de Pierre Assouline

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La République des livres
Une autre colline des hommes perdus

Une autre colline des hommes perdus

Dans une vie d’écrivain chaque histoire vient à son heure. Question de kairos. Surtout ne rien forcer. Il suffit d’attendre qu’elle s’impose, et plus encore lorsqu’elle est autobiographique. Tahar Ben Jelloun aura mis près de cinquante ans non à écrire mais à oser écrire La Punition (153 pages, 16 euros, Gallimard).

« Sans cette épreuve et ces injustices je n’aurais jamais écrit »

Il s’était joint à d’autres étudiants, adhérents de leur syndicat de gauche Unem (Union nationale des étudiants marocains), pour manifester le 23 mars 1965 à Casablanca et dans les grandes villes du royaume afin de dénoncer une circulaire jugée inique du ministère de l’Education nationale : l’interdiction faite aux lycéens de plus de 16 ans de redoubler le brevet et leur envoi systématique vers l’enseignement technique. Les manifestations furent pacifiques, la répression nettement moins. La police tira dans le tas. On releva des dizaines de morts et des centaines de blessés.

Le narrateur, 20 ans à peine, insouciant responsable du ciné-club de Tanger, se retrouve puni. Jusqu’alors, il n’avait été convoqué au commissariat qu’une seule fois : pour avoir osé projeter Le cuirassé Potemkine, « un film politique ». Cette fois, il en va tout autrement. Ce sont les punis du roi. De cette caserne, on a fait un camp de redressement au grand dam de l’Etat-Major qui se fait une haute idée des Forces armées royales. Dix-neuf mois de détention pour la matricule 10 366, mais en respectant les formes : ce n’est pas une peine de prison, et pour cause, mais une mesure autrement plus raffinée : le service militaire obligatoire, mais à régime très spécial. Mauvais traitements, humiliations, brimades, exercices limites, vexations, manoeuvres militaires dangereuses, balles à blanc qui ne le sont finalement pas… :  la panoplie répressive militaire dans toute son absurdité. Sauf que ce ne sont pas des conscrits menés à la dure mais des prisonniers politiques privés de leur statut. Ils se retrouvent à Ahermoumou, une académie militaire au nord de Taza.

Les geôliers sont des officiers et des sous-officiers dévoués au général Oufkir qui fait régner l’ordre d’une main de fer au service de Sa Majesté. Dans un Etat policier, la police gouverne. A l’intérieur du camp militaire, la corruption règne comme à l’extérieur. Autant dire qu’elle y règne naturellement. Nul n’échappe à la nourriture avariée, sauf à en avoir les moyens. En écorchant le français, ils légifèrent dans leur petit royaume : « Ici, pas de bolitique !… Rivail !.. Retifélalinement !… Oune, dou ! oune… »00732c870dde541917277dac8914b62b_thumb_565

A son frère, le narrateur ne demande pas des colis de gâteaux ou de conserves. Juste un livre, n’importe lequel, mais le plus épais possible afin de tenir le plus longtemps possible dans cet univers de décervèlement. Ce roman, qu’il croit consacré au voyage, sera son compagnon d’infortune, celui qui lui sauvera l’âme et l’esprit, qui l’empêchera de basculer dans le néant de l’intelligence dans lequel le commandant aimerait tous les précipiter histoire de les rééduquer. Et tant pis si beaucoup de choses lui échappent des aventures de Léopold Bloom à Dublin en ce 16 juin 1904 ! L’essentiel, c’est de partir d’ici. Pas de mosquée et nul ne parle de l’islam. Ne jamais oublier que cet Ulysse-là se clôt sur un optimiste, un vibrant, un immense « OUI » en lettres capitales. De quoi acquiescer encore et toujours à la vie lorsque le courage fait défaut.

Il se rêve poète. D’ailleurs il l’est déjà puisqu’on l’appelle « le poète » et qu’il a déjà écrit, mais pour lui, en attendant quAnfas (Souffles), la revue d’Abdelatif Laâbi lui accorde l’asile poétique pour la première fois. A quoi bon la poésie en tant de crise ? Cette question, intemporelle et universelle, on peut se la poser régulièrement dès que la situation s’y prête, et Dieu sait que les occasions ne manquent pas. La poésie le fait tenir, elle lui est vitale dans un univers où on leur apprend à oublier et à obéir. De la poésie à lire et à écrire. Celle de Rimbaud, et la sienne propre, les poèmes d’Aragon chantés par Ferré et Ferrat. Pour tenir encore, lorsque la poésie ne suffit plus, le cinéphile se fait son cinéma, se repasse mentalement les Enfants du paradis avec ses merveilleux dialogues et surtout la Colline des hommes perdus, inoubliable réquisitoire de Sidney Lumet, pour voir si on s’en sort mieux dans la fiction que dans la réalité.

Il ne se plaint pas de son sort car il y a toujours pire, surtout lorsque la radio évoque le sort d’un Français du nom de Régis Debray qui pourrit dans une prison bolivienne en attendant la sentence de mort, ou celui des militants emprisonnés par Franco là-bas en face de Tanger. Ici, la pire des punitions est d’être enterré vivant debout, immobile, la tête dépassant au ras du sol, exposée à toutes les intempéries. Ca se passe là comme ça pourrait se passer ailleurs. Ce qui ne signifie pas que la particularité marocaine, celle des années 60 du règne d’Hassan II, « ce roi que tout le monde craint sans l’aimer vraiment », en ait été gommée, mais que humainement, l’auteur fait appel à des sentiments et des émotions, des réflexes et des réactions que l’on retrouve partout et tout le temps.

 

BIO-KING HASSAN II-MUTINEERS-COUPLibéré aussi soudainement et aussi inexplicablement qu’il a été emprisonné de même que tous ses compagnons d’infortune, il rejoint sa famille à Tanger, le ciné-club dont il fait la programmation avec Le Guépard et la Nuit de l’iguane qu’il porte aux nues, et surtout pas Un homme et une femme qu’il « hait » ; puis il gagne Tétouan où il enseigne la philosophie au lycée. Mais la punition est toujours là, dans la tête en proie à de violente migraines qui jamais ne le déserteront, de même qu’une insomnie tenace, obstinée. Il ne suffit pas de quitter le camp militaire, encore faut-il être quitté par lui.

Ce qui les délivrera de cette oppression permanente, de cette angoisse lancinante, de cette peur de la souffrance inconnue, c’est le fameux attentat de Skhirat le 10 juillet 1971. Un massacre à la mitraillette parmi les invités du roi dans l’une de ses nombreuses résidences. Joyeux anniversaire, Majesté ! Un putsch militaire avorté perpétré par les cadets d’Ahermoumou sous les ordres des tortionnaires de la caserne. « Sa » caserne, « ses » geôliers !

Toutes les stars maudites du camp de redressement figurent parmi les assaillants : lieutenant-colonel Ababou, sergent Aqqa et les autres. Nombre de conjurés seront exécutés sur le champ ou pris dans les tirs croisés. D’autres auront la vie sauve mais connaitront l’enfer de Tazmamart, chacun enfermé debout entre deux murs, autre récit de Tahar Ben Jelloun Cette aveuglante absence de lumière (2001), l’un de ses plus beaux livres, une évocation d’une rare puissance, élaborée à partir du témoignage d’un survivant à l’issue de près de vingt années de bagne. La Punition, qui tient remarquablement du début à la fin la note d’une écriture à l’os, sèche, nue, économe, boucle la boucle sur ce Maroc-là.

Un demi-siècle a passé. Il n’a jamais pu relire Ulysse de Joyce sans que, quelle qu’en soit l’édition, les pages exhalent un parfum entêtant, insupportable : « l’odeur indéfinissable de la captivité ». Proust ne dit rien d’autre : quand on relit un livre qui a compté pour soi, au plaisir de la lecture se superposent dans l’inconscient le souvenir de l’époque, des sensations, des couleurs, des parfums qui furent celles de la lecture initiale. Pour le meilleur et pour le pire.

(« La manifestation des étudiants le 23 mars 1965 à Casablanca », « La répression de la manifestation », « Le procès des cadets d’Ahermoumou après l’attentat de Skhirat » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 162 Réponses pour Une autre colline des hommes perdus

TRUOMPEU dit: à

Descartes
c’est un peu avec Cézanne ce que la France a de plus grand.

C’est ‘le ‘ philosophe dans l’histoire qui allie sans complexe Philosophie-science-littérature (car son style est très beau). Il ne fait pas du ‘more géométrico’ comme Spinoza, de la pseudo mathémat. comme Kant (voir Platon). Il est une autorité en Philo et en Mathématiques jusqu’à aujourd’hui (Einstein le prend en exemple pour sa conception de l’espace, et bien sûr son système de coordonnées)

Il est mort à StOckholm en 1650 (peut-être empoisonné par un curé). Il fit tt sa vie hors de France ou presque (car +/- interdit), jusqu’à être soldat dans des armées de province allemande (il était donc homme d’action en plus!). lOUIS xIV le très grand, ne s’y trompant point, fit rapatriér son corps (ou ce qu’il en restait).
Mais L’Eglise lui refusera l’éloge funèbre.
Car en 1663 rOME (vatiCANOU) avait édictée l’interdiction de lire ses oeuvres « tant qu’elles ne seraient pas corrigées » (!)
Finalement il fut inhumé à Saint-Geneviève.

La chose appelle deux remarques.

– Car bien sûr personne n’a jamais pu ou voulu « corriger » l’oeuvre de Descartes (Leibniz parti pour le critiquer, finit par y adhérer!). Ce qui fait penser tout de même à « l’encadrement » que de piteux historiens patentés (à Institut d’Etudes Politiques de Paris d’ailleurs!) voudraient placarder sur les Pamphlets de Céline (qui finiront bien sûr en un beau volume dans la Pléiade que ça plaise ou non)
– Enfin, qu’en reposant à Sainte Geneviève malgré tout, Descartes qui est immense, a échappé au Panthéon tout Proche… Lequel prend de + en + la même tournure que la Légion d’honneur

Delaporte dit: à

On croyait Marion Maréchal-Le Pen retiré de la vie politique. Malgré cela, elle va prendre la parole à une conférence conservatrice au cours de laquelle Trump doit lui aussi intervenir. Une « atmosphère » légèrement de droite et populiste :

« La conférence se tient au Gaylord National Resort and Convention Center, un centre de congrès situé à Oxon (Maryland), près de Washington. Chacune des journées de l’événement débute par le serment d’allégeance au drapeau américain et une prière. »

William Legrand dit: à

Mieux vaut en avoir une petite que pas du tout, comme Jissé Landouille

Sergio dit: à

Le Panthéon faut en faire des bains-douches… Un Eléphant bleu ! Ca tombera de haut…

Ou alors une sorte de gueuloir ! On a de bons architectes, non ?

Sergio dit: à

Delaporte dit: 20 février 2018 à 15 h 06 min
Une « atmosphère » légèrement de droite et populiste :

Je pense qu’il faut supposer que c’est euphémique. Mais cela ne fait rien, tu fais bien de le mettre. On oublie trop vite (il n’y a qu’un an !)

Faudrait inventer une sorte de chimiothérapie pour ce genre de métastases, qui peuvent bien vite devenir galopantes !

D. dit: à

…des bains-douche je n’y avait pas pensé et c’est de toute évidence la meilleure solution, en ouvrant de larges baies supplémentaires dans un style byzantin. Il y a de la hauteur, on peut faire des coursives au dessus des piscines.
C’est une super-idée. Seulement je ne voudrais pas qu’Hidago la récupère. Si on peut attendre le prochain conseil de Paris à majorité républicaine, je préférerais.

Delaporte dit: à

Le pape et la Curie sont partis faire une retraite de Carême à Ariccia. Les conférences sont données par le Père portugais Tolentino, et ont comme sujet « la science et la soif ». Le Père conférencier, théologien et poète, a fait dans sa deuxième méditation des références directes à la littérature, ce dont nous pouvons évidemment nous réjouir. C’est le signe d’une clarté qui s’ouvre à l’homme :

« le prédicateur s’est penché sur un parcours allant de la Bible à des textes profanes, notamment d’Eugène Ionesco et Antoine de Saint-Exupéry, pour mettre en évidence les aspects de la soif comme besoin physique, comme reconnaissance de nos limites, de notre vulnérabilité extrême. «La foi nous prive de respiration, elle nous épuise, elle nous pousse à nos limites extrêmes». Le père Tolentino a évoqué le personnage de Jean dans La Soif et la Faim, de Ionesco. Une figure dévorée par «un vide infini», «une inquiétude que rien ne semble pouvoir apaiser». »

Delaporte dit: à

Oui, on pourrait transformer le Panthéon en une cité des bains, une gigantesque piscine avec solarium, sauna, bars et restaurants (et même une petite chapelle). En faire quelque chose pour les vivants plutôt que pour les morts…

Sergio dit: à

D. dit: 20 février 2018 à 15 h 58 min
Seulement je ne voudrais pas qu’Hidago la récupère.

Rien n’est perdu. On peut la doubler. Suffit de confier l’affaire à Passou qui s’entraîne à l’aviron chaque matin à la piscine Lutetia…

Evidence dit: à

Appeler Père des pédos qui n’ont pas d’enfants !!!

Clopine dit: à

Aujourd’hui, le Conseil d’Etat a refusé de suspendre la « circulaire Collomb » organisant un recensement des migrants dans les hébergements d’urgence.

Ca veut dire qu’il va y avoir des fonctionnaires qui vont débouler dans les lieux d’accueil de la détresse humaine et dire : »là, toi, tu peux rester au chaud et filer au réfectoire. Mais là, toi, hop, ton sac et dehors ».

Hélas, Victor Hugo est mort. Plus personne pour nous interpeller sur ce que Matthew Arnold appelait « le trouble flux et reflux de la misère humaine », dont nous assurons la « gestion », au vingt et unième siècle, avec la bénédiction du Conseil d’Etat.

Bloom dit: à

C’est donc amusant de se trouver aux Indes et de ‘discriminer’ en faveur de ceux qui historiquement sont des envahisseurs…

Les Aryens? Ceux qui ont repoussé les Dravidiens vers le cône sud? Ceux qui parlent des langues indo-européennes (hindi, marathi, bengali, oriya…) par opposition aux langues dravidiennes (tamoul, telougou, kannada)?
Historiquement, il me semble qu’il y a là comme de la « sélectivité »…ou de l’ignorance.

« aux Indes », cette appellation suranné renvoie à la dernière vague d’envahisseurs, qui a démantibulé toute l’économie d’un sous continent pour ses propres buts; tiens, elle venait d’Europe occidentale..Certes, ce sont des Anglais, mais dans cette histoire, on est un peu tous dans le même « bateau », si je puis dire.
« Les joueurs d’échec », de S.Ray, son seul film en hindi, une parabole comme on n’en fait plus.

Bloom dit: à

surannéE

JC..... dit: à

Je suis de l’avis de la Brayonne ! Inutile de recenser des migrants illégaux dans les gîtes.

Il est scandaleux de faire perdre son temps à la maréchaussée pour ces c.onneries : ABATTONS LES ENVAHISSEURS aux frontières de l’Etat de Droit, patrie des droits de l’homme …. blanc !

Widergänger dit: à

Je vous ai posé ces qustions naïves, closer, parce qu’il est bien évident, closer, que les nazis n’ont pas passé leur temps à contempler la bite des Juifs ! Ils avaient d’autres méthodes baucoup plus efficaces, closer !

Votre truc, ça concerne extrêmement peu de Juifs, quelques résistants arrêtés au hasard, et encore, closer ! Georges Charpak, ils ne lui ont m^me pas regardé la bite, mon pauvre closer, quand il s’est fait arrêter, ducon, et il n’a pas été arrêté comme Juif mais simplement comme résistant ; déporté non à Auschwitz, où il serait mort, mais à Dachau, où il a eu la chance, vu sa grande taille, de travailler et d’être nourri plus que les autres, et à Dachau la Gestapo, comme tu dis, mon pauvre closer, ne lui a pas plus contemplé sa bite ! Pauvre cornard !

Les Juifs, ils n’avaient pas besoin de ça pour le savoir, le port de l’étoile, les papiers d’identité frappé et tant d’autres msures administrative. C’est toi qui est un gros con de naïf, closer, parce que manifestement tu n’as toujours pas compris aujourd’hui plus de 70 ans après et à ton âge (d’où mon irritation !) que la persécution des Juifs pendant la guerre est une affaire administrative d’état qui n’a strictment rien à voir avec quelque monstration de bite que ce soit. T’es juste infantile, mon pauvre closer, juste un gros con de franchouillard de merde !

closer dit: à

Bloom va jusqu’à nier que les principaux massacreurs en Inde furent les envahisseurs musulmans! Ils remontent aux invasions indo-européennes (vers 2000 avant JC, sur lesquelles on ne sait pas grand chose) pour essayer d’exonérer les moghols. A ma connaissance, personne n’avait eu le culot d’arborer un tel négationnisme. C’est à peu près comme si on essayait de minimiser les massacres perpétrés par les allemands en disant que Jules César avait fait pire en Gaule. Je te propose mon bon Bloom une autre excuse: les homo sapiens ont fait pire sur les hommes de néandertal, donc Tamerlan était comparativement un gentil.

Evidence dit: à

16 heures 49 : JC, incitation à la haine raciale… transmis à qui de droit

Bloom dit: à

Closer me prête des propos que je n’ai jamais tenu, la mauvaise foi de l’extrême droite est toujours la même…Bien sûr, les envahisseurs musulmans ont tué, ils ont converti par l’épée et par le verbe également (les soufis). Ils ont aussi libéré de leur condition infra humaine nombre de basses castes. Nier cela relève de l’insulte à la vérité historique.
Eh, Closer, tes ancêtres les Croisés, ils ont pas massacré quelques infidèles, y compris des Juifs sur le chemin du tombeau du Christ? Les troupes de Louis XIV n’ont pas passé par l’épée nombres de protestants?
Balaie devant ta bauge et fais pénitence pour les crimes qu’ont commis les tiens, et garde toi de faire la morale aux autres, fascho de pacotille, franchouillard de pantomime.
Allah tomake onek bichar korbe, comme on dit à Jessore.

closer dit: à

Pourquoi t’excites-tu comme un malade sur une simple remarque de bon sens WG? Des centaines ou des milliers de faux certificats de baptême ont été fabriqués par des curés pour aider des juifs à cacher leur origine. Tu crois qu’ils portaient l’étoile jaune? Tu crois que ceux qui les poursuivaient aient hésité à user de tous les moyens pour essayer de les confondre? Je suis absolument certain d’avoir lu ou vu (au ciné) une scène dans laquelle un gestapiste fait examiner le pénis d’un prisonnier pour essayer de déterminer s’il était juif.

Je n’ai pas d’idée sur l’ampleur du phénomène (je me suis avancé imprudemment en parlant de « milliers ») mais sa vraisemblance est telle que ta réaction hystérique est inexplicable.

Widergänger dit: à

En fait le projet de loi sur l’asile qui va être discuté mercredi (demain) en Conseil des ministres va créer une rétention de 135 jours au lieu de 45; c’est un ngrenage très inquiétant qui indique qu’à terme on est en train de placer les migrants dans des espèces de camps de concentration qui n’avouent pas leur réalité. Un fascisme rampant de toute la société française. Les camps de rétention se transforme doucement en camp de concentration pour les migrants, comme ça l’était déjà pour les migrands juifs de l’est, les Ostjuden, à Berlin, dans les années 20 pendant la république de Weimar, avec deux grands camps de concentration pour les parquer, un au nord de Berlin, l’autre au sud. La France se nazifie gentiment…

closer dit: à

« Balaie devant ta bauge et fais pénitence pour les crimes qu’ont commis les tiens, et garde toi de faire la morale aux autres, »

C’est toi, pauvre type, qui m’enjoint de faire pénitence pour les crimes commis par l’occident alors que cette pénitence elle est faite tous les jours matin, midi et soir jusque dans les manuels scolaires, à la TV, dans 90% de la presse et de l’édition et que, quand une femme comme Bat Yeor, qui parle d’expérience, essaye de redresser la barre en parlant des crimes de l’islam, on la traite pratiquement de complice de Breijvik! Ignoble.

NB: je ne fais pas la morale, certainement pas.

William Legrand dit: à

fais trop ton malin Jissé, tu vas finir par te faire gauler et y aura plus personne pour te plaindre, saloperie

Widergänger dit: à

Le phénomène n’a touché que de très rares cas où la Gestapo a pu arrêter des gens comme résistant et pour savoir s’ils étaient juifs ou pas, elle lur a demandé de baisser leur pantalon. C’est extrêmement marginal, quelques personnes sur les six millions de Juifs exterminés. Tu connais rien !

Sergio dit: à

Il n’y a pas si longtemps on avait encore des fonctionnaires français originaires des comptoirs (Pondichéry Yanaon Mahé Karical Chandernagor). C’est le grand Charles qui a dû abandonner les comptoirs pour de bon. Les toutes dernières dispositions ont permis à des natifs des comptoirs de prendre la nationalité française après un temps dans notre administration. J’en ai croisé quelques-uns. Maintenant c’est sûrement terminé. Marrant comme on peut rencontrer l’Histoire dans la vie courante…

Sergio dit: à

Bloom dit: 20 février 2018 à 17 h 11 min
Les troupes de Louis XIV

Catinat ravage la Franche-Comté ; qui en garde le souvenir.

Et surtout, les fameuses dragonnades : un dragon, logé de force chez l’habitant (protestant), qui vidait la cave, engrossait la fille, extorquait l’or au père etc.

En grande partie dans les Cévennes, enfin dans tout le pays protestant.

Jean Langoncet dit: à

Couper le cordon ombilical est-il encore tolérable ? Adam et Eve ont-ils été exposés à cette meurtrissure originelle ?

Phil dit: à

Le dernier à baisser le pantalon pour sortir sa carte d’identité fut Depardieu dans « Le dernier métro ». Truffaut a menacé mais le Depardiou national s’est ravisé, pour la grande déception de la présumée gestapiste (une Française of course, nouvelle vague oblige).

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la pâte; à bien pris, avec ce levain,…

…et, déjà, la mise au four préchauffé en cours,…un cake de première, avec , chacun, son sigle au chocolat, ou sa fraise à la crème fraîche,…un café, expresso,!…mêmes deux ou trois,…tout çà ne fait que passer, le temps,…
…et, les créations, motus & bouches-cousues,…Go,!…
…aux évidences les diversions,!…

la vie dans les bois dit: à

La décision de ce jour :

Par l’ordonnance de ce jour, le juge des référés du Conseil d’État, statuant en formation collégiale de trois juges, rejette ce recours pour défaut d’urgence.

Il relève que l’instruction et les indications données au cours de l’audience démontrent que les seules informations que les équipes mobiles intervenant dans les centres d’hébergement d’urgence peuvent recueillir sont celles que les personnes hébergées qui acceptent de s’entretenir avec elles souhaitent leur communiquer.

En outre, il note que, pour l’accomplissement de leur mission, ces équipes ne disposent d’aucun pouvoir de contrainte, que ce soit à l’égard des personnes hébergées ou des gestionnaires des centres d’hébergement.

Enfin, il rappelle que la circulaire n’a pas pour objet et ne pourrait d’ailleurs légalement avoir pour effet de dispenser l’administration du respect de la loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, qui régit la mise en œuvre des traitements de données à caractère personnel.

A la lumière de cette interprétation de la circulaire, le juge des référés du Conseil d’État estime que la condition d’urgence à laquelle est notamment subordonné le prononcé d’une mesure de suspension sur le fondement de l’article L. 521-1 du code de justice administrative n’est pas remplie. Il rejette donc le recours dont il était saisi.

L’appréciation portée par le juge des référés sur la condition d’urgence ne préjuge pas de l’appréciation que portera le Conseil d’État sur la légalité de la circulaire. Il se prononcera à bref délai sur ce point, dans le cadre du recours en annulation parallèlement formé par les associations requérantes.
http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Circulaire-du-12-decembre-2017

cela n’a rien à voir avec le fait que les  » guignols » de la macronie se sont vus intimer l’ordre de retirer des amendements,à l’Assemblée Nationale.

la vie dans les bois dit: à

L’appréciation portée par le juge des référés sur la condition d’urgence ne préjuge pas de l’appréciation que portera le Conseil d’État sur la légalité de la circulaire. Il se prononcera à bref délai sur ce point, dans le cadre du recours en annulation parallèlement formé par les associations requérantes.
http://www.conseil-etat.fr/Actualites/Communiques/Circulaire-du-12-decembre-2017

cela n’a rien à voir avec le fait que les » guignols » de la macronie se sont vus intimer l’ordre de retirer des amendements,à l’Assemblée Nationale.

la vie dans les bois dit: à

Mais bon, ici, ça n’interesse pas. Sont tous à se tirer sur la nouille… coupée, pas coupée.

Pat V dit: à

Sont tous à se tirer sur la nouille… coupée, pas coupée.

« Collecteur de prépuce », c’ est dans Joyce, non?

la vie dans les bois dit: à

@au moignon: Non.
Joyce n’est pas dans mes lectures. Et puis la bière, pour rien au monde.

Pat V dit: à

Pour une trancheuse de nœud, elle se pose là, la bûcheronne troufignasse!
Enfin, restez poli, ragougnasse!

Delaporte dit: à

Les nouvelles sont très abjectes ce soir. Entre Le Pen qui publie ses Mémoires, et qui défend la torture en Algérie ; Wauquiez qui « assume », mais qui portera plainte (notez la contradiction), etc., etc. la coupe et pleine. Oublions toutes ces infamies, et parlons d’autre chose… peut-être ?

la vie dans les bois dit: à

ah ! je vois que j’ai touché un point sensible…

Cela faisait un moment qu’il me courait sur le haricot ce faux-monnayeur d’artprice.

la vie dans les bois dit: à

Pas du tout; pour espérer ma haine, il faudrait déjà susciter un sentiment.
Mais il me plaît assez de démasquer les faussaires comme moignon.

la vie dans les bois dit: à

Wauquiez qui « assume », mais qui portera plainte (notez la contradiction)

J’ai bien noté mais je n’en vois pas.
C’est sans doute parce que je l’ai entendu, dans une autre école. Il n’avait pas demandé la confidentialité…

Pat V dit: à

A partir de 9 minutes le lien.

Pat V dit: à

Mais LVDB on espère rien d’ une trognasse de votre genre et vous le savez très bien.

la vie dans les bois dit: à

moignon, vous rejoignez la cohorte des impuissants réduits à l’insulte. Mais j’ai autre chose à lire.

Pat V dit: à

« toucher le point sensible »
« Mais il me plait assez » Lvbd.

Gardez précieusement votre doigt baladeur, à confondre le point sensible et le point G, vous roulez sous la carpette et coupez-vous les ongles, là réside le résidu du moignon dont vous ignorez tout de la poussée vivace.

Phil dit: à

l’eusses-tu cru ?

Pat V dit: à

C’ est vous ici, la malotrue, Lvbd relisez-vous.
Comme tout le monde peut vous lire avec vos remarques de violences gratuites et sans motif.

la vie dans les bois dit: à

l’eusses-tu cru ?

Des Barilla, Phil.

Widergänger dit: à

Le prochain épisod de la sage Wauquiez : la vengeance des sarkozystes. Ah, qu’est-ce qu’on se marre dans ce pays de merde…

TRUOMPEU dit: à

« JC …à qui de droit »
(et parions aussi de non-droit…)

———–

« …reconnaissons notre vieille amie, notre vieille TAupE qui sait si bien travailler sous terre pour apparaître brusquement… »
k mARX 14 avril 1856

Phil dit: à

Depardiou a fait la pub des Barilla, dear lavie, longtemps après « le dernier métro »

closer dit: à

Oui Sergio, j’ai, rencontré à Singapour il y a longtemps un français des comptoirs de l’Inde (Pondichéry peut-être) qui parlait un français très raffiné, la peau assez foncée mais des traits européens, très élégant. C’est lui qui m’a appris que le système des castes était en fait à l’origine un système à base raciale. Plus on est élevé dans la hiérarchie des castes, plus on a la peau claire…Ce ne sont pas les gentils musulmans qui auraient fait une chose pareille, eux qui castraient les esclaves noirs à leur arrivée pour être sûrs qu’ils ne se reproduisent pas…

Tiens, lis donc ça mon bon Bloom:

« Les descendants d’esclaves africains ont presque tous disparu sans laisser de traces. Ils sont aujourd’hui presque inexistants en Orient. Il est certain que cette pratique généralisée de la castration, en est l’un des principaux facteurs. Leurs possibilités de se reproduire étaient ainsi annihilées. Quant aux conditions de vie de la majorité des survivants, un voyageur anglais rapporte qu’ils « étaient tellement éprouvés, que cinq à six ans suffisaient pour supprimer une génération entière d’esclaves. Il fallait à nouveau refaire le plein. » Un tel holocauste, chose curieuse, très nombreux sont ceux qui souhaiteraient le voir recouvert à jamais du voile de l’oubli, souvent au nom d’une certaine solidarité religieuse voire politique. En fait la plupart des historiens africains ou autres, ont restreint le champ de leurs recherches sur les traites négrières à celle pratiquée par les nations occidentales. Notre propos n’a rien de moralisateur, car comment comparer ce qui fut, compte tenu des mentalités et des sensibilités de l’époque, avec notre présent. Le souhait est que les générations futures soient informées de l’antériorité et de la dimension de la traite transsaharienne et orientale. Et que les nations arabo-musulmanes se penchent enfin sur cette sinistre page de leur histoire, assument leur responsabilité pleine, entière et prononcent un jour leur aggiornamento comme les autres et c’est cela aussi, l’Histoire !

Source : « Le Génocide Voilé » de N’Diaye Tidiane »

Il y en a qui n’arrêtent pas de faire pénitence, les occidentaux, et d’autres dont il faudrait cacher les turpitudes, selon Bloom, de peur de « faire le jeu de, etc… ».

A lire aussi l’article de Pascal Bruckner sur la repentance dans « Commentaires », l’une des meilleures revues françaises, disons « aronienne » pour donner une idée. Mais je ne sais pas si elle parvient jusqu’aux attachés culturels à l’étranger.

closer dit: à

« On croyait Marion Maréchal-Le Pen retiré de la vie politique. » Delaporte

Je pense que Wauquiez a beaucoup plus de souci à se faire d’un retour éventuel de MMLP que du piratage de ses propos à l’EM Lyon!

closer dit: à

Suivant les conseils pour une fois bons (je parle de cinéma) d’Annibal, je suis allé voir L’Apparition. Sur un sujet très difficile, le metteur en scène a réussi à éviter tous les pièges et à nous présenter un film de plus de deux heures dans lequel on ne s’ennuie jamais. Il ne tombe ni dans les bondieuseries (risque théorique aujourd’hui en salle), ni dans l’anticléricalisme primaire, ni dans le ridicule. On pourra trouver la jeune fille un peu trop jolie et le manipulateur un peut trop allemand (avec son physique et son accent il pourrait jouer un rôle de SS). Une facilité aussi que de donner un nom russe au curé du coin, que l’on soupçonne du coup et à tord de jouer un jeu trouble…Vincent Lindon est parfait avec sa tronche de victime tourmentée sur qui reposent tous les malheurs du monde. Le dénouement est original et inattendu, du moins longtemps inattendu. Belles images de montagne et du désert de Syrie à la fin. Belle bande son.

A voir.

Widergänger dit: à

Chers Amis,

Nous sommes heureux de vous annoncer que le n°1 des Cahiers d’études lévinassiennes, épuisé depuis longtemps, est désormais en vente sous forme de PDF sur notre site, au prix de 12 euros.

Cordialement,
Le webmestre
http://www.levinas.fr

Phil dit: à

12 euros l’affreux pdf, c’est pas donné, dear Widergänger. viens de trouver les souvenirs de la princesse Bibesco à 1,50 euros, beau Grasset d’époque 1930. certes on va pas comparer la Bibesco à Lévinas. notez qu’elle dînait au Ritz avec Proust, ce qui vaut bien une pensée à la Lévinas en pdf.

bérénice dit: à

Truompeu,15h06 parce que Descartes était antisémite ? si vous pouviez éclairer l’ellipse, merci.

Phil dit: à

Descartes antisémite ? faites vos jeux, mauvaise pioche

Delaporte dit: à

« Aux Mureaux, Macron plaide pour des bibliothèques ouvertes le dimanche et le soir »

Louable volonté de faire accéder chacun aux livres. Mais ce qu’il faudrait surtout, sachant que les bibliothécaires ne sont pas corvéables à merci, c’est une société où personne ne serait contraint de travailler durant la journée et pourrait se livrer à des heures décentes à la lecture. Alors, le rythme culturel redeviendrait normal. Le soir, chacun pourrait revenir chez soi et lire les livres qu’il aurait choisis. Tout ceci, grâce à l’abolition légale du travail, qui serait aussi une mesure radicale en faveur de la culture et des livres…

Delaporte dit: à

Une fois le travail laborieux aboli, une large place serait investi et libre pour le loisir culturel. Les bibliothèques et les librairies joueraient un grand rôle dans l’occupation du temps. La culture serait reine. L’être humain pourrait se consacrer durant la journée à apprendre des choses nouvelles, au lieu de faire un travail inutile. C’est une transformation radicale de la société qui se profile. Macron le pressent presque… encore un effort dans ce sens, et nous y serons.

Sergio dit: à

Je crois qu’à Nancy elle est ouverte le dimanche.

Mais jamais le soir (dix-neuf heures).

Delaporte dit: à

Camus espérait que viendrait un jour une société dans laquelle régnerait non plus le juge mais l’artiste. Il ne tient qu’à l’homme d’accéder à cet idéal, par l’abolition légale du travail. Une grande idée…

Ed dit: à

Delaporte,

Je souscris entièrement à votre prophétie (basée sur des faits, bien évidemment).

Le travail disparaîtra plus vite qu’on ne le pense, même si nous ne serons sans doute plus là pour le constater. Et alors, fini l’abrutissement des masses, fini les bullshit jobs surtout, fini le triptyque infernal métro-boulot-dodo.

Ed dit: à

Nancy elle est ouverte le dimanche.

Pendant ma prépa, je passais mes dimanches à la médiathèque, oui. Toujours bondée et bruyante, notamment à cause d’un portique qui sonnait tout le temps.

Ceci étant, je dois ma réussite scolaire aux bibliothèques. Je ne pense pas que l’on travaille efficacement chez soi.

TRUOMPEU dit: à

Malenchron ne fait que s’inspirer des BU américaines
(où l’on peut même un peut dormir!).
oui mais elles sont Privat ! et lui il a les fonctionnaires (la sncf bient^t)

Ceci dit, on ne peut travailler chez soi souvent à cause des apparts : les parents viennent voir, la femme veut sortir, les chiens ont faim, les bébés crient… les voisins regardent Arthur… ça hurle dans la rue.
Mais on retrouve le silence ET l’émulation des bibliothèques, … lorsqu’on a un manoir; chacun a son étage, son aile, sa dépendance… une bibliothèque privée telle une chapelle… Seule la meute fébrile ou les hennissements venus des écuries loin là-bas dans le parc parfois dérangent un peu ; quelques huhulements aussi dans la nuit étoilée…
Pourquoi abolir le travail !

Bloom dit: à

Les toutes dernières dispositions ont permis à des natifs des comptoirs de prendre la nationalité française après un temps dans notre administration. J’en ai croisé quelques-uns. Maintenant c’est sûrement terminé. Marrant comme on peut rencontrer l’Histoire dans la vie courante…

4 500 Français aujourd’hui enregistrés au Consulat rue de la Marine. Population en déclin permanent dont une majorité, très pauvre, ne parle pas un mot de français et reçoit des subsides de l’état; Lors du 1er tour de l’élection présidentielle, au Lycée français, un électeur à peine francophone cherche le bureau N°7, qui n’existait pas; le candidat N°7 était F.Fillon…
A voir le Foyer du soldat avec statue géante du Grand Charles; où les anciens militaires qui n’ont jamais tiré un coup de feu, lorsqu’ils ont bien bu, ne trouvent pas de mots assez dur pour mépriser les Indiens (aucune différence visible) et fustiger les Français, la France…
Ce pauvre Closer enfonce des portes ouvertes, comme si on ne savait pas que les crèmes pour blanchir la peau sont ce qui se vend le mieux en Inde (et en Afrique), et que les Indiens du sud, hindous, chrétiens et musulmans, sont méprisés par ceux du sud…Les Aryens se prétendaient « blancs », et « varna », le nom pour la caste, signifie « couleur ».
L’actrice qui joue dans Dheepan, Palme d’Or à Cannes, Kalie S. n’a aucune carrière envisageable en Inde à cause de sa peau trop foncée.
Garde tes « révélations » pour ceux qui sont impressionnés par une tempête dans une tasse de thé de Ceylan, pauvre haineux de petit fascho à l’intelligence encore plus close que son pseudo de naZe.

JC..... dit: à

Le gai canari Delaporte peut pioupiouter sa rengaine sur l’abolition du travail : quelle bêtise !

Une simple chimère qui confond transformation du travail en fonction de l’évolution technologique, ce qui est vieux comme le monde, et rêve de crétin gauchiste de couvent, aux relents de faignasse institutionnalisée ! …

JC..... dit: à

« Ceci étant, je dois ma réussite scolaire aux bibliothèques. Je ne pense pas que l’on travaille efficacement chez soi. » (Ed)

Très curieusement, je pense exactement le contraire pour l’avoir vécu, et je dirai :
« Ceci étant, je ne dois pas ma réussite scolaire et universitaire aux bibliothèques. Je pense que l’on travaille efficacement chez soi et dans les arrières salles des brasseries chics. »

JC..... dit: à

Je vous raconterai volontiers cela, mais j’en vois qui dorment encore, au fond de la salle…!

JC..... dit: à

Le Diable est moyen-oriental.
( … il fut occidental, hélas, mais c’est une source de joie pour les satanistes admiratifs de voir que la relève est assurée de de main de Maître…)

JC..... dit: à

La tyrannie impose que l’on se soumette en silence à la tyrannique divinité régnante.

Toute opposition, toute opinion contraire est une rébellion, une offense intolérable, un sacrilège, un blasphème, qui doit être écrasé dans le sang.

Le Diable est moyen-oriental…. et pour longtemps !

JC..... dit: à

L’Academie Française vient d’accepter un verbe nouveau : bloomiser.

BLOOMISER : (Verbe du premier groupe). Faire son Bloom. Ne sachant rien de précis, parler de tout sans vergogne. Croire que s’éloigner permet de voir de plus près. Faire violence pour cacher sa faiblesse. Droit dans ses bottes à hauts talons.

Un apéritif d’honneur sera servi le 31 février au Royal Bloom Club de Pondichéry sur crédit du Quai.

bérénice dit: à

6h02 voyez ce syndicat de la sidérurgie allemand qui obtient ou tente d’obtenir une réduction des heures travaillées certes selon un mode provisoire, 2 ans – 28h, mais qui aurait pensé que les allemands revendiquent un aménagement de leur temps de travail de ce genre. Ce n’est que début d’un processus qui j’espère bénéficiera à tous les travailleurs, reste le problème de ceux qui ne trouveront pas d’emploi , de ceux qui non protégés seront toujours exploités dans des emplois qui nécessitent peu de qualification comme chair à produire ou à pâtir dans d’autres régions, à l’est, en Orient.

la vie dans les bois dit: à

pas ceux qui ceux,
pas encore tout à fait réveillée.

bérénice dit: à

Mais on retrouve le silence ET l’émulation des bibliothèques,

Une atmosphère douce et feutrée, elles sont comme de vastes utérus nourriciers. Quel dommage que s’y rencontre l’éternel e..erdeur.

la vie dans les bois dit: à

Voilà qui va faire plaisir à tous les nostalgériques ( néologisme de moi).

Le Borgne de Montretout , grand-père de  » maréchal, la voilà », « chanteur populaire » sort ses « mémoires ».

Les curés de campagne s’en sortent bien.
« Nous avons rompu l’Eglise et moi quand j’avais 16 ans (…) C’était après l’été 44 (…) les prêtres du collège peinaient à me tenir, je ne supportais plus la discipline bras croisés. Bref, ils ont décidé de me virer et, comme j’étais à la fois costaud et rebelle, ils ont trouvé un stratagème ignoble. J’étais alors, rappelons-le, déjà orphelin de père. Ils me convoquent : « Mon enfant, une terrible nouvelle, votre maman est morte. Rentrez chez vous ». Je prends mon vélo et je pédale aussi vite que je peux, à travers mes larmes dont je n’imaginais pas qu’elles pouvaient couler autant. Maman. Morte. J’arrive à la maison, et je la vois qui bine son potager. »

JC..... dit: à

Il n’y a aucune différence entre un cimetière où pourrissent les corps, et les bibliothèques où pourrissent les livres contagieux, en compagnie des lecteurs contaminés…

Rien ne remplacera jamais un bar-tabacs de tradition orale. Si elle est de qualité, œuf corse !

renato dit: à

“Camus espérait que viendrait un jour une société dans laquelle régnerait non plus le juge mais l’artiste. Il ne tient qu’à l’homme d’accéder à cet idéal, par l’abolition légale du travail. Une grande idée…”

Est-ce l’expression du préjugé qui veut que les artistes ne travaillent pas?

bérénice dit: à

truompeu, un pseudo précieusement ridicule, may i laugh about it?

bérénice dit: à

renato, je suppose que Delaporte pense surtout au travail de l’esclave et vous savez que ce monde met à jour ce « concept » pour le transformer en une norme acceptable, inévitable.

renato dit: à

Hé merdre !

dans ses eau-là > dans ces eau-là

renato dit: à

En d’autres mots, bérénice, mal vu mal dit aurait dit l’Autre.

Widergänger dit: à

ces eau-là >>> ces eauX-là… vu ? Ne pas oublier le pluriel des noms !

Widergänger dit: à

Problèmes de traduction, qui toujours me passionnent :

Sénèque dans son Apokolokyntose ou l’apothéose d’une citrouille, où il se moque de l’empereur Claude, qui boîtait et traînait la patte, écrit justment à se propos :

« assidue enim caput movere, pedem dextrum trahere »

« en effet il remuait continuellement la tête et traînait *[le pied droit] »

sauf qu’en français on n peut pas dire * »traîner le pied » et encore moins * »traîner le pied droit ». L’expression idiomatique consacrée et équivalent pour le sens à l’expression latine serait « traîner la patte », sauf que pour un emperur dans ce contexte, même dans ce texte satirique, l’expression n’est pas satisfaisante, ne correspondant pas au contexte précis de la citation où un rapporteur s’adresse à Juppiter pour lui faire part de la venue étrange d’un visiteur; un tl rapporteur ne saurait s’adresser à Juppiter en employant cette expression familière.

La Fontaine emploie bien le mot « pied » au singulier pour dire exactement ce que dit le texte latin, comm si c’était d’ailleurs une traduction du latin « trahere pedem », mais il emploie (dans la fable des « deux amis » l’expression « tirant le pied » : « traînant la jambe et tirant le pied ».

Si on emploie le mot « pied » au pluriel : « traîner les pieds », on fait un faux sens car on dit autre chose : hésiter, ce qui n’est pas le sens du texte ici, qui exprime une infirmité physique du visiteur correspondant au handicap bien connu de l’empereur Claude. On ne peut pas dire non plus en français « traînait des pieds », ni « traîner du pied », et encore moins « traîner du pied droit », parce que le verbe « traîner » est transitif direct et n’admet pas de construction indirecte.

Dès lors il nous reste deux options :
1°) soit on traduit « trahere pedem » par « tirer le pied » (en imitant La Fontaine) :

« en effet il remuait continuellement la tête et tirait le pied »

mais on sent bien que l’expression ici ne convient pas vraiment, on sent trop l’artifice au point qu’on ne comprend pas vraiment ce que ça peut bien vouloir dire.

2°) soit on remplace l’expression latine par l’idiomatisme français correspondant au sens latin :

« en effet il remuait continullement la tête et traînait la jambe ».

Cette deuxième solution, toute naturelle, me paraît la plus convaincante.

Lavande dit: à

Voyons Wgg, même s’il a deux pieds, Jupiter n’a qu’un « p ». Renato n’aurait pas fait une faute pareille !

Widergänger dit: à

Mais ce faisant on ne peut pas traduire « dextrum » (droit) parce que l’expression idiomatique française est figée et n’admet pas l’insertion d’un adjectif. Ce n’est plus du français si l’on traduit par :

*en effet il remuait continuellement la tête et traînait la jambe droite.

Widergänger dit: à

Ça se discute beaucoup Lavande parce qu’en latin justement il en a deux…!

JC..... dit: à

De quel dieu des dieux, parlez vous ?

Zeus ? Jupiter
Claude ? Jupitter
Macron ? Jupittter* !

*Le T intercalé entre les deux papattes, c’est Birgit, Strogneuxgneux !

christiane dit: à

Paul Edel dit: 20 février 2018 à 8 h 29 min
Un temps immobile ?

Oursivi dit: à

Ah si les Bancel et autres Blanchard avaient intégré cette autre face de la réalité d alors dont ils ne voient que les vilénies occidentales oubliant qu en face ce n était pas mieux et que les deux justifiaient merveilleusement leur existence par celle de l autre.

AO

Widergänger dit: à

Il est intéressant de voir comment les autres langues traitent le problème.

L’anglais emploie le singulier de « pied » (à l’accusatif) pour dire « hésiter » tandis que l’allemand, comme on peut s’y attendre utilise la préposition « mit » + le pluriel de « pied » : mit des Füßen, et il accentue le sens : on passe de « traîner » à « glisser » (rutschen).

Anglais :
Can he stop dragging his feet and tell this House when he will make this report available to the public?

Allemand :
Kann er aufhören, mit den Füßen zu rutschen und diesem Bundestag sagen, wann er diesen Bericht der Öffentlichkeit zugänglich machen wird?

Oursivi dit: à

Ah si les Bancel et Blanchard intégraient cela dans leur vision…

AO

closer dit: à

Du fait qu’il y a en Inde comme partout une préférence pour la peau claire, on ne peut conclure que le système des castes a été instauré il y a trois mille ans principalement pour cette raison. L’explication habituelle est plutôt fondée sur la répartition des fonctions sociales, prêtres, guerriers, commerçants, paysans, analogues aux ordres de l’Ancien Régime…Mon interlocuteur dravidien simplifiait peut-être les choses en fonction de ses intérêts propres. Louis Dumont explique par ailleurs que les musulmans sont répartis entre des groupes qui ressemblent fort à des castes.

Je n’ai évidemment prétendu faire aucune révélation!

Widergänger dit: à

Et l’espagnol emploie lui aussi le pluriel comme en français pour dire « hésiter » :

¿Puede dejar de arrastrar los pies y decirle a esta Cámara cuándo pondrá este informe a disposición del público?

JC..... dit: à

HUMOUR MAGISTRAL … TROIS ANS FERME REQUIS

« Le scandale qui suit la révélation en décembre 2012 du compte caché à l’étranger du ministre du Budget CAHUZAC a été un séisme politique, mais aussi un traumatisme national » explique le magistrat. « Les fautes commises ont empoisonné l’air que les citoyens ont respiré, elles ont altéré la confiance des citoyens dans leurs institutions », a-t-il jugé.

Les occasions de se fendre la gueule doivent être exploitées à fond ! Moquons nous gaiement de ce magistrat qui ferait bien de ne pas se prendre pour Jupiter Tonnant plutôt pour Jupitre Tonitruant, voire Jupitoyable de Niaiserie ….

closer dit: à

Je ne vois vraiment pas pourquoi on ne pourrait pas dire « il traînait le pied droit »! Cela ne choque personne et on comprend parfaitement ce que ça veut dire.

On comprend aussi très bien pourquoi WG n’est pas un bon traducteur dans aucune langue: il ne veut JAMAIS admettre que la traduction la plus simple et la plus directe est la meilleure. C’est plus fort que lui, il faut qu’il convoque un déluge d’érudition pour aboutir à un résultat alambiqué et moche.

Widergänger dit: à

En portugais, il existe aussi l’expression « arrastar os pés » pour dire « hésiter »

Você pode parar de arrastar os pés e contar esta casa quando você disponibilizará este relatório ao público?

de nota dit: à

le retouite de Levy de Causeur: les propos de Sternhell qui ne peuvent qu’enchanter France Inter, il se trouve que Thomas Legrand n’est pas du tout enchanté, bien au contraire,et l’a fait savoir sur l’antenne un matin, Madame Levy qui fustige et donne des leçons manque singulièrement de probité. Dont acte.

Janssen J-J dit: à

Passoul,
Je ne comprends pas toujours ce que vous recherchez exactement en mettant en ligne le touite d’e.levy sur la récente position provocatrice de zev sternhell. Soit vous prenez position vous-même ; soit vous dites ce que vous pensez du journal de votre con-soeure. Mais cette manière de pas y toucher, tout en y touchant… je trouve ça un brin traumatique et, pour tout dire, navrant, déceptif, scabreux. Je ne prétends même pas vous faire vous justifier en tant que séfarade par projection historique. Pourtant, ce serait pas de trop d’avoir une bonne explication sur le choix de vos touites à la rdl…
Bonjour à toussent.

Widergänger dit: à

C’est Morisset, Gason, Thomas et Baudifier qui le disent, mon petit chéri, que ce n’est pas du français, que ça heurte notre sensibilité et le génie de la langue. Et il ont tout à fait raison. C’est closer qui ne connaît pas bien le français…! Et c’est Wgg, une fois de plus, qui a raison, parce que lui c’est un xcellent traducteur, contrairement au plouc prétentieux de closer…!

Widergänger dit: à

En anglais c’est comme en français, on remplace « pied » par « jambe » avec cette particularité propre à l’anglais qu’il emploie le possessif « his » pour simplement « la » en français parce qu’on n’emploie pas les possessif en français en général, sauf effet d’insistance, pour les parties du corps :

« he is dragging his leg » = il traîne la jambe = trahere pedem (en latin : traîner le pied).

Widergänger dit: à

En allmand aussi on dit traîner la jambe : das Bein ziehen, on peut même dire « das linke Bein ziehen : traîner la jambe *gauche, ce qui n’est pas possible en français. On peut dire aussi : er schleppt sich mit dem linken Bein.

Widergänger dit: à

n anglais d’ailleurs, « to drag » vint directement du latin « trahere », qui a donné aussi en français le verbe « draguer » : un « dragueur de mines » et « draguer une fille » : on peut « tirer la jambe » à défaut de tirer la langue…

JC..... dit: à

« je trouve ça un brin traumatique et, pour tout dire, navrant, déceptif, scabreux. » (JJJ)

P’tain Gigi, quelle sensibilité à fleur de pot*, tu as…. Sensiblerie, à vrai dire ! Pour un Tweet !!!
*de chancre ?

Widergänger dit: à

C’est vrai qu’il y a des fascistes en Israël, comme il y en a en France. De là à penser que la France c’est le nazisme à ses début… les gens sont fous avec Israël, c’est un pays qui les rend fous, un puits à fantasmes.

Widergänger dit: à

C’est dommage que Sternell se fourvoie sur Israël parc qu’il voit juste sur le fascisme français des années 30, et rejoint d’ailleurs les thèses d’Annie Lacroix-Riz sur l’existence d’un vrai fascisme français, avec preuves à l’appui tirées des archives, que ne connaît pas Sternell. Il a les idées folles sur Israël de son groupuscule « La paix maintenant », Shalom Akhchav, qui délire et n’a plus aucune assise dans l’opinion publique israélienne. Il y a des rabbins d’extrême droite en Israël mais le gouvernement de Netanyahou n’est pas un gouvernement d’extrême droite ; c’est un gouvernemnt libéral de droite, une espèce de Macron en kippa…

zerbinette dit: à

« Il fait on ne sait quelles menaces, car il remue la tête sans arrêt; il traîne le pied droit. » C’est ainsi que tous les traducteurs traduisent, sauf « l’éminent » wgg qui pense connaître mieux le latin que tous les autres.

Sénèque a bien précisé dans son texte que c’était le pied « droit », on ne voit pas pourquoi on le supprimerait dans une traduction. Il ne traîne pas « la patte » ni le pied gauche mais le droit, voilà c’est comme ça.

closer dit: à

On ne critique pas Elisabeth Lévy à la légère de nota! Elle est la probité même. Quand elle manie l’ironie (à propos de France Inter), il suffit de la comprendre.

closer dit: à

« Sénèque a bien précisé dans son texte que c’était le pied « droit », on ne voit pas pourquoi on le supprimerait dans une traduction. Il ne traîne pas « la patte » ni le pied gauche mais le droit, voilà c’est comme ça. »

Tellement évident Zerbinette! Mais c’est trop simple pour notre Diafoirus…

de nota dit: à

On ne critique pas Elisabeth Lévy à la légère de nota! Elle est la probité même. Quand elle manie l’ironie (à propos de France Inter), il suffit de la comprendre.

Ironie? vous me la baillez belle! Pour Levy, France Inter est une radio de gauche donc hostile à Israel, ce qui est faux, et ne parlons pas de cette malhonnêteté intellectuelle de l’amalgame, le journal le Monde, France Inter, Mediapart, tous dans les même sac des bobos gauchos, c’est ridicule!

JC..... dit: à

« les thèses d’Annie Lacroix-Riz sur l’existence d’un vrai fascisme français » (Wiwi)

Elle parle du premier, nauséabond gentillet, en oubliant le second, bien plus criminel en masse engoulagué, affamé,, qu’elle révère : le fascisme communiste russe ….

JC..... dit: à

Attention, de nota, vous devenez c.on !

Je vous préviens parce que seul un admirateur amical dans mon genre, fanatique des bibliothécaires endurcis, sera assez franc pour vous le dire : les media français sont puants de partisanerie gaucho-islamique.

Heureusement que le numérique permet de passer sous les fortifications antédiluviennes de ces tarés sourd-muets !

la vie dans les bois dit: à

La riposte n’a pas traîné.
Le president Sarkozy, qui ressemble de plus en plus à Al Pacino dans le film Le Parrain, a répondu au président LR, en pulvérisant comme Raoul Volfoni.

JC..... dit: à

L’Abbé Wauquiez n’a rien à craindre d’un spray comme Sarkozy dont la date de péremption politique est largement dépassée.

Qu’un incompétent succède à un nul est le signe patent que nous sommes en Europe.

Chaloux dit: à

Widergänger ou l’apothéose d’une citrouille?

Je me disais aussi : c’est pour bientôt.

bérénice dit: à

Il ne traîne pas « la patte » ni le pied gauche mais le droit, voilà c’est comme ça.

reste à savoir si c’est son pied d’appel, que disent les inspecteurs?

petit Rappel dit: à

Euh, Suétone note une lettre d’Auguste soucieux de voir le jeune Claude améliorer sa démarche, et, dans l’épisode du Lac Fucin, note qu' »il fit le tour du lac d’un pas tremblant et ridicule ». Il devait donc il y avoir quelques problèmes moteurs, et pourquoi pas une boiterie?

petit Rappel dit: à

Suétone, XXXI
« Lorsqu’il marchait ses genoux chancelaient »…

la vie dans les bois dit: à

à 12 h 30 min
le télétravail, c’est pas la joie, on dirait.
Déconseillé aux nihilistes suicidaires.

Je pense que le président Sarkozy est un très grand. Un très grand acteur qui a raté son métier.
Et puis quoi, il faut connaître ses classiques…
« Non mais t’as déjà vu ça ? En pleine paix ! Il chante et puis crac, un bourre-pif ! Il est complètement fou ce mec. Mais moi, les dingues, je les soigne. Je vais lui faire une ordonnance, et une sévère… Je vais lui montrer qui c’est Raoul. Aux quatre coins de Paris qu’on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi, quand on m’en fait trop, je correctionne plus : je dynamite, je disperse, je ventile ! »

oursivi dit: à

Même la droite israélienne la plus extrême ne sera jamais le dixième du régime nazi en ses vilenies mais n’oublions pas que ce pays qui m’est aussi sympathique – en sa raison d’être et ses visées –
qu’irritant – en ses égarements depuis la fin de la courte ère Barak – se choisit depuis plus de quinze ans des dirigeants et une ligne colonisatrice indéfendables.

Sont des images, aisément accessibles sur le Net, de l’automne 95 où tous les dirigeants passés à sa tête depuis toutes ces années grossissent les manifs appelant à empêcher la menée du plan de paix Clinton-Rabin-Arafat, par TOUS les moyens, avec la conséquence que l’on sait…
Les partisans du grand Israël qui aussi perfidement que lentement grignotent tout ce qu’ils peuvent grignoter ont gagné à court et moyen terme.
Par contre, au vu des évolutions technologiques dont Israël est un des plus beaux phares mais point seul à disposer des potentialités folles induites, qu’une bande de Ben Laden bis réussissent à sortir une bombinette plus ou moins miniaturisée du Pakistan ou d’un futur membre du club des bombeurs de torse a(na)tomique, et qu’ils trouvent un moyen d’aller la faire péter à Tel Aviv ou pas loin me semble hélas une éventualité dont la probabilité d’occurrence est en rapport avec le sentiment d’injustice que ressentira toujours plus avant la nation arabe, face à l’écrasante supériorité scientifique, technologique, intellectuelle… d’Israël et à sa morgue colonisatrice.
Même si cela survenait, ce que je crois possible, Israël s’en relèvera, mais probablement encore plus radicale en son identité.
Quant à Netanyahou c’est une manière de J-M Le Pen en plus policé, aimant son peuple et sa patrie sans le moindre partage possible. Et l’argent aussi.

AO

TRUOMPEU dit: à

20/II : 23h56

Descartes n’était pas + pas – anti mimi que n’importe qui ; rien ne transparaît de flagrant dans ses écrits ; ce n’était pas le nombril du monde pour lui
Cependant; pour faire une réponse de Normand, il l’était nécessairement plus que son contemporain Spinoza, qui lui l’était déjà trop pour ses coreligionnaires, au point de se faire prendre un coup de couteau à la synagogue (la légende veut qu’il ait gardé le reste de sa vie, son manteau -cachemire ?- troué). Thèse contestée, il ne s’agirait que d’excommunication… Mais pourquoi dut-il alors quitter Amsterdam pour se réfugier à Leyde puis se planquer à La Haye ? On était tout de même en Hollande, non ? ça semble L’EVideNCE…

Ceci dit le propos n’était évidemment pas de comparer les ‘idées » du philosophe et de l’écrivain. Mais de relever qu’il est hasardeux de s’attaquer à une stature lorsqu’on est médiocre. Cela vaut ts azimuts…
L’architecte Pouillon qui ne sera jamais qu’un traficoteur voulut remplacer Le Corbusier. A de Benoist dans le courant ‘Marx est mort’ voulut le trucider davantage, pour s’aviser réaliste sur ses capacités intellectuelles que ce n’était pas si facile (dixit)… Einstein légèrement prétentieux dira =/- ‘excusez-moi Newton’… (comme s’il avait détruit l’édifice newtonien). Oui mais si les idées du premier furent très originales, la vie continue pour la physique de Newton, chaque jour à tt instant pour tout ingénieur,… Elle peut même rendre compte au plus haut niveau bde ts les phénomènes relevés par Einstein (qui n’est d’ailleurs pas le père de la relativité, puisque cofondée par Poincaré et autre), mais dont la théorie (brillante) reste une curiosité plutôt philosophique (il le pensait) très très peu usitée par les physiciens de nos jours
Et pour finir ; c’est le système de coordonnées de Descartes, qui a permis de fonder l’espace isotrope (la matière = des points) de l’ami Newtonnnnn
Cocoricooo

petit Rappel dit: à

On doit à Pouillon un bien beau livre, que Le Corbusier n’aurait jamais pu écrire, la restauration exemplaire d’un chateau, ce qui valut à ce dernier de sortir de la liste des monuments historiques, et la quasi-reconstruction de l’Hotel du Grand Chantre, dans l’Ile de la Cité. Si après ça vous lui trouvez des analogies avec le Corbusier…
MC

Janssen J-J dit: à

@ 1 – Brefl, l’administration préfectorale, par ses équipes mobiles, s’apprête à s’installer dans les salles d’hébergement communes, en faisant savoir qu’elle est là, mais sans plus. Assurément, pas de contraintes pour les personnes hébergées ni à l’égard des gestionnaires des centres !…
https://www.la-croix.com/France/Immigration/Le-Conseil-dEtat-suspend-pas-encadre-circulaire-Collomb-2018-02-20-1200915230
Grotesque Conseil d’Etat qui prétend « recadrer » les circulaires désopilantes du MI, au nom de la défense des droits de l’homme.

@2 – Sensiblerie sur les touites forwardés de Passoul ? Simple interrogation sur les choix du maître des lieux… Evidemment, à côté de ça, 350 000 morts dans la prétendue guerre civile de la Syr.ie depuis 7 ans, on va pas comparer avec les dégâts du fas.cisme de l’Etat d’Isra.el.

@3 dans leur ensemble, non, les medias français ne sont pas islamo gauchistes ni pro Wauquiez.

xxx Et cessons de raconter n’importe quoi sur les grincheux qui se sont levés du pied gauche. Le ‘valet de pied’ avait pour fonction d’empêcher l’entrée du pied gauche dans la maison, parer à un signe funeste, « senestre » (sinistre), etc…

Janssen J-J dit: à

@13.45, oui monsieur M. Court, on en a beaucoup parlé icite, il y a quelque temps avec son petit fils, C.P. Faites allusion aux Pierres sauvages, non ?

Delaporte dit: à

« Est-ce l’expression du préjugé qui veut que les artistes ne travaillent pas? »

L’activité de l’artiste, dans l’idéal, n’est pas un travail aliénant, mais au contraire une voie pour se ressourcer en permanence. Il faut vraiment tout expliquer ! Laissez aller votre intuition, laissez-vous porter pas vos rêves… et cela deviendra réaliste ! Oui, le travail laborieux sera aboli un jour : c’est le destin de cette humanité en quête de sabbat perpétuel. C’est écrit dans la Bible !

JC..... dit: à

La solution au Moyen Orient ?
Le Grand Israel !
(en ramenant les indigènes voisins, amateurs de sensations fortes, à une dhimmitude juive !)

Et hop, le tour est joué ….

christiane dit: à

@petit Rappel dit: 21 février 2018 à 13 h 45 min
J’avais été subjuguée par sa connaissance de la pierre de Provence, son extraction, son transport, sa taille, son apparence noble, claire, chaude, dans la lumière blanche et crue mais aussi le chantier sous la pluie dense. La pierre burinée et ciselée selon la Règle qu’il comparait à des pierres vivantes. Les têtes de chapitre suivant la litanie des saints du calendrier puisque le livre est rédigé comme un journal écrit par le maître d’œuvre de la future abbaye. Le lien, aussi, pour ces artistes entre geste et mémoire. J’avais noté « Dans l’art, tout est connaissance, labeur, patience, et ce qui peut surgir en un instant a mis des années à cheminer. » Complexité aussi d’un autre lien entre architecture et « quatrième dimension », cette perception mouvante de l’édifice qui se transforme avec le déplacement du regard. (Et bien sûr le lien avec Dieu selon la définition de Bernard de Clairvaux : tout à la fois longueur, largeur, hauteur et profondeur). la vie de cette communauté cistercienne au XIIe siècle, les repas des convers, leur écoute, leur silence puis leur métamorphose sur le chantier, à la carrière. Vie moins dure que celle des moines mais soumise aux luttes, aux doutes, aux accidents, aux coups, aux colères, aux souffrances.
Un bien beau livre, vraiment, « Les Pierres sauvages », cet ouvrage de Fernand Pouillon, architecte et écrivain de ce livre magnifique.
L’abbaye du Thoronet, son cloître parfait (deux photos superbes, volumes pleins et vides), une des plus belles de toute l’architecture cistercienne.

JC..... dit: à

Comparer Pouillon et Corbu ?
…c’est cela…oui….. !

JC..... dit: à

Grand bonhomme, le Pouillon ! un architecte profond se posant beaucoup plus de questions que ses confères, plus célébrés pourtant….

christiane dit: à

@TRUOMPEU dit: 21 février 2018 à 13 h 23 min
L’architecte Pouillon , un traficoteur qui a voulu imiter Le Corbusier » ?
Pourquoi ces lignes ?
Il construisit son premier immeuble en 1934 à Aix-en-Provence. Au cours de plus de cinquante ans de vie professionnelle, il a conçu et exécuté tant de constructions diverses, en France, en Algérie, en Iran. D’origine flamande et méditerranéenne, il fut élève d’E.Beaudoin et assistant d’A.Perret.
Pourquoi le comparer à Le Corbusier ? Deux vies bien différentes.
Ce livre « Les Pierres sauvages », JJJ, en avait longuement parlé, ici.

christiane dit: à

@JC….. dit: 21 février 2018 à 15 h 37 min
entièrement d’accord !

JC..... dit: à

« L’architecte Pouillon , un traficoteur qui a voulu imiter Le Corbusier ? » (Trumpie)

Traficoteur, Pouillon ? Erreur de jugement ! Tant il subit le contre coup du scandale du Point du jour, venu des cercles affairistes politiques de l’époque.

Janssen J-J dit: à

Je viens d’apprendre dans les « Aveux de la chair » que l’exomologèse était, dans la Patristique (Tertullien notamment) l’acte global par lequel on se reconnaissait pêcheur comme dans une confessio beaucoup plus consciencieuse, au moment de la préparation du baptême. Evidemment, il faut remettre tout cela dans [la formation d’une expérience nouvelle] qui, en 2018, arrive bien trop tardivement alors qu’on aurait pu en disposer dès 1984.
Je ne comprends toujours pas pourquoi les ayants-droit se dont opposés durant trente ans à la publication de ce texte, et pourquoi ils ont décidé aujourdh’ui de passer outre. « Syndrome de Lucette », ou quoi ?..
Cela dit, ils ont sans doute voulu choisi Fred Gros comme philosophe le plus qualifié et distant pour le travail de mise au propre, comme Passou l’aurait pu (sur les pamphlets céliniens appelés à être édités chez Gallim). Cela dit, Tertullien et Jean Chrysostome sont infiniment plus intéressants à connaitre, pour l’édification des juifs, chrétiens et musulmans du 21e siècle, que les pensées de Nietzsche et Freud revues et corrigées par les deux Michels (O et H).

JC..... dit: à

POUR SALUER BILLY GRAHAM

« L’influent prédicateur évangéliste américain, interlocuteur incontournable des présidents des Etats-Unis pendant plusieurs décennies, est décédé à 99 ans. »

Euh …. Bon voyage !… tu vas me manquer, Billy !….

Ed dit: à

« Je pense que l’on travaille efficacement chez soi » (JC)

Vous devez avoir une volonté de fer pour résister à l’envie de vous lever toutes les 20 minutes pour un café, pour ceci, pour cela. Dans une bibliothèque, l’ambiance studieuse vous fige à votre chaise et vous pouvez travailler pendant des heures sans ressentir l’envie de vous interrompre par mille contingences 🙂

Janssen J-J dit: à

Tiens JC, je croyais qu’il me revenait d’annoncer les nécros, ô bite tu erres !

TRUOMPEU dit: à

« … mille contingences. »

miaouuu, miaaaaouu…

gisèle dit: à

@ petit rappel. Vous avez écrit: »on se souviendra que Laure, duchesse d’Abrantès,fut à sa mort, interdite de Père Lachaise et qu’il fallut Hugo pour l’y faire rentrer. »
Un peu de relâchement de votre part ? ceci est un tantinet inexact; la Duchesse fut inhumée au cimetière Montmartre et non au Père Lachaise . Vous suggérez, plaisamment , que grâce à Hugo elle put « rentrer » au Père Lachaise,donc sa dépouille mortelle serait sortie de sa tombe; vraie scène de nécrophilie ou phobie ! C’est plus simple, le conseil de Paris refusa que soit érigé au Père Lachaise le Mausolée que souhaitaient ses admirateurs, trop gourmand en superficie, mais accorda une place à Montmartre pour une tombe simplement décorée d’un médaillon,que l’on peut voir, aujourd’hui encore. Les vers de Hugo ne sont pas des meilleurs..
Tout ceci avec l’aide du site « Marie-Antoinette », remarquablement illustré et qui est bien documenté.
( gisèle, secrétaire d’Olga partie dans le vaste monde, Olga en chair et en os, et non dissimulée sous un faux-pseudo).

oursivi dit: à

La photo « La manifestation des étudiants le 23 mars 1965 à Casablanca »

Un an plus tard mes parents nous menaient, ma soeur et moi, en vacances à ce même endroit, largement calmé alors…

Là (et à Marrakech) sont mes premiers souvenirs conscients, seules les nouveautés sensorielles s’incrustant avec contour dans la cervelle des tout jeunes enfants.

Un an plus tôt il s’y passait cela, qui dût au même endroit laisser de bien autres souvenirs.

AO

William Legrand dit: à

drames : tous les « amis » de JC Landouille disparaissent brutalement… prend garde à toi, l’ami

vedo dit: à

15h30
Une voix de plus pour « Les Pierres Sauvages » dont je garde un souvenir ébloui (cela fait longtemps). Il connaissait la pierre de Provence, une maison à Aix dans la piscine de laquelle je me suis baigné, enfant, quand la campagne d’Aix était encore terre de liberté.

Ed dit: à

17:19

Bravo Sherlock Holmes !

christiane dit: à

Tiens, Gisèle…

En partant sur une autre voie que celle « Des Pierres sauvages » de F.Pouillon, il y a eu, ici, un jour lointain, dans les commentaires, un sacré cadeau : « Le chant des pierres » (« Singende Steine ») de Marius Schneider, traduit de l’allemand par François Rüegg, imprimé en Italie par Arché – Milano (1976). Un ouvrage initiatique pour découvrir les pierres sonores du Moyen-âge dans l’architecture romane et comprendre l’origine du chant grégorien. Je ne sais plus qui a parlé de ce livre mais quelle rareté que cet ouvrage reposant sur une série de recherches archéologiques, mythologiques, ethnologiques et musicologiques portant sur l’origine et le développement du son, sur la sonorité des mots, sur les sons rituels taillés dans la pierre ainsi que sur les mythes de la création et les cosmogonies de toutes les cultures. Grandes recherches dans les cloîtres catalans (San Cugat- Gérone- ripoll) jusqu’à Cluny dans l’Europe médiévale (chapiteaux symbolisant le flux du chant et la division du temps par la symbolique des nombres).
Tout part de cette légende brahmanique : les premiers hommes auraient été des êtres transparents, sonores et lumineux. Descendus sur terre, ils auraient perdu leur légèreté et leur rayonnement. Dans leurs corps, devenus opaques, la seule chose qui leur serait restée de leur substance sonore originelle : leur voix. Le son serait l’élément premier : chuchotement, cri, parole… chant, un monde acoustique et lumineux. Celui qui s’emparait du chant se voyait investi d’un pouvoir sans limites.
Un livre qui complète bien celui de F.Pouillon. Merci encore à celui ou celle qui a laissé cette référence.

vedo dit: à

Il y a quatre livres sur amazon.de pour « Singende Stein », y compris celui de FP en traduction… Je le chercherai à la bibliothèque (non disponible par amazon.de). Merci pour l’information. Malgré les bruits et les fureurs, cela vaut quand même la peine de visiter ce blog de temps en temps.

vedo dit: à

Steine

D. dit: à

Ce soir je mange du bifteck haché avec des coquillettes Rivoire & Carré.
Et un peu de sauce tomate Panzani. Deux yeux, un nez, une bouche. Et du râpé pour faire les cheveux.
Je vais bien me muser.

Jean Langoncet dit: à

@Israël s’en relèvera, mais probablement encore plus radicale en son identité.

Qu’en pense Truompeulamor, lui qui semble avoir des idées assez arrêtées sur l’évolution historique des « lignages » et le caractère surfait de la « culture » juive ?

Delaporte dit: à

Le prédicateur évangéliste Billy Graham est mort. A travers lui, c’est toute l’importance d’un phénomène religieux, en l’occurrence américain, qui vibrait sous les sunlights :

« De la reine Elizabeth – il est représenté dans la série The Crown sur Netflix – au pape Jean-Paul II, en passant par Mère Teresa, il avait rencontré tous les grands de ce monde. Mais son influence est surtout importante auprès des présidents américains qu’il côtoie, sans exception, depuis Harry Truman jusqu’à Barack Obama. George W. Bush a même confié avoir arrêté de boire et « trouvé le chemin de Dieu » grâce à lui. »

Widergänger dit: à

Le problème évoqué de traduction n’st en rien un problème de latin, comme le pns l’ignorante zerbinette qui ne comprend jamais un traître mot de ce que j’écris, mais un problème de français. Je sais bien comment on traduit d’ordinaire le passage mais cette traduction n’est pas du français mais un faux français qui rssemble à du vrai.

La meilleure preuve qui soit, c’est le grand La Fontain qui nous la donne dans sa fable des « Deux amis », n écrivant : « traînant la jambe et tirant le pied », il n’a pas écrit : « traînant le pied » parce qu’il savait trop bien, en grand puriste de la langue française que ce n’est pas du français mais un latinisme. C’est d’ailleurs la raison fort probablement qui l’a amené à coupler l’expression « tirant le pied », qui en soi, reste incompréhensible, avec l’expression idiomatique française « traîner la jambe », afin de pouvoir parler du pied, et ainsi de palier la difficulté du français par rapport au latin, car il paraît évident que La Fontaine connaissait parfaitment ce passage de Sénèque t voyait bien comme moi la difficulté à le dire en français; il a trouvé ce subterfuge de relier les deux expressions pour pouvoir dire ce que dit le texte latin sans faire une faute de français, ce que fait à l’évidence la traduction donnée par Zerbinette qui n’a pas compris le problème (comme d’habitude, je dirais).

C’est ce qu’a fait le traducteur de Sénèque, il a commis cette faute banale dans l’exercice de traduction, il a traduit par un latinisme au lieu de traduire en français. En bon français, on dit « traîner la jambe » et pas « traîner le pied ». C’est d’ailleurs ce qu’indique dans son manuel de latin, comme conseil de traduction aux élèves de lycée, Morisset et alii, le meilleur manuel de latin qui soit, Langue et culture latine, Magnard, 1972.

On ne peut discuter de rien avec des gens comme vous, qui n’avez que la haine à la bouche, au lieu de faire fonctionner votre cerveau. Vous êtes de vrais cons, inéducables en plus.

Widergänger dit: à

Il y en a un ici, je ne me rappelle plus quel abruti l’a écrit, qui parle du « grand Israël » sans même savoir ce qu’est en fait le « grand Israël ». Le grand Israël de l’Antiquité incluerait aujourd’hui une bonne partie de la Jordanie et du Liban. Ce n’a jamais été la politique de l’actuel gouvernement. Il y en a ici qui prennent leur fantasme pour la réalité.

L’actuelle politique d’Israël est très modérée, elle demande aux prétendus « Palestiniens » de s’asseoir à une table pour négocier, sans préalable, une paix durable qui partage les « territoires disputés », selon l’expression consacrée. Il n’y a aucune politique de colonisation, c’est un pure fantasme de ceux qui haïssent Israël, les nouveaux antisémites qui se cachent derrière cette propagande éhontée de haine des Juifs.

Le prétendue Cisjordanie est le berceau en réalité du peuple juif. Les occupants sont les Arabes, pas les Israéliens. C’est un territoire qui comporte une partie très notable du patrimoine juif, le tombeau des Patriarches, qu’Abraham a acheté de ses deniers, et le tombeau de Rachel. C’est une terre juive depuis 3000 ans ! Et les Israël sont gentils puisqu’ils proposent de la partager avec les Arabes qui s’autoproclament « Palestiniens ». On ne peut pas être plus conciliants que les Israéliens en vérité ! Seuls des fourbes haineux peuvent prétendre le contraire.

Je rappelle par ailleurs que le mot « Palestine » est un terme inadéquat pour parler d’Israël puisque c’est un terme païen créé par Titus pour effacer Israël de la carte du monde et la faire oublier. Tous ceux qui l’emploient se désignent déjà d’emblée comme des fourbes haineux qui veulent en réalité détruire Israël. Les prétendus « Palestiniens » ne sont et ne seront jamais que des Arabes occupant une terre qui n’est pas et ne sera jamais la leur.

Widergänger dit: à

C’est Truompelamort qui est surfait. Il n’y a qu’à lire sa notule délirante sur Descartes (que je n’ai même pas pris soin de relever tellement c’est insignifiant et infantile), qu’il n’a manifestement jamais lu. Un gros con ignorant de plus dans ce blog, qui n’en manque pas…

Jean Langoncet dit: à

@qui n’en manque pas

Pour ajouter ma pierre à l’édifice, j’avoue que la théorie des tourbillons, bien que démentie mille fois, trouve en Fontenelle un prolongement d’or aujourd’hui encore.

Chaloux dit: à

Si on s’en tenait à ce qui est du français, il n’y aurait pas de littérature mais seulement des rapports de police. C’est une fort sotte chose qu’un pédant de collège.

Bonnes vacances!

Delaporte dit: à

« Il n’y a aucune politique de colonisation, c’est un pure fantasme de ceux qui haïssent Israël, les nouveaux antisémites… »

Autant de contre-vérités…

Widergänger dit: à

Il serait d’ailleurs intéressant de savoir comment et quand on est passé de l’expression latine « trahere pedem dextrum » aux expressions modernes dans différentes langues (anglais, allemand, français espagnol) qui disent toutes « trainer la jambe » (et non le pied) alors que le verbe « trahere » a donné en anglais le verbe « to drag » (et on dit en anglais « to drag his leg » et non pas « to drag his feet », qui signifie « hésiter »), et en français le verbe « traire » qui signifie « tirer » : « traire une charrue », ou « traire les vaches » (dans certaines provinces françaises, on disait d’ailleurs « tirer les vaches » pour les « traire », comme on « tire le vin » du tonneau). En allemand, le verbe latin « trahere » a donner le verbe « tragen », porter (à l’origine, « pousser devant soi », « transporter »).

Je pense qu’à un moment de l’histoire de la langue, l’expression s’est figée dans son sens figuré, « traîner le pied » s’est spécialisée dans le sens de « hésiter » et a dès lors rendu impossible de l’employer au sens propre, d’où sans doute la substitution devenue nécessaire de la jambe au pied (?). Mais à quelle date ?

Widergänger dit: à

Les chiens aboient, la caravane passe…

Jean Langoncet dit: à

S’agissant de la réédition des « pamphlets » (qualification de l’auteur ?) que Truompeulamort nous annonce bon an mal an dans un volume de la pléiade, on ne peut que s’étonner de la prétention à les voir réunis dans une même parution. Est-ce à dire, malgré le temps et les circonstances qui séparent leurs compositions, qu’ils se détachent nécessairement de l’oeuvre de Céline, de l’oeuvre « légitime » de Céline, à laquelle ils ne peuvent se rattacher, sinon par une publication marginale et documentée ?

Chaloux dit: à

Si un auteur, quelle que soit sa langue, indique qu’un personnage traine le pied droit, le traducteur doit trouver le moyen d’indiquer qu’il traine le pied droit. Le reste n’est que basse sottise. Certes, la caravane passe, mais dans quel état?

zerbinette dit: à

Hélas, chez wgg, c’est le cerveau qui traîne, aussi bien l’hémisphère gauche que le droit.

Chaloux dit: à

Se complaire à ce point dans l’affirmation gratuite ne développe certainement pas les capacités cérébrales. N’est-ce pas Nietzsche qui nous indique que ce n’est pas le doute qui rend fou mais la certitude?

Widergänger dit: à

Vous êtes dans la haine, mes pauvres chéris, pas dans l’analyse rationnelle. Faites appel à votre tête, au lieu de vous complaire dans cette haine puérile et stérile qui finira par vous détruire de l’intérieur.

Comme disait Horace :

Vir bonus dici delector ! (Je me réjouis d’être appelé homme de bien !).

zerbinette dit: à

Mais qui parle constamment de haine ici ?
Qqun d’assez ridicule pour traîner à longueur de messages « ses petits chéris » ?

Widergänger dit: à

Mais ma ptite chatte chérie, ne te mets pas en colère comme ça, allons ! On t’aime…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…à mon sens,…il faut, tout relativiser,…

…ainsi, comme des contradictions, qui voudraient, nous  » dévisser « , pour des manœuvres , sur le grand  » échiquier « , des affaires,…mais, faites comme il vous plaira,!…à la Bourse, ou aux bricolages,…
…la vertus des liquidités, à faire du sur-place,…

…ne rien faire, et donner raison à tous, le pied,…at home,…etc,…

zerbinette dit: à

Quand on a soi-disant « des lettres » on dit :
« Va, je ne te hais point ! »

bérénice dit: à

21h25 d’accord avec ça, il y a des choses dont on aimerait pouvoir encore douter, comme la folie, le cradure, la malhonnête,la légèreté, la lâcheté, le dysfonctionnement de certains individus qui de par ces qualités s’ils sont dotés d’un pouvoir sont dangereux et quoi que la certitude nous invite à la prudence, la méfiance, la fuite.

bérénice dit: à

WGG comme d’autres nombreux se réfugie dans l’irréalité des théories,leur inadaptation au réel ou leur inutilisation dans la réalité de mon point de vue est flagrante; que sa distillation ne donne pas de résultats toujours sérieux importe peu d’ailleurs au travers des différents échanges il est évident que voir que tout ce savoir et ces théories ne sont qu’un passe temps quand elles ne servent pas de passe d’armes.

bérénice dit: à

à des passe-d’armes. mes excuses.

Jean Langoncet dit: à

@il y a des choses dont on aimerait pouvoir encore douter

Ce qu’avec beaucoup de candeur endurcie Georges Steiner disait de Céline ou à peu près : « comment Dieu a-t-il pu donner autant de génie à la droite »

Jean Langoncet dit: à

?

bérénice dit: à

Jean Langoncet, pensez-vous que Dieu soit un noc? Le génie s’égare et cela se paie,zont même mis des stationnements payants, rares car ils seront peu nombreux à entrer au Panthéon du Génie.

closer dit: à

Incroyable, je reviens ici et on est toujours à « traîner le pied droit »!

WG, on t’a expliqué que « traîner le pied droit » était parfaitement compréhensible, français et traduisait parfaitement l’action décrite par Sénèque.

Une des définitions du verbe traîner:

« Tirer, mener avec soi péniblement.
Cet homme traîne la jambe.
Votre cheval traîne la jambe.
Traîner les pieds, marcher sans lever les pieds de terre.
Cet oiseau traîne l’aile, ses ailes pendent, ce qui indique qu’il est blessé ou malade. »

Donc, l’intéressé « tire avec lui péniblement son pied », « il marche sans lever le pied ». Or il se trouve que ce pied qu’il tire avec lui péniblement sans le lever, est le pied droit!

« IL TRAINE DONC LE PIED DROIT ! »

T’as compris mon bon WG?

Widergänger dit: à

bérénice, je crois que vous devriez avoir comme projet d’ensemble pour l’année en cours d’améliorer nttement votre expression écrite pour parvenir au bout d’une certain nombre de mois à un français courant de bon aloi qui ne donne plus l’impression quand on vous lit de lire un traité de théologie écrit par une guenon qui nous entretiendrait de la Somme théologique de saint Thomas d’Aquin… conseil amical si vous voulez qu’on dialogue avec vous !

Widergänger dit: à

closer, je vais finir par croire que vous êtes idiot… pourquoi ne voulez pas tenir compte des arguments pourtant pertinents que je vous ai donnés, et continuez en vous enferrer dans vos objurgations d’inanité sonores et inefficaces !

Vous ne donnez pas de vous l’image d’un homme ouvert et intelligent, je vous assure. Vous me faites l’effet d’un élève qui n’en fait qu’à sa tête et refuse de comprendre. Si vous continuez, je vais être obligé de faire un rapport sur vous et de vous infliger quelques bonnes heures de colle pour réviser votre français !

Widergänger dit: à

Mais vous voyez bien que votre dictionnaire indique d’emblée comme illustration de « traîner » : « traîner la jambe » et non pas « traîner le pied ». Vous-même vous me donnez raison. Ensuite c’est « traîner LES pieds », qui veut dire en fait « hésiter » et non pas « boîter ».

Je pense qu’il vous manque quelques cases dans le cerveau pour comprendre le problème linguistique évoqué. En plus vous êtes teigneux, ce qui n’est pas bon pour comprendre un problème linguistique.

Chaloux dit: à

Sa tête remuait sans trêve, son pied droit trainait derrière lui.
On n’est pas obligé de suivre la forme initiale de la phrase.

Widergänger dit: à

Dommage ! Moi qui comptais naïvement sur vous pour m’aider à y voir plus clair dans ce problème linguistique, je m’en retourne bredouille et amer. Je croyais avoir affaire à de fins philologues, je n’ai eu droit qu’à des hurlement de hauts cris de bêtes féroces. Ça m’apprendra à faire confiance à des hyènes, tiens !

Jean Langoncet dit: à

@« il marche sans lever le pied ».

Speedy Gonzales et les Gringos en marche

Widergänger dit: à

Sa tête remuait sans trêve, son pied droit trainait derrière lui.
On n’est pas obligé de suivre la forme initiale de la phrase. (chaloux)
_________
Voilà le premier commentaire intelligent que je lis de chaloux sur ce blog ! Bravo chaloux ! Pour une fois, c’est à marquer d’une pierre blanche. Mais c’est quand même une mauvaise traduction parce que c’est un faux sens, c’est exagéré. Mais il y a un effort certain pour surmonter la difficulté. Et en tout cas, cette solution (qui n’en est pas vraiment une) montre au moins que le problème est bien vu et cerné, contrairement à closer, qui vocifère dans la pure haine de la bête abrutie.

Chaloux dit: à

Je te remercie, Blabla. J’attends avec impatience ton premier commentaire intelligent sur ce blog.

Chaloux dit: à

Je dois t’avouer un gros secret : en Sorbonne, où j’ai vasouillé pendant quelques années – j’emprunte ce terme à Roger Blin-,j’étais une grosse vedette au cours de traduction.

Widergänger dit: à

L’empreur Claude claudiquait… C’est de notoriété publique et historique ; son pied ne traînait pas derrière lui, ce qui peut faire penser à une tout autre situation. Traduire est un art difficile mais passionnant, parce qu’il nous apprend beaucoup de choses sur notre propre langue et son génie.

Roland Barthes disait que la langue était fasciste. Mais on a là une bonne illustration de ce propos qui peut paraître sinon un peu déplacé. Il est en réalité fort juste. Il y a une rigidité de la langue qu’il est difficile de rendre plus plastique, sauf par l’exercice de la poésie, où le poète ne se contente pas des « mots de la tribu », comme le dit Mallarmé dans « l’explication orphique de la terre ».

Widergänger dit: à

Traduction de quoi en quoi, mon chaloux ?

Chaloux dit: à

Ma traduction est parfaitement recevable en français, pour une raison toute simple : je doute que ce tremblement et cette démarche entravée aient été volontaires. Il n’est donc pas impossible de faire de la tête et du pied, devenus indépendants de la volonté de leur propriétaires, des sujets.

Chaloux dit: à

Je ne suis pas ton Chaloux. Contente-toi de ce que je te dis.

Chaloux dit: à

propriétaire, pas d’s.

Widergänger dit: à

Voui, mon petit chéri, t’énerve pas si vite…! Non, elle ne correspond pas au sens de trahere pedem dextrum. « Traîner son pied derrière lui », c’est l’assimiler à un blessé de guerre, dont le pied a été arraché et se traîne comme une guenille. Ce n’est pas le sens. L’expression est ici une périphrase pour dire « claudiquer », une périphrase qui se veut à la fois naïve et amusée, puisque Sénèque se moquer de Claude ici à travers les propos qu’il prête à ce serviteur naïf de Juppiter (avec deux p !)

Chaloux dit: à

Le latin compresse. Il est très probable qu’un romain n’entendait pas exactement ce que tu lis quand on lui lisait cette phrase. Il entendait davantage. C’est une donnée dont il faut tenir compte. Tu ne sembles pas avoir fait suffisamment de latin ni de traduction pour que cette question t’apparaisse. Ça ne s’improvise pas.

Widergänger dit: à

Il n’y a jamais de raison philosophique ou anthropologique à faire d’un cod un sujet. C’est toujours un pur problème de langue, il s’agit de rendre compte dans une autre langue du sens d’une phrase dans son contexte. Il est très fréquent, et parfois même obligatoire de traduire une forme grammaticale dans une autre, ce n’est pas du tout le problème ici.

Chaloux dit: à

C’est évidemment le problème. Ici.

Widergänger dit: à

Non, il entendait moins, parce qu’il avait vu l’empereur claudiquer, boîter gauchement même éventuellement. Donc il ne voyait certainement pas le pied de l’empereur trainer derrière lui. Ça c’est une certitude !

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