Une femme de charge dans un intérieur bien tenu
Pas courant d’avoir son nom en haut et en bas de la couverture d’un livre. Un si rare honneur se mérite. Maurice Nadeau ne pouvait y échapper avec Soixante ans de journalisme littéraire (1480 pages, 39 euros, Editions Maurice Nadeau). Notez bien le choix du titre : « journalisme » et « non « critique » ; il est vrai que de temps en temps, à ses débuts, il se détendait à faire le reporter notamment lors des remises de prix, au chahut lettriste d’une lecture de Tzara au Vieux-Colombier, à l’occasion d’une interview de la nouvelle lauréate du Nobel Gabriela Mistral retour de Suède, de la réception d’Emile Henriot à l’Académie, ou d’une rencontre avec Richard Wright de passage à Paris.Toute sa production critique présentée de manière chronologique, ce premier tome couvrant les années Combat de 1945 à 1951 jusqu’au départ de Claude Bourdet, animateur de rédactions qu’il suivra à France-Observateur. Par moments, on croirait lire son journal intime, impression que l’on aurait en pareil cas avec François Nourissier.
Maurice Nadeau n’avait pas seulement le goût de la chose littéraire : c’était un passionné ; il y avait en lui quelque chose du bâtisseur de ponts entre l’auteur et le lecteur. les écrivains et les personnages qu’ils ont créés constituaient sa famille de papier, parentèle dans laquelle il avait le don de faire immédiatement entrer ses lecteurs ; mais il ne craignait pas de croiser le fer dès lors qu’il s’agissait de défendre son absolu de la littérature. Et il fallait oser affronter un Sartre dès décembre 1945 quand le philosophe qui tenait déjà le haut du pavé et reprochait aux critiques de « faire notre histoire à l’aveuglette », lui opposer la conscience morale du critique.
De quoi est-elle faite ? D’esprit critique, d’indépendance du jugement, de recherche d’un certain pathétique, de la présence d’une voix et d’un son particuliers chez un écrivain, de curiosité et d’intuition mêlées d’instinct, de mise en perspective, de conception de la littérature, de mémoire des œuvres autant que des auteurs (en connaît-on de jeunes critiques qui s’imaginent que la littérature commence avec Edouard Louis) et surtout, c’était pour Nadeau le mot et la notion-clés : de responsabilité. Pas d’expression d’une conviction sans responsabilité, c’est à dire : être en situation de répondre de ses jugements et le cas échéant d’en supporter les conséquences.
Sainte-Beuve tenait que le critique devait se faire « le secrétaire avoué » du public. Maurice Nadeau, qui le cite souvent, reproche à cette conception, comme à d’autres, de sacrifier par avance toute « responsabilité personnelle », il n’en démord pas. Fut-il vedettarisé, soutenu, protégé par son journal, sa revue, sa radio, c’est lui qui s’engage et signe. Nul autre ne doit donc répondre de ses jugements. Cet Intuitu personæ ne saurait se déléguer. Cela paraît aller de soi, et pourtant, rien de moins évident. Question d’éthique, le mot n’est pas trop fort, surtout en l’absence de véritable déontologie dans un métier (le journalisme) où la faute professionnelle n’existe pas, sauf à être brandie comme prétexte devant les prudhommes pour se débarrasser d’un emmerdeur.
On le sait, le critique a ceci de commun avec les artistes : il ne s’autorise que de lui-même. Pas d’école, pas de diplôme. Sa seule légitimité ne lui vient au fond que du journal qui le consacre dans son statut. Qui d’autre l’a fait roi ? qui l’a fait juge ? Rien n’est plus labile, arbitraire, subjectif que cette faveur médiatique. La plupart des critiques perdent de leur importance une fois retiré ; ils n’existent plus dès lors que leur influence disparaît ; le plus souvent, il n’en demeure pas la moindre trace malgré la parution en librairie de leurs articles dans l’indifférence générale (qui a vraiment envie de payer pour lire ce qu’il a déjà lu ?).
Nadeau fait exception, avec quelques rares autres. Il avait la sagesse de connaître ses limites. Cela requiert une certaine humilité par rapport aux véritables créateurs : un critique commente une création, cela ne fait pas de lui un artiste fut-il des plus talentueux, des plus aigus, des plus libres tels Angelo Rinaldi ou Philippe Lançon pour ne citer que les plus récents. Ne jamais oublier ce que Thiphaine Samoyault rappelle à juste titre dans sa préface, à savoir que la critique « un art modeste, entièrement dépendant des autres, de ceux qui écrivent ». Dans cet esprit, Nadeau assimilait sa fonction à celle de « la femme de charge dans un intérieur bien tenu ». Il savait ce qu’il convenait de dire et de taire, non par autocensure ou crainte de déplaire mais par souci de ne pas perdre son temps, son énergie, son espace avec des-livres-que-c’est-pas-la-peine.
François Nourissier donnait l’impression de ne dire que du bien des livres qu’il critiquait car il s’en tenait justement à ce principe, attitude parfois regrettable car on aimerait qu’un grand lecteur qui a gagné notre confiance au fil des ans, un avis que l’on suit, nous évite aussi de maudire ensuite l’auteur d’un mauvais livre qui nous a volé six ou sept heures de notre vie. Cela dit, le cas échéant, Nadeau exécutait tel roman « où l’action bégaie ». Ou un nouvel essai de Julien Benda pour sa hargne et sa mauvaise foi, l’auteur, fameux avant-guerre, étant un personnage plus grave que sérieux et, pour tout dire du genre « scoliaste attardé ».
Bien sûr, il lui est arrivé de se tromper encore que dans ce domaine, tout est discutable et par rapport aux critiques littéraires, les jurys littéraires ne sont pas en reste dans l’erreur de jugement. A-t-il vu juste en appelant de ses voeux un grand roman d’Alexandre Astruc, ce qui supposait que celui-ci en eut les moyens ? Après lecture du Diapason de l’orage, il disait tout attendre de son auteur mais on ne sache pas que grand chose soit venu de René Roger. A-t-il eu raison à la parution de Drôle de jeu « qui dépasse les limites du roman traditionnel » de placer Roger Vailland dans la lignée de moralistes et d’esprits libres tels que Laclos, Diderot, Stendhal, et ses héros parmi ceux de Malraux, Caldwell, Hemingway ? Une fois séparé un livre du bruit qu’il fait, n’était-ce pas un peu beaucoup ? Facile à dire avec le recul des décennies.
Ce qu’il y avait de bien avec Nadeau, c’est qu’il invitait aussi à dénoncer les travers de sa corporation : ainsi de la « pétrification critique » par laquelle des idées et des œuvres se retrouvent figées et emprisonnées pour longtemps derrière des grilles. On a tôt deviné que l’éditeur perçait sous le critique. A croire que le journalisme littéraire, auquel il n’a jamais cessé de payer sa dette dût-il y laisser des plumes, lui avait appris à dire « non » autant qu’à se vouer à la défense et illustration comme il le fera par la suite et jusqu’à son centenaire, aux éditions des Lettres nouvelles puis Maurice Nadeau..
Un bon critique n’est pas seulement celui qui fait découvrir la nouveauté, mais celui qui nous fait relire avec d’autres yeux des livres que nous croyions avoir aimé, savouré, admis, compris une fois pour toutes. Le critique dilettante éclairé aspire juste à comprendre, quand Nadeau prônait un engagement qui nécessairement exclut. Qui choisit retranche autant qu’il ajoute. Il juge en fonction de critères qui peuvent paraitre souvent opaques, d’autant qu’il n’est pas tenu de les justifier en permanence. Au bilan de sa vie professionnelle, on pourra toujours reprocher à un critique l’absence de certains livres et de certains auteurs, qu’ils fussent écartés ou oubliés. Je ne vais pas vous faire la liste de tous les Prévert, Faulkner, Péret, Malraux, Eluard, Breton, Aragon traités en détail dans ce recueil, ils sont légions et reflètent bien le fond de l’air de ce temps-là, sans oublier les Kafka, Rimbaud et autres fidèlement revisités comme on se rend le dimanche dans la famille, chez la vieille tante, la seule à avoir la mémoire des siens, en n’oubliant pas d’amener les enfants, c’est à dire nous, lecteurs confiants, dociles et enchantés sinon pourquoi le lirait-on depuis tant d’années. Et pourtant, c’est si bon de le détester…
Haro sur le critique ! C’était déjà le titre d’un de ses articles de 1947. Il entendait y résister aux pressions des éditeurs qui lui reprochaient de dédaigner le traitement de romans dits commerciaux. Lui ne voulait pas déroger à son principe : tenir les lecteurs au courant des idées de son époque. Une nouvelle vision du monde (Sartre), un nouveau langage (Queneau), une nouvelle morale (Camus) plutôt que « même un bon roman qui constitue pour son auteur la vingt-troisième mouture d’une œuvre du début ». Cet article, on pourrait le publier aujourd’hui avec la même actualité dans un dossier sur la comédie littéraire, de même que La Littérature à l’estomac de Julien Gracq. Rien de daté.
Maurice Nadeau se gardait d’éditorialiser autour du thème du livre critiqué, travers hélas si répandu dans le journalisme français. Quant à son goût du titre, ce n’est pas celui de la formule ou du calembour à la Blondin car il n’en avait pas l’esprit farceur, d’autant qu’il prenait la littérature pour une affaire trop sérieuse pour être tournée en dérision comme la politique et le reste, sport national français à la fin du XXème siècle. Ses titres sont informatifs. A peine s’il se permet un « Stendhal for ever », « Saint-Just le laconique », « Un Faust du XXème siècle », « Gide victime de lui-même » etc. Plutôt plat. Le plus souvent, il se résignait à utiliser le titre même du livre qu’il évoque. Or, quand un critique abrite un styliste en lui, cela se voit déjà à l’originalité de ses titres – sauf à ce que l’intitulation soit le monopole du secrétaire de rédaction.
Un article sur dix est consacré à un poète. « Dans un roman où il ne se passe rien, est-ce un roman ? Ce n’est que dans la poème que tout arrive » écrit-il à ses débuts mais il n’aurait pas soutenu un tel jugement vingt ans après, son intérêt pour la poésie ayant bien faibli avec le temps, distance due probablement à la qualité de la production. « Question poésie, je suis plutôt Michaux que Houellebecq, si vous voyez» m’avait-il dit pour justifier son refus de publier les poèmes de ce dernier quitte à le voir partir ailleurs. Il avait pointé le paradoxe du critique : tenter de pénétrer une œuvre « jusqu’en son cœur ténébreux » tout en sachant qu’elle révélait sa puissance et son génie en y résistant, la réussite du critique étant par conséquent traduite par son échec.
A la fin de ses jours, il ne pouvait toujours pas s’empêcher de lire trois livres à la fois ; mais, réflexe de critique avide de tout qui reçoit tous les livres depuis toujours, parallèlement, plutôt que les nouveautés, il préférait relire Georges Bataille. On allait l’oublier : de toutes ses activités, il en est une qui les réunissait toutes et à laquelle il se sera adonné toute une vie durant : lire/relire. A suivre prochainement avec la parution du tome II qui couvrira les années de la la revue Les Lettres nouvelles(1953-1966) puis du tome III qui sera celui de la Quinzaine littéraire(1966-2013)
On chercherait en vain le beau mot d’ « empathie » dans le livre de Maurice Nadeau. Il irradie les pages d’un autre recueil de critiques qui paraît ces jours-ci : Les Jardins suspendus (410 pages, 27 euros, Pierre-Guillaume de Roux) de Jean-Louis Kuffer (Lausanne, 1947). Mais comme chez son glorieux aîné, le terme de « critique » n’apparaît pas en couverture, à croire qu’il est nécessairement négatif alors que la fonction a sa noblesse. Ici plutôt « lectures et rencontres » échelonnées entre 1968 et 2018 , qui se sont traduites par d’innombrables critiques et articles pour la presse de la Suisse romande. Des poètes et romanciers de toutes langues y sont évoqués à travers leurs œuvres.
Dédié notamment à trois éditeurs qualifiés de « grands passeurs » : Christian Bourgois, Dominique de Roux (10/18), Vladimir Dimitrijevic (L’Âge d’homme), il s’ouvre sur un chapitre intitulé « L‘Arche du critique » dans l’esprit de Noé. Kuffer y tient qu’une « empathie à peu près sans limites » est la qualité indispensable pour faire un bon critique. On peut y voir une dénonciation de l’injonction binaire qui ronge l’esprit français : chacun est toujours sommé de choisir entre Voltaire et Rousseau, Balzac et Stendhal, les Beatles et les Rolling Stones etc Quelle défaite de la pensée que cette exclusivité ! Difficile de faire entendre la douce musique du « en même temps », surtout depuis qu’elle a été irrémédiablement arrimée à la rhétorique macronienne. Un tel tropisme ne va pas de soi même si il en est (j’en suis) pour qui c’est un réflexe si naturel qu’il n’exige aucun effort. L’auteur en pointe bien le danger :
« Pas facile de distribuer ses curiosités entre toutes les espèces sans tomber dans l’omnitolérance ou le piapia au goût du jour ».
Il y a là un savant exercice d’équilibrage des tensions qui fait du critique un funambule – et pourquoi pas ? Kuffer y réussit avec une touche romande bien naturelle, des portraits de Ramuz, Cingria, Chappaz, Cendrars d’autant bienvenus qu’ils sont absents dans ce type d’anthologies quand c’est un Français qui s’y met, et une évocation poignante de la mort de Jacques Chessex. Enfin, c’est vieux tout ça. Nous vous parlons d’une époque bien révolue, un temps où existait encore dans ce pays du journalisme et de la critique littéraires. Parce qu’il y avait des journaux pour leur accorder de l’importance, pour les considérer, pour les publier – et des lecteurs pour les lire. Pas tout à fait morts, mais qui en tient encore compte, vraiment ?
(« Les jambes de Martine » photo Henri Cartier-Bresson ; « Maurice Nadeau » photo Guy Darol ; « Jean-Louis Kiffer » photo D.R.)
877 Réponses pour Une femme de charge dans un intérieur bien tenu
Sous ses airs de soi disant grande dame courtoise et érudite,DHHcroit tout savoir :chut!ellese prend pour lesavoir absolu:(Sa pour ceux qui lui expliqueront que le plus bel hystérique, c’est HEGEL)
elle prépare d’un pseudo compliment venimeux sa mise au pilori, et sur la RdL ?On se méfie maintenant !tant pis pour les transgenres!
Elle se fiche du monde très astucieusement, c’est un jeu pour elle où il importe de n’être pas découverte. That’s All.
La republication fin 2011 du Plus sublime des hystériques – reprise de la formule lacanienne qualifiant Hegel lors d’un Séminaire – dans la collection « travaux pratiques » des PUF [1] paraît réparer cette anomalie éditoriale.
http://www.actu-philosophia.com/Slavoj-Zizek-Le-plus-sublime-des-hysteriques-372
« Elle se fiche du monde très astucieusement, c’est un jeu pour elle où il importe de n’être pas découverte. »
Quel intérêt à faire rire au dépend des autres si personne ne s’en aperçoit ? Il y a comme un paradoxe dans votre réponse, N’IQ !
Non, jazzy, il y a surement une jouissance à tromper son monde .
Plus les gens sont transparents, plus on les veut opaques !
Et je n’ai pas écrit qu’elle riait, qu’elle était drôle. Elle se joue de nous, c’est différent. Et c’est ce qui lui procure ce plaisir qu’elle tait .
Et plus les gens sont opaques, plus ils se disent transparents !
NIMPORTEOUAK, dans les landes il y a un excellent entretien et des couloirs coupe-feu. Le résultat est qu’on entend jamais parler d’incendie majeur dans cette forêt d’une taille pourtant considérable et sujette également à des épisodes de sécheresse durables.
Au royaume des aveugles..
Se jouer des gens c’est rire d’eux, se moquer d’eux, N’IQ.
D, je comprends qu’attribuer ces incendies gigantesques au manque d’entretien vous rassure. Cherchez des info sur la sécheresse qui sévit et voyez les incendies d’Alberta, grande première et Suède du jamais vu. Entretenait on plus ces grands espaces forestiers auparavant ?
Et voici la comète « N’IMPORTEQUOI »,
qui à force de dégazage
va finir en « POURQUOI PAS ».
Se jouer des gens c’est utiliser leur confiance pour leur faire croire ou accepter n’importe quels arguments, situations, affirmations et en l’occurrence identité prétendue.
Ensuite jazzi, s’amusant pas des gens ni de leur confiance je ne pourrais vous dire si c’est hilarant, jouissif, plaisant, excitant,satisfaisant.
N’abusant
Vous vous enflammez bien vite, N’IQ !
Est-ce à cause d’un excès de sécheresse ou bien du mauvais entretien de votre buisson ardent ?
D, Portugal, Espagne, Canada, Californie, Suède, Grèce … on ne parlera pas des incendies chinois puisqu’ils ne communiquent que peu d’info quant à leur problèmes écologiques, rien sur la marée noire qui a surement ravagé des centaines de kilomètres de côtes chinoises et abîmé faune et flore maritimes, début de cette année.https://www.google.fr/url?sa=i&source=web&cd=&ved=2ahUKEwj5sMbP-93eAhUOyIUKHYw4Ce0QzPwBegQIARAC&url=https%3A%2F%2Fwww.futura-sciences.com%2Fplanete%2Factualites%2Fmaree-noire-maree-noire-mer-chine-desastre-nouveau-genre-69790%2F&psig=AOvVaw3ukpa2MHr7T7Xe2cLvchrA&ust=1542631318951976
Jazzi, je précisais le sens de – se jouer de – rien de plus.
Pour le reste, jazzi, je mène une vie de nonne et comme je l’ai déjà confié, l’amitié me manque plus que le sexe dont j’ai beaucoup entendu jusqu’au dégoût.
N’IQ, vous attaquez systématiquement DHH et l’on se demande bien pourquoi ? Pensez aussi à faire ramoner régulièrement votre cheminée !
Je signale qu’il existe pour la francophonie, une intéressante « histoire de la littérature de langue française des années 30 aux années 80 » de Pierre de Boisdeffre(Perrin, 2 volumes) qui a le mérite de parler avec précision de la francophonie, aussi bien des romanciers flamands d’expression française(Franz Hellens ou Suzanne Lilar) que de la suisses romande, de Jacques Chènevière à Maurice Chappaz ou jacques Chessex, en passant par Borgeaud et Cingria . Des articles tres fiables sont proposés sur les écrivains des Antilles, du Liban, du Maghreb et bien sur le Québec. Étrange comme Boisdeffre est toujours oublié quand on cite les critiques littéraires..mais on s’en sert visiblement à l’occasion .
Traduisons jazzi : une femme est en colère car elle est mal bai.see
Pauvre type.
Et dites-lui que c’est misogyne, il vous répondra que vous êtes homophobe. Le niveau de jazzi est tellement bas, mon Dieu. Et dire qu’il m’avait traitée de co.nne récemment. Un compliment de la bouche d’un crétin pareil.
Quelle excellente traductrice vous faites, Ed !
Mais pourquoi seulement les femmes, les hommes aussi !
Ah bizarrement on vous entend moins sur les élucubrations du senile. C’est mieux de taper sur la sexualité des femmes. C’est tellement ancré dans votre inconscient que vous niez. Évidemment.
aux dépens de \o de.pɑ̃ də\
Aux frais de quelqu’un, en employant ou en prenant le bien de quelqu’un.
merci!
https://www.france24.com/fr/video/20181011-alain-mabanckou-francophonie-est-prise-otage-institutions
C’est bien, Ed, vous faites les questions et les réponses ; ça repose. C’est qui le sénile ?
C’est amusant de voir que votre haine des femmes se transforme en solidarité féminine du fait d’une haine supérieure des hommes, Ed !
JAZZie, si j’en avais envie ou besoin, je n’aurais aucun mal à trouver un officiant. Ils sont toujours prêts comme les scouts et je ne suis pas encore une épave indésirable, mais merci du conseil .
Et pour finir , jazzi, suivez qui vous voudrez mais que cela n’interdise pas d’énoncer des doutes étayés .
Je n’en doute pas, N’IQ. Tout pot trouve son couvercle et chacun sa chaussure à son pied…
@renato dit: 18 novembre 2018 à 13 h 07 min
« Avant de naître, on vit dans d’incessantes montées de visages qui se succèdent et s’effacent. Le malheur veut qu’à notre naissance ces mouvements se figent en un seul. Un seul pour toujours. » écrit Jean-Louis Giovannoni dans Les mots sont des vêtements endormis (éd. Unes)
Peut-on être, glissant de l’un à l’autre, herbe ou libellule et laine des brebis redescendant de l’alpage ? La vie en kaléidoscope…
Je hais les femmes, et les hommes encore plus ? Ou la il est parti loin le bobo cinéphile. Ça ne lui réussit pas d’être confronté à sa bêtise et sa méchanceté.
Aujourd’hui, j’ai le choix entre « Persona » ou « Monika ».
Et bien vous pourrez conclure que j’ai définitivement égaré mon couvercle ou plutôt que je n’en ai pas trouvé un qui convient ,que les autres sont bien bavards . Les hommes placent une partie de leurs sentiments dans leur slip et cherchent un taux d’intérêt avantageux quitte à se retirer de l’option rapidement en conservant quelquefois l’ idée d’y revenir. Les femmes font de même. Carpe diem.
» bêtise, méchanceté, crétin, pauvre type… »
Vous savez parler aux hommes, Ed, on dirait que je ne vous laisse pas indifférente ! Connaissant mes goûts, ce n’est pas raisonnable…
Ce n’est pas ici que serait programme un cycle Bergman. Je m’y rendrais avec intérêt. Bonne séance à vous.
jazzi.choisis monika, tu verras la première petite partie est moyenne, mais dés que la jeune fille et le jeune homme volent un bateau, ça devient superbe de gaieté et de liberté.
Oui, les femmes sont particulièrement superbes, lumineuses chez Bergman. Je crois que je vais enchaîner les deux films, que je n’ai jamais vus, Paul.
« … vêtements endormis »
Ça c’est pour ceux sui jouent le poète. Heureusement être poète c’est autre chose.
Magnifique, superbe,lumineuse, vous oubliez sublime qui est aussi un épithète en vogue. Je n’ai vu dernièrement que les deux films documentaires l’un sur Arte, l’autre au cinéma consacrés au cinéaste. Avec des scènes tournage pour illustrer son travail. J’ai vu trois ou quatre de ses films il y a presque 40 ans mais j’étais trop jeune et inexpérimentée pour saisir la qualité du travail et apprécier la beauté des images, l’intensité de sa pensée.
… il était une fois :
https://blogfigures.blogspot.com/2013/08/ingmar-bergman-persona.html
DHH 11h07. Le sexe de ED m’importe peu . Qu’elle soit Edward ou Edwarda, c’est son problème,Tom Tom/ homme ou La Tomate /femme, à elle de s’arranger avec lui !!
J’avais été étonnée de votre réaction à mon égard, je n’ai toujours pas compris qui avait lancé ce bobard …A dire vrai, je suis passée à autre chose
depuis; les livres qui paraissent ou qui ont paru sont la raison qui me font encore fréquenter la RdL, et lire les billets de P.A.
J’avais( ou qq’un des posteurs) parlé de Poullain de la Barre, vs aviez averti qu’il y avait une émission qui lui était consacrée, je n’ai pas réussi à la retrouver. Etait-elle intéressante? sur quelle chaîne radio ou tv, quel jour ? Il y a qqs années j’avais participé activement à un travail sur l’éducation des filles, donc lu Poullain de la Barre ,Laclos et qqs autres,une bonne caisse entière de livres,lus. Emission intéressante ?
A l’Odéon, l’école des femmes , avec Claude Duparfait en Chrysale. J’irai, c »est sûr.
Un jour où il fera soleil , il faudra que ns ns donnions rv rue de Birague, dans la boutique de chapeaux, afin de constater de visu que ns avons toute l’apparence, sans contestation possible,d’être des femmes !!
Bon dimanche.
@ DHH
Incroyable. Après Hamlet, X, Delaporte, D, Jazzi, Closer, Bérénice-Betelgueuse, WGG quand il était encore ici, et quelques autres, voici que DHH s’est aussi fait piquer par la mEDuse, qui l’eu cru!!!
Mais on ne vous a donc pas dit, vous tous, qu’il ne faut jamais toucher ce bicho. On peut s’approcher pour l’observer, admirer ses couleurs et ses formes (il a un joli, non un petit cul et se laisse volontiers admirer), mais jamais le toucher. D’ailleurs c’est un animal qui se gonfle, qui enfle, mais une foi échoué sur la plage, c’est sûr, on ne peut pas le confondre avec une mulata, c’est flasque, vide, et mort.
Donc, comme disaient les filles lorsque nous étions gamins: « d’accord, tu regarde, mais tu touche pas »
Le public de cette rétrospective consacrée à Bergman au Quartier Latin est essentiellement composée de jeunes gens et de séniors. Absence totale des générations actives intermédiaires. Les gens viennent plutôt en solitaires, plus rarement à deux. Quelques jeunes étudiants attardés barbus, mais aussi de très jolies et élégantes jeunes filles. Parmi les séniors, une majorité d’hommes. ça c’était dans la semaine. En sera-t-il de même un dimanche ?
@N’importe quoi 11h 57
Ce que vous écrivez de moi est sans doute juste ; aussi serais-je reconnaissante à la bonne psy que vous êtes de m’aider à être à être au clair sur moi-même, en me donnant les explications utiles pour que je comprenne ce que je dissimule sous la perfidie de mon double jeu.
Cette confrontation avec ce vrai moi dont j’ignorais la noirceur est urgente , car dans mon aveuglement j’ai la naïveté de croire que je serais plutôt la vieille dame banale simple et sincère que décrit Christiane à 12h 54.
Oups ! pour ceux sui > pour ceux Qui…
jazzi le moment où Bergman se trouve tres en avance sur l’image cliché des femmes dans le temps cinématographique européen, c’est sans doute avec le film « l’attente des femmes »(1952)(quel titre!)dans lequel ses portraits de femmes(épouses déçues de leur mariages,mais prenant une distance ironique avec ça..) montrent « in vivo » que la prison du mariage à l’ ancienne n’est plus possible. enfin le ton de comedie si insolent, léger, du dernier sketch d’un couple usé qui se règle ses comptes dans un ascenseur en panne, pendant une nuit, est un absolu chef -d’oeuvre de comique libérateur.oui, avec ce film Bergman est un des premiers grands cinéastes féministes militant et drôle.
TG concon des tropiques. Reste dans ton pays de fachos.
Gisèle, si cela peut vous rendre service, vous trouverez rapidement des liens menant à Poulain de la Barre sur le net, texte intégral. Le pod vas-y de l’émission à mon humble avis doit être accessible sur le site de France culture. Pour l’école des femmes, une fois n’est pas coutume de rappeler que je donne parfois des info, vous faites bien de rappeler cette mise en scène louée par la quotidien Le Monde , un article cette semaine . Les dés rassemblés sont de nouveau jetés, un procédé qui fait ses preuves.
IPod cast. Claudio, Berenice,Betelgeuse n’importe quoi.
Euh, je ne suis pas ici pour aider qui que ce soit.
DHH, euh en mot dominant sur le correcteur .
Toi qui es un spécialiste aussi bien de Bergman que d’Antonioni, Paul, ne trouves-tu pas que chez le cinéaste suédois, la « guerre des sexes » entre les couples, où règnent une grande liberté sexuelle, est plus proche du marivaudage (malgré des situations relevant le plus souvent de la tragédie que de la comédie), que de l’ « incommunicabilité » absolue propre au cinéaste italien ?
@Gisele
L’émission s’appelle je crois « les chemins de la connaissance »
C’est une émission animée par Adele Van Reth sur France culture tous les matins à 10 heures
Je l’ai écoutée jeudi ou vendredi dernier et avec le thème du jour , j’avais l’impression que se prolongeait la séquence Femmes savantes de la RDL
Il a eu des détails biographiques intéressants sur l’itinéraire intellectuel de Poulain de la Barre , noyau dur de l’emission ; mais on a eu aussi droit à S de B et à de longs développements sur les Femmes Savantes, avec une jolie déclamation de la grande tirade d’Armande refusant de se claquemurer aux choses du ménage ,d’ailleurs curieusement amputée de la phrase dont sont expurgées les éditions scolaires .
Dois je comprendre que vous tenez une boutique de chapeaux rue Birague ?si c’est le cas vous avez de la chance de travailler dans ce le quartier qui a beaucoup de charme
Pauledel, dans mon panthéon bergmanien, les deux films que je préfère sont : « Persona » et « Le silence »
…
…quelles nouvelles personnelles,!…
Janouch — La condition préalable à l’image, c’est la vue.
Kafka — On photographie des choses pour se les chasser de l’esprit. Mes histoires sont une façon de fermer les yeux.
Il y a quelques doutes relativement aux conversations Janouch – Kafka — pas vrais mais plausibles, selon certains connaisseurs, Penn semble y croire :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/05/irving-penn-ingmar-bergman.html
Critique littéraire : les premiers avis sur Baudelaire (le poète pas le traducteur); on ne s’en lasse pas.
Jazzi, le paradoxe c’est qu’on on aurait attendu que ce soit le cinéaste italien qui ait le plus de légèreté méridionale ,mais l’homme de Ferrare, Antonioni, est d’un pessimismes absolu. Hommes et femmes sont séparés par un fossé .
Alors que chez le suédois y a des comédies exquises, notamment, chez le Bergman des années 5O avec « sourires d’une nuit d’été », « l’ oeil du diable » « leçon d’amour ».On se cocufie souvent.
je crois que ça vient chez Bergman de deux choses: l’une est que dans sa troupe de théâtre il y avait des comédiens au tempérament comique, qui aimaient jouer Molière , Goldoni, un Tchekhov ironique, les farces du moyen âge, ou les comédies de Shakespeare, notamment Eva Dahlbeck et Gunnar Bjornstrand. Et puis le répertoire du théâtre municipal de Malmö, dirigé par IB mettait à l’affiche autant de comédies que de tragédies, et aussi des vaudevilles français, dont, il y avait un « rodage »et un entrain de Bergman et de sa troupe pour les pièces comiques.. Si tu revois par exemple « Le visage », tu mesures à quel point Bergman est virtuose pour se moquer des notables de province, mélanger le sérieux et le bouffon (là, c’est vers le Gogol du « Revizor » qu’on est) avec des séquences dans les cuisines où les domestiques s’en donnent à cœur joie dans les allusions et les gestes d’un érotisme très libre, face aux bourgeois guindés et hypocrites du salon. Là Bergman en dit beaucoup de ce qu’il pensait des notables de l’époque .
Voilà :
Kafka — pas > Kafka : pas
ma premiere rencontre avec Bergman c’est « Sourires d’une nuit d’eté » que personne n’a encore cité . Ce film vu à sa sortie en 1956 et qui m’avait alors enthousiasmée me décevrait peut-être aujourd’hui? Qui peut m’en parler ici ?
C’est pourtant simple. Bergman cherche refuge dans la relation, comme un enfant derrière le tablier de la mère.
Antonioni met tout en doute, car il refuse la réalité dans laquelle nous vivons parce qu’elle est impénétrable ; donc aucun refuge.
Je suis venu, calme orphelin,
Riche de mes seuls yeux tranquilles,
Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m’ont pas trouvé malin.
À vingt ans un trouble nouveau
Sous le nom d’amoureuses flammes
M’a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m’ont pas trouvé beau.
Bien que sans patrie et sans roi
Et très brave ne l’étant guère,
J’ai voulu mourir à la guerre :
La mort n’a pas voulu de moi.
Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
Qu’est-ce que je fais en ce monde ?
Ô vous tous, ma peine est profonde :
Priez pour le pauvre Gaspard !
Oui, Paul, l’amour est encore possible chez Bergman, entre un homme et une femme. Dans « Les fraises sauvages », Ingrid Thulin, qui était venue se réfugier chez son beau-père, le vieux professeur, retourne chez son mari, qu’elle aime et qui l’aime. Dans le terrible « Septième sceau », les seuls qui soient épargnés par la Mort, à la fin, est le couple de saltimbanques, avec leur jeune enfant, qu’unit un amour véritable.
Quant à la critique des notables, dans « La nuit des forains », on voit à qui va la sympathie de Bergman entre les saltimbanques et les comédiens nomades et les villageois sédentaires, souvent méprisants et cruels, envers ceux qui leur apportent un peu de fantaisie…
pour Lavande
des costumes avec des matériaux d’emballage par
Suzanne Jongmans, artiste multidisciplinaire néerlandaise.
http://www.laboiteverte.fr/des-costumes-de-la-renaissance-tres-detailles-en-materiaux-demballage/?utm_source=La+boite+verte+-+Semaine&utm_campaign=eab5df552f-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email&utm_term=0_2d930b0c13-eab5df552f-69652877
arrêtez de vous disputer.
c’est moi qui ai balancé Ed.
c’est de famille.
mon père est un traitre et les enfants aussi.
Seule ma mère échappe à cela.
Elle est au dessus du lot.
Persona et Le silence : ces deux films illustrent parfaitement l’angoisse face à la solitude et l’absence de solution pour remédier à l’incommunicabilité, c’est éprouvant et émouvant à à la fois car tellement proche de pensées secrètes
au- dessus du lot : le lot et garonne.
Je suis allée le voir hier le trou d’Aubagne. Impressionnant. À côté, passage de l’Arc, des pompiers faisaient tomber des pierres d’un troisième étage. en ayant barré la rue.
Ce matin, huit cars de CRS devant la mairie plus un énorme camion.
Pas un gilet jaune.
Des gens heureux qui déambulaient.
Marché aux santons ouvert et marché de Noël aussi.
Antonioni — Pink Floyd :
Persona, je l’ai vu deux fois me questionnant sur la relation entre les deux femmes outre le silence de l’une.
Ne crois pas de vice de la part de l’aînée.
Pas un gilet jaune. (Rose=
Ce constat de Rose ,la plupart des Français l’ont fait. Soyons sérieux. Qu’est-ce que le mouvement des gilets jaunes représente, rapporté à la population française et surtout à l’électorat français ? Les listes électorales en France comptent, pour 2018, plus de 45 millions d’électeurs. Hier, au plus fort de la mobilisation, un peu plus de 280 000 gilets jaunes s’étaient déployés. Cela donne un peu moins de deux électeurs sur 200. C’est dérisoire.
Cela donne un peu moins de deux électeurs sur 200.
Deux électeurs sur cent
Et alii : c’est tout à fait étonnant et vraiment intéressant et beau.
Ça m’est déjà arrivé d’utiliser des matériaux en les détournant mais là vraiment quelle inventivité et quel talent.
Gisèle, à l’Odéon, dans la mise en scène par Stéphane Braunschweig de « L’Ecole des femmes », Claude Duparfait joue Arnolphe (un Arnolphe assez étrange, vous le verrez). Chrysalde, c’est Assane Timbo. Mais surtout la petite Suzanne Aubert (…qui fut déjà la petite fille du « Canard sauvage » d’Ibsen monté par Stéphane) est une excellente Agnès, étourdissante dans la scène des « Maximes ». Elle fuit au final, suivie sinon poursuivie par Horace, les règlements de comptes des messieurs.
Bien entendu, « L’Ecole des femmes », et celle-ci en particulier, n’a rien à voir avec une prétendue « misogynie » de Molière dont il a été débattu ici à propos des « Femmes savantes ».
Bonsoir, C.P.
L’Avventura est pourtant un film qui magnifie l’amour entre un homme et une femme, certes en avançant que l’incommunicabilité entre eux reste prégnante. Mais c’est de cette incommunicabilité que naît le mystère de l’amour, dans ce film éminemment hétérosexuel. L’incommunicabilité devient une source de la métaphysique suprême, de l’absence de Dieu. C’est ce qui le rapproche de Bergman. Pour un chrétien, c’est bien la preuve que le cinéma est un art religieux, et qui ouvre la voie vers le Très-Haut, même si c’est une voie difficile, abrupte et impatiente.
Rappelons que pour rose alias le sherlock holmes du dimanche, je suis un homme parce que je suis vulgaire.
Y a un niveau ici wowwww. Rose j’ai un scoop (que je vous ai pourtant déjà révélé) : les femmes peuvent aussi être vulgaires. Surtout quand elles se fichent des clichés de l’éternel féminin. A méditer.
Et quand on habite au pays de la Carole, on devrait le savoir, à moins de vivre dans un château au dessus de tout le monde comme DHH qui fait semblant de ne pas connaître le mot « kiffer » et une fois de plus, dupe tout le monde sur sa véritable nature.
*cagole
« Y a un niveau ici wowwww. »
Vous y contribuez, Ed…
Te mêle pas de ça le débile profond.
Pour un chrétien, c’est bien la preuve que le cinéma est un art religieux, et qui ouvre la voie vers le Très-Haut, même si c’est une voie difficile, abrupte et impatiente.
—
Voilà qui fut magistralement démontré par les Monty Python dans La Vie de Brian. Le choeur des crucifiés entonnant le psaume apocryphe « Always Look On The Bright Side of Life » est un fabuleux message d’espoir: il y a bien une vie avant la mort.
C’est de l’humour absurde. Aucun message chrétien là-dedans, mais plutôt une grande dérision portée à celui-ci.
Qui c’est cet Aubagne ?
L’Odéon c’est le théâtre des bobos.
@ED
comme N’importe Quoi vous avez compris que je » dupe tout le monde sur ma véritable nature »
puisque vous m’avez si bien démasquée dites qui je suis en réalité vous qui avez tout compris
Antonioni je ne connais pas mais je peux vous dire que Bergman ça craint un max. Qu’est-ce qu’on s’emmerde avec lui !
Alors imaginez le panthéon bergmanien. Le truc d’où vous revenez pas.
De l’humour chez les Python? Sans blague.
Every sperm is sacred,
Every sperm is great.
If a sperm is wasted
God gets quite irate.
Here endeth the lesson.
Psychologiquement Ed se situe très près de renato.
Vous ne pensez qu’à me contredire, NIMPORTEQUOI.
Pourquoi ne pas admettre que j’ai raison ?
Ça, m’avait beaucoup amusé :
« Psychologiquement Ed se situe très près de renato. »
Pauvre fille, je compatis…
jazzi dit: 18 novembre 2018 à 13 h 26 min
Plus les gens sont transparents, plus on les veut opaques !
[Ou à la trinité. Et dire qu’on n’ est pas encore à Noël !]
N’IMPORTEQUOI dit: 18 novembre 2018 à 13 h 24 min
Non, jazzy, il y a surement une jouissance à tromper son monde .
[Changement d’herbage réjouit les veaux. Si on jouit pas en trompant sa femme ou son mari, ça sert à quoi d’aller voir ailleurs si l’herbe est plus verte ?… Verte campagne, où je suis né, douce compagne de mes jeunes années…]
Paul Edel dit: 18 novembre 2018 à 15 h 59 min
« Bergman di beaucoup ce qu’il pensait des notables de l’époque »
les temps changent, ces notables de l’époque ont disparu, aujourd’hui les notables sont des notalbes de la pensée, des notables de la culture, des notables de la production culturelle : médias, journalistes, intellectuels, critiques etc…
une espèce de monde homogène de notables où il règne une pensée homogène, une parole homogène, qui portent un regard sur le monde et ses misères, un discours « progressiste » que d’aucuns désignent comme « politiquement correct », qui défend la veuve et l’orphelin, tous d’accord pour lutter contre les guerres et l’injustice, un monde de féministes, pacifistes, défenseurs du mariage pour tous etc etc etc etc…
en un mot un monde merveilleux constitué de gens formidables, tellement formidables qu’ils échappent à toute espèce de critiques.
sans doute que même Bergman n’aurait pas su quoi faire de ce monde-là et de ces gens tellement ils sont magnifiques !
jazzi dit: 18 novembre 2018 à 13 h 50 min
Pensez aussi à faire ramoner régulièrement votre cheminée !
[Faut demander un certificat ; en cas de sinistre, pas de certif. l’assurance marche pas.]
N’IMPORTEQUOI dit: 18 novembre 2018 à 14 h 26 min
Et bien vous pourrez conclure que j’ai définitivement égaré mon couvercle.
[Faut pas désespérer, plutôt faire une prière ; j’crois qu’c’est St Antoine qui s’occupe des objets perdus. Faudrait demander au père missionnaire quand y rentrera des vêpres.]
——
N’IMPORTEQUOI dit: 18 novembre 2018 à 14 h 26 min
…Les hommes placent une partie de leurs sentiments dans leur slip.
[Un slip kangourou ; c’est plus pratique, y paraît, quand on veut montrer ses sentiments]
Bonsoir, renato. Je vous avais remercié pour votre rappel d’échanges touchant Nabokov. Je ne suis pas intervenu dans la « querelle » ici sur les « Femmes savantes ». Dans « L’Ecole des femmes », Molière met en parallèle les obsessions d’Arnolphe qui désire, dans sa crainte d’être cocu, une épouse idiote et les propos du rustique Alain en II, 3 : « La femme est en effet le potage de l’homme… »
gisèle dit: 18 novembre 2018 à 14 h 53 min
DHH 11h07. Le sexe de ED m’importe peu .
….Un jour où il fera soleil , il faudra que ns ns donnions rv rue de Birague, dans la boutique de chapeaux, afin de constater de visu que ns avons toute l’apparence, sans contestation possible,d’être des femmes !!
[La RdL, c’est un site de rencontres. Y donne même l’adresse d’une maison de passe ! N’a pas l’air d’être ouverte par temps de pluie. Peut-être un club de nudistes sur le toit en terrasse du magasin. Juste avec un galurin sur le cailllou, l’habit à la main comme disait Vian. S’ennuient pas les parisiens.]
Je ne suis pas pauvre, renato. Et je ne suis pas pathétique non plus. J’ai une vie très belle.
Tout compte fait, vu l’avant et l’après, d’avoir eu la chance d’une jeunesse ainsi faite ça ne me déplaît point :
« Je ne suis pas pauvre… »
Suivez le fil, Ed, la mise en lumière d’un jugement mal fichu est toujours drôle…
Cela dit, l’ironie vous connaissez ?
Oui, C.P., pour une grande partie des homme, la femme reste un bien patrimoniale disponible.
Renato,
Je n’arrive plus à suivre le fil. Bonne soirée.
Pffff ! homme > hommeS !
…
…a deux pas, de chez-moi,…il cherchent, des talents à promouvoir, comme si l’artiste, çà se cultIve, comme des choux de Bruxelles,!…
…
…pourvu, qu’il soient pas, du mouvement dominant 5 étoiles,…
Le fil, Ed :
D. dit: 18 novembre 2018 à 18 h 28 min
Psychologiquement Ed se situe très près de renato.
…
renato dit: 18 novembre 2018 à 18 h 35 min
« Psychologiquement Ed se situe très près de renato. »
Pauvre fille, je compatis…
…
Passou, c’est K-U-ffer ou K-I-ffer, le critique suisse romand qui vous fait kiffer?
@Bloom dit: 18 novembre 2018 à 19 h 12 min
c’est K-U-ffer (carnets de JKL)
@D. dit: 18 novembre 2018 à 18 h 21 min
Non !
http://www.theatre-odeon.eu/media/odeon/187635-dossier_de_presse_-_l_e_cole_des_femmes_0410.pdf
Très beau dossier.
C.P. 17h54. Merci de rectifier! Arnolphe, bien sûr, où avais-je la tête? Trop près du chapeau …
J’ai une grande envie de vous conseiller d’écouter l’émission consacrée à Poullain de la Barre, qu’avait écoutée DHH et dont je sors tout-à-fait réjouie.
[ j’espère que DHH qui est une dame tout autant que moi …! a été éblouie tout autant que moi]
Il s’agit de l’émission du 15/11 connaissance de la philosophie, managée par Adèle Van Reeth, retransmise en direct de Lille, avec pour invitée Marie Frédérique Pellegrin, Maîtresse de conf.à Lyon et ..autrice d’une édition critique de Poullain de la Barre.Maîtresse femme,sans nul doute.La lecture de Poullain que j’avais faite, il y a dix ans,bonne à faire flamber dans la cheminée. L’esprit n’a pas de sexe, OK;tuons les préjugés,OK; que les hommes aillent à l’Ecole des Dames…. Les savants fiers de leur érudition peuvent aller se rhabiller,OK; pas d’écoles mixtes, les filles l’emportent haut la main sur les damoiseaux,OK . Bref, j’espère que vous pourrez trouver 60 mn pour écouter la dame qui argumente à corps perdu et que ,peut-être ou sûrement,vs avez déjà lue ou/et entendue.J’ai pris 6 pages de notes à revoir, avant d’aller à l’Odéon. Je me souviens de Cl Duparfait ds « les géants… » quel acteur.
En tout cas, il est 19h bon poids , pourquoi donc mitonnerais-je la soupe au pot? erreur fatale, mon sublime esprit va s’enivrer d’une crème au caramel,les patates douces à peler ce sera pour les « philogynes » de la famille..
Or, demain, je dois faire la connaissance de ma petite fille (2 mois) j’ai prévu un moelleux drap de bains, rose, une poupée aux cheveux blonds (pas Barbie)et une boîte à musique aux douces mélodies; n’est-ce point une erreur ? l’autrice a affirmé que les femmes étaient d’excellentes guerrières …me voilà plongée en grande inquiétude.
Le temps de reprendre mes esprits avant l’Odéon !
bloom
http://carnetsdejlk.hautetfort.com/archive/2018/10/26/les-jardins-suspendus-6100156.html
Je crois, Boom, que c’est Jean-Louis Kuffer — prix Schiller ; lu de lui Fugues helvètes, pas emballé du tout.
La journée pese sur le clavier : Fugues helvètes, pas emballé du tout… Pardon.
Jacques R. dit: 18 novembre 2018 à 9 h 26 min
Ces gilets jaunes ne sont que l’émanation des rebuts de la société française. Assommons les pauvres !
——
– Un peu facile, la provoc.
En même temps, le dimanche, c’est pas fait pour se triturer les méninges.
C’est le retour du messie qui stimule les émules ?
—-
‘des ploucs haineux.’
C’est vrai que les citadins sont d’une urbanité (!) exemplaire ; ça sent le vécu, cette connaissance du monde rural.
Des comptes à régler avec la Haute-Marne p’têt ben.
LA SOLUTION ! ?
– Pour supprimer les déplacements, on peut reprendre la solution du siècle dernier : les cités ouvrières !
Les Houillères du Bassin du Nord-Pas-de-Calais ont fait bâtir des corons pour loger les mineurs. Sur place, pas de frais de route ni de temps perdu. Et les patrons pouvaient plus facilement contrôler le personnel (les absences en particulier).
D’autres entreprises ont appliqué ce paternalisme de bon aloi qui convenait à tout le monde, les avantages compensant les inconvénients.
Pourquoi pas une loi pour obliger les employeurs à loger cols bleus et cols blancs à proximité du lieu de travail.
TOUS EN VILLE !
Pas en centre-ville, faut pas éxagérer non plus ; mais à côté des zones commerciales, ça doit être possible.
Et ça libèrerait des milliers de logements à la campagne, que les plus fortunés pourraient acheter et transformer en chambres d’hôtes, gîtes, résidences secondaires, hôtels, golfs, casinos… avec, là aussi, le personnel sur place !
Chtimimi 18h42. Vous avez tout compris! je fais les poussières en maillot de bain 2 pièces, je me promène les doigts de pied en éventail pour ramasser les miettes qui traînent, en écoutant ..Monsieur William.
J’ai retrouvé Gaddis, superbe..grand écrivain, une écriture violente,libre. Bonne idée d’en avoir cité ces extraits, ça réveille, aussi sec.
Je ne fréquente pas, l’été, les plages réservées aux nudistes;je redoute les musculatures triomphantes des Adonis.
Merci de ne pas psychanalyser les prises de positions. Ca n’apporte strictement rien. QUand je dis « ploucs haineux », je me fonde sur les nombreuses vidéos de gilets jaunes bousculant les automobilistes (certainement pas plus privilégiés qu’eux) souhaitant passer. À cela s’ajoute les insultes (une conductrice seule contre 50 armoires à glace finis à la binouze « ouhais connasse », et je passe sur les très nombreux « ouais en.culés ».
Donc oui. Ploucs haineux. Pas besoin de connaître la Haute-Marne pour juger sur pièce (=vidéos édifiantes).
En lisant les commentaires qui concernent les gilets jaunes, on se dit que la théorie selon laquelle le macronisme serait la réconciliation des deux bourgeoisies, celle de gauche et celle de droite, sur le dos des pauvres et de la France dite périphérique, est très juste. Philippe que je viens d’écouter sur France 2 oublie de dire que moins il y aura de prélèvements obligatoires, moins il y aura de solidarité.Il n’y a pas en Europe de problème de prélèvements, il y a un problème de répartition.
s’ajoutent.
Ed, ce n’est pas parce qu’un type a un barrage routier est grossier qu’il a tort. Ce n’est pas parce que son vocabulaire est limité, ses références intellectuelles inexistantes, et même qu’il est con comme la lune, qu’il a tort. Il faudra attendre encore qu’une certaine petite bourgeoisie citadine, qui croit pouvoir passer à travers les mailles du filet s’aperçoive qu’il n’en est rien pour qu’on porte un autre regard sur ce qui se passe en ce moment, la fin du contrat social et la mise en place d’un système esclavagiste dont il faudra poursuivre et juger les complices.
@chaloux, vous avez des nouvelles de pablo ? il est toujours vivant ? vous savez pourquoi il ne vient plus ici ?
je voulais lui faire écouter une maginifique version de la 5eme,et vous aussi, comme vous êtes 2 grands sensibles j’suis certain que vous allez adorer :
Homlette, Pablo vous donnera des nouvelles quand il le souhaitera.
Otto Klemperer. Cousin de Viktor. Une famille de grands hommes.
Non Chaloux. Mais en l’occurence, ils ont tort. Il faut réorganiser l’espace pour que les gens utilisent moins la bagnole. C’est tout. On ne peut plus continuer comme ca, notamment pour des raisons démographiques. Or ces gilets jaunes ne voient pas plus loin que leur petit intérêt.
@ Gisele
a la place de la boite à musique je vous conseille s’il en est encore temps le mobile musical qu’on installe au-dessus du berceau.
les bébés adorent
Marcin Patrzalek aussi neveu de Viktor, grande famille de boulangers pâtissiers de Kielce :
Ed, tu te trompes lourdement. Mais c’est sans importance.
Regardez mon petit cas personnel. Je suis traductrice de formation. Cette profession, ultra féminisée est également ultra précaise (oh hasard), mais passons. Les machines sont meilleures d’années en années. Je ne me plains pas et m’adapte : je travaille dans un tout autre domaine et m’en suis contentée. Il ne me viendrait pas à l’idée d’aller, vec tous les autres traducteurs professionnels, hurler aux loups contre une évolution inéluctable.
N’oublie pas de t’élever.
Ed, tu regardes le doigt quand on te montre la lune. Oublie ton petit cas personnel et demande-toi où on veut le mener.
il y a 96 ans aujourd’hui, Marcel Proust est mort.
Il faut réorganiser l’espace.
Sans prélèvements? avec quel argent? Sans solidarité entre les riches et les pauvres?
@chaloux ! il y a qq jours j’ai eu une discussion très tendue sur ce blog avec mon ami jazzy ! limite en venir aux insultes, mais comme je sais garder mon sang froid je suis resté poli…
figurez-vous qu’il me soutenait que dans cette émission de critique musicale qui date d’il y a quelques années, du temps où à la télé on tentait encore d’élever le niveau du public en passant des émissions exigeantes et de haut vol, jazzi me soutenait que c’était pas vous et pablo !
alors que le lui ai mis sous le nez des copié collé de certains de vos échanges qui reprennent mot pour mot exactement les propos de cet échanges entre ces deux critiques…
chaloux, je vous en supplie, dites à jazzi qu’il s’agit bien de vous dans cette émission qu’il me lâche la grappe !
sérieux je ne comprends pas pourquoi on ne me croit jamais….
Homlette, j’ai le permis jusqu’à vingt tonnes (véridique). Je pourrais transporter votre humour lourdingue au bout du monde.
Ed pense qu’il suffit que les gilets jaunes vendent leurs voitures (généralement un vieux diesel qui ne vaut à peu près rien), pour réduire leurs frais et pouvoir s’installer dans un quartier d’une grande agglomération bien pourvu en transports en commun…Comme si l’économie réalisée sur la voiture pouvait compenser l’augmentation colossale du coût du logement entre une zone rurale et une agglomération dynamique…
Option évidemment exclue pour un retraité modeste et impossible pour 90% des actifs qui devraient retrouver un job bien payé dans une grande ville, après 45 ans le plus souvent, et sans autre expérience que leur job dans la province profonde.
Ed vit sur une autre planète…
Quant aux violences et grossièretés complaisamment montrées par les chaînes de TV, j’aimerais que l’on me cite une seule manifestation de cette ampleur (2000 points de ralliement!) où il n’y ait eu quelques dérapages ça et là…
« Il faut réorganiser l’espace pour que les gens utilisent moins la bagnole. »
Les gilets jaunes ce sont des gens confrontés à des problèmes immédiats, on ne peut les blâmer.
La solution des problèmes aujourd’hui posés demande une action de grande envergure qui devrait se conduire à niveau planétaire. Les moyens techniques nous les avons, c’est une approche politique digne du nom — un background et des compétences culturelles — qui manque cruellement.
Chaloux, j’ai le CACES pour la conduite des Fenwick. Je vous aiderai à charger.
J’ai remarqué une chose ici : les filles encaissent pein de truc sans rien dire mais « pauvre fille » ne passe JAMAIS.
closer dit: 18 novembre 2018 à 21 h 17 min
Sans compter des concentrations de plus en plus importantes de population dans des mégalopoles de plus en plus fragilisées et l’abandon d’immenses territoires. A qui? A quoi? Du délire.
Pour ma part, je partage pleinement l’analyse de Michel Onfray : populistes contre populicides.
Merci D. On se servira de Blabla comme Klaxon!
Chaloux, de son unique rencontre avec Proust, Joyce aimait à raconter que si Marcel n’en avait que pour les duchesses, lui préférait évoquer leurs femmes de chambre. Proust n’avait rien lu de Joyce (qui venait de publier Ulysses en février 1922) et Joyce n’était pas grand amateur du style de Proust (« Proust, nature morte analytique. Les lecteurs terminent ses phrases avant lui », Joyce, Carnets), ce qui ne l’empêcha pas d’assister à ses obsèques.
chaloux, détrompez-vous ce sketch est très loin d’être de l’humour lourdingue, bien au contraire, il pointe vers des questions importantes, voire essentielles, métaphysiques.
si vous n’y voyez qu’un humour lourdingue c’est juste que les choses essentielles vous sont sans doute toujours passées au dessus de la tête.
il en est où votre roman ?
D. c’était quoi votre commentaire sur Trump et les forets, j’ai lu ça quelque part mais je n’arrive plus à le retrouver.
Ed si vous avez des traductions à faire dans une langue que vous ne connaissez pas je vous conseille d’utiliser :
https://www.deepl.com/translator
ce traducteur est tellement génial qu’il vous donne envie de traduire des trucs juste pour le plaisir de les traduire !
je l’ai même utilisé pour traduire le début de la Recherche en ouzbèke ! ne me demandez pas pas pourquoi, je ne sais même pas où se trouve ce pays !
D. !!! tu peux te magner stp de me redire ce que tu disais sur Trump et ces histoires de forets !!
Ed, cela dit, quand on lit vos critiues de livres en français je pense qu’il ne vaut pas les traduire, pour au moins épargner ça à ce qui ne parlent pas notre langue.
Ed, cela dit, quand on lit en français vos critiques de livres, je pense qu’il ne vaut mieux pas les traduire, pour au moins épargner ça à ce qui ne parlent pas notre langue.
à ceux qui ne parlent pas….
Je t’ai reconnu, Chtimimi. Promis, motus !
« Bergman n’aurait pas su quoi faire de ce monde-là et de ces gens tellement ils sont magnifiques ! »
Il n’aurait qu’à poser sa camera dans le salon de la RDL et enregistre des séries : les feux de la haine, tv-réalité !
« (« Proust, nature morte analytique. Les lecteurs terminent ses phrases avant lui », Joyce, Carnets) »
Génial ! C’est de l’humour vache ou irlando-anglais ?
Ed dit: 17 novembre 2018 à 16 h 38 min
Les gilets jaunes sont des beaufs. On ne peut pas ne pas le penser.
Gniii c’est trop cher. Gniiii ma bagnole. Quand on voit la largeur de leur cul, on a envie de leur dire de laisser la voiture au garage.
—
Une finesse d’analyse époustouflante. Toute en nuances.
On ne peut pas ne pas le penser.
Major de Sciences-Po et l’ENA au minimum.
Laissez donc votre voiture au garage, et les 10, 15, ou 20 km pour aller bosser.
YAKA LES FAIRE A PIED OU A VELO, bandes de beaufs !
Seuls des esprits tordus peuvent se demander pourquoi on fait tant circuler de taxis, bus, trams, métros et autres pour le peu de route à faire en ville.
Je connais des jeunes femmes qui ont le joufflu charnu, et même très rebondi, malgré des efforts considérables pour éviter ça.
– Prédispositions génétiques, peut-être.(Beaufs et dégénérés ! La totale)
– Ou malnutrition. (Chez ces gens là, on ne se nourrit pas, on bouffe ! Sans compter ce qu’ils doivent picoler, les sans-dents…)
– Des maternités répétées ? (En plus ça baise comme des lapins. Tout pour plaire !)
– Ou travail trop statique. (Manquerait plus qu’on les paie à ne rien foutre ces feignasses).
Et pour les hommes, c’est même topo, puissance dix !
Je n’suis qu’un indécrottable cul-terreux, de nature. Un bouseux selon les critères de la ville-lumière. Un plouc, comme disent les beaux esprits. Encore très mince pour mon âge. Quand je me regarde, je me désole, mais….etc, etc….
Le pire est à venir.
Les politiques, heureux qu’un mouvement de contestation se déclenche sans qu’ils aient trop à ‘brain-stormer’, sont en train de récupérer la grogne pour en faire un argument de campagne.
Unanimes pour soutenir les manifestants. Qui, à mon sens s’y prennent mal en ne gênant pas ceux qu’ils rendent responsables de leurs problèmes, mais des citoyens pas toujours mieux lotis qu’eux.
Mais quand j’entends ou je lis des jugements pour le moins péremptoires et des arguments si peu étayés, je ne peux m’empêcher faire la part des choses en pensant à tous ces ‘salauds de pauvres’ et de pue-la-sueur qui ont, en désespoir de cause, renoncé à leurs convictions pour se jeter dans les bras grands ouverts des populistes.
Si les intellectuels, ou ceux qui se prétendent tels, s’étaient davantage impliqués dans la vie de leurs concitoyens peut-être n’en serions nous pas là. Dommage que beaucoup de ‘lumières’ n’éclairent que leur propre chemin.
Mais ce n’est que l’opinion d’un plouc. Pas haineux pour un sou, encore moins pour mille euros. Mais un plouc. Pas une lumière. Autant la mettre en veilleuse.
Bonne nuit mes gens.
Homlette, ce n’est pas Jean Yanne que j’adore qui est lourdingue. Qui pourrait dire une chose pareille?
C’est toi.
Mon Cher Albert.
Chaloux dit: 18 novembre 2018 à 22 h 16 min
chaloux vous pourriez éviter de me tutoyer svp ?
vous êtes prof de piano dans quel conservatoire ?
Ai vivement apprécié la façon dont Edouard Philipe a maintenu les positions du gouvernement, sans céder un pouce de terrain. Cependant, si la mobilisation des gilets jaunes se poursuit, il va falloir se résoudre à casser des gueules, en donnant la troupe s’il le faut, ne serait-ce que pour éviter que des citoyens lambda ne s’en chargent. Il n’y a pas qu’aux Etats-Unis qu’on décroche les armes du râtelier quand c’est nécessaire. Une guerre civile commence quand les uns ne considèrent plus les autres ni comme leurs compatriotes ni comme leurs concitoyens. Tirer dans le tas devient alors pour les uns comme pour les autres une source incomparable de plaisirs. Si le viol, le poison, le poignard, l’incendie / N’ont pas encore brodé de leurs plaisants dessins / Le canevas banal de nos piteux destins, / C’est que notre âme, hélas ! n’est pas assez hardie…
Mais rassurons-nous, la hardiesse, comme l’appétit, vient en mangeant.
Bloom, je crois qu’ils étaient (avec Antoine Bibesco?), dans un taxi, en pleine nuit, au bas du 102 boulevard Haussmann. Parfaitement silencieux. Dans cette méchante petite phrase, c’est le côté révolutionnaire de Joyce qui s’exprime, et peut-être, surtout, une nette tendance à l’ivrognerie, souvent compatible avec une certaine facilité, car c’est sans conteste une parole d’ivrogne. C’est amusant, mais ça ne le grandit pas. Et ça ne retire rien non plus à son immense génie. Cher Marcel…
Non, Homlette, tu es tellement c.on et minable que je ne parviens pas à te dire vous. Quant au reste, je suis professeur de piano dans ton Q.
Un peu de retenue, Chaloux ! hamlet n’est pas contre le fait que tu l’ennuques…
Proust aurait pu en dire autant de Joyce, s’il avait lu Ulysse, Chaloux !
Rien de tel qu’un grand écrivain pour en descendre un autre…
William Goldman, romancier et scénariste qui a remporté deux fois les Oscars pour ses travaux sur «Tous les hommes du président» et «Butch Cassidy et le Sundance Kid», est décédé à l’âge de 87 ans.
Ben dans le jeu
« Quand on aime, on protège l’ autre ».
Superbe acteur. Adorable. Première moitié du film, ai cru voir Meldisedek.
Sinon, gros rires gras. Et au sortir du film, portables en quarantaine. Doria Tillier étonnante. Joue l’ idiote et ne l’ est pas. Beau discours aussi contre l’ homophobie.
L’idéal, avec ces gilets jaunes, c’est que leurs fameux gilets les désignent à tout un chacun comme des cibles de choix. Je m’étonne que quelques citoyens, en groupe ou isolés, n’aient pas encore ouvert le feu. Surtout que les fameux barrages continuent d’être maintenus après la nuit tombée. Il devient alors possible de contourner sans grand risque les manifestants pour en allumer quelques uns tout en se ménageant une retraite sûre. Je possède pour ma part des fusils et armes de poing en excellent état et j’ai dû me raisonner (me raisonner !) plusieurs fois hier et aujourd’hui pour renoncer à partir en chasse. Et puis seul, c’est moins drôle. Il faudrait que je me trouve quelques joyeux partenaires. On se répartirait les cibles; Moi, je me chargerais des femmes.
Mais parmi les chacals, les panthères, les lices,
Les singes, les scorpions, les vautours, les serpents,
Les monstres glapissants, hurlants, grognants, rampants,
Dans la ménagerie infâme de nos vices,
Il en est un plus laid, plus méchant, plus immonde !
Quoi qu’il ne pousse ni grands gestes ni grands cris,
Il ferait volontiers de la terre un débris
Et dans un bâillement avalerait le monde ;
C’est l’Ennui ! — l’oeil chargé d’un pleur involontaire,
Il rêve d’échafauds en fumant son houka.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
— Hypocrite lecteur, — mon semblable, — mon frère !
Jazzi, il y a à mon avis des phrases mères du type « on cherche ce qu’il dit après qu’il a parlé » qui sont de telles trouvailles qu’il est possible de broder autour à l’infini. Ici, on ne demande rien, mais on sait ce que Proust dit, non pas après qu’il a parlé, ce qui serait somme toute fort commun, mais avant qu’il ait fini d’écrire. N’importe quel lettré ayant un peu d’esprit te pond une formule du même tonneau tous les jours. C’est une simple question d’entraînement.
A propos de critique, j’aimerais bien retrouver dans ma bibliothèque le livre de Pierre Dumayet, Autobiographie d’un lecteur. Une lecture nécessaire.
« N’importe quel lettré ayant un peu d’esprit te pond une formule du même tonneau tous les jours. C’est une simple question d’entraînement. »
Triste conception du « lettré », vraiment. Je crois, Chaloux, que ce n’est pas une conception humaniste, mais post-industrielle. Digne d’un robot. Relisons Bernanos, dont j’entendais parler l’autre nuit, sur une radio catholique où il y a souvent de bons programmes (RCF).
22:37
L’accoustique doit pas etre au top, non ?
En parlant musique, après avoir regardé des beaufs finis à la bière danser la chenille sur des routes, je reviens d’un excellent concert pour sauver mes pauvres oreilles (Et yeux). The Liminanas. A écouter d’urgence. Adoubés par Iggy Pop et dernier album produit par le Grand Anton Newcombe.
Et si j’étais moi-même une plouc haineuse Chtimini ? Regardez ma manière de parler toujours impossible à policer. Ma colère permanente. Regardez ma manière de cracher sur le jacobisme de la France de 2018. Ahah ça vous embouche un coin-coin. Que la principale raison de ma prise de position soit la conviction qu’il faudra changer notre mode de vie pour la planète alliée refus de la condescendance bienveillante envers les gilets jaunes, vous ne pouvez pas l’imaginer une seconde.
Chaloupe,
J’ai parlé de mon cas personnel pour montrer comment je ne me suis pas apesantie sur mon sort. La différence entre vous et moi, c’est que l’un veut changer ce qu’il est impossible de changer, l’autre s’adapte. Relisez les stoïciens Chaloupe.
Et je ne suis certainement pas macroniste, bien au contraire. J’ai été profondément peinee et outrée de la situation des retraités dont il est responsable. Mais la bagnole, c’est autre chose.
En ligne !
Deux mois : le bébé est tout petit et déjà étonnament éveillé.
Ai fini la moitié d’ un album d’ il y a 28 ans.
Si votre fils vous y autorise et sa compagne aussi, je vous invite à la prendre dans vos bras et à déambuler avec elle. La berçant.
QUue la vie lui soit douce, tous mes souhaits.
…
…des commentaires, mais, pas de quoi bander,!…etc,!…
…
Judas Ullulaq :
https://blogfigures.blogspot.com/2010/11/judas-ullulaq-mere-et-enfant.html
Ed, je ne savais pas que la lecture des stoïciens étaient de nature à faire accepter l’ultra-libéralisme totalitaire de Macron, qui est en fait celui de la commission européenne.
Emmanuel Todd à Sciences-Po.
était.
Avec « Persona » on atteint un sommet ! Là, Bergman déploie toute sa virtuosité de cinéaste. Sur une trame épurée au maximum, le combat à huis-clos et en gros plans de deux visages de femmes, il expérimente une narration formelle d’une grande modernité, sur fond de musique concrète assourdissante. Le spectateur en prend plein les yeux et plein les oreilles et s’accroche désespérément pour comprendre le sens de tout cela.
Impossible, après d’enchaîner aussitôt avec « Monika ». Caviar ou foie gras, il faut choisir. Il m’a fallu déambuler dans les rues glaciales de Paris pour retrouver un peu mes esprits. Liv Ullmann, comédienne célèbre, sombre dans la dépression et se réfugie dans le mutisme. Remarquable performance d’actrice muette, tout en subtilité, sans les grimaces du cinéma expressionniste. Face à elle, Bibi Andersson dans le rôle de l’infirmière, le cheveu court à la manière de Jean Seberg dans « A bout de souffle », lui donne la réplique et parle pour deux. Le combat à mort se joue entre elles dans le huis-clos d’une maison de l’ile de Faro : l’actrice va-t-elle réussir à transférer sa folie à l’infirmière ou sombrer irrémédiablement ?
« Je sens aujourd’hui que dans Persona je suis arrivé aussi loin que je peux aller. Et que j’ai touché là, en toute liberté, à des secrets sans mots que seul le cinéma peut découvrir. » Ingmar Bergman
« Persona est un film qui a « sauvé la vie » de Bergman. Le titre premier du film, Cinématographe, résonne comme le testament d’un cinéaste, alors que cette œuvre va consacrer la renaissance de son auteur. Bergman imagine les premières images de son film alors qu’il délire, cloué sur un lit d’hôpital, atteint d’une double pneumonie. Refusant tout contact avec l’extérieur, le cinéaste se mure dans le silence et se laisse aller à ses dérives mentales. Les corps de mourants passent devant lui comme dans un songe, deux infirmières discutent et se montrent leurs mains, leur image se fondent et elles ne font plus qu’une seule et même personne, des photos de journaux de Liv Ullman et Bibi Andersson frappent Bergman par l’étrange effet de lumière qui éclaire leurs visages… Persona est né. De ces visions, le cinéaste tire en deux semaines un scénario, quitte son lit, et une semaine plus tard démarre le tournage à Stockholm. »
Hier, en début de soirée, les séniors étaient pratiquement tous rentrés chez eux, au chaud, en attendant la soupe. Que des jeunes autour de moi. Bonne nouvelle, Phil, ils ne sont pas tous ipodés ! Dans la file d’attente, un couple de Japonais devant moi. La fille, vêtue d’un ciré jaune, ton sur ton donc, m’a demandé dans un français approximatif, si c’était bien la bonne file pour Persona. Plus tard, dans la salle, je les ai observé assis au centre du rang juste devant le mien. Que devaient-ils comprendre à ce film en suédois sous-titré en français ? Ils semblaient néanmoins scotchés par les images…
un couple de Japonais devant moi. La fille, vêtue d’un ciré jaune, ton sur ton donc
–
J’ai connu un martien qui portait un ciré vert et mangeait des épinards. Du coup il chiait vert comme les pigeons ramiers au pro temps.
au printemps
JC…..19 novembre 2018 à 04:58
MESSAGE POUR PAUL EDEL
« Un grand homme, un homme sage, ne redoute pas la contradiction ; un petit monsieur la combat au nom de sa faiblesse.
Dors tranquille, bonhomme ! Bonne censure … »
D. vous êtes un grand gamin !
Jazzi, c’est trop tard pour le retrouver en replay, documentaire bien fait : https://9docu.com/regarder-et-telecharger-le-documentaire-persona-le-film-qui-a-sauve-ingmar-bergman-gratuitement/
passionnante la video de Todd!
9h29 c’est écoeurant , face à cette volonté d’un genre nouveau il faudrait une opposition qui malheureusement sera d’autant plus difficile à structurer que le capital est mondialisé et les opposants isolés, fracturés réduits eux aussi à l’impuissance face aux institutions elle même soumises aux lois du marché.
christiane dit: 17 novembre 2018 à 23 h 25 min
Excusez-moi de vous répondre si tard christiane mais je ne passe que très occasionnellement sur ce blog désormais…
Robillard, merveilleux petit bonhomme en effet s’ il n’ avait été écrasé par les normes sociales et culturelles. Il s’ en sort magnifiquement avec les moyens du bord et quelques amis d’ occase. Bravo pour lui.
Ce ne fut malheureusement pas le cas pour un grand nombre de ses congénères qui vécurent avant que la grande marée de l’ art brut ne vienne arroser le monde de l’ art! contemporain.
Avez-vous lu l’ énorme bouquin publié tout récemment sur l’ art brut chez Citadelle et Mazenot avec la préface de Michel Thévoz et le non moins très intéressant texte de Marc Décimo sur l’ avant art brut?
Beaucoup de très grands souvenirs pour ma part avec ces magnifiques reproductions des lièges sculptés de Joachim Vicens Gironella, les dessins de Raphaêl Lonné, les bois sculptés de Chichorro, les dessins de feutres de Pépé Vignes, etc…etc…Ceux-là, au moins, je les ai en ligne de mire!
Ai rencontré Jean Daniel Baltassat à Brive et quelques autres. Et la réévaluation de l’ art de Berthe Morisot est en marche…
Beaucoup d’ occupations en ce moment, bonne journée à vous!
Tu noteras Jazzi, que deux ans avant » Persona », IB avait déjà traité le problème du mutisme dans « le silence »(19663) et là encore.. Deux femmes ..ici Deux sœurs sont obligées de faire une halte dans le grand hôtel d’une ville inconnue, sans doute en proie à une guerre. Les habitants parlent un langage incompréhensible. Ester, traductrice, est gravement malade et sexuellement frustrée. Anna, plus jeune, est affamée sexuellement, désemparée et agacée par la maladie de sa sœur, la présence de son fils, un garçonnet, laissé à lui-même.,. A chaque fois que je visionne « le silence », ce film hypnotique à chaque fois, le sentiment d’entrer dans les visions de quelqu’un en proie à une fièvre sournoise. Silence de solitude, mais aussi silence sur et autour des corps des femmes, splendides et pour mieux les filmer soumises aux rythmes et aux somatisations tyranniques . Le film fait silence pour mieux entendre les corps. Là IB joue à plein de la salle obscure et du caractère lumineux hypnotique de la projection.. Bergman nous oblige à écouter et surprendre la vie physique du corps qui dirige le psychisme. Cérémonie physique, le cinéma.
C’est le corps qui dirige tout dans ce film, fièvre, envies sexuelles inassouvies (les deux femmes subissent le désir au sens physique dans la frustration et la masturbation ) et angoisse de la maladie (psychosomatisme) qui prend une place capitale dans son cinéma. .car la clinique est toujours proche chez lui (voir « au seuil de la vie »,et » » Persona ).
Comme à chaque fois chez Bergman, le corps féminin rayonne.il fait la respiration du film :à la fois magnifié, douloureux, lascif, malade, habillé, déshabillé, en spasme de douleur, en orgasme arraché dans l’obscurité au premier type venu. Beauté si lascive de Gunnel Lindblom) ;Ou bien corps en délabrement (avec le vieux majordome, ou corps rapetissés ,en difformité avec une bande de nains rigolards-sortis d’un Buñuel ? et surtout corps palpitants, en moiteur, en insomnies, en crises de douleur, en spasme érotique, en fatigue, en ablution dans l’eau d’une baignoire( avec allusion à l’inceste dans le garçonnet qui passe l’éponge sur le corps de sa mère) Ce Bergman-là évacue le psychologisme traditionnel avec une souveraine grandeur. Quelle réussite !
« vêtue d’un ciré jaune, ton sur ton donc »
Le racisme tranquillou. Personne ne relève. Je comprends pourquoi ca défend les gilets jaunes ici, ca a le même type de « réflexion ». La boucle est bouclée !
« Ester, traductrice, est gravement malade et sexuellement frustrée. »
ça me rappelle une autre traductrice, ici, qui aurait besoin d’une cure de silence, Paul, et qui manque sérieusement d’humour !
Dans le prégénérique de Persona (1966), on trouve encore des images surréalistes à la Bunuel : le cadavre à la morgue d’un vieux couple, celui d’un adolescent, un gros plan de main crucifiée, et, furtivement, un sexe en érection ! Images et musiques syncopées. Pellicule qui s’embrase et écran blanc. Là, ça devient beau comme du Antonioni.
@Pat V dit: 19 novembre 2018 à 11 h 30 min
Sympa votre passage !
Votre remarque est très lucide sur la précarité ces créations. Quelqu’un dit dans le film (?) « C’est l’histoire du dernier des hommes devenu un roi ». Étrangement, tout le film sonde la solitude de cet homme-là. Il est entouré, accompagné en permanence mais quelque chose dans son regard, ses paroles est inquiet. Le passage à Saint-Alban m’a mis mal à l’aise. Toutes ces vies et ces créations dépendent d’une équipe de thérapeutes. On ne peut l’oublier… de l’autre côté des personnes croyant étonner le monde de l’art par la découverte de ces étranges créations qui tiennent souvent du bricolage et du hasard. Les dessins sont d’une grande beauté, ceux qui sont présentés. Michel Thévoz qui l’a accueilli pour le vernissage de son exposition à la Collection de l’Art Brut de Lausanne, lui a permis de renaître. André Robillard est conscient que ses « fusils » sont appréciés. Il parle de travail, visse au passage un élément qui lui parait mal ajusté. Jamais il ne parle d’art mais de poids, de longueur, de matériaux qu’il accumule dans son refuge-atelier dans l’hôpital.
On y parle beaucoup de l’Aracine ( cette association qui protège et met en valeur ces patients pas comme les autres.)
Henri-François Imbert a commencé ce travail il y a 25 ans. C’est son troisième film sur André Robillard qui est en quête de reconnaissance. C’est cela qui m’a bouleversée, la quête muette de son regard. 70 ans dans le même hôpital… après d’autres structures… toute une vie… Il y est rentré à 12 ans, il a 87 ans aujourd’hui. Son père le trouvait violent…
Ce troisième film porte davantage sur l’incroyable aventure de ce théâtre. Quand il hurle ces chants informels en grattant frénétiquement sa guitare, son regard est ailleurs, plus rien n’existe, il est heureux. Il est libre. Personne ne l’empêche, ne l’entrave, ne le juge. Il est applaudi et à la fin et salue trois fois mécaniquement. Il dit il faut faire comme ça, c’est le salut. Et il égrène les villes où ils sont passés.
Cette psychiatrie institutionnelle a changé le regard sur les patients, sur la folie. A Saint-Alban, plus de murs, l’hôpital est en lien direct avec le village, au centre du village et offre des emplois à la population locale. C’est inouï pour cet homme et pour d’autres patients d’être passés de la relégation, l’abandon, l’isolement, à cette création polymorphe où ils se sentent reconnus.
Des œuvres singulières, émouvantes faites de bric et de broc qui disent une résistance, une extension du domaine de la création.
Je vais lire ce livre dont vous parlez.
https://www.youtube.com/watch?v=6adEOQR3ea4
Todd 2, également intéressant malgré l’interlocuteur.
(Jazzi, au lieu de t’acharner d’une manière indécente sur Ed, tu devrais plutôt équitablement répartir sur d’autres l’ord.ure de ton contentieux avec les femmes. Euh, oui, ton temps est passé, pas le sien, mais quoi?…).
(Tu confonds acharnement et réponse aux insultes, Chaloux…)
D, 11h18, j’ai rencontré, une fois, des habitants de la planète rouge résidant dans une autre région, rose de granit . Et bien ils me confierent se nourrir de fruits et baies rouges uniquement afin d’obtenir des fèces de rouges à roses afin de ne pas nuire à l’harmonie du paysage. Ils se vetaient tout en fuchsia. https://www.google.fr/search?client=ms-android-asus-tpin&q=Fruit+rouge&stick=H4sIAAAAAAAAAONgecToyy3w8sc9YSmXSWtOXmO04-IKzsgvd80rySypFFLhYoOypLh4pDj0c_UNUiqSTDUYpLi44DwlrqZ9Kw6xsXAwCjDwAAA_rm73UgAAAA&sa=X&ved=2ahUKEwi08sH1seDeAhUJ3iwKHa7ZAi0Q3LoBMAF6BAgNEAU&biw=360&bih=560#
Jazzi, je ne confonds rien du tout, tu développes une jalousie de vieille femme.
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