Une femme menacée de la peine de l’authentique
Nous sommes à Paris vers la fin du XVIIIème siècle. Ou plutôt dans le quartier de l’île de la Cité dix ans avant la Révolution. Il faut toujours préciser, d’autant qu’en l’espèce, il s’agit d’un temps où un quartier est vraiment un monde en soi au sein d’un monde. En ce début d’année, il est agité par le procès en adultère que René-Jean Branchu, marchand ferblantier, intente à son épouse Anne-Sophie Bourgeot. Depuis cinq ans, ils sont séparés de corps et de biens. Il produit dix-sept témoignages à charge attestant de sa qualité de libertine. Au vrai, elle ne pense qu’à cela : baiser.
On lui connaît deux amants officiels, l’artisan en confiserie Desbois et le plumassier Le Dreux, qu’elle rencontre dans des chambres louées pour l’occasion, ainsi qu’un certain nombre d’amants de passage. Non qu’elle aime d’amour : elle aime l’amour. Le luxe, les bijoux, les draperies, les liqueurs, les jupons ne lui sont pas indifférents, loin de là. Elle aime paraître et apparaître. Mais c’est d’être prise plusieurs fois par jour qu’elle recherche le plus avidement. Tous en témoignent en usant d’un lexique qui correspond étrangement aux stéréotypes du libertinage : Anne-Sophie est prête à tout pour être entièrement livrée à sa passion.
« Il faut bien que je jouisse, je n’en suis pas à m’en passer » se serait-elle défendue.
On les écoute et on se croirait dans un livre déjà lu. Il y a bien captation et soumission, refus et acceptation, avec tous les jeux et les codes qui y sont attachés, mais est-ce suffisant pour évoquer Les Liaisons dangereuses ?
Si Anne-Sophie Bourgeot n’est pas du même monde que Cécile de Volanges, la sensualité et ses ruses sous un même empire les réunit lorsque Anne-Sophie vit sous le toit du couple Desbois et qu’elle écrit à son amant couché près de sa femme à l’étage en-dessous. On badine chez les artisans comme chez les aristocrates. : paroles, chants, musique, rumeurs sont les mêmes. Sauf qu’Anne-Sophie, au contraire des Merteuil et Tourvel, ne se cache pas ; elle fait même preuve d’une remarquable impudeur. L’affaire est d’autant plus intéressante qu’en fouillant dans les textes, on rencontre plus rarement le libertinage féminin que masculin, quand bien même le XVIIIème serait-il considéré comme celui de la femme, ainsi qu’en témoigne la place qu’elle occupe dans les textes des philosophes, des écrivains et des mémorialistes. Tout de même, cette indécence, qui reflète une absence de secret, intrigue. Comme l’unanimité des témoins, des domestiques aux commis, du cordonnier au potier d’étain, intrigue.
Les quartiers populaires de Paris ne connaissent alors guère l’intimité. Tout se sait, se voit ; la porosité est la règle. Traînée en justice après avoir passé un an au couvent Saint-Michel puis à la prison du Grand Châtelet où elle est tombée malade, la femme adultère risque d’être condamnée à « la peine de l’authentique », autrement dit deux à trois ans de réclusion au couvent. Un mari, décrété « inspecteur né des mœurs de sa femme », a le pouvoir de faire enfermer son épouse en pareil cas. Sauf que cette fois, l’affaire s’achève sur un coup de théâtre : les témoins reviennent tous sur leur déposition. De dénis en remords, on s’aperçoit alors qu’en réalité, Anne-Sophie ayant appris que son mari ne disposait en réalité d’aucune rente et lui ayant reproché ce mensonge, se fit mettre l’âme à l’envers par l’homme déchaîné qui la tabassa jusqu’à lui faire perdre son enfant. Elle demanda donc la séparation et l’obtint, ce qui humilia et déshonora l’artisan qui ne se voyait pas sans épouse, susceptible de perdre sa clientèle avec sa réputation. Le reste n’était que littérature fabriquée par ses soins avec la complicité de témoins payés.
Telle est l’histoire remarquablement racontée (mais sans que jamais le mot « »nymphomane » » n’apparaisse) par l’historienne Arlette Farge dans Un Ruban et des larmes (77 pages, 11 euros) paru en 2011 aux Editions des Busclats sous un titre qui fleure bon le roman historique, à ceci près que son petit texte fluide, précis, élégant, relu par hasard cet été, est tout sauf un roman historique ainsi qu’en atteste le sous-titre « Un procès en adultère au XVIIIème siècle ». Elle s’est emparée du dossier « procès Branchu, 1779 » retrouvé aux archives de police du XVIIIème siècle et lui a fait rendre gorge. L’analyse est fine, le décryptage édifiant. Arlette Farge a l’art de nous transmettre cet exquis virus qu’elle a autrefois isolé dans un petit texte qui a fait date sous le titre inspiré Le Goût de l’archive (Seuil, 1989).
Il faut vraiment avoir passé des journées à plonger les mains dans le cambouis de poussière pour saisir la nature de ce plaisir qui intrigue, excite et souvent comble l’intense curiosité du chercheur tout en lui abîmant les yeux et les poumons. Sans oublier de lui associer le goût de l’enquête, ici associé à un certain suspens dans la conduite du récit. On songe alors à la question que se posait Diderot dans une lettre à Sophie Volland :
« Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? ».
Et on se demande où on l’a déjà lue avant de la retrouver en épigraphe du livre d’Arlette Farge.
(« Le verrou » huile sur toile 73×93 cm de Jean-Honoré Fragonard, 17874-1878, Musée du Louvre)
1 171 Réponses pour Une femme menacée de la peine de l’authentique
« Une messe n’est pas un concours de streap-tease. »
c’est bien regrettable car ce serait peut-être là un bon bon moyen de faire revenir les gens à l’église !!!
et Mr Delaporte si vous avez quelques entrées influentes auprès du haut clergé essayez de leur faire comprendre : ils veulent utiliser le strip tease comme un appât juste pour attirer la clientèle, et une fois qu’ils sont dans l’église vlan ! on ferme les portes et vlan ! on leur balance un bon petit sermon !
quel mal voir dans un tel procédé ?
juste coller quelques affiches sur les vitrines des boutiques du village : « ce dimanche à 10h Marie Madeleine et Matthieu feront un strip tease à l’église » il faut bien penser à mettre aussi un mec pour attirer les vieilles du village, et hop !
vous faites ça dans tous les villages de France et je vous prédis que dans 1 an vous assisterez à un renouveau de la foi dans notre pays fille de l’église.
je suis sûr que même le pape vous donnera son accord, et même Dieu qui n’a jamais craché sur un petit strip tease dans sa sainte maison.
Delaporte, vous avez raison -j’ai un traité de ponctuation sur mon bureau, mais lorsque je réponds à la demeurée hanséatique, je me dis qu’elle en a toujours assez si je me fais comprendre.
« la bonté qu’elle nous témoigne… »
Ne vous méprenez pas Court.
Ceux qui maltraitent les mouches, comme vous, on devrait les mettre avec A. Farge. Au recyclage de vieux papier.
une citation célèbre:
Je n’aimais pas encore, et j’aimais à aimer ; et par une indigence secrète, je m’en voulais de n’être pas encore assez indigent. Je cherchais un objet à mon amour, aimant à aimer ; et je haïssais ma sécurité, ma voie exempte de piéges. Mon cœur défaillait, vide de la nourriture intérieure, de vous-même, mon Dieu ; et ce n’était pas de cette faim-là que je me sentais
Je fus aimé, j’en vins aux liens secrets de la jouissance, et, joyeux, je m’enlaçais dans un réseau d’angoisses, pour être bientôt livré aux verges de fer brûlantes de la jalousie, des soupçons, des craintes, des colères et des querelles.
« une citation célèbre »
De saint Augustin, oeuf corse !
– Aucune nouvelle de la brayonne?
– Elle a dû se mettre aux vers!
Hurkhurkhurk!
Nan mais c’est pas la peine d’essayer Chaloux, tu t’es fait avoir comme un c.on que tu es avec ton analyse psy de comptoir dans un style féminin caricatural soi-disant prononcée par ta femme (imaginaire). En réalité, on sentait le style du frustré de la teub qui essaye d’imiter une femme (idéalisée, puisqu’il ne doit pas en connaître bcp) qui parle. Donc non seulement t’es c.on, mais en plus t’es vraiment taré pour faire un truc pareil.
Oui Ed, tu es omnisciente et le pervers c’est l’autre.
Quand tu reprends le ton de bestiau de ton milieu d’origine. On te comprend mieux.
Ahhh les gueux. Dur dur hein Chaloux.
Et puis tu sais, Crétina, si tu n’es pas douée pour l’écriture, si tu ne comprends pas ce que tu lis, ce n’est pas de ma faute.
Essaie majorette, je pense que ce sera davantage à ton niveau. (Sauf peut-être pour le lancer de bâton. Entraîne-toi en plaine).
Et maintenant, chers amis de la RDL, je vais vous faire une confidence.
« Je suis puceau »
😀
Hamlet, 18h58 , bien reçue l’ idée. Selon vous et surement un historien confirmera les murs, les fondements de cette hiérarchie sociale , de l’aristocratie aux mendiants, sont lezardés, ébranlés et les premieres secousses sismiques apparaîssent dans la justice rendue sur les maitres, ici un petit bourgeois marié, cocu.Ils n’ont plus raison de toutes les circonstances , là la nymphomanie d’une légitime . Je n’ai pas bien compris si elle trompait son mari avant d’avoir été ainsi traitee par lui qui à l’heure du procès avait tout de même obtenu deux années d’enfermement. Cette condition de la femme à mis quelques siècles avant d’évoluer ; les histoires de dotes, heritage et biens qui devaient être partagés, un droit qui servait souvent à retenir les femmes dans les milieux où elles n’étaient pas battues, les mariages imposés, un tas de situations décrites par la littérature. Une étude sur la délation avec une pression sociale sous jacente, la peur présumée , la femme comptait peu ,si elle n’était pas fortunée devait se conformer aux règles . Le récit du procès mentionne quand meme qu’il y a eu corruption de témoins .Ce qui s’est passé ensuite pour les juifs, les communistes, les homosexuels, les tziganes est bien pire, n’importe quel cretin jaloux, mauvais, envieux, raciste, anti sémite, pouvait silencieusement vous rayer anonymement de la carte des vivants.
Ed, ton niveau baisse de minute en minute. Tu vas bientôt atteindre le degré zéro qui est ton état naturel. Je pense qu’à partir de ce moment tu seras plus calme. Ce que disait mon épouse, interprété par toi, c’est un peu comme ta lecture du Grand Meaulnes, c’est d’une telle niaiserie que chacun, après avoir lu ces sottises, se sent comme déniaisé. N’est-ce pas Céline qui disait qu’on est toujours puceau de quelque chose?
Mais raconte-nous un peu. Que fait Madame Chaloupe dans la vie ?
Combien avez-vous d’enfants ? Tention ça risque d’être drôle. Un conseil : sois créatif.
Hamlet, sur wiki :
Les historiens ont tenté d’établir le profil social des victimes de la Terreur : les études font apparaître que 31 % des condamnés à mort sont des artisans ou des compagnons, 28 % sont des paysans[220]. Au total, 80 % des victimes appartiennent au Tiers État[251]. La répartition géographique des exécutions révèle qu’elles sont un instrument de répression dans un contexte de guerre civile : 52 % des condamnations ont été prononcées dans l’Ouest vendéen ou chouan[251].
De saint Augustin, oui
Tout à coup, je me souviens de cette confidence!
Et c’est moi qui suis vulgaire. PN de ouf le gars.
Ed, je dois te laisser. Si tu veux m’affronter en combat singulier, je serai à Salers le 15 août. Je peux venir t’attendre à la porte de l’église Saint-Mathieu à midi (j’attendrai trente minutes). Ensuite, je ne sais pas ce qu’on fera, probablement l’Italie jusqu’en septembre. Je serai impitoyable. et je suis sûr que de ton côté tu sera un putois diable.
(Ed, si tu ne comprends pas ce message, sache que je peux le simplifier, en retirer les verbes et mots qui seraient trop difficiles pour toi, et même le réécrire dans ton patois décérébré. N’aie pas peur, ne crains pas qu’on se moque (je suis là!), n’hésite pas à m’en faire la demande!).
Oui, Ed, tu es très vulgaire. Mais généralement ça va avec la bêtise crasse qui est la tienne.
Moi, je suis très grossier, c’est un fait.
Le cocu le plus attachant de l’histoire de l’art.
« Le thème est emprunté aux Métamorphosesd’Ovide, 4, 171-176, et reflète le moment où Apollon, « le dieu Soleil qui voit tout » révèle à Vulcain l’adultère de Vénus avec Mars dont il a été le premier informé. Vulcain, époux offensé par cette nouvelle perd à la fois « le contrôle de lui-même et le travail qu’était en train de réaliser sa main ». »
Le cocu le plus attachant de toute l’histoire de l’art, c’est celui qu’on ne voit pas. C’est le mari de la Bethsabée de Rembrandt.
Quittons-nous sur les sottises hallucinantes proférées par la Pénicaud, l’assassin du droit du travail, à propos de Toni Morrison. Mais où le macronoïde a-t-il recruté tous ces baltringues? Il n’y en a pas un pour relever l’autre. Où qu’on se tourne.
Bérénice, oui vous avez bien compris, pour Arlette Farge cette femme préfigure Mme du Barry et Marie Antoinette et toutes les orgies royales depuis Henri IV auxquelles la Révolution vient mettre fin.
et l’épigraphe de Didedot dans le livre de Farge : « Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? »
est bien sûr à prendre sur le plan politique et non pas « sexuelle » comme le pense passou qui en le pensant fait là un anachronisme de débutant.
« Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? »
Bérénice vous comprenez que cette phrase dans la bouche d’une duchesse n’a pas la même signification que dans la bouche de ses domestiques.
faut-il que notre époque soit tombée bien bas en conscience politique pour de pareilles erreurs de débutant.
parce qu’en procédant ainsi c’est toute la philosophie des Lumières qui s’effondre.
si on fait de la notion du bonheur de Diderot et autres une visée qui consiste à assouvir ses plaisirs sexuelles on réduit à néant toute la paternité des Lumières de la Révolution.
le problème est bien ce à quoi la pensée dominante depuis des années nous mène, la révolution c’est la terreur et le bonheur pour les Lumières c’est l’hédonisme.
c’est un contre sens et anachronisme terrible dans la mesure où nous prêtons aux personnages de cette époque nos déficiences d’aujourd’hui.
en tout je suis certain qu’Arlette Farge ne partage pas une seconde cette façon de voir les choses.
qui est Arlette Farge ? c’est une historienne qui s’est attachée à étudier l’histoire du 18è sous l’angle des dominés.
du coup, si on ne veut pas trahir sa pensée, tous ses livres sont à lire sous cet angle.
et ça c’est ce qu’on appelle une évidence.
Bérénice, vous voyez la différence si on dit : ce procès préfigure ceux de du Barry, Marie Antoinette et les autres, c’est faire appel à l’histoire pour ouvrir de nouvelles perspectives politiques pour le temps présent et à venir, dans la mesure où dans ces procès les domestiques ont eu le courage de venir dénoncer leurs employeurs cela signifie que cela reste toujours une éventualité, même aujourd’hui.
alors qui on ramène se procès à une histoire de couple juste avec une nymphomane qui avait le feu au cul, vlan ! ça réduit à néant toute la dimension politique.
et aujourd’hui l’histoire et les historiens ne servent qu’à ça, au lieu de venir alimenter un espoir de changement révolutionnaire politique, ils transforment les choses en histoires de cul.
et voilà où nous en sommes rendus aujourd’hui en 2019 : faire de la politique des histoires de cul pour alimenter la presse.
Un entretien particulièrement stimulant avec Arlette Farge.
https://vacarme.org/article156.html
merci de nota !
et voilà cela permet de remettre les choses à leur place et de ne pas divaguer sur les intentions d’Arlette Farge.
j’en veux pour preuve la dernière question :
Et c’est quoi les bonheurs espérés au XVIIIème ?
Réponse d’Alette Farge : « Les bonheurs espérés au XVIIIème, c’est d’abord manger, travailler, avoir un logement, évidemment. C’est aussi quelque chose autour de la possibilité d’avoir une identité, de l’exprimer, et de garder en même temps une forme de solidarité très contestée par le pouvoir, qui en a peur. D’inventer une possibilité de se dire au « je », qui était impossible au XVIIème. C’est cette espèce de mouvement tellement émouvant où des gens vont pouvoir commencer à s’identifier comme étant des personnes et de vivre avec ça de façon à la fois solitaire et commune. »
on est très loin, à des années lumières, de la lecture de passou de l’épigraphe de son livre.
c’est bien de recarder les choses sinon ça devient le bordel et on ne sait plus de quoi on parle.
Ed et Chaloux à Capri, voilà comment ça va finir cette belle histoire.
Et ils vécurent heureux à Hambourg et eurent beaucoup de petites chattounes crétines. Même que c’était Chaloux qui s’occupait de changer la litière.
Quittons-nous, quittons-nous…je viens à peine d’arriver !
Conférence d’Arlette Farge – Le peuple de Paris au XVIIIè siècle
Interview avec Arlette Farge
Moi, Delaporte, une une fois j’ai faitdégager de Saint-Roch un italien qui bouffait des olives à même le bocal tranquillement installé sur une chaise avec un chapeau sur la tête. Incroyable. Et tu sais tout ce qu’il a trouvé à me dire ? Ma perqué, ma perqué ?
Faut pas se laisser emmerder.
« ma perché », D. !
Ça aurait pu être renato, Jazzi.
Je crois qu’il mange des olives en douce aussi.
de nota dit: 7 août 2019 à 22 h 44 min
MERCI de cet entretien très riche et éloquent
Hamlet 22h14
Hamlet qui recherche le soutien de Bérénice.
Je me demande si la schizophrénie ne le guette pas.
hamlet dit: 7 août 2019 à 22 h 57 min
Et c’est quoi les bonheurs espérés au XVIIIème ?
Réponse d’Alette Farge : « Les bonheurs espérés au XVIIIème, c’est d’abord manger, travailler, avoir un logement, évidemment. C’est aussi quelque chose autour de la possibilité d’avoir une identité, de l’exprimer, et de garder en même temps une forme de solidarité très contestée par le pouvoir, qui en a peur. D’inventer une possibilité de se dire au « je », qui était impossible au XVIIème. C’est cette espèce de mouvement tellement émouvant où des gens vont pouvoir commencer à s’identifier comme étant des personnes et de vivre avec ça de façon à la fois solitaire et commune. »
Reposons la question :
Et c’est quoi les bonheurs espérés au XXIe siècle ?
Réponse d’un anonyme :
« Les bonheurs espérés au XXIe, c’est d’abord manger, travailler, avoir un logement, évidemment. C’est aussi quelque chose autour de la possibilité d’avoir une identité, de l’exprimer, et de garder en même temps une forme de solidarité très contestée par le pouvoir, qui en a peur. D’inventer une possibilité de se dire au « je », qui était impossible au XXXXXe . C’est cette espèce de mouvement tellement émouvant où des gens vont pouvoir commencer à s’identifier comme étant des personnes et de vivre avec ça de façon à la fois solitaire et commune. »
Bon, plus ça va, plus ça change.
Pado, non pas. C’est moi qui répondais à Hamlet qui ensuite à pris soin de m’expliquer, je ne comprends pas toujours rapidement. J’ai effacé plusieurs de mes tentatives les trouvant trop légères et sans fondement assuré. Hamlet n’a pas besoin de mon soutien, je ne suis pas en mesure de pouvoir Cette soutien. Je me contente de m’intéresser et questionner comme vous l’aurez sans doute observé.
me presenter comme soutien pour cette.
0h02 @Pado, oui, j’y pensais aussi.
D. dit: 7 août 2019 à 23 h 13 min
Mais pourquoi les dieux refuseraient-ils qu’un mec (même un italien) bouffe des olives avec un chapeau sur la tête ?
C’est le chapeau ou les olives qui gênent ?
Ce doit être le bocal.
schizo?
IL FAUDRAIT REMARQUER QUAND MËME QUE A.F dit
« Un jour je mourrai dans les archives et personne ne s’en apercevra. » (rire). Alors quand quelqu’un arrive, c’est un tel bonheur ! Dans la vie intellectuelle, le partage, ça n’existe pas : il n’y a que le conflit, le discrédit du voisin, la jalousie, le narcissisme. Il n’y a pas de coagulation sur de grands problèmes. La dissémination est totale. Ça a parfois été dur de travailler à deux. Pas avec Foucault : ça a été au contraire incroyablement facile, sans doute parce qu’il faisait en sorte, avec une immense courtoisie, que je ne m’aperçoive pas trop qu’il était beaucoup plus intelligent que moi. »
on comprend de quoi il s’agit sur la RDL quand quelqu’un -homme ou femme-se donne comme psychanalyste, ou lecteur-trice du corps de l’autre,ou employeur!
pas étonnant que des psys offrent à Farge la qualité de quasi psy!
-pour ne rien dire du rapport des psys à Foucault!
Si encore les olives avaient été jetées à meme une coupelle, le scandale reside dans le bocal comme le ça va pas .
Et alii, les conflits ont souvent lieu environné de différents te bts contextes relationnels professionnels, par exemple quand un ambitionne d’être plus que l’autre. Là elle exprime une collaboration où elle reconnait avoir aussi beaucoup appris.
d’ailleurs, Farge parle de « la souffrance »et ceux qui veulent se donner comme psy sur la RDL lorsqu’ils(elles)ne vous balancent pas dans « la figure » leur super »je » « à part » »,ou comme dit hamlet du « cul » ont pour unique rengaine « souffrance »sans la modestie de Farge,bye bye les « employeurs » supérieurs des « salles de rédaction », et collectifs de réseaux;
merciP.Assouline d’avoir proposé ce billet sur une femme qui a su distinguer,en les caractérisant,voire les nommant, ses groupes de travail
environné de différents te bts vous avez des problèmes de correcteurs ou de narcissisme du groupe de levrettes
C’est Olivier Bouzy qui disait dans un de ses ouvrages que notre manière d’aborder Jeanne d’Arc était orientée par le fait que nous connaissions la fin de son histoire. De la part du Président du centre de Documentation Jeanne d’Arc, c’est une remarque qui porte.
C’est pour la meme raison qu’Arlette Fage se refuse à voir dans ces faits judiciaires une quelconque anticipation de 1789 et surtout 1793, dont les fameuses Lumières auraient probablement récusé la paternité.
Sur ce point , un texte (fictif?) comme la Prophétie de Cazotte racontée par La Harpe comme produite avant les évènements, dit beaucoup sur ce qu’une société peut entendre et peut ou non supporter.
MC
PS
Fictif avec un point d’interrogation car Richer pensait, non sans raisons, qu’elle pouvait être constituée d’un noyau d’époque.
La prophétie étant alors un moyen de faire passer un message politique. Ce qui est certain, c’est que son Ollivier, publié quelque vingt ans avant la chute du régime, contient une scène troublante ou des têtes coupées se retrouvent ensemble.
e psychiatre Serge Tisseron publie « Mort de honte », un récit autobiographique sur les secrets de sa famille. Il nous éclaire sur la manière de traiter ces traumatismes.obs
S.T répond à qui vous savez qui n’a pas ses fiches bien à jour!(tisseron a aussi été passionné parla photographie et fait sa demande d’analyse à partir de ce gout dont il avait la pratique
Pour éclairer
https://journals.openedition.org/clio/631
D’une manière générale, ce livre montre comment la séduction est un terrain où se négocient les relations sociales, un angle de vue qui reflète bien un contexte, un moment historique. Le XVIIIe siècle est, à cet égard, un moment crucial dans lequel les changements dans les rapports entre hommes et femmes sont particulièrement significatifs. En effet, des relations nouvelles s’ouvrent mais en même temps se mettent en place des répressions d’un type nouveau, deux évolutions qui se poursuivront par la suite.
Alia , oui, interférences du correcteur une fois de plus.
Créées en 1982, il faut six ans aux jeunes éditions Allia pour publier une dizaine de titres4. Ce n’est qu’à partir de 1988 qu’elles prennent de l’ampleur, avec la publication de l’Histoire de ma fuite de Casanova.
allia avec 2L
aux correcteurs:
‘Blah, Blah, Blah. Réflexions sur la couleur, le langage et la peinture’
« Le monde où nous vivons est sursaturé de paroles vides – bavardage, tweets, sms, leet speak, chit-chat, pop-ups publicitaires, messages enregistrés (‘Votre appel fait l’objet de toute notre considération…’), avertissements pharmaceutiques (‘En cas d’érection prolongée…’). S’il n’y a pas moyen d’échapper à ce tsunami langagier, les tableaux de la série Blah, Blah, Blah le subvertissent par en dessous. Tentative pour se dépêtrer de ce dépotoir par la répétition infinie d’une syllabe inoffensive qui ne veut rien di..
https://www.centrepompidou.fr/cpv/ressource.action?param.id=FR_R-96951e7c6a6924df4d375d340d7db3¶m.idSource=FR_E-96951e7c6a6924df4d375d340d7db3.
Peut-être faut-il citer le titre intégral, Histoire de ma Fuite des Prisons de Venise »,ou « des Plombs de Venise », sinon, on peut craindre que le Casanova d’Allia ne prenne un (faux) air de plombier…
, Bochner expérimente des idées qui s’éloignent de l’expressionnisme d’après-guerre dans les années 1960 et continue son engagement pour les représentations sémiotiques. Bochner vit et travaille à New York.
http://www.artnet.fr/artistes/mel-bochner/
James Goodman Gallery
New York
http://www.artnet.fr/artistes/mel-bochner/go-away-a-e0tbzHU00DJv8p4BTIRcIw2
En 2019, même le guacamole est un fake
Qu’il s’agisse de posts d’encouragements, de stories avec des listes, des dessins ou même des questions-réponses, la psychologie sur Instagram s’illustre sous différentes formes, avec comme objectif commun celui d’aider la personne qui se trouve derrière l’écran. Aux États-Unis, de plus en plus de psychologues rencontrent un certain succès via cette méthode et peuvent se targuer d’avoir des milliers d’abonnés, telles des influenceuses mode ou beauté.
Elles s’appellent thefatsextherapist, the.holistic.psychologist, nedratawwab ou lisaoliveratherapy. Récemment, le New York Times leur consacrait un article en les surnommant les «nouvelles instapoètes», à l’instar de notesfromyourtherapist, qui prodigue ses conseils à travers des notes manuscrites rappelant les poétesses féministes comme rupikaur –qui a percé grâce au réseau social.
Le magazine américain rappelle que les professionnel·les de santé de manière générale (médecins, infirmiers, sages-femmes) rencontrent un vif succès sur Instagram ces derniers temps: beaucoup de membres du réseau recherchent des préconisations rapides et efficaces, délivrées directement en ligne.
Le bien-fondé de ces méthodes de travail, loin d’être traditionnelles, peut néanmoins être questionné. Pour Stella Tiendrebeogo, ça permet avant tout de «donner de la valeur et de la reconnaissance au travail de psychologue souvent méconnu». Mais aussi, dans son métier, d’être à jour sur les tendances qui y naissent et donc de mieux connaître les milieux spécifiques dans lesquels évoluent les patient·es qu’elle accompagne: «Il arrive que des personnes me parlent de la dernière vidéo sur tel ou tel sujet, d’un événement auquel elles participent et le fait de pouvoir me représenter les situations dont elles me parlent m’aide énormément dans ma pratique.»
Depuis quelque temps, la santé mentale est devenue un sujet mieux traité par les médias et les personnes elles-mêmes concernées. L’anxiété, les troubles du comportement alimentaire ou la dépression apparaissent sous les traits de l’humour ou des confidences, et non plus comme des tabous. On peut aussi le constater avec les différents mèmes qui fleurissent sur la relation psy/patient·e, permettant de mettre du second degré sur un sujet pas toujours évident à assumer publiquement.
Maahily, rédactrice en fin de vingtaine, a découvert il y a quelques années qu’elle était hypersensible. Elle estime que tous ces comptes, dont ceux de psychologues américain·es qu’elle suit, l’ont aidée à mieux s’accepter: «Ça m’aide surtout à comprendre certains mécanismes, mais aussi à me rendre compte que c’est parfaitement normal de ressentir ce que je ressens de telle ou telle façon. J’ai souvent tendance à penser que ça ne tourne pas rond chez moi, et ça permet de désamorcer cette croyance. Ça a été un déclic, et j’ai commencé à me balader sur les hashtags dédiés et réalisé que plein de gens étaient comme moi. Beaucoup de ces posts contribuent à m’apaiser et à mieux me comprendre, ça m’a ouvert des portes sur des choses dont je n’avais jamais pris conscience.»
Instagram, amplificateur de comparaisons
Mais alors, pourquoi Instagram a-t-il si mauvaise réputation? «Si Instagram est perçu comme mauvais pour la santé mentale, c’est parce que nous vivons dans une société de performance qui amène les personnes à se comparer entre elles et à se définir en fonction des autres. Dans ce sens, les réseaux sociaux comme celui-ci atteignent l’estime de soi et peuvent accentuer des états dépressifs ou anxieux», avance Stella Tiendrebeogo.
Selon elle, ce n’est pas Instagram qui est vraiment néfaste pour la santé mentale, mais «la comparaison que nous faisons avec les autres et donc indirectement, la perception que nous avons de notre propre vie et de nos accomplissements. Il est de la responsabilité de chacun et de chacune de choisir les comptes qui font du bien et ne pas hésiter à mettre en sourdine les comptes que nous ne voulons pas voir défiler dans notre feed. Cela nécessite de bien juger son état mental, de se connaître et de connaître ses limites».
Les thérapeutes sur Instagram permettent donc de faire la lumière sur ces sujets, mais Stella Tiendrebeogo est formelle et extrêmement vigilante: «En aucun cas, les conseils prodigués sur Instagram ne peuvent remplacer une thérapie avec un ou une psychologue, comme les podcasts, les livres, le yoga ou les événements sur l’estime de soi ne remplaceront jamais une thérapie. Une thérapie c’est un espace, une occasion de pouvoir se représenter, élaborer et dénouer des conflits psychiques rejoués dans la relation thérapeutique.»
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En revanche, l’acte de suivre tous ces comptes parfois ludiques, parfois beaucoup plus professionnels est déjà un pas en avant selon elle. «Les psychologues postent parfois des citations qui peuvent être un premier pas vers une prise de conscience et pour certaines personnes, vers une thérapie. Suivre volontairement des comptes de professionnels de la santé mentale est un acte de self-care en soi. Cela veut dire qu’à un moment donné, une personne décide qu’elle veut voir apparaître dans son feed des images et des mots qui parlent d’elle, de son vécu ou de difficultés qu’elle peut rencontrer.»
De cette manière, leurs followers franchissent ensuite l’étape de la prise de rendez-vous pour une consultation psy. «Aussi, il m’arrive de réorienter les personnes vers d’autres thérapeutes ou de répondre à des questions comme: est-ce que j’ai besoin d’une thérapie? Quel spécialiste choisir? Comment je peux me préparer à ma première séance? Les séances de psychologue sont-elles remboursées?»
Féminismes, self-love et autres inspirations
Dans cette veine, l’un des milieux qui a le mieux compris qu’Instagram pouvait être un endroit bienveillant, en faisant fi des injonctions imposées par la société est le milieu militant, notamment féministe. Florence Fortuné, qui gère les réseaux sociaux de la newsletter Les Glorieuses, explique: «Étant moi-même atteinte d’un trouble de la personnalité borderline, je suis d’avis qu’on ne parlera jamais assez de l’importance du self-care et plus globalement de santé mentale, dans une société capitaliste où règne le culte de la performance.»
Chaque jour, elle partage des punchlines contre le patriarcat, des pensées de motivation, mais aussi des citations bienveillantes qui contredisent souvent les images véhiculées sur Instagram dont les femmes peuvent être les premières victimes. «Les femmes sont épuisées par le mythe de la femme parfaite qui veut qu’elles performent chaque aspect de leur vie et les activistes féministes sont épuisées. On commence –enfin– à parler de concepts tels que le burn-out militant ou la charge mentale et c’est, à mon sens, une bonne chose. Cela dit, va t-on réellement changer le monde en partageant des mèmes et des #InspirationalQuote? Je ne pense pas. Maintenant qu’on en parle, il est temps de passer à l’action et que des choses se mettent en place.»
Elle ajoute avoir été la première concernée par cette évolution, passant des comptes «d’influenceuses fit» à des comptes d’«influenceuses body positive» qui évoquent leur santé mentale sans détour: «Une bonne partie de ma construction féministe s’est faite sur ce réseau. Il y a tellement d’activistes géniales qui y parlent de santé mentale, d’acceptation de soi et de son identité… Encore plus que sur Twitter qui, selon moi, peut être potentiellement bien plus toxique. Tout dépend de l’utilisation que l’on en a.»
Aujourd’hui, on ne compte plus les comptes Instagram féministes qui font gonfler leur nombre d’abonné·es sur ces méthodes d’engagement autour de la positivité et de l’acceptation de soi jusqu’à ce qu’on ne sache plus vraiment si c’est par pure sincérité ou par ambition marketing. Comme le rappelle Florence Fortuné, «Je trouve ça formidable que l’on parle de santé mentale et de self-care, mais à mon sens des hashtags ne suffisent pas. Il faut profiter de cette ouverture pour provoquer des conversations autour de la santé mentale. Donnons des chiffres, des statistiques, parlons du burn-out chez les femmes, de la dépression chez les adolescentes et proposons des solutions. Sous le hashtag #SelfCare, on retrouve plus de 17 millions de publications. Des newsletters comme Girls Night In (dédiée entièrement au fait de rester chez soi) rencontrent beaucoup de succès. C’est un fait: le self-care fait vendre.»
Le self-care, la psychologie et la santé mentale intéressent et suscitent de l’attention, mais n’ont pas la même portée. «Les psychologues ne sont pas des influenceurs, et même dans leur positionnement sur les réseaux sociaux, doivent rester des thérapeutes, des professionnels. Ils doivent juste évoluer en même temps que cette ère numérique.» En concluant que l’avenir les invitera à se positionner et à investir ces milieux pour «protéger cette profession», car «il y a de tout: du vrai, du bon, comme du faux et du moins bon».
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« Chattounes crétines »
C’est totalement gratuit.
Une illustration de ce que le progrès n’est pas linéaire et n’est en rien une donnée évidente : le divorce par consentement mutuel sous la Révolution et ses suites deux siècles durant : http://pointdroit.com/divorce-histoire/
L’article cité fait mention du divorce pour « incompatibilité de moeurs » mais il est probable qu’il vise une « incompatibilité d’humeur » ; le cas échéant, coquille raccord pile-poil au billet
Bref, le droit au divorce pour tous n’est pas pour demain
suite:
La bêtise de Cambrai est le fruit d’une belle erreur d’un confiseur. Cette spécialité fait partie de ces bonbons à la menthe aux vertus digestives incontestables. Selon la légende officielle, ce bonbon serait né au XIXe siècle d’une erreur de l’apprenti confiseur qui aurait mal dosé sucre et menthe et aurait insufflé de l’air dans la pâte par inadvertance. Jules Despinoy houspilla son mitron ayant laissé brûler son sucre au fond d’une marmite en lui lançant la célèbre phrase “tu ne sauras faire que des bêtises dans ta vie”.»
dit: 8 août 2019 à 2 h 09 min
pile poil? Vous voulez parler des chien-ne-s de garde comme A.Farge ou de la ménagerie erdélienne?
Attention pas de pilpoul avec moi:ça peut tourner en motif de divorce !
Le pilpoul (dérivé du mot pilpel, « poivron », littéralement « raisonnement aiguisé ») est une méthode introduite vers 1500 en Pologne, qui consiste en une étude systématique du Talmud. C’est une sorte de gymnastique intellectuelle entre deux
@ une méthode introduite vers 1500 en Pologne, qui consiste en une étude systématique du Talmud.
… Vous voulez ma main sur la gueule ? (me situant à l’extrême centre, je porte des chevalières à la droite comme à la gauche)
du verrou à la targette
https://www.youtube.com/watch?v=k71pWpNocq0
Les Saoudiennes désormais averties par SMS en cas de divorce
le progrès!!!
Tant qu’elles ne prennent pas le volant …
louis XVI
« Le roi aimait beaucoup la mécanique et son ouvrage de récréation était la serrurerie. Le corps des serruriers de Versailles vint, dans cette occasion, lui faire hommage de ce qu’on appelle un chef-d’œuvre. C’était une serrure à secret. Le roi voulut qu’on le laissât trouver le secret à lui seul. Il le trouva en effet ; mais dans l’instant où il fit jouer le ressort, il s’élança du milieu de la serrure un dauphin d’acier admirablement travaillé. Le roi fut enchanté. Il disait, en riant et en pleurant tout à la fois, que le cadeau de ces bonnes gens lui faisait un plaisir extrême, et il leur donna lui-même une large gratification. »
Elles conduisent désormais. Je crois que les Saoudiennes ont vu leur condition s’améliorer grâce à une bonne petite crise économique, laquelle engendre l' »obligation » des femmes à travailler. Un peu comme en Occident il y a quelques décennies, sauf que les femmes partaient de moins loin et ont fait des pas de géant.
Sunglasses After Dark
https://www.youtube.com/watch?v=Z4AewahHom0
Ce roi avait fait installé différents ateliers dans son château de Versailles, dont un atelier dédié à la serrurerie. Il y confectionnait des serrures, mais aussi des clés et des verrous sous le regard de François Gamain. Ce dernier s’occupait d’une partie des serrures de Versailles et orientait donc le roi dans ses travaux, si bien que le roi lui demanda son concours, afin d’installer dans ses quartiers une armoire de fer. Cette dernière devait lui permettre de mettre ses documents officiels à l’abris. Mais le serrurier le trahit. Et l’anecdote resta dans les annales.
Il reste toujours des vestiges de cette période faste de la serrurerie. Au musée des arts et métiers ont peu notamment voir « une serrure à combinaison et à pompe dédiée au roi Louis XVI ».
Je laisse aux psys le plaisir d’interpréter cette passion d’époque
http://www.1serrurier.fr/rubrique/actualite/louis-xvi-serrurier.php
En 2019, même le guacamole est un fake
faites donc appel à un avocat
(oui je sors)
Eh oui, de la daube psycho- sossio bourdieusee. Pourquoi ça vous étonne, c’est ce qui m’épate.
poussière dit: 8 août 2019 à 6 h 58 minç
Tiens, elle aussi elle sort après une blague – comme Clopine…
Poussière Trouillefou?
Étude Sor (1778), sur le cocu, par Raymond la science.
Je ne comprends pas la blague. Folklore brayon?
n 2015, l’avocat était élu aliment le plus populaire sur Pinterest. Partout, on s’est délecté de toutes ses variantes, de l’avocado toast au summer bowl, en passant par l’incontournable guacamole. Le règne de l’avocat sur nos assiettes est incontestable.
C’était sans compter l’escalade des prix du précieux fruit ces derniers mois.
Dans un nombre croissant de bars et restaurants, le guacamole est désormais coupé avec d’autres légumes. Le 24 juillet, le Guardian attestait du scandale pour la ville de Mexico. Une semaine plus tard, Quartz l’étendait aux taquerias de Californie et du Texas.
Ce genre d’arrangement n’a rien de bien neuf dans le milieu de la restauration. On peut couper le vin à l’eau, réutiliser l’huile de cuisson ou substituer le pecorino au parmesan… L’avocat sera remplacé partiellement ou totalement par quelques cucurbitacées plus ou moins de la bonne couleur ou par de la christophine, cette courge verte mexicaine dont le goût ressemblerait à s’y méprendre à celui du guacamole.
Toutefois, si la restauration a toujours rusé de la sorte par soucis d’économie, l’augmentation soudaine des prix de l’avocat pose la question de la viabilité du fruit dans nos pratiques alimentaires.
Un produit de luxe
En 2017, le millionnaire Tim Gurner avait hardiment conseillé aux millennials de ne pas dépenser «40 dollars par jour pour des avocado toast et des cafés» s’ils voulaient un jour s’acheter une maison. Il se pourrait qu’il ait aujourd’hui raison. Selon David Magaña, un analyste de RaboResearch en Californie, les prix sont passés à 84,25 dollars (75 euros) pour une caisse de 10 kilos contre 37 dollars (33 euros) un an auparavant, soit une augmentation de 127%.
De sorte que même certaines grandes chaînes de restauration peinent à se payer ce luxe. Le PDG de la chaîne américaine, Dos Toros, a évoqué un «impact considérable sur l’entreprise» au magazine Insider. Pour d’autres, cela signifie la cessation définitive du business de l’avocat.
À Austin, au Texas, un restaurant qui donnait de l’avocat aussi facilement que du ketchup pour accompagner frites, sandwichs et omelettes a annoncé qu’il n’en servirait plus du tout. Enfin, les plus discrets passent outre la disette et substituent des légumes ou fruits similaires à l’avocat.
À lire aussi
L’avocat pose des problèmes d’eau en Californie et au Chili
Si cette augmentation fulgurante du prix de l’avocat est inquiétante, c’est parce qu’elle est issue d’une hausse de la demande –aux États-Unis on mange quatre fois plus d’avocats qu’en 2000– et d’une pénurie dans la production. En Californie, la sécheresse a sérieusement entamé la productivité de la récolte. Au Mexique ou au Chili, où le climat est déjà sec, le phénomène météorologique El Niño a renforcé la pression sur les réserves d’eau. Rappelons qu’il faut 1.000 litres d’eau pour deux avocats et demie.
La fin du règne de l’avocat a peut-être sonné.
slate
Elle a le cerveau complètement pourri, la pauvre vieille Bavassa.
Je recommande particulièrement un livre de Farge » Paris au siècle des Lumières » premier opus d’une nouvelle collection » Vivre et parler » éditions le Robert, ce livre évoque la vie quotidienne des » petites gens » en quatre parties: Paris comme décor, le quotidien des parisiens, la vie en société, parler et se parler.
Tout ça est très bien édité, en 240 pages pour 12,90 euros, palsambleu !
Sunglasses After Dark
Jean Langoncet dit: 8 août 2019 à 3 h 22 min
Recommander qu’on écoute une merde pareille à 3h du matin, cela montre un dérèglement mental grave.
À moins que ça ne soit encore un problème de sonotone mal réglé.
Chaloux, j’ai découvert le petit musée JJ Rousseau à Montmorency, installé dans la deuxième maison qu’il y a occupé à partir de 1786. Très modeste, un lit pour Thérèse en bas, un lit pour lui en haut, et au fond du jardin le « donjon » où il créa St Preux & Julie, et rédigea Du contrat social. Vue somptueuse sur la Collégiale & la Vallée de Montmorency, excellente guide,belle exposition temporaire sur Rousseau & Ermenonville. Je recommande la terrasse aux tilleuls, idéale pour la méditation.
Bloom, je n’y suis jamais entré mais je vois où il est. Il est fameux, je crois, à cause du fauteuil de Jean-Jacques. Depuis la Révolution, il était courant que les visiteurs emportent en souvenir un brin de paille tiré de ce fauteuil, même après qu’il eût été regarni un nombre incalculable de fois. L’administration a dû mettre bon ordre à cela.
La pauvre Thérèse ne connaissait pas dans l’ordre le nom des jours de la semaine. Aujourd’hui, elle habiterait Hambourg et tiendrait un blog. Voire deux.
métiers disparus
j’en connais d’autres!
https://sympa-sympa.com/admiration-cest-curieux/13-metiers-populaires-autrefois-qui-ont-disparu-pour-toujours–543460/
MATTHEW CRAWFORD, Le philosophe qui répare les motos
Par
Roger-Pol DROIT
Publié le 04/05/18 à 01h01
Philosophe garagiste, le métier n’est pas courant. On l’aura compris: ce penseur est d’abord un personnage. Il ne travaille pas entre bibliothèques et amphithéâtres, comme les intellectuels de toutes les universités du monde. Lui s’occupe de motos. Aux États-Unis, depuis 2002, dans son atelier de Richmond (Virginie), à une centaine de miles au sud de Washington, Matthew Crawford diagnostique, répare, règle, restaure des mécaniques qui font rêver les bikers, à commencer par lui-même
P.ASSOULINE REMARQUERA AU PASSAGE que « penseur a la cote
https://www.lesechos.fr/2018/05/matthew-crawford-le-philosophe-qui-repare-les-motos-1020261
Watteau de Lille
Le marchand d’oublies
https://api.art.rmngp.fr/v1/images/17/146276?t=s_UTwxRLoPRJqqQDQcQtBQ
Les petits métiers d’autrefois et les cris de la rue
il y a longtemps que je n’en ai vu ni entendu aucun
http://transenprovence.over-blog.com/page-446065.html
@et alii,
A propos de Mel Bochner,
I would prefer not to de Nicole Tran Ba Vang
Tricot 2016.
A+
https://scontent-cdg2-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/50045953_10216763452913058_1564672503081598976_n.jpg?_nc_cat=101&_nc_eui2=AeHqoSIynaAZ8ZjyX1YbJ8E45hDT7Q4UimPO0ywTkfBVAheeVP1mExNu-cy00G-AFWF4H5rD2aNK0O6lvPUTs3-M5EjZ38P4w3oHmmg3MJK_qw&_nc_oc=AQlpLuF2z-aY7Nosq2pwGTJwfQr83tVGEVsjzVYEf39PUm3Z_xN4GLB71jaaM3E4gj8&_nc_ht=scontent-cdg2-1.xx&oh=b623daa83f6440e03eced553cc423dfb&oe=5DA39067
écrivain public:
Le xviie siècle est une période prospère pendant laquelle l’écrivain public rencontre une clientèle souvent aisée qui lui demande la rédaction de biographies familiales. Pour les moins fortunés et dans les petites communes où il n’y en a pas, les hommes d’église font souvent office de rédacteurs. Son importance grandit à cause du niveau élevé d’illettrisme en France comparé aux pays protestants, dans lesquels l’Église luthérienne obligeait les personnes laïques à apprendre à lire afin de savoir lire et comprendre la Bible.
Mais la Révolution et la période de trouble social qui l’accompagne vont marquer un coup d’arrêt presque fatal à la profession avec la disparition de nombreux cabinets d’écrivains publics. Ensuite, les instituteurs remplacent bien souvent les ecclésiastiques pour remplir le rôle de rédacteur dans les communes les plus modestes.
8 août 2019 à 9 h 09 min
merci!ça m’intéresse beaucoup les lettres dans les arts visuels! mais là!
merci!ça m’intéresse beaucoup les lettres dans les arts visuels!
Moi aussi, el alii.
MC dit: 8 août 2019 à 0 h 32 min
d’abord concernant les Lumières, passou donne une définition « individualiste » de la phrase de Diderot, alors que pour Diderot le bonheur était associé à un progrès touchant la société (le peuple) et partagé par tous ses membres.
je ne sais pas si les Lumières n’auraient pas endossés la Révolution telle qu’elle s’est passée, ce qui est sûr c’est que sans eux elle n’aurait probablement jamais eu lieu.
vous écrivez : Farge n’écrit pas avec l’esprit de celle qui connait la fin de l’histoire, sans doute, cela signifie-t-il que le lecteur doive faire de même ?
quand Farge écrit dans ce livre :
« elle a connu le sieur le Dreux car il lui arriva de passer souvent devant chez lui non loin de loin où elle habitait. À deux exceptions près tous les témoins habitent le même quartier, au centre de Paris, île de la Cité ou proche d’elle.
Ainsi y a-t-il trois maison et ateliers : les Branchu, les Desbois, le Dreux, tous rapprochés. Ici vivent les domestiques, servantes, cuisinière, apprenti, garçon confiseur ou cordonnier travaillant pour l’une ou l’autre maison. René-Jan Branchu, lorsqu’il dépose sa plainte contre sa femme devant le commissaire Dupuy, obtint le droit de faire comparaître ses propres témoins, tous à charge contre son épouse le 24 janvier 1779.
Tout se passe entre quelques maison du quartier voisins d’alentours, entre la Seine, Notre Dame de Paris et deux enclos. Les liens sociaux y sont très forts, mais un détail surprend : les domestiques, garçons et apprentis de Desbois accusent tous leur maître d’être l’amant d’Anne-Sophie, comettant ses œuvres sous le toit conjugal, ce qui est loin d’être une situation ordinaire. En effet, sauf rebellion ou conflit ouvert, la domesticité et le compagnonnage hésitent à accuser leur maitre dont ils dépendent économiquement. Dans ce monde instable et précaire, accuser son maitre a un coût très élevé. Or chacun récite sa leçon (…)
On le sait les quartiers vivent entre eux, ce sont des personnages à part entière. Dans Paris tout vit bouge et meurt sans répit sous les yeux de chaque habitant, dans un espace voisin où chaque voisin, ami ou ennemi, est le perpétuel témoin de l’autre. »
Pour ensuite l’aspect « dépenses » de ces batifolages, et de leur dangerosité économiques du libertinage etc.
par quels mécanismes le lecteur s’interdirait de penser que nous sommes là 10 ans avant la Révolution ?
Mr Court : « Les bonheurs espérés au XVIIIème, c’est d’abord manger, travailler, avoir un logement, évidemment. C’est aussi quelque chose autour de la possibilité d’avoir une identité, de l’exprimer, et de garder en même temps une forme de solidarité très contestée par le pouvoir, qui en a peur. D’inventer une possibilité de se dire au « je », qui était impossible au XVIIème. C’est cette espèce de mouvement tellement émouvant où des gens vont pouvoir commencer à s’identifier comme étant des personnes et de vivre avec ça de façon à la fois solitaire et commune. »
comment lire cette définition d’Arlette Farge en dehors de tous liens avec l’Histoire dans la mesure où cette définition même a, en soi, déterminé cette Histoire ?
même si elle n’écrit pas avec l’esprit de celle qui connait la suite de l’histoire, tout son travail est abordé sous l’angle de l’histoire de 18è incluant la Révolution, elle est élève de Foucault et de Bourdieu.
je sais bien que nous aimerions aujourd’hui aseptiser la pensée, imaginer que les auteurs sont d’une pureté et d’une objectif extrêmes comme preuve extrême leur honnêteté.
mais c’est faux, cela n’a jamais été le cas et cela ne sera jamais le cas, l’article de passou, vos écrits, votre travail, tout est écrit d’une position avec des aprioris idéologiques, c’est le cas pour vous et c’est la cas pour tous, c’est absolument inévitable, et c’est tant mieux, nous ne sommes pas des cyborg.
sous les yeux de chaque habitant, dans un espace voisin où chaque voisin, ami ou ennemi, est le perpétuel témoin de l’autre. »
pas que dans Paris et alors;aujourd’hui encore,une amie me racontait ce matin qu’elle sait comment va sa voisine aux volets ouverts-fermés et à la visite du chat qui vient se faire nourrir et caresser
https://www.google.com/search?q=le+chat+de+la+voisine+chanson&oq=le+chat+de+la+voisine+chanson&aqs=chrome..69i57j0l2j69i64l3.22745j0j7&sourceid=chrome&ie=UTF-8
LvB, op. 103 :
Aujourd’hui, nous fêtons la journée internationale du chat.
Ed dit: 8 août 2019 à 11 h 08 min
Je viens de lui dire à mon chat, qui est étalé sur l’imprimante que j’ai sur le bureau, et il m’a regardé avec commisération en utilisant son regard « Cause toujours » que je connais si bien…
On se souviendra du livre de Robert Darnton, éminent dix-huitièmiste, « le grand massacre des chats » qui évoque la vie des gens ordinaires au siècle des Lumières, « l’exemple le plus éloquent est celui qui donne son titre au livre. Le deuxième chapitre est consacré à l’interprétation du témoignage d’un ouvrier typographe, un certain Nicolas Contat, qui se souvient d’un épisode à l’entendre hilarant du temps où il n’était qu’apprenti, au cours duquel lui et ses camarades s’étaient livrés à un massacre de chats particulièrement cruel. Darnton s’arrête sur ce qui pourrait ne paraître qu’un détail : le soin pris par les apprentis pour régler son sort à la chatte favorite de leur patronne. Leur zèle, explique-t-il, ne doit rien au hasard. Les chats sont les créatures des patrons, choyées par eux et à bien des égards privilégiées. Se retourner contre les chats est donc un moyen de s’attaquer symboliquement aux patrons. « Les maîtres aiment les chats, les apprentis doivent par conséquent les haïr », écrit Contat. Et la patronne ne s’y trompe pas, puisqu’elle dit à son mari : « Ces mauvais ne peuvent tuer les maîtres, ils ont tué ma chatte. » A travers cette petite histoire à première vue sans importance s’en joue une grande : celle de la lutte des classes. »
Une église est d’abord un lieu de prière et de celebrations pour les catholiques. Ensuite le diocèse et les fidèles décident des motifs et des conditions d’ouverture au public. Elles peuvent faire l’objet de discussions et d’accords avec la municipalité ou l’Etat lorsqu’il s’agit de monuments historiques qui assure une partie de l’entretien.
Il est d’usage, depuis plus d’un millénaire pour les hommes de se découvrir la tête dans une église, de même qu’il est d’usage de se déchausser dans une mosquée ou de se couvrir dans ube synagogue.
Il n’est pas sur le principe interdit de manger dans une église catholique, il est interdit de le faire sans y avoir été invité.
S’assoir sur une chaise d’église sans s’être pour un homme découvert et y manger témoigne d’une incorrection totale due aussi au manque d’éducation.
Je demande pardon aux chattounes d’Ed.
Des métiers oubliés :plombier.
http://www.lefigaro.fr/sciences/notre-dame-de-paris-175-enfants-depistes-au-plomb-20190806
@Pablo
Tous les propriétaires de chat connaissent ce regard de mépris. A-t-il lui aussi une passion pour l’impression ? Ce bruit de la feuille en cours d’impression, la sortie progressive du papier. L’une de mes chattounes colle son museau contre la machine et bouge celui-ci au rythme d’éjection de la feuille. Je m’en lasse aussi peu qu’elle !
@D.
Je transmettrai ce soir.
merci Hamlet, je lis parce que j’essaye comprendre, j’espère que vous ne m’en voulez pas pour ma pochade.
Charlotte DENOËL, « L’adultère au XIXe siècle », Histoire par l’image [en ligne], consulté le 08 août 2019. URL : http://www.histoire-image.org/fr/etudes/adultere-xixe-siecle
Au cinéma, les chats sont des stars !
http://www.leparisien.fr/culture-loisirs/tv/de-garfield-a-miss-teigne-ces-chats-de-fictions-qui-sont-devenus-des-stars-08-08-2019-8130537.php
juste je n’ai pas apprécié ce que vous m’avez dit à propos de l’élève Torless, parfois, vous aussi vous dépassez les bornes.
voilà, j’étais fachée.
Ed dit: 8 août 2019 à 11 h 41 min
Les miens ça les agace que j’imprime, parce que je les dérange. Et pourtant je prends le coussin qu’il y a sur l’imprimante le plus délicatement possible pour le mettre sur le canapé, avec l’un d’eux dessus (avec les deux – parfois ils y sont ensemble – l’opération est impossible).
Du coup, comme ils sont vexés, ils font semblant de ne pas s’intéresser à l’imprimante en train d’imprimer.
« Le fameux coup du plombier ! Imaginez, vous avez un souci de tuyauterie ? Votre évier fuit ? Vous appelez le plombier. »
https://www.fourchette-et-bikini.fr/sexo/top-10-des-metiers-infideles-54833.html#
« On le sait les quartiers vivent entre eux, ce sont des personnages à part entière. Dans Paris tout vit bouge et meurt sans répit sous les yeux de chaque habitant, dans un espace voisin où chaque voisin, ami ou ennemi, est le perpétuel témoin de l’autre »
Je me demandais où j’avais lu ce type d’argument, sur qui surveille quoi, à la mode collabo de chez Farge.
Contre toute attente, c’est de la psychologie criminelle, du plus célèbre d’entre eux, le Dr Lecter, qui édifie ainsi Clarice: » souviens-toi que ce qu’il désire ne peut être que sous ses yeux »
et l’exprtession le fils du facteur (encore un métier appelé à disparaitre comme le père)
https://www.youtube.com/channel/UCHj6rMY7UmP02BT-cSRuuTA
nouveau métier:dog sitter -prévenir pile poil!
adresses de dog sitters:
https://gudog.fr/dog-sitters
Un chapitre de Bourdieu…
Bien sûr que « la distinction » fait partie de ces livres qui peuvent bouleverser une vie.
Il paraît, m’a-t-on dit, que Bourdieu n’était pas un saint. Il « empruntait » des concepts à d’autres que lui, sans trop le dire.
Cette phrase, tenez :
« Le diplôme fait en effet partie de ces institutions symboliques des « seuils que tout le monde ne franchit pas [et qui] ne servent guère qu’à protéger et préserver cet ensemble de qualités personnelles qu’on appelle « la distinction » et qui permettent de se mêler sans se confondre »
date de… 1925 (!!!) et elle est née sous la plume d’un certain Goblot, ce qui est assez sidérant…
Il paraît aussi que Bourdieu « allait vite », parfois trop, et qu’ainsi, (c’est un exemple) induit peut-être en erreur par de mauvaises traductions, il transformait le « buffet de Heidegger « en « bahut » guère reconnaissable.
Et enfin, il semble que Bourdieu n’accordait à ses élèves doctorants, à la fin de sa carrière, que le rôle peu gratifiant d’aller enquêter sur le terrain, se réservant la totalité du travail conceptuel.
IL n’empêche.
Rien que la lecture du premier chapitre de La Distinction me remplit d’admiration.
D’abord parce que nous sommes ici, clairement, dans le royaume de la pensée ; des idées. Or, penser le monde est si peu courant, cela manque tellement à notre mortelle civilisation, que cela me donne l’impression d’une porte qui s’ouvre.
Le recours au travail philosophique, à sa méthode, n’est d’ailleurs pas du tout étranger à Bourdieu. Chez lui aussi, il s’agit d’argumenter la valeur d’un concept en partant d’un corpus pré-existant, qu’il convient d’analyser et de confronter, en une sorte de « disputatio » , aux changements induits par la marche du monde. Chez lui aussi les références culturelles servent à illustrer ses thèses, et les penseurs le précédant sont convoqués, discutés, réfutés s’il le faut. Quel banquet pour l’esprit, ahahah !
D’autant que le corpus en question est plus qu’impressionnant. Bourdieu n’était pas pour rien agrégé de philo, sorti de la rue d’ULm… Et bien entendu, remettant en cause l’existentialisme…
Car cela aussi me rend fort attentive au sociologue génial qu’était Bourdieu. Il semble bien, en effet, que ce qui sous-tend tout son travail soit l’analyse de la domination, sous bien des aspects.
Et franchement, peut- on lui donner tort de regarder les rapports de domination comme le trousseau des clefs qui régissent notre monde ? Ne convient-il pas, avant toute chose, d’en comprendre les mécanismes, afin de tenter de les enrayer ?
Je suis et reste persuadée que la crise écologique qui secoue notre planète ne peut être dissociée du système économique qui nous est imposé, ce capitalisme mortifère, et que c’est bien lui que nous devons combattre : ce n’est qu’un exemple, mais Bourdieu serait sans aucun doute d’accord avec moi. Le capitalisme s’attaque, comme un champignon vénéneux, au vivant… Et le pourrit de l’intérieur. Appliquez le capitalisme à l’enfance, tenez. Et vous obtenez Disneyland. A savoir le monstrueux du commerce vampirisant le merveilleux de l’imaginaire enfantin. Bref !
La force de Bourdieu, le caractère irréfutable de son discours, vient cependant d’ailleurs : précisément de l’enquête sociologique, de l’utilisation de la statistique comme outil scientifique, de cette réalité incontournable qu’il convoque à chaque page et qui fait basculer son travail philosophique vers une science humaine non pratiquée (au moins à ce point) avant lui.
Ca n’a pas du faire plaisir aux philosophes de tout poil, qui se remettaient à peine d’avoir dû absorber en déglutissant l’inconscient freudien, de se voir ainsi bousculés à coups de tableaux statistique et d’entretiens avec des personnes lambdas. Quel courant d’air…
Tout ceci expliquerait déjà mon admiration, et pourtant, elle est encore augmentée par la dernière particularité qui jaillit des pages de La distinction : à savoir l’élégance folle de la démonstration.
certains mathématiciens le savent : il y a des équations qui sont plus « belles » que d’autres. Eh bien, les démonstrations de Bourdieu sont belles, tout simplement.
Un exemple ? Quand il veut démontrer que la culture des dominants peut provenir de deux sources : une « légitime », celle que les enfants des dominants trouvent dans leur berceau, et une « acquise », celle que l’école pourvoie dans un grand mirage d’égalité, eh bien, il utilise l’image de la noblesse aristocratique, qui possédait des « quartiers » (légitimes…) et des « titres » (comme des diplômes). Quelle métaphore : Comme elle fonctionne bien ! Proust -si souvent convoqué par Bourdieu comme illustrateur de son propos- a laissé visiblement des traces dans la conduite du discours, dans la pertinence des images convoquées dans le travail intense du sociologue !
Et cette élégance appliquée à une matière aride, à un discours sérieux, à une démonstration qui se doit d’être irréfutable puisqu’elle explique la gangrène dont nous souffrons, est l’ultime signe qui m’est adressé : du coup, même en ahanant sous l’effort intellectuel que représente la lecture de Bourdieu pour quelqu’un comme moi, je poursuis mon chemin, en me laissant guider par la maîtrise d’un tel homme !
une histoire belge(à cause du tweet)pour les grammairien-ne-s (en deuil!)
André Goosse était né à Liège, le 16 avril 1926. Il passa son enfance à Houffalize, où l’avait conduit la carrière de son père, fonctionnaire. Humanités gréco-latines à l’Institut St-Remacle à Stavelot. Sa vocation s’y éveilla : “ Dès ma quatrième latine, racontera -t-il plus tard, j’ai décidé de faire la philologie romane. En seconde, j’ai découvert le “Corrigeons-nous !” du père Deharveng, et ma vocation de grammairien s’est éveillée ; elle ne s’est plus rendormie”.
Au cours de l’hiver 44-45, la guerre entraîne la destruction de la maison familiale. Ses parents meurent peu après. En septembre 1945, il entame des études de philologie à l’Université de Louvain. Deux professeurs y ont élargi ses vues sur le français : Omer Jodogne, du côté de l’histoire, Joseph Hanse, surtout, dans la syntaxe. Autre rencontre capitale : il a dans son année, Marie-Thérèse Grévisse: “ Nous parlions souvent de grammaire entre les cours. Puis nous avons élargi nos sujets de conversation, et je suis devenu le gendre de Grévisse”. Le mariage fut célébré en 1950.
« Le Bon Usage »
Maurice Grévisse (Rulles-en-Gaume 1895-La Louvière 1980), fils de maréchal-ferrant, avait publié en 1936 “Le Bon Usage” : une description des difficultés de la langue française auxquelles il apportait des solutions inspirées par le bon sens et… le “bon usage”. S’il tenait compte de l’évolution de la langue, Grévisse n’envisageait pas pour autant qu’une langue pût ne pas suivre des règles strictes et une orthographe aussi arrêtée qu’une sonate de Mozart. Pas de laisser-aller, donc. Mais sous les règles, Grévisse percevait le jeu de la langue comme… sous les pavés la plage ! Des règles mais du jeu, comme on parle du “jeu des muscles” sous la peau. Du jeu aussi dans son sens le plus ludique – celui qui engendre l’inventivité, la créativité, la poésie, la vie. Attention, il n’y pas de jeu sans règles… les règles du jeu. Sans le respect de ces règles, il n’y a pas de plaisir de jouer, il n’y a même pas de jeu possible. C’est bien pourquoi Grévisse ne fut pas un conservateur de mots empaillés, un geôlier de la syntaxe, un gendarme de l’orthographe, mais plutôt un arbitre qui courait joyeusement sur le terrain des lettres, pour ne rien perdre du jeu, en faire respecter les règles, et permettre ainsi aux joueurs… de jouer !
Faut-il rappeler combien “Le Bon Usage”, qu’un petit éditeur de Namur, Jean Duculot, prit le risque d’éditer, remporta un succès éclatant et même universel. Lors de sa visité d’Etat à Bruxelles en octobre 1970, Léopold Sedar Senghor (1906-2001), devenu président de la République du Sénégal, fut accueilli à l’Académie royale de Langue et de Littérature. Georges Sion racontera plus tard qu’on lui demanda s’il souhaitait que fussent invitées des personnes qu’il souhaitait rencontrer. Il ne donna qu’un seul nom : Maurice Grévisse. Il révéla à cette occasion qu’un exemplaire du “ Bon Usage” figurait sur la table du Conseil des ministres à Dakar !
Après son doctorat en philosophie et lettres, André Goosse passa trois ans dans l’enseignement secondaire. En 1956, il entama une carrière professorale à l’Université catholique de Louvain et mena une carrière qui le vit président du Conseil international de la langue française, membre du Conseil supérieur de la langue française (de Paris et de Bruxelles), président de la Société de langue et de littérature wallonnes. En 1976, il fut élu membre de l’Académie royale de Langue et de Littérature ; il en sera le Secrétaire perpétuel de 1996 à 2001.
De gendre à plus proche collaborateur
En 1980, la 11e édition du “ Bon Usage” était passée des 700 pages de 1936 à 1500 pages. Lecteur infatigable, Grévisse avait accumulé notes, remarques originales, exemples variés puisés dans les meilleurs auteurs. Une révision d’ensemble s’imposait, mais Grévisse n’en avait plus la force. Il fit appel à Goosse, qui partageait sa conception de la grammaire : de gendre, il devint son plus proche collaborateur et continuateur.
et alii dit: 8 août 2019 à 13 h 20 min
nouveau métier
Ca existe depuis au moins 30 ans tati zinzin 😀
Stavelot :Apollinaire bien sur:
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MUSÉE GUILLAUME APOLLINAIRE
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L’unique musée consacré à Guillaume Apollinaire au monde!
Guillaume Apollinaire, alors âgé de 19 ans, est en vacances à Stavelot, tandis que sa mère, aristocrate polonaise, fréquente le casino de Spa. Cet été 1899 a sensiblement influencé son œuvre.
Le Musée Guillaume Apollinaire, seul musée au monde, évoque le séjour du poète dans la région et plonge les visiteurs dans l’univers artistique de l’auteur de la « Chanson du Mal-Aimé ». Un parcours initiatique dans l’œuvre culte d’une des personnalités marquantes du siècle dernier, à travers ses écrits et le regard de Picasso, Chagall, Marie Laurencin, Cocteau, Zadkine,…
Un centre de documentation qui compte plus de 1000 ouvrages de et sur Guillaume Apollinaire est accessible aux étudiants et aux chercheurs sur rendez-vous.
Au départ de l’abbaye, le visiteur pourra suivre un parcours Apollinaire qui ne manquera pas de le conduire sur les traces de sa « galante » stavelotaine, Marie Dubois, et à l’ancienne pension Constant qu’il quitta à la cloche de bois, aujourd’hui le restaurant « Ô Mal Aimé » imprégné de l’esprit du poète.
https://www.abbayedestavelot.be/fr/musees/musee-guillaume-apollinaire#.XUwKNugzbs4
Je n’aime pas ce nom de « Pile-poil » que je trouve un tantinet prétentieux, contenant un jeu de mot au détriment de la simplicité et du naturel inhérent au chien. Pour rien au monde je n’aurais nommé mon chien de cette façon sophistiquée voire snob.
@Pablo
Ton récit est hilarant. On reconnaît bien là le caractère orgueilleux des chats et leur maître devenu esclave. Fait surprenant, tu es encore plus soumis que moi 😀
Mes chattounes – enfin l’une des deux surtout – montrent de l’orgueil dans d’autres circonstances. Par exemple quand Madame veut des câlins, elle miaule jusqu’à ce que je lui dise de venir sur moi. Hors de question qu’elle vienne directement, il faut que ce soit moi qui lui montre de l’intérêt en premier. Tordu !
lettre de GUI
IL y a cinquante ans, en juillet 1902, Guillaume Apollinaire écrivait de Honnef-sur-le-Rhin à son ami d’enfance James Onimus une longue missive, publiée il y a quelques mois
seulement par Les Lettres françaises, dans laquelle on lisait… « Départ de Monaco, pas d’argent, halte en Belgique, pas d’argent. Départ à la cloche de bois par un temps de gel, la nuit, avec malle sur le dos, valise à la main à travers 7 kilomètres de forêt, odeur de champignons de Stavelot à Roanne-Coô, heureusement pas de rencontre. Deux heures dans le froid devant la gare de Roanne-Coô et départ pour Paris… »
Cette lettre est, certes, l’un des rares écrits où Apollinaire parle de son séjour à Stavelot, à propos duquel plusieurs de ses amis et biographes constatent qu’il fut toujours fort discret. Ils mettent généralement cette discrétion sur le compte d’une sorte de pudeur rétrospective : Apollinaire, à leur avis, n’aimait pas d’évoquer cette période de son existence où il avait connu la misère et avait dû se sauver ainsi qu’un voleur. Raisons qui nous paraissent dénuées de raison, car le poète ne fit jamais mystère ni de ses habituelles crises d’impécuniosité, ni des ennuis bien plus graves qu’il eut avec la justice lors de la fameuse « affaire de la Joconde », volée au Louvre par un jeune Belge, Guy Piernet, qu’il avait hébergé chez lui avec son insouciante légèreté habituelle et une confiance trop généreuse, qui lui valurent d’ailleurs huit jours de prison.
« Halte en Belgique », dit brièvement Apollinaire au sujet de
« Je n’aime pas ce nom de « Pile-poil » »
C’est moins pourri que d’appeler son chat « Gustave ». Là, faut vraiment être con.
Ed, le chat n’est en aucun façon orgueilleux. L’orgueil est un péché propre à la conscience humaine. On ne peut pas être orgueilleux sans avoir conscience de l’orgueil.
Je préfère de loin la simplicité de « Gustave » à la sophistication m’as-tu-vue de « Pile-poil ».
D.
Appelle ca comme tu veux, toujours est-il qu’ils savent bien casser les ovaires/cojones. Un peu comme toi en fait 🙂
Un chien ne peut pas être un faire-valoir jusque dans son nom. Ce n’est pas sain.
simplicité de « Gustave »
C’est tout sauf simple. « Tiens, je vais donner à mon chat le prénom du plus grand écrivain francais. » Péteux ! Et c.on en plus de cela, y a rien de plus c.on que l’anthropomorphisme. À l’inverse, on n’appelle pas son fils « Minou ».
Tu dis ca parce que c’est le chien de Clopine. Ca aurait été celui de Rachida Dati, tu aurais trouvé cela magnifique.
Je reconnais souffrir parfois d’orgueil. Contrairement à mon chat qui ne sait pas conceptualiser l’orgueil.
Si un génie comme Karl Lagerfeld appelle sa chattounes « Choupette », ce n’est pas par hasard.
Rachida Dati, voilà quelqu’un de bien sophistiqué.
Choupette c’est bien.
« quand Madame veut des câlins, elle miaule jusqu’à ce que je lui dise de venir sur moi »
Si ce n’est pas de l’orgueil, c’est quoi alors ? Elle ne sait pas le conceptualiser, il n’empêche que ca s’en rapproche. On peut dire que c’est un caprice aussi.
Sinon il ne m’est jamais apparu que KL fut un génie.
Ca se discute, mais il avait un petit talent quand même 😀
Je respecte l’oeuvre décorative et industrielle de KL. C’est tout. Je ne vois pas de génie. Nulle part. Da Vinci non plus n’en avait pas.
Beethoven et Bach oui.
Mozart un peu moins. Sur le tard.
De la précocité certainement.
Lennon avait du génie. Toute sa vie.
Sa femme aussi d’ailleurs. Lennon et Yoko Ono c’est la rencontre de deux génies qui se sont longtemps attendus.
Moi je suis véritablement génial. Je le dis en toute sincérité et sans orgueil.
Et tu vas voir que peu de gens vont me contre dire et même pas toi Ed, parce que tu le penses.
Lennon avait du génie. Toute sa vie.
Ah non. Un con. Rien à voir avec Macca. Les plus belles chansons des Beatles ont été composées par Macca. J’habite à Hambourg, me lance pas sur les 4 Fab. T’ai-je raconté qu’un soir, dans un bar, Klaus Voormann est passé juste à côté de moi. Indirectement, j’ai touché John Lennon 😀
C’est vrai ce que dit Chaloux, que tu as un langage de charretier. Où une jeune femme aussi belle en apparence a-t-elle appris cela ? Au lycée ?
Lennon à eu bien raison d’envoyer promener Mac Cartney qui comme par hasard n’a plus fait ensuite qu’une fort petite carrière surtout fondée sur sa notoriété. Comme c’est bizarre.
Je m’exprime comme je veux. Il serait peut-être temps d’arrêter de croire que les femmes sont des êtres parfaits. Vous serez forcément décus, et c’est déjà le cas. Et puis te mettre du côté de Chaloux, ca ne t’honore vraiment pas dédé.
Si Lennon était encore en vie nous aurions un monument, les grandes pyramides d’Egypte.
quand Madame veut des câlins, elle miaule jusqu’à ce que je lui dise de venir sur moi. Hors de question qu’elle vienne directement
Ed dit: 8 août 2019 à 13 h 48 min
Les miens, ils n’obéissent pas quand on les appelle. Quand ils veulent des caresses, ils montent dans mon bureau. Surtout le mâle, qui adore qu’on le caresse le ventre (mais le ventre, je ne sais pas pourquoi, uniquement la nuit, vers 23h). Les deux montent aussi quand ils veulent que je les nettoie les yeux ou la « barbiche » après avoir bu. Pour descendre de l’imprimante, la chatte se jette directement vers le parquet. Le chat, lui, descend d’abord sur le bureau et après il attend que je m’écarte pour qu’il puisse s’appuyer sur ma cuisse pour enfin toucher le sol.
Par contre, quand on garde le chat de ma fille, un oriental fou, c’est le grand spectacle: lui il saute les plus de 2 mètres qu’il y a de l’imprimante au canapé d’un coup – et vice-versa. Ou de l’arbre à chat à l’imprimante, sans jamais se casser la figure, malgré le fait que le coussin qu’il y a sur l’imprimante glisse dangereusement. C’est un chat de cirque, qui monte sur le haut des portes, où il adore faire l’équilibriste, et n’arrête pas de faire des conneries. Les miens, le voyant faire le zouave, me regardent parfois ahuris, comme pour me demander c’est quoi ce truc qui bouge autant.
J’ai toujours parlé et agi comme je l’entendais – enfin dans la mesure du possible et du légal. Ce n’est pas un troll mythomane et raté comme Chaloux qui me fera remettre en question ce que je suis. Je ne comprends pas pourquoi ca a tant de mal à rentrer dans vos têtes, les hommes. Les femmes n’ont pas à agir comme VOUS l’entendez.
Mais moi j’ai été à quelques centimètres des plus grands chefs d’Etat. Indirectement j’ai touché ce que tu ne peux pas imaginer.
Je ne me suis pas mis du côté de Chaloux. Je constate qu’il a raison sur un point. Et tu as répondu : je fais comme je veux.
Aujourd’hui, nous fêtons la journée internationale du chat.
Ed dit: 8 août 2019 à 11 h 08 min
Tu es sûre? Je n’ai rien vu sur ce thème dans la presse espagnole. Ce n’est pas plutôt la journée internationale de la chatte? Parce que j’ai vu ça:
« 8 de agosto. Día del Orgasmo Femenino… »
https://www.elconfidencial.com/alma-corazon-vida/2019-08-08/dia-orgasmo-femenino_2167639/
(bon d’accord, je sors…, comme dirait Trouillefou)
E alli, je vous confirme que le Musée de Stavelot consacré au poète A. l’auteur de Zone que j’aime beaucoup vaut le déplacement, c’est un endroit magnifique, il faut toutefois faire abstraction pour s’y rendre des colonnes de motards qui empruntent les circuits ardennais en été.
Tout comme Spa qui accueille chaque année un festival théâtral très important pour la création, surtout on y mange des spécialités intéressantes, les fameux « baisers de Malmédy ».
J’ai découvert récemment un peintre de paysages belge intéressant, Cambier, il y en a plusieurs, mais celui-là s’est retrouvé à la côte d’Azur et à donné été le professeur de Matisse.
Je regarde mon étagère avec la couverture bien typique vert pomme légèrement fluo du Grévisse, si souvent amendé de particularismes, et du coup à côté le neveu de Rameau de Diderot, « on a dit que bonne renommée valait mieux que ceinture dorée » …
@Pablito
Remarque misandre, Achtung : ca ne m’étonne pas que le mâle soit aussi feignant et assisté ah.ah.
Excellente description. Je me suis bien marrée !!
Les orientaux sont vraiment cinglés, non ? Ma soeur avait un bâtard un peu abyssin, Tarzan (il n’aurait pu lui donner un nom plus approprié), et il a cassé leur micro-ondes. Comme ca, en le poussant petit à petit pour mettre ses petites fesses à côté, sur le lave-vaisselle.
Mais depuis quand on nettoie la barbiche de ses chats après le repas ? Ce ne sont pas des bébés 😀
quel beau tableau : Cri-cri et son érudit, ahahahahah
C’est moins pourri que d’appeler son chat « Gustave ». Là, faut vraiment être con.
Ed dit: 8 août 2019 à 13 h 49 min
Ah non, je trouve que c’est une très bonne idée ! C’est un très bel hommage à Flaubert…
« 8 de agosto. Día del Orgasmo Femenino… »
C’est complètement c.on. Enfin je trouve.
Ben j’ai vu ca sur Twitter, et c’est vrai https://en.wikipedia.org/wiki/International_Cat_Day
Après, la presse espagnole doit titrer – enfin je l’espère – sur le viol collectif commis par des « Francais » à Benidorm.
voilà :
http://www.tabgalerie.be/tableau-paysage-de-provence-cambier-louis-gustave_detail_279.html
@Pablo
Tu dis ca parce que c’est ton pote, mais c’est très très c.on. S’il avait un fils – car on se doute bien ou plutôt on espére qu’il n’en a pas – il ne l’appellerait pas « Moustache ». Pauvre bête.
chantal,avez vous été au musée Zadkine qui ébaucha un projet pour un monument Apollinaire (sur la toile) et
Ossip ZADKINE et Guillaume APOLLINAIRE (Vitebsk, 1890- Paris, 1967) SEPT CALLIGRAMMES
Ossip ZADKINE et Guillaume APOLLINAIRE (Vitebsk, 1890- Paris, 1967)
SEPT CALLIGRAMMES
Paris, Christophe Czwiklitzer, 1967.
In-4 (450 x 315), en feuilles, couverture de toile noire imprimée et rempliée, étui et chemise entoilés noirs.
10 eaux-fortes originales à pleine page, 5 imprimées en noir sur fond blanc, 5 imprimées en blanc sur fond noir, toutes signées et justifiées « 11 / 75 ».
La suite des 10 mêmes planches sur Japon nacré, signées et numérotées 11/13
Edition à 75 exemplaires en français, celui-ci N° 11/75, un des 13 de tête accompagné de la suite.
Provenance :
Collection Christophe Czwiklitzer
Estimation 1 000 – 1 500 €
Sold 3,896 €
* Results are displayed including buyer’s fees and taxes. They are generated automatically and can be modified.
Lot 55
Ossip ZADKINE et Guillaume APOLLINAIRE (Vitebsk, 1890- Paris, 1967)
SEPT CALLIGRAMMES
https://www.artcurial.com/en/lot-ossip-zadkine-et-guillaume-apollinaire-vitebsk-1890-paris-1967-sept-calligrammes-2162-55
Mais depuis quand on nettoie la barbiche de ses chats après le repas ?
Ed dit: 8 août 2019 à 14 h 36 min
Moi je ne fais qu’obéir… Tu sais bien que les chats ne sont pas chez nous, que c’est nous qui sommes chez eux. Donc, en bon locataire, moi j’obéis les propriétaires, de peur qu’ils se vengent.
(J’allais écrire que j’ai passé ma vie à obéir aux chattes, mais je ne le ferai pas, de peur que ça ne soit une remarque machiste et qu’elle soit très mal interprétée dans un endroit aussi dangereux que celui-ci).
le projet zadkine pour un monument Apo
http://cdn.ipernity.com/200/95/06/45659506.5d345e45.640.jpg?r2
Hamlet, un bouquin comme Le Grand Massacre des Chats opportunément rappelé par De Nota ou le Mesmerisme et la fin des Lumières du meme Darnton sont beaucoup plus dans la perspective Bakthinienne et pré-révolutionnaire que ce Procès que vous surévaluez.
Ce n’est pas la première fois que des ouvriers ou des domestiques témoignent contre leurs patrons ou patronnes. Et que La Cité e soit un village ou tout se sait, la belle affaire! C’est le cas de Paris tout entier sous l’Ancien Régime! Quant à la phrase d’Arlette Farge dont vous faites un mantra,elle est d’une telle approximation foucaldienne qu’on peut se demander qui elle désigne. L’identité est très précisément codifiée, la solidarité s’exerce entre membres d’une meme Corporation, dont le pouvoir n’a pas peur et qu’il ne songe pas à dissoudre, pour ne pas nommer les oeuvres caritatives qui ont encore de beaux restes. Quant à « inventer une possibilité de se dire au je » impossible au siècle précédent, outre qu’il faudrait y regarder de près, ce n’est en aucun cas une prémonition de la Révolution, tout au plus un mimétisme rousseauisto-nobilaire qui agite la petite bourgeoisie.
Le grand problème du pouvoir est moins son peuple que le bloquage entrainé par la crise des Parlements, que Maupeou enraiera, que Louis XVI rétablira pour son malheur, et le rêve, dans certaines cervelles bien nées, d’une glorious revolution, et d’une Monarchie Constitutionnelle, rêve encouragé par la propagande d’Albion. Lire à ce sujet Les Hommes de Londres.
Voila ce qu’on peut dire, textes en main, sans surestimer ce quin n’est jamais qu’un procès de cocuage comme il y en eut tant depuis que le monde est monde et que l’imprimerie existe.
Bien à vous.
MC
« j’ai passé ma vie à obéir aux chattes »
C’est l’inverse d’une remarque machiste. C’est un aveu de féminisme, puisque c’est l’écoute – la soumission même – au désir des femmes.
Mon chat vient aussi au pied de mon bureau et me touche avec sa patte, comme en ce moment, pour que je l’accompagne jusqu’à son bol de croquettes à fin que je lui en mette encore alors qu’il en est déjà rempli. La chatte que j’avais avant faisait cela quand elle voyait briller le fond du bol. Mais celui-là est plus précautionneux encore: avant de se mettre à manger il veut qu’après son repas le niveau des croquettes reste pareil.
paternité de Zadkine au tribunal:
Il se souvient d’un père aux allures de grand-père qui lui lisait des contes de fées dans son atelier de la rue d’Assas, à Paris. « C’était un vieil homme très gentil et très souriant, raconte Nicolas Hasle. Je ne jouais pas avec lui comme le font certains enfants – il avait 70 ans quand je suis né – mais il a toujours été très présent. Quand je courais dans son atelier, il avait peur que je renverse ses sculptures ! Alors, il me donnait des pièces de pierre ou de bois, il me confiait des outils et il m’apprenait à sculpter. »
Nicolas Hasle, qui est psychiatre au Danemark, est le fils d’Ossip Zadkine, l’un des plus grands sculpteurs français du XXe siècle. Jusqu’à ces derniers jours, nul ne connaissait pourtant l’existence de cet homme de 50 ans qui revendiquait l’héritage de son père, mardi 18 janvier, devant la cour d’appel de Paris : tout le monde croyait qu’Ossip Zadkine, né à la fin du XIXe siècle en Russie, était mort sans descendance.
Si Nicolas Hasle est si longtemps resté cantonné à la clandestinité, c’est parce que le droit français l’a d’emblée désigné comme un enfant adultérin. A sa naissance, son père est marié depuis quarante ans avec Valentine Prax, une peintre avec laquelle il n’a pas d’enfant. La mère de Nicolas, Annelyse Hasle, est une jeune Danoise venue faire des études de cinéma à Paris au début des années 1950. « Elle est devenue modèle pour gagner sa vie, précise son fils. Elle a posé pour Zadkine et ensuite, ils ont eu une relation pendant de longues années. »
Jusqu’à sa mort, en 1967, Zadkine partage sa vie entre ses deux foyers. « Au début, Valentine Prax n’était pas au courant mais cela n’a pas duré, poursuit M. Hasle. Elle partait très souvent dans sa maison des Arques, dans le Lot, et Zadkine venait alors vivre chez nous. Quand elle revenait, il se réinstallait rue d’Assas mais il continuait à venir nous voir très régulièrement. Je savais très bien que c’était mon père, il n’y avait aucune ambiguïté. Ma mère et lui recevaient du monde, ils avaient un large cercle d’amis communs. »
https://www.lemonde.fr/culture/article/2011/01/19/le-fils-sans-heritage_1467657_3246.html
« OSANT ECRIRE ET N’OSANT SE MONTRER … » (Voltaire)
En lisant « Mélanges » de Voltaire,(Pléiade), je tombe sur ces mots-là, écrits en 1767 . L’auteur parlait d’un écrivaillon, tombé très justement dans l’oubli en 2019 .
J’apprécie vivement les interventions orales et écrites de Philippe Bilger. Comme chacun sait, elles ne sont pas , je m’en réjouis, anonymes. Il ne cache ni son prénom, ni son nom, ni ses professions, ni sa tête, ni sa ville, ni son mail, ni son téléphone. C’est avoir tous les courages.
Des millions de gens scribouillent sur le Net, insultent, calomnient, lynchent…en n’osant pas se montrer. C’est très confortable. Et la loi est encore muette au sujet de ces fantômes. Je suis de ceux qui souhaitent une évolution.
Cricri du 93, Tarzan du 06 , zorro, mabro* et deviro* sont pour le statu quo. On comprend pourquoi.
*insulteurs masqués du blog de Philippe Bilger
D’ailleurs, mon chat fait mieux encore: j’ai les croquettes dans une espèce de récipient à céréales avec bec verseur. Quand il me voit avec le récipient dans la main à moitié vide, il va dans l’armoire où je garde les sacs à croquettes pour que je le remplisse. Si je ne le fais pas, il insiste lourdement les prochaines fois.
Par contre, ma chatte s’en fout complètement de tout cela. Son truc à elle c’est jouer, alors que le mâle n’aime pas ça.
« Une grande fille » de Kantemir Balagov.
Après le très remarqué « Tesnota », son premier long métrage, ce jeune prodige du cinéma russe de trente ans a reçu le prix de la mise en scène de la section Un Certain Regard à Cannes pour ce second film.
Prix mérité, car la mise en scène et le regard sont incontestablement certains chez lui.
Inspiré du roman « La guerre n’a pas un visage de femme » de Sveltlana Alexievitch, prix Nobel de littérature en 2015, « Un grande fille » retrace le portrait d’Iya et Masha, deux jeunes femmes rescapées de la Seconde Guerre mondiale.
Le moins que l’on puisse dire est que Kantemir Balagov n’a pas peur de se confronter à des sujets lourds et à se renouveler.
Alors que « Tesnota », film hyper contemporain, évoquait la communauté juive du Caucase du Nord (la région natale du cinéaste), « Une grande fille » est l’occasion pour lui de s’essayer au film historique.
Ici, l’histoire s’enchâsse dans la grande Histoire et nous transporte à Léningrad, à l’automne 1945.
La grande fille, au sens propre du terme, remarquablement interprétée par l’actrice Viktoria Miroshnichenko, dépasse d’une bonne tête les hommes et les femmes qui l’entourent.
Prénommée Iya (Violette en grec, selon l’un de ses vieux voisins), elle est surtout surnommée « la Girafe ».
Dotée d’un petit garçon malingre et d’un traumatisme, qui la rend par instant absente du monde, l’un est l’autre fruits de la récente guerre, elle promène sa longue silhouette maladroite à l’hôpital de Léningrad, où elle a trouvé un emploi d’aide soignante, au service des soldats revenus plus ou moins en entier du front.
C’est là que la rejoindra Masha, incarnée par la toute aussi remarquable Vasilisa Perelygina, une fois démobilisée à son tour.
Les deux jeunes femmes, compagnes de guerre, et que lie un secret, partageront le même travail à l’hôpital et le même appartement communautaire.
Chez Balagov, les femmes ont toujours le rôle principal, tandis que les hommes sont généralement relégués au second plan.
Du Saint-Petersbourg d’alors, superbement reconstitué, on ne verra que quelques scènes générales, le film privilégiant plutôt les huis-clos et les dialogues intimistes entre les protagonistes.
Donnant ainsi au film une forme théâtrale et, grâce à ses cadrages et au travail sur les couleurs à dominante vert et rouge, une forte influence picturale.
A noter de magistraux plans-portraits de femmes à leur toilette !
Paul Edel pourrait y retrouver du Bergman !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584088&cfilm=271949.html
l’enfant adultérin psychiatre:
(Article paru dans Le Nouvel Observateur du 30 juin 2011)
La mairie de Paris dans de beaux draps
Mardi 28 juin, les juges de la Cour d’Appel de Paris, ont été transportés dans un roman russe. Avec ses mensonges et ses secrets. Au tribunal, on a raconté l’histoire d’un homme, d’une épouse bafouée et d’un enfant illégitime. L’homme se nomme Ossip Zadkine, c’est l’un des plus grands sculpteurs cubistes du XXe siècle. Sa femme, Valentine Prax, est peintre. Ces deux-là se sont connus dans le Montparnasse bohème des années 1920, ils se sont aimés et épaulés pendant près de cinquante ans, jusqu’à la mort de Zadkine en 1967, à 77 ans. Et puis il y a l’enfant. Nicolas. Un enfant que Zadkine a eu à 70 ans d’une liaison avec une jeune Danoise. Valentine a appris son existence sur le tard. L’enfant caché sera exclu de la succession. Valentine devient légataire universelle. Elle est morte en 1981, en léguant tout à la Mairie de Paris. Laquelle a transformé le domicile-atelier de l’artiste, au 100 bis, rue d’Assas, en musée. L’enfant est devenu un homme de 51 ans. Il attaque aujourd’hui la Mairie de Paris pour récupérer son héritage.
Un fils sans héritage
Nicolas Hasle ne porte pas le nom Zadkine, mais sa filiation a été reconnue devant les tribunaux en 1983. « Mon père venait souvent nous voir dans notre appartement de la rue Monge. Je jouais dans l’atelier de la rue d’Assas, au milieu des sculptures », se rappelle-t-il. En 1967, Zadkine se brouille avec Annelise Hasle, la mère de Nicolas. Elle part avec l’enfant s’établir au Danemark. Zadkine continue à écrire de nombreuses lettres et cartes postales à son « fils chéri », qu’il signe « Papouze ». Pas un mot pourtant sur l’existence de son unique enfant dans ses Mémoires. Six mois après la rupture avec Annelise, Zadkine meurt. Nicolas a 7 ans. Ni lui, ni sa mère ne sont à l’enterrement : « C’était trop compliqué. »
Ossip Zadkine et Nicolas Hasle aux Arènes de Lutèce, en avril 1965
Le fils sans héritage fait sa vie au Danemark, comme psychiatre. Quarante ans après le décès de son père, il décide de lancer une procédure contre la Mairie de Paris pour récupérer le droit moral sur l’œuvre de Zadkine. Il est débouté une première fois en octobre 2008. Le tribunal a estimé que, bien qu’étant le fils de Zadkine, Hasle ne pouvait avoir la qualité d’héritier : les enfants adultérins n’ont commencé à être reconnus dans le droit français qu’en 1972, cinq ans après le décès de Zadkine. Ce mardi 28 juin, s’est donc joué l’acte II de la bataille contre la Mairie de Paris. « C’est une affaire qui ne fait que commencer. Si nous devions être déboutés, nous irions de toute façon en cassation, et même devant la Cour européenne des Droits de l’Homme », dit Me Jean-Jacques Neuer, l’avocat de Nicolas Hasle. Dans la bataille judiciaire, l’avocat a en effet exhumé des archives des pièces à conviction très troublantes : des lettres de Valentine et un testament de Zadkine en faveur de son fils, jamais transmis au notaire. Ce dernier était au courant de l’existence de l’enfant, mais il ne l’a jamais mentionné dans les actes de succession.
Des lettres oubliées
Le « Nouvel Observateur » a pu consulter ces lettres poignantes. On y découvre un homme écartelé par sa double vie. Une épouse dévouée, humiliée, déboussolée. Dans une lettre datée du 2 février 1967, quelques mois avant la mort de Zadkine, Valentine écrit à « cher ami Marchal », en l’occurrence Gaston Louis Marchal, ami proche du couple et exécuteur testamentaire de l’artiste : « Je disais à Z [Zadkine, NDLR], le mois dernier, “tu as trop donné à Mme Hasle”, il m’a répondu : “Pourquoi trop, je donnerai jusqu’à mon dernier sou pour l’enfant.” […
(Article paru dans Le Nouvel Observateur du 30 juin 2011)
La mairie de Paris dans de beaux draps
Mardi 28 juin, les juges de la Cour d’Appel de Paris, ont été transportés dans un roman russe. Avec ses mensonges et ses secrets. Au tribunal, on a raconté l’histoire d’un homme, d’une épouse bafouée et d’un enfant illégitime. L’homme se nomme Ossip Zadkine, c’est l’un des plus grands sculpteurs cubistes du XXe siècle. Sa femme, Valentine Prax, est peintre. Ces deux-là se sont connus dans le Montparnasse bohème des années 1920, ils se sont aimés et épaulés pendant près de cinquante ans, jusqu’à la mort de Zadkine en 1967, à 77 ans. Et puis il y a l’enfant. Nicolas. Un enfant que Zadkine a eu à 70 ans d’une liaison avec une jeune Danoise. Valentine a appris son existence sur le tard. L’enfant caché sera exclu de la succession. Valentine devient légataire universelle. Elle est morte en 1981, en léguant tout à la Mairie de Paris. Laquelle a transformé le domicile-atelier de l’artiste, au 100 bis, rue d’Assas, en musée. L’enfant est devenu un homme de 51 ans. Il attaque aujourd’hui la Mairie de Paris pour récupérer son héritage.
Un fils sans héritage
Nicolas Hasle ne porte pas le nom Zadkine, mais sa filiation a été reconnue devant les tribunaux en 1983. « Mon père venait souvent nous voir dans notre appartement de la rue Monge. Je jouais dans l’atelier de la rue d’Assas, au milieu des sculptures », se rappelle-t-il. En 1967, Zadkine se brouille avec Annelise Hasle, la mère de Nicolas. Elle part avec l’enfant s’établir au Danemark. Zadkine continue à écrire de nombreuses lettres et cartes postales à son « fils chéri », qu’il signe « Papouze ». Pas un mot pourtant sur l’existence de son unique enfant dans ses Mémoires. Six mois après la rupture avec Annelise, Zadkine meurt. Nicolas a 7 ans. Ni lui, ni sa mère ne sont à l’enterrement : « C’était trop compliqué. »
Ossip Zadkine et Nicolas Hasle aux Arènes de Lutèce, en avril 1965
Le fils sans héritage fait sa vie au Danemark, comme psychiatre. Quarante ans après le décès de son père, il décide de lancer une procédure contre la Mairie de Paris pour récupérer le droit moral sur l’œuvre de Zadkine. Il est débouté une première fois en octobre 2008. Le tribunal a estimé que, bien qu’étant le fils de Zadkine, Hasle ne pouvait avoir la qualité d’héritier : les enfants adultérins n’ont commencé à être reconnus dans le droit français qu’en 1972, cinq ans après le décès de Zadkine. Ce mardi 28 juin, s’est donc joué l’acte II de la bataille contre la Mairie de Paris. « C’est une affaire qui ne fait que commencer. Si nous devions être déboutés, nous irions de toute façon en cassation, et même devant la Cour européenne des Droits de l’Homme », dit Me Jean-Jacques Neuer, l’avocat de Nicolas Hasle. Dans la bataille judiciaire, l’avocat a en effet exhumé des archives des pièces à conviction très troublantes : des lettres de Valentine et un testament de Zadkine en faveur de son fils, jamais transmis au notaire. Ce dernier était au courant de l’existence de l’enfant, mais il ne l’a jamais mentionné dans les actes de succession.
Des lettres oubliées
Le « Nouvel Observateur » a pu consulter ces lettres poignantes. On y découvre un homme écartelé par sa double vie. Une épouse dévouée, humiliée, déboussolée. Dans une lettre datée du 2 février 1967, quelques mois avant la mort de Zadkine, Valentine écrit à « cher ami Marchal », en l’occurrence Gaston Louis Marchal, ami proche du couple et exécuteur testamentaire de l’artiste : « Je disais à Z [Zadkine, NDLR], le mois dernier, “tu as trop donné à Mme Hasle”, il m’a répondu : “Pourquoi trop, je donnerai jusqu’à mon dernier sou pour l’enfant.” […] Me R [le notaire, NDLR] ne m’a pas caché que Z voulait reconnaître l’enfant et lui laisser tout ce qu’il pouvait, au besoin même (c’est moi qui le suppose) faire tout pour me déposséder. Vous voyez combien est peu vraie l’affection que Z prétend me porter. L’idée que tout pourrait être vendu aux enchères (sculptures, tableaux) me fait terriblement mal. » Zadkine meurt en novembre 1967. Valentine Prax hérite de tout. A l’été 1970, elle découvre une lettre « rangée, écrit-elle, dans un carton à dessin », qui lui est destinée et qui la bouleverse : la fameuse lettre testamentaire. Elle en parle, toujours à Marchal, dans un courrier daté du 22 septembre 1970. « Moralement, j’ai été très atteinte. Je me rends compte que Z a été très malheureux. Il n’a jamais fait parvenir ces feuilles à Me R, qui devait me les remettre après sa mort. Pourquoi ? Je l’ignore. A-t-il été poussé par cette femme ? Toujours est-il qu’un an environ après avoir écrit cette lettre, il a compris ce qu’était cette femme “escroc”, disait-il, qui n’aimait que l’argent et détestait ses sculptures. »
« Ma chérie, dans mon désespoir, c’est à toi seule que je peux m’adresser »
(Article paru dans Le Nouvel Observateur du 30 juin 2011)
La mairie de Paris dans de beaux draps
Mardi 28 juin, les juges de la Cour d’Appel de Paris, ont été transportés dans un roman russe. Avec ses mensonges et ses secrets. Au tribunal, on a raconté l’histoire d’un homme, d’une épouse bafouée et d’un enfant illégitime. L’homme se nomme Ossip Zadkine, c’est l’un des plus grands sculpteurs cubistes du XXe siècle. Sa femme, Valentine Prax, est peintre. Ces deux-là se sont connus dans le Montparnasse bohème des années 1920, ils se sont aimés et épaulés pendant près de cinquante ans, jusqu’à la mort de Zadkine en 1967, à 77 ans. Et puis il y a l’enfant. Nicolas. Un enfant que Zadkine a eu à 70 ans d’une liaison avec une jeune Danoise. Valentine a appris son existence sur le tard. L’enfant caché sera exclu de la succession. Valentine devient légataire universelle. Elle est morte en 1981, en léguant tout à la Mairie de Paris. Laquelle a transformé le domicile-atelier de l’artiste, au 100 bis, rue d’Assas, en musée. L’enfant est devenu un homme de 51 ans. Il attaque aujourd’hui la Mairie de Paris pour récupérer son héritage.
Un fils sans héritage
Nicolas Hasle ne porte pas le nom Zadkine, mais sa filiation a été reconnue devant les tribunaux en 1983. « Mon père venait souvent nous voir dans notre appartement de la rue Monge. Je jouais dans l’atelier de la rue d’Assas, au milieu des sculptures », se rappelle-t-il. En 1967, Zadkine se brouille avec Annelise Hasle, la mère de Nicolas. Elle part avec l’enfant s’établir au Danemark. Zadkine continue à écrire de nombreuses lettres et cartes postales à son « fils chéri », qu’il signe « Papouze ». Pas un mot pourtant sur l’existence de son unique enfant dans ses Mémoires. Six mois après la rupture avec Annelise, Zadkine meurt. Nicolas a 7 ans. Ni lui, ni sa mère ne sont à l’enterrement : « C’était trop compliqué. »
Ossip Zadkine et Nicolas Hasle aux Arènes de Lutèce, en avril 1965
Le fils sans héritage fait sa vie au Danemark, comme psychiatre. Quarante ans après le décès de son père, il décide de lancer une procédure contre la Mairie de Paris pour récupérer le droit moral sur l’œuvre de Zadkine. Il est débouté une première fois en octobre 2008. Le tribunal a estimé que, bien qu’étant le fils de Zadkine, Hasle ne pouvait avoir la qualité d’héritier : les enfants adultérins n’ont commencé à être reconnus dans le droit français qu’en 1972, cinq ans après le décès de Zadkine. Ce mardi 28 juin, s’est donc joué l’acte II de la bataille contre la Mairie de Paris. « C’est une affaire qui ne fait que commencer. Si nous devions être déboutés, nous irions de toute façon en cassation, et même devant la Cour européenne des Droits de l’Homme », dit Me Jean-Jacques Neuer, l’avocat de Nicolas Hasle. Dans la bataille judiciaire, l’avocat a en effet exhumé des archives des pièces à conviction très troublantes : des lettres de Valentine et un testament de Zadkine en faveur de son fils, jamais transmis au notaire. Ce dernier était au courant de l’existence de l’enfant, mais il ne l’a jamais mentionné dans les actes de succession.
Des lettres oubliées
Le « Nouvel Observateur » a pu consulter ces lettres poignantes. On y découvre un homme écartelé par sa double vie. Une épouse dévouée, humiliée, déboussolée. Dans une lettre datée du 2 février 1967, quelques mois avant la mort de Zadkine, Valentine écrit à « cher ami Marchal », en l’occurrence Gaston Louis Marchal, ami proche du couple et exécuteur testamentaire de l’artiste : « Je disais à Z [Zadkine, NDLR], le mois dernier, “tu as trop donné à Mme Hasle”, il m’a répondu : “Pourquoi trop, je donnerai jusqu’à mon dernier sou pour l’enfant.” […] Me R [le notaire, NDLR] ne m’a pas caché que Z voulait reconnaître l’enfant et lui laisser tout ce qu’il pouvait, au besoin même (c’est moi qui le suppose) faire tout pour me déposséder. Vous voyez combien est peu vraie l’affection que Z prétend me porter. L’idée que tout pourrait être vendu aux enchères (sculptures, tableaux) me fait terriblement mal. » Zadkine meurt en novembre 1967. Valentine Prax hérite de tout. A l’été 1970, elle découvre une lettre « rangée, écrit-elle, dans un carton à dessin », qui lui est destinée et qui la bouleverse : la fameuse lettre testamentaire. Elle en parle, toujours à Marchal, dans un courrier daté du 22 septembre 1970. « Moralement, j’ai été très atteinte. Je me rends compte que Z a été très malheureux. Il n’a jamais fait parvenir ces feuilles à Me R, qui devait me les remettre après sa mort. Pourquoi ? Je l’ignore. A-t-il été poussé par cette femme ? Toujours est-il qu’un an environ après avoir écrit cette lettre, il a compris ce qu’était cette femme “escroc”, disait-il, qui n’aimait que l’argent et détestait ses sculptures. »
« Ma chérie, dans mon désespoir, c’est à toi seule que je peux m’adresser »
De quand date cette lettre-testament ? Impossible de le savoir exactement. Valentine en a gommé la date. Elle en a même déchiré quelques feuillets. Puis prise de remords, elle a recopié de mémoire les fragments manquants, qu’elle « connaissait par cœur », les ayant « relus une dizaine de fois ».
https://www.nouvelobs.com/societe/20110629.OBS6102/la-ville-de-paris-devra-t-elle-rendre-les-uvres-de-zadkine.html
« Quand il me voit avec le récipient dans la main à moitié vide, il va dans l’armoire où je garde les sacs à croquettes pour que je le remplisse »
Mais c’est DINGUE !!
Ed dit: 8 août 2019 à 14 h 55 min
« j’ai passé ma vie à obéir aux chattes »
C’est l’inverse d’une remarque machiste. C’est un aveu de féminisme, puisque c’est l’écoute – la soumission même – au désir des femmes.
–
Le féminisme selon Ed : la soumission au désir des femmes.
Sur la Justice à cette époque
« Causes Célèbres de toutes les Cours Souveraines du Royaume « (Enorme recueil bien rarement proposé complet contenant la narration de la quasi totalité des procès sous Louis XV et Louis XVI. Branchu y est peut-être.)
On peut passer sur le livre décevant de Sara Melzer et prier pour qu’on réédite celui de Natalie Zemon Davies sur les archives judiciaires (le titre m’échappe Narration et Fiction?)
La correction avec perte d’enfant est aussi attesté dans le cas dont je m’occupe.
Pour la rente fantôme du mari, c’est un délit grave si le mariage a fait l’objet d’un contrat. Ce dernier en droit coutumier définit très précisément les apports des futurs conjoints. Reste à voir qu’il existe ou a existé (merci les incendiaires de 1871!) Dans tous les cas, il y a trahison de la parole, constatation de l’impossibilité de vire ensemble, et séparation de biens, bref, divorce sans l’être.
Bien à vous.
MC
« Le féminisme selon Ed : la soumission au désir des femmes. »
Non non. C’est l’écoute du désir des femmes. Dans la phrase de Pablo, il s’agissait de soumission (mais alors une soumission à la fois consentie et joyeuse de la part de son sujet)-
Vous avez décidé de me faire chier aujourd’hui ou bien ?
non, je n’ai pas encore visité le musée Zadkine, merci pour l’indication de cette oeuvre cubiste en hommage à Apo, son musée ouvre bientôt :
http://www.zadkine.paris.fr/fr/exposition/le-reveur-de-la-foret
les arbres cela m’intéresse.
« Le féminisme selon Ed : la soumission au désir des femmes. »
Si le machisme c’est la soumission au désir des hommes, qu’est-ce qui différencie l’un de l’autre, sexe et genre mis à part ?
Branchu…
Caroline Branchu, sorte de Crespin de la Restauration, eut le privilège d’émouvoir le jeune Berlioz dans les Danaïdes de Salieri, si ma mémoire ne me trompe. (cf Mémoires, T I).Il serait joli qu’elle fut de la famille!
Bon après-midi.
Marianne Moore, Marriage
http://sex.ncu.edu.tw/activities/2018/0918/%E7%AC%AC%E4%BA%8C%E5%A0%B4%E8%AC%9B%E7%BE%A9.pdf
les Branchu ont de la branche …
Ils repassaient Germinal hier soir, l’occasion de revoir la fresque de Claude Berri, la scène de l’émasculation du tenancier de l’épicerie fait froid dans le dos, il n’est qu’un maillon de la chaîne mais représente la frustration, le déchainement haineux s’abat sur lui, vrai/faux coupable d’une disette dont chacun se défausse. Et ces fameux belges qui viennent travailler moins cher …
@◘jazzi
J’ai déjà répondu à dédé. Je reconnais avoir été trés maladroite et même avoir exprimé une autre pensée que la mienne. C’est rectifié.
@Court, je viens de regarder la biblio de Zemon Davis sur electre et ne vois que le titre « Pour sauver sa vie : les récits de pardon au XVIe siècle » qui répondrait à votre interrogation…
@Chantal
Je n’ai pas revu cette adaptation depuis mon enfance. Vous m’avez donné envie.
Il faut bien reconnaître qu’il y a chez certaines féministes du machisme à l’envers, Ed !
Sinon, pour la parité homme/femme, nous sommes bien d’accord. Pour une femme qui empoisonne son mari ou le fait tuer par son amant, combien de femmes battues à mort, hélas !
« Dans la culture des Na, agriculteurs de la région de Yongning (Chine), un dicton affirme que la part de l’homme dans la reproduction est comme l’action de la pluie sur l’herbe des prairies : elle fait pousser, sans plus. Heureuse théorie pour une société où, comme l’indique le titre de ce livre peu ordinaire, ni la paternité, ni l’institution du mariage ne semblent exister. Cai Hua, chercheur associé au Collège de France, a passé plusieurs années parmi eux et a collecté de solides arguments à l’appui de ses dires. Les Na qu’il étudie sont environ 30 000, parlent une langue tibéto-birmane et vivent sur les contreforts de l’Himalaya. Leurs moeurs ne résultent pas d’une décomposition moderne, mais figuraient déjà dans le récit de Marco Polo. Pour la paternité, c’est simple. Plus de la moitié de la population d’hommes et de femmes vit sous le régime du nana sésé, ou « visite furtive » : la nuit, les hommes se glissent dans le lit des femmes des maisons alentours. Les uns comme les autres se font un devoir de n’être ni jaloux, ni fidèles (dispositions mal vécues chez les amants Na). Pourquoi cette coutume de visites ? Parce que chez les Na, les femmes résident avec leurs frères, et les hommes avec leurs soeurs : c’est dans ce genre de foyer que sont élevés les enfants, et c’est là qu’ils passeront leur vie, ignorant, éventuellement, jusqu’au nom de leur père. Mais il y a plus : le système de parenté Na ne comprend aucun terme pour désigner le père. Il n’en a également aucun pour les beaux-frères, les belles-soeurs et les beaux-parents en général. Conclusion : la notion même de mariage n’existe pas plus chez les Na que la paternité, même si certaines formes de contrats provisoires sont pratiquées. N’allons pas plus loin dans la description : déjà, le propos a de quoi mettre sens dessus dessous la théorie anthropologique qui fait reposer le principe même des sociétés humaines sur l’alliance de mariage. Mais la lecture de ce livre à la fois savant et ingénu est aussi recommandée à ceux que ce problème laisse froids : le tableau des moeurs libertines des Na est digne des plus joyeux fantasmes qui circulaient en Europe dans les années 70. »
https://m.scienceshumaines.com/une-societe-sans-pere-ni-mari-les-na-de-chine_fr_9600.html
Tu dis ca parce que c’est ton pote, mais c’est très très c.on.
Ed dit: 8 août 2019 à 14 h 43 min
Ah non, si au lieu de « Gustave » il avait appelé son chat « Minou » ou « Félix », je n’aurais jamais dit que c’est formidable.
(Ma fille a un jeune client dont le chat s’appelle Raskolnikov).
Il faut bien reconnaître qu’il y a chez certaines féministes du machisme à l’envers…
Jazzi dit: 8 août 2019 à 16 h 05 min
Et bien pire que du machisme: de la haine des mecs carrément. Un certain féminisme lesbien fait peur.
@ Ed, de rien.
Pour la parité en effet, le livre sur le pardon est assez éloquent du point de vue statistique :
https://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1989_num_44_6_283668_t1_1547_0000_003
Mr Court, il ne s’agit bien sûr de surévaluer mais juste de mentionner que cette dimension existe – se demander par exemple si 50 ans plus tôt les domestiques seraient venus au tribunal pour dénoncer leur patron ? pas sûr.
sur la phrase de Farge je n’en fais un mantra mais je voulais juste faire remarquer qu’elle donne à l’épigraphe de Diderot un sens diamétralement opposé à celui que donne passou en conclusion de son article.
il me semble que ces points méritent d’être signalés, voilà.
sur le point 1 il faudrait revenir sur le rôle (et aussi les espérances) des femmes pendant la révolution.
Jazzi je pense que même si ce machisme des féministes était multiplié par mille il n’arriverait encore pas à compenser le tort fait aux femmes à travers le monde par les hommes, de l’excision à la pornographie – enlèvements, – prostitution des filles mineures en Europe de l’est ou ailleurs :les femmes continuent d’être traitées comme du bétail aux quatre coins du monde, et si on met dans la balance ce soit disant machisme des féministe crois-moi que ça pèse peanuts !
« Chantal dit: 8 août 2019 à 15 h 47 min
(…) la frustration, le déchainement haineux (..) »
oui la frustration et le déchainement haineux sont des choses terrifiantes, mais elles ne tombent pas du ciel comme la pluie.
je ne crois pas que l’homme soit par nature haineux, ni que ses sentiments de frustration injustifiés.
quand la violence débarque en plus de la déplorer il faut toujours essayer d’en trouver les origines, on remarque parfois que ceux qui la déplorent le plus en sont souvent les principaux responsables.
Espèce de transgenre vendu(e), hamlet !
Pense aussi à tes frères humains…
à moins bien sûr de considérer que le sort réservé au prolétariat à cette époque était de l’ordre de la vie au club med all inclusive.
Jazzi, non mais il faut faire parfois l’effort de réfléchir un peu avant de sortir la première boulette qui passe par l’esprit.
« même si ce machisme des féministes était multiplié par mille il n’arriverait encore pas à compenser le tort fait aux femmes à travers le monde par les homme »
Voilà. Tout simplement
@Pablo
Ah ben il doit avoir l’air fin quand il appelle son chat (même si cet acte ne sert strictement à rien, comme nous le savons). Nan mais donner des noms d’écrivains à des chats pour faire l’intéressant…Ca ne m’étonne pas de Chaloux. Karl Lagerfeld a 100 fois plus de culture que ce genre d’énergumène, et il a eu la décence d’appeller sa chattoune par un nom comme il faut, c’est-à-dire cul-cul.
Jazzi tu as des nouvelles de Clopine ? j’ai passé des plombes à retrouver tous ses commentaires sur sa défloraison sanguinolente et autres sur sa mémoire défaillante et là elle disparait !
dis-moi à quoi ça sert de se décarcasser si les gens se barrent comme ça ?
A qui le dis-tu, Hamlet-roi-de-la-boulette dit aussi le pétomane penseur !
Si tu cherches à draguer Ed, demande d’abord quelques conseils à Chaloux !
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