de Pierre Assouline

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La République des livres
Une femme menacée de la peine de l’authentique

Une femme menacée de la peine de l’authentique

Nous sommes à Paris vers la fin du XVIIIème siècle. Ou plutôt dans le quartier de l’île de la Cité dix ans avant la Révolution. Il faut toujours préciser, d’autant qu’en l’espèce, il s’agit d’un temps où un quartier est vraiment un monde en soi au sein d’un monde. En ce début d’année, il est agité par le procès en adultère que René-Jean Branchu, marchand ferblantier, intente à son épouse Anne-Sophie Bourgeot. Depuis cinq ans, ils sont séparés de corps et de biens. Il produit dix-sept témoignages à charge attestant de sa qualité de libertine. Au vrai, elle ne pense qu’à cela : baiser.

On lui connaît deux amants officiels,  l’artisan en confiserie Desbois et le plumassier Le Dreux, qu’elle rencontre dans des chambres louées pour l’occasion, ainsi qu’un certain nombre d’amants de passage. Non qu’elle aime d’amour : elle aime l’amour. Le luxe, les bijoux, les draperies, les liqueurs, les jupons ne lui sont pas indifférents, loin de là. Elle aime paraître et apparaître. Mais c’est d’être prise plusieurs fois par jour qu’elle recherche le plus avidement. Tous en témoignent en usant d’un lexique qui correspond étrangement aux stéréotypes du libertinage : Anne-Sophie est prête à tout pour être entièrement livrée à sa passion.

« Il faut bien que je jouisse, je n’en suis pas à m’en passer » se serait-elle défendue.

On les écoute et on se croirait dans un livre déjà lu. Il y a bien captation et soumission, refus et acceptation, avec tous les jeux et les codes qui y sont attachés, mais est-ce suffisant pour évoquer Les Liaisons dangereuses ?

Si Anne-Sophie Bourgeot n’est pas du même monde que Cécile de Volanges, la sensualité et ses ruses sous un même empire les réunit lorsque Anne-Sophie vit sous le toit du couple Desbois et qu’elle écrit à son amant couché près de sa femme à l’étage en-dessous. On badine chez les artisans comme chez les aristocrates. : paroles, chants, musique, rumeurs sont les mêmes. Sauf qu’Anne-Sophie, au contraire des Merteuil et Tourvel, ne se cache pas ; elle fait même preuve d’une remarquable impudeur. L’affaire est d’autant plus intéressante qu’en fouillant dans les textes, on rencontre plus rarement le libertinage féminin que masculin, quand bien même le XVIIIème serait-il considéré comme celui de la femme, ainsi qu’en témoigne la place qu’elle occupe dans les textes des philosophes, des écrivains et des mémorialistes. Tout de même, cette indécence, qui reflète une absence de secret, intrigue. Comme l’unanimité des témoins, des domestiques aux commis, du cordonnier au potier d’étain, intrigue.

Les quartiers populaires de Paris ne connaissent alors guère l’intimité. Tout se sait, se voit ; la porosité est la règle. Traînée en justice après avoir passé un an au couvent Saint-Michel puis à la prison du Grand Châtelet où elle est tombée malade, la femme adultère risque d’être condamnée à « la peine de l’authentique », autrement dit deux à trois ans de réclusion au couvent. Un mari, décrété « inspecteur né des mœurs de sa femme », a le pouvoir de faire enfermer son épouse en pareil cas. Sauf que cette fois, l’affaire s’achève sur un coup de théâtre : les témoins reviennent tous sur leur déposition. De dénis en remords, on s’aperçoit alors qu’en réalité, Anne-Sophie ayant appris que son mari ne disposait en réalité d’aucune rente et lui ayant reproché ce mensonge, se fit mettre l’âme à l’envers par l’homme déchaîné qui la tabassa jusqu’à lui faire perdre son enfant. Elle demanda donc la séparation et l’obtint, ce qui humilia et déshonora l’artisan qui ne se voyait pas sans épouse, susceptible de perdre sa clientèle avec sa réputation. Le reste n’était que littérature fabriquée par ses soins avec la complicité de témoins payés.

Telle est l’histoire remarquablement racontée (mais sans que jamais le mot «  »nymphomane » » n’apparaisse) par l’historienne Arlette Farge dans Un Ruban et des larmes (77 pages, 11 euros) paru en 2011 aux Editions des Busclats sous un titre qui fleure bon le roman historique, à ceci près que son petit texte fluide, précis, élégant, relu par hasard cet été, est tout sauf un roman historique ainsi qu’en atteste le sous-titre « Un procès en adultère au XVIIIème siècle ». Elle s’est emparée du dossier « procès Branchu, 1779 » retrouvé aux archives de police du XVIIIème siècle et lui a fait rendre gorge. L’analyse est fine, le décryptage édifiant. Arlette Farge a l’art de nous transmettre cet exquis virus qu’elle a autrefois isolé dans un petit texte qui a fait date sous le titre inspiré Le Goût de l’archive (Seuil, 1989).

Il faut vraiment avoir passé des journées à plonger les mains dans le cambouis de poussière pour saisir la nature de ce plaisir qui intrigue, excite et souvent comble l’intense curiosité du chercheur tout en lui abîmant les yeux et les poumons. Sans oublier de lui associer le goût de l’enquête, ici associé à un certain suspens dans la conduite du récit. On songe alors à la question que se posait Diderot dans une lettre à Sophie Volland :

 « Sommes nous-faits pour attendre toujours le bonheur, et le bonheur est-il fait pour ne venir jamais ? ».

Et on se demande où on l’a déjà lue avant de la retrouver en épigraphe du  livre d’Arlette Farge.

(« Le verrou » huile sur toile 73×93 cm de Jean-Honoré Fragonard, 17874-1878, Musée du Louvre)

Cette entrée a été publiée dans Histoire.

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commentaires

1 171 Réponses pour Une femme menacée de la peine de l’authentique

Bérénice dit: à

Ah Fragonard ! Je me disais bien que quelque chose gênait dans la toile, ( par ailleurs assez souvent rencontrée),la signature .je déteste Fragonard.

DHH dit: à

Rappelons l’étonnante analyse de ce tableau de Fragonard par Daniel Arasse, qui débusque dans les elements du decor ( l’enroulement du rideau , les pommes, les oreillers en forme de seins )le message érotique explicite qui y est contenu

Phil dit: à

en effet dhh, belle figure callipyge à faire sauter le verrou de marie sasseur. Le prestigieux passou sert des resucées, à demi pardonné car il s’agit d’histoires d’archives.

Bloom dit: à

Avec Toni Morrison s’éteint un des témoins, un des piliers du monde, un de celles & ceux que la mystique juive appelle ‘Lamed Vav Tzadikim’. Reste l’oeuvre, offerte à toutes & tous celles & ceux qui veulent s’en emparer, un monument de mots qui célèbre & redonne vie vie aux corps et aux esprits des générations de Noir(e)s américain(e)s auxquelles l’Amérique a systématiquement dénié l’humanité. Tout en n’oubliant pas d’exploiter leurs talents musicaux et sportifs afin de renforcer son nationalisme arrogant & la haute idée qu’elle se fait d’elle-même.
Aujourd’hui, le monde est un peu plus orphelin – Sometimes I feel like a motherless child.

Sarah dit: à

Ce n’est pas pour des prunes qu’on a croqué la pomme!

Pablo75 dit: à

DHH dit: 7 août 2019 à 8 h 35 min

Le Verrou de Fragonard – Analyse de Daniel Arasse

https://www.youtube.com/watch?v=jqLihKBasvo

Si on enregistre la photo du tableau et on augmente sa taille, les plis de tissu rouge au-dessus de l’oreiller forment un sexe féminin très clair. Arasse souligne un morceau uniquement, mais c’est tout le tissu, commençant en haut, qui le forme.

Marie Sasseur dit: à

Phil, ce tableau d’un viol peut effectivement inspirer des vieux, que la saillie, la prise, la copulation violente, dispensent d’un abonnement youporn, you, vieux vicieux.

Par ailleurs, il faut avoir lu Passou longtemps,longtemps pour déceler ce machiste un peu old fashion qu’il est.

Pablo75 dit: à

À la vente aux enchères à Paris, palais Galliéra le 21 mars 1969, no 166, l’œuvre est acquise par le marchand de tableaux anciens François Heim le 21 mars 1969 pour environ 50 000 francs. Il la revend au musée du Louvre en 1974 pour 5 150 000 de francs […]. La majeure partie de la somme provenait d’une subvention exceptionnelle du ministère des Finances, alors dirigé par Valéry Giscard d’Estaing. Celui-ci, devenu candidat à la présidence de la République, n’apprécia pas d’être traité par la presse satirique de « Pigeon de la rue de Rivoli », ancienne adresse du ministère des Finances. […] Lorsque Heim acquit Le Verrou aux enchères, il était désigné comme « attribué à Fragonard » : un doute subsistait alors sur l’auteur du tableau. C’est le marchand qui restaura l’œuvre et établit son authenticité, ce qui augmenta considérablement sa valeur.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Verrou_(Fragonard)

Question: ils étaient où les experts du Louvre lors de la vente aux enchères du 21 mars 1969?

Pablo75 dit: à

Authentique ou peine de l’authentique.
Peine figurant dans les Novelles de Justinien et prononcée en France contre la femme adultère et consistant, après avoir fait raser et fouetter celle-ci, à l’enfermer dans un monastère durant deux ans, délai à l’expiration duquel elle était soit reprise par son mari, soit contrainte à prendre l’habit religieux.
(TLF)

Sens 4
S. f. Intitulé qu’on donne à la version latine, faite par un auteur inconnu, des Nouvelles de Justinien, dite par les glossateurs Corpus authenticarum. Les authentiques. Une authentique.
Authentiques, extraits que les glossateurs ont faits des Novelles et insérés aux en droits du Code (de Justinien) auxquels ces extraits se rapportent. Cette dénomination vient de in authentica, qu’on lisait en tête de chacun des extraits.
Peine de l’authentique, peine consistant à faire fouetter et enfermer dans un monastère la femme adultère, et prononcée par l’authentique sed hodie, Code, ad legem juliam de adulteriis.

Le remariage de la femme « authentiquée »

https://www.jstor.org/stable/43851434?seq=1#page_scan_tab_contents

Phil dit: à

Dear Marie Sasseur, vous ne guérirez pas vos prurits sur le prestigieux blog à passou. Au mieux vous finirez dans les archives d’une Arlette Farge à venir.

Pablo75 dit: à

À propos de tableaux:

« Belgique: le tableau acheté 500 euros était un Rembrandt estimé à 30 millions.

La transaction s’est produite il y a maintenant une dizaine d’années, mais l’histoire atypique n’a été reprise que dernièrement par différents médias belges dont Le Soir. A cette époque, un commerçant belge originaire de la région de Liège en Wallonie, rencontre un homme, dans un bar, qui se dit endetté. Ce dernier lui propose alors de lui vendre une toile, pour la somme de 500 euros, sur laquelle est représentée le Christ. Une fois l’acquisition faite, l’œuvre est accrochée dans le bar du nouveau propriétaire, qui n’y prête plus grande attention. Ce n’est que quelques années plus tard que l’une de ses relations, avec des connaissances en art, lui conseille de faire expertiser le tableau. À raison, puisque la toile se révèle en réalité être une œuvre du peintre Rembrandt, l’un des fers de lance de la peinture baroque hollandaise, estimée à près de 30 millions d’euros. Selon un spécialiste, la toile Ecce homo (peinture du Christ présenté à la foule) pourrait être l’un des chefs d’œuvre du peintre. Elle est désormais conservée dans le coffre-fort d’une banque. »

Et la fin de l’article, bien belge…

« Le tableau devrait être vendu et la somme obtenue investie dans un club de football. »

https://www.bfmtv.com/international/belgique-le-tableau-achete-500-euros-etait-un-rembrandt-estime-a-30-millions-1743916.html#xtor=AL-68

Delayourte dit: à

Mère Clopine, voyez Fragonard et son crayonné, c’est fin, plein de détails et de nuances, ce qui rend au final le tableau modeste. Un crayonné subtil à comparer avec votre « brayonné » à vous, fait de phrases épaisses et prétentieuses.

Chaloux dit: à

L’historien Pierre Darmon (Lisez son « Landru » et son « Vivre à Paris pendant la grande Guerre », deux bijoux) a écrit sur la femme adultère sous l’Ancien Régime.

(J’ai oublié de dire à la fermière que je n’ai pas de « ressentis ». Trop vulgaire. Je les lui laisse).

Marie Sasseur dit: à

Phil, je me passe très bien de vos borborygmes, de vos vieilles litanies, de vos insultes, vous avec votre cap de chaudronnerie.

hamlet dit: à

« Il la revend au musée du Louvre en 1974 pour 5 150 000 de francs »

c’était l’époque où les institutions publiques pouvaient encore acquérir des oeuvres.

aujourd’hui les achats publics représentent une part infime du marché de l’art.

alors que les états financent l’aide à la création et les métiers autour de l’art : expertise, histoire, restauration etc…

hamlet dit: à

question : est-ce le rôle des états d’acquérir des oeuvres d’art ?

réponse : évidemment non.

le marché de l’art a vocation à être uniquement d’ordre de transactions entres acteurs privés.

libre ensuite à ces acteurs privés de déposer ou non leurs tableaux dans des musées.

hamlet dit: à

question : est-ce la vocation des états d’appartenir un patrimoine artistique d’oeuvres d’art ?

réponse : évidemment non, un état n’a pas vocation à avoir des intentions d’ordre « patrimonial ».

pado dit: à

10h27
A chaque fois qu’une oeuvre part pour l’étranger lors d’une « transaction entre acteurs privés », hurlements et grincements de dents s’élèvent tant de droite que de gauche.
« Perte du patrimoine », s’écrient journaux, opposants politiques, monde de l’art et la rdl.
Mais bien sûr ce n’est en rien le rôle des états d’acquérir des oeuvres d’art.

pado dit: à

10h32
réponse : évidemment non, un état n’a pas vocation à avoir des intentions d’ordre « patrimonial »

question : détenir des actions ADP est-ce d’ordre « patrimonial » ?

hamlet dit: à

« le procès en adultère que René-Jean Branchu, marchand ferblantier, intente à son épouse Anne-Sophie Bourgeot »

très drôle quand on sait le ferblantier est celui qui fabrique des ustensiles de cuisine.

je ne sais pas si Arlette Farge parle du rôle de cette profession dans l’attitude du mari.

qui dit dit ustensile de cuisine dit « femme à la maison ».

sûr que si toutes les femmes préfèrent partir faire des galipettes à droite à gauche au lie de rester chez elles à faire à bouffer, ces ustensiles de cuisine perdent certians aspects de ce qui fait leur valeur.

ce type devait vouloir faire de beaux ustensiles de cuisine justement pour les femmes aiment les utiliser dans leur cuisine.

du coup en préférant aller faire des galipettes sa femme remettait en question l’essence même de son métier.

il est évidement que si ce type, au lieu de fabriquer des cuillère à soupe et des louches avait fabriqué des selles de chevaux il n’aurait jamais intenté ce procès à sa femme.

parce que la selle de chevaux à dans l’imaginaire une valeur toute différente de la louche.

s’il avait fabriqué des selles de chevaux sans doute aurait-il même encouragé sa femme à se faire monter par le premier coursier venu.

j’espère que Farge aborde aussi ce problème sous cet angle.

d’autant que cette époque a connu une véritable révolution dans la fabrication des ustensiles de cuisine, en inventant par exemple le service 3 pièces.

Chaloux dit: à

Clopine dit: 6 août 2019 à 21 h 36 min
(…) Mais enfin, étron malodorant, ne savez-vous pas qu’on s’en tape, de vos références à la con et de votre univers putride de gros connard (…).
(…) vous osez, petit esprit que vous êtes, faire état de lectures, de ressentis, de réflexions, alors que c’est votre calbute qui en est l’unique destinataire(…).

Tout ça pour dire :

– 1) Oui, j’ose, et je me flatte d’être plus réservé que toi, vieux tonneau à baratin, à propos de mes lectures et du reste, ton « Proust est un sale type », – PROUST SUR LEQUEL TU AS ECRIT MAIS QUE TU N’AS PAS LU, ton brayononinounais qui ne doit plus en pouvoir de toi, ta prose genre Cosmopolitan à lire exclusivement aux cabinets, et tes bouquins débiles avec lesquels (…), bref.

-2) Adam de la Halle n’est pas « une référence à la con », c’est juste un monde bien trop subtil pour toi. D’ailleurs on se demande, à la longue, ce qui pourrait ne pas être trop subtil pour toi.

Quant à ton féminisme, c’est la version pour les bistrots et les pochetronnes. Je t’assure, là aussi, qu’il y a bien plus subtil que ce que tu serais capable de comprendre.

(Pour le reste, il y a longtemps que tu me cherches, avec une scie vis-à-vis de laquelle j’ai eu beaucoup de patience. Et puis moins, un beau jour.)

hamlet dit: à

ce procès explique aussi la déliquescence à venir de l’institution publique.

que les tribunaux perdent leur temps dans des procès en adultère est totalement débile, c’est une perte de temps et d’agent inutiles.

alors qu’il existe des solutions bien moins couteuses pour régler ce genre de problème, comme par exemple la lapidation.

hamlet dit: à

selle de cheval…

hamlet dit: à

ce que j’aime le plus dans ce tableau c’est le pyjama du mec.

à l’époque il faisait des pyjamas super classe, je veux dire comparé aux pyjamas actuels.

hamlet dit: à

je ne sais pas si Arrasse en parle mais la femme représentée dans ce tableau est en fait l’épouse de Fragonnard, et le type est un gars à qui il devait une grosse somme d’argent.

hamlet dit: à

j’imagine que le seul détail de ce tableau que va retenir Jazzi est ce la type a vraiment un beau petit cul, en tout cas perso c’est le premier détail qui me vient à l’esprit, autnat la bonne femme est quelconque, autant lui a un très beau petit cul, entre les deux je ne sais pas lequel fait le plus envie.

Chaloux dit: à

A part la main sur le verrou, et encore, ne peut-on pas se demander si ce type n’essaie pas plutôt de se dégager d’une putain qui lui aurait déjà refilé la chaude-pisse. Est-ce que l’homme n’est pas la vraie victime, surprise dans son sommeil, qui voudrait fuir une nouvelle attaque vénérienne?

Chaloux dit: à

Car l’homme, nous l’oublions pas (Paul-Louis Courier, par exemple) peut être victime de la femme.

Chaloux dit: à

Moi-même, je suis poursuivi sans trêve par une grosse fermière myope et grossière, à face d’écrevisse.

Ne l’oubliez pas non plus?

hamlet dit: à

si on compare les civilisations, on voit l’équivalent de ce genre tableau en Inde, c’est le kamasutra, du coup l’art en occident est aussi une façon de perdre du temps avec son pyjama, dans l mesure où dans le kamasutra les types ont viré le leur.

Berenice dit: à

Chaloux, vous ne savez décidément pas lire un regard, elle ne porte pourtant pas de lunettes de soleil, bon sang de bonsoir. L’homme est un gougnafier dans ce tableau et dans ne bien d’autres lieux, que j’évite.

hamlet dit: à

passou a oublié un mot dans la deuxième phrase :

« Nous sommes à Paris vers la fin du XVIIIème siècle. Ou plutôt dans le quartier de l’île de la Cité dix ans avant la Révolution Sexuelle. »

hamlet dit: à

chaloux, ben oui, tout le monde le sait, et Arrasse l’explique bien : le type essaie d’ouvrir le verrou pour se barrer.

hamlet dit: à

« c’est d’être prise plusieurs fois par jour qu’elle recherche le plus avidement. »

l’ironie de l’histoire c’est qu’elle n’est pas née à la bonne époque, deux siècles plus tard elle aurait pu écrire un livre comme Catherine Millet.

hamlet dit: à

2 siècles plus tard cette bonne femme aurait pu venir sur le blog de passou pour raconter ses aventures qui auraient rivalisé avec celles de la brave Clopine.

Jazzi dit: à

Oui, hamlet, tout dans cette toile attire notre regard vers le cul, superbe, du mec !
Si j’ai bien compris, ce « roman d’archives » de 77 pages nous raconte que la femme adultère était en fait une femme battue ?
Pas de libertinage chez les petits artisans !
Le ferblantier c’est le quincailler ?

Lavande dit: à

hamlet 10h45 : c’est aussi à cause de son métier qu’il traîne des casseroles derrière lui.

et alii dit: à

selle de cheval… CHEVAL DE COURSE COURSE A PIED
PIED A TERRE
BON? J4AI CONNU UNE FEMME COMME ça , qui avait besoin de plein d’hommes par jour, et l’un d’eux elle l’amena au commissariat où c’est lui qui se plaignit qu’elle lui donnaittrop de plaisir;
le commissaire se pointa dans la semaine suivante pour jouir de la dame,qui faisait partie d’ un groupe de dames qui se racontaient la manière dont les hommes ,etc
et moi, elle me racontait tout quand je m’occupais un peu d’elle pour la « tranquilliser »;quel phénomène, cette femme;toute la copropriété croyait que nous étions amantes!
ah les hommes!

Ed dit: à

Si j’étais Passou, je garderai précieusement l’adresse IP de Chaloux au cas où. Après avoir fait l’apologie du viol (« Un Congolais a endommagé tes organes vitaux »), il raconte n’importe quoi pour le nier sur un tableau pourtant sans équivoque. Quand ca se répète, ca dépasse le trollage. On ne peut qu’espérer qu’il s’en tienne à des mots et ne soit pas un vrai délinquant sexuel dans la vie. En tout cas, j’ai son adresse IP via un commentaire qu’il a laissé sur mon blog et espère vraiment que c’est juste un pauvre type qui s’invente un personnage de surhomme nazi sur le net.

pado dit: à

« quand je m’occupais un peu d’elle pour la « tranquilliser »

Tranquilliser n’est pas pécher se défendait Clinton.

Ed dit: à

Dominique, pas Laurent ! Laurent c’est le mentor de la reine Mylène.

et alii dit: à

je précise que la dame que j’ai évoquée était multiveuve;son dernier mari, un architecte dont elle avait eu un fils, était mort d’une tumeur au cerveau et le vhirurgien qui soignait le » mari avait aussi séduit la femme au chevet du mari qu’il traitait!

Ed dit: à

*garderais

Ed dit: à

Même chose pour Delaporte. Qu’il ne voit pas l’insulte raciste dans le terme de « niakoué » car incapable de reconnaître ses torts et d’ouvrir un dictionnaire est une chose, qu’il soit obsédé par les seins (il a eu sa période, avec de la bière ou je ne sais pas quoi), parle de mes soi-disant goûts pour le fist-fucking (pure invention de sa part, Pablo peut en témoigner) et m’imagine régulièrement en catin en est une autre. Là encore, on espère qu’il ne soit qu’un vieux débris incapable de passer à l’action.

Ed dit: à

Pareil pour Delaporte. Prions pour qu’il ne soit qu’un vieux débris obsdédé et non un véritable satyre actif.

hamlet dit: à

et alii, là où l’on voit que passou a rédigé un peu à la va vite c’est quand il parle des témoins, pour la plupart des domestiques : en fait il doit certainement s’agir pour la plupart de dénonciations.

les domestiques ont dénoncé leurs patrons, et nous sommes 10 ans avant la révolution, dénoncer son patron n’est pas un acte anodin.

c’est d’autant plus étonnant qu’il me semble que passou a écrit un bouquin sur la dénonciation ???

Chaloux dit: à

La sous-développée de Hambourg n’est pas contente de mes corrections?
Mince alors! Que faudrait-il faire pour lui plaire?
Dire que sa prose pourrie est lisible, que son cerveau de bulot fait des miracles?
Quant au reste, cette petite grue -minuscule- maître-chanteuse oublie que dans mon post rien n’indiquait qu’elle ne serait pas consentante, donc il n’y est absolument pas question de viol. Il faut être tordu comme elle et la vieille fermière pour y voir autre chose qu’une blague de mauvais goût. Elle oublie surtout, la petite Crétina qu’elle avait parlé juste avant de me castrer. Pour cette microcéphale, la castration n’est pas un viol. C’est elle qui est une violeuse dans l’âme, certainement pas moi.

Soleil vert dit: à

Help (Jazzy ?)
Le nom du traducteur du poème Ithaque de Cavavy donné dans un commentaire précédent svp

Paul Edel dit: à

Tremblez passou Hamlet is watching you

Ed dit: à

Castration symbolique, absolument pas physique. D’ailleurs, vu comment tu perds tes moyens à chaque fois (et là encore), elle est déjà bien avancée. Quand on dit qu’une femme est castrastrice, on ne sous-entend pas qu’elle prend un couteau pour couper les c.ouilles de son mec. Tu le fais exprès là, panique à bord. Le nazi est dégoûté de vivre dans un État de droit. Je suggère le Pakistan pour tes pulsions et ta belle vision des femmes.

Chaloux dit: à

Si au moins cette pauvre Crétina de Hambourg n’était pas atteinte du syndrome de Clérambault… Mais si.

Ed dit: à

Quelles corrections ? Ce n’est certainement pas un raté pareil qui me corrigera. Même pas en rêve 😀

Ed dit: à

Et pour ceux qui ont déformé mes propos hier, car là je dois me justifier, pas de souci : je ne sortirai jamais avec un Arabe ne veut pas dire la même chose que « je n’aime pas les Arabes ». Si vous ne faîtes pas la différence entre l’amour et l’amitié parce que ni l’un ni l’autre ne font partie de votre vie, c’est votre problème.

pado dit: à

11h51
« les domestiques ont dénoncé leurs patrons »

Non, leur patronne, tout en acceptant l’argent du patron.

Même pour les besoins de la cause, il est possible de rester fidèle au billet.

Le mauvais temps qui atteint votre rigueur légendaire ?

Chantal dit: à

Peinture surestimée et refaite, faux témoignages des copains du ferblantier, tout est louche dans cette affaire … quand à confondre tabassage et jouissance, misère … Arlette Farge a eu du courage.

Me demande pourquoi les attributs de l’amour selon le diariste passou sont les parfums, les bijoux, les jupons, (un catalogue de Paris c’est l’amour) que le pigeon touriste se voit obligé d’accomplir en y mettant les pieds. Bref … il nous a fristouillé un vrai /faux .

Non qu’elle aime d’amour : elle aime l’amour. Le luxe, les bijoux, les draperies, les liqueurs, les jupons ne lui sont pas indifférents, loin de là. Elle aime paraître et apparaître. Cela ressort-il des témoignages à charge dans le procès à l’Authentique ?

Merci quand même.

pado dit: à

Chaloux dit: 7 août 2019 à 12 h 12 min
 » il n’y est absolument pas question de viol »

Mais si mon chaloux, le sujet a déjà été évoqué.
D’ailleurs à la suite tu es rester absent un bien long moment.
Un très léger sentiment de culpabilité peut-être ?

Chaloux dit: à

 » Ce n’est certainement pas un raté pareil qui me corrigera »

Pauvre petite Crétina, tu n’as pas assez de neurones pour comprendre à quel point cela te serait utile.

A partir d’aujourd’hui, Crétina, je te corrigerai tous les jours. Ainsi, tu seras corrigée comme tu mérites de l’être, symboliquement bien entendu. Si « symboliquement » te dédouanes, « symboliquement » me dédouanera.. Car je lis que tu es assoiffée de corrections symboliques.

Hurkhurkhurk!

Êd dit: à

« Un très léger sentiment de culpabilité »

Non, non pado. Même très léger, cela n’existe pas chez les pervers narcissiques. Vous n’avez pas dû en croiser beaucoup, tant mieux !

Chaloux dit: à

D’autant que je ne me suis pas absenté du tout. C’était une blague de très mauvais goût, à la Bigard. Il n’y avait pas la moindre idée de viol là-dedans, ce serait absolument implaidable, d’autant que je ne faisais que réagir à ce que la petite Crétina venait de m’écrire, -des propos mimant explicitement un viol, car la castration est évidemment un viol-, cette folle analphabète incapable de rédiger deux lignes qui se tiennent et qui se prend pour Simone de Beauvoir, atteinte du syndrome de Clérambault, qui croit que tout le monde la veut, une vraie cinglée. Qui s’imagine en plus que quand elle pète, c’est son chat.

Jazzi dit: à

#Soleil vert

Ithaque

Quand tu prendras la route vers Ithaque,
souhaite que le chemin soit long,
plein d’aventures, plein de choses apprises.
Les Lestrygons et les Cyclopes,
Poséidon et sa colère, ne les crains pas,
jamais sur ton chemin tu ne trouveras rien de semblable
si ta pensée garde sa hauteur, si une émotion rare
étreint ton âme et ton corps.
Les Lestrygons et les Cyclopes,
Et Poséidon furieux, tu ne les croiseras guère
si tu ne les transportes pas en esprit,
si ton esprit ne les dresse pas devant toi.

Souhaite que le chemin soit long.
Que soient nombreux les matins d’été
où – quel plaisir, quelle joie ! –
tu entreras dans des ports jamais vus ;
dans des comptoirs phéniciens fais halte,
et procure-toi de la bonne marchandise
nacre, corail, ambre ou ébène,
et des parfums voluptueux de toutes sortes,
le plus possible de parfums voluptueux ;
visite encore bien des villes égyptiennes,
apprends, apprends toujours auprès des savants.

Garde à l’esprit toujours Ithaque.
L’arrivée là-bas est ton but.
Mais ne hâte en rien ton voyage.
Qu’il dure des années, cela vaut mieux ;
que tu sois vieux en abordant sur l’île,
riche de ce que tu as gagné en chemin,
sans attendre de richesse d’Ithaque.

Ithaque t’a offert ce beau voyage.
Tu n’aurais pas sans elle pris la route.
Elle n’a plus rien à t’offrir.

Et si elle t’apparaît pauvre, Ithaque ne t’aura pas trompé.
Devenu sage, avec tant d’expérience,
tu dois déjà savoir ce que les Ithaques veulent dire.
(« Tous les poèmes », traduit du grec par Michel Volkovitch, Le miel des anges, 2017)

Chaloux dit: à

Jazzi, c’est séféris?

Jazzi dit: à

Mais quelle est donc la morale de cette fable historique que nous ressort Passou ?
Le critique littéraire et membre du jury Goncourt, harcelé par les attachés de presse, n’a qu’une hâte, tirer le verrou de la rentrée littéraire ! Oui, mais tirer dans quel sens : pour ouvrir la porte ou la cadenasser de l’intérieur ?

closer dit: à

« Mais quelle est donc la morale de cette fable historique que nous ressort Passou ? »

La morale, Annibal, c’est que dans la torpeur du mois d’août, il vaut mieux faire une note sur une vieillerie de 77 pages que sur une nouveauté de 500 pages!

Jazzi dit: à

Mais c’est qui Annibal, closer ?

Marie Sasseur dit: à

« c’est d’autant plus étonnant qu’il me semble que passou a écrit un bouquin sur la dénonciation ??? »

Oui « la cliente », pour ce qui est des archives sous la botte: courriers de délation.
Et un, ou plutôt deux romans, sur l’adultère aussi.

J’ai un « dossier », a’ttation.

Pour cette étude sur l’anthropologie de l’adultère chez les bobos de Paris, à partir d’un fait divers dont absolument personne ne peut contester a A. Farge, sociologue de l’akademie, pour la condition féministe, la véracité ni l’ampleur qu’il a pu avoir, ni s’il a fait jurisprudence,
on peut lire ce point de vue d’in proctologue ? qui a lu ce livre, par intérêt.

https://remue.net/Je-crois-la-voir-la-femme-malade

closer dit: à

Ne fais pas l’innocent Annibal. Tu ne me feras pas écrire ton actuel pseudo, ridicule (encore plus que closer) et qui fleure le vieux beau qui veut passer pour un pétillant adolescent…

Pablo75 dit: à

Dominique Boutonnat, le nouveau patron du CNC.

« Il compte parmi les principaux donateurs à la campagne électorale d’Emmanuel Macron en 2017. »

Étonnant, non?

Jazzi dit: à

Pas si inutile, le bouquin, Marie sasseur !

et alii dit: à

suite à 7 août 2019 à 11 h 58 min
cette dame a séduit un ex(auèjourd-ui,pas alors) président de larépublique française dans la piscine d’un hôtel « exotique »;elle me raconta bien sûr

Marie Sasseur dit: à

Tout est bien qui finit bien.

« Après la découverte du mensonge, leurs rapports s’étaient dégradés, et Branchu avait arrangé avec l’aide du commissaire de quartier Dupuy un dossier bidon, fabriqué de toutes pièces, afin que sa femme soit envoyée au couvent. Il faut lire ce petit livre pour savourer le dénouement, le retournement de tous les témoins, l’enquête sur le véreux Dupuy qui avait touché 25 Louis d’or pour sa forfaiture, et l’honneur rendu à Anne-Sophie Bourgeot par le « hors lieu » prononcé le 28 juillet 1779. »

Sauf pour Diderot qui poursuivit en vain de ses assiduités, la Volage !

Soleil vert dit: à

Jazzi dit: 7 août 2019 à 12 h 42 min

Merci beaucoup, je le recopierai sur mon blog

et alii dit: à

suite:elle avit été victime de l’agression sexuelle d’un prêtre enseignant dans une école privée où son fils avait été victime d’une agression au cutter;elle avait été se plaindre pour son fils

hamlet dit: à

« Tout de même, cette indécence, qui reflète une absence de secret, intrigue. Comme l’unanimité des témoins, des domestiques aux commis, du cordonnier au potier d’étain, intrigue. »

bien sûr que non, il est évident que les types qui ont couché avec cette femme ne sont pas venus au tribunal pour s’en vanter.

tout se procès repose sur la seule dénonciation : dénonciation de son patron, de son ami, de son voisin etc…

dans le milieu confiné de ce petit quartier de Paris, 10 ans avant la Révolution il est évident, connaissant Farge, que cette dimension liée à la dénonciation doit au centre du propos de l’auteure, parce que ça en dit long sur le climat social qui devait régner à l’époque.

aussi, lire un article sur livre dans leqauel le mot « dénonciation » n’est pas écrit une seule fois, cela relève soit de l’étourderie, soit d’un loupé complet de lecture, dans tous les cas c’est trahir l’auteure, et quand n sait que ce livre ne fait qu’une centaine de pages…

et alii dit: à

suite à: 7 août 2019 à 13 h 26 min
cette dame avait surtout pour amants des peintres -et de très connus;et après le père,le fils!-depuis sa jeunesse;elle était alors assez jeune quoique plus agée que moi;elle cherchait une « collaboratrice »(qui ne lui prendrait pas ses hommes sans doute après qu’elle l’eut « éduquée »)

Marie Sasseur dit: à

A l’heure de #metoo, cette affaire du ferblantier ne tient plus la route. En cela ce vieux bouquin de 2011 est inutile, une babiole sociologique pour occuper des chercheurs.

Marie Sasseur dit: à

Ca se veut représentatif de quoi au juste ce bouquin.

J’espère que A. Farge donne des explications à ses lecteurs, sur son choix de ce procès en particulier.

et alii dit: à

suite: 7 août 2019 à 13 h 33 min
c’est elle qui m’avait raconté vqu’un médecin de la copropriété qui demeurait avec sa « gouvernant »(sic)la tabassait allègrement et dénonçait les femmes à leur mari comme perverses par courrier dans leur boite à lettres;il s’occupait!

Ed dit: à

« vieux bouquin de 2011 »

Marie Sarasse doit avec 15 ans et demi pour dire qu’un bouquin de 2011 est vieux.

Marie Sasseur dit: à

A Farge n’est pas romancière, elle est sociologue. Donc, c’est à vocation intentionnelle, sa dilatation des faits.
C’est bien des trucs pour bobos de goche, et de la macronie, cette daube.

Marie Sasseur dit: à

« tout se procès repose sur la seule dénonciation : dénonciation de son patron, de son ami, de son voisin etc… »
Et de la complicité du menteur avec le keuf, faut pas oublier ça, etc.

Ed dit: à

 » bobos de goche »

C’est un pléonasme. De ouf.

Chantal dit: à

Très bizarre quand même cet acharnement, les dénonciateurs semblaient bien surchauffés. La jalousie quel fléau, si j’ai bien compris c’est l’homme qui ayant menti sur son réel train de vie au moment de contracter mariage, accuse son épouse d’être adultère et dépensière quand elle découvre le pot aux roses il la bat enceinte et l’assigne. Joli.

pado dit: à

13h31

Il est reparti et ne s’arrêtera plus.
Il a décidé de sa thèse et contre vents et marées il la soutiendra.
Les faits (écrits) ne lui donnent pas raison, qu’importent les faits puisque sa thèse est la bonne.
Tordons les faits et la thèse vivra.

Mentir pour de l’argent, cette réalité semble plus près de la nature humaine, et ça l’époque n’y change rien.
La position de la femme au XVIIIéme, si.

Mimi Pinson dit: à

Ed dit: 7 août 2019 à 11 h 56 min

Si j’étais Passou, je garderai précieusement l’adresse IP de Chaloux au cas où. Après avoir fait l’apologie du viol (« Un Congolais a endommagé tes organes vitaux »), il raconte n’importe quoi pour le nier sur un tableau pourtant sans équivoque. Quand ca se répète, ca dépasse le trollage. On ne peut qu’espérer qu’il s’en tienne à des mots et ne soit pas un vrai délinquant sexuel dans la vie. En tout cas, j’ai son adresse IP via un commentaire qu’il a laissé sur mon blog et espère vraiment que c’est juste un pauvre type qui s’invente un personnage de surhomme nazi sur le net.

Marie Sasseur dit: à

« La jalousie quel fléau, si j’ai bien compris »
Non, plutôt une histoire de gros sous.

pado dit: à

« A Farge n’est pas romancière, elle est sociologue »
La Tique

Pisqu’on te dit qu’elle est historienne !
Encore une thèse qui s’effondre.

Marie Sasseur dit: à

Le delinquant verbeux, pedo la tafiole, petit fonctionnaire parisien, croit tout ce qu’on lui dit.

Chantal dit: à

pas si gros sous on décrit le ferblantier comme fauché, mais ne manque pas de potes à l’imagination débridée … des malfaisants graphomanes. Probablement que les luxes et luxures décrits sont le reflet de leur propre cupidité, amoralité, rien de très nouveau sur le genre humain…

pado dit: à

14h00

La Tique a décidé que A. Farge était sociologue, DONC, A. Farge est sociologue, qu’on se le dise.

Butée la Tique ?
Par écrit, sinon dans la vie une dégonflée de première (remember Chambéry)

pado dit: à

Chantal dit: 7 août 2019 à 14 h 06 min
pas si gros sous on décrit le ferblantier comme fauché

Il avait quand même assez de moyens pour acheter les témoins, et même le commissaire.

Chantal dit: à

on cherche le mobile alors s’il n’est pas jaloux …

une telle énergie de passer pour cocu intrigue … et faire participer tout le quartier commissaire à corrompre compris, quelle dépense sans motifs (?).

Marie Sasseur dit: à

pedo le doryphore, petit fonctionnaire aux ordres, je vous ai déjà mouché. Inutile de continuer de vous prostituer, pas cliente.

Marie Sasseur dit: à

« quelle dépense sans motifs »

pas toujours gratifiant de faire l’âne pour avoir du son.

« M. Branchu était un homme violent, qui avait abusé sa femme au moment de leur mariage, en faisant état d’une rente de 300 livres qu’il n’avait pas. Il était essentiellement intéressé par sa dot de 10000 écus, bien réelle. »

Marie Sasseur dit: à

Bon, et c’est mon dernier post, sur ce billet, vu la fréquentation… je me tire.

L’ADULTÈRE, DEUX POIDS, DEUX MESURES

Agnès Walch, auteur de Où va le mariage ? Fayard, 2013 et d’une Histoire de l’adultère, XVIe-XIXe siècle Perrin, 2009. dans mensuel 798 
daté juin 2013 – 

La femme est l’éternelle coupable de l’adultère… La femme fait peur car elle porte des enfants dont l’homme doute toujours d’être le père. C’est pourquoi ces derniers ont élaboré un arsenal répressif et dissuasif. Au Moyen Âge, les coutumes évoquent de multiples sanctions : amendes, emprisonnement ou humiliation publique. Mais la lapidation de la femme et de son amant ou leur bannissement n’ont jamais été pratiqués en France. Au XVIe siècle s’impose « l’authentique », fondée sur les lois romaines réinterprétées par les juristes royaux. Le code Justinien punissait l’adultère de la réclusion à perpétuité, sauf si l’époux consentait à reprendre sa femme. Sous l’Ancien Régime, l’épouse convaincue d’adultère par son mari est « authentiquée », c’est-à-dire qu’elle risque la réclusion à vie dans un monastère et la privation de sa dot. Seul son mari peut l’accuser et, éventuellement, lui pardonner en reprenant la vie commune. Pour les maris infidèles, aucune sanction n’est prévue. En 1792, les révolutionnaires abandonnent toute sanction, en même temps qu’ils instaurent le divorce le plus libéral qui soit, pour incompatibilité d’humeur. En 1804, le Code civil sanctionne l’infidélité d’une peine de prison pour la coupable et son amant. Il ne s’agit toutefois plus d’un crime mais d’un délit. L’épouse est autorisée à poursuivre son mari, mais seulement s’il l’a trompée sous le toit conjugal, avec pour effet une simple amende ! Avec la loi Naquet en 1884, le divorce, définitivement rétabli, devient la sanction naturelle de l’adultère, un délit toujours punissable de l’emprisonnement, jusqu’à la refonte du Code civil en 1975, qui abroge les dispositions antérieures. L’adultère devient uniquement une cause de divorce. Mais si la femme a toujours été considérée comme la coupable, elle a surtout été la victime, car, contre son mari volage, elle ne pouvait rien. Pour une femme sans indépendance financière, le divorce était synonyme de précarité.
Historia

Chantal dit: à

Ok mes excuses MS, en effet la dot.

Marie Sasseur dit: à

Ce n’est pas faire œuvre d’historien que de choisir un exemple, pour en faire une généralité sociétale. Comme le font tous les sociologues de l’akademie prise en otage par des idéologues de gôche. Sinon, encore une fois, à quoi sert CE bouquin ?

Jazzi dit: à

Quand on veut se débarrasser de sa femme, on dit qu’elle est nymphomane !

Marie Sasseur dit: à

Et l’inverse: monsieur n’ honore pas le contrat, lol.

Jazzi dit: à

« Sinon, encore une fois, à quoi sert CE bouquin ? »

A faire bander le lecteur et pleurer la lectrice ?
Occasionnellement, à tirer le verrou de la rentrée littéraire pour Passou ?

Jazzi dit: à

Quand monsieur n’est pas capable d’honorer sa femme, il dit que c’est une salope !

Jazzi dit: à

« je déteste Fragonard »

Pourquoi donc, Bérénice ?

Chantal dit: à

à nous rappeler d’où l’on vient question rapports cordiaux et dialogues hommes/femmes.

Marie Sasseur dit: à

« à nous rappeler d’où l’on vient question rapports cordiaux et dialogues hommes/femmes. »
Heu, vous venez du bordel ?

felix d dit: à

Ph.Muray : « l’arrêt complet du jeu de l’amour c’est l’égalité des sexes  » …

Ed dit: à

Ph.Muray : « l’arrêt complet du jeu de l’amour c’est l’égalité des sexes »

Oui roh. On nous l’a fait à peu près 150 252 fois celle-ci. Si des écrivains ne font pas la différence entre égalité et identité, qu’ils apprennent.

Mimi Pinson dit: à

Marie Sasseur dit: 7 août 2019 à 14 h 35 min

Bon, et c’est mon dernier post, sur ce billet, vu la fréquentation… je me tire.

Toujours là à remuer la polenta, la Maritorne?!

Sarah dit: à

Marie Sasseur dit: 7 août 2019 à 14 h 35 min

Bon, et c’est mon dernier post, sur ce billet, vu la fréquentation… je me tire.

Toujours là à remuer la polenta, la Maritorne?!

Ed dit: à

En ce moment, je lis Mémoires d’Hadrien. C’est chiant, mon Dieu ce que c’est chiant. Pas étonnant que Chaloux adore.

Marie Sasseur dit: à

Oui Sarah, je te prépare un poulet slow cooker pour ce soir, mon vieux, tu m’en diras des nouvelles.
A plus.

Chaloux dit: à

Ce n’est pas que c’est chiant, c’est que c’est un livre à haut degré civilisationnel. Toi, tu es tout en bas. Impossible de vous rencontrer. Jette ce livre, tu n’y comprendrais rien. Retourne aux petites conneries à ton niveau. Ne fais pas comme ta copine, la Bavassa Tréponéma von Brayono, qui s’attaque exclusivement à ce qu’elle est incapable de comprendre. Tu vois le drame, à l’orée de sa vieillesse.

Ed dit: à

« Toi, tu es tout en bas. »

Évidemment. J’ajoute que je suis folle. Toi tu es tout en haut, et sain d’esprit. Comme tous les PN.

Paul Edel dit: à

 » A quoi sert ce bouquin? « demande avec rage Marie Sasseur… »la littérature est la mémoire du monde, sans elle l’humanité retomberait en enfance à chaque génération. » répond Olivier Rolin.

Marie Sasseur dit: à

Edel, où lisez-vous de la rage. En revanche, là où vous ne vous gourez pas une fois de plus, c’est que je suis une femme, et que ces études de mœurs pour vieux mal mariés ne me concernent pas, lol.
En revanche, on n’a pas lu votre « critique  » de ce livre. Un oubli ?

Chaloux dit: à

Ed dit: 7 août 2019 à 16 h 06 min

Le syndrome de Clérambault, c’est assez ennuyeux, tout de même, surtout pour les autres. Ce n’est pas t’insulter que de dire que ton niveau culturel est très bas. Il faut avoir la chance d’avoir été initié jeune, ce qui ne semble pas avoir été ton cas. D’ailleurs, tu n’as aucune ouverture sur la haute culture, ni romaine, ni grecque, tu n’as lu presque aucun auteur classique, et quand on voit ce que tu en rapportes, on se dit que c’est très bien ainsi. Tu ne connais ni les grands historiens ni les grands poètes. Tu ne connais rien et tu voudrais qu’on admire béatement, comme ta copine la Bavassa qui a écrit son Proust, est catégorique sur son cas, mais n’a rien lu d’autre, ( et encore pour quel profit ?) que La Recherche. Tu te cantonnes aux trucs d’époque, parce que ton intelligence ne saurait aller plus loin. La preuve? Tu ne vas jamais plus loin. Ce n’est pas être pervers que de le remarquer, ni de dire que tu es ignare, que tu ne sais pas écrire le français, que ton raisonnement est confus, que tu n’as aucun esprit de synthèse et que tes quiches de lecture sont à la limite du lisible. C’EST ÊTRE RÉALISTE.

Ed dit: à

Mais oui. C’est tout à faire cela.

Ed dit: à

Ce n’est pas être pervers de dire que qqn est bête, mais de descendre et d’insulter EN PERMANENCE les autres, de se croire supérieur par sa naissance, d’insulter les origines des gens ou encore leur niveau de vie, d’avoir toujours réponse à tout quitte à tomber dans l’absurde et la vulgarité, de ne jamais se remettre en question, et enfin de faire l’apologie du viol, c’est clairement une attitude de pervers narcissique.

pado dit: à

Marie Sasseur dit: 7 août 2019 à 14 h 22 min
je vous ai déjà mouché

Une année, un jour, une heure ?

T’es comme mon chaloux La Tique tu crois toucher alors que tu amuses à tes dépens.

Chaloux dit: à

Ma pauvre Ed, tu essaies de te venger avec les instruments qui sont les tiens, mal aiguisés, rouillés, peu vifs, comme toi. Je n’ai jamais fait l’apologie du viol, c’est toi qui es une violeuse et une perverse symbolique, les textes parlent d’eux-mêmes. Tu es simplement verte de ne pas avoir eu le dessus, mais personne n’est jamais monté sur mes pieds. Si tu crois que je me moque des pauvres et des humbles, là aussi tu fais un contresens dû à ton pauvre esprit charognard et déjà pourri.

Ed dit: à

« personne n’est jamais monté sur mes pieds »

Évidemment que non. C’est techniquement impossible puisque PN est intouchable. Je connais Chaloux, je connais. Tu confirmes l’idée que j’ai de toi à chaque commentaire.

Chaloux dit: à

Oui, Crétina de Hambourg, mais n’oublie jamais cela: tu me juges avec ton cerveau qui n’est guère qu’un gésier de poule. Bon à broyer les petits cailloux. Tout juste.

Ed dit: à

Tiens, en anglais on dit « sociopathe ». Je connaissais ce mot, mais ignorais qu’il désignait le PN. C’est dommage, car le sentiment indéboulonable de supériorité n’est pas exprimé. Et je ne parle plus de Chaloux, je fais une réflexion d’ordre général et linguistique.

Chaloux dit: à

Quoiqu’il en soit, Crétina, j’espère que tu as commencé à corriger ton texte coréen sur mes conseils,- comme tu avais corrigé, sur mon conseil avisé, malgré tes ricanements de ce matin, la fin de ton emplâtre sur le Grand Meaulnes. Tu devrais avoir honte de laisser ça traîner tel quel. Je te donnerai d’autres conseils demain.

pado dit: à

Chaloux dit: 7 août 2019 à 16 h 40 min
mais personne n’est jamais monté sur mes pieds

mon chaloux/La Tique, le mariage du siècle, la mythomanie élevée au rang d’art.

Marie Sasseur dit: à

pedo le doryphore, petite tafiole aux ordres, combien de fois faudra-t-il te le répéter, ton souteneur est dead. Va tapiner ailleurs.

pado dit: à

Marie Sasseur dit: 7 août 2019 à 17 h 05 min
Va tapiner ailleurs

A chambéry ma Tique chérie ?

Marie Sasseur dit: à

Où vous voudrez, pedo le doryphore, pourvu que vous trouviez vôtre bonheur couillu, lol.

Marie Sasseur dit: à

Edel, moi j’attends votre critique de cette daube socio. L’adultère, le sujet, ne vous intéresse pas ?

Marie Sasseur dit: à

Pourtant ça se passe chez « ceux qui ne sont rien », Edel. Un sujet pour vous.

et alii dit: à

: 7 août 2019 à 16 h 40 minrenato, c’est une boite à lettres?
CE n’est pas chez vous que c’est fermé?
à Menton, quand j’y allais voir de la famille, je me promenais et+j’avais remarqué que les gens avaient de jolies boites à lettres,qui justifiaient une photographie:ces boites témoignent-elles d’une pratique régionale,plus particulièrement italiennes?

pado dit: à

Marie Sasseur dit: 7 août 2019 à 17 h 14 min
Pourtant ça se passe chez « ceux qui ne sont rien »

A force d’en vouloir aux sociologues la psy pour les nuls (ou la nulle des psys) en méconnait tous les détails d’une société.
Ma Tique chérie, au XVIIIème un ferblantier de la Cité fréquentant ses voisins plumassier ou confiseur, capable d’acheter un commissaire de police n’est pas un « de ceux qui n’ont rien ».
Que les minutes de ce procès ait été gardé prouve aussi un certain intérêt de cette même société qui « n’a pas rien ».
Psy t’es nulle, sociologue t’es nulle, en génépi t’es nulle,
mais t’es bonne en quoi ?

et alii dit: à

ET APRès L’ARMOIRE? LE BAHUT bourdivin?

Ed dit: à

Ah. La cour de récré est remplie d’insectes maintenant ? Et bien Chaloux sera le…fastoche, ca rime et ca gratte sans partir au shampoing.

Paul Edel dit: à

Non Sasseur le sujet ne m intéresse pas…après Flaubert et Tolstoi et Tchekov je m intéresse à d autres sujets plus personnels par exemple quand l orage monte et éclate devant les fenêtres de la chambre pourquoi est ce que je vois apparaître Charlton Heston?

Marie Sasseur dit: à

pedo le doryphore, ou blabla et ses « petits chéris , un cas.

Marie Sasseur dit: à

Edel c’est dommage. Le sujet est vaste, comme un programme…

Vous voyez Heston?
Comme c’est bizarre, vous auriez pu voir Clint, sur la route de Madison.

Marie Sasseur dit: à

Clint à qui Romain Gary voulait casser la gueule.

et alii dit: à

Au xiiie siècle, les prélats et les grands seigneurs portaient des chapeaux ornés, peut-être même formés, de plumes de paon. La consommation de ces plumes était assez grande pour faire vivre une corporation, celle des chapeliers de paon qui, vers 1268, présenta ses statuts à l’homologation du prévôt de Paris4. Les chapeliers de paon prirent vers le xve siècle le nom de plumassiers. Leurs premiers statuts, octroyés au mois d’août 1577, furent révisés et renouvelés en juillet 1599 et en juillet 1659. Ils y qualifient les maîtres de plumassiers – panachers – bouquetiers enjoliveurs, et ils sont précédés d’assez étranges considérants. L’apprentissage durait six ans, suivis de quatre ans de compagnonnage. Les maîtres pouvaient engager un second apprenti dès que l’enfant avait terminé sa quatrième année de service.
Aux termes de leurs statuts, les plumassiers avaient le droit de confectionner « toutes sortes d’habillemens de tête », panaches, chapeaux et bonnets de mascarades, bouquets pour églises, toques, aigrettes, guirlandes pour carrousels, ballets et courses de bagues ; ils pouvaient teindre toutes espèces de plumes en toutes couleurs, les enrichir et enjoliver d’or et d’argent vrai ou faux. Ils employaient surtout les plumes d’autruche, de héron, de coq, d’oie, de vautour, de paon et de geai4.
Le nombre des maîtres plumassiers, dans Paris, était de 25 à la fin du xviiie siècle. Ils avaient pour patron saint Georges, dont ils célébraient la fête le 23 avril à l’église Saint-Denis-de-la-Chartre4.

Au début du xive siècle, on voit apparaître les plumes d’autruche, qui rehaussèrent les coiffures d’apparat. Quand Louis XII entra à Gênes, en avril 1507, il portait un casque couronné d’une forêt de plumes droites, d’où émergeait un panache retombant. Une plume blanche garnissait le bonnet de velours noir à la mode sous François Ier4.

christiane dit: à

@DHH dit: 7 août 2019 à 8 h 35 min

« Rappelons l’étonnante analyse de ce tableau de Fragonard par Daniel Arasse… »
Oui, rappelons cette lecture « étonnante », usée tant elle a servi à ouvrir les yeux des curieux sue cette toile de Fragonnard.
Peut-être rappeler au passage que c’était une commande du marquis de Véri qui voulait une toile qui fasse pendant à « L’Adoration des bergers ». Mêmes dimensions, approximativement, même diagonale de construction mais opposition des thèmes : une scène religieuse et une autre galante, érotique. Ce vertige amoureux, cette scène d’alcôve suffiront-ils à effacer les commentaires nocturnes et salaces qui clôturèrent le fil de commentaires du billet précédent. Ces deux livres mineurs évoqués, ressurgis dans le rite des lectures estivales, avec leurs citations semblent apporter un prolongement douteux aux échanges d’hier.
Une femme a quand même été traînée dans la boue ! et même si elle additionne pas mal de défauts, elle ne méritait pas ce qui a été écrit.
Désolée, aucune attirance pour ces livres, ce billet et déception de voir que ce blog prestigieux peut inclure, sans aucune modération, des commentaires avilissants.

MCourt dit: à

Chaloux-Clopine. Vous ai répondu sur le fil précédent concernant Adam de la Halle et La Mesnie-Hellequin.

Fragonard qui connait son métier et s’est essayé à la Grande peinture représente ici la Fable au point le plus aigu. C’est l’esthétique de la peinture classique du Dix-Septième siècle depuis Poussin.

71 pages, ce n’est pas beaucoup plus qu’un compte rendu moyen d’une affaire judiciaire dans la littérature de l’époque. Il est très probable que ce procès ait été chroniqué dans la grande compilation qui prend le relai des Causes Célèbres de Gayot de Pittaval. Et c’est aussi quelque chose qu’il faut signaler: l’apparition sous une forme narrée et quasi totale des procès dans la littérature, là ou on ne les connaissait avant sauf exceptions, qu’atomisés dans les recueils de plaidoyers ou de verdicts des gloires des Parlements. Cette arrivée du théâtre juridique vers 1750 via Pittaval et après lui rencontre un succès certain . On lit la justice en marche. On exhume de vieilles affaires comme la Marquise de Gange, qui inspirera Sade. Ou le Procès de Jeanne d’Arc.
Une remarque en passant:
La peine de l’authentique n’inclut pas dans toutes les Coutumes -nous sommes en droit coutumier- la fustigation. Le séjour au couvent, si. Deux ans paraissent tout de meme beaucoup.
Sur la possibilité d’une séparation:
Dans un ménage qui marche mal, il y a alors possibilité de plaider la séparation de biens, ou de faire vivre séparément les époux. Le mariage n’est pas alors rompu, mais on se trouve dans une situation de divorce à la catholique. (Je travaille actuellement sur un cas ou la femme est trompée et réchappe à trois tentatives d’assassinat.) A noter que Justinien avait prévu l’empoisonnement et le poignard comme cas de séparation.
Mais, séparation ou non, si le mari meurt, certaines Coutumes rendent la veuve responsable de ses dettes, je suppose comme dernière survivante. Sauf si le mari est étranger, Aubain, sans lettres de Naturalité, auquel cas sa succession va au Roi. Ce qui n’empêche pas les contrats passés de son vivant d’être valides.
La figure du mari, écrasante dans la littérature coutumière,ce qui est un héritage du droit Romain, ne va pas cependant jusqu’à être « inspecteur des mœurs de sa femme ». Ce doit être un attendu de jugement.
Oui, Arlette Farge est historienne, et bonne historienne, je ne suis pas seul à le penser.
Bien à vous.
MC

pado dit: à

La Tique 17h31

Une réponse de dégonflée, comme dab.

Chaloux dit: à

@Crétina.

Internet semble ignorer « le fastoche ». Pour rimer, tu seras mon petit bloche. C’est la larve de la mouche à viande. Une larve, c’est tout toi.

Bisou.

Marie Sasseur dit: à

A. Farge travaille les archives, personne ne remet en cause cela.
Le problème c’est l’utilisation qui est faite de données choisies, et ici, sur un procès pour adultère en 1779.

Un romancier en aurait peut-être fait autre chose qu’un essai a prétention socio. bourdieusee.

Marie Sasseur dit: à

« Il est très probable que ce procès ait été chroniqué dans la grande compilation qui prend le relai des Causes Célèbres de Gayot de Pittaval. »

A. Farge ne donne pas ses sources ?

Chaloux dit: à

pado dit: 7 août 2019 à 17 h 39 min

pado dit: 7 août 2019 à 17 h 39 minoyez-moi ce pedo/Pedalo, le petit maître chanteur, qui est le seul à ne pas voir qu’on le prend pour ce qu’il est.
Une question tout de même. Si je montais faire un petit bisou (ça fait deux) à Blabla, est-ce que le pédalo péteux continuerait à pédaler pédalant?

et alii dit: à

zizi chantait
Mon truc en plumes
Plumes de zoiseaux
De z’animaux
Mon truc en plumes
C’est très malin
Rien dans les mains
Tout dans l’coup d’reins.
Mon truc en plumes
Rien qu’en passant
Ça fouette le sang
Mon truc en plumes
Ça vous caresse
Avec ivresse
Tout en finesse.
Moi je vis d’ma plume
Et je plume
Le bitume
Et c’est au clair de la lune
Que j’allume les Pierrots.
Mon truc en plumes
Plumes de panthère
A milliardaires…

pado dit: à

Chaloux dit: 7 août 2019 à 17 h 47 min

mon chaloux qui joue les gros durs, à pleurer de rire.
Quand les insultes ne fonctionnent pas le mythomane se veut catcheur.
Le petit-bourgeois banlieusard se vit en « Bourreau de Béthune » des pavillons meulière.
Un cas.

et alii dit: à

LE PLUS GROS ZOISEAU
Biology Letters de la Royal Society par une équipe internationale de paléontologues qui l’ont baptisé « Hercule ».

Une patte restée durant 11 ans sur une étagère
Les restes du perroquet géant ont été découverts fossilisés près de Saint Bathans au centre de l’Ile-du-Sud de la Nouvelle-Zélande, une zone de fouilles riche en fossiles du Miocène, une ère remontant entre 5 et 23 millions d’années. Les scientifiques ont retrouvé les os d’une patte en 2008 et personne ne savait trop à quoi correspondait cette trouvaille, restée onze ans durant à prendre la poussière sur une étagère avant que quelqu’un ne s’y intéresse à nouveau en 2019. « L’idée qu’il puisse s’agir d’un perroquet géant ne nous avait pas effleuré », a expliqué mercredi 7 août 2019, à l’AFP, Paul Scofield, conservateur en chef au Musée de Canterbury. « Nous pensions à une sorte d’aigle, jusqu’à ce que nous les examinions à nouveau ».
https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/paleontologie/un-perroquet-geant-vivait-il-y-a-18-millions-d-annees-en-nouvelle-zelande_136176#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20190807

Delaporte dit: à

Essai

Chaloux dit: à

Pédalo, comme son nom l’indique appartient à une très haute lignée de nobles périgourdins. Il en a même trouvé la preuve dans une tablette de chocolat Poulain. Une meulière dans un coin calme avec un beau jardin, trop peu pour lui. Pensez donc, un Pédalo, ça vaut mieux que ça… Il est vrai que le 42 rue R. N’est pas en meulière et que c’est un palais. Hurkhurkhurk!

et alii dit: à

mon truc en plume est dédié à la RDL de P.Assouline!

Marie Sasseur dit: à

« Et c’est aussi quelque chose qu’il faut signaler: l’apparition sous une forme narrée et quasi totale des procès dans la littérature, là ou on ne les connaissait avant sauf exceptions, qu’atomisés dans les recueils de plaidoyers ou de verdicts des gloires des Parlements. »

Court , toujours pour le pouvoir Zentral de paris frankreich.
Heureusement on a aussi lu H. Bordeaux, pétainiste bon teint c’est sûr, mais chroniqueur lettré.

et alii dit: à

est-ce qu’il y en a qui se souviennent de
Frédéric Pottecher, né le 11 juin 1905 à Bussang (Vosges) et mort le 13 novembre 2001 à Paris, est un acteur, scénariste, chroniqueur judiciaire, écrivain et grand opposant à la peine de mort. Il a couvert tous les grands procès du xxe siècle.

Delaporte dit: à

Le cinéma américain s’est fait une spécialité des procès, pour le meilleur et pour le pire. En général, cela fait des films hyper-longs, et ennuyeux. Mais intéressants pour les juristes, et pour les citoyens exemplaires et politiquement corrects.

Delaporte dit: à

Il y a des films, pas seulement américains, où quelques minutes de procès viennent conclure la fiction. C’est un moyen commode. Pourquoi pas ? J’attends avec impatience le nouveau film de Polanski, pour savoir s’il a osé se mettre soi-même en procès à travers Dreyfus. Je crains que oui. Alors qu’il serait tellement plus simple pour lui de prendre le premier avion pour les USA et de se rendre aux autorités !!! Polanski est attendu là-bas, et on va lui faire sa fête quand il sera là !

pado dit: à

mon chaloux de 18h23

Aussi buté que sa copine La Tique mon chaloux continue à me confondre avec notre vieux camarade Michel.
Sûrement une forme aigüe de névrose.
Mais que t’a-t-il fait mon chaloux pour le voir partout ?

Mais mon chaloux je sais que pour toi Ton pavillon de banlieue, Ton épouse, Ta copie de commode Louis XV, Ton canapé et Richard Clayderman sur Ta platine, c’est le bonheur, grand bien te fasse.
Un peu comme Séguala, si tu n’as pas tout ça à cinquante ans tu as raté ta vie.
Je vois que tu es dans les normes.

hamlet dit: à

M. Court « je travaille actuellement sur un cas ou la femme est trompée et réchappe à trois tentatives d’assassinat »

j’y crois pas ! c’est donc vous que ma femme a pris comme avocat ?

si je peux me permettre : il ne faut pas écouter ce qu’elle raconte ! la fois où je l’ai poussée dans les escaliers c’était juste parce que j’avais pas vu qu’elle était derrière moi ! la fois où elle a failli bouffer de la mort au rat c’est juste c’est juste parce que j’avais laissé l’assiette dans la cuisine avant de la descendre à la cave ! et la fois j’ai failli l’écraser en sortant du garage c’est parce que je ne l’avais pas vue ! faut pas l’écouter elle raconte que des conneries pour me faire aller en taule !

Delaporte dit: à

A l’époque, il y avait des antidreyfusards, qui soutenaient mordicus que Dreyfus était coupable. C’est aussi aberrant que Polanski lui-même racontant qu’il n’est plus coupable, qu’il a purgé sa peine, etc. Et attention, notre Polanski fait un film sur un Dreyfus innocent, du moins je pense. Que penseraient les gens si le Dreyfus de Polanski n’était pas innocent ? Telle est la casuistique polanskienne, qui renverse la réalité, je dois dire de manière plutôt perverse. Vous me suivez ?

pado dit: à

hamlet dit: 7 août 2019 à 18 h 46 min

Si elle a acheté des témoins zêtes mal barré.

Delaporte dit: à

Car le risque, avec un coupable avéré, en attente de jugement, comme Polanski, quand il nous parle de Dreyfus, c’est que, suivant son propre cheminement d’inversion de réel historique, il ne nous présente un Dreyfus coupable. Quand le film sur Dreyfus sortira, il faudra bien faire attention à cela. Et puis, quoi de commun entre Polanski et… Zola ? Je vous le demande bien gentiment !

Delaporte dit: à

Les critiques de cinéma vont s’arracher les cheveux ! Place aux historiens ! Arlette Farge, au secours !

hamlet dit: à

quant à Arlette Farge c’est effectivement une très grande historienne non pas spécialiste de l’histoire des femmes mais spéciliastes des rapports sociaux au 18è siècle !

et c’est bien pour cette raison que j’essaie d’expliquer qu’au centre de ce livre se trouve non pas l’histoire d’une nymphomane comme tente de le faire croire passou mais la dénonciation des patrons par leurs domestiques !

parce qu’Arlette Farge est une historienne engagée qui a passé sa vie à décrire l’histoire des pauvres et des exclus avant la révolution.

et c’est pour ça que j’essaie d’expliquer que l’angle pris par passou pour exposer ce livre n’est pas le même que celui poursuivi par l’auteure.

cet article trahit les intentions de l’auteure c’est évident.

donc je recommence : pour pouvoir condamner cette femme et l’envoyer finir ses jours dans un couvent dans lequel elle n’aura plus que quelques légumes pour assouvir ses désirs il a fallu prouver qu’elle avait des amants.

ces amants n’ont pas témoigné, c’est certains.

et comme ils n’ont pas témoigné cela signifie qu’ils ont été dénoncés par leur entourage et notamment par leurs domestiques.

et voilà ce qui intéresse Arlette Farge, on se trouve là en plein coeur de son travail : comment un domestique peut-il en arriver à dénoncer son employeur ?

le fait qu’elle soit nymphomane Arlette elle s’en tape, c’est juste passou qui a juste retenu cet élément de sa lecture.

du coup la question est : pourquoi passou n’a retenu de ce livre que le fait que cette femme soit une nymphomane alors que ce livre traite de la question de la dénonciations des riches par les pauvres ?

pado dit: à

Tiens, une question pour rire.
Est-ce que Zola sans le « j’accuse » n’aurait pas fini comme Anatole France dans le 3ème bac à gauche chez Gibert ?

Merci de taper doucement et pas sur la tête, j’ai déjà mon chaloux sur le dos.
PE, pas le sabre d’abordage SVP.

Delaporte dit: à

Par exemple, Catherine Deneuve a dit elle-même que la jeune adolescente violée par Polanski était presque une femme et même à moitié consentante… Que nous aurait raconté Deneuve au temps de l’affaire Dreyfus ? On peut se le demander.

hamlet dit: à

et la réponse que donne Arlette est simple : si un domestique dénonce son employeur c’est juste parce que nous sommes en 1779 !

nous aurions été en 1750 ces pauvres n’auraient jamais pris le risque de dénoncer leur patron !

et là ils le font parce que nous sommes à 10 ans de la Révolution Française.

et pour Arlette ce procès est un signe de cette révolution à venir.

et voilà ce qu’est ce livre épicétou.

et certainement pas l’histoire d’une nymphomane qui n’intéresse personne, surtout pas Arlette Farge qui ne s’est jamais intéressée aux nymphomanes !

c’est une erreur de lecture de débutant !

hamlet dit: à

une erreur de lecture de débutant pour un livre qui fait 100 pages.

on se dit heureusement que ce n’était pas un livre de 300 pages.

hamlet dit: à

et cette erreur de lecture de débutant d’autant plus étonnante de la part de passou que, comme la rappelé quelqu’un ici de façon très très judicieuse, je sais plus qui, je crois bien que c’est moi, passou a lui-même écrit un livre sur la dénonciation, à une autre époque, mais dénonciation quand même.

et là on se dit qu’il faudrait écrire une histoire de la dénonciation en France.

parce que la dénonciation de 1779 et forcément différente de celle de 1943, à chaque époque sa dénonciation.

hamlet dit: à

ou alors, passou étant l’esprit tellement absorbé par la dénonciation en 1943, ne s’est pas rendu que ce livre d’Arlette Farge traitait non pas de la nymphomanie, mais de la dénonciation en 1779 ?

cela reste très possible, même très probable.

hamlet dit: à

il faut se remettre dans le contexte de l’époque.

1779, Paris, l’île de la Cité, petit quartier surpeuplé de pauvres et de manants, moment où nait la suspicion, tout le monde soupçonne tout le monde, ce même soupçon qui 20 ans plus tard servira la Terreur, époque lugubre, où les patrons traitent des pauvres erres avec le plus grand mépris.

qu’ont vu ces gens dans ce procès ? ils y ont vu la possibilité de se venger du mépris de leur patron.

ah il faut les voir rappliquer au tribunal et dire aux jurés : « oui cette dame venait rendre visite à mon patron quand sa femme n’était pas là » ou « oui j’ai surpris mon patron avec cette femme au fond de l’atelier ! » voilà ce que venaient dire ces pauvres gens !

parce que nous sommes à Paris en 1779 !

et voilà ce qu’a voulu décrire Arlette Farge !

hamlet dit: à

et réussir à voir un procès d’une nymphomane là où en réalité une historienne essaie de décrire l’ambiance de suspicion qui règne dans Paris 10 ans avant la révolution, qui plus est dans un petit livre de 100 pages, et ben ça il faut le faire, c’est pas donné à tout le monde.

Marie Sasseur dit: à

Sarah, c »est cuit !

La réponse de la femme du poulet ( qui vit aux crochets de la dame) au procès.
Par la voix de T. Morrison elle-même. (A qui je demande bien pardon de cet emprunt, mais on se comprend)

« Si vous m’aviez vue, vous auriez cru que j’avais passé ces six mois avec lui en détention provisoire, sans mise en accusation ni avocat, et que le juge avait brusquement tout annulé , classé l’affaire ou refusé de l’entendre. En tout cas, je refusais de gémir, de pleurnicher ou d’accuser. Il a dit une chose; j’étais d’accord. Qu’il aille se faire f.outre. En plus notre liaison n’était pas si spectaculaire que ça: pas même les jeux sexuels légèrement dangereux que je m’accordais avant. Bref (…) »
(…)=( rien à voir avec ce tableau en-tête du mag de chroniques dites littéraires, vous savez des couples à moitié en pyjama qui jouent à des liaisons dangereuses)

hamlet dit: à

du coup ce tableau de Fragonnard est mal choisi, il n’a aucun lien avec ce livre.

quitte à prendre un tableau pour décrire cette époque il aurait mieux fallu prendre de l’assassinat de Marat.

c’est évident.

au moins ç’aurait moins trahi les intentions de l’auteure.

hamlet dit: à

l’été, la canicule, tout ça fait travailler les hormones, et du coup le lecteur voit de la nymphomanie là où il y a de la dénonciation pré-révolutionnaire, et voilà.

hamlet dit: à

et voilà comment on commet une erreur de lecture de débutant…

Ed dit: à

@Pado
Chaloux n’a PAS d’épouse. Pour le reste, je partage ton analyse.

Marie Sasseur dit: à

Ah non! mais Passou a des excuses.
Pour avoir causé la mort d’une femme, qui avait écrit des lettres de délation, en accusant son voisin juif.
Bien sûr, il lui faudrait un bon avocat.
Mais même le diable en a un.

Delaporte dit: à

Rome entre en lutte contre les touristes. Il faudrait aussi réglementer l’entrée des églises : beaucoup de touristes, et même de paroissiens modernes, n’ont pas une tenue correcte. Une messe n’est pas un concours de streap-tease. Dimanche dernier, j’ai vu certains fidèles se présenter comme s’ils allaient ou revenaient de la plage. Les femmes, en revanche, étaient plus décentes, sauf évidemment les femmes touristes qui viennent visiter, qui sont à moitié à poil, et qu’il faudrait verbaliser :

« S’asseoir et manger sur l’escalier de Trinité des Monts peut désormais coûter jusqu’à 400 euros d’amende. Rome veut ainsi préserver l’un de ses joyaux architecturaux du tourisme de masse. Un règlement de la police urbaine, qui remonte au début de l’été, prévoit l’interdiction de s’installer dans des lieux publics « de manière indécente ou contraire au décorum » ainsi que de « s’asseoir en consommant des aliments ou des boissons sur des biens du patrimoine historique, artistique, archéologique et monumental », notamment des fontaines et des escaliers. »

MCourt dit: à

Hamlet , nous sommes autour de 1631,un peub après, et à la campagne, pour la Dame en question.

une bonne synthèse sur la domesticité , à ùma connaissance non remplacée: JP Gutton, Domestiques et Serviteurs dans la France de l’Ancien Régime. Aubier, Collection Historique, épuisée hélas mais peut se trouver sur le net.
On peut y ajouter les Mémoires sur Jasmin (?), le valet de chambre des Nicolai, dont la position et la dévotion lui valurent l’écriture de cette apologie par le Père Toussaint de St Luc. On y trouve, dans les lettres du père du valet, authentiques ou peu réécrites,le sentiment de ce que pouvait représenter comme reconnaissance sociale le fait de « porter les couleurs » d’une grande maison. Et ne pas oublier que Jasmin est batard.

Je crois que c’est le seul texte qui nous renseigne sur l’itinéraire d’un valet dans la France de Louis XIV.
On peut aussi s’amuser, si on le trouve, à consulter le règlement de la Maison du Prince de Conti, période ultra-dévote, pour voir ce qui attendait les malheureux servant sous ses ordres.
En quoi des citations de droit coutumier constituent-elles une exaltation de « Paris Frankreich? » Il faut sans doute le demander à Marie Sasseur…La malveillance de l’allusion à Bordeaux est significative de son haut sens moral plus de soixante ans après, et de la bonté qu’elle nous témoigne…
Bien à vous.
MC

MC

Chaloux dit: à

Merci, M. Court, cette maisnie Hielekin est en effet un sujet sur lequel se pencher. Les deux traductions que j’ai (livre de poche et Dufournet en GF) donnent pour cette maisnie « troupe », mais je trouve qu’on ne devrait pas le traduire : « Maisnie Hielekin » ou « Hellequin » est en soi superbe. Dufournet évoque « Le jeu de Saint Nicolas » de Jean Bodel, que je vais me hâter de me procurer. Le passage de l’un à l’autre semble intéressant et me fait penser à certains tableaux de Bosch, comme Le prétendu fils prodigue, qui a servi à un écrivain particulièrement ennuyeux : « Youniac? » comme dirait Virginia Woolf. « Non, ce n’est pas cela », se reprend-elle. Quoi qu’il en soit « une femme qui a vécu ». dans un livre particulièrement raté. Il y avait du noir là-dedans, comme dirait Monsieur Jourdain.

Si le petit pédalo n’est pas Blabla, pourquoi me poursuit-il uniquement avec ce que j’ai reproché à Blabla? La mythomanie, etc… Bien sûr que ce Bulot est Blabla. Je m’en expliquerai un de ces jours avec lui.

(Bien sûr que je n’ai pas d’épouse. Ma maison n’a ni portes ni fenêtres. Son toit est dépourvu de tuiles. ma chambre n’a pas de lit, lequel lit qui n’existe pas n’a pas de matelas.
Mon chat ne miaule pas, mon chien n’aboie pas, on entend juste Raymonde la tortue lorsqu’elle mange sa salade.
Ma voiture n’a pas de roues, j’y monte pour aller nulle part. Ma tondeuse ne tond pas, car il n’y a pas d’herbe dans mon jardin. Les oiseaux n’y chantent pas non plus, les arbres n’y ont pas de fruits etc…
Quand je serai mort, on jettera mon absence dans une tombe anonyme).

Juste une petit mise au point. Tous les gens que je connais et qui n’ont eu que de petites affaires sentimentales de deux mois, six mois, trois ans, sont devenus fous. La pauvre petite Crétina est déjà loin sur cette route. On ne la rattrapera pas.

et alii dit: à

hamlet, c’est une femme qui écrira l’ère du soupçon:
Nathalie Sarraute, Natalia (Natacha) Tcherniak née à Ivanovo-Voznessensk en Russie, le 18 juillet 1900, morte à Paris le 19 octobre 1999, est une femme de lettres française d’origine russe. Elle est l’une des figures du Nouveau Roman à partir de la publication de L’Ère du soupçon en 1956.

Delaporte dit: à

« Les oiseaux n’y chantent pas non plus, les arbres n’y ont pas de fruits etc… »

Chaloux, vous me décevez : il faut écrire « etc. » avec un point et jamais de points de suspension. Je n’arrête pas d’expliquer cette faute d’orthographe, on veut ma mort, etc.

Chaloux dit: à

J’oubliais : mes pianos n’ont pas de cordes et sont posés l’un sur l’autre, comme ceux d’Erik Satie.

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