de son goût des paradoxes.
Christiane, je ne m’intéresse qu’à ses livres et ne connait rien de sa vie; A quelques exceptions près (Joyce, par exemple), je ne suis pas très porté sur les biographèmes…Désolé.
Super l’article sur Shakespeare & co, Passou. L’an dernier, pour Bloomsday, ma femme y a lu à haute vois les dernières pages de Ulysses, dans leur traduction chinoise. Adam Biles, le patron, est un type vraiment bien.
@ « Puritain obsessionnel, il obligeait son fils à espionner et dénoncer ses condisciples se livrant à la masturbation. Certains y voient l’origine de son intérêt prolongé pour les perversités humaines, la trahison et les métiers du renseignement. »
beurk, c’est dégueulasse ces « opinions » freudiennes
________________________________
« En hommage à cet hôte d’honneur, le village de Corseaux à décidé d’installer un « banc parlant » sur lequel le promeneur se laisse bercer par les histoires de Graham Greene tout en admirant la vue magnifique qui s’offre à son regard… »
« «Il avait les yeux clairs de James Stewart», se souvient une dame du village. La même insiste que personne ne reprochait à Greene d’avoir fait dire une méchanceté sur la Suisse à un de ses héros du Troisième homme, un autre de ses best-sellers: «L’Italie, sous les Borgia, a connu trente ans de terreur. Mais ça a donné Michel-Ange, la Renaissance! La Suisse a eu 500 ans de fraternité, de démocratie, de paix. Ça a donné quoi? Le coucou.» Or cette saillie célèbre, qui n’existe pas dans le roman, aurait été du cru d’Orson Welles lui-même, l’acteur qui incarne le personnage qui la profère dans le film éponyme – porté à l’écran en 1949 par Carol Reed… »
le lien !
http://salem.blog.24heures.ch/archive/2011/04/22/graham-greene-un-corsalin-peu-tranquille.html
Il est super cet escalier de la librairie » Shakespeare & Co », rue de la Bûcherie; si je dois y aller ce sera pour les contre-marches de l’escalier en bois.
« un drôle d’escalier qui semble vouloir me délivrer un message de Hafiz de Shiraz : “I wish I could show you when you are lonely or in darkness the astonishing light of your own being.” »
Au moins Marine Nina, qui sert de guide, donne plus envie d’y aller que bloom, dont je me contre-fiche total de son biographème de boursouflé.
6h58 c’est une interprétation non pas une opinion, vous seriez plutôt Lacanienne? Cet article est intéressant et cette histoire de soupe vers la fin, amusant.
Par l’impératrice WU Zetian !
Combien de fois un féministe comme moi devra répéter qu’il est préférable de dire :
« L’an dernier, pour Bloomsday, mon épouse y a lu à haute voix les dernières pages de Ulysses, dans leur traduction chinoise. »
plutôt que :
« L’an dernier, pour Bloomsday, ma femme y a lu à haute vois les dernières pages de Ulysses, dans leur traduction chinoise. »
Cela fait moins macho d’ambassade…
Il y a aussi toute une tartine de livres trop compliqués mais qui disent que l’un ne serait pas allé sans l’autre.
J’aimerais pouvoir te montrer quand tu es seul ou dans l’obscurité ( Perdu?) l’étonnante lumière de ton être. Qui propose une traduction plus exacte, plus poétique, plus juste?
Les gens parlent et parlent et parlent et voilà que la confusion s’installe dans le paysage. « Humiliation » ?! Tout le monde savait que trois mandats était une limite, est-il possible que personne n’ait jeté un coup d’œil à la page dédiée ? Puisque Le Journaliste devrait s’informer avant d’informer, des questions se posent, il sont : connectés ? déconnectés ? seulement désemparés ? ou ils ont banalement mise en jeu un élément émotionnel pour vendre du papier ?
je vais recommencer pour les « sourds », qui lisent d’une main:
M. Fromental a écrit ceci:
@ « Puritain obsessionnel, il obligeait son fils à espionner et dénoncer ses condisciples se livrant à la masturbation. Certains y voient l’origine de son intérêt prolongé pour les perversités humaines, la trahison et les métiers du renseignement. »
________________________
Pierre Assouline a écrit cela:
« Jean-Luc Fromental fait preuve d’une impressionnante connaissance de son sujet. Il a vraiment fouillé partout et fait un usage nuancé de l’enquête iconoclaste que Michael Shelden avait consacré aux zones grises de la vie de Graham Greene dans The Enemy Within. »
Mais d’où vient la perversion, que » Passou » nomme zones grises ?
Je vais vous dégriser le truc:
De M. Sheldon. Qui est sex sex et anal sex.
ça tourne un peu » chiant », comme dit M. Fromental.
https://www.theguardian.com/books/1994/aug/07/biography
Qui est sex sex et anal sex.
c’est laxatif ou relaxant, selon.
Et il me vient la molle du lac …
ça tombe vraiment bien, cet aprèm’, j’ai bateau…
Bon week-end.
Merci » Passou », c’était un chouette billet.
Signalons que 4 ans plus tard Carol Reed tournera dans un Berlin détruit et enneigé le très beau « Homme de Berlin « avec James Masson et claire Bloom.ruines guerre froide ,traque ,poursuite,on retrouve les mêmes ingrédients.
lvdlb, je termine juste de lire la critique du livre de Shelden, un tissu d’approximations, des affirmations qui révèlent plus obsession t le refoulement de l’auteur que l’homosexualité présumée et acceptée de GG . Excusez ma lenteur , je ne suis pas tout à fait bilingue.
Un bon week-end à vous, accrochez vous au mât !
De Machiavel, faute de la voir au théâtre, le curieux pourra lire La mandragola.
Alida Valli :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/06/third-man-alida-valli.html
Je me souviens d’Alida Valli mère de Benigni in Berlinguer ti voglio bene de Giuseppe Bertolucci.
Pour le moment — éventuel — où l’un de mes post sortira de l’enfer de la modération : il sont > ilS sont…
Je me souviens d’Alida Valli dans « Senso » de Visconti
Madonna mia ! Da Machiavelli ! Graham Greene était un homosexuel refoulé … mon Dieu, mais quelle horreur !
A cette nouvelle, d’une importance certaine, tout mon corps d’athlète en RTT est parcouru de pervers frissons invertis, mes yeux sortent de leur orbite, ma langue pendouille comme quenouille, mes reins sonnent le tocsin …
Homosexuel refoulé : ah ! le malheureux britannique !
Merci M. Fromental pour vos précisions louables dans ces discussions vrillées. Alida Valli, of course; la seule réserve des cinéphiles sur le film de Reed tient aux nombreux cadrages désaxés qui donnent le tournis sans ajouter d’autres qualités. la bande dessinée n’a peut-être pas repris cette prouesse inutile.
Greene a voyagé, ses descriptions de villes et pays gardent un bon goût de Baedeker qui n’a rendu compte des destructions de la seconde guerre qu’à partir des années 50.
tout mon corps d’athlète en RTT est parcouru de pervers frissons invertis, mes yeux sortent de leur orbite, ma langue pendouille comme quenouille, mes reins sonnent le tocsin …
..50 couleurs de brexit a jéruzalème
nombreux cadrages désaxés qui donnent le tournis sans ajouter d’autres qualités
c’est hun peu dl’espressionisme dans la culotte de meussieu courte..mais qu’est ce que lgenre espionage sinon un picon bière sans picon ni bière
@jean-Luc fromental et Bloom,
Merci beaucoup
N’aviez-vous pas, Bloom, évoqué l’univers cruel de « Brighton Rock » (le « greeneland »), traduit et édité chez Laffont ? J’ai lu ce livre il y a si longtemps… Il y a 20 ans au moins, en livre de Poche. Je ne l’ai plus, pas gardé : trop sombre, angoissant, oppressant, juste noté quelques phrases énigmatiques comme celle-ci :.
« – Je ne m’occupe pas du tout de religion. L’enfer, il est ici. On n’a pas besoin d’y penser. Jusqu’au moment de mourir. Tu sais ce qu’on dit : «Entre l’étrier et le sol, il chercha quelque chose et le trouva.»
– La miséricorde.
– Oui, la miséricorde. »
(On dirait du Bernanos ou du Mauriac)
Les thèmes du « Troisième homme » n’y sont-ils pas déjà présents (Traque- fuite- désespoir- identité double – le Mal – la fatalité – la damnation) ?
Il fallait l’inventer ce Pinkie, « Gamin » haineux, dédaigneux, écœuré par les jeux amoureux ! et Rose, l’innocente têtue, n’est-ce pas… lui, aussi ? Des personnages de Faust… Des livre comme des films de Melville où un être peut devenir déloyal et traître dans un monde qui ressemble à l’enfer (« Le Troisième homme » aussi).
Quels livres de lui vous paraissent incontournables ?
c’est laxatif ou relaxant, selon
béré tente la réplique d’une bond gueurle du 21 eme century fox
Cotten n’est pas terrible, mais il n’est jamais vraiment terrible sauf dans les Amberson. c’est une opinion. Les invertis font de bons espions, Greene n’a rien inventé en goûtant les attouchements de dortoir.
Bloom will explain why the name « Rollo » may sound « faggot-gay », according to hollywood moguls (producers money makers).
L’Amour à Joyce ou Kafka, ce qui donne la mesure de son impertinence et de son goût des paradoxes
non msieu fromental..c’est des opinions..facile trés facile dont ce foutu genre est cousu..surtout sa partie ‘métaphisique’..attation..c’est pas hune opinon..jcrois quje connais pas un fime ni son bouquin d’espionage qu’a pas sa phrase obscur et himbécille..mais somme toute ça srait pas grave du moment qu’ça srait juste un effet d’ambiance comme dans le roman noir par exempe..non ça prouve sa bouffissure..qui crève tout connement quand qu’enfin ça redevient un genre vraiment populaire..c’est à dire la babouinerie du pouvoir..sans jcvd ça vaut pas hun caramel
@fromental
effectivement c’est bien Holly qu’Anna refuse de suivre et non le « personnage incarné par Orson Welles »;j’avais sottement recopié,sans même reflechir à son incongruité ce qui dans le texte de Ferro etait evidemment un lapsus calami, comme on dit, et que vous devriez lui signaler
bouguereau dit: Votre commentaire est en attente de modération.
13 mai 2017 à 10 h 16 min
c’est ça lgenre espionage lassouline..dlinterdit métaphisique a 4 balles que seul l’opinion djicévédé saurait t’espliquer..t’oserais pas lui dire le contraire en phace..pasque t’as pas hassez souffert épicétou
j’avais sottement recopié,sans même reflechir
par exempe dans les post de drh ya des messages cachés qu’y faut des logiciels qui mouline havec des proc refroidi à la vodka frappée pour décoder..mais heureuzment chuis là pour protéger le monde libe bane dingrats locdus
l’anticommunisme du film de Reed n’est pas aussi prononcé que dans les films US dès la fin des années 50. et aucun philosémitisme.
Ce que WGG n’a pas compris, c’est que la retraite qu’il va bientôt percevoir n’est pas indexée sur l’or qui dort dans les réserves souterraines de la Banque de France, mais directement exposée au grand vent européen.
Avec Macron qui de plus veut s’en prendre au patrimoine immobilier des Français, il est un futur pauvre en puissance. Il pourra prétendre néanmoins à une sorte de RSA énergétique pour recharger les batteries de son vélo dès lors qu’il ne pourra plus payer son fournisseur d’électricité (qui lui ira bien, n’ayez crainte).
l’anticommunisme du film
forcément une bonne part de ses effets a été surtout gratté chez les fimes et la sous culture cocos et nazis..pour les femmes nues torturé dans les caves ya fallu les italiens..sans qui rien dbien nse fait rénateau a pas faux
Donc du moment qu’on ne prononcera plus le mot Le Pen, on sera sauvé. La démonstration est solide comme le roc.
mais moi, je l’aimais bien cette Alina Vladi, en condensé de Marina Vlady et d’Alida Valli. – le goût du portugal est ap-paru à fatima, ferait un carton chez les pérégrins – JL fromental défendant son bifteck, trouve que « ça part en vrille ici », il veut dire en couille, l’a pas l’habitude. – sur le nouveau blog de paul jorion, un hommage inattendu à une peste bien de chez eux http://www.pauljorion.com/blog/2013/01/19/walde-ou-la-vie-dans-les-bois/ – Il arrivion pas à s’intéresser aux mélanges de g.greene-macron. – La Solexine était jadis une marque d’essence pour vélomoteurs dans un bidon vert et jaune, l’éther du pauvre. – BJ à toussent.
Alida Valli, c’est aussi « Une si longue absence », avec Marguerite Duras au scénario et Cora Vaucaire au piano…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19559224&cfilm=41785.html
Mon goût du Portugal s’adresse aussi bien aux pérégrins qu’aux pèlerins, JJJ.
http://www.aol.fr/video/un-million-de-p-lerins-fatima-pour-le-pape-5916624792fdde0c0d7fab29/
Chaloux
Avant de les déclarer bidouillés, peut-être faudrait-il s’y intéresser sérieusement. Or 1)Aucune édition critique, à ma connaissance, n’existe du texte de Claude, toujours abrégé des trois-quarts.
2)J’ai peine à croire qu’un homme qui dresse le tableau de ses succès comme de ses échecs (tableau final ou voisinent affaires résolues et non résolues) soit du genre à trop embellir la réalité. Au mieux, « il sert sa légende ». C’est humain.
Bien à vous.
MC
La preuve, aujourd’hui, samedi, sur son blog, que Chevillard lit ce qu’on écrit ici sur lui. Sa réaction est assez misérable, convenue, ne pisse pas loin. C’est cela, être l’exemple même de l’écrivain raté, qui pâtit de toute comparaison qu’on pourrait faire avec lui :
« J’excite le petit roquet acharné contre moi à plus de hargne encore. Le peigne opiniâtre de ses crocs lisse le poil folâtre de mon mollet et sa bave fait briller mes souliers. Merci, petit roquet, attaque ! »
« Quant à ceux qui pensent que la bd etc »
Eh oui, je préfère de beaucoup un travail sérieux, livresque, aux fromentaleries de rigueur aujourd’hui! C’est surement joli, très imaginatif, re-créatif à tous les sens du terme, mais ça n’apporte rien, et nous sommes sur la République des Livres, pas encore celle des BD!
MC
Chevillard est une triste petite boule de vanité, qui n’aime pas qu’on érafle sa triste réputation d’écrivain raté. Pour la défendre, lui aussi essaie de se montrer un « roquet » combatif. Hélas, là aussi c’est l’échec, comme tout ce qu’il entreprend.
Son blog, déjà bien insuffisant jusque là, puisqu’il s’agit d’y présenter chaque jour trois lambeaux de fragments inaboutis, devient ainsi une sorte de vitrine décadente de son non-art littéraire, à lui qui n’est pas plus à l’aise dans la critique, puisque, aussi bien, il nous a avoué l’autre jour qu’il ne lisait pas, par paresse, les livres dont il parlait. Un tableau repoussant de l’écrivain raté d’aujourd’hui. Une contre-exemplarité que l’on ne doit pas passer sous silence : ce sera sa seule gloire.
les fromentaleries son beaucoup plus jouissivs que les courtâneries du minuscule rappel à tarte
Petit Rappel dit: 13 mai 2017 à 11 h 47 min
« Eh oui, je préfère de beaucoup un travail sérieux, livresque, aux fromentaleries de rigueur aujourd’hui! C’est surement joli, très imaginatif, re-créatif à tous les sens du terme, mais ça n’apporte rien, et nous sommes sur la République des Livres, pas encore celle des BD! »
Par bonheur le Jury Nobel de Littérature tient bon …. ploum, ploum tralala !
Lorsque j’en viens à détester un pseudo comme ce cancre las de Lacenaire, je suis à deux doigts de lui offrir une nuit de luxure avec une copine, hors sol, atteinte de syphilis.
Chacun de nos actes est régi par une morale forte dynamique, chrétienne … ça aide !
« Chacun de nos actes est régi par une morale forte dynamique, chrétienne … ça aide ! »
Cela veut dire qu’inconsciemment, sous votre ordure cynique, perce le bon Samaritain. Vous avez une chance (certes infime) d’être sauvé.
Delaporte, vous ne connaissez pas les détails ! Le salut ne dépend que de nous, cornecul…
Jeté par la sage femme de la Maternité, sur ordre de ma génitrice tant j’étais différent et improbable, je me suis échappé moi même de la poubelle à avortons et autres foetus en m’accrochant aux basques de l’infirmière de nuit, plus âgée que moi de… 24 ans !
Non je ne l’ai pas épousée : vous me prenez pour un nomade sans discernement ?
Un Américain vient d’être autorisé à changer de nom. Désormais, il se nomme « Hitler » :
« le suprémaciste blanc Isidore Heath Campbell vient d’obtenir le droit de changer son nom de famille en Hitler »
Chevillard aussi aurait dû changer de nom. Il n’avait que l’embarras du choix…
C’est quoi cette fixation sur Chevillard, Delporte ?
Intéressant et estimable le parcours créatif de Jean-Luc Fromental, M. Court !
M. Court, j’ai parcouru les Mémoires de M. Claude il y a une quinzaine d’années, dans cinq ou six volumes dépareillés de l’édition originale, mais je ne possède pas le dernier. J’en ai gardé le souvenir d’un récit écrit sur le ton du feuilleton, contrastant fort avec le livre de Canler qui me semble intéressant à plus d’un titre, a été rédigé, si je ne me trompe pas, par Canler lui-même, et est dépourvu de tout romanesque, excepté celui du souvenir. Chez M. Claude, la réapparition cyclique de Louis-Napoléon Bonaparte sous tous les déguisements possibles sent son papier journal d’époque, et finit par jouer le rôle du ressort comique qui s’ignore. Mais il existe certainement dans ces dix volumes des pages moins retouchées qui mériteraient d’être recherchées.
(Lacenaire est certes un personnage abominable, mais ses Mémoires ont une place quelque part, et à part, entre Lazarillo de Tormès et le Journal d’une femme de chambre.)
Sur un thème approchant, Le livre des vies coupables, autobiographies de criminels (1896-1909), de Philippe Artières, Albin Michel.
Parfois, quand je clique sur ma boîte mail, c’est la version chinoise qui apparait à l’écran ! Est-ce normal ?
« C’est quoi cette fixation sur Chevillard, Delporte ? »
Pas « Delporte », mais DelAporte. Merci.
Ce n’est pas vraiment une « fixation », mais voilà, c’est un prétendu écrivain qui produit de très mauvais romans, et qui surtout tient un blog exécrable et prétentieux. Et aujourd’hui, j’ai cité le passage, il s’en prend à ceux qui le critiquent en les traitant de « roquets ». C’est plus qu’on ne peut en supporter d’un écrivain sans une once de talent. Il est normal que les réseaux sociaux s’en fassent l’écho, pour éliminer la mauvaise graine afin que l’herbe saine repousse. Car si la France va si mal sur le plan culturel, c’est que c’est dû à des énergumènes comme Chevillard, qui gâchent la matière. Chevillard en est l’hyperbolique phénomène, le poison tenace, croyez-moi, Jazzi…
JAZZI dit: 13 mai 2017 à 14 h 35 min
la version chinoise qui apparait à l’écran !
Fais gaffe qu’il y ait pas un pékinois à l’intérieur qui fasse héclater tout le fourbi…
Qui a jamais ressenti le moindre plaisir en lisant du Chevillard ? Ses romans sont des exercices de style laborieux, ses critiques au Monde des Livres ne valent rien, et son blog est un tissu d’inepties malingres. Il faut que cet entêté (qui d’ailleurs n’a pas toute sa tête) change de profession.
JAZZI dit: 13 mai 2017 à 14 h 24 min
C’est quoi cette fixation sur Chevillard, Delaporte ?
Question intéressante. Nos pires détestations concernent souvent des gens avec lesquels nous partageons quelque ressort caché. Examen de conscience en perspective…
« sur ma boîte mail, c’est la version chinoise qui apparait ».
La chine te cherche, Jacquot. Secoue les mites de tes habits!
Delaporte dit: 13 mai 2017 à 14 h 10 min
Un Américain vient d’être autorisé à changer de nom. Désormais, il se nomme « Hitler » :
Ca harrive : il y en a un qui s’appelait Alois Schicklgruber il a fait pareil…
« Un Américain vient d’être autorisé à changer de nom. »
On finit par se demander s’il existe une dernière marche à l’escalier de la déchéance, ou s’il est sans fin. Il est sans fin.
Ceci étant, on permet à Chevillard de changer de profession. Pas besoin d’une pétition.
La bande dessinée c’est de la figuration narrative ; donc ça figure et ça narre… Ce que ça figure pas ça le narre et ce que ça narre pas ça le figure !
C’est chié, comme dirait Kador…
la liste de œuvres de Fromental est longue, celle de MCourt est… inexistante, voilà la différence, de taille !
Je ne suis pas le seul ici à m’en prendre à l’escroquerie littéraire de Chevillard. Passou a relevé souvent des propos déplacés, selon lui, de Chevillard sur son blog. Les grands esprits se rejoignent…
La question serait de savoir, Delaporte, si votre hargne ne vise pas également l’escroquerie de votre jugement.
« La question serait de savoir, Delaporte, si votre hargne ne vise pas également l’escroquerie de votre jugement. »
Chaloux, pensez d’abord à l’escroquerie de ce genre de question que vous me posez, ou bien expliquez-moi ce que vous voulez dire.
15h03 si l’obligation d’en changer s’était présentée, qu’auriez-vous choisi d’apprendre cher Delaporte qui chargez votre panier au point de le rendre intransportable, ça va comme ça, nous avons pris note de votre détestation ; j’imagine que comme il vit en Bourgogne et vous dans un coin du sud vous ne craignez pas qu’il vienne régler ses comptes avec vous, d’ailleurs son silence en réponse vous méprise. Ne l’achetez plus et fichez nous la paix.
pensez d’abord à l’escroquerie de ce genre de question que vous me posez,
Vous pensez qu’il ne dispose de l’intégrité qui légitimerait qu’il la formule?
« d’ailleurs son silence en réponse vous méprise »
Le silence de Chevillard n’existe pas. Aujourd’hui même il m’a répondu sur son blog (tenez-vous informée). Daignez qu’à mon tour je lui rende la monnaie de sa pièce, même si cette dernière, comme tout ce qui vient de lui, c’est de la fausse monnaie…
J’avais pris l’entrefilet pour de l’auto-dérision, voyez comme je n’envisage même pas la vengeance, c’est un auto-fictif , logiquement il s’auto-gère, s’auto-rise, s’auto-paf, s’auto-dérision ne, s’auto-congratule, s’auto-érotise, s’auto-mane etc etc
Qu’avons-nous comme ressort caché commun avec éric chevillard, en dehors de l’amour des roquets ? Il ne s’adressait pas vraiment aux équipages de la rdl qui reste un club d’esthètes intégristes de la vraie littérature, qui a congédié la bande dessinée et intimé l’ordre de passer son chemin.
Eric Baratay vient de commettre un nouveau beau livre de biographies animales rendant hommage avec beaucoup d’empathie et de science au taureau Islero, à l’ânesse Modestine, à la girafe Sophie, au cheval Warrior, au chien de Thomas Mann, à Meschie la chimpanzée. Il a tenté de les croquer comme ils l’auraient fait eux-mêmes d’après leur point de vue, s’ils avaient eu le temps d’apprendre à lire et à écrire. Voilà, je pense, à quoi devrait plutôt s’employer l’Eric Chevillard qui n’a jamais rien compris ni à Bébert, ni à la chienne Bessie ni à rien du tout, trop paresseux pour aller donner la parole à d’autres bêtes sensibles éloignées de son propre apitoyage. Il ne sait plus comment s’en sortir, quel delportail entrouvrir, il est déprimé, inutile de l’enfoncer. Il ne représente rien au monde de la vraie littérature. Il faut attendre qu’il le regagne, mais pas maintenant. Il devrait essayer d’écrire un ouvrage de référence sur manuel macron, s’intéresser à son double, passer à autre chose.
Chevillard et Fromental sont des créateurs, MCourt et Delaporte sont des petits rapporteurs, très petits
Boh une petite haprès-midi de BD à la bib de temps en temps c’est quand même bien sympa…
Y en a qui vont au Cora mais c’est des coups à se faire déloger ! Pas par les vendeurs, par un pire lecteur de BD…
Delaporte, voyez mon post de 15H03.
Pour le reste, c’est trop personnel.
Philippe Vilain dans La littérature sans idéal conclu comme ça : »Ainsi, puisque la littérature a choisi de se commercialiser, il faudrait qu’elle joue pleinement, sans ambiguïté, le jeu de sa marchandisation et qu’elle classe les rayonnages de ses librairies en indexant la valeur marchande sur la valeur littéraire, en ajustant son indice, en instaurant, comme dans n’importe quel hypermarché, une classification de ses produits selon leur « valeur littéraire estimée », agréée par des spécialistes. » C’est drôle non? Ce livre est assez paradoxal, je n’ai pas la culture suffisante pour juger de la qualité d’écriture contemporaine, mais Vilain a tendance à tourner en rond dès lors qu’il part à d’éventuelles critiques quant à la faiblesse de ses analyses ou tout du moins parce qu’il veut justifier ses raccourcis, il a tendance à prendre des exemples de niche pour en faire des vérités universelles, et comme il le sait il fait comme avec une naïveté sincère des contres exemples qui malheureusement pour lui l’enferment un peu plus. Cependant ce livre est tres instructif pour un néophyte dans mon genre parce qu’il balaye tous les problèmes liés à l’écriture. Vilain semble moins puissant que Barthes peut être parce qu’il en est au début de sa réflexion (qui demande une certaine culture) et que tout n’est pas encore bien branler dans sa tête. Il a le mérite de se poser la question de façon moderne! Affaire à suivre.
Lacenaire dit: 13 mai 2017 à 15 h 36 min
Voire. De son vivant, personne n’aurait pu soupçonner que Saint-Simon est un des premiers écrivains de son temps.
Delaporte, vous êtes bien téméraire de supposer que c’est à vous que Chevillard répond. Il doit être assez bien pourvu en roquets.
La folie du père de Graham Greene me fait penser à celle de la grand-mère de Mishima, qui exigeait qu’on habille le petit garçon en fille. Pour ces folies visibles, combien d’autres, quasi indétectables, imposées par des adultes dérangés aux enfants qu’ils élèvent? Et souvent passionnant de voir ce qu’une fois devenus adultes à leur tour ils en font.
Je serais curieux de savoir si Graham Greene était ou non un fils tardif.
Petit Rappel dit: 13 mai 2017 à 11 h 47 min
Vous avez raison M.Court, continuons sur ce chemin :
https://www.youtube.com/watch?v=Z8lTh58jhA8
90 ans chacun…
Saint Simon en Relais H, ce serait moderne.
Eric chevillard du 8 mai:
» Emmanuel Macron a été élu hier président de la République. Bien sûr, mon lecteur du jour le sait et il voit aussi de qui je veux parler. Mais songez un peu à mon lecteur des siècles futurs. Or c’est le rôle de l’immortel aède de retenir les noms que le temps impitoyable destine à l’oubli. »
Il y a un élément essentiel dans ce qui nous lie à un écrivain : savoir qu’on pourrait rire avec lui.
Qu’on les juge « créateurs » ou non, ils sont au moins producteurs, EUX, Delaporte et MCourt improductifs
L’assez nerf (veux), vous n’en savez rien.
L’oeuvre de Graham Greene soulève les sujets immortels que sont le bien et le mal, le salut et la perdition, l’honnêteté et la duplicité. Il voit bien tout le ridicule que comporte la vie. La dérision, fort subtile chez lui, l’empêche de trop déprimer.
Je pense à ce mot attribué au Général sorti indemne de la fusillade du Petit-Clamart: «Il vaut mieux mourir comme cela qu’aux cabinets.»
«Il vaut mieux mourir comme cela qu’aux cabinets.»
Comme le père de Proust. Il n’y est pas mort, mais c’est là que son agonie a commencé.
« en nos temps de surveillances des mœurs et des esprits par le politiquement correct. »
Faut le dire, c’est le retour à l’ordre moral ; c’est particulièrement casse-couilles, hein !
Si faut hattendre le prochain soixante-huit qu’est-ce qu’on va faire jusque-là ?
Même et surtout le bilboquet doit être interdit !
c’est particulièrement casse-couilles, hein !
rejouis toi serdgio..c’est qut’en as..c’est dans les évangiles de barabasque
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