de Pierre Assouline

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La République des livres
Une chanson douce aux accents de requiem

Une chanson douce aux accents de requiem

“Le bébé est mort.” Voilà un incipit de roman promis à une certaine fortune. Il résonne comme celui de L’Etranger, la violence en plus, ou comme le murmure d’Agnès dans L’Ecole des femmes (scène 5, acte II). Car Chanson douce (232 pages, 18 euros, Gallimard) s’ouvre sur une scène de crime. Manière de liquider le problème et de signifier au lecteur : ne cherchez pas le suspens de ce côté-là, il est ailleurs, dans le lent démontage de cette logique infernale qui fait basculer un esprit apparemment sain dans la folie meurtrière. Vous voyez à peu près à quoi ressemble la série télévisée Une nounou pas comme les autres avec Mimi Mathy ? Eh bien Chanson douce, c’est juste le contraire.

Ils vivent dans un appartement de la rue d’Hauteville dans le Xème arrondissement de Paris, entre le faubourg Montmartre et la porte Saint-Denis, avec leurs deux jeunes enfants, Mila et Adam. Paul fait carrière dans la production musicale, Myriam veut reprendre son activité d’avocate. Redevenir Me Myriam Charfa qui porte une main de Fatma héritée de sa mère. Pas seulement pour l’argent, car en comptant les heures supplémentaires la nounou gagnera autant qu’elle, mais pour s’épanouir. Une baby-sitter? Hors de question. Trop dangereux car trop aléatoire. La seule perspective de lui confier ses enfants la terrifie. Au vrai, dès que cela touche aux petits, elle est paquet d’angoisses insurmontées. Du genre à vérifier toute la nuit par intermittences qu’ils respirent encore.

Une nounou donc, héritière de la nourrice d’autrefois, mais une Française. Enfin, une vraie Française. L’audition des candidates en dit davantage sur le couple de bobos que sur ces femmes. Il y a bien des africaines et des Philippines, éventuellement. Surtout pas une maghrébine afin d’éviter tout risque de complicité ou de familiarité, le genre de choses favorisées par une langue natale commune :” Elle s’est toujours méfiée de ce qu’elle appelle la solidarité des immigrés”, détail lâché comme ça en passant, pour n’y plus revenir. Ce sera donc Louise, ogresse de ce conte noir. Dès le premier jour, elle s’impose comme une évidence, de l’ordre du coup de foudre amoureux sans la moindre ambiguïté entre elles. Une femme disponible, silhouette fragile et menue qui abrite une force physique insoupçonnable, cheveux soigneusement tirés en arrière et vernis des ongles jamais écaillé, des yeux de poupée piqués sur un visage lisse, veuve depuis des années et assez libre désormais dans son petit appartement de Saint-Maur-des-Fossés par rapport à sa fille de 20 ans.nan-goldin

En très peu de temps, elle a le génie de se rendre indispensable en toutes choses et en toutes circonstances. Parfaite ? C’est peu dire. Elle décharge le couple de tout souci domesique. Le soir, quand il rentre, la maison est impeccable, les jouets rangés, le linge repassé, les petits lavés, peignés, nourris, souriants, prêts à aller se coucher ; même le dîner est prêt, et quel repas ! Elle enchante les enfants dès le premier jour. S’installe progressivement. Dort dans l’appartement une nuit, puis deux. Ils l’installent eux-mêmes dans leur vie puisqu’à leur initiative, elle accompagne la petite famille en vacances d’été. Le soir, pour les endormir, elle raconte des histoires aux enfants et leur chante des chansons (nul doute qu’on ne pourra plus fredonner sereinement la chanson d’Henri Salvador comme avant une fois qu’on aura lu ce livre) :

« Mais dans quel lac noir, dans quelle forêt profonde est-elle allée pêcher ces contes cruels où les gentils meurent à la fin, non sans avoir sauvé le monde ? »

Myriam est tellement absorbée par la préparation de ses procès qu’elle en oublie de s’intéresser à Louise. Si elle faisait l’effort, si son couple n’était pas tout le temps débordé, elle découvrirait qu’elle a des problèmes de fins de mois en début de mois, que son découvert à la banque en devient inquiétant, qu’elle craint de ne plus savoir où dormir, que ses théories sur l’éducation et ses méthodes de grand-mère commencent à exaspérer Paul. Elle si prompte à s’angoisser s’inquiéterait davantage des marques de dents qu’elle a remarquées sur l’épaule de la petite Mila, mais non, un jeu, probablement. Elle d’ordinaire si portée au tragique devinerait peut-être que si Louise a passé trois jours à l’hôpital, c’est parce que le médecin a diagnostiqué une « mélancolie délirante ». Elle prendrait pour des signes inquiétants ce qui ne lui apparaît que comme des détails troublants.

Tous ces signaux de détresse d’une tempête annoncée et elle ne voit rien de l’évolution de Louise. Ses frustrations, sa jalousie, son envie. Ses explosions de colère incontrôlables. Cette atroce carcasse de poulet abandonnée exprès dans le frigo et y pourrissant telle une charogne au regard de « totem maléfique ». Il suffirait de la congédier à défaut de dissiper les doutes. Impossible désormais : la nounou s’est incrustée dans cette famille et nul ne semble en mesure de l’en déloger. Prennent-ils désormais leurs distances qu’elle n’a de cesse de creuser sa place en leur sein. A-t-elle seulement où aller ? Le passage de Crime et châtiment placé en épigraphe prend alors tout son sens :

« Comprenez-vous, Monsieur, comprenez-vous ce que cela signifie quand on n’a plus où aller ? » La question que Marmeladov lui avait posée la veille lui revint tout à coup à l’esprit. Car il faut que tout homme puisse aller quelque part. »

Une autre phrase la hante qui leur est inaudible, et comment en serait-il autrement, il faudrait être dans ses pensées :

« Il faut que quelqu’un meure. Il faut que quelqu’un meure pour que nous soyons heureux »

Jusqu’au jour où, à l’instant de leur donner le bain, Louise a étripé les enfants avec un couteau en céramique blanche, l’un de ces couteaux très aiguisés qui font saigner le doigt à la moindre éraflure, un couteau à sushi.

Son premier roman Dans le jardin de l’ogre racontait de manière impressionnante la solitude d’une femme souffrant d’addiction sexuelle. Cette fois, avec cette terrifiante atmosphère de huis clos familial, Leïla Slimani va plus loin car elle vise plus haut. Quel que soit le thème auquel on voudra raccrocher ce roman (aliénation domestique, émancipation de la femme, maternité etc), la réussite de cette Chanson douce aux accents de requiem tient à ce qu’il ne cède rien de son exigence littéraire sans sacrifier aucun des codes du thriller psychologique. L’intrigue est remarquablement échafaudée, les dialogues parfaitement mis en place, les informations distillées au compte-goutte, le voyeurisme gore soigneusement évité, la tension dramatique permanente. L’’analyse du rapport de force entre ces deux femmes est d’une justesse glaçante, l’esclave prenant le pas sur le maître dans une lutte des classes qui ne dit pas son nom (de là à en faire « le » roman marxiste de la rentrée, comme on a pu l’entendre au Masque et la plume, n’exagérons rien).

Cette histoire lui a été inspiré par un procès que cette ancienne journaliste franco-marocaine à Jeune Afrique, avait couvert à New York : l’assassinat des deux enfants dont elle avait la garde par une nounou portoricaine. Les audiences avaient tout dit et tout raconté sauf l’essentiel : le mystère de son passage à l’acte. Depuis, cette histoire la hantait. Elle s’était promis de ne s’en emparer que le jour où elle trouverait la forme qui lui conviendrait le mieux, celle qui permettrait de dépasser l’écueil de la répétition, le quotidien d’une nounou étant des plus attendus. Le déclic lui est venu lorsqu’elle a tenté de commencer par la fin, le dénouement, afin que le lecteur se laisse emporter sur la voie qui mène au crime.

La relecture de Thérèse Raquin de Zola et le visionnage de certains films de Claude Chabrol (probablement La Cérémonie sur l’assassinat de leurs patronnes par les sœurs Papin, fait divers qui avait inspiré Les Bonnes à Jean Genet) ont fait le reste : la mise à nu du moment où ça dérape et bascule dans la folie meurtrière sans se contenter des explications évidentes (l’humiliation sociale, la solitude, le ressentiment etc). Tout l’art de Leïla Slimani, et il est prometteur, s’emploie à susciter de la compassion pour un personnage monstrueux. De cette ambiguïté, Chanson douce tire une force qui séduit, envoûte puis trouble longtemps après avoir refermé le livre.

(Photos Nan Goldin)

 

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

477 Réponses pour Une chanson douce aux accents de requiem

boudegras dit: à

Je me souviens : quand nous somme allés faire le premier repérage à l’institut bartabacs, le caméraman a demandé : c’est qui JC ?; le taulier a répondu : celui qu’a une face de pet… on a trouvé tout de suite

Jibé dit: à

Chose étrange dans vos menus, D., vous nous dites souvent que vous allez manger un restant de quelque chose qui ne correspond jamais au diner de la veille. Vos menus seraient-ils non réels et uniquement imaginaires ?

rose dit: à

chamade rushdie, fatwa, fatima.

bonjour

rose dit: à

Widergänger dit: 11 octobre 2016 à 23 h 42 min

merci; c’est rare, mais parfois j’ai une petite lueur

rose dit: à

merci chaloux pour l’extrait de down in law, bonne rigolade. S’évader de la taule.

rose dit: à

me suis réveillée avec ces deux petits
https://www.youtube.com/watch?v=5a8xX9uVXg0
à 2 ’20 ils apparaissent
à 3’20 ils mangent
à 3’56 leur mère mange
à 15 ’20 ils entrent dans la grande forêt noire avec l’oiseau

Janssen J-J dit: à

Traversée / découverte d’Elena Ferrante, grâce à ce blog (Les jours de mon abandon). Très beau, et surtout magnifiquement écrit et composé, sur un thème archi convenu : la décomposition et progressive descente aux enfers d’une femme « rompue », une quadra brutalement plaquée après 15 ans de mariage apparemment sans histoire. On glisse progressivement avec elle aux portes de la folie… voilà un gouffre vertigineux qui n’avait jamais été aussi minutieusement exploré, je trouve… Et puis… on se ressaisit progressivement avec son désarroi, elle s’interroge sur les raisons pour lesquelles les « clés » de sa maison ne fonctionnent plus dans les portes (superbe passage métaphorique)… Une fois la violence de la crise passée, cette Olga devient elle-même, acceptant la banalité de sa solitude désormais choisie (malgré ses 2 enfants, malgré la mort du chien, malgré le voisin, malgré l’ex-mari et sa maîtresse).
Brèfle, une apparence de rien qui fait de cette romancière blessée une amie supplémentaire dans notre panthéon littéraire italien.

JC..... dit: à

Innocemment, je me suis laissé aller à pleurer à la lecture du commentaire de 11h09, sans la moindre retenue, tant il narrait cette horreur : un abandon romanesque…

Puis, dans un éclat de rire fulgurant, irraisonné, voire dément, j’ai imaginé JJJ, plaquée par son amoureux !

Un rien amuse le simplet.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 12 octobre 2016 à 11 h 09 min
J’aime beaucoup votre traversée de ce beau roman d’Elena Ferrante.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…J.C.,à 8 h 36 min,…

…merci, pour le blues très  » interlude « ,…très loin du folklore réel de l’esprit de cette l’île,…en ses poèmes de prose bacchantes, et chansons de culs folklorique,!…

…en suisse, vous avez le même style  » rangé « ,!…en  » je suis fidèle, de mon cul intérieur « ,!…à cheval,!…
…Ah,!Ah,!…etc,!…

…plus que souvent,!…les grandes fonctions très responsables, ne sont attribués, qu’aux grands élèves, déjà signalés,…par leurs sens des discernements accomplis,!…
…aidés en cela, par des connivences électeurs à ces fonctions,!…

…les vraies intelligences, les vrais bourgeois, n’en on cure,!…pour leurs confiances à gibets,!…

…inspecteurs, directeurs, ministres,!…des postes pour des sous-fifres abrutis lèche-culs aux anchois,!…des pizzas d’états ripoux,!…
…des lunettes pour le ciel,!…à son chiffre,!…Ah,!Ah,!…de longue dates,!…
…etc,!…Go,!…

la vie dans les bois dit: à

Il y a une autre correspondance amoureuse qui sort en librairie :  » un président ne devrait pas dire ça », il évoque son harem parisien : la femme de sa vie, la jalouse, et l’empressée.
Tonton a de la filiation litteraire.

rose dit: à

J’en ai un extrait, du journal, non publié, de la part de l’absente, la nième. Ne comptons plus.
– Tu n’auras peut-être pas le temps de me voir – Tant pis, je voulais quand même :
– essayer de te voir
– savoir que tu n’avais pas appelé chez moi
)le quiproquo aurait été joli, il y aurait eu quelqu’un pour répondre et s’étonner de ta méprise.) De quoi alimenter des soupçons sur mon emploi du temps
-tu n’étais pas chez toi hier, impossible de te prévenir.
Pris sous le feu des cancans, croisé maintenant, des ménagères par-dessus les haies, sur la misère, le muguet, le mauvais temps, votre fille a-t-elle un salaire maintenant, tant mieux, dans la boulangerie ? Il est revenu, seulement la bonne femme maintenant, elle n’en veut plus, ô les bavardes, elles n’ont pas le lait sur le feu ! Mon dieu, je n’ai même pas le manger sur le feu, claquements de portes partout, ouf-

Puis je voudrais la paix en moi, aimer sans anxiété. Je ne regrette pas de t’avoir montré, par mes écarts ou mes défaillances, combien tu m’es importante- Mais je voudrais t’apprécier avec plus de justesse, évidemment pas facile quand on se voit si rarement, et que cette rareté même fait problème-

Magnifique, non ?

Zou, aux fourneaux, rose

Si Gallimard veut publier, s’adresser à poste restante. Je prends 50% de commission.

rose dit: à

j’ai respecté la ponctuation-

les quelques remarques de sept heures seraient qu’il est un homme à tirets, georges et à fermeture des parenthèses dès l’ouverture. Et qu’elle sort. Heureuse femme.

chantal dit: à

merci la vie pour l’éclairage sur une chanson douce, à la lecture du billet j’avais une impression fausse, ce doit être la manière de défendre le livre ou mes idées du jour. les islamistes ont à nouveau remporté les élections au maroc …

DHH dit: à

@WGG
moi aussi je connaissais Pierre le chauffeur de Poliakoff natif de Noeux les mines et sa femme Blanche qui se plaignait que son patron le fasse rentrer chez lui à des hures impossibles.
ils habitaient rue de seine dans un appartement qui a du être « renové » et vendu à prix d’or a des bobos fortunés

D. dit: à

Jibé, le matin je coure 2 heures à jeun et ensuite vers 8 heures je me fais gros repas avec beaucoup de blancs de poulet bio, des pommes de terre etc… ensuite je fais une sieste d’une heure et seulement après quelques commentaires de commentaires ou bien sûr l’actualité.
puis c’est l’entrainement de Kung-Fu et Qi-gong entrecoupé d’autres commentaires. Jusqu’à la tombée de la nuit. Ensuite c’est le repasvue soir, où je finis les restes s’il y en a. Ensuite c’est Delahousse, quelques commentaires opportuns, et au dodo.
Je vous ai tout dit parce que je vous aime bien, mais n’allez pas en parler partout s.v.p.

D. dit: à

des heures impossibles ? gruiik ! gruiiiik ?

rose dit: à

mince ce n’est pas sur la misère, c’est sur la cuisine.
Désolée

ben oui puisque ce sont des ménagères

christiane dit: à

JJJ
Quant au roman « Une chanson douce » de Leïla Slimani, peut-on imaginer pire crime, plus grande horreur ? Le lecteur est projeté sans ménagement, dès les premières lignes, dans ce qui devrait être innommable, ce qui conduit à la limite du supportable : une criminelle qu’on ne peut plus atteindre, ni comprendre dans ses inhumaines raisons humaines… Le crime n’est pas, semble-t-il, l’essentiel du roman mais fait place à l’exploration des personnages, à ce qui a précédé, peut-être à ce qui suivra : la singularité d’une criminelle et celle de la mère des enfants assassinés.
Une lecture qui semble provoquer un dédoublement chez certains commentateurs, ici… consubstantielle d’une identité, d’un imaginaire proches. Le roman devient alors le lieu du songe, du miroir, du mensonge, des ténèbres, du sombre repli d’une personnalité…
Nulle envie d’entrer dans cette sauvagerie, dans ce vertige.

rose dit: à

Cioran habitait rue de l’Odéon, au 21, et lorsque ses proprio ont voulu le mettre dehors, il a menacé des journalistes ; sinon il y aurait eu réfection et revente en or.

Apeurés par le scandale, ils l’ont laissé rester là. Il a pu manger au restau U jusqu’à 40 ans également.

Chaloux dit: à

La vie dans les bois, nous ne sommes pas toujours d’accord mais merci pour cette lecture magistrale.
Cette Slimani, c’est quoi, au juste, la vengeance de Millet?

JC..... dit: à

DHH dit: 12 octobre 2016 à 13 h 39 min

Moi aussi je connais le frère de la sœur du père de la tante de l’oncle du gérant de la supérette où Carolus Magnus s’approvisionnait, à Aix la Chapelle ….

Que voulez vous que ça nous fou.tre !!! Que d’inutilité dans ces racontars…

JC..... dit: à

ON PEUT RESTER INFANTILE, MÊME SORBONNEUX !

« Quatre tags anti-police ont été découverts mardi à l’intérieur de l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, dans le 13e arrondissement de Paris, a-t-on appris mercredi de source policière, confirmant une information du Parisien.
« Frapper vite, frapper fort, un bon flic est un flic mort »
« J’ouvre une bouteille à chaque fois qu’ils ferment le cercueil d’un flic ».

Allons ! allons ! il faut bien que les sauvageons du Sozialismus humaniste … s’amusent !

Chaloux dit: à

Quand Passou fait des ménages, il faut le laisser dire et attendre la suite.

JC..... dit: à

Pour ceux qui ont admiré Cousteau, l’ont approché, l’ont connu, lui et ses équipes, il est clair que seuls Louis de Funès, Yannick Noah ou Nicolas Sarkozy pouvait interpréter son rôle…

Janssen J-J dit: à

@Il a pu manger au restau U jusqu’à 40 ans également.
Exact, c’était rue du Sommerard, je l’y ai souvent vu, esseulé, sans jamais avoir oser l’approcher. Trop de respect.

Laura Delair dit: à

Bonne trouvaille que vaille, boudegras: JC, face de pet, c’est parlant

JC..... dit: à

– Comment tu l’as trouve, notre nouvelle nounou ?
– Mortelle …

Janssen J-J dit: à

@ 13.47 hélas j’ai du mal à vous suivre, à être en avance, en phase avec les sujets de Passoul. Je note vos goûts et vos points de vue, ils m’importent au plus haut point, on sent depuis toujours que vous savez de quoi vous parlez et que vou ne déviez pas de votre chemin, par delà les quolibets. Mais quand j’y reviendrai, peut-être, à cette Leïla Slimani, j’en aurai sans doute oublié les commentaires éclairés, il sera trop tard. Eternel problème de l’échange différé avec d’illustres inconnu-es. On est quand même heureux d’apprendre que parmi eux, on amuse les simplets d’11.39, c’est déjà pas si mal, non ? On se dit qu’on a peut-être été ‘utile’ à la tragique vacuité de quelqu’un, dans la sainte journée.

JC..... dit: à

GIGI est formidable !

« je l’y ai souvent vu, esseulé, sans jamais avoir oser l’approcher. Trop de respect. »

La Reine de l’infinitif définitif …

Chaloux dit: à

JC, il ne faut pas sous-estimer le témoignage des domestiques. Voyez Céleste Albaret. Il y a bien longtemps, dans un train, j’ai longuement échangé avec une vieille dame qui avait été la gouvernante de la fille de Debussy. Pas regretté le voyage.

JC..... dit: à

« @ 13.47 hélas j’ai du mal à vous suivre, à être en avance »

Suivre ou précéder, il faut choisir ! C’est comme être simple ou simplet …. tu as choisi d’être simplet, GiGI, tu as bien fait : c’était à ta portée.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 12 octobre 2016 à 7 h 49 min
M’est avis, en résumé, que la Louise lui a rendu « service ».

Смердъяков не убил…

JC..... dit: à

Mais Chaloux ! c’est parce que je ne sous-estime pas le témoignage des domestiques, que je m’en « débarrasse » au bout d’une année maximum…

Petit Rappel dit: à

Cioran: Au Restau U, certes, mais aussi chez Florence Gould.

Chaloux dit: à

cette dame Slimani a peut-être « du talent », mais c’est de mon point de vue un talent qui ne sert à rien. « Il l’a fait, il l’a fait » : cette exploitation du pire, sans compter le niveau d’infantilisation qu’elle suppose et qui me fait penser à la trottinette de Michel Onfray, me semble avoir de terribles affinités avec ce que les années que nous traversons ont de plus répugnant. « Ils l’ont fait! Ils l’ont fait! ». Oui. Et alors? Violence de l’époque? Prétexte. Montaigne ne pouvait pas faire sans risque le tour de son domaine et il a laissé le livre le plus sensible et le plus bouleversant qu’on puisse laisser derrière soi (on oublie souvent cet aspect pourtant si saillant des Essais). Je n’ai pas une seconde à consacrer à des « écrivains » qui publieraient n’importe quel devoir pourvu que ce soit ce qu’on attend d’eux. On se demande ce que leurs successeurs feront dans dix ans, pour avoir les honneurs du cinéma. Car il n’est que trop évident qu’on n’attendra pas trop longtemps avant de voir apparaître un film à prétentions sociologique tendance misérabiliste, habilement tiré de ce machin.

Janssen J-J dit: à

@ »l’infinitif définitif » (NB/ sans jamais avoir oser l’approcher), pas mal trouvé : ça m’a l’air de bien rimer comme genre grammatical, cher Simplicius Simplicissimus.
Détecté une autre coquille non relevée par notre classieux correcteur : « vou ne déviez pas de votre chemin ».
Je vais devoir répondre au directeur commercial vendeur de ma nouvelle bagnole qui, ce matin, m’email ceci : « Je suis en réunion sur Paris toute la journée et nous avons été couper car étant dans le train les tunnel on compliquer notre communication ». Pouvez-vous m’aider à être à la hauteur d’une réponse un brin ironique ?
« J’ai du mal à vous suivre, à être en avance, en phase »… ce sont là trois attitudes possibles qui ne sont nullement exclusives l’une de l’autre. Les virgules signifient des options (ou bien, ou bien, comme chez Soren). Il faut lire les messages qui ne vous sont pas adressés jusqu’au bout, au risque de trop vous simplifier la vie, voyons donc.

Chaloux dit: à

Quand il a atteint la cinquantaine, on a refusé à Cioran la prolongation de la carte d’étudiant qui lui permettait de déjeuner au restaurant universitaire. Il n’était que trop évident qu’il ne viendrait jamais à bout de sa thèse. Et puis miracle, quelqu’un a dû intervenir, Cioran est redevenu étudiant.

Le pire des restos U se trouvait à côté d’un métro aérien. Déjeuné une seule fois. Les pyramides de sardines et de carottes râpées, dont l’huile et la vinaigrette dégoulinaient à terre, étaient directement posées sur le zinc du comptoir. Le pire déjeuner de toute ma vie. 2 francs.

chantal dit: à

en lisant les articles consacré au livre, et au précédent sorte de bovary x, il serait demandé au lecteur/trice de trouver une raison d’aimer des personnes borderline, j’avoue que j’ai vraiment du mal à ne pas juger, comme pour le procès médiatique très insoutenable d’un député belge accusé du meurtre de sa femme décédée d’intoxication médicamenteuse et acquitté au bénéfice du doute par probablement le dernier jury populaire, le genre de truc qui appuie où çà fait mal dans l’inconscient des gens, on a envie de fuir et pourtant impossible d’y échapper dans le flux rss, d’autant que le trouble amant psy sort de l’ombre, et que les grands défenseurs de la littérature belge sont montés à la barre.

je vais faire autre chose car saturation.

Jibé dit: à

Quel emploi du temps spartiate, D. !
Pas de douceurs ni au lit ni à table…
Une sculpture du corps, mais pour quel usage ?

chantal dit: à

bon am jibé, comment va le retour portugais ?

bérénice dit: à

pour le procès médiatique très insoutenable d’un député belge accusé

Qu’ésaco ?
Excusez Chantal mais la marée médiatique n’a pas déposé ce fait divers sur mon pas de porte, d’autre part ôtez tous les border-line et les fous des romans ou autres récits plus ou moins éloignés de la réalité ne restera plus grand chose à écrire. Que ce dernier ne vous intéresse peut se comprendre , pour ma part je m’en fiche aussi navigant à faible tirant d’eau dans une espèce de pot au noir personnel mais qui m’offre de stationner quelques siècles avant nous, privée de la possibilité du voyage au sens géographique il faut bien trouver un transport si l’on éprouve le sentiment de temps détestables et quoique infanticides et autres crimes du même acabit ont de tous temps défrayé la chronique et ameuté l’opinion populaire, souvenir de – Le Parfum – de süskind entre autres romans ayant pour matériel le meurtre de jeune êtres sans défense.

Jean dit: à

Nulle envie d’entrer dans cette sauvagerie, dans ce vertige. (Christiane)

Oh si oh si oh alors moi si tout de suite ! Au couteau à sushis, à l’épluche patates, au con tondant. Donnez-moi du chiard à découper tout vif ! J’en reveux, Marie-Louise !

boudegras dit: à

Merci Laura, attendez de voir le film !

bérénice dit: à

Sur ces mots, à plus tard car je m’ennuie sérieusement en votre compagnie, une fois n’est pas coutume, lassitude et faux-semblants.

Sergio dit: à

Janssen J-J dit: 12 octobre 2016 à 15 h 11 min
nous avons été couper car étant dans le train les tunnel on compliquer notre communication ».

C’est normal. Il faut couper les tentacules du poulpe à la hache d’abordage comme dans le Jules Verne ; Les tunnels ont une vie souterraine ! Des circonvolutions, des noeuds pire que le serpent python bicolore du grand fleuve Limpopo…

Ce qu’on peut faire, c’est lui recommander de téléphoner sur les viaducs, ça passe sensiblement mieux… Simplement il faut parler vite !

Mais attention au viaduc de Viorne, on peut se prendre des quartiers de viande sur la lampe, pour en revenir au billet…

Jibé dit: à

Salut, Chantal. Oui, bon retour, et prolongations du voyage par un goût du…

Janssen J-J dit: à

@16.48 On peut dire que vous perdez pas le nord sur le viaduc de millau, savez rester en raccord avec le sujet du jour. Merci du bon conseil, je vas tâcher de m’en inspirer.

chantal dit: à

çà donne envie dans l’atmosphère qui règne…, longtemps que je n’ai plus pris quelques jours, les ampoules de D cure ne remplacent pas le soleil 😉

Janssen J-J dit: à

Ne dites jamais du mal des resto U. Ils ont sauvé la vie à pas mal de « crève-la-faim », ou aux mange-pas-cher (die Billigesser), comme aurait dit Thomas B.

Delaporte dit: à

Valérie Trierweiler fait très fort en cette période électorale où Hollande rame. Elle publie un ancien mail de ce dernier où il utilise l’expression des « sans-dents » :

« Rire général, même chez les sans-dents » F. Hollande.

Rira bien qui rira le dernier !

Delaporte dit: à

Entre les « sans-dents » et les « mange-pas-cher », il y a tout un fossé qui en dit long sur l’homme politique.

y dit: à

Widergänger dit: 11 octobre 2016 à 23 h 27 min

Sans doute pour le commun des mortels, mais pour des êtres comme Cioran ou Bram, qui étaient d’immenses génies, l’un de la littérature, l’autre de la peinture,

Je reconnais bien là votre enthousiasme WGG, pour Bram je ne suis pas sûr, mais Cioran et son train de maximes: quand on les lit: Magnifiques, quand on les relit 5 minutes plus tard, ineptes! J’ai des exemples

OZYMANDIAS dit: à

« Mais pourquoi diable n’a-t-on pas le droit de tuer des enfants ? » s’écrie le pédophile-violeur-tueur dérangé à souhait.
L’infanticide est un crime comme un autre et les enfants sont des victimes sans défense donc faciles à tuer aux yeux de ces cinglés.
OUI, je suis pour le rétablissement de la peine de mort pour les pédo-massacreurs d’enfants.
Qu’on se le dise et qu’on se le crie sur tous les toits du monde.

D. dit: à

La sculpture du corps est un effet secondaires Jibé. Cet entraînement est nécessaire à mon équilibre et m’est nécessaire professionnelement. Mais j’en ai déjà trop dit.

D. dit: à

Par ailleurs j’aime le sucre, je suis un amateur de desserts, notamment de chocolat, mais sucre et alcool (que j’aime aussi, dans le bon vin) font considérablement diminuer les performances physiques.
De toutes façon je n’éprouve pas de plus grand plaisir que de me lancer

Jean dit: à

Sur ma page d’accueil Orange : « Cyril Hanouna : les Français ne l’aimeraient plus ? » . L’insondable crétinisme d’une pareille interrogation me stupéfie (qui c’est d’abord, ce Cyrille Hanouna ?). En comparaison, les plus ineptes crottes de bique dont D. parsème le fil de ce blog m’apparaissent comme autant de traits de génie.

D. dit: à

à 6 heures du matin torse nu sur les berges de la Seine, quelquesoit le temps. S’il fait froid, j’accélère et je sens à peine le froiď. Je brûle une quantité de calories incroyable, que je récupère ensuite avec mes 750 g de blancs de poulet, des pommes de terre sautées et une demi-pastèque. Tout cela est parfaitement étudié et maitrisé : le résultat c’est que je ne suis jamais malade et n’ai aucun besoin sexuel. Beaucoup feraient bien de m’imiter, ça leur feraient le plus grand bien…

D. dit: à

Jean, par exemple.

Jean dit: à

OUI, je suis pour le rétablissement de la peine de mort pour les pédo-massacreurs d’enfants. (Ozymandias)

Alors tu me trouveras sur ton chemin, car je suis un pédo-massacreur d’enfants ! Je hais les chiards et, jour et nuit, je me plais à leur infliger les plus atroces sévices, sessuels notamment. J’ai échappé jusqu’ici à la traque de toutes les polices car mes forfaits relèvent de cette catégorie de crime à peu près impossible à réprimer, le crimepensée. N’empêche que je me régale, et impunément ! Ce matin, je faisais des risettes à la fille (2 ans) de la boulangère, tout en lui ôtant (crimepensée!) son adorable petite culotte, puis la fessant jusqu’au sang, et je te dis pas la suite ! Hi hi hi ! Hi hi hi ! Vive le crimepensée !

Chaloux dit: à

Je n’aurais pas davantage l’idée de médire des restaurants universitaires, qui ont rempli tant d’estomacs vides, que des hôtels borgnes, qui ont secouru tant de libidos réduites à la mendicité.

Jean dit: à

A midi, j’ai mangé un cadavre de nouveau-né dérobé à la morgue de l’hôpital, cuisiné à la sauce blanche (pas l’hôpital, le nouveau-né), légèrement persillé. Le tout arrosé d’un verre de sang prélevé sur une adolescente fraîchement suicidée. J’ai ainsi assouvi mes besoins sessuels, qui, malgré mon âge relativement avancé, restent grands.

christiane dit: à

@Janssen J-J dit: 12 octobre 2016 à 14 h 41 min
Oui, j’essaie d’être cohérente quand je viens ici, lire et parfois continuer un dialogue amorcé le jour-même ou la veille ou un autre jour. Les derniers livres chroniqués par Passou m’ont mis mal à l’aise : tous ces crimes et ces écritures qui les fouaillant, grattant les plaies, suivent un chemin de réflexion bien terrible. On parle bien de ce qu’on est… Il n’y a pas de mots innocents… Lectrice suivant un chemin d’un livre à l’autre, d’un film à l’autre. Vu cet après-midi le dernier film des frères Dardenne (« La fille inconnue »). Donc, il est possible d’être du côté des victimes plutôt que de celui des criminels détraqués. J’ai écouté Ivan Jablonka, une nuit sur F.C. parlant de sa façon d’aller vers cette jeune femme assassinée. Contrairement à ce que je pensais, il a essayé de lui donner un autre visage que celui de ce terrible fait divers, parce qu’il a trouvé tant de souffrance dans sa vie.
Oui, on se parle à saute-moutons dans l’effritement des mots, sans continuité, mais c’est le jeu, ici, dans cette machine à briser la solitude, tant les commentateurs sont nombreux ! Des voix d’ombres, silencieuses presque dans l’arrière-plan..
Bonne soirée.

Jean dit: à

Donc, il est possible d’être du côté des victimes plutôt que de celui des criminels détraqués (Christiane)

Oui aux criminels détraqués (de la quéquette, tout comme moi) ! haro sur les victimes ! Le bonheur est dans le crime !

ribouldingue dit: à

Et vous travaillez quand, D?

Chaloux dit: à

Jeannot, tu me sembles porter bien haut ce qui est tombé bien bas.

Jean dit: à

Les derniers livres chroniqués par Passou m’ont mis mal à l’aise (Christiane)

Hier midi, à la morgue de l’hôpital, qui je vois rappliquer ? Passou. Un rôti de nouveau-né, c’est un peu trop pour un seul. On partage. Tout en choquant nos verres pleins du sang de l’adolescente suicidée, je lui dis : « Eh ben dites donc vous… si je m’attendais. » Et vous savez ce qu’il me répond ? je vous le donne en mille :  » — Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère ! « 

boudegras dit: à

Ce qu’on rigole pendant le montage… il y aurait de quoi faire un long métrage, mais…

Chaloux dit: à

« Il peut le faire! Il peut le faire! ». sans doute, Christiane parce que (on ne peut pas dire : « la littérature ») les littérateurs épousent de ce temps ce qu’il a de plus moellépiniéresque, comme si le fait d’avoir un cerveau n’était plus qu’un détail sans importance.

Sergio dit: à

On n’a pas un petit roman où on zigouille des bêtes ? Par exemple les clebs immondes avec des horeilles ideuses et génétiquement modifiés qu’on serpente dans les rues… Faut les toper !

Et là ça va faire pleurer Margot…

Mais faut bien les toper, hein !

Jean dit: à

 » Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère « …
Il faudrait citer tout cet admirable et inoubliable poème liminaire des « Fleurs du mal », et l’on comprendrait à quel point ce livre de Leïla Slimani est typique d’une époque où l’on ne se sent autorisé à parler du crime et du criminel qu’en lui trouvant des excuses — enfance malheureuse, mélancolie congénitale que sais-je. Mais oser envisager l’ancestrale et fondatrice vocation des hommes pour le crime, comme le fait Baudelaire en des termes magistralement pascaliens, il n’y faut plus compter. C’est pourquoi je ne lirai pas ce récit à l’eau de roses, si typique de notre « modernité » éprise de « progrès ».

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…il n’y a pas de honte, à se faire soigner,!…même du surpoids, il n’est jamais trop tard,!…

…mais, alors dépêchez-vous,!…
…faite au moins, mon procédé au chauffage électrique, placer vous-y, de très près,!…cinq min.,…1 X, par semaine, ensuite 1 X, chaque mois,!…( masser-vous un peu, pour aider la graisse, a se séparer du ventre,!…), & cool,…très près du chauffage-électrique, et tourner vous lentement pour répartir la chaleur vive,…ensuite laisser reposer, dès que vous sentez la chaleur trop vive et presque piquante,!…
…mais, Oui,!…par petites doses,!…

…même, avec ou sans la crème Biotherm lait corporel ( lait corps anti-desséchant aux essences d’agrumes ),…pénètre sans effets gras,!…
…un petit effort pour votre ligne, a faire soi-même,!…arrêtez – vous à 75 Kg,!…

…ne devenez pas squelettique, quand même,!…voilà,!…
…ou restez gros et gras,!…mais ne me parlez pas de surpoids,!…garder le,!…
…au chaud, aux tropiques des paradis – fiscaux,!…avec une bouée, post-mortem,!…aux leurres à langues de bois,!…
…clapotis – clapotons,!…etc,!…
…Go,!…

Jibé dit: à

« Un président (normal) ne devrait pas dire ça… », c’est de l’auto fiction ou de l’exofiction. Le roman de la rentrée qui fait beaucoup parler : Hollande fait son bilan tout en étant toujours en fonction. Du jamais vu !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…mais , bien sur, il faut mettre le ventre au moins à nu, devant le chauffage,!…
…une pose forcée sans artistes à vous croqué le profil,!…Ah,!Ah,!…etc,!…

…garder votre peignoir à porter de main,!…

Chaloux dit: à

Giovanni s’est mis à cuire sur son radiateur à huile.
On peut aussi y faire la popote, c’est juste un peu plus long.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Non, Chalou,!…moi j’ai justement fini, avec tout çà,!…

…je suis stabilisé depuis déjà, six mois, à mes 63 Kg,!…

…je peux faire encore moins,!…facile à 60 Kg,!…
…c’est bon comme çà,!…déjà, que je porte des slips X Small,!…
…avant j’enfilais du XXL, je revient de loin,!…bon en plus tout n’a pas rétrécis,!…loin de la,!…
…de quoi faire des films de prêt à porter particulier,!…
…on tourne,!…la page, de l’envers à l’endroit,!…etc,!…

chantal dit: à

@ christiane, votre ressenti me touche, je n’ai pas vu le film il parle de cette sorte de vide moral/ juridique qui nous gratte dans nos zones et fait émerger des souvenirs ? Où se situe la jauge de culpabilité pour la jeune médecin jouée par Adèle Hanaël ?

tiens j’en ai perdu aussi des kilos, à devoir changer comment je m’alimente, heureusement que personne n’est témoin de mes gaffes.

salade de bettraves rouge et choux rouges aux pommes cannelle.

dodo avec la vraie chanson douce , demain je bosse.

D. dit: à

Je ne peux pas vous le dire, Ridoulbingue, c’est strictement confidentiel.
De toutes façons je travaille pour mon équilibre, parce que je ressens le besoin de me rendre utile, pas pour l’argent qui me parvient avec une abondance confortable de plusieurs rentes.

D. dit: à

J’aurais dû mettre une virgule après confortable.

D. dit: à

J’ai travaillé une dizaine d’années dans une entreprise allemande : Tamher GMBH. Je n’y retournerais pour rien au monde.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…pourquoi pas,…betteraves rouges et choux rouge aux pommes cannelle,!…
…pour changer de temps en temps,!…

…j’ai de magnifiques livres de cuisines,!…

…en plus, je suis gourmand de pâtisseries,!…

…ma mère me disait, il te faut une pâtissière comme épouse,!…
…une boulangerie à porter de main suffira,!…etc,!…
…Oui,!…passer du XXL,…au XSmall, en quelque tours d’années,!…
…je n’en revient pas, moi même,!…etc,!…

christiane dit: à

@Chaloux dit: 12 octobre 2016 à 19 h 23 min
Mais c’est sérieux, Chaloux. Je trouve cette littérature confuse, déroutante. Quel peut bien être le sens de tout cela ? Avec une curieuse primauté accordée à l’excuse face à l’abominable, ou à l’indifférence (« ça l’arrange… »). D’où vient ce goût pour la destruction, le chaos, les histoires sordides ?

la vie dans les bois dit: à

@Sergio dit: 12 octobre 2016 à 14 h 46 min

votre robot ménager se met à dérailler, mais yep, la cruauté sadique gratuite de la nounou d’enfer n’est pas tellement mise en évidence.
Pas vraiment engageant de « la compassion ».
Ni l’envie de lire ce livre.

Chaloux dit: à

« Avec une curieuse primauté accordée à l’excuse face à l’abominable ».

Très bien vu, Christiane, c’est ce que je disais un peu plus tôt. Une bulle de 35 ans, exploitée jusqu’à la nausée, dont l’explosion va nous réserver de bien redoutables surprises historiques. Les prétendus créateurs qui la parasitent seront balayés avec elle.

christiane dit: à

@chantal dit: 12 octobre 2016 à 20 h 33 min
Oui, ce film m’a remuée. Elle ne peut rien changer à ce qui s’est passé. Cette très jeune femme est morte (dès le début du film). elle n’a pas ouvert son cabinet médical quand elle a sonné. Et cette culpabilité va devenir un moteur pour qu’elle cherche son identité, pour qu’elle puisse avertir ses proches, pour la sortir du carré des indigents anonymes où on l’a mise en terre.
Ce n’est pas équivalent. Une action ne remplace pas l’autre. Ce qui a été manqué, reste manqué. Mais se lève dans ce combat quelque chose capable d’inverser le malheur de n’être rien, juste une jeune prostituée sans nom qui erre dans les rues le soir, livrée à la cruauté des hommes. Misère des clandestins et des violences faites aux femmes. Et la ténacité de cette jeune toubib de banlieue lui redonne son honneur.
J’apprécie les films des frères Dardenne et toutes ces femmes fragiles, ordinaires et fortes dont ils font les héroïnes de leurs films : Lorna, Rosetta, Sandra… toujours confrontées à la violence, à l’injustice. Elles captent le regard, foncent, têtues. Impossible de les raisonner. On dirait que ces actrices qui les interprètent se laissent aller, confiantes, aux directives de ces deux grands réalisateurs. Elles deviennent solaires tout en restant pleines de justesse et de sobriété.

ribouldingue dit: à

Une autre femme remarquable, Danielle Darrieux dans « Marie Octobre » qui vient de se terminer sur Arte.

Sergio dit: à

la vie dans les bois dit: 12 octobre 2016 à 20 h 57 min
Ni l’envie de lire ce livre.

Effectivement ; et d’ailleurs il happert que le scénario est un enchaînement de thèmes bien classiques, dont celui justement du crime par procuration ; à partir du moment à la référence aux Kara peut venir à l’esprit, le ver est dans le fruit…

Ajoutons si je ne me trompe que les Russes sont toujours très forts pour ce genre d’embrouille…

JC..... dit: à

On pouvait penser qu’Il allait toucher le fond, notre B.B. élyséen*, … hélas, même ce toucher fondamental à la portée du premier énarque venu … ben ! il le rate !
(*Blagueur Bedonnant)

JC..... dit: à

Comment ne pas voir sur le visage de Putin, le mépris du Tsar du Kremlin pour le moujik de Solferino ?… Ah ! il est bon, le scootériste* casqué !

*De honte, j’ai donné mon scooter rose à un pauvre. Il était foutu. Le pauvre, aussi …

JC..... dit: à

Du coup, je circule dans l’île en fauteuil roulant inox, Rolls Royce, quatre roues motrices. Je descend par les chemins en trombe, je grimpe la garrigue comme avec une Jeep, je frôle les falaises rocheuses côté sud mon crucifix baïonnette autour du cou, les pinèdes me voient passer à toute allure : on m’a surnommé Trompe la Mort !

Histoire de ramener les élections de 2017 à leur juste valeur, j’ai commandé un étendard noir lettres en blanc pour mon Rolls Royce, marqué dessus « VOTEZ JACQUES DUCLOS ! »

JC..... dit: à

Les copains de l’Institut ont l’art de détourner les incipit : « Le BB est mort! » …

la vie dans les bois dit: à

Il est mort ce matin; une inscription dans la mémoire externalisée de ses « amis ».
On nous apprend que super U s’est encore plus  » virtualisé ».

la vie dans les bois dit: à

« Ajoutons si je ne me trompe que les Russes sont toujours très forts pour ce genre d’embrouille… » Sergio

Je ne sais pas. Ce serait trop facile de réduire ce genre de littérature du voyeurisme de la cruauté pour la cruauté.

JC..... dit: à

En écrivant cette monstruosité domestique, notre petite Leïla, grande sadique romanesque, s’est fait plaisir pour pas cher.

Sera ce plaisir pour nous ? ….Euh…j’en doute !

Gare de Lyon.Bangkok. dit: à

Et en plus il a le temps de regarder  »Une nounou pas comme les autres »! Faudra m’expliquer…

Chaloux dit: à

Longtemps, j’ai étranglé de bonne heure.

JC..... dit: à

Puisqu’on est dans le délire, penchons nous sur les « espécialistes » écologiques délirants :

« Une ONG affole les consommateurs en martelant sur les « mueslis aux pesticides » depuis quelques jours. Cela amène une partie de la population à penser qu’elle est en danger en mangeant ses céréales ! Il est important, déontologiquement, que la presse, en particulier celle spécialisée dans l’information médicale, fasse la différence entre la communication des ONG – ici, une association écologiste sort des résultats que personne ne connaît ni ne peut vérifier et qui n’ont fait l’objet d’aucune publication scientifique – et la communication des chercheurs dont on peut analyser les résultats et qui ne se fait qu’après avoir publié dans des journaux d’un certain niveau. » (Le Point)

Comme dit l’autre, depuis que la Nounou à Leïla est criminelle, le Muesli empesté tue lui aussi !

Chaloux dit: à

C’est comme les nitrites : ils ne représentent aucun danger. Au-cun! Tous les industriels du jambon et de la charcuterie vous le diront.

JC..... dit: à

Le plus grand danger : militer ! D’ailleurs, je milite contre le militantisme que j’ai en horreur.

JC..... dit: à

Les nitrites ? Inoffensifs ! Il y en a plein dans le pastis, et le petit jaune n’a jamais tué personne, que je sache…

Chaloux dit: à

JC, laisser faire, c’est aussi militer.

JC..... dit: à

Ne pas se mêler d’un débat, ce n’est pas militer, c’est s’engager à petits pas sur le chemin de la sagesse, laquelle implique le renoncement absolu.

La meilleure formule ? si le militantisme vous chatouille, c’est de gratouiller le lundi chez les Verts, le mardi chez l’UDF, le mercredi chez les Socialos, le jeudi chez les Cocos, le vendredi chez Marine, le samedi chez les Droitiers …

… et d’aller à la messe le dimanche pour vous faire pardonner votre polymilitantisme paquerette.

JC..... dit: à

@9:08, Ce malheureux professeur de philosophie Zitouni découvre sur son lieu de travail, le lycée privé Averroès, qu’il est courant pour un musulman de pratiquer le double langage dit « de la vipère fourchue » …. Tardif !

Si c’était une particularité strictement musulmane, le double langage, mais hélas, elle est générale et humaine, portée il est vrai par les adeptes les plus enragés du prophète au niveau le plus haut !

JC..... dit: à

de nota, nous sommes d’accord ! Tintin Heidegger aurait mieux fait de lui téléphoner, au frangin, au lieu de lui écrire …

Paul Edel dit: à

Conseil du matin,tasse de café à la main. Lisez « le tunnel aux pigeons » (seuil) . John le Carré écrit comme on parle à batons rompus de son métier d écrivain, de sa formation intellectuelle,de sa maison des Cornouailles face à la mer avec son jardin en pente , de ses débuts de jeune agent anglais dans l’allemagne de Bonn du temps d’Adenauer, avec des mininistères truffés d’anciens nazis…. son hommage pour dire ce que lui a apporté la grande littérature germanique, de Goethe à Kleist, et de Holderlin à Thomas Mann est émouvant dans sa discrétion.. Si vous avez aimé ses grands romans d’espionnage d’avant la Chute du Mur, vous allez apprécier ce ton distant, ironique, amorti, si « british » d’un ancien du « Cirque », enfoncé dans son fauteuil club londonien. Le Carré nous épargne une biographie et son ruban adhesif chronologique si ennuyeux,merci.

Polémikoeur. dit: à

La vieille expression : « la goutte d’eau
qui fait déborder le vase » exprime,
comme le battement d’aile du papillon,
ce qu’il peut y avoir de disproportion
entre un acte ultime et ses conséquences
et leur déclencheur miniaturisé.
Dans une situation, « a fortiori » si elle
est métastable, un rien peut entraîner
une somme considérable de bouleversements.
A méditer, par exemple, au moment de glisser
son bulletin de vote dans l’enveloppe,
à l’abri de l’isoloir.
Enchaînement.

Polémikoeur. dit: à

Le coefficient de foisonnement
désigne, en blogoland,
le phénomène d’amplification
lié au passage d’un billet
à la pluie de commentaires
qui le suivent.
Autrement dit, tout billet
exposé aux élucubrations
aura une empreinte carbone
désastreuse, grossie, enflée,
empâtée, gonflée…
Echologiquement.

berguenzinc dit: à

Dario est mort d’une indigestion de phô.

Janssen J-J dit: à

J’ai trouvé les bouquins de John Le Carré de moins en moins intéressants après la chute du mur et le génocide rwandais. C’est comme s’il lui avait fallu s’accrocher à la célébrité issue de « l’espion qui venait du froid », sans avoir trop mesuré que la chaleur tempérée des guerres asymétriques ultérieures l’avait rendu inapte à dépasser son niveau de maîtrise imaginative antérieure.
Il reste néanmoins intéressant à écouter, et son dernier opus peut toujours être attirant pour son fan club. De toute façon, la parution de n’importe quel bouquin d’un auteur consacré, fût-il très vieillissant, est toujours une heureuse nouvelle, le signe d’un cerveau qui fonctionne encore toujours parmi nous.

Jibé dit: à

Pourquoi qualifier « la pluie de commentaires », auxquels vous participez si brillamment, sans aucunes fautes d’orthographe jamais, de « désastreuse », Polémikoeur ?
Vous vous (nous) faites du mal,
inutilement !

Janssen J-J dit: à

@ »en blogoland,le phénomène d’amplification
lié au passage d’un billet à la pluie de commentaires qui le suivent ».
Autrement dit, Claro faisait allusion à la rdl, raison pour laquelle il aurait été relayé si obligeamment par passoul.

Jibé dit: à

berguenzinc, tu sembles t’être fait une nouvelle spécialité, séant : l’annonce des morts célèbres ?
Nécrophilement !

christiane dit: à

« Conseil du matin,tasse de café à la main. Lisez »… «Théâtre-Roman » de Louis Aragon (suggestion que je dois à W. et par ricochet à P.E – à qui je vole cet incipit.

1970. Mort d’Elsa Triolet
1974. Théâtre-Roman.
1982. 24 décembre, mort d’Aragon.

Et dans ce roman (un peu foutraque) la deuxième partie : « L’écrivain. » et dans cette deuxième partie le chapitre qui porte le titre « De l’homme écrit ».
Jamais rien lu d’aussi bouleversant sur la solitude de la vieillesse et du manque de l’être aimé.
Et cette hantise : qu’est-il devenu, qu’a-t-il laissé en route de lui ? Qu’est-ce que le roman ? la mémoire ? Les mémoires ?

« Est-ce que j’ai tué, c’est la question. Tué en moi ou tué vraiment : la différence pourrait se plaider en cour d’assises, mais elle n’a guère d’importance.(…) on joue contre soi-même, et si je reprends à mon compte le langage de ce reflet que je me suis imaginé, ah, maintenant, c’est lui que je recopie ! (…) c’est un assassinat, vous ne voyez donc pas que je m’égorge, ah, le couteau, le couteau !(…)
A partir d’un certain âge, les gens autour de vous s’éteignent, et on ne remplace plus les ampoules brûlées, noircies. (…) Le temps se met à passer de plus en plus vite, les heures d’horloge. On n’a peu à peu plus le temps même de rien. Le soir qui naguère se faisait si long à l’attendre, vous arrive dessus comme si c’était toujours l’hiver, et c’est en fait toujours l’hiver, de plus en plus.(…)
j’irais ainsi de proche en proche du lire au dé-lire, et ce n’est pas de jeu. Un jour commence : pas vide, il en va différemment, il faudrait plutôt dire nu.(…)
je feuillette mon carnet d’adresses, pour voir si dans cette triste image de mon passé, quelqu’un me tente. Non. D’abord ce carnet s’est mis terriblement à ressembler à une nécropole… »

Difficile de lâcher ces pages bouleversantes. Je comprends mieux l’émotion de W. le croisant un soir dans Paris, quelques temps avant sa mort, après avoir lu ce livre. Terrible.

Jibé dit: à

Méditons cette lumineuse pensée d’Agamben, proposée dans le dernier twit de Passou :
« C’est comme si cette invisible lumière qu’est l’obscurité du présent projetait son ombre sur le passé tandis que celui-ci, frappé par ce faisceau d’ombre, acquérait la capacité de répondre aux ténèbres du moment. […] ».

JC..... dit: à

Polé, 11:16 ! Quelle farce de choix, tu nous proposes !

Tu préfères les billets vides de commentaires, désertés par les lecteurs, détestés par les auteurs qui finissent par s’enfuir vers des lieux plus torrides, billet-cimetière aux tombes désertées, billets repoussants, répulsifs, rétrogrades, rejetés, rébarbatifs ? ….

Allons ! Allons ! Assouline n’est pas Scemama l’homme qui vous dégoute de l’art, ou Kiosseff le poivrot de service, ou Sabbah l’incomprise …

Jibé dit: à

L’autre jour, en plein soleil, passant sous le tunnel de la Promenade Plantée, qui traverse de part en part le 12e arrondissement, j’ai sursauté. Je me croyais assailli en silence. J’avais en fait deux ombres, une à gauche et une à droite. Ce n’était que moi, doublement projeté, probablement par le jeu puissant de la lumière électrique ? Comment cela est-il possible ? ça vous est déjà arrivé ?

christiane dit: à

Jibé,
belle rencontre que vos deux derniers commentaires. Pour les ombres doubles, rêvez…

Jibé dit: à

Pas si triste que ça au soir de sa vie, Aragon, Christiane !
Je le croisais souvent ainsi que Romain Gary du côté de la rue du bac et de la rue de Varenne, où j’habitais alors. Le plus tristes des deux ce n’était pas lui, escorté de jeunes garçons et son regard myosotis toujours aux aguets, insouciant de se que pouvait désormais en penser Elsa Triolet…

JC..... dit: à

« Difficile de lâcher ces pages bouleversantes. Je comprends mieux l’émotion de W. le croisant un soir dans Paris, quelques temps avant sa mort, après avoir lu ce livre. Terrible. » (Christiane)

En Provence*, lorsque que quelqu’un comme toi écrit ça, ce mot : « Terrible », par temps de pluie comme aujourd’hui sinon on balade… on se dit entre gens équilibrés : « Elle exagère ! ».

« Terrible » ? Culte de naine chauve ! elle est jamais sortie de son village, gaulois ? Tu m’inquiètes ! Vas tu finir entre les mains d’un fantôme, comme Wiwi ?…

(*un agonisant blème, cancéreux à la moelle, on dit chez avec respect en parlant de sa fin proche : « il est fatigué, peuchère… » ou « il est pas bien, le pôvre ! »)

OZYMANDIAS dit: à

Chaque homme dans sa nuit,
s’en va vers sa lumière
sa lumière l’éblouit
et il finit en poussière…

JC..... dit: à

Que ceux qui trouvent la vie tragique, « terrible », à Paris … aillent vivre 6 mois en Afrique, ou au Pakistan ! Je ne parle pas de voyager, mais de vivre.

OZYMANDIAS dit: à

Le fil ténu qui sépare « Terrible » de « Risible » est très très très très mince… comme un fil !

Chaloux dit: à

J’ai regardé pendant ma dure grippe (je vous la conseille cette année) quelques entretiens d’Aragon. Enjôleur comme une vieille tireuse de cartes, rimmelisée à mort, surplâtrée au fond de teint. Je n’aime pas Aragon écrivain, qui assaisonne ses poussives platitudes avec ce que les poètes du XIXe ont fait de mieux. Ce que je hais en lui, c’est le mensonge perpétuel, un vrai coucou suisse, sonnant les quarts et les demies.

Phil dit: à

une petite causerie sur Aragon serait plus gay que cette histoire de coutelas à sushis. Mais voilà, pauledel delegrappa relègue le brave poublic au poulailler.
les histoires d’espions sont agréables lire seulement en version non-doublée. Graham Greene est particulier mal servi en français, Le carré ne doit pas faire exception. Baroz se prend pour le cheval d’Alexandre le grand.

OZYMANDIAS dit: à

« Je suis plein du silence assourdissant d’aimer ».
Louis Aragon cité par Jean d’Ormesson, notre « citateur » national numéro 1 !

boudegras dit: à

Notre étude filmée « Précieux ridicules et gueulards impénitents » connait de nouveaux rebondissements, ça va cogner !

boudegras dit: à

On savait Phil et Chaloux pas très futés, des preuves supplémentaire aujourd’hui dans la castille

JC..... dit: à

Aragon ne fut qu’une plutain de luxe, entretenue par les glands de l’époque …

Next ? Eddy Louis !

OZYMANDIAS dit: à

JC….. dit: 13 octobre 2016 à 12 h 05 min
Que ceux qui trouvent la vie tragique, « terrible », à Paris … aillent vivre 6 mois en Afrique, ou au Pakistan ! Je ne parle pas de voyager, mais de vivre.

Vivre au Pakistan, le Pays des hommes purs, JC, parmi des mollahs enturbannés comme des choux et de jolies houris voilées comme des tulipes, n’est-ce pas beau et exotique ?!

Janssen J-J dit: à

Plutôt que de s’indigner une fois de plus sur la pédophilie criminelle, essayons, non pas comme Jean, de faire de la provoc à l’égard de la bien-pensance de l’indignation (encore qu’elle soit courageuse, sa manière d’aller à contre-courant en se protégeant par le concept de « crimepensée »), mais plutôt d’aller plus loin. Quelques recherches novatrices récentes y aident, bien qu’elles restent casse-gueule sur des sujets tabous, provoquant encore trop d’hystérie dégoutée ici, sinon trop de gêne, attitude plus normale au demeurant.
http://rhei.revues.org/3744

boudegras dit: à

Margotte chez Popaul parle très bien d’Aragon, cela nous change des vacuités de Philetchaloux

Chaloux dit: à

« je feuillette mon carnet d’adresses ».

une petite resucée de l’obituaire de Chateaubriand.

Chaloux dit: à

Qu’il est sot et vulgaire, ce boudegras. Dans sa correspondance avec son frère, Heidegger semble « très bien parler » de tonton Adolf. Et qu’est ce que ça change?

Paul Edel dit: à

boudegras
Oui superbe lecture de Margotte, personnelle,vraie, mais ce qu’exprime Elena sur « aurelien » est tres fort,tres important.donc superbes lectures féminines. Je suis bluffé.
Par ailleurs ces romanciers de Rentrée(mais la sortie est rapide) qui jouent sur le gore ,et cultivent « leur part d’ombre », cette ferocité spectaculaire leur fait parfois oublier la bonne place de la virgule.

Chaloux dit: à

Aurélien est un infâme navet. On peut toujours lui tresser des couronnes. Ni le premier ni le dernier navet couronné.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…de toute façon, on ne peut être disponible pour tout le monde,!…

…et, moins on en fait ( de tout ), et mieux on se porte ( toujours ),!…

…à vous de choisir,!…vos crampes de jeunesse à jour, optimales à l’Optimum de Pareto,!…
…le capital, un corps sein,!…etc,!…

…les heures supplémentaires aux lits, non merci,!…veillons aux grains,!…cool,!…

…de l’eau dans son vin,!…plutôt, un ou deux doigts d’eau, dans sa cafetière montée encore chaude, en ébullition,!…

…des conseils aux marchands de guerres, à leurs chiffres d’affaires, en leurs stratégies de leurres morts,!…Ah,!Ah,!…
…etc, etc,!…
…vivre dans l’enfer politique des managements des états mondialistes,!…déjà l’iceberg sur le net,!…
…à nos Titanic en herbes du progrès,!…
…etc,!,…etc,!…

Widergänger dit: à

Oh, mes pauvres chéris, ce Heidegger quand même. « peu plaisant » qu’il a dit, oh le méchant antisémite, oh la la le vilain ! booooouuuuuhhhh, Heidegger !!!

christiane dit: à

@Jibé dit: 13 octobre 2016 à 11 h 57 min
Cette histoire me rappelle celle d’un clown triste qui avait peint sur son visage… gris un grand sourire…
Il est des rires en trompe-l’œil qui me rappellent certains gris : « Il y a toute sorte de gris. Il y a le gris plein de rose qui est un reflet des deux Trianons. Il y a le gris bleu qui est un regret du ciel. Le gris beige couleur de la terre après la herse. Le gris du noir au blanc dont se patinent les marbres. Mais il y a un gris sale, un gris terrible, un gris jaune tirant sur le vert, un gris pareil à la poix, un enduit sans transparence, étouffant, même s’il est clair, un gris destin, un gris sans pardon, le gris qui fait le ciel terre à terre, ce gris qui est la palissade de l’hiver, la boue des nuages avant la neige, ce gris à douter des beaux jours…. » (Aurélien – Aragon)
Peu importe l’écorce, il faut se pencher sur l’arbre et écouter sa mémoire…

Chaloux dit: à

Quand j’entends lire un texte d’Aragon, (car je n’en lis plus depuis belle lurette), une image me revient, toujours la même, celle des cylindres tournants sur lesquels est enrôlé le linoleum dans les magasins de bricolage.
-Combien que je vous en mets, Mme Michu?
Le désir de le remettre à la mode doit être exactement proportionnel à la masse des volumes qui stagnent dans les caves de son éditeur. Un gros désir.

Chaloux dit: à

Bob Dylan, prix Nobel de littérature. Bof.

la vie dans les bois dit: à

Une chanson douce de Bob Dylan?

JC..... dit: à

ELOGE DE LA PEDOPHILIE

A 94 ans, je traite des blanches superbes de 50 piges, sensibles comme des harpes désaccordées …

Docteur ! Suis-je un pédophile récupérable ou forcené ? Les deux !?

Est ce que de « lâches magistrats de gauche syndiqués au SNM » me laisseront en liberté compatissante, dans cette tempête d’est qui me cloue devant cet écran plat…

Saloterie de temps breton !

JC..... dit: à

RECTIFICATION
Le prix Nobel de littérature est partagé entre l’américain Bob DYLAN et le français Gaston OUVRARD.
En hommage, un texte de chanson d’Ouvrard, élégant compromis entre Aragon et Heidegger :

Je N’suis Pas Bien Portant ♪

Depuis que je suis sur la terre,
C’n’est pas rigolo. Entre nous,
Je suis d’une santé précaire,
Et je m’fais un mauvais sang fou,
J’ai beau vouloir me remonter
Je souffre de tous les côtés.

J’ai la rate
Qui s’dilate
J’ai le foie
Qu’est pas droit
J’ai le ventre
Qui se rentre
J’ai l’pylore
Qui s’colore
J’ai l’gésier [gosier]
Anémié
L’estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J’ai les hanches
Qui s’démanchent
L’épigastre
Qui s’encastre
L’abdomen
Qui s’démène
J’ai l’thorax
Qui s’désaxe
La poitrine
Qui s’débine
Les épaules
Qui se frôlent
J’ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J’ai l’sternum
Qui s’dégomme
Et l’sacrum
C’est tout comme
J’ai l’nombril
Tout en vrille
Et l’coccyx
Qui s’dévisse

Ah! bon Dieu! qu’c’est embêtant
D’être toujours patraque,
Ah! bon Dieu! qu’c’est embêtant
Je n’suis pas bien portant.

Pour tâcher d’guérir au plus vite,
Un matin tout dernièrement
Je suis allé rendre visite
A un méd’cin très épatant.
D’où souffrez-vous? qu’il m’a demandé.
C’est bien simpl’ que j’y ai répliqué.

J’ai la rate
Qui s’dilate
J’ai le foie
Qu’est pas droit
Et puis j’ai
Ajouté
Voyez-vous
C’n’est pas tout
J’ai les g’noux
Qui sont mous
J’ai l’fémur
Qu’est trop dur
J’ai les cuisses
Qui s’raidissent
Les guiboles
Qui flageolent
J’ai les ch’villes
Qui s’tortillent
Les rotules
Qui ondulent
Les tibias
Raplapla
Les mollets
Trop épais
Les orteils
Pas pareils
J’ai le cœur
En largeur
Les poumons
Tout en long
L’occiput
Qui chahute
J’ai les coudes
Qui s’dessoudent
J’ai les seins
Sous l’bassin
Et l’bassin
Qu’est pas sain

Avec un’ charmant’ demoiselle
Je devais m’marier par amour.
Mais un soir comm’ j’étais près d’elle,
En train de lui faire la cour,
Me voyant troublé, ell’ me dit:
– Qu’avez vous? moi j’lui répondis:

J’ai la rate
Qui s’dilate
J’ai le foie
Qu’est pas droit
J’ai le ventre
Qui se rentre
J’ai l’pylore
Qui s’colore
J’ai l’gésier [gosier]
Anémié
L’estomac
Bien trop bas
Et les côtes
Bien trop hautes
J’ai les hanches
Qui s’démanchent
L’épigastre
Qui s’encastre
L’abdomen
Qui s’démène
J’ai l’thorax
Qui s’désaxe
La poitrine
Qui s’débine
Les épaules
Qui se frôlent
J’ai les reins
Bien trop fins
Les boyaux
Bien trop gros
J’ai l’sternum
Qui s’dégomme
Et l’sacrum
C’est tout comme
J’ai l’nombril
Tout en vrille
Et l’coccyx
Qui s’dévisse
Et puis j’ai
Ajouté
Voyez-vous
C’n’est pas tout
J’ai les g’noux
Qui sont mous
J’ai l’fémur
Qu’est trop dur
J’ai les cuisses
Qui s’raidissent
Les guiboles
Qui flageolent
J’ai les ch’villes
Qui s’tortillent
Les rotules
Qui ondulent
Les tibias
Raplapla
Les mollets
Trop épais
Les orteils
Pas pareils
J’ai le cœur
En largeur
Les poumons
Tout en long
L’occiput
Qui chahute
J’ai les coudes
Qui s’dessoudent
J’ai les seins
Sous l’bassin
Et l’bassin
Qu’est pas sain
En plus d’ça
J’vous l’cach’ pas
J’ai aussi
Quel souci!
La luette
Trop fluette
L’oesophage
Qui surnage
Les gencives
Qui dérivent
J’ai l’palais
Qu’est pas laid
Mais les dents
C’est navrant
J’ai les p’tites
Qui s’irritent
Et les grosses
Qui s’déchaussent
Les canines
S’ratatinent
Les molaires
S’font la paire
Dans les yeux
C’est pas mieux
J’ai le droit
Qu’est pas droit
Et le gauche
Qu’est bien moche
J’ai les cils
Qui s’défilent
Les sourcils
Qui s’épilent
J’ai l’menton
Qu’est trop long
Les artères
Trop pépères
J’ai le nez
Tout bouché
L’trou du cou
Qui s’découd
Et du coup
Voyez-vous
J’suis gêné
Pour parler
C’est vexant
Car maint’nant
J’suis forcé
D’m’arrêter.
{Refrain}

la vie dans les bois dit: à

Elena Ferrante n’a pas eu le Nobel?
Comme disait un ancien du fmi : un piège? c’est possible. Un complot?
Sont vraiment grave déchirés les jurés des Nobel, cette année.

JC..... dit: à

Toutes nos félicitations au saltimbanque américain …. pour avoir déclenché notre hilarité nobélisable !

la fille à la voilette dit: à

« Bob Dylan écrit une poésie pour l’oreille » a expliqué Madame Danius ( ?) à la SVT, affirmant que les membres de l’Académie ( Nobel)avaient, tous..de grandes oreilles. Quel scoop ! Quel équipementier?

Chaloux dit: à

Cela fait quelques années que les membres du jury du Nobel de littérature se ridiculisent consciencieusement. Au lieu de soutenir le livre qui en a bien besoin, ils couronnent quelqu’un qui n’a absolument pas besoin d’eux. J’aurais applaudi il y a vingt ans, mais plus maintenant.

JC..... dit: à

Quittons nous définitivement sur une remarque et une question, d’une magistrale tristesse :

– avez vous vu comment sont habillés au IIIème millénaire nos lâches magistrats replets, en tissu à rideaux rouge, et hermine synthétique ?

– quand va t on arrêter le couturier sadique, la crapule, qui vend ces saletés de fringues minables à un prix exorbitant ?

ure dit: à

BOB DYLAN, Prix Nobel de littérature. Fantastique..Ça vous a une autre gueule que les tâtonnements moites du jury Goncourt, tout juste bon à elire Mireille Mathieu ou Georgette Plana ! Hahahahahaha

Le Goncourt est au Nobel ce qu’André Rieu est à Menuhin.
Buckets of rain, buckets of tears…

Et longue vie à Zimmermann, qui rejoint Soljenitsyne, et Dario Fo..;et tant d’autres non édités par Galligrasseuil.

J.D.B. dit: à

Peu de poètes auront autant marqué leur époque que Bob Dylan. Un Nobel certes inattendu mais parfaitement justifié au regard des stipulations du testament Nobel.

berguenzinc dit: à

BOB DYLAN, Prix Nobel de littérature. Fantastique..Ça vous a une autre gueule que les tâtonnements moites du jury Goncourt, tout juste bon à elire Mireille Mathieu ou Georgette Plana ! Hahahahahaha

Le Goncourt est au Nobel ce qu’André Rieu est à Menuhin.
Buckets of rain, buckets of tears…

Et longue vie à Zimmermann, qui rejoint Soljenitsyne, et Dario Fo..;et tant d’autres non édités par Galligrasseuil.

et les commentaires d’ici sont ceux du renard et des raisins. Ah, bédits vranzé….drès drès gons et drès jaloux…

Janssen J-J dit: à

De quoi ? Robert Zimmerman nobélisé ? Grave déchirés, les jurés ?… ou bien plutôt pris dans un complot salafiste ? Qui sait où va se nicher la rationalité géopolitique aujourd’hui, au delà de l’hilary-té générale ?

Widergänger dit: à

Heidegger épluché jusque dans ses lettres pour en extraire les horreurs antisémites insoutenables du genre en parlant des rescapés de la Shoah : « peu plaisant » + Bob Dylan, un juif originaire d’Europe de l’Est, excellent troubadour du Far-Ouest, nobélisé. Ceci compensant cela, faut croire…

A-t-on vraiment atteint le sommet du ridicule ??

Chaloux dit: à

« A-t-on vraiment atteint le sommet du ridicule ?? »

Alba, on t’attendait pour ça.

Quant à Monpeigne, il mord avec ses dents creuses? Bon…

Widergänger dit: à

Bob chante pour les grandes oreilles… genre fennec du désert.

berguenzinc dit: à

« Sad-eyed Lady of the Lowlands »….méritait bien le Nobel, enfin quoi, vous êtes coincés du cul?
Vous préférez Musso? Lévy? l’autre khon sur Helker machin?

Widergänger dit: à

On m’attendait mais maton trouvé ?

Chaloux dit: à

Monpeigne, la question n’est pas là. Dylan a-t-il besoin que son œuvre soit mise en lumière? Est-il encore autre chose qu’un beau souvenir dans un monde en plein chantier? Et pourquoi citer les noms de faiseurs de romans à ne dérouler que dans la plus stricte intimité?

Chaloux dit: à

maton trouvé ?

Sur le mont Ridicule, jamais besoin de te chercher longtemps. toujours à y grimper, l’Alba…

Jean dit: à

Pas plus tard qu’hier soir, j’ai étripé deux petites filles impubères au couteau à sushis après les avoir abondamment violées, en leur faisant écouter du Bob Dylan. Je tiens les détails de l’opération à la disposition d’oOzizimandias car je sais qu’il en raffole.
Aurai-je le Nobel de l’assassinat ?

berguenzinc dit: à

Chaloux, vous ne connaissez pas Médan, comme vous eût dit Zola.
Et puis ce prix Nobabybel fait jâââser les zintellos ! excellent.

L’an prochain, ce sera pour Mandryka !

Chaloux dit: à

Monpeigne, je connais Médan du sol au plafond : d’entier!

Bonne journée,

Chaloux dit: à

« enrôlé le linoleum  »

Il fallait lire « enroulé ». Ô, lapsus linguae, quand tu nous tiens!

Jean dit: à

Dylan, c’est vieux, c’est ringard, c’est douceâtre et doucereux. Personne n’écoute plus ça depuis des décennies. Oui à un prix Goebbels de littérature.

Phil dit: à

Chaloux, il parait que « Le paysan de Paris », rabiboche les Aragonophobes (comme la mort de sa mère pour les allergiques à Beauvoir). L’homme a bien assez de sa vie pour un roman, du lit de la Cunard à celui de Camus en passant par Drieu et Gide à fusiller.
Boudegras peut s’occuper du nobel.

Chaloux dit: à

Dear Phil « à celui de Camus ». Comprends pas.

Jamais lu le paysan de Paris.

Mais je préfèrerai toujours les grands écrivains sans filet! (Hurkhurkhurk!).

Jean dit: à

Tout l’art de Leïla Slimani, et il est prometteur, s’emploie à susciter de la compassion pour un personnage monstrueux.

La pauvre. Comme on la plaint. Comme on est prêt à lui accorder les circonstances atténuantes; C’est qu’elle a beaucoup souffert, voyez-vous, avant d’en arriver là. C’est qu’elle est une victime, elle-aussi. En somme, on a dans ce livre la nième variante du discours idéologiquement correct sur les criminels. Alors que ce qui serait original et dérangeant, ce qui m’intéresserait, moi, c’est que l’auteur provoque mon envie, mon admiration, et, faisant l’éloge du bonheur dans le crime, suscite mon désir d’en faire autant. Sade, Baudelaire, Lautréamont, qu’êtes-vous devenus ?

christiane dit: à

Chaloux,
vous avez le droit de ne pas aimer des voix dans l’écriture ou dans le chant. Nous avons le droit aussi de les aimer.
Le ridicule ? que vient-il faire là-dedans ?
Être soi-même, c’est cela qui est important. Être capable de dire j’aime ou je déteste. Liberté intérieure.
L’espace commentaire est-il seulement le déversoir de ces amours et de ces haines ?

Phil dit: à

Chaloux, Aragon a fini dans les bras de Renaud Camus. didn’t you know ? le prestigieux passou en avait même fait l’illustration d’une de ses prestigieuses notules : Aragon porté par Camus sur la scène du Palace.

Jean dit: à

il parait que « Le paysan de Paris », rabiboche les Aragonophobes (Phil)

« Le paysan de Paris » a surtout pour lui d’être antérieur à la conversion de son auteur au réalisme socialiste. Dans les années cinquante, il impressionnait le lecteur jeune à la première lecture. Une seconde lecture conduit à une appréciation plus mitigée. M’enfin, ça se lit.

Chaloux dit: à

Phil , je croyais que vous parliez d’Albert. Failli avoir un malaise.
Le détail de la vie seau d’eau mythique d’Aragon m’est inconnu.

la fille à la voilette dit: à

Bergenzing 14h06 Mais non, on n’est pas coincé, on aime, ne vous fâchez pas; tenez voilà les paroles de Suzanne, de Léonard ! nul doute que les fans de Bob, dont je suis, vont se réveiller. Il la chantait, Leonard en 1970 à l’île de Wight et il était barbu; elle a 3 strophes et 3 refrains, ici 1 str et 1 refrain:

Suzanne takes you down to her place near the river
you can hear the boats go by
you can spend the night beside her
and you know that she’s all crazy
but that’s why you want to be there
and she feeds you tea and oranges
that come all the way from China
and just when you mean to tell her
that you have no love to give her
then she gets you on her wavelength
and she lets the river answer
that you’ve always been her lover.

And you want to travel with her
and you want to travel blind
and you know that she will trust you
for you’ve touched her perfect mind.

maintenant place aux admirateurs de BOB …

Phil dit: à

on en recausera, Chaloux, quand baroz descendra de son baldaquin.

berguenzinc dit: à

Le roi de Thaïlande,Castorama LCIII, ne se fera plus jamais masser, car on ne masse pas les os.

Bhumipadbol !

Phil dit: à

oui Jean. Aragon a ses périodes, un fauve plein d’ismes à s’y perdre.

Chaloux dit: à

Christiane, je ne vous dénie aucun droit. Vous avez même tous les droits. Où avez-vous lu le contraire? Aimez toutes « les voix » que vous voudrez. Plus il y en aura, plus on s’amusera.

(Notre sœur est folle, que je crois…)

Chaloux dit: à

Phil dit: 13 octobre 2016 à 15 h 04 min

Phil, vous semblez n’ignorer rien du mobilier de sa chambre.

Phil dit: à

Chaloux, soutien aux grassouillets éperdus que pauledel y lagrappa met à la porte.

berguenzinc dit: à

bah, soyons charitables: à la fin, Aragon avait un contrat avec « Libra » de Téna. C’était plus le « Crèvecoeur » mais le « Videcul ».

boudegras dit: à

Incident au bartabacs du Camp à Nella : en plein tournage un cameraman a été attaqué sauvagement lors d’une discussion sur le migrants, le forcené conduit en HP, comme dirait William Legrand, les gens ne rigolent plus, à part Philetchaloux

Chaloux dit: à

Phil, c’est beau, ce dévouement.

Al Ceste dit: à

https://www.youtube.com/watch?v=FMalmwupji8

Dylan, grand auteur, et bien chanté par d’autres. Mais je n’aurais jamais donné un sacotin pour aller le voir sur scène alors que je suis heureux d’avoir pu voir un Brassens, un Higelin, un Brel. Ici, je recommande le velouté de la guitare en accompagnement. L’a pas dû être achetée à Hic et Ah, elle.

Sur misentrop2, article pour les amateurs de relais de poste.

boudegras dit: à

Popaul a raison : les intervenantes chez lui ont beaucoup plus de classe que les braillards incucultes chez Passou, quelle fraîcheur !

Chaloux dit: à

Néanmoins, les commentaires et les bouquins de pape Edel étant une sorte de curieux complément aux albums de Martine (Martine écrit « un livre », Martine lit Stendhal, Martine se fait plaquer à Rome), leur mise à l’index ne peut-elle être considérée comme une bénédiction par ces « grassouillets »?

Janssen J-J dit: à

@14.52 Ok, on a très bien compris. Mais enfin trèfl, se faire l’apologète de l’assassinat considéré comme un des mozarts, ça fait un rien daté, ça aussi. Faut arrêter.
@ aux contempteurs de L’Arag. Quand même, « la semaine sainte », c’était quelque chose, on pourra bien dire que tout y est nul, ça non, on le croira pas une seule minute. Ce serait comme de nous dire que le VoyABDLN ne valait pas un clou, ce p’tit destouches blanc de Meudon. Mais qui le croirait ?… ou qu’Annah-D’Arendt aurait suivi les mêmes pistes et trajectoires intellectuelles que son illustre amant, comme le soutient Emm. Faye. Personne le croirait non plus.
@ à tout le monde, sait-on si les œuvres de Bob Dylan ont été traduites dans la Pléiade ? N’ayant pas la chance de connaître ce romancier, et n’ayant donc jamais rien lu de lui, j’aimerais en savoir davantage. J’enrage de toujours arriver en retard de l’actualité primordiale. Et je constate que Passoul n’en a pas encore pas parlé, serait-ce pour nous expliquer ce qu’on doit penser de ce nouveau prix. On nous dit qu’il aurait plus de g. que celui du goncourt, voilà qd même grave accusation, il convient d’en laver l’affront (comparer 1 illustre prix français à 1 prix norvégien, franchement, de qui se moque-t-on ?).

oursivi dit: à

La faux a rattrapé le Fo, tandis que le Bob est enfin en tête.

Nos belles n’ont pas de prix.

AO

berguenzinc dit: à

boudegras dit: 13 octobre 2016 à 15 h 22 min

fayot !

oursivi dit: à

« à 1 prix norvégien, franchement, de qui se moque-t-on ?). » (humhum)

Le viking qui suer doit,
En or vais-je devenir ?

AO

berguenzinc dit: à

Bob Dylan, Dylan Thomas, Thomas Mann, Robert Zimmermann….le montage magique

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