de Pierre Assouline

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La République des livres
Une femme de charge dans un intérieur bien tenu

Une femme de charge dans un intérieur bien tenu

Pas courant d’avoir son nom en haut et en bas de la couverture d’un livre. Un si rare honneur se mérite. Maurice Nadeau ne pouvait y échapper avec Soixante ans de journalisme littéraire (1480 pages, 39 euros, Editions Maurice Nadeau). Notez bien le choix du titre : « journalisme » et « non « critique » ; il est vrai que de temps en temps, à ses débuts, il se détendait à faire le reporter notamment lors des remises de prix, au chahut lettriste d’une lecture de Tzara au Vieux-Colombier, à l’occasion d’une interview de la nouvelle lauréate du Nobel Gabriela Mistral retour de Suède,  de la réception d’Emile Henriot à l’Académie, ou d’une rencontre avec Richard Wright de passage à Paris.Toute sa production critique présentée de manière chronologique, ce premier tome couvrant les années Combat de 1945 à 1951 jusqu’au départ de Claude Bourdet, animateur de rédactions qu’il suivra à France-Observateur. Par moments, on croirait lire son journal intime, impression que l’on aurait en pareil cas avec François Nourissier.

 Maurice Nadeau n’avait pas seulement le goût de la chose littéraire : c’était un passionné ; il y avait en lui quelque chose du bâtisseur de ponts entre l’auteur et le lecteur. les écrivains et les personnages qu’ils ont créés constituaient sa famille de papier, parentèle dans laquelle il avait le don de faire immédiatement entrer ses lecteurs ; mais il ne craignait pas de croiser le fer dès lors qu’il s’agissait de défendre son absolu de la littérature. Et il fallait oser affronter un Sartre dès décembre 1945 quand le philosophe qui tenait déjà le haut du pavé et reprochait aux critiques de « faire notre histoire à l’aveuglette », lui opposer la conscience morale du critique.

De quoi est-elle faite ? D’esprit critique, d’indépendance du jugement,  de recherche d’un certain pathétique, de la présence d’une voix et d’un son particuliers chez un écrivain, de curiosité et d’intuition mêlées d’instinct, de mise en perspective, de conception de la littérature, de mémoire des œuvres autant que des auteurs (en connaît-on de jeunes critiques qui s’imaginent que la littérature commence avec Edouard Louis) et surtout, c’était pour Nadeau le mot et la notion-clés : de responsabilité. Pas d’expression d’une conviction sans responsabilité, c’est à dire : être en situation de répondre de ses jugements et le cas échéant d’en supporter les conséquences.497972695

Sainte-Beuve tenait que le critique devait se faire « le secrétaire avoué » du public. Maurice Nadeau, qui le cite souvent, reproche à cette conception, comme à d’autres, de sacrifier par avance toute « responsabilité personnelle », il n’en démord pas. Fut-il vedettarisé, soutenu, protégé par son journal, sa revue, sa radio, c’est lui qui s’engage et signe. Nul autre ne doit donc répondre de ses jugements. Cet Intuitu personæ ne saurait se déléguer. Cela paraît aller de soi, et pourtant, rien de moins évident. Question d’éthique, le mot n’est pas trop fort, surtout en l’absence de véritable déontologie dans un métier (le journalisme) où la faute professionnelle n’existe pas, sauf à être brandie comme prétexte devant les prudhommes pour se débarrasser d’un emmerdeur.

On le sait, le critique a ceci de commun avec les artistes : il ne s’autorise que de lui-même. Pas d’école, pas de diplôme. Sa seule légitimité ne lui vient au fond que du journal qui le consacre dans son statut. Qui d’autre l’a fait roi ? qui l’a fait juge ? Rien n’est plus labile, arbitraire, subjectif que cette faveur médiatique. La plupart des critiques perdent de leur importance une fois retiré ; ils n’existent plus dès lors que leur influence disparaît ; le plus souvent, il n’en demeure pas la moindre trace malgré la parution en librairie de leurs articles dans l’indifférence générale (qui a vraiment envie de payer pour lire ce qu’il a déjà lu ?).

Nadeau fait exception, avec quelques rares autres. Il avait la sagesse de connaître ses limites. Cela requiert une certaine humilité par rapport aux véritables créateurs : un critique commente une création, cela ne fait pas de lui un artiste fut-il des plus talentueux, des plus aigus, des plus libres tels Angelo Rinaldi ou Philippe Lançon pour ne citer que les plus récents. Ne jamais oublier ce que Thiphaine Samoyault rappelle à juste titre  dans sa préface, à savoir que la critique « un art modeste, entièrement dépendant des autres, de ceux qui écrivent ». Dans cet esprit, Nadeau assimilait sa fonction à celle de      « la femme de charge dans un intérieur bien tenu ». Il savait ce qu’il convenait de dire et de taire, non par autocensure ou crainte de déplaire mais par souci de ne pas perdre son temps, son énergie, son espace avec des-livres-que-c’est-pas-la-peine.

François Nourissier donnait l’impression de ne dire que du bien des livres qu’il critiquait car il s’en tenait justement à ce principe, attitude parfois regrettable car on aimerait qu’un grand lecteur qui a gagné notre confiance au fil des ans, un avis que l’on suit, nous évite aussi de maudire ensuite l’auteur d’un mauvais livre qui nous a volé six ou sept heures de notre vie. Cela dit, le cas échéant, Nadeau exécutait tel roman   « où l’action bégaie ». Ou un nouvel essai de Julien Benda pour sa hargne et sa mauvaise foi, l’auteur, fameux avant-guerre, étant un personnage plus grave que sérieux et, pour tout dire du genre « scoliaste attardé ».

Bien sûr, il lui est arrivé de se tromper encore que dans ce domaine, tout est discutable et par rapport aux critiques littéraires, les jurys littéraires ne sont pas en reste dans l’erreur de jugement. A-t-il vu juste en appelant de ses voeux un grand roman d’Alexandre Astruc, ce qui supposait que celui-ci en eut les moyens ? Après lecture du Diapason de l’orage, il disait tout attendre de son auteur mais on ne sache pas que grand chose soit venu de René Roger. A-t-il eu raison à la parution de Drôle de jeu « qui dépasse les limites du roman traditionnel » de placer Roger Vailland dans la lignée de moralistes et d’esprits libres tels que Laclos, Diderot, Stendhal, et ses héros parmi ceux de Malraux, Caldwell, Hemingway ? Une fois séparé un livre du bruit qu’il fait, n’était-ce pas un peu beaucoup ? Facile à dire avec le recul des décennies.

Ce qu’il y avait de bien avec Nadeau, c’est qu’il invitait aussi à dénoncer les travers de sa corporation : ainsi de la « pétrification critique » par laquelle des idées et des œuvres se retrouvent figées et emprisonnées pour longtemps derrière des grilles. On a tôt deviné que l’éditeur perçait sous le critique. A croire que le journalisme littéraire, auquel il n’a jamais cessé de payer sa dette dût-il y laisser des plumes, lui avait appris à dire « non » autant qu’à se vouer à la défense et illustration comme il le fera par la suite et jusqu’à son centenaire, aux éditions des Lettres nouvelles puis Maurice Nadeau..

Un bon critique n’est pas seulement celui qui fait découvrir la nouveauté, mais celui qui nous fait relire avec d’autres yeux des livres que nous croyions avoir aimé, savouré, admis, compris une fois pour toutes. Le critique dilettante éclairé aspire juste à comprendre, quand Nadeau prônait un engagement qui nécessairement exclut. Qui choisit retranche autant qu’il ajoute. Il juge en fonction de critères qui peuvent paraitre souvent opaques, d’autant qu’il n’est pas tenu de les justifier en permanence. Au bilan de sa vie professionnelle, on pourra toujours reprocher à un critique l’absence de certains livres et de certains auteurs, qu’ils fussent écartés ou oubliés. Je ne vais pas vous faire la liste de tous les Prévert, Faulkner, Péret, Malraux, Eluard, Breton, Aragon traités en détail dans ce recueil, ils sont légions et reflètent bien le fond de l’air de ce temps-là, sans oublier les Kafka, Rimbaud et autres fidèlement revisités comme on se rend le dimanche dans la famille, chez la vieille tante, la seule à avoir la mémoire des siens, en n’oubliant pas d’amener les enfants, c’est à dire nous, lecteurs confiants, dociles et enchantés sinon pourquoi le lirait-on depuis tant d’années. Et pourtant, c’est si bon de le détester…

Haro sur le critique ! C’était déjà le titre d’un de ses articles de 1947. Il entendait y résister aux pressions des éditeurs qui lui reprochaient de dédaigner le traitement de romans dits commerciaux. Lui ne voulait pas déroger à son principe : tenir les lecteurs au courant des idées de son époque. Une nouvelle vision du monde (Sartre), un nouveau langage (Queneau), une nouvelle morale (Camus) plutôt que « même un bon roman qui constitue pour son auteur la vingt-troisième mouture d’une œuvre du début ». Cet article, on pourrait le publier aujourd’hui avec la même actualité dans un dossier sur la comédie littéraire, de même que La Littérature à l’estomac de Julien Gracq. Rien de daté.

Maurice Nadeau se gardait d’éditorialiser autour du thème du livre critiqué, travers hélas si répandu dans le journalisme français. Quant à son goût du titre, ce n’est pas celui de la formule ou du calembour à la Blondin  car il n’en avait pas l’esprit farceur, d’autant qu’il prenait la littérature pour une affaire trop sérieuse pour être tournée en dérision comme la politique et le reste, sport national français à la fin du XXème siècle. Ses titres sont informatifs. A peine s’il se permet un « Stendhal for ever », « Saint-Just le laconique », « Un Faust du XXème siècle », « Gide victime de lui-même » etc. Plutôt plat. Le plus souvent, il se résignait à utiliser le titre même du livre qu’il évoque. Or, quand un critique abrite un styliste en lui, cela se voit déjà à l’originalité de ses titres – sauf à ce que l’intitulation soit le monopole du secrétaire de rédaction.

Un article sur dix est consacré à un poète. « Dans un roman où il ne se passe rien, est-ce un roman ? Ce n’est que dans la poème que tout arrive » écrit-il à ses débuts mais il n’aurait pas soutenu un tel jugement vingt ans après, son intérêt pour la poésie ayant bien faibli avec le temps, distance due probablement à la qualité de la production. « Question poésie, je suis plutôt Michaux que Houellebecq, si vous voyez» m’avait-il dit pour justifier son refus de publier les poèmes de ce dernier quitte à le voir partir ailleurs. Il avait pointé le paradoxe du critique : tenter de pénétrer une œuvre « jusqu’en son cœur ténébreux » tout en sachant qu’elle révélait sa puissance et son génie en y résistant, la réussite du critique étant par conséquent traduite par son échec.

A la fin de ses jours, il ne pouvait toujours pas s’empêcher de lire trois livres à la fois ; mais, réflexe de critique avide de tout qui reçoit tous les livres depuis toujours, parallèlement, plutôt que les nouveautés, il préférait relire Georges Bataille. On allait l’oublier : de toutes ses activités, il en est une qui les réunissait toutes et à laquelle il se sera adonné toute une vie durant : lire/relire. A suivre prochainement avec la parution du tome II qui couvrira les années de la la revue Les Lettres nouvelles(1953-1966) puis du tome III qui sera celui de la Quinzaine littéraire(1966-2013)

On chercherait en vain le beau mot d’ « empathie » dans le livre de Maurice Nadeau. Il irradie les pages d’un autre recueil de critiques qui paraît ces jours-ci : Les Jardins suspendus (410 pages, 27 euros, Pierre-Guillaume de Roux) de Jean-Louis Kuffer (Lausanne, 1947). Mais comme chez son glorieux aîné, le terme de « critique » n’apparaît pas en couverture, à croire qu’il est nécessairement négatif alors que la fonction a sa noblesse. Ici plutôt « lectures et rencontres » échelonnées entre 1968 et 2018 , qui se sont traduites par d’innombrables critiques et articles pour la presse de la Suisse romande. Des poètes et romanciers de toutes langues y sont évoqués à travers leurs œuvres.

Dédié notamment à trois éditeurs qualifiés de « grands passeurs » : Christian Bourgois, Dominique de Roux (10/18), Vladimir Dimitrijevic (L’Âge d’homme), il s’ouvre sur un chapitre intitulé « L‘Arche du critique » dans l’esprit de Noé. Kuffer y tient qu’une « empathie à peu près sans limites » est la qualité indispensable pour faire un bon critique. On peut y voir une dénonciation de l’injonction binaire qui ronge l’esprit français : chacun est toujours sommé de choisir entre Voltaire et Rousseau, Balzac et Stendhal, les Beatles et les Rolling Stones etc Quelle défaite de la pensée que cette exclusivité ! Difficile de faire entendre la douce musique du « en même temps », surtout depuis qu’elle a été irrémédiablement arrimée à la rhétorique macronienne. Un tel tropisme ne va pas de soi même si il en est (j’en suis) pour qui c’est un réflexe si naturel qu’il n’exige aucun effort. L’auteur en pointe bien le danger :

 « Pas facile de distribuer ses curiosités entre toutes les espèces sans tomber dans l’omnitolérance ou le piapia au goût du jour ». 

Il y a là un savant exercice d’équilibrage des tensions qui fait du critique un funambule – et pourquoi pas ? Kuffer y réussit avec une touche romande bien naturelle, des portraits de Ramuz, Cingria, Chappaz, Cendrars d’autant bienvenus qu’ils sont absents dans ce type d’anthologies quand c’est un Français qui s’y met, et une évocation poignante de la mort de Jacques Chessex. Enfin, c’est vieux tout ça. Nous vous parlons d’une époque bien révolue, un temps où existait encore dans ce pays du journalisme et de la critique littéraires. Parce qu’il y avait des journaux pour leur accorder de l’importance, pour les considérer, pour les publier – et des lecteurs pour les lire. Pas tout à fait morts, mais qui en tient encore compte, vraiment ?

(« Les jambes de Martine » photo Henri Cartier-Bresson ; « Maurice Nadeau » photo Guy Darol ; « Jean-Louis Kiffer » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

877 Réponses pour Une femme de charge dans un intérieur bien tenu

Janssen J-J dit: à

Il semblerait que les batteries de nos voitures électriques seraient tellement sales et polluantes que leur généralisation ne serait pas un bon plan pour la « transition énergétique écologique ». Que le charbon non plus, que la bougie non plus, que les chaudières à bois et à fioule non plus, quant aux centrales nucléaires et l’enfouissement des déchets, hein. Tu fais quoi, toi, à part attendre de t’en aller définitivement sans avion et sans empreinte carbone, sans chemise et sans pantalon ? Car moi je sais pu quoi faire pour lutter. J’ai envie d’une bonne démission de la vie, parfois. Pourtant, j’aimerais bien connaître et faire l’amour qu’avec toi, une dernière fois, même avec un gilet jaune sur le poil, s’il le faut.

Janssen J-J dit: à

un peu marre de la saga barozzi ce matin et de janssen jj aussi, faut bien le dire.
A plusse au final.

jazzi dit: à

Les camions de ramassage des poubelles parisiens arborent fièrement le fait qu’ils soient non polluant, à gaz, JJJ. Cette semaine, l’un d’entre eux a explosé, dégageant un épais nuage de fumée noire, dans le faubourg-Saint-Antoine. On ne connait pas la cause de cet incident, selon le communiqué de la mairie…

jazzi dit: à

Il fut un temps où le diésel était paré de toutes les vertus. Aujourd’hui, il est chargé de tous les vices. Qui, que faut-il croire ?

jazzi dit: à

« un peu marre de la saga barozzi »

Oui, moi aussi. Mais j’ai pour principe de répondre aux questions (en l’occurence, closer), le plus clairement possible…

renato dit: à

Pourquoi le point d’exclamation, Jacques ?

D. dit: à

jazzi dit: 17 novembre 2018 à 11 h 48 min

Il fut un temps où le diésel était paré de toutes les vertus. Aujourd’hui, il est chargé de tous les vices. Qui, que faut-il croire ?

Le diesel est un carburant plus performant que l’essence. On économise environ deux litres aux cent kilomètres.

Il nécessite un moteur un peu plus couteux et plus lourd que le moteur essence.

Sans filtre à particule et sans système de réduction des oxydes d’azote il est très polluant. Aujourd’hui la technologie maitrise à 90 % ces problèmes (FAP, SCR adblue etc…) et demain à 100 % si on s’en donne les moyens.
En tous cas les chinois qui eux ont compris ne se gênent pas et ne se gêneront pas pour nous la prendre, cette technologie qui est le fruit de dizaines d’années de recherche et développement.

Pour finir, un moteur essence, contrairement au diesel, rejette toujours une faible proportion d’hydrocarbures imbrulés, qu’un nez entrainé décèle facilement.
Ces hydrocarbures sont toxiques et cancérigènes.

D. dit: à

et son système de réduction

D. dit: à

non pardon, rien à corriger.

jazzi dit: à

Il est amusant de noter qu’en Italie, où l’esthétique prédomine, on n’hésite pas à panthéoniser un architecte. En France, les écrivains, les scientifiques, les politiques sont essentiellement susceptibles de recevoir l’hommage de la patrie reconnaissante…

closer dit: à

Si tu n’a pas vu le 7ième sceau, pas d’hésitation: must absolu!

closer dit: à

Et La Source?

jazzi dit: à

Pas vu non plus, closer. Je suis la programmation du Champo.
Je suis entré en bergmanie en 1972, avec « Cris et chuchotements », découvert dans l’ancien palais du Festival de Cannes, où le film était en compétition. J’ai suivi les productions suivantes de Bergman, mais il me manque pas mal de ses films précédents.

Paul Edel dit: à

Qui lit le feuilleton de Claro dans « le Monde »?

Paul Edel dit: à

Un des films les plus riches d’émotions et de nuances mélancoliques(avec un portrait féminin exceptionnel grâce à Maj-Britt Nilsonn,la danseuse) reste sans doute « jeux d’été »(1951)les rapports de la danseuse avec ses collègues et les hommes, ses baignades ensoleillées puis le soudain drame et solitude.magnifique .C ‘est toujours un film que je retrouve avec un immense plaisir.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Nazie 11h06, des traits indéniablement communs avec Benedetto .

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, correcteur!

Lacenaire dit: à

C’est en entendant certains gilets jaunes parler de leur misère réelle (salaire ou pension) qu’on se rend compte que la plupart d’entre nous, ici, soient des privilégiés frileux planqués derrière les ordis
avec loi
le troupeau et moi compatissons, bèèèèèè
Bien à vous
CM

Jacques R. dit: à

Il s’agit de convaincre le 1/3 des français n’ayant pas de besoin absolu de véhicule de ne plus l’utiliser pendant 3 mois (D, 10h19)

Excellente suggestion, mais j’irais plus loin : il s’agit de convaincre les 3/4 des Français de ne plus du tout utiliser leur véhicule et de revenir aux bienfaits de la marche à pied. Au fond, les blocages d’autoroutes par les gilets jaunes, on s’en fiche complètement. Le marcheur assidu que je suis peut traverser la France à pied, sans être bloqué par qui que ce soit, au contraire. Il urge de revenir au beau temps où les « camions » étaient tirés par des attelages de solides percherons ou bouvillons, etc. Bref, de changer radicalement de modèle économique et de mode de vie. Finie, l’horreur des taxes sur des carburants polluants que personne n’utilisera plus.

D. dit: à

Lacenaire dit: 17 novembre 2018 à 15 h 30 min

C’est en entendant certains gilets jaunes parler de leur misère réelle (salaire ou pension) qu’on se rend compte que la plupart d’entre nous, ici, soient des privilégiés frileux planqués derrière les ordis
avec loi
le troupeau et moi compatissons, bèèèèèè
Bien à vous
CM

J’osais pas le dire mais j’en pensais pas moins.

D. dit: à

Le plus récent pharaon dont je descends s’appelle Nekao II.

Jacques R. dit: à

Lacenaire dit: 17 novembre 2018 à 15 h 30 min

C’est en entendant certains gilets jaunes parler de leur misère réelle (salaire ou pension)

De fait, trop de Français, éloignés des centres urbains où se concentrent de plus en plus les services indispensables, éloignés de leur lieu de travail, sont contraints d’assurer les frais d’un véhicule personnel alors que leurs moyens ne le leur permettent pas ou le leur permettent tout juste. Une politique sociale digne de ce nom devrait passer, entre autres choses, par la mise en place massives de solutions à ce problème.

Bloom dit: à

Nous vous parlons d’une époque bien révolue, un temps où existait encore dans ce pays du journalisme et de la critique littéraires. Parce qu’il y avait des journaux pour leur accorder de l’importance, pour les considérer, pour les publier – et des lecteurs pour les lire. Pas tout à fait morts, mais qui en tient encore compte, vraiment ?

Lente & irrémédiable extinction de la critique, puis de l’objet de la critique. La génération smartphone lisant encore moins que les précédentes (malgré les louables efforts de l’École) l’humain est en passe d’être définitivement asservi par la technique. Jacques Ellul , grand critique du bluff technologique & de l’aliénation, semble plus pertinent que jamais.

renato dit: à

« … la mise en place massives de solutions à ce problème… » ?

Un réseaux de service public digne du nom.

Phil dit: à

propos sensé de dear Bloom, longtemps absent du prestigieux blog à passou. La génération ipodée débilise en vitesse tgv de son plein gré, indeed. asservissement par les tablettes, pc, mac, aillepades et tutti technologies redondantes pour finalement regarder des films débiles réchauffés au micro-onde par Netflix.
Dear Bloom, ravi de retrouver ce « smattering », que vous aviez once explicité ici, en première page de.. Dracula ! (dans « ..my smattering of German.. », dit Harker en traversant..la Hongrie qui tenait encore d’un empire germanisé) que je relis en voyage dans une belle édition pocket « complete and unabridged » en vrai beau papier.
A bas les liseuses, vive le Brexit.

Jacques R. dit: à

Lente & irrémédiable extinction de la critique, puis de l’objet de la critique. (Bloom)

C’est plutôt l’inverse, me semble-t-il. C’est parce que l’objet de la critique (le livre) se meurt qu’elle perd sa raison d’être. Mon libraire (très compétent) me parlait l’autre jour de la régression, apparemment irréversible, du commerce de la librairie, de ces « nouveautés » qui stationnent sur ses rayons pendant des mois sans susciter la curiosité de personne, avant d’être retournées à l’éditeur, de ces classiques que personne ne lit plus : cela fait plus de deux ans, m’a-t-il dit, qu’il n’a pas vendu (même en édition de poche) un seul exemplaire de Giono ! Et pourtant sa boutique est très bien placée au centre d’une petite ville qui possède son lycée.

Lacenaire dit: à

lisez donc les propos de gilets jaunes de province ou campagne sur http://www.lemonde.fr, c’est édifiant, c’est terrifiant

D. dit: à

Alors là-dessus nous nous rejoignons à 100 %, Ed : Noël pour moi c’est un bon Avent, la messe de la nativité, un petit gueuleton avec un pauvre à table et terminado au boulot.

D. dit: à

Au lieu de faire des cadeaux à la con, on ferait mieux de faire chacun une bonne action.

D. dit: à

Les nations européennes sont globalement sur la bonne voie, le frexit est proche en tous cas.

Ed dit: à

Oui D. Ou rien de tout ça. Mais les gens se flingueraient dans l’hémisphère nord. Heureusement qu’on a inventé Noël pour les moutons, finalement.

Ed dit: à

Les gilets jaunes sont des beaufs. On ne peut pas ne pas le penser.

Gniii c’est trop cher. Gniiii ma bagnole. Quand on voit la largeur de leur cul, on a envie de leur dire de laisser la voiture au garage.

Ed dit: à

Le mien est sublime parce que je fais tous mes trajets en vélo. Et ce en plus d’avoir un gros zizi bien fier et travailleur.

Lacenaire dit: à

C’est Barozizi qui va être content ED

Ed dit: à

Ahah. Bonne répartie. Malheureusement c’est un zizi pour femmes.

felix d dit: à

Y a des jours, comme ça, où l’on se sent triste comme un « ménage rural » .

Ed dit: à

Déjà employer un terme anglais pour désigner un mouvement nationaliste français, c’est d’une absurdité. « Frexit » ah ben c’est malin. Les anglicismes ne sont-ils plus réservés aux hispters ? Aux jeunes cools mondialisés ?

Delaporte dit: à

« Les gilets jaunes sont des beaufs. On ne peut pas ne pas le penser. »

Et vous, dans votre petit studio misérable d’un quartier pourri de Hambourg, vous êtes contente ? Vous n’avez pas envie de vous émanciper ? Vous aimez la pauvreté ? Que votre salaire minable soit bouffé par les impôts, peu vous chaut ? Réagissez, quand même !

Janssen J-J dit: à

ce qu’il faut pas se farcir au 7e seau d’o (comme dinde aux marrons, jean d’o)…
_______________
Dans sa belle démesure
Le grand peuple germanique
A greffé à sa culture
Une idée frigorifique
Couleurs gaies sur climat triste
Faux chalets en contreplaqué
La fête des altruistes
Arrive comme l’an passé
Odeur tenace de vin chaud
Jouets en bois made in China
Séduisent les Occidentaux
Si proches de leur nirvana
De nos nuits interminables
Il a un jour fallu sortir
D’une naissance croyable
La Lumière devait jaillir
Cette fin de calendrier
Sonne le début de l’enfer
La retenue est décriée
Au royaume du grégaire
Parez sapins, rues et maisons
Dépensez, mangez, souriez
Mettez-vous tous au diapason
Des sans-abris ayez pitié
Oui, Noel est si magique
Elle nous rend solidaires
Et à peine hystériques
Sous l’injonction populaire
Dans ce joyeux stress collectif
Nous détestons ces salopards
Qui devenus trop dépressifs
Mettent nos métros en retard

Bloom dit: à

Concernant l’inspiration de Bram Stoker, dear Phil, tout nous ramène à Lord Byron, dont les quelques feuillets écrits en 1816 au bord du Léman suite au célèbre défi repris avec brio par Mary Shelley, servirent de canevas à son médecin, Polidori, pour sa nouvelle « The Vampyre ». Même matrice pour Frankenstein & Dracula, donc, le sulfureux George Gordon Byron/Lord Byron, « mad, bad, and dangerous to know » dont la lecture reste un des grands délices dont se privent les compulsifs de l’ombilic ipodé.

rose dit: à

JJJ à 11h35

à qui vous adressez- vous ?

rose dit: à

jazzi

vu et admiré le septième sceau

le fils et la mère ce n’est pas un couple ; vous dis une impression générale de grande solitude, d’incompréhension mutuelle.
Et lorsque je dis expatrié c’est vivre chez lui, certes, en Suède, mais en quelque sorte seul, coupé du monde. En cela, il rejoint Jean Luc Godard, non, dans ce choix de vie loin de la foule. Je le comprends comme ça Bergman.

rose dit: à

ai trouvé Les Contemplations tome 1 Victor Hugo au marché aux puces sur la Canebière.
relié
Paris
Librairie Hachette
1863

4 euros
suis contente.

D. dit: à

Qui a un gros zizi ?
J’ai franchement rien compris.

D. dit: à

…marché aux puces sur la Cannebière…tu parles d’un programme…

D. dit: à

Faire les antiquaires du village suisse ça a quand même plus de gueule, non ?

rose dit: à

XV

La coccinelle
Elle me dit : « Quelque chose
Me tourmente ». Et j’aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.

J’aurais dû, – mais, sage ou fou,
À seize ans, on est farouche, –
Voir le baiser sur sa bouche
Plus que l’insecte à son cou.

On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient dans le feuillage.

Sa bouche fraîche était là ;
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le baiser s’envola.

« Fils, apprends comme on me nomme »,
Dit l’insecte du ciel bleu,
« Les bêtes sont au bon Dieu ;
Mais la bêtise est à l’homme ».

Paris, mai

rose dit: à

tu parles d’un programme.
c un petit programme.
on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.
Puis quand on arrive au vieux port, on a le palais du Pharo et plus loin Endoume, plus loin le château d’If et le Frioul plus loin la Sardaigne, plus loin Naples, plus loin la Sicile, plus loin Carthage.

Lacenaire dit: à

Je reviens sur les jambes à Martine: il devait pas s’ennuyer le Riton !

hamlet dit: à

pour poursuivre la discussion avec passou et Paul Edel autour du dernier Goncourt je crois qu’il faut comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui dans nos sociétés.

La question n’est plus de savoir si les bourgeois peuvent se lamenter et écrire des bouquins sur les miséreux, si se demander les institutions bourgeoises peuvent encore récompenser ce genre de bouquin, mais commencer par bien mesurer les conséquences.

Parce que dans ces histoires les « pauvres » ont aussi leur mot à dire, et leur mot ils commencent à le dire à l’occasion de chaque élection.

que disent-ils ? qu’ils en ont marre d’être considérés comme des objets qui servent à décorer nos bibliothèques et à remettre des récompenses avec moult congratulations et auto satisfaction.

Je pense qu’ils voient dans ces comportements quelque chose d’un néo colonialisme.

et du coup, maintenant, à chaque élection, ces « pauvres » ils font quoi ? ils se vengent ! en votant pour des types que ces néo colonialistes bien pensants n’aiment, du genre Trump, ou du genre de l’autre au Brésil, et du genre d’un tas d’autres que nous allons nous prendre dans la figure si nous n’y prenons pas garde !

et le moins qu’on puisse dire c’est que personne ne semble y prendre garde, tout le monde continue de faire comme si nous étions encore à l’époque de Zola ou même dans les années 80, mais nous n’y sommes plus !

et voilà ! donc il faut que tout notre beau monde commence par mettre son horloge à l’heure, à lever son nez des bouquins, à arrêter de culpabiliser d’être riches et surtout à oublier les pauvres ! dans la mesure où ils ne peuvent rien pour eux ils faut les oublier !!!

si vous pas comprendre moi pouvoir le redire en russe…

Janssen J-J dit: à

hamlet je compmrends votre agacement, laissons tomber les livres, mais je crois que vous retardez dans votre vision des pauvres ou du prolétariat. ILS veulent tous « gagner des millions », devenir riches, puisqu’on leur dit que c’est à portée de main, et qu’ils ne soucient pas de la redistribution du pognon qu’a le noyau des riches ni de leur faire rendre gorge ; ils veulent juste, chacun pour soi, que mon « pouvoir d’achat » soye pas amputé, voire augmente, quitte à ce que celui de mon voisin ou de mon fils diminue, qu’ils se démerdent, chacun sa merde. Mais qu’on vienne pas m’emmerder…
Voyez ce que je veux vous suggérer ? Car on en est bien là.
Voilà ce que m’a appris la science pot aléna, àlamakron, après toutes ces années.

rose dit: à

Allez : en russe.

renato dit: à

Je me méfie des livres d’occasion, car il sont soulignés et annotés — souvent à côté de la plaque — et passons sous silence les marque-pages kitsch oubliés ; et puis, en ayant observé quelques lecteurs se curer le nez avant de tourner la page, je suspecte qu’ils ne se lavent pas les mains après un passage — que ce soit pour une grosse ou une petite commission — au cabinet d’aisance. Donc pas de livres d’occasion pour moi.

Cela bien à part, qui a un gros zizi ?

Lavande dit: à

Ed : petit cul, gros zizi (c’est elle qui le dit !)

et alii dit: à

qui a un gros zizi
qui distingue l’homme de l’animal, c’est sa capacité à s’illusionner sur lui-même.

renato dit: à

Arrêtez, hamlet, de vous faire du mal, chaque époque a son segment misérabiliste produit à l’intention de la petite bourgeoisie culpabilisante. L’un de mes amis observait que lorsque l’ouvrier arrivait à ouvrir son garage et se mariait avec une coiffeuse qui s’était mise à son compte, le cadre moyen du PC les traitait de sales capitalistes, « une approche du réel », disait-il, « qui trahit la volonté de laisser les gens dans un état de servitude ». Il y aura toujours quelqu’un pour exploiter la misère humaine — matérielle et spirituelle —, il suffit de ne pas leur donner une excessive importance.

Jean Langoncet dit: à

> cérébraux-lésés

hamlet dit: à

@3J non mon qualif « pauvres » désigne cette partie des sociétés qui subissent ou font l’objet des activités « culturelles » de l’autre partie.

voyez aux US : pays coupé en deux, d’un côté ceux qui sont aux manettes autant au niveau financier que culturel et les autres.

l’humiliation culturelle est plus difficile à vivre que l’humiliation financière, désormais le pauvre est celui qui voit sa photo dans les journaux des riches, ou qui lit son histoire dans ses livres (des élites ?).

voir des gens voter pour type comme Trump juste pour emmerder les bien pensants qui gouvernent les lois culturelles c’est une grande première dans l’histoire de l’occident.

les journalistes new-yorkais n’ont rien compris, ils continuent leur cirque en essayant d’épingler Trump, ils se la jouent « sauveur de l’Amérique », ils s’imaginent encore à l’époque de Nixon.

de toute façon c’est trop tard, la machine est lancée, elle va se répandre à tous les pays occidentaux, il aurait fallu comprendre avant, il est bien trop tard.

Jacques R. dit: à

On ne voit pas la tête de Martine. J’ai essayé un collage avec la tête de Nadeau surmontant les jambes de Martine. Je ne crois pas que les spécialistes du collage surréaliste aient fait plus saisissant.

Ed dit: à

Ce ne sont pas forcément les « pauvres » qui votent Trump, mais les Blancs qui ne font pas partie de l’élite des grandes métropoles. A préciser. Ce n’est pas la même chose.

Ed dit: à

Pourquoi « elle » Lavande ? J’ai déjà dit que j’étais un homme. Pas la peine de revenir à cette histoire de jeune trentenaire.

D. dit: à

J’aurais pas cru, Ed.

Ed dit: à

Lacenaire
Ils ont qu’à se débrouiller (quitter leur trou) pour ne pas avoir de voiture. Or ils ne le font pas parce que cela ne leur traverse même pas l’esprit. Arrêtons la condescendance de la bienveillance et prenons-les comme ils sont : des ploucs haineux.

D. dit: à

Trump à raison en disant que les forêts californiennes sont mal gérées.
Il va falloir réorganiser tout ça, créer des couloirs coupes-feu naturels, interdire les constructions en zones boisées, obliger les résidents à s’équiper de pompes et lances dincendie et de reserves d’eau, de pièces de survie partagées etc…

Probablement 1000 morts au final, c’est effrayant.

D. dit: à

et passons sous silence les marque-pages kitsch oubliés

Pauvre roro.

D. dit: à

…en attendant c’est hamlet qu’on s’prend dans la figure. Quelle chance qu’on a.

Jean Langoncet dit: à

@s’équiper de pompes et lances dincendie et de reserves d’eau

Parfois ça va loin
Combien de flèches dans votre carquois ?
Mettez vous à la poudre, fût-elle noire

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…bien, vu, il en faut, des morts, pour comprendre,!…

rose dit: à

Ed
vous êtes.courageux/se. Et on s’en fiche.

D

je l’ai acheþé tout ou partie (tome 1 seulement pck il y avait écrit
Geneviève de Lucy
 » rescapés du 27 mai 1944″

je ne sais à quoi cela correspond. Et la reliure est très belle.

rose dit: à

27 mai 1944
c’est un bombardement allié dans un quartier de Marseille, le Chapitre.
15 villages à Marseille. Tous différents.
Superbe passage Niflard aussi à Saint Barnabé. Maisons avec jardins cachées derrière de hauts murs.
Mon préféré est la Madrague Montredon là où vivait Florence Artaud.

Jacques R. dit: à

Un bon gilet jaune est-il un gilet jaune mort ?

rose dit: à

jacques erre

non. rien de ce qui est mort n’ est bon.

renato dit: à

Taking Leave Of A Friend
Blue mountains to the north of the walls,
White river winding about them;
Here we must make separation
And go out through a thousand miles of dead grass.
Mind like a floating wide cloud,
Sunset like the parting of old acquaintances Who bow over their clasped hands at a distance. Our horses neigh to each others
as we are departing.

rose dit: à

on s’ en fout ce n’ est pas de la moquerie, Ed ; c’ est du moment que vous êtes heureux, alors, on s’ en fout.

jazzi dit: à

Noir c’est noir, « Le septième sceau » !
C’est le couloir de la mort.
JJJ m’avait pourtant prévenu.

Dans la Suède du moyen-âge, Satan vient chercher les derniers rescapés de la peste : un chevalier et son écuyer, de retour de croisade ; une troupe de trois saltimbanques, dont un couple avec enfant ; un maréchal ferrant et son épouse infidèle ; une jeune fille silencieuse, domestique amante de l’écuyer. Avec Bergman, on se doute bien qu’il n’y aura pas d’happy end. Juste une peu d’espoir…

renato dit: à

Dans le bon ordre :

Taking Leave Of A Friend

Blue mountains to the north of the walls,
White river winding about them;
Here we must make separation
And go out through a thousand miles of dead grass.
Mind like a floating wide cloud,
Sunset like the parting of old acquaintances
Who bow over their clasped hands at a distance.
Our horses neigh to each others
as we are departing.

jazzi dit: à

Très beau documentaire sur les Alpes, sur Arte.
J’ai pensé à vous renato. Moi, ces montagnes m’effraient, je suis un homme des rivages…
Mais vous, vous êtes un homme des Alpes. Vous avez passé l’essentiel de votre vie dans ce territoire montagneux, tant du côté italien que suisse ou français ?

D. dit: à

renato des Alpes ?

D. dit: à

Inenarrable Jazzi…

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, si j’ai bien entendu, devant l’ampleur de la catastrophe humaine et naturelle, Trump prononce les mots  » réchauffement climatique ». Il y a conjonction , la Californie est à sec depuis deux ans, trois? ,et les incendies se multiplient, n’ont pas cessé depuis avant l’été.

renato dit: à

Jacques, j’ai vu le désert (Tassili) ; la haute mer (Pacifique) ; mais rien ne vaut la montagne en solitaire.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Es, j’ai travaillé en campagne dans des lieux variés, il y a peu de personnes actuellement même hors agglo qui vivent dans la ville ou le bourg où ils travaillent. Je ne pense pas comme vous que ces manifestants soient des ploucs haineux. Ils sont souvent chargéd de famille et vivent des difficultés économiques sérieuses. Je suis attristée de savoir qu’une femme est morte et qu’une autre victime était ce matin dans le coma. Surement est ce que vos origines et votre parcours influencent votre jugement .

christiane dit: à

Pat.V.
Bien pensé à vous. Vu ce soir à l’Espace Saint-Michel le fascinant film d’Henri-François Imbert : « André Robillard en compagnie ». A la fin du film, dans une petite salle de L’Espace formidable échange entre le metteur en scène, Henri-François Imbert, Michel Nedjar (évoquant Madeleine Lommel et Claire Teller – L’Aracine, le premier musée d’art brut en France à Villeneuve d’Ascq) et les spectateurs dont une personne (?) très informée sur l’art brut. (La psychothérapie institutionnelle a le mérite de trouver une fonction à chacun des patients où il est reconnu.) Donc pour André Robillard (du bricolage à l’art en passant par la récup), le théâtre (improvisations étranges), la musique informelle… Des activités qui le font tenir et s’épanouir… Les bateaux d’Auguste Forestier sont aussi présents dans le film
S’il ne passe pas là où vous habitez il sort en dvd.
C’est du faire ensemble dans cet hôpital de Saint-Alban, en Lozère (un lieu de soins et d’effervescence artistique) puis l’échappée de cet homme, mi-adulte-mi enfant… grâce à Jean Dubuffet. Ses créations, d’une rare beauté, ne dépareraient pas à Beaubourg ! Lausanne en a profité…

christiane dit: à

@Ed dit: 17 novembre 2018 à 21 h 23 min
Comment ça « vous êtes un homme » ? Cela m’avait échappé. Ce monde des pseudos est vraiment étonnant…

D. dit: à

Ma patrie est comme une barque
Qu’abandonnèrent ses haleurs
Et je ressemble à ce monarque
Plus malheureux que le malheur
Qui restait roi de ses douleurs
(…)
Aragon

Delaporte dit: à

Un mouvement qui, globalement, se demande où il va, faute de leader, malgré une belle spontanéité anti-Macron :

« A Paris, la journée s’est soldée par un face-à-face tendu entre un millier de Gilets jaunes, décidés à marcher sur l’Elysée, et les CRS. »

Delaporte dit: à

Cohn-Bendit devrait reprendre du service, lui qui a flanché en mai 68 pourrait peut-être se reprendre en 2018. Il y a un demi-siècle !

N'IMPORTEQUOI dit: à

ED se rêve en hermaphrodite, pourquoi pas, entre toutes ces affabulations ,prêtons lui ce genre . Il lui faudrait tout de même cultiver le genre car à l’écrit il y a fort à douter de sa masculinité et sans s’attarder à la psychologie des réactions qui sont les siennes.

christiane dit: à

@Bloom dit: 17 novembre 2018 à 15 h 49 min
Je vous trouve bien pessimiste, Bloom. J’aime beaucoup lire les billets des critiques littéraires même et surtout si leur point de vue sur certains romans ne ressemblent pas au mien. Les choisir et les lire, c’est vraiment de la littérature. Un ton s’éveille, une signature dans l’écriture, un réel plaisir pour le lecteur. Je préfère souvent les billets des critiques aux livres qu’ils chroniquent. Les lire nous emportent dans un espace imaginaire qui les dévoile plus qu’ils ne dévoilent le livre. Ainsi le billet de Gabrielle Napoli (EaN) sur le roman de Nicolas Mathieu Leurs enfants après eux m’a étonnée :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/11/06/enfants-apres-eux-mathieu/

Delaporte dit: à

C’est là qu’on voit que les leaders de ces mouvements révolutionnaires sont essentiels : Robespierre, Saint-Just, Danton, Lénine, Mao Zedong, Ulrike Meinhof… etc., etc.

Delaporte dit: à

Je suis déçu par le silence de Benoît Hamon, et son peu de volonté de prendre la direction des événements. Ce serait à lui de mener à bien cette révolution, en préconisant l’abolition définitive du travail.

Delaporte dit: à

Ed s’est peut-être fait récemment opérer. Elle est devenue un mec. Joie du transsexuel…

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, j’ai besoin de votre éclairage en matière d’électricité. Je crains que depuis que les déco et diverses installations électriques en vue de fêtes n’intéressent sur notre approvisionnement domestique, depuis 48 heures nous vivons en courant alternatif . Pensez vous que mes craintes soient justifiées, c’est ennuyeux mais cela donne une idée des veillées d’antan. Trois coupures depuis 22h.

N'IMPORTEQUOI dit: à

N’interferent.

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, le pape François a remis le prix Ratzinger à une femme, pour ses écrits religieux. Qu’on ne vienne plus nous dire que le Vatican est misogyne !

« Pour la seconde fois, une théologienne, Marianne Schlosser, a reçu le prix Ratzinger, sorte de Nobel de la théologie. Le pape François, qui a remis le prix, en a profité pour encourager les femmes à faire de la théologie. » La Croix

N'IMPORTEQUOI dit: à

Delaporte, je ne crois pas que l’ajout soit encore au point, mieux vaut vous fiche une banane ou tout autre objet à prétention dans le slip pour vous faire passer pour.

Ed dit: à

Je serais capitaine
D’un bateau vert et blanc

Je t’emmenerais en voyage
Vers les plus beaux pays du monde

N'IMPORTEQUOI dit: à

Je crains que l’installation…n’interfere Mes excuses, confusion, désolation, etc.

D. dit: à

Nimpowtehouak, tout ce que je peux vous dire c’est que lorsque la fréquence du courant est inférieure à 24 hertz, ce qui semble bien être le cas ici, c’est gênant pour les yeux.

D. dit: à

Delaporte, être déçu par Hamon c’est la régle.
Dommage que vous ayez abordé le personnage par l’exception.

N'IMPORTEQUOI dit: à

4ème.

Delaporte dit: à

« Delaporte, être déçu par Hamon c’est la régle. »

Mais cela ne retire rien à la grandeur de son intuition fondamentale : l’abolition légale du travail. Cela suffit à faire rentrer un homme dans l’Histoire, même s’il ne devient pas le porte-parole des Gilets jaunes. Car le problème est bien celui-ci : le manque de leader en cette journée cruciale, qui aurait dû voir la prise de l’Elysée par la masse populaire et l’exécution manu militari de Macron, s’il se trouvait là (je crois qu’il se trouvait plutôt à la Lanterne, eh bien ! allons à la Lanterne pendre le tyran par les couilles !). Cette journée tourne un peu en eau de boudin, mais ce n’est pas grave. La révolution va continuer, elle ne s’achève jamais : tant que Macron est là, et surtout tant que l’abolition légale du travail n’est pas instituée. C’est de l’ordre des nécessités à venir, et moi je crois que ça viendra un jour, et que cela aura une répercussion pour mille ans !

D. dit: à

C’est le disjoncteur général qui tombe ou bien c’est le fournisseur qui coupe ?

Delaporte dit: à

Aujourd’hui, c’était plutôt : « Traversez la rue, et vous trouverez la révolution ! »

Ed dit: à

« Rien ne vaut la montagne en solitaire »

+1

Ed dit: à

Delaporte, quelle plaie ce type. Quand je pense que Chaloux et Pablo prennent des congés et que lui est toujours là à déblatérer ses co.nneries. JJJ pareil. Berenice j’en parle même pas. Ça pue de ouf ici. Avant il y avait moyen de respirer. Mais là, les pires reignent en maîtres sur leur exutoire favori. Comme si nous étions responsables de leur VDM (qu’ils projettent sur les autres d’ailleurs, classique). Non franchement ça schlingue.

christiane dit: à

« Par moments, on croirait lire son journal intime, impression que l’on aurait en pareil cas avec François Nourissier. »
Remarque extrêmement juste. Je parlais de dévoilement dans mon précédent commentaire. Là, je lis de l’intime, soit la dimension la plus intérieure de l’expérience d’un lecteur. On est loin d’avoir seulement un jugement positif ou négatif sur un livre. C’est un genre littéraire à part entière qui a son autonomie propre. Pour M.Nadeau et F.Nourissier : l’excellence. Un cru que l’on déguste… Certains écrivains sont aussi critiques littéraires. Que cherchent-ils dans les livres qu’ils commentent ? N’y a-t-il pas un risque de parti pris parfois injuste ? Mais aussi combien de notations justes, profondes, un don pour saisir l’essence d’un texte, d’un livre, d’un auteur.
Que provoque-t-elle chez l’auteur surtout maintenant que les blogs existent et que n’importe qui peut exprimer son jugement sur un livre sans être un spécialiste par des billets d’humeur, d’une façon spontanée contrairement à la critique professionnelle mais quelle tentation… La critique devient alors surabondante comme une rumeur (vite péremptoire !). Risque-t-elle de briser une œuvre ?

Flaubert écrivait le 2 février 1869 à George Sand :
 » (…) Vous me parlez de la critique dans votre dernière lettre, en me disant qu’elle disparaîtra, prochainement. – Je crois, au contraire, qu’elle est tout au plus à son aurore. On a pris le contre-pied de la précédente. Mais rien de plus. (…) Quand sera-t-on artiste, rien qu’artiste, mais bien artiste ? Où connaissez-vous une critique qui s’inquiète de l’œuvre en soi, d’une façon intense ? (…) »

rose dit: à

renato

moi aussi j’ai pensé à vous hier soir. Le Cervin en majesté. Ces hommes et femmes qui s’y confrontent. Ces minuscules silhouettes sur les sommets. Et puis la phrase clôturant le doc. « nous sommes infiniment petits ».

rose dit: à

N »importe quoi

cela peut être lié à la puissance de votre abonnement lisible sur vos factures. Si vous avea trop d’appareils électriques en fonction en même temps alors cela disjoncte.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Ed, cela me gêne de commencer ainsi la journée, simple remarque – je n’ai rien posté hier hormis tard dans la soirée
Je ne relis rien de malodorant dans ce qui vous est destiné, nous ne possédons pas la même sensibilité à l’égard de certains événements , que cela suffise à vous faire me classer parmi selon votre appréciation les puants me surprend. Je ne pense pas manquer de courtoisie à votre égard
Comme je n’ai toujours rien lu de Nadeau et qu’aucune réflexion intéressante ne m’occupe je vous laisse férailler avec tous ces méprisables . Rose , non rien en fonction, réel problème pour tout l’immeuble indépendant des locataires. Bon dimanche à tous, l’hiver revient ici , les arbres vont perdre leur parure.

Paul Edel dit: à

« Toutes formes de critique littéraire sont nécessaires et utiles, des commentaires de blog en passant par des articles de la grande presse, plus ou moins pertinent, plus ou moins haineux ou louangeurs, jusqu’aux revues plus ou moins savantes et aux ouvrages universitaires. Même si des journalistes se trompent lors de la sortie d’un ouvrage, leur erreur forme du sens, elles disent des normes conscientes ou inconscientes de l’institution littéraire et il peut être intéressant de les remarquer après coup pour mieux comprendre l’œuvre, son originalité, les changements de normes, de sensibilité, de vision qu’elle instaure peut-être.
Toute lecture est bonne à partir du moment où elle s’efforce sincèrement de lire avec intelligence et la compétence qui est la sienne. Les grands esprits ne sont pas forcément faits pour se comprendre les uns les autres. Voltaire par exemple ne comprend rien à Pascal, rien à Rousseau. On pourrait citer tant d’exemples. Malgré ses louanges, Balzac ne comprend pas grand-chose à Stendhal, ce que Stendhal découvre immédiatement à la lecture de l’article célèbre qui fait l’éloge dithyrambique de »la chartreuse de parme »
Il est bon que le critique sache s’effacer devant l’œuvre pour pouvoir porter sur elle un regard qui soit lavé de ses obsessions qui en déformeront le sens. Beckett lisant Proust en dit plus sur Beckett que sur Proust, Charles Dobsinski lisant Corneille en dit plus sur Charles Dobsinski que sur Corneille, etc. Les lire n’est pas inintéressant mais il faut savoir ce qu’on lit.
Un critique peut-il juger une œuvre ? On ne voit pas pourquoi il ne le pourrait pas, à ses risques et périls, je dirais. Il le peut mais il engage alors autant sa sensibilité que l’objectivité de l’œuvre. On peut trouver Montherlant insupportable tout en lui reconnaissant une certaine grandeur ; on peut trouver la foi chrétienne de Mauriac bien bourgeoise et lui préférer les tourments dostoïevskien à la Bernanos, on peut juger le premier inférieur au second pour cette raison. Mais tout est en définitive une question tellement subjective ! Néanmoins, il est clair que chaque lecteur a son panthéon intérieur qu’il est prêt à défendre bec et ongle à la première occasion. »
Voilà ce quécrivait ML(il y a quelques annnées) à propos de la critique littéraire.

closer dit: à

« Ils ont qu’à se débrouiller (quitter leur trou) pour ne pas avoir de voiture. Or ils ne le font pas parce que cela ne leur traverse même pas l’esprit. Arrêtons la condescendance de la bienveillance et prenons-les comme ils sont : des ploucs haineux. »

C’est absolument dégueulasse ce que vous écrivez là Ed. C’est du niveau « il n’a qu’à traverser la rue pour trouver un job » ou « les français n’ont pas le droit de se plaindre », dit à une retraitée à qq centaine d’euros par mois, ou encore « ceux qui ne sont rien »…Tous les témoignages concordent pour dire que l’immense majorité de ces gens sont réellement pauvres ou à quelques euros près par mois. Quitter leur patelin pour aller où? avec leur famille, leurs vieux parents, leur propre vieille carcasse de retraité incapable de déménager, pour se loger chez des marchands de sommeil en zone urbaine? Pour quel travail?

Dégueulasse, vraiment.

closer dit: à

J’ai essayé de poster un commentaire hier soir chez Popaul pour m’émerveiller du raffinement de JC qui conseillait à Barozzi la lecture du « Dit du Genji ».

Y-aurait-il un JC secret qui se déguise en geisha pour jouer du koto?

En tout cas je ne peux qu’encourager Zizzi à suivre l’excellent conseil de JC. Je garde le souvenir d’un chef d’oeuvre absolu: « Le Dit du Genji, qui se présente comme un récit véridique (物語, monogatari?), raconte la vie d’un de ces princes impériaux, d’une beauté extraordinaire, poète accompli et charmeur de femmes.
Il s’agit pour beaucoup du premier roman psychologique du monde. » wiki

Psychologique et politique, puisqu’il se déroule au sein de la Cour impériale…

JC exagère en prétendant qu’il vaut 155 euros, fournissant ainsi à Jacounet un prétexte pour ne pas l’acheter. C’est l’édition Diane de Selliers qui vaut 155euros. Il y en d’autres…

Jacques R. dit: à

« Ils ont qu’à se débrouiller (quitter leur trou) pour ne pas avoir de voiture. Or ils ne le font pas parce que cela ne leur traverse même pas l’esprit. Arrêtons la condescendance de la bienveillance et prenons-les comme ils sont : des ploucs haineux. »

Bravo, Ed ! Absolument d’accord avec vous ! Ce n’est ni à la police ni à l’armée de mettre au pas les gilets jaunes, mais aux bons citoyens tels que vous et moi. je lance un mouvement des gilets rouges qui va s’en charger, croyez-moi !

Jacques R. dit: à

Ces gilets jaunes ne sont que l’émanation des rebuts de la société française. Assommons les pauvres !

Jacques R. dit: à

C’est vraiment répugnant, cette racaille dont Ed trace un si juste portrait. Ces gens ne sont en rien mes compatriotes. Ils ne m’inspirent que dégoût et mépris.

Lavande dit: à

Quitter leur trou pour aller … rue d’Aubagne, à Marseille?

Janssen J-J dit: à

Résultats bilan du match des gilles au nain jaune déclarés :

contre : ED + Jacques R
neutre : renato-, JJJ+
pour : Delaporte, Hamlet, NIMPORTEQUOI, closer

@ « encourager les femmes à faire de la théologie » ? Angela Merkel fit de très hautes études en la matière, elle obtint même un doctorat fort honorable, mais ne bifurqua pas dans les sentiers désespérés d’ulricke meinhof.

Quelle déception, tous ces Hamons et Houellebecqs qui ne veulent jamais suivre mes conseils. Et si je m’engageais moi-même à la tête du mouvement jaune, au lieu de jacter derrière la Porte, à la place des autres ? Tiens, en voilà une idée qu’elle est bonne, j’y avions jamais pensé.

christiane dit: à

ML – 8h16
Heureuse de vous lire à nouveau. Pertinent comme toujours quand vous reveniez à la littérature. Que devenez-vous ? Vous manquez terriblement…

et alii dit: à

christiane, qui est ML?

renato dit: à

christiane, regardez de près.

Paul Edel dit: 18 novembre 2018 à 8 h 16 min
« […] ». Voilà ce quécrivait ML(il y a quelques annnées) à propos de la critique littéraire.

Jacques R. dit: à

Moi, ces montagnes m’effraient, je suis un homme des rivages… (Jazzi)

Moi, c’est le contraire. Quand j’ai débarqué sur les rives de la Méditerranée, ce toit tranquille où marchaient quelques colombes m’a aussitôt inspiré un ennui harassant. Je lui ai aussitôt tourné le dos pour explorer la merveilleuse diversité du Mercantour et des montagnes du haut Verdon. Et puis d’ailleurs, de là-haut, il arrive qu’on aperçoive la mer. C’est bien suffisant.

Janssen J-J dit: à

combien faudra-t-il de Paradise rayés de la carte californienne pour faire vaciller un brin de ses certitudes le climato-sceptique yankee ? Un seul mec sur cette terre a assez de puissance (avec quelques-uns des conglomérats complices des gafam) pour précipiter l’humanité dans …
NB / TES ANALYSES SONT UN PEU A COURTE VUE, MON PAUVRE GARCON !
nb’/ Je sais bien, mais j’ai pas trop le temps de développer et de m’écouter écrire. Faut que j’aille au marché faire mes courses sans pendre la bagnole, cpkoi je m’dépêche.

Janssen J-J dit: à

ML ? Maurice Ladeau ?

renato dit: à

ML, Mauvaise Langue alias Arrêteztout… etc., etc.

D. dit: à

Ce qui s’est passé en Californie a peu à voir avec le climat et beaucoup avec l’absence de couloirs coupe-feu, c’est à dire des bandes d’une largeur d’au moins 50 mètres dépourvues de toute végétation (et évidemment entretenues).

christiane dit: à

@et alii dit: 18 novembre 2018 à 10 h 12 min
ML ? (que cite Paul Edel) comment vous répondre ? Un érudit atrabilaire, une sorte d’Alceste, un peu misanthrope, plein de sarcasme et d’ironie. Il a longtemps ferraillé avec Chaloux. Un jour, il a déserté ce blog, emportant avec lui tous ses pseudos, ses injures, ses analyses littéraires époustouflantes, sa mélancolie de solitaire et ses délires de Don Juan. Il haïssait beaucoup et aimait peu d’êtres ici mais alors, il le faisait d’un amour extrême. Ses critiques littéraires étaient pénétrantes. Un être de clair-obscur. Il était prof aussi. Peut-être l’est-il encore. Peut-être est-il mort ou disparu, parti comme Robinson sur un bateau qui a fait naufrage… Il me fascinait autant qu’il m’insupportait quand il parlait des femmes qui se devaient « soumises » à « sa grandeur » ! Je triais ses commentaires balayant les insupportables, savourant les meilleurs.

N'IMPORTEQUOI dit: à

D, je crois que la situation en Californie comme en Suède et en Alberta est malheureusement inédite, certes il y aurait à gagner à mieux s’occuper des espaces forestiers mais la sécheresse n’est pas sans être une cause determinante dans la survenue de ces grands brasiers, ce que vous proposez est une solution pour parer au pire.

christiane dit: à

Et Alii
La littérature pour lui ? Il aurait pu répondre comme Hyvernaud qu’elle s’adresse « à quelques douzaines d’originaux qui ont des loisirs, un fauteuil, le goût de la solitude et l’horreur du bruit »…

Paul Edel dit: à

ML pourquoi en parler au passé? il est en pleine forme et lit Rosanvallon

N'IMPORTEQUOI dit: à

D , pour preuve, ça brule même au Groenland, sans agent autre que le soleil qui réussit à enflammer les vegetations dessechees dont j’ignore le nom exact. Vous pourrez dire qu’auparavant à défaut de surveillance nous n’enregistrions pas ces phénomènes.

renato dit: à

Ah ! Les exagérations de christiane !

renato dit: à

En Groenland ce sont les tourbières qui brûlent.

et alii dit: à

u’il m’insupportait quand il parlait des femmes qui se devaient « soumises » à « sa grandeur » !
Cela aussi m’insupportait mais je mesouviens de lui comme d’un prof passionné désireux de transmettre,malgré son tic de « petits chéris »mais je crois qu’il saurait trouver sa place dans la tendance « intelligence collective où il apporterait beaucoup en s’apaisant et en reconnaissant qu’il est un maillon désiré de choix
https://theconversation.com/apprendre-au-xxi-siecle-un-pari-sur-lintelligence-collective-106551?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20du%20DIMANCHE%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201163710526&utm_content=La%20lettre%20du%20DIMANCHE%20de%20The%20Conversation%20France%20-%201163710526+CID_cfb72eeb3ba26571e15614a461236c3d&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=Apprendre%20au%20XXI%20sicle%20%20%20un%20pari%20sur%20lintelligence%20collective

N'IMPORTEQUOI dit: à

Bonne nouvelle, F de Rugy revoit le projet d’exploitation de la montagne d’or , réaménagement des futures digues destinées à retenir les millions de tonnes de déchets cyanurees pour éviter qu’elles cèdent comme cela s’est déjà produit sur d’autres sites du même type, quant à l’Afrique qui est l’heureuse bénéficiaire de ce genre d’industrie, elle est malade et crève, terres polluées, habitants en déshérence. Quel bénéfice l’état français attend de cette concession cédée à une multinationale , quelqu’un a t il une idée?

et alii dit: à

! Car il faut se délivrer des « logiques d’hier ». Celles d’un système qui récompense plus la capacité de soumission que le potentiel d’invention.

DHH dit: à

ED
A propos de notre étonnement concernant le sexe dont vous vous réclamez .
J’ai mordu à l’hameçon une première fois avec Gisele changée en homme par certains commentateurs ; on ne me fera pas le coup une seconde fois .
Vos réactions d’écorchée vive dans vos échanges avec les femmes sont typiquement féminines, toutes polluées par un arrière-plan d’aigre compétition.

En quoi FREXIT ce mot valise serait-il comme vous le dites un anglicisme ? il ne copie de BREXIT que la structure, avec FR pour France comme BR pour Britain + le mot latin EXIT entré dans les deux langues pour dire « sortie »

jazzi dit: à

« un système qui récompense plus la capacité de soumission que le potentiel d’invention. »

C’est un peu ce que je me disais en sortant de la projection du « Septième sceau ». Le jeune Bergman d’aujourd’hui aurait bien du mal à trouver un producteur et faire ses films : son originalité n’est pas conforme aux standards en vogue, me semble-t-il !

jazzi dit: à

Si Ed est un homme, ce serait Delaporte !

DHH dit: à

@ Christiane
vous avez fait de ML un brillant portrait qui cerne bien les richesses, la sensibilité et les contradictions du personnage, du moins s’agissant de l’homme dont nous nous faisons une idée d’après ses post.
Qu’en est -il du vrai ML? qu’en pensent ceux qui l’ont rencontré ?
En tout cas ce blog a beaucoup perdu avec sa desertion

et alii dit: à

toutes polluées par un arrière-plan d’aigre compétition.
c’est donc cela votre prose DHH?

christiane dit: à

Et Alii – 10h49
Oui, absolument, un prof qui aimait son métier passionnément. (MàC en témoignait). Dans l’échange, vous montez au filet, ne cherchant pas à retourner en puissance, mais seulement à remettre la balle dedans, avec vos citations pertinentes. Vous retournez long comme au tennis… L’enseignement, une passion pour la vie !

et alii dit: à

Il ne s’agit pas d’écrire « comme une femme » (…) Même les femmes ne réussissent pas toujours quand elles s’efforcent d’écrire comme des femmes, en fonction d’un avenir de la femme. Virginia Woolf s’interdisait de « parler comme une femme » : elle captait d’autant plus le devenir-femme de l’écriture.
En écrivant on donne toujours de l’écriture à ceux qui n’en ont pas, mais ceux-ci donnent à l’écriture un devenir sans lequel elle serait pure redondance au service des puissances établies.
R2GINE DETAMBEL CRITIQUE ET CLINIQUE

christiane dit: à

@DHH dit: 18 novembre 2018 à 11 h 18 min
Ce qui est étonnant quand on vous lit c’est que votre estime fend les flots des mers houleuses, les incompréhensions, les chausse-trapes de la RDL pour retrouver en chacun l’essentiel. Il aimerait lire ce que vous venez d’écrire.

christiane dit: à

@Paul Edel dit: 18 novembre 2018 à 10 h 36 min
Chic alors ! que voilà une bonne nouvelle.

jazzi dit: à

« Il aimerait lire ce que vous venez d’écrire. »

Christiane, veuve ML !

Janssen J-J dit: à

Je trouve que michel onfray dérive de plus en plus dans des combats polémiques douteux, c’est dommage. Car enfin, à quoi sert-il de tirer sur des ambulances (comme joffrin ou quatremer) ? Je sais bien que ces journalistes aux vestes molletonnées des deux côtés lui ont fait bien du mal, mais il devrait prendre un peu plus de hauteur, se concentrer sur son 3e tome dédié à la sagesse antique.
**les contes de la bécasse et du perdreau de l’année, très fort 😉

closer dit: à

C’est fou ce que les gens deviennent populaires quand ils sont partis! Les propos de psychopathe, même si leur locuteur ne l’est pas forcément cliniquement, moins il y en a sur ce blog et mieux on se porte. Que celui dont je ne cite pas le nom de peur de le faire revenir (c’est comme le diable), reste là où il est, nous nous en passons très bien. Je suggère que pendant ses périodes de calme et de lucidité il dépose des commentaires savants chez Popaul où nous irons les consulter. Ici, c’est exclu. Au bout de deux jours les empoignades hystériques reprendraient avec l’un ou avec l’autre.

jazzi dit: à

« C’est fou ce que les gens deviennent populaires quand ils sont partis ! »

Mieux encore, lorsqu’ils sont morts, closer !

christiane dit: à

@renato dit: 18 novembre 2018 à 10 h 39 min

« De temps à autre
cela tourne en grêle
le vent est fort »

Shiki

renato dit: à

Il faudrait que celles et ceux qui emploient à tort et à travers le mot « érudit » sachent le définir. Praz ou Baltrušaitis étaient des érudits, ML/AT exploitait les fiches de lecture abandonnées au pouces par les héritiers d’un prof oublié. En outre, je n’ai jamais entendu un vrai érudit insulter un ignare ou quelqu’un qui ne partage pas ses opinion ni traiter les femmes comme des objets — réifier —. Cela dit, je comprends que les faibles d’esprit l’apprécient.

N'IMPORTEQUOI dit: à

À mon avis sans épouser le versant obsessionnel , DHH est habile mais personne d’autre que exlvdlb, sa fourberie n’a d’égale que son rare culot profitant de cette perpétuelle commedia del Arte pour tromper et rouler tout un chacun dans la farine comme autant de gougeons que nous serions à nous y laisser prendre, son insistance à communiquer et citer Gisèle me semble bien louche. DHH maitresse des cuisines me parait prête à toutes sortes de recettes , des plus malhonnêtes pourvu qu’elles présentent bien . Vraisemblablement mes plus que doutes la revolteront,peut être niera t elle , raillera t elle ou simplement continuera t elle d’escroquer l’internaute en se parant de ses façons élégantes, de ses relations brillantes, trébuchant quelquefois sur ses penchants naturels et révélant ainsi un peu de son dessous en ignorant la présente présomption comme si de rien n’était. https://lavillette.com/programmation/satoshi-miyagi_e20?utm_source=allocine.fr&utm_campaign=Satoshi%20Miyagi

renato dit: à

Ah ! j’oubliais. Il est parti après avoir donné la preuve de sa misère intellectuelle — pas envie de remonter les fils et trouver le bon écheveau, mais allez voir, c’est du pur tragi-comique.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Comedia.

Ed dit: à

Oui DHH je ne m’embrouille qu’avec des femmes ici. Jazzi et Delaporte vous le confirmeront…alala vous aussi vous êtes un cas désespéré.

Ed dit: à

Bien sûr que les gilets jaunes peuvent quitter leur trou. Quand on est pauvre, on n’a pas de voiture car ça aspire une bonne partie du salaire. S’ils peuvent mettre autant d’argent dans leur voiture si adorée, c’est bien qu’ils économisent ailleurs, le pied au m2 dans leur trou permet toutes ces dépenses. C’est quoi ce portait misérabiliste ? Ils ne sont pas les plus à plaindre, croyez-moi.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Savez vous ED que les réductrices tentent souvent d’écarter la concurrence par quelque moyen qu’elles emploient pour ne trouver en face que des sujets ou objets seductibles. Votre méthode n’est pas très concluante car vous ne parvenez pas à faire disparaitre les femmes que vous lisez mal de plus et qui vous insupportent, elles reviennent. Un colt ferait il l’affaire?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Les seductrices.

Ed dit: à

Sous ses airs de soi disant grande dame courtoise et érudite, DHH n’est qu’une vieille peste qui adore rabaisser et la ramener à tort et à travers pour m’humilier. Elle m’a prise en grippe dès le début, tout comme berenice et jazzi dans un autre style. Alors il n’y a rien à faire du ce n’est ignorer. C’est leur problème.

renato dit: à

Un poète a une fois dit : « Les herbes semblent suivre / les traces des troupeaux qui rentrent ».

Ed dit: à

Voilà voilà berenice. Je vous renvoie à mon dernier commentaire. Aucune envie de perdre min temps avec vous.

N'IMPORTEQUOI dit: à

ED, dans quel pays êtes vous électrice ? Vous avez une façon personnelle de lire la réalité et pour le coup simplificatrice et reductrice. Aux extrêmes la compréhension de la société , de ses mécanismes et des citoyens qui la composent ressemble à la vôtre, au milieu on comprend tout du moins on jette un oeil et on ne change pas grand chose. J’ai l’impression que la politique d’EM ressemble à un rubicube, c’est assez difficile pour aboutir au volume initial.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Moi non plus, ED, vous ne digérez pas mes reportage(s?) , c’est la seule fois oú je vous ai critiquée et encore très franchement. Si vous avez une tendance à la paranoïa, tenez en compte dans vos lectures des réponses qui vous sont adressées. Moi même j’hésite souvent .

N'IMPORTEQUOI dit: à

Tupperware.

renato dit: à

JJJ, je ne suis pas neutre, je m’étonne que personne parmi le décisionnaires avance l’idée d’épaissir le réseau des transports publics avant de pénaliser les automobilistes malgré eux… Logique sans peine.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Quant à DHH, ne pensez pas que vous soyez la seule de ses cibles, elle fonctionne en crypté, de temps à autre elle marche à découvert puis à d’autres moments des posté peuvent intéresser sans qu’aucun message subliminal n’y soit inséré.

renato dit: à

Une fillette à vécu sa vie dans le coffre d’une voiture ; mais entre sursis et aménagement de peine, la tortionnaire rentre chez soi : immoral.

Ed dit: à

Jacques R est pour. Il faut apprendre à lire JJJ.

christiane dit: à

A certaines…,
pourquoi noircir ainsi la personnalité supposée de DHH. Elle est discrète, n’intervient que sur des points littéraires, historiques vraiment intéressants ou sur une mémoire familiale la liant aux soubresauts de l’Histoire ou à des recettes culinaires savoureuses.
Ses dialogues avec Gisèle ? En quoi vous gênent-ils ? Ils sont la trace d’une rencontre intellectuelle réussie.
Quant à ses réactions vives, je crois qu’elle répond à des soupçons ou des attaques qui l’ont blessée.
Bon, passez un bon dimanche et mettez un coin de ciel bleu sur ce blog plutôt que ces gros cumulus !

jazzi dit: à

« personne parmi le décisionnaires avance l’idée d’épaissir le réseau des transports publics avant de pénaliser les automobilistes malgré eux… »

Bien sûr, renato. C’est le bon sens même. Le problème, c’est que les transports publics ça coûte, la voiture ça rapporte !

jazzi dit: à

Franchement, quel intérêt aurions-nous à vouloir vous humilier, Ed ? Vous croyez sincèrement que la RDL est un repaire de sadiques ?

christiane dit: à

@renato dit: 18 novembre 2018 à 12 h 26 min,
peut-être est-ce pour cela qu’un autre poète, Bashô, a écrit :
« La libellule
tente en vain de se poser
sur un brin d’herbe »

N'IMPORTEQUOI dit: à

12h54 certainement Christiane, un petit problème de verni. Rien de bien grave, tout chez elle respire le talent du faussaire.

N'IMPORTEQUOI dit: à

Nazie, il faut ranger ces problèmes de perception réception sous le registre du conflit générationnel, ED à besoin d’être approuvée, protégée, admirée, encouragée. Des sadiques, il y en a, certains manquent de tact, sont cruels, montrent une sensibilité de cuirassé.

renato dit: à

Il faut voir les rôles. Qui joue le brin d’herbe et qui la libellule ?

jazzi dit: à

Qu’est-ce qu’elle vous a fait DHH, N’IMPORTEQUOI ?

N'IMPORTEQUOI dit: à

Jazzi, pardonnez moi, correcteur, le mot dominant étant nazzi.

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